• #Trenitalia en France : quand l’État organise le #Sabotage de la #SNCF
    https://lvsl.fr/trenitalia-en-france-quand-letat-organise-le-sabotage-de-la-sncf

    La nouvelle offre TGV de Trenitalia sur la ligne Paris-Marseille, lancée le 15 juin, propose des prix avantageux par rapport à la SNCF. Ces tarifs, à partir de 27 euros, semblent valider la prophétie selon laquelle la concurrence fait baisser les prix. Derrière cette offre peu onéreuse se cachent en réalité des privilèges accordés par […]

    #Économie #Les_enjeux_du_rail #ferroviaire #privatisation #train #transport

  • Lithium dans le #Finistère : en bord de mer gronde la #colère

    À #Tréguennec, un article sur un gigantesque #gisement et une visite ministérielle ont mobilisé les citoyens contre tout projet de #mine.

    L’affaire commence le 24 janvier 2022. « Sous le sol de Tréguennec, des milliers de tonnes de lithium, nouvel or blanc », titre ce matin-là Le Télégramme. Dans la minuscule bourgade du sud du Finistère – 320 habitants –, certains en recrachent leur café. Pourtant, le rapport du Bureau de recherches géologiques et minières qui mentionne le #gisement de 66 000 tonnes date de 2018, les sondages sur lesquels il s’appuie ont eu lieu entre 1977 et 2010. Mais jusqu’à peu, le lithium n’intéressait pas grand monde. C’était avant que ce métal ne devienne un composant essentiel des #batteries électriques et de la #transition_énergétique, et qu’il attise de plus en plus les appétits des industriels et des politiques (lire l’épisode 1, « Le lithium, de l’or blanc en barre » : https://lesjours.fr/obsessions/lithium-france/ep1-lithium-sous-sol-france).

    « C’est un collègue, rédacteur en chef adjoint, qui avait vaguement entendu parler de ça et m’a suggéré de creuser », raconte Didier Deniel, l’auteur de l’article. Qui n’imaginait pas susciter un tel effarement. Le maire Stéphane Morel lui-même n’était pas au courant. « Quand je suis allé le voir la première fois, il en est presque tombé de sa chaise, sourit le journaliste. Et sur le moment, il a pris les choses avec humour, disant qu’ils pourraient s’acheter les meilleurs joueurs de foot et concurrencer le PSG. » Sauf que dans la région, la nouvelle n’a pas suscité le même enthousiasme. Dans la semaine suivant la parution de l’article, une figure de la vie associative locale, Stéphane Le Garrec, monte le groupe Facebook « Lithium à Tréguennec, Non merci ! », qui rassemble très vite plus de 8 000 personnes. Le 26 février, une manifestation a lieu dans le village. Le maire ne plaisante plus. « Tréguennec et le pays bigouden ne sont pas à vendre, même pour tout l’#or_blanc du monde », écrit-il au Télégramme. C’est que ledit gisement ne se situe pas n’importe où.

    À quelques kilomètres du bourg, les vagues se fracassent sur la plage, fine bande de sable blanc séparée des terres par un cordon dunaire. À l’horizon, les bleus du ciel et de l’océan se confondent. Au lieu-dit #Prat-ar-C’Hastel, un tumulus abritant un cimetière préhistorique voisine une ancienne carrière de feldspath engloutie sous les eaux d’un étang. Le gisement de lithium, parmi les plus importants de l’Hexagone, est là, dans une zone à l’équilibre infiniment précaire, que les exploitations passées n’ont cessé de fragiliser. « Il y a un siècle, la #baie_d’Audierne était protégée par un mur naturel de galets de près de 20 kilomètres, formé il y a des dizaines de milliers d’années, lors de la dernière glaciation », raconte Benjamin Buisson, responsable du pôle littoral et biodiversité de la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud. L’#Ero_Vili, le « sillon de galets » en breton.

    Mais dans les années 1940, ces galets sont une ressource précieuse pour l’armée allemande occupante, qui bâtit des bunkers tout le long de la côte ouest pour prévenir toute attaque maritime alliée – le mur de l’Atlantique. Fin 1941, les nazis installent une usine de concassage de #galets à Prat-ar-C’Hastel. En à peine plus de deux ans, quelque 400 000 m3 sont retirés du cordon protégeant la baie. Au cours des décennies suivantes, de nombreux autres prélèvements privés viendront le fragiliser encore davantage. Jusqu’à ce jour de février 1966 où l’Ero Vili se rompt sous les assauts de l’océan. L’eau envahit les terres, façonnant un nouveau paysage.

    Aujourd’hui, le squelette de l’immense usine de concassage se dresse toujours, dominant le fragile cordon dunaire qui protège désormais les terres. Au loin, sur la plage, on aperçoit encore deux blockhaus à demi engloutis. Et de l’autre côté de la dune, la flore et la faune fourmillent. Quand on l’interroge sur les possibles impacts d’une #extraction_minière sur la zone, le responsable de la communauté de communes reste prudent : « Je suppose que beaucoup dépend de la technique d’#extraction. Mais le bruit, les poussières, le passage des camions, la gestion de l’eau, l’érosion, le risque que la mer s’engouffre dans les terres si l’on est trop près du trait de côte… Dans une zone sensible comme celle-ci, les #risques_environnementaux d’une extraction ne sont pas négligeables. »

    Et pour preuve, la prairie dunaire et son #écosystème sont aujourd’hui triplement protégés. Depuis 1982, les 650 hectares des rives de la baie appartiennent au Conservatoire du littoral. « Ces terres sont quasi inaliénables », souligne Benjamin Buisson. Selon le Code de l’environnement, le Conservatoire ne pourrait s’en séparer qu’à l’autorisation expresse du Conseil d’État. La prairie dunaire est encore une zone #Natura_2000 et, à l’automne 2021, elle a reçu le #label_Ramsar (de la convention internationale du même nom). « Certes, il s’agit d’une protection essentiellement symbolique, reconnaît Benjamin Buisson, Mais il n’existe qu’une cinquantaine de #zones_humides labellisées Ramsar en France, c’est dire leur importance et la valeur morale qui s’y attache. » Depuis deux ans, les élus locaux préparent même la transformation en parc naturel régional. Extraire du lithium à Tréguennec impliquerait donc de surmonter tous ces obstacles administratifs, symboliques… et sociaux.

    Car les gens d’ici sont férocement attachés à leur terre. Le 26 février 2022, quelque 600 personnes ont ainsi convergé vers Tréguennec. Dans la cour de l’ancienne école publique, on croise alors des pancartes « Pas touche à nos dunes » ou « Tréguennec n’est pas à vendre » et, dans la foule rassemblée, on ressort les mythiques anecdotes de la #résistance de Plogoff, à la fin des années 1970. À l’époque, l’État français prévoit de construire une centrale nucléaire dans cette commune à une trentaine de kilomètres de Tréguennec (dont les terres avaient été un temps considérées par EDF). Mais en juin 1978, les Plogoffites bloquent l’accès au site. Deux ans plus tard, ce sont des dizaines de milliers de manifestants qui déferlent et affrontent la police. En 1981, le projet est finalement abandonné. La résistance de Plogoff devient mythique. La documentariste Nicole Le Garrec (sans lien avec Stéphane Le Garrec) se souvient : « Il y avait une détermination sans faille, qui a rassemblé toutes les classes sociales – des agriculteurs, des marins, des anciens militaires, pourtant peu prompts à la rébellion… Les femmes surtout ont formé le cœur de cette cette résistance. »

    Le 26 février 2022, Nicole Le Garrec et son mari Félix sont allés manifester sans hésiter. Respectivement âgés de 80 et 90 ans, les deux documentaristes n’imaginaient pas se relancer dans la #lutte. « Mais quand nous avons appris qu’il y avait du lithium à Tréguennec, la question ne s’est pas posée », déclare Nicole. Elle raconte d’une voix douce et grave cette baie d’Audierne où ils ont vécu toute leur vie. « Je me rappelle encore l’époque où les vagues se brisaient sur l’Ero Vili. On entendait le roulement des galets à des kilomètres, comme un énorme grondement ! » Aujourd’hui, on ne l’entend plus, mais la beauté reste. « Nous pensions ce lieu magique à l’abri des appétits de l’industrie. Alors d’imaginer que l’on puisse le ravager, mon cœur s’est soulevé. »

    Pourtant, d’appétit de l’industrie… il n’y a pas pour l’heure : la mobilisation citoyenne a eu lieu avant même qu’un hypothétique projet de mine de lithium n’ait été évoqué – à ce jour, il n’y en a toujours aucun. Mais la secrétaire d’État à la Biodiversité, #Bérangère_Abba, a elle-même attisé les craintes le 9 février 2022, quand elle est venue contempler le paysage qui avait reçu quelques mois plus tôt le label Ramsar. « C’est un site exceptionnel mais les besoins sont importants, la pression géostratégique est forte sur ce type de #métaux. Il faut mesurer plus précisément avec des scientifiques l’ampleur de ce gisement. » La course à l’or blanc est mondiale et la France est sur la ligne de départ dans l’Allier. Pourquoi pas dans le Finistère ?

    « Le lithium n’est pas véritablement un métal “rare”, explique Guillaume Pitron, journaliste et chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). D’un point de vue strictement théorique, les ressources en lithium ne manquent pas. Mais la question ne se pose pas uniquement en termes de réserves disponibles mais également de réserves exploitables. Du lithium, il y en a au fond des océans ou dans d’autres zones écologiquement sensibles. Mais l’impact de son extraction serait tel que celle-ci en devient écologiquement inacceptable. Une telle extraction a donc un coût – social, politique – auquel entreprises et gouvernants ne veulent pas se confronter. »

    « Il y a des choses auxquelles il ne faut pas toucher », assène Nicole Le Garrec, en écho. Mais le monde fait alors face à un dilemme. Car les prévisions de croissance des besoins en lithium sont telles que les ressources actuellement exploitées pourraient bien ne pas suffire. Si la production mondiale a dépassé les 100 000 tonnes en 2021, elle devrait être multipliée par huit en 2040 pour répondre aux besoins annuels des seuls véhicules électriques, selon l’Agence internationale de l’#énergie. 800 000 tonnes par an, extraites de réserves mondiales prouvées de 22 millions de tonnes. La ruée vers l’or blanc prend des allures de course vers l’abîme.

    « Les prévisions de consommation annuelle de lithium ne sont pas tenables », tranche Judith Pigneur. Pour la docteure en génie industriel et spécialiste de l’extraction minière de l’association #négaWatt, une telle augmentation de la production mondiale est un danger. « Dans l’industrie, plus on va vite, plus les risques sanitaires et environnementaux sont importants », dit-elle (lire l’épisode 2, « Lithium dans l’Allier : les dés sont-ils pipés ? » : https://lesjours.fr/obsessions/lithium-france/ep2-mines-pollution). Mais au-delà, se pose la question de ce que nous sommes prêts à sacrifier pour accéder à cette précieuse ressource. Car à l’heure actuelle, le #recyclage du lithium n’est pas encore déployé : « La production massive n’en est qu’au début et nous ne pourrions pas recycler assez vite pour répondre aux besoins mondiaux tels qu’ils sont anticipés. » Reste donc la tentation d’extraire toujours plus, dans des zones potentiellement sensibles. « En comptabilisant les projets passés, actuels et futurs, 6,7 millions de km2 de la surface terrestre sont impactés par l’industrie minière, dont 8 % dans des aires protégées. L’accélération de la consommation annuelle de ressources comme le lithium constitue un péril majeur, dont les impacts sur la biodiversité pourraient dépasser ceux évités par l’atténuation du changement climatique », assure Judith Pigneur, s’appuyant sur une étude parue dans la revue Nature en 2020.

    « Il ne s’agit pas pour autant de remettre en question la transition énergétique et de continuer comme avant, mais il faut fixer des lignes rouges à ne pas dépasser, comme le respect des zones protégées », poursuit l’experte. Et pour cela, freiner l’augmentation de la consommation du précieux métal : « Nous ne pouvons penser la transition énergétique sans questionner nos usages et penser des mesures de #sobriété. Penser un futur parc automobile électrique réduit, en autopartage, construire de petites voitures avec des batteries moins importantes… » Dans le cas français, de telles mesures permettraient de limiter cette consommation exponentielle de lithium à 128 000 tonnes entre 2020 et 2050 au lieu de 340 000 tonnes, d’après les études de négaWatt.

    Guillaume Pitron, lui, cite volontiers Albert Einstein : « On ne résout pas un problème avec le mode de pensée qui l’a engendré. » Pour le journaliste, la transition énergétique n’aura de sens « que si elle nous invite à profondément changer la façon dont nous consommons le monde ». « Mais cela implique des changements organisationnels, politiques et des bouleversements intimes immenses, soupire-t-il. Je voudrais croire que si les mines se trouvaient sous nos fenêtres nous aurions tout à coup conscience de l’impact réel de nos modes de consommation. Mais c’est un vœu pieux. »

    À Tréguennec, un an après l’article du Télégramme, le lithium est toujours à 130 mètres sous terre, il n’occupe plus les conversations. Mais la méfiance demeure. Sur les bords de la carrière de Prat-ar-C’Hastel, les habitants ont planté un arbre à la mémoire de Stéphane Le Garrec, décédé dans un accident de voiture l’hiver dernier. À son pied, quelqu’un a déposé une ardoise, avec ce message : « Restons vigilants ».

    https://lesjours.fr/obsessions/lithium-france/ep3-treguennec-bretagne
    #lithium #extractivisme #Bretagne #voitures_électriques

  • ACCETTATA LA #tregua DA ISRAELE MENTRE VENGONO APPROVATE 22 COLONIE IN #Cisgiordania
    https://radioblackout.org/2025/05/accettata-la-tregua-da-israele-mentre-netanyahu-propone-22-colonie-in

    L’approvazione da parte di Tel Aviv di 22 nuovi insediamenti coloniali in Cisgiordania occupata e l’approvazione del testo della tregua, non ancora approvata dalla contropoarte Palestinese, sono le due notizie apparentemente incongrue che arrivano giovedì 29 maggio. L’espansione coloniale non si è di fatto mai fermata e questo ulteriore passo risponde a quella che, secondo […]

    #L'informazione_di_Blackout #Palestina;_Guerra;_Israele;_Medioriente;_conflitto_arabo-israeliano
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/05/RomanaRubeoTregua.mp3

  • #Ussita. Deviazioni inedite raccontate dagli abitanti

    Ussita, nel parco nazionale dei monti sibillini, è mobile come il territorio che racconta: dal movimento della terra scossa dal terremoto a una comunità in movimento, che guida il viaggiatore alla scoperta di se stessa attraverso una narrazione “sismica”, in cui testi e immagini parlano al contempo di vecchio, nuovo e immaginario.

    La guida di Ussita, ideata da Sineglossa e composta dalle narrazioni degli abitanti, è impreziosita dalle incursioni degli artisti che hanno incontrato il paese, i paesaggi, i materiali d’archivio: gli scrittori Wu Ming 2 e Alessandro Chiappanuvoli, i fotografi Mauro Pennacchietti e Antonio di Cecco, l’illustratore Giacomo Giovanetti e la giornalista Sara Sartori.

    Attraverso percorsi tematici, arricchiti dai podcast del canale Loquis dedicato, chi viaggia da nonturista potrà fare esperienza diretta e intima del posto, entrando in contatto con gli abitanti e i loro luoghi dell’anima

    https://www.ediciclo.it/it/libri/dettaglio/ussita-ne
    #Apennins #montagne #tourisme #non-tourisme #guide #alternative #communauté #monti_sibillini (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monts_Sibyllins) #parc_national #monts_Sibyllins #Italie #Ombrie #Marches #territoire #tremblement_de_terre #imaginaire

    • Ussita - Un dialogo sulla ricostruzione

      L’audio che stai per ascoltare nasce da un periodo di residenza di Sara Sartori a Ussita (MC), nel #Parco_Nazionale_dei_Monti_Sibillini, nella primavera-estate del 2023. In questa storia prodotta in anteprima per Loquis, un abitante e un proprietario di una seconda casa di Ussita dialogano sul futuro del paese e raccontano, a 7 anni di distanza dal sisma, l’immobilismo della burocrazia, l’attesa della ricostruzione e l’abusivismo edilizio. Contributo audio di Sara Sartori, prodotto da Sineglossa e C.A.S.A. Cosa Accade Se Abitiamo, all’interno del progetto EIT Community New European Bauhaus Frontignano podcast, sostenuto dall’European Institute of Innovation and Technology (EIT), un organismo dell’Unione Europea. “Funded by the European Union. Views and opinions expressed are however those of the author(s) only and do not necessarily reflect those of the European Union. Neither the European Union nor the granting authority can be held responsible for them.”

      https://www.loquis.com/it/loquis/3030311/Ussita+Un+dialogo+sulla+ricostruzione
      #podcast #reconstruction #audio

    • Una guida per conoscere da dentro i Sibillini sconvolti dai terremoti del 2016

      La comunità di Ussita, nell’Appennino marchigiano, ha immaginato una serie di itinerari per scoprire il territorio ai piedi del Monte Bove. Un modello di turismo responsabile e a basso impatto, che diventa anche spazio di incontro e condivisione, facilitato dall’associazione C.A.S.A. (Cosa Accade Se Abitiamo)

      Prima dei terremoti dell’agosto e dell’ottobre 2016 a Frontignano di Ussita, sui Monti Sibillini in provincia di Macerata, non viveva nessuno. Quassù, a 1.350 metri sul livello del mare, c’erano seconde case, residence ed hotel: era (solo) una stazione sciistica, edificata a partire dalla fine degli anni Cinquanta su quelli che fino ad allora erano stati pascoli e campi coltivati a grano.

      Oggi a Frontignano c’è una piccola comunità di sette residenti: se “Cosa Accade Se Abitiamo” fosse una domanda, e non il nome dell’associazione (l’acronimo è C.A.S.A.) che tra le abitazioni in località Pian dell’Arco ha aperto un “porto di montagna“, residenza artistica e spazio culturale, la risposta sarebbe: saremmo capaci di costruire comunità, anche affrontando le condizioni più avverse.

      È possibile capirlo camminando per mezza giornata, guidati da Chiara e Marta di C.A.S.A., seguendo uno degli itinerari descritti nella guida “Ussita. Deviazioni inedite raccontate dagli abitanti”, uscita per Ediciclo editore nella collana Nonturismo, curata da Sineglossa e Riverrun. È sufficiente ascoltare i “testimoni” del passato, del presente e del futuro di Frontignano: osservando camminare nel bosco una bambina di nome Viola, che a 11 anni si è trasferita quassù con mamma Federica e papà Marco, direttore dell’ufficio postale giù ad Ussita; ascoltando i ricordi di Peppe, che è nato più di sessant’anni fa a San Placido, un borgo sotto Frontignano, e quassù veniva da piccolo a portar l’acqua ai mietitori, a togliere i sassi dai campi di grano perché le falci non si rompessero.

      Non ci sono bar né alimentari, a Frontignano, ma non è colpa del terremoto: all’ombra del massiccio del Monte Bove, nella “nostra Innsbruck a due passi da Macerata” (così un articolo del 1987, firmato da Maurizio Costanzo per Il Messaggero) una “comunità” non c’era mai stata. Oggi, invece, di fronte ai ruderi del residence Ambassador (all’inizio degli anni Ottanta “fu inaugurato con un evento chiamato Cristallo di Neve, al quale parteciparano molti personaggi noti […]. Un residence da moquette rossa e corridoi lunghi”, si legge nella guida) una comunità c’è, è capace di far arrivare persone da tutta Italia per partecipare a una camminata e chiede che l’ecomostro non venga ricostruito dov’era e com’era perché oggi, dopo un terremoto distruttivo e a fronte dei ritardi della ricostruzione, quel modello di insediamento, un alveare con 100 appartamenti, non dovrebbe più appartenere a questa montagna.

      La comunità è, infine, quel soggetto che può aiutare chi arriva in un luogo, turista o viaggiatore, a scalfire il proprio pregiudizio. È successo anche a chi scrive: seguendo il navigatore verso la sede di C.A.S.A., in un piazzale all’imbocco di uno dei sentieri verso il Monte Bove, la presenza di un baracchino che prometteva “fritti e specialità abruzzesi” aveva fatto storcere il naso. Nei giorni precedenti, in giro per i Sibillini terremotati, con quasi tutti i rifugi ancora chiusi e inagibili, era frequente la presenza di ristori volanti, con improbabili cartocci di olive ascolane offerti ai 1.550 metri sul livello del mare di Forca di Presta, valico stradale dell’Appennino umbro-marchigiano, ai piedi del monte Vettore. Davanti a quel baracchino, però, l’itinerario della “deviazione inedita” prevede un sosta, per incontrarne i gestori, Gianfranco e Franca. Hanno un’ottantina d’anni e ne hanno dedicati oltre cinquanta, insieme, a Frontignano. Raccontano la loro storia: cominciarono gestendo un rifugio del CAI, quello che aveva ospitato il pranzo del loro matrimonio, e quello alle nostre spalle è il loro hotel “Felycita”, l’ingresso sbarrato.

      Felicita è il nome della figlia, che con il genero Antonio oggi li aiuta a gestire il baracchino, in attesa di poter riaprire una struttura ricettiva. In pochi metri quadri preparano i piatti della tradizione, come le lenticchie in umido. Alla fine della passeggiata, così, è qui che si torna a bere una birra, seduti ai tavoli di plastica. Brindando a una comunità nata sulle macerie di un terremoto e capace di aiutare chi lo desidera ad aprire gli occhi su ciò che accade in Centro Italia.

      https://altreconomia.it/cosa-accade-se-abitiamo-frontignano-di-ussita

    • lo spirito del luogo

      #GENIUS_LOCI

      elementi storici, tradizionali, folkloristici, ma anche naturalistici, che hanno contribuito a creare l’identità del luogo

      EMERGENZE

      ciò che è in superficie, che sta venendo a galla (in positivo e in negativo)

      VISIONI

      proiezioni più o meno utopiche di quello che sarà il territorio raccontato da qua a cinquant’anni


      https://nonturismo.org/ussita
      #visions

  • “Ultima neve”, perché lo sci non ha frenato lo spopolamento nell’Appennino centrale

    https://vimeo.com/1080920556

    Il documentario di #Veronica_Machiavelli dà voce ai comitati e alle associazioni attive nell’area colpita dai terremoti del 2016 e 2017, dove il governo immagina la “ricostruzione” anche degli impianti di risalita, nonostante la riduzione delle precipitazioni. L’obiettivo, a quasi dieci anni dal sisma, è quello di stimolare una riflessione sul futuro di coloro che vivono nell’area del cratere

    https://altreconomia.it/ultima-neve-perche-lo-sci-non-ha-frenato-lo-spopolamento-nellappennino-

    #film #documentaire #film_documentaire #neige #ski #montagne #Apennins #résistance #séisme #tremblement_de_terre #reconstruction

  • Treptow: Karl Kunger, der als Hilfsarbeiter gegen die Nazis kämpfte
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/treptow-karl-kunger-der-als-hilfsarbeiter-gegen-die-nazis-kaempfte-

    5.5.2025 - Mit neuen Informationstafeln und eiener Gedenkveranstaltung erinnert der Bezirk Treptow-Köpenick an einen von den Nazis hingerichteten Widerständler.

    Zum Gedenken an Karl Kunger wurden auf Initiative der Bezirksverordnetenversammlung Treptow-Köpenick in der Karl-Kunger-Straße informative Zusatzschilder installiert. Damit können Bürgerinnen und Bürger sich direkt vor Ort über die historische Bedeutung Karl Kungers informieren.

    Die Installation der insgesamt 15 Schilder erfolgte rechtzeitig vor dem 8. Mai, dem Jahrestag der Befreiung vom Nationalsozialismus und soll ein Zeichen für eine lebendige Erinnerungskultur im öffentlichen Raum setzen. Die Schilder befinden sich an folgenden Standorten Lohmühle, Krüllstraße, Bouchéstraße, Wildenbruchstraße und Elsenstraße.

    Am 8. Mai 2025 wird an der Karl-Kunger-Straße / Ecke Bouchéstraße um 14:15 Uhr eine Gedenkveranstaltung gemeinsam mit Bezirksbürgermeister Igel und der Bezirksstadträtin für Stadtentwicklung, Straßen, Grünflächen und Umwelt Leistner stattfinden.

    Zur Biografie von Kunger schreibt die Gedenkstätte Plötzensee: „Der Hilfsarbeiter Karl Kunger tritt 1931 der KPD bei und arbeitet vor allem in der Internationalen Arbeiterhilfe. Nach 1933 setzt er sein Engagement unter illegalen Bedingungen fort. Er ist Teil eines Widerstandskreises, der Flugblätter verbreitet und zum Widerstand gegen das NS-Regime aufruft. Karl Kunger ist seit 1937 als Lagerarbeiter im AEG-Apparatewerk in Berlin-Treptow tätig. Hier findet er Kontakt zu einer illegalen kommunistischen Gruppe, die dem Widerstandskreis um Robert Uhrig angehört. Kunger beteiligt sich an der Verbreitung von Flugblättern und Losungen, durch die die Beschäftigten auf­gerufen werden, gemeinsam mit den Zwangsarbeiter­innen und Zwangsarbeitern des Werks die Kriegs­produktion zu sabotieren. Am 10. September 1942 wird Karl Kunger festgenommen, vom „Volksgerichtshof” am 19. März 1943 zum Tode verurteilt und am 18. Juni 1943 in Plötzensee ermordet.“

    Nach dem Ende der Weimarer Republik war die Kommunistische Partei Deutschlands (KPD) die drittstärkste politische Kraft im Land. Ihre Mitgliederzahl stieg von 1928 bis 1932 erheblich an.

    Während der Hitler-Diktatur hatte die KPD schließlich von allen Parteien der Weimarer Republik die meisten Opfer zu beklagen. Die Gedenkstätte Deutscher Widerstand erläutert: „ Tausende ihrer Mitglieder wurden von 1933 bis 1945 hingerichtet, in Konzentrationslagern und Zuchthäusern ermordet, angeblich ,auf der Flucht erschossen‘ oder in den Selbstmord getrieben. Nach durchaus realistischen Berechnungen wurden 1933 und 1934 60.000 Kommunisten inhaftiert, 1935 wurden 15.000 verhaftet. Insgesamt befanden sich von den etwa 300.000 KPD-Mitgliedern (1932) etwa 150.000 mehr oder weniger lang in Haft. Bereits in den beiden ersten Jahren der Nazi-Diktatur sind etwa 2.000 Kommunisten ermordet worden, bis Kriegsende soll deren Zahl auf 20.000 gestiegen sein.“ Die Dimension der Verfolgung durch die Gestapo unterscheide den kommunistischen Widerstand von dem aller übrigen politischen Gruppen, denen auch nicht annähernd so viele Opfer abverlangt wurden. Diese große Zahl der Verfolgten dokumentiert das beachtliche quantitative Ausmaß der kommunistischen Aktivitäten, selbst wenn Verfolgung allein noch keineswegs Indiz eines effektiven Widerstandes ist.

    Der Widerstand der KPD basierte auf der Idee einer proletarischen Revolution und der Errichtung einer Diktatur des Proletariats. Diese Zielsetzungen führten oftmals zu Differenzen mit anderen oppositionellen Gruppen, insbesondere der Sozialdemokratie. Die KPD führte in den 1930er Jahren mehrere Konferenzen im Exil durch, um den Widerstand zu organisieren und neu zu beleben.

    Die Parteiführung der KPD, die oftmals der sowjetischen Politik folgend handelte, unterstützte in den 1930er Jahren die stalinistischen Säuberungen, die auch bedeutende KPD-Funktionäre trafen. Trotz der erlittenen Verfolgungen setzten sich kommunistische Aktivisten immer wieder gegen das NS-Regime ein.

    Der Beginn des Zweiten Weltkriegs stellte den Widerstand vor neue Herausforderungen. Der deutsch-sowjetische Pakt von 1939 wurde von der KPD trotz innerparteilicher Spannungen unterstützt. In den folgenden Jahren bis zum Überfall auf die Sowjetunion 1941 war der organisierte Widerstand der KPD weitgehend zerschlagen.

    Bei der Erstellung des Artikels wurden KI-Technologien eingesetzt.

    #Berlin #Treptow #Karl-Kunger-Straße ##Nazis #Widerstand

  • Da “sudditi coloniali” a partigiani d’Oltremare. Un’esperienza antirazzista della Resistenza

    Giunti in Italia per essere esposti nello “zoo umano” della #Mostra_triennale_delle_Terre_d’Oltremare nel 1940, ne uscirono dopo la guerra come partigiani liberatori. Lo storico Matteo Petracci ha il merito di aver riportato alla luce la vicenda di una dozzina di uomini e donne provenienti dal Corno d’Africa, membri della “#banda_Mario”. Dopo la Liberazione dovettero affrontare però l’“offensiva giudiziaria antipartigiana nell’Italia repubblicana”. L’abbiamo intervistato

    Arrivati in Italia come sudditi coloniali da esporre nello “zoo umano” della Mostra triennale delle Terre d’Oltremare nel 1940, ne uscirono anni dopo, terminata la Seconda guerra mondiale, come partigiani. Erano una dozzina di uomini e donne provenienti dal Corno d’Africa: lo storico Matteo Petracci ha riportato alla luce la loro vicenda unica con il libro “Partigiani d’oltremare. Dal Corno d’Africa alla Resistenza italiana” (Pacini Editore, 2019).

    Le loro storie, insieme a quella dell’italo-etiope Giorgio Marincola e non solo, testimoniano la presenza nelle forze della Resistenza italiana di partigiani provenienti dal continente africano.

    Uno di loro era l’etiope Abbabulgù “Carlo” Abbamagal, che compare in due posizioni diverse nelle foto scattate ai partigiani della banda “Mario”, attiva nelle Marche nei mesi dell’occupazione nazista tra 1943 e 1944. Da queste immagini, conservate presso l’archivio fotografico Anpi di San Severino Marche (MC), prende avvio il nostro incontro con lo storico Matteo Petracci alla scoperta di un’esperienza intrinsecamente antirazzista e meticcia durante la Resistenza italiana.

    Come mai hanno voluto scattare e tramandare, con tutti i rischi che l’eventuale scoperta di quelle foto da parte dei nazifascisti avrebbe potuto comportare, due fotografie praticamente identiche? Che cosa ci rivelano quelle immagini?
    MP Sono state scattate in sequenza: la prima immortala il momento in cui, proprio mentre il gruppo partigiano è in posa su due file, passa il loro compagno etiope che, infatti, compare di striscio e seminascosto sullo sfondo. Decidono allora di farne una seconda, in cui il ragazzo africano si staglia al centro dell’immagine, in mezzo ai suoi compagni di lotta. Queste due foto sono la rappresentazione plastica delle motivazioni ideali che avevano portato queste persone ad armarsi e a lottare contro il progetto nazifascista: richiamando il compagno etiope e facendolo posare al centro della foto hanno voluto enfatizzare una visione del mondo antitetica a quella fascista, sottolineando il valore della solidarietà internazionale e il carattere autenticamente antirazzista della banda “Mario”.

    “A very mixed bunch”, la definì infatti un ex prigioniero inglese. Come mai? Che brigata partigiana era quella che accolse nei suoi ranghi le donne e gli uomini portati in Italia nel 1940 e fuggiti nel 1943 da Villa Spada nel Comune di Treia (MC) in cui erano confinati dopo il trasferimento da Napoli?
    MP La peculiarità di questa formazione partigiana, ovvero la sua composizione marcatamente internazionale, è stata resa possibile da una serie di fattori. In particolare, è stata fondamentale la presenza nei dintorni di diversi campi di prigionia e internamento realizzati dal fascismo nelle zone interne delle Marche e, più in generale, dell’Appennino. La notizia della firma dell’Armistizio l’8 settembre e il conseguente dissolvimento dei centri di comando spinse molti alla fuga, diretti verso le montagne. Qui trovarono dei validissimi alleati all’interno della popolazione contadina della zona: li nascosero, diedero loro da mangiare e fornirono loro le indicazioni necessarie a poter raggiungere i luoghi dove, nel frattempo, si stavano formando i primi gruppi partigiani intorno a figure carismatiche e con un’esperienza politica e militare tale da coagulare intorno a sé i fuggitivi. Mario Depangher era uno di questi: nato a Capodistria nel 1896, conosceva cinque lingue ed era fuggito anche lui dalle prigioni fasciste. Diventò nel giro di poco “la persona giusta nel posto giusto”, aggregando attorno a sé donne e uomini scappati dai campi di prigionia: militari sbandati, antifascisti della zona, preti e anche l’imprenditore Enrico Mattei. Alla banda “Mario” si unirono, dopo la fuga dalla struttura nel Comune di Treia, anche quattro etiopi, portati in Italia nel 1940 per la Mostra triennale delle Terre d’Oltremare e impossibilitati a tornare a casa con l’entrata dell’Italia in guerra. Per loro quattro, a cui si unirono, dopo l’attacco partigiano in cerca di armi a Villa Spada del 28 ottobre 1943, anche altri somali, eritrei ed etiopi, tra cui due donne, la partecipazione alla Resistenza fu una scelta del tutto volontaria e una forma di riscatto personale, ancora prima che politico.

    Nella banda “Mario” c’erano partigiani di tante nazionalità. Come gestivano una questione banale ma centrale nella vita di una qualunque organizzazione come le diversità linguistiche?
    MP Dalle testimonianze raccolte sia da alcuni partigiani sia nei documenti, pare che che ogni singolo gruppo nazionale utilizzasse la propria lingua al proprio interno, mentre l’italiano era una lingua franca, utilizzata e conosciuta da tutti. Molti combattenti della banda “Mario”, infatti, erano stati portati in Italia forzatamente e sapevano benissimo quanto fosse importante la conoscenza della lingua locale, soprattutto in caso di fuga. È curioso notare, però, come ogni tanto le persone che ho intervistato utilizzassero anche parole straniere per descrivere quanto successo in quei mesi nella banda “Mario”: ho immaginato che alcune espressioni, a prescindere dall’origine, fossero diventate di uso comune all’interno di questa formazione partigiana. È come se, in quei mesi, fosse nata una sorta di lingua universale composta da parole provenienti da lingue diverse: era una sorta di esperanto partigiano.

    La storia dei partigiani provenienti dal Corno d’Africa della banda “Mario” non si conclude, però, con la Liberazione. Quali altre sfide dovettero affrontare? Uno di loro si trovò anche sotto processo per omicidio. Ci può raccontare?
    MP Nel luglio del 1944 la zona dove operava il battaglione Mario venne liberata e in molti si trovarono di fronte al dilemma su cosa fare. Alcuni si arruolarono con il Corpo Volontario per la Libertà e continuarono a combattere fino alla Liberazione di Bologna. Con la fine delle ostilità, uno degli ex combattenti etiopi, però, si trovò addirittura a affrontare un processo per episodi successi durante l’esperienza partigiana. Erano gli anni della cosiddetta “offensiva giudiziaria antipartigiana nell’Italia repubblicana” e a farne le spese fu anche l’etiope Abbagirù Abbanagi, partigiano della banda “Mario”, arrestato con l’accusa di aver ucciso un milite fascista per rapina. Dal carcere, con l’aiuto di un amico italiano, cominciò a scrivere delle lettere alla neonata Anpi a Roma che, contattata la sezione locale, lo fece assistere dall’ avvocato antifascista Virginio Borioni, passato sia dalle galere fasciste sia dall’esperienza del confino. Alla fine, grazie al supporto dell’Anpi locale e dell’avvocato, il partigiano etiope venne prosciolto dall’accusa, uscì dal carcere e tornò nel suo Paese. Nel Corno d’Africa era tornato anche un altro dei combattenti africani della banda “Mario”, il somalo Aaden Shire Jamac. A Mogadiscio si iscrisse alla Lega dei Giovani Somali e prese parte al processo di decolonizzazione dell’ex colonia italiana: sarebbe diventato pochi anni dopo ministro nei governi dopo l’indipendenza del Paese.

    https://altreconomia.it/da-sudditi-coloniali-a-partigiani-doltremare-unesperienza-antirazzista-
    #Italie #colonialisme #Italie_coloniale #partisans #Résistance #WWII #seconde_guerre_mondiale #histoire_coloniale #zoo_humain #Carlo_Abbamagal #Abbabulgù_Abbamagal #photographie #Villa_Spada #Treia #montagne #Mario_Depangher #Enrico_Mattei #langue #Corpo_Volontario_per_la_Libertà #Abbagirù_Abbanagi #Aaden_Shire_Jamac #Lega_dei_Giovani_Somali

    • Partigiani d’oltremare. Dal Corno d’Africa alla Resistenza italiana

      Napoli, 1940. L’ingresso dell’Italia nel secondo conflitto mondiale sorprende un gruppo di somali, eritrei ed etiopi chiamati ad esibirsi come figuranti alla Mostra delle Terre d’Oltremare, la più grande esposizione coloniale mai organizzata nel Paese. Bloccati e costretti a subire le restrizioni provocate dalle leggi razziali, i “sudditi coloniali” vengono successivamente spostati nelle Marche dove, dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943 e lo sfaldamento dello Stato, alcuni decidono di raggiungere i gruppi di antifascisti, militari sbandati, prigionieri di guerra e internati civili che si stanno organizzando nell’area del Monte San Vicino.

      Attraverso testimonianze, documenti e fotografie, l’autore ricostruisce il percorso di questi Partigiani d’Oltremare, raccontandone il vissuto, le possibili motivazioni alla base della loro scelta di unirsi alla Resistenza e la loro esperienza nella “Banda Mario”, un gruppo partigiano composto da donne e uomini di almeno otto nazionalità diverse e tre religioni: un crogiuolo mistilingue che trova nella lotta al fascismo e al nazismo una solida ragione unificante.

      https://www.youtube.com/watch?v=mdjLAqMB-p4


      https://www.pacinieditore.it/prodotto/partigiani-oltremare

      signalé ici aussi:
      https://seenthis.net/messages/1018245

      #livre

  • Gegen Baerbock : Bezirksamt Treptow wird russischen Botschafter nicht rauswerfen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/gegen-baerbock-bezirksamt-treptow-wird-russischen-botschafter-nicht

    L’arrondissment Treptow-Köpenick de Berlin compte des dizaines de mémoriaux de la lutte antifasciste et de l’armée rouge. Son administration n’interviendra pas si les ennemis personnels de la ministre des affaires étrangères y déposent une gerbe sur les tombes des soldats tombés pendant la libération de Berlin.

    La politicienne verte Annalena Baerbock a fait publier un texte par son ministère qui exige le renvoi des lieux de commémoration des ambassadeurs de la Russie et de la Biélorussie. Le ministère n’a aucune compétence officielle en la matière qui tombe dans le domaine de Berlin et de l’arrondissement.

    22.4.2025 von Carola Tunk - Das Auswärtige Amt will russische Offizielle nicht bei den Gedenkfeiern zum Kriegsende in Europa sehen. In Treptow wird man nicht Folge leisten.

    Das Bezirksamt Treptow-Köpenick hat sich zu einer Handreichung des Auswärtigen Amtes (AA) geäußert. Dabei geht es um die Frage, ob offizielle Vertreter des russischen Staates und aus Belarus in Berlin und Brandenburg an Gedenkveranstaltungen rund um den Tag der Befreiung am 8. Mai teilnehmen sollen.

    In der Handreichung wird Landkreisen und Kommunen empfohlen, keine Einladungen an russische oder belarussische Diplomaten auszusprechen – und notfalls ungebetene Gäste wieder wegzuschicken.
    „Historische Rolle der Sowjetunion“

    Begründet wird die harte Linie mit einer „absehbaren“ Instrumentalisierung des Gedenkens durch offizielle Vertreter der russischen oder belarussischen Botschaft. Das Außenministerium warnt in seinem Schreiben vor „Propaganda, Desinformation und geschichtsrevisionistischer Verfälschung“.

    Eine offizielle Handreichung des Auswärtigen Amtes zu dieser Angelegenheit sei nicht bekannt, so eine Sprecherin des Bezirksamtes. „Angesichts der historischen Rolle der Sowjetunion bei der Befreiung Deutschlands und Europas vom Nationalsozialismus und angesichts der Opfer der Sowjetunion im 2. Weltkrieg, würde das Bezirksamt Treptow-Köpenick es für nicht angemessen halten, Vertreter der Botschaften Russlands oder Belarus‘ - selbst wenn sie nicht eingeladen wurden und unangekündigt erscheinen sollten – unter Anwendung des Hausrechts des Platzes zu verweisen.“

    #Berlin #Am_Treptower_Park #Treptow #antifascisme #libération #nazis #politique #Russie #Biélorussie

  • Dates de l’infotour #Antinucléaire en Bretagne-Normandie
    https://nantes.indymedia.org/posts/143628/dates-de-linfotour-antinucleaire-en-bretagne-normandie

     Suite à notre texte d’invitation à un #infotour antinucléaire en Bretagne-Normandie ce printemps, nous sommes content.es de vous en annoncer les dates ! Bien que le contexte actuel soit particulièrement peu réjouissant, il y a toutes les bonnes raisons de lutter contre le nucléaire : relance nationale du nucléaire,…

    #Caen #Châteaulin #Coutances #Laval #Nantes #Rennes #Rouen #Saint-Nazaire #Trémargat #Valognes #Local

  • Quand l’association #Utopia_56 pirate #Google_Maps pour rendre visible les « invisibles » !

    La fin de la #trêve_hivernale est un moment d’angoisse pour toutes celles et ceux qui vivent dans la précarité, l’association Utopia 56 révèle son opération de #piratage de Google Maps en incarnant virtuellement les déplacés de la rue.

    L’avantage des premiers jours du mois d’avril, nous sortons de la météo, c’est le soleil qui envahit nos cœurs et rayonne sur nos rues, un souffle de chaleur pour les bien lotis et un vent d’angoisse pour les personnes précaires qui doivent affronter la fin de la trêve hivernale. L’association Utopia 56 a choisi ce changement de saison pour révéler son opération de communication autour du piratage de Google Maps, le système de #cartographie du gafam.

    L’été dernier en marge de l’organisation des #jeux_Olympiques où il fallait aux yeux du monde offrir une ville prête à accueillir les grands anneaux de la compétition et ses valeurs de partage, des milliers de personnes ont été déplacées vers d’autres villes pour faire place nette. Ces images de sans papiers, de réfugiés, de travailleurs immigrés sommés de rentés de force dans des cars des forces de l’ordre sont assez violentes à regarder et de nombreuses association comme Médecins du monde ou Emmaüs ont dénoncé un « #nettoyage_social ». Mais la fête était trop belle, et l’opinion a focalisé son attention sur l’appel du podium loin du revers de la médaille.

    Utopia a donc décidé d’investir le champ du cyber espace en créant sur Google Maps des #pins rouge vous savez comme ceux qui désignent un restaurant, une boutique ou un hôtel. Sur la carte interactive ont débarqué des dizaines de nouveaux lieux, « chez Dom », « chez Daouda », « chez Jean Pierre », « chez Roberto », « chez Moussa », ces #espaces_fictifs représentent les personnes déplacées à l’endroit où elle vivait ou survivait. Sur le Pins, l’internaute peut cliquer et obtenir des informations sur la situation de précarité de la personne et Utopia renvoie vers ses actions.

    Pendant plusieurs mois dans l’ombre du géant mondial, ces pins ont rendu les invisibles visibles et l’association revendique 500 000 vues depuis les JO. De nombreux touristes ont donc du comprendre que « chez Ismaël » n’est pas le dernier endroit parisien à la mode pour boire un cocktail mais le nom d’un sans papier que personne ne veut voir.

    Google Maps repère la technique et supprime tout !

    La firme américaine a tout de même fini par repérer ce gentil piratage de ses fonctionnalités et elle a supprimé tous les pins. Ce grand nettoyage de printemps n’a pas découragé Utopia qui poursuit aujourd’hui cette stratégie de sensibilisation en jouant sur le délai de réactivité très variable de la plateforme. Récemment ce sont de nombreux pins qui se sont ajoutés du côté de la Gaieté lyrique pour décrire la violence des expulsions de mineurs isolés.

    Ce qui est assez déroutant dans cette action de visibilisation de la précarité c’est notre regard, enfin le mien mais j’imagine que vous pourrez vous reconnaître. J’avoue détourner souvent les yeux lorsque je passe physiquement à côté d’une personne à la rue, pris par le temps ou plus exactement par la fausse urgence de la vie et là un petit badge rouge virtuel m’a touché…Comme si j’accordais plus d’importance à un pixel sur une carte numérique qu’à un humain sur le bitume.

    Utopia a réussi sa démarche de sensibilisation en utilisant la virtualité désincarnée du numérique pour mieux pointer la déshumanisation de nos sociétés connectées.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/quand-l-association-utopia-56-pirate-google-maps-pour-rendre-visible-les

    #visibilisation #in/visibilité #sans-abrisme #sans-abris #SDF #visibilité #cartographie #JO #toponymie #toponymie_migrante

    Est-ce qu’il y a des seenthisien·nes (@seenthis) qui ont fait des captures d’écran de ce piratage et qui pourraient les partager ici ??

    @visionscarto

  • Essere pendolari in #italia: l’alta velocità e il benessere collettivo non viaggiano sugli stessi binari
    https://scomodo.org/essere-pendolari-in-italia-lalta-velocita-e-il-benessere-collettivo-non-via

    Nel nostro Paese ci sono nuove forme di #pendolarismo di cui spesso non si parla: centinaia di migliaia di persone costrette a fare molti chilometri solamente per andare a fare benzina o prelevare al bancomat, o ancor peggio, per curarsi nell’ospedale più vicino. L’articolo Essere pendolari in Italia: l’alta velocità e il benessere collettivo non viaggiano sugli stessi binari proviene da Scomodo.

    #Territori #aree_interne #Infrastrutture #locale #mezzi_di_trasporto #società #territori #treni

  • Cessate il fuoco(?) su #Gaza
    https://radioblackout.org/2025/01/cessate-il-fuoco-su-gaza

    Imminente l’accordo di cessate il fuoco su Gaza e di scambio di prigionieri – con la mediazione di Usa, Qatar, Egitto – che dovrebbe prevedere nei primi 42 giorni il rilascio di una parte degli ostaggi e la liberazione di prigionieri politici palestinesi, mentre Israele terrà il controllo del corridoio Filadelfia tra Gaza ed Egitto […]

    #L'informazione_di_Blackout #Cisgiordania #tregua
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/01/Michele-Giorgio.mp3

  • Howoge kauft Häuser in Berlin auf: In diesen Bezirken entstehen 7800 neue Wohnungen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/howoge-sichert-immobilien-in-diesen-bezirken-entstehen-7800-neue-wo

    Im Jahr 2024 hat die Wohnungsbaugesellschaft Howoge mehr als eine Milliarde Euro in Berlin investiert. Emmanuele Contini

    Ob icke armer Kutscher da wohl unterkomme?

    9.1.1025 - Die Howoge schloss 2024 umfangreiche Immobilienkäufe ab. In Lichtenberg und Treptow-Köpenick entstehen bis zu 7800 neue Wohnungen.

    Die Howoge hat Immobilien und Bauland für 7800 neue Wohnungen in Berlin gekauft. Das teilte die landeseigene Wohnungsbaugenossenschaft mit. Die größte Übernahme, PRIMA Wohnbauten Privatisierungs-Management GmbH, umfasst etwa 4500 Wohnungen. Außerdem wurde die Stadtentwicklungsgesellschaft Buch mbH mit potenziellen Flächen für 1200 Wohnungen erworben. Bei dem Projekt Konnekt/Georg-Knorr-Park in Marzahn sind 1700 geplanten Wohnungen in Planung.

    Neben dem Ankauf im Großbereich Lichtenberg und Treptow-Köpenick umfasst das Portfolio von Howoge auch neue Bauprojekte. So hat Howoge ein Neubauprojekt in Lichtenberg vom Entwickler Bonava übernommen, das auf einem 8000 Quadratmeter großen Gelände entsteht. Die Fertigstellung ist für Mitte 2026 vorgesehen. Auch im Bezirk Marzahn-Hellersdorf wird ein Projekt mit 167 Wohnungen realisiert, bei dem die Entwicklung bereits 2024 begann. Diese Neubauten sollen mindestens zur Hälfte geförderten Wohnraum bieten.

    Darüber hinaus hat Howoge in Treptow-Köpenick ein Projekt mit 45 Einheiten erworben. Die kommunale Wohnungsbaugesellschaft zählt zu den sechs Unternehmen des Landes Berlin und beabsichtigt nach eigenen Angaben, ihren Wohnungsbestand durch Neubau auf über 100.000 Einheiten zu erweitern.

    Quelle: Howoge

    Bei der Erstellung des Artikels wurden KI-Technologien eingesetzt.

    #Berlin #Lichtenberg #Treptow-Köpenick #Marzahn #wohnen #Stadtentwicklung

  • Wie ich auf einer Reise einen anderen Eindruck von China gewann als Ai Weiwei
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wie-ich-auf-einer-reise-einen-anderen-eindruck-von-china-gewann-als


    Menschen besichtigen die Ruinen der Xuankou-Mittelschule, die heute eine Gedenkstätte für das Erdbeben in Wenchuan 2008 sind. Yusheng/imago

    Peur-être en 2025 les gouvernements européens investiront autant dans l’infrastructure à utilité collective comme la Chine. Il faudra pour cela réduire les dépenses militaires et faire payer les plus grandes fortunes. Du communisme ? Volontiers s’il se montre aussi efficace.

    31.12.2024 von Frank Schumann - Der Fakt, dass in der von einem schweren Erdbeben betroffenen Provinz Sichuan ein Neuanfang gelungen ist, steht konträr zu Ai Weiweis Urteil über seine Heimat.

    Im Februar vor zwei Jahren bebte in der syrisch-türkischen Grenzregion mehrmals die Erde. Das Auswärtige Amt sprach auf seiner Homepage von einer der „schlimmsten Naturkatastrophen der letzten hundert Jahre. Über sechzigtausend Menschen fielen den Beben zum Opfer, über einhundertzwanzigtausend wurden verletzt.“ Nach Jahresfrist war von den vom türkischen Präsidenten Recep Tayyip Erdoğan seinen Landsleuten versprochenen mehr als 300.000 neuen Wohnungen lediglich ein Sechstel gebaut worden. Die Berliner Zeitung berichtete am 6. Februar 2024, dass laut türkischer Regierung „noch immer 700.000 Menschen in Behelfsunterkünften“ in etwa 400 Containerdörfern lebten. In Nordwest-Syrien, so meldete damals das Auswärtige Amt, war die Lage unverändert „extrem angespannt“.

    Daran wird sich durch die jüngste Entwicklung in Syrien wenig geändert haben. Über die Erdbebenopfer von damals spricht heute niemand, anderes beherrscht die Nachrichten aus der Region.

    Gewiss gab und gibt es auch in anderen Teilen der Welt Naturkatastrophen. So bebte beispielsweise in der chinesischen Provinz Sichuan am 12. Mai 2008 die Erde. Sogar um einiges stärker als in der Türkei und folglich mit noch mehr Opfern. Und so drängt sich die naheliegende Frage auf, wie dort mit dem Desaster umgegangen wurde. In der Region östlich des tibetischen Hochplateaus – knapp halb so groß wie die DDR – verloren an jenem Maitag fast sechs Millionen Menschen ihr Obdach und etwa 70.000 ihr Leben.

    Verschwenderischer Umgang mit Energie

    Sechzehneinhalb Jahre nach dem Beben fahre ich mit dem Mietwagen nach Yingxiu. Dort, etwa 100 Kilometer nordwestlich der 20-Millionen-Einwohner-Metropole und Provinzhauptstadt Chengdu, lag das Epizentrum.

    Es ist ein angenehmes Reisen auf der neuen Autobahn, für deren Benutzung wie inzwischen auf vielen Autobahnabschnitten in der Volksrepublik eine Mautgebühr erhoben wird. Angenehmer, als seinerzeit der Reporter der Süddeutschen Zeitung reiste. Der schlug sich im Mai 2010 als „bislang einziger westlicher Reporter“ nach Yingxiu durch. Die letzten Kilometer bewältigte er nach Selbstauskunft in einem achtstündigen Fußmarsch durch „eine Schneise aus Tod und totaler Zerstörung“. Davon ist heute nichts mehr zu ahnen oder gar zu sehen.

    Die Straße jenseits der Autobahn windet sich die Berge hinauf, es ist trübe und feucht, die Wolken hängen tief. Da und dort sind im Dezembergrau kleine und größere Siedlungen zu erkennen. Die Bergdörfer sehen aus, als habe jemand Häuser an die bewaldeten Felsen geklebt. Die Bäume ringsum krallen sich mit ihren Wurzeln sichtbar ins Gestein. Über die Bergkuppen schwingen sich Leitungen von Mast zu Mast, kreuz und quer gehen die Stromtrassen. Im Tal produzieren etliche Wasserkraftwerke Energie, die in jede noch so winzige Siedlung fließt – in Heizungen wie in Computer und in digitalen Schnickschnack. Der Umgang mit Energie ist hier wie im ganzen Land reichlich verschwenderisch, nicht nur bei der Beleuchtung von Straßen und Gebäuden.
    400 Staudämme waren in Mitleidenschaft gezogen

    Unten im Tal strömt der wasserreiche Min Jiang dem Jangtsekiang entgegen, oft gebremst von Betonriegeln, in denen viele Turbinen laufen. Auch die Staudämme erwiesen sich damals als beachtliches Problem, etwa 400 waren in Mitleidenschaft gezogen worden.

    Endlich erreiche ich einen Parkplatz oberhalb Yingxius. Die Kleinstadt zählt heute knapp 6000 Einwohner, so viele, wie seinerzeit Menschen im Ort starben. Auch im Dunst und ohne Riesenrad ist Yingxiu zu überblicken. Das hochgestellte Karussell am Rande des Parkplatzes hat offenbar ein geschäftstüchtiger Chinese errichten lassen, damit die Touristen für umgerechnet zwei Euro die Nase noch höher über das Tal recken können als zu ebener Erde. Bei diesen trüben Aussichten lohnt die Investition jedoch nicht. Andere Touristen scheinen das auch so zu sehen: Das Rad steht still.

    Ein Blick auf das Dorf Yingxiu, das am stärksten von dem Erdbeben 2008 in Sichuan im Südwesten Chinas betroffene Gebiet Hu Wenkai/imago

    Mehr Ruhmes- denn Trauerhalle

    Die Flusssiedlung liegt gelassen in der Landschaft, als stünden die Häuser schon ewig dort. Dabei ist kein Gebäude älter als 16 Jahre. Das Museum neben dem Parkplatz ist noch um einiges jünger und nennt sich Epicenter Memorial Hall, eine zweigeschossige Gedenkhalle am Hang des Dorfes Yuzixi. Das sind ein paar Dutzend Häuschen mit winzigen Vorgärten, in denen Gemüse wächst. Auch jetzt im Winter.

    Eine Etage des Stahlbetonbaus liegt in der, die andere über der Erde. Ein kühner und zugleich unauffälliger Bau eines chinesischen Architekten, mehr eine Ruhmes- denn eine Trauerhalle. Mit Installationen, Schautafeln und großen Fotos vermittelt man einen Eindruck von der Katastrophe und erklärt, wie man die Folgen überwand. Auch an jene Besucher ist gedacht, die noch nicht lesen und den Sinn der vielen Grafiken kaum erfassen können. Auf einem Brett stapeln die Kinder Bauklötze, dann drücken sie auf einen Knopf und die ganze Installation beginnt zu vibrieren: Stärke acht wie am 12. Mai 2008. Der Klötzchenturm stürzt zusammen.

    Natürlich fehlt in der Bildergalerie keine der damals führenden Persönlichkeiten, welche aus der Hauptstadt herbeieilten, um den Fortschritt der Bergungsarbeiten und beim Wiederaufbau zu begutachten. Tatsächliche Opfer sieht man kaum. Nur deren Zeugnisse: Briefe, die die Überlebenden damals ihren Verwandten im Lande schrieben, Lebenszeichen aus den Trümmern und Mitteilungen, wer von der Familie nicht mehr ist oder noch vermisst wird. Andere verarbeiteten ihre Trauer in Gedichten oder Zeichnungen. Diese hängen am nackten Beton des beeindruckenden Bauwerks.

    Mit einem pastoral-propagandistischen Ton

    Mit Pathos wird auf Tafeln der nationale Einsatz des Wiederaufbaus in der Region in mehreren Sprachen gerühmt: „Die gesamte Partei, die Streitkräfte und die Menschen aller ethnischen Gruppen haben sich geschlossen hinter der starken Führung des Zentralkomitees der Kommunistischen Partei und des Staatsrates zusammengeschlossen, um die schwere Zeit zu überstehen.“

    Auch wenn der pastoral-propagandistische Ton in den Ohren eines Westeuropäers ein wenig schwülstig klingt: Der Stolz ist verständlich, weil es binnen drei Jahren in einem kollektiven Kraftakt gelang, nicht nur den vorherigen Zustand wiederherzustellen, sondern zugleich die gesamte Region mit ihrer Infrastruktur zu modernisieren. Nicht grundlos setzt sich das chinesische Wort für Krise aus zwei Schriftzeichen zusammen: Das eine steht für Gefahr und Konflikt, das andere für Chance und Neugestaltung. Die Provinz Sichuan gehört inzwischen zu den ökonomisch stärksten in der Volksrepublik.

    Draußen geht es ein paar Stufen hinab zur eigentlichen Gedenkstätte. Eine Frau hockt auf einem Stuhl und bietet gelbe Chrysanthemen zum Kauf. Etliche Besucher haben an diesem Vormittag das Angebot bereits angenommen. Die Blumen liegen in Reih und Glied auf dem Sockel zu Beginn des Gräberfeldes. Die Wiesen am Hang werden geteilt durch schwarze Marmorblöcke, in die Namen mit Lebensdaten gemeißelt sind. Dorf für Dorf, kleine und größere, wie an der Zahl der Eintragungen zu sehen ist. Das jüngste Opfer war keine drei Wochen alt – dort finden sich besonders viele Blumen. Der Älteste, der unter den Trümmern seines Hauses starb, war 96.

    Etwas abseits liegen die Soldaten, die bei ihrem Einsatz ihr Ende fanden. Sie sind gefallen, sagt die offizielle Sprachregelung. Die jungen Männer haben nicht nur einen eigenen Grabstein, sondern auch ein Gesicht. Unter ihren Bildern liegen ebenfalls reichlich gelbe Chrysanthemen. Stumm defilieren ganze Familien vorbei und beugen die Knie. Es heißt, dass bis zu 100.000 Soldaten im Einsatz waren, um Trümmer zu beseitigen und Tote zu bergen. An die 70.000, wie gesagt, aber eben nicht so viele wie 1976 in Tangshan, wo fast 700.000 Menschen starben. Es war – nach dem Beben in Shaanxi 1556 – das opferreichste nicht nur in China, sondern auf der ganzen Welt. In Shaanxi gingen sogar mehr als 800.000 Menschen zugrunde, weil die meisten damals in Berghöhlen lebten.

    Ich rolle hinunter in den Ort, um die einzige Ruine zu besuchen, die man zur Erinnerung hat stehen lassen. Die Xuankou-Mittelschule stand erst zwei Jahre, ehe sie zusammenbrach. Sie ersetzte die Schule von Xuankou, jener Kleinstadt, die 50 Kilometer flussaufwärts in einem Stausee unterging.

    Diese Ruine besitzt, wie an der Vielzahl der schweigenden Besucher leicht festzustellen ist, im nationalen Bewusstsein der Chinesen einen festen Platz. Vergleichbar vielleicht mit dem sogenannten Atombombendom in Hiroshima oder den Trümmern der Frauenkirche in Dresden zu DDR-Zeiten. Ein Mahnmal der Demut und der Ohnmacht. Es steht stellvertretend für fast 7000 Schulgebäude, die in der ganzen Provinz bei dem Erdbeben zerstört wurden.

    Die Überreste der Xuankou-Mittelschule Depositphotos/imago

    Die Nachricht ging als Wunder um die Welt

    Sprachlos steht man vor dem vormaligen Fünfgeschosser mit den Klassenzimmern, in denen 43 Schüler und acht Lehrer starben. Mehr als 1500 konnten sich ins Freie retten und zusehen, wie ihre Schule wie ein Kartenhaus zusammenstürzte. Auch die anderen zum Schulkomplex gehörenden Gebäude wurden in Mitleidenschaft gezogen. Durch zerborstene Fenster geht der Wind, und aus den Trümmern wächst Grün. Auf einem Bohlenweg umrunde ich mit einigem Grauen das Massengrab. Immerhin: Die Retter bargen nach 68 Stunden eine elfjährige Schülerin lebend – die Nachricht ging als Wunder um die Welt.

    Dass nach drei Jahren das Leben im Erdbebengebiet von Sichuan wieder völlig normal lief, dass alle Schulen wieder standen, die Staudämme gesichert waren und jede Familie, die ihr Haus verloren hatte, eine neue Bleibe gefunden hatte, war hingegen keine Nachricht im Westen wert. Wohl aber, dass der seinerzeit noch hofierte Dissident Ai Weiwei die Namen der toten Schüler sammelte und im Internet veröffentlichte mit dem Argument, dass die chinesischen Behörden alles vergessen machen wollten. „Das heutige China basiert darauf, dass wir uns der Vergangenheit nie stellen“, erklärte er damals im Deutschlandfunk.

    Nun, ich gewann einen anderen Eindruck. Und Containerdörfer wie in der Türkei und in Syrien habe ich auch nicht gesehen.

    Frank Schumann ist Verleger des 1990 gegründeten Verlages Edition Ost.

    #Chine #Turqie #catastrophe_naturelle #tremblement_de_terre

  • Sottocorteccia

    A seguito della tempesta Vaia di fine 2018, una minaccia incombe sulle foreste del Nord-Est. Si tratta del bostrico tipografo, un coleottero che attacca la specie più diffusa e importante dei boschi alpini: l’abete rosso. L’insetto si è diffuso a macchia d’olio dopo il tremendo stress di quella notte, ma anche grazie all’inesorabile incedere del riscaldamento globale. Come ogni crisi, anche questa può nascondere opportunità. Ci obbliga ad aprire gli occhi sulle conseguenze della crisi climatica, ci costringe a riflettere sul destino delle nostre montagne e ci spinge a rinsaldare un legame antico e imprescindibile, quello con il più grande e dimenticato dei tesori italiani: le foreste. In questo libro-diario, Pietro e Luigi raccontano del piccolo coleottero che li ha fatti incontrare e del loro viaggio – che è anche un’amicizia – tra le Alpi. Due punti di vista diversi, uno antropologico e uno scientifico, dipanano la complessità e offrono una prospettiva nuova sul futuro di Uomini, Foreste e Insetti, protagonisti di questa avventura e della vita sul nostro pianeta.

    Avevamo raccolto pagine e pagine di appunti e analizzato decine di documenti, intervistato tanti esperti e ragionato sui temi enormi che il piccolo coleottero aveva portato alla luce, dalla gestione forestale del passato alla crisi climatica. E ora? Ora bisognava attraversare davvero le Alpi, per guardare avanti. Non solo al destino delle peccete, sempre più fragili, ma a quello più ampio delle nostre montagne nei decenni che verranno. Il bostrico tipografo, scandagliato ormai da ogni punto di vista, ci stava urlando in faccia prepotentemente una sola, ultima, grande domanda finale: che foreste vogliamo, che montagna vogliamo, nel nostro futuro?

    https://www.peoplepub.it/pagina-prodotto/sottocorteccia
    #livre #forêt #Italie #Vaia #tempête #tempête_Vaia #Trentin #Alpes #crise #montagne #épicéa #Bostryche #insecte #insectes

  • Pourquoi réserver un train est devenu un enfer (et pourquoi ça va empirer)

    Entre la multiplication des #marques et la #complexité de la #billetterie, l’ouverture à la #concurrence rend le #paysage_ferroviaire « kafkaïen », dénoncent les usagers.

    Aléop, Zou !, Lio, InOui, Trenitalia… Le paysage ferroviaire s’est transformé ces dernières années en une indigeste salade de #logos. Côté billetterie, ce joyeux capharnaüm entraîne un lot d’#aberrations : des #guichets #TER qui ne vendent pas de billets #TGV, des #cartes_de_réduction qui ne fonctionnent pas dans toutes les régions, l’application #SNCF_Connect qui n’affiche aucun billet Trenitalia ou Renfe...

    Et ce n’est qu’un début. Le paysage ferroviaire risque de devenir « insensé », prévient le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), François Delétraz. Une inquiétude largement partagée dans le petit monde du ferroviaire, y compris chez les partisans inconditionnels de l’ouverture à la concurrence : on assiste à « une extraordinaire #fragmentation [qui pose] une énorme préoccupation », s’alarmait le très respectable président de l’Autorité de régulation des transports, Thierry Guimbaud, lors du colloque annuel de l’Afra, le lobby des entreprises ferroviaires, le 8 octobre à Paris.

    « La situation est préoccupante », reconnaissait le même jour Claude Steinmetz, le patron de #Transdev, le premier challenger de la SNCF sur les TER. D’après ses calculs, il existe 45 titres de réduction différents pour les TER, toutes régions confondues. « L’opérateur historique [la SNCF] a onze sites internet de distribution, ajoutait-il. Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ? »

    Cette #complexification, pas vraiment en phase avec l’engouement des Français pour le train et l’urgence de décarboner les transports, est une conséquence directe de l’ouverture du réseau ferré à la concurrence. Big bang que dénoncent les syndicats de cheminots, notamment à travers un appel à la grève, à partir du mercredi 11 décembre au soir.

    La guerre des #applis

    Concernant les TER, transport du quotidien et clé de voûte de la transition énergétique des transports, la fin du #monopole_public est gérée par les régions. Comme elles investissent pour tenter d’améliorer l’offre, elles souhaitent que cela se voie. « Elles ont presque toutes mandaté des agences de com’ pour trouver un nom de marque — improbable — pour se différencier de leurs voisines tout en tournant le dos à la SNCF et à son bon vieux TER », raille la Fnaut, le 9 décembre dans un communiqué. Fluo, BreizhGo, Lio... Chacune déploie également sa propre #politique_tarifaire et son propre système de #réduction.

    Dans cette #jungle, plusieurs #applications de vente de billets comme SNCF Connect ou #Trainline espèrent s’imposer et promettent de rendre fluide le « #parcours_client ».

    Pour l’heure, elles se livrent surtout une guerre sans merci. Écrasant leader, SNCF Connect (85 % des ventes) refuse de vendre des billets pour ses concurrents (#Trenitalia et la #Renfe) et leur met des bâtons dans les roues. Elle ne leur permet pas de vendre tous les tarifs disponibles et ne partage pas les informations trafic en temps réel. Trainline se plaint également de ne pas réussir à trouver sa #rentabilité, en raison des #commissions faméliques que lui verse la SNCF (2,9 % sur la vente des billets, contre 10 % pour un billet Trenitalia).

    Pour ne rien arranger, les régions n’ont aucune intention de faire confiance à ces applications de billetterie. Elles développent, chacune dans leur coin, leur propre système de distribution. Et comme les TER, demain, seront gérés par une multitude de compagnies différentes, ce sont les #régions qui vont centraliser l’information et la transmettre, avec plus ou moins de bonne volonté, à SNCF Connect, Trainline et consorts.

    « Impossible, pour le commun des mortels,
    de s’y retrouver »

    Cette complexification trouve une illustration déjà bien visible à Marseille : « Entre les Ouigo, les TGV InOui, la Renfe qui propose une liaison avec Barcelone, les TER gérés par la SNCF et bientôt les TER gérés par Transdev, vous avez cinq #opérateurs différents dans une même gare. Mais il n’existe aucun endroit où on peut tout acheter, résume François Delétraz. Impossible, pour le commun des mortels, de s’y retrouver. »

    Mais alors, que fait la police ? Pour l’heure, les règles sont encore à écrire et le gendarme du ferroviaire, l’#Autorité_de_régulation_des_transports, saisi de nombreux contentieux, prévient que les arbitrages sont pour bientôt. La Commission européenne compte également mettre de l’ordre dans ce Far West ferré. D’ici fin 2025, elle doit présenter un projet de règlement forçant les compagnies ferroviaires et les applications de vente de tickets à jouer la même partition.

    « On espère que cela améliorera la visibilité, souligne Vincent Thevenet, spécialiste ferroviaire de l’ONG Transport & Environment. Ce qu’il faut surtout éviter, c’est arriver à un système où les #prix seraient différents d’une plateforme à l’autre, avec un risque de #spéculation à la baisse ou à la hausse. Dans le transport aérien, c’est un gros problème. » L’initiative européenne ne se concrétisera pas avant plusieurs années et pourrait ouvrir ensuite une phase de guérilla juridique longue et couteuse, nouvelle tradition du monde ferroviaire.

    La situation ne manque pas d’ironie. Après trente ans d’efforts pour fabriquer une concurrence, largement artificielle, entre des entreprises ferroviaires européennes, toutes publiques, l’Union européenne les enjoint désormais de s’entendre et de se coordonner pour éviter le fiasco.

    Contactée par Reporterre, #SNCF_Voyageurs renvoie la responsabilité aux régions. « Ce sont elles qui définissent notamment les politiques tarifaires et la billettique », souligne l’entreprise. SNCF Voyageurs n’est plus qu’un simple « exploitant des services ferroviaires » comme un autre. L’entreprise publique s’est simplement préparée à affronter l’extraordinaire #morcèlement du ferroviaire. « Notre filiale SNCF Connect & Tech propose des solutions pour répondre aux appels d’offres lancés par les régions pour l’exploitation de leurs systèmes d’information et de billettique », souligne l’entreprise.

    Un « #allotissement » qui complique tout

    La billetterie n’est pas le seul sac de nœuds à dénouer. Pour faciliter l’entrée de concurrents à la SNCF, les régions découpent le réseau TER en une multitude de petits « lots ». Chacun fait l’objet d’un #appel_d’offres et est attribué pour dix ans à un délégataire de #service_public. Même la SNCF, lorsqu’elle remporte le lot, doit créer une nouvelle filiale.

    « Résultat, dans dix ans nous aurons une centaine de PME du rail. Les régions affirment qu’avec leurs bras musclés elles parviendront à harmoniser tout ça, mais cela entraînera une litanie de problèmes », s’inquiète Frédéric Michel, guichetier à la gare Saint-Charles de Marseille et militant Sud-Rail. Les compagnies doivent par exemple partager l’information aux voyageurs en temps réel, synchroniser les horaires pour faciliter les correspondances, gérer les aléas.

    Le premier TER non SNCF doit circuler mi-2025 sur la ligne Marseille-Toulon-Nice. Comment #Transdev, filiale de la Caisse des dépôts en voie de #privatisation, s’entendra avec les autres acteurs en cas d’avarie ? « Aujourd’hui, c’est déjà compliqué de gérer les #ruptures_de_correspondance entre un TER et un TGV, alors qu’on appartient à la même entreprise. Demain, avec une entreprise concurrente, ça n’existera plus », souligne Frédéric Michel.

    « Qui va payer l’hôtel et le billet de rechange des passagers qui ont raté leur Ouigo à cause d’un retard de TER sur Transdev ? La région Sud y réfléchit. Ça commence dans six mois et elle ne sait pas comment faire », affirme François Delétraz.

    Le train, un service marchand comme un autre

    Cette #désorganisation générale du réseau est concomitante à une #transformation fondamentale : depuis vingt ans, le train s’éloigne progressivement d’une logique de #service_public pour épouser les pratiques commerciales du privé. Et la quête de rentabilité est désormais exacerbée à la SNCF, à cause de la pression de son principal actionnaire, l’État, qui lui impose de doubler la somme qu’elle fait remonter chaque année pour financer l’entretien du réseau vieillissant (6,5 milliards d’euros).

    C’est cette pression qui explique la hausse continue et diffuse des #tarifs (8,2 % en moyenne sur un an selon l’Insee en 2023), la suppression des dessertes non rentables et des #guichets en gare, la hausse à 19 euros de la commission pour l’échange d’un billet InOui six jours avant le départ, la fin des billets non personnalisés qui pouvaient être troqués... La liste est potentiellement sans fin, des irritants qui pénalisent les « usagers » devenus « clients ».

    Des syndicats de cheminots au lobby des entreprises ferroviaires, en passant par les élus et les usagers, tous les acteurs du monde ferroviaire sont au moins d’accord sur un point : l’argent public manque cruellement en France pour faire face au mur d’investissement nécessaire à la sauvegarde et au développement d’un réseau vieillissant. Constat implacable de l’association allemande Alliance pour le rail, qui publiait en juillet dernier un classement des pays européens en matière d’#investissement_ferroviaire. La France apparaît bonne dernière.

    https://reporterre.net/Pourquoi-reserver-un-train-est-devenu-un-enfer-et-pourquoi-ca-va-empirer
    #réservation #train #transport_ferroviaire #SNCF #France #billets

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1087591
    @sombre

  • Seit 1899 Einsamkeit in Berlin-Treptow
    https://www.gartenfreunde-treptow.de/texte-zur-geschichte/articles/die-aeltesten-kleingartenvereine-treptows-1887


    So richtig einsam ist es am Dammweg zwar nicht, nicht mal richtig leise, aber der Mensch blendet Störendes sehr gut aus, wenn ihm danach ist.

    Die ältesten Kleingartenvereine Treptows (1887)

    Bereits vor der und um die Jahrhundertwende zum 20. Jahrhundert wurden in Treptow, das damals noch vor den Toren Berlins lag, die ersten Laubenkolonien gegründet.
    Aus dieser Zeit existieren noch heute diese Vereine:

    „Zur Linde“ vormals „Little Po-Po“ (1887)
    „Neuseeland“ (1897)
    „Einsamkeit“ (1899)
    „Ehrliche Arbeit“ (1900)
    „Gemütlichkeit III“ (1902)

    https://www.openstreetmap.org/way/190618216

    Angeblich kann man da Bier trinken.
    https://wie.de/little-popo-in-der-kga-zur-linde.2820136908
    Little Popo in der KGA zur Linde

    Noch mehr Ifo zu Lilttle Po-Po
    https://admin.iamexpat.de/lifestyle/lifestyle-news/how-did-germany-fall-in-love-with-the-kleingarten-allotment

    By 1887, the trend had made it to the capital. What is thought to be Berlin’s oldest Kleingarten area was created by seven men in their mid-20s who inherited a plot of land from gardener Wilhelm Mosisch after his death. The garden was, and still is, located on Kiefholzstraße, which stretches through Treptow into Kreuzberg. Originally christened Little PoPo, the site’s namesake remained a mystery to club members for decades after it opened. “Could it have something to do with the pope?”, they asked themselves. “But then why ‘little’, in English?”, “Could it honestly be that the space had been so childishly named “Little bumbum” in a Denglisch mash-up of “Kleiner PoPo”?

    It turns out that the group of twentysomethings weren’t so innocent in their naming; the name had been chosen to hail one of Germany’s colonial exploits of the 1880s, a town in southeastern Togo, now known as Aného. In 1945 “Little PoPo” was abandoned and the space was re-dubbed as Kleingartenanlage zur Linde.

    #Berlin #Treptow #Dammweg #Einsamkeit #Geschichte #Laubenkolonie #Kleingartenanlage #Schrebergarten #Laubenpieper

  • #Analyse : a-t-on observé un effondrement des #puits_de_carbone_terrestres en #2023 ?

    https://bonpote.com/analyse-a-t-on-observe-un-effondrement-des-puits-de-carbone-terrestres-en-2

    “Un #effondrement des puits de carbone terrestres en 2023”.

    "Je ne dis pas cela méchamment, mais j’espère vraiment que ce document est tout simplement erroné. Une détérioration rapide du puits de carbone terrestre dans un avenir proche pourrait avoir des conséquences vraiment terribles." Voici ce qu’a déclaré Robert Rohde, directeur scientifique au Berkeley Earth, le jour de la sortie de l’étude.

    En effet, il y a de quoi être inquiet. Si cela se confirmait, ce serait de très loin la pire nouvelle climatique depuis plusieurs années. C’est l’été, il y existe semble-t-il une “trêve politique” pendant les Jeux Olympiques 2024, mais s’il y a une chose qui ne prend pas de vacances, c’est bien le #changement_climatique.

    #Incendies, #sécheresses… et un possible emballement du climat si un tel déclin persistait. Rien que ça. Dans cet article, nous reviendrons sur ce que sont les puits de carbone, ce que nous dit l’étude et les conséquences que cela pourrait avoir.

    #Trees and #land absorbed almost no CO2 last year. Is nature’s carbon sink failing? | Oceans | #The_Guardian

    https://www.theguardian.com/environment/2024/oct/14/nature-carbon-sink-collapse-global-heating-models-emissions-targets-evi

    Only one major tropical rainforest – the #Congo_basin – remains a strong #carbon_sink that removes more than it releases into the atmosphere. Exacerbated by #El_Niño #weather patterns, deforestation and global heating, the Amazon basin is experiencing a record-breaking drought, with rivers at an all-time low. Expansion of #agriculture has turned #tropical_rainforests in south-east Asia into a net source of #emissions in recent years.

    Emissions from soil – which is the second-largest active carbon store after the oceans – are expected to increase by as much as 40% by the end of the century if they continue at the current rate, as soils become drier and microbes break them down faster.

    Tim Lenton, professor of #climate_change and #Earth_system_science at Exeter University, says: “We are seeing in the biosphere some surprising responses that are not what got predicted, just as we are in the #climate.

    “You have to question: to what degree can we rely on them as carbon sinks or carbon stores?” he says.

    A paper published in July found that while the total amount of carbon absorbed by forests between 1990 and 2019 was steady, it varied substantially by region. The boreal forests – home to about a third of all carbon found on land, which stretch across Russia, Scandinavia, Canada and Alaska – have seen a sharp fall in the amount of carbon they absorb, down more than a third due to climate crisis-related beetle outbreaks, fire and clearing for timber.

  • Privatisierung nach der Wende: Wirtschaftskrimis, von der Treuhand geschrieben
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/kolumne-ddr-osten-berliner-verlag-privatisierung-nach-der-wende-wir

    19.9.2024 von Mandy Tröger - Die Treuhand hatte die Aufgabe, die DDR-Unternehmen in die freie Marktwirtschaft zu überführen. Unsere Autorin schaut als Forscherin hinter die Kulissen.

    Seit Wochen reise ich durch Deutschland und rede über die Treuhandanstalt (THA). Bis heute scheiden sich an ihr die Geister: Für die einen hat die THA die einstige DDR-Wirtschaft erfolgreich privatisiert. Für andere hat sie Ostdeutschland „geschlachtet“, durch „Helden und Halunken … verkauft“ und im „Raubzug … geplündert“. Ein Wirtschaftskrimi erster Güte, so scheint es. Als Kind aus Ost-Berlin bin ich mit diesem Krimi aufgewachsen. Seitdem lässt er mich nicht mehr los.

    Heute bin ich Wissenschaftlerin und erforsche die Privatisierung der DDR-Zeitungen. Die THA spielte hier eine wichtige Rolle, denn mit der deutschen Einheit verwaltete sie das einstige DDR-Parteivermögen und damit die Presse. Das heißt, Anfang der 1990er verkaufte die THA fast alle 39 ehemaligen DDR-Tageszeitungen an finanzstarke BRD-Verlage, also zum Beispiel an die WAZ-Gruppe oder den Bauer-Verlag. Bis heute sind die Zeitungen Ostdeutschlands in ihren Händen. Damals hatte die THA das letzte Wort. Da sie ursprünglich aber nur für volkseigenes Vermögen geschaffen worden war, gab es zusätzlich die Abteilung Sondervermögen. Politischer Entscheider war die sogenannte Unabhängige Kommission, die Rechtsaufsicht hatte das Bundesinnenministerium. Das heißt, zwar verkaufte die THA die Zeitungen offiziell, aber viele andere Behörden waren mit von der Partie. Ich sehe mir an, welche Rolle die THA genau spielte.

    Dafür durchforste ich seit drei Jahren THA-Akten im Bundesarchiv in Lichterfelde. Das ist keine kleine Aufgabe. Immerhin produzierte die THA rund 45 Kilometer Akten. Davon wurden ungefähr zwölf vom Bundesarchiv übernommen – das sind rund 170.000 Akten. Ich habe bisher 149 Akten eingesehen, das sind 12,5 Meter. Scheint wenig, ist aber viel. Denn Wendezeit-Akten sind kompliziert: es gibt Lücken, viele handschriftliche Notizen und schlecht dokumentierte Verhandlungen. Außerdem ist ein Großteil der THA-Akten noch gar nicht erschlossen; das heißt, keiner weiß, was in ihnen eigentlich steht.

    Aktuell arbeite ich am Fall der Berliner Zeitung – Dank hoher Auflagen- und Abo-Zahlen war sie damals ein Filetstück unter den DDR-Zeitungen. Sie gehörte dem Berliner Verlag, und der blieb (anders als andere SED-Verlage) im Jahr 1990 im Besitz der SED-Nachfolgepartei PDS. Die verkaufte den Verlag noch vor der Einheit an ein Joint Venture des britischen Medien-Moguls Robert Maxwell und der westdeutschen Verlagsgruppe Gruner + Jahr. Damit ging der Berliner Verlag, als einziger DDR-Zeitungsverlag, 1990 an einen nicht-westdeutschen Investor. Laut dem damaligen PDS-Parteivorstand Gregor Gysi sei das Ziel „Alles, nur nicht Springer!“ gewesen. Das wurde geschafft. Zwei Jahre später fiel Maxwell von seinem Boot und ertrank. Die Presse munkelte über Mord oder Selbstmord, denn der Mogul hatte Millionen veruntreut. Für den Berliner Verlag begann danach ein leidvolles Besitzer:innen-Stelldichein.

    Das klingt wie ein Wirtschaftskrimi, ist aber eine Tragödie. Und wie bei allen Tragödien gibt es am Ende weder „Helden“ noch „Halunken“, sondern Menschen, die im Chaos tappen. Auch hinter den THA-Kulissen herrschte Chaos: Es gab Arbeitsüberlastung, Personalwechsel, Strukturänderungen und politischen Druck. Trotzdem privatisierte die THA im Wochentakt. Ein schweres Los für alle, die hier Helden sein wollen.

    #DDR #journalisme #capitalisme #Treuhand