• Cemile Turhallı : Le kurde doit être une langue officielle de l’éducation

    TURQUIE / KURDISTAN – Cemile Turhallı, co-porte-parole de la Commission de la langue, de la culture et des arts du DEM Parti, a demandé à ce que le kurde soit reconnu comme langue officielle de l’enseignement lors d’une conférence sur la langue kurde à Van.

    La deuxième conférence sur la langue kurde, organisée par la section de Van (Wan) du Syndicat des travailleurs de l’éducation et des sciences (Eğitim Sen), a duré deux jours. Modérées par l’écrivaine Elif Gemicioğlu Yaviç, les sessions ont porté sur « La résistance sociopolitique de la langue » et « Langue, politique et droit ». Cemile Turhallı, co-porte-parole de la Commission de la langue, de la culture et des arts du Parti pour l’égalité et la démocratie des peuples (DEM), et l’écrivain et universitaire Dilawer Zeraq ont pris la parole lors de la session finale.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/15/cemile-turhalli-le-kurde-doit-etre-une-langue-

    #international #turquie #kurdistan

  • How Syria’s HTS is quietly dismantling the Palestinian cause

    Via https://diasp.eu/p/17684889

    https://thecradle.co/articles-id/29627 - 2025-03-25

    Under Ahmad al-Sharaa’s direction, #Syria’s new Islamist leaders are systematically sidelining Palestinian factions, favoring the US-backed #PA, dismantling #Iran-linked groups, and reshaping refugee dynamics in alignment with a broader US-backed strategy to neutralize the Palestinian resistance.

    #Palestine #Gaza #HTS #USA #Israel

    • On trouve aussi une traduction de cet article en FR (2025-04-10)

      Comment HTS en Syrie démantèle discrètement la cause palestinienne

      https://investigaction.net/comment-hts-en-syrie-demantele-discretement-la-cause-palestinienne

      Sous la direction d’Ahmad al-Sharaa, les nouveaux dirigeants islamistes syriens écartent systématiquement les factions palestiniennes, favorisent l’Autorité palestinienne soutenue par les États-Unis, démantèlent les groupes liés à l’Iran et remodèlent la dynamique des réfugiés conformément à une stratégie plus large soutenue par les États-Unis visant à neutraliser la résistance palestinienne.

      Depuis la chute du gouvernement syrien le 8 décembre, la direction de la nouvelle administration intérimaire, dirigée par Ahmad al-Sharaa, est devenue de plus en plus claire. Politiquement, militairement et juridiquement, Damas semble maintenant alignée sur la vision de longue date de Washington de démanteler la cause palestinienne.

      Cet alignement prend forme sur trois fronts principaux : premièrement, l’Autorité palestinienne (AP), les factions de résistance telles que le #Hamas, le Jihad islamique palestinien (#JIP) et d’autres factions issues de l’Organisation de libération de la Palestine (#OLP). Deuxièmement, l’Office de secours et de travaux des Nations unies (#UNRWA), chargé spécifiquement d’aider les réfugiés palestiniens dans la région, et troisièmement, les camps qui hébergent les réfugiés palestiniens et les Syriens déplacés.

      Deux événements soulignent cette évolution. Tout d’abord, la #Turquie et le #Liban ont empêché les Palestiniens détenteurs de documents syriens de retourner en #Syrie au même titre que les ressortissants syriens. Deuxièmement, les médias américains ont révélé l’existence de pourparlers entre #Washington et #Damas sur la possibilité pour la Syrie d’absorber des dizaines de milliers de personnes déplacées de Gaza, en échange d’un allègement des sanctions ou d’un accord politique plus large, en particulier à la suite des massacres de la côte du début de l’année.
      Front 1 : L’AP et les factions de la résistance

      Plus de quatre mois après le début de la transition vers une nouvelle gouvernance, une chose est claire : l’ancien chef d’#Al-Qaïda, Ahmad al-Sharaa, aujourd’hui président de la Syrie, tient le Hamas à distance. Malgré les demandes répétées de Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas à l’étranger, de se rendre à Damas, les autorités intérimaires ont tergiversé, dans le but d’éviter une confrontation directe avec Israël ou les États-Unis.

      Cette nouvelle posture syrienne a lieu au milieu d’un génocide en cours contre le peuple palestinien et de l’objectif de l’État d’occupation d’éliminer sa résistance islamique.

      The Cradle a appris que la communication entre le Hamas et les nouvelles autorités est largement canalisée par des intermédiaires turcs. Ankara faciliterait la réinstallation de plusieurs responsables militaires du Hamas à Idlib, le bastion des militants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) de Ahmad al-Sharaa.

      En revanche, Ahmad al-Sharaa – qui a rencontré le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa en janvier – a officiellement ouvert des canaux avec la mission diplomatique de l’AP à Damas, la reconnaissant comme le représentant officiel du peuple palestinien.

      La délégation en visite comprenait de hauts responsables du Fatah et de l’OLP, notamment le fils de Mahmoud Abbas, qui est arrivé pour récupérer des propriétés précédemment détenues par des factions anti-Fatah sous le gouvernement de l’ancien président syrien Bachar al-Assad.

      La nuit de la chute du gouvernement Assad, le secrétaire général du Front populaire-Commandement général (#FPLP-CG), Talal Naji, et le chef d’état-major de l’Armée de libération de la Palestine (APL), Akram al-Rifai, ont cherché refuge à l’ambassade de l’Autorité palestinienne. L’ambassadeur palestinien Samir al-Rifai aurait reçu une sévère réprimande de la part d’Abbas pour leur avoir accordé un refuge. Quant au reste des chefs de faction, chacun d’eux est resté chez lui.

      Le lendemain de l’entrée des forces d’#HTS à Damas, elles ont lancé une vague de fermetures visant les bureaux des factions palestiniennes. Ceux qui appartenaient au Fatah al-Intifada, au mouvement Al-Sa’iqa aligné sur le Baas et au FPLP-CG ont été fermés, leurs armes, leurs véhicules et leurs biens immobiliers saisis.

      Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (#FDLP), qui avait fait profil bas pendant la guerre syrienne, a été autorisé à poursuivre ses activités, bien que sous observation.

      Les 11 et 12 décembre, plusieurs chefs de faction se sont réunis à l’ambassade de Palestine en présence du chef de l’APL, Rifai, pour discuter de leur avenir. Ils ont tenté d’organiser une réunion officielle avec Ahmad al-Sharaa par l’intermédiaire du ministère syrien des Affaires étrangères. Au lieu de cela, un messager d’HTS – identifié comme provenant de Basil Ayoub – est arrivé à l’ambassade et a exigé la divulgation complète de tous les actifs appartenant à la faction, y compris les biens immobiliers, les dépôts bancaires, les véhicules et les armes. Aucun engagement politique ne sera possible, a-t-il dit, tant qu’un inventaire complet n’aurait pas été fourni.

      Les factions se sont exécutées en rédigeant une lettre déclarant que leurs avoirs avaient été acquis légalement et qu’elles étaient prêtes à limiter leurs activités à des activités politiques et médiatiques, en plein alignement avec la nouvelle posture de la Syrie. Le sort de la lettre à Ahmad al-Sharaa et sa réponse sont inconnus.
      Campagne de décapitation : arrestations, confiscations et règlements

      Il s’en est suivi une décapitation systématique de la structure des factions palestiniennes en Syrie.

      Début février, le secrétaire général du Fatah al-Intifada, Abou Hazem Ziad al Saghir, a été arrêté à son domicile. Après des heures d’interrogatoire et une descente dans son bureau – où des documents l’auraient relié au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (#CGRI) – il a été relâché.

      Une semaine plus tard, il a été de nouveau arrêté et séquestré dans un nouveau lieu de détention situé derrière le stade des Abbassides. Un règlement financier a été conclu : 500 000 $ en échange de sa libération et de son expulsion vers le Liban. À la demande du comité, le Comité central du mouvement a publié une déclaration mettant fin aux fonctions de Saghir et le renvoyant du mouvement. Cependant, Saghir publia une contre-déclaration depuis le Liban, transférant le secrétariat général du mouvement là-bas et renvoyant ceux qui avaient pris la décision de le destituer.

      La faction baasiste palestinienne, Al-Sa’iqa, n’a pas été mieux lotie. Son secrétaire général, Muhammad Qais, a été interrogé et dépouillé des biens du groupe. Bien qu’il n’ait pas commandé pendant la bataille de Yarmouk et qu’il ait donc échappé à une punition plus sévère, le HTS a ordonné la suppression du terme « Baas » de tous les documents officiels. Une déclaration a rapidement été publiée dans les territoires occupés, dénonçant Qais comme un « vestige du régime », ce qui laisse supposer une scission interne croissante.

      HTS a également sévèrement réprimé le FPLP-CG, dont le secrétaire général, Talal Naji, a été placé en résidence surveillée et interrogé à plusieurs reprises. Tous les bureaux, les véhicules et les armes du groupe ont été confisqués, leur siège fermé et ses membres battus et humiliés. Leur station de radio, Al-Quds Radio, a été saisie, et leur hôpital Umayyah serait le prochain sur la liste.

      Le « Front Nidal » – une faction dissidente du Front de lutte populaire palestinien (FLPP), un groupe de gauche au sein de l’OLP – a été la plus controversée de ses transactions. Au début des événements, Khaled Mechaal a été en mesure de servir de médiateur pour le secrétaire général du Front, Khaled Abdul Majeed, et de le protéger, lui et son organisation. Cependant, en février, Abdul Majeed s’est enfui aux Émirats arabes unis.

      Sa résidence personnelle et ses véhicules – qui appartiendraient à des particuliers – ont été saisis, ainsi que 50 millions de livres syriennes (moins de 5 000 dollars) d’actifs. Forcé de démissionner par HTS, il a remis l’autorité à un comité central opérant à partir de Damas et de Beyrouth.

      Le FDLP (Front démocratique pour la libération de la Palestine) a jusqu’à présent échappé au poids de ces purges, et ses bureaux et ses véhicules n’ont pas été touchés par la nouvelle administration , peut-être parce qu’elle n’avait aucun lien avec l’Iran ou le Hezbollah. Le bureau principal du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP – différent du FPLP-CG) dans le quartier de Taliani à Damas reste ouvert mais inactif, tandis que le reste de ses bureaux ont été fermés.

      À l’heure actuelle, le JIP, dont les combattants sont en première ligne à Gaza pour combattre Israël depuis le 7 octobre 2023, reste dans ses bureaux syriens. Le représentant de la faction n’a pas été convoqué pour être interrogé, bien qu’Israël ait bombardé un appartement utilisé par le secrétaire général du groupe, Ziad al-Nakhala.

      Cependant, des figures clés de l’armée du JIP se sont réinstallées à Bagdad la nuit où Damas est tombée aux mains d’ HTS. Leurs activités à l’intérieur de la Syrie semblent s’être réduites en grande partie à l’organisation de funérailles pour les soldats tués au combat dans le sud du Liban, bien qu’exclusivement à l’intérieur des camps de réfugiés palestiniens.

      Le camp de Yarmouk, à Damas, avait déjà été le théâtre d’une série de manifestations au cours des premiers jours de février, notamment des rassemblements exigeant la fermeture des sièges des organisations pro-régime et l’obligation de rendre des comptes aux personnes impliquées dans l’arrestation et le meurtre des résidents du camp. Les événements ont dégénéré en une tentative d’incendie du quartier général des Brigades Qods du JIP, des jeunes et des enfants lançant des pétards sur le bâtiment. Entre-temps, une manifestation a éclaté pour protester contre la décision de rouvrir les bureaux des brigades Al-Sa’iqa dans le camp d’Al-A’edin.
      Front 2 : Les camps de réfugiés palestiniens en Syrie

      La répression contre les groupes politiques a créé un vide de leadership dans les camps palestiniens de Syrie. Les conditions de vie, déjà désastreuses, se sont encore détériorées. Début février, des manifestations ont éclaté dans plusieurs camps contre les attaques brutales d’Israël contre le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, à la suite de la visite de la délégation de l’AP et de la reconnaissance officielle de l’autorité de Ramallah par le gouvernement syrien. Beaucoup craignaient que ce changement n’accélère les plans de réinstallation permanente des réfugiés. Dans le même temps, les habitants disent qu’ils ont été contraints de participer à des rassemblements publics en soutien à la présidence autoproclamée d’Ahmad al-Sharaa.

      Le 24 février, le Comité de développement communautaire de Deraa a commencé à collecter des données personnelles détaillées auprès des résidents du camp sous prétexte d’améliorer les prestations de services. Un recensement similaire a été lancé quelques jours plus tôt à Jaramana, mais l’objectif et les bailleurs de fonds de ces efforts restent flous.

      C’est dans ce vide qu’est entré le Hamas. Par l’intermédiaire d’organisations affiliées comme l’Autorité de développement de la Palestine, le Hamas a commencé à distribuer de la nourriture et de l’aide financière, souvent par l’intermédiaire d’agents intégrés à HTS. Cet effort est intervenu alors que les services autrefois offerts par le JIP – y compris le transport, les cuisines collectives et le soutien médical – ont été interrompus. Même le siège de l’Association d’amitié palestino-iranienne à Yarmouk a été repris et réaffecté par des éléments d’HTS.

      D’autres acteurs, tels que la Fondation Jafra et la Croix-Rouge palestinienne, continuent d’opérer malgré des contraintes importantes. Leurs efforts ont été insuffisants pour répondre à la demande, d’autant plus que l’économie locale continue de s’effondrer. La plupart des réfugiés dépendent d’un travail informel et, avec la paralysie d’une grande partie de l’économie, la survie quotidienne est devenue précaire.

      Une proposition de règlement, transmise par le biais de la médiation turque, est particulièrement préoccupante. Il offrirait aux Palestiniens en Syrie trois options : la naturalisation syrienne, l’intégration dans une nouvelle « communauté » affiliée à l’AP sous la supervision de l’ambassade, ou la classification consulaire avec renouvellement annuel de la résidence. La quatrième option implicite est le déplacement, à l’image de ce qui est arrivé aux Palestiniens en Irak après l’invasion américaine.
      Front 3 : L’#UNRWA, mis à l’écart et miné

      Bien que les nouvelles autorités syriennes n’aient pas ouvertement pris pour cible l’UNRWA, leur manque de coopération en dit long. L’UNRWA ne semble plus être considérée comme la principale institution responsable des affaires palestiniennes en Syrie.

      Dans le camp de Khan Eshieh, un comité local travaillant avec la nouvelle administration a demandé au gouvernorat de Damas de préparer un plan municipal pour réhabiliter l’infrastructure du camp. L’implication est claire : les autorités syriennes se préparent à reprendre la gestion du camp de l’UNRWA, sur le modèle jordanien.

      Pendant ce temps, le ministère de l’Immigration et des Passeports a recommencé à délivrer des documents de voyage aux réfugiés palestiniens en janvier, une décision bureaucratique qui a révélé l’intention du nouveau gouvernement de réaffirmer son contrôle. À peu près au même moment, l’Association des réfugiés arabes palestiniens à Damas a suspendu ses activités à la suite d’un cambriolage qui aurait perturbé le paiement des pensions des réfugiés retraités.

      Malgré des ressources limitées, le Hamas et le JIP restent un sujet de préoccupation pour l’État occupant. Un récent rapport du Yedioth Ahronoth a affirmé que les deux groupes tentent de reconstruire une capacité militaire en Syrie, avec l’intention de cibler les colonies près du plateau du #Golan occupé et du nord de la #Galilée. Bien que le rapport n’ait reconnu aucun mouvement de troupes confirmé au sud de Damas, il a averti que la planification opérationnelle est en cours.

      Un examen attentif du comportement de Ahmad al-Sharaa et du nouveau régime de Damas ne révèle aucune dissolution apparente des activités de ces deux organisations, comme le prétendent les Israéliens. Il ne s’agit que de mesures temporaires en attendant un « grand accord » avec les Américains, dont l’une des dispositions sera le statut officiel et populaire des Palestiniens. A moins que le pays ne sombre dans le chaos, l’un des résultats attendus sera une intervention militaire terrestre israélienne claire sous le prétexte d’éloigner les Palestiniens de la frontière.

      Source : The Cradle

      #Moyen-Orient #Palestine #Gaza

  • « Les femmes qui comprennent le sens de la guerre réussiront dans le processus de paix »

    TURQUIE / KURDISTAN – La députée kurde du DEM Parti, Beritan Guneş Altin a déclaré que « Les femmes sont celles qui comprennent le mieux le sens de la guerre, ce sont donc les femmes qui réussiront dans le processus de paix ».

    Suite à l’appel « Paix et société démocratique » lancé par le leader Abdullah Ocalan le 27 février, divers segments de la société ont commencé à exiger de l’État turc qu’il agisse et mette en œuvre les mesures nécessaires, les organisations de femmes menant ce processus.

    La députée du DEM Parti élue à Mardin, Bêritan Guneş Altin, qui a participé à la marche à Diyarbakir (Amêd) le 31 mai aux côtés de dizaines de milliers de femmes, s’est entretenue avec l’agence ANHA à ce sujet.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/12/turquie-les-femmes-dans-la-rue-contre-les-politiques-misogynes/#comment-67307

    #turquie #feminisme

  • « L’énergie est devenue un outil de domination coloniale au Kurdistan »

    TURQUIE / KURDISTAN – Melis Tantan a déclaré que la stratégie énergétique de la Turquie est basée sur le colonialisme et que l’énergie est devenue un outil de domination pour de nombreux États.

    Le Sommet des ressources naturelles d’Istanbul (INRES), qui s’est tenu le 2 mai à Istanbul sous les auspices du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles et organisé par Turkuvaz Media Group, a présenté des présentations sur les plans d’investissement énergétique de la Turquie en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi que des discussions sur les projets futurs.

    Le 7 mai, le président Recep Tayyip Erdoğan, du Parti de la justice et du développement (AKP), a assisté à la cérémonie d’investiture massive pour les investissements dans les énergies renouvelables. Dans son discours, il a attiré l’attention sur les coupures d’électricité dans certaines régions d’Europe, déclaré que la demande énergétique de la Turquie devrait augmenter de 50% et annoncé 80 milliards de dollars d’investissements d’ici 2035. Il a salué la centrale nucléaire d’Akkuyu, cité Gabar et promis de réduire les délais d’attente pour les entreprises énergétiques tout en s’attaquant aux difficultés auxquelles elles sont confrontées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/31/lenergie-est-devenue-un-outil-de-domination-co

    international #turquie #kurdistan

  • TURQUIE / KURDISTAN – Depuis ce matin, Diyarbakir accueille la première « Conférence des femmes parlementaires kurdes ».

    La conférence de deux jours organisé par le Mouvement des femmes libres (Tevgera Jinên Azad-TJA) se tient au Centre des congrès de Çand Amed sous le slogan « Démocratisons la politique, construisons une société démocratique » avec la participation des femmes parlementaires kurdes du Kurdistan, du Moyen-Orient et d’Europe.

    Après une minute de silence, Gülcan Kaçmaz Sayyiğit, coprésidente de l’Initiative d’unité démocratique, a prononcé le discours d’ouverture de la conférence, en déclarant que :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/03/les-femmes-kurdes-transforment-la-societe-elles-ne-se-contentent-pas-de-lutter/#comment-67256

    #international #turquie #kurdistan

  • Syrie : plus de 500 000 Syriens sont rentrés dans leur pays depuis la chute d’Assad, selon le HCR - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64812/syrie--plus-de-500-000-syriens-sont-rentres-dans-leur-pays-depuis-la-c

    Syrie : plus de 500 000 Syriens sont rentrés dans leur pays depuis la chute d’Assad, selon le HCR
    Par Julia Dumont Publié le : 27/05/2025
    Le 15 mai, le chef de la mission du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa a annoncé que le nombre de Syriens rentrés dans leur pays avait atteint les 500 000 personnes, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, le 8 décembre dernier. Mais l’agence onusienne exprime aussi son inquiétude vis-à-vis de la situation économique du pays, exsangue après plus de dix ans de guerre.
    Depuis la chute de Bachar al-Assad en Syrie, le 8 décembre 2024, plus de 500 000 Syriens sont rentrés dans leur pays d’origine, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La barre du demi-million de personnes « retournées » a été atteinte le 15 mai, soit une moyenne de 100 000 personnes rentrées dans leur pays chaque mois depuis le départ du dictateur vers la Russie.Selon le chef de la mission du HCR en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa, la plupart des personnes rentrées en Syrie viennent des pays voisins tels que la Jordanie, le Liban, la Turquie, l’Irak et l’Égypte.
    Près de 600 000 personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie sont également rentrées chez elles, depuis décembre. « Cependant, 7,4 millions de Syriens sont toujours déracinés à l’intérieur du pays et il y a plus de 6 millions de réfugiés syriens dans le monde », précise le HCR.
    L’agence onusienne exprime aussi son inquiétude de voir ces personnes rentrer dans un pays où tout est à reconstruire. En premier lieu, les habitations des personnes, alors que dans certaines villes, la plupart des bâtiments sont inhabitables. Les systèmes de canalisations doivent également être remis en état."Quand j’ai vu ma maison, elle était en ruines", a déclaré au HCR Ibtihal, une Syrienne rentrée à Deraa, berceau de la révolution syrienne en 2011, dans le sud du pays. « La vie est vraiment pénible - les produits de première nécessité manquent. Le système d’égouts est bloqué et je ne peux même pas gérer les choses les plus simples. Je n’ai pas d’argent pour réparer quoi que ce soit. Mon mari veut travailler pour que nous puissions reconstruire notre maison petit à petit. »
    Le retour des Syriens en exil est d’autant plus un défi que la situation économique de la Syrie est catastrophique, après 14 ans de crise et de bombardements. « Les grandes villes syriennes comme Raqqa, Alep et Homs ont été largement détruites par l’utilisation massive et intense d’armes explosives. La ville de Raqqa a été rasée à 80 % en 2017 », selon Handicap International.
    L’ONG alertait déjà en 2022 que le niveau de contamination du territoire syrien par les substances explosives était « sans précédent dans toute l’histoire du déminage ». « La présence d’engins non explosés (UXO), c’est-à-dire des bombes, roquettes et mortiers qui n’ont pas explosé à l’impact pour cause de dysfonctionnement, et d’autres engins explosifs sciemment posés, tels que des mines antipersonnel et des pièges explosifs, est si intense qu’il faudra plusieurs générations pour rendre la Syrie sûre », alertait l’organisation.
    Pour aider à la réinstallation des Syriens déplacés, le HCR procure « des programmes à petite échelle pour réparer des parties de maisons endommagées » ainsi que de petites « allocations en espèces aux rapatriés pour couvrir leurs besoins de base au cours des premiers mois de leur retour », a indiqué Gonzalo Vargas Llosa à l’agence de presse officielle syrienne Sana. L’agence leur fournit aussi « un soutien juridique pour l’obtention de documents officiels ». Un élément essentiel pour attester de leur nationalité syrienne et accéder à des services essentiels.
    Mais le HCR s’inquiète d’un manque de fonds criant alors que son budget a été très fortement affecté par le retour de Donald Trump à la présidence américaine. Ce dernier a signé dès son arrivée au pouvoir le 20 janvier un décret ordonnant un gel de l’aide étrangère américaine pour 90 jours. Depuis, le gouvernement Trump a entrepris le quasi-démantèlement de l’agence américaine du développement USAID, qui disposait d’un budget annuel de 42,8 milliards de dollars et représentait à elle seule 42 % de l’aide humanitaire déboursée dans le monde. Le financement américain représentait ainsi environ 40 % du budget du HCR.
    Le budget global pour la reconstruction de la Syrie est évalué à plusieurs centaines de milliards d’euros. Le 13 mai, le président américain Donald Trump a annoncé la levée formelle des sanctions financières américaines alors que la Syrie fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979. Celles-ci ont été renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar Al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011, élément déclencheur de la guerre.
    Quelques jours plus tard, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a indiqué que le département du Trésor et le département d’État mettaient « en œuvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie ».
    Le 20 mai, l’Union européenne a, à son tour, annoncé la levée de toutes les sanctions économiques contre la Syrie mises en place sous le pouvoir Assad. Cette levée des sanctions concerne essentiellement le système bancaire syrien, jusque-là interdit d’accès au marché international des capitaux. Elle prévoit également un dégel des avoirs de la banque centrale syrienne. Ces mesures devraient permettre le retour des investissements en Syrie et la relance de l’économie mais il faudra des décennies pour que le pays se remette de ces années de conflits.

    #Covid-19#migrant#migration#syrie#jordanie#liban#turquie#irak#egypte#retour#sante

  • La CEDH exhorte la Turquie à s’expliquer dans l’affaire des civils kurdes tués dans les sous-sols de Cizre

    La CEDH a demandé à la Turquie de soumettre une déclaration dans l’affaire des civils kurdes tués dans les sous-sols de Cizre, Şırnak, au Kurdistan du Nord, en 2016. L’affaire concerne d’éventuelles violations du droit à la vie pendant le siège militaire.

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a demandé au gouvernement turc de se prononcer sur les attaques meurtrières perpétrées par l’armée pendant le couvre-feu dans le district kurde de Cizre, dans la province de Şırnak, durant l’hiver 2015-2016. L’affaire concerne notamment la mort de 137 personnes, bloquées dans les sous-sols de trois bâtiments différents et décédées dans des circonstances brutales.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/07/11/turquie-lopposition-demande-au-gouvernement-de-reconnaitre-le-massacre-de-sivas-comme-un-crime-contre-lhumanite/#comment-67228

    #international #turquie

  • TURQUIE. Réunion des femmes des gouvernements locaux kurdes

    TURQUIE / KURDISTAN – Aujourd’hui, les femmes élues du parti politique kurde DBP* et DEM Parti sont réunies à Diyarbakir (Amed) pour discuter autour de la gouvernance locale dans les régions kurdes de Turquie.
    La réunion des femmes des gouvernements locaux a démarré par le discours de la co-maire de la municipalité métropolitaine d’Amed, Serra Bucak.
    La coprésidente du Parti pour l’égalité des peuples et la démocratie (DEM Parti), Tülay Hatimoğulları, et la coprésidente du Parti des régions démocratiques (DBP), Çiğdem Kılıçgün Uçar, ont également assisté à la réunion des femmes des gouvernements locaux d’aujourd’hui qui a lieu au centre des congrès Çand Amed.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/12/turquie-les-femmes-dans-la-rue-contre-les-politiques-misogynes/#comment-67172

    #international #turquie #kurdistan

  • TURQUIE. Appel à une garantie constitutionnelle des droits du peuple kurde

    TURQUIE / KURDISTAN – La branche de l’IHD Diyarbakır a tenu sa 18e Assemblée générale, où les participants ont souligné le besoin urgent de garanties constitutionnelles pour les droits du peuple kurde.

    Les coprésidents de l’Association des droits de l’homme (IHD), Eren Keskin et Hüseyin Küçükbalaban, ont assisté à l’Assemblée générale de l’organisation avec de nombreux politiciens et représentants d’organisations de la société civile.

    Les photos de personnes disparues en détention et de victimes de meurtres non élucidés étaient affichées dans le hall, à côté de banderoles soulignant la politique d’impunité de l’État et la souffrance des prisonniers gravement malades.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/24/bozarslan-la-question-kurde-ne-se-limite-pas-a-un-seul-pays-cest-une-affaire-regionale/#comment-67110

    #international #turquie #kurdistan

  • À l’ombre d’Istanbul : les transformations territoriales de la « province » turque
    https://metropolitiques.eu/A-l-ombre-d-Istanbul-les-transformations-territoriales-de-la-provinc

    Vue de France, la #Turquie est souvent réduite à la mégapole d’Istanbul. En s’intéressant à la « province » turque, le dossier met en lumière la diversité des processus de #métropolisation dans ce pays, entre centralisation étatique, initiatives locales et inscription dans des réseaux transnationaux. ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ « Il existe une autre Turquie au-delà d’Istanbul et d’Ankara, une Turquie qui n’est pas aussi sous-développée qu’on le suppose souvent. Elle reste assez fragmentée et, bien qu’il y #Dossiers

    / À la Une, #Empire_ottoman, Turquie, #capitalisme, #néolibéralisme, métropolisation, #territoire, #périphérie, (...)

    #mobilité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_intro_dossier_turquie.pdf

  • À #Kobané, l’#eau et la #nature au cœur de la #guerre en #Syrie

    Dix ans après les combats contre l’État islamique, la ville kurde de Kobané tente difficilement de se reconstruire. L’agriculture est à la peine, et une partie de l’eau reste captée par le #conflit.

    Un chant s’élève dans l’immensité bleue de l’#Euphrate, bordée de #montagnes arides. Sur sa barque de pêcheur, Armanj, jeune lycéen kurde de 17 ans, chante une romance désespérée entre deux amants séparés par la guerre, au rythme du clapotis des rames. Avec son cousin Mohammad, il #pêche dans le #fleuve mythique depuis son enfance, afin de s’assurer un revenu. Mais la #guerre_civile syrienne et le #réchauffement_climatique ont chamboulé le quotidien de #Boraz, leur paisible village syrien bordé de champs, d’arbres fruitiers et de fleurs situé à une heure de Kobané.

    « J’ai perdu mon père, mon frère et ma mère à la guerre ; il ne me reste que ma sœur. Je pêche pour qu’on puisse survivre », témoigne Mohammad, 17 ans lui aussi, en montrant ses prises du jour. « Le problème, c’est que le niveau de l’#eau a tellement baissé que les #poissons locaux, comme les #carpes, sont devenus rares ou ont été remplacés par de nouvelles espèces étranges », soupire Armanj.

    L’Euphrate contrôlée

    Les autorités et habitants du nord-est syrien, le #Rojava, accusent la #Turquie de faire de la rétention avec leurs #barrages construits en amont, dans le cadre de leur guerre contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde.

    « La Turquie retient beaucoup l’eau de l’Euphrate. D’une part pour sa propre #agriculture, qui souffre aussi de la #sécheresse, mais aussi pour essayer d’étouffer l’#économie_agricole dans les parties de la Syrie contrôlées par les Kurdes », explique Peter Schwartzstein, journaliste et chercheur au Centre pour la sécurité et le climat.

    « On se sent comme des pions dans un jeu politique. On a peur, on vit sous les bombardements et les menaces des forces proturques, qui peuvent nous tirer dessus depuis l’autre côté de la rivière », témoigne Armanj. L’#Armée_nationale_syrienne (#ANS), une milice affiliée à Ankara, la capitale turque, a pris le contrôle de la rive ouest de l’Euphrate fin décembre lors d’une offensive surprise contre les FDS à Manbij, plus à l’ouest.

    Depuis treize ans, la guerre civile syrienne a considérablement affecté cette vaste plaine agricole, le grenier du Moyen-Orient et lieu de naissance de l’agriculture dans le Croissant fertile, il y a plus de 10 000 ans. « À cause des substances toxiques causées par les #bombardements et les #munitions, je vois comment la nature change, les plantes faiblissent et les rendements diminuent », soupire Najah Hussein Abroush, agricultrice à Boraz.

    Elle prend une poignée de terre, asséchée, qui s’effrite entre ses doigts. « Avant, le #blé m’arrivait jusqu’à la taille en cette saison, maintenant, il n’y a que des pousses de quelques centimètres. On récolte deux fois moins de fruits qu’avant dans les #vergers, et sommes devenus dépendants des #pesticides et des #graines_hybrides de mauvaise qualité », ajoute-t-elle.

    Comme les stations de pompage d’eau sur les berges de l’Euphrate ont été bombardées pendant la guerre, Najah doit utiliser l’#eau_saline des #puits_souterrains. Et en raison des combats récents aux abords de l’Euphrate, la région est assiégée et elle ne peut plus acheter de #semences ou de matériel à l’extérieur.

    À l’unisson avec les autres agriculteurs interrogés à Boraz, elle peint l’image d’un paradis terrestre déchu, poussant nombre d’habitants à abandonner leurs champs et à fuir.

    Kobané, ville martyre de nouveau assiégée

    C’est que Kobané et sa périphérie ont été en première ligne de nombreuses batailles. Assiégée par l’État islamique (EI) entre septembre 2014 et janvier 2015, la ville porte toujours les stigmates de cette bataille féroce, durant laquelles des centaines de soldats et habitants kurdes sont morts. Afin de la reconstruire, d’importants projets immobiliers et environnementaux ont vu le jour, menés par l’Administration autonomique et démocratique du nord-est syrien (#Daanes) et la société civile.

    « L’#environnement de Kobané a été extrêmement affecté par la guerre, nous essayons de soutenir nos agriculteurs et de restaurer la #biodiversité en reboisant des forêts, des parcs et en installant des pépinières, par exemple », explique Aref Bali, coprésident de l’autorité environnementale de Kobané, lui-même originaire de Boraz.

    Las, ces projets ont été mis en pause à cause des bombardements turcs. « Ils ont systématiquement attaqué nos infrastructures publiques, même quand nous ne faisions que planter de la verdure sur un rond-point », commente-t-il.

    Reporterre a pu visiter une #pépinière municipale, dont le but est de fournir agriculteurs et espaces publics de plantes et de semences. Des avions de chasse et un drone turc passaient alors au-dessus de la ville, créant une sensation d’étouffement et de #siège.

    Pire encore : à cause d’une frappe turque sur le #barrage_hydroélectrique de #Tichrine, situé à une heure de Kobané, toute la région a été plongée dans le noir depuis octobre 2023 — l’électricité était revenue quelques jours avant notre visite. « Pendant ce temps, les habitants ont dû utiliser des générateurs à diesel extrêmement polluants, affectant la santé publique », ajoute Aref Bali. De nombreux #générateurs restent en place malgré le retour de l’électricité, crachant une fumée noire toxique.

    Le barrage de Tichrine, nerf de la guerre

    Le barrage de Tichrine, tenu par les FDS depuis 2013, est devenu la dernière ligne de front de la guerre syrienne. Lors de l’offensive surprise de l’ANS, les troupes proturques ont été repoussées. Menacé d’une attaque aérienne, le barrage a vu affluer des centaines de civils kurdes venus protester. Des #drones ont bombardé leur convoi en janvier dernier, tuant une vingtaine de personnes, un acte que Human Rights Watch qualifie de crime de guerre attribué à la Turquie.

    Quand Reporterre s’est rendu au barrage fin avril, les voitures calcinées par les bombes côtoyaient encore des graffitis célébrant la résistance populaire kurde et les combattants des YPG (Unités de protection du peuple kurde) tombés dans les combats.

    Des centaines de civils s’y trouvaient encore, dont un groupe de femmes venues de Girke Lege, une ville kurde à 400 km. « Nous sommes venues volontairement, malgré le danger, pour s’opposer à la guerre. Pour résister pacifiquement et aussi empêcher la Turquie de détruire encore une fois le barrage et l’Euphrate, qui est l’artère vitale de tous les peuples de la région », a témoigné Sharifa, fonctionnaire de 51 ans, avant d’entonner avec ses amies des chansons de résistance kurdes et arabes.

    Depuis, un accord a été trouvé entre le nouveau gouvernement syrien d’Ahmed al-Charaa, l’ASN et les FDS, permettant aux civils de rentrer chez eux et de stationner des troupes gouvernementales et étasuniennes aux abords du barrage. De quoi stabiliser un peu la région.

    « Le barrage de Tichrine et l’Euphrate sont un pilier de l’économie syrienne, autant pour l’#irrigation de l’agriculture que pour l’électricité. Il faut un accord sérieux pour permettre aux agriculteurs de rebâtir le secteur et le ramener au niveau d’avant-guerre, commente Peter Schwartzstein. Il faudrait des investissements énormes et une vraie volonté de respecter l’accord. Mais à ce stade, il pourrait s’agir d’un vœu pieux. » Les habitants de la région restent également méfiants, habitués aux sales coups du destin.

    https://reporterre.net/A-Kobane-l-eau-et-la-nature-au-coeur-de-la-guerre-en-Syrie

  • TURQUIE. Les femmes dans la rue contre les politiques misogynes

    TURQUIE / KURDISTAN – Les femmes ont protesté dans la ville kurde de Diyarbakir (Amed) contre l’ingérence politique dans leur choix de vie, y compris leur façon d’accoucher, et contre la recrudescence des violences faites aux femmes.

    Par une manifestation suivie d’un rassemblement, les organisations de femmes d’Amed (tr. Diyarbakır) ont protesté contre les mesures politiques misogynes et la violence croissante contre les femmes. Sous le slogan « Les femmes ne se taisent pas – nous ne nous tairons pas », elles ont exigé l’autodétermination sur leur corps, leur identité et leur vie.

    La Plateforme des femmes de Dicle Amed (DAKAP) et le Réseau de lutte contre la violence ont appelé à la manifestation. La marche de protestation a débuté devant le bâtiment administratif de la ville et s’est poursuivie jusqu’à la place Şêx-Seîd, dans le centre-ville. De nombreux militants et représentants de partis politiques y ont participé.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/12/turquie-les-femmes-dans-la-rue-contre-les-poli

    #feminisme #turquie

  • L’Ukraine et ses alliés réclament à la Russie un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine les ignore, et propose des négociations directes avec Kiev le 15 mai

    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/11/l-ukraine-et-ses-allies-reclament-a-la-russie-un-cessez-le-feu-de-trente-jou

    Les dirigeants français, allemand, britannique et polonais, accueillis par Volodymyr Zelensky dans la capitale ukrainienne, se sont prévalus du soutien de Donald Trump pour accroître la pression sur le président russe.

    • Guerre en Ukraine : le duel diplomatique de Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine mis sous pression par Donald Trump

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/12/guerre-en-ukraine-le-duel-diplomatique-de-volodymyr-zelensky-et-vladimir-pou

      Le président russe a écarté le cessez-le-feu exigé dès lundi par les Européens, et mis sur la table des négociations directes à Istanbul. Son homologue ukrainien a saisi l’occasion pour lui proposer de le rencontrer « personnellement ».

      [...]

      « J’espère que, cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a dit M. Zelensky, tout en répétant son exigence d’un « cessez-le-feu total complet, durable et fiable » dès lundi 12 mai, « pour fournir une base nécessaire à la diplomatie ». Cette cessation des hostilités est réclamée en chœur par les alliés occidentaux de Kiev, en particulier les Européens, mais le président russe n’entend pas l’accepter préalablement à des discussions.

      Si rien ne dit à ce stade que Vladimir Poutine accepte le rendez-vous fixé, comme une forme de défi, par Volodymyr Zelensky, la riposte très #tactique de celui-ci intervient à l’issue d’un week-end d’intenses manœuvres diplomatiques, à l’initiative des Européens, pour tenter de sortir de l’impasse les tractations indirectes menées jusqu’ici par l’intermédiaire de l’administration américaine.

      [...]

      Le rôle-clé de la #Turquie

      Le président turc, Recep Tayyip #Erdogan, a bien confirmé la disposition de son pays à accueillir des négociations en vue de mettre un terme à la guerre. C’est même un moment que le dirigeant turc attendait depuis près de trois ans et l’échec, au printemps 2022, de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine. Le chef de l’Etat turc a cherché à jouer un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou avant même le début du conflit, en février 2022. Un mois après l’invasion, la Turquie a organisé les seules négociations directes qui aient jamais eu lieu depuis entre les délégations russe et ukrainienne à Antalya, puis à Istanbul. A l’époque, Moscou espérait conquérir Kiev et exigeait la capitulation de l’Ukraine, sa neutralisation (maintien hors de l’#OTAN et réduction de ses forces armées) et sa « dénazification », c’est-à-dire la chute du président Zelensky.

      Après cet échec, Recep Tayyip Erdogan a su jouer un rôle-clé dans la négociation et la signature de l’accord sur l’exportation des #céréales ukrainiennes (Initiative céréalière de la mer Noire), en collaboration avec les Nations unies. Mais là encore, ce dispositif a échoué après quelques mois en 2023, quand la Russie a décidé de ne pas renouveler l’accord.

      [...]

      [Macron] « a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu qui permettra qu’une rencontre russo-ukrainienne au plus haut niveau ait lieu ce jeudi ». A la différence de la Maison Blanche, les dirigeants européens considèrent qu’un tel cessez-le-feu, si possible de trente jours et renouvelable, doit rester un préalable avant toute forme de discussion sérieuse. Pas question, selon eux, que la Russie préempte les contours d’un éventuel accord de paix en imposant ses exigences avant d’accepter de cesser les hostilités sur le terrain.

      Dans ces conditions, le cessez-le-feu exigé par les Européens a peu de chances d’entrer en vigueur lundi ou un jour prochain. Et la perspective d’un sommet Poutine-Zelensky n’est pas beaucoup plus probable étant donné la défiance accumulée entre Kiev et Moscou après plus de trois ans de guerre. « Aujourd’hui, les deux belligérants se détestent, ne se font pas confiance, leurs positions de négociation, notamment sur le statut des territoires ukrainiens occupés, se contredisent radicalement et ne sont pas compatibles pour parvenir à un compromis », observe Volodymyr Fesenko, analyste ukrainien, directeur du centre d’études politiques Penta, à Kiev.

      D’ailleurs, observe-t-il, Vladimir Poutine n’a lui-même pas proposé une rencontre au sommet, mais « la reprise des pourparlers d’Istanbul interrompus en 2022 ». « Il s’agit d’une position de propagande et d’un #piège #tactique pour l’Ukraine. Si l’Ukraine refuse, Poutine accusera les Ukrainiens de ne pas vouloir négocier la paix et mettre fin à la guerre, dit M. Fesenko ; si l’Ukraine accepte, des ultimatums seront lancés par la Russie à Istanbul. » « Il est également possible que la Russie simule des négociations et les fasse durer autant que possible, tout en poursuivant, voire en intensifiant, la guerre contre l’Ukraine », craint Volodymyr Fesenko. Une hypothèse également redoutée en Europe.

      Le jeu entre Poutine et Trump

      De fait, Vladimir Poutine se pense en position de force, en raison de la progression, lente mais régulière, de son armée dans l’est de l’Ukraine. Il sait que le temps joue pour lui, alors que l’administration Trump est pressée de trouver un accord. « La position du Kremlin n’a pas changé : pas de cessez-le-feu sans accord de paix plus général. Poutine n’abandonnera pas cet argument lors des négociations, d’autant plus que la dynamique militaire est du côté russe. Les activités militaires cesseront une fois l’accord de paix conclu », analyse Fiodor Loukianov, rédacteur en chef de Russia in Global Affairs, réputé proche du Kremlin. « Par expérience, nous savons que les propositions européennes peinent à fonctionner dans les faits. Les menaces de nouvelles sanctions ne nous impressionnent pas. Mais la Russie ne veut pas éliminer la possibilité de négociations et d’un éventuel accord de paix. C’est un signe important », affirme-t-il.

      « Cette semaine sera cruciale, veut croire un autre analyste russe, sous le couvert de l’anonymat. Tout dépend du jeu entre Poutine et Trump. Le Kremlin continue de jouer la montre, mais il ne veut pas rejeter catégoriquement une proposition de cessez-le-feu venant de Trump car il veut conserver la nouvelle et bonne relation construite avec lui. »

      « Poutine a proposé des “pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine”, en référence aux précédentes négociations d’Istanbul menées par des représentants des deux parties, et non par les présidents, dit un dernier analyste russe. Zelensky lui a répondu qu’il était prêt à le rencontrer, “personnellement”. C’est une manière de dire non à la proposition russe », conclut-il, au risque de voir les espoirs de Donald Trump déçus et la guerre se prolonger encore.

  • La Cour de cassation confirme la réduction de peine dans une affaire de féminicide monstrueux

    TURQUIE – La Cour de cassation a confirmé la réduction de la peine du tueur de Pinar Gultekin, une femme kurde de 27 ans étranglée, brûlée et coulée dans du béton en juillet 2020. Un avocat de la famille Gültekin a qualifié la décision de « monstruosité juridique ».

    La Cour de cassation a rejeté l’objection d’un procureur à l’annulation d’une peine de prison à vie aggravée prononcée contre Cemal Metin Avcı, qui a assassiné l’étudiante Pınar Gültekin dans la province de Muğla, au sud-ouest du pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/10/turquie-les-femmes-dans-la-rue-contre-les-feminicides-toujours-plus-nombreux/#comment-66830

    #international #turquie #feminicide

  • Armes chimiques allemandes utilisées contre les Kurdes de Dersim

    TURQUIE / KURDISTAN – Grâce à des documents officiels fuités par le régime turc d’Erdogan en 2019, on apprenait officiellement que la Turquie avait utilisé des armes chimiques achetées à l’Allemagne nazie lors du massacre des Kurdes-alévis de Dersim en 1937/38.

    https://kurdistan-au-feminin.fr/2025/05/04/armes-chimiques-allemandes-utilisees-contre-les-kurdes-de-dersi

    #internationa #turquie

  • #Salonique au tournant du XXe siècle : un moment de centralité culturelle dans une périphérie impériale
    https://metropolitiques.eu/Salonique-au-tournant-du-XXe-siecle-un-moment-de-centralite-culturel

    À la veille de son rattachement à la #Grèce en 1912, Salonique est une périphérie dynamique de l’Empire ottoman. En y documentant l’essor du #cinéma, Tunç Yildirim donne à voir une ville ouverte sur l’Europe occidentale, dont l’effervescence culturelle rivalise avec celle d’Istanbul. Au XIXe siècle, l’Empire ottoman est considéré par les grandes puissances occidentales comme l’homme malade de l’Europe. Tout au long du siècle, il subit de nombreuses pertes territoriales, en particulier dans les Balkans où de #Essais

    / #Turquie, Grèce, Salonique, cinéma, #culture, #Empire_ottoman, #Thessalonique, #histoire

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_yildirim.pdf

  • Commémorations du génocide kurde-alévi de Dersim

    TURQUIE / KURDISTAN – Entre 1937 et 1938, l’État turc a massacré près de 70 000 Kurdes alévis dans la région de Dersim et chassé des milliers d’autres tandis qu’il rebaptisait Dersim en « Tunceli » (Main de bronze) du nom de l’opération militaire de l’époque. Ce 4 mai, date du début du génocide de Dersim, de nombreuses commémorations auront lieu à Dersim mais aussi en Europe où il y a une importante diaspora kurde.

    Le génocide de Dersim

    Dersim était connue pour son esprit indépendant et sa résistance à l’autorité centrale des différents empires et états qui ont essayé de contrôler la région au fil des siècles. La république de Turquie nouvellement formée percevait la diversité ethnique et religieuse de Dersim comme un défi à son intégrité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/24/noublions-pas-le-genocide-armenien-ni-aucun-des-massacres-commis-par-letat-turc-depuis-un-siecle/#comment-66776

    #international #histoire #turquie #kurdistan

  • Turquie. Il faut lever l’interdiction des célébrations du 1er mai sur la place Taksim à Istanbul

    Les autorités turques doivent lever toutes les restrictions imposées à la manifestation de solidarité prévue le Premier mai sur la place Taksim à Istanbul et permettre aux gens de se rassembler pacifiquement conformément à la décision de la Cour constitutionnelle turque, a déclaré Amnesty International.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/01/en-turquie-mobiliser-la-rage-populaire-pour-construire-une-veritable-democratie-autre-texte/#comment-66771

    #international #turquie

  • En Turquie, mobiliser la rage populaire pour construire une véritable démocratie (+ autre texte)

    En Turquie, où les manifestations de rue sont depuis longtemps criminalisées, où même les messages sur les médias sociaux critiquant les politiques gouvernementales peuvent entraîner des poursuites judiciaires et des peines de prison, et où toute forme d’opposition publique est réprimée par la force, le ciblage par le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP) de l’opposition traditionnelle (Parti républicain du peuple ; CHP) par l’intermédiaire du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, signale une nouvelle phase dans le renforcement autoritaire du pays. Cette décision a poussé des centaines de milliers de personnes dans les rues, convaincues que même le droit démocratique le plus élémentaire – le droit de voter et d’être élu·e – leur est ouvertement retiré.

    + Une analyse féministe de la situation actuelle et des mobilisations en Turquie

    Lisez l’article à propos de l’opportunité de renforcer le mouvement féministe à partir des marches, des manifestations et des boycotts économiques contre l’autoritarisme

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/01/en-turquie-mobiliser-la-rage-populaire-pour-co

    #international #turquie

  • TURQUIE. Peines de prison pour des élues ayant dansé au son des chants kurdes

    TURQUIE / KURDISTAN – Cinq femmes politiques qui ont dansé au son des chants kurdes à Dersim ont été condamnées à 10 mois de prison chacune.

    Le procès contre 5 élues kurdes qui ont participé à la « Grande Marche pour la Liberté »organisée par le DEM Parti à Dersim le 8 février 2024, a eu lieu aujourd’hui. Les 5 femmes sont accusées d’avoir « fait de la propagande d’une organisation terroriste ». L’audience finale de l’affaire concernant les anciennes co-maires Esma Ataş et Özcan Gürtaş, la co-maire de la municipalité Birsen Orhan, qui a été remplacé par un administrateur, ainsi que Nazlı Öz Çelik et Özer Laçin s’est tenue à la 2e Cour pénale de Tunceli (Dersim).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/03/27/turquie-la-contagion-neofasciste/#comment-66685

    #iternational #turquie

  • Pour la fin de l’acharnement judiciaire contre Pinar Selek

    Ce vendredi 25 avril 2025 se tiendra à Istanbul le sixième procès de Pinar Selek, écrivaine, sociologue et défenseure des droits humains franco-turque. Malgré quatre acquittements successifs, Pinar Selek est à nouveau poursuivie et menacée d’une condamnation à perpétuité.

    C’est dans un contexte de violation des libertés et des droits fondamentaux que se tiendra ce procès. L’arrestation le 23 mars 2025 du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, de son avocat et celles de nombreux maires d’arrondissement ont entraîné des mobilisations et des manifestations massives qui ont été réprimées par de nouvelles arrestations et des détentions arbitraires, dont au moins 300 étudiantes et étudiants. La justice elle-même n’est pas épargnée, ainsi le 21 mars 2025 les dirigeants du Barreau d’Istanbul ont été démis de leurs fonctions. Déjà fin février, trente journalistes, défenseurs des droits et activistes avaient été arrêtés dans le cadre d’une opération politique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/06/18/nous-sommes-aux-cotes-de-pinar-selek-jusqua-son-acquittement-definitif/#comment-66568

    #international #turquie

  • ROJAVA. Commémorations du génocide arménien

    SYRIE / ROJAVA – Les Arméniens de la ville de Tal Tamr ont commémoré le 110e anniversaire du génocide arménien, déclarant que l’actuel État occupant turc est la continuation historique de l’Empire ottoman, qui a perpétré des massacres contre les Arméniens, Grecs, Kurdes / Yézidis (Êzdis) de la région. Ils ont souligné la lutte continue contre les politiques de génocide et de négationnisme.

    La communauté arménienne de Tal Tamr, située dans le canton de Jazira, a célébré le 110e anniversaire du génocide arménien commis par l’Empire ottoman entre 1915 et 1917. La commémoration a été organisée par le bataillon arménien du martyr Nubar Ozanyan dans la salle du Conseil des familles des martyrs de la ville.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/24/noublions-pas-le-genocide-armenien-ni-aucun-des-massacres-commis-par-letat-turc-depuis-un-siecle/#comment-66547

    #international #turquie #genocide #arménien·nes

  • Turquie. Istanbul secouée par une imposante contestation

    Dans une Turquie fracturée, l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu cristallise les tensions politiques, sociales et identitaires. La ville devient le théâtre d’une contestation organisée, sous la bannière d’une opposition structurée. Un désir de justice et de démocratie que la répression menée par le président Recep Tayyip Erdoğan n’a pas entamé.

    https://orientxxi.info/magazine/la-turquie-secouee-par-une-imposante-contestation,8171

    #international #turquie

  • Şanlıurfa, ville de prophètes et de #tourisme
    https://metropolitiques.eu/Sanliurfa-ville-de-prophetes-et-de-tourisme.html

    Depuis les années 1990, l’État turc tente de reconquérir les régions kurdes sur le plan militaire, économique mais aussi culturel. À partir du cas de #Şanlıurfa, Julien Boucly met en lumière un consensus néolibéral implicite sur la patrimonialisation et la mise en tourisme des centres historiques. À la suite du coup d’État militaire de 1980, la séculaire cité d’Urfa devient Şanlıurfa, littéralement Urfa « la Glorieuse ». Comme ses voisines Gaziantep et Kahramanmaraş, et par opposition à sa capitale régionale #Terrains

    / #Turquie, #patrimoine, tourisme, #politiques_culturelles, #aménagement, #centre-ville, Şanlıurfa

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-boucly.pdf

  • TURQUIE. Des Alévis à l’origine de « l’Initiative des femmes pour la Syrie »

    TURQUIE – Des organisations alévies ont cofondé « l’Initiative des femmes pour la Syrie » suite aux massacres des Alévis et kidnappings des femmes alaouites en Syrie. Lors de la réunion fondatrice de l’Initiative, la coprésidente du DAD, Kadriye Doğan, a appelé à la tenue d’une« chaîne humaine » à Hatay contre le massacre des Alaouites le 24 avril prochain.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/12/syrie-les-massacres-sur-le-littoral-ont-deja-produit-une-cassure-dans-les-fondations-de-letat-national/#comment-66395

    #international #turquie #syrie