#uimm

  • Recours contre le décret sur le contrôle de la recherche d’emploi - MNCP
    https://www.mncp.fr/recours-contre-le-decret-sur-le-controle-de-la-recherche-demploi
    https://i1.wp.com/www.mncp.fr/wp-content/uploads/2019/07/Conseil-détat.jpg?fit=720%2C478&ssl=1

    Suite à la requête sommaire déposée devant le Conseil d’État par l’union syndicale Solidaires le 28 février dernier contre le « décret du 28 décembre 2018 relatif aux droits et aux obligations des demandeurs d’emploi et au transfert du suivi de la recherche d’emploi », les associations AC ! APEIS MNCP CIP Recours Radiation, les syndicats Solidaires SUD Emploi et SUD Culture et Médias Solidaires, avec le soutien du CNTPEP-CGT, attaquent ensemble ce texte inadmissible et destructeur.

    Issu de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » , ce décret met en place une automatisation des règles de sanction des #chômeur∙es, en les aggravant, et en instituant un « sursis » de deux ans, reconductible à chaque répétition d’un manquement. Pour celles et ceux qui sont indemnisé∙es, les sanctions encourues peuvent aller jusqu’à la suppression pure et simple du revenu de remplacement : ARE, ASS ou RSA.

    Le décret détruit les missions du personnel de Pôle emploi, sommé de se transformer en agent actif d’une politique de contrôle et de répression des populations les plus précaires. Les salarié∙es de toutes les structures associées au service public de l’emploi devront, eux et elles aussi, participer à ces exclusions du revenu de remplacement, temporaires ou définitives, et aux radiations.

    En parallèle, les annonces scandaleuses du gouvernement sur son projet de « transformation de l’assurance chômage et de l’accompagnement des chômeurs » annoncent une démolition de leurs droits, déjà bien saccagés par la loi « liberté de choisir son avenir professionnel », tant du côté de l’emploi que du côté de la formation.

    Enrobé dans des annonces de justice sociale par des titres exprimant le contraire de leur contenu, ce projet n’est que manipulation, provocation et mépris.

    La mécanique des recours qui oblige les personnes menacées de sanction, ou sanctionnées, à revenir inlassablement vers l’institution qui est à l’origine de ces sanctions risque d’augmenter les non-recours.

    Ainsi exclues de l’indemnisation et de Pôle emploi, ces personnes iront rejoindre la horde des invisibles.

    Depuis la loi Travail, une batterie d’instruments est mise en place pour réduire les droits et les moyens de défense des salarié∙es et des chômeur∙es.

    Ce gouvernement instaure partout la peur, la violence et la contrainte : dans les entreprises, sur les ronds-points, à Pôle emploi, partout, à la ville comme à la campagne.

    Leurs projets ne sont ni des réformes ni des transformations, ce sont des destructions des droits à tous les étages, pièce par pièce, pour un retour au travail forcé.

    Nous ne nous laisserons pas faire.

    https://www.mncp.fr
    #chômage #mncp

  • Le #patronat se déchire autour d’un futur électrochoc social
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/241116/le-patronat-se-dechire-autour-dun-futur-electrochoc-social

    Même si, toutes tendances confondues, il souhaite que la France rompe avec le modèle social issu de la Libération, le patronat vit des jours tourmentés et apparaît plus divisé que jamais. Mediapart a fait une plongée dans le petit microcosme du #Medef pour en comprendre les raisons.

    #Economie #Alexandre_Saubot #Geoffroy_Roux_de_Bézieux #Olivier_Gainon #Pierre_Gattaz #Thaima_Samman #UIMM

  • L’Institut Supérieur du Travail ou le #Syndicalisme expliqué au #Patronat Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 3
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4159

    Encore récemment avec le mouvement de grève des pilotes Air France, on a eu droit à leurs fines analyses. Dans la presse de droite, dans C dans l’air ou sur BFM TV, les analystes de l’Institut Supérieur du Travail sont omniprésents. Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à trouver …

    #lobbys_patronaux #Nos_enquêtes #anti-syndicalisme #Bernard_Vivier #DRH #formation #Harmel #IST #répression_syndicale #UIMM

  • Au procès de l’UIMM, l’art de l’omerta et celui de l’euphémisme | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/10/21/proces-luimm-lart-lomerta-celui-leuphemisme-246811

    L’omerta, terme sicilien, vient de « omo » (homme) et « umirta » (de « umilita » « humilité ». A l’aune de cette étymologie, ce sont des hommes particulièrement humbles qui sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire UIMM et dont le procès s’achève cette semaine. Denis Gautier-Sauvagnac et les neuf autres coprévenus (dont l’UIMM elle-même) n’ont rien révélé des destinataires des 16 millions d’euros prélevés en liquide des caisses de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), principale fédération du Medef.

    Ils comparaissaient pour « abus de confiance », « travail dissimulé », « destruction de documents comptables », « recel »... Des hommes dans des costumes de bonne facture, les mains manucurées, l’allure posée, la boutonnière décorée de rouge et la conscience tranquille. Aucun n’a craqué, aucun n’a donné les noms des bénéficiaires des millions évaporés.

    Une petite partie pour des « compléments de salaires »

    « LA CHOSE »
    Au milieu des années 90, Denis Gautier-Sauvagnac, nouvellement nommé secrétaire général, reçoit un syndicaliste qui lui dit : « Je crois que c’est vous, Monsieur, qu’on vient voir désormais pour “la chose” ? » (Selon Challenges, il s’agissait d’André Bergeron, de FO)
    Ce sont des hommes (et une seule femme) qui savent, pour parler aux juges, trouver des mots moins sales que « détournement » ou « abus » pour décrire les jongleries financières auxquelles l’UIMM s’est livrée. Dans leurs propos, l’arrosage devient « fluidification du dialogue social » ou « abonnement » ou encore « alimentation en munitions ». Ils risquent jusqu’à 375 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement.

    #UIMM
    #procès
    #omerta

  • #UIMM : un témoin raconte les secrets du #syndicalisme | La Plume d’Aliocha
    http://laplumedaliocha.wordpress.com/2013/10/08/uimm-un-temoin-raconte-les-secrets-du-syndicalisme

    Le témoin rappelle l’épisode de la disparition en juin 68 de deux CRS dans un conflit syndical. On dit que si leurs corps n’ont pas été retrouvés, c’est qu’ils ont fini dans l’acide. Ambiance. Et puis les syndicats se sont assagis, mais l’histoire a laissé une empreinte durable. L’esprit syndical a été imprimé par la loi Waldeck-Rousseau. C’est un esprit de liberté qui se défie des pouvoirs publics : jusqu’en 2008, les syndicats par exemple n’avaient pas l’obligation de tenir une comptabilité. Dans notre affaire, cette information est capitale car elle relativise les sorties en cash et l’absence de justificatifs comptables. La défiance est évidemment accentuée du côté des syndicats de salariés. Nés anarchistes, ils sont pauvres presque par nature. Notamment parce que, contrairement à d’autres pays, les syndicats en France s’occupent de tous les salariés, affiliés ou pas. C’est ce qui explique notre faible taux de syndicalisation et, par conséquent, le modeste montant des cotisations qui ne participeraient qu’à hauteur de 20 à 30 % à leur financement. Le reste est constitué d’aides publiques et privées. Depuis 2008, les syndicats dont le budget est supérieur à 230 000 euros doivent publier leurs comptes. Ils le font. Mais leur organisation est telle que personne ne peut estimer ce que représente réellement la CGT par exemple car ces sont des empilements d’entités qui ne « consolident » pas au niveau de la « holding », autrement dit de la confédération.

    Un juge assesseur : si je vous dis « fluidification du dialogue social » cela vous inspire quoi ? Le juge fait allusion à une explication de Denis Gautier-Sauvagnac, l’ancien président de l’UIMM qui avait justifié la destination des fonds en liquide par la nécessité de fluidifier le dialogue social. La formule a marqué les esprits. La salle sourit. Le témoin aussi.

    – Cela renvoie à l’histoire syndicale, répond-il, si l’on ne veut pas que le dialogue social se résolve par l’Etat ou dans la rue, il faut en effet le fluidifier.