• Tribunal spécial pour le Liban : une montagne qui a accouché d’une souris
    https://www.justiceinfo.net/fr/les-debats-justiceinfo/opinions/46417-tribunal-special-liban-montagne-accouche-souris.html

    Le mois dernier, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), basé à La Haye, a prononcé sa première peine depuis sa création, il y a 13 ans. L’avocat et militant libanais Habib Nassar a suivi de près ce tribunal depuis le début. Il décrit pourquoi les Libanais moquent ce jugement, le qualifiant d’absurde et politisé. Et comment ce tribunal a illustré le pire des institutions de justice internationale.

    Au lendemain de la création du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), en 2007, des collègues et moi-même avons écrit un article dans lequel nous concluions que « le TSL reste limité dans sa portée et ne peut être, tout au plus, qu’un premier pas vers l’avènement d’une culture de la responsabilité au Liban ». Plus d’une décennie plus tard, le premier jugement du tribunal dans l’affaire qui a déclenché sa création (...)

    #Opinions

  • Forgetting to set environment variables in nodejs apps
    https://hackernoon.com/forgetting-to-set-environment-variables-in-nodejs-apps-1f45ff113ce5?sour

    tl;dr yarn add —dev faceplantYou’ve developed your killer express app. It’s passing unit tests, integration tests, end-to-end tests... You’re so content that you print the code out and pin it to your fridge. You deploy to production, but in a few hours, you get complaints that the service is more or less completely useless. You dig through debug logs, but to no avail — there’s nothing obviously wrong, and tests are passing, so your users must just be exaggerating. All of them.Or maybe you forgot to set an environment variable in production.From my experience, this is the #1 source of service failure in well-tested production apps, and this has reared it’s ugly head at #meeshkan as well.To fix this, we made faceplant, a #tslint plugin for production workloads. The goal is to replace start (...)

    #typescript #environment-variables #expressjs

  • La défense effectue une percée et s’emploie à démontrer qu’Israël avait tout intérêt à assassiner Rafic Hariri - Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/920170/la-defense-effectue-une-percee-et-semploie-a-demontrer-quisrael-avait

    Important témoignage de l’ancien conseiller politique de #Rafic Hariri.

    Le coup de massue viendra en deux questions finales que l’avocat pose au témoin : « Fouad Siniora (ancien chef de gouvernement) a affirmé au cours de son témoignage devant le #TSL que le Hezbollah a tenté d’assassiner Rafic Hariri à plusieurs reprises. Ce dernier a-t-il jamais évoqué cela devant vous ? » « Non », répond le témoin avant d’ajouter : « Je me demande comment Rafic Hariri pouvait se rendre plusieurs fois dans la banlieue sud, s’il avait peur d’être assassiné. » « Êtiez-vous au courant des menaces qui auraient été proférées par Bachar el-Assad à Rafic Hariri lorsqu’il lui a assuré qu’il détruira le Liban sur sa tête ? » « Non plus », conclut le témoin.

    • Important (prévenez les sectateurs du sectarisme) :

      Yasser Hassan parvient ainsi à soutirer du témoin la reconnaissance que l’ancien Premier ministre considérait le parti chiite comme une véritable résistance qu’il cherchait à protéger, et que, par conséquent, il ne craignait aucunement le Hezbollah comme préalablement suggéré par d’autres témoignages. Le témoin a été appelé à répondre à une série de questions portant sur la « confiance absolue » qu’avait l’ancien chef de gouvernement en Hassan Nasrallah et son parti, notamment pour ce qui est de sa sécurité personnelle, lorsqu’il se rendait régulièrement au siège du Hezbollah.

  • #Siniora [devant le #TSL]- Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/917797/siniora-en-jouant-au-mediateur-rustom-ghazale-perpetuait-son-role-au-

    Extraordinaire #OLJ et/ou « accusation »

    Tout un débat s’ensuit sur l’affaire de la détention « arbitraire » des quatre généraux – arrêtés sans preuve pendant quatre années avant d’être relâchés par le TSL, en 2009. M. Korkmaz matraque le témoin de questions pour savoir notamment si M. Siniora avait jamais évoqué ce dossier avec l’ambassadeur des États-Unis à l’époque, Jeffrey Feltman. L’avocat se fonde notamment sur un document WikiLeaks révélant la teneur d’une réunion qui aurait groupé en 2005 le diplomate US et le ministre de la Justice, Charles Rizk. Intervient alors l’accusation pour contester la crédibilité du document, #WikiLeaks ayant fait l’objet d’une action en justice .

  • #Justice internationale : vers un Etat de droit mondial ? (1/4) - Le déclin des tribunaux d’exception
    http://www.franceculture.fr/emission-culturesmonde-justice-internationale-vers-un-etat-de-droit-mo

    Nous irons enfin du côté du #Liban avec Marie R. Ghantous, depuis Beyrouth, présidente de la Chambre Libanaise d’Etudes internationales (LCIS). Institué pour poursuivre les personnes responsables de l’attentat du 15 février 2005 ayant entraîné notamment la mort de l’ancien premier ministre libanais #Rafic_Hariri, le Tribunal spécial pour le Liban diffère des autres #TPI. Nous tenterons ce matin de voir en quoi, et de comprendre les multiples controverses autour de celui-ci.

    #TSL

    • Un « débat » à sens unique, où est regrettée l’absence d’une juridiction pénale unique, le TSL étant sans vergogne aucune mis sur le même plan que le TPY et le TPR (!!), ce qui permet alors de présenter le TSL comme « recevant l’appui de la population » du pays concerné, le caractère absolument unique du TSL étant à peine effleuré, sans que jamais la possibilité d’une instrumentalisation d’un tel tribunal ne soit évoqué.

      Lamentable.

  • Première audition aujourd’hui du TSL à l’encontre du Akhbar et de Jadeed TV. Ibrahim al-Amine ne participe pas.

    Diffusion en direct (en anglais) sur le site officiel du #TSL :
    http://www.stl-tsl.org/fr/Streaming/watch-the-hearing
    (avec versions en anglais, en français et en arabe)

    Diffusion en direct avec traduction simultanée en arabe sur Al Jadeed :
    http://www.aljadeed.tv/livetv.html?Id=1007

    La dépêche de ce matin :
    http://english.al-akhbar.com/content/stl-begin-hearing-al-jadeed-al-akhbar-contempt-cases

    An international court set up to investigate the 2005 assassination of former Lebanese Prime Minister Rafik Hariri opened hearings Tuesday in cases against the editors of Al-Jadeed TV and Al-Akhbar newspaper over charges related to the publication of witness names.

    The Hague-based Special Tribunal for Lebanon (STL) last month announced that it had summoned Al-Akhbar’s editor-in-chief Ibrahim al-Amin and Al-Jadeed’s deputy director Karma Khayat for publishing a list of the prosecution’s witnesses.

    According to the charges, Amin and Khayat “knowingly and willfully interfer[ed] with the administration of justice by broadcasting and/or publishing information on purported confidential witnesses.”

    The court set May 13 as a date for the two to appear before it. Khayat traveled with her legal team to The Hague to attend the hearing.

    Amin chose not to participate in Tuesday’s session after the STL failed to respond to the paper’s request to postpone the session.

    #STLP

  • Soutien de Pierre Daher (patron de LBCi) au Akhbar et à New TV. L’article cite également Najat Charafeddine de Future News. Plus étonnant, selon l’Orient-Le Jour, le président de la République Michel Sleiman a, lui, apporté son soutien à Al Jadeed TV (concernant Al Akhbar, Sleiman est certainement moins fana de la notion de « liberté d’expression). À ma connaissance, cependant, aucun média occidental n’a évoqué l’affaire.
    http://english.al-akhbar.com/content/journalists-denounce-stl-charges-against-al-akhbar-al-jadeed

    “It’s a shame not all media are participating in this event,” Pierre al-Daher, CEO of LBCI Television, said.

    […]

    “At the end of the day we are all reporters and we all stand in solidarity with one another,” Najat Charafeddine, from Future TV, told Al-Jadeed.

    Dima Sadek, anchorwomen with LBCI, said it was ridiculous that the STL could threaten Lebanese journalists for merely publishing information from an inside source at the court.

    Liban : Sleiman appelle le PDG d’al-Jadeed pour exprimer son engagement en faveur de la liberté de la presse
    http://www.lorientlejour.com/article/864644/liban-sleiman-appelle-le-pdg-dal-jadeed-pour-exprimer-son-engagement-

    Le président libanais Michel Sleiman a appelé le directeur général de la chaîne de télévision al-Jadeed, Tahsine al-Khayat, exprimant son engagement en faveur de la liberté de la presse. M. Sleiman a également affirmé qu’il s’oppose à toute atteinte contre les médias. Cet appel intervient au lendemain de la décision du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui a ordonné la comparution, le 13 mai prochain, des journalistes libanais Ibrahim el-Amine (journal al-Akhbar) et Karma al-Khayat (chaîne TV al-Jadeed) pour outrage au tribunal et obstruction à la justice.

    Note : selon Pierre Abi-Saab, Pierre Daher était chargé de la promotion de la liberté d’expression à l’association des médias libanais :
    https://twitter.com/pierreabisaab/status/460729083287339008

    #TSL

    • La position du ministre de l’information est dénoncée par Al Akhbar, mais présentée comme un soutien aux deux médias par Naharnet (j’ignore si c’est une différence totale de lecture, ou un problème de décalage horaire) :
      http://www.naharnet.com/stories/en/128316-information-minister-voices-solidarity-with-lebanese-journalists-su

      Information Minister Ramzi Jreij considered on Monday that the media can criticize the Special Tribunal for Lebanon if there is a need, slamming the summons by the international court of al-Jadeed TV and al-Akhbar newspaper’s journalists on charges of “contempt and obstruction of justice.”

      “The reports published by the two media outlets are responsible and just criticism,” Jreij said in comments published in As Safir newspaper.

      He stressed that “investigations with al-Jadeed and al-Akhbar will prove their innocence.”

      The STL announced on Thursday that it has summoned Karma Mohammed Tahsin al-Khayat from al-Jadeed, as well as the station’s parent company New TV S.A.L., and Ibrahim Mohammed al-Amin from al-Akhbar, as well as the newspaper’s parent company Akhbar Beirut S.A.L. to appear before it on two counts of Contempt and Obstruction of Justice.

      “The important thing is that the two media outlets defend themselves properly by adopting all the legal means as per the tribunal’s mechanism,” the minister noted.

      He warned the two journalists of failing to appear before the STL’s hearing, saying: “This move will lead to repercussions including the issuance of arrest warrants.”

      Jreij said that he is a “staunch advocate of media freedom,” however he noted that the “STL is a legal body and its decisions are binding for Lebanon.”

      A meeting was held on Monday at noon in solidarity with the two journalists at the Press Syndicate to defend the “mere truth.”

    • Aujourd’hui, l’explication de Pierre Abi Saab :
      http://english.al-akhbar.com/content/together-sake-freedom

      The gist of the message, which addressed the journalists gathered yesterday at the Press Syndicate in defense of national sovereignty and public freedoms in Lebanon and against the bulldozer of international repression and intimidation of the media, was “I am with freedoms, but... not this time!” The statement was interrupted by the boos of the audience, dealing a moral blow to the minister that Lebanon will remember for a long time.

      After a nice little introduction that emphasized his good intentions regarding freedoms, our minister advised the two journalists charged by the international court with contempt and obstruction of justice, Ibrahim al-Amin and Karma Khayat, to comply with the international tribunal “because it is the only way to prove their innocence.” How is that possible when he insists that they are not facing accusations? In other words, the minister told the journalists gathered at the syndicate, there is no need for you to be present here, go back to your homes, the Lebanese state has no sovereignty and no say in the presence of the international tribunal. This, however, is inaccurate considering Rule 178 of the Rules of Procedure and Evidence of the Special Tribunal for Lebanon (STL).

  • Special Tribunal for #Lebanon aims to stifle Lebanese press
    http://english.al-akhbar.com/content/special-tribunal-lebanon-aims-stifle-lebanese-press

    Saad #Hariri, the son of #Lebanon's assassinated ex-premier Rafiq Hariri, recites the Fatiha or the prayer of the dead over the tomb of his father in downtown Beirut late 30 May 2007, after the UN vote to set up an international court to try the murder suspects. (Photo: AFP-Patrick Baz)

    A plan to stifle the Lebanese press is in the works, but this time it’s being orchestrated in the name of international justice. The #Special_Tribunal_for_Lebanon (STL) has moved to force the Lebanese media to refrain from publishing any information about the court’s work that the #STL does not disclose officially. Their decision undercuts a main prerogative of the press and aims to turn the Lebanese media into a mouthpiece for the STL. read (...)

    #Al-Jadid #Articles #Future_TV #New_TV

    • The Hariri International Kangaroo tribunal
      http://angryarab.blogspot.fr/2014/04/the-hariri-international-kangaroo.html

      Because the US and Israel are behind the Hariri international tribunal, and because Saudi Arabia and its camp in Lebanon are supportive, the court is permitted to issue decrees that would not even be permitted in any Western country. This week, it issued yet another decree in which it said that defaming the court would lead to a 100,000 euros and seven years in jail. It also banned any use of secret information, which have been leaking from inside the court since its inception. Hell, New TV aired footage of the second in command of the Hariri court investigation in which he was seen taking bribes on camera. False witnesses were used as basis of crazy scenarios and then discarded without explanation. Four Lebanese generals were held as being responsible before being released for non-involvement. The court went through so many tracks of theories before settling on the Hizbullah track. Defaming this lousy court is a patriotic and national duty for the Lebanese people.

  • Une enquête super-indépendante blanchit Gerhard Lehmann.
    http://www.dailystar.com.lb/News/Lebanon-News/2014/Jan-30/245783-ex-hariri-probe-official-cleared-of-bribery.ashx#axzz2rvlDMTh1

    A German Interior Ministry report has cleared a top U.N. investigator in the Hariri assassination from bribery allegations made by Hezbollah’s Secretary-General Sayyed Hasan Nasrallah, a source familiar with the case told The Daily Star.

    […]

    Investigators conceded that the video shown by Nasrallah depicts an individual who could possibly be Lehmann, but they concluded that the footage does not show a transfer of money, and certainly not of thousands of dollars, the source said.

    The investigation decided that Nasrallah’s allegations were not legally sufficient to create credible suspicion against Lehmann, and were considered “secondhand knowledge at best” but were more likely “unconfirmed rumors,” the source said.

    The source said the report questioned why Nasrallah did not know the exact amount of the money allegedly given to Lehmann, why none of the details of partners who allegedly bought testimony from him have been made public, and why the date and location of the meeting where Lehmann allegedly received the money were not disclosed.

    Pour la bonne bouche, tout de même, voici la fameuse vidéo d’un individu qui n’est pas forcément Lehmann empocher une liasse peut-être pas de billets avec un air gourmand à une date et dans un lieu tellement indéterminés que ce n’est peut-être pas pendant qu’il travaillait pour Detlev Mehlis :
    http://www.youtube.com/watch?v=XeYjEiN99yc

    Évidemment, si on avait disposé d’une vidéo similaire permettant de relier vaguement des responsables du Hezbollah aux attentats commis au Liban, il n’aurait pas fallu 2 ans à un « rapport du ministère de l’intérieur allemand » pour décréter qu’il s’agit d’une preuve irréfutable.

    #TSL

  • Les controverses du tribunal Hariri. Une traduction maison du récent billet d’As‘ad AbuKhalil dans le Akhbar au sujet du #tsl :
    http://english.al-akhbar.com/blogs/angry-corner/controversies-hariri-court

    Il y a un tollé au Liban et au-delà, parce que des médias – connus et inconnus – ont publié des listes partielles ou complètes des témoins de l’accusation pour le tribunal international Hariri. La tribunal est chancelant, selon un titre d’Al-Akhbar.

    Les circonstances de la formation du tribunal sont incontestables : il s’est agi d’une décision israélo-américaine pour punir les ennemis de ces deux pays. La famille Hariri, qui est un simple outil de la Maison des Saoud, ne pouvait que suivre les ordres. Vous auriez du mal à trouver une seule initiative de Rafiq Hariri ou de ses héritiers qui n’ait été le produit des services de renseignement syriens ou séoudiens – ou des deux à la fois (souvent en coordination avec l’ambassade américaine au Liban). Les États-Unis voulaient un tribunal au Liban comme instrument de leur politique étrangère, de la même façon qu’ils ne voulaient pas de tribunal au Pakistan (après le meurtre de Benazir Bhutto) pour sauver le général Musharraf. Wikileaks n’a exposé que partiellement de quelle manière les États-Unis étaient intervenus dans tous les aspects du tribunal, et comment la famille Hariri a préparé les faux témoins qui furent ensuite protégés par les régimes pro-américains lorsque leurs faux témoignages ont été révélés.

    Le tribunal a été formé au Liban durant une période de profondes divisions politiques. Le gouvernement étatsunien a ordonné au gouvernement Siniora de produire des documents politiques bidons, sans même obtenir l’aval du Président de la République d’alors, afin d’accélérer le processus. Dans un premier temps, le gouvernement Siniora a menti au peuple libanais en prétendant que le tribunal n’était pas « international » en soi, mais qu’il était de « dimension international », comme si une telle catégorie existait en droit international.

    Récemment, un site Web libanais anonyme a publié une longue liste de témoins de l’accusation dans le cadre de l’enquête Hariri. De nombreux noms circulaient déjà auparavant, mais beaucoup de nouveaux noms y apparaissaient pour la première fois. Des journalistes libanais ont critiqué cette façon de recopier des noms depuis des sites qui ne sont pas vérifiables. Le porte-parole du tribunal Hariri, qui aime d’habitude parler à la presse sans jamais vraiment dire grand chose, a déclaré que la liste n’était « pas précise », ce qui est l’expression utilisée par les diplomates américains pour authentifier pudiquement des documents publiés.

    Mais y a-t-il un problème moral à divulguer les noms de « témoins secrets » ? Eh bien, cela dépend évidemment de l’affaire. On ne peut pas affirmer catégoriquement que tout tribunal devrait être respecté et que tous les témoins de tout tribunal devraient être respectés et protégés. Le Liban et ses voisins ont subi une occupation sauvage par Israël, et les États-Unis introduisent les intérêts israéliens et leur agenda dans toutes ses interventions dans la région. Est-ce que le peuple français devait respecter les tribunaux nazis ? Est-ce qu’un peuple occupé doit respecter un tribunal mis en place par ses occupants étrangers ? Dans tous les cas, les témoins de ces tribunaux sont désavoués (et historiquement punis) en tant que collaborateurs. Est-ce différent pour le tribunal Hariri ?

    Pas vraiment. Le tribunal n’est même pas libanais et le peuple libanais – profondément divisé – n’est soumis à aucune obligation de respecter un tribunal qui (1) reflète les intérêts étroits d’une seule faction politique qui a usurpé le pouvoir avec le soutien des États-Unis, pour le compte de l’Arabie séoudite et d’Israël ; (2) a prouvé maintes et maintes fois son objectif politique ; (3) a manqué du minimum de crédibilité notamment par les départs et défections successifs dans ses rangs, et les déclarations ouvertement politiques du célèbre Detlev Mehlis ; (4) a ignoré les fuites et la corruption dans ses activités, impliquant la vente d’enregistrements secrets de témoins ; (5) est lui-même responsable des fuites des noms parce qu’il est incapable de protéger ses propres fichiers ; (6) a démontré qu’il était un simple outil au service d’une faction politique au Liban ; (7) a refusé d’enquêter sur son propre travail et n’a pas coopéré dans les cas portés contre lui par des généraux précédemment mise en accusation ; (8) nombre de ses témoins ne sont que des témoins politiques et ne peuvent pas être considérés comme impartiaux ; (9) l’« assistance » israélienne dans son travail a été exposée.

    Pour toutes ces raisons, il est clair que le tribunal Hariri opère désormais non seulement en dehors de la juridiction des lois libanaises, mais également contre les lois et la souveraineté libanaise. C’est un outil commode aux mains de l’alliance israélo-séoudienne dans la région. Les Libanais, ou ceux qui s’opposent aux factions politiques derrière le tribunal, ne sont pas tenus de participer à un processus qui vise à leur propre exclusion, marginalisation, et même répression. Les paris sont ouverts.

  • Website leaks Lebanon tribunal witness list | #TSL
    http://english.al-akhbar.com/content/website-leaks-lebanon-tribunal-witness-list

    A new online group that calls itself “Journalists for the Truth” has published the identities of 163 alleged witnesses to Lebanon’s tribunal set up to investigate the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri.

    The group’s website provides photos of witnesses who may testify before the Special Tribunal for Lebanon (STL) alongside their names, place and year of birth, city of residence, and profession. The list was posted in both English and Arabic.

    The list briefly appeared Tuesday morning on the website of Lebanese daily Al-Mustaqbal, which belonged to the slain premier. The paper released a statement saying its website had been hacked.

    […]

    Some of the names on the list match those published by Al-Akhbar in January when the paper revealed 32 witnesses the prosecution may summon to testify before the Tribunal.

  • Liban-TSL : Un procès politique sous habillage juridique
    http://www.renenaba.com/liban-tsl-un-proces-politique-sous-habillage-juridique

    L’acte d’accusation ne mentionne pas de preuves irréfutables et irréfragables, se bornant à retenir des « preuves circonstancielles » fondées sur le relevé des données des réseaux libanais des télécommunications, longtemps entièrement infiltrés par Israël, particulièrement du temps où l’un des protagonistes de cette affaire, le pro haririen Marwane Hamadé, était ministre des télécommunications.

    Ces relevés avaient été communiqués à la justice internationale par le « département du renseignement » relevant du Colonel Wissam Hassan, gravitant dans l’orbite direct de Saad Hariri, hors de tout contrôle hiérarchique de l’autorité de l’état, l’homme clé du soutien politico-militaire saoudo libanais à l’opposition djihadiste en Syrie. Ainsi donc, pendant six ans, à raison d’un budget annuel de cinquante millions de dollars, le TSL et sa commission d’enquête, se sont bornés à avaliser sans recoupement, des données communiquées par une partie prenante au contentieux.

    La première mise en cause du Hezbollah est intervenue, via le journal Le Figaro, le 15 août 2006, au lendemain du cessez le feu israélo-libanais et visait à criminaliser le mouvement chiite pour compenser les revers militaires israéliens au terme d’une guerre de destruction israélienne du Liban de 33 jours. Une telle coïncidence pose le problème de la fonction de la Justice pénale de son éventuelle instrumentalisation à des fins politiques, la satisfaction des desseins stratégiques des grandes puissances occidentales.

    #tsl #wikileaks

  • STL Leaks : The Prosecution’s Surprise Witnesses | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/stl-leaks-prosecution%E2%80%99s-surprise-witnesses

    Most prominent among these “trump cards” that the prosecution has up its sleeve is an army of witnesses that, according to official estimates, number close to 600, of which the defense will receive only 20 percent of their testimonies.

    However, sources confirmed to Al-Akhbar that the number of witnesses is actually far higher, with “several hundred” more, including politicians and a variety of experts and technicians.

    They will be joined by others such as witnesses at the scene of the crime who will help recreate it. There are also owners of cell phone shops and car rental companies among the witnesses.

    Al-Akhbar has gained access to a list of witnesses that the prosecution plans to present at the trial to help prove their case. A sample of the list can be found on the Arabic-language website. The roster of witnesses shows the nature of the prosecution’s evidence, which is circumstantial at best.

    #tsl

  • STL: Defense Lawyer Searches for his Defendants
    http://english.al-akhbar.com/content/stl-defense-lawyer-searches-his-defendants

    Roux wants us to believe that the United Nations General Secretary (UNSG) picked the judges for the tribunal without political pressure. In reality, STL judges were nominated by their respective countries.

    He believes it to be a coincidence that the majority of those controlling the court’s proceedings come from six countries that consider Hezbollah to be a terrorist organisation.

    The president of STL is from New Zealand. Its current and former prosecutors are from Canada. The head of the investigation division at the prosecutor’s office is British, while his predecessor was Australian. The registrar is Dutch, who follows a US citizen and a British citizen before that.

    The headquarters of STL is in the only European country which classifies Hezbollah as a terrorist organization.

    #TSL

  • #TSL, rien d’autre qu’un instrument politique libanais ? Et même Michael Young, et même sur Now Lebanon… Scared by the tribunal, who me ?
    http://www.nowlebanon.com/NewsArticleDetails.aspx?ID=418697&MID=0&PID=0

    At this stage, the Special Tribunal for Lebanon is useful mainly as a political weapon inside Lebanon. That is why the March 14 coalition continues to swear by it, and perhaps why Walid Jumblatt, who denounced the tribunal as “politicized” in the days when he was cozying up to the Syrian regime, recently praised the American senator, John McCain, for having been steadfast in defending the institution. As leverage against Hezbollah, the tribunal still serves a purpose, but no one should expect results soon.
     
    However, you have to wonder whether March 14, beyond political expediency, is still convinced that the investigation and Special Tribunal were successful experiments. The members of that loose fraternity should feel hoodwinked by the United Nations. Outrage is in order, even though the parties in the opposition will never express it, given their political stake in upholding the tribunal’s credibility.
     
    And if political calculation is behind their silence, that only gives us another reason to regret what the United Nations has spawned. Here the international body set up a judicial body to stay above politics and dispense justice. Now its purpose, at least in Lebanon, is to serve as a political tool, while justice is kept waiting, indefinitely.

  • Lebanon’s Siniora had said ‘no’ to Malta hosting UN tribunal on Hariri assassination
    http://www.maltatoday.com.mt/en/newsdetails/news/world/Lebanon-s-Siniora-had-said-no-to-Malta-hosting-UN-tribunal-on-Hariri-

    Former Lebanese Prime Minister Fouad Siniora had expressed “unease” at a United States proposal in 2007 to have Malta host the Special Tribunal for Lebanon (STL) which was set up by a United Nations Security Council Resolution to prosecute those responsible for the 2005 assassination of Rafik Hariri in Beirut.

    A US embassy cable signed by Ambassador Jeffrey D. Feltman in Beirut in May 2007, revealed details of a meeting between US assistant secretary for international organisation affairs Kristen Silverberg with Lebanon’s then Prime Minister Fouad Siniora.

    Silverberg had pressed Siniora on the site selection to host the tribunal and had touted Malta and Cyprus as possible venues.

    But the US cable goes on to say that “concerning site selection, Siniora expressed unease over placing the tribunal in either Cyprus or Malta.”

    According to the cable, Siniora said “that Syrian intelligence has numerous assets in Cyprus, while the security establishing the court in Malta may be compromised as well, but by Libyan agents.”

    The Lebanese Prime Minister had indicated to the US that placing the new tribunal in a secure European city would be preferable.

    #cablegate #wikileaks #tsl

  • Framing Hezbollah : STL Moves to Washington | Al Akhbar English
    http://english.al-akhbar.com/content/framing-hezbollah-stl-moves-washington

    The team defending the four defendants from Hezbollah, who had been accused by [STL Prosecutor] Daniel Bellemare of involvement in the crime, recently launched three campaigns targeting the legitimacy of the establishment of the court and the legality of the indictment.

    These campaigns caused a stir at the Hague and has made Washington worried. This led the US administration to renew its attempts to create an alternative international legal process targeting Hezbollah.

    On Wednesday, the US Treasury released a statement titled “Treasury Targets Major Money Laundering Network Linked to Drug Trafficker Ayman Joumaa and a Key Hezbollah Supporter in South America.”

    #TSL avec des rappels du #cablegate

  • Hariri : la demande du procureur rejetée
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/16/97001-20120316FILWWW00599-hariri-la-demande-du-procureur-rejetee.php

    Le Tribunal spécial pour le Liban (#TSL) a annoncé aujourd’hui avoir rejeté la demande de modification de l’acte d’accusation déposée par le procureur dans le dossier sur l’attentat contre l’ancien premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005 à Beyrouth. « Par une décision confidentielle rendue le 13 mars, le juge de la mise en état a rejeté la requête du Procureur pour défaut de procédure », selon un communiqué du TSL.

  • René Naba récapitule les nombreux éléments contre le #TSL :
    Le tribunal spécial sur le Liban : Une justice sous influence. Je vous suggère vivement de lire ce document :
    http://www.renenaba.com/le-tribunal-special-sur-le-liban-une-justice-sous-influence

    Du jamais vu dans les annales diplomatiques internationales : des démissions en cascade impliquant jusques y le président de l’institution, deux procureurs et un greffier, un fonctionnement émaillé de nombreuses irrégularités, un des enquêteurs soudoyé, des arrestations arbitraires sur la base de dépositions de faux témoins, des enquêteurs agents de la CIA.

    Le fonctionnement du Tribunal spécial sur le Liban chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, tourne à la farce au point d’apparaître comme une institution sous influence instrumentalisée à des fins politiques, sinistrant durablement la notion de Justice internationale.

    Le TSL a rendu public son acte d’accusation le 30 juin 2011, le jour même où le nouveau gouvernement libanais présidé par Najib Mikati se réunissait pour approuver sa déclaration de politique générale, en prélude au vote de confiance au parlement Libanais.

    La singularité de ce tribunal d’exception, qui le frappe de suspicion, est qu’il est particulièrement soutenu par un pays, les Etats-Unis, qui n’a pas souscrit au traité de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale, et, qu’il est, de surcroît, financé à parité par un pays, le Liban, pour une enquête menée à charge, exclusivement à charge contre une formation majeure de la coalition gouvernementale, au mépris des règles élémentaires du débat contradictoire ; un principe fondamental d’une bonne administration de la justice, au risque d’imploser le pays bailleur de fonds.

  • Amusante digression du Akhbar sur le #TSL : STL Decisive Stage : Will Israel Cooperate ?
    http://english.al-akhbar.com/content/stl-decisive-stage-will-israel-cooperate

    The trials are eventually supposed to lead to convictions based on documented and incontrovertible evidence. Accordingly, the defense team is entitled to conduct its own investigations into the evidence and summon individuals for questioning.

    If any of these individuals turns out to be Israeli, the Tribunal could be completely stymied as an instrument of justice. Israel has refused to sign a cooperation agreement with the STL, and has a long history of non-cooperation with international investigations and fact-finding missions. These include the UN commission looking into Israeli crimes in Jenin in 2002 (whose head, Irish judge Peter Fitzgerald, headed the 2005 probe into the Hariri assassination), the Gaza war inquiry that led to the Goldstone Report in 2009, and the attempted probe in 2010 into the Israeli assault on the aid flotilla heading for the Gaza Strip.

  • Roux : Le Hezbollah a la possibilité d’être « l’amicus curiae » du TSL
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/743297/Roux.html

    Le feu vert donné mercredi soir par la chambre de première instance du TSL pour entamer un procès par défaut est une décision historique et fondamentale. Historique, puisque c’est la première fois dans l’histoire de la justice internationale qu’un procès in abstentia aura lieu.

    […]

    D’ailleurs, et en prévision d’une telle demande, le procureur, Daniel Bellemare, a devancé la procédure en déposant, dès décembre dernier, une requête ex-parte (non rendue publique) demandant au juge de la mise en état de s’abstenir de révéler certains éléments du dossier, dont les noms de témoins, explique M. Roux.

    […]

    Dernière procédure à laquelle le parti chiite peut lui-même recourir, s’il le souhaite, c’est celle de déposer auprès du juge de la mise en état une requête de revendication pour être un « amicus curiae » (un ami) du tribunal et intervenir en tant que tel au procès.

    Ce #TSL devient vraiment un chef-d’œuvre de wtf. Le Hezbollah en « ami de la cour », c’est carrément une certaine idée du bonheur.

  • Liban : sept ans de prison pour un employé des télécoms « espion d’Israël »
    http://www.lorientlejour.com/category/Dernières+Infos/article/737352/Liban:_sept_ans_de_prison_pour_un_employe_des_telecoms_"espion_dIsrae

    Un employé d’une compagnie de téléphonie mobile au Liban a été condamné à sept ans de prison pour espionnage au profit d’Israël, a affirmé jeudi à l’AFP une source judiciaire.

    Charbel Kazzi était responsable de la maintenance au sein d’Alfa, l’une des deux compagnies mobiles au Liban, avant d’être arrêté en juin 2010.

    […]

    Au moment de son arrestation, il a été accusé d’avoir fourni aux Israéliens des informations utiles dans le cadre de la guerre de 2006 entre le puissant Hezbollah chiite et l’Etat hébreu.

    L’arrestation de M. Kazzi ainsi que celle de trois autres employés des télécoms avait provoqué un choc au Liban. Le Hezbollah avait affirmé qu’Israël contrôlait « totalement » les télécommunications du pays grâce à ses « espions ».

    C’est évidemment sur la base de ces arrestations d’espions dans les télécoms libanais que le Hezbollah dénonce les conclusions du #TSL.

  • 06BEIRUT489 - 21 février 2006 - Mgle01: Gol Judicial Team Prepares For Un Discusssions On International Tribunal
    http://wikileaks.org/cable/2006/02/06BEIRUT489.html

    Legal restrictions on an international tribunal: Rizk and Sadr said that, after much study, they have reluctantly concluded that Lebanese parliamentary action will be required to establish the tribunal. Whatever the bilateral agreement with the UN, parliamentary endorsement is needed.

    #cablegate #tsl