Jolis diagrammes. Par contre, il y a certains passages du texte qui me paraissent discutables.
Au cours des conquêtes coloniales dirigées par les Européens, qui se sont caractérisées par le massacre de milliers d’Amérindiens , Espagnols et Portugais s’approprient de larges territoires appartenant aux communautés indigènes.
Ici, il serait bien, me semble-t-il, de préciser que la disparition de millions d’Amérindiens est essentiellement due au « choc bactériologique », sans oublier leur exploitation, bien que ces massacres soient non négligeables évidemment.
Les terres non cultivées ou en jachère, mais qui font partie du patrimoine de la communauté pour permettre son expansion, sont dites « terres vacantes et sans maître ». Elles sont confisquées, enregistrées et font l’objet d’un droit de propriété autorisant la vente ou la location. Acquises à peu de frais, elles sont attribuées à des colons, qui inaugurent les premières entreprises esclavagistes de plantation, dont les produits sont destinés à l’exportation.
Sachant que la colonisation de l’Afrique date, pour sa très grande majorité, de la deuxième partie du XIXe et que l’esclavage avait été aboli par les puissances coloniales européennes, parler « d’exploitations coloniales/capitalistes » me parait préférable.