• En #Espagne, des abonnements de train gratuits pour lutter contre l’#inflation

    Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol, a annoncé mardi devant les députés un nouveau paquet de mesures pour lutter contre l’inflation. Pour les financer, des impôts exceptionnels sur les bénéfices des grandes entreprises des secteurs bancaire et énergétique sont prévus.

    Madrid a adopté depuis l’été dernier plusieurs paquets de mesures pour tenter de contenir l’inflation, qui a atteint en juin 10,2% sur un an, soit son plus haut niveau depuis 37 ans. Parmi elles figurent des aides sur les carburants, une baisse de la TVA sur l’électricité et une hausse des pensions de retraite.

    Les aides supplémentaires annoncées mardi portent notamment sur les bourses versées aux étudiants, revalorisés de 100 euros par mois, et sur les transports en commun, avec la prise en charge par l’Etat de 100% des abonnements pour les trains de banlieue jusqu’au 31 décembre.

    Au total, « depuis que les prix ont commencé à monter (...), l’Espagne a mobilisé 30 milliards d’euros » pour soutenir ses entreprises et ses consommateurs, « soit l’équivalent de 2,3% de son produit intérieur brut (PIB) », a indiqué le président du gouvernement, qui est également secrétaire général du Parti socialiste ouvrier.

    Impôt temporaire

    Pour financer ces mesures de soutien, le gouvernement espagnol a annoncé un impôt exceptionnel sur les bénéfices des grands groupes énergétiques et financiers. « Ce gouvernement ne va pas tolérer qu’il y ait des entreprises qui profitent de la crise pour s’enrichir », a assuré Pedro Sanchez.

    L’Espagne va ainsi « mettre en place une taxe sur les bénéfices extraordinaires des grandes entreprises énergétiques », qui permettra à l’Etat de récupérer près de « deux milliards d’euros » par an en 2023 et 2024, a précisé le chef du gouvernement.

    L’instauration de cet impôt exceptionnel avait été évoquée fin juin par Pedro Sanchez. Mais ce dernier n’avait alors précisé ni montant, ni la durée.

    Cette mesure était réclamée avec insistance par le parti de gauche radicale Podemos, allié du parti socialiste au sein du gouvernement, mais redoutée par les entreprises concernées, qui avaient forcé le gouvernement durant l’automne à revoir un précédent projet d’impôt de ce type.
    Taxe sur les institutions financières

    En complément, Pedro Sanchez a annoncé une taxe temporaire sur « les grandes institutions financières qui ont commencé à bénéficier de la hausse des taux d’intérêt ». Cette taxe appliquée aux banques permettra selon lui de « récolter 1,5 milliard par an » et durera deux ans.

    Il faut que les bénéfices générés par la flambée des prix « soient reversés aux citoyens » au lieu de servir à « grossir » le « salaire des grands chefs d’entreprise », a insisté le Premier ministre, pour qui ces profits « ne tombent pas du ciel mais de la poche des consommateurs ».

    https://www.rts.ch/info/monde/13239653-en-espagne-des-abonnements-de-train-gratuits-pour-lutter-contre-linflat

    #transports_publics #trains #gratuité

  • Grèves au Royaume-Uni : « Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement », souligne un spécialiste
    https://www.francetvinfo.fr/economie/pouvoir-achat/greves-au-royaume-uni-ce-qui-frappe-c-est-l-ampleur-du-mouvement-soulig

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/6K2hOG6o-64cvbXzYyP7ejoHxag/1500x843/2022/08/20/phpfjpepP.jpg
    La gare ferroviaire King’s Cross de Londres, quasi déserte, en raison de la grève, le 18 août 2022. (LEILA NEZIREVIC / ANADOLU AGENCY)

    Marc Lenormand : Ce qui est historique dans ce mouvement, ce sont les secteurs en #grève. Au cours des trente dernières années, les principales grèves au Royaume-Uni ont surtout touché le secteur public, principalement contre les politiques d’austérité. C’était le cas par exemple pendant ce que l’on a appelé « l’hiver du mécontentement », en 1978-1979. Ce qui est particulier aujourd’hui, c’est de voir des secteurs privés, parfois industriels, en grève, ce qui n’a pas été le cas selon les secteurs depuis vingt, trente, voire quarante ans. Par exemple, à partir de demain, il y a une grève de huit jours qui démarre dans le principal #port de containers du pays. Et c’est la première fois depuis 1989 qu’il y aura une grève dans ce port. Dans les chemins de fer, c’est la première grève nationale depuis 1994. Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement, mais aussi le nombre d’entreprises dans lesquelles les travailleurs ont voté pour la grève.

    Les mouvements de grèves sont relativement rares au Royaume-Uni, sont-ils considérés comme une action extrême ? Comme le signe d’une situation très difficile ?

    C’est surtout quelque chose qui est très compliqué à mettre en œuvre. En France, le droit à la grève est inscrit dans la Constitution. Ce n’est pas le cas au Royaume-Uni puisque dans les années 1980 et 1990, les gouvernements conservateurs ont introduit un cadre extrêmement restrictif. Cela veut dire qu’aujourd’hui, pour faire grève, il faut que les organisations syndicales fassent une campagne longue auprès de leurs adhérents, qu’ils organisent un scrutin et que ce scrutin vote majoritairement en faveur de la grève. Il y a même des seuils encore plus élevés dans certains secteurs puisque dans les transports, il faut non seulement au moins la moitié des adhérents et adhérentes consultés, mais aussi 40% du corps électoral, c’est-à-dire de l’ensemble des travailleurs susceptibles de se mettre en grève.

    C’est le signe d’un malaise très profond chez les travailleurs britanniques ?

    Ce qui est tout à fait remarquable, c’est qu’effectivement dans ces consultations, il y a des taux de participation très forts, souvent de plus de 80%. Cela a été le cas dans le rail, sur les docks par exemple. Et des votes pour l’action de grève ont dépassé les 90% : dans le secteur de la #Poste, 98% des postiers ont voté pour la grève. Donc, cela manifeste effectivement une détermination, et en tout cas une situation dans laquelle un grand nombre de travailleurs et travailleuses estiment qu’il est impérieux de passer à l’action pour obtenir des augmentations salariales. Parce que l’on sait que l’inflation au Royaume-Uni va dépasser 13% cette année, et qu’il est possible que près de deux tiers des foyers britanniques ne puissent pas payer leurs factures d’énergie cet hiver.

    #salaire #transports #droit_de_grève

  • Ce Vendredi : Grèves : le métro de Londres pratiquement à l’arrêt Figaro avec AFP

    La paralysie fait suite à une grève des cheminots, qui réclament une augmentation des salaires face une inflation record.

    Le métro de Londres était quasi paralysé vendredi et le reste du réseau de transports en commun fortement perturbé par une grève pour les salaires face à une inflation au plus haut au Royaume-Uni, au lendemain d’un débrayage massif de cheminots.

    « Il n’y a pratiquement aucun service » dans le métro de Londres, même si « deux lignes offrent une circulation réduite » avec un train toutes les 15 minutes environ, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’opérateur de transports publics TfL. Le trafic des bus, surchargés en raison du repli de nombreux Londoniens sur ce mode de transport, était aussi perturbé.


    Plus gros mouvement de grève depuis des décennies
    Devant la station Blackhorse Road (Nord-Est de Londres), des gens rassemblés attendent l’ouverture de l’Overground, réseau de trains de banlieue qui fonctionne vendredi en service réduit. « Overground seulement, pas de métro aujourd’hui », crie à la cantonade un salarié non-gréviste à l’attention des voyageurs dont un grand nombre n’est pas au courant de la grève. « Je vais être en retard au travail, je dois me rendre dans le centre de Londres », lance une jeune femme qui sort en courant de la station et se précipite vers les arrêts de bus attenants.

    Si de nombreux usagers des trains jeudi se montraient compréhensifs envers les grévistes du rail, certains Londoniens en retard se montraient moins cléments vendredi. « Je comprends le message (que les grévistes) veulent faire passer à leurs patrons, mais (...) Londres est une grande ville et de nombreuses personnes ont besoin de se rendre à leur travail », critique Catherine Ondo, une vendeuse âgée de 25 ans. « Je ne sais pas comment je vais me rendre au travail », se désole Greg Skalski, 43 ans, employé dans la construction. Il dénonce « les tarifs de TfL qui ont fortement augmenté » et estime que les salaires de l’opérateur public sont déjà au-dessus de la moyenne du pays.

    Le Royaume-Uni connaît ces jours-ci une nouvelle salve de débrayages massifs dans les transports, la poste, les ports, le plus gros mouvement de grève depuis des décennies face à l’inflation. Un nouveau jour de grève est notamment prévu dans les trains samedi. Les négociations avec la multitude d’opérateurs ferroviaires privés du secteur sont dans l’impasse, selon les syndicats. Ces derniers ont par ailleurs rejeté une offre de hausse salariale de 8% sur deux ans de Network Rail, entreprise publique de gestion des lignes ferroviaires, qu’ils accusent d’être conditionnée à des licenciements massifs.

    Le ministre des Transports Grant Shapps, accusé par les syndicats de bloquer la situation, reproche de son côté aux organisations syndicales de refuser des réformes pour moderniser le rail. Il pourrait passer en force, a-t-il assuré vendredi sur Sky News. « Si nous ne pouvons pas mettre en place ces modernisations, nous devrons (les) imposer », a-t-il dit. Liz Truss, la favorite dans la course à la succession de Boris Johnson à Downing Street, a aussi fait preuve de fermeté envers les syndicats sur Twitter. « En tant que Premier ministre, je ne laisserai pas notre pays être rançonné par des syndicalistes militants », a-t-elle écrit. Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, qui a autorité sur les transports londoniens et qui est engagé depuis des mois dans un bras de fer sur leur financement avec l’exécutif, s’est dit de son côté « inquiet que le gouvernement ne pousse délibérément (les syndicats) à la grève à Londres », dans des déclarations à Sky News.

    #Londres #grèves #inflation #métro #transports #grève #travail #Salaires #Syndicats #néo_libéralisme

    • La consommation d’eau des data centers microsoft source d’inquiétudes  Elsa Bembaron - Le figaro
      https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/la-consommation-d-eau-des-data-centers-source-d-inquietudes-20220819

      Alors que l’Europe est frappée par la sécheresse, un rapport paru aux Pays-Bas dénonce la hausse de la consommation d’eau de centres de données de Microsoft.

      Cela ne pouvait pas tomber plus mal. Alors que l’Europe est frappée par une des pires sécheresses de son histoire, la presse néerlandaise se fait l’écho d’un rapport accablant pour les centres de stockage de données. L’année dernière, un centre de stockage de données géant de Microsoft, situé dans le nord du pays, a avalé 84 millions de litres d’eau, soit 4 à 7 fois plus que ce qui avait été initialement annoncé par l’Américain. Révélé par un média local, Noordhollands Dagblad https://www.noordhollandsdagblad.nl/cnt/dmf20220810_68483787 , confirmé par le gouvernement des Pays-Bas, l’affaire suscite de nombreuses inquiétudes.

      La hausse de la consommation d’eau inquiète d’autant plus, qu’elle pourrait encore s’aggraver cette année. En effet, comme la plupart des centres de stockage de données de dernière génération, celui de Microsoft utilise l’air ambiant pour rafraîchir ses serveurs. Cette technique, dite du « air cooling », permet de réaliser de substantielle économie d’énergie, puisqu’elle limite le record à la climatisation. Mais pour fonctionner, il faut que la température extérieure soit inférieure à 25 degrés. Quand la chaleur monte, il faut continuer à rafraîchir les installations, très sensibles aux variations. Pour cela, Microsoft a recours à des systèmes de refroidissement à eau. Et plus il fait chaud, plus de data centers consomment de l’eau. L’année dernière, la température a excédé les 25 degrés dans la région concernée pendant six jours. Été 2022, ce seuil fatidique a déjà été franchi six fois au cours depuis début août selon les données disponibles sur le site weatheronline.

      De quoi continuer à alimenter le débat sur l’empreinte environnemental des data centers. Actuellement, ils consommeraient 4% de l’électricité produite dans le monde selon Wavestone... contribuant ainsi indirectement au réchauffement climatique ! Plus que jamais, la question de l’efficacité énergétique est brûlante. Mais d’autres questions se posent, notamment liées aux usages du numérique, aux habitudes de consommation de chacun.

      #Eau #gaspillage #microsoft #big_data #data_centers #chaleurs #électricité #réchauffement_climatique #Données

    • Troisième jour de grève dans les transports britanniques face à l’inflation Par AFP, édité par Victor de Thier
      https://www.rtbf.be/article/troisieme-jour-de-greve-dans-les-transports-britanniques-face-a-l-inflation-110

      Les transports au Royaume-Uni sont affectés samedi par une nouvelle journée de grève pour les salaires, après un premier débrayage de cheminots jeudi et une grève dans le métro de Londres vendredi, face à une forte inflation.

      En pleines vacances scolaires, environ un train sur cinq seulement a circulé samedi en raison de cette grève à l’appel des syndicats Rail, Maritime and Transport (RMT), Transport Salaried Staffs Association (TSSA) et Unite qui réclament une hausse de salaires adaptée à l’augmentation du coût de la vie.


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      La grève de samedi a perturbé notamment les déplacements des touristes, des fans de football se rendant aux matchs et des festivaliers. Elle devrait aussi affecter la circulation des trains dimanche matin.
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      Dimanche, les dockers du port de Felixstowe (est de l’Angleterre) - le plus gros pour le fret dans le pays - démarrent une grève de huit jours, menaçant de mettre à l’arrêt une grande partie du trafic de marchandises du pays.

      Côté rail, Mick Lynch, secrétaire général du RMT, a déclaré que les grévistes avaient le soutien du public affirmant : ils sont « juste derrière nous ».

      « Je pense que le public britannique en a assez d’être arnaqué par ce gouvernement et par les entreprises britanniques, avec des entreprises comme BP et British Gas qui font des profits énormes alors que les gens ont du mal à gagner leur vie », a-t-il déclaré samedi sur la BBC.
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  • Et si on donnait de l’argent à ceux qui se passent de voiture ?
    http://carfree.fr/index.php/2022/08/19/et-si-on-donnait-de-largent-a-ceux-qui-se-passent-de-voiture

    On ne compte plus les aides financières ou autres crédits d’impôts pour changer de voiture ou pour passer à la voiture électrique. Un projet de loi actuellement en cours de Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #californie #carfree #économie #sans_voiture #subventions #usa #Vivre_sans_voiture

    • Le sénateur démocrate Anthony Portantino a trouvé un moyen de soulager les personnes qui en ont vraiment besoin – et qui aiderait l’État de #Californie à atteindre ses objectifs climatiques. Son projet de loi, S.B. 457, prévoit en effet un crédit d’impôt de 2 500 dollars pour les contribuables qui ne possèdent pas de #voiture.

  • Quelle distance pouvez-vous parcourir en train en 5 heures ?
    http://carfree.fr/index.php/2022/08/16/quelle-distance-pouvez-vous-parcourir-en-train-en-5-heures

    Un informaticien du nom de Benjamin Td a eu la bonne idée de créer un site web permettant de visualiser sur une #carte d’Europe la distance que vous pouvez parcourir Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #cartographie #Europe #internet #trains

  • Un mystérieux collectif écologiste dégonfle les pneus des grosses voitures la nuit dans les grandes villes  Steve Tenré - Le figaro
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/un-mysterieux-collectif-degonfle-les-pneus-des-grosses-voitures-la-nuit-dan

    Le mouvement, qui laisse un manifeste sur le pare-brise de chaque SUV dégonflé, entend combattre ces « bagnoles polluantes, inutiles et nuisibles ».

    « Cela fait plusieurs mois que l’on constate ces pratiques... » Dans les rangs de la police, « Les Dégonfleurs de SUVs » interrogent. Ce mystérieux « collectif » écologiste, dont les grosses voitures sont la cible, sévirait dans plusieurs grandes villes de France, à Paris notamment. Comme son nom l’indique, la petite communauté, « peu structurée et pas organisée » nous précise-t-on, dégonfle les pneus des véhicules utilitaires sport, ou SUV, ces automobiles aux carrosseries volumineuses et aux propriétés tout-terrain. Très populaires, pas moins de cinq SUV trustent le top 10 des ventes de voitures en France, dont la Peugeot 2008, la Dacia Duster et le Renault Captur. . . . . . .

    #suv #pollution #veaux #transport #écologie #voiture

  • Un enfant de 11 ans gravement brûlé par l’explosion d’une batterie de vélo électrique Times of Israel Staff

    Six autres personnes, dont la mère et la sœur du garçon, ont été blessées dans l’incident ; les batteries au lithium sont responsables de nombreux incendies

    Un garçon de 11 ans a subi de graves brûlures sur la moitié de son corps après qu’une batterie de vélo électrique qui était en train de charger dans sa chambre a pris feu lundi, selon les secouristes.

    Aviel Dabush a été extrait de sa chambre en feu dans un immeuble résidentiel de Netanya et a été transporté en urgence à l’hôpital Sheba de Ramat Gan, inconscient et dans un état grave.


    La chambre d’Aviel Dabush, 11 ans, qui a été gravement blessé lors d’un incendie à Netanya, le 1er août 2022. (Crédit : Service d’incendie et de secours)

    Six autres personnes ont été blessées dans l’explosion. Un homme de 42 ans a été modérément blessé suite à l’inhalation de fumée et cinq autres, dont la mère et la sœur de Dabush, ont été légèrement blessés. Elles ont été évacuées vers l’hôpital Laniado de Netanya, a indiqué le service d’urgence du Magen David Adom.

    Une première enquête sur l’incident a confirmé que le feu a été causé par la batterie au lithium qui s’est enflammée pendant la charge, a déclaré le service d’incendie et de secours.

    « La batterie d’un vélo électrique utilisé par son grand frère qui dort dans la même chambre que lui était en train de charger à ce moment-là et a apparemment explosé », a déclaré la sœur de Dabush, Daniela, au site d’information Walla.

    « Nous avons entendu dire que des choses comme ça pouvaient arriver, et que c’était dangereux », a-t-elle ajouté. « D’habitude, ils faisaient très attention. Ma mère ne permettait pas de mettre ces batteries à l’intérieur de la maison et normalement elles étaient [à l’extérieur] sur le balcon. »

    L’utilisation de batteries au lithium a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, les véhicules électriques à deux roues étant de plus en plus populaires.

    Ces batteries auraient déjà provoqué des incendies par le passé.

    En septembre, un garçon de 12 ans est mort après qu’un incendie a ravagé sa maison à Petah Tikva. L’incendie aurait été causé par une batterie de trottinette électrique non surveillée ou en mauvais état de marche qui chargeait dans le salon.
    #vélo_électrique #vélo #alternatives_à_la_voiture #mobilité #énergie #batterie #électricité #batteries #écologie #transport #lithium #trottinette_électrique

    • Mais qui achète des vélos électriques ?
      Les bourgeoises et les bourgeois qui n’en n’ont, le plus souvent, même pas eu (des vélos) quand ils étaient gosses. Elles, ils ne savent même pas rouler en bicyclette.
      On remarquera leur avidité à porter un casque de cycliste, et une tenue décathlon.
      Ceci dit, les plus dingues, ce sont les fanas des trottinettes électriques.

      Pour ce qui est des machins inutiles, les détecteurs de co2 dans les écoles.
      Comme si on ne pouvait pas donner comme instruction d’aérer les salle de classes durant les récréations.

      Le summum, les porteurs de montre connectées, qui font la queue aux urgences, car la pile usée fait que celle ci, la montre connectée, affiche des fréquences cardiaques délirantes.
      https://seenthis.net/messages/967337

    • Allemagne : doublement de la facture de gaz dans la région de Cologne - Le figaro corrigé _
      https://www.lefigaro.fr/flash-eco/allemagne-doublement-de-la-facture-de-gaz-dans-la-region-de-cologne-2022080

      La facture de gaz de plus de 2 millions de foyers et entreprises de la région de Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, va plus que doubler dès le 1er octobre, sur fond de hausse des prix et de réduction de livraisons pour cause de boycott par l’union européenne.

      « Le prix du kilowattheure de gaz naturel passera (...) de 7,87 centimes à 18,43 centimes d’euros à partir du 1er octobre », a indiqué dans un communiqué RheinEnergie, le premier fournisseur important du secteur à donner une indication détaillée de la hausse prochaine des tarifs.

      Cette hausse de 10,43 centimes représente une multiplication par environ 2,3 des prix du gaz pour les 2,5 millions de foyers et d’entreprises que fournit RheinEnergie dans la région de Cologne (ouest). Par exemple, dans une maison familiale avec une consommation annuelle de 15.000 kilowattheures les « nouveaux coûts annuels s’élèvent à environ 2918 euros, contre 1353 euros avant », a détaillé l’entreprise. RheinEnergie explique cette hausse par « l’augmentation de près de 450% des coûts d’approvisionnement en gaz » sur un an qui pèsent sur lui.

      L’Allemagne, dépendait à 55% de Moscou pour ses importations avant la guerre. Les prix étaient déjà élevés avant le conflit, en raison d’une forte hausse de la demande mondiale d’énergie sur fond de reprise économique post-Covid-19.

      le géant Uniper, proche de la faillite, a dû être secouru fin juillet par l’État, qui est entré à hauteur de 30% dans son capital. Berlin a également autorisé récemment le secteur à répercuter davantage sur ses clients les hausses de prix qu’ils subissent, au prix de nouvelles fortes hausses pour les ménages. Les augmentations dévoilées par RheinEnergie ne prennent d’ailleurs « pas en compte ces coûts supplémentaires », selon l’entreprise. La facture devrait donc être encore plus salée pour ses clients.

    • On voit bien le problème de la frontière belge, assez connu des lillois. Posez un point d’un coté et de l’autre, la couleur s’étale et traverse moins.
      Ca ne tient pas compte du prix, certains km valent plus que d’autres.

      J’ai l’impression que les arrondis sont à l’inférieur : 5h59 de train => 5h OK

  • Migranti morti in #A10 a #Bordighera, soppresse due fermate della #Rt

    Decisione presa da tavolo tecnico in Prefettura. Gli stranieri erano soliti scendere dalla corriera e inerpicarsi in collina per raggiungere l’autostrada dove li attendevano i passeur.

    Due fermate della corriera di linea della #Riviera_Trasporti, l’azienda che si occupa del trasporto pubblico in provincia di Imperia, sono state temporaneamente soppresse a Bordighera per evitare che i migranti le utilizzino per raggiungere #Montenero e, da lì, attraversare l’autostrada che, per un certo tratto, corre parallela ad un sentiero della collina bordigotta.

    La decisione di sopprimere le fermate in località #Madonna_della_Ruota e #regione_Termini, nel tratto di #Aurelia del Comune di Bordighera verso il confine con #Ospedaletti, è stata presa dalla Prefettura di concerto con le forze dell’ordine, a seguito di tavoli tecnici riuniti dopo l’incidente, avvenuto in A10 all’alba del 2 aprile scorso, in cui due migranti sono morti e uno è rimasto gravemente ferito mentre attraversavano la carreggiata dell’Autofiori, investiti da un furgone diretto in Francia.

    Stando a quanto riscontrato dalle forze dell’ordine, infatti, gli stranieri erano soliti utilizzare proprio quelle due fermate per poi scendere dalla corriera e inerpicarsi in collina per raggiungere l’autostrada: qui, probabilmente, ad attenderli c’erano i passeur che, dopo aver riscosso un compenso, li accompagnavano oltre confine.

    La decisione di cancellare, anche solo temporaneamente, le due fermate dell’autobus ha lasciato scontenti i residenti che, per poter salire sulla corriera, devono percorrere diverse centinaia di metri per raggiungere la prima fermata ancora attiva.

    https://www.riviera24.it/2022/07/migranti-morti-in-a10-a-bordighera-soppresse-due-fermate-della-rt-773182
    #arrêt_de_bus #bus #suppression #migrations #asile #réfugiés #frontières #France #Italie #Vintimille #Alpes_Maritimes #décès #morts #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #transports_publics
    #la_fausse_bonne_décision #la_fausse_bonne_idée

  • Vienne, capitale de l’urbanisme « sensible au genre » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250722/vienne-capitale-de-l-urbanisme-sensible-au-genre#at_medium=custom7&at_camp

    Vienne (Autriche).– Avec ses immeubles peu élevés et ses espaces communs sagement entretenus et arborés, l’ensemble de logements sociaux Frauen Werk Stadt (« Femme, travail, ville ») ressemble à de nombreux autres quartiers d’habitations de la capitale autrichienne. Mais sa construction, achevée en 1997, a représenté une petite révolution. Élaboré par quatre femmes architectes, ce complexe résidentiel a été l’un des premiers projets pilotes intégrant les principes de l’urbanisme dit « sensible au genre ».

    Ici, tout a été conçu pour faciliter les tâches du quotidien : courses, lessive, prise en charge des enfants. Un travail non rémunéré encore effectué en grande partie par les femmes. Ainsi, ont été installés au sein de l’ensemble un supermarché, une crèche, un cabinet médical, une pharmacie. De quoi limiter les déplacements souvent chronophages qu’implique le travail domestique.

    Une dimension également intégrée à l’intérieur des bâtiments : les machines à laver communes n’ont pas été reléguées dans une salle sombre à la cave, comme cela est souvent le cas à Vienne, mais sont situées dans les étages supérieurs qui donnent accès à un toit-terrasse offrant une vue sur tout l’ensemble. Chaque étage dispose d’un local commun de rangement. Les mères peuvent ainsi prendre l’ascenseur avec leur poussette et la laisser devant leur porte, sans avoir à porter enfants et sacs de courses dans les bras. Les cages d’escalier sont larges et éclairées par la lumière naturelle pour inciter les habitant·es à s’arrêter et à discuter, permettant ainsi de créer du lien entre voisin·es et de se rendre éventuellement des services.

    Ça ne remet pas en cause la répartition genrée des tâches domestiques mais c’est déjà ça

    Les parcs publics représentent l’un des exemples les plus aboutis de cette démarche : grâce à une étude sociologique, la municipalité se rend compte que les jeunes filles désertent ces lieux, passé l’âge de dix ans, car elles n’y trouvent plus leur place. En 1999, deux parcs sont alors choisis pour être réaménagés selon des critères de sensibilité au genre : des cages de football sont déplacées pour permettre une utilisation plus diversifiée de la pelouse, des buissons sont enlevés, et l’éclairage est renforcé pour améliorer la visibilité et accroître le sentiment de sécurité, des toilettes publiques sont installées, ainsi que des hamacs qui permettent de se rassembler et de discuter au calme.

    • Vienne, capitale de l’urbanisme « sensible au genre »

      Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. #Aménagement des #parcs, #trottoirs, #éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.

      Avec ses immeubles peu élevés et ses espaces communs sagement entretenus et arborés, l’ensemble de logements sociaux Frauen Werk Stadt (« Femme, travail, ville ») ressemble à de nombreux autres quartiers d’habitations de la capitale autrichienne. Mais sa construction, achevée en 1997, a représenté une petite révolution. Élaboré par quatre femmes architectes, ce complexe résidentiel a été l’un des premiers projets pilotes intégrant les principes de l’urbanisme dit « sensible au genre ».

      Ici, tout a été conçu pour faciliter les tâches du quotidien : courses, lessive, prise en charge des enfants. Un travail non rémunéré encore effectué en grande partie par les femmes. Ainsi, ont été installés au sein de l’ensemble un supermarché, une crèche, un cabinet médical, une pharmacie. De quoi limiter les déplacements souvent chronophages qu’implique le travail domestique.

      Une dimension également intégrée à l’intérieur des bâtiments : les machines à laver communes n’ont pas été reléguées dans une salle sombre à la cave, comme cela est souvent le cas à Vienne, mais sont situées dans les étages supérieurs qui donnent accès à un toit-terrasse offrant une vue sur tout l’ensemble. Chaque étage dispose d’un local commun de rangement. Les mères peuvent ainsi prendre l’ascenseur avec leur poussette et la laisser devant leur porte, sans avoir à porter enfants et sacs de courses dans les bras. Les cages d’escalier sont larges et éclairées par la lumière naturelle pour inciter les habitant·es à s’arrêter et à discuter, permettant ainsi de créer du lien entre voisin·es et de se rendre éventuellement des services.

      Un aspect particulièrement important pour Martina Kostelanik, qui a emménagé dès 1997 dans son appartement, un rez-de-chaussée avec jardin qu’elle compte bien ne jamais quitter : « Quand nous sommes arrivés ici, il n’y avait que des jeunes familles et nous avons maintenu des liens d’amitié, même avec ceux qui ont déménagé. Les enfants ont grandi ensemble et sont toujours en contact. »

      Aujourd’hui retraitée, elle a élevé ses trois enfants à Frauen Werk Stadt, tout en travaillant dans la cantine d’une école : « Ici, c’est très pratique. Il y a deux aires de jeux dans des cours intérieures et on peut laisser les enfants y aller seuls car on peut les surveiller depuis notre jardin. Les voitures ne peuvent pas passer, il n’y a donc aucun danger. Et puis il y a la crèche qui est directement dans l’ensemble, beaucoup d’espaces verts, des endroits pour faire du vélo avec les enfants. Il n’y a pas besoin d’aller ailleurs pour les occuper. C’est super ! »

      Désormais, ses enfants ont grandi et quitté le domicile familial. Comme les appartements sont modulables pour s’adapter aux différentes périodes de la vie, elle a pu facilement faire tomber une cloison qui séparait sa chambre de celle des enfants, afin d’avoir plus d’espace. Son logement ne comprend aucune marche sur laquelle elle pourrait trébucher, le médecin et la pharmacie ne sont qu’à quelques mètres. Dernier aspect important pour la retraitée : le #sentiment_de_sécurité. L’#éclairage a été étudié pour éviter tout recoin sombre, parfois source d’angoisse pour les femmes, et les larges fenêtres des pièces de vie donnent sur les espaces communs pour pouvoir toujours être à portée de regard.

      Après 25 ans à vivre ici « comme dans un village », Martina Kostelanik se dit très satisfaite. Pourtant, quand on lui fait remarquer que cet ensemble a été spécifiquement conçu pour prendre en compte les besoins des femmes, elle sourit et admet qu’elle l’ignorait. C’est tout le #paradoxe de cette approche pour Eva Kail, urbaniste à la mairie de Vienne : « Quand tout fonctionne bien au quotidien, alors ça devient invisible. » Cette experte est l’une des pionnières de l’urbanisme sensible au genre et n’a cessé de convaincre autour d’elle de l’importance de la démarche.

      Une politique initiée dans les années 1990

      En 1991, elle organise une exposition photo retraçant une journée dans la vie de huit femmes à Vienne, une mère célibataire, une étudiante en fauteuil roulant, une cadre… afin de montrer comment s’organise leur quotidien dans l’#espace_urbain. Pour la première fois, des données relatives aux différents #moyens_de_transport sont ventilées par sexe et le constat est sans appel : les automobilistes sont majoritairement des hommes, et les piétons, des femmes. Une réalité sur laquelle personne ne s’était alors penché : « À l’époque, on avait coutume de dire que les responsables de la #planification des #transports étaient des automobilistes blancs de la classe moyenne et ils ont eu une grande influence sur cette politique d’urbanisme », estime Eva Kail.

      La planification des transports était alors principalement centrée sur les trajets en voiture entre le domicile et le travail mais prenait peu en compte les nombreux itinéraires empruntés par les femmes dans leur quotidien. L’exposition permet ainsi de thématiser les problématiques des piéton·nes : largeur des trottoirs, éclairage urbain, temps laissé par les feux tricolores pour traverser. Avec 4 000 visiteurs et visiteuses, l’exposition est un succès et, quelques mois plus tard, la municipalité décide d’ouvrir le Frauenbüro, le « bureau des femmes », pour apporter plus d’attention aux besoins des habitantes. Eva Kail en prend la direction. Un numéro d’urgence joignable 24 heures sur 24 est mis en place, de nombreux projets pilotes, dont Frauen Werk Stadt, sont lancés.

      Les parcs publics représentent l’un des exemples les plus aboutis de cette démarche : grâce à une étude sociologique, la municipalité se rend compte que les jeunes filles désertent ces lieux, passé l’âge de dix ans, car elles n’y trouvent plus leur place. En 1999, deux parcs sont alors choisis pour être réaménagés selon des critères de sensibilité au genre : des cages de football sont déplacées pour permettre une utilisation plus diversifiée de la pelouse, des buissons sont enlevés, et l’éclairage est renforcé pour améliorer la visibilité et accroître le sentiment de sécurité, des toilettes publiques sont installées, ainsi que des hamacs qui permettent de se rassembler et de discuter au calme.

      Résultat : les jeunes filles commencent à utiliser une plus grande partie de ces parcs, même si la municipalité a dû faire face à des critiques qu’elle n’avait pas anticipées : « Il y avait un parc où on avait beaucoup amélioré la visibilité. Des jeunes filles sont venues se plaindre car leur mère pouvait désormais voir de la fenêtre ce qu’elles faisaient en bas et ça ne leur a pas du tout plu ! […] On n’y avait pas pensé ! On aurait dû leur laisser quelques recoins », s’amuse Eva Kail. À partir de ces expériences, des listes de recommandations ont été établies et s’appliquent désormais à l’ensemble des parcs de la capitale.

      #Seestadt, un immense quartier en construction

      Si l’urbanisme sensible au genre a, dans un premier temps, fait l’objet de nombreuses réticences et nécessité un important travail de pédagogie parmi les fonctionnaires de la municipalité, la démarche est aujourd’hui pleinement intégrée à la stratégie de développement de la ville, dirigée de longue date par les sociaux-démocrates. Pour s’en convaincre, direction Seestadt, en périphérie de Vienne. Sur 240 hectares, un nouveau quartier monumental est en train de sortir de terre. Autour d’un lac artificiel, plus de 4 300 logements ont déjà été construits. À terme, aux alentours de 2035, ce quartier devrait accueillir plus de 25 000 habitant·es, ainsi que 20 000 emplois : l’un des projets de développement urbain les plus importants d’Europe.

      Gunther Laher, responsable du suivi du projet pour la municipalité, nous guide dans les allées de cette ville nouvelle avec enthousiasme. Premier signe évident de l’importance accordée à la dimension de genre : les rues, places et parcs portent ici le nom de femmes célèbres. « Avant ce quartier, 6 % des rues de Vienne étaient nommées d’après une femme. On a porté ce chiffre à 14 % », se réjouit le fonctionnaire, pour qui cette décision va au-delà du symbole. « En voyant ces noms, les habitants commencent à s’intéresser à la biographie de ces femmes. Ça contribue à changer les perceptions. »

      Ici, de nombreuses rues sont piétonnes, le dénivelé entre la chaussée et le trottoir n’excède jamais trois centimètres pour faciliter les déplacements avec une poussette ou en fauteuil roulant. Même les commerces, installés le long de la rue Maria-Tusch, ont fait l’objet d’une planification : « Quand on construit un tel quartier, il y a peu d’habitants au début. Pour être sûr qu’ils aient à disposition ce dont ils ont besoin, on ne peut laisser faire le marché privé […]. On loue les boutiques en rez-de-chaussée et on s’assure que pendant dix ans, le local ne puisse être utilisé par un autre secteur d’activité. Le boulanger sera donc toujours un boulanger, le coiffeur toujours un coiffeur », explique Gunther Laher. Ainsi, la municipalité garantit que les habitant·es n’auront pas besoin de courir d’un bout à l’autre de la ville pour faire leurs courses.

      Toutes les politiques de la ville doivent prendre en compte le genre

      Depuis 2006, Vienne a également mis en place un budget sensible au genre (gender budgeting), pendant financier de sa politique d’urbanisme. Chaque département de la mairie doit ainsi s’assurer que ses dépenses contribuent à une amélioration de l’égalité entre les sexes. Si la rénovation d’une rue doit être financée, il faudra se demander quelle place est accordée à la chaussée, donc aux automobilistes, donc majoritairement aux hommes, et quelle place est accordée aux piéton·nes, en s’intéressant par exemple à la largeur des trottoirs.

      Michaela Schatz, responsable du département gender budgeting de la municipalité, se souvient d’une mise en place compliquée : « De nombreux services nous ont dit : “Nous travaillons déjà pour l’ensemble des Viennois.” Il a donc fallu leur montrer qui avait l’usage de telle ou telle prestation. »

      Quinze ans plus tard, la prise de conscience a eu lieu et la démarche, qui s’applique à l’ensemble du budget de la ville, soit 16 milliards d’euros, a permis d’importantes réalisations, selon Michaela Schatz : « Depuis 2009, les enfants de 0 à 6 ans peuvent aller gratuitement à la crèche. […] Une étude a ensuite montré que cette mesure avait eu un impact positif sur le PIB de Vienne. » Le taux d’emploi des mères âgées de 20 à 39 ans avec des enfants en bas âge a ainsi augmenté de 1,5 point sur la période 2007-2013.

      Reste que cette approche globale n’est pas exempte de critiques : à différencier ainsi les besoins, ne risque-t-on pas de renforcer les stéréotypes et d’enfermer les femmes dans un rôle de mère ou de victime ? « On ne peut pas avoir d’influence sur le partage des tâches entre les sexes à travers l’urbanisme. C’est une question de représentations sociales, de rapports de pouvoir au sein d’une relation. Mais on peut faire en sorte que ce travail domestique se fasse dans de bonnes conditions », répond Eva Kail.

      Autre défi : la croissance rapide de la population dans la capitale. Dans ce contexte, la tentation est grande d’aller vers plus d’économies et de faire des compromis sur la qualité des nouveaux logements, notamment sur leur conformité aux critères de sensibilité au genre. Mais cette année encore, Vienne a été élue ville la plus agréable à vivre au monde par l’hebdomadaire anglais The Economist. Parmi les critères déterminants : la qualité des infrastructures ou la diversité des loisirs, des domaines où les critères de sensibilité au genre sont depuis longtemps appliqués.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/250722/vienne-capitale-de-l-urbanisme-sensible-au-genre

      #villes #urban_matter #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #Vienne #Autriche #espace_public #urbanisme_sensible_au_genre #Frauen_Werk_Stadt #travail_domestique #mobilité #mobilité_quotidienne #toponymie #toponymie_féministe #voitures #piétons #commerces #courses #budget_sensible_au_genre #gender_budgeting #égalité #inégalités #espace_public

  • #RER_B, Paris. 18.07.2022, en pleine canicule...

    Petit retour sur ce qu’il s’est passé ce matin dans le @RERB et comment ça aurait pû et dû être évité. Arrivée à #Châtelet, sur le quai tous les affichages sont éteints, personne ne sait quand arrivera le prochain train, ni quelle sera sa direction. Y compris le personnel.

    Par talkie, les employés apprennent qu’un direction Mitry-Claye arrive et crient sur les quais pour informer les voyageurs. J’ai de la chance d’être en tête de rame pour avoir les informations en temps réel. Le train arrive, on monte. Comme souvent on est serré, il fait déjà chaud à
    même pas 8h. Les portes se ferment non sans mal et le train démarre. Très vite il ralentit puis s’arrête. On entend le conducteur demander des explications mais sans retour.

    Je commence à fouiller sur Twitter et m’aperçois que devant nous, un train est à l’arrêt à gare du Nord, et un autre entre celui-ci et le nôtre. Les voyageurs dans celui qui est devant s’impatientent, entre le monde, la chaleur et le manque d’information, ça leur pèse. Je peux comprendre, nous aussi on est serré, avec un vélo énorme, un mec écoute la musique sans écouteurs, un bébé d’à peine quelques semaines contre sa maman doit vraiment avoir chaud, ça peut vite s’envenimer... Malgré tout on reste calmes.

    J’apprends via Twitter par les usagers qu’une porte du train devant a été ouverte et que le conducteur est en train d’essayer de la fermer. Toujours aucune communication officielle. Ah si ! Elle arrive « un signal d’alarme a été actionné » oui, mais bon, ça c’est après l’arrêt des trains, c’est dans le nôtre, une femme supplie le conducteur de faire quelque chose, les malaises commencent. C’est vrai que la température monte vite.

    Le conducteur demande l’autorisation de retourner à #chatelet il explique que les conditions sont réunies pour lui mais à nouveau personne ne lui répond. Il explique que les malaises s’accumulent et que ça peut vite s’aggraver. On lui répond enfin ! On ne peut pas repartir car il y a déjà un train à quai à Châtelet. Ça aurait pu être évité avec 3 déjà à l’arrêt devant, mais bon... Ça fait maintenant une heure qu’on est coincé. On a du mal à trouver une position confortable et la température monte, ça devient difficile. Le conducteur le comprend bien et ous fait comprendre à demi-mot que le mieux est de sortir pour retourner à pieds à Châtelet qui n’est pas très loin derrière. On ouvre les portes et on commence à descendre. Mais waouh, presqu’1m50, tout le monde n’en sera pas capable... Heureusement l’entraide est de mise entre les passagers.

    On se tient les sacs, on aide les autres à sauter... Et on part à l’aveugle. C’est le mot, il fait tellement sombre et on est nombreux en file indienne. Impossible de savoir ce qu’il y a devant. On fait confiance et on avance en suivant les autres. Mais ça avance peu, il y a tellement de monde !

    En passant on continue d’aider les autres à sortir du train, les enfants, les personnes âgées, les femmes enceinte, je me dis que tellement de choses graves peuvent arriver. La chaleur, les câbles qui jonchent le sol, les trains qui passent...

    Au loin il semble y avoir de la lumière, je pense d’abord que c’est Châtelet mais finalement un autre train, à nouveau on aide à descendre, on demande si tout le monde va bien, j’ai partagé la bouteille d’eau avec beaucoup de monde 😅.

    Les plus mal en point restent dans les trains Il y a trop de monde, ça n’avance vraiment pas, l’air est de plus en plus chaud, avec le monsieur derrière moi, on décide de traverser les voies pour séparer la file en deux et fluidifier, non sans peur, il ne faut pas poser les pieds n’importe où et il fait très noir. Il prend gentiment ma valise et on traverse, du monde commence à nous suivre et ça permet à nouveau d’avancer. On croise à nouveau un train à l’arrêt et cette fois les gens ont ouvert les portes des deux côtés, on les voit sauter sur les rails, on dirait une scène d’apocalypse.

    La peur monte. Au loin, je vous enfin un agent. Le premier, après plus d’une demi-heure de marche. Qui nous invite à regagner le côté droit, on traverse les voies puis un train. Un agent nous aide à monter dedans, l’autre à descendre puis on reprend la progression,doucement mais surement Des agents sont maintenant présents tous les quelques mètres, certains nous faisant la morale 🥵🤬. Enfin ! J’aperçois la gare, j’entends un agent dans un talkie indiquer qu’il envoie une maman avec une poussette et deux enfants, vu comme j’ai galéré avec juste une valise je m’inquiète pour elle. Je remonte à quai. Pas une bouteille d’eau, pas d’équipe de secours, rien ! Bon, bah la ligne 4 pour enfin aller bosser... Mais pas tout de suite ! En tout cas mille mercis au conducteur qui a réagi vite et intelligemment même en prenant des risques, à tous ceux qui ont aidé. Et honte à la com de @RERB pour les mensonges, faisant croire que les personnes sur les rails étaient le problème quand en réalité c’était la conséquence.

    https://twitter.com/LaurieEnLair/status/1549090089313132544

    #hallucinant #TER #Paris #transport_public #panne #France #on_dirait_un_film_d'horreur

    • La réaction du RER :

      Retour sur les incidents survenus les 15 et 18 juillet

      De nombreux voyageurs ont vécu des #conditions_inacceptables dans la soirée du vendredi 15 juillet et ce matin du lundi 18 juillet.

      Alors que les conditions de transport étaient complexes ces derniers jours, notamment dues aux fortes chaleurs, la circulation des trains de la ligne B du RER a été très perturbée le vendredi 15 juillet dernier dans la soirée, ainsi que ce matin du lundi 18 juillet.

      VENDREDI 15 JUILLET :

      A 19h29, une alerte de sécurité a été émise pour présomption de personnes sur les voies à hauteur de Gare du Nord. Les circulations ont dû être interrompues pour lever de doute, alors que nous étions en heure de pointe. De nombreux trains ont dû être stoppés et se sont trouvés « hors quai ».

      La procédure prévoit d’abord de sécuriser la zone et ensuite d’autoriser les trains à reprendre leur marche progressivement, ce qui prend du temps. A 19h58, un premier train traversant la zone interrompue confirme qu’il n’y a pas de personnes sur les voies.

      Le trafic reprend, mais un train en chemin entre Châtelet – Les Halles et Gare du Nord doit patienter afin qu’une des quatre voies se libère, car ces dernières sont toutes prises par des trains à Gare du Nord. A 20h30, le train est ainsi immobilisé dans le tunnel. A 20h49, un signal d’alarme est tiré, ce qui interrompt une nouvelle fois la circulation de la ligne. Des voyageurs de ce train stationnant hors quai ont forcé l’ouverture des portes et sont descendus sur les voies en amont de Gare du Nord. A 21h06, les équipes doivent se résoudre à évacuer la totalité du train vers la gare. Dans ce même train, plusieurs malaises voyageurs sont signalés. L’évacuation commence à 21h45, après application des procédures de sécurité.

      Près de 30 personnes – des agents de la ligne B, des équipes de sûreté, et de la ligne de métro 4 venus en renfort, accompagnés des pompiers de Paris – prennent en charge les voyageurs du train.

      A 23h02, le train est complétement évacué. Le responsable des opérations vérifie que plus aucune personne, voyageurs et agents, ne se trouve sur les voies. Les trains sont autorisés à circuler à 23h25.

      La circulation reprend progressivement, les trains sont autorisés, chacun leur tour, à se mettre en marche. Des bus de remplacement sont mis en place en fin de service pour acheminer les voyageurs restants.
      LUNDI 18 JUILLET :

      A 8h31, un signal d’alarme est déclenché dans un train, venant de La Plaine – Stade de France, en direction de Gare du Nord. Le conducteur effectue un signal radio, indiquant que le voyant « ouvertures des portes » est allumé. La procédure à appliquer est donc celle dédiée à la présomption de personnes sur les voies. A cet instant, plusieurs trains sont « hors quai ».

      Plusieurs malaises voyageurs ont lieu dans les trains arrêtés en inter-gare. Les équipes organisent les procédures de sécurité pour amener les trains en gare et évacuer les voyageurs. Cependant, les démarches nécessitent du temps afin d’effectuer une vérification pour chaque train.

      Pendant que le train de 8h31 est progressivement évacué, un signal d’alarme est activé dans un des trains « hors quai » du fait d’une évacuation spontanée des voyageurs sur les voies. Les équipes de régulation sont contraintes d’interrompre le trafic entre Gare du Nord et Châtelet – Les Halles. L’ensemble de la ligne est très fortement perturbé. Des navettes ferroviaires sont organisées pour faire circuler des trains sur la branche Nord. Sur la branche Sud, les trains effectuent leur retournement à Châtelet – Les Halles, Denfert-Rochereau et Laplace.

      Alors que deux trains sont bloqués entre Châtelet – Les Halles et Gare du Nord, l’évacuation de près de 3000 personnes est encadrée par des agents des gares et de sureté. Ces évacuations se terminent à 11h30.

      Dans un troisième train qui doit également être évacué, des personnes nécessitent une intervention urgente des pompiers. Pendant que l’évacuation s’effectue, des équipes de secours sont dépêchées sur place, pour porter assistance aux voyageurs dans la rame.

      A 12h29, le dernier train est évacué. Il reste cependant plusieurs voyageurs dans le train, qui ne pourront pas descendre sous tunnel. Après avoir effectué l’ensemble des vérifications de sécurité pour repartir (réarmement des signaux, fermeture de toutes les portes, etc.) le train reçoit l’autorisation d’avancer jusqu’en gare pour que l’ensemble des voyageurs restants puisse être débarqué.

      Les personnes sont immédiatement prises en charge en gare par les équipes sur place, les agents de la ligne, les secours et les pompiers.

      Nous avons conscience que ces deux jours ont été inacceptables pour beaucoup d’entre vous. Nous mesurons pleinement le mécontentement ressenti et les conditions de trajet qui furent extrêmement pénibles, en cette période de fortes chaleurs.

      Dans la plupart de nos rames (les MI79 et les MI84 rénovés), il existe un système de ventilation réfrigérée, qui atteint cependant ses limites dans des conditions de température très élevées.

      Nous présentons nos excuses les plus sincères à l’ensemble des personnes impactées. Nous allons tirer les enseignements de cet évènement pour améliorer le traitement de ce type d’incident complexe, la prise en charge et l’information de nos clients.

      Il est important de rappeler que forcer l’ouverture des portes et descendre sur les voies est un comportement dangereux à proscrire. Il peut avoir des conséquences graves sur la sécurité des personnes et un impact sur le trafic, les processus de sécurité imposant des précautions importantes pour résoudre ce type d’incident. Ne pas forcer l’ouverture des portes, ne pas descendre sur les voies est toujours l’option à privilégier, même en cas d’arrêt prolongé.

      https://www.rerb-leblog.fr/retour-sur-les-incidents-survenus-les-15-et-18-juillet

  • La course à l’hydrogène dans les airs est lancée
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/07/14/la-course-a-l-hydrogene-dans-les-airs-est-lancee_6134725_3234.html

    Une première pour ce qui est présenté comme le carburant du futur.

    Carburant du futur, ben voyons... Rappelons aux techno-neuneus que l’hydrogène s’obtient principalement par électrolyse de l’eau. Donc génial, on va taper dans les réserves en eau pour faire du carburant ! L’eau y’en a beaucoup hein, c’est pas comme si c’était un problème !

    Un peu comme les ceusses qui te causent de « biocarburants » en parlant des carburants obtenus à partir du colza ou autres plantes : transformer de la surface agricole en surface à produire du carburant, c’est à peu près aussi débile que transformer de l’eau en carburant.

    Mais je crains que cette chaîne de causalité soit totalement hors de portée de ces crétins cyniques.

    #transport #énergie #startup_nation #techno_solutionisme

  • Aurélien Bigo sur Twitter : « Ce graphique raconte l’histoire de l’accélération de nos mobilités ⬇️ Cette accélération qui a fait multiplier par environ 10 à 12 la vitesse moyenne de nos mobilités et les distances parcourues ! Si on veut faire court, on peut résumer cette histoire en 3 phases ⤵️ https://t.co/lKPt8fkv49 » / Twitter

    https://twitter.com/AurelienBigo/status/1546418186031185924

    #mobilité #transports #vitesse #distance

    https://threadreaderapp.com/thread/1546418186031185924.html

    Sommaire :

    ETAPE n° 1⃣
    Sortir de la vitesse du pas : une vitesse d’abord rêvée puis conquise

    ETAPE n° 2⃣
    Une chronologie marquée par l’invention de nouveaux modes

    ETAPE n° 3⃣
    La diffusion d’une vitesse confortable

    Conclusion ?

    Qd on prend un peu de recul, on se déplace bien + vite que par le passé, aussi avec bcp + de confort et de facilité d’accès.

    Il y a 2 siècles, qui aurait pu imaginer que :
    ➡️ la majorité des ménages auraient à disposition un véhicule personnel permettant d’aller à + de 100 km/h
    ➡️ il serait possible de travailler ou dormir à + de 300 km/h 🚄 voire 1000 km/h ✈️
    ➡️ on se plaindrait des éventuelles 5 min de retard
    ➡️ la norme serait tellement ancrée que même face aux + grands défis du siècle, le 110 km/h ou le passage du ✈️ ➡️ 🚄 seraient combattus... 🤔

  • Rares sont les chauffeurs de bus en pleine forme au moment de prendre le volant ats/jfe
    https://www.rts.ch/info/suisse/13232079-rares-sont-les-chauffeurs-de-bus-en-pleine-forme-au-moment-de-prendre-l

    Les chauffeurs de bus souffrent souvent de problèmes de santé, selon une étude sur la santé dans les transports publics. Près d’un tiers d’entre eux prennent parfois le volant lorsqu’ils ne sont pas en pleine forme.

    Ces résultats sont inquiétants et demandent des réponses urgentes, s’alarment les auteurs de l’étude, publiée samedi par les syndicats https://syndicom.ch/fr/actuel/article/conducteurs-de-bus-une-enquete-montre-une-profession-tres-atteinte-dans-sa- SEV, Syndicom et SSP, ainsi que par Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et de santé publique à Lausanne.


    Chauffeur de bus, une profession qui ne séduit plus / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30
    Selon les résultats de cette enquête, seulement 3,9% des personnes interrogées ne souffrent d’aucun problème. Plus d’une sur deux (57%) se plaint de douleurs musculaires au niveau des épaules et du cou. Environ 50% souffrent de douleurs dorsales et de fatigue anormale, 43% ont des problèmes de sommeil et 42% se plaignent de stress. Par ailleurs, 35% des sondés se sentent irrités et 33% disent avoir des maux de tête.

    Pas à 100% au volant
    Près d’un tiers des conducteurs ne se sentent pas toujours en pleine possession de leurs moyens lorsqu’ils prennent le volant. Le nombre d’arrêts maladie a aussi augmenté en 2022, relève l’étude. Fatigue et maux de tête ont un effet sur la fréquence des accidents, en hausse en 2022 par rapport à l’enquête précédente de 2018.

    « Au vu du pourcentage élevé de certains problèmes de santé assez spécifiques, il est possible de penser que ces problèmes sont liés à l’environnement de travail », estime Unisanté. Il a ainsi été démontré que les vibrations, auxquelles les corps des conducteurs sont soumis au quotidien, provoquent des douleurs dorsales.

    L’enquête a également permis d’évaluer certaines pénibilités. Les services de plus de dix heures, en raison d’horaires coupés, sont jugés pénibles par 80% des chauffeurs sondés.

    Toilettes, Covid et autres usagers de la route
    Les longues heures de travail sans accès aux toilettes arrivent en troisième position des difficultés mentionnées. Le nombre croissant de conductrices a permis d’augmenter le nombre de toilettes installées aux terminus. Mais les horaires serrés et les retards accumulés en raison du trafic dissuadent de nombreuses personnes d’aller aux toilettes et également de boire.

    Le comportement des cyclistes et l’agressivité des autres usagers de la route arrivent respectivement à la deuxième et quatrième place des griefs. Des voies spécifiques pour les bus permettraient de remédier à cette situation.

    Lors de la pandémie de Covid-19, plus de 40% des chauffeurs ont été confrontés à des temps de repos réduits parce qu’ils devaient remplacer des collègues. L’enquête a également mis en évidence l’importance accordée par la quasi-totalité des sondés aux questions d’ergonomie, particulièrement des sièges. Les plus de 56 ans sont par exemple particulièrement touchés par des douleurs aux membres inférieurs et supérieurs.

    #Travail #maladies_professionnelles #conditions_de_travail #travailleuses #travailleurs #bus #autobus #transports_en_commun #transport #transports

  • La rose kenyane face aux nouveaux défis de la mondialisation

    Le secteur des roses coupées est une composante majeure de l’insertion du Kenya dans la mondialisation des échanges. Cette production intensive sous serre, née de l’investissement de capitaux étrangers, tente de s’adapter aux évolutions récentes de l’économie globale et de tirer parti des nouvelles opportunités qu’offre ce marché. Les recompositions productives à l’œuvre concernent en premier lieu la diversification variétale et la montée en gamme de la production du cluster kenyan. Elles révèlent également de nouvelles interactions entre les producteurs et les obtenteurs. Par ailleurs, ce modèle productif fondé sur l’#exportation doit aujourd’hui faire face à de nouveaux défis en lien avec l’affirmation, au sein des principaux pays importateurs, d’un #capitalisme_d’attention centré sur les problématiques éthiques et environnementales. Ce contexte incite les producteurs kenyans à réduire leur dépendance historique vis-à-vis de l’#Europe et en particulier des #Pays-Bas en misant sur de nouvelles modalités de mise en marché et en diversifiant leurs débouchés commerciaux.

    https://journals.openedition.org/belgeo/54897

    #rose #fleur #Kenya #mondialisation #globalisation #ressources_pédagogiques #éthique #commerce

    • Une lecture géographique du voyage de la rose kenyane : de l’éclatement de la chaîne d’approvisionnement aux innovations logistiques

      La #rosiculture et sa #commercialisation à l’échelle internationale stimulent l’#innovation_logistique et révèlent des #interdépendances anciennes entre #floriculture, #transport et #logistique. L’objectif de cet article est de montrer, à travers la chaîne d’approvisionnement de la rose coupée commercialisée en Europe, que les exigences de la filière induisent des bouleversements et des innovations dans la chaîne logistique associée. Celles-ci ont un caractère profondément spatial qui justifie une analyse géographique de l’évolution de la chaîne d’approvisionnement : les imbrications entre floriculture et logistique produisent des effets de proximité puis de distance, de changement d’échelle, mais également des effets de concentration spatiale, de géophagie, de fluidité, ou encore d’imperméabilité. Ces recompositions spatiales se lisent à la fois à l’échelle de la chaîne d’approvisionnement dans son intégralité, des serres aux marchés de consommation, qu’à celle des lieux, des nœuds qui la composent : le pack house à la ferme, l’#aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi ou encore le complexe logistique articulé entre l’aéroport d’#Amsterdam-Schiphol et les enchères de #Royal_Flora_Holland à Aalsmeer.

      https://journals.openedition.org/belgeo/54992

  • L’Asymptomatique : Un départ en vacances très électrique par Jacky Dufourq
    Véhicules électriques et mathématiques niveau certificat d’études primaires, ce matin.

    Les véhicules « tout électrique » ont dans le meilleur des cas une autonomie de 350 à 400 km en usage normal sur autoroutes.

    Ne chipotons pas et accordons qu’avec le progrès des batteries, les 500 km seront atteints bientôt.
Bordeaux est à 583 km de Paris par l’autoroute A10.

    Dans la zone comprise entre le 350eme et le 500eme km pour la panne sèche, il y a 5 stations pouvant accueillir des bornes de recharge.


    Le flux des véhicules d’une journée de grand départ est de 80.000 en Juillet ou Août soit sur 24 h, 3333 véhicules par heure (en réalité concentrés sur beaucoup moins).

    Le temps d’une recharge d’un véhicule est à minima de 30mn.

    Les 3333 véhicules arrivant devront donc bénéficier de 1667 bornes soit 333 bornes par station dans la zone.

    Toutes en état de marche, avec des chauffeurs se répartissant de manière harmonieuse devant les bornes aussi bien à 3h du matin qu’à 15 h et d’une discipline exemplaire pour éviter les délais entre chacun.

    En réalité vus ces aléas, il faudrait au moins le double voire le triple de bornes disponibles.
Entre 700 et 1000 par station !

    On ne parle pas des pylônes électriques pour acheminer « le jus » ni de la centrale nucléaire au bout du câble….

    Bon les véhicules électriques sont l’avenir et il faut inciter les « gens » à acquérir ces véhicules, disent-ils ?

    Mais si plutôt on renforçait l’enseignement des mathématiques à l’ENA pour leur donner le niveau d’un titulaire de CEP des années 60 du siècle dernier.
Bon café en y réfléchissant.
    Jacky Dufourq (sur Facebook)

    NDLR  : On peut aussi imaginer les rues de nos villes quand des millions de véhicules devront au moins une fois pas semaine “faire le plein” d’électricité. “L’écologie” vue par les marchands d’électricité.
    Source : https://www.asymptomatique.be/un-depart-en-vacances-tres-electrique-par-jacky-dufourq
    #voiture_électrique #électricité #énergie #écologie #Fin_de_l'automobile #voiture #france #transport #mobilité #automobile #transports #tesla #ENA

  • Les gens détestent l’idée des villes sans voitures, jusqu’à ce qu’ils y vivent
    http://carfree.fr/index.php/2022/06/29/les-gens-detestent-lidee-des-villes-sans-voitures-jusqua-ce-quils-y-vivent

    Le retrait des voitures des zones urbaines permet de réduire les émissions de carbone, la pollution atmosphérique et les accidents de la route. Alors pourquoi les habitants sont-ils si réticents ? Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Quartiers_sans_voitures #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #angleterre #londres #trafic #transition #ville

  • Pour un état d’urgence ferroviaire
    http://carfree.fr/index.php/2022/06/21/pour-un-etat-durgence-ferroviaire

    Le contrat de performance État-SNCF Réseau a été signé en catimini le 6 avril 2022, en pleine période de réserve pré-présidentielle et après plus de 2 ans de retard. Ce Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Réchauffement_climatique #Transports_publics #climat #politique #sncf #trains #transports_en_commun #tribune

  • L’Allemagne lance un ticket à 9 € par mois pour voyager dans TOUT le pays
    https://detours.canal.fr/lallemagne-lance-un-ticket-a-9-e-par-mois-pour-voyager-dans-tout-le-pa

    Ticket to ride. C’était l’une des mesures pour compenser la hausse du coût de l’énergie. Le « 9-Euro-Ticket » — soit le « ticket à 9 euros » — a été …

    #Transports #Allemagne #Économie #Trains #Transports_en_commun

  • Usbek & Rica - L’Allemagne expérimente un billet de train mensuel à 9 euros pour tous
    https://usbeketrica.com/fr/article/l-allemagne-experimente-un-billet-de-train-mensuel-a-9-euros-pour-tous


    #transport

    La mise en place de cette réduction n’est qu’une des mesures que l’Allemagne prévoit d’introduire dans le cadre d’un plan d’aide plus global. Ainsi, en septembre, les adultes qui travaillent verront un versement unique de 300 euros ajouté à leur salaire pour aider à compenser le coût de l’augmentation des factures d’énergie. Les taxes sur les carburants baisseront quant à elle de 30 centimes par litre pour l’essence et de 14 centimes pour le diesel, tandis que les automobilistes parcourant plus de 21 kilomètres par jour verront leurs crédits d’impôt existants légèrement augmentés.

    • Allemagne : avec le train à 9 euros, les punks plongent dans la jet-set
      https://www.liberation.fr/international/europe/allemagne-avec-le-train-a-9-euros-les-punks-plongent-dans-la-jet-set-2022


      Wir berichten live aus #Sylt nachdem das #9EuroTicket eingeführt wurde.....😀
      https://twitter.com/leckerbisse/status/1533044735673237505

      Les habitants de la très jolie île de Sylt, en mer du Nord, s’étaient préparés à une ruée de touristes avec l’introduction du pass à 9 euros. Qui n’irait pas rejoindre les plages de sable de l’une des stations balnéaires les plus belles et les plus chics du pays avec cet abonnement mensuel exceptionnel à 9 euros, valable jusqu’au 31 août dans tous les transports en commun d’Allemagne et les trains régionaux ?

      Mais les insulaires s’attendaient à voir débarquer des touristes, pas des punks ! Affalés devant les supermarchés et dans les rues piétonnes, bouteilles de bière à la main, les jeunes coiffés d’iroquois se baignent depuis quelques jours dans les bassins publics en écoutant de la musique rebelle et en hurlant des slogans anarchistes et hostiles à l’autorité.

      Ce sont de vrais punks qui n’ont jamais vu la mer et rêvent de faire de cette île bourgeoise un nouveau Woodstock. Avec leur pass, ils ont réussi à se rendre à Sylt depuis Berlin en moins de huit heures et avec cinq changements (550 kilomètres). « L’été ne fait que commencer. Ça va dépoter », a déclaré l’un d’eux dans un film qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.

  • Estacions i intercanviadors - albertguillaumes.cat
    http://estacions.albertguillaumes.cat


    #transport #Métro #3D #plan

    París

    El metro de París té els intercanviadors més laberíntics d’Europa.

    Gairebé tota la xarxa de metro va ser construïda abans de la Segona Guerra Mundial. Les estacions inaugurades a principis de segle, comptaven amb transbordaments bastant senzills, mitjanant passadissos bidireccionals. A partir de 1920 es van començar a instal·lar portillons automatiques en algunes estacions. Els portillons són portes que bloquegen l’accés a les andanes quan un tren entra a l’estació i es tornen a obrir un cop el tren surt, amb l’objectiu que no hi hagi flux de passatgers entrant a les andanes i poder permetre un embarcament més ràpid. Per poder limitar l’entrada a les andanes, però no la sortida, es van començar a construir passadissos unidireccionals. Arribats a aquest punt, moltes estacions es comencen a convertir en complexos laberints subterranis.

    A partir dels anys setanta es va començar a perfilar el que seria la xarxa del RER (els trens de rodalies), que va comportar la construcció o una remodelació d’estacions.

    Aprofitant que separació entre estacions de metro contígues és baixa i la densitat d’estacions és brutal, en alguns casos es va aprofitar per ubicar les estacions de RER entre dues estacions de metro i connectant-les entre dues estacions. El cas més extrem és que les estacions de St-Augustin, St-Lazare, Haussmann-St-Lazare, Havre-Caumartin, Auber i Opéra estan unides sota terra.

    L’estació típica del metro de París consta d’un vestíbul al nivell -1 i de dues andanes laterals al nivell -2. Les terminals construides entre 1900 i la Primera Guerra Mundial solien tenir un bucle (com encara ho tenen molts tramvies europeus), de manera que era habitual que les estacions terminals tinguessin una nau amb les vies d’arribada i una altra nau amb les vies de sortida.

  • #Sncf : La contrebasse est un objet dangereux et encombrant L’Asymptomatque

    Curieux monde ou un instrument de musique est un objet “dangereux et encombrant”.

    “Avant, par tolérance, exception, esprit, culture, sagesse, considération et civilisation, les instruments de musique, c’était gratuit ! Stupide imbécile époque !” (Xavier Löwenthal VI)

    Source : https://www.asymptomatique.be/11940-2/?share=email

    #France #Transports #musique #instrument_de_musique #spectacles_&_musique #contrebasse

  • #Suisse : Faute de rentabilité, la Poste renonce aux transports par drones autonomes ats/jop
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/technologies/13140560-faute-de-rentabilite-la-poste-renonce-aux-transports-par-drones-autonom

    La Poste va abandonner à la fin de l’année son projet de drones autonomes de transport. Faute de rentabilité en raison du cadre réglementaire suisse, ce mode de transport lancé en 2017 sera transféré au développeur californien Matternet.

    La Poste a examiné ces derniers mois la rentabilité de ses projets. Elle est arrivée à la conclusion que celui concernant les drones pour le transport d’échantillons d’analyses entre hôpitaux et laboratoires n’était pas rentable, a indiqué l’entreprise mercredi. Elle confie le projet à Matternet, qui effectuait jusqu’à présent les vols pour le compte de la Poste.


    Faute de rentabilité, la Poste renonce aux transports par drones autonomes / Le Journal horaire / 19 sec. / mercredi à 15:02

    « Les drones autonomes suscitent certes de l’intérêt dans le monde entier, mais dans l’environnement réglementaire actuel pour les véhicules aériens sans pilote, ils ne peuvent pas être utilisés à une échelle suffisamment large et ne sont pas rentables pour la Poste en Suisse », argue le communiqué.

    Les clients existants, comme l’hôpital universitaire de Zurich, pourront continuer à l’avenir d’acheter des transports par drones auprès de Matternet.

    « Travail de pionnier »
    Malgré l’interruption de l’exercice, la Poste tire un bilan positif d’un essai pionnier. Jusqu’à présent, personne en Suisse n’avait utilisé des drones autonomes à des fins commerciales. « Nous avons dû tout élaborer à partir de zéro », a expliqué leur porte-parole, évoquant par exemple, les procédures d’autorisation auprès de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC).

    Le projet a également montré que les drones sans caméra et au service de la santé publique sont très bien acceptés par la population.

    Ainsi, même si l’activité des drones de transport n’est pour l’instant pas rentable, la Poste continuera à garder un œil dessus. « De tels projets montrent qu’il existe des moyens de transport qui offrent une plus-value », estime la porte-parole.

    #Poste #Livraison #Colis #drone #drones #aérien #transports #idée_à_la_con aux frais des #contribuables #Matternet

  • Les opposants à l’échangeur autoroutier Vinci en Drôme Provençale interpellent les candidats aux législatives
    https://ricochets.cc/Les-opposants-a-l-echangeur-autoroutier-Vinci-de-la-Drome-Provencale-inter

    Communiqué de presse Les opposants à l’échangeur de la #Drôme Provençale interpellent les candidats aux législatives Avec plus de 1000 signataires de la pétition et 300 manifestants rassemblés le 7 mai sur le bitume, le projet d’échangeur autoroutier de la Drôme Provençale suscite une opposition grandissante parmi les citoyens des 2e et 3e circonscriptions de la Drôme. Il soulève également un grand nombre d’interrogations parmi les indécis. Envisagé sur la commune de Saint Paul Trois Châteaux, ainsi (...) #Les_Articles

    / Drôme, #Saint-Paul-Trois-Châteaux, #Ecologie, #transport

    https://reporterre.net/Terres-agricoles-l-equivalent-de-la-region-Paca-a-disparu-en-cinquante-a