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  • Israel’s war against Iran & Hezbollah and Russia’s victory in Eastern Ukraine
    https://www.actvism.org/en/latest/israel-krieg-iran-russland

    D’après cet ancien militaire états-unien les jeux sont faits : Ou l’Ouest accepte qu’il a perdu la guerre en Ukraine ou on verra les frappes russes contre des cibles européennes. Il décrit que la situation créée par le gouvernement d’Israel est encore plus dangereuse car il fait tout pour obliger les États-Unis à s’engager dans une guerre contre l’Iran.

    Il ne mâche pas ses mots. Dans son optique d’importantes décisions concernant les deux théâtres de guerre sont le résultat d’intrigues de cinglés.

    4. October 2024 - In this episode of The Source, we speak with Lawrence Wilkerson, a retired Army colonel and former chief of staff to former Secretary of State Colin Powell, about Israel’s new war with Iran and Hezbollah. We explore the geopolitical implications of this war and whether Israel can emerge militarily and strategically victorious now that it has opened up a new front with Iran and Hezbollah in Lebanon. Finally, we examine the latest news on the war in Ukraine, particularly Russia’s success in capturing the strategically important city of Vuhledar in eastern Ukraine.

    To read the transcript of this video: Israel’s war against Iran & Hezbollah and Russia’s victory in Eastern Ukraine
    https://www.actvism.org/wp-content/uploads/2024/10/Israels-war-against-Iran-Hezbollah-and-Russias-victory-in-Eastern-Ukraine-C
    .

    #guerre #Europe #Iran #USA #Israël #Russie

  • International - Ukraine: Die EU ist eine Kriegspartei , Michael von der Schulenburg

    https://www.youtube.com/watch?v=0E847eMHIxY

    25.09.2024

    via https://diasp.eu/p/17172164

    #Ukraine #Russie #EU/#UE #International (Zeitschrift) #BSW #Europe

    Soeben haben wir ein Gespräch ins Netz gestellt, das ich mit dem bei der jüngsten Wahl auf der Liste Sarah Wagenknecht ins EP gewählten Michael von der Schulenburg über die jüngste Resolution des Europaparlamentes zur Ukraine geführt habe. Von der Schulenburg kann auf eine jahrzehntelange Erfahrung als hochrangiger UN-Diplomat zurückblicken und ist daher ein äußerst kompetenter Experte auf dem Gebiet der internationalen Beziehungen. Er äußerst seine absolute Ablehnung der jüngsten Resolution, welche ausführlich weitere, ja sogar noch deutlich verschärfte, militärische Unterstützung der Ukraine durch die #EU fordert, von einem möglichst rasch zu erreichenden Frieden findet sich dort kein (...)

    • [...]

      ... findet sich dort kein einziges Wort. Diese Resolution liest sich als Aufruf zum totalen Krieg. Die EU verfolgt eine irrationale Politik und hat sich seiner Meinung nach längst von einem Friedens- in ein Kriegsprojekt verwandelt.

      Der genaue Text dieses Beschlusses, der mit 595 Pro- bei 137 Gegenstimmen und 47 Enthaltungen, angenommen worden ist, befindet sich in der Beilage dieses Newsletters. Übrigens, von den österreichischen Fraktionen haben ÖVP und Neos dafür, FPÖ dagegen gestimmt, SPÖ und Grüne haben sich der Stimme enthalten.

      https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-10-2024-0028_DE.html

      Ich möchte bei dieser Gelegenheit auf einen hoch interessanten Kommentar des deutschen Historikers und Friedensforschers Leo Ensel verweisen, welcher bereits vor der Beschlussfassung des EP bei der Schweizer Plattform globalbridge publiziert worden ist. Auch dieser artikuliert das völlige Unverständnis über die beim politischen und auch medialen Mainstream in #Europa vorherrschende kriegsunterstützende Haltung. Die Aufforderung nach konkreten Initiativen für einen baldigen Waffenstillstand und Friedensverhandlungen wird bereits vielfach als “Putinversteherei” diffamiert, obwohl sich ganz offensichtlich immer mehr EU-Bürger*innen dafür aussprechen.

      https://globalbridge.ch/apathie-und-schockstarre-warum-bleiben-die-aengste-vor-einer-ausweitung

  • #Bernadette_Bensaude-Vincent : « Beaucoup de chercheurs ont envie de tout plaquer ou d’aller vers des actions militantes »

    Devant l’urgence climatique, le milieu de la recherche préfère s’inscrire dans l’#action plutôt que de se cantonner à la publication de ses découvertes dans des revues spécialisées. Le point sur ces évolutions avec Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe des sciences, professeure émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, membre des comités d’éthique du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

    Pourquoi la posture du scientifique a-t-elle autant évolué ?

    Il y a eu une remise en question du fonctionnement de la recherche scientifique en réaction à son alignement sur le modèle néolibéral, à partir de l’an 2000. Cette année-là, l’adoption de l’agenda de Lisbonne, visant à faire de l’Europe une société fondée sur la connaissance, a entériné la conception d’une science tournée vers des fins de compétition économique et de souveraineté politique. Le changement que nous observons est donc particulièrement prononcé en Europe, notamment en Allemagne et en France, ainsi qu’au Royaume-Uni, mais la réflexion n’en est pas moins générale, dans un monde où les postures scientifiques s’uniformisent dans une compétition globale.

    Le chercheur est-il en train de devenir activiste ?

    Beaucoup de chercheurs ont envie de tout plaquer, ou d’aller vers des actions militantes. Selon moi, le mouvement en cours n’appartient pas au registre de l’activisme, mais à celui de l’action. Dans les universités, nombreux sont celles et ceux qui souhaitent faire évoluer le système de l’intérieur. A l’Inrae, une pétition a circulé pour que la direction ne soit plus confiée à un ingénieur X-Ponts mais à un collectif interne, sur le modèle de l’autogestion. Parmi les jeunes diplômés, beaucoup refusent que leurs futurs travaux de recherche servent une agriculture soumise aux intérêts industriels, et non une agriculture qui se développerait conformément aux questions écologiques. On touche aux valeurs qui sous-tendent la recherche scientifique, et il y a là un désaccord profond avec ce qui a pu être dit et décidé ces vingt dernières années.

    La science a-t-elle des valeurs ?

    La communauté scientifique prend conscience que la science n’est pas neutre, qu’elle est inféodée à des systèmes qui orientent les programmes de recherche. On peut ainsi se demander pourquoi, dans les pays riches, tant d’argent est investi dans l’intelligence artificielle, au motif que celle-ci serait en mesure de résoudre tous nos problèmes, plutôt que dans la lutte contre la pauvreté ou l’élaboration de réponses au changement climatique. L’intelligence artificielle consomme de l’énergie et développe un type de recherche qui n’est pas du tout en prise avec le monde réel. Ce sont bien là des valeurs qui sont en jeu.

    D’où l’idée de neutralité de la science venait-elle ?

    Elle est relativement récente, car, au XIXe siècle, la science était considérée comme fondamentalement bonne, bienfaitrice et pacificatrice. Pendant la première guerre mondiale, l’usage des gaz de combat a provoqué un énorme choc et donné naissance, dans les années 1930, à un mouvement technocritique dénonçant l’alliance de la recherche avec certaines valeurs, comme la compétition économique et le consumérisme. Cette problématique a ressurgi avec Hiroshima.

    La bombe atomique a été le deuxième coup de semonce qui a conduit à mettre en place le concept de recherche duale, consistant à dire que la science est neutre, qu’elle peut servir autant au mal qu’au bien, selon la façon dont on s’en sert. Mais la conviction que la science œuvre au bien commun, qu’elle se situe au-delà des intérêts particuliers, perdure dans le public, si l’on en croit les sondages.

    Comment tout cela a-t-il affecté le travail des chercheurs ?

    On demande aux experts d’être neutres, alors qu’on sait très bien qu’ils ne peuvent pas l’être. C’est tout le paradoxe ! Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en sait quelque chose. Accusé d’être au service de certaines valeurs, il s’est livré à une autocritique et fait maintenant des efforts pour élargir ses sources, en tenant compte des sciences humaines, des savoirs vernaculaires et des savoirs d’expérience, comme ceux des travailleurs sociaux. Résultat, dans son dernier rapport, le GIEC a significativement changé son diagnostic et ses recommandations sur le climat.

    Par ailleurs, tout le monde est d’accord pour dire que la recherche doit réduire son empreinte carbone, et s’orienter vers des pratiques moins compétitives et plus participatives, plus coopératives. Cela vaut en particulier pour les organismes de recherche qui restaient englués dans le postcolonialisme. Mieux aider les pays émergents nécessite de ne plus imposer nos critères occidentaux de développement. Ce raisonnement n’est pas très nouveau, mais il est vraiment en train de s’appliquer concrètement.

    On parle aussi beaucoup de science inclusive…

    La science devient de plus en plus participative, en effet, avec une meilleure prise en compte des retours d’expérience, qui permettent d’éviter certains pièges. Des programmes de recherche interdisciplinaires et participatifs sont en cours, sur la question de l’adaptation au changement climatique, notamment. C’est le cas d’ExposUM, qui développe une approche multidisciplinaire des problèmes de toxicité et de pollution, doublée d’une volonté d’inclusion avec des associations, des malades, des agriculteurs… Ce n’est pas facile à mettre en place, mais c’est financé par les agences de recherche, les collectivités régionales et l’Europe.

    A quoi l’expertise ressemblera-t-elle, demain ?

    Pour pouvoir émettre un avis d’expert, il faut déjà reconnaître les limites des connaissances acquises et pointer les domaines non explorés, savoir déterminer les recherches qu’il faudrait mener pour avoir un avis plus englobant et plus objectif. Cette attitude réflexive et critique peut éloigner du sacro-saint consensus et générer du conflit. Pourquoi pas ? C’est par la confrontation d’avis divergents que la science peut avancer.

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/10/03/bernadette-bensaude-vincent-beaucoup-de-chercheurs-ont-envie-de-tout-plaquer
    #recherche #militantisme #posture_scientifique #recherche_scientifique #agenda_de_Lisbonne #activisme #action #ESR #université #neutralité #valeurs #compétition_économique #consumérisme #histoire #bombe_atomique #recherche_duale #paradoxe #GIEC #climat #compétition #coopération #développement #recherche_participative #expertise #connaissances

  • Agence France-Presse sur X : « L’action de l’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft s’envolait de plus de 30% à la Bourse de Paris vendredi après la publication d’informations de presse évoquant un potentiel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire https://t.co/x4lctCfXaK » / X
    https://x.com/afpfr/status/1842214445818511858

    L’action de l’éditeur de jeux vidéo français Ubisoft s’envolait de plus de 30% à la Bourse de Paris vendredi après la publication d’informations de presse évoquant un potentiel rachat par le géant chinois de la tech Tencent et la famille Guillemot, fondatrice et actionnaire principal du groupe #AFP

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #bourse #rachat #ubisoft #tencent

  • La détresse alimentaire des étudiants s’aggrave
    https://www.off-investigation.fr/la-detresse-alimentaire-des-etudiants-aggrave

    A l’heure où d’impressionnantes files d’attente d’étudiants sont observées sur divers points de distribution alimentaire, les chiffres de la précarité au sein de cette jeune population sont alarmants. Plusieurs structures se mobilisent sur le terrain. Rencontres avec ces associations vitales pour les étudiants. Depuis la rentrée, plusieurs vidéos montrant d’immenses files d’attente d’étudiants sur différents points de distribution alimentaire ont été partagées sur les réseaux sociaux. À Bordeaux, 500 étudiants en file indienne autour d’un pâté d’immeuble pour une distribution alimentaire gratuite : « J’ai plus d’argent, c’est mon seul moyen de manger »➡️ https://t.co/oKW6wPm9SE pic.twitter.com/BEq2Io5Ssm — France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) September […]Lire la suite : La détresse (...)

    #Enquêtes #Accès_libre

  • Das Ende der Mietpreisbindung – eine Bilanz 20 Jahre danach
    https://www.berliner-mieterverein.de/magazin/online/mm0308/das-ende-der-mietpreisbindung-eine-bilanz-20-jahre-danach-0308

    Vor 20 Jahren, im Januar 1988, begann im Westteil des geteilten Berlin die Ära des „Weißen Kreises“. Der vorherige schwarze Kreis West-Berlin, die letzte Bastion einer – nach offizieller Lesart – nachkriegsbedingten Zwangswirtschaft im Wohnungssektor, war geschliffen. Das MieterMagazin kommentierte mit trauerndem Unterton: „Fast auf den Tag genau 70 Jahre alt, ein Menschenleben also, wurde die Mietpreisbindung in Berlin zu Grabe getragen.“ Zwei Seiten, zwei Sprachregelungen. Für die einen ein überkommenes Stück marktfeindlicher Wohnungszwangswirtschaft, für die anderen ein wichtiges Stück Sozialstaat. Der Fall selbst, seine Vorgeschichte und seine Nachwirkungen sind ein spannendes Kapitel Berliner Wirtschaftsgeschichte, für den Berliner Mieterverein ist es ein memorables Fragment der Vereinshistorie und für das MieterMagazin eine wichtige Episode hauseigener Zeit- und Zeitungsgeschichte. Zeit für eine Bilanz.

    Wir schreiben den Sommer 1987. Das „Gesetz über die dauerhafte soziale Verbesserung der Wohnungssituation in Berlin“ wird am 25. Juni 1987 in einer abschließenden Lesung des Deutschen Bundestages beschlossen. In dieser aufgehübschten Verpackung verbirgt sich die Aufhebung der Mietpreisbindung im West-Berliner Altbau. An ihre Stelle wird ab Januar 1988 eine spezielle Variante des Übergangs in das Vergleichsmietensystem in Kraft treten, die der schwarzen Stadt- und Bundesregierung in einer beispiellosen Kampagne abgerungen wurde. Beim Schlussakt dieses langen Abschieds dankt der damalige Regierende Bürgermeister Diepgen (CDU) dem Berliner Mieterverein öffentlich für die „gewährte Unterstützung“ bei seinen Vorstößen in Bonn, um den Kompromiss zu ermöglichen. Politik hat bekanntlich ihre eigene Logik. Die kurz vorher als „Panikmacher und Volksverdummer“ – so der damalige Bausenator Klaus Franke – beschimpfte Mieterorganisation wird damit unverhofft zum Helfer geadelt. Dem vorangegangen war die Sammlung einer halben Million Unterschriften, zusammengetragen bei einer Aktion, die man getrost als die letzte wohnungspolitische Großkampagne in Berlin bezeichnen kann. Der regierenden CDU nutzt der mit dieser Mobilisierung erzwungene Schwenk wenig, denn die SPD mit ihrem „Kampagnero“ und späteren Bausenator Wolfgang Nagel und die Alternative Liste schwimmen auf der Protestwelle gegen den Weißen Kreis kurz vor Mauerfall ihrem rot-grünen Wahlsieg 1989 entgegen.

    Zum Zeitpunkt der rot-grünen Koalition war das Kapitel Mietpreisbindung in West-Berlin bereits endgültig abgeschlossen. Aber wie kaum ein anderes Thema der Berliner Wohnungspolitik hat es Politik-, Zeitungs- und Vereinsgeschichte geschrieben. Verständlich wird die durchschlagende Mobilisierung rückschauend nur für den, der weiß, dass Altbauwohnungen, die vor 1949 gebaut wurden, sich über Jahrzehnte zum eigentlichen sozialen Wohnungsbau West-Berlins entwickelt hatten. Während die freifinanzierten Neubaumieten 1980 als längst preisfreie Flecken bei 7,07 DM lagen und damit bundesweites Spitzenniveau aufwiesen, lagen die Sozialmieten des öffentlich geförderten Wohnungsbaus in Berlin bei 5,13 DM. Die damalige Durchschnittsmiete von 3,81 DM war ausschließlich dem in seiner Miethöhe staatlich gekappten Altbau geschuldet, der rund die Hälfte des Wohnungsangebots bestimmte. Damit waren die Altbaumieten die sozialpolitisch relevante Größe in der Inselstadt, die mit niedrigem Einkommensniveau, hohen Studentenanteilen und schlechten Wirtschaftsdaten am Dauertropf bundesdeutscher Subventionszufuhr hing.
    Frontstadtpolitik im Kalten Krieg

    Der ausgeglichene Wohnungsmarkt als Voraussetzung des Weißen Kreises ließ in der Frontstadt Berlin auch Ende der 80er Jahre noch lange auf sich warten. Nachdem Hamburg und München als letzte bundesdeutsche Städte 1974 und 1975 zu Weißen Kreisen wurden, entspann sich an der Spree ein verbissener Kampf um die Preisbindung im Altbau. Schließlich war das Wohnungsangebot in Berlin erst durch Kriegszerstörung, dann durch Flächensanierung, autogerechte Planung und geringe Neubauraten ausgedünnt und weit entfernt von einem Marktausgleich zwischen Nachfrage und Angebot.

    Der Zweite Weltkrieg hatte die Hauptstadt zu jenem „Schutthaufen bei Potsdam“ (Bertolt Brecht) gemacht, in dem ein Drittel aller Wohnungen unbewohnbar war. Der Wiederaufbau begann, die Trümmerfrauen machten den Anfang, und die wohnungspolitische Devise war von nun an: Bauen, bauen, bauen. Bis zum Ausgleich des gravierenden Mangels musste man jedoch auf jene Schutzgesetze zurückgreifen, die bereits in der Zeit des Ersten Weltkrieges geboren und in der Weimarer Republik befestigt wurden. Sie sollten die Mieter vor der Ausnutzung von Mangellagen schützen. Zusätzlich zum Kündigungsschutz und staatlich verordneten Mietpreisregelungen schuf man im Juni 1945 ein einheitliches Unterbringungsverfahren für die noch intakten knappen Unterkünfte. In zehn Monaten waren 421000 vorläufige Einweisungen das Ergebnis. Flankierend wurde der Wohnungsbau über Bau-Notabgaben und zinsvergünstigte staatliche Kredite angekurbelt. Es waren vor allem die – auch bei den Mietern ungeliebten – Zwangseinweisungen, die in den folgenden Nachkriegsjahrzehnten propagandistisch mit anderen Schutzrechten der Mieter in einen Topf geworfen wurden und als unseliges Erbe einer kriegsbedingten Wohnungszwangswirtschaft auf der Abschussliste der Marktwirtschaftsbefürworter landeten. Der somit unzulässig mit Zwangswirtschaft vermischte Mieterschutz wurde von nun an zum Spielball eines bis heute dauernden ordnungspolitischen Grundsatzstreits über die Fragen: Wohnungsmarktwirtschaft: ja oder nein – wieviel Staat, wieviel Schutzbestimmungen sind mit Marktregeln verträglich? Fest steht, dass ausgerechnet das Zusammenspiel von staatlicher Kreditvergabe, Mietpreisbindung und Subventionierung einen erheblichen Beitrag zu dem geleistet hat, was später als der kurze Traum der immerwährenden Prosperität im Wirtschaftswunderdeutschland in die Geschichte einging.

    Dennoch kam es wie beim Lücke-Plan und dem System der Kündigung zur Änderung des Mietzinses 1960 zu Entgleisungen in frühliberale Verhältnisse, die in der Folgezeit vor allem durch die sozialliberale Koalition korrigiert und durch einen dauerhaften Kündigungsschutz ersetzt wurden. Anders als beim Kündigungsschutz war allerdings beim Mietpreisrecht der Burgfrieden zwischen Mietern und Vermietern nicht von Dauer. Die Erwartung, dass bis Ende der 60er Jahre die Mangellagen in den westdeutschen Großstädten beseitigt seien, führte zur Verbreitung des Vergleichsmietensystems, das bis 1975 in allen deutschen Städten eingeführt war – mit Ausnahme der Mauerstadt Berlin-West.
    Von Schwarz zu Rosa

    Hier herrschten durch Kalten Krieg, „Schaufenster-des-Westens-Politik“ und Insellage andere Regeln und Verhältnisse. Bereits Ende der 70er Jahre, erst recht aber in den 80ern war daher die Mieten- und Baupolitik immer Chefsache. Für die Abschaffung der Mietpreisbindung wurden zwischen Inselstadt und Bund immer wieder Schonfristen ausgehandelt. Die Einräumung neuer Fristen wurde jeweils von verordneten Mieterhöhungen begleitet, die den Abstand zwischen den Berliner und den bundesdeutschen Mieten zunehmend verringerten. Mietpreisbindung bedeutete schon deshalb keineswegs Mietenstopp. Mitte der 80er Jahre rückte dann das Ende der Schutzvorschriften in greifbare Nähe. Allerdings wich der ursprünglich angekündigte „kompromisslose Einstieg in den Mietenfreihandel“ (MieterMagazin) im Frühjahr 1987 veränderten Vorstellungen. Auch den Schwarzen war der Weiße Kreis zunehmend suspekt geworden. Der Jungunionist und aus dem sanierungsgeplagten Kreuzberg stammende Abgeordnete Otto Pöppelmeier sah – angetrieben durch Bürgerbegehren und Massenmobilisierung – plötzlich Schwachstellen bei der Aufhebung der Mietpreisbindung. Es war eine Sicht, die in seine Partei hineinwirkte. Als besonders problematisch wurde die völlige Freigabe der Neuabschlussmieten gesehen. Über veränderte Regelungen wurde nun auch in der Union laut nachgedacht. Der damalige Bausenator Georg Wittwer taufte den schließlich Kontur gewinnenden Kompromiss zwischen schwarz und weiß in verwirrender Farbsicht „Rosa Kreis“. Als wäre es ein allgemeines Ansinnen, grauen Mieteralltag durch Farbe aufzumöbeln, erschien das MieterMagazin ab März 1987 mit farbigen Titeln – im April und im Mai jeweils zum Thema Weißer Kreis. Lea Rosh, Otto Sander und andere Prominente warben für die Beibehaltung der Mietpreisbindung. Es sollte nicht die letzte Nummer zu diesem Thema sein. Zahlreiche Großaktionen wie „Berlin wird helle“ – eine nächtliche Dia-Show gegen den Weißen Kreis, verhalfen dem Thema zu immer neuen Schlagzeilen, die es bis in die Tagesschau schafften.

    Dennoch war das Ende der Preisbindung besiegelt. Bereits in der Juli-August-Ausgabe 1987 betitelte das MieterMagazin den nunmehr beschlossenen Übergang in den Weißen Kreis als inhaltsloses „Ei des Kolumbus“ und stellte nach dem Ergebnis der letzten Lesung im Bundestag die Diagnose Exitus. Aus dem für tot Erklärten war allerdings wie Phönix aus der Asche eine juristische Synthese geworden, die fatal viele Züge des Totgesagten ins zweite Leben hinüber rettete. Das Kernstück des 1987 erkämpften Kompromisses war ein verbindlicher Mietspiegel, der auf der Grundlage der zum Zeitpunkt der Erhebung noch preisgebundenen Altbaumieten erstellt wurde. Zweiter Eckpfeiler des Kompromisses war, dass bei Mietvertragsneuabschlüssen eine Kappungsgrenze von maximal zehn Prozent über der bis dahin preisrechtlich zulässigen Miete eingeführt wurde. Mieterhöhungen in bestehenden Mietverhältnissen durften in drei Jahren 15 Prozent nicht überschreiten. In einer aufwendigen Aktion schaffte es der Berliner Mieterverein (BMV) in der Folgezeit sogar, einen kompletten Entwurf des Berliner Altbaumietspiegels auf der Basis von selbst erhobenen Mietdaten in die Verhandlungsrunde zu werfen. Der dann ausgehandelte Kompromiss war allerdings für die einzelnen Regelungen zeitlich begrenzt. Als erstes sollte die Kappungsgrenze für Neuvermietungsmieten fallen. Insgesamt aber sei das Ergebnis „ein Instrument zur Schadensbegrenzung“, kommentierte damals der Hauptgeschäftsführer des BMV, Hartmann Vetter.
    Der Blick zurück – mit Abstand

    Heute, aus der Rückschau, steht die Frage, ob die Freigabe der Mieten Folgewirkungen gehabt hat, von denen die Wohnungspolitiker in Bund und Berlin nichts geahnt und vor denen sie auch nicht gewarnt hatten. Zunächst bleibt festzuhalten, dass eine 70 Quadratmeter große Altbauwohnung, vor 1918 gebaut und in einfacher Lage mit Vollausstattung (Bad, WC, Sammelheizung) zum Zeitpunkt des ersten Mietspiegels noch 2,73 Euro kostete. Zehn Jahre später, im Jahre 1998, kostete diese West-Berliner Altbauwohnung im Mittel und nettokalt 4,17 Euro und im Jahr 2005 im Mittel 4,39 Euro – eine Steigerung, die in zehn Jahren fast 100 Prozent ausmacht. Fest steht aber auch, dass der Abstand zwischen den Mieten in München – Deutschlands nach wie vor teuerster Stadt – und Berlin sich trotz Hauptstadtstatus kaum verändert hat. Während die Münchner Mieten laut dem Hamburger Forschungsinstitut F+B mit 9,41 Euro um 62 Prozent über dem Bundesdurchschnitt von 5,81 Euro liegen, wohnt man im Berliner Westen mit 5,58 Euro fünf Prozent unter dem bundesdeutschen Niveau der Mieten in Städten mit mehr als 20.000 Einwohnern – für die Wohnungsforschung die kaum überraschende Auswirkung einer deutlich geringeren Kaufkraft, schlechterer Wirtschaftsdaten und einem quantitativen Überhang im Wohnungsangebot, der sich heute in einem dauerhaften Leerstand von knapp 100.000 Wohnungen niederschlägt. Dass man in Berlin billiger wohnt als in der südlichen Metropole, ist zudem ein Attraktivitätsfaktor, der Junge, Kreative, wenn auch (noch) nicht Einkommensstarke aus Deutschland, Europa und der ganzen Welt nach Berlin lockt. Mittelfristig kann dieser Trend sich durchaus in einer Kauf- und Mietpreisspirale nach oben niederschlagen. „Arm aber sexy“ muss kein Dauerstatus bleiben. Umso weniger, als international agierende Analysten die Mietenlücke zwischen Deutschland, Berlin im Besonderen und dem Rest der Welt längst entdeckt haben und deshalb Investoren für ihre Fonds in der ganzen Welt sammeln, um sie in den vermeintlich zukunftssicheren Berliner Wohnungsmarkt zu lenken.

    Umgekehrt lässt sich die Frage, ob die Freigabe der Mieten den Wohnungsbau nachhaltig angekurbelt hat, klar verneinen. Der Auf- oder Abbau des Mieterschutzes war und wird nie eine Instrument zur Drosselung oder Ankurbelung von Investitionen im Wohnungsbau sein. Der beispiellose Bauboom, der den Osten Berlins bis 1997 erfasste, geht auf das Konto der Sonderabschreibungen und Fördermaßnahmen im Rahmen des Wiederaufbaus Ost und hat West-Berlin wenig tangiert. Auch der 1998 beginnende Einbruch bei den Baugenehmigungszahlen in Ost wie West steht in keinem Zusammenhang mit den Veränderungen im ost- und westdeutschen Mietrecht, sondern ist den wachsenden Leerständen und dessen Rahmenbedingungen geschuldet: abwanderungsbedingten Bevölkerungsverlusten und den Vorboten des demographischen Wandels.

    Auf der Habenseite des Kampfes um die Mietpreisbindung in West-Berlin steht jedoch vor allem eine beispiellose Mitgliederentwicklung beim Berliner Mieterverein. Von 2929 Mitgliedern im Jahr 1970 über 20.669 Mitglieder 1980 vertritt der BMV heute über 110.000 Haushalte, wenn es um Mietrechtsberatung und Mieterschutz geht. Nicht zuletzt der ebenso professionelle wie engagierte Einsatz der Vereinsführung gegen eine kopflose Preisgabe des preisrechtlichen Mieterschutzes hat dem Verein hohes Ansehen und eine rasante Entwicklung beschert. Seit 1990 wurde die Mitgliederentwicklung zusätzlich durch die Folgen des Mauerfalls und des Aufbaus der Mieterbewegung im Osten Berlins bestimmt.
    Ein Zankapfel bleibt

    Auch die Ost-Berliner haben heute in Folge der rechtlichen Angleichung „ihren Mietspiegel“. Mit Ausnahme einer Baualtersgruppe ist der Berliner Mietspiegel 2007 ein Gesamtberliner Zahlenwerk. Dem Berliner Wohnungsmarkt hat der Weiße Kreis einen ständig fortgeschriebenen Bericht zur Marktlage beschert und der Berliner Wohnungspolitik ein Instrument, das wegen seiner Handlungs- und Interpretationsspielräume im baupolitischen Hintergrund einen ständigen Zankapfel darstellt. Das „Ringen um die Ortsübliche“ (MieterMagazin-Titel September 1987) und damit um die Folgen des Weißen Kreises wird ein Thema der Wohnungs- und Stadtpolitik bleiben.

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    Mietrechtsabbau als Wohnungsbauförderung?

    Der Kampf um den Mieterschutz, das gilt vor allem für das Mietpreisrecht, war über Jahrzehnte bis heute von einem ordnungspolitischen Grundsatzstreit geprägt. Initiativen des Gesetzgebers wie das „Gesetz zur Erhöhung des Angebots an Mietwohnungen“, das „Wohnungsbauerleichterungsgesetz“ oder auch das „Gesetz über die dauerhafte soziale Verbesserung der Wohnungssituation in Berlin“ verraten den Kern des Streits. „Zuviel Mieterschutz hemmt Investitionen in den Wohnungsbau“, lautet das Argument marktliberaler Politiker und Theoretiker. Im Umkehrschluss bedeutet es, dass ein Abbau des Mieterschutzes Wohnungsbauinvestitionen fördert. In einer wenig bekannten Forschungsarbeit hat sich Hans Joachim Lutz von der Berliner Humboldt-Universität mit den Annahmen dieser Debatte befasst und kommt zu dem Schluss: „Ein Einfluss des Mieterschutzes auf den Wohnungsbau kann empirisch nicht nachgewiesen werden. In jeder Periode gibt es andere Variablen, die für Veränderungen im freifinanzierten Mietwohnungsbau allein ausschlaggebend sein könnten.“ Lutz überprüft die marktliberale These, indem er die Mietrechtsänderungen der Nachkriegszeit im zeitlichen Zusammenhang mit dem Verlauf von Wohnungsbauinvestitionen betrachtet. So merkt er beispielsweise an, den Bauboom zwischen 1970 und 1974 „als Auswirkung des Abbaugesetzes darzustellen, geht fehl: Unerklärlich bleibt dann das niedrige Niveau des Wohnungsbaus in den Jahren 1968 bis 1970.“ Ähnliches gilt für den darauf folgenden Rückgang des Wohnungsbaus ab 1974. Das Wohnraumkündigungsschutzgesetz wurde bereits 1971 bis 1974 eingeführt. Deshalb ließe sich der behauptete Einfluss des Mieterschutzes als Ursache des Rückgangs empirisch nicht belegen.

    Je nach betrachtetem Zeitabschnitt fallen – so Lutz – ganz andere Faktoren ins Gewicht: das jeweilige Zinsniveau oder der Mitte der 70er Jahre einsetzende Konjunktureinbruch sowie die bundesweit 200.000 Wohnungen, die länger als drei Monate leer standen und den Investoren wenig Vertrauen in die Vermietbarkeit neu gebauter Objekte einflößten. Auch die Auf- und Abbewegungen der Folgejahre stehen in keinem erkennbaren Zusammenhang mit Änderungen im Mietrecht. Dies gilt wohl auch für die Wohnungsbautätigkeit in West-Berlin. Schon vor der Freigabe der Altbaumieten waren die für Neubauinvestoren relevanten Mieten von Neubauwohnungen freigegeben. Dokumentiert wurde dies im Neubaumietspiegel 1990. Auch bei der Entwicklung von bestandsbezogenen Investitionen ist kein Zusammenhang zwischen Mietenliberalisierung und Investitionen erkennbar. Der Mieterschutz als Bremse oder sein Abbau als Instrument der Wohnungsbauförderung gehören wohl ins Märchenbuch neoliberaler Marktökonomie.

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    Der Weiße Kreis im Einigungsvertrag

    Nach dem Mauerfall war auch die Angleichung des Mietrechts in den beiden deutschen Staaten ein Ziel der Politik. Die Lebensverhältnisse in Ost und West waren jedoch so weit voneinander entfernt, dass abweichende Regelungen notwendig wurden, die dem Gesetzgeber in einer breiten Mobilisierung abgetrotzt werden mussten. Der Zusammenschluss der Mieterorganisationen in Ost- und West-Berlin wurde 1991 besiegelt. Im Juni übergab der Hauptgeschäftsführer des Berliner Mietervereins 50.000 Protestunterschriften gegen die Mietenpläne für den Osten an den Chef der Berliner Staatskanzlei. Eine geplante Instandsetzungsumlage konnte gekippt werden. Wenn auch zeitlich befristet, wurde der Kündigungsschutz – etwa bei der Kündigung wegen Eigenbedarfs und wirtschaftlicher Verwertung – bis 1995 ausgesetzt. Die Perspektive Weißer Kreis blieb aber erhalten und wurde durch die Möglichkeit der Modernisierungsumlage nach § 3 Miethöhegesetz und zahlreiche Verordnungen zur Erhöhung der Grundmieten bei Altmietverträgen und Umlagen für Betriebskosten vorbereitet. Der immense Nachholbedarf bei der Modernisierung führte in Berlin allerdings dazu, dass große Teile des Altbaubestandes im ersten Mietspiegel für Ost-Berlin 1998 über West-Berliner Niveau lagen. Ab Juni 1995 wurden Überleitungsvorschriften für Altmietverträge eingeführt, die dazu führen sollten, dass der Sprung ins eiskalte Wasser des Vergleichsmietensystems nicht ganz so drastisch ausfiel wie ursprünglich geplant. Der erste Mietspiegel für Ost-Berlin lehnte sich am Vorbild des damaligen Übergangs in den Weißen Kreis West an und bildete die durch Preisvorschriften des Gesetzgebers und Modernisierungsumlagen entstandenen Mieten ab. Der Berliner Mietspiegel für 2007 ist mit Ausnahme der Baualtersgruppe 1973 bis 1990 ein Abbild des Gesamt-Berliner Wohnungsmarktes.

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    MieterMagazin 3/08
    Stand: 28.03.2008

    #Mietpreisbindung, #Weißer_Kreis, #Mieterproteste, 1980er Jahre, #Berliner_MieterGemeinschaft, #Sozialwohnungen, #Vergleichsmietensystem, #Wohnungspolitik, #Lücke-Plan, #Wohnungsbaugesellschaften, #Westberlin, #Unterschriftenaktion

  • „Mietpreisbindung als Dauerrecht“
    https://www.bmgev.de/mieterecho/archiv/2016/me-single/article/mietpreisbindung-als-dauerrecht

    MieterEcho 384 / Oktober 2016 von Max Welch Guerra - Die Kampagne gegen den „Weißen Kreis“ prägte die Mieterproteste in der zweiten Hälfte der 1980er Jahre

    Die im Vergleich zu anderen westdeutschen Großstädten über viele Jahrzehnte sehr moderat gebliebenen Berliner Mieten werden oft mit dem Kalten Krieg erklärt. Und tatsächlich erfuhren sowohl West- als auch Ost-Berlin bis in die 1980er Jahre hinein als Schaufenster der beiden Gesellschaftssysteme in mancher Hinsicht politische Bevorzugung. Auch die Wohnungsfrage wurde seit Beginn des Wiederaufbaus zu einem Feld, auf dem insbesondere in Berlin die beiden neuen Staaten in einem Wettbewerb zueinander standen. Die Systemkonkurrenz wirkte indessen nicht von allein. Die im Vergleich zum Bundesgebiet deutlich günstigeren Mieten in West-Berlin waren auch das Ergebnis immer wieder neu entstandener politischer Auseinandersetzungen, von denen viele heute weitgehend vergessen sind.

    Die Berliner MieterGemeinschaft spielte bei diesen Auseinandersetzungen eine mitunter wichtige Rolle. Das gilt vor allem für die zweite Hälfte der 1980er Jahre, als es zu einem strukturellen Bruch in der West-Berliner Wohnungspolitik kam. Der über lange Zeit erkämpfte sozialstaatliche Charakter des Wohnungssektors wurde dabei spürbar gemindert – allen Protesten und großartigen Kampagnen zum Trotz. Im Zentrum dieser Auseinandersetzungen stand die Aufhebung der Mietpreisbindung durch den sogenannten Weißen Kreis.

    Politische Mietpreisbindung statt Marktlogik

    In West-Berlin galt bis in die 1980er Jahre hinein eine weitgehende Mietpreisbindung. Die Mietpreise der Altbauwohnungen erhöhten sich weder durch die Marktverhältnisse noch durch ein Vergleichsmietensystem, wie wir es heute kennen, sondern sie waren – wie auch die Mieten der Sozialwohnungen – deutlich erkennbar das Ergebnis politischer Entscheidungen. Beim sozialen Wohnungsbau wurde der politische Charakter des Mietpreises vermittelt durch die vielen unterschiedlichen Regelungen zu den Förderkonditionen für die Bauherren sowie über die Bestimmung der Miethöhe für das einzelne Objekt oder den einzelnen Haushalt. Die dort zu beobachtenden Veränderungen zugunsten privater Investoren und besser gestellter Haushalte prägten die 1980er Jahre und erfuhren immer wieder die Aufmerksamkeit der Tagespresse ebenso wie den Protest der Mieter/innen, die allerdings nie als Gesamtgruppe durch einzelne Maßnahmen benachteiligt wurden. Vor allem die Proteste von Sozialmieter/innen entstanden deshalb in der Regel nur sehr punktuell. Die Wohnungspolitik unter sozialdemokratischen wie christdemokratischen Bundeskanzlern brachte indes die Produktion neuer Sozialbauten weitgehend zum Erliegen und nahm sorglos den Abbau von Sozialbindungen hin. Ebenfalls politisch festgelegten Mietpreisen unterworfen war das größte Segment des West-Berliner Wohnungsmarkts, nämlich der Altbaubestand mit den bis 1948 gebauten Wohnungen, die überwiegend aus der Zeit vor 1914 stammten. Die Miethöhe in den Altbauwohnungen unterlag einer direkten und vergleichsweise transparenten Festsetzung durch den Senat. Auch die periodischen Erhöhungen der Miete waren immer ein unmittelbares Ergebnis einer für alle erkennbaren politischen Entscheidung. Von diesen Mieterhöhungen waren immer Hunderttausende von Haushalten gleichermaßen betroffen. Der historische Hintergrund dieser bis in die 1980er Jahre existierenden Mietpreisbindung für den Altbau war eine aus der Zeit der Weimarer Republik stammende sozialstaatliche Regulierung. Bereits während des Ersten Weltkriegs war ein provisorischer Mieterhöhungsstopp – die sogenannte Friedensmiete – erlassen worden, damit die Soldaten an der Front sich nicht den Kopf darüber zerbrechen mussten, ob und wie ihre Familien sich die Wohnung leisten konnten. Mit dem Reichsmietengesetz von 1922 wurde der Mietpreis schließlich dauerhaft den Marktmechanismen entzogen. Die Miete war gesetzlich vorgegeben und wurde nach politischen Kriterien allmählich erhöht.


    Mit dem „Lücke-Plan“ zum „Weißen Kreis“

    Unmittelbar nach dem Zweiten Weltkrieg war die Beseitigung der Wohnungsnot eine der wichtigsten Aufgaben der Politik. Hierfür wurde die sogenannte Zwangsbewirtschaftung von Wohnraum etabliert. Eine der ersten Maßnahmen der neuen Kommunalverwaltungen in Ost und West war es, in unterbelegten Wohnungen ganze Familien von Wohnungslosen, sehr oft von Flüchtlingen, unterzubringen. Ein weiteres Instrument zur Lösung der Wohnungsfrage in jener Zeit war die Fortführung der Mietpreisbindung. Die allmähliche Beseitigung der extremen Wohnungsnot gelang in den 1950er Jahren. Der Wiederaufbau war in Ost und West eine gewaltige städtebauliche Leistung, auch wenn viele der damals entstandenen Siedlungen dem heutigen Geschmack nicht mehr zusagen. Diese Entwicklung erlaubte es der BRD und der DDR, eigene wohnungspolitische Akzente zu setzen. So begann in der Bundesrepublik eine sich über Jahrzehnte entfaltende Politik der Liberalisierung des Wohnungssektors. Das wichtigste Instrument der sich im Westen herausbildenden marktorientierten Wohnungspolitik war der „Lücke-Plan“, benannt nach Paul Lücke, dem von 1957 bis 1965 amtierenden christdemokratischen Bundesminister für Wohnungsbau. Lücke führte die Kräfte an, die – so die ständig wiederholte Parole – das Land von der „Wohnungszwangswirtschaft“ befreien wollten. Unter diesen Begriff wurden nicht nur die Zwangszuweisungen subsumiert – die zugegebenermaßen ein harter Eingriff in die Lebensverhältnisse vieler Haushalte waren – sondern auch und vor allem die Mietpreisbindung. Anfang der 1960er Jahre existierte keine starke Mieterbewegung in der Bundesrepublik, die Gewerkschaften kümmerten sich vor allem um die Lohnhöhe und die wenigen Studierenden studierten brav vor sich hin. Eine kritische Gegenöffentlichkeit hatte sich noch nicht herausgebildet. In diesem Kontext wurde 1960 das „Gesetz über den Abbau der Wohnungszwangswirtschaft und über ein soziales Miet- und Wohnrecht“ verabschiedet, das als „Lücke-Plan“ in die Geschichte Eingang fand und unter diesem Namen noch heute geläufig ist. Ein Kern dieses Gesetzes war die Abschaffung der Mietpreisbindung. Dabei bürgerte sich der Begriff „Weißer Kreis“ ein, um jene Städte zu bezeichnen, in denen die Aufhebung bereits vollzogen war. Die Mietpreisbindung wurde in den folgenden Jahren in Westdeutschland nach und nach abgeschafft, zuletzt in Hamburg 1974 und in München 1975.

    Die Ausdehnung des Weißen Kreises auf immer mehr Städte war Ausdruck der Macht eines starken wohnungspolitischen Interessenblocks. Zu diesem Block gehörten die Banken und Bausparkassen, bei denen der Immobilienbereich meist den größten Bilanzposten ausmachte, sowie die Wohnungsbaugesellschaften, die damals noch mehrheitlich gemeinnützig waren, jedoch den sozialpolitischen Auftrag allmählich zugunsten einer privatwirtschaftlichen Renditeorientierung aufgaben. Es handelte sich dabei um potente Akteure, die sich durch die Ausdehnung der Marktmechanismen eine Erhöhung der gesellschaftlichen Ressourcen − privates Kapital, fiskalische Mittel, Dienstleistungen der öffentlichen Verwaltung, Innovationskräfte von Planern und Betriebswirten − in ihrer Anlagesphäre erhofften. Wie so oft in der Geschichte war dieser mächtige Interessenblock fähig, sein Programm mit einer eingängigen Interpretation der Realität zu begründen. Bürgerliche Ökonomen in Universitäten und privaten Instituten lieferten ihnen und der Presse Erklärungsmuster, die eine wachsende Liberalisierung des Wohnungssektors mit höheren Mieten und einer Stärkung des Wohneigentums als unausweichlich darstellten. Je freier die Marktkräfte, umso besser werde der Wohnungssektor die Bedürfnisse der Bevölkerung befriedigen können.

    Die Folgen des Weißen Kreises sind allerdings mit ökonomischen Kategorien allein nicht ausreichend zu erfassen. Ebenso wichtig, wenngleich selten thematisiert, ist eine weitere und anhaltende Folge der Liberalisierung des Mietrechts. Die Übertragung der Mietpreisentwicklung von der Sphäre unmittelbar spürbarer politischer Entscheidungen auf die anonymen Mechanismen des Markts trug dazu bei, die Wohnungspolitik zu entpolitisieren. Die Miethöhe erscheint in diesem Sinne nicht mehr als eine politisch regulierbare Größe, sondern als gleichsam natürliches Resultat des Spiels von Angebot und Nachfrage. Einen ungünstigen Mietvertrag abgeschlossen oder eine Mieterhöhung bekommen zu haben, wird als persönliches Pech begriffen – oder als eine Folge der Urgewalt des Markts.


    Sonderfall West-Berlin

    Auch in West-Berlin sollte der Weiße Kreis eingeführt werden. Hier förderte der Kalte Krieg die Spaltung der Mieterbewegung, die ohnehin nicht mehr so stark war wie in den Jahren der Weimarer Republik. Die Archive zeugen dessen ungeachtet davon, dass bereits 1960 die Berliner MieterGemeinschaft den Kampf gegen die angestrebte Aufhebung der Mietpreisbindung aufnahm. Diese Auseinandersetzung begleitete die Westberliner Wohnungspolitik über die nächsten Jahrzehnte, denn immer wieder nahmen sich Bundes- oder Landesregierungen vor, den Weißen Kreis auch hier durchzusetzen. Die Mieterorganisationen verstanden es aber jedes Mal, diese Versuche abzuwehren. Die Wohnungsfrage blieb in West-Berlin über viele Jahre eine brisante, erstrangige und lästige Angelegenheit der Landespolitik. Mitte der 1980er Jahre unternahm die Bundesregierung – gefolgt von der christlich-liberalen Landesregierung unter dem Regierenden Bürgermeister Eberhard Diepgen – den inzwischen achten Versuch zur Abschaffung der Mietpreisbindung. Das West-Berlin jener Jahre unterschied sich stark von der Frontstadt früherer Jahrzehnte. Nicht zuletzt die Hausbesetzungsbewegung, die um 1980 herum die kahlschlagorientierte und technokratische Stadtentwicklungspolitik zu Fall brachte, hatte einer neuen lokalpolitischen Konstellation zum Durchbruch verholfen. Diese Konstellation betraf auch die Mieterorganisationen. So hatte sich etwa die Berliner MieterGemeinschaft personell und inhaltlich erneuert. Sie war jünger und bunter geworden, die schwerfälligen Züge eines deutschen Vereins wurden von einem basisdemokratischen Selbstverständnis abgelöst, was nicht ohne Reibungen und Konflikte verlief. Die MieterGemeinschaft öffnete sich den Potenzialen einer neuen Lebenskultur und zog engagierte Jungakademiker/innen an, was die Kampagnenfähigkeit enorm erhöhte. Auch der Berliner Mieterverein hatte sich – moderater, gewiss – regeneriert.

    Kampagne mit 500.000 Unterschriften

    Unterstützt von der SPD, der Alternativen Liste (AL), der Sozialistischen Einheitspartei Westberlins (SEW) sowie dem DGB und vielen unorganisierten – aber umso aktionsfreudigeren – fortschrittlichen Kräften, initiierten die Berliner MieterGemeinschaft und der Berliner Mieterverein 1987 gemeinsam eine sehr ambitionierte Unterschriftenaktion gegen den Weißen Kreis. Die spektakuläre Kampagne basierte darauf, dass alle Menschen über 16 Jahren, die in West-Berlin ihren ersten oder zweiten Wohnsitz hatten, einen Stimmzettel ausfüllten. Der Text lautete: „Ich bin für die Mietpreisbindung als Dauerrecht in Berlin. Ja / Nein.“

    Die Kampagne war für die Beteiligten zwar anstrengend, aber auch lustvoll und erbaulich. Täglich kamen in der Geschäftsstelle der MieterGemeinschaft neue Leute vorbei, um sich Unterschriftenlisten geben zu lassen. Es herrschte im stadtpolitischen und kulturellen Milieu eine Art Komplizenschaft: Alle wollten es Kohl und Diepgen zeigen. Die Kampagne veränderte auch die MieterGemeinschaft. Die Agitprop-Sprache aus der Zwischenkriegszeit wurde endgültig fallen gelassen. Die witzigen und inhaltlich treffenden Karikaturen von Klaus Stuttmann prägten von da an unzählige Broschüren und Flugblätter – und tun es teilweise bis heute. Es wurden differenziertere Argumentationen entwickelt. Als ein Aktivist der MieterGemeinschaft über den Landesvorsitzenden der Gewerkschaft Handel, Banken und Versicherung (HBV) ins Kaufhaus des Westens (KaDeWe) eingeladen wurde, um den Beschäftigten die Bedeutung der Mietpreisbindung zu erklären, fand er sich vor einem Publikum wieder, das sich aus eleganten Verkäufern der Herrenkonfektion, handfesten Metzgermeisterinnen und stattlichen Köchen zusammensetzte. Dort musste der Beitrag niedriger Mieten für die Binnennachfrage etwa im Bereich der Kaufhäuser dargestellt werden. Gegenüber Studierenden wiederum wurden die nicht monetären Aspekte des Mietpreises hervorgehoben. Ein allgemein niedriges Mietniveau und vor allem die Tatsache, dass die Wohnungen nicht bei jedem Mieterwechsel teurer werden, ist eine materielle Voraussetzung für ein selbstbestimmtes Leben. Das beinhaltet, dass junge Leute zeitig das Elternhaus verlassen können, eine unzumutbare Zweierbeziehung schneller beendet oder eine Wohngemeinschaft einfacher gegründet und wieder aufgelöst werden kann. Der Blick etwa nach Spanien oder auch München zeigte schon damals, dass ein hohes Mietpreisniveau die Möglichkeiten stark einschränkt, die eigenen Lebensentwürfe einigermaßen frei gestalten zu können.

    Rückschläge und Erfolge der Bewegung

    Die Unterschriftensammlung wertete das Thema Wohnungspolitik in der allgemeinen Öffentlichkeit auf. Die Mietpreisbindung war Diskussionsgegenstand am Arbeitsplatz, in der Kneipe, der Schule und der Universität. Fast eine halbe Million Ja-Stimmen kamen zu einem Zeitpunkt zustande, als West-Berlin weniger als zwei Millionen Einwohner/innen hatte. Dennoch wurde die Mietpreisbindung zum 1. Januar 1988 abgeschafft. West-Berlin bekam ein Vergleichsmietensystem mit einigen sozialen Zugeständnissen im Verhältnis zu den westdeutschen Großstädten. Die Vorteile, die CDU, FDP und der gesamte immobilienwirtschaftliche Interessenblock versprochen hatten, traten – selbstverständlich – nicht ein. Weder gab es einen Schub bezahlbarer Neubauten noch eine Stabilisierung des Mietniveaus durch das freie Spiel der Marktkräfte.

    Dies war nicht die einzige Schwächung sozialstaatlicher Wohnungspolitik in jenen Jahren. Die ganze Bundesrepublik wurde nachhaltig verändert, als die Bundesregierung unter Helmut Kohl im Rahmen einer Serie von Steuerreformen 1987 die Aufhebung der Wohnungsgemeinnützigkeit ankündigte. Im Juli 1988 wurde das „Gesetz zur Überführung der Wohnungsgemeinnützigkeit in den allgemeinen Wohnungsmarkt“ verabschiedet. Zum Jahresbeginn 1990 trat es in Kraft, die Gemeinnützigkeit war somit abgeschafft. Es hieß damals, dieser Schritt geschähe aus fiskalischen Gründen, der Bundeshaushalt würde fortan deutlich mehr Steuern aus dem Wohnungssektor einnehmen. Dies mag sogar der Fall gewesen sein, aber Fakt ist, dass mit der Wohnungsgemeinnützigkeit ein wesentliches Instrument der sozialstaatlichen Wohnungspolitik abgeschafft wurde. Dies war ein einschneidender neoliberaler Eingriff in den Wohnungssektor. Seitdem ist es auch für kommunale oder landeseigene Wohnungsunternehmen viel einfacher, sich wie herkömmliche renditeorientierte Privatunternehmen zu verhalten. Trotz dieser Rückschläge blieb die breite Bewegung für die Verteidigung der Mietpreisbindung in West-Berlin nicht gänzlich folgenlos. Die Kampagne bewies die Breitenwirkung und auch die fachpolitische Stärke, über die die Oppositionskräfte im West-Berlin jener Zeit verfügten. Sowohl die MieterGemeinschaft als auch der Mieterverein gingen gestärkt aus dieser Auseinandersetzung hervor, mit gestiegenen Mitgliederzahlen, einer positiven Erfahrung der Zusammenarbeit, inhaltlicher Qualifizierung und einem neuen Prestige in der Öffentlichkeit. Die Kampagne gegen den Weißen Kreis hat sicherlich dazu beigetragen, dass bei der Abgeordnetenhauswahl im Januar 1989 eine Mehrheit links von der Union zustande kam. Im März 1989 wurde Walter Momper mit den Stimmen der SPD und der AL zum Regierenden Bürgermeister gewählt. Es war zu dieser Zeit nicht absehbar, dass der Fall der Mauer einige Monate später und die Wiedervereinigung Berlins die Mieter/innen dieser Stadt in einer ganz neuartigen Weise herausfordern würde. Aber das ist ein anderes Kapitel der Geschichte.

    Max Welch Guerra kam 1974 als unbegleiteter minderjähriger Flüchtling aus Chile in die Bundesrepublik. In den 1980er Jahren war er Aktivist und Mitarbeiter der Berliner MieterGemeinschaft. Heute lehrt er als Professor für Raumplanung und Raumforschung an der Bauhaus-Universität Weimar.

    Die Wanderausstellung „Kämpfende Hütten, urbane Proteste in Berlin von 1872 bis heute“ wurde zum ersten Mal vom 1. bis 18. Oktober 2015 im Bethanien gezeigt. Ein Ausstellungskollektiv von politischen Aktivist/innen hat die Erfahrungen städtischer Kämpfe in Vergangenheit und Gegenwart für diese Ausstellung aufbereitet. Weitere Informationen inklusive der Broschüre zur Ausstellung als PDF sowie Texte über Theorie und Praxis sind auf einem Blog vereint:
    http://kaempfendehuetten.blogsport.eu

    #Mietpreisbindung, #Weißer_Kreis, #Mieterproteste, 1980er Jahre, #Berliner_MieterGemeinschaft, #Sozialwohnungen, #Vergleichsmietensystem, #Wohnungspolitik, #Lücke-Plan, #Wohnungsbaugesellschaften, #Westberlin, #Unterschriftenaktion

  • Appel à la grève pour les entités françaises d’Ubisoft les 15, 16 et 17 octobre 2024 – STJV
    https://www.stjv.fr/2024/09/appel-a-la-greve-pour-les-entites-francaises-dubisoft-les-15-16-et-17-octobre-2

    La direction vient d’annoncer sa décision d’imposer un retour au présentiel à hauteur de 3 jours par semaine pour toutes et tous. Ceci sans aucune justification étayée ni consultation du personnel.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ubisoft #ressources_humaines #télétravail #grève #finance

  • Nouvelle grève à Ubisoft : le STJV nous explique ses revendications - Actu - Gamekult
    https://www.gamekult.com/actualite/nouvelle-greve-a-ubisoft-le-stjv-nous-explique-ses-revendications-30508600

    Le 14 février 2024, les salariés d’Ubisoft ont fait grève à Paris, Annecy et Montpellier afin de protester la faible revalorisation annuelle des salaires face à l’inflation, mais aussi contre les conditions de travail. Nous avions alors interrogé les délégués syndicaux du STJV dans un entretien à trois voix pour mieux comprendre les raisons derrière cette mobilisation d’ampleur inédite chez le géant français. Aujourd’hui, le syndicat appelle à trois nouvelles journées de grève du 15 au 17 octobre. Nous avons donc organisé un second entretien avec Clément, Vincent et Sarah, ainsi que trois autres employés mobilisés (Alexandre, Corentin et Laura) pour savoir comment la situation avait évolué, ou non, selon leur point de vue.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ubisoft #ressources_humaines #grève #stjv

  • Radeon™ Raytracing Analyzer 1.7 adds user marker support for ray dispatches
    https://gpuopen.com/learn/amd_radeon_raytracing_analyzer_1-7_adds_user_marker_support_for_ray_dispatc

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources #RRA 1.7 lets you associate ray dispatch data from DirectX®12 and Vulkan® applications with a user-defined string called a user marker.

    #Product_blogs #Release #Single_Blog #Tools #hybrid_raytracing #Radeon_raytracing_analyzer #user_debug_markers

  • Alors que les Russes se rapprochent de la ville de Pokrovsk, les familles se demandent si elles doivent fuir

    À Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, les habitants se sont accrochés à l’espoir jusqu’à la fin. Aujourd’hui, ils sont nombreux à dire adieu à leur maison

    Valeria Tanashchuk a empaqueté quelques dernières affaires de sa maison. Dans le fourgon d’évacuation qui attend à l’extérieur : l’ours préféré de sa fille Nicole, des vêtements, des meubles et un four à micro-ondes. Restent sur place : la collection de romans policiers de sa mère Marina, un poster mural sur lequel est écrit l’alphabet ukrainien et une paire de pantoufles en fourrure.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/03/alors-que-les-russes-se-rapprochent-de-la-vill

    #international #ukraine

  • L’argent européen de la guerre à Gaza : comment les subventions de recherche de l’UE soutiennent l’industrie israélienne de l’armement
    Posted on septembre 29, 2024 | Statewatch | Traduction CG pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/largent-europeen-de-la-guerre-a-gaza-comment-les-subventions-de-recherche-de

    La politique de recherche de l’UE

    L’objectif déclaré de la politique de recherche de l’Union européenne est de créer « une zone de recherche européenne » et d’encourager l’industrie pertinente à « devenir plus compétitive » [1]. Cela est actuellement mis en œuvre grâce au programme Horizon Europe, qui a un budget total de 95,5 milliards d’euros pour la période 2021-2027 [2]. En plus des organisations et des entreprises des États membres, il a été accordé à la Turquie et à Israël un accès privilégié aux financements associés, alors que les entreprises et les institutions des États-Unis ou d’autres régions en sont largement exclues.

    #marchands_de_canons #UE

  • #portuali in #sciopero negli #USA
    https://radioblackout.org/2024/10/portuali-in-sciopero-negli-usa

    Negli Stati Uniti è in corso uno dei più grossi scioperi dei #lavoratori portuali della costa est dagli anni 70. Al momento sono fermi decine di migliaia di lavoratori, con un grosso impatto economico e logistico relativo alla circolazione delle merci al livello internazionale. Ne abbiamo parlato con Felice Mometti attualmente a Boston, una delle […]

    #L'informazione_di_Blackout
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/MOmetti-sciopero-portuali-usa-2024_10_03_2024.10.03-10.00.00-esco

  • Apple Lost a Tax-Dodging Battle, but It’s Winning the War
    https://jacobin.com/2024/10/apple-ireland-tax-avoidance-ecj

    Comment l’Irlande et Apple pillent les autres pays de l’Union Europénne

    2.10.2024 by Brian O’Boyle - Last month, the European Court of Justice issued one of the biggest tax rulings in history, forcing Apple to pay €13 billion to Ireland. But firms like Apple have already teamed up with Irish government officials to devise new ways of avoiding taxes.

    On September 10, the European Court of Justice (ECJ) issued its ruling in the biggest antitrust case in history. Eight years after the European Commission found that Ireland had given illegal tax advantages to Apple, the ECJ confirmed that “Ireland granted Apple illegal state aid which Ireland is now required to recover.”

    This judgment overturned a 2020 decision by the lower European General Court to annul the original ruling by the commission. The ECJ’s ruling is also definitive, meaning that Ireland must now collect €13 billion (plus interest) from profits that were made by an Apple subsidiary known as Apple Sales International (ASI) between 2004 and 2014.

    This is a windfall that most Irish people are more than happy to receive. For the Irish establishment, on the other hand, it comes with a nasty sting in the tail, as it confirms that the state’s Revenue Commissioners allowed the world’s biggest corporation (by stock market valuation) to gain competitive advantages from using Ireland to shelter their profits. In other words, it confirms that Ireland was one of the world’s major tax havens at least until 2015.
    Special Arrangements

    It was to avoid this reputational damage that Ireland originally decided to fight the ruling from the European Commission. Rather than accept the windfall following a long phase of domestic austerity, the Irish government threw more than €10 million of public money into convincing the commission that it was not entitled to any of ASI’s more than €110 billion profits, even though all of the sales were booked through Ireland.

    To make its case, the Irish government sent an ex–attorney general, Paul Gallagher, to argue that the European case was “fundamentally flawed, confused and inconsistent.” Gallagher’s argument centered on the low-value nature of Apple’s manufacturing operation in Cork. He claimed that it was “astonishing” for the commission to allocate taxes from ASI’s non-US profits to Ireland, since the intellectual property in question was produced in the United States while the customers were mostly located in Europe, North Africa, and the Middle East.

    Gallagher went on to argue that by allocating the profits to Ireland in this way, the commission had overreached into Irish taxation policy, breaching Ireland’s national sovereignty in the process. But why were profits that had no economic relationship to Apple’s Irish operation routed through Ireland in the first place, and did the commission actually breach Ireland’s competencies around taxation? Answering these questions brings us into the heart of Apple’s unique arrangement with the Irish establishment.

    The genesis of the European Commission case was a slip of the tongue by Apple CEO Tim Cook in 2013. Appearing before a US Senate committee on Apple’s offshore activities, Cook referred to a special “tax incentive arrangement” that Apple had received from the Irish Revenue Commissioners as far back as 1991 and renewed again in 2007.

    This was an incredible admission to make in public, as it strongly suggested that Apple had a special deal with the Irish tax authorities. It also implied that one of the world’s most successful companies may have received a competitive advantage over its rivals. This set Europe’s competition commissioner, Margrethe Vestager, on the case.

    By the time Cook appeared in front of the Senate committee, it was an open secret that Ireland was allowing major US corporations to avoid their taxes. Most US companies were using a Base Erosion and Profit Shifting (BEPS) tool known as the “Double Irish.” But Apple seemed to have an even better arrangement created in the years before the legal provisions for the “Double Irish” were enacted.
    Race to the Bottom

    Apple’s relationship with Ireland goes back to 1980, when the company was looking for a European base to make their products. At the time, Ireland offered US corporations a 10 percent “Exports Sales Tax Relief Scheme” on their profits. However, when this special rate was challenged in the European courts, Apple found that it could only avail itself of the scheme until 1990.

    In 1991, the company sent three letters to the Revenue Commissioners proposing a new arrangement that would ensure that Apple continued to benefit from unusually low taxes in the Irish Republic. Its aim was to guarantee that its tax liability would never go beyond an agreed limit set in the low single figures. An official memo, issued to the US Senate committee and seen by the European Commission, stated the following:

    Since the early nineties, the government of Ireland has calculated Apple’s taxable income in such a way as to produce an effective rate in the low single digits. . . . The rate has varied from year to year, but since 2003 it has been 2 percent or less.

    This was the smoking gun that Vestager’s team had been looking for. Taking a case against companies using the “Double Irish” would have been next to impossible, as this avoidance strategy was part of Ireland’s taxation policy. The power to determine tax rates and regulations is jealously guarded by European member states who compete for mobile capital flows by offering different rates.

    Larger European states often express frustration at the EU’s tax-haven economies (Ireland, the Netherlands, and Luxembourg). But tax competition has worked overall for Europe’s elites, who have seen their costs fall significantly over the last twenty-five years. While Europe certainly wants more of the value that accrues to mainly US technology corporations, its decision-makers seem willing to tolerate all but the most blatant tax-avoidance strategies, as those strategies drive down the costs of doing business and shift the tax burden away from elites and onto workers. This chart from the International Monetary Fund gives us the general pattern of corporate taxes in the neoliberal era.

    This deal was different, however, as Apple had asked for a special guarantee to artificially calculate their taxes in such a way that they would pay very little to the Revenue Commissioners. This granted them unique competitive advantages over other corporations. The fact that Cook had explained this under oath meant that the European Commission could convict Apple of receiving illegal state aid — and implicitly convict Ireland of being a tax haven in the process.

    Paul Gallagher’s claim that the commission had strayed into Irish taxation law is therefore revealing for what it doesn’t say. Everyone knew that Ireland was offering unfair tax advantages to major corporations, but it was only because Apple deviated from the general “Double Irish” avoidance tool that the commission could convict them.

    There has never been a commission case against Ireland’s use of the “Double Irish,” as this was tolerated as part of Ireland’s taxation offering until it became politically toxic when Apple was exposed. Apple had a side deal from the Revenue Commissioners: since this couldn’t be written into Irish law, it could be defined as illegal state aid and a distortion of the Single Market.
    Double or SIngle?

    The substance of the arrangement was also important. To ensure that Apple received maximum benefit from their “special arrangement,” they set up Apple Operations Europe (AOE), from which they created a subsidiary known as Apple Sales International (ASI). Both had rights to share intellectual property with their American parent, allowing vast profits to be funneled into Ireland without any connection to their Irish manufacturing operation.

    In the ten years from 2004 to 2014, ASI was deemed to have made €110.8 billion in profits from the sale of iPhones that were produced in China using IP that was created in California. It was these profits that the European Commission eventually homed in on. In the traditional “Double Irish,” corporations establish two Irish companies (hence the name). One is responsible for the sales of the parent company’s products outside the United States, while the other owns the non-US intellectual property (IP) of the parent company.

    The arrangement worked because the Revenue Commissioners allowed companies to send their profits out of Ireland if they declared that their “command and control center” was overseas. So, all a corporation had to do was

    Set up two Irish incorporated companies (IRL 1 and IRL 2).
    Funnel the proceeds of their non-US sales into IRL 1 — this held the licenses to sell the products and was usually registered for Irish taxes.
    Turn any profits made by IRL 1 into royalties owed to IRL 2 for IP owned by IRL2 and rented to IRL1.
    Declare that IRL 2 is controlled overseas.
    Move the profits out of IRL 2, usually to a state that charged a zero rate of corporate tax.

    This scheme worked so well because it dovetailed perfectly with the needs of US corporations. The Internal Revenue Service (IRS) changed its rules in 1996 to allow US companies to separate their domestic profits from those made abroad, provided they paid their foreign taxes in a legitimate (non-tax-haven) country. In response, Ireland’s 1997 Taxes and Consolidation Act was designed to allow US firms to incorporate in a “legitimate economy” but still send their profits to a zero-tax destination.

    As far as the IRS was concerned, Irish-incorporated companies paid their taxes in the Republic of Ireland. But the Irish Revenue Commissioners allowed companies controlled from abroad to send their profits overseas (often to a Caribbean island). By 2007, this arrangement was open to Apple as well. Yet the firm chose to establish two branches inside Apple Sales International instead of having two separate companies (IRL 1 and IRL 2) to avoid their taxes. One branch was responsible for most of Apple’s non-US sales, while the other had a license to sell Apple’s intellectual property and held its board meetings in Bermuda.

    If these had been two separate companies, Apple might well have won the case. But since they were two branches of the same company (ASI), the commission could argue that the sales function overrode the fact that the second branch held its board meetings abroad. They were further able to argue that ASI was substantially an Irish company and should therefore pay its taxes in Ireland.

    This brings us back to the arguments of Paul Gallagher, who wanted to argue that the profits should go back to the US headquarters responsible for creating the intellectual property without explaining why they had been routed through Ireland in the first place. Apple thought it had a more secure arrangement that avoided the obvious weaknesses associated with the “Double Irish.” However, it was these special features that made it vulnerable to the charges of illegal state aid.
    Making Allowances

    Apple wrote to the European Commission in the early months of 2015 confirming that it had closed the BEPS tool associated with ASI. They confirmed that the company would no longer be used to funnel profits into Ireland using IP that was primarily held in the US and that they would no longer abuse the discrepancy between Irish law and US law to make their profits effectively “stateless.”

    What they didn’t say, however, was that they were in the process of creating an even more effective BEPS tool by moving their non-US intellectual property fully into Ireland. In the early part of 2015, Apple moved roughly €335 billion worth of IP into Ireland, causing an enormous distortion of the national accounts. Because the Revenue Commissioners defined these assets as capital investment, they obliged the state to declare that Irish GDP had grown by 26.3 percent in 2015 — a figure that later had to be revised upward to 32.4 percent.

    This caused derision among economic commentators, with Paul Krugman famously labeling the announcement as a case of “Leprechaun Economics.” But this momentary reputational damage was a price worth paying, as Apple and Ireland jointly realized that their original mistake was to operate outside the terms of tolerated tax avoidance written into the tax code of a European member state.

    The Irish government once again facilitated Apple in its onshoring maneuver, this time by increasing tax allowances for intangible assets — the very assets that Apple was onshoring — from 80 percent to 100 percent. In other words, Apple now had €335 billion worth of (supposed) investment costs that it could use to obtain tax deductions from the Irish Revenue Commissioners.

    The new Capital Allowances for Intangible Assets (CAIA) works so well because it was created by the Irish state to deal with assets that are extremely hard to value and extremely hard to regulate. Most tax codes allow deductions for investment in capital assets to allow companies to pay their costs before their revenues are defined as profits. If a company buys a piece of machinery for €1 million that will depreciate over a ten-year period, then the company can claim 10 percent of the cost of that asset each year for a decade. But the extension of this principle to intangible assets has proven wide open to abuse.
    Appropriate Structuring

    For one thing, intangible assets are usually produced in one arm of a major corporation and sold to another arm for what is known as a transfer price. These internal prices are notoriously difficult to measure objectively, and they have consistently been (ab)used to shift profits out of higher-tax jurisdictions into lower-tax alternatives.

    Even more important, the value of intangible assets is extremely hard to assess objectively. KPMG informed its investors that companies with a stock market value of €1 billion and tangible assets of €100 million can legitimately argue that the difference is down to their intangible investment:

    A hypothetical company with an equity market capitalisation of €1,000 million, but tangible assets of €100 million, can argue that the gap of €900 million represents its intangible asset base, which can be legally created and appropriately located. . . . Ireland’s Capital Allowances for Intangible Assets Programme enables these intangible assets to be turned into tax deductible charges. . . . With appropriate structuring, the intergroup acquisition financing for the purchase of these intangible assets can also be used to further amplify the quantum of tax deductible charges.

    We have no way of knowing how much Apple actually spent to create the assets they valued at €335 billion. But we do know that they were not created in its Irish operation — remember that Gallagher’s case was based on the Cork operation being low value added — and that they were moved into Ireland for no other reason than to gain deductions in taxation.

    In other words, an ex–attorney general was arguing that Apple should not pay Irish taxes on IP that was not produced in Ireland at the very same time as Apple was claiming tax deductions for these same assets through the Irish tax code. This speaks to the craven nature of the Irish state but also to the ultimate duplicity of the European elites.

    After all, the commission took a case against Apple for receiving state aid until 2014, but not after that point. It did so knowing that the company was subsequently receiving even better advantages from 2015 onward through a CAIA scheme that would not be investigated.
    The Green Jersey

    To increase the attractiveness of its decision, Apple also set up a second holding company, this time in Jersey, which lends money to the Irish operation to purchase its IP from America. Jersey levies no taxes on the interest that Apple’s Irish-based holding company pays to its Jersey-based counterpart — thus giving Apple further deductions and prompting tax justice campaigners to label this new scheme the “Green Jersey.”

    The success of Apple’s CAIA tax avoidance tool is evident in the enormous jump in allowances for capital investment that corporations have been claiming since the scheme was first enacted in 2015. It is also clear from the enormous increase in corporate tax receipts that the Irish government is now collecting. Table 1 captures the details.

    *Note — The Capital Allowances for 2022 are a slightly better measure of the overall intangible assets deduction than previous years as the methodology has been tweaked to exclude more of the nonintangible assets that are part of the deductions for the earlier years.

    The CAIA scheme is better for Ireland and better for its corporate partners. It dispenses with the obvious fiction of allowing companies to incorporate in Ireland while paying taxes in a foreign country. It also gives corporations almost limitless ways to write down their taxes against costs for IP produced anywhere in the world.

    Capital allowances for intangible assets have jumped 700 percent since 2011 while the Irish state’s tax take has increased by 442 percent over the same period. Apple and Ireland may have lost the battle, but they have continued to win the war against legitimate taxation. In the neoliberal era, the ability of elites to use tax competition to drive down the burdens placed on capital has proved to be more important than stamping out the tax avoidance that inevitably goes along with this competition.
    New World Order?

    Ireland responded to the ECJ ruling in typical fashion. Understanding the need to accept the ruling without antagonizing either the European courts or the corporations that benefit from Ireland’s tax regime, the Department of Finance said that it would “respect the judgement” and move to recover the unpaid taxes, even while it rejected the ultimate claims upon which the case had been won.

    These were carefully chosen words. The Irish elites never wanted to collect taxes they had helped Apple to shelter. However, faced with a ruling from the highest court in the European Union, their strategy has been to accept the money with as little fanfare as possible; to downplay any sense that Ireland has benefited from the judgement; and to forcefully claim — in an obviously contradictory manner — that the state has already changed the law to stop the tax avoidance at the center of the case.

    “Nothing to see” and “don’t expect much” were the key elements of the Irish state’s messaging around the issue, as the government’s official statement reveals:

    The Apple case involved an issue that is now of historical relevance only; the Revenue opinions date back to 1991 and 2007 and are no longer in force; and Ireland has already introduced changes to the law regarding corporate residence rules and the attribution of profits to branches of non-resident companies operating in the State.

    This statement is necessarily deceitful, but it could only have been written with the connivance of ruling classes well beyond Ireland itself. Having suffered reputational damage through the ECJ decision, the Department of Finance is desperate to convey the impression that any tax avoidance that may have occurred was inadvertent from its perspective and has not been happening since 2015.

    It also wants to put across the message that the state has moved decisively to close down loopholes that it had no part in creating. In reality, as we have seen, the Revenue Commissioners have exchanged a less effective BEPS tool based on its bogus residency rules for a more effective one based on capital allowances.

    The European Commission knows this, as does every serious analyst of the Irish taxation system. But it will not take effective action against the CAIA scheme without the active involvement of the US authorities. The problem is that the scheme rewards the world’s most powerful corporations — corporations that have their political centers in the US and can use innovations in technology and digitization to strategically place their intellectual property in low-tax jurisdictions.

    Faced with this reality, it seems that the European establishment is torn. The major states (particularly Germany and France) are losing substantial revenues to US shareholders through offshore economies within the EU. European decision-makers also recognize that US corporations have benefited disproportionately from the current system of international taxation.

    This helps explain why the EU initially wanted a 3 percent tax on the entire global sales of major technology corporations, before the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) BEPS initiative effectively torpedoed this proposal. The “Twin Pillars” of the BEPS agreement are meant to tackle the new reality of transfer pricing and intellectual property by linking the taxes of the world’s biggest corporations more closely to where they perform their economic activity (Pillar One) and by imposing a minimum global tax rate of 15 percent on companies with annual revenue in excess of €750 million (Pillar Two).
    Biden’s Bluff

    Joe Biden has been a vocal supporter of these ideas, but his position often feels more of a rhetorical strategy to differentiate the Democrats from Donald Trump than a genuine move to reduce the advantages enjoyed by US corporations. Both Biden and Kamala Harris have promised that they will stop the global race to the bottom on corporate taxation, and the US system has become marginally less favorable to corporations through the 2017 Global Intangible Low Tax Income (GILTI) measures and the Inflation Reduction Act of 2022. However, the US has yet to sign up to either pillar of the BEPS proposal, even though the agreement is nearly a decade old.

    Any change to the law would require a majority in the House of Representatives as well as the Senate. This means the Democrats can promise change in the run-up to November’s presidential election, secure in the knowledge that their ability to deliver on such pledges will not be tested until after the election is over. At that stage, no matter who comes out on top, neither Harris nor Trump seems likely to have an outright majority in both Houses. With the Republicans implacably opposed to any changes that would disadvantage US corporations, the chances of US lawmakers giving the green light for BEPS are slim.

    Irish policymakers have made roughly the same calculation. While they have signed up to a 15 percent tax as the least bad option for Pillar Two, compared with an EU proposal for a digital tax on sales, they are more confident that Pillar One (which would threaten Ireland’s status as a tax haven) will never see the light of day. This is why they continue hiding in plain sight, offering tax advantages to global corporations as part of their wider strategy to compete for mobile investment and high-paying jobs.

    Apple and Ireland have been compelled to accept that they jointly constructed a tax haven to avoid taxes that should have been paid until 2015. But they have not yet been forced to stop their ongoing practice of tax avoidance in any meaningful way. For that to happen, it will require more than a few tweaks in international corporate law — we will need a far more militant working class that puts our rulers under pressure in Ireland and elsewhere.

    Contributors

    Brian O’Boyle is the author, with Kieran Allen, of Tax Haven Ireland, Durkheim: A Critical Introduction, and Austerity Ireland. He lectures in economics at St Angela College, National University of Ireland, Galway, and is editor of the Irish Marxist Review.

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    #Irlande #Union_Europénnen #EU #USA #évasion_fiscale #capitalisme #mondialisation

  • Des médecins s’inquiètent déjà au 19e siècle des effets des #pesticides sur la #santé

    Si l’usage des pesticides s’est généralisé dans les années 1960, il avait commencé bien avant, explique l’historienne des sciences #Nathalie_Jas. Dès le 19e siècle, des médecins se sont aussi inquiétés de leurs effets sur la santé. Entretien.
    Basta ! : Quand a commencé l’usage des pesticides en agriculture ?

    Nathalie Jas : Dès la fin du 18e siècle, des savants et des représentants de l’élite agricole ont essayé d’utiliser des produits chimiques en agriculture. À partir des années 1830, une industrie des engrais se développe aux États-Unis et dans les pays européens. Ce mouvement est étroitement lié à des formes d’intensification de la production agricole qui se mettent d’abord en place dans les zones qui s’urbanisent et s’industrialisent.

    Dans ces territoires, les agriculteurs doivent alors produire plus, en étant moins nombreux, pour nourrir les personnes qui ont quitté les campagnes. L’utilisation de produits chimiques comme les insecticides, anti-parasitaires ou anti-cryptogamiques (c’est-à-dire les antifongiques, contre les champignons, ndlr) en agriculture est ainsi initié dès la première moitié du 19e siècle puis se répand dans la viticulture ou la production de certains fruits. Ce processus ne va jamais cesser.

    Après la Seconde Guerre mondiale, et en particulier dans les années 1960, on assiste à une accélération de l’industrialisation de l’agriculture qui repose, entre autres, sur l’usage des pesticides. Les transformations profondes qui s’opèrent à ce moment-là s’inscrivent dans différentes dynamiques initiées antérieurement, à commencer par la longue confrontation avec des problèmes sanitaires, que ce soit pour les végétaux ou les animaux, qui restaient sans véritables solutions. Par exemple, dès la fin du 18e siècle, on a cherché à utiliser des substances chimiques pour la conservation des semences et des récoltes attaquées par des champignons ou des insectes.

    Est-ce la course au rendement agricole qui a poussé à l’utilisation toujours plus poussée des pesticides ?

    Des textes d’agronomes au début du vingtième siècle décrivent bien les conséquences phytosanitaires des logiques d’intensification que requièrent des cultures orientées vers le rendement. Des formes de monoculture se mettent en place, avec des choix de variétés qui ne sont pas forcément les plus résistantes face aux insectes, aux maladies et champignons. La monoculture réduisant les possibilités de stratégie agronomiques, on se tourne, avec plus ou moins de succès, vers des produits chimiques afin de limiter les dégâts.

    À partir du dernier tiers du 19e siècle, les marchés globaux se développent, notamment avec l’arrivée du chemin-de-fer et des bateaux à vapeur. Cette densification des échanges de produits agricoles s’accompagne d’un accroissement conséquent des circulations de pathogènes, d’insectes, d’adventices. De nouveaux problèmes phytosanitaires s’installent dans des régions où ils n’étaient pas présents auparavant.

    C’est le cas du très célèbre phylloxéra, un puceron venu des États-Unis et, qui, en une trentaine d’années détruit l’ensemble du vignoble européen. Une solution efficace via un système de greffe est mise au point à la fin des années 1870 à Montpellier. Elle n’est cependant adoptée qu’à la fin du 19e siècle, après plus d’une vingtaine d’années d’utilisation massive de produits chimiques pulvérisés sans succès et avec le soutien de l’État. Cette histoire est une illustration parmi d’autres de l’importance qu’a pu prendre la lutte chimique en agriculture avant la Seconde Guerre mondiale, dans certains secteurs agricoles au moins.

    Cette émergence de la chimie dans l’agriculture s’accompagne-t-elle de tentatives de réglementations, liées à la peur de l’empoisonnement collectif ?

    C’est ce que l’on appelle les législations sur les substances vénéneuses, qui ont une très longue histoire, antérieure même au 18e siècle. Ces législations ont été revues et développées à différentes époques. Au-delà de la question de la consommation de produits alimentaires potentiellement contaminés, on trouve des traces de l’inquiétude de médecins, d’agronomes et de chimistes du 19e face aux conséquences sur la santé des ouvriers et ouvrières agricoles et des paysans et paysannes de l’utilisation de produits chimiques.

    Ainsi, à la fin du 19e siècle, ce qui est considéré comme le premier manuel de « médecine agricole » rédigé par un médecin, décrit les maux de santé rencontrés en milieu agricole et rural. Quelques pages sont consacrées à l’utilisation de produits chimiques pour protéger les récoltes et les animaux, et sur les effets délétères de ces produits sur la santé de ceux et celles qui y sont exposés.

    L’ordonnance de 1846, qui vise à encadrer les multiples usages de l’arsenic en agriculture, est-elle appliquée ?

    À cette époque, on utilisait des produits à base d’arsenic pour traiter les semences et les cultures, et lutter contre certaines maladies cutanées animales comme la gale, qui pouvaient rendre les animaux très malades et engendrer d’importantes pertes. Cet usage s’est notamment développé parmi certains éleveurs de moutons qui plongeait leurs bêtes dans des bains d’arsenic. Il y avait aussi un usage domestique pour lutter contre les mouches.

    Dans les années 1840, les autorités publiques s’inquiètent des empoisonnements criminels alimentaires à l’arsenic. Pour tenter de lutter contre ce qui est présenté comme un problème majeur de sécurité publique, elles ont inclus cette préoccupation dans la législation les « substances vénéneuses » via un article d’une ordonnance royale de 1846 qui la réforme.

    L’usage des « composés arsenicaux » est interdit en 1846 sur les cultures et les récoltes ainsi que dans la sphère domestique. Mais cette ordonnance continue à autoriser l’usage de ces produits pour le bain des animaux. Les autorités considèrent alors que pour les semences, il y a des solutions alternatives, mais qu’il n’en existe pas pour les animaux. C’est une première manifestation de ce que j’appelle une « politique de segmentation » pour les produits chimiques toxiques utilisés en agriculture.

    Cette politique est toujours structurante : les politiques publiques différencient les mesures appliquées à ces produits suivant les produits, mais aussi suivant l’usage qui en est fait. Ce qui est intéressant aussi avec la législation de 1846, c’est qu’elle n’est pas appliquée. Les écarts plus ou moins importants aux normes prescrites par les réglementations portant sur les toxiques en agriculture que l’on désigne comme pesticides après la Seconde Guerre mondiale sont aussi très structurants dans le long terme.

    Est-ce aussi ce qui s’est passé pour la vigne ?

    La vigne est soumise à de nombreuses problématiques phytosanitaires que l’on a très tôt cherché à solutionner en utilisant des produits chimiques : produits à base de cuivre, nicotine (dont les stocks nationaux sous la Troisième République font l’objet d’une répartition départementale âprement négociée, votée chaque année au Parlement), souffre, arsenicaux notamment. Le cas du phylloxéra montre bien que le réflexe « produits chimiques » étaient déjà bien installé dans certains secteurs agricoles dans le dernier tiers du 19e siècle. Ce que le cas du phylloxéra nous enseigne aussi, c’est que ce réflexe était aussi le produit de l’activité voire de l’activisme d’un ensemble d’acteurs : des élites viticoles, mais aussi des industries.

    Mais à cette époque, ce n’était pas forcément les industries fabricant les produits chimiques qui conduisaient ce que l’on appellerait aujourd’hui du lobbying. En France, ce secteur était alors très éclaté, et peu organisé. Les entreprises qui organisent la promotion des solutions chimiques auprès des autorités publiques et agricoles afin de lutter contre le phylloxera, c’est la compagnie ferroviaire PLM (pour Paris Lyon Marseille), qui assure le transport de produits et de pulvérisateurs mais aussi l’entreprise Vermorel, alors le premier fabricant de pulvérisateurs du pays.

    Bien que la crise du phylloxera ait été solutionnée par le greffage, la viticulture n’a pas alors remis en cause l’utilisation de produits chimiques dans la lutte phytosanitaire. Au contraire, le coût pour replanter les vignes était conséquent : la vigne est donc devenue à la fin du 19e siècle une importante culture qui reposait sur la minimisation des risques de perte de récoltes. La logique de la solution chimique va se poursuivre.

    En 1916, en plein milieu de la Première Guerre mondiale, une autre loi encadrant l’usage des pesticides voit le jour. Qu’apporte-elle de nouveau ?

    Le décret-loi du 14 septembre 1916 concernant l’importation, le commerce, la détention et l’usage des substances vénéneuses est une législation très importante qui ne concerne pas principalement l’agriculture, mais qui jette les bases d’un ensemble de règles qui encadrent encore aujourd’hui l’usage des pesticides.

    Ce texte mentionne par exemple l’obligation d’avoir un local séparé et fermé pour stocker les produits définis réglementairement comme toxiques ou dangereux et utilisés en agriculture, l’obligation de mentionner des informations précises sur les étiquettes des sacs ou des bidons contenants ces produits ou encore l’obligation de porter des vêtements de protection pour manipuler ou épandre les produits, vêtements qui devaient être enlevés et lavés systématiquement après chaque utilisation. Les employeurs étaient tenus d’informer les ouvriers et les ouvrières agricoles des dangers des produits utilisés. Et ces travailleurs et travailleuses devaient avoir des endroits où se laver avant de repartir à leur domicile

    Pourquoi les préoccupations pour la santé publique apparaissent à ce moment-là dans les débats politiques ?

    Il y a plusieurs raisons. La fin du 19e siècle et le début du 20e siècle ont été marqués par un ensemble de luttes ouvrières visant, entre autres, à supprimer l’utilisation de certains produits toxiques dans les industries. De ces luttes ont résulté des législations sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui ne concernaient pas le secteur agricole.

    Cependant, certains médecins hygiénistes et chimistes toxicologues, forts de leur expérience du milieu industriel, s’inquiètent de l’utilisation de certains toxiques en agriculture, au premier rang desquels les arsenicaux. Ils craignent ce qu’ils nomment l’épidémie d’« arsenicisme à venir » résultant d’expositions répétées à de petites doses (la cancérogénicité de l’arsenic n’est pas encore identifiée) via le travail agricole, la contamination des habitations par les travailleurs et travailleuses agricoles (et donc des enfants) et l’alimentation.

    Au-delà, ils s’interrogent aussi des effets sur la faune, notamment les abeilles. Par ailleurs, les préfets sont préoccupés par la circulation de produits à base d’arsenicaux non seulement interdits mais pouvant aussi contaminer les aliments. Des intoxications collectives visibles retentissantes confirment cette préoccupation.

    Les interpellations de l’État sont suffisamment importantes pour qu’il intervienne. Sa réponse, via le décret-loi de 1916 tente d’articuler développement de l’agriculture à la protection de la santé publique via l’instauration de réglementations qui encadrent les usages. Non seulement l’efficacité de ces mesures n’est pas évaluée, mais aucun moyen n’est alloué pour s’assurer de leur mise en œuvre. Elles restent donc largement ignorées.

    Est-ce en vertu de ce pragmatisme économique et industriel que la notion « d’usage contrôlé » fait son entrée dans la loi ?

    La notion d’ « usage contrôlé » est postérieure mais c’est bien cette logique qui guide le décret-loi de 1916. Il établit trois tableaux dans lesquels les substances sont classées. Les substances qui ne sont classées dans aucun des trois tableaux ne sont pas soumises au décret-loi. On trouve des substances utilisées en agriculture à des fins vétérinaires ou phytosanitaires dans les tableaux A (substances toxiques) et C (substances dangereuses). Les substances classées dans ces tableaux sont soumises à des réglementations spécifiques qui encadrent leur commercialisation, leur détention et leurs usages et qui visent à protéger la santé publique.

    La loi dit que les produits classés comme A, qui sont considérés comme les plus toxiques, ne sont théoriquement pas autorisés à être utilisés en agriculture. C’était le cas des arsenicaux. Le décret-loi institue cependant un système dérogatoire au bénéfice de certains arsenicaux. Il est à noter que des systèmes similaires se mettent alors en place dans d’autres pays et que ce type de classement des substances chimiques suivant leur toxicité qui organise leur encadrement réglementaire se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses législations internationales, dont la législation européenne.

    Ce système dérogatoire va être largement utilisé dans l’entre-deux-guerres, et le nombre de produits utilisés ne va cesser de croître...

    Oui, il va y avoir une extension des dérogations à d’autres substances en fonction de ce qui est considéré comme étant des urgences. C’est le cas de l’arseniate de plomb, qui était totalement interdit en 1916 et qui est autorisé dans l’entre-deux-guerres via un système dérogatoire pour lutter contre les invasions de doryphores sur les pommes de terre.

    Si les médecins hygiénistes s’indignent, les agronomes et nombre d’agriculteurs considèrent alors que c’est l’unique solution pour préserver les récoltes de pommes de terre qui est un aliment essentiel dans l’Entre-deux guerre. De nombreux autres produits sont utilisés, le souffre, le cuivre et la nicotine déjà évoqués mais aussi les huiles de pétrole ou des produits comme la chloropicrine, issus des recherches sur les gaz de guerre. À partir des années 1930, de nouveaux produits font leur apparition sur les marchés par exemple pour la désinfection des semences (dont le Zyklon B, utilisé dans les chambres à gaz par les nazis) ou des herbicides élaborés à partir de produits pétroliers.

    Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il y a une accélération de la structuration des industries phytosanitaires. Co-construite avec l’État, cette structuration et cet encadrement de l’usage des pesticides ne riment pas nécessairement avec une meilleure protection des usagers. Pourquoi ?

    Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait une multitude de petites entreprises qui produisaient des insecticides, des anti-parasitaires, des produits anti-cryptogamiques voir des herbicides. On ne parlait pas encore de pesticides. Ces entreprises avaient mauvaise réputation car la qualité de leurs produits n’étaient pas contrôlée et et encore moins réglementée, à l’exception des produits à base de cuivre.

    Les plus grosses entreprises dont celles qui constituèrent ensuite Rhône-Poulenc et Péchiney – les deux très grandes entreprises françaises des pesticides post Seconde Guerre mondiale, ainsi que Vermorel, le gros fabricant français de pulvérisateurs – étaient d’un avis différent. Elles voulaient gagner en crédibilité pour développer leur marché. Elles ont donc travaillé avec certains haut-fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des scientifiques convaincus par la lutte chimique et des représentants du monde agricole.

    https://basta.media/des-medecins-s-inquietent-des-le-19e-siecle-des-effets-des-pesticides-sur-l
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  • Ddl Sicurezza 1660: una riflessione generale tra emergenza permanente e criminalizzazione del conflitto
    https://radioblackout.org/2024/10/ddl-sicurezza-1660-una-riflessione-generale-tra-emergenza-permanente-

    Oltre alle inquietanti e libertiticide singole disposizioni di legge, il decreto sicurezza in discussione alle camere in questi giorni stimola ulteriori riflessioni generali. Affonda le radici nella retorica emergenziale che reclama e suggerisce norme speciali, in un’esperienza più che decennale di #decreti_sicurezza. Diffonde, con altri provvedimenti passati e attuali, una comprensione di problemi sociali […]

    #L'informazione_di_Blackout #ddl_1660 #repressione_conflitti_sociali #rivolte_carcerarie

  • Tunisie : Kaïs Saïed, l’allié embarrassant de la politique migratoire européenne, prêt à sa réélection
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/10/01/tunisie-kais-saied-l-allie-embarrassant-de-la-politique-migratoire-europeenn

    Tunisie : Kaïs Saïed, l’allié embarrassant de la politique migratoire européenne, prêt à sa réélection
    Par Nissim Gasteli (Tunis, correspondance)
    Quelques planches de bois éparpillées sur le sol et des bâches déchirées : il ne reste plus grand-chose de la cabane qui servait d’abri de fortune à Ibrahim (un prénom d’emprunt) et ses proches. Le camp de migrants, comme il en existe de nombreux dans les environs de la bourgade d’El-Amra sur le littoral de l’est de la Tunisie, où ce Sierra-Léonais de 29 ans s’est installé depuis environ dix mois, a été balayé au cours du mois de septembre par de fortes pluies.Les quelques centaines d’hommes, de femmes et d’enfants originaires de plusieurs pays d’Afrique anglophone, qui vivaient déjà dans des conditions d’insalubrité, sans eau courante, sans électricité et sans sanitaires, ont presque tout perdu. Ils n’ont même plus de quoi manger. « Quelques Tunisiens ont de l’empathie et nous donnent un peu de nourriture, mais c’est très rare, déplore Ibrahim. Notre vie est misérable ici. »
    La terre est encore humide en ce jour de la mi-septembre. Il n’y a, à l’horizon, que des oliviers. A l’est, une vaste plage s’ouvre sur la mer et l’espoir qu’elle représente. « Nous voulons juste partir ! Nous ne sommes pas venus pour nous installer ici mais pour rejoindre l’Italie », soutient Ibrahim. Mais la forte présence policière, sur terre comme en mer, complique cette échappée vers l’Europe.Les corridors migratoires, qui sillonnent le continent africain et convergent vers l’île italienne de Lampedusa, située à seulement une centaine de kilomètres, butent désormais sur le dispositif sécuritaire mis en place grâce à un accord signé le 16 juillet 2023 entre le président Kaïs Saïed et ses partenaires européens. Depuis début 2024, les arrivées en Italie en provenance de la Tunisie ont chuté de 82 % selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
    Alors que M. Saïed apparaît comme le grand favori du scrutin présidentiel prévu le 6 octobre, au cours duquel seuls deux candidats – dont l’un est emprisonné – lui seront opposés, l’Union européenne (UE) peine à adopter une position claire face au glissement autoritaire du chef de l’Etat tunisien.
    Dans une note diffusée le 7 juillet aux vingt-sept ministres des affaires étrangères, que Le Monde s’est procurée, le service diplomatique européen s’inquiète, entre autres, d’une « nette détérioration du climat politique et un espace civique qui se rétrécit » avec près de « trente politiciens, activistes, journalistes, avocats et hommes d’affaires arrêtés », d’un « régime unipersonnel avec un système politique présidentiel hautement centralisé » et du « traitement des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés [qui] suscite une préoccupation croissante ».
    Depuis que M. Saïed s’est approprié l’ensemble des pouvoirs le 25 juillet 2021, en démantelant les institutions démocratiques et en réprimant sévèrement ses opposants, ses partenaires européens montrent de l’embarras. Mais leur préoccupation a rapidement été dépassée par une autre urgence lorsque, début 2023, la Tunisie est devenue le premier point de départ de migrants irréguliers à destination de l’Europe.
    Pour juguler les arrivées sur son territoire, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a noué une relation privilégiée avec M. Saïed, ponctuée de quatre visites en Tunisie, où elle a soigneusement évité d’aborder la question des droits humains et des libertés individuelles. Ce sont ces voyages qui ont débouché sur la signature en juillet 2023 du mémorandum d’entente entre l’UE et la Tunisie. Etaient alors aussi présents la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
    L’accord, assorti d’environ 260 millions d’euros d’aides, qui scelle un partenariat politique et économique sonstruit autour de cinq axes dont la migration, a-t-il convaincu la Tunisie de reprendre en main le contrôle, presque inexistant jusque-là, de sa frontière maritime ? Bien qu’il ait maintes fois affirmé que la Tunisie ne sera pas le « garde-frontière » de l’Europe et qu’elle ne sera ni « une terre de transit ni une terre d’accueil pour les migrants », M. Saïed a tenu les objectifs du mémorandum.« Kaïs Saïed a un langage électoraliste et populiste, destiné à ses partisans, à travers lequel il affirme sa souveraineté vis-à-vis des Européens. Mais, derrière, il signe avec eux », analyse Ghazi Ben Ahmed, président du groupe de réflexion Mediterranean Development Initiative (MDI) et auteur de Echos de Tunisie : populisme, transition et espoirs de démocratie (éd. L’Harmattan, 2024).
    « Avec la migration, son objectif est simple : réduire la pression de ses partenaires européens et, de fait, c’est ce qui se passe aujourd’hui car il ne reçoit que très peu de critiques publiques », observe pour sa part l’analyste politique Hatem Nafti, auteur de Notre ami Kaïs Saïed, essai sur la démocrature en Tunisie (éd. Riveneuve, 2024).
    La réduction des flux migratoires s’est faite pourtant au prix d’un coût humain très élevé. Des milliers de personnes ont été abandonnées dans le désert au cours de vastes campagnes d’expulsions et au moins vingt-neuf personnes en sont mortes, selon une enquête du Monde et de ses partenaires de Lighthouse Reports, publiée en mai 2024. Ces pratiques valent aujourd’hui à Tunis une demande d’enquête pour de « potentiels crimes contre l’humanité », déposée mardi 24 septembre devant la Cour pénale internationale (CPI) par un collectif lié à l’opposition tunisienne.
    Par ailleurs, la ville portuaire de Sfax, dans le centre-est du pays, a été vidée de la majorité de ses migrants subsahariens par les forces de l’ordre tunisiennes qui ont procédé à de nombreux refoulements vers la région d’El-Amra, abandonnant des centaines de personnes comme Ibrahim dans une plus grande précarité, tout en empêchant l’aide d’associations et d’activistes locaux. Ces derniers sont « constamment surveillés », dénonce un membre de la société civile sfaxienne qui préfère conserver l’anonymat par peur des autorités.
    Des dirigeants d’organisations non gouvernementales (ONG) ont été arrêtés en mai alors que certaines de leurs structures recevaient des financements de l’UE. Le mémorandum d’entente « n’implique pas la société civile tunisienne, regrette la source précédemment citée. Nos partenaires européens ont opté pour un accord qui vient ériger Kaïs Saïed en joueur incontournable pour fermer les frontières européennes et renforcer son appareil sécuritaire, celui-là même qui réprime la population locale ». L’Union européenne est bien consciente de la dérive autoritaire du chef de l’Etat tunisien mais craint plus encore une rupture qui pourrait l’amener à privilégier d’autres alliés, comme la Russie, la Chine et l’Iran, avec lesquels il a déjà multiplié les contacts au cours de son premier mandat. Dès lors, préserver le partenariat euro-tunisien, estime le service diplomatique européen dans sa note interne, « impliquera de trouver un équilibre de plus en plus difficile entre la crédibilité de l’UE en termes de valeurs et son intérêt à rester engagé de manière constructive avec les autorités tunisiennes ».

    #Covid-19#migration#migrant#tunie#UE#italie#droit#accordmigratoire#fluxmigratoire#corridormigratoire#securité#violence#sante

  • The AMD #FidelityFX™ SDK 1.1.1 is now available on GPUOpen
    https://gpuopen.com/learn/amd_fidelityfx_sdk_1-1-1

    AMD GPUOpen - Graphics and game developer resources Our patch #Release includes some FSR 3.1 fixes, support for AL2, and code changes needed for the upcoming release of the Microsoft Game Development Kit (GDK).

    #Drivers #Product_blogs #Single_Blog #AMD_FidelityFX #amd_fidelityfx™_super_resolution_3.1_released_as_part_of_fidelityfx_sdk_1.1 #AMD_FSR3 #Anti-Lag_2 #GDK #unreal_engine

  • Anti-migrants et pro-remigration : en Autriche, l’extrême droite remporte un scrutin historique aux législatives - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60237/antimigrants-et-proremigration--en-autriche-lextreme-droite-remporte-u

    Anti-migrants et pro-remigration : en Autriche, l’extrême droite remporte un scrutin historique aux législatives
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 30/09/2024
    Le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), l’extrême droite autrichienne, mené par le très radical Herbert Kickl, est arrivé en tête des élections législatives en Autriche. Sa feuille de route est particulièrement hostile aux étrangers : suspension du droit d’asile, fin du regroupement familial, préférence nationale et déchéance de nationalité sont au programme.
    C’est un coup de tonnerre politique. Dépassant les prédictions les plus optimistes à son égard, le Parti de la Liberté (FPÖ), fondé par d’anciens nazis, a remporté 28,8 % des suffrages aux élections législatives autrichiennes, dimanche 29 septembre. Le meilleur score de son histoire. « Savourez ce résultat », a lancé son chef, Herbert Kickl, à ses militants fous de joie au QG du parti. « Ce que nous avons accompli dépasse mes rêves les plus fous ».
    Mais une fois la liesse des résultats passée, le FPÖ sera-t-il en mesure de gouverner ? Car le parti d’extrême droite est si radical dans son programme - basé quasi exclusivement sur l’immigration - qu’aucun autre groupe politique ne souhaite s’associer à lui. La droite conservatrice (ÖVP), son seul partenaire possible, refuse, pour l’instant, de faire un pas vers lui. Or, sans partenaire, pas de coalition, et pas de gouvernance possible.
    Une attitude qu’Herbert Kickl a regrettée dimanche soir. « Nous tendons la main à tous les partis », a affirmé l’ex-ministre de l’Intérieur, âgé de 55 ans, sur la chaîne publique ORF, regrettant que ses électeurs soient traités comme « des citoyens de second rang ».
    Il faut dire que cette victoire est une onde de choc pour le pays : le FPÖ est partisan d’une ligne politique particulièrement hostile aux étrangers.Dans son programme intitulé « Forteresse Autriche, Forteresse de la liberté », Herbert Kickl prône la suspension du droit d’asile, la déchéance de nationalité pour les Autrichiens d’origine étrangère, l’expulsion des « étrangers reconnus coupables d’un crime » et la préférence nationale pour les aides sociales. Cet adepte de la théorie du grand remplacement, a aussi promis de bloquer les possibilités de regroupement familial, même pour les réfugiés se trouvant déjà en Autriche. Est-ce réalisable ? Qu’importe puisque, selon lui, « la politique prime sur le droit ».
    Son succès ne vient pas de nulle part. Pour de nombreux experts politiques, le pays reste marqué par l’afflux exceptionnel de réfugiés en 2015, qui avaient fui le conflit syrien. Cette année-là, 88 151 personnes avaient demandé l’asile, soit trois fois plus qu’en 2014 (28 064).Sans surprise, la feuille de route de Kickl n’a pas changé ces dernières années : elle insiste sur l’importance d’une « remigration » des étrangers, afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». En 2019, Hebert Kickl, alors ministre de l’Intérieur, avait défrayé la chronique en souhaitant abaisser la rémunération des demandeurs d’asile à 1,50 euro de l’heure - elle varie de 3 à 5 euros actuellement.
    Dans cette lutte permanente contre des immigrés comparés à des envahisseurs, Hebert Kickl s’est lui-même baptisé « Volkskanzler » ("chancelier du peuple") et tant pis si Adolf Hitler - né en Autriche - s’était déjà attribué ce nom. L’homme fort du FPÖ n’a jamais caché sa sympathie pour certains groupuscules fascistes.
    Dans ce contexte, le manifeste électoral du FPÖ ne cache pas non plus sa volonté d’instaurer la préférence nationale : le peuple autrichien et sa culture doivent doivent être prioritaires en tout. « Je suis attaché à notre patrie, l’Autriche, en tant que membre de la communauté linguistique et culturelle germanophone », a-t- il déclaré pendant la campagne. Le Parti de la liberté concède que les « minorités historiques » restent les bienvenus : comprendre les populations qui ont fait partie de l’empire austro-hongrois. « Les Croates, les Slovènes, les Hongrois, les Tchèques, les Slovaques et les Roms font partie intégrante de l’Autriche », a-t-il déclaré. Les autres, non. L’Autriche n’est pas « un pays d’immigration », n’a-t-il cessé de marteler.
    Pourtant, l’Autriche compte déjà des immigrés sur son territoire. Ils représentent un peu plus d’un quart de la population, selon les statistiques du gouvernement de 2023. Pour le FPÖ, conscient que tous ne sont pas expulsables, certains pourront donc rester : à savoir « les immigrés légaux et légitimes qui sont déjà intégrés, qui parlent la langue allemande [et] reconnaissent pleinement nos valeurs et nos lois ». « Aucun migrant bien intégré ne doit avoir peur du FPÖ », explique aussi le parti dans un spot de campagne sur X.
    Le pays a fait face à un nouvel afflux massif d’étrangers en 2022 à la suite de la prise de Kaboul par les Taliban et le début de la guerre en Ukraine. Cette année-là, un peu plus de 112 200 dossiers d’asile ont été enregistrés (dont une majorité d’Afghans, d’Indiens et de Syriens). Dans le même temps, 80 000 personnes ont été enregistrées en tant que déplacés d’Ukraine. Mais en 2023, le chiffre des demandes d’asile a chuté de moitié : 59 200 dossiers ont été déposés, selon les données autrichiennes.
    Sur le plan européen, Herbert Kickl fait également trembler Bruxelles. Le Pacte migratoire de l’UE est un « emballage trompeur », dont l’Autriche ne fera pas partie, a-t-il déjà prévenu. Ce pacte, signé après des années de négociations, renforce les contrôles aux frontières pour décourager les entrées irrégulières et prévoit une solidarité entre États membres. Il instaure la règle selon laquelle les migrants qui entrent massivement dans un pays de l’UE seront répartis dans les différents États du bloc. Absolument impensable, selon Herbert Kickl, qui préfère lui se concentrer sur la création d’un « commissaire européen à la remigration ».

    #Covid-19#migrant#migration#autriche#UE#pactemigratoire#migrationirreguliere#remigration#asile#preferencenationale#expulsion#sante

  • N’y a-t-il pas de genre dans l’armée ukrainienne ?

    « Il n’y a pas de sexe/genre dans l’armée. » Si vous êtes une femme militaire, c’est une phrase que vous entendrez probablement beaucoup. Ceux qui la prononcent croient probablement que c’est là le but de l’égalité des sexes : rendre tout le monde pareil. Mais peut-être ne s’agit-il pas d’égalité, mais d’assimilation des femmes aux hommes ?

    Le plus souvent, j’ai entendu « il n’y a pas de sexe/genre dans l’armée » lorsque j’ai fait remarquer que je ne suis pas un soldat, un militaire ou un frère, mais une soldate, une militaire et une demi-sœur. Souvent les hommes, indignés qu’une femme veuille être traitée comme une femme, ont déclaré sous le choc : « Il n’y a pas de genre dans l’armée ».

    Cependant, dans la langue ukrainienne, les mots « militaire » ou « soldat » ne sont pas neutres en matière de genre : ils indiquent exactement le sexe masculin. Lorsque vous appelez une princesse, un prince, une professeure, un professeur ou une chanteuse, un chanteur, montrez-vous du respect à ces femmes ? Vous préférez les ignorer, rendant leur féminité plus invisible dans diverses sphères d’activité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/01/ny-a-t-il-pas-de-genre-dans-larmee-ukrainienne

    @international #ukraine #feminisme

  • Il ruolo dell’#Unhcr nei centri in Albania, tra le “lettere” con il governo e le vittime di tratta

    Non c’è alcun protocollo siglato dal ministero dell’Interno ma uno scambio epistolare, ottenuto da Altreconomia, in cui si definisce l’intervento che l’Agenzia Onu per i rifugiati dovrebbe svolgere nelle contestate strutture per migranti di #Shëngjin e #Gjadër. “Era doverosa la nostra presenza”, spiega Chiara Cardoletti dell’Unhcr. Resta però il punto estremamente critico delle persone “vulnerabili”

    Nessun protocollo, solo uno “scambio di lettere”. La presenza del personale dell’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr) nei centri per migranti di Shëngjin e Gjadër in Albania si basa su una semplice dichiarazione di intenti “in assenza di una formale stipula d’accordo”.

    Scrive così il ministero dell’Interno rispondendo alla richiesta di Altreconomia di poter visionare la documentazione relativa al ruolo che l’Unhcr rivestirà nell’ambito dell’accordo tra Roma e Tirana.

    “Non è stato siglato un protocollo perché l’Unhcr non fa parte dell’accordo Italia-Albania -spiega ad Altreconomia Chiara Cardoletti, Rappresentante per l’Italia, la Santa Sede e San Marino dell’agenzia Onu per i rifugiati-. Dopo aver ricevuto chiarimenti su alcuni aspetti del Protocollo anche in sede parlamentare, alla luce di incontri durante i quali il governo ha ribadito la forte volontà che questo sia in linea con il diritto e gli standard internazionali, si è ritenuto più opportuno procedere con uno scambio di lettere con il ministero dell’Interno per definire le nostre funzioni”.

    Proprio a firma di Cardoletti è la lettera inviata il 7 agosto al ministero dell’Interno e ottenuta da Altreconomia. L’Unhcr esprime “gratitudine per l’invito esteso dal Governo italiano” che permette di “contribuire alla protezione delle persone coinvolte nell’attuazione del Protocollo”. Osserva in apertura che qualsiasi accordo tra Stati relativo alle persone soccorse o intercettate al mare “deve essere conforme al diritto internazionale dei rifugiati, ai diritti umani nonché agli standard di protezione”.

    Molti giuristi ritengono che lo stesso protocollo violi il diritto internazionale ma Cardoletti, a nostra specifica richiesta, ha risposto che “molto dipenderà da come questo protocollo verrà implementato e proprio per questo consideriamo importante il nostro ruolo di monitoraggio”.

    Che cosa farà l’Unhcr? Nelle lettere si indica attività di monitoraggio e di counselling attraverso personale qualificato dell’Agenzia che sarà presente sia sulla “nave hub” che trasferirà i migranti verso il territorio albanese così come nei centri di Shëngjin e Gjadër in Albania “e in qualsiasi altra località che possa diventare rilevante nell’attuazione del Protocollo in questione”. Non è chiaro, in questa frase, a quale struttura si riferisca l’Alto commissariato.

    Il governo italiano, dal canto suo, dovrà condividere regolarmente “tutte le informazioni pertinenti” inclusi “i dati statistici relativi all’attuazione del Protocollo”. L’intervento è previsto per un periodo di tre mesi dalla data in cui questo diventerà operativo e l’Unhcr si riserva il diritto “a sua completa discrezione, di ritirarsi da questa intesa in qualsiasi momento” in caso diventi necessario “per motivi operativi, gestionali o di altra natura”.

    L’Alto commissariato fornirà a Roma “osservazioni e raccomandazioni” che contribuiranno “ove necessario” a promuovere l’adesione al diritto internazionale e agli standard pertinenti” nell’attuazione del Protocollo.

    La risposta da Roma non si fa attendere. E il 12 agosto la prefetta Laura Lega, a capo del Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione, sottolinea che la presenza di Unhcr “costituirà un sicuro valore aggiunto per l’attuazione del Protocollo” che si pone come obiettivo quello di sviluppare “un innovativo modello di gestione dei flussi migratori nel pieno rispetto del diritto e degli standard internazionali”.

    A proposito di tali garanzie c’è un altro punto delicato. Come raccontato da Altreconomia è prevista infatti la possibilità di trasferire anche i cosiddetti “vulnerabili” -citati tra l’altro anche dall’Unhcr nella sua lettera- viste le attività garantite dalla Medihospes Albania Srl proprio per questa tipologia di persone.

    “Abbiamo ricevuto garanzie e rassicurazione su questo punto di vista e il Protocollo prevede, in ogni modo che le persone vulnerabili siano portate in Italia”, sottolinea Cardoletti che però specifica che non sarà compito dell’Unhcr “identificare le vulnerabilità che spetta ai soggetti attuatori del protocollo, quindi alle autorità”, aggiungendo che l’Agenzia sarà pronta “a intervenire se le necessità o i diritti dei vulnerabili non saranno garantiti”.

    Questo è un punto molto scivoloso, fa notare Maria Grazia Giammarinaro, già magistrata e Special Rapporteur delle Nazioni Unite sulla tratta di esseri umani dal 2014 al 2020. “Non comprendo la posizione dell’Unhcr sulle persone vulnerabili -spiega ad Altreconomia-. Identificare le condizioni che garantiscono il diritto d’asilo implica inevitabilmente esaminare anche le vulnerabilità. D’altra parte, proprio in Italia, l’Agenzia ha avuto un ruolo di primo piano nella costruzione e implementazione di Linee guida che facilitassero l’identificazione e il referral delle vittime di tratta durante le procedure di asilo. E l’essere vittima di tratta, secondo la giurisprudenza di molti tribunali, è a sua volta un presupposto per il riconoscimento dello status di rifugiato”.

    In risposta a un accesso dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi), il Dipartimento per le libertà civili e l’immigrazione in seno al Viminale ha provato a chiarire chi si occuperà dei vulnerabili, specificando nuovamente che i minori non verranno trasferiti in Albania (dove però sono presenti, secondo i documenti di Medihospes, dei fasciatoi) chiarendo che a bordo della nave sarà svolta un’attività di pre-screening coordinata da funzionari della polizia, “coadiuvato da personale specializzato per gli aspetti sanitari e la mediazione linguistico-culturale”.

    Una volta arrivati in Albania, invece, interverranno “diversi attori” per identificare quei casi in cui “una vulnerabilità emergesse successivamente presso le strutture site in Albania, il migrante verrà trasferito sul territorio italiano”.

    Oltre all’Ufficio di sanità marittima, aerea e di frontiera del ministero della Salute, ci sarà l’Istituto nazionale per la promozione della salute delle popolazioni migranti che a fine luglio ha aggiudicato una gara da oltre due milioni di euro per l’affidamento di un “servizio medico ed infermieristico presso l’istituto detentivo di Gjadër” alla Croce Bianca Srl, con sede a Roma.

    E infine il Dipartimento indica il personale dell’ente gestore “per la ricerca attiva di vulnerabilità sanitarie che dovessero verificarsi durante la permanenza” o in “collaborazione con psicologi e altri specialisti” per l’emersione di violenza e tratta. Su questo punto, però, non è chiaro come si procederà. L’ufficio del Viminale cita il “Vademecum per la rilevazione, il referral e la presa in carico delle persone portatrici di vulnerabilità”.

    Questo documento, siglato nel giugno 2023, prevede con riferimento alle vittime di tratta (la cui identificazione è spesso complicata perché vivono la “paura” delle minacce subite dai trafficanti) che laddove è presente l’Oim (Organizzazione mondiale per le migrazioni) sia suo compito svolgere la prima intervista alla potenziale vittima, come succede ad esempio sulle coste siciliane. Laddove però l’Oim non c’è, come nel caso albanese, “la prima intervista può essere condotta dal personale che ha momentaneamente in carico la potenziale vittima in coordinamento con le associazioni anti-tratta a cui è possibile fare una segnalazione attraverso l’utilizzo di materiale informativo”.

    Il documento cita il Numero verde, un dispositivo attivo giorno e notte a cui è possibile segnalare i casi. “Nessuno ci ha contattato per informarci o chiedere supporto su questo”, spiega però Gianfranco Della Valle, referente del numero del numero verde nazionale antitratta.

    Così come nessuno ha contattato il Dipartimento per le pari opportunità, titolare dei progetti per le vittime di tratta. Non solo: il numero verde non funziona se la chiamata arriva dall’estero. “Qualunque vademecum si voglia utilizzare c’è un problema alla radice -riprende Giammarinaro-. Per identificare le vulnerabilità, e soprattutto le vittime di tratta, sono necessari vari colloqui con operatori sociali qualificati, è necessario costruire un rapporto di fiducia che porti alla condivisione del proprio vissuto di sfruttamento. Questo certamente non può avvenire in mare dopo il salvataggio e men che meno una volta arrivati in Albania, data l’approssimazione metodologica con la quale il problema viene affrontato e l’incertezza sui soggetti che se ne faranno carico. Penso che sarà quasi impossibile identificare una vittima di tratta nel contesto di questo Protocollo”.

    Per Cardoletti di Unhcr “la fase di identificazione e screening sarà decisiva, soprattutto a bordo delle navi” e risulta “evidente l’importanza del ruolo di monitoraggio dell’Agenzia che permetterà di verificare il rispetto effettivo dei diritti dei soggetti a cui si applica il Protocollo”.

    La linea che separa il monitoraggio all’avallo del protocollo è però molto sottile. A inizio settembre il sottosegretario al ministero dell’Interno Nicola Molteni ha detto a La Stampa che in Libia e Tunisia “la politica migratoria avviene in un quadro di politiche internazionali con il controllo di organizzazioni come Unhcr e Oim. I diritti umani sono quindi garantiti”. Molteni nega l’evidenza, raccontata, recentemente da un duro reportage del Guardian che documenta stupri e uccisioni. Chissà se in Albania basterà citare le lettere con l’Unhcr per rassicurare in merito al rispetto dei diritti.

    https://altreconomia.it/il-ruolo-dellunhcr-nei-centri-in-albania-tra-le-lettere-con-il-governo-
    #HCR #Albanie #migrations #réfugiés
    #Shengjin e #Gjader #Italie #externalisation #accord

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • Comment les retraités façonnent la structure sociale des villes françaises
    https://metropolitiques.eu/Comment-les-retraites-faconnent-la-structure-sociale-des-villes-fran

    Les recherches sur la ségrégation des villes françaises tiennent rarement compte de la population retraitée, dont le poids démographique est pourtant croissant. En l’intégrant à l’analyse, cette enquête offre une image renouvelée de la ségrégation entre les aires urbaines hexagonales. Le vieillissement est l’une des évolutions démographiques majeures de la population française : les plus de 65 ans représentaient 15 % de la population en 1995, plus de 20 % en 2020 et on estime qu’ils seront près de 30 % à #Terrains

    / #personnes_âgées, #démographie

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/gourdon-et-al.pdf