#uef_france

  • Jean-Claude Juncker accusé d’avoir bloqué la lutte contre l’évasion fiscale RTS - Boi - 2 Janvier 2017
    http://www.rts.ch/info/economie/8279086-jean-claude-juncker-accuse-d-avoir-bloque-la-lutte-contre-l-evasion-fisc

    Selon le Guardian, qui dit avoir eu accès à des documents confidentiels, l’actuel président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker aurait freiné la lutte contre l’évasion fiscale quand il était Premier ministre luxembourgeois.

    Entre 1995 et 2013, quand il dirigeait le Luxembourg, Jean-Claude Juncker a secrètement bloqué les réformes destinées à lutter contre l’évasion fiscale des sociétés multinationales, assure le Guardian.

    Le journal britannique se base sur des documents diplomatiques allemands expliquant le fonctionnement d’un comité de l’UE veillant à l’engagement des Etats membres de ne pas se livrer à une concurrence déloyale en matière fiscale. Et ce serait au sein de ce comité que Jean-Claude Juncker a oeuvré pour freiner l’action de l’Union dans la lutte contre l’évasion fiscale.

    No comment au Luxembourg
    Contacté par le Guardian, un porte-parole du ministère luxembourgeois des Finances a refusé de commenter : « Nous n’avons pas connaissance de ces communications et ne savons pas si elles est sont authentiques, nous ne sommes pas en mesure de les commenter. »

    Et d’ajouter que le Luxembourg a été ces dernières années à la pointe d’une tendance globale en faveur d’une plus grande transparence.

    http://www.rts.ch/2016/11/30/22/44/8206168.image?w=900&h=506
    #Jean_Claude_Juncker #Fraude_fiscale #Luxleaks #Luxembourg #union_européenne #UE #UEF #UEF_France #evasion_fiscale #impôts @myeurop

  • La Commission européenne prête à autoriser encore plus de pubs à la télé RTBF avec Belga - Vendredi 21 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-commission-europeenne-prete-a-augmenter-la-pression-publicitaire-a-la

    La Commission européenne voudrait assouplir les règles en matière de communications commerciales dans les médias audiovisuels, notamment en permettant des interruptions publicitaires plus rapprochées. Dans un dossier transmis à l’agence Belga, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) s’inquiète d’une possible révision à la baisse des règles qui protègent les consommateurs de médias.

    Il demande aussi aux représentants belges francophones d’insister pour que les distorsions de concurrence soient réduites au maximum.
    Pour le CSA, qui s’est impliqué activement dans le processus de révision de la directive régissant les médias audiovisuels, la Commission européenne propose de nombreuses avancées.
    Notamment l’intégration des plateformes en ligne de partage de vidéos, Youtube par exemple, au champ de la régulation. Toutes les plateformes qui disposent d’un établissement secondaire dans l’Union seraient tenues de protéger les mineurs des contenus préjudiciables comme la pornographie et la violence, ainsi que de lutter contre l’incitation à la haine.

    Ce qui inquiète le CSA
    Mais d’autres éléments laissent le CSA circonspect, voire carrément inquiet.
    En matière de communications commerciales, « les modifications auront pour effet d’exposer davantage les consommateurs à des messages publicitaires qu’ils estiment déjà intrusifs aujourd’hui » , peut-on ainsi lire dans son analyse. Concrètement, la Commission propose de réduire à 20 minutes minimum la période entre les interruptions publicitaires, au lieu de 30 actuellement.

    Au total, les médias audiovisuels resteraient soumis à un quota de maximum 20% de publicités mais, en radio et en télévision, ce quota serait calculé de manière journalière entre 7h00 et 23h00, alors qu’il vaut jusqu’ici par tranches de 60 minutes. Ainsi, les chaînes pourraient cibler davantage les heures de grande audience.

    La Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait décider de conserver des règles plus strictes mais, si la proposition de révision de la Commission est adoptée en l’état, les pressions pour affaiblir les règles seront fortes, surtout dans un marché aussi ouvert que le nôtre.

    #commission_européenne #union_européenne #UEF #UEF_France #Médias #Télévision #publicité #Harcèlement #violence #europe #commission

  • Le fou qui se prend pour le Président de l’Europe exige un Coup d’Etat en Belgique Par Le concierge du Musée le dimanche 23 octobre 2016, Quatrième nuit de Walpurgis
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/10/23/Le-fou-qui-se-prend-pour-le-president-de-l-europe-exige-que-la-b

    La différence entre le fou qui se prend pour Napoléon et le Président de la République, c’est que le Président de la République, tout le monde croit qu’il est le Président de la République Pierre Bourdieu

    Après des mois et des années de protestations populaires contre les accords de libre-échange, sur lesquelles les représentations nationales ou régionales, soumises à leurs exécutifs et à toutes les maladies du parlementarisme de cooptation, se sont magnifiquement assises, deux des 7 Parlements compétents en Belgique, celui de la Wallonie et de la Communauté Française ont mis leur véto à l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE (comme toujours négocié sous la pression des lobbies et hors de tout contrôle démocratique) qui ouvre en outre la voie à la perte de compétences des juridictions nationales dans le domaine des "investissements", privatisation de la justice au profit de Cours d’arbitrages privées, consacrant l’irresponsabilité du big business devant la souveraineté nationale (un projet soutenu également par François Hollande dans le cadre du commerce transfrontalier.)

    On ne peut que s’en féliciter, même s’il y a fort à penser qu’un PS menacé de disparition en Belgique comme ailleurs joue d’abord sa propre survie. Et que porter au pinacle une élite politique de remplacement, incarnée par Paul Magnette, sortie directement du sérail (il y a d’autres exemples dans d’autres pays !), c’est se préparer des lendemains qui déchantent, lorsque les politiciens professionnels lâcheront tout ce qu’il reste encore à lâcher en prétendant faire le contraire (l’exemple de la Grèce est sous nos yeux) après avoir relégitimé d’anciens appareils en pleine décadence. Tout simplement parce qu’on les aura crus...

    Mais pour l’heure, c’est la réaction du fou qui se prend pour le Président de l’Europe (successeur de Van Rompuy, lire La boule à neige de l’Europe qui doit retenir l’attention. En adressant un "ultimatum" à la Belgique, celui-ci lui demande tout simplement de violer sa Constitution et de mater le Parlement Wallon, ce qui ne serait rien d’autre qu’un coup d’État. Or les coups d’État se succèdent en Europe. Les derniers ont eu lieu en Grèce, un pays transformé en protectorat des "Institutions" qui n’a même plus de parlementarisme formel, violant systématiquement sa Constitution et même son propre règlement parlementaire. A Chypre, il en va de même.

    En France, les politiciens les plus arrivistes veulent en finir avec l’État de droit, dont on se demande si les Parlementaires comprennent seulement ce que c’est (il faut dire que la zone de non-droit du travail que constitue le Parlement fournit une première indication...). Et Le Premier Ministre, Valls, a lui-même fait l’éloge du nouveau système politique grec (abolition des droits du Parlement).

    Dans un éclair tardif de lucidité (débouchant sur des préconisations tout à l’inverse de ses analyses, ce qui semble être sa marque de fabrique) Alain Lipietz y voyait l’ombre de la pensée juridique de Karl Schmidt. Et il est très clairement avancé que les Constitutions, pour ne pas être violées, doivent tout simplement être adaptées aux exigences des investisseurs. Ce que Noam Chomsky résumait en ces termes, un présent déjà là qui ne demande qu’à être gravé dans le marbre : Un « parlement virtuel » d’investisseurs et de bailleurs, qui « organise en permanence des référendums ».

    L’ultimatum de Donald Tusk, les propos de Valls et des autres, sont des déclarations de purs factieux. La destruction du peu de souveraineté d’un petit État européen comme la Grèce et le sociocide en résultant sont des actes de guerre. Des actes de guerre qui nous rapprochent de guerres internes à nos sociétés (basées sur la solidarité "nationale" territorialisée QUI EST la sécurité sociale) mais aussi de guerres entre sociétés. Car théoriquement les Parlements décident aussi de la guerre et pourraient s’y opposer, particulièrement assiégés par la population, par exemple la guerre qui se déroule entre l’OTAN et la Russie, en Syrie et en Ukraine, en attendant de s’étendre.
    Ces factieux doivent quitter la scène immédiatement car ils violent la souveraineté populaire de façon extraordinaire et non pas, comme on le vit tous les jours hélas !, ordinaire.
    Le Concierge

    _ NDR : Voir l’article original, afin de pouvoir accéder aux liens des références _
    #Donald_Tusk #CETA #valls #hollande #union_européenne #Démocratie #Belgique #Canada #UE #France #UEF #UEF_France #AECG #TTIP