• Le calypso : le son de Trinidad et Tobago.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/12/le-calypso-le-son-de-trinidad-et-tobago.html

    "Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des milliers de soldats américains sont stationnés dans les bases militaires de Trinidad. L’arrivée des GIs bouleverse toute la société trinidadienne, alors dominée par l’élite blanche britannique ou créole, pour laquelle le maintien de la hiérarchie raciale était impératif. Or, en s’affichant publiquement avec des femmes de couleurs, les soldats américains blancs suscitent l’indignation des élites de la colonie, d’autant que la présence des bases s’accompagne de l’essor d’activités interlopes.

    En 1943, Lord Invader chante Rum and Coca-Cola, sur une musique composée par Lionel Belasco en 1906 (à partir d’un chant folklorique martiniquais). Il y dénonce la présence des GIs dans l’île, car elle favoriserait l’alcoolisme et la prostitution des jeunes trinidadiennes pauvres de la Pointe Cumana, le village le plus proche de la base de Chaguarmas. « Et quand les Ricains arrivèrent à Trinidad la première fois / Certaines jeunes filles étaient plus qu’heureuses / Elles disaient que les Yankees les traitaient bien / Et leur donnaient un meilleur prix. / Ils achetaient du rhum et du coca / Allaient à Punto Cumana / Les mères et les filles travaillaient pour le dollar yankee. De passage à Trinidad, le comédien Moorey Amsterdam entend le titre qu’il s’empresse de s’approprier et de proposer aux Andrews Sisters, les grandes vedettes de la chanson américaine au cours de la guerre. (1) En octobre 1944, le trio entre en studio. Les trois sœurs, qui chantent en parfaite symbiose sur un arrangement particulièrement harmonieux, décrochent la timbale, écoulant 7 millions de copies de l’enregistrement. Les paroles ont été expurgées de tout contenu social ou sexuel trop explicite, pour mieux mettre en valeur Trinidad, dépeinte comme un petit paradis tropical."

  • Cambridge s’enflamme autour d’une polémique sur la « transexualité » de Jésus Arnaud de La Grange - Le figaro
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/cambridge-s-enflamme-autour-d-une-polemique-sur-la-transexualite-d

    Devant une assemblée composée de fidèles anglicans, un jeune chercheur a affirmé que le Christ avait un « corps trans » .

    Après s’être embrasée sur le passé « colonial et raciste » de la Grande-Bretagne, voilà que l’université anglaise remonte bien plus loin dans l’Histoire pour créer de nouvelles polémiques. À Cambridge, les esprits s’enflamment autour d’un sermon, soutenu par le doyen d’un collège prestigieux, suggérant que Jésus ait pu être transgenre. Les propos qui ont mis le feu aux poudres ont été tenus à la chapelle du Trinity College par un jeune chercheur. Joshua Heath a affirmé que le Christ avait un « corps trans », trois peintures médiévales et renaissance de la Crucifixion à l’appui, dont la Pieta de Jean Malouel datant de 1400.


    Des fidèles qui crient à l’hérésie
    Le chercheur, dont le doctorat a été supervisé par l’ancien archevêque de Canterbury Rowan Williams, estime que dans ces représentations, la blessure latérale ressemble à un vagin. À l’assemblée, il a également affirmé que, dans le Livre de prières de Bonne de Luxembourg datant du 14e siècle, la blessure « prend une apparence résolument vaginale ». Évoquant un corps « simultanément masculin et féminin », Heath estime que « si le corps du Christ est comme ces œuvres le suggèrent le corps de tous les corps, alors son corps est aussi un corps trans. »

    Une assemblée anglicane très choquée
    Des fidèles et des membres de la congrégation sont sortis en larmes de l’office. Ils crient aujourd’hui à « l’hérésie » après que le doyen du Trinity College, Michael Banner, a soutenu le sermon, estimant que le point de vue de Heath était « légitime ». Dans une lettre au doyen que s’est procurée le Telegraph https://www.telegraph.co.uk/news/2022/11/26/jesus-could-have-transgender-claims-cambridge-dean , l’un d’eux s’insurge que l’on puisse estimer « qu’une plaie faite dans un homme, par lequel on peut pénétrer son corps, puisse en faire une femme ». Et se désole qu’en chaire, un dimanche à l’heure des Vêpres, ils aient été « invités à contempler le martyre d’un « trans Christ » ». L’assemblée de cet office anglican, auquel participaient des enfants, aurait été « très choquée par ce sermon provocateur ».

    Le Trinity College approuve
    Dans une réponse écrite citée par le Times https://economictimes.indiatimes.com/news/international/uk/cambridge-dean-michael-banner-backs-research-students-christ-had-a-trans-body-claim-sparks-row/articleshow/95810315.cms , Michael Banner estime que l’idée de ce « corps masculin/féminin du Christ fournit des moyens de réfléchir aux questions relatives aux transgenres aujourd’hui ». Un porte-parole du Trinity College a justifié un sermon « explorant la nature de l’art religieux, dans l’esprit d’une enquête académique stimulante, en accord avec le débat ouvert et le dialogue à l’Université de Cambridge ». Cette polémique surréaliste a surtout pour effet de nourrir la « guerre culturelle » qui se livre dans les sphères intellectuelles et politiques britanniques.

    #cambridge #université #transexualité #trans #transgenres #jésus #jésus_christ #corps #sermon #Trinity_College

  • U.S. lawmakers move urgently to recognize survivors of the first atomic bomb test
    https://www.nationalgeographic.com/history/article/lawmakers-move-urgently-to-recognize-survivors-of-the-first-atom

    For General Groves, getting the bomb ready—in secrecy—for wartime use had trumped all other considerations, including public safety.

    Yet he realized that a blast whose flash was seen in at least three states and two countries could not be wholly concealed. He ordered the commanding officer of the Alamogordo Air Base to feed a cover story to the Associated Press that “a remotely located ammunition magazine containing a considerable amount of high explosives and pyrotechnics exploded.” There had been, the report went on, “no loss of life or injury.” Local newspapers reprinted the announcement without challenge.

    Barbara Kent recalls that the day after the explosion, her camp’s dance instructor took the girls into Ruidoso, where government officials were to make an announcement about the source of the blast.

    “It was so crowded downtown—everyone was shoulder to shoulder,” Kent says. “What they told us—there was an explosion at a dump. They said, ‘No one worry about anything, everything’s fine, just go along with your own business.’ Everyone was confused. Some people believed it, but some people thought they couldn’t imagine that a dump explosion would do this." She continues: "They lied to us. I didn’t learn the truth until years later.”

    As time passed, Kent says she began to hear disturbing reports that her fellow campers were falling ill. By the time she turned 30, she says, “I was the only survivor of all the girls at that camp.” She adds that she has suffered from lifelong illnesses: She had to have her thyroid removed and has survived several forms of cancer, including endometrial cancer and “all kinds of skin cancers.”

    #états-unis #nucléaire

    • #Trinity (essai atomique) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinity_(essai_atomique)

      Des abris furent construits à environ 10 000 yards (9 100 m) au nord, à l’ouest et au sud de la tour, et furent appelés N-10,000, W-10,000 et S-10,000. Chacun avait un responsable : Robert Wilson à N-10,000, John Manley à W-10,000 et Frank Oppenheimer à S-10,000[56]. La plupart des observateurs se trouvaient néanmoins à une trentaine de kilomètres, et certains assistèrent à l’explosion de façon plus ou moins informelle ; Richard Feynman affirma ainsi qu’il fut la seule personne à avoir vu l’explosion sans les lunettes de protection fournies, car il avait utilisé le pare-brise de son véhicule pour filtrer les rayons ultraviolet nocifs[57]. Bainbridge demanda à Groves de lui donner une liste de VIP de dix noms. Il choisit Oppenheimer, Richard Tolman, Vannevar Bush, James Conant, Thomas F. Farrell (en), Charles Lauritsen, Isidor Isaac Rabi, Geoffrey Taylor, James Chadwick et lui-même[53]. Le groupe assista à l’essai depuis Compania Hill à environ 30 kilomètres au nord-ouest de la tour[58].

      […]

      L’intense lumière et la puissante détonation furent remarquées dans tout le Nouveau-Mexique. Groves fit par conséquent publier un communiqué de presse rédigé plusieurs semaines auparavant par Laurence :

      « Alamogordo, N. M., 16 juillet
      L’officier commandant la base d’Alamogordo a fait la déclaration suivante aujourd’hui : « Plusieurs demandes ont été reçues concernant une forte explosion ayant eu lieu sur la base d’Alamogordo ce matin. Un magasin de munitions isolé et contenant une quantité considérable d’explosifs et d’engins pyrotechniques a explosé. Aucun mort ou blessé n’est à déplorer et les dégâts à l’extérieur du magasin d’explosifs ont été négligeables. Les conditions météorologiques affectant la composition des obus à gaz détruits par l’explosion pourrait pousser l’Armée à évacuer temporairement certains civils[92] ». »I

      #criminels

    • L’article de Wikipedia est par ailleurs sidérant,

      Dans le cadre du projet Manhattan, les scientifiques du laboratoire de Los Alamos développèrent une arme à fission utilisant du plutonium surnommée « Gadget » mais en raison de sa complexité, ils n’étaient pas certains qu’elle fonctionnerait. Il fut donc décidé de réaliser un essai dans une région isolée et inhabitée […]

  • Mietwagen-Chauffeure erheben Vorwürfegegen ihre Unternehmer
    https://www.taxi-times.com/mietwagen-chauffeure-erheben-vorwuerfe-gegen-ihre-unternehmer

    Unter Kölns Mietwagenunternehmen herrscht ein Trinkgeld-Zoff: Mietwagenbetriebe sollen mehr als die Hälfte des Trinkgeldes an ihr Fahrpersonal nicht weiterreichen, das Kunden über die Uber und Free Now App zahlen.

    Trinkgelder sind von Fahrgästen ein freiwilliges Dankeschön und als Zeichen der Wertschätzung für guten Service. In den typischen „Trinkgeldberufen“ – Gastronomie, Hotel- und Taxigewerbe, Haarstudio und vielen weiteren Dienstleistungsbranchen – können sich die Gäste und Kunden für den Service erkenntlich zeigen und als ‚Dankverstärker‘ Trinkgeld geben. Eine „Pi-mal-Daumen-Empfehlung“ für die Höhe eines Trinkgelds lässt sich keine geben, wobei es „nach oben“ keinerlei Beschränkung gibt. Über diese wertschätzende Geste, die außerdem für Arbeitnehmer steuerfrei ist, freuen sich selbstverständlich die Fahrerinnen und Fahrer. Erhalten aber Selbstständige von Fahrgästen Trinkgeld, muss dafür Umsatz- und Einkommensteuer abgeführt werden.

    In Köln sollen einige Mietwagenunternehmen, laut einem Bericht vom Express, ihren Angestellten Fahrern das Trinkgeld, das von Uber und Free Now komplett weitergeleitet wird, nicht voll auszahlen und mehr als die Hälfte des Trinkgeldes einbehalten. Im Zeitungsbericht will der Fahrer anonym bleiben und er sei auch nicht der einzig Betroffene, dem das Trinkgeld gemindert ausgezahlt wird. „Ich bekomme nur 45 Prozent meines Trinkgeldes ausgezahlt. Wenn mein Arbeitgeber nicht einen Teil davon einbehalten würde, bekäme ich gut 600 Euro Trinkgeld pro Monat. Die Kunden in Köln sind da recht großzügig“, schildert er dem Express seine Haltung.
     
    Die Fahrer fühlen sich von ihren Chefs geprellt – schließlich haben sie die Mehreinnahme in Eigenleistung erbracht. Um das Trinkgeld bar zu erhalten, sollen es sogar manche Kollegen ihren Fahrgästen erzählt haben.

    Auf Nachfrage vom Express haben zwei Mietwagenbetriebe keine Stellung zu den Vorwürfen genommen. Und natürlich wäscht auch Uber seine Hände in Unschuld. Deren Sprecher Tobias Fröhlich äußert sich auf Nachfrage dazu: „Es ist schon allein gesetzlich geregelt, dass Trinkgelder vollständig und ohne jegliche Abzüge an die Fahrer gehen müssen. Darüber hinaus ist es auch Bestandteil der vertraglichen Vereinbarung mit den Mietwagenunternehmen. Sollten wir davon erfahren, würden wir uns selbstverständlich umgehend mit den Partnern in Verbindung setzen und das klären“, so der Sprecher weiter. Auch Free Now bestätigt nicht, dass ein solcher Fall bekannt ist.

    Im Taxigewerbe braucht sich das Fahrpersonal in der Hinsicht keine Sorgen machen. Das Trinkgeld erscheint nicht im Taxameter, das auch bei der Einnahmeermittlung genutzt wird. Das Trinkgeld bleibt zu 100 Prozent beim Angestellten Taxi-Chauffeur. Es sei denn, die Fahrt wurde mit der Free Now App bezahlt, dann behält der Fahrdienstvermittler 12 Prozent vom Trinkgeld ein.

    #Uber #Ausbeutung #Trinkgeld

  • Entre le marteau et l’enclume : les migrants vénézuéliens et les Trinidadiens touchés par la pandémie | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/entre-le-marteau-et-lenclume-les-migrants-venezueliens-et-les-trini

    Entre le marteau et l’enclume : les migrants vénézuéliens et les Trinidadiens touchés par la pandémie. Lucibel Mendoza a quitté le Venezuela avec son fils de trois ans et sa mère de 80 ans pour venir à Trinité-et-Tobago début 2020, tandis que son fils de 19 ans est resté au pays. Elle s’est installée à Moruga, un village situé le long du littoral sud de Trinité, en promettant de gagner de l’argent pour l’envoyer et aider son fils. Son arrivée à Trinité-et-Tobago au moment où la COVID-19 est apparue a rendu cette promesse presque impossible à tenir. Comme Lucibel, les réfugiés et migrants du Venezuela viennent à Trinité-et-Tobago dans l’espoir d’une vie meilleure. En 2019, 16 523 migrants vénézuéliens se sont inscrits auprès du gouvernement et ont reçu un permis du Ministère, qui leur permettait légalement de travailler pendant un an. À cette époque, les migrants pouvaient trouver du travail dans les secteurs de l’hôtellerie, du divertissement, de la restauration et de la construction.
    Cependant, la pandémie a entraîné la fermeture des frontières de Trinité-et-Tobago et de nombreuses entreprises employant des migrants. Le rapport 2020 de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) a montré que 68 pour cent des migrants employés ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux luttent aux côtés des ressortissants de Trinité-et-Tobago pour trouver ou conserver un emploi stable. Les mesures prises pour enrayer la propagation du virus ont exacerbé leur vulnérabilité. Sans revenus réguliers, les migrants peuvent à peine se permettre des produits de première nécessité.« Les migrants sont inquiets en ce moment », déclare Natalie Patrice, fondatrice du Centre de réduction de la pauvreté à Moruga. « En l’état actuel des choses, ils sont dans l’incertitude, entre le marteau et l’enclume. Ils veulent survivre et pouvoir travailler » ajoute-t-elle.
    L’augmentation du chômage parmi les habitants et les migrants fait que les organisations communautaires comme le centre de Natalie Patrice sont de plus en plus sollicitées pour apporter une aide. Elle a contacté plusieurs agences, dont l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour demander une aide supplémentaire dans sa ville natale.Moruga est l’une des neuf communautés rurales où l’OIM a distribué plus de 4 000 kits d’hygiène - des boîtes d’articles sanitaires essentiels comme du dentifrice, du déodorant et de la lessive, entre autres, qui les aident à prendre soin d’eux pendant la pandémie.L’intervention vise à fournir une aide à court terme aux migrants vulnérables et aux communautés d’accueil, qui bénéficient également de la distribution.La nécessité d’une telle aide est en augmentation car l’OIM à Port d’Espagne reçoit de plus en plus de demandes pour diverses formes de soutien d’urgence de la part de ses partenaires et des migrants. La nourriture et l’accès aux produits de première nécessité, y compris les produits de nettoyage et d’hygiène, figurent en tête de liste des besoins primaires immédiats des personnes vulnérables. Les habitants comme les migrants ont été particulièrement touchés par l’impact économique de la pandémie dans les zones rurales et côtières de Trinité-et-Tobago, comme Moruga, Siparia, Penal, Mayaro, Rio Claro, Cedros et Icacos.
    « Il est important de prendre en considération les besoins des ressortissants de Trinité-et-Tobago qui sont également confrontés à une situation difficile. Les réfugiés et les migrants du Venezuela connaissent des difficultés à leur arrivée. Pourtant, si vous ne subvenez qu’à leurs besoins à eux, vous risquez d’alimenter la xénophobie et de rendre la vie dans leurs communautés d’accueil plus difficile », a déclaré Jewel Ali, responsable du Bureau de l’OIM à Port d’Espagne.« Il y a souvent des migrants qui viennent ici et essaient de vivre en groupes pour couvrir le coût du loyer », souligne Jewel Ali. « Ensuite, vous avez une surpopulation, ce qui crée des problèmes de protection et de santé pendant la pandémie, car il y a une capacité limitée d’auto-isolement si quelqu’un tombe malade. Il est donc nécessaire que nous venions ici et leur fournissions des kits d’hygiène », ajoute-t-elle.
    Les distributions ont également permis de relever un autre défi pour la population migrante : des informations insuffisantes sur l’accès aux services publics. Les études réalisées par l’OIM en 2019 ont identifié le manque de connaissances sur le droit du travail et les services de santé comme une préoccupation majeure parmi eux. L’OIM et ONU Femmes ont profité des opérations de distribution pour remettre de la documentation contenant les coordonnées de refuges contre la violence domestique et des organismes de premiers secours, ainsi que des conseils de prévention de la COVID-19.

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#trinidadettobago#sante#accessante#inclusion#vulnerabilite#economie#xenophonie#droit#OIM

  • Deadly shipwreck off Venezuela underscores need for safe migration pathways, protection | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/04/1090582

    Deadly shipwreck off Venezuela underscores need for safe migration pathways, protection. The latest shipwreck in the Caribbean has highlighted the need for safe migration pathways, particularly in the COVID-19 era when many borders remain closed, two UN agencies said on Monday.
    The International Organization for Migration (IOM) and the UN refugee agency, UNHCR, expressed deep sadness over the deaths of two people after a boat capsized off the coast of Venezuela last Thursday while heading towards Trinidad and Tobago. At least 24 people were on board, according to local authorities. While commercial Venezuelan vessels rescued seven people, operations are ongoing to find survivors among the 15 others who remain unaccounted for.
    “The waters of the Caribbean Sea continue to claim the lives of Venezuelans”, said Eduardo Stein, Joint Special Representative of UNHCR and IOM for Venezuelan Refugees and Migrants. “As the conditions in the country continue to deteriorate – all worsened by the COVID-19 pandemic – people continue to undertake life-threatening journeys.” There are over five million Venezuelan refugees and migrants around the world, and it is estimated that 200,000 are being hosted in the Caribbean.
    The tragedy is the latest of several incidents involving the capsizing of boats carrying Venezuelan refugees and migrants towards Caribbean islands. The most recent was reported near the Venezuelan city of Guiria in December 2020. With land and maritime borders still closed to limit coronavirus transmission, the UN agencies said such journeys are taking place along irregular routes, thus heightening the danger as well as health and protection risks. “Shipwrecks, tragic deaths at border crossings and further suffering are avoidable, but only if immediate and concerted international action is mobilized to find pragmatic solutions that put saving lives and protecting human rights at the forefront of any response”, Mr Stein said. “The establishment of regular and safe pathways, including through humanitarian visas and family reunification, as well as the implementation of protection-sensitive entry systems and adequate reception mechanisms, can prevent the use of irregular routes, smuggling and trafficking.”
    The UN agencies are co-leaders of a platform that coordinates the work of at least 24 partners and governments across the Caribbean to meet the needs of refugees and migrants from Venezuela in the sub-region.

    #Covid-19#migration#migrant#venezuela#trinidadtobago#caraibes#sante#refugie#frontiere#pandemie#vulnerabilite

  • Message de #Franck_Descollonges, aka Funky President du label #Heavenly_Sweetness :

    #GUTS est avec #Anthony_Joseph le meilleur spécialiste de la musique de #Trinidad que je connaisse. Cela fait des années qu’il achète des vinyles de trini.
    Pour faire suite à son remix de #Calypso_Rose, il a réalisé un mix avec les pépites de sa discothèque !!
    Enjoy !!

    https://soundcloud.com/heavenlysweetness/diggin-in-trinidad-tobago-a-tribute-to-calypso-rose-by-guts

    #musique

  • Die Ökonomie des Trinkgelds: Warum sich die Sitte so hartnäckig hält
    https://app.handelsblatt.com/finanzen/konjunktur/wirtschaftswissenschaften-die-oekonomie-des-trinkgelds-warum-sich-die-sitte-so-hartnaeckig-haelt/25848040.html

    Ganz nett ist dieser Artikel dennoch mit Vorsicht zu genießen. Er enthält zum Beispiel die Behauptung, dass Trinkgeld den Anspruch auf Mindestlohn ersetzen kann. Dem ist nicht so. Trinkgeld darf nicht mit dem vereinbarten Lohn verrechnet werden und gehört auch nie dem Chef. Wer nur den Mindestlohn verdient, erhält Trinkgeld immer zusätzlich. Nur eine Vereinbarung über die Aufteilung der Trinkgelder unter allen Beschäftigten kann die Höhe des Trinkgelder für Einzelne verringern nie jedoch darf mit dem Arbeitslohn verrechnet werden.

    Andere Rechtsauffassungen werden gelegentlich vorgebracht, haben jedoch keine Bedeutung oder Wirksamkeit.

    23.5.2020 von Norbert Häring - Viele Argumente sprechen gegen das Trinkgeld, denn es ist weder besonders fair noch wirklich effizient. Es einfach abzuschaffen ist jedoch schwierig.

    Wer ein Trinkgeld bekommt, kann sich damit Ärger einhandeln. In München musste sich 2016 ein Mitarbeiter der kommunalen Entsorgungsbetriebe wegen Bestechlichkeit vor Gericht verantworten. Er soll zu Weihnachten Trinkgeld angenommen haben, gegen die Geber wurde wegen Bestechung ermittelt.

    In anderen Städten ist weihnachtliches Trinkgeld für die Müllabfuhr bis heute verbreitet. Aber die Münchener Stadtverwaltung beschloss 2010, die Annahme solcher Zuwendungen zu verbieten, um Gleichbehandlung bei allen anderen kommunalen Beschäftigten zu gewährleisten.

    Taxifahrer und Servicekräfte in Münchner Bars und Restaurants dürfen aber weiterhin Trinkgeld annehmen, ohne Angst vor dem Staatsanwalt haben zu müssen, obwohl das zu Ungleichbehandlung mit Busfahrern oder Küchenpersonal führt. Dabei haben die Menschen in der Küche oft den härteren Job.

    Trinkgeld ist in Deutschland Alltag, doch es gibt über diesen Fall hinaus gute Argumente gegen die althergebrachte Sitte. Als Überbleibsel aus unseligen Zeiten der Herren-Diener-Beziehungen waren Trinkgelder Anfang des 20. Jahrhunderts in weiten Teilen der USA verboten. Gegen die Sitte wird auch vorgebracht, sie schaffe ein Machtgefälle, das zu sexualisierter Übergriffigkeit oder zu Diskriminierung verleite. Trotzdem hält sich die soziale Norm in vielen Ländern hartnäckig.

    Allzu viele Daten und wirtschaftswissenschaftliche Forschungsarbeiten dazu gibt es allerdings nicht, obwohl ein nicht unerheblicher Teil der arbeitenden Bevölkerung Trinkgeld bezieht und es mehr als die Hälfte ihres Einkommens ausmachen kann, vor allem in der Gastronomie. Ofer Azar von der israelischen Ben-Gurion-Universität hat im „Journal of Economic Perspectives“ zusammengetragen, was die Forschung bisher ergeben hat. Die meisten Erkenntnisse beziehen sich auf die USA.

    Argumente gegen Trinkgeld

    Die Argumente gegen das Trinkgeld finden, mit Ausnahme der Verleitung zur sexualisierten Übergriffigkeit, reichlich Bestätigung. Weiße bekommen deutlich mehr Trinkgeld als Menschen mit dunkler Hautfarbe. Weiße geben auch mehr Trinkgeld, was mit dem höheren Einkommensniveau zusammenhängen könnte.

    Ob die Tatsache, dass sie auch besseren Service bekommen, mit der höheren Trinkgelderwartung zusammenhängt, oder ob die Bedienungen unabhängig davon gegen Dunkelhäutige diskriminieren, ist unklar. Auch, wer sich beim ersten Kontakt kleinmacht, indem er sich an den Tisch hockt, bekommt mehr Trinkgeld.

    Erhebliche Einkommensunterschiede zwischen ähnlichen Berufen mit und ohne Trinkgeld lassen sich nicht mit Qualifikationsanforderungen oder der Schwere des Jobs erklären. Bedienungen verdienen aufgrund des Trinkgelds deutlich besser als andere Menschen mit Jobs auf ähnlich geringem Qualifikationsniveau und oft auch deutlich besser als Köchinnen und Köche, obwohl Letztere eine Ausbildung absolvieren mussten, die in den USA noch dazu recht teuer ist.

    Da das Restaurantgeschäft im Durchschnitt margenschwach ist, stellt das für die Betreiber ein Problem dar. Sie haben Schwierigkeiten, Personal für die Küche zu finden, können aber schwer einfach dem Küchenpersonal deutlich mehr bezahlen, ohne dem Servicepersonal etwas wegzunehmen.

    Argumente für Trinkgeld

    Offenkundig gibt es aber auch Vorteile des Systems Trinkgeld, sonst würde es sich nicht so stabil halten. Dabei denkt fast jeder zunächst einmal daran, dass der Service besser wird, wenn von der Qualität der Dienstleistung abhängt, wie viel Trinkgeld man bekommt. Als Motivation für das Geben von Trinkgeld taugt diese Überlegung allerdings nicht, jedenfalls nicht unter der üblichen Annahme der individuellen Nutzenmaximierung.

    Die Menschen geben fast genauso viel Trinkgeld, wenn sie nicht damit rechnen müssen, mit der gleichen Bedienung oder dem gleichen Taxifahrer noch einmal in Kontakt zu kommen, wie in ihrer Stammkneipe.

    In Umfragen in den USA und Israel gaben nur 14 beziehungsweise drei Prozent der Befragten als eine Motivation für das Trinkgeld-Geben an, dass sie andernfalls schlechten Service in der Zukunft erwarteten. Eine viel stärkere Rolle spielten Beweggründe, die klar damit zusammenhängen, dass man eine soziale Norm nicht verletzen möchte.

    Die Trinkgeld-Norm zu unterstützen könnte im Interesse der Arbeitgeber liegen. Der Gedanke ist, dass Überwachung der Leistung der Mitarbeiter, bis hin zur Frage, ob sie Kunden freundlich anlächeln, ein schwieriges Geschäft ist. In Bereichen, in denen die Mitarbeiter viel Kundenkontakt haben und die Kunden die Servicequalität gut einschätzen können, kann es effizient sein, leistungsbezogene Vergütungen teilweise die Kunden zuteilen zu lassen.

    Forschungen zeigen, dass da einiges dran ist. Allerdings trägt das Argument nicht allzu weit. Denn die Höhe des Trinkgeldes hängt zwar von der wahrgenommenen Servicequalität ab, aber der Zusammenhang ist eher schwach. Verschiedenen Studien zufolge erklärte die Kundeneinschätzung der Servicequalität die Unterschiede in der Höhe der gegebenen Trinkgelder nur zu zwei bis fünf Prozent.

    Ein anderer Vorteil von Trinkgeld ist, dass es von Reich zu Arm umverteilt, wenn auch nicht unbedingt systematisch. Empfänger von Trinkgeld sind ganz überwiegend gering qualifizierte Menschen in Niedriglohnbeschäftigungen. Je höher andererseits das Einkommen, desto mehr und eher wird Trinkgeld gegeben.

    Das führt zu einem weiteren Vorteil. Psychologisch hat es einen anderen Effekt, ob man etwas mehr für ein Essen zahlt oder ob man einen niedrigeren Preis mit einer zumindest grundsätzlich freiwilligen Trinkgeld-Gabe aufstockt.

    Zu wissen, dass man das Einkommen eines Geringverdieners erhöht, gibt vielen Menschen ein gutes Gefühl, das den Schmerz des Geld-Hergebens mindestens teilweise kompensiert. Ähnliches gilt bei vielen wohl auch für das Machtgefühl, das damit verbunden ist, Trinkgeld geben oder verweigern zu können, je nachdem, wie wichtig man sich genommen fühlt.

    Forscher Azar hat anhand der historischen Entwicklung in den USA gezeigt, dass viele Menschen zumindest aus dem Geben von Trinkgeld einen Nutzen ziehen müssen, der über das Erfüllen der sozialen Norm hinausgeht. Die Höhe der Trinkgeldnorm in den USA hat sich in den letzten 100 Jahren in etwa verdoppelt, auf etwa 15 Prozent in einfachen und bis zu 25 Prozent in eleganteren Restaurants. Das bedeutet, dass das durchschnittliche Trinkgeld regelmäßig etwas oberhalb der Norm lag und sich so die Norm nach oben verschob.

    Eine Umfrage in den USA und Israel zeigte denn auch, dass die Trinkgeld-Norm bei den Kunden sehr viel populärer ist als die alternativ angebotene Erhöhung der Preise um 15 Prozent in den USA oder zwölf Prozent in Israel.

    Auch organisatorisch hat das Trinkgeld Vorteile. Wenn in einer Schicht viel los ist, ist die Arbeit anstrengender. Gleichzeitig verdienen die Mitarbeiter dann pro Stunde mehr und haben so einen Anreiz, diese Schichten zu übernehmen.

    Abschaffen ist schwierig

    Trotz der Vorteile auch für die Arbeitgeber kommt Azar zu der Einschätzung, dass für viele von ihnen die Nachteile überwiegen, vor allem, weil erheblich mehr vom Kundengeld beim Servicepersonal hängen bleibt als unter alternativen Arrangements.

    Umfragen zufolge ist die Zufriedenheit mit dem Service meist hoch. Gleichzeitig ist die Abhängigkeit der Trinkgelder von der Servicequalität gering. Das deutet darauf hin, dass das Servicepersonal aus anderen Gründen als der Sorge vor Trinkgeldverlust sein Bestes gibt. Offenbar haben Arbeitgeber Möglichkeiten, durch Auswahl ihrer Mitarbeiter, Wertschätzung von Leistung und andere Maßnahmen für eine hohe Servicequalität zu sorgen.

    Im Prinzip hätten Restaurantbetreiber die Macht, die Trinkgeld-Sitte für ihre Einrichtung abzustellen. Sie können zum Beispiel eine Bedienungspauschale erheben, die den Kunden ausdrücklich als Ersatz für Trinkgeld präsentiert wird. Das kann allerdings teuer für sie sein. Da die meisten Kunden offenbar lieber Trinkgeld geben als höhere Preise zu bezahlen, können sie im Wettbewerb Kunden verlieren, wenn sie auf inklusive Preise umstellen.

    Ein ähnliches Wettbewerbsproblem haben sie auch auf dem Arbeitsmarkt. Die aus welchen Gründen auch immer überdurchschnittlich mit Trinkgeld bedachten Servicekräfte könnten zu Konkurrenten abwandern, wo sie noch Trinkgeld verdienen können. Sie besser zu bezahlen als andere stößt wegen der Gleichbehandlungsnorm an enge Grenzen.

    Untersuchungen von Restaurants, die trinkgeldfrei gemacht wurden, zeigen denn auch, dass deren Beurteilung durch die Kunden schlechter wurde. Das betraf am stärksten die billigeren Restaurants. Das deutet darauf hin, dass Personalselektion eine wichtige Rolle spielt. Die gehobeneren Restaurants, die tendenziell besser bezahlen, dürften geringere Schwierigkeiten haben, gute Mitarbeiter auch ohne die Trinkgeld-Option zu halten.

    Die gleichen Probleme ergeben sich für die Arbeitgeber, wenn sie versuchen, das Trinkgeld zu poolen, um etwa dem Küchenpersonal einen Teil davon zukommen zu lassen.

    Die meisten Restaurants in den USA verlegen sich deshalb darauf, sich einen Teil vom Trinkgeld-Kuchen zu holen, indem sie den Servicekräften ein geringes Gehalt zahlen, jedenfalls dort, wo das erlaubt ist. Der bundesgesetzliche Mindestlohn für Trinkgeldempfänger beträgt nur gut zwei Dollar.

    Einige Bundesstaaten haben allerdings auch höhere Mindestsätze im Bereich von fünf oder 7,5 Dollar, manche haben auch gar keine Ausnahmeregelung für Trinkgeldempfänger. Der allgemeine Mindestlohn ist viel höher, je nach Bundesstaat kann er bis 15 Dollar betragen.

    Das durchschnittliche Trinkgeld in den USA ist allerdings so hoch, dass Trinkgeldempfänger auch bei niedrigem Grundgehalt im Durchschnitt besser verdienen als vergleichbar ausgebildete Beschäftigte ohne Kundenkontakt.

    Auch in Deutschland gilt die Regel, dass für Mitarbeiter, die Trinkgeld bekommen, der Mindestlohn nur insoweit gilt, als Lohn und Trinkgeld zusammen mindestens den Mindestlohn erreichen müssen.

    Poolung von Trinkgeld ist nur möglich, wenn alle betroffenen Beschäftigten mit einer Umstellung einverstanden sind oder wenn sie der Poolung bereits bei Unterzeichnung ihres Arbeitsvertrags zugestimmt haben, erläutert der Berliner Fachanwalt für Arbeitsrecht, Pascal Croset. Auf keinen Fall darf der Arbeitgeber das Trinkgeld ganz oder teilweise einbehalten

    siehe auch:

    Trinkgeld / Arbeitsrecht
    https://www.haufe.de/personal/haufe-personal-office-platin/trinkgeld-arbeitsrecht_idesk_PI42323_HI727370.html

    Anrechnung von Trinkgeld auf Mindestlohn?https://www.stralsund-arbeitsrecht.de/anrechnung-von-trinkgeld-auf-mindestlohn
    .. und ...
    https://www.arbeitsrechte.de/trinkgeld
    #Taxi #Wirtschaft #Arbeit #Trinkgeld #Recht #Mindestlohn

  • Wenn sich Sozialgerichte mit dem Trinkgeld für Hartz IV-Empfänger beschäftigen
    https://aktuelle-sozialpolitik.blogspot.com/2017/10/trinkgelder-und-hartz4.html
    Landshut gegen Karlsruhe - in Bayern gibts für Hartzis kein Trinkgeld.

    Samstag, 14. Oktober 2017 - Trinkgeld muss mit Hartz IV verrechnet werden. »Hartz-IV-Aufstockern, die in ihrem Job Trinkgeld bekommen, darf der Betrag von staatlichen Leistungen abgezogen werden. Das entschied das Sozialgericht Landshut (Az.: S 11 AS 261/16).« Hintergrund ist der folgende Sachverhalt: »Geklagt hatte eine Hartz-IV-Bezieherin, die auch als Kellnerin tätig war. Zusätzlich zu ihrem Lohn erhielt sie monatlich Trinkgelder in Höhe von durchschnittlich 25 Euro. Das Jobcenter berücksichtigte bei der Frau den ihr zustehenden Freibetrag, rechnete aber neben dem Lohn auch das Trinkgeld als Einkommen mindernd auf ihre Hartz-IV-Leistungen an.«

    Das wollte die Betroffene nicht akzeptieren und hat Klage eingereicht: »Die Trinkgelder dürften nicht als Einkommen angerechnet werden, meinte sie. Denn nach dem Gesetz seien freiwillige Zuwendungen anderer Personen nicht als Einkommen zu berücksichtigen, wenn dies „grob unbillig“ wäre. Die Höhe der steuerfreien Trinkgelder sei zudem sehr gering.«

    Offensichtlich bezieht sich die Klägerin auf § 11a Abs. 5 SGB II, der Paragraf steht unter der Überschrift „Nicht zu berücksichtigendes Einkommen“. Schaut man sich den Absatz 5 an, dann findet man dort die folgende Formulierung:

    Zuwendungen, die ein anderer erbringt, ohne hierzu eine rechtliche oder sittliche Pflicht zu haben, sind nicht als Einkommen zu berücksichtigen, soweit
    1. ihre Berücksichtigung für die Leistungsberechtigten grob unbillig wäre oder
    2. sie die Lage der Leistungsberechtigten nicht so günstig beeinflussen, dass daneben Leistungen nach diesem Buch nicht gerechtfertigt wären.

    Dieser Bezugnahme wollte das Sozialgericht nicht folgen. Im SG Landshut, Urteil v. 27.09.2017 – S 11 AS 261/16 finden wir hierzu die folgende Begründung:

    »Trinkgeld ist Arbeitslohn. Zum Arbeitslohn gehören alle Vorteile, die für eine Beschäftigung im öffentlichen oder privaten Dienst gewährt werden (§ 19 Abs. 1 Satz 1 Nr. 1 Einkommensteuergesetz (EStG)). Dies gilt auch für die Zuwendung eines Dritten, wenn diese ein Entgelt „für“ eine Leistung bildet, die der Arbeitnehmer im Rahmen des Dienstverhältnisses für seinen Arbeitgeber erbringt, erbracht hat oder erbringen soll. Voraussetzung ist, dass sie sich für den Arbeitnehmer als Frucht seiner Arbeit für den Arbeitgeber darstellt und im Zusammenhang mit dem Dienstverhältnis steht ... Trinkgeld i.S. des § 3 Nr. 51 EStG ist eine dem dienstleistenden Arbeitnehmer vom Kunden oder Gast gewährte zusätzliche Vergütung, die eine gewisse persönliche Beziehung zwischen dem Arbeitnehmer und dem Dritten voraussetzt. Trinkgeld ist eine freiwillige und typischerweise persönliche Zuwendung an den Bedachten als eine Art honorierende Anerkennung seiner dem Leistenden gegenüber erwiesenen Mühewaltung in Form eines kleineren Geldgeschenkes ... Zum Begriff des Trinkgelds gehört es demnach, dass in einem nicht unbedingt rechtlichen, jedenfalls aber tatsächlichen Sinne Geldfluss und honorierte Leistung korrespondierend einander gegenüberstehen, weil die durch die Zuwendung „belohnte“ Dienstleistung dem Leistenden unmittelbar zugutekommt. Faktisch steht der Trinkgeldempfänger damit in einer doppelten Leistungsbeziehung und erhält korrespondierend dazu auch doppeltes Entgelt, nämlich das Arbeitsentgelt seitens seines Arbeitgebers und das Trinkgeld seitens des Kunden.«

    Alles klar? Man kann das auch so ausdrücken: Trinkgeld ist Teil der Entlohnung und muss deshalb angerechnet werden nach den geltenden Bestimmungen.

    Kann Richter so sehen. RIchterin kann aber auch urteilen wie folgt.

    SG Karlsruhe Urteil vom 30.3.2016, S 4 AS 2297/15. Und da finden wir einen Leitsatz, den jeder verstehen kann: »Die Anrechnung von Trinkgeld ist nach § 11 a Abs. 5 SGB II grundsätzlich ausgeschlossen, sofern die Höhe des Trinkgeldes ca. 10 % der nach dem SGB II zustehenden Leistungen oder einen monatlichen Betrag von 60 EUR nicht übersteigt.«

    Klare Ansage. Wie kommen die Karlsruher Sozialrichter zu diesem Ergebnis? Im Karlsruher Fall ging es um eine alleinerziehende Mutter, die als aufstockende Friseurin gearbeitet hat. Offensichtlich, folgt man der Sachverhaltsdarstellung des Gerichts, hatte das beklagte Jobcenter bei der Anrechnung des Arbeitseinkommens 60 Euro pro Monat „aufgeschlagen“:

    »Zur Begründung wurde ausgeführt, dass bei der Tätigkeit einer Friseurin mit 60 Arbeitsstunden pro Monat die Einnahme eines monatlichen Trinkgeldes in Höhe von 60,- EUR anzunehmen sei. Gehe man davon aus, dass ein Kunde pro Arbeitsstunde bedient werde und je Kunde 1,- EUR Trinkgeld gezahlt werde, ergebe sich dieser weitere Betrag, der als Arbeitseinkommen anzurechnen sei.«

    Warum haben die das gemacht? Man muss wissen, dass das Jobcenter in der vorherigen Leistungsbewilligungsperiode die „Kundin“ nach Trinkgeld befragt, aber keine Antwort bekommen hatte - und letztlich von einer Anrechnung von Trinkgeld absah. Das hat man nun durch die „geschätzte“ Trinkgeldbestimmung offensichtlich korrigieren wollen.

    Vor diesem Hintergrund klagte die Betroffene mit der Begründung »dass die Annahme von monatlich erzieltem Trinkgeld in Höhe von 60,- EUR falsch sei. Zudem seien Trinkgelder kein Arbeitsentgelt, da sie ohne Anerkennung einer Rechtspflicht freiwillig von Dritten bei einem bestimmenden Mindestmaß an persönlicher Beziehung gewährt würden, weswegen § 11a Abs. 5 SGB II einschlägig sei. Jedenfalls sei eine fiktive Anrechnung nicht rechtmäßig, zumal auch Arbeitszeiten anfielen, in denen keine Kundschaft vorhanden sei. Es könne zudem nicht generell unterstellt werden, dass jeder Kunde oder jede Kundin 1,- EUR Trinkgeld gebe.«

    Das Sozialgericht hat der Klage hinsichtlich des Trinkgeldes entsprochen, mit dieser Begründung:

    »Trinkgeldeinahmen erfüllen grundsätzlich die Voraussetzungen des Befreiungstatbestandes nach § 11a Abs. 5 SGB II ... Trinkgeldzahlungen sind regelmäßig Zuwendungen eines anderen, zu deren Erbringung keine rechtliche Pflicht besteht. Nach der Legaldefinition in § 107 Abs. 3 Satz 2 der Gewerbeordnung (GewO) ist Trinkgeld ein Geldbetrag, den ein Dritter ohne rechtliche Verpflichtung dem Arbeitnehmer zusätzlich zu einer dem Arbeitgeber geschuldeten Leistung zahlt. Auch eine sittliche Verpflichtung zur Zahlung von Trinkgeld dürfte in den meisten Fällen nicht vorliegen ... Am ehesten dürfte davon auszugehen sein, dass Trinkgeldzahlungen bei guten Dienstleistungen üblich, aber nicht verpflichtend sind, und zwar auch nicht sittlich-verpflichtend ... Trinkgeld ist ... letztendlich nichts anderes als eine Art „Spende“ und damit nicht verpflichtend, weil die Trinkgeldvergabe keinen Bestandteil des geschlossenen Vertrages im juristischen Sinne darstellt ... Dementsprechend wird das Trinkgeld auch als eine freiwillige Zahlung des Käufers oder Kunden an den Angestellten eines Dienstleisters, die über den Kaufpreis hinaus oder als eigenständige Zahlung geleistet wird, definiert ..., und zwar ohne „den mindesten Anspruch, weder dem Recht noch der Billigkeit nach“.«

    Bleibt noch offen, wie denn das SG Karlsruhe - anders als aktuell das in Landshut - zu dem Befund kommt, dass eine Anrechnung „grob unbillig“ wäre, denn das fordert ja der § 11a Abs. 5 Nr. 1 SGB II:

    »Die Annahme grober Unbilligkeit stützt die Kammer darauf, dass der von dem Kunden mit der Zahlung beabsichtigte Dank bzw. die gewollte Motivation der Klägerin weitestgehend ins Leere laufen würde, wenn das Trinkgeld auf der Seite der Klägerin keine Erhöhung ihrer Einnahmen zur Folge hätte. Die Anerkennung einer gelungenen Dienstleistung durch die Gabe des Trinkgelds würde - abgesehen von der freundlichen Geste der Gabe des Geldgeschenks - jedenfalls wirtschaftlich völlig entwertet. Der Gesetzgeber hat bei der Schaffung der Regelung des § 11a Abs. 5 Nr. 1 SGB II im Übrigen gerade als Indiz für die gewollte Anrechnungsfreiheit genannt, dass die Zuwendung erkennbar nicht auch zur Deckung des physischen Existenzminimums verwendet werden soll (BT-Drucks. 17/3404, S. 94). Es dürfte jedoch auf der Hand liegen, dass Kunden im Friseursalon das Trinkgeld nicht in der Absicht geben, dass physische Existenzminimum der Beschäftigten zu sichern. Auch würden wohl kaum noch Kunden Trinkgeld geben, wenn sie wüssten, dass das Geld vollständig auf das Jobcenter umgeleitet wird.«

    Nach Auffassung der Sozialrichter in Karlsruhe muss man sehen, dass das »SGB II ... auf vielfältige Weise auf Motivations- und Leistungsanreize (setzt), womit es nicht vereinbar wäre, eine so verbreitete Sitte wie die Gabe von Trinkgeld für gelungene Dienstleistungen auf dem Weg über den Erlass von Kürzungsbescheiden auszuhebeln.«

    Rechtsprechung SG Karlsruhe, 30.03.2016 - S 4 AS 2297/15 - dejure.org
    https://dejure.org/dienste/vernetzung/rechtsprechung?Gericht=SG%20Karlsruhe&Datum=30.03.2016&Aktenzeichen=S%204%20AS%202297/15

    #Trinkgeld #Recht #Justiz #Hartz_IV

  • Sur le plancher des vaches (IV/I)
    Symboles (et plus si affinités)

    Natalie

    https://lavoiedujaguar.net/Sur-le-plancher-des-vaches-IV-I-Symboles-et-plus-si-affinites

    Paris, le 7 octobre 2019
    Amis,

    « Le plancher des vaches » inaugural jouait avec quelques pseudo-vérités concernant ce que l’on a nommé la « technontologie ». La principale question posée était celle-ci : Notre genre d’humain n’aurait-il pas une certaine propension à recycler sans fin le divin Un ? Si tel était le cas, Dieu ne serait pas mort, mais où s’cache t’El crénom ?

    Le champ d’investigation proposé pour tenter de répondre à cette question est celui du monde du travail. « Le plancher des vaches II » a brossé à grand traits quelques dispositifs structurants mis en place à l’échelon mondial depuis les années 1980, dispositifs dont on a affirmé, dans « le plancher des vaches III », qu’ils dessinent un mouvement progressif de chosification du vivant.

    Ce mouvement n’est pas récent, mais on fait ici l’hypothèse qu’après la prise de corps opérée par la division scientifique du travail, puis le remplacement de bien des corps par des machines, l’époque actuelle est à la prise de tête. Nous avons réduit celle-ci au seul vocable de normalisation — nom proposé pour les tables de la loi —, soit un état de normalité, ce qui pourrait sembler à d’aucuns rassurant. Mais dans ce terme, au-delà de la norme, il y a un caractère de procédé, une proactivité et, sous-jacentes à celle-ci, des nécessités de vérifier ladite normalité. (...)

    #Dieu #normalisation #loi #Florence_Parly #intelligence_artificielle #symbole #cercle #Terre #religion #flèches #projet #développement_durable #trinité #génome #borroméen #plan #parousie #entreprise #objectif #stratégie #Hannah_Arendt

  • Spatialités des mémoires

    Ce numéro de Géographie et cultures consacré aux spatialités des mémoires propose de poursuivre les voies ouvertes par de nombreux chercheurs appartenant à différentes disciplines des sciences sociales, et d’examiner comment la géographie contemporaine se situe dans le champ des #Memory_Studies.
    Si la mémoire, abordée dans ses dimensions individuelles et collectives, exprime d’emblée un rapport au passé, elle articule et produit conjointement de nombreuses interactions, entre soi et les autres, entre le temps et l’espace. La mémoire, plus ou moins visible et lisible, d’un passé réactivé, remodelé, nié ou instrumentalisé n’est pas sans lien avec des stratégies d’acteurs diversifiés. Qu’il s’agisse de mémoires institutionnalisées dans des #sites, #musées ou #mémoriaux, ou d’espaces dans lesquels les mémoires sont échafaudées à partir de traces, la (re)production d’#espaces_mémoriels s’organise autour d’une subtile articulation #identités/#mémoires/#territoires, laquelle rend compte d’une dialectique de l’#ancrage et de la #mobilité, fût-elle éphémère.
    Les articles de ce numéro thématique explorent différentes formes de productions (ou d’empêchement de productions) spatiales mémorielles liées aux diverses recompositions politiques, sociales et économiques qui affectent les sociétés.


    https://journals.openedition.org/gc/6318
    #mémoire #géographie

    Les articles :

    Dominique Chevalier et Anne Hertzog
    Introduction [Texte intégral]

    Laurent Aucher
    Devant le mémorial, derrière le paradoxe [Texte intégral]
    Réflexions sur les pratiques de visite au monument berlinois de la #Shoah
    In front of the memorial, behind the paradox:
    thoughts about practices of visiting the Berliner memorial of Shoah

    Thomas Zanetti
    #Matérialité et spatialité d’une mémoire meurtrie [Texte intégral]
    La reconnaissance mémorielle des #maladies_professionnelles des anciens verriers de #Givors
    Materiality and spatiality of a bruised memory: the memorial recognition of the occupational diseases of the former glassmakers of Givors

    Cécile Tardy
    Les infra-espaces des mémoires du Nord [Texte intégral]
    The infra-spacies of memories of the “Nord” region of #France

    Noémie Beltramo
    Le #territoire_minier [Texte intégral]
    Vecteur ou support de la mémoire de l’#immigration_polonaise ?
    The territory: vector or support of the Polish immigration’s memory?
    #migrants_polonais #extractivisme #mines

    André-Marie Dendievel et Dominique Chevalier
    Topos et mémoires des deux rives de La Loire amont (XVIIIe–XXe siècles) [Texte intégral]
    L’exemple de Chassenard (Allier) et Digoin (Saône-et-Loire)
    Topos and memories on both sides of the upstream section of the Loire River (XVIIIth‑XXth centuries AD): the example of #Chassenard (Allier) and Digoin (Saône-et-Loire)

    Patrick Naef
    L’escombrera de #Medellin [Texte intégral]
    Une #fosse_commune entre #reconnaissance et #oubli

    Sophie Didier
    #Droit_de_mémoire, Droit à la Ville [Texte intégral]
    Essai sur le cas sud-africain
    Right to memory, Right to the City: an essay on the South African case
    #afrique_du_sud

    Florabelle Spielmann
    Combats de bâtons de #Trinidad [Texte intégral]
    Fabrique géographique, sociale et culturelle de la mémoire
    Trinidad stick-fight: shaping memorial places through geographic, social and cultural spaces

    ping @reka @albertocampiphoto

  • For Calypso History Month in #Trinidad_& _Tobago, #metoo does a double-take on empowering tunes · Global Voices
    https://globalvoices.org/2018/10/31/for-calypso-history-month-in-trinidad-tobago-metoo-does-a-double-take-

    In honour of Trinidad and Tobago’s Calypso History Month, the Global Voices Caribbean team put together a (non-comprehensive) list of songs whose lyrics empower women. The post drew a lot of attention, sparking wonderful discussion threads in which social media users added their own favourites, or questioned why one calypso or another was left out — or, in some cases, included.

    Activist and cultural enthusiast Tillah Willah disagreed with the inclusion of Kitch’s “Miss Tourist” and “Flag Woman”, as she thinks “they fall into the category of men giving women instructions about what to do with their bodies.”

    True, much of calypso and its spin-off, soca, is quite instructional and often zeros in on what women should and should not be doing. In the case of “Flag Woman”, though, it could be debated that the woman is the one who holds the authority:

    #caraïbs #droits_humains #droits_des_femmes

    • ’National day of shame’ : #David_Lammy criticises treatment of Windrush generation

      Labour MP says situation has come about because of the hostile environment that begun under Theresa May, as he blames a climate of far-right rhetoric. People who came to the UK in the 1950s and 60s are now concerned about whether they have a legal right to remain in the country. The government has admitted that some people from the Windrush generation had been deported in error, as Theresa May appeared to make a U-turn on the issue Some Windrush immigrants wrongly deported, UK admits.

      https://www.youtube.com/watch?v=kfy1mDdNtEQ

    • Amber Rudd’s resignation letter in full and the Prime Minister’s response

      Amber Rudd has resigned as home secretary amid increasing pressure over the way the Home Office handled immigration policy.

      Her resignation came after leaked documents undermined her claims she was unaware of the deportation targets her officers were using.

      Downing Street confirmed Theresa May had accepted Ms Rudd’s resignation on Sunday night. She is the fifth cabinet minister to have left their position since the Prime Minister called the snap election in June 2017.

      https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/amber-rudd-resignation-letter-full-transcript-windrush-scandal-theres

    • Black history is still largely ignored, 70 years after Empire Windrush reached Britain

      Now, 70 years and three to four generations later, the legacy of those who arrived on the Windrush and the ships that followed is being rightly remembered – albeit in a way which calls into question how much their presence, sacrifices and contributions are valued in Britain.

      https://theconversation.com/black-history-is-still-largely-ignored-70-years-after-empire-windru
      #histoire #mémoire

    • Chased into ’self-deportation’: the most disturbing Windrush case so far

      As Amelia Gentleman reflects on reporting one of the UK’s worst immigration scandals, she reveals a new and tragic case.

      In the summer of 2013, the government launched the peculiarly named Operation Vaken, an initiative that saw vans drive around six London boroughs, carrying billboards that warned: “In the UK illegally? Go home or face arrest.” The billboards were decorated with pictures of handcuffs and the number of recent immigration arrests (“106 arrests last week in your area”). A line at the bottom adopted a softer tone: “We can help you to return home voluntarily without fear of arrest or detention.”

      The Conservatives’ 2010 manifesto promise to reduce migration to the tens of thousands had been going badly. It was time for ministers to develop new ways of scaring immigrants into leaving and for the government’s hostile environment policy to get teeth. More than 170,000 people, many of them living in this country legally, began receiving alarming texts, with warnings such as: “Message from the UK Border Agency: you are required to leave the UK as you no longer have the right to remain.”

      The hope was that the Home Office could get people to “self-deport”, frightening them into submission. In this, politicians appeared to have popular support: a YouGov poll at the time showed that 47% of the public approved of the “Go home” vans. The same year, Home Office vehicles began to be marked clearly with the words “Immigration Enforcement”, to alert people to the hovering presence of border guards.

      Operation Vaken ran for just one month, and its success was limited. A Home Office report later found that only 11 people left the country as a result; it also revealed that, of the 1,561 text messages sent to the government’s tip-off hotline, 1,034 were hoaxes – taking up 17 hours of staff time.

      Theresa May’s former adviser Nick Timothy later tried to argue that the vans had been opposed by the prime minister and were only approved while she was on holiday. But others who worked on the project insisted that May had seen the wording on the vans and requested that the language be toughened up. Meanwhile, the Immigration Enforcement vehicles stayed, with their yellow fluorescent stripes and black-and-white checks, a sinister presence circling areas of high migration. Gradually, the broader strategy of intimidation began to pay off. Some people were frightened into leaving.
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      In my two years of reporting on what became known as the Windrush scandal, Joycelyn John’s experience was the most disturbing case I came across. Joycelyn arrived in London in 1963 at the age of four, travelling with her mother on a Grenadian passport as a British subject. She went to primary and secondary school in Hammersmith, west London, before working in hotels in the capital – including the Ritz and a Hilton.

      Some time around 2009, she lost her Grenadian passport, which contained the crucial stamp giving her indefinite leave to remain. She had trouble getting a new passport, because her mother had married and changed her daughter’s surname from Mitchell to John. Because she never registered the change, there was a discrepancy between Joycelyn’s birth certificate and the name she had used all her adult life. She spent several years attempting to sort out her papers, but by 2014, aged 55, she had been classified as living in Britain illegally. She lost her job and was unable to find new work. For a while, she lived in a homeless hostel, but she lost her bed, because the government does not normally fund places for people classified as illegal immigrants. She spent two years staying with relatives, sleeping on sofas or the floor.

      In that time, Joycelyn managed to gather 75 pages of evidence proving that she had spent a lifetime in the UK: bank statements, dentists’ records, medical files, tax records, letters from her primary school, letters from friends and family. But, inexplicably, this was not enough. Every letter she received from the Home Office warned her that she was liable to be deported to Grenada, a country she had left more than 50 years ago. She began to feel nervous about opening the door in case immigration officers were outside.

      A Home Office leaflet encouraging people to opt for a voluntary departure, illustrated with cheerful, brightly coloured planes and published about the same time as the “Go Home” vans were launched, said: “We know that many people living in the UK illegally want to go home, but feel scared of approaching the Home Office directly. They may fear being arrested and detained. For those returning voluntarily, there are these key benefits: they avoid being arrested and having to live in detention until a travel document can be obtained; they can leave the UK in a more dignified manner than if their removal is enforced.” This appeal to the desire for a dignified departure was a shrewd tactic; the idea of being forcibly taken away terrified Joycelyn, who saw the leaflets and knew of the vans. “There’s such stigma... I didn’t want to be taken off the plane in handcuffs,” she says. She was getting deeper into debt, borrowing money from a younger brother, and felt it was no longer fair to rely on him.

      When the hostile environment policy is working well, it exhausts people into submission. It piles up humiliations, stress and fear until people give up. In November 2016, Joycelyn finally decided that a “voluntary” departure would be easier than trying to survive inside the ever-tightening embrace of Home Office hostility. Officials booked her on a flight on Christmas Day; when she asked if she could spend a last Christmas with her brother and five sisters, staff rebooked her for Boxing Day. She was so desperate that she felt this was the best option. “I felt ground down,” she says. “I lost the will to go on fighting.”

      By that point, she estimated she must have attempted a dozen times to explain to Home Office staff – over the phone, in person, in writing – that they had made a mistake. “I don’t think they looked at the letters I wrote. I think they had a quota to fill – they needed to deport people.” She found it hard to understand why the government was prepared to pay for her expensive flight, but not to waive the application fee to regularise her status. A final letter told her: “You are a person who is liable to be detained... You must report with your baggage to Gatwick South Virgin Atlantic Airways check-in desk.” The letter resorted to the favoured Home Office technique of scaring people with capital letters, reminding her that in her last few weeks: “YOU MAY NOT ENTER EMPLOYMENT, PAID OR UNPAID, OR ENGAGE IN ANY BUSINESS OR PROFESSION.” It also informed her that her baggage allowance, after a lifetime in the UK, was 20kg – “and you will be expected to pay for any excess”.

      How do you pack for a journey to a country you left as a four-year-old? “I was on autopilot,” Joycelyn recalls. “I was feeling depressed, lonely and suicidal. I wasn’t able to think straight; at times, I was hysterical. I packed the morning I left, very last-minute. I’d been expecting a reprieve. I didn’t take a lot – just jeans and a few T-shirts, a toothbrush, some Colgate, a towel – it didn’t even fill the whole suitcase.” She had £60 to start a new life, given to her by an ex-boyfriend. She had decided not to tell her sisters she was going; she confided only in her brother. “I just didn’t want any fuss.” She didn’t expect she would ever be allowed to return to Britain.

      In Grenada, she found everything unfamiliar. She had to scrub her clothes by hand and struggled to cook with the local ingredients. “It’s just a completely different lifestyle. The culture is very different.” She was given no money to set her up and found getting work very difficult. “You’re very vulnerable if you’re a foreigner. There’s no support structure and no one wants to employ you. Once they hear an English accent – forget it. They’re suspicious. They think you must be a criminal if you’ve been deported.”

      Joycelyn recounts what happened to her in a very matter-of-fact way, only expressing her opinion about the Home Office’s consistent refusal to listen when I ask her to. But her analysis is succinct: “The way I was treated was disgusting.” I still find it hard to accept that the government threatened her until she felt she had no option but to relocate to an unfamiliar country 4,300 miles away. The outcome – a 57-year-old Londoner, jettisoned to an island off the coast of Venezuela, friendless and without money, trying to make a new life for herself – is as absurd as it is tragic.

      *

      In April 2018, the leaders of 52 countries arrived in London for the Commonwealth heads of government meeting. The Mall was decorated with flags; caterers at Buckingham Palace prepared for tea parties and state dinners. In normal times, this summit would have been regarded as a routine diplomatic event, heavy with ceremony and light on substance. But, with Brexit looming, the occasion was seen as an important opportunity to woo the countries on which Britain expected to become increasingly reliant.

      A week before the event, however, the 12 Caribbean high commissioners had gathered to ask the British government to adopt a more compassionate approach to people who had arrived in the UK as children and were never formally naturalised. “I am dismayed that people who gave their all to Britain could be discarded so matter-of-factly,” said Guy Hewitt, the Barbados high commissioner. “Seventy years after Windrush, we are again facing a new wave of hostility.”

      Hewitt revealed that a formal request to meet May had been declined. The rebuff convinced the Caribbean leaders that the British government had either failed to appreciate the scale and seriousness of what was happening or, worse, was aware, but did not view it as a priority. It smacked of racism.

      By then, I had been covering cases such as Joycelyn’s for six months. I had written about Paulette Wilson, a 61-year-old grandmother who had been detained by the Home Office twice and threatened with deportation to Jamaica, a country she had left half a century earlier; about Anthony Bryan, who after 50 years in the UK was wrongly detained for five weeks; and about Sylvester Marshall, who was denied the NHS radiotherapy he needed for prostate cancer and told to pay £54,000 for treatment, despite paying taxes here for decades. Yet no one in the government had seemed concerned.

      I contacted Downing Street on 15 April to ask if they could explain the refusal to meet the Caribbean delegation. An official called back to confirm that a meeting had not been set up; there would be other opportunities to meet the prime minister and discuss this “important issue”, she said.

      It was a huge mistake. An article about the diplomatic snub went on the Guardian’s front page and the political response was instantaneous. Suddenly, ministers who had shown no interest were falling over themselves to express profound sorrow. The brazen speed of the official turnaround was distasteful to watch. Amber Rudd, then the home secretary, spoke in parliament to express her regret. The Home Office would establish a new team to help people gather evidence of their right to be here, she announced; fees would be waived. The prime minister decided that she did, after all, need to schedule a meeting with her Caribbean colleagues.

      There were a number of factors that forced this abrupt shift. The campaigner Patrick Vernon, whose parents emigrated from Jamaica in the 50s, had made a critical connection between the scandal and the upcoming 70th anniversary of the arrival of the Empire Windrush at Tilbury Docks. A fortnight earlier, he had launched a petition that triggered a parliamentary debate, calling for an immigration amnesty for those who had arrived as British subjects between 1948 and 1971. For months, I had been describing these people as “Caribbean-born, retirement-age, long-term British residents”, a clunky categorisation that was hard to put in a headline. But Vernon’s petition succinctly called them the “Windrush generation” – a phrase that evoked the emotional response that people feel towards the pioneers of migration who arrived on that ship. Although it was a bit of a misnomer (those affected were the children of the Windrush generation), that branding became incredibly potent.

      After months of very little coverage, the BBC and other media outlets began to report on the issue. On 16 April, the Guardian reprinted the photographs and stories of everyone we had interviewed to date. The accounts were undeniable evidence of profound and widespread human suffering. It unleashed political chaos.

      *

      It was exciting to see the turmoil caused by the relentless publication of articles on a subject that no one had previously wanted to think about. Everyone has moments of existential doubt about whether what they do serves a purpose, but, for two weeks last April, the government was held to account and forced to act, demonstrating the enormous power of journalism to trigger change.

      At the Guardian’s offices in London, a team of reporters was allocated to interview the huge number of emerging Windrush voices. Politicians were contacted by constituents who had previously been nervous about giving their details to officials; they also belatedly looked through their constituency casebooks to see if there were Windrush people among their immigration caseload; finally, they began to speak up about the huge difficulties individuals were facing as a result of Home Office policy.

      Editors put the story on the front page, day after day. Any hope the government might have had of the issue quickly exhausting itself was dashed repeatedly by damaging new revelations. For a while, I was unable to get through my inbox, because there were too many unhappy stories about the government’s cruel, bureaucratic mishandling of cases to be able to read and process. Caroline Bannock, a senior journalist who runs the Guardian’s community team, created a database to collect people’s stories, and made sure that everyone who emailed got an answer, with information on where to go for advice and how to contact the Windrush Taskforce, set up by Rudd.

      I found the scale of the misery devastating. One morning, I came into work to find 24 messages on my answerphone from desperate people, each convinced I could help. I wanted to cry at my desk when I opened a letter from the mother of a young woman who had arrived in Britain from Jamaica in 1974, aged one. In 2015, after being classified as an illegal immigrant and sent to Yarl’s Wood detention centre, she had taken an overdose and died. “Without the time she spent in Yarl’s Wood, which we understand was extremely unpleasant, and the threat of deportation, my daughter would be alive today,” she wrote. The government had been aiming to bring down immigration at any cost, she continued. “One of the costs, as far as I am concerned, was my daughter’s life.”

      Alongside these upsetting calls and letters, there were many from readers offering financial support to the people we interviewed, and from lawyers offering pro bono assistance. A reader sent a shoebox full of chocolate bars, writing that he wanted to help reporters keep their energy levels up. At a time when the reputation of journalism can feel low, it was rewarding to help demonstrate why independent media organisations are so important.

      If the scene at the office was a smooth-running model of professionalism, at home it was chaos. I wrote until 2am and got up at 5am to catch up on reading. I tapped out so many articles over two weeks that my right arm began to ache, making it hard to sleep. My dictaphone overheated from overuse and one of its batteries exploded. I had to retreat entirely from family life, to make sure I poured out every bit of information I had. Shoes went missing, homework was left undone, meals were uncooked. There was an unexpected heatwave and I was aware of the arrival of a plague of ants, flies and fleas (and possibly nits), but there was no time to deal with it.

      I am married to Jo Johnson, who at the time was a minister in May’s government. As a news reporter, I have to be politically independent; I let him get on with his job and he doesn’t interfere in mine. Life is busy and mostly we focus on the day-to-day issues that come with having two children. Clearly, there are areas of disagreement, but we try to step around anything too contentious for the sake of family harmony.

      But the fact did not go unnoticed. One Sunday morning, Jo had to go on television to defend Rudd, returning home at lunchtime to look after the children so I could talk on the radio about how badly the government had got it wrong. I can see why it looks weird from the outside; that weekend it felt very weird. I had only one brief exchange about the issue with his brother Boris, who was then the foreign secretary, at a noisy family birthday party later in the year. He said: “You really fucked the Commonwealth summit.”

      *

      On 25 April, Rudd appeared in front of the home affairs select committee. She told MPs she had been shocked by the Home Office’s treatment of Paulette and others. Not long into the session, Rudd was thrown off course by a question put to her by the committee’s chair, Yvette Cooper. “Targets for removals. When were they set?”

      “We don’t have targets for removals,” she replied with easy confidence. It was an answer that ended her career as home secretary.

      In an earlier session, Lucy Moreton, the head of the Immigration Service Union, had explained how the Home Office target to bring net migration below 100,000 a year had triggered challenging objectives; each region had a removal target to meet, she said. Rudd’s denial seemed to indicate either that she was incompetent and unaware of how her own department worked, or that she was being dishonest. Moreton later told me that, as Rudd was giving evidence, colleagues were sending her selfies taken in front of their office targets boards.

      Rudd was forced back to parliament the next day. This time, she admitted that the Home Office had set local targets, but insisted: “I have never agreed there should be specific removal targets and I would never support a policy that puts targets ahead of people.” But, on 29 April, the Guardian published a private memo from Rudd to May, sent in early 2017, that revealed she had set an “ambitious but deliverable” target for an increase in enforced deportations. Later that evening, she resigned.

      When I heard the news, I felt ambivalent; Rudd hadn’t handled the crisis well, but she wasn’t responsible for the mess. She seemed to be resigning on a technicality, rather than admitting she had been negligent and that her department had behaved atrociously on her watch. The Windrush people I spoke to that night told me Rudd’s departure only shifted attention from the person who was really responsible: Theresa May.

      *

      Joycelyn John was issued with a plane ticket from Grenada to England in July 2018. “A bit of me was ecstatic, a bit of me was angry that no one had listened to me in the first place,” she told me when we met at her still-bare flat in June this year. She had been rehoused in September, but the flat was outside London, far from her family and empty; council officials didn’t think to provide any furniture. Friends gave her a bed and some chairs, but it was months before she was able to get a fridge.

      In late 2018, she received a letter of apology from the then home secretary, Sajid Javid. “People of the Windrush generation who came to Britain from the Commonwealth, as my parents did, have helped make this country what it is today,” he wrote. “The experiences faced by you and others have been completely unacceptable.” The letter made her cry, but not with relief. “I thought: ‘What good is a letter of apology now?’ They ruined my life completely. I came back to nothing. I have had to start rebuilding my life from scratch at the age of 58.”

      She still has nightmares that she is back in Grenada. “I can feel the heat, I can smell the food, I can actually taste the fish in the dream – in a good way. But mostly they are bad memories.” The experience has upended her sense of who she is. “Before this I felt British – I just did. I’m the sort of person who would watch every royal wedding on television. I feel less British now. I feel I don’t belong here, and I don’t belong there.”

      While a government compensation scheme has been announced, Joycelyn, like most of the Windrush generation, has yet to receive any money. Since the government apologised for its “appalling” treatment, 6,000 people have been given documents confirming their right to live in the UK. Joycelyn is one of them. But, although her right to be here is now official, she hasn’t yet got a passport – because she can’t afford the fee. And she remains frightened. “I’m still looking over my shoulder all the time. I’m a nervous wreck.”

      https://www.theguardian.com/uk-news/2019/sep/14/scale-misery-devastating-inside-story-reporting-windrush-scandal?CMP=sh

  • Though opposition remains, #Trinidad_&_Tobago takes a historic legal step towards #LGBT equality · Global Voices
    https://globalvoices.org/2018/04/17/though-opposition-remains-trinidad-tobago-takes-a-historic-legal-step-

    On one side of courtroom POS 09 sat a small group of pastors dressed in suits and expressions that were just as stiff. On the other were supporters of sexual and gender minorities’ rights, at least one of them sporting a T-shirt that declared details of the “homosexual agenda” in Trinidad and Tobago: “1. Buy Crix [a popular local cracker] 2. Spend time with family 3. Fight for equality”.

    #homosexualité #droits_humains #droits_des_homosexuel·les #caraïbes

  • Venezuelan #Pirates Rule the Most Lawless Market on Earth - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2018-01-30/venezuelan-pirates-rule-the-most-lawless-market-on-earth

    #Venezuela and the island of Trinidad are separated by only 10 miles of water and bound together by the most lawless market on Earth today. Playing out at sea and on the coasts, it is a roiling arbitrage—of food, diapers, weapons, drugs, and women—between the desperate and the profit-minded. Government is absent, bandits are everywhere, and participating can cost you your life. But not participating can also mean death, because the official economy of Venezuela is in a state of collapse, and the people are starving.

    #Golfe_de_Paria #Trinidad
    #Bocas_del_Dragón #Boca_del_Serpiente
    #piraterie

    • But the fishing industry withered under Chávez, and then under Nicolás Maduro, who succeeded him as president in 2013. The warehouse in Güiria burned down and was never rebuilt; the ship repair facilities were shuttered after a few years in government hands. Venezuelan ships not seized by the government were quickly reflagged in Nicaragua, Panama, and Ecuador, and much of the government fleet now lies in port, awaiting repairs and scarce spare parts. From 554,000 tons of fish caught in 1997, the year before Chávez started his revolution, the catch in 2015 had fallen almost 60 percent, to 226,600 tons, according to the Caracas-based Foundation for Sustainable and Responsible Tuna Fisheries.

      #pêche #Venezuela #nationalisation (qui a possiblement tout pété)

  • Arme Kutscher - Sozialgericht Stuttgart untersagt die Anrechung von Trinkgeld auf Hartz IV-Leistungen
    http://www.sozialgericht-karlsruhe.de/pb/,Lde/Keine+Anrechnung+von+Trinkgeld+auf+Hartz+IV-Leistungen/?LISTPAGE=3632228
    Dieses Urteil dürfte zahlreiche Berliner Taxifahrer betreffen, denn ihr Lohn bewegt faktisch sich oft unterhalb des gesetzlichen Mindestlohns. Noch ein Argument dafür, ein guter Angestellter zu sein, und die wirklichen Arbeitszeiten abzurechnen, anstelle sich in die Tasche zu lügen, und die seines Chefs zu füllen.

    Urteil vom 30. März 2016, Aktenzeichen S 4 AS 2297/15 (nicht rechtskräftig)

    Die Klägerin ist alleinerziehende Mutter und in Teilzeit als Friseurin beschäftigt. Aus ihrer Tätigkeit erzielte sie zuletzt bei einer monatlichen Arbeitszeit von 60 Stunden einen Bruttoarbeitslohn von 540 €. Nachdem die Klägerin Nachfragen des Jobcenters nach ihren Trinkgeldeinnahmen nicht beantwortet hatte, ging das Jobcenter von einem geschätzten durchschnittlichen Zusatzverdienst von 60 € durch Trinkgeld aus. Bei 60 Arbeitsstunden pro Monat und geschätzt einem Kunden pro Arbeitsstunde und 1 € Trinkgeld pro Kunde sei es realistisch, bei der Klägerin ein monatliches Trinkgeld von 60 € anzunehmen. Ausgehend von 600,- € Bruttoverdienst rechnete das Jobcenter deswegen 300 € monatliches Einkommen an (nach den gesetzlichen Vorschriften waren insgesamt 300 € als Grundfreibetrag, als Abzug für Sozialversicherungsbeiträge sowie als zusätzlicher Erwerbstätigenfreibetrag vom anrechenbaren Einkommen abzuziehen). Im Klageverfahren hat die Klägerin bestritten, regelmäßig 60 € Trinkgeld je Monat eingenommen zu haben. Sie habe eine neue Stelle angetreten und daher wenig Stammkunden gehabt. An manchen Tagen habe sie kein Trinkgeld, an anderen 2 € oder 2,50 € Trinkgeld erzielt, welche sie jeweils noch am selben Tag für das Mittagessen ausgegeben habe.

    Das Sozialgericht Karlsruhe hat entschieden, dass Trinkgeldeinnahmen von Hartz IV-Leistungsbeziehern grundsätzlich nicht anzurechnen sind. Es konnte daher offengelassen werden, ob das Jobcenter überhaupt berechtigt war, eine Schätzung von Trinkgeldeinnahmen vorzunehmen. Das Geben von Trinkgeld beruht nicht auf einer rechtlichen oder sittlichen Verpflichtung, sondern stellt eine freiwillige Leistung dar, die eine besonders gelungene Dienstleistung honorieren und dem Dienstleistenden selbst zukommen soll. Wüsste der Kunde, dass das Trinkgeld im Ergebnis die Situation des Dienstleistenden nicht verbessert, weil sich im selben Umfang die Leistungen des Jobcenters vermindern, würde kaum noch Trinkgeld an die Betroffenen gezahlt werden. Dies wäre nicht nur ungerecht im Vergleich zu den Kollegen, die mehr verdienen und zusätzlich ihr Trinkgeld behalten dürfen, sondern auch schädlich für die Motivation der betroffenen SGB II-Leistungsbezieher und ihre Eingliederung in den Arbeitsmarkt. Wegen Vorliegens einer unzumutbaren Härte hat daher die Anrechnung zu unterbleiben, sofern das Trinkgeld ca. 10 % der gewährten Hartz IV-Leistungen oder einen monatlichen Betrag von 60 € nicht übersteigt.

    § 11a Sozialgesetzbuch Zweites Buch - SGB II - Nicht zu berücksichtigendes Einkommen:

    (5) Zuwendungen, die ein anderer erbringt, ohne hierzu eine rechtliche oder sittliche Pflicht zu haben, sind nicht als Einkommen zu berücksichtigen, soweit

    1. ihre Berücksichtigung für die Leistungsberechtigten grob unbillig wäre oder

    2. sie die Lage der Leistungsberechtigten nicht so günstig beeinflussen, dass daneben Leistungen nach diesem Buch nicht gerechtfertigt wären.

    Für alle, die es genauer wissen wollen gibt es hier den vollständigen Text des Urteils:

    SG Karlsruhe, Urteil vom 30. März 2016 - Az. S 4 AS 2297/15
    https://openjur.de/u/892388.html

    Und die Rechtsnorm dazu:

    Sozialgesetzbuch (SGB) Zweites Buch (II) - Grundsicherung für Arbeitsuchende - Kapitel 2 - Anspruchsvoraussetzungen (§§ 7 - 13), § 11a Nicht zu berücksichtigendes Einkommen
    https://dejure.org/gesetze/SGB_II/11a.html

    (1) Nicht als Einkommen zu berücksichtigen sind
    ...
    (5) Zuwendungen, die ein anderer erbringt, ohne hierzu eine rechtliche oder sittliche Pflicht zu haben, sind nicht als Einkommen zu berücksichtigen, soweit
    1. ihre Berücksichtigung für die Leistungsberechtigten grob unbillig wäre oder
    2. sie die Lage der Leistungsberechtigten nicht so günstig beeinflussen, dass daneben Leistungen nach diesem Buch nicht gerechtfertigt wären.

    Das Jobcenter fragt ungeachtet des anders lautenden Gesetzes nach Trinkgeldern, um sie von den Leistungen abzuziehen.

    § 11 - Zu berücksichtigendes Einkommen - www.arbeitsagentur.de
    https://www.arbeitsagentur.de/web/content/DE/Veroeffentlichungen/WissensdatenbankSGBII/Detail/index.htm?dfContentId=L6019022DSTBAI554369

    Trinkgeld

    Für verschiedene Berufe im Dienstleistungsbereich (z. B. Friseure) wurden im Rahmen des Bundessozialhilfegesetzes (BSHG) 10 % des Einkommens nach Gehaltsbeleg zusätzlich als Trinkgeld angerechnet, da in diesen Berufen erfahrungsgemäß Trinkgeld einen nicht unerheblichen Anteil des Einkommens ausmacht. Ist im SGB II entsprechend zu verfahren?

    Bei Trinkgeldern handelt es sich ebenfalls um Erwerbseinkommen. Sie sind zum Arbeitsentgelt hinzuzurechnen.

    Eine pauschale Berücksichtigung kann nicht stattfinden, da nur Einkommen berücksichtigt werden kann, das dem Antragsteller tatsächlich zufließt. Daher muss die konkrete Höhe des Trinkgeldes den Angaben in der Anlage EK (Einkommenserklärung zur Feststellung der Einkommensverhältnisse jeder in der Bedarfsgemeinschaft lebenden Person) entnommen werden.

    Bei den o. g. Berufen ist ggf. gezielt nach dem gezahlten Trinkgeld zu fragen.

    WDB-Beitrag Nr.: 110066

    Das muss man sich nicht gefallen lassen. Auf die folgende Schiene sollte man sich nicht schieen lassen:

    450 Euro Job, Problem wegen angebliche Trinkgelder !
    http://www.sozialleistungen.info/foren/einkommensanrechnung/t-450-euro-job-problem-wegen-angebliche-trinkgelder-17720.html

    Ich habe dem Jobcenter den Arbeitsvertrag vor 2 Wochen vorgelegt , jetzt habe ich ein Bescheid vom Jobcenter bekommen, wo jetzt drin steht, das ab den 1.3.2013 Trinkgelder Pauschal berechnet werden bzw. wird.
    Das Problem ist jetzt, ich bekomme keine Trinkgelder, da ich nicht als Taxifahrer dort tätig bin.

    Was soll ich jetzt machen ?

    Das war im Jahr 2013, und die Rechtslage hat sich zu Gunsten der Arbeitenden entwickelt. Wahrscheinlich werden noch zahlreiche ARGEs versuchen, Trinkgelder anzurechnen, das sollte inzwischen jedoch nicht ohne Probleme durchgehen - vorausgesetzt, man wehrt sich.

    Der folgende Artikel erklärt das sehr schön.

    Weniger Hartz IV wegen mehr Trinkgeld? | anwalt.de
    https://www.anwalt.de/rechtstipps/weniger-hartz-iv-wegen-mehr-trinkgeld_084207.html

    Anrechnung von Trinkgeld ist grob unbillig

    Müssten sich Aufstocker erhaltene Trinkgelder als Einkommen anrechnen lassen, würde das dem Wunsch der Kunden, nämlich den Beschäftigten zu belohnen, widersprechen. Schlimmstenfalls könnten sie sogar dazu übergehen, gar kein Trinkgeld mehr zu zahlen, wenn sie erfahren, dass die Zuwendungen dem Beschäftigten letztlich nicht zugutekommen.

    Auch könnte dieses Vorgehen dazu führen, dass die Motivation der Aufstocker nachlässt, wenn sie merken, dass sich ihr Engagement nicht auszahlt. Schließlich kann es nicht sein, dass Aufstocker mit dem Trinkgeld ihr Existenzminimum sichern müssen. Ferner wäre eine Anrechnung von Trinkgeld grob unbillig, weil Nicht-Aufstocker das Trinkgeld steuer- und abgabefrei behalten können, während Aufstocker es auf ihr Einkommen anrechnen lassen müssten.

    Vorliegend durfte die Friseurin daher sämtliche Trinkgelder behalten – eine Anrechnung auf ihr Einkommen war unzulässig. Im Übrigen erwähnte das Gericht noch, dass die Trinkgeldeinnahmen der Friseurin wohl eher gering sind. Aus diesem Grund ist nicht damit zu rechnen, dass die junge Mutter allein aufgrund dieser Zuwendungen ihre Lebenslage zukünftig erheblich verbessern kann und ein Anspruch auf Hartz IV entfällt, vgl. § 11a V Nr. 2 SGB II.

    Fazit: Trinkgelder sind steuer- und abgabefrei. Beschäftigte dürfen diese freiwilligen Zuwendungen ihrer Kunden daher behalten, ohne Abzüge hinnehmen zu müssen. Gleiches gilt auch für Aufstocker: Trinkgeld darf nicht als Einkommen auf den Bedarf des Leistungsempfängers angerechnet werden.

    #Taxi #Trinkgeld #Recht #ALGII

  • L’épopée des musiques noires : Au cœur des Caraïbes / Anthony Joseph

    Auteur, poète et interprète originaire de Trinidad, Anthony Joseph milite pour une reconnaissance universelle des cultures caribéennes. Depuis une vingtaine d’années, ses écrits dessinent les contours d’un engagement certain pour une revalorisation de l’histoire africaine dans le monde. Pour autant, la destinée spécifique de sa terre natale l’invite à nuancer son discours. De la Grenade aux Bahamas, une kyrielle d’identités territoriales, façonnées par différents épisodes de colonisations et de flux migratoires, ont nourri « L’épopée des Musiques Noires ». Cependant, réduire la force expressive de l’espace caraïbe à son ancestralité africaine serait ignorer l’influence d’autres continents et une aventure humaine séculaire.

    http://musique.rfi.fr/emission/info/epopee-musiques-noires/20160906-coeur-caraibes

    #caraïbes #Trinidad #musique #anthony_joseph #funk #calypso #soca