• Dear Reader,

    At ZAM we normally don’t do anti-tech-Silicon-Valley conspiracy theories. But last week this position was put to the test. The reason: a tweet in which we wrote about Bill Gates’ objections to a requested waiver of COVID-19 vaccine patent rights to lower income countries. Twitter’s algorithms promptly blocked our account as ’violating our policy on spreading misleading and potentially harmful information related to COVID-19 ’.

    The same happened the day before to the South African online magazine The Continent. Their reasonable and considered article on Gates’ opinion led to first their account being taken out, then also editor Simon Allison’s. It was his article we had tweeted about.

    It would seem that simply questioning the tech billionaire’s views set off Twitter algorithms’ alarm bells, even if this has nothing to do with ‘misleading and potentially harmful information related to COVID 19’ or to anything at all. But when we appealed the decision, a ‘conversation’ with Twitter delivered this immortal phrase: there is a violation because there is a violation.

    Our tweet is gone now. In order to regain our voice, we may have to do what The Continent did earlier: talk of Gill Bates to escape the algorithm, maybe later to morph to Will Hates, and so on. It would be funny if it wasn’t so scary.

    ZAM Team

    (newsletter de https://www.zammagazine.com de ce matin)

  • Only Fans, Mym : du #softporn à la #pédopornographie.

    Crazy Sally a fait un travail d’enquête sur ces nouvelles plateformes qui attirent de plus en plus d’ados appâté-e-s par l’argent facile. Elle ne fait pas l’impasse sur la facilitation et sécurisation que ça représente pour le travail du sexe, mais comme elle l’explique, son sujet est surtout l’inquiétude pour la sécurité des mineurs.
    Le relai promotionnel se fait aussi via #twitter grâce aux tags des plateformes, #OnlyFans & #MyM, mais là aussi le plus gros succès est lorsqu’ils sont additionnés aux tags #ado #teen #petiteteen ou #barelylegal... qui ne laisse aucune équivoque.
    https://www.youtube.com/watch?v=iXMe-hqJPJc


    J’ajoute que ces derniers jours, un autre tag a envahi twitter et instagram, provenant d’un « défi sexy » sur #Tik-Tok.
    Elle fait aussi référence à un reportage de la BBC, « Nudes4sale » : https://www.bbc.co.uk/programmes/p087m1nh qui estime à 40% le nombre de fourniseur-euse-s de contenu qui seraient mineurs.
    #nouvelles_économies #pornographie #modération et #educ_pop aussi <3

  • Comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ?
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2021/01/comment-fait-on-pour-que-les-hommes-cessent-de-violer.html

    C’est le dernier shitstorm en date sur Twitter. Les comptes (initialement militants et féministes) qui ont publié cette phrase se sont trouvés bloqués ou suspendus. En suspens la phrase : « Comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ? » Pourtant cette phrase n’est pas agressive, pourtant elle n’est pas insultante, pourtant elle est même conforme à la réalité sociologique du viol (bah oui, la majorité des violeurs sont des hommes, voir - notamment - les travaux que mène la sociologue (...)

    #Twitter #algorithme #féminisme #censure #modération #religion #sexisme #violence #discrimination #femmes (...)

    ##viol
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef026bdeb90331200c-600wi

  • Twitter a beau admettre une erreur, il suspend encore des comptes féministes
    https://www.numerama.com/politique/685231-twitter-a-beau-admettre-une-erreur-il-suspend-encore-des-comptes-fe

    De nouveaux comptes de militantes féministes ont été suspendus sur Twitter. Le réseau social avait reconnu lundi une « erreur » dans son algorithme de modération. Certains comptes Twitter sont encore suspendus, ce 27 janvier, après avoir posé la question « Comment fait-on pour que les hommes arrêtent de violer ». Numerama a été informé que les comptes des écrivaines Chloé Delaume et Pauline Harmange ont été suspendus pour avoir partagé la fameuse question, qui a fait beaucoup de bruit le week-end dernier (...)

    #Twitter #algorithme #censure #féminisme #modération #harcèlement

    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/wp-content/uploads/2021/01/logo-twitter-une.jpg

  • « Taisez-vous ! » par Serge Halimi
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/02/HALIMI/62796

    Les « discours de haine » que les plates-formes électroniques reprochent aujourd’hui à M. Trump, après en avoir énormément profité, n’égalent pas la gravité extrême de ceux que ces mêmes réseaux « sociaux » ont diffusés en Birmanie ou en Inde contre les minorités musulmanes. Mais Twitter et Facebook ne se caractérisent ni par leur cohérence, ni par leur courage. Enhardis par l’incroyable mansuétude avec laquelle gouvernements et individus les ont laissés agir et grandir, ils en ont déduit que tout leur était permis. Qu’ils puissent clouer le bec au président des États-Unis donne la mesure vertigineuse du pouvoir qu’ils ont acquis...

    « Quand les Américains ont rédigé le 1er amendement, ils ont pensé à protéger la liberté d’expression de la censure d’état mais pas des entreprises privées.
    On est en plein dedans...

    Et #RendezMoiMarcel, aussi, j’ai plein de trucs à gazouiller »
    https://twitter.com/realmarcel1/status/1354184669386964992
    #TwitterCensure

  • « Comment faire pour que les hommes cessent de violer ? », la question qui dérange | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-faire-pour-que-les-hommes-cessent-de-violer-elles-revendiquen

    Pour Twitter, cette question enfreint ses règles. Et plus précisément, il s’agirait d’une “infraction à nos règles relatives aux conduites haineuses”, comme on peut le lire dans le message reçu par les militantes aux comptes suspendus.

  • Réseaux sociaux, nouveaux censeurs du web - Ép. 4/4 - Pirates 2.0
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/pirates-20-44-reseaux-sociaux-nouveaux-censeurs-du-web?actId=ebwp0YMB8

    Suite à l’affaire de la suspension des comptes de Donald Trump, des voix s’élèvent, appelant le pouvoir politique à réguler les réseaux sociaux, sous peine de voir Internet imposer des règles au pouvoir politique. Que révèle cette polémique du rôle des réseaux sociaux dans le débat démocratique ? La suspension des comptes de l’ancien président américain Donald Trump par toutes les grandes plateformes à la suite de l’attaque du Congrès par une partie de ses partisans a créé un précédent inédit, mais a (...)

    #Google #Facebook #YouTube #Twitter #censure #domination #SocialNetwork

  • Sexiste, homophobe, anti-handicapés... Un chatbot sud-coréen mis hors-ligne après avoir déraillé
    https://www.bfmtv.com/tech/sexiste-homophobe-anti-handicapes-un-chatbot-sud-coreen-mis-hors-ligne-apres-

    Un logiciel conversationnel disponible sur Facebook Messenger s’est imprégné des propos nauséabonds de certains internautes, avant d’être désactivé. Un très populaire chatbot sud-coréen, un robot conversationnel permettant aux internautes de papoter avec ce qui serait une étudiante de 20 ans, a été désactivé cette semaine après avoir tenu des propos sexistes, homophobes et irrespectueux vis-à-vis des handicapés. Lee Luda, développé par la startup basée à Séoul Scatter Lab pour fonctionner via Facebook (...)

    #algorithme #Microsoft #Facebook #Messenger #Twitter #racisme #sexisme #biais #LGBT

  • * Les intellectuels à l’heure des réseaux sociaux - 14 janvier 2021 - #Gérard_Noiriel
    https://noiriel.wordpress.com/2021/01/14/les-intellectuels-a-lheure-des-reseaux-sociaux

    . . . . . . La deuxième raison de ce silence, c’est que je me suis interrogé sur l’utilité de ce blog. La façon dont ont été interprétés plusieurs des textes que j’ai publiés ici m’a fait réaliser l’ampleur du fossé qui me séparait de la plupart des adeptes de #Twitter ou de #Facebook. Comment convaincre des gens quand on ne parle pas la même langue ? Chemin faisant, je me suis rendu compte que j’avais ma part de responsabilité dans cette situation parce que je n’avais pas suffisamment expliqué les raisons qui pouvaient inciter un chercheur en #sciences_sociales, comme moi, à tenir un #blog. Je l’ai conçu non pas comme une revue savante, ni comme une tribune politique, mais comme un outil pour transmettre à un public plus large que les spécialistes, des connaissances en sciences sociales et aussi comme un moyen de réfléchir collectivement au rôle que peuvent jouer les universitaires dans l’espace public quand ils se comportent comme des intellectuels. Ces neuf mois d’abstinence m’ayant permis de mûrir ma réflexion sur ce point, je me sens aujourd’hui en état de relancer ce blog.

    Dans l’ouvrage Dire la vérité au pouvoir. Les intellectuels en question (Agone, 2010), j’avais tenté de montrer (en me limitant au monde universitaire) que trois grands types d’intellectuels s’étaient imposés à l’issue de l’Affaire Dreyfus. Ceux que j’ai appelé, par référence à Charles Péguy, les « #intellectuels de gouvernement » occupent une position dominante dans le champ médiatique (la presse de masse d’hier, les chaînes télévisées d’aujourd’hui). Ils accèdent souvent à l’Académie française et certains d’entre eux deviennent parfois ministre de l’Education nationale ou de la Culture. Ils défendent mordicus la nation française, ses traditions, l’ordre établi, mobilisant leur intelligence pour dénoncer toute forme de pensée subversive. Après avoir vaillamment combattu le « totalitarisme », ils sont aujourd’hui vent debout contre « l’islamisme ». Face à eux se dressent les « intellectuels critiques », qui sont les héritiers des « intellectuels révolutionnaires » de la grande époque du mouvement ouvrier. Certains d’entre eux prônent encore la lutte des classes, mais leur principal cheval de bataille aujourd’hui, c’est le combat contre le « racisme d’Etat » et « les #discriminations » ; les « racisé-e-s » ayant remplacé le #prolétariat.

    Ces deux pôles antagonistes peuvent s’affronter continuellement dans l’espace public parce qu’ils parlent le même langage. Les uns et les autres sont persuadés que leur statut d’#universitaire leur donne une légitimité pour intervenir sur tous les sujets qui font la une de l’actualité. Ils font comme s’il n’existait pas de séparation stricte entre le savant et le politique. Les intellectuels de gouvernement ne se posent même pas la question car ils sont convaincus que leur position sociale, et les diplômes qu’ils ont accumulés, leur fournissent une compétence spéciale pour traiter des affaires publiques. Quant aux intellectuels critiques, comme ils estiment que « tout est politique », ils se sentent autorisés à intervenir dans les polémiques d’actualité en mettant simplement en avant leur statut d’universitaire.

    Le troisième type d’intellectuels que j’avais retenu dans cet ouvrage est celui que #Michel_Foucault appelait « l’intellectuel spécifique ». Il tranche avec les deux autres parce qu’il part du principe que la science et la politique sont des activités très différentes. Le fait d’avoir une compétence dans le domaine des sciences sociales peut certes nous aider à éclairer les relations de pouvoir qui régissent nos sociétés, mais le mot pouvoir n’est pas synonyme du mot politique (au sens commun du terme) et la critique scientifique n’est pas du même ordre que la critique politique.

    Cette conviction explique pourquoi l’intellectuel spécifique ne peut intervenir dans l’espace public que sur des questions qu’il a lui-même étudiées pendant de longues années. Ces questions sont d’ordre scientifique, ce qui fait qu’elles ne se confondent pas avec celles auxquelles les #journalistes et les #politiciens voudraient qu’il réponde. Voilà pourquoi l’intellectuel spécifique doit « problématiser » (comme disait Foucault) les questions d’actualité dans le but de produire des vérités sur le #monde_social qui ne peuvent être obtenues qu’en se tenant à distance des passions et des intérêts du moment.

    Cela ne signifie pas que l’intellectuel spécifique se désintéresse de la fonction civique de son métier. Toutefois, ce qui le distingue des autres types d’intellectuels, c’est qu’il refuse de jouer les experts ou les porte-parole de telle ou telle catégorie de victimes. Il estime que l’intellectuel de gouvernement, mais aussi l’intellectuel critique, commettent un abus de pouvoir en intervenant constamment dans le #débat_public sur des questions qui concernent tous les citoyens.

    Voilà pourquoi, depuis #Max_Weber jusqu’à #Pierre_Bourdieu, les intellectuels spécifiques ont mobilisé les outils que propose la science sociale pour combattre le pouvoir symbolique que détiennent les intellectuels. Mais comme ils deviennent eux aussi des intellectuels quand ils interviennent dans le débat public, ils doivent retourner contre eux-mêmes les armes de la critique. Ce qui caractérise le véritable intellectuel spécifique, c’est donc sa capacité à se mettre lui-même en question, ce que j’ai appelé la faculté de « se rendre étranger à soi-même », alors que chez les autres intellectuels, le pouvoir de la critique s’arrête toujours devant leur porte. C’est cette propension à s’interroger sur lui-même qui a poussé Pierre Bourdieu à écrire, dans l’un de ses derniers ouvrages : « Je ne me suis jamais vraiment senti justifié d’exister en tant qu’intellectuel », ou encore « je n’aime pas en moi l’intellectuel » ( Méditations pascaliennes, Seuil, 1997, p. 16).

    Comme je l’avais souligné dans mon livre, ce malaise chronique de l’intellectuel spécifique tient aussi au fait que, pour être entendu dans l’espace public, il est parfois amené à dépasser la limite entre le savant et le politique qu’il s’était promis de ne pas franchir. Ce fut le cas pour #Durkheim pendant la Première Guerre mondiale, pour Foucault dans les années 1970, et aussi pour Bourdieu à la fin de sa vie.

    Les trois types d’intellectuels que je viens de citer se sont imposés en France au tournant des XIXe et XXe siècles, c’est-à-dire au moment où la presse de masse a restructuré complètement l’espace public en y intégrant la fraction des classes populaires qui en était exclue jusque là. Depuis une vingtaine d’années, l’irruption des chaînes d’information en continu et des « #réseaux_sociaux » a provoqué une nouvelle révolution de la communication à distance. Ces réseaux sont des entreprises privées, gouvernées par la loi du profit, qui mobilisent leurs adeptes en jouant sur leurs émotions. Toute personne peut y intervenir, de façon spontanée et souvent anonyme, en tenant le genre de propos qui s’échangeaient auparavant au « café du commerce », c’est-à-dire dans un espace d’interconnaissance directe, régi par la communication orale. La montée en puissance des réseaux sociaux a donc abouti à l’émergence d’un espace public intermédiaire entre la sphère des relations personnelles fondées sur la parole, et la sphère nationale, voire internationale, structurée par les médias de masse.

    Les #journalistes se sont adaptés à cette nouvelle situation de la même manière qu’ils s’étaient adaptés aux sondages. Ils nous font croire que les réseaux sociaux expriment « l’opinion publique », alors qu’ils sélectionnent, dans les milliards de propos échangés chaque jour sur Twitter ou Facebook, ceux qui peuvent leur servir dans le traitement de l’actualité.

    Les chaînes d’information en continu, dont la logique repose sur ce qu’on pourrait appeler « une économie de la palabre », obéissent aux mêmes principes que les réseaux sociaux : il faut mobiliser les #émotions des téléspectateurs pour booster les audiences, et donc les recettes publicitaires. Voilà pourquoi ces chaînes accordent une place essentielle aux polémiques, aux « clashs », aux insultes qui sont immédiatement relayés sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, pour donner un peu de crédibilité à leur entreprise, ils sollicitent constamment des « experts », le plus souvent des universitaires, transformés en chasseurs de « fake news » , qui acceptent de jouer ce jeu pour en tirer quelques profits en terme de notoriété, de droits d’auteurs, etc.

    Les journalistes de la presse écrite . . . . . . . . . . .

  • Twitter et Facebook renvoient « gouines » et « pédés » au placard
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160121/twitter-et-facebook-renvoient-gouines-et-pedes-au-placard

    Depuis fin décembre, plusieurs militant·e·s LGBTI+ sont censuré.es par Twitter pour l’usage de ces termes. Cette situation absurde serait-elle liée à la future loi sur le « séparatisme » ? Facebook, de son côté, continue de bannir le mot « lesbienne » des noms de ses utilisatrices.

    « Pour moi, c’est déjà la deuxième fois », confie l’activiste lesbienne Gwen Fauchois, lasse mais pas étonnée. En mai, comme Mediapart le racontait, l’utilisation du terme « pédé » dans un tweet avait entraîné la suspension de son compte par Twitter. Le 26 décembre dernier, le mot « gouine » lui a valu la même sanction, puis le réseau social lui a demandé d’effacer d’autres tweets, remontant pour certains à 2017.

    « Nous avons constaté une dizaine d’autres cas de censure à l’encontre de comptes de militant·e·s LGBTI+, confie Fanchon, membre de l’association SEO Lesbienne. C’est un retour au placard ! » En 2019, celle-ci s’était constituée pour tenter d’améliorer le référencement du mot « lesbienne » sur le moteur de recherche Google, qui ne proposait à l’époque que des contenus pornographiques comme résultats. « Le cas de Twitter est différent mais sous-tend la même logique d’invisibilisation », pointe Fanchon.

    « Les tweets supprimés ne laissaient aucun doute sur le fait que j’utilisais cette insulte comme une réappropriation », souligne Gwen Fauchois. Dans l’un d’eux, la militante utilise le mot « gouine » pour se définir elle-même. « On nous prive d’un certain nombre d’outils d’expression, de notre capacité de choisir comment nous nous définissons. »

    Se réapproprier les insultes homophobes pour en diminuer le stigmate est une vielle pratique des militant·e·s LGBTI+ (écouter ce podcast de Camille Regache, « Pourquoi je peux dire pédé et pas toi »). Se définir comme « queer » aux États-Unis, se dire « pédé » ou « gouine » peut être aussi une démarche identitaire, une manière de marquer sa distance avec les termes « gay » ou « homosexuel·le », jugés trop timorés. « En censurant les mots “pédé” et “gouine”, Twitter impose sa vision de ce que doit être un·e bonne homosexuel·l·e, à savoir lisse, dépolitisé·e, qui ne remet pas en question l’homophobie systémique », tacle Gwen Fauchois.

    Ces dernières semaines, l’association a donc pratiqué des tests pour comprendre la nouvelle logique de modération de Twitter, à l’aide de comptes créés pour l’occasion, en multipliant les postes utilisant les mots « gouine » et « pédé », pour comprendre l’algorithme. « La censure exclut les comptes associatifs et concerne uniquement les comptes français », conclut Fanchon. Les messages adressés par Twitter aux militant·e·s censuré·e·s affirment d’ailleurs que ces décisions découlent des lois françaises.

    Comment expliquer ce changement soudain ? L’injure à caractère homophobe est bien sûr condamnable mais ne relève pas d’une réforme récente. En mai dernier, l’une des pistes évoquées pour expliquer le durcissement de la censure sur Twitter était l’arrivée imminente de la « loi Avia » qui prévoyait le retrait en moins de 24 heures, par les plateformes, des « contenus haineux » postés en ligne. Elle a finalement été censurée en juin par le Conseil constitutionnel.

    L’arrivée du projet de loi « séparatisme », examiné en commission par les députés à partir de lundi 18 janvier, dont un article vise à durcir les poursuites pénales en cas de « provocations publiques à la discrimination, à la haine ou à la violence » en ligne, notamment en « raison de leur orientation sexuelle », pourrait expliquer ces nouvelles mesures de censure.

    Interrogé par Médiapart, Twitter France se contente d’une réponse générique : « Nous interdisons le ciblage de personnes avec des insultes, clichés et autres contenus répétés visant à déshumaniser, dégrader ou renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables au sujet d’une catégorie protégée. » (Voir l’ensemble des réponses sous l’onglet Prolonger)

    #Facebook #Twitter #algorithme #censure #discrimination #LGBT

  • Facebook and Twitter Face International Scrutiny After Trump Ban
    https://www.nytimes.com/2021/01/14/technology/trump-facebook-twitter.html

    Human rights groups and activists have spent years urging the companies to do more to remove content that encouraged violence. LONDON — In Sri Lanka and Myanmar, Facebook kept up posts that it had been warned contributed to violence. In India, activists have urged the company to combat posts by political figures targeting Muslims. And in Ethiopia, groups pleaded for the social network to block hate speech after hundreds were killed in ethnic violence inflamed by social media. “The offline (...)

    #Facebook #Instagram #Twitter #WhatsApp #manipulation #modération #violence #discrimination #LGBT #SocialNetwork #censure #HumanRightsWatch (...)

    ##AccessNow

  • Every Deleted Parler Post, Many With Users’ Location Data, Has Been Archived
    https://gizmodo.com/every-deleted-parler-post-many-with-users-location-dat-1846032466

    In the wake of the violent insurrection at the U.S. Capitol by scores of President Trump’s supporters, a lone researcher began an effort to catalogue the posts of social media users across Parler, a platform founded to provide conservative users a safe haven for uninhibited “free speech” — but which ultimately devolved into a hotbed of far-right conspiracy theories, unchecked racism, and death threats aimed at prominent politicians. The researcher, who asked to be referred to by her Twitter (...)

    #Apple #Google #FoxNews #Amazon #Twitter #Parler #GPS #censure #géolocalisation #manipulation #données #élections #extrême-droite #surveillance #AmazonWebServices-AWS #ChaosComputerClub-CCC (...)

    ##Anonymous

  • Signal : tout comprendre à l’application de messagerie sécurisée à très fort succès
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/11/signal-tout-comprendre-a-l-application-de-messagerie-securisee-a-tres-fort-s

    Disponible sur Android comme sur iOS, l’application est prisée pour être particulièrement bien sécurisée, et n’avoir aucun lien avec Facebook, propriétaire de WhatsApp. Signal est une application de messagerie sécurisée, disponible sur Android comme sur iOS. Elle permet d’échanger par écrit, entre deux personnes ou en groupe, de passer des appels audio ou vidéo, d’envoyer des fichiers… Bref, elle fonctionne comme à peu près toutes les messageries populaires, mais elle est aussi réputée pour être, depuis (...)

    #Google #Apple #Facebook #Instagram #Messenger #Parler #Signal #Twitter #cryptage #écoutes (...)

    ##surveillance

  • The Instagram Insurrection
    https://gizmodo.com/the-instagram-insurrection-1846022868

    The first inkling I had that something was very wrong on Wednesday was when my wife said, “Oh shit, is this real ?” as we were en route to Trader Joe’s after spending a few hours on the cold, sun-drenched beaches of Long Island for a winter walk on our last day of a vacation. A friend had texted about the Capitol. We shopped because a family’s gotta eat, all the while pulling down to refresh the infinite scroll of Twitter. I showed her a man sitting in the Senate president’s chair. She showed (...)

    #Fox #Facebook #Instagram #Twitter #YouTube #manipulation #élections #violence #extrême-droite (...)

    ##QAnon

  • EFF’s Response to Social Media Companies’ Decisions to Block President Trump’s Accounts
    https://www.eff.org/deeplinks/2021/01/eff-response-social-media-companies-decision-block-president-trumps-accounts

    Like most people in the United States and around the world, EFF is shocked and disgusted by Wednesday’s violent attack on the U.S. Capitol. We support all those who are working to defend the Constitution and the rule of law, and we are grateful for the service of policymakers, staffers, and other workers who endured many hours of lockdown and reconvened to fulfill their constitutional duties. The decisions by Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat, and others to suspend and/or block (...)

    #Facebook #Instagram #Snapchat #Twitter #censure #modération #extrême-droite #EFF

  • Suspension des comptes de Donald Trump : les plates-formes numériques entre opportunisme et aveu d’échec
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/09/fermeture-du-compte-twitter-de-donald-trump-le-bal-des-hypocrites_6065741_44

    Twitter, Facebook, Google et d’autres acteurs ont pris des mesures pour limiter la portée de la parole du président des Etats-Unis. Tardives, ces réactions ne doivent pas faire oublier leur part de responsabilité dans l’émergence d’un terreau propice aux théories complotistes, ni leur difficulté à mettre en place des politiques de modération transparentes et légitimes.

    Analyse. A moins de deux semaines du départ programmé de Donald Trump de la Maison Blanche, et deux jours après l’envahissement du Capitole par des militants pro-Trump, les réseaux sociaux ont sorti l’artillerie lourde, vendredi 8 janvier. Fermeture du compte Twitter personnel du président, suspension de ses comptes Facebook et Snapchat, blocage d’applications pro-Trump dans les magasins Android ou iOS… Au-delà des débats légitimes que suscitent ces décisions – alternativement jugées insuffisantes, trop tardives, liberticides ou dangereuses –, leur mise en place ne doit pas occulter la responsabilité conjointe que portent, depuis cinq ans, élus américains et grandes plates-formes.

    Twitter a beau jeu de fermer le compte @realDonaldTrump alors que le président, isolé, va dans quelques jours à peine céder sa place à Joe Biden. Le réseau social a justifié sa décision dans un long texte, arguant que les futurs messages du président sortant risquaient d’inciter à la violence. Une analyse juste, mais qui l’était tout autant hier, avant-hier, il y a trois mois ou un an. Des recherches avancées sont nécessaires pour trouver une journée durant laquelle le président sortant n’a pas, d’une manière ou d’une autre, incité à la violence, ces quatre dernières années. Le risque de violence était-il moins fort quand il utilisait Twitter pour désigner nommément à la vindicte des journalistes critiques de son action, quand il provoquait le leader nord-coréen, Kim Jong-un, ou quand il incitait à tirer sur les manifestants du mouvement Black Lives Matter ?

    Le motif officiel prête à sourire

    Les soutiens de Donald Trump ne se privent pas de souligner que le motif officiel de suspension – un message disant que le président sortant ne serait pas présent à la passation de pouvoir, interprété comme pouvant être une incitation à attaquer la cérémonie – prête à sourire. Donald Trump a publié, durant son mandat, des milliers de messages bien plus menaçants que celui-ci, sans jamais être sanctionné d’aucune manière. Pis, cette fermeture de compte donne des arguments tout trouvés aux conspirationnistes d’ultra-droite : le complot était, selon eux, bien réel, puisqu’on censure le président pour des broutilles. La véritable raison de ces décisions est certainement bien plus terre à terre : il devient urgent, à quelques jours d’un changement d’administration, de donner des gages au futur pouvoir démocrate. Notamment parce que la gauche américaine a promis, durant la campagne, de mettre les réseaux sociaux face à leurs responsabilités – et qu’une procédure pour abus de position dominante vise d’ores et déjà Facebook.

    Dans son message justifiant la suspension du compte Facebook de Donald Trump, Mark Zuckerberg, le patron de cette plate-forme, écrit que « le contexte actuel est fondamentalement différent » après l’invasion du Capitole et que Facebook ne doit pas être utilisé pour « inciter à l’insurrection violente contre des représentants démocratiquement élus ». Une parole qui serait bien plus audible si Facebook n’avait pas laissé prospérer sur sa plate-forme, jusqu’à l’été dernier, des groupuscules paramilitaires insurrectionnels – Oath Keepers, 3percenters et bien d’autres – qui ont utilisé la fonctionnalité des groupes proposée par Facebook à des fins de recrutement et d’organisation. Sans parler du rôle actif qu’a joué Facebook dans la croissance de la théorie conspirationniste QAnon, dont les symboles étaient présents un peu partout sur les tee-shirts et les drapeaux arborés par les manifestants qui ont pris d’assaut le Capitole.

    Terreau fertile de militants radicalisés

    Google, qui a annoncé ce 8 janvier bloquer sur son magasin d’applications le réseau social d’ultra-droite Parler (suivi le 9 janvier par Apple qui l’a retiré de son app store et Amazon, qui menace de ne plus héberger les données de Parler sur son service de cloud à partir du 10 janvier), là encore en raison de risques d’appels à la violence, aurait peut-être également pu commencer par balayer devant sa porte. « Attendez un peu qu’ils découvrent ce qu’il y a sur YouTube ! », écrit, à raison, l’éditorialiste américain Casey Newton. Bien plus que Parler, la plate-forme vidéo, propriété de Google, porte une lourde responsabilité dans la manière dont ont prospéré les théories du complot les plus absurdes durant des années.

    En se focalisant sur les appels à la violence, certes peu tolérables, les grandes plates-formes ne doivent pas oublier que ceux-ci trouvent un écho parce que leur inaction a contribué à créer, ces dernières années, un terreau fertile de militants radicalisés prêts à écouter ces incitations et, parfois, à les mettre en œuvre. L’invasion du Capitole n’a pas été subitement déclenchée par le discours de Donald Trump appelant ses soutiens à marcher sur le Sénat : elle était le point culminant d’un long processus, qui a amené à Washington, ce 6 janvier, des dizaines de milliers de militants ultra-radicalisés – un processus qui s’est déroulé en bonne partie sur Facebook, Twitter et YouTube.

    Mais peut-on vraiment en vouloir aux réseaux sociaux de souhaiter se débarrasser de l’encombrant Donald Trump, fût-ce de manière hypocrite, après cinq années d’une campagne permanente, haineuse et mensongère, menée contre eux par le président sortant ? Une campagne durant laquelle Donald Trump a inventé de toutes pièces un « complot anticonservateur » sur Facebook, quand toutes les études montrent que le fonctionnement de cette plate-forme est plutôt à l’avantage des comptes pro-Trump ? Une campagne qui a vu le président faire pression, au mépris des principes historiques du Parti républicain, sur le fonctionnement interne d’entreprises privées ? Une campagne durant laquelle des employés et cadres des réseaux sociaux ont été désignés comme cibles à la foule des soutiens du président ? A force de crier au complot anticonservateur de la Silicon Valley, Donald Trump a probablement favorisé les conditions de son propre bannissement.

    Position intenable

    En dernière analyse, les ressorts de cette censure de dernière minute sont également à chercher dans la paralysie qui a semblé toucher tous les grands réseaux sociaux sur la modération du leader républicain. En refusant obstinément – et parfois en contournant leurs propres règles internes – de modérer les messages du président américain, Facebook ou Twitter se sont placés dans une position où la seule option restante était la fermeture pure et simple du compte présidentiel. A force d’avoir refusé, mois après mois, de jouer le rôle « d’arbitres de la vérité » dans une campagne hors norme où cette position était intenable face aux mensonges de plus en plus délirants du président américain, elles se sont elles-mêmes bloquées entre deux positions extrêmes : le laisser-faire complet ou la fermeture pure et simple du compte de Donald Trump. Ce dernier choix, dans les derniers jours de la présidence Trump, est un aveu d’échec de leur politique depuis près d’une décennie.

    Si les réseaux sociaux avaient commencé, il y a cinq ans, par effacer les messages racistes, injurieux et violents de celui qui n’était pas encore président, en mettant en place des politiques de modération transparentes et légitimes, sans doute n’en serions-nous pas arrivés là. Un élément que feraient bien de garder à l’esprit, y compris en France, certains élus qui s’indignent du pouvoir que s’est arrogé Twitter – la classe politique, qui a largement adopté Twitter comme son principal outil de communication, porte aussi sa part de responsabilité dans la légitimation de l’outil et de ses dérives, trumpiennes ou non.

    #Apple #Google #Facebook #parler.com #Twitter #algorithme #Android #iOS #censure #manipulation #élections #modération #extrême-droite (...)

    ##QAnon

  • The Instagrammed Insurrection and the Great Deplatforming - Will Oremus
    https://onezero.medium.com/the-deplatforming-of-donald-j-trump-a61a1df0ad8f

    Booting Trump won’t solve social media’s problems. But it’s not a bad place to start. The president of the United States is no longer allowed to post on Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat, Twitch, or Shopify. Twitter said Friday night that its ban was permanent — and it was swiftly followed by suspensions of the @POTUS and @TeamTrump accounts when Trump attempted to use those instead. When Trump tried tweeting from the account of Gary Coby, his digital campaign director, Twitter promptly (...)

    #Google #Facebook #Instagram #parler.com #Shopify #Snapchat #Twitch #Twitter #algorithme #manipulation #censure #élections #modération #extrême-droite (...)

    ##QAnon

  • ’Four years of propaganda’ : Trump social media bans come too late, experts say
    https://www.theguardian.com/us-news/2021/jan/07/donald-trump-facebook-social-media-capitol-attack

    Platforms have long let his dangerous posts stand – and researchers say the Capitol attack is ‘exactly what we expected’ In the 24 hours since the US Capitol in Washington was seized by a Trump-supporting mob disputing the results of the 2020 election, American social media companies have barred the president from their platforms for spreading falsehoods and inciting the crowd. Facebook, Snapchat and Twitch suspended Donald Trump indefinitely. Twitter locked his account temporarily. Multiple (...)

    #Facebook #Snapchat #Twitch #Twitter #manipulation #censure #modération #extrême-droite #QAnon (...)

    ##élections
    https://i.guim.co.uk/img/media/6ccb8e4e2744c1f733c632b6e14178fcdf87ccad/0_150_4500_2700/master/4500.jpg

  • Twitter and Facebook Lock Trump’s Accounts After Violence on Capitol Hill
    https://www.nytimes.com/2021/01/06/technology/capitol-twitter-facebook-trump.html

    The moves came after critics and even some allies of the social media companies said they had failed to prevent the misinformation that led to chaos on Wednesday. Update : Facebook’s chief executive, Mark Zuckerberg, said on Thursday that President Trump would be blocked from its platforms “at least” through the end of his term. SAN FRANCISCO — Twitter and Facebook on Wednesday locked the accounts of President Trump, which prevents him from posting messages to his more than 88 million (...)

    #Facebook #Twitter #manipulation #censure #modération #violence #extrême-droite

  • Another “Pre-Crime” AI System Claims It Can Predict Who Will Share Disinformation Before It’s Published
    https://thedailycoin.org/2020/12/18/another-pre-crime-ai-system-claims-it-can-predict-who-will-share-disin

    Another “Pre-Crime” AI System Claims It Can Predict Who Will Share Disinformation Before It’s Published from Activist Post We previously have covered the many weighty claims made by the progenitors of A.I. algorithms who claim that their technology can stop crime before it happens. Similar predictive A.I. is increasingly being used to stop the spread of misinformation, disinformation and general “fake news” by analyzing trends in behavior and language used across social media. However, as (...)

    #Twitter #algorithme #manipulation #prédiction

  • Tech platforms vowed to address racial equity : how have they fared ?
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/28/tech-platforms-vowed-to-address-racial-equity-how-have-they-fared

    Facebook, Twitter, YouTube, Google and Amazon issued statements in response to Black Lives Matter this year but did they follow through ? Following the death of George Floyd and nationwide protests against police brutality and racial inequality, some of the largest technology corporations waded into the anti-racism movement with slickly worded corporate declarations that “Black Lives Matter”. Those tech platforms are now facing increased pressure to back those promises with action – both on (...)

    #Amazon #Facebook #Twitter #YouTube #racisme #modération #BlackLivesMatter #discrimination (...)

    ##extrême-droite
    https://i.guim.co.uk/img/media/29f854b1f2a3c2e6eba830be2223e2dd509d1e8b/0_0_3000_1800/master/3000.jpg

  • Facebook met fin à une opération d’interférence en Afrique émanant « d’individus liés à l’armée française »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/15/facebook-met-fin-a-une-operation-d-interference-en-afrique-emanant-d-individ

    Facebook a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces manipulations politiques ne pouvaient pas être directement reliées au gouvernement ou à l’armée française en l’absence de preuves supplémentaires.

    Facebook a révélé, mardi 15 décembre, avoir démantelé un réseau de faux comptes associé à « des individus ayant des liens avec l’armée française », et se livrant à des activités de propagande sur le réseau social, ainsi que sur Instagram. L’entreprise a annoncé, au cours d’une conférence de presse, avoir découvert trois nouvelles opérations d’interférence étrangère, c’est-à-dire des fausses pages et faux comptes créés dans un pays par des individus se trouvant dans un autre pays, et destinés à influencer les internautes du pays ciblé. Bien souvent, leur but est d’interférer sur des sujets politiques ou diplomatiques.

    Deux de ces opérations étaient gérées depuis la Russie, et la troisième l’était depuis la France. Dans ce dernier cas, Facebook a annoncé avoir supprimé 84 profils, six pages et neuf groupes, dont certains étaient actifs depuis 2018, ainsi que quatorze comptes Instagram. Selon le rapport détaillé, publié par l’université de Stanford et l’entreprise d’analyse des réseaux sociaux Graphika, des chaînes YouTube et des comptes Twitter semblant être liés à cette opération ont également été découverts par Facebook.

    Promotion de l’action de l’armée française au Sahel

    Cette opération ciblait plusieurs pays d’Afrique, et en premier lieu la Centrafrique et le Mali. Dans « une moindre mesure », certains faux comptes incriminés étaient également présents au Niger, au Burkina Faso, en Algérie, en Côte d’Ivoire et au Tchad. Parmi les sujets plébiscités par des faux comptes figurait en très bonne place la présence française en Afrique. « Nous les avons vus essayer de promouvoir l’activité de l’armée française dans la région », a confirmé au Monde Nathaniel Gleicher, chargé de la politique de sécurité de Facebook.

    De nombreuses publications louaient par exemple l’intervention française au Sahel dans le cadre de la lutte contre les groupes djihadistes opérant dans la région. Sur Facebook, par exemple, un faux compte a publié en août 2019 une photographie de soldats français engagés dans l’opération « Barkhane », donnant l’impression que l’image avait été prise par un habitant de Tombouctou, au Mali. « Ils auraient soigné des habitants à l’école de Bitagoungou », pouvait-on lire dans la légende de la photo. De nombreux comptes « se faisaient passer pour des Maliens locaux, louant l’importance des forces armées maliennes, tout en soulignant l’importance de la mission de l’ONU dans le pays », appuie le rapport de Stanford et Graphika.

    Facebook, l’université de Stanford et Graphika ont également noté qu’à partir d’octobre 2019, les faux comptes gérés par des opérateurs français se sont mis à répondre activement à des faux comptes russes, eux-mêmes engagés dans une opération de propagande dans plusieurs pays d’Afrique. « C’est la première fois que notre équipe observe deux campagnes [d’interférence étrangère] interagissant l’une avec l’autre », a souligné M. Gleicher en conférence de presse.Retour ligne automatique
    Une attribution très prudente

    Dans le cas des opérations russes, Facebook n’hésite pas à affirmer que des liens ont été découverts avec l’Internet Research Agency, un organe de propagande bien connu et proche du Kremlin. Le réseau social se montre bien plus prudent quand il mentionne l’opération française.

    Facebook a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ces manipulations politiques émanaient d’individus « liés à l’armée française ». « Facebook n’a pas directement attribué cette opération au gouvernement français et à l’armée française », souligne le rapport, et « de la même manière, ce rapport n’offre aucune preuve d’une participation institutionnelle » à ces manipulations politiques sur les réseaux sociaux. « C’est la première fois que nous voyons une opération liée à ces acteurs », souligne M. Gleicher auprès du Monde, ajoutant néanmoins que les autorités françaises ont été prévenues des découvertes de Facebook.

    Il faut par ailleurs noter que contrairement aux opérations russes, celle émanant de la France ne s’appuie pas sur des sites extérieurs, comme des faux sites d’information ou des blogs, qui peuvent donner des éléments techniques supplémentaires sur les auteurs de ces opérations de désinformation.

    Florian Reynaud
    #Facebook #Twitter #Instagram #YouTube #manipulation #militaire

  • En Irlande, Twitter écope d’une amende de 450 000 euros pour non-respect du RGPD
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/12/15/twitter-ecope-d-une-amende-de-450-000-euros-pour-non-respect-du-rgpd_6063486

    *Chiffre d’affaires annuel de Twitter en 2019 : 3,459 milliards de dollars* A la suite d’une brèche de confidentialité pour certains utilisateurs, survenue à la fin de 2018, le réseau social n’a pas informé la Data Protection Commission (DPC) irlandaise suffisamment tôt ni de façon suffisamment détaillée. La Data Protection Commission (DPC), l’homologue irlandaise de la Comission de l’informatique et des libertés (CNIL), française, a annoncé, mardi 15 décembre, avoir condamné le réseau social Twitter (...)

    #Twitter #données #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##bug

  • Twitter accused of censoring Indian critic of Hindu nationalism
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/07/twitter-accused-censoring-indian-critic-hindu-nationalism-salil-tripath

    Writers including Salman Rushdie express anger after journalist Salil Tripathi has account suspended Twitter has been accused of censoring the prominent Indian journalist Salil Tripathi by suspending his account, after he tweeted on subjects including the anniversary of the demolition of the Babri mosque and his work on India’s shrinking democratic space. Writers including Salman Rushdie and Amitav Ghosh expressed anger after Tripathi, who is chair of PEN International’s Writers in Prison (...)

    #Twitter #censure #religion #surveillance

    https://i.guim.co.uk/img/media/873e583838d63239d9cea0c87968afe418f46b1d/0_184_2131_1278/master/2131.jpg

  • Kashmiris Interrogated, Tortured by Cyber Police for Tweeting
    https://theintercept.com/2020/12/06/kashmir-social-media-police

    The crackdown on social media users in Kashmir is part of a sharp escalation of the Indian government’s censorship efforts. Ahmed was nervous as he approached the fortified police station, its walls covered with barbed wire and gun-toting cops guarding the entrances. The college student had received a phone call the previous day from Jammu and Kashmir’s cyber police, asking him to report to the station with no reason given. Ahmed, whose name has been changed for fear of retaliation, had (...)

    #Twitter #smartphone #journalisme #écoutes #surveillance