Brain drain: the neglected mental health of refugees in Europe
How stigma and a lack of help are leaving trauma untreated
▻https://www.irinnews.org/fr/node/256089
#santé_mentale #réfugiés #asile #migrations #traumatisme
Brain drain: the neglected mental health of refugees in Europe
How stigma and a lack of help are leaving trauma untreated
▻https://www.irinnews.org/fr/node/256089
#santé_mentale #réfugiés #asile #migrations #traumatisme
Le stress post-traumatique chez les enfants en RCA - RFI
▻http://www.rfi.fr/emission/20160127-centrafrique-enfants-stress-post-traumatique?ns_campaign=reseaux_sociau
▻http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-11-25T173212Z_369823494_GF20000073530_RTRMADP_3_POPE-AFRICA_0.JPG
En Centrafrique, la guerre -et la crise qui en découle- dure depuis plus de deux ans. La situation se normalise peu à peu, le pays vient d’organiser le premier tour des
élections présidentielles. Mais, la #guerre a eu un impact sur toutes les populations qui ont vu des scènes atroces, certains ont même participé aux lynchages, aux #massacres de fin 2013 jusqu’à la mi 2014. Victimes collatérales de ces évènements : les #enfants.
Orphelins, séparés de leurs familles, obligés de vivre dans des camps de déplacés ou bien recrutés dans les rangs des groupes armés. Aujourd’hui encore, les séquelles de ces #traumatismes perdurent, et la #Centrafrique est incapable de prendre en charge ces
enfants... ni les adultes d’ailleurs, traumatisés. Mais aussi par manque de moyens financiers, par manque de personnel formé, et surtout par déni des populations qui ne reconnaissent pas ces souffrances.
Wie Flüchtlinge lernen, mit ihrem Trauma umzugehen
Flüchtlinge erleben im Krieg und auf der Flucht blanken Horror. Bei uns angekommen, geht der Schrecken weiter: Viele leiden an einer Posttraumatischen Belastungsstörung. Hilfe finden sie beispielsweise im Unispital Zürich.
▻http://www.aargauerzeitung.ch/leben/leben/wie-fluechtlinge-lernen-mit-ihrem-trauma-umzugehen-129950734
#traumatisme #réfugiés #asile #migrations #Trouble_de_stress_post-traumatique #TSPT
La Suisse se prépare à accueillir davantage de personnes traumatisées
Les listes d’attente dans les centres pour les gens ayant subi des violences de guerre sont déjà longues en Suisse. De nouvelles thérapies ont été mises en place.
▻http://www.lecourrier.ch/139938/la_suisse_se_prepare_a_accueillir_davantage_de_personnes_traumatisees
Trauma picture book
Das Trauma-Bilderbuch versucht, ein schweres Thema verständlich darzustellen: Ein Kind erlebt kriegsbedingt eine überwältigende Angstsituation, der „Schatten dieser Angst“ verfolgt das Kind noch, wenn die schreckliche Situation bereits eine ferne Vergangenheit geworden sein könnte.
#livre #enfants #aide #trauma #traumatisme #guerre #soutien_psychologique
cc @reka
Deux heures trente avec les terroristes du Bataclan | L’Humanité
▻http://www.humanite.fr/deux-heures-trente-avec-les-terroristes-du-bataclan-590145
Stéphane T., 49 ans, fait partie de la dizaine de spectateurs pris en otages par les terroristes pour servir de bouclier humain et communiquer avec la police. Il raconte le choc de l’attaque, l’attitude des assaillants et l’assaut final. Et la difficulté de réaliser qu’il a été au cœur d’un tel drame.
Quelques ressources pour aider les personnes traumatisées :
Comment prendre soin des personnes traumatisées par les attentats du 13 novembre 2015 ? Article de la Dre Muriel Salmona 16 novembre 2015
▻http://stopauxviolences.blogspot.fr/2015/11/comment-prendre-soin-des-personnes.html
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Traumatisme : conseils pratiques.
Nous (ou certains de nos proches) avons peut-être été dans une situation traumatique récemment, voici quelques conseils :
Le tremblement (général ou localisé) est une réaction normale et saine à la suite d’un événement traumatique ou lorsque l’événement nous revient en mémoire peu de temps après. Cela fait partie d’un processus de régulation du stress par le corps et nous aide à nous remettre.
Repenser, re-sentir, et parler du trauma, même en boucle, est une bonne chose. C’est une manière qu’a notre système de digérer ce qui s’est passé. Parlons et mettons-nous à l’écoute, aussi longtemps qu’il le faut. (N’oublions pas de nous nourrir ou de nous divertir un peu aussi).
Même si nous avons envie de nous isoler, entourons-nous de nos proches, de gens avec qui nous nous sentons en sécurité. Un des effets du traumatisme est de nous faire sentir impuissants et isolés, seuls au monde. Nous ne sommes ni seuls ni impuissants. Être entouré est un facteur de résilience démontré.
Prendre deux jours de congés pour nous remettre (en restant entourés). Les personnes qui font cela se remettent beaucoup mieux que les autres, y compris en ce qui concerne certaines blessures physiques s’il y en a (même apparemment mineures).
Aussi tentant que cela paraisse, évitons les substances addictives (automédication, alcool, cigarette, etc.). Beaucoup d’addictions naissent à la suite de traumatismes non résorbés.
Consulter rapidement un spécialiste du trauma. Il existe des thérapies de courte durée dont l’efficacité est démontrée. La thérapie la plus simple, efficace et facile d’accès en France est l’EMDR. À Paris comme en province, vous pourrez probablement trouver un praticien près de chez vous. Un nombre respectable d’entre eux sont médecins psychiatres, donc potentiellement remboursés.
L’annuaire des praticiens français se trouve à cette adresse : ▻http://www.emdr-france.org/web/annuaire-test
Le traumatisme non traité peut altérer non seulement notre vie mais aussi affecter tout notre entourage. Le traumatisme traité devient une mémoire comme les autres qui appartient au passé.
Face au trauma, nous ne sommes ni seuls ni impuissants : nos proches sont avec nous, des soins existent, et des soignants compétents ont dédié leur vie professionnelle pour les mettre à disposition.
Nous soigner, c’est vaincre ceux qui voudraient nous faire vivre dans la peur.
▻http://egalitariste.tumblr.com/post/133199941309/traumatisme-conseils-pratiques
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rfi | Les traumas des migrants arrivés en #Italie
▻http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/10/10/rfi-les-traumas-des-migrants-arrives-en-italie
Nous poursuivons notre série de reportages consacrées aux flux massifs de migrants en Europe. Aujourd’hui nous partons en Italie, et plus précisément en Sicile. Chaque jour, ils sont des centaines de migrants à arriver sur les côtes européennes. Pour effectuer la traversée de la Méditerranée, nombreux sont ceux à partir de Libye. Une étape du voyage décrite comme la pire, un enfer duquel les migrants échappent souvent avec de lourds traumatismes.
#Documentation #Publications_-_Analyses_récentes #santé #santé_mentale
Living Under Israel’s Missiles
▻http://www.thenation.com/article/video-living-under-israels-missiles
More than anyone, children bear the brunt of regular Israeli military assaults on the #Gaza Strip. During the 51-day war in the summer of 2014, 551 children were killed and 3,436 were injured. But these gruesome figures say little about the psychological state of the nearly 800,000 children who have survived the periodic bombing campaigns.
#santé_mentale #traumatismes #enfants #Palestine #Israël #Israel #crimes #impunité
What I’ve learned about domestic violence in my year reporting on it | Jess Hill | Comment is free | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/sep/11/most-people-dont-get-domestic-violence-because-it-doesnt-make-sense
But the more you learn about the nature of domestic violence, the more sense you can make of it. For me, a big penny-dropping moment was reading Trauma and Recovery, Judith Herman’s landmark book on understanding psychological trauma. In it, she equates the experiences of domestic violence victims to those of prisoners of war. In both situations, establishing control over the other person is achieved through the “systematic, repetitive infliction of psychological trauma” designed to instill fear and helplessness.
Si l’article a le mérite de regarder dans la direction de l’irrationnel (le fameux it does not make sense qui est répété au moins six ou sept fois), on ne peut pas dire qu’il offre quoi que ce soit de très analytique sur le sujet.
Par exemple si la très écrasante majorité des cas de violence domestique fonctionne dans le sens de l’homme vers la femme, il n’est sans doute pas inutile de rappeler qu’il y a quelques cas, rares, mais néanmoins existants, notamment aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne où la violence s’exerce dans l’autre sens. En revanche dans ce cas la notion de lutte de pouvoir pour le pouvoir reste sans doute très oéprante.
De même la mention seulement allusive aux procédures relatives à la résidence des enfants n’est pas très honnête. On a surtout le sentiment que l’article en même temps qu’il explique qu’il faut regarder dans toutes les directions pour comprendre, s’interdit précisément de regarder dans certaines.
Mais c’est sans doute un premier pas nécessaire.
oui bien sur tu ne comprend pas et tu me fait la lecon sur les tags que je devrait utiliser. @philippe_de_jonckheere Je met les tags que je veux sans avoir besoin de ton autorisation ni de tes corrections. J’utilise #notallman tout attaché, car sa désigne un comportement stéréotypé de dominant, comportement qui est le tien ici. Je te conseil d’aller voire ce que je dit à @groucho-marx dans la discutions qui porte aussi le tag #notallman car ça te concerne pareillement. Bonne journée
#masculinisme #machisme #andocentrisme
DE MON VÉCU D’ASHKÉNAZE À UN RAPIDE PORTRAIT DE L’ANTISÉMITISME
▻https://bananesecrasees.wordpress.com/2015/08/28/de-mon-vecu-dashkenaze-a-un-rapide-portrait-de-lantisemit
Je suis juive.
Jusqu’à récemment, ce n’était pas parfaitement clair pour moi. C’est quelque chose que je pense être commun à un pourcentage non négligeable d’entre nous. Nous avons un sentiment d’illégitimité à nous revendiquer comme racisé.e.s, et parfois même à nous revendiquer comme juif.ve.s. Dans mon cas, je rattache beaucoup ça à mon histoire familiale. En France on ne différencie pas nécessairement les ashkénazes des séfarades ou des mizrahim quand on parle d’antisémitisme car celui-ci nous touche de manière assez similaire (du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre, mais c’est peut-être en réalité quelque chose à corriger). Mais je pense que le type de vécu familial que je décris est plus spécifiquement ashkénaze. Ayant lu récemment un billet sur l’ashkénormativité (en anglais), je souhaite préciser qu’on ne peut pas assimiler le vécu des juif.ve.s au vécu des ashkénazes. Et puisque je parle de l’holocauste, j’aimerais aussi souligner qu’on l’emploie parfois comme synonyme de « génocide des juif.ve.s », ce qui omet d’autres populations génocidées.
Je reviens à mon histoire. Quand j’étais petite, j’ai demandé à mes parents si j’étais juive. Énervement instantané de leur part. Après avoir commencé par grommeler ce qui est resté dans ma mémoire comme une bouillie incompréhensible, iels m’ont signifié qu’iels m’avaient déjà répondu lorsque j’ai reposé la question. J’ai demandé si mes grands-parents étaient juif.ve.s, et combien d’entres elleux ; même scénario, réponses incompréhensibles puis silence radio.
Il m’a fallu du temps pour reconstituer l’histoire de ma famille, sujet absolument tabou. Il m’en manque encore des grandes parties, que je ne connaîtrai jamais. Je sais que plusieurs de mes ancêtres venaient de ghettos juifs d’Alsace ; parlaient-iels le judéo-alsacien, variante occidentale du yiddish ? Plus personne de vivant ne le sait. Je commence à apprendre le yiddish. La langue que j’apprends est certainement plus proche de celle parlée par les juif.ve.s de Pologne que celle de mes ancêtres mais j’ai soif de bribes de culture auxquelles me rattacher. Le yiddish était parlé par plus de onze millions de locuteurices à la veille de la seconde guerre mondiale. Il y en a moins d’un million maintenant… « la langue de l’anéantissement », comme on dit.
Pas de tradition religieuse, pas de tradition ashkénaze, pas de langue, pas la moindre fichue recette de cuisine. Quelques persistances clairsemées ça et là, un ancien testament illustré pour les enfants, la visite du musée juif ou de la synagogue lors des voyages, quelques gâteaux juifs. Et surtout, le plus palpable reste le poids du secret familial, la sensation si nette, si incroyablement nette pour un tabou qui n’a jamais eu à être explicité, qu’il ne fallait pas mentionner notre judéité. La manière dont ma mère, la seule avec qui j’ai pu en parler, chuchote quand elle aborde le sujet ; et ce même quand le chuchotement ne sert à rien car personne ne risquerait de nous entendre. Et puis, après une dizaine de minutes où enfin j’ai quelques réponses à ma multitude de questions, sa manière de se reprendre, « bon, ça suffit, parlons d’autre chose ». Et malgré tout le manque que je ressens, je ne peux qu’acquiéser sur un air d’évidence, « oui, bien sûr maman, oulàlà, sur quel terrain honteux t’ai-je emmenée avec mes questions, je suis vraiment désolée ».
#judéité #famille #Histoire #transmission #ashkénaze
(Nous on a fait écrire ses mémoires à ma grand-mère, ainsi qu’un livre de cuisine complet. Mais dans la famille tout en étant plutôt laïque, la judéité a toujours été revendiquée, pas cachée.
Par contre subir les blagues antisémites-racistes « bonnes enfants » (haha on se marre) pendant école/collège/lycée, ça je m’en souviens…)
Antisémitisme ou judéophobie ?
Est-il légitime d’appeler « antisémitisme » la judéophobie de ceux qui font porter « aux juifs » une responsabilité dans la politique de l’état d’Israël depuis des décennies ? Essentialiser ainsi « les juifs » c’est stupide, c’est du racisme, et il faut lutter contre.
Mais est-ce que c’est la même chose que l’antisémitisme suprémaciste aryen des nazis qui voulaient exterminer tous les juifs ? Pour moi non. Ce sont deux phénomènes, idéologiquement, sociologiquement et historiquement totalement différents.
Pour moi l’utilisation de ce même mot « d’antisémitisme » (l’antisémtisme européen), pour désigner la judéophobie née dans le contexte de la colonisation (européenne elle aussi ...) de la Palestine est un grave amalgame. Amalgame particulièrement répandu chez ceux qui soutiennent (explicitement ou implicitement) la politique d’expansion coloniale israélienne.
Ce n’est pas parce qu’il y a plusieurs antisémitisme (l’antisémitisme chrétien, n’est pas le même que celui du 19ème, ni celui lié aux conflits du moyen-orient), que ça n’est pas de l’antisémitisme (= « aversion envers les juifs » quel qu’en soit la cause : le mot décrit l’aversion essentialisée, pas les causes possibles !)
Le mot « antisémitisme » s’est créé pour désigner un phénomène européen [dont l’origine, selon certains historiens, puiserait dans la mythologie catholique ; et qui a pris une dimension d’extermination avec le suprémacisme aryen nazi], existant bien avant la création d’Israël.
Pour moi les deux racismes n’ont absolument rien à voir entre eux.
Et cet amalgame empêche de comprendre les phénomènes contemporains.
Cet amalgame sert à stigmatiser les humanistes qui réclament à Israël la fin de son racisme institutionnalisé.
Cet amalgame protège les organisations comme le CRIF, la LICRA, le BNCA, qui défendent en France les intérêts d’Israël.
stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Nouvel article de la Dre Muriel Salmona : LE CHANGEMENT DANS LES PSYCHOTHÉRAPIES DE FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES paru dans Psychothérapie et éducation, Paris, Dunod, juillet 2015
▻http://stopauxviolences.blogspot.fr/2015/07/nouvel-article-de-la-dre-muriel-salmona.html
Le conjoint violent bénéficie presque toujours d’un formatage bien antérieur de sa victime à la soumission, la tolérance et l’hyper-adaptation à des situations extrêmes, déjà effectué dans l’enfance dans des milieux familiaux violents : antécédents de maltraitance, d’exposition à des violences conjugales, et de violences sexuelles dont on connaît malheureusement la fréquence (Enquête Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adule, 2015). Avoir subi des violences dans l’enfance est un facteur de risque majeur d’en subir à nouveau tout au long de sa vie (OMS, 2010 et 2014, Felitti 2010). Il bénéficie également du fait que sa victime, quelles que soient les violences subies depuis son plus jeune âge, n’a jamais été ni protégée, ni reconnue comme victime, ni soignée, a dû grandir en survivant seule aux violences et à leurs conséquences psychotraumatiques. Elle a appris à considérer qu’elle n’avait pas de valeur, aucun droit et que personne ne viendrait à son secours. Elle a dû construire sa personnalité avec une mémoire traumatique et des troubles dissociatifs de survie, qui l’auront empêché de se connaître et de se penser comme normale (van der Hart, 2010, Salmona, 2013). Il va donc tirer parti des traumas accumulés non traités de sa victime, et des conséquences souvent désastreuses des stratégies de survie qu’elle a été dans l’obligation de développer et qui sont des facteurs de vulnérabilité.
En plus de cette complicité de systèmes agresseurs du passé de sa victime, il bénéficie de toute une complicité ambiante : celle d’une société inégalitaire et patriarcale, encore dans le déni face aux violences faites aux femmes et aux filles et qui véhicule de nombreux stéréotypes sur les femmes, sur le couple et l’amour, ainsi que d’une non reconnaissance de l’impact psychotraumatique des violences sur la santé des victimes. L’ensemble ayant pour effet de désigner la victime comme responsable des violences qu’elle subit et de ses propres souffrances, et de lui barrer toute possibilité de reconnaissance. De façon particulièrement injuste, les troubles psychotraumatiques sont renvoyés à la victime comme étant des preuves de ses incapacités, de sa folie, de sa bêtise, de ses mensonges… La méconnaissance des troubles psychotraumatiques et de leurs mécanismes porte lourdement préjudice aux victimes puisqu’elle permet de ne pas reconnaître la réalité de la souffrance, des symptômes et des handicaps qu’elles présentent, ou de les relier à leur cause : les violences. Elle permet également de continuer à mettre en cause les victimes qui seraient les artisanes de leur propre malheur en étant incapables d’aller mieux, de se relever, de tourner la page, d’arrêter de se victimiser, de sortir d’une prétendue fascination pour le trauma…
#victime #violence #traumatisme #violence_masculine #domination
- la mémoire traumatique est au cœur de tous les troubles psychotraumatiques. Aussitôt qu’un lien, une situation, un affect ou une sensation rappelle les violences ou fait craindre qu’elles ne se reproduisent, la mémoire traumatique envahit alors tout l’espace psychique de la victime de façon incontrôlable. Comme une “bombe à retardement”, susceptible d’exploser, souvent des mois, voire de nombreuses années après les violences, elle transforme sa vie psychique en un terrain miné. Telle une “boîte noire”, elle contient non seulement le vécu émotionnel, sensoriel et douloureux de la victime, mais également tout ce qui se rapporte aux faits de violences, à leur contexte et à l’agresseur (ses mimiques, ses mises en scène, sa haine, son excitation, ses cris, ses paroles, son odeur, etc.). Cette mémoire traumatique des actes violents et de l’agresseur colonise la victime, et lui fera confondre ce qui vient d’elle avec ce qui vient des violences et de l’agresseur. La mémoire traumatique des paroles et de la mise en scène de l’agresseur [« Tu ne vaux rien, tout est de ta faute, tu as bien mérité ça, tu aimes ça », etc.] alimentera chez elle des sentiments de honte, de culpabilité et d’estime de soi catastrophique, et celle de la haine et de l’excitation perverse de l’agresseur pourront lui faire croire à tort que c’est elle qui les ressent, ce qui constituera une torture supplémentaire, elle n’aura alors que mépris et haine pour elle-même (Salmona, 2013b) ;
Sélection de ressources autour de la Journée du souvenir des victimes de la déportation ▻http://www.education.gouv.fr/cid55548/journee-du-souvenir-des-victimes-de-la-deportation.html : GÉOGRAPHIE DES MÉMOIRES
►http://www.scoop.it/t/geographie-de-la-memoire
#Géographie #Mémoire #Géographie_de_la_Mémoire #Mémoires_Douloureuses
Géographie des mémoires douloureuses
– Spatialisation des mémoires douloureuses : l’exemple de la Shoah ▻https://www.academia.edu/3519983/Spatialisation_des_mémoires_douloureuses_l_exemple_de_la_Shoah
– Yad Vashem : un lieu entre mémoires et espoirs ►http://tem.revues.org/1583
– Musées et musées-mémoriaux urbains consacrés à la Shoah : mémoires douloureuses et ancrages géographiques. Les cas de Berlin, Budapest, Jérusalem, Los Angeles, Montréal, New York, Paris, Washington (tome I de l’HDR de Dominique Chevalier) ▻http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/81/16/70/PDF/HDR-DC_tome1_definitif.pdf
– Auschwitz, lieu touristique ? ▻http://www.viatourismreview.net/Photographie1.php
– Voyage à Chernivtsi ou retour à Czernowitz ? Les paradoxes de la mémoire et de la nostalgie ▻http://teoros.revues.org/519
– Carte postale du Memento Park (Budapest) : quand la douleur devient patrimoine ▻http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/cp_memento_park.pdf
– Carte postale d’une ligne rouge (Sarajevo) ▻http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.fr/2012/05/carte-postale-dune-ligne-rouge-sarajevo.html
– Les lieux de mémoire dans la ville en guerre : un enjeu de la pacification des territoires ▻http://www.diploweb.com/Geographie-des-conflits-Les-lieux.html
– Travail de mémoire, monument, revendication toponymique et appropriation de l’espace : à propos des mémoires de l’esclavage ▻http://eso.cnrs.fr/TELECHARGEMENTS/revue/ESO_21/valognes.pdf
– Identifier les lieux de mémoire de la traite ▻http://www.cndp.fr/tdc/fileadmin/docs/tdc_1036_afrique/article.pdf
– Espaces de la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda. Mémoriaux et lieux de mémoire ▻http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=AFCO_238_0011
– Le spectre des génocides. Traumatisme et violences extrêmes ▻http://gradhiva.revues.org/658
– Carte postale de la DMZ ▻http://www.adrets.net/PhotoMois1.htm
– Photo Line sur la Demilitarized Zone (Corée du Sud) ▻http://www.adrets.net/PhotoMois9.htm
Géographie de la mémoire
– L’espace, le passé, les mémoires ▻http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/espace-passe-memoires.pdf
– Lieux de mémoire en Europe, lieux de mémoire de l’Europe ►http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/lieux-memoire-europe.pdf
– Questionnements géographiques sur les monuments aux morts : symboliques et territoires de la commémoration ▻https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00440898/document
– Carte postale ancienne de Stari Most (Mostar) : Les cartes postales sont-elles des « lieux de mémoire » ? ▻http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.fr/2013/02/carte-postale-ancienne-de-stari-most.html
– Quelques pistes et réflexions sur une géographie des mémoires et son enseignement ▻http://aggiornamento.hypotheses.org/1151
– La mémoire des lieux : entre espaces de l’histoire et territoires de la géographie ▻http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/41/87/09/PDF/Verdier_Memoire.pdf
– Religion et région Mémoire : Esquisse d’une territorialité par le biais de la géographie de la mémoire ▻http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182x_1997_num_174_1_6792
– Tourisme de mémoire et imaginaire touristique des champs de bataille ▻http://www.viatourismreview.net/Article6.php
– Lieux de mémoire : les enjeux du nationalisme taiwanais ▻http://www.cairn.info/revue-outre-terre-2006-2-page-307.htm
– Trace(s) du paysage. Monuments et “lieux de mémoire” au Japon ▻http://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2006-2-page-104.htm
– Anciens/Nouveaux lieux de mémoire en Russie ▻http://www.cairn.info/revue-outre-terre-2007-2-page-187.htm
– Historial et Mémorial : deux lieux de mémoire et d’histoire consacrés au général de Gaulle ▻http://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2008-2-page-219.htm
Biblio/sitographie complète à la fin de ce compte-rendu : : ►http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/lieux-memoire-europe.pdf
Chère Bénédicte, merci pour ces liens très précieux et « inédits » sur seenthis... en effet, petite astuce, quand le petit triangle avant l’URL est « vide », alors ceci signifie que le lien n’existe pas encore sur seenthis... par contre, si il est plein, quelqu’un a déjà mis le lien sur ce site. Le lien « scoop.it », par exemple, qui est « plein », tu l’as toi-même déjà cité : ▻http://seen.li/7tyg
(c’est pas du tout grave, mais je voulais juste te signaler cette petite astuce).
Et pour ce qui me concerne, mais peut-être pas toute la communauté seenthis est d’accord avec moi, je préfère quand il y a un billet et un lien et pas un billet avec une longue liste de liens. Je sais que cela demande plus de travail de taguisation (v. ci-dessous), mais c’est la manière la plus fiable de retrouver des billets, si tu utilises seenthis comme archive !
En tout cas, grand #merci pour ces liens très précieux !
#shoah #tourisme #lieux_de_mémoire #de_Gaulle #paysage #Japon #monument #Taïwan #nationalisme #imaginaire_touristique #religion #Stari_Mostar #pont #carte_postale #DMZ #génocide #traumatisme #Rwanda #traite #esclavage #toponymie #Sarajevo #Memento_Park #Budapest #Chernivtsi #Czernowitz #Auschwitz #musée #Yad_Vashem
cc @albertocampiphoto
Et le lien du travail de mémoire sur la toponymie & esclavage (le tien bizarrement ne marche pas) :
▻http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CB8QFjAA&url=htt
URL pour les « anciens/nouveaux lieux de mémoire en Russie » : ▻http://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2007-2-page-187.htm
Le lien sur les cartes postales de la DMZ ne marche pas non plus, d’ailleurs
:-(
Et ton article sur le Stari Mostar n’est pas sur le site des Cafés géo !
:-(
Mes articles sur les Cafés géo seront republiés... peut-être un jour, cela ne dépend pas de moi (panne du site pendant quelques mois, tout n’est pas republié, je ne sais pas pourquoi ces articles-là ne le sont pas alors que la rubrique concernée a été remise en ligne).
Pour les triangles pleins, c’est tout de même bizarre : je ne les ai pas déjà signalés, je viens à peine de publier quelques liens, je me souviens (encore) de ne pas les avoir signalés -d’ailleurs c’est le cas pour toute la cartographie du séisme du Népal aussi...)
Pour le reste, je vois que je ne suis pas assez seen.this pour la communauté, je vais essayer de faire au mieux, mais il faut aussi laisser un peu de temps pour s’habituer à ce qui se fait. Je n’avais trouvé ces règles écrites nulle part (ou je n’ai pas trouvé).
Le chômage et l’espérance de vie - lesirritantsdepoleemploi.net
▻http://www.lesirritantsdepoleemploi.net/article-le-chomage-et-l-esperance-de-vie-125457663.html
Le chômage tue : « Après un an d’inactivité, l’#espérance_de_vie diminue »
INTERVIEW – Le nombre de #chômeurs sans activité a progressé de 5,7% sur l’année 2014. Un pourcentage inquiétant selon le psychiatre Michel Debout, qui alerte sur le risque de #traumatisme engendré par le chômage.
En 2014, le chômage a fortement augmenté. Le nombre de chômeurs sans activité a progressé de 5,7% sur l’année. Le chômage de longue durée s’est lui aussi amplifié : le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an a bondi de 9,3% en un an. Concernant les chômeurs inscrits depuis trois ans ou plus, la hausse atteint 19,1% sur un an. Pour le professeur Michel Debout, auteur avec Gérard Clavairoly de l’ouvrage "le traumatisme du chômage - Alerte sur la santé de 5 millions de personnes (Éditions de l’Atelier, janvier 2015), le chômage est un problème de #santé publique.
Qui dit chômage, dit forcément problème de santé ?
Non, il ne s’agit pas de dire que tous les chômeurs sont malades. En revanche, on peut parler de risque sur la santé. La perte d’emploi peut constituer – ce n’est pas automatique – un psycho-traumatisme et engendrer un état de stress. Celui-ci se traduit par une perte d’appétit, de sommeil, d’irritabilité et autres signes d’anxiété et ainsi aboutit à une perte d’estime de soi. À tel point que l’augmentation du chômage est corrélée à l’augmentation du nombre de suicides.
L’absence d’emploi peut-elle entraîner des pathologies autres que psychiques ?
Oui, cet état anxieux peut aussi causer des maladies circulatoires (hypertension, infarctus), une chute des défenses immunitaires et des rechutes de maladies comme le cancer. Quand on est fragilisé par ce genre de situation, on est plus exposé au développement de pathologies. Résultat : après un an de chômage, les personnes sans emploi voient leur espérance de vie diminuer d’une année par rapport aux travailleurs.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
Le « syndrome de la robe de chambre » est un signe d’alerte. Quand les chômeurs ne prennent plus la peine de s’inscrire dans le quotidien, n’organisent plus leur journée, ne mangent plus à des horaires réguliers, ne sortent plus et se replient sur eux-mêmes, c’est qu’ils entrent dans une spirale qui les tire vers l’isolement et peut être mortifère. Idem quand on constate une augmentation du tabac ou de la boisson.
Quelles solutions proposez-vous ?
Aux chômeurs, je dis que ce n’est pas de leur faute, qu’il ne faut pas culpabiliser et qu’ils ne doivent pas s’isoler. Gardez du lien humain et social, en pratiquant par exemple une petite activité sportive, culturelle ou associative. Aux politiques, je suggère de rendre obligatoire un rendez-vous médical dans les deux-trois mois qui suivent la perte d’emploi. Ce serait l’équivalent du médecin du travail pour les chômeurs. Ils ne sont pas tous malades mais puisqu’il y a un risque il faut qu’il y ait prévention. On leur signifierait que leur santé intéresse la société entière et qu’on ne les abandonne pas .
#médicalisation et #abandon
Le chômage n’est pas l’envers du travail mais l’un de ses moments.
Le chômage tue 14 000 Français par an. Le Point
▻http://www.lepoint.fr/emploi/le-chomage-tue-14-000-francais-par-an-04-02-2015-1902276_30.php
Privé d’emploi, on boit, on fume et on mange plus. Les chômeurs sont ainsi confrontés à une #surmortalité qu’une très sérieuse étude met en lumière.
Selon une étude, la mortalité des chômeurs est en effet trois fois supérieure à celle des travailleurs [car, c’est bien connu, les chômeurs ne sont pas des travailleurs, et que le travail, c’est la santé, ndc]
L’étude est passée presque inaperçue. Il est vrai qu’elle est tombée au moment de la vague d’attentats sur Paris. Publiée dans la grande revue d’épidémiologie, International Archives of Occupational and Environmental Health (1), elle révèle que le chômage tue chaque année en France 14 000 personnes. Soit presque deux fois plus que les accidents de la route. Un chiffre #effrayant et totalement inédit.
Pendant douze ans, les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont suivi 6 000 Français âgés de 35 à 64 ans dans huit régions. Après avoir écarté tous les facteurs de risque et autres biais possibles, leurs conclusions sont sans appel : perdre son emploi fait chuter l’#espérance_de_vie ! La mortalité des chômeurs est en effet trois fois supérieure à celle des travailleurs. Non seulement les scientifiques ont découvert que les personnes sans emploi affichaient un taux de mortalité par suicide plus élevé que les actifs, mais aussi que la perte de travail favorisait l’apparition de pathologies cardiovasculaires. Les chômeurs ont ainsi un risque d’AVC et d’infarctus augmenté de 80 % par rapport aux actifs. Ils sont aussi plus nombreux à mourir de cancer. Le constat est identique chez les femmes ou les hommes.
« La condition de chômeur induit des #conduites à #risque »
Une hécatombe qui touche également de plein fouet les personnes socialement privilégiées, dont le profil socio-économique et le niveau d’études sont supérieurs à la moyenne, et ce, alors qu’elles prêtent naturellement plus attention à leur santé. « La condition de chômeur induit des conduites à risque, on fume plus, on boit plus, on mange plus déséquilibré, on voit donc apparaître hypertension, diabète et obésité, qui impactent la santé ; mais il existe un effet spécifique associé au chômage indépendant des autres facteurs de risque, souligne Pierre Meneton, chercheur en santé publique à l’Inserm. Une surmortalité que l’on n’explique pas bien, sans doute liée à la dimension psychologique du chômage, avec des phénomènes tels que la #dépression ou le manque de sommeil. » Comme l’écrivent les épidémiologistes, en conclusion de leur étude, « tuer des emplois [ sic , ndc] signifie tuer des gens, au sens figuré comme au sens propre ».
(1) « Unenmployment is associated with high cardiovascular event rate and increased all-cause mortality inmiddle-aged socially privileged individuals », Pierre Meneton, Serge Hercberg, Joël Ménard, Int Arch Occup Environ Health, janvier 2014.
#indignité #violence_auto_administrée #pauvreté #misère_existentielle_socialement_contruite #travail
« Les chômeurs sont vraiment laissés seuls dans leur #traumatisme » - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20150115.OBS0024/les-chomeurs-sont-vraiment-laisses-seuls-dans-leur-traumatisme.
C’est désormais prouvé. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) publiée le 6 janvier établit un lien entre taux de #chômage et taux de #suicide. Près de 600 suicides en France pourraient ainsi être attribués à la hausse du chômage entre 2008 et 2010.
Ces chiffres officiels viennent confirmer les estimations du psychiatre et professeur de médecine légale Michel Debout. Ce dernier tente de donner l’alerte depuis plusieurs années. Il publie aujourd’hui un ouvrage* dans lequel il formule des propositions pour que le traumatisme du chômage soit pris en compte dans les politiques de santé. Explications.
Memories of war torment Gaza’s children
▻http://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2014/Dec-30/282606-memories-of-war-torment-gazas-children.ashx
Les #enfants de #Gaza, rescapés de la #guerre, luttent contre ses #séquelles
▻http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/29/2020173-enfants-gaza-rescapes-guerre-luttent-contre-sequelles.html
Raghda Ahmed, elle, se fait du souci pour son fils Wissam, huit ans. « Depuis la guerre, il ne me quitte plus, même pas pour une minute. Il me dit +reste avec moi, comme ça si les avions bombardent, on mourra ensemble+ », rapporte cette Gazaouie de 30 ans.
« Souvent, je reste même avec lui à l’école », poursuit la mère. Avant d’être interrompue par son fils : « mais pourquoi aller à l’école et étudier ? Dans tous les cas, on va mourir à la prochaine guerre ».
La paix de la société allemande a été achetée par le silence des #femmes
▻https://ijsbergmagazine.com/politique/article/14280-paix-societe-allemande-viol-silence-femmes
On estime que près de deux millions d’Allemandes ont été violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes. Dix mille femmes sont mortes des suites de ces #violences.
#viol
Les viols massifs restent tabous
Cet épisode est bien connu des historiens, mais n’a jamais été évoqué publiquement par aucun politique allemand. Les viols massifs commis à la fin de la guerre à Berlin et dans la partie orientale du pays restent un tabou dans les familles comme dans la société teutonne.
…
Ce que Rita Kimmel a vécu s’appelle un « #traumatisme_transgénérationnel », et il transcende tous les âges et les classes sociales de la société allemande estime le Pr Philip Kuwert, un médecin renommé de l’Université de Greifswald. En 2008, ce psychiatre a lancé une étude sur les viols massifs perpétrés durant la Seconde Guerre mondiale pour essayer de comprendre comment les Allemandes touchées avaient pu survivre sans le moindre soutien psychologique.
Australian sailors on asylum operations ’traumatised’
Sailors from the #Royal_Australian_Navy say they have suffered trauma after having to pull dead asylum seekers from the ocean while on border patrol.
C’est aussi le cas des marins norvégiens en Méditerranée, lesquels ont reçu une aide psychologique non seulement à leur retour, mais aussi pendant les oprations (Source : une émission de la NRK que je n’arrive pas à retrouver en podcast)
Oups, j’ai mis le mauvais lien URL. Voici le bon
▻http://www.bbc.co.uk/news/world-australia-30304982
On ne fait pas de la psychologie dans la bande de Gaza comme dans n’importe quelle autre ville du monde. De l’extérieur, Israël contrôle tout, les frontières, la mer, toutes les dimensions de la vie des Palestiniens. « Gaza est une sorte de laboratoire du comportement humain face à l’occupation, les violations des droits de l’homme, la soumission »
▻http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-psychologue-de-Gaza-2014-10-28-1255627
#Gaza#traumatisme#psychologie
Souffrances du chômage : Sophie témoigne | La revue de presse
▻http://www.actuchomage.org/2014102626312/La-revue-de-presse/les-souffrances-du-chomage-sophie-hancart-temoigne.html
▻http://www.dailymotion.com/video/x28ohk2_les-souffrances-du-chomage-temoignage-de-sophie-hancart-sur-fra
Depuis toujours, nous savons que le #chômage est une source de terribles souffrances physiques et psychologiques qui peuvent conduire à la dépression et au suicide.
Alors que les grands médias évoquent régulièrement les #traumatismes liés à la vie professionnelle (stress, burn-out, harcèlements…), peu s’intéressent aux conséquences du chômage sur la #santé de celles et ceux qui en sont victimes.
Lors de son journal télévisé, dimanche 26 octobre, France 2 a donné la parole à deux chômeuses et à la psychanalyste Claude Halmos. Une fois n’est pas coutume !
Merci @monolecte : je voulais retrouver justement la trace de ce super reportage vu par hasard sur le JT de France2 lundi soir (cadeau providentiel, je n’avais pas regardé de JT depuis 3 mois..)
A conserver et à dégainer à tous les blaireaux qui s’offusquent des stats sur le chômage et qui trouvent scandaleux que 1 chomeur sur 5 ne cherche pas de boulot.
Je leur rétorque que moi je trouve terrifiant et inhumain que 4 chômeurs sur 5 s’épuisent à chercher du boulot alors qu’il n’y en a pas...
Claude Halmos : « Les Français sont frappés par une grave #crise psychologique » - 20minutes.fr
▻http://www.20minutes.fr/economie/1458599-20141013-claude-halmos-francais-frappes-grave-crise-psychologique
Savez-vous qu’une psychothérapeute participe au procès Xynthia pour assister les victimes mais aussi les magistrats ? C’est très bien mais, chaque mois, des milliers de personnes perdent leur travail et, avec lui, une partie de leurs revenus et leur statut social, et personne ne s’en préoccupe. Ils vivent pourtant un #traumatisme profond. Comme les #enfants maltraités, ces personnes finissent par penser qu’elles sont un peu responsables de ce qui leur arrive. C’est faux : elles sont des victimes de la #guerre économique et elles devraient être traitées comme ceux qui reviennent du front, avec compassion.
Cette crise, nous ne la voyons pas, nous ne la soignons pas, mais elle crée des ravages terribles. Dans notre pays, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Que vont devenir ces 2,7 millions d’êtres humains ? Ne pas tout avoir lorsque l’on est enfant est structurant. Mais ne rien avoir ne l’est pas. Grandir dans une famille où un yaourt à la fraise est un luxe, quelle idée de la vie cela vous donne-t-il ?
Les Français ? Mais pas que ... Je pense que la baisse de moral est généralisée du moins dans les pays européens, surtout ceux qui ont eu à subir les foudres de la « Main Invisible » (pour reprendre un concept cher à certains économistes).
Tiens ce matin, je lisais que les dépressions à répétition impactent durablement le cerveau.
▻http://www.pourquoidocteur.fr/Les-depressions-a-repetition-laissent-des-cicatrices-au-cerveau-8256
C’est ce que j’appelle enfoncer des portes ouvertes
Quant à l’auteur de l’article linké par @monolecte, qui dit que :
Il faut arrêter avec ces psys qui nous vendent du bonheur et de l’épanouissement personnel, le temps est au combat et à la solidarité.
, il retrouve le chemin de deux valeurs qui se sont dissoutes dans le consumérisme.
En fait, c’est la violence sociale qui impacte durablement le cerveau. N’est-il pas grand temps que la peur change de camp et que, au lieu de subir cette violence, nous l’exercions contre l’oligarchie mondialisée ?
A war within a war: The battles fought by Gaza’s medics
▻http://www.bbc.com/news/world-middle-east-29279073
Neither Dr Naveen Cavale or Dr Simon Calvert had ever seen anything like it.
The amateur video showed scenes of chaos - tens of doctors jostling from wounded to wounded; journalists with bulky TV cameras swarming around beds where dark red patches bloomed through patients’ dressings.
Some casualties lay on plastic sheets on the floor, IV drips dangling above their heads.
“No hospital on earth is designed to cope with such a large and sudden influx of trauma like that. But if they had the procedures and protocol we have in London, they may be able to cope in such an emergency,” Dr Simon said.
Sperm RNA carries marks of trauma
▻http://www.nature.com/news/sperm-rna-carries-marks-of-trauma-1.15049
Trauma is insidious. It not only increases a person’s risk for psychiatric disorders, but can also spill over into the next generation. People who were traumatized during the Khmer Rouge genocide in Cambodia tended to have children with depression and anxiety, for example, and children of Australian veterans of the Vietnam War have higher rates of suicide than the general population.
Trauma’s impact comes partly from social factors, such as its influence on how parents interact with their children. But stress also leaves ‘epigenetic marks’ — chemical changes that affect how DNA is expressed without altering its sequence. A study published this week in Nature Neuroscience finds that stress in early life alters the production of small RNAs, called microRNAs, in the sperm of mice (K. Gapp et al. Nature Neurosci. ▻http://dx.doi.org/10.1038/nn.3695; 2014). The mice show depressive behaviours that persist in their progeny, which also show glitches in metabolism.
The study is notable for showing that sperm responds to the environment, says Stephen Krawetz, a geneticist at Wayne State University School of Medicine in Detroit, Michigan, who studies microRNAs in human sperm. (He was not involved in the latest study.) “Dad is having a much larger role in the whole process, rather than just delivering his genome and being done with it,” he says. He adds that this is one of a growing number of studies to show that subtle changes in sperm microRNAs “set the stage for a huge plethora of other effects”.
sur le même sujet (épigénétique, liens entre environnement et expression génique, transmissibilité de ces influences) : ►http://www.nature.com/news/epigenetics-the-sins-of-the-father-1.14816
Et on veut nous vendre de l’industrie génétique, alors qu’on s’aperçoit qu’on ne comprend toujours pas « comment ça marche »...
De l’indépendance des #praticiens
Selon l’article art. 26bis al. 2 LAsi de la Loi sur l’asile adopté en décembre 2012, les #problèmes_médicaux des #demandeurs_d’asile, y compris les #traumatismes_psychologiques, devront être établis dans les premiers jours de la procédure d’asile. Un #examen_médical aura lieu lors de la phase préparatoire, dans des délais extrêmement courts : en l’espace de 10 à 20 jours, le demandeur d’asile devra faire valoir les #motifs_médicaux faisant obstacle à son renvoi et produire les #expertises_médicales prouvant la véracité des mauvais traitements subis dans son pays d’origine. S’il invoque des problèmes de #santé après son #audition, le #fardeau_de_la_preuve sera renversé « au détriment du requérant », dixit les autorités.
▻http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/12/12/de-lindependance-des-praticiens