• De la #circulation des termes et des images xénophobes...

    Il y a longtemps, j’avais écrit ce texte pour @visionscarto (quand encore le blog était hébergé sur le site du Monde Diplo) :
    En Suisse, pieds nus contre rangers
    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

    Je montrais notamment comment le #poster de cette campagne emblématique de l’#UDC en #Suisse avait circuler dans les sphères de l’#extrême_droite européenne.

    L’original made in Switzerland :

    La même idée des #moutons reprise par la #Lega_Nord en #Italie :


    Et le #NPD en #Allemagne :

    Cette #campagne avait été conçue par l’#UDC pour soutenir leur #initiative dite « Pour le renvoi des #étrangers_criminels » (débutée en 2010, mais qui a pourri le paysage suisse pendant des années... oui, car ces posters ont été tapissés dans l’espace public suisse pendant bien trop longtemps car il y a eu des rebondissements) :
    – "Initiative populaire « Pour le renvoi des étrangers criminels »" (2008) https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%C2%AB_Pour_le_renvoi_des_%C3%A9trangers_criminel
    Début de la récolte des signatures : 2007 —> https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis357.html
    – "Initiative populaire fédérale suisse « Pour le renvoi effectif des étrangers criminels »" (2012) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_f%C3%A9d%C3%A9rale_suisse_%C2%AB_Pour_le_renvoi_e
    – et d’autres étapes que je ne vais pas détailler ici, car pas le temps de faire la chronologie de cette initiative...

    Cette idée de l’expulsion des criminels étrangers est reprise aujourd’hui par #Darmanin (mais depuis quand cette expression est utilisée en #France ? Quelqu’un·e. a une idée ??) :

    #Gérald_Darmanin se saisit de l’attentat d’Arras pour relancer ses mesures sur l’immigration

    L’attaque au #couteau qui a coûté la vie à un professeur de lycée et fait trois blessés a relancé le débat sur l’immigration, poussant le ministre de l’intérieur à surenchérir sur la question des « #délinquants_étrangers » et de leur expulsion.

    https://mastodon.social/@Mediapart/111244723392752616
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/161023/gerald-darmanin-se-saisit-de-l-attentat-d-arras-pour-relancer-ses-mesures-

    Au même temps, en #Italie, et plus précisément dans le #Haut-Adige :

    Un manifesto elettorale della #Süd-Tiroler_Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    https://seenthis.net/messages/1021581
    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten
    Voici le #poster du parti du #Sud-Tyrol :

    Et comme par hasard, voici la nouvelle campagne datée 2023 de l’UDC en Suisse : "#Nouvelle_normalité ?"


    https://www.udc.ch/nouvelle-normalite

    J’ai un vague souvenir que cette image d’une personne (étrangère, of course !) qui attaque un·e innocent·e suisse·sse au couteau n’est pas nouvelle dans l’#iconographie de l’UDC, mais je n’ai pas trouvé de trace sur internet pour l’heure...

    Si ces images et ces slogans sont #made_in_Switzerland comme on pourrait peut-être le déduire, il faudrait du coup l’ajouter à la liste des inventions suisses en termes de politique migratoire dont j’avais écrit, avec Ibrahim Soysüren dans la revue Plein Droit :
    Le couteau suisse des politiques migratoires
    https://www.cairn.info/revue-plein-droit-2019-2-page-3.htm
    #moutons_noirs #moutons_blancs #criminels_étrangers #renvoi #expulsion #migrations #étrangers_délinquants #criminalité #racisme #xénophobie

  • L’ancien député français Joachim Son-Forget rejoint l’UDC Yverdon-les-Bains Anouk Pernet
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13670855-lancien-depute-francais-joachim-sonforget-rejoint-ludc-yverdonlesbains.

    L’ancien représentant des Français de Suisse, connu pour ses commentaires polémiques en ligne, a rejoint les rangs de la section communale vaudoise. Il met ainsi fin à des rumeurs sur son adhésion à l’UDC Genève.
    Il est connu pour ses dérapages sur les réseaux sociaux. Joachim Son-Forget a plusieurs fois fait le buzz en invectivant d’autres députés français ou en soutenant des propos polémiques. Il a même été exclu de Twitter après avoir brièvement usurpé l’identité de Donald Trump.


    La carrière politique de Joachim Son-Forget interpelle également. Il a commencé chez les socialistes à Genève. Il a ensuite été un fervent défenseur d’Emmanuel Macron, avant de se rallier à Eric Zemmour en 2021. Sans investiture de ce parti, il n’avait pas réussi à se faire réélire comme représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein.

    Naturalisé suisse en 2020, il explique à la RTS vouloir désormais se concentrer sur ce pays. Il s’est tourné vers le plus grand parti de droite. « J’apprécie le mélange de conservatisme, de libéralisme et de pragmatisme de l’UDC », justifie-t-il.

    Pas à Genève
    Jeudi passé, Joachim Son-Forget annonce sur Facebook avoir adhéré à l’UDC, information répercutée par le Blick. Dans son message, il mentionne Genève, canton où il habite depuis plusieurs années et où il tient un cabinet médical. Il écrit notamment que l’UDC est « une carte électorale perdante à Genève ».

    De quoi faire courir la rumeur quant à son adhésion à l’UDC genevoise et provoquer la colère de certains élus. Le conseiller national Yves Nidegger ironise sur Facebook : "Désolé Joachim, personne n’a jamais « adhéré » sur la base d’une déclaration unilatérale". Contactée par plusieurs médias, la présidente de l’UDC Genève, Céline Amaudruz, dément l’arrivée de l’ancien député français.

    « Asile » à Yverdon
    Est-ce que ce sont ces réactions qui ont poussé Joachim Son-Forget à se tourner vers une section vaudoise ? Pas selon lui. « Je n’ai pas envie de dîner dans la cuisine », argumente-t-il. Autrement dit, il veut faire de la politique dans un autre canton que celui où se déroule sa vie professionnelle et privée pour éviter les tensions. Il n’a donc pas fait de demande à l’UDC Genève, comme l’affirmait aussi Céline Amaudruz.

    La section d’Yverdon-les-Bains « lui a proposé l’asile », explique le vice-président de la section Ruben Ramchurn. Lui-même est en contact avec Joachim Son-Forget depuis des années. Il lui a suggéré de rejoindre leurs rangs. Une proposition rapidement acceptée.

    Pourquoi cette section vaudoise accepte un Genevois anciennement député en France et connu pour ses frasques ? Ruben Ramchurn voit dans les invectives de Joachim Son-Forget sur les réseaux sociaux la preuve d’un « esprit libre, qui ne se laisse pas contrôler par l’appareil politique et qui ose parler quand d’autres se taisent ».

    « Et peu importe qu’il n’habite pas la commune, tant qu’il correspond aux valeurs du parti », ajoute-t-il. Notamment en s’opposant à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne (ndlr : ancien pro-européen, Joachim Son-Forget explique à la RTS être désormais sceptique face à l’UE) et en soutenant l’armée.

    L’UDC Vaud enquêtera
    La section cantonale de l’UDC n’a pas été consultée. Et elle n’a pas à l’être, précise son président Kevin Grangier. L’entrée à l’UDC Vaud se fait en effet via les sections communales. C’est donc bien l’UDC Yverdon-les-Bains qui a fait ce choix. Selon Ruben Ramchurn, l’adhésion de Joachim Son-Forget n’a pas fait de vagues au sein du comité et a rapidement été approuvée.

    Cette rapidité interpelle Kevin Grangier, même s’il ne commente pas le côté polémique du personnage. L’inscription s’est en effet confirmée en quelques jours, en plein week-end de Nouvel An.

    Le président de l’UDC Vaud annonce à la RTS que la direction du parti cantonal contactera la section d’Yverdon-les-Bains afin de vérifier si l’adhésion s’est faite selon les formalités correctes. « Il ne doit pas y avoir de traitement de faveur parce qu’il s’agit d’une personnalité publique », souligne-t-il.

    Kevin Grangier ne peut donc actuellement pas confirmer si Joachim Son-Forget est formellement membre de l’UDC vaudoise.

    #Joachim_Son-Forget #Suisse #Bon_débarras #udc #girouette #grand_homme

    • L’UDC Yverdon ne veut pas de l’ex-député français Joachim Son-Forget
      https://www.rts.ch/info/regions/13693809-ludc-yverdon-ne-veut-pas-de-lexdepute-francais-joachim-sonforget.html

      La droite Suisse est vraiment moins bête que les bobos parisien.e.s

      . . . . . .
      L’ancien député français Joachim Son-Forget a finalement été recalé mardi par le comité de l’UDC d’Yverdon-Les-Bains. Début janvier, la section avait pourtant annoncé son admission. Mais le comité n’avait pas été formellement consulté.
      . . . . . . .
      le comité refuse d’admettre l’ancien soutien d’Emmanuel Macron, puis d’Eric Zemmour. Pour motiver sa décision, il souligne que Joachim Son-Forget n’habite pas et n’a pas habité durablement la commune ou la région. L’ex-député à l’Assemblée nationale est effet établi à Genève. Le comité mentionne aussi le tapage médiatique autour de cette adhésion, qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité des réactions virulentes de la part de figures de l’UDC.
      . . . . . . .
      Macron, puis Zemmour
      Agé de 39 ans et franco-suisse, Joachim Son-Forget, élu en 2017 à l’Assemblée nationale, avait claqué la porte du parti du président Emmanuel Macron en cours de législature, après avoir échoué à en devenir le dirigeant.

      Il avait alors entamé un virage à droite, multipliant les polémiques et se ralliant au mouvement extrémiste du candidat à la dernière présidentielle, Eric Zemmour.

      Sans investiture de ce parti, il n’avait pas réussi à se faire réélire comme représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein.

      #baudruche #Guignol #udc

  • Sur la retraite en #Suisse, les femmes de droite veulent aussi faire entendre leur voix
    https://www.rts.ch/info/suisse/12737766-sur-lavs-les-femmes-de-droite-veulent-aussi-faire-entendre-leur-voix.ht
    ( AVS : droits à la retraite en Suisse )

    Les femmes du camp bourgeois soutiennent la réforme de l’AVS, malgré la hausse de l’âge de la retraite des femmes. Elles s’irritent de la récupération de la cause des femmes par la gauche et les syndicats.

    Entérinée la semaine dernière par le Parlement, la réforme de l’AVS et sa hausse de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans vont être combattues en référendum. Gauche et syndicats refusent une révision sur le dos des femmes. Mais ce combat en leur nom déplaît à celles de droite et du centre, qui approuvent la réforme.


    Cette réforme doit se faire. Des compensations pour cette augmentation de l’âge de la retraite ont été trouvées et il faut penser aux générations futures : c’est l’avis de la majorité des femmes du camp bourgeois. A l’image de la conseillère aux Etats du Centre Marianne Maret. « On met toujours toutes les femmes sous la même enseigne, et en termes d’égalité, ça m’interroge, parce que tous les hommes ne sont pas mis ’dans le même sac’ - passez-moi l’expression », a-t-elle souligné mercredi dans La Matinale de la RTS.

    Et d’ajouter que « dans le cadre de cette votation sur l’AVS, nous sommes un peu prises en otage, et il faudra que toutes les femmes analysent à l’aune de leurs propres valeurs ce projet qui n’est pas si catastrophique pour les femmes ».

    Combattre la précarité
    A gauche, on rappelle se battre pour éviter des situations de précarité. « Nous parlons au nom des femmes qui se mobilisent dans la rue, qui ne sont pas d’accord avec la réforme proposée », explique Martine Docourt, co-présidente des femmes socialistes.

    Parce que, selon elle, « on voit quand même que ce sont toujours les femmes qui ont le moins à la retraite. Et c’est dans ce sens-là que notre voix est légitime ».

    Comité de femmes de droite ?
    Les femmes du centre-droit créeront-elles un comité commun pour soutenir la révision ? Il faudra attendre encore pour le savoir. Mais elles ne laisseront pas le champ libre à la gauche. Lucie Rochat, présidente des femmes UDC romandes, estime que « ces femmes ne doivent pas oublier qu’elles parlent en leur nom propre et qu’elles ne peuvent pas prétendre parler au nom de toutes les femmes de Suisse ».

    A ses yeux, c’est une bonne chose que ce référendum soit lancé, « parce que cela permet à chacun de s’exprimer. Et les femmes étant majoritaires dans la population, on verra bien dans les urnes ce que les femmes pensent de cette réforme », 

    Une votation qui pourrait intervenir au second semestre de l’an prochain. Et ce qui est sûr, c’est que le vote des femmes sera particulièrement scruté.
    Sujet radio : Marie Giovanola : https://www.rts.ch/audio-podcast/2021/audio/sur-l-avs-les-femmes-de-droite-veulent-aussi-faire-entendre-leur-voix-25788085.h

    #retraites #Femmes #travail #en_vedette #retraite #santé #femmes #économie #inégalités #précarité #politique #pauvreté vs #richesse #UDC #bourgeoisie

  • Humeur | Stigmatiser les réfugié·es, même pour parler de la loi sur le CO2….

    À court d’argument sur la loi sur le CO2, l’UDC ?

    Dans son clip de campagne pour le 13 juin, l’UDC suisse joue les oracles en prédisant que dans la Suisse du futur, les réfugié·es érythréen·es profiteraient de l’argent de l’aide sociale pour retourner régulièrement en vacances en Erythrée, augmentant les émissions de CO2…

    Quant aux bons et pauvres Suisses, ils seraient contraint·es malgré leur dur labeur de passer leurs congés à la maison, à causes d’impôts exorbitants. Ah, et argument massue : à cause des énergies alternatives, on ne pourra même plus recharger son portable et se chauffer.

    Bref, une caricature qui laisse croire que l’UDC se préoccupe des petites gens et surtout des jeunes : outre les votes et positions antisociales et ultralibérales du parti, on leur rappellera, entre autres, que sa vice-présidente, Magdalena Martullo-Blocher, fille du bien-nommé Christoph, figure au top 10 des Suisses les plus fortunés et des 500 plus riches milliardaires du monde. Et qu’Albert Rösti, ex-dirigeant du parti, est président de Swissoil, l’association nationale des négociants en combustibles.

    La plus pure défense de leurs intérêts, donc. Pour faire passer la pilule, rien de plus commode que d’agiter les vieilles rengaines : la haine de l’étranger, ça paie toujours…

    https://asile.ch/2021/06/04/humeur-stigmatiser-les-refugie%c2%b7es-meme-pour-parler-de-la-loi-sur-le-co2

    –—

    Le clip est accessible notamment sur twitter :

    Wir schreiben das Jahr 2030. Neun Jahre nach Corona und nach Annahme des CO2-Gesetzes ist die Schweiz eine andere: Im Bundesrat regiert eine links-grüne Mehrheit. Die SP hat ihren Slogan - für alle statt für wenige – endlich umgesetzt: Jetzt sind alle arm dran.

    https://twitter.com/SVPch/status/1393850224821555201

    #réfugiés #asile #migrations #UDC #Suisse #clip #campagne #loi_sur_le_CO2 #climat #changement_climatique #instrumentalisation #aide_sociale #réfugiés_érythréens

    • Communiqué de l’association Gezana et de l’ASEPE :

      Discrimination des migrant-e-s : Gezana et l’ASEPE dénonce la vidéo de campagne de l’UDC sur la loi CO2

      Dans cette vidéo, publiée le 16 mai 2021 sur Youtube, l’UDC Suisse sous-entend que les réfugié-e-s érythréen-ne-s vivant en Suisse sont à l’aide sociale et qu’ils se rendent en vacances en Érythrée deux fois par année. Dans ce message de propagande aussi discriminatoire qu’infondé, l’UDC essaie de nuire à l’image de la communauté érythréenne. Il fait croire, à tort, sans preuves et sans informations objectives, que les personnes reconnues comme réfugiées profiteraient de l’argent de l’aide sociale pour retourner régulièrement en vacances en Erythrée, augmentant l’émission de CO2.

      Ce genre de propos est complètement infondé et inacceptable. Ni la situation en Erythrée, ni la loi suisse sur l’asile ne permettent de retourner dans le pays sans prendre de risques considérables, notamment l’arrestation immédiate et arbitraire par le gouvernement érythréen ainsi que le risque de perdre le statut de réfugié en Suisse.

      Gezana et l’ASEPE dénoncent fermement ce discours discriminant contre les personnes issues de la migration et plus particulièrement contre la communauté érythréenne en Suisse. Instrumentaliser les réfugié-e-s en choisissant une communauté comme cible à des fins de marketing politique est immoral, malhonnête et inacceptable.

      Cette hostilité sans fondement n’aboutit qu’à des pratiques d’exclusion et ne peut que mettre en péril les programmes d’intégration pour lesquels, nous, les associations et les forces politiques, œuvrons ensemble pour le bien de toutes et tous.

      A travers nos expériences de terrain, nous observons que beaucoup d’Erythréennes et d’Erythréens mettent tous les efforts possibles pour bien s’intégrer en Suisse. Ils suivent des cours de langue, décrochent des apprentissages et sont bien intégrés au niveau professionnel et social. En outre, ils participent au bien-être de la société, ce qui bénéficie donc également d’un point de vue financier à la Suisse. Nous sommes convaincu-e-s que l’immigration des Erythréennes et des Erythréens est un développement économique et social positif pour la Suisse et mettrons tout en œuvre pour rendre notre pays plus fort – ensemble !

      https://drive.google.com/file/d/1ZWif4z_jOUhfcNJbBX3GqnW99HtBtxKm/view

  • Briançonnais : sur la route des migrants, des tas de #vêtements

    https://www.ledauphine.com/societe/2021/05/31/brianconnais-sur-la-route-des-migrants-des-tas-de-vetements

    –-> Cette question avait déjà été soulignée par #Sarah_Bachellerie dans son mémoire de master « Traquer et faire disparaître. La fabrique de l’invisibilité du contrôle migratoire à la frontière franco-italienne du Briançonnais » (2019) :


    (p.82)

    #habits #nature #environnement #écologie #migrations #asile #réfugiés #Montgenèvre #Briançonnais #Briançon #Hautes-Alpes #montagne #dépotoir

  • #Initiative_anti-burqa. Communiqué de presse de #Stopexclusion

    Avec déception, nous constatons l’acceptation de l’initiative sur l’interdiction de se dissimuler le visage. En tant que Coordination contre l’exclusion et la xénophobie, nous regrettons que cette loi discriminatoire soit désormais inscrite dans notre Constitution. Nous sommes soulagé‧e‧s de voir que Genève s’y est opposé. Le non l’a emporté dans notre canton, mais à une courte majorité ce qui nous laisse tout de même avec une certaine inquiétude.

    Nous avons combattu cette initiative pour son contenu discriminatoire, sexiste et islamophobe.

    Lancée et portée par l’extrême droite, ce texte ne visait qu’à alimenter une politique de stigmatisation d’une partie de la population de ce pays : la communauté musulmane et en particulier les femmes musulmanes. Les affiches de l’UDC, montrant des femmes au visage caché et aux regards haineux ne font que confirmer le caractère xénophobe de cette campagne et son but : exclure, marginaliser, discriminer, stigmatiser, sur fond d’un imaginaire de guerre de civilisations, produisant crainte, peur et méfiance.

    L’amalgame entre port de la burqa et terrorisme, stigmatise et enferme la totalité de la communauté musulmane dans une vision unilatérale, stéréotypée et fausse de l’islam.

    L’initiative a suscité un vaste débat dans la population, sur des aspects comme la liberté religieuse et culturelle, le libre choix de chacune à disposer de son corps et de sa manière de s’habiller.

    A souligner aussi l’engagement de nombreuses associations et collectifs de femmes et féministes, en faveur d’une vision tolérante et ouverte de la société.

    Nous ne tomberons pas dans la diabolisation de celles et ceux qui ont vu dans cette initiative, à notre avis faussement, une occasion de promouvoir la libération et la dignité de la femme, et de contribuer à la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes. Nous souhaitons nous retrouver uni‧e‧s dans les prochains combats pour l’égalité.

    Notre coordination continuera sa démarche contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées au genre, aux différences d’orientations sexuelles, à la nationalité, au statut social juridique et économique.

    Nous ne le répéterons jamais assez : il n’y a que l’égalité des droits, la justice, le respect de l’identité de chacune et chacun pour garantir une société solidaire et sans discrimination aucune.

    https://www.stopexclusion.ch/2021/03/07/initiative-anti-burqa-communique-de-presse
    #burqa #Suisse #votation #votations #initiative #islam #voile #discriminations #islamophobie #sexisme #UDC #stigmatisation #femmes_musulmanes #femmes #xénophobie #terrorisme #amalgame #islam #corps

    ping @cede

  • Lo spot anti frontalieri. Lo spot dell’Udc svizzera contro la libera circolazione

    Voici le texte, en italien:

    Vedo una natura bella e incontaminata.
    Vedo montagne grandi e imponenti.
    Abbiamo fiumi con acque trasparenti.
    La mia mamma mi dice sempre che viviamo nel Paese più bello del mondo.
    Lo so, dobbiamo proteggere il nostro paesaggio.
    Siamo liberi e non conosciamo guerre.
    Possiamo dire apertamente ciò che pensiamo.
    Io vado a scuola e stiamo ancora abbastanza bene.
    Il mio papà mi dice sempre che la nostra cultura è molto importante. Dobbiamo difenderla e promuoverla.
    Siamo un piccolo paese per il quale il nonno ha lavorato duramente.
    Quando sarò grande mi impegnerò anch’io come lui.
    Da sempre dobbiamo fare attenzione. Molta gente crede di poter approfittare del nostro Paese.
    Sempre più persnoe vogliono venire in Svizzera. E ciò, anche se non c’è posto per tutti.
    C’è sempre più gente sulle strade. Ci sono code e tante auto ovunque.
    Il papà ha da poco perso il suo lavoro.
    Giocare davanti a casa nel quartiere è diventato meno sicuro.
    Nella mia classe, ormai solo Sara e Giorgio sono svizzeri.
    Ogni giorno la televisione parla di ladri e criminali. E ho paura quando in inverno torno da sola da scuola.
    Dappertutto ci sono uomini che gironzolano in strada e alla stazione invece che lavorare.
    Il tram è sempre pieno e non posso mai sedermi.
    Non stiamo esagerando? Perché lasciamo andare così il nostro paese?
    E’ il momento di dire basta!
    Avete la responsabilità del nostro futuro e di quello della Svizzera.
    Per favore, pensate a noi.

    https://www.laprovinciadicomo.it/videos/video/lo-spot-anti-frontalieri_1047819_44
    https://www.laprovinciadilecco.it/videos/video/lo-spot-anti-frontalieri_1047819_44
    #anti-migrants #UDC #Suisse #vidéo #campagne #libre_circulation #frontières #fermeture_des_frontières #migrations #extrême_droite #nationalisme #identité #paysage #géographie_culturelle #liberté #chômage #criminalité #stéréotypes #sécurité #trafic #responsabilité

    #vidéo publiée dans le cadre de la campagne de #votation «#oui_à_une_immigration_modérée»:


    https://www.udc.ch/campagnes/apercu/initiative-populaire-pour-une-immigration-moderee-initiative-de-limitation
    #initiative

    Site web de la campagne:


    https://www.initiative-de-limitation.ch

    #votations

    via @albertocampiphoto et @wizo

    ping @cede

    • A lire sur le site web de l’UDC...

      Iniziativa per la limitazione: chi si batte per il clima dovrebbe votare SI

      Chi si batte per il clima dovrebbe votare SI all’iniziativa per la limitazione. Sembra un paradosso, ma in realtà non è così: è in realtà una scelta molto logica e sensata. Vediamone il motivo.

      Dall’introduzione della piena libertà di circolazione delle persone nel 2007, un numero netto di circa 75.000 persone è immigrato in Svizzera ogni anno, di cui 50.000 stranieri dell’UE. Ognuna di queste persone ha bisogno di un appartamento, un mezzo di trasporto, usa servizi statali e consuma acqua ed elettricità. Allo stesso tempo, la Svizzera dovrebbe ridurre le emissioni di CO2, smettere di costruire sui terreni coltivati e tenere sotto controllo i costi sanitari.

      Per dare abitazione al circa 1 milione di immigrati abbiamo dovuto costruire nuove abitazioni su un’area grande come 57.000 campi da calcio. Si tratta di 407 milioni di metri quadrati di natura che sono stati ricoperti di cemento. Questo include circa 454.000 nuovi appartamenti.

      Un milione di immigrati significa anche 543.000 auto in più e 789 autobus in più sulle strade e 9 miliardi di chilometri percorsi in più. Se la Svizzera dovesse raggiungere davvero entro il 2030 la popolazione di 10 milioni di abitanti, sarà necessario un ulteriore aumento della rete stradale, in quanto sempre più auto saranno in circolazione, emettendo anche ulteriore C02. L’ufficio federale dello sviluppo territoriale prevede infatti che il numero di automobili in circolazione nel 2040 aumenterà ancora del 26%.

      L’immigrazione incontrollata ha conseguenze anche sul consumo di energia. Con la Strategia energetica 2050, la Svizzera ha deciso che entro la fine del 2035 il consumo di energia pro-capite deve diminuire del 43% rispetto al 2020. Ciò per compensare l’elettricità prodotta dalle centrali nucleari, che devono essere chiuse per motivi politici. Tra l’anno di riferimento 2000 e il 2018, il consumo di energia pro-capite è diminuito del 18,8%, soprattutto a causa del progresso tecnico (motori a combustione efficienti, nuova tecnologia edilizia, lampade a LED, apparecchi a basso consumo, produzione interna di energia solare, ecc.) Nello stesso periodo, tuttavia, il consumo totale di energia in Svizzera è diminuito solo dell’1,9%. In altre parole, gli effetti di risparmio di ogni singolo svizzero sono quasi completamente assorbiti dalla crescita della popolazione a causa dell’immigrazione incontrollata

      Secondo l’accordo sul clima di Parigi, la Svizzera dovrebbe ridurre le emissioni di C02 del 50% entro il 2030. Quando la Svizzera siglò il trattato, nel 1990, aveva però 6,5 milioni di abitanti. Con la libera circolazione delle persone, nel 2030 in Svizzera vivranno 10 milioni di persone, che consumano, si spostano e producono CO2. Anche supponendo un graduale rinuncio alle automobili e una netta riduzione di emissioni nel settore industriale, con una popolazione così grande sarà impossibile per una Svizzera con oltre 10 milioni di abitanti di raggiungere l’obbiettivo previsto dell’accordo di Parigi.

      È pertanto necessario che la Svizzera torni a gestire in modo autonomo la propria immigrazione. Una Svizzera da 10 milioni di abitanti non è sostenibile né dal punto di vista economico ne dal punto di vista climatico.

      https://www.iniziativa-per-la-limitazione.ch/artikel/iniziativa-per-la-limitazione-chi-si-batte-per-il-clim

      #climat #changement_climatique

    • C’était il y a 3 ans et déjà (encore, plutôt,…) l’UDC.

      https://www.youtube.com/watch?v=pqvqq7Tt3pQ

      L’affiche du comité contre la naturalisation facilitée, représentant une femme voilée, a suscité une vaste polémique. Nous avons visité l’agence qui l’a conçue.
      Extrait du 26 minutes, une émission de la Radio Télévision Suisse, samedi 21 janvier 2017.

      #26_minutes, un faux magazine d’actualité qui passe en revue les faits marquants de la semaine écoulée, en Suisse et dans le monde, à travers des faux reportages et des interviews de vrais et de faux invités. Un regard décalé sur l’actualité, présenté par Vincent Veillon et Vincent Kucholl de l’ex-120 secondes.

  • Un dimanche triomphal pour les écologistes suisses

    Les Verts ont engrangé un succès historique lors des élections fédérales de ce dimanche. Les #Verts_libéraux sont les autres grands gagnants du scrutin. A l’instar de l’UDC, tous les partis traditionnels perdent des plumes.

    https://www.swissinfo.ch/fre/politique/elections-f%C3%A9d%C3%A9rales-2019_le-visage-du-nouveau-parlement-suisse/45209962
    #Suisse #verts #Les_Verts #Suisse #élections #élections_fédérales #écologie

  • Ce tweet, m’a donné envie de mettre ici les affiches dans lesquels le parti #UDC en #Suisse (mais pas que eux) utilise des images d’#animaux pour ses campagnes électorales...


    https://twitter.com/mathieuvonrohr/status/1178256562923692037
    En cette année 2019 c’est donc le #octopus qui est l’animal fétiche...
    #poulpe #pieuvre

    Il fut un temps il y a eu :
    des #requins...

    des #corbeaux :

    ... et évidemment des #moutons (noirs) :

    Et au #Tessin, un groupe probablement financé soit par l’UDC ou alors par la #Lega_dei_Ticinesi, avait utilisé des #rats...

    #affiche #campagne #animal #invasion #migrations #xénophobie #immigration_de_masse

    Pour celleux qui veulent en savoir un peu plus sur ce type de campagnes qui tapissent la Suisse, un article que j’avais écrit pour @visionscarto :
    En Suisse, pieds nus contre rangers


    https://visionscarto.net/en-suisse-pieds-nus-contre-rangers

  • Matteo #Salvini expulse des détenus roumains et promet le même traitement aux Albanais

    Le ministre italien de l’Intérieur a triomphalement annoncé sur sa page Facebook que Rome allait renvoyer 13 détenus roumains pour qu’ils purgent leur peine dans leur pays d’origine. Une mesure qu’il a promis d’étendre, notamment aux prisonniers albanais.

    https://www.courrierdesbalkans.fr/l-italie-renvoie-13-detenus-en-Roumanie
    #expulsions #renvois #criminels_étrangers (pour utilisé la même expression d’une initiative de l’#UDC en #Suisse) #migrations #migrants_roumains #migrants_albanais #Albanie #Roumanie #détention #prisonniers #prisons #emprisonnement #Italie

  • Wer soll hier ausgetauscht werden?

    Keine zehn Minuten bevor der Rechtsextremist Brenton Tarrant am frühen Nachmittag des 15. März 2019 Dutzende friedlich betende Muslim*innen im neuseeländischen Christchurch brutal ermordet, drückt er noch einmal rasch auf den Absende-Button seines Mailkontos. Was kurze Zeit später mehr als dreissig Empfänger*innen erreicht, darunter Premierministerin Jacinda Ardern, ist ein inzwischen berühmt gewordenes 74-Seiten-Pamphlet. Der markige Titel: The Great Replacement.

    In dem aus einer Art Frage-und-Antwortspiel sowie verschiedenen lose zusammenhängenden Einlassungen bestehenden Text skizziert der Täter kurz seine Beweggründe, bevor er sich in einer kruden Mischung aus nationalistischen Reinheitsfantasien und überschäumender Migrationsparanoia ergeht: „This is ethnic replacement. This is cultural replacement. This is racial replacement“ (p. 4) schreibt er etwa in einer Passage, die er um einen Wikipedia-Link zu den unterschiedlichen Geburtenraten verschiedener Staaten herum aufbaut. „Expecting immigrants to assimilate to a dying, decadent culture is laughable“ heisst es an anderer Stelle. Und während er auf der einen Seite Diversität als Gegnerin des Gleichheitsgrundsatzes verfemt („Diversity is anathema to equality“, p. 40), stellt er kurz darauf mahnend fest: „Your ancestors did not sweat, bleed and die in the name of an (…) egalitarian society“.

    Aus wissenschaftlicher Perspektive staunt man nicht schlecht über die Ungelenkheit dieser rassistisch unterlegten Generalabrechnung mit der Weltlage. Tarrants Argumentation hat nur wenig von der einnehmenden Geschmeidigkeit anderer rechter Volksverführer und sein dünnes Schriftlein lässt sich auch kaum mit den 1500-Seiten-Phantasmagorien eines Fjotolf Hansen vergleichen. Viele seiner Ausführungen sind widersprüchlich, der Stil assoziativ und die Holzhammersemantik kaum geeignet, der versuchten Rationalisierung seiner Tat Vorschub zu leisten. Statt mit Hansen drängt sich vielmehr der Vergleich mit Dylann Roof auf, jenem weissen Suprematisten, der 2015 ein blutiges Massaker in einer vorwiegend von Afroamerikaner*innen besuchten Kirche in Charleston verübte. Denn wie der Südstaatler Roof, der in Tarrants Manifest wohlwollend erwähnt wird, in der irrwitzigen Annahme tötete, damit eine Art Rassenkrieg auszulösen, mordete der Australier Tarrant, um auf den titelgebenden Great Replacement (Grossen Austausch) aufmerksam zu machen.

    Variationen einer Manie

    Gemeint ist damit eines der derzeit populärsten Reizthemen im fremdenfeindlichen Politikspektrum, das auf die Idee einer kontinuierlichen Zurückdrängung des eigenen Bevölkerungsanteils abstellt. Der Begriff selbst wurde massgeblich vom Franzosen Renaud Camus geprägt, einem Säulenheiligen der rechtsextremen Identitären Bewegung, der dabei wiederum auf zahlreiche Vorarbeiten (etwa die Eurabia-Theorie (https://www.letemps.ch/suisse/lintellectuelle-vaudoise-inspire-breivik) der Britin Gisèle Littmann) zurückgreifen konnte. Die Austausch-These selbst ist für sich genommen so einfach wie unbedarft: Durch Zuwanderung und abnehmende Fertilität komme es angeblich zu einem allmählichen Verschwinden der ethnischen und kulturellen Substanz westlicher Gesellschaften; Deutsche würden somit nach und nach durch Türk*innen ersetzt, Norweger*innen durch Iraker*innen, Belgier*innen durch Kongoles*innen und Camus’ sterbendes Frankreich gar mit Heerscharen junger, vitaler und gebärfreudiger Maghrebiner*innen neu bevölkert.

    Im Zeitalter der Globalisierung haben diese national angelegten Angstfantasien eine Verselbstständigung erfahren und sich in eine Art Formschablone für nativistisches und islamophobes Gedankengut weltweit verwandelt. Die Theorie vom Great Replacement steht dadurch immer mehr für ein ganzes Bündel an Weltdeutungen, die sich um einen festen konspirationistischen Kern (den beschrieben Austausch von uns mit denen) gruppieren und diesen verschiedentlich ausschmücken. So gilt das Ganze je nach Interpretation als natürliche Folge westlicher Dekadenz und politischer Ignoranz, als strategisches Machtmittel nationaler Regierungen (die Migrant*innen werden hier als besser kontrollierbar als die Mehrheitsbevölkerung dargestellt) oder als Plan einer gesichtslosen, globalen Elite zur endgültigen Vernichtung der europäischabendländischen Zivilisation und der weissen Rasse.

    Die Sprache des Terrors

    Brenton Tarrant hatte wohl einen eher globalen Blick auf das Weltgeschehen; zumindest schreibt er, dass für ihn vor allem die letzten französischen Präsidentschaftswahlen den Ausschlag zum Blutbad gegeben hatten. Der allzu deutliche Sieg von Emmanuel Macron über die Rechtspopulistin Marine Le Pen führte ihn wohl zu der Einsicht, dass es nun endgültig keine Hoffnung mehr auf eine „democratic solution“ (lies: rassistisch motivierte Kollektivvertreibungen) gebe – weder im alten Europa noch sonst irgendwo auf der Welt. Die einzige Alternative bestünde daher im Schaffen einer „atmosphere of fear and change in which drastic, powerful and revolutionary action can occur“. Was wie eine wahnwitzige Parodie auf dschihadistische Aufwiegelungsrhetorik klingt, zeigt in Wahrheit, wie tief sich die Idee eines weltpolitischen Kontinuums und eine dementsprechende Handlungslogik in die verschwörungstheoretische Selbstwahrnehmung des Rechtsextremismus gefressen hat: Ein durch Ereignisse in Frankreich und Schweden radikalisierter Australier richtet in der sympathischen Auswanderernation Neuseeland die wohl schlimmste Bluttat der Landesgeschichte an, nicht ohne zuvor zum Mord an der deutschen Bundeskanzlerin, dem türkischen Staatspräsidenten und den pakistanischstämmigen Bürgermeister Londons (die „high profile enemies“) aufzurufen. Einen perverseren Ausweis für die Globalisierung des Paranoiden hat man selten gesehen.

    Sowohl die Wissenschaft als auch die Politik sind in dieser Situation umso mehr dazu angehalten, Form und Umstände dieser Geisteshaltung angemessen zu adressieren und auch zu analysieren. Dazu gehört insbesondere der Schritt, konspirationistische Metanarrative wie das vom Great Replacement nicht nur als exzentrische Fantastereien, sondern als wirkungsmächtige gegen- und subkulturelle Diskursstrukturen anzuerkennen, die immer mehr in den neurechten Mainstream ausgreifen. In der Schweiz hat die mit verschiedenen SVP-Politikern verbandelte Schweizerzeit den Begriff etwa recht unverblümt verwendet: «Der grosse Austausch ist Realität» titelte sie im Dezember 2017 (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/der_grosse_austausch_ist_realitaet-3252). Damit fasste sie zusammen, was zuvor in einer ganzen Reihe (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_afrikanisierung_europas-3099) ähnlicher Artikel (https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_schweiz_wird_wegmigrationalisiert-3116) bereits recht deutlich angeklungen war: Dass es nämlich keine Frage mehr sei, „ob die Schweizer zur Minderheit im eigenen Land werden. Die Frage ist nur, wann es so weit sein wird? “ Diese Sprache lediglich als polemisches Grummeln einer konservativen Bürgerlichkeit zu betrachten, kann angesichts der Explosivität ihrer Folgerungen und der Radikalität des dahinterstehenden Weltbildes nicht länger eine legitime Option sein. Denn was hier anklingt, ist spätestens seit dem 15. März nichts anderes als die Sprache eines potentiell gewalttätigen und zunehmend globalisierten Extremismus von rechts. Mit dieser Sprache zu spielen, das Hassnarrativ vom Great Replacement oder verwandten Theorien politisch ausbeuten zu wollen, bedeutet letztlich nichts anderes, als fremdenfeindlichen Terrorismus ideologisch zu befeuern.

    https://blog.nccr-onthemove.ch/wer-soll-hier-ausgetauscht-werden
    #Grand_remplacement #paranoïa #remplacement_culturel #remplacement_ethnique

    • Les articles cités dans par Marco Bitschnau dans l’article ci-dessus (publiés dans Die Schweizerzeit, que je connaissais pas, mais qui a bien l’air d’être un truc conservateur-xénophobe proche de l’UDC) :

      Die Schweiz wird « weg-migrationalisiert »

      Das Bundesamt für Statistik veröffentlichte diese Woche einen neuen Bericht über die Bevölkerungsstruktur der Schweiz. Immer mehr Menschen verfügten demnach über einen «Migrationshintergrund» – ganze 36 Prozent seien es insgesamt. Bei den unter sechs-Jährigen beträgt dieser Anteil gar über 50 Prozent! Doch das ist nur die halbe Wahrheit. De facto leben hierzulande noch viel mehr Menschen mit direkten, ausländischen Wurzeln.

      Der grosse Bevölkerungs-Austausch ist Realität. Während die Zahl der «Bio-Schweizer» kontinuierlich abnimmt, nimmt die Zahl der Personen mit ausländischem Hintergrund stark zu: In der Schweiz leben heute über 2,5 Millionen Menschen, die über 15 Jahre alt sind einen Migrationshintergrund haben – was einer Zunahme von über 50 Prozent zwischen 2003 und 2015 entspricht. Der Bevölkerungsanteil über 15 Jahre ohne Migrationshintergrund ist im gleichen Zeitraum von 70 auf 63 Prozent gesunken.

      Keine Trend-Umkehr in Sicht

      Alle Prognosen kommen zum selben Schluss: Es wird in Zukunft keine Trend-Umkehr geben, sind doch in den letzten 20 Jahren stets mehr Personen in die Schweiz eingewandert als ausgewandert. Das zeigt sich insbesondere bei Kindern: Je jünger die Kinder sind, desto eher gehören sie einem Haushalt mit Migrationshintergrund an. 54 Prozent der Kinder unter sechs Jahren lebten im Jahr 2015 in einem Haushalt mit Migrationshintergrund.

      Aber auch bei anderen Altersgruppen ist dieser Anteil überdurchschnittlich hoch: Bei den 31- bis 40-Jährigen hat fast jeder Zweite einen Migrationshintergrund (49 Prozent). Bei den 32-, 37- und 38-Jährigen hat sogar die Mehrheit einen Migrationshintergrund. Zum Vergleich: Bei den 61- bis 70-Jährigen sind es gerade mal 23 Prozent.

      Was heisst «Migrationshintergrund»?

      Bei diesen Erhebungen interessiert einen natürlich umgehend die Frage: Was bedeutet eigentlich «mit Migrationshintergrund»? Im ersten Moment mag man schätzen, diese Bezeichnung umfasse alle Personen mit mindestens einem ausländischen Elternteil. Doch weit gefehlt! Würde dieses Kriterium gelten, müsste das Bundesamt für Statistik von weit mehr als 2,5 Millionen Menschen berichten.

      Als Personen mit Migrationshintergrund werden nämlich eingestuft:

      Personen ausländischer Staatsangehörigkeit
      eingebürgerte Schweizer (ausser: die Person und deren Eltern wurden in der Schweiz geboren)
      gebürtige Schweizer mit Eltern, die beide im Ausland geboren wurden.

      Keinen Migrationshintergrund hat man laut Bundesamt für Statistik, wenn man:

      als Schweizer zur Welt gekommen ist und mindestens ein Elternteil in der Schweiz geboren wurde

      Was die Statistik verschweigt

      Sie merken es sofort, oder? Diese Kriterien verschleiern das ganze Ausmass der «Ver-Ausländisierung» oder «Weg-Migrationalisierung» der Schweiz – ohne dies zu werten. Ein in der Schweiz geborener und eingebürgerter Kosovo-Albaner, dessen ebenfalls eingebürgerter, kosovarischstämmiger Vater in der Schweiz geboren ist, hat laut Bundesamt für Statistik beispielsweise keinen Migrationshintergrund!

      Heiratet der eingebürgerte Neu-Schweizer nun wiederum eine in ihrem Heimatland aufgewachsene Kosovo-Albanerin (die zu ihm in die Schweiz zieht) und kriegt mit ihr ein Kind, das sie in der Schweiz grossziehen – dann wird dieses Kind in keiner Bundes-Statistik als «mit Migrationshintergrund» ausgewiesen, obwohl offensichtlich ist, dass es einen ausländischen Hintergrund hat.

      Als «ohne Migrationshintergrund» gelten zum Beispiel auch die Kinder, die ein Schweizer mit seiner ausländischen Partnerin – sei sie aus Thailand, Senegal, der Dominikanischen Republik oder der Ukraine stammend – gezeugt hat. Obwohl man es den Kindern nur schon optisch ansieht, dass sie einen fremden (Teil-)Hintergrund haben, werden sie vom Bund als «Bio-Schweizer» ohne Migrationshintergrund ausgewiesen, schliesslich ist mindestens ein Elternteil Schweizer oder hier geboren. Wie absurd ist das denn?

      Es liegt auf der Hand: Der Bund weist einen viel zu niedrigen Migrations-Anteil aus. Ob das wohl Absicht ist?

      Schweizer bald die Minderheit?

      Der grösste Anteil der in der Schweiz lebenden Ausländer kommt im Übrigen – noch! – aus Europa, nämlich zu 85 Prozent, wobei die italienischen Staatsbürger mit über 300‘000 die grösste Gruppe sind. Bereits sieben Prozent haben eine Staatsbürgerschaft eines asiatischen Landes – fünf Prozent haben einen Pass eines afrikanischen Staats, bei denen all die «Sans-Papiers» oder jene tausende Asylbewerber, die nicht wissen wollen, woher sie kommen, allerdings nicht eingerechnet sind.

      Die Statistik zählt übrigens über 60‘000 Personen «mit nicht bestimmbarem Migrationsstatus». In den vergangenen 25 Jahren ist logischerweise auch die Zahl der Einbürgerungen sprunghaft angestiegen – nicht weniger als 775‘000 Ausländer sind eingebürgert worden. Das ist mehr als die Einwohnerzahl des drittbevölkerungsreichsten Schweizer Kantons, des Kantons Waadt.

      Werden keine politischen Massnahmen getroffen, um die unkontrollierte Masseneinwanderung umgehend zu stoppen, kann es als unumkehrbare mathematische Realität betrachtet werden, dass die ethnischen Schweizer in wenigen Jahrzehnten zur Minderheit im eigenen Land geworden sind – mit allen damit verbundenen Konsequenzen.

      https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_schweiz_wird_wegmigrationalisiert-3116
      #Suisse #racisme #racines #racines_étrangères #démographie
      Théories qui se fondent sur une analyse des #statistiques sur le nombre de résident en suisse ayant des racines étrangères... et la question qu’ils se posent... les suisses seront bientôt une #minorité sur leur propre sol ?

    • Et ce titre... l’#africanisation de l’#Europe...
      Accompagné de cette image :


      Die Afrikanisierung Europas

      Die ehernen Gesetze der Demographie

      Die Demographie, die Wissenschaft über die Entwicklung der Bevölkerung, befasst sich mit ehernen, unumstösslichen, auf Jahrzehnte hinaus berechenbaren Entwicklungen. Sie zeigt: Die Afrikanisierung Europas ist in vollem Gang.

      Die «Schweizerzeit» im Gespräch mit dem Bevölkerungswissenschafter Dudo Erny

      Dudo Erny wurde 1953 in Kroatien geboren – damals zum «Vielvölkergefängnis Jugoslawien» gehörend. Als er zwölf war, übersiedelte seine Familie in die Schweiz, nachdem der Vater bei Sulzer in Winterthur im Jahr zuvor eine Stelle hatte antreten können. Ende der Siebzigerjahre erhielt er das Schweizer Bürgerrecht, worauf er als Fünfundzwanzigjähriger ohne Verzug für die Artillerie-RS in Monte Ceneri ausgehoben wurde. Später wurde er in die Kompanie der Sprachspezialisten umgeteilt.

      Dudo Erny studierte an der Universität Zürich Geographie. Einige Jahre unterrichtete er an der Kantonsschule Zug. Danach trat er eine Stelle bei einer Bank an. Heute betätigt er sich – keiner Partei verbunden – 
als freier Publizist. Sein 2015 im Eigenverlag erschienenes Buch «Das Verschwinden der Europäer» fand erhebliche Aufmerksamkeit – insbesondere auch bei «Schweizerzeit»-Lesern.

      Tragische Fehldiagnose

      Es gibt – eröffnet Dudo Erny das Gespräch – Politiker und Wirtschaftsführer, welche den angeblichen Mangel an Fachkräften in Europa als Desaster bezeichnen. Sie hüten sich allerdings, die Wurzel des Desasters zu zeigen: Europa hat viel zu wenig Kinder, viel zu wenig Nachwuchs. Den Glauben, dies könne mittels «Bevölkerungs-Austausch», mittels Masseneinwanderung von Afrikanern nach Europa wettgemacht werden, bezeichnet Dudo Erny als tragische Fehldiagnose.

      Eine Bevölkerung könne als stabil bezeichnet werden, wenn jede Frau statistisch gesehen 2,1 Kindern das Leben schenkt. Afrikanische Frauen haben – je nach Land – zwischen 5,5 und 6,5 Kinder. Daraus resultiert die Bevölkerungsexplosion.

      Europa entwickelt sich in Richtung Null. Durchschnittlich gebärt die europäische Frau 1,4 Kinder. Damit, so Dudo Erny, sei die Afrikanisierung Europas vorgezeichnet. Sie werde sich von Jahr zu Jahr beschleunigen. Wer glaube, dieser Entwicklung mit dem Bau von Windrädern begegnen zu können, beweise nur seine Blindheit für die Realität. Der massive Schwund der Völker Europas bei gleichzeitiger Masseneinwanderung aus Afrika werde den Untergang Europas bewirken. Und den Zeitpunkt des Untergangs könne man heute bereits berechnen. Die Schweiz werde zu Eritrea, Deutschland zur Türkei, die Niederlande zu Marokko, Frankreich zu Algerien.

      Kolonisierung und Gegenkolonisierung

      «Es gibt Zeitgenossen, welche Europa noch immer die kolonialistische Vergangenheit gegenüber Afrika vorwerfen. Sie sehen nicht, dass die Gegenkolonisation, die Afrikanisierung Europas, längst stattfindet und sich von Jahr zu Jahr beschleunigt», stellt Erny fest.

      Natürlich: Die nach Europa drängenden Afrikaner bedienen sich nicht an den Rohstoffen Europas, wie das Europa gegenüber den Afrikanern als Schuld angerechnet wird. Die Gegenkolonisierung habe die Ausbeutung der Sozialwerke in allen europäischen Ländern zur Folge.
      Wer ohne Scheuklappen rechne, stelle sofort fest: Die Sozialwerke der europäischen Staaten, auch jene der Schweiz, werden die Masseneinwanderung von Afrikanern nicht überleben. «Der Kollaps kommt weit früher, als man sich das heute vorstellt.» Die Europäer stünden – 
so wandelt Dudo Erny US-Präsident Trumps Slogan ab – vor der Frage: Europa first oder Afrika first?

      Im Moment sei die zweite Variante voll im Gang. Sie werde das Verschwinden der Europäer bewirken. Dazu werde versucht, Publizisten und Politiker, die solche Tatsachen präsentieren, des Rassismus oder zumindest des Populismus, zu bezichtigen.

      Mathematisch berechenbar

      Doch das, was abläuft, ist gemäss Dudo Erny eine mathematisch einwandfrei berechenbare Entwicklung: «Mathematische Zahlen sind demographische Fakten. Wenn die Frauen wie erwähnt in europäischen Ländern heute im Durchschnitt 1,4 Kinder zur Welt bringen, während afrikanische Frauen zwischen 5,5 und 6,5 Kinder gebären, dann ist klar zu berechnen, wie lange die Ressourcen Afrikas die Bevölkerungsexplosion in Afrika noch tragen können und wie sich das Ausweichen der Afrikaner in das sich entleerende Europa auswirken wird.»

      Im Jahr 2009 zählte die Welt 6,8 Milliarden Einwohner. Heute, nur acht Jahre später, sind es 7,5 Milliarden. Die Menschheit verschliesst die Augen ob der Tatsache, wie stürmisch die Bevölkerungsentwicklung die Welt verändert.

      Beispiel China

      China hat bekanntlich eine Familienplanung in Form der Ein-Kind-Familie durchgesetzt. Diese Tatsache ist bekannt. Nicht bekannt ist, dass nach der von oben befohlenen Einführung dieser Politik fünfzig Jahre verstrichen sind, bis das Bevölkerungswachstum zum Stillstand kam.

      Es gibt Zeitgenossen, die China heute eine Überalterung aufgrund dieser (bekanntlich vor kurzem gelockerten) Ein-Kind-Politik voraussagen. Die Voraussage ist richtig. Übersehen wird aber: China wird genau die Überalterung erleben, die in Westeuropa längst Tatsache ist. Überalterung kommt automatisch – wenn der Nachwuchs ausbleibt. Wer China heute Überalterung voraussagt, klammert aus, dass die Alternative zur Ein-Kind-Politik wohl schwere Hungersnöte gewesen wären.

      Ohne Bevölkerungsplanung, ohne deutliche Korrektur der Vielkind-Politik in Afrika, wird auch Europa nicht überleben können: In Europa müssen mehr, in Afrika deutlich weniger Kinder geboren werden.

      Hungersnöte

      Die Welt sieht sich gegenwärtig mit einer Hungersnot in Somalia konfrontiert. Die Medien verschweigen dabei allerdings, welcher Geburtenentwicklung Somalia ausgesetzt ist: Die somalischen Frauen gebären derzeit durchschnittlich 5,9 Kinder. Das bedeutet: Die Bevölkerung Somalias verdoppelt sich innert rund zwanzig Jahren. In Niger gebären die Frauen im Durchschnitt 6,6 Kinder. Damit verdoppelt sich dort die Bevölkerung innert achtzehn Jahren. Berechnet für den ganzen Kontinent, verdoppelt sich die afrikanische Bevölkerung innert 33 Jahren. Das bringt viele Länder an den Rand des Abgrunds.

      Wer glaubt, unausweichliche ökologische Katastrophen verhindern zu können, indem er für den Bau von Windanlagen eintritt, betreibt Schaumschlägerei. Die wahre Gefahr geht von der Bevölkerungsexplosion aus. Europa begünstigt sie, indem viel zu viele europäische Frauen auf Kinder verzichten, was dazu führt, dass politische Entscheidungsträger fälschlicherweise auf Masseneinwanderung setzen. Sowohl die Bevölkerungsexplosion in Afrika als auch die Masseneinwanderung nach Europa können die betroffenen Länder nicht verkraften.

      Noch 83 Jahre

      Noch trennen uns 83 Jahre von der nächsten Jahrhundertwende. Afrika wird dann drei Milliarden Menschen mehr zählen als heute, insgesamt 4,2 Milliarden. Glaubt jemand, man könne Afrikaner im Ausmass von Milliarden «exportieren»? Für 4,2 Milliarden Menschen werden die Ressourcen Afrikas nie und nimmer reichen. Ob diese heute oder erst in zehn Jahren erschöpft sind, ist unwesentlich.

      Entwicklungshilfe als Ausweg?

      Die Industrieländer versuchen, mittels Entwicklungshilfe die Bevölkerungsexplosion zu korrigieren. Die Entwicklungshilfe hat freilich nichts bewirkt. Ihre Befürworter haben sich höchstens den Vorwurf eingetragen, Neo-Kolonialisten zu sein.

      Schon heute leiden eine Milliarde Menschen auf der Welt Hunger. Vor allem Afrikaner. Ihre Zahl wird täglich grösser. Den Wettlauf zu gewinnen, ist unmöglich. Die Uhr steht nicht auf fünf vor zwölf. Sie rückt – wie der deutsche Bevölkerungswissenschafter Herwig Birg gesagt hat – bereits gegen vier.

      Wohlgemerkt – dies ist eine zentrale Feststellung Dudo Ernys: Würden heute einschneidende Korrekturmassnahmen getroffen, so träte eine spürbare Wirkung in etwa fünfzig Jahren ein. Aber niemand nimmt heute Korrekturen vor. Wer für sich glaubt, gewisse Seuchen würden die Bevölkerungsentwicklung irgendwann schon korrigieren, täuscht sich. Es ist zwar mit Seuchen zu rechnen. Ihr Einfluss auf die Bevölkerungsentwicklung dürfte aber marginal sein.

      Der Bevölkerungsüberschuss pro Tag beträgt derzeit 220 000 Menschen. Betroffen sind vor allem Afrika und Asien. Fordert eine Seuche 20 000 Tote – was durchaus beklagenswert wäre –, dann würde damit ein Tages-Bevölkerungsüberschuss um einen Zehntel verkleinert. Gäbe es heute keine lokalen Seuchen und Epidemien, würde der tägliche Bevölkerungsüberschuss auf rund 250 000 Menschen steigen.

      Diese Zahlen illustrieren, dass Katastrophen zwar unausweichlich eintreffen werden, dass sie die Bevölkerungsentwicklung aber kaum beeinflussen.

      Die Zahl 220 000 pro Tag berechnet sich aus den derzeit registrierten 130 Millionen Geburten und 50 Millionen Todesfällen pro Jahr. Das ergibt einen Jahresüberschuss von 80 Millionen – pro Tag also von 
220 000. Was uns die Hilfsindustrie dazu vorspiegelt, ist Utopie. Wer Willkommenskultur zelebriert, ist ein Illu-sionist.

      Nigeria als «Spitzenreiter»

      Allein in Nigeria beträgt der monatliche Bevölkerungsüberschuss 400 000 Personen. Welches Land ist – so fragt Dudo Erny – weltweit in der Lage, einen derartigen Überschuss aufzunehmen? Aber der Überschuss ist Tatsache. Was hat ein Land zu erwarten, das einer solchen Bevölkerungsexplosion ausgesetzt ist?

      Verhängnisvoll ist, dass selbst Politiker keine Ahnung haben, was auf sie zukommt. Wer jemanden fragt, wieviele Einwohner Afrika heute zählt und wieviel es in fünfzig oder hundert Jahren sein werden, trifft meist auf Kopfschütteln. Niemand glaubt, sich mit den tatsächlichen Entwicklungen auseinandersetzen zu müssen.

      Zudem ist in Afrika klar: Jene Familie, die eines ihrer fünf Kinder nach Europa bringen kann, ist saniert. Die den Ankömmlingen hier gewährte Sozialhilfe ist das Verhängnis für Europa. Solange der Sozialhilfe-Mechanismus so läuft wie heute, wird die Masseneinwanderung nicht gestoppt werden können. Der Anreiz, der von Europa ausgeht, ist weit stärker als die Angst vor Schleppern, vor der Mittelmeer-Überquerung und andern Gefahren. Solange Europa die Illusion aufrecht erhält, die Ankömmlinge seien Schutzsuchende, solange wird Europa ausgebeutet.

      https://www.schweizerzeit.ch/cms/index.php?page=/news/die_afrikanisierung_europas-3099
      #colonisation #contre-colonisation

      Et la #peur de quelques pays en particulier : la #Chine, le #Nigeria... le Nigeria le plus peuplé des pays africains...
      L’#Afrique, qui selon les calculs qui sont présentés dans l’article comptera, dans 83 ans, 3 milliards d’habitants
      #explosion_démographique #démographie

      Et la question qui est posée... pourra l’#aide_au_développement nous venir en aide ?

    • Et ce magnifique #graphique que j’avais déjà vu dans ma boîte-aux-lettres pour les campagnes de l’#UDC quand j’étais en Suisse...


      #manipulation (des statistiques)
      Et le texte qui l’accompagne...

      « Der grosse Austausch » ist Realität

      Voranschreitende Islamisierung und Zuwanderung

      Während die Politiker in Bundesbern intensiv darüber streiten, ob auch nur die geringste Begrenzung der Zuwanderung möglich ist, ohne geradezu irrational überhöhtes «Völkerrecht» oder die «heiligen Bilateralen» zu verletzen, verändert sich die Bevölkerungsstruktur der Schweiz rasant – und unumkehrbar. Es ist keine Frage mehr, ob die Schweizer zur Minderheit im eigenen Land werden. Die Frage ist nur, wann es so weit sein wird?

      Zu Beginn dieses Kommentars sei angemerkt, dass sämtliche fortfolgend aufgeführten Zahlen mit statistischen Quellen untermauert sind – die zuweilen einen beträchtlichen Recherchier-Aufwand erforderten. Gerade das Bundesamt für Statistik macht es Interessierten – mittels offensichtlich festzustellenden Verschleierungstaktiken – nicht immer einfach, aussagekräftigen Zahlen zu finden.

      Während die Zahl der «Bio-Schweizer» seit Jahren kontinuierlich abnimmt, steigt die Zahl der Personen mit ausländischem Hintergrund stark an – auch im Jahr 2016, für das der Bund eigentlich einen Rückgang der Nettozuwanderung vermeldet hat. 2016 erreichte die Zahl der Einwohner «mit Migrationshintergrund» ab 15 Jahren mit 2,6 Millionen einen neuen Höchststand. Heute haben 37 Prozent der gut sieben Millionen Erwachsenen in der Schweiz ausländische Wurzeln. Der Bevölkerungsanteil der über 14-Jährigen ohne Migrationshintergrund ist zwischen 2003 und 2015 von 70 auf 63 Prozent gesunken.

      Effektiv dürften es noch weit mehr Personen mit ausländischen Wurzeln sein. Um «Personen mit Migrationshintergrund» zu definieren, werden nämlich nur folgende Kategorien berücksichtigt: Personen ausländischer Staatsangehörigkeit, eingebürgerte Schweizer (ausser: die Person und deren Eltern wurden in der Schweiz geboren) und gebürtige Schweizer mit Eltern, die beide im Ausland geboren wurden. Dazu stellt sich die Frage, ob dem Bund, Kantonen und Gemeinden auch wirklich bei allen Personen die vollständigen Informationen vorliegen – was bezweifelt werden kann.

      Je jünger, desto ausländischer

      Keinen Migrationshintergrund hat laut Bundesamt für Statistik, wer als Schweizer zur Welt gekommen ist und von dem mindestens ein Elternteil in der Schweiz geboren wurde. Ein in der Schweiz geborener und eingebürgerter Kosovo-Albaner, dessen ebenfalls eingebürgerter, kosovarischstämmiger Vater in der Schweiz geboren ist, hat laut Bundesamt für Statistik beispielsweise keinen Migrationshintergrund. Es liegt auf der Hand, dass der Bund hier einen viel zu niedrigen Migrations-Anteil ausweist.

      Augenfällig ist: Je jünger die Kinder sind, desto höher der Anteil mit Migrationshintergrund. So lebten 54 Prozent der Kinder unter sechs Jahren im Jahr 2015 in einem Haushalt mit Migrationshintergrund. Für das Jahr 2016 schlüsselte das Bundesamt für Statistik bei Personen unter 15 Jahren gar nicht mehr auf, ob ein Migrationshintergrund vorhanden ist. Es ist lediglich noch festzustellen, dass der Anteil an unter 15-Jährigen, die über keinen Schweizer Pass verfügen, fast 27 Prozent umfasst – ein wesentlich höherer Wert als bei den über 15-Jährigen.

      Versucht das Bundesamt für Statistik zu vertuschen, dass der Migrationsanteil bei jüngeren Menschen überdurchschnittlich hoch ist? Die «Schweizerzeit» geht der Sache auf den Grund – die Anfrage beim Bundesamt für Statistik ist hängig.

      Im Übrigen sind auch bei Jahrgängen mittleren Alters die Personen mit Migrationshintergrund in der Mehrheit: So bei den 33-, 36-, und 39-Jährigen.

      Massenhafte Einwanderung

      Da in den letzten 20 Jahren stets mehr Personen in die Schweiz eingewandert als ausgewandert sind, leben immer mehr Migranten in der Schweiz. Von 1996 bis 2016 betrug die Nettozuwanderung (Zuwanderung minus Auswanderung) 1,15 Millionen Personen – würde man die Ausgewanderten nicht abziehen, wären es über 2,5 Millionen. Die ständige ausländische Wohnbevölkerung (Personen ohne Schweizer Pass) hat in der gleichen Zeitperiode um über 33 Prozent zugenommen (von 1,36 auf 2,05 Millionen).

      Nicht zu vergessen sind die Einbürgerungen, deren Zahl in den vergangenen 25 Jahren sprunghaft angestiegen ist. Nicht weniger als 775‘000 Ausländer sind in dieser Zeit eingebürgert worden. Das ist mehr als die Einwohnerzahl des drittbevölkerungsreichsten Schweizer Kantons, des Kantons Waadt.

      Keine Trend-Umkehr in Sicht

      Die Demographie – die Wissenschaft über die Bevölkerungsentwicklung – beruht auf unumstösslichen, auf Jahrzehnte hinaus mathematisch berechenbaren Entwicklungen. Wer sich mit der wirtschaftlichen, politischen und demographischen Entwicklung der Welt befasst, kommt unweigerlich zum Schluss: Der Einwanderungs-Druck auf die wohlhabenden Industriestaaten Europas wird anhalten. Eine Trend-Umkehr ist nicht in Sicht.

      Bevölkerungswissenschaftler, zum Beispiel der «Schweizerzeit»-Lesern bekannte Publizist Dudo Erny, rechnen vor, dass afrikanische Frauen – je nach Land – zwischen 5,5 und 6,6 Kinder gebären. Eine Bevölkerung entwickelt sich stabil, wenn jede Frau statistisch gesehen 2,1 Kindern das Leben schenkt. Die daraus resultierende Bevölkerungsexplosion ist für die meisten afrikanischen Staaten nicht zu stemmen, was einer der Hauptgründe ist, dass laut einer repräsentativen Umfrage jeder dritte Afrikaner südlich der Sahara auswandern will.

      Afrikanisierung…

      Der renommierte Soziologe Gunnar Heinsohn prognostiziert: Im Jahr 2050 werden 950 Millionen Menschen aus Afrika und den arabischen Staaten auswandern wollen. Kein Wunder! Denn laut Dudo Erny gebären die Frauen in Niger im Durchschnitt 6,6 Kinder. Damit verdoppelt sich dort die Bevölkerung innert achtzehn Jahren. Berechnet für den ganzen Kontinent, verdoppelt sich die afrikanische Bevölkerung innert 33 Jahren. Europa dagegen entwickelt sich in Richtung Null. Durchschnittlich gebärt die europäische Frau 1,4 Kinder.

      Abgesehen von der demographischen Entwicklung wird die Masseneinwanderung von allerlei Think-Tanks, NGO’s, Schleppern aber auch von EU-Politikern begrüsst und aktiv forciert. Das Ansinnen, die sinkende einheimische Bevölkerung durch Migranten zu ersetzen – ja auszutauschen –, ist bei Eliten weit verbreitet. Dass die Zuwanderung aus afrikanischen und arabischen Ländern für die Schweiz und Europa bisher ein massives Verlustgeschäft war und ein Grossteil der Migranten direkt in der Sozialhilfe landete, weil diese offensichtlich nicht zu den von der Wirtschaft angeblich so verzweifelt gesuchten «Fachkräften» gehören, scheint man zu ignorieren. Oder steckt Absicht dahinter?

      …und Islamisierung Europas

      Die neuste Studie des renommierten Pew Research Centers – veröffentlicht Ende November 2017 – offenbarte, dass die Islamisierung Europas gar noch schneller voranschreitet als die sich abzeichnende Afrikanisierung. Erstmals werden fundierte Projektionen veröffentlicht, welche die massiven Zuwanderungs-Ströme seit der Flüchtlingskrise 2014 / 2015 berücksichtigen, im Rahmen derer alleine Deutschland gegen zwei Millionen Menschen – die meisten davon Muslime – aufgenommen hat.

      Heute leben 25,8 Millionen Muslime in den 28 EU-Staaten sowie in der Schweiz und in Norwegen (4,9 Prozent der Gesamtbevölkerung). Alleine seit 2010 hat die Zahl der Muslime in Europa um 6,3 Millionen zugenommen (plus 32 Prozent). Einwanderer, die aus wirtschaftlichen oder familiären Gründen ganz legal nach Europa gekommen sind (Stichwort: Familiennachzug), trugen am stärksten zu diesem Wachstum bei.

      Drei Szenarien

      Das Pew Research Center zieht drei verschiedene Szenarien in Betracht, wie sich die muslimische Bevölkerung in Europa bis ins Jahr 2050 prozentual zur Gesamtbevölkerung entwickeln könnte. Im ersten und wohl unrealistischsten Szenario gehen die Forscher davon aus, dass die Migration in den nächsten 33 Jahren komplett versiegen wird. Selbst dann aber stiege die Zahl der Muslime europaweit von 4,9 auf 7,4 Prozent der Bevölkerung an. Für die Schweiz wird beim Szenario «keine Migration» eine Zunahme von 6,1 auf 8,2 Prozent (660‘000 Muslime) prognostiziert – was einem Plus von 34 Prozent entspricht.

      Die Gründe (ausgeführt von «NZZ Online»): Mit 2,6 Kindern pro Frau bringen Musliminnen in Europa im Durchschnitt etwa ein Kind mehr zur Welt als Nichtmusliminnen. Zudem sind die Muslime in Europa vergleichsweise jung und haben darum noch viele Lebensjahre vor sich. Die Gesamtbevölkerung Europas ist überaltert und im Begriff zu schrumpfen.

      Schweiz: Doppelt so viele Muslime bis 2050?

      Das zweite Szenario geht von einer anhaltenden legalen Migration, aber von einem Ende der hohen Flüchtlingsströme der letzten Jahre aus. Dieses berechnet einen Anstieg der muslimischen Bevölkerung in der Schweiz auf 10,3 Prozent bis 2050 (1,14 Millionen Muslime). Das dritte Szenario rechnet einen konstant hohen Flüchtlingsstrom auf dem Niveau von 2014 bis 2016 hinzu – was im Vergleich zu heute europaweit eine Verdreifachung des muslimischen Bevölkerungsanteils zur Folge hätte. Auf die Schweiz bezogen bedeutet das eine Zunahme auf 12,9 Prozent – ein Plus von 111 Prozent auf 1,52 Millionen Muslime.

      Welches dieser Szenarien am ehesten zutrifft, ist ungewiss. Mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit kann allerdings ausgeschlossen werden, dass die Migration komplett nachlassen wird – und auch dann wird die muslimische Bevölkerung in der Schweiz und Europa massiv ansteigen. Es sei denn, die politischen Mehrheiten ändern sich… Im Übrigen wird für Deutschland – der Merkel’schen Willkommenskultur sei Dank – mitunter der grösste Zuwachs an Muslimen prognostiziert: Auf bis zu 20 Prozent der Gesamtbevölkerung.

      Islamisierung schon heute Realität

      Unabhängig davon ist die Ausbreitung des Islam – und mit ihm verbunden des mit unserem Rechtsstaat in vielerlei Hinsicht nicht kompatiblen politischen Islam – in der Schweiz schon heute Realität. Das äussert sich dann in Schweizer Primarschulen mit überproportionalem Ausländer- und Muslim-Anteil darin, dass die Schulweihnachten in «Jahresendfeiern» umgewandelt werden und auf Weihnachtskrippen und Weihnachtsbäume verzichtet wird.

      Die Ausbreitung des Islam zeigt sich aber auch in anderer Form. Wussten Sie zum Beispiel, geschätzte Leserinnen und Leser, dass der Name Mohammed in seinen verschiedenen Formen im Jahr 2016 schon auf Platz 51 der beliebtesten Knaben-Vornamen der Schweiz rangierte? In einigen englischen und französischen Städten belegt dieser Vorname, nebenbei bemerkt, bereits seit Jahren den ersten Platz.

      Und was macht Bundesbern? Von Massnahmen, welche einheimische Familien entlasten würden – auch um die Geburtenrate der einheimischen Bevölkerung zu steigern –, keine Spur. Von Massnahmen gegen die Ausbreitung des radikalen Islam in der Schweiz – der sich unter anderem in der erzwungenen Gesichtsverhüllung bei Frauen äussert – ebenfalls keine Spur. Vor wenigen Tagen präsentierte der Bundesrat seine Haltung zur Volksinitiative «Ja zum Verhüllungsverbot» – er lehnt die Initiative mit fadenscheinigen Begründungen ab.

      Schläft Bundesbern weiter?

      Zwar kündigte Bundesrätin Sommaruga Anfang Dezember einen Aktionsplan mit 26 Massnahmen «gegen Extremismus und Radikalisierung» an. Die zentralsten Fragen – wie die Einwanderung von radikalen Islamisten zu stoppen und deren sofortige Ausweisung einzuleiten ist – werden in diesem vor schönen Phrasen und hehren Absichten strotzenden Papier nicht einmal gestreift.

      Eines ist sicher: Leitet die Politik nicht sofort Massnahmen zur Begrenzung der Zuwanderung ein, verschärft sie die Einbürgerungs-Kriterien nicht und verschläft sie es weiterhin, klare Kante gegen den Islamismus zu zeigen, wird sich die Bevölkerung der Schweiz in zwanzig bis dreissig Jahren in Werten und Charakter grundlegend verändern. Ist das dann noch ein Land, das wir Eidgenossen unsere Heimat nennen können?

      #projections #islam #religion #projections_démographiques

      Donc, double tendance : africanisation et #islamisation du pays...

  • Le président de la Confédération Ueli Maurer veut renégocier avec l’UE ats/hend -6 Janvier 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10116461-le-president-de-la-confederation-ueli-maurer-veut-renegocier-avec-l-ue.

    Le nouveau président de la Confédération Ueli Maurer souhaite renégocier certains « points importants » de l’accord-cadre avec l’Union européenne, a-t-il affirmé ce week-end dans un entretien à TeleZüri.

    Ueli Maurer a déclaré à la chaîne de télévision zurichoise qu’"en l’état actuel des choses, l’accord-cadre ne serait pas accepté (au niveau national). Il faudrait donc renégocier des points importants." Il s’exprimait en marge d’une campagne électorale de l’UDC à Oberglatt (ZH) samedi.

    Selon TeleZüri dimanche, le président de la Confédération a confirmé que cela devait être compris comme un message à l’Union européenne. « Nous procédons actuellement à des consultations pour voir où subsistent des différences. Nous aurons alors un dossier que nous devrons apporter encore une fois à Bruxelles en disant que nous voulons rediscuter ».

    Vice-président du PLR Suisse, Philippe Nantermod relève dans Forum que « c’est un peu maladroit, on est encore dans la procédure de consultation et on sait qu’il n’est pas aussi simple que ça de renégocier cet accord, à priori c’est même peut-être impossible. »

    Il admet que « ce que dit Ueli Maurer, c’est ce que tout le monde souhaiterait en Suisse évidemment, un accord qu’on pourrait dicter. Mais il faut être conscient que les deux options - signer un accord et ne pas signer d’accord - auront des conséquences positives et négatives pour la Suisse. On a aujourd’hui des accords bilatéraux qui ont fait leurs preuves mais qui ne sont plus tout à fait à jour sur certains points, et on a besoin de progresser dans nos relations avec l’UE. »

    Vice-président du PLR Suisse, Philippe Nantermod relève dans Forum que « c’est un peu maladroit, on est encore dans la procédure de consultation et on sait qu’il n’est pas aussi simple que ça de renégocier cet accord, à priori c’est même peut-être impossible. »

    Il admet que « ce que dit Ueli Maurer, c’est ce que tout le monde souhaiterait en Suisse évidemment, un accord qu’on pourrait dicter. Mais il faut être conscient que les deux options - signer un accord et ne pas signer d’accord - auront des conséquences positives et négatives pour la Suisse. On a aujourd’hui des accords bilatéraux qui ont fait leurs preuves mais qui ne sont plus tout à fait à jour sur certains points, et on a besoin de progresser dans nos relations avec l’UE. »

    #Suisse #ue #union_européenne #ue #traités #Démocratie #accords_bilatéraux

  • #UDC : ceux qui toujours disent non

    Au moment où l’UDC perd sur une initiative identitaire, la retraite de la politique de #Toni_Brunner signe symboliquement la fin d’une période, écrit notre chroniqueur Yves Petignat.

    Toni Brunner aura été un vrai bonheur pour l’UDC. Carré de propos, jovial et nature, porte-parole fidèle de la pensée de Christoph Blocher, le paysan aubergiste d’Ebnat-Kappel aura présidé, durant huit ans, de 2008 à 2016, une #droite nationale-conservatrice à laquelle tout réussissait : élections, votations, initiatives populaires. Au moment où l’UDC perd sur une #initiative identitaire pour elle, la souveraineté et l’autodétermination, sa retraite de la politique à 44 ans signe symboliquement la fin d’une période. Celle où son parti dictait l’agenda politique grâce à l’immigration, à la crise de l’asile, à la peur de l’islam. Celle aussi où l’agressivité hargneuse, étrangère aux mœurs helvétiques, divisait le pays jusqu’au sein du gouvernement.

    Réadaptation du contenu

    Reconquête du deuxième siège au Conseil fédéral, renvoi des étrangers criminels, interdiction des minarets, frein à l’immigration, l’UDC n’a pas seulement atteint un sommet aux élections de 2015 avec 29,5% des voix, elle a surtout imposé sa vision isolationniste au reste du pays. Il lui suffisait alors d’être le parti qui toujours dit non. Toni Brunner jette l’éponge tandis que l’échec programmé des négociations européennes va contraindre tous les dirigeants politiques, y compris ceux de la droite isolationniste, à repenser leur stratégie. Alors que l’UDC, avec l’appui libéral-radical, ne peut plus échapper aux responsabilités du pouvoir. Au moment encore où, dans les cantons et plus particulièrement en Suisse romande et dans les zones périurbaines de Zurich ou d’Argovie, l’UDC enregistre ses premiers revers. Certes, il ne faut pas s’attendre à un brusque affaissement électoral en 2019. Mais cela nécessitera une réadaptation du contenu et du style politiques. La tentative de sobriété de la campagne du 25 novembre en était un avant-goût. Raté.

    Le discours monomaniaque sur l’#immigration a servi. Il fait de moins en moins effet. Les Suisses ont d’autres soucis, comme l’indiquent les sondages et le baromètre CS des préoccupations des Suisses. La hausse continue des coûts de la #santé et des #primes_maladie ainsi que la #prévoyance_vieillesse viennent largement en tête, y compris chez les jeunes. Seuls les électeurs de l’UDC continuent à placer la migration avant, même si les chiffres de l’#asile et ceux de l’immigration ont chuté. Or, bien que parti de gouvernement, l’UDC n’a pas de proposition sur l’#assurance_maladie ou la stabilisation de l’#AVS. Contrairement aux partis populistes européens, comme le Rassemblement national en France, l’UDC n’a pas de #discours_social. Ni environnemental ou économique d’ailleurs. Sinon celui, ultralibéral, de la #responsabilité_individuelle et du #moins-d’Etat.

    Cesser d’être à l’image de son maître

    Ce parti va devoir aussi réviser sa rhétorique anti-européenne. Certes, dans un premier temps, il baignera dans l’euphorie de l’échec inévitable des négociations avec l’#UE sur l’accord institutionnel. Mais, selon les effets politiques et économiques, face au risque de marginalisation des universités et chercheurs suisses, devant les difficultés d’#exportation des entreprises sur le marché européen, il lui faudra offrir aux Suisses d’autres solutions créatives. Abandonner le jeu de l’#opposition_systématique pour redéfinir nos relations avec l’UE. A défaut, même majoritaire, il continuera à se plaindre d’ostracisme. Mais un parti protestataire peut-il, sans se renier, cesser d’être à l’image de son maître à penser, « der Geist, der stets verneint », l’esprit qui toujours dit non ?

    https://www.letemps.ch/opinions/udc-toujours-disent-non
    #Suisse #populisme #extrême_droite #migrations #réfugiés #anti-Europe #université

  • Amnesty | Initiative « anti droits humains » de l’UDC : à rejeter sans hésitation

    L’UDC devrait déposer le 12 août son initiative « le droit suisse au lieu des juges étrangers » qui vise à assurer la prééminence du droit national sur le droit international. Ce texte est une attaque frontale contre les droits humains et plus particulièrement contre la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) et la protection qu’elle offre à toute personne victime de violation de ses droits fondamentaux dans notre pays.

    L’initiative de l’UDC s’attaque directement à la CEDH et les initiants ne s’en cachent d’ailleurs pas. L’UDC voit régulièrement son programme contrarié par la CEDH. La Suisse n’a pas été condamnée à Strasbourg en relation avec une initiative controversée comme celle sur les minarets ou l’immigration de masse, mais la CEDH est régulièrement avancée comme ligne rouge à ne pas dépasser. Les initiants verraient donc d’un bon œil la Suisse dénoncer la CEDH, et accessoirement se retirer ainsi du Conseil de l’Europe.

    La Suisse serait confrontée à des problèmes insolubles

    « Cela signifierait reculer de plus de 40 ans et renoncer à la meilleure protection dont dispose tout individu contre les violations de ses droits fondamentaux en Suisse » a déclaré la Section suisse d’Amnesty International. « Ce n’est pas parce que les juges de Strasbourg ont quelquefois pris des décisions que certains considèrent comme déplaisantes que nous devons remettre en question un système de protection contre les violations des droits humains quasi unique au monde ».

    Accessoirement la Suisse serait également confrontée à des problèmes insolubles, notamment en cas d’incompatibilité de sa législation avec les Pactes des Nations Unies sur les droits économiques sociaux et culturels ou les droits civils et politiques puisque ces derniers ne prévoient pas de mécanisme pour les dénoncer.

    La Suisse qui s’est toujours faite la championne des droits humains, donnerait un signe extrêmement négatif à l’encontre de la communauté internationale quant à sa volonté de respecter les droits humains. Ne serait-ce que pour cette raison, l’initiative de l’UDC doit être fermement rejetée.

    https://asile.ch/2016/08/12/amnesty-initiative-anti-droits-humains-de-ludc-a-rejeter-hesitation

    #Initiative_autodétermination (c’est le nom choisi par les initiateurs... l’#UDC... sigh) #initiative #votation #Suisse #CEDH #droits_humains

    • An attack on human rights or strengthening democracy?

      The conservative right Swiss People’s Party today handed in the signatures collected for its people’s initiative ‘Swiss law instead of foreign judges’, launched in 2015. The aim of the initiative is to put the federal constitution above international law. What would it mean for Switzerland if the initiative is voted in?

      http://www.swissinfo.ch/eng/-self-determination--initiative_an-attack-on-human-rights-or-strengthening-democracy-/42369642
      #droits_de_l'homme

    • Des professeur-e-s de droit ainsi qu’Economiesuisse critiquent l’#initiative_d’autodétermination

      Dans une publication commune de la revue Jusletter du 20 février 2017, 31 professeur-e-s de la faculté de droit de l’Université de Zurich, spécialistes du droit public, administratif et international, ont démontré les contradictions et conséquences possibles de l’initiative populaire de l’UDC « Le droit suisse au lieu de #juges_étrangers », aussi appelée initiative pour l’#autodétermination (voir notre article sur l’initiative).

      http://www.humanrights.ch/fr/droits-humains-suisse/interieure/democratie-directe/droit-international/professeur-e-s-de-droit-qu-economiesuisse-critiquent-l-initiative-d-auto

    • Une lutte autour du droit national, du droit international et des droits de l’Homme

      L’UDC (l’Union démocratique du centre), souhaite inscrire dans la Constitution la primauté de la Constitution fédérale sur le droit international. Une lutte dans les urnes qui touche aux fondamentaux. Une lutte qui est menée avec acharnement.
      « Le droit national prime le droit international » et « Le droit suisse au lieu de juges étrangers » : ces exigences ont toute leur raison d’être à une époque où le nationalisme reprend partout des couleurs. Il s’agit de messages simples qui jouent entre le tout-noir ou le tout-blanc sans laisser de place aux nuances intermédiaires. C’est sur ce modèle que s’appuie la prétendue « Initiative pour l’autodétermination » de l’Union démocratique du centre qui sera soumise au vote le 25 novembre 2018. L’exigence clé est la suivante : « La Constitution fédérale prime le droit international et lui est supérieure », exception faite de quelques dispositions obligatoires comme l’interdiction de la torture. Les traités internationaux en conflit avec la Constitution devraient alors être renégociés ou, au besoin, être résiliés. Seuls les traités ayant été adoptés par référendum seront de la compétence du Tribunal fédéral.

      Selon l’UDC, l’autodétermination et l’indépendance de la Suisse seraient menacées, à savoir par « les politiques, les fonctionnaires et les professeurs » qui souhaiteraient que « le peuple suisse n’ait plus le dernier mot. Selon l’argumentaire de l’initiative, ils auraient pour objectif de restreindre les droits du peuple. Ils seraient de plus en plus enclins à considérer que « le droit étranger, les juges et tribunaux étrangers priment le droit suisse voté par le peuple et les conseillers d’État ». L’initiative d’autodétermination proclame que « le droit suisse est censé être la source suprême de notre droit » et que « les référendums seront appliqués sans état d’âme, indépendamment du fait que la décision plaise ou non à ‹l’élite› de la capitale fédérale ». Selon l’UDC, l’initiative tendrait à promouvoir « la sécurité juridique et la stabilité dans la mesure où le rapport entre droit national et droit international serait alors sans ambiguïtés ».
      Un risque pour la stabilité et la fiabilité

      C’est précisément ce point de vue que les adversaires de l’autodétermination contestent. Dans la mesure où l’initiative impliquerait que la Suisse renégocie et, si besoin est, résilie les contrats internationaux en conflit avec la Constitution, elle mettrait en question les engagements contractés par la Suisse au niveau international et sèmerait le doute sur sa stabilité et sa fiabilité, avance le Conseil fédéral. L’autodétermination porterait ainsi atteinte à la place économique suisse. « L’autodétermination menace la sécurité juridique dans le cadre des relations commerciales internationales et rend les décisions stratégiques des entreprises suisses plus complexes.

      En voulant resserrer les règles qui régissent un éventuel conflit entre le droit constitutionnel suisse et le droit international, l’initiative ne fera que réduire la marge de manœuvre du Conseil fédéral et du parlement : il serait alors impossible de trouver de manière pragmatique des solutions reposant sur des bases solides et en conformité avec les deux régimes juridiques. La Suisse n’aurait alors que deux options : l’adaptation, à savoir la renégociation d’un traité, ou bien la dénonciation.
      Et si le droit international régissait les traités

      Opposer le droit international au droit suisse relève déjà d’une chimère car le droit international n’est pas simplement un droit étranger que l’on aurait imposé à la Suisse : le droit international est en grande partie un droit des traités, à savoir un accord conclu entre deux États ou groupes d’État. Les traités internationaux sont soumis en Suisse à une procédure démocratique à l’instar des traités régis par le droit national. Aujourd’hui, l’ensemble des traités internationaux d’envergure sont soumis à un référendum facultatif, voire obligatoire.

      Les adversaires de l’autodétermination – à savoir le Conseil fédéral, la majorité parlementaire, voire tous les partis à l’exception de l’UDC – voient d’un œil critique l’initiative d’autodétermination de vouloir retenir seuls les traités ayant auparavant été soumis à référendum. « C’est comme si l’initiative incitait les autorités à passer outre les engagements contractés, constate le gouvernement fédéral. Inciter ainsi la Suisse à une rupture des contrats pourrait massivement affaiblir le pays dans la mesure où les contractants étrangers ne se sentiraient pas non plus liés aux contrats passés avec la Suisse.

      Kathrin Alder, juriste et correspondante à la NZZ, la Neue Zürcher Zeitung, auprès du Tribunal fédéral, présente une analyse approfondie de la problématique du référendum. La discussion portant sur le conflit droit national versus droit international a, en fait, été attisée par une décision du Tribunal fédéral accordant la primauté à l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) au détriment du droit fédéral : « Selon l’initiative d’autodétermination, de telles décisions ne seront plus tolérées et remplacées par une solution, à première vue simple. Il s’avère cependant que l’initiative ne viendra pas à bout du droit à la libre circulation des personnes, dans le viseur de l’UDC, et ne sera pas non plus à même de clarifier la situation juridique. Dans le cadre des accords bilatéraux I, l’ALCP était par exemple soumis à référendum et reste de ce fait déterminant pour le Tribunal fédéral. En cas de conflit d’intérêts, il est vrai, ce sont toujours les juges de Lausanne qui l’emportent. »
      Les droits de l’Homme au centre des préoccupations

      Par contre, si l’initiative était votée, la Convention européenne des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (CEDH) ne serait, selon Kathrin Adler, plus déterminante pour le Tribunal fédéral : « Quand la Convention a été ratifiée, les traités internationaux d’une certaine importance n’étaient pas encore soumis à un référendum. Le droit constitutionnel qui sera alors en conflit avec la Convention l’emportera de ce fait avec des conséquences juridiques imprévues ». La journaliste du NZZ écrit : « Les initiateurs du mouvement se trompent de cible car plus encore que les juges ‹étrangers› à Strasbourg, ils abhorrent leurs ‹propres› juges à Lausanne. Le Tribunal fédéral a finalement décidé que la CEDH et l’ALCP priment le droit fédéral. Grâce à l’initiative d’autodétermination, l’UDC prétend vouloir renforcer la démocratie directe. Dans les faits, elle souhaite affaiblir le pouvoir judiciaire et précisément le Tribunal fédéral. »

      Les droits de l’Homme seront probablement au cœur du débat. Le Conseil fédéral met en garde, au cas où l’initiative serait adoptée, contre un « affaiblissement de la protection internationale des droits de l’Homme » et pointe les garanties accordées par la CEDH. Il se pourrait que la Suisse ne puisse plus appliquer les règlements de la CEDH. « Sur le long terme, il serait même envisageable que la Suisse soit exclue du Conseil européen ce qui équivaudrait à un divorce entre la Suisse et la CEDH. Le Conseil européen et la CEDH revêtent toutefois un intérêt existentiel pour la Suisse dans la mesure où ces institutions garantissent la stabilisation de l’État de droit, de la démocratie, de la sécurité et de la paix en Europe. »

      Au parlement, les adversaires de l’initiative d’autodétermination ont également reproché aux initiateurs du mouvement de vouloir abroger les lois fondamentales et ainsi risquer l’instauration d’un régime arbitraire exercé par la majorité. En se prononçant pour l’initiative, la rupture avec la CEDH serait engagée malgré le fait qu’elle offre la possibilité aux citoyens et citoyennes de l’invoquer ? si besoin est ? même contre l’État.

      Hans-Ueli Vogt, professeur de droit à Zurich, conseiller national UDC et père spirituel de l’initiative d’autodétermination n’en a cure. Lors d’une interview accordée à la Weltwoche, il répond à la question s’il souhaite amoindrir la portée des droits de l’homme : « Non. La protection des droits de l’Homme en Suisse ne dépend pas d’un tribunal étranger. Les droits de l’homme sont inscrits dans notre Constitution. »

      L’organisation « Schutzfaktor M » (« facteur de protection des droits de l’Homme ») insiste : « Nous avons besoin de la CEDH bien que les droits fondamentaux soient garantis par notre Constitution. Il suffit d’un vote majoritaire soutenu par des conseillers d’État pour modifier la Constitution. Suite à un référendum, les droits fondamentaux inscrits dans la Constitution pourront alors être modifiés, voire abrogés ». L’organisation « Schutzfaktor M » rejointe par plus de 100 autres organisations suisses lutte depuis des années contre l’initiative de l’UDC.

      La lutte aux urnes sera sans merci. Le débat parlementaire offrait déjà un petit avant-goût. Thomas Aeschi, chef de la fraction UDC, n’hésitait pas à parler d’un coup d’État de la part des adversaires de l’initiative qui souhaitent enlever au peuple le droit à l’autodétermination. Et mieux encore : Roger Köppel, conseiller national de l’UDC, à enchaîner : « Ce qui se passe ici est l’éviction pure et simple du peuple. Il s’agit d’une prise de pouvoir, d’une sorte de coup d’État par une classe politique qui évolue dans les hautes sphères, ni encline ni capable de protéger les droits du peuple qu’elle a promis de défendre en prêtant serment ». « L’élite politique obnubilée par ses pouvoirs est furieusement décidée à s’approprier la souveraineté du peuple ». Köppel qualifie ses adversaires politiques au Conseil national sans hésitation aucune de « non-démocrates » qui se prennent à tort pour des représentants du peuple alors qu’ils sont plus proches de l’étranger que de la Suisse.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2018/05/detail/news/detail/News/une-lutte-autour-du-droit-national-du-droit-international-et-des-droits-de-lho

    • Juges étrangers : la démocratie, ce n’est pas la « #troupeaucratie »

      L’initiative contre les juges étrangers vise la Cour européenne des droits de l’homme, estime le professeur de droit Jacques Dubey. Elle met également la défense des minorités en danger au nom d’une idée de la démocratie qui se limiterait à imposer les vues de la majorité

      Définir la démocratie comme « un régime politique dans lequel le peuple décide », c’est comme définir le football comme « un sport de balle qui se joue avec les pieds » : aussi juste qu’insuffisant. Le fait est que la règle de base du football – soit l’interdiction de se servir des mains – est contredite par des règles qui autorisent l’usage des mains à deux joueurs en certaines circonstances, et à tous les joueurs en d’autres circonstances. On peut certes imaginer un sport de balle au pied sans gardien ni touche ; la Suisse en serait peut-être championne du monde, mais ça ne serait pas du « football ».

      De même, on ne pourrait pas appeler « démocratie » un régime politique dans lequel la règle de base – soit l’adoption des lois par le peuple – ne serait pas complétée par d’autres règles, qui confient l’application des lois à des juges (séparation des pouvoirs), et qui accordent aux citoyens des droits à l’encontre de ces lois et de leur application (Etat de droit). Si la Suisse adoptait un régime sans protection ni juridiction des droits fondamentaux, elle perdrait son titre de championne du monde de la démocratie ; elle rejoindrait même des nations de fond de classement.

      Attaque contre la CEDH

      Les auteurs de l’initiative « Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination) » ne semblent pas connaître toutes les règles du jeu démocratique. Officiellement, ils veulent faire primer le droit constitutionnel sur le droit international ; pratiquement, ils veulent contraindre la Suisse à devoir dénoncer un jour la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) pour échapper à la juridiction de la Cour européenne des droits de l’homme. Car, selon eux, ce droit international empêcherait de respecter la volonté du peuple, comme le prouverait la mise en œuvre de leur initiative de 2010 « pour le renvoi des étrangers criminels ».

      La majorité doit pouvoir imposer ses vues à la minorité, mais elle ne doit pas pouvoir opprimer une minorité quelconque

      Ces explications font d’eux des simulateurs et des mauvais perdants, puisque ce sont des juges suisses puis les citoyens suisses eux-mêmes qui ont imposé que le renvoi des étrangers criminels reste proportionné. Mais surtout, les initiants sont de piètres stratèges, lorsqu’ils prédisent que la Suisse serait plus démocratique sans CEDH qu’avec. Rappelons-leur que la démocratie suisse d’avant la CEDH, c’était une démocratie sans femmes…

      Pourquoi voulons-nous vivre en démocratie ? Parce que nous nous estimons tous libres et égaux, raison pour laquelle nous voulons tous participer de manière égale à la prise des décisions qui nous concernent – plutôt que de nous les voir imposer par un seul individu (monarchie) ou par un groupe d’individus (oligarchie).

      La loi de la majorité

      Pourquoi devons-nous protéger les droits fondamentaux dans ce contexte ? Parce que la manière dont nous prenons nos décisions en démocratie, soit à la majorité, menace la liberté et l’égalité que nous voulons justement préserver. Selon le contenu de la loi et le résultat du vote, cette manière de faire met en effet tour à tour certains individus (seuls ou minoritaires) à la merci d’autres individus (majoritaires), à l’exact opposé de ce que la démocratie est censée faire.

      D’où la nécessité de mettre chaque citoyen à l’abri des abus de l’ensemble des autres. Car la majorité doit certes pouvoir imposer ses vues à la minorité, mais elle ne doit pas pouvoir opprimer une minorité quelconque, jusqu’à et y compris cette minorité ultime qu’est notre individualité. Quant à la différence entre une décision qui s’impose et une décision qui opprime, elle s’appelle la proportionnalité ; et elle consiste à tenir compte de la situation particulière de chaque individu, fût-il étranger.

      Pour en priver les étrangers, voilà que les initiants n’hésitent pas à vous demander à vous, citoyens suisses, de renoncer à des droits fondamentaux qui vous appartiennent depuis 1974. Peu importe, direz-vous : « Le peuple c’est moi ! » ; « Les minorités c’est les autres ! »

      Attention, citoyens !

      En êtes-vous si sûr(e) ? Vous qui êtes manifestement francophone ? Et par ailleurs concubin, divorcée, orphelin, héritière, chasseuse, végétarien, piéton, motarde, propriétaire foncier, sous-locataire, aristo, secundo, indépendante, fonctionnaire, apprentie, retraité, fauché, blindée, Anniviarde, Chaudefonnier, et mille autres choses encore ? Vous que le hasard ou le destin, le mérite ou la défaillance ont placé dans des circonstances particulières dont le législateur – c’est-à-dire la majorité de vos concitoyens – n’a pas su ou n’a pas voulu tenir compte ? Vous qui ne redoutiez ni la rigueur ni l’abstraction de la loi, avant que celle qui s’applique à vous ne s’appelle Via Sicura ?

      Attention, citoyens ! Dans la « troupeaucratie » qu’on vous propose, le mouton noir auquel les moutons blancs donnent des coups de pied, ce serait vous un jour ; forcément vous. Et les juges, censés arbitrer la démocratie, ne pourraient alors plus arrêter le jeu pour si peu ; si peu que vous.

      https://www.letemps.ch/opinions/juges-etrangers-democratie-nest-troupeaucratie

    • Au fond, qu’est-ce que ça veut dire…

      Derrière les exigences simplistes de l’initiative « Le droit suisse au lieu de juges étrangers » se cachent des notions bien plus complexes qu’il ne paraît. Explications.

      Qu’est-ce que le droit international public ?

      Le droit international public est constitué pour l’essentiel des traités passés entre les États. Il règle les relations entre les pays et met en place des règles et des principes contraignants. Les traités lient tous les États qui les ont ratifiés. Le droit international public évolue en permanence et sa version moderne met de plus en plus en avant la protection et le bien des personnes (droits humains, protection des personnes dans les conflits armés). Selon la Constitution fédérale, les traités internationaux importants doivent être approuvés par l’Assemblée fédérale et sont soumis au référendum facultatif. Un traité est par contre obligatoirement soumis à l’approbation du peuple (référendum obligatoire) lorsqu’il a rang constitutionnel.
      Qu’en est-il du droit international impératif ?

      En plus du droit international public existe le droit international contraignant, appelé aussi « ius cogens ». Comme le droit international public décrit ci-dessus, le droit international impératif est contraignant, mais il lie tous les États, indépendamment du fait qu’ils aient ou pas ratifié les instruments correspondants. Ce droit comprend essentiellement des normes relatives aux droits humains comme l’interdiction de la torture, de l’esclavage ou du génocide. Il n’existe cependant pas de définition précise ni de liste exhaustive universellement reconnue. La Constitution fédérale, quant à elle, fait référence au droit international impératif et s’engage à le respecter.
      Un droit international supplémentaire : le droit international humanitaire

      Le droit international humanitaire définit les règles applicables dans les conflits armés. Il constitue donc le cadre légal dans lequel la conduite de la guerre doit être menée et régit la protection des victimes (Conventions de Genève de 1949).
      Hiérarchie du droit

      La Constitution et les lois fédérales – ainsi que les lois cantonaleset communales – constituent l’ensemble du droit national. En cas de contradictions, le niveau le plus élevé prime toujours : le droit fédéral sur le droit cantonal et celui-ci sur le droit communal. Dans l’initiative dite « pour l’autodétermination », il en va uniquement de la relation compliquée entre la plus haute source du droit national, la Constitution, et le droit international.
      Qu’en est-il des droits fondamentaux ?

      Dans la Constitution fédérale révisée de 1999, les « droits fondamentaux » rassemblent toutes les libertés essentielles qui sont également garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et par la Convention européenne des droits de l’homme – CEDH – (liberté de conscience et d’opinion, protection de la sphère privée, etc.). Cela signifie que les droits protégés par la Convention européenne des droits de l’homme font partie intégrante de notre Constitution. Celle-ci peut cependant être modifiée par des initiatives populaires et entraîner ainsi des conflits avec le droit supérieur (Conventions telles que la CEDH, Convention sur les droits de l’enfant, etc.). Mais surtout, la CEDH offre aux citoyens suisses une protection supplémentaire de leurs droits en offrant aux personnes touchées par des violations des droits humains une autre instance à laquelle elles peuvent s’adresser.

      https://www.amnesty.ch/fr/sur-amnesty/publications/magazine-amnesty/2018-3/au-fond-qu-est-ce-que-ca-veut-dire

    • Caro Blocher, ti scrivo

      Egregio ex – Consigliere federale,
      abbiamo il diritto di ricorrere alla Corte di Strasburgo per i Diritti Fondamentali dell’Uomo? Perché ce lo volete togliere? Finora sono stati 85 cittadini e cittadine svizzeri ai quali la Corte di Strasburgo (nulla a che vedere con l’Unione Europea!) ha riconosciuto un diritto. Non erano imprese e nemmeno dei ricconi, ma persone semplici, vedove, pensionati, famiglie di operai, madri, giovani. Ottennero risarcimenti per il marito morto a causa dell’amianto, per essere stata internata a causa di una maternità fuori dal matrimonio, per una indennità assicurativa rifiutata, per violazione della libertà di espressione, per ridare il figlio strappato ad una madre. Domani, altre persone come queste, senza una famiglia milionaria come la vostra, avranno ancora bisogno della Corte di Strasburgo, e dei giudici svizzeri che ne sono membri. Perché volete toglierci questo diritto?

      Perché il Suo Collega Ueli Maurer, il 19 febbraio 2014, chiese in Governo di fare uscire i giudici svizzeri dalla Corte di Strasburgo e di denunciare la Convenzione per i Diritti dell’Uomo (CEDU)? Eppure era già stata approvata anche dai deputati del Parlamento svizzero, eletti dal popolo svizzero. Chiamate la vostra iniziativa “per la autodeterminazione”: ma la autodeterminazione dal 1966 è già garantita esplicitamente dal primo articolo del Patto ONU per i diritti politici, approvato anche dai deputati del Parlamento svizzero.La Convenzione per i Diritti dell’Uomo venne approvata dal Consiglio d’Europa, che era stato costruito anche dalla Svizzera, per evitare un’altra Guerra Mondiale, e al quale partecipano anche parlamentari svizzeri. Approvando la vostra iniziativa, costringete il Consiglio d’Europa a escluderci dalla Convenzione, perché la vostra iniziativa prevede la superiorità del diritto interno. Avete dimenticato la Bibbia del diritto internazionale, ossia la Convenzione di Vienna sul diritto degli accordi fra gli Stati. È stata approvata anche dal Parlamento svizzero. Prevede (art.27) che tutti gli Stati devono rispettare gli accordi che hanno ratificato. Semplice no? Ci diamo la mano e rispettiamo gli impegni. Da buoni Svizzeri. E invece no, Signor Blocher, con la vostra iniziativa ci volete tutti bugiardi: promettiamo di rispettare gli accordi che ratifichiamo, ma con le dita incrociate dietro la schiena. “Faremo poi secondo il nostro diritto interno”. Risultato: tutte le Organizzazioni internazionali e tutti gli Stati con cui noi Svizzeri abbiamo ratificato degli accordi (sono circa 5’500) ci chiederanno di rinegoziarli tutti, dichiarando che li rispetteremo, malgrado la vostra iniziativa. Oppure, verso la Svizzera, non li rispetteranno più, perché noi ci siamo riservati di non rispettarli.
      Ma perché, Signor Blocher, ci raccomandate di avere paura di questa rete di accordi internazionali, anche se vennero approvati dai parlamentari che abbiamo eletto? Questo diritto internazionale, è proprio il Diavolo? Io credo che sia, invece, proprio il nostro Angelo Custode: sono le promesse di collaborazione contro il terrorismo e i delinquenti, contro il traffico di medicinali nocivi, per il rispetto dei bambini, per la validità internazionale delle assicurazioni sociali, per garantire le imprese svizzere di esportazione. Siccome la vostra iniziativa si scontra con la Convenzione di Vienna, tutti questi accordi saltano. Ecco perché la vostra è una iniziativa di autodistruzione. Infatti, non prevede nemmeno chi dovrà stabilire, in Svizzera, se una regola del diritto internazionale sarà conforme o contraria alla costituzione svizzera. Sarà il tribunale federale? Sarà il parlamento? Sarà il signor Blocher? Ci dica la verità, Le piacerebbe proprio tanto essere lei a comandare, a tutti gli Svizzeri, a farci trottare come fate trottare tutti i vostri impiegati e operai della vostra ditta milionaria. Ma la democrazia Svizzera non è la vostra impresa privata. Preferiamo obbedire ai nostri Magistrati svizzeri, rispettandoli, senza buttarli fuori per vendetta personale, come avete fatto con il Procuratore della Confederazione Beyeler. Noi Svizzeri preferiamo obbedire al nostro Tribunale federale,piuttosto che al Padre Blocher,che lo ha accusato di ” voler fomentare un colpo di Stato”. ( NZZ 6.3.2013) Io ho paura del Suo Partito Personale, l’UDC, perché ha convocato a rapporto il giudice federale Yves Donzallaz, poiché scelto da UDC, per giustificarsi di sentenze “internazionaliste” che non piacevano alla stessa UDC, che gli fece scatenare addosso una campagna denigratoria dal vostro megafono, la Weltwoche del vostro deputato Köppel.

      Signor Blocher, ha paura dell’Unione Europea? Anch’io, da quando si piega sotto le pedate di Salvini, Orban, Le Pen e accoliti, distributori dello stesso odio che generò la Seconda Guerra Mondiale. Ma sull’Unione Europea la vostra iniziativa è inutile, perché comunque il popolo svizzero è già e rimane sovrano nel decidere, in votazione popolare, sugli Accordi bilaterali e sul prossimo Accordo – quadro con l’Unione Europea.Per caso,Signor Blocher, ha paura di queste prossime votazioni popolari? E allora la vostra iniziativa serve per sabotate un risultato che non vi piacerà? Avete paura della Costituzione federale, perché prevede( art.5 capoverso 4)” che la Confederazione rispetta il diritto internazionale”?

      E allora, Signor Blocher, perché come ex-consigliere federale, per i vostri interessi politici mobilitate i denigratori professionisti? Per esempio il consigliere nazionale UDC Alfred Heer, che definisce la Convenzione per i Diritti dell’Uomo ” un ascesso purulento”. Oppure il consigliere nazionale Lorenzo Quadri, che ha appena chiesto di “revocare all’istante l’incarico a Strasburgo ” del giudice svizzero signora Anne Keller, (Meschino della domenica 21.10.2018), che definisce i giudici del tribunale federale come “soldatini della partitocrazia multikulti… eletti dall’assemblea federale con il sistema del mercato delle vacche” (meschino della domenica 16/10/2018) dopo avere anche proposto la galera per un giudice del tribunale federale (Meschino della domenica 17.7.2016).
      Paolo Bernasconi, avvocato
      Articolo apparso sul Caffè, 4 novembre 2018

      http://unitidaldiritto.ch/2018/11/05/caro-blocher-ti-scrivo

  • Tsunami blochérien

    Le processus de #concentration dans la presse va de l’avant, avec l’annonce ce mercredi d’une reprise de la #Basler_Zeitung – actuellement en main de Christoph #Blocher – par #Tamedia. En échange, le tribun udéciste met la main sur le gratuit zurichois #Tagblatt_der_Stadt_Zurich, propriété du groupe de presse, ainsi que sur deux gratuits alémaniques. En Suisse romande, les tout-ménages #GHI et #Lausanne_Cités, à 50% détenus par Tamedia, pourraient eux-aussi tomber dans l’escarcelle de l’ex-conseiller fédéral.

    Deux obstacles peuvent encore prétériter l’opération. Premièrement, la Commission de la concurrence (Comco) doit donner son feu vert. Le fera-t-elle, alors que Tamedia contrôle déjà 68% des quotidiens alémaniques et 40% de ceux de Suisse romande ? Sans oublier que le groupe pratique une politique de la terre brûlée en concentrant ses rédactions dans des #newsrooms uniques –l’une à Zurich, l’autre à Lausanne– au détriment de la #pluralité_de_l’information. Un certain pessimisme est de mise. Jusqu’à présent, la Comco n’a pas fait de la question de la pluralité des médias une priorité.

    Deuxième incertitude : pour les deux gratuits romands, Tamedia n’est actionnaire qu’à 50%. Or, l’actuel partenaire, Jean-Marie Fleury, dispose d’un droit de préemption, comme il l’a opportunément relevé mercredi. En fera-t-il usage autrement que pour faire monter les enchères ?

    Dans tous les cas, le sort des deux gratuits lémaniques ne devrait pas bloquer l’opération. Le noyau dur de l’échange est bien la reprise par Blocher du tout-ménage zurichois. Celui-ci fait d’ailleurs aussi office d’organe de communication de la Ville – un partenariat évalué à 800 000 francs –, ce qui pose aussi la délicate question de l’aide publique à la presse au bénéfice d’un multimilliardaire.

    Globalement, le but de l’ex-conseiller fédéral #UDC consiste à se doter d’un réseau de titres servant de force de frappe idéologique. En termes industriels, la masse critique ainsi atteinte lui permettra aussi de mettre sur pied un réseau de portage à même de diffuser les publications de sa formation.

    Du coup, les Romands risquent bien de devoir s’habituer à la #propagande servie à un rythme soutenu par le parti d’extrême droite qu’il affourage. A Zurich, les Verts ont déjà proposé un autocollant à poser sur sa boîte aux lettres aux plus rétifs à cette pollution idéologique. Mais cela risque de ne pas suffire à bloquer le raz-de-marée blochérien qui s’annonce.

    https://lecourrier.ch/2018/04/18/tsunami-blocherien
    #Christoph_Blocher #presse #journalisme #médias #Suisse #it_has_begun (depuis bien longtemps, mais c’est une autre petite pièce du puzzble)

  • Expulser tous les condamnés étrangers sans papiers, une mesure contraire au droit européen

    Lors de son entretien télévisé, dimanche, le chef de l’Etat a défendu l’application unilatérale de la « #double_peine ».

    http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2017/10/16/expulser-tous-les-condamnes-etrangers-sans-papiers-une-mesure-contraire-au-d

    Cela me rappelle des souvenirs... #modèle_suisse (sauf qu’en Suisse on ne parlait pas explicitement de #sans-papiers, mais de tous les « criminels étrangers » :


    –-> voir plus ici : https://seenthis.net/recherche?recherche=%23criminels_%C3%A9trangers+%23suisse

    #expulsion #renvois #criminalité #criminels_étrangers #France #Macron #sans-papiers #asile #migrations #réfugiés #UDC #initiative

  • J’ai vu sur le profil FB d’une amie cette #affiche de l’#UDC, oui, encore eux...

    #criminalisation #Zurich #asile #migrations #réfugiés #criminalisation #centre_fédéral

    Voici un article publié dans le Tages Anzeiger avec l’interview à la présidente de la commission fédérale contre le #racisme :
    Zu weit gegangen ?

    Kampagnen der SVP sind oft aggressiv und provozieren. Laut Experten könnte es mit der aktuellen zur Verurteilung kommen – zum zweiten Mal.


    https://www.tagesanzeiger.ch/leben/gesellschaft/Zu-weit-gegangen-/story/21270989
    #discriminations #xénophobie

  • https://iaata.info/Macron-debarque-a-Toulouse-Recevons-le-2182.html

    Pas de marche arrière sur nos droits !

    Baisse des APL, casse du Code du Travail , de la protection sociale et de tous les droits, pour nous c’est non !

    Pour conquérir de nouveaux droits en gagnant sur les revendications, rendez vous dès lundi à Toulouse !

    Rassemblement dès 12h métro François Verdier !

    Nous venons d’apprendre la venue du président Emmanuel Macron ce lundi 11 Septembre à Toulouse pour parler entre autre de la question du logement. Il passera notamment par le Capitole. Les citoyen-nes, les jeunes et les salarié-e-s seront mobilisé-e-s pour revendiquer l’encadrement et la baisse des loyers ainsi que la reconstruction d’un véritable service public national et local du logement au service des populations et non des spéculateurs !

    Nous lui rapellerons notre opposition à la précarité et aux expulsions locatives qui ne cessent d’augmenter (pour 2016 c’est 15 220 expulsions qui ont été recensées). Alors que le logement est le 1er poste de dépense des ménages, Monsieur Macron et son gouvernement entendent une nouvelle fois attaquer les droits de 6,5 millions de citoyen-nes dont 800 000 étudiant-e-s ! Le nombre d’expulsions déjà en forte augmentation va croître encore plus !

    Il annonce ainsi un recul de 4,5 milliards d’euros de dépenses sur la fin de l’exercice 2017, notamment par une baisse des aides sociales, et dans le même temps, il annonce un cadeau de 4 milliards aux plus riches par la baisse de l’impôt sur la fortune (ISF) !

    Cette attaque austéritaire va dans le sens de celles en cours contre le droit du travail , la sécurité sociale, l’assurance chômage , les services et administrations publiques, l’emploi, les retraites…, ainsi que tous les autres droits et conquis sociaux.

    A la veille d’un puissant temps fort de convergences des revendications et des luttes, le 12 septembre, le président des riches doit recevoir l’accueil nécessaire. Disons lui notre refus de sa politique !

    Tous ensemble le lundi 11 septembre à partir de 12 heures, au Métro François Verdier

    Premiers signataires : #ActUpSudOuest, #Comité31DuMouvementDeLaPaix, #DALToulouse31, #FSU31, #UDCgt31, #Solidaires31, #SudSantéSociauxHauteGaronne, #Unef, #UET - #UnionDesÉtudiantEsDeToulouse, #NPA31, #PG31

    #IAATA #MédiasLibres #Mutu #Toulouse #Macron #LoiTravail #APL #FrontSocial #Logement #Précarité

  • « Maria, mère de famille, ne peut plus payer son loyer… L’Etat paie 650 000 francs par mois pour les loyers des migrants. »

    Une affiche de la campagne UDC en vue des élections cantonales crée un tollé en Valais depuis sa parution dans le Nouvelliste le 24 janvier dernier. On y voit une femme en train de pleurer sous l’explication : « Maria, mère de famille, ne peut plus payer son loyer… L’Etat paie 650′o00 francs par mois pour les loyers des migrants. » Le tout accompagné du slogan « Le Valais d’abord », et d’un bandeau montrant les trois candidats #UDC au COnseil d’Etat, dont le sortant Oskar Freysinger.

    https://i2.wp.com/www.delitdimages.org/wp-content/uploads/2017/02/404678SuisseUDC-1.jpg?fit=418%2C423
    http://www.delitdimages.org/maria-mere-de-famille-ne-plus-payer-loyer-letat-paie-650-000-francs-mo
    #affiche #campagne #UDC #propagande #guerre_entre_pauvre #Oskar_Freysinger #Freysinger #Suisse #Valais
    cc @simplicissimus

    • Le fait est que même si on coupe toutes les ressources consacrées aux migrants (y compris celles qui servent à coller des rochers sous les ponts pour les empêcher de s’abriter du mauvais temps), cela m’étonnerait fort qu’un seul fifrelin aille dans la fouille de Maria ou que le sort des autres pauvres en soit amélioré de quelques manières que ce soit !

  • L’#affiche #UDC contre la #naturalisation_facilitée très éloignée de la réalité

    Lancée lundi et mettant en scène une femme en #burqa, la #campagne d’affichage d’un comité d’élus UDC contre la naturalisation facilitée des étrangers de troisième génération ne reflète pas la réalité.


    https://www.rts.ch/info/suisse/8296331-l-affiche-udc-contre-la-naturalisation-facilitee-tres-eloignee-de-la-rea
    #votations #propagande #citoyenneté #islamisme #voile #xénophobie #naturalisation #affiche #campagne #UDC
    cc @reka : attention... on parle de « naturalisation facilitée » pour les migrants de #3ème_génération !!!!!!!!

  • Les députés suisses veulent enterrer le retour des quotas
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/09/13/les-deputes-suisses-veulent-enterrer-le-retour-des-quotas_4996888_3214.html

    Le 9 février 2014, le peuple #suisse approuvait le référendum de l’Union démocratique du centre (#UDC) « contre l’#immigration de masse », qui prévoyait de fermer les frontières aux travailleurs étrangers une fois dépassé un certain seuil. Deux ans plus tard, le Parlement helvétique, chargé de mettre en œuvre ce vote radical, est en pleine reculade, faute d’avoir réussi à résoudre la quadrature du cercle, également au cœur des négociations sur le Brexit : comment limiter la #libre_circulation_des_travailleurs de l’#Union_européenne tout en maintenant des #traités_commerciaux avec celle-ci ?

  • Amnesty | Initiative « anti droits humains » de l’UDC : à rejeter sans hésitation
    http://asile.ch/2016/08/12/amnesty-initiative-anti-droits-humains-de-ludc-a-rejeter-hesitation

    L’UDC devrait déposer le 12 août son initiative « le droit suisse au lieu des juges étrangers » qui vise à assurer la prééminence du droit national sur le droit international. Ce texte est une attaque frontale contre les droits humains et plus particulièrement contre la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) et la protection qu’elle […]

  • Suisse : L’interdiction d’une manif anti-forage sous le feu des critiques _ Mercredi 25 mai 2016 ATS
    Les députés vaudois ont débattu de l’interdiction d’une manifestation par la municipalité de Noville.

    Le Grand Conseil vaudois s’est offusqué mardi de la légèreté avec laquelle Noville a refusé d’autoriser une marche contre un forage d’hydrocarbures. Le Conseil d’Etat a déploré « le caractère inapproprié » de la réponse de la Municipalité et « le ton inadéquat ».
    Une habitante du Chablais voulait organiser une marche « pacifique et joyeuse » pour protester contre un forage sous-lacustre à Noville (VD).
    VIDEO : https://video-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t43.1792-2/13075292_1726906754258450_1179178881_n.mp4?efg=eyJybHIiOjE1MD


    Au nom de la municipalité, le syndic Pierre-Alain Karlen a refusé, estimant « aberrant » de vouloir organiser un cortège sur une route cantonale pour se rendre sur le site d’un forage « où il n’y a rien à voir ».
    Il a invité la citoyenne à organiser une « course en moyenne montagne » et s’est « fait un plaisir de lui soumettre une idée d’excursion », ce qui devrait lui permettre « d’oxygéner avantageusement ses poumons et son cerveau ».

    Recours au tribunal
    Interpellé par le député Martial de Montmollin (Verts), le Conseil d’Etat s’en est tenu à une courte réponse. Béatrice Métraux a rappelé qu’une manifestation peut être refusée lorsqu’elle met en péril l’ordre public, refusant de se prononcer sur ce cas précis.

    L’organisatrice ayant déposé un recours auprès de la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal, le Conseil d’Etat ne pouvait pas s’exprimer davantage, par respect pour la séparation des pouvoirs. Mais les députés n’ont pas laissé passer l’occasion.

    Droit garanti
    L’interpellateur s’est indigné de la « légèreté avec laquelle le syndic s’assied sur des dispositions constitutionnelles. Le droit de manifester est garanti par la constitution », a-t-il rappelé.

    « C’est un scandale, une honte, un déni de démocratie. La décision choque, mais plus encore c’est le ton et le mépris affiché qui font hérisser les cheveux sur la tête », a ajouté Stéphane Montangero (PS).

    Pas n’importe quoi *
    « Si un incident était survenu, on nous aurait qualifiés d’irresponsables d’avoir autorisé une telle manifestation sur une route très fréquentée un dimanche de Fête des mères », a répliqué Pierre-Alain Favrod, député UDC et municipal à Noville.

    « La municipalité ne refuse aucune manifestation tant que l’on met en avant notre commune », a-t-il ajouté. C’est « volontiers » qu’il invite les socialistes ou les Verts à venir se réunir en congrès à Noville.
    « Je dis oui à la liberté de manifester, mais pas au détriment des habitants du village qui ont envie d’être tranquille chez eux. C’est le parcours qui posait problème. On n’accepte pas n’importe quoi dans le Chablais », a-t-il ajouté.
    Source : http://www.lecourrier.ch/139361/l_interdiction_d_une_manif_anti_forage_sous_le_feu_des_critiques

    Gare aux forages
    Plateforme d’information sur les forages profonds en Suisse
    et aussi : http://www.gareauxforages.ch/noville

    #Suisse #police #société #Manifestation #Pseudo_démocratie #UDC #forage #gaz #Noville