• 16 polices historiques en licence libre, par l’ANRT Nancy

    Gotico-Antiqua, Proto-Romain, Hybride. Caractères du XVe siècle entre gothique et romain.
    http://gotico-antiqua.anrt-nancy.fr

    Le colloque sur deux jours et l’exposition Gotico-Antiqua, Proto-Romain, Hybride. Caractères du XVe siècle entre gothique et romain sont fondés sur un programme de recherche en cours à l’Atelier national de recherche typographique (ANRT) qui examine la période historique de 1459-1482. Le colloque a pour objectif de réunir des chercheurs dans le domaine de la typographie, de la paléographie et de l’histoire du livre, en mettant l’accent sur les caractères et les formes de lettres. Cette période relativement peu étudiée – après Gutenberg et avant la stabilisation du modèle de Jenson – s’étend des premières traces de tendances humanistiques aux romains ‹purs›, en passant par de nombreux cas de dessins incertains, hybridations volontaires et formes proto ou archaïques du romain. En 1459 à Mayence, Johann Fust et Peter Schöffer ont imprimé le Rationale Divinorum Officiorum de Guillaume Durand, utilisant un caractère typographique (connu aujourd’hui en tant que ‹Durandus›) qui ne ressemblait à aucun autre caractère antérieur. De là, nous pouvons suivre une grande variété de développements, en partie relative aux voyages des premiers imprimeurs de la région du Rhin vers l’Italie et la France. Par extension, nous nous intéressons également au mouvement des presses privées initié par William Morris et Emery Walker à la fin du XIXe siècle en Angleterre. Ce mouvement a redonné vie à certains de ces caractères avant qu’ils ne retombent dans l’oubli.

    À télécharger ici :
    https://github.com/anrt-type/GoticoAntiqua

    #polices #fontes #typographie #Histoire #gothique

  • Salut @tetue,
    https://www.slideshare.net/tetue/amliorer-la-lisibilit-typographique
    Dans cette présentation où je suis pourtant d’accord avec tes conseils pour le reste, tu dis qu’ il ne faut jamais justifier un texte .
    Là, je désapprouve.
    Je n’ai pas de preuve à apporter, mais juste une sensation. Mais je suis capable d’en tirer des hypothèses.

    Je pense qu’en dessous d’un certain nombre de mots par ligne et d’un minimum de qualité apportée à la justification (règles de typo, césures, largeur de blanc maxi), elle rend plus service qu’elle ne dessert.
    J’ai l’impression qu’elle fixe des points de références que l’oeil repère à chaque fin de ligne et le fait que ces points soient alignés produit une habitude pour le mouvement oculaire.
    J’ai aussi remarqué que sur papier (donc sans gène de scintillement ni de sur-luminosité) elle permet de fournir moins d’effort que l’équivalent aligné à gauche.

    Tu as du contenu qui permettrait de justifier ton assertion ?
    #typographie #ux

  • https://gm1.ggpht.com/dXG0MuHZUScJCui8B1Ln77dfNOotyx-NlZ5eWhcDtCAxte5qVX9XBFVpF-c9j3BCxm7KnE0CI

    02—22 MAI 2019 | SAINT-ÉTIENNE
    Deuxième édition du Mai de la Typo (performances, expositions, ateliers, rencontres, livres, dégustations…etc) dans différents lieux dea Saint-Étienne (Les Arts du Forez, Gran Lux, la librairie Lune & l’Autre, Le Beluga, l’Atelier du Coin, la médiathèque Carnot, la Rue de la République, La Brasserie Stéphanoise, l’Espace Nord Est).

    ATELIER TYPOGRAPHIQUE PARTICIPATIF
    En partenariat avec Avataria et La Laverie, autour du spectacle Les Tondues de la Compagnie Les Arts Oseurs (16 mai, 18h30 à l’église du Soleil), Les Arts du Forez et m.u.r.r. vous proposent un atelier de collaboration verticale.
    Sur le thème de la « collaboration horizontale » (terme utilisé pour accuser des femmes de fraternisation avec l’ennemi à la Libération), et par extension des dominations masculines sur le corps et dans la vie des femmes, vous pourrez écrire et composer une affiche-slogan, que vous imprimerez à l’aide de bois d’affiches.
    Un exemplaire sera collé dans la rue de la République, un autre vous sera remis.

    Vendredi 3 mai de 16h à 21h aux Arts du Forez
    Samedi 4 mai de 14h à 18h aux Arts du Forez
    Samedi 11 mai de 10h à 13h à la Médiathèque Carnot
    –-------------
    AU PROGRAMME DU MAI DE LA TYPO

    JEUDI 02 MAI
    Vernissage de l’exposition de Fanny Myon à la galerie Surface
    JEUDI 02 MAI
    Mise en place de la vitrine typographique à la librairie Lune & l’Autre, avec Blandine Homeyer
    VENDREDI 03 MAI
    Début de la présentation des travaux de l’atelier m.u.r.r au Gran Lux
    VENDREDI 03 & SAMEDI 04 MAI
    Fabrication d’affiches-slogans machinées par m.u.r.r. aux Arts du Forez
    DIMANCHE 05 MAI
    Confection d’une feuille de chou par Col carbone
    LUNDI 06 MAI
    Début de La Rue de la Typo. Cartes blanches d’artistes visibles en extérieur, sur les vitrines de la rue de la République
    JEUDI 09 MAI
    Vernissage de l’exposition d’affiches de Pictellme au Beluga
    VENDREDI 10 MAI
    Vernissage de l’exposition Résistance graphique de Bon Caillou à l’Atelier du Coin

    SAMEDI 11 MAI
    Fabrication d’affiches-slogans machinées par m.u.r.r. à la Médiathèque Carnot
    VENDREDI 17 MAI
    Présentation et dégustation des bières Zythotypo à la Brasserie Stéphanoise
    MERCREDI 22 MAI
    Présentation de deux livres micro-édités à l’espace Nord-Est. Avec les auteurs Isabella Tomassi et Michel Ville.

    #saint_etienne #collectif #commun #typographie #création

  • Héros de la typographie
    https://aris.papatheodorou.net/heros-de-la-typographie

    Thorbjørn Kongshavn est norvégien, il est le directeur de la création graphique de sa propre agence, Kongshavn Design, fondée en 2007. Il est aussi accessoirement illustrateur et typographe. En 2017 il a réalisé une série de six portraits de « Héros de la typographie ». Six hommes et six polices de caractères pour un hommage : Garamond, Baskerville, Bodoni, Berthold, Renner (Futura) et Gill.

    #typographie, #graphisme, #illustration

  • Donald Trump Spell-Check : Why Does Our Leader Insist on Capitalizing ’Country’ ? | Alternet
    https://www.alternet.org/donald-trump-spell-check-why-does-our-leader-insist-capitalizing-country

    Trump’s bizarre spelling choices may seem amusing. But stop laughing: His use of “Country” has a hidden meaning

    By Chauncey DeVega / Salon
    October 26, 2018, 3:06 AM GMT

    There is nothing funny about Donald Trump. Like other autocrats and political thugs he thrives on being underestimated. Last week there was another example of this error by Donald Trump’s detractors and others who oppose him.

    On Twitter, his preferred means of communication, Donald Trump proclaimed last week:

    When referring to the USA, I will always capitalize the word Country!

    Trump was mocked by comedians on late night television for this supposed gaffe. Other prominent voices pointed to Trump’s “misspelling” as further proof that he is a dolt and a fool. By implication, his voters are fools and dolts as well. This version of liberal Schadenfreude is a defining feature in the Age of Trump.

    It is small comfort which ignores the fact that Donald Trump’s grammatical errors and odd spelling are — as admitted by White House insiders some months ago — strategic choices designed to make him appear more “folksy” and “authentic.” Trump’s faux-populist appeal depends upon his ability to relate to his supporters by sharing their grievances and hostility toward those liberals and progressives they perceive as looking down on “real Americans.”

    To understand Donald Trump, one must begin with the fact that he is an American fascist — an autocrat and authoritarian by instinct, behavior, and values. This is the nucleus of his being. This is the prism through which to best understand Donald Trump.

    I asked several leading experts on fascism and authoritarianism to help me understand Trump’s conversion of “Country” into a proper noun.

    Ruth Ben-Ghiat, professor of history and Italian studies at New York University, author of the forthcoming book “Strongmen: How They Rise, Why They Succeed, How They Fall,” and featured commentator in Michael Moore’s “Fahrenheit 11/9”:

    Trump’s statement that he’ll capitalize the word Country represents yet another attempt to polarize the American population and set up one half as “moral,” "just" and politically and, above all, racially acceptable. It is a technique used by every authoritarian leader, often with success. Some may look at this tweet as just another quirky Trump language proposition, but nothing he does is accidental, including his capitalization strategies.

    Richard Frankel, professor of modern German History at the University of Louisiana at Lafayette, an expert on the rise of Nazism in Germany whose work has also been featured in Newsweek and on the History News Network:

    I see it as another way of saying “America First.” He’s putting the emphasis on country, on nation, on America before anything else. He’s contrasting himself and his followers with those who see America as part of a much larger community of nations, in which cooperation, not confrontation, is what is what’s best for everyone. Those who see it his way are the “real Americans.” Those who don’t are the enemy. It’s the pitting of “America Firsters” against the dreaded “Globalists.” It’s another way to divide the country — inclusion through exclusion.

    Jason Stanley, professor of philosophy at Yale University and author of “How Propaganda Works” as well as the new book “How Fascism Works: The Politics of Us and Them”:

    Via linguistic style and repetition, Trump is inculcating his followers with an ethic of authoritarian nationalism. Organized religion is a local authoritarian structure; the authority of God is signaled linguistically, by capitalizing “God” or not completely spelling out the word. According to Trump, like “God,” "Country" should be capitalized. This is a linguistic means of signalizing the quasi-religious authority of the nation. And since the nation is not a person, or even a person-like figure, that religious authority should be transferred to its leader, Donald Trump.

    It (again) reminded me of this quote from Victor Klemperer’s “Language of the Third Reich”: “Nazism permeated the flesh and blood of the people through single words, idioms and sentence structures which were imposed on them in a million repetitions and taken on board mechanically and unconsciously … language does not simply write and think for me, it also increasingly dictates my feelings and governs my entire spiritual being the more unquestioningly and unconsciously I abandon myself to it.”

    Several days after Trump made his declaration about the correct spelling of our “Country,” he announced that he was a proud “nationalist.” Because Trump is a racial authoritarian — and a student of “alt-right” guru Steve Bannon as well as White House adviser Stephen Miller, principal architect of his nativist immigration policy — his brand of nationalism is in no sense “neutral.” It is in reality white nationalism, whether called by that name or not. Donald Trump may evade or deflect from that fact. But it is true nonetheless. This is evident through his repeated and overt hostility toward nonwhites and Muslims.

    An embrace of nationalism by Donald Trump fits neatly within his logic for capitalizing the word “Country” when referring to the United States of America.

    Benjamin Hett, professor of history at Hunter College and the Graduate Center, City University of New York, author of “Burning the Reichstag: An Investigation into the Third Reich’s Enduring Mystery” as well as the new book “The Death of Democracy: Hitler’s Rise to Power and the Downfall of the Weimar Republic”:

    This is language I do not remember hearing from any other president. And this is where the significance of “Country” comes in. Trump the “nationalist” with his capital C in “Country” uses “globalist” as a pejorative. He is step by step dismantling the international infrastructure which the United States created after the Second World War to maintain a democratic and prosperous global order. Just recently he has begun dismantling the key INF treaty with Russia, another horrifically dangerous step. This is all reminiscent of the nationalism of the German administrations of the early 1930s, up to and including Hitler — turn away from the world, turn away from crucial international connections, turn away from peace and democracy. We know, or should know, that this cannot and will not lead anywhere good.

    *

    Some people laugh when they are terrified. It is not that the situation is funny; rather, their brains process existential dread through the physical act of laughter. This is why so many of us laugh at Donald Trump’s supposed gaffes and misspellings, and his other crude and boorish behavior. Donald Trump’s America is a real thing. We are stuck in it and many of us still cannot believe this has all come to pass. In the final analysis, laughter provides some short-term relief during the walk to the political gallows. The laughter feels good. The noose is still waiting.

    #Trump #Fascisme #Typographie #Histoire #Linguistique

  • A Guide to Combining Fonts | Better Web Type
    https://betterwebtype.com/combining-fonts-guide

    Bad typography on the web in the early years of the internet was often blamed on the poor range of fonts available. But we already learned that typography is not merely about choosing fonts. One of its goals (probably the main one) is presenting information in a way that is readable and easy to consume.

    Before we start looking for a font to add to our design and combine it with our body text font, we need to ask ourselves: do we really need more than one font? Don’t just add one for the sake of it. There’s no rule in typography that says the more fonts used the better (the contrary is probably more true). There’s no guarantee that adding another font to your website will improve its typography. I like to keep my typography simple and solid. Like a machine—the fewer movable parts, the less likely it is to break down.

    #typographie #webtypographie

  • This Colorful New Font Is Made Entirely of Brand Logos
    http://musebycl.io/design/colorful-new-font-made-entirely-brand-logos

    If you’re completely, irrevocably head-over-heels for brands, we finally have just the typeface for you.

    Creatives at digital agency Hello Velocity have developed Brand New Roman, a font comprised of 76 corporate brand logos. The Idiocracy-style project is partly parody, but you can actually download the font and use it—and artists have already been playing around with it, too.

    Lukas Bentel, partner and creative director at Hello Velocity, tells Muse that the driving idea behind Brand New Roman was simple: “This stage of capitalism is pretty weird. Seems like a good time to spoof it!”

    Brand New Roman
    Téléchargement et test
    https://brandnewroman.com

    #typographie #fonte

  • Des polices pour détecter la contrefaçon
    Jeanne Corriveau - 8 août 2018 - Le Devoir _
    https://www.ledevoir.com/societe/533921/des-polices-pour-detecter-la-contrefacon

    Les polices de caractères ont souvent une histoire étonnante, dans laquelle s’entremêlent enjeux graphiques, économiques et sociopolitiques. Cinquième texte d’une série estivale consacrée à ce sujet.

    Le commun des mortels ne prête pas toujours attention aux caractères typographiques avec lesquels les textes qu’il lit sont composés. Dans certains cas, toutefois, le choix d’une police de caractères peut avoir des conséquences politiques insoupçonnées. C’est ainsi qu’au cours des dernières années, les polices Calibri et Times New Roman se sont retrouvées au coeur de polémiques concernant la contrefaçon de documents.

    En 2016, embourbés dans une affaire de corruption à la suite de la publication des Panama Papers, Nawaz Sharif, alors premier ministre du Pakistan, et sa fille Maryam avaient remis à la justice des documents en preuve dans une tentative pour se disculper. Parmi ces documents figurait une déclaration faite par Maryam Sharif prétendument signée en février 2006.

    Or, ont découvert les enquêteurs, la déclaration était composée en Calibri, une police de caractères qui n’a été distribuée commercialement par #microsoft qu’en 2007, ce qui laisse croire que le document a été contrefait. Calibri allait-elle faire tomber le premier ministre ?

    En entrevue au journal pakistanais Dawn, le bureau du designer Lucas de Groot, qui a conçu la police Calibri pour Microsoft, a précisé qu’une version bêta de Calibri était disponible en 2006, mais que celle-ci était destinée aux programmeurs et aux « freaks » de technologie. Il paraissait donc « très peu probable » que quelqu’un ait pu utiliser cette police pour des documents officiels.

    Condamné à 10 ans de prison pour corruption, Nawaz Sharif a finalement pris le chemin du pénitencier au début du mois de juillet dernier. De son côté, sa fille a reçu une sentence de sept ans de prison.

    Le « Rathergate »
    La police Times New Roman a elle aussi été mêlée à une controverse politique. En 2004, le journaliste #Dan_Rather, de l’émission 60 minutes, diffusée sur #CBS, avait présenté en ondes des documents qui semblaient démontrer que le président américain George W. Bush avait pu bénéficier d’un traitement de faveur pour être affecté à la Garde nationale du Texas dans les années 1970 et, du même coup, échapper à la guerre du #Vietnam. Il s’agissait de rapports internes du colonel Jerry Killian, mort en 1984, qui dirigeait l’escadron de la Garde du Texas.

    La veuve du colonel Killian, de même que plusieurs blogueurs et médias ont mis en doute l’authenticité du document, relevant diverses incongruités, dont l’utilisation de fontes dites proportionnelles, par opposition à celles de taille fixe, ainsi que la présence des caractères « th » mis en exposant dans « 111 th » ou « 147 th ». Les machines à écrire des années 1970 étaient-elles en mesure de produire de telles fontes ? Selon divers experts, le document en question semblait plutôt avoir été réalisé par ordinateur avec la police Times New Roman, offerte avec le logiciel Word de Microsoft. L’affaire a embarrassé CBS.

    Dan Rather a par la suite présenté ses excuses et quitté ses fonctions.

    L’univers numérique
    Calibri et Times New Roman ont deux points en commun : non seulement se sont-elles retrouvées au centre de controverses, mais elles ont toutes deux été lancées dans l’univers numérique comme police par défaut dans le logiciel Word de Microsoft, la Calibri ayant délogé son aînée en 2007. Mais alors que la Calibri a à peine 10 ans d’âge, la création de la Times New Roman remonte à 1931.

    Cette police de caractères avait été commandée auprès du typographe Stanley Morison par le quotidien britannique Times. Stanley Morison fit appel à l’artiste Victor Lardent, qui dessina cette police de caractères. Inspirée des fontes Plantin et Perpetua, la police Times New Roman, dotée d’empattements, est étroite, ce qui permet de corder plus de mots dans une ligne. Un avantage pour les journaux. Elle est aussi vantée pour sa lisibilité.

    Conçue pour la presse écrite et largement utilisée dans l’édition, la police Times New Roman a connu une seconde vie dans l’espace numérique. Mais une telle gloire a ses revers. Surexposée et omniprésente, elle rappelle à certains leurs travaux scolaires. D’autres diront qu’elle est fade, sans émotion et qu’elle dénote la paresse de l’auteur qui ne se serait pas donné la peine de chercher une autre police plus originale et plus proche de sa personnalité.

    Jamais à la mode
    Le designer graphique Denis Dulude reconnaît que la police Times New Roman n’est guère prisée par les professionnels de la typographie et du graphisme. « Elle est un peu mal-aimée. À l’époque où elle est arrivée, elle venait dans la boîte. Beaucoup de gens l’avaient utilisée pour faire des lettres et des logos qui n’étaient pas nécessairement faits par des designers graphiques. Elle n’a jamais été à la mode. Pour cette raison, on a peut-être été un peu frileux avec cette police. »

    Denis Dulude a toutefois osé utiliser Times New Roman pour un projet de catalogue de photos. Or, il y a mis sa touche personnelle en retirant de tous les « S » majuscules l’empattement du bas. « Je me la suis appropriée en faisant ma propre version. J’ai aussi brisé un peu l’espacement entre les lettres pour qu’elle soit un peu plus maladroite et saccadée. C’est la seule façon que j’ai trouvée pour être à l’aise avec cette police », admet-il.

    #Panama_Papers #typographie #Calibri #Times_New_Roman #Pakistan #Imprimerie #Police de #Caractère #Histoire #médias #art #typographique #mise_en_page #Lay_out

  • La typographie du mal _ Stéphane Baillargeon - 16 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/534580/la-typo-gothique-n-a-pas-reussi-sa-redemption-apres-1945

    Les polices de caractères ont souvent une histoire étonnante dans laquelle s’entremêlent enjeux graphiques, économiques et sociopolitiques. Dernier texte d’une série estivale consacrée au sujet.

    Le traitement de texte Word, de très, très loin le plus populaire du monde, propose des dizaines de polices de caractères — le Brunel Poster, le Tahoma, le Verdana et l’Optima —, mais pas le gothique, qui ne fait pas partie du lot de base. Normal. Qui en voudrait ? Qui s’en servirait ? Ce que les Anglais appellent la « black letter » et les Allemands, l’écriture brisée ou fracturée (Gebrochene Schrift ou Frakturschrift) a pratiquement disparu de l’usage courant.

    La typo caractéristique, avec ses arcs rompus, ne survit que dans les logos d’anciennes compagnies (Seagram) et de très vieux journaux (The New York Times), sur les pochettes de disque de groupes de musique métal et les écussons de clubs de méchants motards.

    C’est un peu beaucoup la faute aux nazis. Le gothique est sorti exsangue de la Seconde Guerre mondiale, mais pas exactement pour les raisons que l’on pourrait croire. Les virages abrupts ne manquent pas avec cette manière d’écrire…

    Antiqua-Fraktur
    En Allemagne, les caractères de l’écriture fracturée (la Fraktur en allemand) ont été en concurrence avec l’écriture dite latine ou antique (l’Antiqua) bien avant 1933. L’opposition reposait sur des fondements politico-idéologiques multicentenaires.

    Sur son passionnant site http://j.poitou.free.fr/pro/html/ltn/gothique-a.html consacré aux langages, aux écritures et aux typographies, le professeur d’études germaniques Jacques Poitou rappelle que Luther exigeait les lettres gothiques pour sa traduction en allemand de la bible, laissant les formes latines aux textes en latin. Gutenberg a donc imprimé en Textura http://www.gutenbergdigital.de/bibel.html# (une variante gothique du XIVe siècle) ses premiers exemplaires du Livre.

    Au contraire, les frères Grimm, pourtant folkloristes à souhait, n’avaient que de mauvais mots pour cette typographie dite nationale. Ils la trouvaient « informe et laide », « dégénérée et sans goût ».

    Les Allemands parlent de la Schriftenstreit ou de l’Antiqua-Fraktur-Streit. Cette querelle (Streit) s’est amplifiée après l’unification de l’Allemagne à la fin du XIXe siècle.

    Pour les nationalistes, l’Antiqua « vide et creuse » symbolisait tout ce qui était étranger. La « profondeur » de la Fraktur devenait une spécificité nationale. Otto von Bismarck aurait refusé un livre qui n’était pas publié en gothique.

    Au contraire, une société pour l’ancienne écriture (Verein für Altschrift) a tenté à partir de 1885 de favoriser dans l’empire allemand l’expansion de l’écriture latine dominante dans le monde depuis la Renaissance. L’ancienne manière était à l’évidence la plus moderne. Le Reichtag a voté contre cette proposition en 1911.

    Une révolution culturelle
    Les nazis ont plongé dans la controverse politicotypographique. Dans un essai récent intitulé La révolution culturelle nazie (Gallimard), l’historien Johann Chapoutot expose la cohérence intellectuelle et rationnelle du projet hitlérien. Cette révolution conservatrice préconise un retour aux origines en s’appuyant sur les notions de la race, du sang et de la terre.

    Dans cette conception du monde, la communauté prime l’individu et la lutte pour la préservation du peuple germanique se fait en préservant les traits intrinsèques fantasmés tout en combattant à mort les supposées menaces extérieures biologiques, intellectuelles ou culturelles. Tous les éléments de la vie passent au tamis sombre, de l’histoire à la géographie, de l’art à l’éthique. Le professeur Chapoutot cite le juriste nazi Hans Frank qui modifie l’impératif catégorique universel de Kant avec cette formule : « Agis de telle sorte que le Führer, s’il prenait connaissance de ton acte, l’approuverait. »

    L’écriture est donc aussi enrôlée dans la révolution culturelle. Le gothique est célébré comme distinction graphique du peuple aryen. Les SS en pincent aussi pour l’alphabet runique. L’État militaire et totalitaire a trouvé sa police. Un décret de 1934 interdit aux éditeurs juifs d’utiliser la Fraktur. Le nombre d’ouvrages en allemand imprimés dans cette fonte passe de 5 % avant 1933 à près de 50 % en 1935. Mein Kampf, livre programmatique du Führer, est publié avec les caractères fracturés.

    Cette position change radicalement après le début de la Seconde Guerre mondiale. Les nazis se rendent à l’évidence que le reste de l’Europe utilise l’Antiqua. La propagande doit donc délaisser la Fraktur pour rejoindre les peuples conquis, habitués aux styles latins depuis des siècles.

    Dès mars 1940, Berlin décide que les publications préparées pour le Reich doivent se faire dans l’antique manière. Le 3 janvier 1941, la chancellerie publie un décret décrivant le gothique comme une « écriture juive », une de ses versions datant du Moyen Âge, la Schwabacher.

    Le 10 janvier, un communiqué de presse explique ainsi la décision : « Un peuple qui a l’ambition d’être une puissance mondiale doit avoir une écriture qui permette à tous les peuples d’étudier la langue allemande, sans qu’une prétendue écriture nationale les en empêche. »

    Folklorique
    Le pouvoir interdit aussi aux écoles d’enseigner la Sütterlin, une forme cursive dérivée de la Fraktur. Cette calligraphie inventée en Prusse en 1915 est remplacée par la Normalschrift, en fait la cursive latine qu’apprennent encore les écoliers allemands, comme tous les Européens.

    Dans les faits, le virage idéologico-typographique n’empêche pas le gothique de continuer une partie de sa vie enténébrée dans le IIIe Reich, bien qu’à moindre échelle. Der Stürmer, torchon antisémite de Julius Streicher, condamné du procès de Nuremberg, est publié avec les fontes cassantes jusqu’à son dernier exemplaire en 1945. D’autres journaux, comme le Berliner Morgenpost, mélangent les deux caractères : les titres en Fraktur et les sous-titres en Antiqua.

    L’Allemagne conquise va poursuivre un temps dans cette situation de « double écriture ». Dans les zones occupées, les consignes alliées s’affichent en style latin tandis que le nom des rues demeure en gothique. À la longue, la Fraktur a toutefois pris un sens folklorique, par exemple en publicité pour exprimer une idée de tradition. Une seule lettre a réussi son transfert d’une manière à l’autre, le eszett (ß), équivalent d’un double S.

    Pour le reste, la vieille police quasi millénaire ne s’est pas remise de l’association ambiguë avec le régime totalitaire. Dans l’imaginaire occidental, le gothique est en partie devenu la typographie du mal…

    _ D’une écriture à l’autre
    Le théologien Alcuin (mort en 804) encouragea la copie de nombreux manuscrits en utilisant une nouvelle écriture cursive ronde et régulière, la minuscule Caroline (nommée en l’honneur de l’empereur Charlemagne), qui s’imposa vite dans toute l’Europe. L’écriture gothique et ses tracés anguleux entrent en concurrence à partir du tournant de l’an 1000. Elle imite, ou en tout cas rappelle, l’arc brisé en architecture et devient l’écriture moyenâgeuse par excellence. Plusieurs manières gothiques se succèdent : primitive (jusqu’au XIIIe siècle) ; textura (XIIIe et XIVe siècles) ; rotunda (XIVe et XVe) ; bâtarde ou Schwabacher (XVe siècle) ; puis Fraktur (XVIe), qui va finir par désigner tous les gothiques allemands par opposition aux écritures latines (ou Antiqua). En langue allemande, tous ces styles sont des écritures brisées (Gebrochen Schriften), tandis que seule la textura est désignée comme « Gothische Schrift ».

    #Imprimerie #Police de #Caractère #Gothique #Histoire #livre #médias #littérature #art #typographique #typographie #mise_en_page #Lay_out #Allemagne

  • Syncope
    http://nowodzinski.pl/syncope

    Super efficace pour définir des réglages typos de base (taille, interlettrage, longueur de ligne), permet aussi de caler un rythme vertical régulier entre titre, inters et paragraphes. Moins complexe que d’autres outils mais c’est aussi bien.

    Syncope is a WYSIWYG tool that helps web designers and developers chose the optimal vertical rhythm of the typography for their web pages.

    Basically, it’s a set of tools which adjust the rhythm and output the styles in a preferred, production–friendly format. It is also a lot of fun to play with! In fact, if it weren’t for that, this tool wouldn’t have seen the light of day.

    #typographie #webdev

  • La typographie du livre français | Polylogue
    http://polylogue.org/la-typographie-du-livre-francais

    par Nicolas Taffin.

    Vive le temps long que permet le livre...

    Avec quelques années de retard, puisque cet ouvrage a 10 ans… (mais c’est une qualité du livre de permettre ce temps long, et j’ai l’excuse de l’avoir découvert tardivement, l’an passé) je voulais laisser ici un compte rendu de lecture de l’ouvrage La typographie du Livre Français réalisé par un groupe d’enseignants et étudiants de la filière « Métiers du livre » de l’IUT Michel de Montaigne à Bordeaux, sous la direction d’Olivier Bessard-Banquy et Christophe Kechroud-Gibassier, et publié aux Presses universitaires de Bordeaux en… 2008. Mieux vaut tard que jamais ?

    Ce petit livre assez élégant et très dense constitue une excellente introduction à la typographie, son histoire et sa pratique contemporaine et présente une très bonne base de réflexion, le tout dans un esprit que les Rencontres de Lure ne démentiraient pas, teinté d’exigence, d’un brin de nostalgie, mais de beaucoup d’énergie créative aussi. Il permet notamment de recueillir la parole de Jean François Porchez, Massin, Gérard Berréby, Franck Jalleau et Philippe Millot — quasiment tous venus à Lure d’ailleurs. Il est divisé en deux parties, précédées par une introduction sur l’évolution graphique du livre et une histoire-musée-imaginaire de la typo.

    #Edition #Typographie

  • Une police de caractères libre pour l’INRIA
    https://maly.io/@Troll/55403

    L’ INRIA a mandaté les typographes Black[Foundry] afin de leur créer une #typographie à l’occasion de leur 50ème anniversaire.

    Et vous savez quoi ... elle est belle ^^ et cerise sur la #typo, elle est téléchargeable gratuitement sous licence « SIL Open Font License 1.1 », ce qui inclut même l’usage commercial.

    https://github.com/BlackFoundry/InriaFonts
    https://black-foundry.com/blog/inria-serif-and-inria

    #police_de_caractère #typographie #fontes #fontes_libres #INRIA

  • Didot, la police de caractères à l’élégance révolutionnaire Jean-François Nadeau 17 Juillet 2018 Le Devoir

    https://www.ledevoir.com/societe/532541/didot-le-caractere-de-l-elegance-revolutionnaire

    Les polices de caractères ont souvent une histoire étonnante, dans laquelle s’entremêlent enjeux graphiques, économiques et sociopolitiques. Deuxième texte d’une série estivale consacrée à ce sujet.


    Depuis plus de trois siècles, le nom de Didot est étroitement lié aux livres édités en français. À compter de 1698, la famille Didot, véritable dynastie, a eu la mainmise sur de vastes secteurs du monde de l’imprimerie. Cela en bonne partie grâce au développement de caractères qui portent leur nom. Le caractère Didot, d’un genre sérieux, donne dans une large mesure son élégance à la typographie française.
    La plupart des grandes oeuvres de la culture française ont été largement diffusées grâce aux caractères Didot. À compter du XVIIIe siècle, on ne peut en effet imaginer les fables de La Fontaine, les oeuvres de Sade ou encore celles de Molière sans les visualiser dans des mises en page structurées par de fins calculs mathématiques que permettent les lettres dessinées et fondues par les Didot.

     Depuis l’arrivée des formats numériques, dominés par le monde anglo-saxon et sa propre tradition typographique, le caractère Didot, si longtemps omniprésent pourtant, s’est effacé pour la première fois du quotidien des lecteurs de langue française. Ce caractère avec empattements, ces extensions fines du corps de la lettre, n’est pas d’emblée parmi les premiers choix qui s’offrent aux lecteurs à fleur d’écrans.


    Le recueil des « Fables de La Fontaine » de l’imprimerie de Pierre Didot l’aîné, en 1802

    Dans Illusions perdues, Balzac fait de la famille Didot une assise pour le développement de ce grand roman. Pour un écrivain comme Balzac, comme pour nombre d’autres, le nom de Didot brillait forcément au firmament des lettres.
    C’est une femme, Marie-Anne, qui serait à l’origine de cette importante entreprise à laquelle la pensée française s’est associée de longue date pour en assurer la diffusion. Mais les archives au sujet des Didot sont plutôt maigres. De rares dossiers retrouvés dans les fabriques de la famille, les livres qu’ils ont matérialisés, les collections personnelles de quelques descendants, tout cela suffit à peine à donner une idée de leur emprise sur la diffusion des idées.

    Révolutionnaire
    Le célèbre typographe et graphiste Pierre Faucheux, à qui l’édition française doit des centaines de maquettes de livres au XXe siècle, ne cachait pas sa profonde affection pour le caractère Didot. « Le Didot m’a toujours fasciné. Lorsque Jean-Jacques Pauvert, dans les années quatre-vingt, a décidé de publier les oeuvres complètes de Sade, il s’adressa à moi. Il n’y avait à mes yeux qu’une typographie possible : le Didot. […] Le Didot mord de ses lames et découpe le nom du marquis. »


    Si le caractère fait certainement l’affaire des révolutionnaires, c’est que l’époque pullule d’écrits de toutes sortes qu’il faut imprimer et diffuser au mieux. Mais les Didot ne font pas eux-mêmes la révolution. Loin de là. D’autant qu’on puisse en juger, ils font surtout des affaires en or. Les activités d’imprimerie de la famille Didot s’imposent au point de se jouer des époques autant que des régimes politiques.

    Les affaires de la famille prennent d’abord un bel élan avec François Didot (1689-1759). Pendant quatre ans, il va d’abord apprendre son métier, sans aucun salaire, chez un libraire. Les libraires sont alors doublés d’imprimeurs. Les deux métiers se donnent la main. François Didot finit par obtenir un certificat de mérite du recteur de l’Université de Paris, qui montre qu’il sait lire le latin et le grec. D’abord libraire, il est reçu ensuite imprimeur. C’est sous sa gouverne que seront notamment publiés les livres très populaires de l’abbé Prévost, dont son très beau Manon Lescaut . François Didot va apparemment lui arracher un à un les feuillets de ses livres dans les cabarets où il traînait et se mourait.

    Son fils, François Ambroise Didot (1730-1804), invente le point typographique, une mesure révolutionnaire qui permet de calibrer plus finement encore les textes et d’assurer une mise en page parfaite, selon des équations mathématiques implacables. Jusqu’à François Ambroise, les caractères étaient fondus dans des dimensions assez variables qui ne permettaient pas des combinaisons justes tant les proportions étaient déficientes. Il va inventer une nouvelle fonderie qui met de l’avant la rationalité du système du point typographique, devenu très vite une référence. Les alliances entre riches familles d’imprimeur vont aussi aider les Didot. La famille devient de plus en plus incontournable.

    Son frère, Pierre François (1732-1795), dit le jeune, imprimeur de la Cour, est un graveur de caractères formidable dont la réputation dépasse largement la puissance de son atelier. Ses propres fils vont accroître encore davantage la réputation familiale. On n’en finirait plus de passer à travers l’arbre généalogique de cette famille à l’emprise tentaculaire.

    Napoléon
    Mais de cette famille, c’est Firmin Didot (1764-1836) qui sera peut-être le plus connu. Graveur, fondeur, il popularise le « point Didot », mesure de référence dans l’imprimerie française, tout en étant aussi un fameux graveur de caractères. Il sera par ailleurs élu député et défendra les intérêts de la librairie et de la presse. Et c’est lui qui voit à regrouper, sous le patronyme familial, les activités de l’entreprise pour les transmettre à son arrière-petit-fils, Robert Firmin-Didot, grand imprimeur aussi, doublé d’un collectionneur.

    En 1811, Firmin Didot réalisait un nouveau caractère à la demande de Napoléon, le Didot millimétrique, dont le nom est tiré du système métrique. Dans des notes personnelles, Firmin rappelle que le grand Benjamin Franklin, imprimeur à ses débuts, avait confié son propre fils à la famille Didot afin qu’il apprenne au mieux le métier. C’est ce que l’on perçoit d’ailleurs vite dans le roman de Balzac : quiconque aspirait à devenir un typographe respecté devait passer d’abord chez les Didot pour être formé.

    L’imprimerie Firmin-Didot existe toujours, mais elle appartient désormais à CPI, un grand groupe européen, spécialisé dans l’impression de livres. Nombre de livres continuent néanmoins de porter, tant par le caractère que par la marque de fabrique, le nom Didot.

    #Imprimerie #Police de #Caractère #Didot #femme #mathématiques #Histoire #livre #médias #littérature #art #typographique #typographie #mise_en_page #Lay_out

  • Lisibilité des textes sur le web : 10 erreurs à éviter
    https://atelier.mediaslibres.org/Lisibilite-des-textes-sur-le-web-10-erreurs-a-eviter-219.html

    Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas grand chose pour avoir un joli site. Il suffit d’un peu d’attention à quelques réglages typographiques. Tout le reste suit rapidement. Quelques avis (personnels et tout à fait péremptoires) sur ce qu’il faut s’abstenir de faire.

    #lisibilité #typographie

  • Readability: the Optimal Line Length
    https://baymard.com/blog/line-length-readability

    Having the right amount of characters on each line is key to the readability of your text. It shouldn’t merely be your design that dictates the width of your text, it should also be a matter of legibility.

    The optimal line length for your body text is considered to be 50-60 characters per line, including spaces (“Typographie”, E. Ruder). Other sources suggest that up to 75 characters is acceptable. So what’s the downsides of violating this range?

    Too wide – if a line of text is too long the reader’s eyes will have a hard time focusing on the text. This is because the line length makes it difficult to gauge where the line starts and ends. Furthermore it can be difficult to continue onto the correct line in large blocks of text.

    Too narrow – if a line is too short the eye will have to travel back too often, breaking the reader’s rhythm. Too short lines also tend to stress readers, making them begin on the next line before finishing the current one (hence skipping potentially important words).

    It turns out that the subconscious mind is energized when jumping to the next line (as long as it doesn’t happen too frequently, see above bullet point). At the beginning of every new line the reader is focused, but this focus gradually wears off over the duration of the line (“Typographie”, E. Ruder).

    In order to avoid the drawbacks of too long and too short lines, but still energize your readers and keep them engaged, we suggest keeping your text within the range of 50-75 characters per line.

    #web_design #lisibilité #interface_utilisateur #typographie

  • A day to remember the artistic and cultural pioneer of dadaism, Hannah Höch
    http://www.typeroom.eu/article/day-remember-artistic-and-cultural-pioneer-dadaism-hannah-h-ch

    For some -not in the know- Hannah Höch was the “iconic It girl of the Berlin dadaists”. For the lovers of the letterforms Höch, a member of Berlin’s Dada movement in the 1920s known for her political photomontages, was the female driving force in the development of 20th century collage.

    “Made from newspaper clippings and found objects, her work often engaged with the early 20th-century ideal of the “New Woman”—one who challenged the traditional domestic role of females.

    The artist is most commonly associated with her photomontage Cut with the Kitchen Knife through a Beer-Belly of the Weimar Republic (1919-1920), which critiqued the male-dominated political apparatus, a system the artist believed resulted in the failure of the Weimar Republic and the increasing militarization in post-World War I Germany” notes Artnet on the original punk of a movement which revolutionized typography, graphic design and the visual arts fiercely.

    #typographie #photo-montage #Dada #dadaïsme #Hannah_Höch

  • Honorat Rambaud (~1516-1586)— Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Honorat_Rambaud


    Une page de La Déclaration des Abus que l’on commet en écrivant et le moyen de les éviter et de représenter naïvement les paroles : ce que jamais homme n’a fait.

    Honorat Rambaud invente donc un alphabet nouveau qu’il considère comme facile à apprendre, afin que tous puisse apprendre à lire. Sa préoccupation est sociale et pour arriver à ses fins, il préconise une réforme révolutionnaire pour permettre au peuple d’accéder à la culture. Selon lui, l’alphabet est corrompu. Il invente donc son alphabet nouveau et préconise l’abandon radical de l’alphabet latin, inapte à noter 34 des 52 sons repérables dans l’usage du temps, ce qui représente une grande révolution pour la grammaire.

    Pour Jacques Leclerc, « Rambaud proposa une orthographe calquée sur la prononciation. Il considéra qu’il fallait augmenter le nombre des lettres latines si l’on voulait transcrire fidèlement les sons du français. Le traité de 351 pages de Rambaud proposait 24 nouvelles lettres de plus et atteignait les 52 lettres. Le système de Rambaud fut perçu comme l’œuvre d’un fou par les érudits de son époque.

  • Gainsbourg, Cobain ou Bowie immortels : leur écriture devient police
    https://www.actualitte.com/article/zone-51/gainsbourg-cobain-ou-bowie-immortels-leur-ecriture-devient-police/88307

    Qui n’a jamais rêvé d’écrire une chanson mémorable à la Kurt Cobain, David Bowie, John Lennon, Leonard Cohen ou encore Serge Gainsbourg ? Reproduire l’écriture manuscrite de ces maestros sur un fichier word, c’est ce que propose le site Songwriters Fonts. À l’origine de ces polices de caractères originales, deux français, Nicolas Damiens et Julien Sens.

    Ah, le baratin journalistico-publicitaire !!! Mais l’idée est marrante.

    #Typographie

  • Songwriters Fonts
    https://www.songwritersfonts.com

    Write songs as the ones who inspired you before. The Songwriters fonts have been created to give musicians inspiration. Writing lyrics with the handwriting of influential songwriters helps imagination to develop. Being in the mood of Bowie, Cobain, Cohen, Gainsbourg, Lennon, might be purely imaginative... but that’s precisely the point.

    #typographie #musique

  • The New Wave of Indian Type - Library - Google Design
    https://design.google/library/new-wave-indian-type-design

    As mobile access grows and more people around the world start using the internet—a billion people are expected to come online over the next few years in emerging markets alone—it’s also necessary to elevate the quality and range of digital typefaces available in different writing systems. This challenge is especially striking in India, a country that recognizes 23 official languages, but counted almost 1600 (including dialects) in their last census. Some of these languages and their scripts have descended from ancient Brahmi, others are based in Arabic, while the ongoing use of English, a language that’s reach and influence has grown considerably since India’s independence from Britain in 1947, means that Latin letters are also a common sight.

    (…)

    Keeping pace with the subcontinent’s linguistic diversity is challenging enough in print, but the relatively small number of digital fonts available for Indic languages reveals a striking disparity. Even the most widely used Indian script, Devanagari, has far fewer typographic options compared to the superabundance of Latin fonts. Some scripts like Bengali, Tamil, Urdu, and Tibetan have even fewer fonts available. But the balance is beginning to shift as a cohort of Indian type designers develop new digital fonts, and the movement is still growing in part because many of these designers release their designs with open source licenses. The code is then readily available for others to experiment and develop their own contributions, improving the quality and variety of typography across India’s many writing systems.

    #typographie #web_design #inde

  • Il y a 550 - Johannes Gutenberg meurt au mois de février
    https://de.wikipedia.org/wiki/Johannes_Gutenberg

    * um 1400 in Mainz; † vor dem 26. Februar 1468 ebenda


    On ne sait pas exactement quel jour il est mort et on ignore complètement sa date de sa naissance. C’est la ville de Mayence qui a introduit la date de l’an 1400 parce que ses notables voulaient célébrer la 500ème anniversaire en 1900. Pourtant ce mois de février est le moment de se recueillir pour tous les typographes et imprimeurs afin de se souvenir du fondateur de leurs métiers.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Gutenberg

    né vers 1400 à Mayence dans le Saint-Empire romain germanique et mort le 3 février 1468 dans sa ville natale

    Gutenberg a laissé une bible impressionnante dont un fac-similé digital est accessible ici.
    https://www.bavarikon.de/object/bav:BSB-ANG-0000HSS000MWK001

    Bereits am Anfang des europäischen Buchdrucks mit beweglichen Lettern, den Johannes Gutenberg (um 1397 – 1468) um 1450 in Mainz entwickelte, stand eine Spitzenleistung: der Druck der lateinischen Bibel (in der sog. Vulgata-Fassung). Ein Brief von Enea Silvio Piccolomini (1405 – 1464, seit 1458 Papst Pius II. ), belegt, dass der Druck der Bibel Ende 1454 bereits weit fortgeschritten war. Im Frühjahr 1455 war die Auflage von etwa 200 Exemplaren auf Papier und Pergament bereits vollständig verkauft bzw. subskribiert.

    Die Gutenberg-Bibel gilt als bedeutendstes Werk des frühen Buchdrucks (Inkunabelzeit). Der zweibändige Druck ist von hoher textlicher Qualität und zugleich eine ästhetische Meisterleistung. Textgrundlage war eine Handschrift des Pariser Standardexemplars der Vulgata. Die typographische Gestaltung ahmt die gebrochenen dichten Schrifttypen (Textura) zeitgenössischer Bibelhandschriften nach. Nach anfänglichem Schwanken entschied sich Gutenberg für eine Zahl von 42 Zeilen pro Textspalte. Die Gutenberg-Bibel wird daher auch als die „zweiundvierzigzeilige Bibel“ bezeichnet, kurz B42.

    Des recherches récentes contredisent la théorie du 3 févrire comme date de décès.

    Lt. Stephan Füssel, Hrsg. des Gutenberg-Jahrbuchs, ist gesichert, dass Gutenberg vor dem 26. Februar 1468 gestorben ist, das Todesdatum 3. Februar hält Füssel jedoch für „nicht haltbar“. Ging jetzt durch die Presse, siehe dazu z. B. im ND (02.02.2018):

    „Umso bedeutsamer ist ein 2016 in Würzburg wiederentdecktes Dokument vom 26. Februar 1468 - darin bestätigt der Mainzer Humanist Konrad Humery dem Erzbischof Adolf II. von Nassau, dass er aus dem Nachlass von Johannes Gutenberg eine Druckerpresse erhalten hat. Daraus lasse sich schließen, dass Gutenberg etwa vier Wochen zuvor gestorben sei“

    Was Füssel auf „vier Wochen“ schließen lässt, weiß ich nicht. ND schreibt weiter: „Das vermeintliche Todesdatum 3. Februar geht nach Angaben Füssels auf die Veröffentlichung eines Heimatforschers aus dem Jahr 1910 zurück, die wissenschaftlich nicht haltbar ist.“

    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1078146.so-schoen-drucken-wie-handgeschrieben.html?sstr=gutenberg

    Füssel im Gutenberg-Jahrbuch 2016 dazu:
    https://www.harrassowitz-verlag.de/dzo/artikel/201/29_201.pdf

    Und aus 1900(!):

    Festschrift zum fünfhundertjährigen Geburtstage von Johann Gutenberg. Leipzig : Harrassowitz, 1900. - (Centralblatt für Bibliothekswesen : Beih. ; 23), etwa S. 28, 29, 140, 300 u. 304

    S. 300: „Wir wissen aber durch den Revers des Doctor Humery (vgl. Nr. XXVII), dafs Gutenberg sicher vor dem 26. Februar 1468 aus dem Leben geschieden war. Der Todestag selbst ist nirgends überliefert, man kann ihn jedoch annähernd sicher zu Anfang des Jahres 1468 oder vielleicht Ende 1467 ansetzen.“

    S. 304: „... ist zu bemerken, dafs ein sicherer Anhalt für die Feststellung des Todestages fehlt (vgl. oben S. 300), weil wir nicht wissen, ob Humery sein Anrecht sofort geltend gemacht hat, und ob seinem Ansuchen alsbald oder erst nach weiteren Verhandlungen mit dem Kurfürsten willfahrt wurde.“

    https://archive.org/details/festschriftzumf00wyssgoog


    https://ia801406.us.archive.org/34/items/festschriftzumf00wyssgoog/festschriftzumf00wyssgoog.pdf

    Original der Quittung Konrad Humerys zu Gutenbergs Nachlass im Staatsarchiv Würzburg aufgetaucht
    https://archivalia.hypotheses.org/54038

    #typographie #religion