• La pandémie a réactivé la route des migrants vers les îles Canaries

    La semaine dernière, 27 migrants sont décédés en mer au large des îles Canaries. Cette route depuis l’Afrique est à nouveau largement utilisée par les passeurs depuis la pandémie, alors qu’en #Méditerranée de nombreux Tunisiens tentent désormais de gagner l’Italie.

    « Cette route vers les Canaries, utilisée en 2005-2006, n’avait plus été utilisée pendant de nombreuses années et a été réactivée », explique l’envoyé spécial pour la situation en Méditerranée centrale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) vendredi dans a Matinale. « Depuis le début de l’année, on voit six fois plus de départs des côtes marocaines, du #Sahara_occidental, de la #Mauritanie, du #Sénégal et de la #Gambie vers les Canaries », précise Vincent Cochetel.

    Des frontières fermées mais poreuses

    Plus de 40 pays africains ont pourtant fermé leurs frontières pour cause de pandémie. Mais « ce n’est pas des frontières toujours très faciles à contrôler », souligne ce responsable au HCR. « Il s’agit de déserts, de lieux très peu habités, et les trafiquants multiplient les offres pour essayer d’amener un maximum de clients vers les pays d’Afrique du Nord ».

    Et avec ce déplacement géographique partiel des traversées par la mer, l’Espagne se retrouve directement touchée. « L’Espagne a toujours été un pays d’arrivées, mais principalement pour de jeunes Marocains », rappelle Vincent Cochetel. « Aujourd’hui, on voit une baisse des départs du Maroc directement vers la Péninsule ibérique. L’augmentation des départs se fait surtout vers les îles Canaries ».

    La désillusion des Tunisiens

    Et si les traversées diminuent depuis les côtes marocaines, c’est désormais la Tunisie qui est devenue le premier pays de départ - principalement vers l’Italie. « En termes de chiffres, cela reste gérable », assure l’envoyé spécial pour la situation en Méditerranée centrale. « On parle de 10’000 personnes, dont 34% ont été sauvées ou interceptées par les garde-côtes tunisiens et ramenées sur les côtes tunisiennes. Mais c’est une augmentation très forte, qui touche les populations pauvres du sud de la Tunisie principalement ».

    Cette forte progression des Tunisiens voulant rejoindre l’Europe s’explique notamment par le #désespoir et les #désillusions. « Beaucoup de gens attendaient des changements politiques en Tunisie qui ne sont pas encore intervenus », explique #Vincent_Cochetel. C’est l’effet aussi de la pandémie et des mesures restrictives imposées sur le plan de la fermeture des frontières avec la Libye. « Les gens ne voient pas d’autre #espoir que dans leur #mobilité_personnelle. Et bien entendu les passeurs jouent là-dessus et vendent leurs projets de mort facilement ».

    https://www.rts.ch/info/monde/11531202-la-pandemie-a-reactive-la-route-des-migrants-vers-les-iles-canaries.htm

    #Canaries #routes_migratoires #parcours_migratoires #asile #migrations #réfugiés #îles_Canaries #tunisiens #migrants_tunisiens #réfugiés_tunisiens

    ping @_kg_

  • Communiqué des jeunes tunisiens à Lampedusa - ftdes
    https://ftdes.net/communique-jeunes-tunisiens-a-lampedusa

    Appel à l’opinion publique internationale

     

    Nous sommes un groupe de jeunes venant du Rdeyef (sud-ouest de la Tunisie, là où a émergé le soulèvement du bassin minier en 2008) et d’autres régions de la Tunisie. Devant les défaillances économiques et sociales des politiques de notre pays, l’abandon de l’Etat de ses obligations et l’échec politique à l’échelle locale et internationale, nous avons dû abandonner notre rêve de 2008 d’un Etat démocratique qui garantit la liberté, la dignité et la justice sociale. Et malgré qu’on soit fière de notre pays et de son peuple, nous devions surmonter le danger de la migration non réglementaire direction le nord-ouest de la mer Méditerranée, cette route devenue dangereuse à cause des politiques migratoires européennes qui ferment les frontières à nos rêves et à nos ambitions de tenter une nouvelle expérience d’une manière réglementaire.

    Nous nous trouvons actuellement dans le centre d’hébergement des migrants sur l’île de Lampedusa dans des conditions humanitaires difficiles. Nous sommes menacées d’expulsion forcée qui viole les conventions internationales qui garantissent la liberté de circulation, qui s’oppose aux politiques d’expulsion et aux conventions bilatérales inéquitables qui priorisent la sécurité des frontières au détriment des droits universels.

    Nous annonçons que nous allons entrer dans une grève de la faim pour réclamer notre droit de circulation et pour protester contre l’expulsion forcée.

    #harragas #Tunisiens #grève_de_la_faim

  • De l’autre côté

    De l’autre côté – Ghorba réunit des témoignages de Maghrébins venus s’installer en #France, plus précisément à #Grenoble.
    A travers leur voix se racontent et se dessinent plusieurs époques : les Trente Glorieuses marquées par les luttes sociales et politiques, et la période actuelle avec des récits de personnes arrivées en France dans la dernière décennie. Ces histoires de #Tunisiens, #Marocains et #Algériens ont en commun l’amertume de l’#exil et le rêve d’une #vie_meilleure.
    Cette BD reportage a été réalisée en plusieurs temps, d’abord le reportage central – Zohra ; puis le reste. Deux ans et demi ont été nécessaires pour faire ce livre, dont 8 mois d’entretiens et de recherches, hors le témoignage de Zohra recueilli plus en amont.


    https://picolineblog.wordpress.com/2016/02/21/de-lautre-cote-%d8%ba%d8%b1%d8%a8%d8%a9
    #migrations #BD #bande_dessinée #livre #Maghreb

  • N’hésitez pas à faire savoir à l’AFTAM ce que vous pensez de leur comportement rapport à l’expulsion des Tunisiens de la rue Bichat

    AFTAM
    tél 01 53 46 38 38
    fax 01 53 46 39 00
    mail via formulaire : http://www.aftam.fr/18-l-insertion-sociale-par-l-autonomie-contacter-l-aftam.htm

    modèle de courrier à peaufiner ici :
    http://leclown.framapad.org/8

    #bolivar51 #tunisiens #harragas #expulsion #mobilisation
    #botzaris36

  • Paris : Un nouveau squat de harragas sans logis sous expulsion - IMC Nantes
    https://nantes.indymedia.org/article/23777

    Paris : Un nouveau squat de harragas sans logis sous expulsion

    Depuis le 16 mai, plusieurs dizaines de harragas de Lampedusa sans logis occupent un immeuble vide rue Bichat à Paris-10e. Son propriétaire, l’AFTAM (gros gestionnaire de foyers, dont justement plusieurs de migrants) le laissait vide depuis quelques mois.

    Hier soir, jeudi 26 mai, vers 19h40, des dizaines de flics (dont 6 cars de gendarmes mobiles) ont tenté de rentrer en force dans l’immeuble, malgré tous les documents administratifs (assurance, EDF,…) démontrant qu’il était occupé depuis près d’une semaine par ses occupants.
    Sur le moment, l’AFTAM a lâché une vague promesse d’entamer une procédure, tout en refusant de « communiquer » sur la question avant vendredi. En tout cas, cette nuit, le bâtiment était toujours cerné par les flics (rue Bichat barrée des deux côtés).

    L’AFTAM veut-elle se rendre complice du ministère de l’Intérieur en expulsant les occupants harragas pour les remettre à la merci des rafles ? Son slogan proclame « donner les moyens de l’autonomie », est- ce que ce serait par hasard en livrant une cinquantaine de harragas à la police ?
    L’AFTAM doit prendre ses responsabilités, et ce n’est pas en se cachant derrière une possible procédure express qu’elle pourra garder les mains propres !

    Un foyer autogéré pour les harragas !
    Des papiers pour tous !
    Ni police ni charité !

    Des harragas sans-logis de Lampedusa et leurs voisins solidaires,
    jeudi 26 mai 2011, minuit

    Le site de l’AFTAM : http://www.aftam.fr
    on y découvre que le fondateur en est Stephane Hessel.

    #bolivar51 #réfuigiés #tunisiens #lampedusa #
    #botzaris36

  • Lettre adressée ce Mercredi 17 mai 2011 aux tunisiens de Lampedusa qui occupent le gymnase de la fontaine au roi 11éme arr.

    Résumé du document :

    Constatation d’1 grave détérioration des conditions d’occupation du dit lieu.

    L’occupation ne pouvait être que temporaire et devait respecter des consignes de sécurité : pas de cuisine, interdiction de fumer, lieu limité a 150 personnes, ne pas dégrader les lieux, entretenir, accès libre aux agents municipaux.

    Conditions qui ne sont plus remplies. Nombreuses bagarres, actes de violences entrainant dégradations diverses, personnel de la ville interdit d’entrer nontamment le 16 mai lors d’une visite d’inspection dans le cadre d’1 appel d’offre de travaux programmés cet été.

    Cette occupation devait être provisoire pour que ce lieu retrouve sa fonction sportive. Ainsi la semaine dernière 110 places d’hébergement ont été proposés en échange d’1 départ immédiat du gymnase. Des capacités supplémentaires ont été proposées par des associations en maraude en faveur des tunisiens.

    Ce 19 mai à midi expulsion demandé au tribunal administratif de Paris, au vue du non respect des lieux et des conditions de sécurité.

    La ville vient de renforcer son aide aux migrants tunisiens d’une subvention exceptionelle de 345000 euros, comprenant la gestion de 300 places.

    L’état refusant des solutions humanitaires la ville a mis en place 1 dispositif ponctuel en missionant plusieurs associations : France terre d’asile, aurore, Emmaus, La chorba,une chorba pour tous, pour assurer : hébergement, aide alimentaire, accès aux soins, maraudes de nuit.

    Emmanuel Grégoire
    Chef du cabinet du Maire de Paris

    Résumé effectué par MelvinMiami http://twitter.com/MelvinMiami
    qui détient une copie papier du document et dit : « J’ai raccourcis le courrier mais aucunement changé son esprit en réutilisant les termes et expressions employés par son auteur. »

    #bolivar51 #tunisiens #fRance #Paris