• « Parfois j’ai #honte » : des travailleuses sociales pour demandeurs d’asile témoignent

    Dans le cadre de l’accompagnement des demandeurs d’asile, des #éducatrices_spécialisées témoignent d’un profond #mal-être. L’objectif initial de leur travail, permettre l’émancipation, est souvent impossible du fait du rejet des demandes de papiers, des expulsions, du manque de moyens ou d’une formation inadaptée.


    https://www.rue89strasbourg.com/parfois-jai-honte-des-travailleuses-sociales-pour-demandeurs-dasile
    #travail #travail_social #travailleurs_sociaux #asile #France #migrations #réfugiés #éducateurs_spécialisés #souffrance_au_travail #témoignage

  • Une employée de la CSC tuée par un chômeur en colère ? Les relations pourraient encore s’aggraver (OPINION) - La Libre
    http://www.lalibre.be/debats/opinions/une-employee-de-la-csc-tuee-par-un-chomeur-en-colere-les-relations-pourraien

    Une opinion de Cédric Leterme pour le collectif Riposte.Cte.

    Il y a une tension extrême entre les hors-emploi et les travailleurs sociaux auxquels ils ont affaire.

    En tant que membres d’un collectif qui organise les travailleurs hors-emploi, nous lançons un appel aux travailleurs auxquels nous sommes régulièrement confrontés, que ce soit au Forem, aux CPAS ou aux services « chômage » des syndicats. Nous sommes en effet inquiets de la détérioration de nos relations qu’un incident comme le meurtre récent d’une employée de la CSC de Diest par un chômeur en colère ne pourra qu’aggraver. C’est que ce dernier pourrait bien renforcer le sentiment, déjà largement répandu chez bon nombre de travailleurs ayant affaire à des hors-emploi, que ceux-ci deviennent de plus en plus agressifs. Pourtant, cette montée en agressivité ne vient pas de nulle part. Elle découle directement des attaques croissantes dont les hors-emploi font l’objet depuis au moins 10 ans de la part des gouvernements successifs et qui rendent leur quotidien de plus en plus invivable.

    D’un côté, en effet, on les somme de « s’activer » en multipliant les contrôles et les exigences qui visent à s’assurer qu’ils passent bien leur temps à chercher un emploi pourtant largement inexistant. En psychologie, ce type d’injonction paradoxale, « fais pour ton bien ce que je te dis même si cela ne (te) sert à rien », cela s’appelle de la perversité. De l’autre côté, on ne cesse de durcir les conditions d’accès aux allocations, d’en limiter les bénéfices (en termes de montants ou dans le temps), ce qui accroît mécaniquement le nombre de personnes en situation de précarité (ou sur le point d’y basculer), et d’autoriser les intrusions de plus en plus nombreuses dans la vie privée de celles-ci sous couvert de lutte contre la « fraude sociale »… Dans ce contexte, et au risque de choquer, on peut dès lors s’étonner qu’il n’y ait pas plus d’incidents violents impliquant des hors-emploi tant la violence qu’ils subissent est inédite.

    Cela ne signifie évidemment pas que nous souhaitons voir des drames comme celui de Diest se multiplier. Nous savons trop bien qui sont les vrais responsables de cette situation et vers qui notre révolte doit donc se diriger en priorité. Mais cela ne doit pas pour autant empêcher les travailleurs qui « s’occupent » des hors-emploi de s’interroger sur leur rôle dans la perpétuation de leur calvaire.

    Il y a quelques semaines, le nouveau ministre wallon de l’Emploi, M. Jeholet, accusait ainsi les travailleurs du Forem d’être laxistes en les exhortant à être encore plus fermes dans leur contrôle des chômeurs. Du côté des CPAS, la généralisation récente du Projet individualisé d’intégration sociale (PIIS), avec ses pressions à accepter de travailler gratuitement en échange d’un revenu social de subsistance (RIS), est également de nature à envenimer les relations entre usagers et travailleurs sociaux. Enfin, on peut craindre que la mise en cause récurrente du rôle des syndicats dans le paiement des allocations de chômage ne soit de nature à les rendre de plus en plus intransigeants vis-à-vis de leurs affiliés hors-emploi…

    #chômeurs #travailleurs_sociaux #revenu #violence_sociale #meurtre

  • Les #travailleurs_sociaux marchent contre les #restructurations dans la protection de l’enfance
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060717/les-travailleurs-sociaux-marchent-contre-les-restructurations-dans-la-prot

    La marche des travailleurs sociaux d’Angers contre la restructuration de leur secteur est arrivée à Paris mardi 4 juillet, interrompant les dixièmes assises de la protection de l’enfance. Ils espèrent donner à leur mouvement une ampleur nationale.

    #France #Angers #protection_de_l'enfance

  • Les travailleurs sociaux de la ville de Paris manifestent face au manque de solutions pour les précaires
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/12/08/les-travailleurs-sociaux-de-la-ville-de-paris-manifestent-face-au-manque-de-

    200 fonctionnaires ont débrayé jeudi pour dire leur ras-le-bol et leur épuisement. Une mobilisation inhabituelle.

    La mobilisation est exceptionnelle pour ces 1 000 fonctionnaires peu syndiqués et peu habitués à faire #grève, tant ils répugnent à pénaliser les plus #précaires qu’ils sont chargés d’aider.​ (...)

    Ils ou plutôt elles – la profession compte 90 % de femmes – sont aussi venus dire leur épuisement, voire leur écœurement devant un travail « qui n’a plus de sens tant on a peu de solutions à proposer. On n’a pas de places d’hébergement, le 115 ne répond plus. C’est extrêmement violent d’annoncer à une famille qu’elle va dormir cette nuit dehors, témoigne Severine Parrot, déléguée FSU. Parfois, on fait les permanences la boule au ventre. »

    « C’est un flux continu de réfugiés, de migrants. On accueille mal les gens, on n’a rien à proposer », renchérit un agent d’accueil à la permanence des sans-abri, qui préfère comme la plupart garder l’anonymat. « Moi je me demande pourquoi je fais ce boulot, d’ailleurs les familles nous le disent : vous parlez, mais à quoi servez-vous ? », confirme une assistante sociale dans le 20e arrondissement.

    Plus de pression depuis une nouvelle organisation

    C’est aussi la pression du chiffre : fournir toujours plus de statistiques, justifier chaque tâche qui exaspère. « Obtenir une aide financière est de plus en plus complexe, il faut tout justifier, la demande se fait en ligne et donc les bénéficiaires ne peuvent le faire », raconte Elodie, qui travaille dans le 15e.

    #travailleurs_sociaux

  • Un simulateur pour diminuer le non recours aux droits sociaux, par Sophie Le Gall, 24/11/2014

    L’#annonce est ancienne mais cela reste au stade l’expérimentation...
    http://www.gazette-sante-social.fr/15372/un-simulateur-pour-diminuer-le-non-recours-aux-droits-sociaux

    Annoncée, à la fois par le plan de lutte contre la #pauvreté et le « choc de simplification », la révision des démarches d’aides sociales prend forme. Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), qui compte en son sein des usagers, teste un #simulateur_des_droits, outil informatique interactif, pour diminuer le #non_recours aux aides droits sociaux.

    C’est à l’occasion la dernière journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre 2014, que la secrétaire d’État en charge de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, a annoncé au Conseil nationale des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) sa décision de lui confier l’examen d’un simulateur des droits, outil conçu par le secrétariat d’État à la réforme de l’État et à la Simplification. Le plan de lutte contre la pauvreté, adopté en janvier 2013, avait souligné la nécessité de faciliter l’#accès_aux_droits, les complexités administratives étant particulièrement préjudiciables aux publics les plus fragiles et entraînant des forts taux de non-recours.

    Les usagers pourront tester l’outil

    « Nous avons lancé un appel à candidatures à l’ensemble des membres de notre instance pour répondre à cette mission. Notre groupe de travail s’est rapidement constitué et nous venons de nous mettre au travail », explique Christiane El Hayek, secrétaire générale du CNLE. Les dix-sept membres qui ont répondu à cet appel comptent, notamment, des représentants de la Caisse nationale de l’assurance maladie et de la Caisse nationale des allocations familiales, mais aussi plusieurs personnes du 8ème collège du CNLE, composé d’usagers en situation de difficulté (voir ci-dessous). « Il était important que les personnes directement concernées puissent tester cet outil », commente Christiane El Hayek. « Nous aussi ouvert ce groupe à des associations qui ne font pas partie du CNLE, comme les Apprentis d’Auteuil et la Croix Rouge, afin de croiser les regards », ajoute-t-elle.

    Limiter l’errance administrative

    Le simulateur des droits vise à orienter la personne vers les aides sociales (précarité, familiales, logement…) auxquelles elle peut prétendre et ainsi limiter l’errance administrative. Le demandeur renseigne sur sa situation personnelle et l’interface lui indique automatiquement les « bonnes portes ». Au demandeur, ensuite, d’entamer les démarches concrètes. « Nous étudions ces parcours fléchés. Nous pensons faire des propositions de consignes en français simplifié pour les personnes maîtrisant mal la langue, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de perte de sens. Nous avons déjà noté qu’il serait utile de créer des stades intermédiaires, qui résumeraient les informations étape après étape », dévoile Christiane El Hayek.

    Lancement officiel en janvier 2015

    Le CNLE devra faire des propositions de simplification de l’outil dès la mi-décembre, pour un lancement officiel prévu pour janvier 2015. Une fois cette mission achevée, le CNLE se penchera sur le projet du coffre-fort numérique, annoncé par le gouvernement pour courant 2015, qui devrait permettre aux particuliers de stocker de façon sécurisée leurs documents administratifs, et les formulaires types des caisses d’assurance-maladie.

    Le simulateur d’aides sociales doit encore être pris en main par les #travailleurs_sociaux, par Isabelle Raynaud, 25/09/2015
    http://www.gazette-sante-social.fr/22269/le-simulateur-daides-social-doit-encore-etre-pris-en-main-par-l

    Les secrétaires d’État en charge de la Simplification et de la Réforme de l’État et de la Lutte contre l’exclusion ont présenté, le 24 septembre, le simulateur d’aides sociales en ligne mes-aides.gouv.fr. Après un an de fonctionnement discret sur la toile, le dispositif entame une phase plus poussée de tests dans les collectivités, avec une participation plus importante des travailleurs sociaux.

    François Hollande avait testé l’application en octobre 2014, il a pourtant fallu attendre le 24 septembre 2015 pour que le simulateur mes-aides.gouv.fr soit officiellement présenté en présence de deux secrétaires d’État, Clotilde Valter, en charge de la Simplification et de la Réforme de l’État, et Ségolène Neuville, chargée de la Lutte contre l’exclusion à Melun, en Seine-et-Marne. L’outil doit permettre aux usagers de connaître, en partant de leur situation, les aides (#RSA, #allocation_logements, #AAH…) auxquelles ils ont droit.

    Mais après un an de tests et de retours, le dispositif n’en est même pas encore à la phase de déploiement mais juste du lancement de l’expérience pilote dans le département, soit presqu’un an de retard. Et pour les travailleurs sociaux, qui ont apprécié la simplicité du dispositif lors de la présentation, c’est une découverte et beaucoup de questions.

  • Les #travailleurs_sociaux face à la réforme de leurs métiers Retour sur deux ans de #luttes
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=5092

    Délitement de l’État social, expansion et consolidation de l’État pénal. Depuis 30 ans, le recours de plus en plus systématique aux institutions carcérales et l’accroissement des forces et des moyens […]

    #Récit_de_luttes #S'organiser #austérité #éducateurs #gouvernement #réformes_néolibérales #stagiaires

  • L’Informatisation en service social... du rêve au cauchemar !

    http://fr.scribd.com/doc/119269562/L-Informatisation-en-service-social-du-reve-au-cauchemar

    Peut-on encore parler de travail humain ? Et ce, d’autant plus que l’assujettissement qu’exigent ces « machines » numériques imposent non seulement aux hommes de ne pas penser, de s’adapter aux signes informatiques sans recourir à la pensée, mais encore d’intégrer les normes et les forces symboliques qui n’ont aucun rapport avec les significations concrètes et réelles des objets et des pratiques de leur existence. Naguère, les « chefs » devaient veiller à la docilité du travailleur, à ce qu’il se soumette à quelques fonctions exigées par la machine (d’un nombre fini) ; désormais c’est l’organisation bureaucratique avec son traitement statistique de toutes les données et sa rhétorique d’expertise qui donne aux chefs une légitimité au développement infini de l’#oppression_sociale.
    La néo-évaluation est le nom de cette nouvelle perte de pensée et de subjectivité des professionnels assujettis à l’automatisme numérisé, aux nouveaux rapports de production et d’échange découlant du (modèle du) marché financier. Quitte à ce que s’aggrave encore la perte du « monde commun », phénomène qui est le propre de nos sociétés modernes ».
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    Des assistantes sociales ne trouvent plus de sens à leur travail parce que les tâches administratives sont démultipliées, l’empilement de dispositifs cache l’injustice sociale, et enfin la relation humaine est reléguée au second plan

    À ceux qui brandissent l’archaïsme pour justifier le suivisme d’une modernisation forcée, nous répondons que nous n’avons pas besoin de l’outil informatique pour interférer dans notre relation avec les personnes reçues et dans notre savoir-faire. Il veut s’immiscer entre les personnes et nous, il provoque la méfiance et le doute,il veut éloigner les collègues les unes des autres. Nous voulons garder notre subjectivité, notre ressenti, notre savoir-faire et notre pensée.
    Les constats faits au sein de l’Éducation Nationale ou à l’époque du lancement des logiciels ANIS et ANAISS à la CRAM 16 mériteraient qu’au service social de la Seine Saint Denis,nous prenions le temps de la réflexion et que nous n’acceptions pas un oubli de notre savoir- faire et une occultation du service public que nous devons rendre tous les jours aux personnes que nous recevons.

    #COSMOS #informatisation #travailleurs_sociaux #précarité #fichage_social #données_personnelles

    voir aussi http://seenthis.net/messages/351999

  • #Entretien avec #Félix_Guattari qui évoque entre autres la tyrannie des thérapies comportementales qui n’ont qu’un seule objectif selon lui, celui de construire des individus qui intègre le « système »

    Partie 1
    http://www.youtube.com/watch?v=jXi8eNHlSM4

    http://1libertaire.free.fr/Guattari16.html

    Né le 30 mars 1930, à Villeneuve-les-Sablons (Oise), Félix Guattari passa son enfance et son adolescence dans une proche banlieue ouvrière de Paris, à La Garenne. Les bouleversements considérables de cette période ont marqué profondément son existence : lui-même faisait très souvent référence à ce qu’il avait baptisé le « complexe de 1936 ». Indirectement touché — vu son jeune âge — par l’éclatement des mouvements de jeunesse et la dispersion des idéaux politiques, en opposition avec son milieu familial relativement aisé, il connut sa première grande rupture émancipatoire avec la rencontre qu’il fit de #Fernand_Oury, artisan passionné du futur mouvement de #Pédagogie_institutionnelle.

    Encouragé par le frère de Fernand, #Jean_Oury, #psychiatre, il s’oriente à partir de 1950 vers la #psychiatrie, alors en pleine effervescence. Par son « don » des rencontres, par sa rapidité d’esprit et son insatiable curiosité, il sut intégrer de façon très ouverte de multiples univers — philosophie, #ethnologie, #linguistique, architecture, etc. — afin de mieux définir l’orientation, la délimitation et l’efficacité de l’acte psychiatrique. Avec Jean Oury, dont il était devenu depuis 1955 le principal collaborateur, il poursuivit cette recherche à la clinique psychiatrique de #La_Borde à Cour-Cheverny. Lieu de stage pour d’innombrables étudiants, philosophes, #psychologues, ethnologues, #travailleurs_sociaux, La Borde resta pour Félix Guattari le principal ancrage.

    Partie 2
    http://www.youtube.com/watch?v=hUj-UmEvITE

    Il participa au mouvement du #G_T_psy, qui regroupa de nombreux psychiatres au début des années soixante et créa la Société de psychothérapie_institutionnelle en novembre 1965. C’est au même moment que Félix Guattari fonda, avec d’autres militants, la F.G.E.R.I. (Fédération des groupes d’études et de recherches institutionnelles) et sa revue Recherches , s’ouvrant sur la philosophie, les mathématiques, la psychanalyse, l’#éducation, l’architecture, l’ethnologie, etc.

    La #F_G_E_R_I. représentait l’aboutissement des multiples #engagements #politiques et culturels de Félix Guattari : le Groupe jeunes hispano, les Amitiés franco-chinoises (à l’époque des communes populaires), l’opposition active à la #guerre d’#Algérie, à la guerre du #Vietnam, la participation à la M.N.E.F., à l’U.N.E.F., la politique des bureaux d’aide psychologique universitaire (B.A.P.U.), l’organisation des groupes de travail universitaire (G.T.U.), mais également les réorganisations des stages des centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (C.E.M.E.A.) pour infirmiers psychiatriques, ainsi que la formation d’Amicales d’infirmiers (en 1958), les études sur l’architecture et les projets de construction d’un hôpital de jour pour « étudiants et jeunes travailleurs ». Très influencé par le travail de #Lacan — dont il fut l’analysant jusqu’en 1960 —, il prit cependant quelques distances vis-à-vis de l’élaboration théorique de celui-ci. Il fut l’un des acteurs des événements de mai #1968, à partir du Mouvement du 22 mars. Engagé #existentiellement et #éthiquement dans cette remise en question des valeurs fondamentales, c’est alors qu’il rencontra #Gilles_Deleuze à l’#université_de_#Vincennes — deuxième grande rencontre.

    Partie 3
    http://www.youtube.com/watch?v=Fk_OrkMG5YI

    Dans son dernier livre, #Chaosmose (1992), dont le thème est déjà partiellement développé dans Qu’est-ce que la philosophie ? (1991, avec G. Deleuze), Félix Guattari reprend son thème essentiel : la question de la subjectivité. « Comment la produire, la capter, l’enrichir, la réinventer en permanence de façon à la rendre compatible avec des Univers de valeur mutants ? Comment travailler à sa libération, c’est-à-dire à sa re-singularisation ? [...] Toutes les disciplines auront à conjoindre leur créativité pour conjurer les épreuves de #barbarie. » Cette idée revient comme un leitmotiv, depuis Psychanalyse et #transversalité (regroupement d’articles de 1957 à 1972) jusqu’aux Années d’hiver — 1980-1986 (1985) et aux Cartographies #schizo-analytiques (1989). Il insiste sur la fonction de récit #« a-signifiant », lequel joue le rôle de support d’une subjectivité en acte, à partir de quatre paramètres : « Les flux sensibles et signalétiques, les #Philum de propositions #machiniques, les #Territoires #existentiels et les Univers de référence incorporels. » Ce travail d’#écriture est en prise avec ses engagements #sociopolitiques et culturels, comme en témoignent les Neuf Thèses de l’opposition de #gauche . Il est l’un des principaux organisateurs de l’opération « Un milliard pour le Viet-Nam ». En 1967, il figure parmi les fondateurs de l’#Osarla (Organisation de solidarité et d’aide à la révolution latino-américaine).

    Partie 4
    http://www.youtube.com/watch?v=aleBHgDS-Qg

    C’est au siège de la F.G.E.R.I. que se rencontrent, en 1968, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Jacques Lebel, Julian Beck... En 1970, il crée le C.E.R.F.I. (Centre d’études et de recherches et de formation institutionnelle) qum reprend la direction de la revue Recherches . Celle-ci publiera des ouvrages relevant de domaines variés, avec la participation de #Gilles_Deleuze, Theodor Zeldin, #Michel_Foucault... Plus tard, soutenant les radios libres, il fonde #Radio Tomate en 1980. Il est attiré par l’expérience #gauchiste autonome italienne. Dans la lignée de #Basaglia, puis de #Rotelli, il participe aux élaborations de l’expérience psychiatrique de #Trieste. Son voyage à Athènes puis à l’île de Léros le met directement en contact avec la révoltante misère psychiatrique concentrationnaire. Ses engagements et son travail philosophique lui ayant valu une renommée internationale, il est reçu dans les universités du Japon, du Brésil, des États-Unis, du Canada, etc. C’est alors qu’il s’engage dans les mouvements #écologiques, essayant de trouver une voie autre que celle de la droite ou de la #« vieille gauche ». Dans #Les_Trois_Écologies (1989), il soutient que l’#« écologie_environnementale » devrait être pensée d’un seul tenant avec l’#écologie_sociale et l’#écologie_mentale, à travers une « écosophie » de caractère #éthico-politique. Au printemps de 1987, il fait paraître, avec Deleuze, le premier numéro de la revue #Chimères. Ses multiples engagements, ponctués par un séminaire se tenant chez lui à Paris, ne l’empêchaient pas de poursuivre avec Gilles Deleuze un travail philosophique scandé par la parution d’ouvrages fondamentaux, tels que #Mille_Plateaux (1980), #Rhizome (1976), #Kafka, pour une littérature mineure (1975). Leur premier livre en commun, L’Anti-Œdipe (1972), avait fait scandale. Ils soutenaient que le délire est « l’investissement inconscient d’un champ social historique ». Critiquant l’élaboration théorique de la psychanalyse, ils proposaient la notion de #« machines_désirantes » ainsi qu’une pratique originale : la #« schizoanalyse ». C’est dans cette perspective que Félix Guattari écrivit #la_Révolution_moléculaire (1977) et #L_Inconscient_machinique (1979).

    Partie 5
    http://www.youtube.com/watch?v=CV_w--wir50

    #Psychanalyse #Philosophie #Anti_oedipe #Individuation #Domination #Anti-psychiatrie #Subjectivité #Perception #Transmission #Structuralisme #Scientisme #Ethique #Ecosophie #Sciences_sociales #Psychologie #Singularité #Esthétique #Technoscience #Mass_média #Livres #Vidéo

    • Ben le problème à Toulouse est récurrent, il y a beaucoup de bâtiments vacants ou en construction à faire peur car certains quartiers plutôt ruraux, ou l’on croise encore des animaux de fermes, sont entièrement restructurés à l’américaine en résidences de #prêt_à_crever. Bref, il y a toujours beaucoup de gens qui dorment encore et toujours la rue et une politique de la gauche du capital (je reprends l’expression @frederic) qui a en vue la gentrification du centre tandis que les #périphéri-gueux sont à peine regardés. Il y a même des affiches pour préparer les toulousains à une vague de 5 millions de touristes…
      Donc chapeau aux courageuses et courageux du #CREA qui se prennent les CRS avec hélicoptères, lacrymo et taser chaque fois qu’ils ouvrent un lieu public abandonné depuis des années.

    • Une bonne raison pour les expulsions violentes et répétitives qu’ils subissent est que ça marche ! car #squatteuses #squatteurs et #travailleurs_sociaux ont réussi à agir ensemble au grand dam de la mairie, de l’Etat, de certains élus, de la préfecture. Ces administrations ne supportent apparemment pas qu’une organisation autonome, économe et intelligente se mette en place sans leur contrôle.

  • Communiqué de presse de la Veille Sociale 31 - Le blog du G. P. S.
    http://gps.midipy.over-blog.com/article-communique-de-presse-de-la-veille-sociale-31-110873497

    Face au manque de places d’hébergement suffisantes, soit 90% de refus sur le 115, et des dégradations des conditions de travail en découlant, (montée de la violence), le 115, le PAIO (Pole d’Accueil d’Orientation et d’Information) et l’EMSS (l’Equipe mobile Sociale et de Santé) usent de leur droit de retrait à compter du 04 octobre 2012.

    Les trois services ne peuvent plus assurer leurs missions respectives.

    #115 #PAIO #EMSS #travailleurs_sociaux #pauvreté #logement #violences_policières