• TVA à 2,1% : « Terra eco » aussi visé par un contrôle fiscal - Terra eco
    http://www.terraeco.net/TVA-a-2-1-Terra-eco-aussi-vise-par,52534.html

    Ces dernières 48h, trois contrôles fiscaux simultanés ont été lancés chez trois membres fondateurs du Spiil (Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne) : Terra eco, Mediapart, et Indigo Publications (La Lettre A, Presse News…). D’autres médias en ligne, comme Arrêt sur Images, ont, eux aussi, été régulièrement contrôlés et redressés depuis ces trois dernières années.
    Pourquoi ? Il s’agit d’un vieux contentieux portant sur la TVA appliquée à la presse. L’Etat estime que les médias en ligne sont redevables d’une TVA à 19,6% sur les abonnements, quand ces mêmes médias revendiquent une égalité de traitement avec leurs confrères « imprimés » qui, eux, bénéficient d’un taux réduit, fixé à 2,1%. Certains d’entre nous ont choisi d’anticiper ce taux unique de TVA à 2,1% depuis plusieurs années. C’est le cas notamment de Mediapart, pionnier dans cette revendication.
    Nous avons choisi, à Terra eco, depuis notre création en janvier 2004, d’appliquer la loi. Néanmoins, nous tenons à afficher notre totale solidarité avec nos confrères. La concomitance des actions menées par les services de Bercy ne laisse guère de place au hasard. Il s’agit vraisemblablement d’une tentative d’intimidation. Et si elle est avérée, elle est inacceptable.
    Le gouvernement ne peut, d’un côté, tendre une main bienveillante vers les pure players, à l’instar de la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, qui vient, sur les ondes de France Inter, de renouveler son engagement en faveur du passage de la TVA pour l’ensemble de la presse à 2,1% en 2014, et, de l’autre, menacer du bâton en ordonnant à la volée des contrôles fiscaux.
    La presse en ligne est, pour la plupart de ses représentants, une presse libre et indépendante qui vit principalement du soutien de ses lecteurs. Les actions récentes du ministère des Finances contre ces éditeurs et le versement arbitraire d’aides qui privilégient la presse traditionnelle montrent l’urgence d’une remise à plat d’un système à trop d’égards archaïque.

    #presse en ligne
    #TVA-2,1%
    #Terra-eco
    #contrôle-fiscal

  • TVA sur la presse en ligne : l’Etat attaque, Médiapart crie à la vendetta - Le nouvel Observateur
    http://www.rue89.com/2013/12/18/tva-presse-ligne-letat-attaque-248426

    Parlons un peu de nous, pour changer. « L’Etat s’attaque à la presse en ligne » titre un éditorial d’Edwy Plenel dans Mediapart. De quoi s’agit-il ? De notre vieux contentieux fiscal sur la TVA. Le contentieux d’un certain nombre de médias en ligne (dont en première ligne @si) avec le fisc, nous vous en entretenons depuis des années.

    S’appuyant sur une interprétation de la loi qui date de la fin des années 90, avant même la création de médias en ligne, l’Etat considère que les « pure players » sont redevables sur leurs abonnements d’un taux de TVA à 19,6%. Ces mêmes pure players, réunis dans le Spiil, revendiquent l’égalité avec les médias imprimés. Ils ont pour eux un certain nombre d’arguments.

    Mediapart, Indigo, TerraEco... et @si

    Qu’on le lise en ligne ou sur papier, un article est un article. Son caractère d’intérêt public est identique. Un certain nombre de ces « pure players » (dont bien sûr @si) ont adopté un modèle économique ne reposant que sur la contribution de leurs abonnés, sans accepter un centime de subvention publique, dont la presse traditionnelle est vorace. Il est donc particulièrement paradoxal qu’ils soient pénalisés.

    Que dit le pouvoir ? Sa bouche et ses mains ne disent pas la même chose. Bouche d’or, il ne cesse de proclamer son plein accord avec les médias en ligne. Dernière en date, la ministre Aurélie Filippetti, qui vient de promettre l’alignement de la TVA pour 2014 (applicable dans le budget 2015). Mais de l’autre main, le même gouvernement, depuis trois ans, contrôle et redresse imperturbablement @si. Jusqu’à présent, nous étions seuls à jouir de ce peu enviable privilège. C’est fini. Le même jour, trois contrôles fiscaux sont annoncés chez trois membres fondateurs du SPiil, Mediapart, Indigo et TerraEco. Bienvenue au club !

    Depuis trois ans, donc, nous sommes redressés. De recours en contestation, nous avons jusqu’à présent évité de payer, mais en donnant au fisc la garantie d’un nantissement du fonds de commerce. Soyons clairs : si nous devions verser au fisc le montant des redressements réclamés sur les trois derniers exercices, cela nous condamnerait soit à un relèvement substantiel du tarif des abonnements (solution à laquelle nous nous refusons), soit à la fermeture à brève échéance.

    Une vendetta politique de Bercy ?

    Mais alors, quelle est notre stratégie, depuis trois ans ? Attendre que le législateur et le gouvernement tiennent enfin parole, et accordent à la presse en ligne le même taux de TVA qu’à la presse papier. Et ensuite, cette parole tenue, exiger la remise totale des sommes indûment réclamées.

    L’offensive d’aujourd’hui change à l’évidence la donne. Reste à l’interpréter. S’agit-il d’une vendetta politique, comme le sous-entend l’éditorial de Plenel ? Peut-être. Ne soyons pas naïfs. L’arme du contrôle fiscal a maintes fois été utilisée, dans le passé, pour intimider des médias indociles. Sauf que là, les pure players ont agi au grand jour. Ils n’ont rien à redouter, et tout à espérer de la lumière. Si c’est une vendetta politique de Bercy, par exemple « pour venger Cahuzac », elle est donc non seulement insupportable, mais particulièrement stupide. C’est le pouvoir, qu’elle fera passer pour liberticide.

    Compter sur nous-même et sur vous

    Il est donc plus vraisemblable qu’il s’agisse d’autre chose. Mais quoi ? On ne sait pas. Pas encore. Pourquoi ce zèle soudain ? Pourquoi cette brutalité ? (Les contrôles de Mediapart et d’Indigo ont été signifiés par huissier. Pour notre part, nous n’avons jamais eu droit à ce zèle particulier). Mystères. Mais on saura, puisque tout finit par se savoir.

    En tout état de cause, l’affaire est maintenant portée avec éclat devant l’opinion publique. Que faire ? Ne comptons pas trop, pour nous soutenir, sur la presse traditionnelle, que l’on entend grincer des dents devant le succès des pure players. Ne comptons que sur nous-même. Et sur vous : pétitionner, interpeller nos députés et nos sénateurs dans leurs circonscriptions, les moyens sont nombreux de faire entendre votre attachement à une presse libre. Reste à les inventer. Nous allons nous y employer.

    #TVA
    #presse-en-ligne
    #Daniel-Schneidermann
    #@arrêt-sur-images

  • L’Etat s’attaque à la presse en ligne | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/171213/l-etat-s-attaque-la-presse-en-ligne

    La haute administration du ministère des finances a décidé d’appliquer à la presse en ligne un taux de TVA de 19,6%, alors que la presse imprimée bénéficie d’un taux de 2,1%. Cette mesure viole le principe d’égalité et de neutralité des supports affirmé par les pouvoirs publics depuis 2009. Visant des journaux numériques, notamment Mediapart, qui refusent toute dépendance de la publicité, des subventions publiques et des industriels privés, elle met en péril l’indépendance de la seule presse qui ne vit que du soutien de ses lecteurs.

  • Au lycée : « Ce n’est pas de l’alcool, c’est du vin »
    http://www.rue89.com/2013/12/06/lycee-nest-lalcool-cest-vin-248052

    Mon fils a 16 ans. Il est scolarisé au lycée Charlemagne de Carcassonne, en filière scientifique. L’autre jour, les professeurs ont remis aux élèves un curieux document.


    Document distribué aux élèves du lycée Charlemagne de Carcassonne

    Pour financer un futur voyage scolaire, il leur est demandé de se transformer en commerciaux pour vendre des bouteilles d’#alcool.

    #école #éducation #marchandisation

  • #fraude_fiscale : les « Sages » mettent leur grain de sable
    http://fr.myeurop.info/2013/12/04/fraude-fiscale-conseil-constitutionnel-censure-12410

    Tristan de Bourbon Ariel Dumont Christelle Granja Delphine Nerbollier

    Le Conseil constitutionnel vient de censurer certaines dispositions de la loi sur la lutte contre la fraude fiscale, notamment la mise en garde à vue pendant 96 heures pour fraude aggravée. Une fraude généralisée en #Europe qui se chiffre en centaines de #milliards.

    « Un scenario interminable, truffé de flash backs » : si la fraude fiscale* était le thème d’une série TV, ce serait la critique des téle lire la (...)

    #EUROFOCUS #Politique #Économie #Allemagne #France #Italie #Royaume-Uni #affaire_cahuzac #commission_européenne #euros #evasion_fiscale #paradis_fiscal #TVA

  • #fraude_fiscale : le Conseil constitutionnel met son grain de sel
    http://fr.myeurop.info/2013/10/16/fraude-fiscale-le-conseil-constitutionnel-met-son-grain-de-sel-12410

    Tristan de Bourbon Ariel Dumont Christelle Granja Delphine Nerbollier

    Le Conseil constitutionnel vient de censurer certaines dispositions de la loi sur la lutte contre la fraude fiscale, notamment la mise en garde à vue pendant 96 heures pour fraude aggravée. Une fraude généralisée en #Europe qui se chiffre en centaines de #milliards.

    « Un scenario interminable, truffé de flash backs » : si la fraude fiscale* était le thème d’une série TV, ce serait la critique des téle lire la (...)

    #EUROFOCUS #Politique #Économie #Allemagne #France #Italie #Royaume-Uni #affaire_cahuzac #commission_européenne #euros #evasion_fiscale #paradis_fiscal #TVA

  • #Augmenter la #TVA, une #mesure #inéquitable. Rétablissons la #progressivité-de-l’impôt. | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1028

    APPAUVRISSEMENT RELATIF DE L’ETAT

    Au final, en 2010, les pertes de recettes fiscales dues à la multiplication des niches fiscales s’élevaient, suivant le Conseil des prélèvements obligatoires, à environ 150 milliards d’euros. Tout cela a abouti à un appauvrissement relatif de l’Etat dont les recettes fiscales ont perdu l’équivalent de 6 points de produit intérieur brut entre le début des années 1980 et 2010. Certes, décentralisation oblige, les impôts locaux ont gagné 1,5 point de PIB entre le milieu des années 1980 et 2010. Toutefois, cette augmentation, qui pèse quasiment sur tous les ménages, est donc loin d’avoir compensé la baisse des recettes fiscales de l’Etat.

    Les mesures prises par le gouvernement actuel renforcent encore l’injustice fiscale. Entre l’augmentation de la TVA pour financer le crédit impôt compétitivité emploi, cadeau sans contrepartie aux entreprises (10 milliards en 2014, et le double à terme) et les nombreux impôts nouveaux qui vont frapper les classes modestes, l’année 2014 verra un transfert financier au détriment des ménages (11 milliards d’euros d’augmentation) et au bénéfice des entreprises (12 milliards d’euros de baisse d’impôts), alors même que les dividendes versés aux actionnaires ont atteint leur niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale. La remise à plat promise par le premier ministre ne va cependant pas jusqu’à remettre en cause ces mesures.

    Le débat semble se focaliser sur une éventuelle fusion entre la contribution sociale généralisée (CSG) et l’impôt sur le revenu. Alors que celui-ci contribue au budget de l’Etat, la CSG est un impôt affecté au financement de la protection sociale. Comment préservera-t-on cette affectation en cas de fusion avec l’impôt sur le revenu ? Aucune réponse satisfaisante n’a pour l’instant été apportée à cette question.

    Mais surtout, le principe d’une fusion n’est en soi aucunement porteur d’une plus grande justice fiscale. Ainsi, dans un rapport de 2005, le Conseil d’analyse économique propose une fusion articulée autour de trois tranches, ce qui réduirait encore la progressivité de l’impôt ! Les ultralibéraux, de leur côté, y voient l’occasion d’en finir avec toute progressivité de l’impôt en instaurant enfin un impôt proportionnel (flat tax).

    #économie

  • Quand Ayrault enterrait un rapport du PS sur la réforme fiscale
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/11/19/quand-ayrault-enterrait-un-rapport-du-ps-sur-la-reforme-fiscale_3516483_8234

    Voici un document récemment enterré qui pourrait connaître très rapidement une seconde vie. Après l’annonce par Jean-Marc Ayrault d’une « remise à plat du système fiscal » par le biais d’un débat avec les partenaires sociaux, dont la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG « fera partie », un rapport du Parti socialiste sur « l’impact de la fiscalité sur le pouvoir d’achat » pourrait resurgir au premier plan.
    Lancé avant l’été, en juin, par le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, après les demandes convergentes de l’aile gauche du parti, mais aussi des clubs de la Gauche populaire et de la Gauche durable, ce groupe de travail sur la fiscalité, présidé par les députées Karine Berger et Valérie Rabault, devait présenter son rapport au bureau national du PS en septembre. Le document, que Le Monde s’est procuré, souhaite notamment « redonner du pouvoir d’achat en rendant l’impôt plus progressif ».

    Mais il a été aussitôt enterré par l’exécutif et par Bercy qui refusaient de voir ce débat s’ouvrir alors que l’Assemblée s’apprêtait à examiner le projet de loi de finances pour 2014. Le gouvernement s’était déjà pris les pieds dans le tapis fiscal à la rentrée, en plaçant involontairement le débat sur le terrain du « ras-le-bol fiscal ». Le 22 octobre, Jean-Marc Ayrault lui-même était venu expliquer devant le groupe socialiste du Palais-Bourbon que l’amendement au budget de la sécurité sociale que souhaitaient déposer certains députés pour créer une CSG progressive, était une mauvaise idée.

    #fiscalité
    #impôts
    #Jean-Marc-Ayrault
    #PS
    #TVA
    #CSG

  • Humeur de Loup du Mardi 19 Novembre 2013 : Dé-lire, le délire de Gattaz, patron des très grands patrons Par Bruno Bertez « Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2013/11/19/humeur-de-loup-du-mardi-19-novembre-2013-de-lire-le-delire-de-gattaz-patron-des-tres-grands-patrons-par-bruno-bertez/comment-page-1/#comment-28430

    2- Gattaz est pour la hausse de la TVA à venir et il veut aller plus loin, il veut 3% de hausse afin de baisser les charges des entreprises. 

    Traduction en clair, il veut une baisse du pouvoir d’achat des salariés très forte. Il veut baisser les charges des entreprises, or les charges des uns sont les revenus directs et indirects des autres. En fait, faute de pouvoir faire une dévaluation puisque Gattaz est pro-euro, il veut que l’on dévalue le travail des Français. C’est le sens de la hausse de la TVA, puisque celle-ci ne frappe pas les exports. Il veut baisser le niveau de vie des Français, les salaires indirects également, et ce au profit des très grandes entreprises, dont nous vous rappelons au passage qu’il y a très longtemps qu’elles n’embauchent plus. C’est le seul tissu des PME et TPE qui crée des emplois. Sur la question de faire basculer la branche famille de la sécurité sociale sur l’impôt, rien à dire, mais pourquoi ne pas aller plus loin et faire ce qui serait logique, basculer tout ce qui est solidarité et choix politique proprement dit sur l’impôt....

    #dé-lire
    #délire-de-Gattaz
    #patrons
    #très-grands-patrons
    hausse de la #TVA
    #chienlit
    #baisse-du-pouvoir-d’achat-des-salariés
    #Gattaz demande pas une #baisse de la #fiscalité sur l’ #épargne et qu’il a renoncé à conseiller une suppression de l’ #ISF.

  • L’Etat n’est pas le problème, l’Etat est la solution !
    http://www.marianne.net/L-Etat-n-est-pas-le-probleme-l-Etat-est-la-solution-_a233252.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/975643-1156265.jpg?v=1382691409

    Laissons-nous aller quelques instants à la théorie du complot qui nous indiquerait que le monde de la finance et des dirigeants d’entreprises sont contre le plein emploi. L’intervention de l’État est pourtant capable de résorber efficacement le chômage parmi nos populations. À travers des investissements publics, comme la construction ou la réfection d’écoles, d’hôpitaux ou de routes. À travers des prestations sociales, des subventions accordées aux produits de première nécessité, voire une diminution de la taxation directe de certains foyers fiscaux et des PME. À travers une réduction de la T.V.A. Autant de mesures qui, conjuguées selon un calendrier judicieux et ciblé et selon un dosage rationnel sont susceptibles d’opérer une décélération substantielle du chômage. Il va de soi que cette majoration du revenu des ménages pauvres et moyens bénéficierait en tout premier lieu à la consommation, c’est-à-dire aux entreprises et donc, en définitive, à leurs directions générales ainsi qu’à la finance pourvoyeuse de crédits.

    Celles-ci sont cependant farouchement opposées à ce type de reprise économique redevable à l’État, comme elles luttent avec véhémence contre tout accroissement des prestations sociales. En dépit des retombées favorables sur leurs propres entreprises et sur la bonne tenue du système financier. En réalité, ce sont des motifs idéologiques qui alimentent la vindicte du grand capitalisme et de la haute finance à l’encontre de l’accroissement du rôle de l’État dans la vie publique ainsi que dans l’activité économique. Il leur importe peu que le plein emploi puisse être rétabli par cet interventionnisme étatique, comme ils balaient d’un revers de main ce gonflement subséquent de leurs propres bénéfices suite à cette action étatique, si le prix à payer consiste pour eux en une perte de contrôle sur l’économie et sur les pouvoirs publics.

    #Etat
    #finance
    #économie
    #déficits-publics
    #PME
    #TVA
    ...

  • CADTM - Le FMI revient à la charge avec les mesures qui provoquent des émeutes de la faim
    http://cadtm.org/Le-FMI-revient-a-la-charge-avec

    Quelques jours avant l’assemblée générale annuelle du FMI et de la Banque mondiale, qui s’est tenue du 11 au 13 octobre 2013 à Washington, le FMI est revenu à la charge. Concrètement, en Espagne, après avoir proposé une baisse de salaires qui a provoqué une réaction inhabituelle |1| , il réclame désormais de réduire la liste des produits et services considérés basiques ou de première nécessité qui bénéficient des taux réduits de TVA. Il s’agit bien du même remède qui provoqua les fameuses émeutes de la faim, aussi appelées « émeutes FMI », au Sud de la planète, quand le prix du pain ou de l’essence montait d’un coup en une nuit jusqu’à des prix inabordables pour la majorité de la population. On peut citer entre autres exemples, le soulèvement connu comme « Caracazo » au Venezuela en 1989, lors de la mise en œuvre d’une mesure du plan du FMI qui a provoqué l’augmentation subite du combustible ; ou celui du Pérou en 1991, quand le prix du pain a été multiplié
    par 12 alors que les salaires amorçaient leur chute ; du Zimbabwe en 2000 ; Argentine, Paraguay et Uruguay en 2001… La liste est aussi longue, que l’est l’histoire du néocolonialisme économique de l’institution de Washington.

    #Espagne
    #crise
    #austérité
    #FMI
    #TVA
    #pauvreté
    #chômage

  • Terminologie abusive : posséder un livre acheté pour Kindle, vraiment ?
    http://www.actualitte.com/usages/terminologie-abusive-posseder-un-livre-achete-pour-kindle-vraiment-45883

    En France, la députée Isabelle Attard avait envisagé que l’on augmente le taux de TVA pour le livre numérique en tant que service pris dans un environnement propriétaire, et dès lors qu’il y aurait un manque d’interopérabilité, présence de #DRM et écosystème propriétaire. A contrario, un fichier interopérable, sans DRM, bénéficierait d’une #TVA réduite, puisque plus proche d’un livre papier, et de ses avantages...

    « Cela aurait le mérite de favoriser les systèmes les plus vertueux, tout en incitant à la création d’une offre interopérable et sans DRM. » Sans DRM ? « Oui, tout ce qui va à l’encontre de l’interopérabilité, ou impose des contraintes de lectures serait alors soumis à une TVA de 19,6 %, en tant que services, et non vente d’un livre, donc d’un produit », expliquait la députée.

    #ebook #epub

    • Moi aussi, je suis plutôt content de ma liseuse (Kobo Touch, plutôt « entrée de gamme »).
      C’est vrai que les PDF... ça dépend comment le fichier a été contruit (pdf est juste un conteneur)., certains passent très bien, d’autres c’est juste impossible.

      Les epubs, c’est beaucoup plus rare que certains ne passent pas (ceux du diplo, ne passent pas, tels quels sur ma Kobo).

      Tu as essayé le logiciel Calibre, pour gérer et convertir tes fichiers pour ta liseuse (pdf, chm, epub, etc...) ?

      Et donc, au final, déçu des liseuses ou déçu des Kobo ?

      Aux autres lecteurs intéressés par le sujet, une petite page qui peut vous aider à mieux choisir :
      http://liseuses.survol.fr

      #liseuses

    • J’ai vite fait essayé Calibre, mais je préfèrerais avoir de loin une liseuse qui fonctionne sans avoir à reconvertir à chaque fois mes livres.

      Calibre est assez pénible, oui (dans le genre ergonomie de l’outre-espace). Par contre, le problème des ebooks (et des liseuses donc), c’est que le format est assez horrible, mal standardisé, et que derrière on a un parc matériel très hétérogène (taille d’écran, puissance de calcul, etc..).

      Daniel Glazman a fait une présentation sur le sujet à Paris Web (http://www.paris-web.fr/2013/conferences/livre-electronique-et-standards-du-web.php) mais je n’ai pas trouvé la vidéo.

    • En moyenne, j’ai très peu de problèmes avec mes epub. Quand j’en rencontre, un coup de Calibre et c’est reparti. Et si, ça chie, on peut toujours se tenter #Sygil pour remettre de l’ordre.
      Non, le vrai soucis, c’est ces saloperies de DRM. Le paradoxe, c’est que tous les Windowsiens ont le mode d’emploi et les logiciels pour craquer la limitation Adobe, mais c’est impossible sous Linux. Donc, aucun epub avec DRM.

      Sinon, je trouve ma Kobo plutôt simple d’usage, vraiment.

  • Ces voleurs qui doivent 600 milliards d’euros à la République - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/ces-voleurs-qui-doivent-600-142474

    L’écœurement : voilà ce qui a inspiré à Nicolas Dupont-Aignan son livre Les voleurs de la République. Enquête sur les parasites fiscaux, véritable brûlot lancé contre la fraude fiscale, l’escroquerie... et le laisser-faire de l’État.

    Le député souverainiste, candidat à la présidentielle de 2012, est parti à la traque de tous ces « pilleurs de bien public ». Il raconte dans son livre toutes ces réunions du mardi après-midi, à l’Assemblée Nationale, où il auditionne ceux qui participent au système en cause. Affaire trop immense pour être combattue seul, Sherlock Holmes fait équipe avec son Watson, Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux. L’un est gaulliste, l’autre communiste : et pourtant, les deux députés ne cachent pas leur « dégoût » et leur « colère » devant une fraude qui se trafique sous leurs yeux.

    Le chiffre donne le vertige, comme la réalité qui se cache derrière. Selon Nicolas Dupont-Aignan, ce sont bien 600 milliards d’euros que les contribuables français cachent à l’étranger. Les récupérer, ce serait réduire d’un tiers notre dette publique. Chaque année, le manque à gagner est de 60 milliards, ce qui correspond au premier budget de l’État, celui de l’Éducation Nationale.

    Comme si la fraude ne suffisait pas, voilà que certains s’adonnent à l’escroquerie, en l’occurrence à l’escroquerie à la TVA sur les quotas de carbone. Déjà un milliard d’euros serait passé par-là.

     

    L’incurable mal français

    L’écœurement est légitime. Surtout, raconte l’auteur, que ces pratiques ont lieu alors que le gouvernement dépouille de plus en plus les français (sur les retraites, la sécu, les allocations, etc.), le tout pour « grappille[r] quelques dizaines de millions d’euros ici et là ». L’intérieur du gouvernement se voit lui aussi infliger un carton rouge. NDA pointe ces « élites politico-économiques [qui] créent d’autant plus d’impôts nouveaux qu’ils sont les premiers à s’en exonérer ». Il n’épargne pas non plus les anciens chefs d’État « qui se font payer 100 000 euros l’heure par des banques aux pratiques douteuses ». (Allusion à Nicolas Sarkozy ?)

    Comment ne pas penser au Mal Français d’Alain Peyrefitte quand il écrit que tout est cause d’un « laisser-faire des gouvernements successifs et [de] l’esprit de démission qui imprègne les élites françaises » !Et quand il ajoute que l’État cherche systématiquement à « concilier les contraires et à ne pas froisser les puissants » !

    #économie
    #voleurs
    #Nicolas_Dupont-Aignan
    #parasites-fiscaux
    #Etat
    #600-milliards-d'euros que les contribuables français cachent à l’étranger
    #escroquerie
    #TVA

  • Budget 2014 : jusqu’où ira la fronde des députés PS ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131021.OBS1947/budget-2014-jusqu-ou-ira-la-fronde-des-deputes-ps.html

    Le week-end, entre la tempête Leonarda et la primaire mouvementée à Marseille, n’a sans doute pas contribué à améliorer l’ambiance... Après une semaine plus qu’agitée lors de l’examen du volet recettes du budget à l’Assemblée nationale, dans quel état d’esprit vont se retrouver les députés PS lundi 21 octobre à la reprise des débats ? Les coups de règles du gouvernement auront-ils réussi à endiguer la fronde d’une partie de la majorité opposée à sa politique budgétaire, jugée trop favorable aux entreprises et pas assez aux ménages ? Ou la fébrilité manifeste de l’exécutif va-t-elle donner des ailes aux voix dissonantes de la majorité ? Réponse en milieu d’après-midi...
     
    Ce n’est pourtant pas faute pour le gouvernement d’avoir essayé de ménager les députés. Lors de l’élaboration du projet de loi de finances, il a consenti à leur laisser des marges de manœuvre : revalorisation du revenu fiscal de référence, baisse de TVA pour les travaux de rénovation thermique, annulation de la suppression de l’avantage fiscal pour les parents scolarisés… En tout, plus d’un milliard d’euros devraient être réorientés à l’Assemblée en faveur du pouvoir d’achat des ménages. « C’est du jamais vu dans un budget de la Ve République, note Dominique Lefebvre, porte-parole du groupe sur ce sujet. D’habitude, c’est de l’ordre de 200 millions d’euros. »
     
    Mais pour les financer, il a fallu augmenter les recettes. La taxe à 75% sur les revenus au-delà d’un million d’euros ne sera pas déductible de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 250 millions d’euros (excluant ainsi les clubs de foot). Certaines petites taxes doivent être rehaussées : celles sur les véhicules de sociétés (140 millions d’euros de recettes supplémentaires), ou sur les produits de jardinage les plus polluants (60 millions). Et surtout, exit la baisse du taux réduit de TVA de 5,5% à 5%, qui coûtait 750 millions d’euros et bénéficiait aux plus démunis. Pas forcément le choix de tous les députés, qui auraient préféré piocher parmi les milliards de crédit d’impôts accordés aux entreprises. Résultat, le ton monte d’un cran au sein de la majorité.

    #Budget
    #François_Hollande
    #Jean-Luc_Mélenchon
    #Jean-Marc_Ayrault
    #Parti-Socialiste
    #Bruno_Le_Roux
    #TVA
    #CSG
    #Bernard_Cazeneuve
    #Jérôme_Guedj

  • SNCF : vers une augmentation de 3% des prix des billets ?

    « Si la TVA augmente de trois points au 1er janvier [de 7 à 10%, NDLR], nous n’augmenterons pas les prix, nous, mais les prix des billets augmenteront au bénéfice de l’Etat de 3%. Les impôts sur les billets de train augmentent de trois points », a dit Guillaume Pepy lors d’un séminaire de presse.

    Il ne nous viendrait pas à l’idée d’augmenter nos tarifs de 3% en période de crise. [...] Forcément, le transport collectif risque d’être décranté par rapport aux autres modes de transport", a-t-il ajouté.

    « Il y a des exemptions vitales, comme le cinéma par exemple » [qui ne sera pas soumis à cette hausse de la TVA, NDLR], a ironisé le président de SNCF, suggérant d’"exempter les trains de la vie quotidienne ou les tarifs sociaux".

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20131021.OBS1934/sncf-vers-une-augmentation-de-3-des-prix-des-billets.html

    Amis usagers des transports en commun, vous êtes contents de rendre vos boites compétitives en finançant le CICE, n’est-ce pas ?
    #tva_sociale
    ça mérite un nouveau tag, mais bon sang il est pas facile à écrire
    #Sarko_l'_a_promis_Hollande_l'_a_fait

  • Fraude à la TVA : ces milliards qui échappent aux caisses des Etats - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/ici-comme-ailleurs/fraude-a-la-tva-ces-milliards-qui-echappent-aux-caisses-des-etats-1181033

    Nouveau numéro «  d’Ici comme ailleurs  » qui s’attaque aujourd’hui à la fraude à la TVA. En Europe des milliards d’euros échappent aux caisses des états. Pour lutter contre ça, la Slovaquie a trouvé un moyen assez original pour faire la chasse aux fraudeurs.

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/10/21/1184409/images/ressource/Fotolia_56509241_Subscription_XL.jpg

    En septembre dernier, la Slovaquie a lancé une loterie nationale pour lutter contre la fraude fiscale à la TVA. Une fraude qui s’élève pour ce pays d’Europe centrale à deux milliards d’euros chaque année. Pour renflouer les caisses de l’Etat, les magasins slovaques sont désormais équipés d’une machine spéciale qui édite un ticket de caisse mais aussi un billet de tombola. Un tirage est organisé tous les 15 jours, avec la possibilité pour les plus chanceux de gagner plus de 10.000 euros ou encore une voiture....."

    #TVA
    #Economie
    #Politique
    #Société
    #Europe
    #fraude-fiscale

  • Fraude fiscale : les propositions choc des députés
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131009trib000789707/fraude-fiscale-les-propositions-choc-des-deputes.html

    http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=5674485&ext=jpg&W=770&H=380&ptr=0

    Les députés Alain Bocquet (PC) et Nicolas Dupont-Aignan (souverainiste) font une série de propositions pour lutter contre la fraude fiscale, s’agissant notamment de TVA. Les carrousels liés à cet impôt font perdre à eux seuls 10 milliards d’euros de recettes par an à Bercy
     Quand la simplification administrative rime avec fraude fiscale… c’est la thèse que défendent deux députés, Alain Bocquet (PC) et Nicolas Dupont-Aignan (souverainiste), qui ont présenté ce mercredi un rapport sur la fraude fiscale, au nom de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Ils insistent notamment sur la fraude à la TVA.

    Ils relèvent que le régime simplifié d’imposition à la TVA, qui permet aux entreprises de ne déposer qu’une déclaration annuelle, est source de nombreuses fraudes, favorisant des carrousels, qui feraient perdre chaque année 10 milliards d’euros au fisc (soit 7% des recettes nettes de TVA attendues pour 2014). Des fraudes qui pourraient contribuer à expliquer pourquoi les rentrées de TVA sont systématiquement inférieures aux prévisions de Bercy. Sur les huit premiers mois de l’année, elles n’ont progressé que de 1%, soit deux fois moins que la consommation sur lesquelles elles sont assises.

     Un régime intéressant pour le fraudeurs

    Ce régime, qui n’a pas d’équivalent à l’étranger, selon les députés, permet à une entreprise de ne déposer une déclaration de TVA qu’une fois par an. L’intérêt pour les fraudeurs ? Ils montent une société, qui pratique le système du carrousel -circulation de marchandises à travers l’Europe- , qui a pour objectif de se faire rembourser par le fisc de la TVA qui n’a été que fictivement perçue : l’entreprise acquitte fictivement de la TVA auprès d’une société comparse sur des marchandises telles que des téléphones portables, puis elle réexporte ces produits, et demande, à ce titre, le remboursement par le fisc de la TVA payée. Elle y a droit, s’agissant d’exportations.

    Le fisc intervient trop tard

    Au bout d’un an, quand la société oublie de faire sa déclaration de TVA, le fisc s’aperçoit bien sûr de la supercherie. Mais il est trop tard : les sociétés en question ont disparu, et « leurs gérants ne sont que des hommes de paille évidemment insolvables » comme le souligne Alain Bocquet. La police peut toujours les appréhender, ils n’ont évidemment aucun moyen de payer le moindre redressement fiscal. « Si vous voulez gagner rapidement de l’argent, c’est un bon moyen, très simple » plaisante Alain Bocquet.

    #Fraude_fiscale
    #Alain_Bocquet (PC)
    #Nicolas_Dupont-Aignan (souverainiste)
    #TVA.

  • Espagne : TVA sur la mort
    http://www.alternatives-internationales.fr/espagne--tva-sur-la-mort_fr_art_1229_64799.html

    http://www.alternatives-internationales.fr/pics_bdd/article_options_visuel/F060022E.GIF

    La crise du logement a encore frappé dans la péninsule. De plus en plus d’Espagnols ont du mal à financer… leur dernière demeure. Fin 2012, pour renflouer les caisses de l’État, le gouvernement madrilène a fait passer la TVA sur les enterrements de 8 à 21 %. Soit le même taux que les parcs d’attractions ou les théâtres, précise l’agence IPS. Résultat : un nombre croissant de famille a recours aux « enterrements de bienfaisance », financés par les communes et réservés aux plus nécessiteux. Heureusement, ce n’est pas la misère pour tout le monde. Une entreprise funéraire, interviewée par IPS, se prépare à mettre sur son catalogue de luxueuses funérailles de style XIXe avec calèches à cheval, pour un public de morts vraiment sélect. Dieu reconnaîtra les siens.

    #Crise
    #TVA
    #Espagne

    • En France , marbrier, enterrement ....................... : TVA 19,6 %
      Convoi Funéraire , corbillard, chauffeur, porteurs : TVA 7,0 %

    • Et encore, il a fallu aller en justice (à la CJCE) pour que le taux réduit puisse s’appliquer aux éléments correspondants. La Commission européenne voulait imposer la taxation à taux unique de l’ensemble de la prestation funéraire… (CJCE, 6/05/10)

      Taux de TVA applicable aux prestations funéraires : la CJCE donne raison à l’Etat français
      http://www.fiscalonline.com/Taux-de-TVA-applicable-aux,1914.html

      En sens contraire, la commission européenne fait valoir que l’ensemble des prestations de services et des livraisons de biens fournies par les entreprises de pompes funèbres aux familles des défunts constituent, aux fins de la TVA, une opération complexe unique, qui doit, par conséquent, être soumise à un taux de taxation unique. (BOI 3 C-3-05, n° 68, du 14 avril 2005)

      Elle fonde sa position sur la jurisprudence de la Cour selon laquelle l’opération constituée d’une seule prestation sur le plan économique ne doit pas être artificiellement décomposée pour ne pas altérer la fonctionnalité du système de la TVA (Arrêts du 25 février 1999, CPP, C‑349/96 et du 27 octobre 2005, Levob Verzekeringen et OV Bank, C‑41/04 ).
      Estimant que la France ne se conformait pas aux dispositions de la 6ème directive, la Commission a engagé, contre notre Etat, la procédure d’infraction de l’article 258 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) qui comporte trois stades : la mise en demeure, l’avis motivé et la saisine de la Cour.

      Dans un arrêt en date du 6 mai dernier, la Cour a estimé que la réglementation française visée ci-avant soumettant le transport de corps par véhicule à un taux réduit de TVA remplissait les conditions requises par la réglementation de l’Union en la matière. Elle a donc rejeté le recours de la Commission et l’a condamné aux dépens.

      L’arrêt du 6/05/10 http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=81176&pageIndex=0&doclang=FR&mode=lst&dir=&occ

    • il n’a ( pour le moment ) que la cérémonie et messe de sépulture ou la TVA est à 0% !
      Simplicissimus merci pour l’info ci-dessus

  • GnuCash : la comptabilité pour toutes les bourses | UNIX Garden
    http://www.unixgarden.com/index.php/linux-pratique/gnucash-la-comptabilite-pour-toutes-les-bourses

    Que votre petite entreprise connaisse la crise ou pas, vous aurez besoin de gérer votre #comptabilité. Et le monde du #logiciel libre vient à votre aide avec #GnuCash [1], un logiciel de comptabilité gratuit, multiplateforme et complet.

    Très utile pour les TPE. D’ailleurs, je viens de recevoir ma déclaration de #TVA 2012, faut que je m’y remette !

  • Réduire le coût du travail ?, par Patrick Mignard

    Cette question est aujourd’hui posée comme une évidence, un passage obligé, un impératif économique catégorique.

    Ce qui sont pour l’affichent clairement. Ceux qui sont contre prennent des chemins tortueux, et pas évidents à suivre pour exprimer une idée dont on n’est pas toujours sûr qu’elle soit claire.

    Avant d’aller plus loin quelques rappels utiles.

    TRAVAIL ET FORCE DE TRAVAIL

    Parler de coût du #travail est en fait un abus de langage. En effet, le travail ne coûte pas… l’activité travail crée la valeur… et ceci quel que soit le système économique.

    Ce qui « coûte », c’est ce qui effectue ce travail, c’est-à-dire celle ou celui qui travaille. Et quel est son coût ? Ce dont il a besoin pour exister en tant que producteur de valeur… autrement dit travailler et vivre socialement..

    Dans le système de l’esclavage, le maître est tenu d’entretenir son esclave, dans le système féodal, le serf se débrouille seul, ou en communauté, et doit une partie de sa production au seigneur qui le « protège ». Dans le cas du salariat, si le chef d’entreprise veut une force de travail, il va la louer sur le marché dit « du travail »,… en fait de la force de travail.

    Le #salaire est à la fois le coût que doit supporter l’employeur pour disposer d’une force de travail dont il a besoin pour son #entreprise, mais c’est aussi un #revenu, indispensable pour le salarié pour assurer sa #subsistance.

    La force de travail, et non le travail, est donc une marchandise. Valeur d’usage pour l’employeur qu’il la paie à sa valeur et la consomme. Valeur d’échange pour le salarié qui, en échange de sa force, acquière les moyens de sa subsistance.

    Le #marché de la force de travail apparaît comme parfaitement équitable. Le contrat de travail entérine l’accord entre l’employeur et le salarié. L’usufruit de l’utilisation de la force de travail est le profit, propriété de l’acheteur de la force.

    Sauf que… l’employeur a tendance à « louer » le moins cher possible cette force de travail, et le salarié, la céder le plus cher possible.

    Les luttes des salariés pour améliorer leurs conditions de rémunération : salaire minimum, conventions collectives, limitation de la durée du travail, surpaiement des heures supplémentaires, charges patronales,… sont des conquêtes importantes qui ont fait perdre de vue l’essentiel – et qui réapparaît aujourd’hui –

    Revenons maintenant à la question initiale.

    FAUT-IL RÉDUIRE LE « COÛT DU TRAVAIL » ?

    On comprendra qu’il faut entendre, en fait, le « coût de la force de travail ».

    Pour l’employeur c’est une évidence. D’ailleurs l’essentiel des conflits depuis que le salariat existe porte sur cette question : si, à la limite, le chef d’entreprise pouvait se passer totalement de salariés, il n’hésiterait pas une seconde. Or, cela il ne le peut pas, simplement parce que c’est le travail, et lui seul, qui crée la valeur. Notons que même, le #capital technique (les machines), n’est socialement, qu’un produit du travail. Autrement dit, seul le travail est créateur de valeur.

    Le problème, si l’on peut dire, c’est que le progrès technique, rend de plus en plus efficace l’acte de travail au point que l’on a besoin de moins en moins de force de travail pour produire,… et que celle que l’on utilise doit être, d’abord déqualifiée, puis du fait de l’automatisation généralisée, de plus en plus qualifiée.

    On comprend donc la logique de l’employeur qui, entre financer un progrès technique qui accroîtra sa productivité, donc sa capacité de concurrence, et continuer à payer des salaires… a vite fait le choix.

    S’ils ne peuvent pas, l’employeur, et l’Etat garant de ce système, pour des raisons de paix sociale, licencier massivement et ne garder qu’un petit nombre de salariés, ils vont donc être obligé d’agir sur le niveau des salaires.

    Or, nous l’avons vu, le salaire est la valeur d’échange de la #marchandise force de travail. C’est lui qui assure la subsistance et l’existence du salarié.

    Inutile de détailler les conséquences de la réduction du salaire pour le salarié.

    On peut objecter qu’une diminution des salaires directement, ou indirectement (réduction de la contribution sociale des entreprises qui obligera les salariés à compenser), entraînant, dans tous les cas, une baisse de pouvoir d’achat, va porter atteinte à l’intérêt de ces mêmes entreprises… les consommateurs étant les salariés.

    Ceci est vrai, ou plutôt était vrai, lorsque nous fabriquions l’essentiel des produits manufacturés que nous consommions. Or ce ne plus tout à fait le cas aujourd’hui. Beaucoup de produits manufacturés sont des produits d’importation… Une politique de la demande relancerait donc les importations, aggravant le déséquilibre de la balance commerciale, tout en accroissant les coûts de production intérieurs, faisant baisser la compétitivité des produits intérieurs et exportables.

    C’est donc tout à fait logiquement que le #MEDEF et le gouvernement optent pour une politique de l’offre (réduction des coûts de production, relance de l’investissement, allègement des charges des entreprises) qui ne dit pas son nom.

    Le problème à résoudre est : comment faire passer une telle politique de manière indolore ?

    « PACTE » ou « CHOC » DE COMPÉTITIVITÉ ?

    Les mots ont leur importance car, à défaut d’innover en matière de politique économique-« tendance austérité », les différences se font plus sur la forme que sur le fond.

    Pour la Droite, ce n’est pas compliqué, elle assume parfaitement. Pour la Gauche c’est, en principe et politiquement, plus délicat car, traditionnellement elle opte pour une politique de la demande ; or, nous venons de le voir, celle-ci ne fonctionne plus dans le cadre du capitalisme mondialisé actuel. Il faut donc, cette fois, sans faux semblants, assurer, et assumer, un total changement d’orientation.

    Pour ce faire, rien de tel qu’un « bon rapport », fait par un « expert compétent » qui explique en long et en large qu’il n’y a pas d’autres solutions.

    La mesure phare du dispositif actuel – suite au rapport Gallois - résume bien la problématique économique du Gouvernement.

    « Crédit d’impôts » plutôt que « réduction des charges sociales » des entreprises (préconisée par le rapport ). Pas de différence sur le fond, mais le « crédit d’impôt » donne moins l’impression d’un cadeau aux entreprises. Au total ceci équivaut à une baisse de 6% du « coût du travail ». On ne touche donc pas directement, par cette mesure, au niveau des salaires. Dans les faits, ce dispositif est financé par une hausse modulée de la #TVA (que le PS avait juré ne pas toucher), ce qui porte atteinte au pouvoir d’achat des salariés et chômeurs.

    Pour en revenir à nos concepts de départ, la valeur de la force de travail est indirectement dévalorisée, non pas au niveau du salaire (sa valeur), mais du fait de la réduction du pouvoir d’achat de ce salaire. Nous avons ici une baisse implicite déguisée du salaire. De la rémunération du capital (dividendes) il n’en ai nullement question et pour cause… gestion du système oblige !

    La cerise sur le gâteau est incontestablement la mesure qui consiste à « introduire des représentants des salariés dans les conseils d’administration ou de surveillance des entreprises de plus de 5000 salariés ». Mesure qui va aboutir à une cogestion du système, autrement dit à faire assumer – cas de l’Allemagne – par les salariés les contraintes imposées par un système dont ils sont les principales victimes.

    Le rapport social salarial demeure, la force de travail demeure une marchandise, l’intérêt du système passe par la #domination des banques, de la finance, le pouvoir réel est toujours entre les mains des actionnaires,… et les salariés vont être conviés à accepter les mesures de limitation des salaires, précarisation de l’emploi, réduction de leur protection sociale et tout cela au nom de… la défense de leur emploi ( ?).

    S’il y a un « vrai changement maintenant », c’est celui de l’adhésion parfaite, par le Gouvernement socialo-écologiste, et sans réserve, aux règles du #libéralisme économique. Désormais, la boucle est bouclée.

    • Toute cette réflexion autour du travail, de la présence des machines, de l’absence de compensation du travail réalisé par les machines par un autre travail, cette histoire d’opensource qui ne crée pas forcément d’emploi et précarise... Ca ne cesse de me ramener à Matrix et à l’état idéal que l’être humain pourrait atteindre : un tas de chair branché sur des tuyaux de nourriture... à rêver sa vie. Sans salaire en échange, évidemment. A part ça, quoi d’autre ?

    • Je pense que l’humanité arrive plus ou moins à accomplir l’un de ses rêves : se libérer du travail tout en assurant plus que sa subsistance. Mais ce que l’on fait de cette libération est un choix de société. On pourrait donc tous travailler un peu et vivre beaucoup et au lieu de cela, nous avons des gens qui bossent comme des malades pour compenser le sous-emploi de tous les autres. Et tout le système d’exploitation des gens et de spoliation de l’ensemble de la population des fruits de son travail ne tient qu’au maintien artificiel de deux classes de prolétaires : les inclus et les exclus et de la peur que tous ont de tomber dans la trappe à misère des seconds.

  • #Restauration : Il faut en finir avec la #TVA à taux réduit | Mobilisations, luttes et solidarités
    http://www.actuchomage.org/2012102923022/Mobilisations-luttes-et-solidarites/restauration-il-faut-en-finir-avec-la-tva-a-taux-reduit.html

    Trois ans après la mise en place d’une TVA réduite dans les HCR (hôtels, cafés, restaurants), les faits semblent me donner raison. Alors que vous avez accès aux statistiques de l’Insee et aux études des organismes sociaux, comment pourriez-vous ignorer que les prix dans la restauration ont augmenté alors que les embauches, les salaires, les conditions de travail et les investissements productifs ont très peu évolué ? Vous n’ignorez certainement pas non plus l’analyse que la commission européenne a fait des expériences de baisse de la TVA dans les services de proximité, qui conclut à l’absence de baisse des prix pour les consommateurs et d’augmentation de salaire pour les employés.

  • La #TVA du livre numérique froisse Bruxelles | Claire Berthelemy
    http://owni.fr/2012/10/23/la-tva-du-livre-numerique-froisse-bruxelles

    Bruxelles avait prévenu Paris et le Luxembourg, la TVA du livre numérique n’est pas raccord avec le droit communautaire. La Commission passe la vitesse supérieure et va demander aux deux pays de se ranger.

    #Analyse #Economie #Pouvoirs #bruxelles #commission_européenne #droit_communautaire #édition #éditions_numérique #livre_numérique

  • La lecture, ce vice enfin puni | Causeur
    http://www.causeur.fr/la-lecture-ce-vice-enfin-puni,16951

    Alors, tiens, si pour passer le temps et oublier son mal de dents, on lisait Germinal, justement ?
    Eh bien, ça va devenir plus compliqué. Au milieu d’une absence presque complète de réactions, en dehors des professionnels du secteur, une des mesures du dernier plan de rigueur de Fillon a été l’augmentation, entrée en vigueur au 1er avril, de la TVA sur le livre qui est passée de 5,5% à 7%. En faisant glisser le livre du statut de produit de première nécessité avec une #TVA à taux réduit à la nouvelle TVA, dite « à taux réduit intermédiaire », François Fillon a fait le choix d’un bénéfice économique nul mais symboliquement très lourd. On aurait d’ailleurs, par exemple, aimer entendre Frédéric Mitterrand sur une question qui le concerne au premier chef, plutôt que de ne faire parler de lui que par une charge hargneuse et pavlovienne contre ce que serait la gauche au pouvoir : une catastrophe, forcément…

    Sur le plan économique, à part fragiliser un peu plus le remarquable réseau des libraires indépendants, une belle spécificité française déjà aux abois pour de multiples raisons (baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, géants de la vente en ligne, etc…), la mesure ne rapportera pratiquement rien au budget de l’Etat, 60 millions d’euros d’après les estimations les plus optimistes. Cette TVA sur le #livre est l’archétype de la stupidité injuste d’un impôt qui, outre son côté inégalitaire, a pour principale mesure de perdre d’une main ce qu’il prend de l’autre en contractant la demande, du fait de la hausse des prix. On sait très bien que le secteur qu’un ménage sacrifie en premier quand il doit arbitrer ses dépenses, c’est son budget culture/loisir s’il en a encore un et que dans ce budget culture, c’est le livre.