• La vie étudiante ukrainienne entre néolibéralisme et guerre

    Au cours de cette troisième année de guerre totale, les étudiants ukrainiens sont confrontés au fait qu’au lieu d’améliorer leur protection sociale, le gouvernement réduit le montant de son aide. Un grand nombre d’étudiants déplacés à l’intérieur du pays ont vu leurs allocations annulées, et les réformes du ministère de l’éducation et de la science (MES) menacent la capacité des citoyens vulnérables à accéder à l’enseignement supérieur. Les initiatives du ministère ont abouti, par exemple, à la fusion d’universités, ce qui a souvent eu pour conséquence que des étudiants aidés financièrement par l’État ont perdu leur place et que des dortoirs et des bâtiments ont été privatisés. Le ministère de l’éducation et des sciences promeut également activement une nouvelle réforme des bourses, qui prépare en fait la transition du système d’enseignement supérieur vers sa commercialisation.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/24/la-vie-etudiante-ukrainienne-entre-neoliberali

    #ukraine #education

  • Sous l’uniforme, tu restes un·e citoyen·ne

    Valentin Dolgotchub : Notes d’un mobilisé
    Sophie Bouchet-Petersen : Pour l’égalité des femmes sous l’uniforme : les mêmes droits que les hommes sans les codes virilistes…
    Soutien aux combattant·es ukrainien·nes de la démocratie

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/23/sous-luniforme-tu-restes-un·e-citoyen·ne

    #international #ukraine

  • L’action syndicale permet l’annulation de licenciements et des réintégrations

    Sois comme Nina

    Dans la ville de Pryluky, dans la région de Tchernihiv, le syndicat indépendant du personnel soignant réussit à contester le licenciement de ses militantes.

    Le 12 avril 2024, le tribunal du district municipal de Prylutsk de l’oblast de Tchernihiv a jugé que le chef du Centre de soins médicaux et sanitaires du KNP du conseil du district de Prylutsk de l’oblast de Tchernihiv avait illégalement licencié la cheffe du centre paramédical. Le tribunal s’est rangé du côté de la plaignante et l’a réintégrée, et a également ordonné de lui payer son salaire pour absentéisme forcé.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/23/ukraine-3-questions-a-sois-comme-nina/#comment-60720

    #international #ukraine

  • « Si nous ne nous engagions pas dans les forces armées, la gauche ukrainienne cesserait d’exister », déclare Taras Bilous.

    Notre amère expérience ukrainienne nous a appris un certain nombre de choses…

    Entretien avec Taras Bilous, historien et essayiste ukrainien qui a servi dans l’armée ukrainienne depuis le début de l’agression russe. Bilous est l’un des représentants les plus en vue de la gauche ukrainienne, membre du Mouvement social (Sociaľnyj ruch) et rédacteur en chef du média en ligne Commons (Spiľne). Il est surtout connu à l’étranger pour ses essais « Lettre de Kjiv à la gauche occidentale » et « Je suis un socialiste ukrainien. Voici les raisons pour lesquelles je résiste à l’invasion russe ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/22/si-nous-ne-nous-engagions-pas-dans-les-forces-

    #international #ukraine

  • La Russie transforme les zones occupées de l’Ukraine en camp armé

    Après dix ans de guerre et deux ans d’invasion totale, l’analyse concrète des opérations impérialistes de la Russie en Ukraine révèle leur nature coloniale, en raison de leur ampleur et de leurs formes ultra-autoritaires.

    La Russie est en train de transformer les parties de l’Ukraine qu’elle a occupées en une gigantesque zone tampon militaire, à partir de laquelle de nouvelles attaques pourraient être lancées, a averti le Eastern Human Rights Group (EHRG) [1]. L’expansion des infrastructures de combat, d’entraînement et de transport, ainsi que la mobilisation forcée des hommes locaux, ont été documentées dans un rapport récent du Groupe, lequel défend les droits du travail et les droits civils dans les zones occupées.

    Alors que les structures militaires se multiplient, l’industrie stagne dans les territoires occupés. Les passeports russes sont imposés aux jeunes et aux moins jeunes, le dogme impérial aux élèves des écoles. La terreur se poursuit face à toute forme de protestation.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/18/la-russie-transforme-les-zones-occupees-de-luk

    #international #ukraine #russie

  • Gaz russe : la France championne d’Europe des importations malgré la guerre en #Ukraine
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-russe-la-france-championne-deurope-des-importations-malgre-la-guerre-20

    #TotalEnergies a en effet signé un contrat d’approvisionnement lié au projet #Yamal jusqu’en 2032 prévoyant l’achat de 4 millions de tonnes de #GNL russe chaque année d’ici là. Des ventes parfaitement légales, que l’énergéticien entend poursuivre « aussi longtemps que les #sanctions européennes le permettront », a affirmé le directeur exploration-production de la multinationale française, auditionné fin mars au Sénat.

    Certes, ne pas importer ce #gaz reviendrait à payer dans le vide pour TotalEnergies, les fameux contrats « take-or-pay » obligeant l’acheteur à payer une quantité minimale de gaz, consommée ou non. Mais cette augmentation des importations depuis début 2024 intervient alors qu’Emmanuel Macron cherche à adopter une ligne plus dure en faveur de Kiev . Une position paradoxale au regard des déclarations de Clément Beaune, alors secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, qui avait affirmé qu’« en achetant du gaz russe, on finance la guerre de Vladimir Poutine ».

    [...]

    Bien que ce carburant ne représentait que 5 % de la consommation de gaz de l’UE l’année dernière, les pays de l’UE ont payé à Moscou plus de 8 milliards d’euros pour ses exportations en 2023, selon le CREA.

    https://archive.ph/GcKaE

  • The Talks That Could Have Ended the War in #Ukraine
    https://www.foreignaffairs.com/ukraine/talks-could-have-ended-war-ukraine
    Texte essentiel pour comprendre les négociations dans les premières semaines de la guerre, par #Samuel_Charap et l’historien Serguey Radchenko

    The talks began on February 28 at one of Lukashenko’s spacious countryside residences near the village of Liaskavichy, about 30 miles from the Belarusian-Ukrainian border. The Ukrainian delegation was headed by Davyd Arakhamia, the parliamentary leader of Zelensky’s political party, and included Defense Minister Oleksii Reznikov, presidential adviser Mykhailo Podolyak, and other senior officials. The Russian delegation was led by Vladimir Medinsky, a senior adviser to the Russian president who had earlier served as culture minister. It also included deputy ministers of defense and foreign affairs, among others.

    At the first meeting, the Russians presented a set of harsh conditions, effectively demanding Ukraine’s capitulation. This was a nonstarter. But as Moscow’s position on the battlefield continued to deteriorate, its positions at the negotiating table became less demanding. So on March 3 and March 7, the parties held a second and third round of talks, this time in Kamyanyuki, Belarus, just across the border from Poland. The Ukrainian delegation presented demands of their own: an immediate cease-fire and the establishment of humanitarian corridors that would allow civilians to safely leave the war zone. It was during the third round of talks that the Russians and the Ukrainians appear to have examined drafts for the first time. According to Medinsky, these were Russian drafts, which Medinsky’s delegation brought from Moscow and which probably reflected Moscow’s insistence on Ukraine’s neutral status.

    At this point, in-person meetings broke up for nearly three weeks, although the delegations continued to meet via Zoom. In those exchanges, the Ukrainians began to focus on the issue that would become central to their vision of the endgame for the war: security guarantees that would oblige other states to come to Ukraine’s defense if Russia attacked again in the future. It is not entirely clear when Kyiv first raised this issue in conversations with the Russians or Western countries. But on March 10, Ukrainian Foreign Minister Dmytro Kuleba, then in Antalya, Turkey, for a meeting with his Russian counterpart, Sergey Lavrov, spoke of a “systematic, sustainable solution” for Ukraine, adding that the Ukrainians were “ready to discuss” guarantees it hoped to receive from NATO member states and Russia.

    What Kuleba seemed to have in mind was a multilateral security guarantee, an arrangement whereby competing powers commit to the security of a third state, usually on the condition that it will remain unaligned with any of the guarantors. Such agreements had mostly fallen out of favor after the Cold War. Whereas alliances such as NATO intend to maintain collective defense against a common enemy, multilateral security guarantees are designed to prevent conflict among the guarantors over the alignment of the guaranteed state, and by extension to ensure that state’s security.

    Ukraine had a bitter experience with a less ironclad version of this sort of agreement: a multilateral security assurance, as opposed to a guarantee. In 1994, it signed on to the so-called Budapest Memorandum, joining the Nuclear Nonproliferation Treaty as a nonnuclear weapons state and agreeing to give up what was then the world’s third-largest arsenal. In return, Russia, the United Kingdom, and the United States promised that they would not attack Ukraine. Yet contrary to a widespread misconception, in the event of aggression against Ukraine, the agreement required the signatories only to call a UN Security Council meeting, not to come to the country’s defense.

    Russia’s full-scale invasion—and the cold reality that Ukraine was fighting an existential war on its own—drove Kyiv to find a way to both end the aggression and ensure it never happened again. On March 14, just as the two delegations were meeting via Zoom, Zelensky posted a message on his Telegram channel calling for “normal, effective security guarantees” that would not be “like the Budapest ones.” In an interview with Ukrainian journalists two days later, his adviser Podolyak explained that what Kyiv sought were “absolute security guarantees” that would require that “the signatories . . . do not stand aside in the event of an attack on Ukraine, as is the case now. Instead, they [would] take an active part in defending Ukraine in a conflict.”

    Ukraine’s demand not to be left to fend for itself again is completely understandable. Kyiv wanted (and still wants) to have a more reliable mechanism than Russia’s goodwill for its future security. But getting a guarantee would be difficult. Naftali Bennett was the Israeli prime minister at the time the talks were happening and was actively mediating between the two sides. In an interview with journalist Hanoch Daum posted online in February 2023, he recalled that he attempted to dissuade Zelensky from getting stuck on the question of security guarantees. “There is this joke about a guy trying to sell the Brooklyn Bridge to a passerby,” Bennett explained. “I said: ‘America will give you guarantees? It will commit that in several years if Russia violates something, it will send soldiers? After leaving Afghanistan and all that?’ I said: ‘Volodymyr, it won’t happen.’”

    To put a finer point on it: if the United States and its allies were unwilling to provide Ukraine such guarantees (for example, in the form of NATO membership) before the war, why would they do so after Russia had so vividly demonstrated its willingness to attack Ukraine? The Ukrainian negotiators developed an answer to this question, but in the end, it didn’t persuade their risk-averse Western colleagues. Kyiv’s position was that, as the emerging guarantees concept implied, Russia would be a guarantor, too, which would mean Moscow essentially agreed that the other guarantors would be obliged to intervene if it attacked again. In other words, if Moscow accepted that any future aggression against Ukraine would mean a war between Russia and the United States, it would be no more inclined to attack Ukraine again than it would be to attack a NATO ally.

    Throughout March, heavy fighting continued on all fronts. The Russians attempted to take Chernihiv, Kharkiv, and Sumy but failed spectacularly, although all three cities sustained heavy damage. By mid-March, the Russian army’s thrust toward Kyiv had stalled, and it was taking heavy casualties. The two delegations kept up talks over videoconference but returned to meeting in person on March 29, this time in Istanbul, Turkey.

    There, they appeared to have achieved a breakthrough. After the meeting, the sides announced they had agreed to a joint communiqué. The terms were broadly described during the two sides’ press statements in Istanbul. But we have obtained a copy of the full text of the draft communiqué, titled “Key Provisions of the Treaty on Ukraine’s Security Guarantees.” According to participants we interviewed, the Ukrainians had largely drafted the communiqué and the Russians provisionally accepted the idea of using it as the framework for a treaty.

    The treaty envisioned in the communiqué would proclaim Ukraine as a permanently neutral, nonnuclear state. Ukraine would renounce any intention to join military alliances or allow foreign military bases or troops on its soil. The communiqué listed as possible guarantors the permanent members of the UN Security Council (including Russia) along with Canada, Germany, Israel, Italy, Poland, and Turkey.

    The communiqué also said that if Ukraine came under attack and requested assistance, all guarantor states would be obliged, following consultations with Ukraine and among themselves, to provide assistance to Ukraine to restore its security. Remarkably, these obligations were spelled out with much greater precision than NATO’s Article 5: imposing a no-fly zone, supplying weapons, or directly intervening with the guarantor state’s own military force.

    Although Ukraine would be permanently neutral under the proposed framework, Kyiv’s path to EU membership would be left open, and the guarantor states (including Russia) would explicitly “confirm their intention to facilitate Ukraine’s membership in the European Union.” This was nothing short of extraordinary: in 2013, Putin had put intense pressure on Ukrainian President Viktor Yanukovych to back out of a mere association agreement with the EU. Now, Russia was agreeing to “facilitate” Ukraine’s full accession to the EU.

    Although Ukraine’s interest in obtaining these security guarantees is clear, it is not obvious why Russia would agree to any of this. Just weeks earlier, Putin had attempted to seize Ukraine’s capital, oust its government, and impose a puppet regime. It seems far-fetched that he suddenly decided to accept that Ukraine—which was now more hostile to Russia than ever, thanks to Putin’s own actions—would become a member of the EU and have its independence and security guaranteed by the United States (among others). And yet the communiqué suggests that was precisely what Putin was willing to accept.

    We can only conjecture as to why. Putin’s blitzkrieg had failed; that was clear by early March. Perhaps he was now willing to cut his losses if he got his longest-standing demand: that Ukraine renounce its NATO aspirations and never host NATO forces on its territory. If he could not control the entire country, at least he could ensure his most basic security interests, stem the hemorrhaging of Russia’s economy, and restore the country’s international reputation.

    [...]

    So why did the talks break off? Putin has claimed that Western powers intervened and spiked the deal because they were more interested in weakening Russia than in ending the war. He alleged that Boris Johnson, who was then the British prime minister, had delivered the message to the Ukrainians, on behalf of “the Anglo-Saxon world,” that they must “fight Russia until victory is achieved and Russia suffers a strategic defeat.”

    The Western response to these negotiations, while a far cry from Putin’s caricature, was certainly lukewarm. Washington and its allies were deeply skeptical about the prospects for the diplomatic track emerging from Istanbul; after all, the communiqué sidestepped the question of territory and borders, and the parties remained far apart on other crucial issues. It did not seem to them like a negotiation that was going to succeed.

    Moreover, a former U.S. official who worked on Ukraine policy at the time told us that the Ukrainians did not consult with Washington until after the communiqué had been issued, even though the treaty it described would have created new legal commitments for the United States—including an obligation to go to war with Russia if it invaded Ukraine again. That stipulation alone would have made the treaty a nonstarter for Washington. So instead of embracing the Istanbul communiqué and the subsequent diplomatic process, the West ramped up military aid to Kyiv and increased the pressure on Russia, including through an ever-tightening sanctions regime.

    The United Kingdom took the lead. Already on March 30, Johnson seemed disinclined toward diplomacy, stating that instead “we should continue to intensify sanctions with a rolling program until every single one of [Putin’s] troops is out of Ukraine.” On April 9, Johnson turned up in Kyiv —the first foreign leader to visit after the Russian withdrawal from the capital. He reportedly told Zelensky that he thought that “any deal with Putin was going to be pretty sordid.” Any deal, he recalled saying, “would be some victory for him: if you give him anything, he’ll just keep it, bank it, and then prepare for his next assault.” In the 2023 interview, Arakhamia ruffled some feathers by seeming to hold Johnson responsible for the outcome. “When we returned from Istanbul,” he said, “Boris Johnson came to Kyiv and said that we won’t sign anything at all with [the Russians]—and let’s just keep fighting.”

    Since then, Putin has repeatedly used Arakhamia’s remarks to blame the West for the collapse of the talks and demonstrate Ukraine’s subordination to its supporters. Notwithstanding Putin’s manipulative spin, Arakhamia was pointing to a real problem: the communiqué described a multilateral framework that would require Western willingness to engage diplomatically with Russia and consider a genuine security guarantee for Ukraine. Neither was a priority for the United States and its allies at the time.

    In their public remarks, the Americans were never quite so dismissive of diplomacy as Johnson had been. But they did not appear to consider it central to their response to Russia’s invasion. Secretary of State Antony Blinken and Secretary of Defense Lloyd Austin visited Kyiv two weeks after Johnson, mostly to coordinate greater military support. As Blinken put it at a press conference afterward, “The strategy that we’ve put in place—massive support for Ukraine, massive pressure against Russia, solidarity with more than 30 countries engaged in these efforts—is having real results.”

    [...]

    Even if Russia and Ukraine had overcome their disagreements, the framework they negotiated in Istanbul would have required buy-in from the United States and its allies. And those Western powers would have needed to take a political risk by engaging in negotiations with Russia and Ukraine and to put their credibility on the line by guaranteeing Ukraine’s security. At the time, and in the intervening two years, the willingness either to undertake high-stakes diplomacy or to truly commit to come to Ukraine’s defense in the future has been notably absent in Washington and European capitals.

    A final reason the talks failed is that the negotiators put the cart of a postwar security order before the horse of ending the war. The two sides skipped over essential matters of conflict management and mitigation (the creation of humanitarian corridors, a cease-fire, troop withdrawals) and instead tried to craft something like a long-term peace treaty that would resolve security disputes that had been the source of geopolitical tensions for decades. It was an admirably ambitious effort—but it proved too ambitious.

    [...]

    This history suggests that future talks should move forward on parallel tracks, with the practicalities of ending the war being addressed on one track while broader issues are covered in another.

  • Ukraine. Réforme de l’autonomie étudiante : trahison ou victoire ? (+ autre texte)

    Récemment, le Comité de l’éducation de la Verkhovna Rada a soutenu le projet de loi n°10279 (https://itd.rada.gov.ua/billInfo/Bills/Card/43231) sur les amendements à la loi ukrainienne « sur l’enseignement supérieur » concernant l’expansion les droits des organes d’administration autonome des étudiants et garantir les droits des étudiants de l’enseignement supérieur. Il convient de noter que le Conseil d’experts étudiants, qui comprend des étudiants d’établissements d’enseignement supérieur, des représentants d’organisations publiques étudiantes et d’organismes autonomes d’étudiants, a été impliqué dans l’élaboration du projet de loi. Les principaux changements sont les suivants :

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/13/ukraine-reforme-de-lautonomie-etudiante-trahis

    #international #ukraine

  • Makhno contre l’antisémitisme (3)
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#makhno3

    A la mort de Makhno, à 46 ans, « Le Libertaire » consacra la presque totalité de son numéro du 3 août 1934 pour lui rendre hommage, revenant sur les épisodes de sa vie, ses combats et ses apports... Un article de Voline, « Aux calomniateurs », revenait sur les accusations de pogroms, apportant de nouveaux éléments. Il est à noter que l’auteur, lui-même d’origine juive et ayant participé à la Makhnovchtchina, a depuis le début soutenu Makhno malgré leurs différends personnels et leurs choix organisationnels opposés...

    #libertaire #Makhno #Ukraine #pogrom #antisémitisme #Russie #Voline #anarchisme #juif

  • Sous le tonnerre de la canonnade. Catastrophe écologique due aux combustibles dans l’est de l’Ukraine

    Pour la première fois, l’Ukraine a traversé l’hiver avec son propre gaz, a déclaré le PDG de la compagnie nationale de gaz, Oleksiy Chernyshov. « Nous avons fait cela et nous prévoyons de maintenir la tendance à l’indépendance énergétique de l’Ukraine à l’avenir », déclare-t-il sur son compte Facebook. Mais sans préciser s’il s’agit en raison de l’invasion russe à grande échelle, à la suite de laquelle la consommation de gaz a fortement diminué en raison de l’occupation de nombreux territoires ou la réduction de la production à forte intensité énergétique dans les autres territoires. Dans le même temps, l’Ukraine a conservé le contrôle de la quasi-totalité des gisements de gaz, dont les plus importants sont situés dans les régions de Kharkiv et de Poltava.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/11/sous-le-tonnerre-de-la-canonnade-catastrophe-e

    #international #ukraine #ecologie

  • Lettre d’information syndicale du RESU (n°8-mars 2024)

    Bienvenue dans le numéro de mars 2024 de la lettre d’information syndicale du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU). Dans ce numéro, nous posons des questions essentielles : Le mouvement syndical en Europe en fait-il assez pour soutenir l’Ukraine, ses travailleurs et leurs syndicats à un moment où la situation sur le front militaire est bloquée ? Que peuvent-ils faire de plus ?

    Nous présentons également les luttes en cours des travailleuses, des étudiants et des retraités ukrainiens,ainsi que des communautés qui se mobilisent pour faire pression sur leurs gouvernements locaux afin qu’ils augmentent leur soutien aux forces armées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/10/lettre-dinformation-syndicale-du-resu-n8-mars-

    #international #ukraine

  • Six façons d’aider l’Ukraine, par Timothy Snyder

    TRIBUNE. Timothy Snyder Une nouvelle aide américaine à l’Ukraine est toujours bloquée par les élus républicains. Dans une tribune qu’il vient de publier en anglais, dont les humanités offrent ici la traduction française, l’historien américain Timothy Snyder spécialiste de l’histoire de l’Europe centrale et de l’Est et de la Shoah, propose six façons concrètes d’aider l’Ukraine. Ce qui vaut pour les Etats-Unis vaut pour l’Europe.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/09/six-facons-daider-lukraine-par-timothy-snyder

    #international #ukraine

  • L’Ukraine de l’indépendance à la guerre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article647

    La collection Idées reçues étudie les préjugés sur de nombreux sujets. Alexandra Goujon, enseignante à Sciences Po, à Dijon, et chercheuse sur le terrain ukrainien propose un travail d’autant plus utile que l’Ukraine est restée longtemps dans l’ombre de son grand voisin. Elle se confronte à la désinformation russe sur une supposée agressivité nazie et sur le prétendu complot occidental. Elle traite d’historiographie, de corruption, de dépendance énergétique et de géopolitique et des défis (...) #Fiches_de_lecture

    / #Ukraine, #La_deux, #Droit_des_peuples, #Guerres

  • Confisqués, censurés, interdits, détruits, oubliés…

    Entre autres vertus, la renaissance nationale ukrainienne, stimulée par l’indépendance, puis par la dynamique de la résistance à l’invasion, nous offre l’opportunité de partir à la (re)découverte de textes nés dans les profondeurs de ce temps où il était plus que minuit dans le siècle.

    Vladyslav Starobutsev nous invite ainsi à découvrir Iouri Badzo, un dissident ukrainien dont il retrace l’itinéraire, et un des textes que celui-ci a rédigé alors que la nuit bréjnévienne laissait place à la perestroïka gorbatchévienne. Nous sommes à ce moment-là dans une sorte d’entre deux. La crise était alors telle que le talon de fer du parti-État ne contrôlait plus la société comme il avait l’habitude de le faire et les prédateurs issus des rangs de ce même parti-État n’avaient pas encore subjugué, submergé et étranglé la démocratie émergeante.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/06/confisques-censures-interdits-detruits-oublies

    #international #ukraine

  • Makhno contre l’antisémitisme (2)
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#makhno2

    Le procès de Samuel Schwartzbard qui a abattu le 25 mai 1926 le dirigeant nationaliste ukrainien Symon Petlioura, l’accusant d’être antisémite et responsable de nombreux pogroms, s’ouvre le 16 octobre 1927 à Paris. « L’Humanité » du lendemain en profite pour accuser sans preuve Nestor Makhno. Le 21 octobre, sous la plume de Pierre Odéon, « Le Libertaire » lui répond et apporte des précisions...

    #Libertaire #anarchisme #Makhno #pogrom #antisémitisme #L'Humanité #PartiCommuniste #Ukraine #Russie #RévolutionRusse

  • #RUSSIE Pour la première fois depuis fin 2022, les ministres de la Défense russe et français se sont entretenus par téléphone. Au cours de cet échange d’une heure, Sébastien Lecornu a « rappelé la disponibilité de la France » pour des « échanges accrus » avec Moscou dans la lutte contre le « terrorisme ». Le ministre français a par ailleurs « condamné sans réserve la guerre d’agression que la Russie a lancée en Ukraine ». #UKRAINE

  • #UKRAINE « Aujourd’hui, l’Ukraine et la Finlande ont signé un accord de coopération en matière de sécurité et de soutien à long terme », annonce le ministre de la Défense ukrainien sur le réseaux sociaux. Une déclaration qui intervient après une rencontre entre le président finlandais Alexander Stubb et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

  • L’Ukraine a frappé plus fort que jamais à l’intérieur de la Russie : à plus de 1100 km de distance !

    C’est un centre urbain de plus de 3 millions d’habitants dans le Tatarstan qui a été ciblé sur deux sites importants pour l’effort de guerre russe : dans une zone hautement sensible appelée « zone économique spéciale », une usine d’assemblage de drones (6000 pour livraison d’ici 2025), construite il y a seulement quelques mois, a été complètement détruite (voir les spectaculaires images de la frappe) et, tout près, une énième raffinerie de pétrole.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/30/chronique-des-evenements-courants-fevrier-mars-2024/#comment-60580

    #international #ukraine #russie

  • Les enfants ukrainiens victimes de Poutine

    Depuis le 17 mars 2023 Vladimir Poutine est officiellement un criminel recherché par la justice internationale. À cette date, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt à son encontre ainsi qu’à l’encontre de Maria Alekseïevna Lvova-Belova.

    Poutine est individuellement responsable au pénal des crimes susmentionnés. Il est suspecté de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens en Russie, et pour les transferts forcés d’autres enfants vers les territoires occupés de l’est du pays. Il y a « des motifs raisonnables de croire que Vladimir Poutine est personnellement responsable de ces crimes », ont estimé les juges dans un communiqué. Coautrice présumée de ces « crimes », la commissaire russe chargée des droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, 38 ans, est elle aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt. Ils portent sur « la déportation de centaines d’enfants retirés d’orphelinats et de foyers » en Ukraine, qui auraient ensuite été « donnés à l’adoption » en Russie, ajoute le procureur dans un communiqué.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/03/les-enfants-ukrainiens-victimes-de-poutine

    #international #ukraine #russie

  • Le sabre et le goupillon

    Dans les territoires temporairement occupés par les troupes poutiniennes, l’Eglise orthodoxe russe (qui a déclaré « guerre sainte » l’invasion de l’Ukraine) s’empare des bâtiments de l’Eglise greco-catholique ukrainienne et de l’Eglise catholique romaine d’Ukraine. La semaine de Pâques a été l’occasion de diffuser dans les paroisses de l’Eglise orthodoxe russe la « Prière pour la Sainte Russie » qui dénonce le « complot de l’Occident ». Le Centre national de la résistance dans les territoires occupés appelle les croyantEs ukrainienNEs à s’affranchir du patriarcat de Moscou et créer des « structures ecclésiastiques clandestines ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/30/chronique-des-evenements-courants-fevrier-mars-2024/#comment-60578

    #international #ukraine

  • Voici un résumé des principaux titres de l’actualité :

    #EMILE L’aspect des ossements du petit Emile retrouvé samedi « ne permet pas de dire quelle est la cause de sa mort », a affirmé le procureur d’Aix-en-Provence lors d’une conférence de presse. Par ailleurs, des vêtements de l’enfant ont été retrouvés à proximité de son crâne.

    #ISRAEL_PALESTINE Sept employés d’une ONG américaine ont été tués hier dans la bande de Gaza, dans une frappe israélienne. « Nos forces ont frappé involontairement des innocents à Gaza », a reconnu le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, évoquant une frappe « non intentionnelle ».

    #CRUES Météo-France a placé la Haute-Marne en vigilance orange pour « crues », comme l’étaient déjà l’Aube et la Côte-d’Or. L’Yonne et la Saône-et-Loire restent en vigilance rouge.

    #UKRAINE Volodymyr Zelensky a signé un projet de loi abaissant l’âge de la mobilisation militaire de 27 à 25 ans, alors que les forces armées ukrainiennes manquent d’hommes pour faire face à l’invasion russe.

  • Unraveling Havana Syndrome : New evidence links the #GRU's assassination Unit 29155 to mysterious attacks on Americans, at home and abroad | Roman Dobrokhotov, Christo Grozev and Michael Weiss
    https://theins.ru/en/politics/270425

    A yearlong investigation by The Insider, in collaboration with 60 Minutes and Der Spiegel, has uncovered evidence suggesting that unexplained anonymous health incidents, also known as #Havana_Syndrome, may have their origin in the use of directed energy weapons wielded by members of Unit 29155.

    Among this investigation’s core findings is the fact that senior members of the unit received awards and political promotions for work related to the development of “non-lethal acoustic weapons,” a term used in Russian military-scientific literature to describe both sound- and radiofrequency-based directed energy devices, as both would result in acoustic artifacts in the victim’s brain.

    These and other operatives attached to Unit 29155, traveling undercover, have been geolocated to places around the world just before or at the time of reported anomalous health incidents — or #AHIs, as the U.S. government formally refers to Havana Syndrome. Furthermore, Joy is not the only victim to identify a known member of this Russian black ops squad lurking around her home.

    The first sighting may have happened exactly seven years earlier. Contrary to the information that has been made public about Havana Syndrome — that it began in the eponymous Cuban capital in 2016 — there were likely attacks two years earlier in Frankfurt, Germany, when a U.S. government employee stationed at the consulate there was knocked unconscious by something akin to a strong energy beam. The victim was later diagnosed with a traumatic brain injury, and was also able to identify a Geneva-based Unit 29155 operative. (The incident occurred within months of Russia’s 2014 invasion of #Ukraine, in which a stealthy, nearly bloodless seizure of the Crimean peninsula in Feb. and Mar. 2014 gave way to a roiling eight-year-long dirty war in the eastern industrial heartland of Donbas, close to Ukraine’s border with Russia.)

    tldr mais assez pour remettre en doute ma précédente position que c’était surtout une panique anti russe https://seenthis.net/messages/973344

  • Ukraine : Bilkis, un féminisme de terrain

    Bilkis a été fondée il y a 4 ans à Kharkiv, puis avec la guerre, a déménagé à Lviv. Depuis le 24 février 2022, « Bilkis a modifié son registre d’activités pour répondre aux besoins de la population ukrainienne. L’essentiel pour les Ukrainiens qui ont tout perdu était de leur fournir un abri, de la nourriture et des médicaments », expliquent les féministes. Durant les quatre premiers mois de la guerre, « nous avons envoyé des colis vers l’est et le centre de l’Ukraine. Le plus souvent, c’était vers Dnipro et Kropyvnytsky, car c’est là que de nombreuses personnes des régions de Donetsk et de Louhansk ont été évacuées » précisent ses membres. Aujourd’hui, à Lviv, elles ont ouvert un « Espace des choses », « un espace où l’on peut laisser les objets et où on peut certainement les emporter ». Mais Bilkis n’oublie pas son identité féministe. Parmi de nombreuses campagnes qu’elles organisent, il y a eu en décembre 2022, celle contre une marque d’alcool, qui affichait une femme nue sur ses bouteilles. Les militantes se sont postées devant la boutique de la marque à Lviv, pendant 3 samedis après-midi, brandissant des pancartes dénonçant « Arrêtez de sexualiser les femmes », « Le corps féminin n’est pas une publicité ». Le groupe fasciste ukrainien Katarsis, venu sur les lieux, les a alors menacés physiquement. Depuis plusieurs mois les féministes de Lviv organisent également des distributions de repas chauds, « Hodivnichka », une cantine populaire tous les dimanches matin. Aujourd’hui, elles répondent à nos questions pour dresser un premier bilan de deux années d’activités sur le terrain.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/01/ukraine-bilkis-un-feminisme-de-terrain

    #féminisme #ukraine