Oui Agnès, tout à fait. J’en profites pour coller la fin de mon commentaire, avalé par la machine :
"Les économistes ont pourtant toujours rejeté l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l’emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S’ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacer ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et ceux qui effecteurs des tâches manuelles qui exigent de pouvoir s’adapter à une situation ou de l’interaction avec des humains.
« L’informatisation a donc favorisé la polarisation de l’emploi, au profit d’emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué. »
« Donc, l’informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs » Ce changement de la structure de l’emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus.
Pour répondre à ce défi, l’avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les « nouveaux artisans », métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.