• timesofisrael.com Pourquoi le Canada n’a pas déchu les nazis de leur citoyenneté ? Jackie Hajdenberg

    JTA – En 1967, il a été demandé au ministre canadien de la Justice de retirer sa citoyenneté à un ancien nazi, condamné à mort en Union soviétique.

    Le ministre, Pierre Trudeau, avait refusé de le faire. Bien que l’URSS ait condamné le Letton pour le meurtre de Juifs pendant la Shoah, le ministre de la Justice avait fait valoir que le Canada n’avait pas commis d’erreur en lui accordant la citoyenneté lors de sa demande initiale.


    « L’obligation du demandeur est de convaincre la Cour qu’il est de bonne moralité », avait écrit Trudeau, qui deviendra plus tard Premier ministre du Canada, dans un avis juridique publié à l’époque. « Il n’est pas tenu de convaincre la Cour qu’il n’a jamais commis d’acte répréhensible dans son passé (…). D’un point de vue pratique, et même raisonnable, peu de demandeurs, voire aucun, pourraient satisfaire à une telle exigence. »

    La réponse de Trudeau a été révélée la semaine dernière lorsque le gouvernement canadien, aujourd’hui dirigé par son fils, le Premier ministre Justin Trudeau, a levé les scellés sur des documents relatifs à la réinstallation de criminels de guerre nazis dans le pays. Ces révélations surviennent quelques mois après une crise politique liée à la présence continue d’anciens nazis au Canada.

    Ces documents font partie du rapport Rodal, rédigé en 1985 et publié sous une forme fortement censurée en 1987. Ils ont été rassemblés par une historienne juive nommée Alti Rodal, née en Ukraine et fille de survivants de la Shoah. Le rapport a été compilé dans le cadre d’un effort plus large, la Commission Deschênes, pour enquêter sur les criminels de guerre nazis au Canada.

    L’année dernière, B’nai Brith Canada, un groupe de défense des intérêts juifs, a déposé une demande en vertu de la loi sur l’accès à l’information du pays pour que le reste du contenu du rapport soit rendu public. Les 15 pages qui ont été dévoilées à la suite de cette demande fournissent davantage d’informations sur la mesure dans laquelle le gouvernement canadien a été impliqué dans l’octroi de la citoyenneté à des criminels de guerre nazis.

    Le document montre que Pierre Trudeau, qui est devenu Premier ministre en 1968 et a occupé cette fonction presque sans interruption jusqu’en 1984, a mis en garde contre les dangereuses conséquences qu’entraînerait la révocation par le Canada de la citoyenneté du Letton, connu sous le nom de « sujet F ».

    Reconnu coupable par contumace en Union soviétique d’avoir dirigé un peloton d’exécution responsable de la mort de 5 128 Juifs , le sujet F avait été condamné à mort. Si Trudeau avait conseillé de révoquer sa citoyenneté canadienne, il aurait pu être déporté et exécuté.

    Trudeau avait estimé que le sujet F n’était pas contraint par la loi canadienne de divulguer ses méfaits avant de demander la citoyenneté.

    « Rien dans la loi n’indique qu’une demande de citoyenneté canadienne est de la nature d’un confessionnal obligeant le demandeur à révéler toute sa conduite antérieure, qu’elle soit publique ou privée », avait-il écrit.

    Trudeau avait reconnu « l’anxiété » des Juifs canadiens et d’autres personnes face à la présence de criminels de guerre nazis dans leur pays. Toutefois, il avait indiqué au ministère des Affaires extérieures que la révocation de la citoyenneté du sujet F et son extradition pourraient créer un précédent négatif pour d’autres citoyens canadiens.

    « Bien que je comprenne votre préoccupation pour les répercussions et l’anxiété que vous mentionnez, il me semble, d’autre part, qu’il serait très mal avisé pour le gouvernement de se lancer dans cette démarche qui consisterait à accuser publiquement un citoyen canadien d’avoir commis en Lettonie des crimes pour lesquels il a été condamné, par contumace, en Russie », avait écrit Trudeau.

    Selon le rapport Rodal, le Congrès juif canadien avait à nouveau tenté de faire expulser le sujet F, mais en vain. Le sujet F est décédé à Toronto en 1983, selon le rapport.

    La décision de Trudeau est survenue à un moment intense de la Guerre Froide, où accéder à la demande d’extradition de l’Union soviétique représentait un compromis politique.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord avec les pays partenaires au sommet de l’OTAN, à Vilnius, en Lituanie, le 12 juillet 2023. (Crédit : Pavel Golovkin/AP Photo)

    « Il n’est pas surprenant qu’en tant que ministre de la Justice, il ne pensait pas seulement au droit, mais aussi à la politique », a déclaré David Matas, conseiller juridique principal de B’nai Brith Canada, à la Canadian Broadcasting Corporation au début du mois à propos de Trudeau.

    « La traduction en justice de meurtriers de masse ne doit pas être détournée par des considérations politiques », a-t-il ajouté.
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    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/pourquoi-le-canada-na-pas-dechu-les-nazis-de-leur-citoyennete

    #nazisme #canada #réfugiés_nazis #Pierre_Trudeau #Justin_Trudeau #ukraine #Shoah #meurtres #Lettonie

  • « L’Ukraine est un projet de gauche et anti-autoritaire »

    Entretien avec David Chichkan, artiste libertaire

    Le 21 janvier dernier devait s’ouvrir au Musée national d’art d’Odessa l’exposition des dessins de David Chichkan, artiste libertaire. Cependant, sous la pression de l’extrême droite, l’exposition a été annulée. Depuis le début de la guerre à grande échelle, David Chichkan a apporté son soutien aux combattants antiautoritaires. La représentation de ces hommes et de ces femmes, soldat·es des forces armées ukrainiennes, est devenue le thème principal de ses œuvres.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/07/lukraine-est-un-projet-de-gauche-et-anti-autor

    #international #ukraine

  • Ukraine : le travail et la guerre

    Un article publié par le magazine de l’Institut syndical européen

    Hesamag est un magazine de l’Institut syndical européen qui couvre les conditions de travail, la santé et la sécurité. Son dernier numéro contient un dossier thématique sur les travailleurs face au changement climatique. Dans sa rubrique consacrée au mouvement syndical, il publie un article sur le travail et la guerre en Ukraine.
    L’Institut syndical européen est un institut de recherche et de formation lié à la Confédération Européenne des Syndicats (CES).

    L’auteur, Laurent Vogel, est chercheur associé de l’ETUI dans le domaine de la santé au travail. Il fait également partie du Réseau Européen de Solidarité avec l’Ukraine. Nous reproduisons le texte de cet article.

    Depuis le début de l’invasion massive par l’armée russe, les conditions de travail en Ukraine ont été transformées profondément. Aucune guerre ne peut être gagnée simplement sur les champs de bataille. C’est la mobilisation de la société ukrainienne, et particulièrement des travailleuses, qui explique l’échec de la guerre-éclair russe. Le mouvement ouvrier ukrainien n’entend pas se limiter àrepousser l’invasion. Il veut garantir l’avenir d’une société plus égalitaire, plus sociale, plus démocratique

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/06/ukraine-le-travail-et-la-guerre

    #international #ukraine

  • « La ruée minière au XXIe siècle » : le #mensonge de la #transition_énergétique

    La transition énergétique telle qu’elle est promue par les entreprises, les institutions et les gouvernements partout dans le monde repose sur l’extraction d’une quantité abyssale de #métaux. C’est ce paradoxe que décortique la journaliste et philosophe #Celia_Izoard dans son essai intitulé La ruée minière au XXIe siècle, qui paraît cette semaine au Québec aux Éditions de la rue Dorion.

    « Pour régler le plus important problème écologique de tous les temps, on a recours à l’industrie la plus polluante que l’on connaisse », résume l’autrice en visioconférence avec Le Devoir depuis son domicile, situé en pleine campagne dans le sud-ouest de la France.

    Cette dernière examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques des nouvelles technologies. Elle a notamment publié un livre sur la vie des ouvriers de l’entreprise chinoise Foxconn, le plus grand fabricant de produits électroniques au monde. Ironiquement, nos outils numériques font défaut au cours de l’entrevue, si bien que nous devons poursuivre la discussion par le biais d’une bonne vieille ligne téléphonique résidentielle.

    Les métaux ont beau être de plus en plus présents dans les objets qui nous entourent, dont les multiples écrans, l’industrie minière fait très peu partie de l’imaginaire collectif actuel, explique Mme Izoard d’un ton posé et réfléchi. « Je croise tous les jours des gens qui me disent : “Ah bon, je ne savais pas que notre système reposait encore sur la #mine.” Ça me conforte dans l’idée que c’était utile de faire cette enquête. Notre système n’a jamais autant reposé sur l’#extraction_minière qu’aujourd’hui. »

    L’extraction de métaux a déjà doublé en vingt ans et elle n’est pas en voie de s’amenuiser, puisque les #énergies dites renouvelables, des #batteries pour #voitures_électriques aux panneaux solaires en passant par les éoliennes, en dépendent. Elle est susceptible d’augmenter de cinq à dix fois d’ici à 2050, selon une évaluation de l’Agence internationale de l’énergie.

    « Électrifier le parc automobile français nécessiterait toute la production annuelle de #cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de #lithium dans le monde. Donc soit cette transition prendra beaucoup trop longtemps et ne freinera pas le réchauffement climatique, soit elle se fera dans la plus grande violence et une destruction incroyable », rapporte l’autrice.

    On bascule d’une forme d’extraction, du pétrole, à une autre, des métaux. « Cela n’a pas plus de sens que d’essayer de venir à bout de la toxicomanie remplaçant une addiction par une autre », juge-t-elle.

    Une justification officielle

    Les pouvoirs publics ne semblent pas y voir de problème. Ils font largement la promotion de cette #ruée_minière, promettant le développement de « #mines_responsables ». La #transition est la nouvelle excuse pour justifier pratiquement tous les #projets_miniers. « Une mine de cuivre est devenue miraculeusement une mine pour la transition », souligne Mme Izoard. Pourtant, le #cuivre sert à de multiples usages au-delà de l’#électrification, comme l’électronique, l’aérospatiale et l’armement.

    C’est dans ce contexte que la journaliste est partie à la recherche de mines responsables. Elle s’est documentée, elle a visité des sites d’exploitation, elle a consulté des experts de ce secteur d’activité et elle a rencontré des travailleurs, tout cela en #France, au #Maroc, au #Suriname et en #Espagne.

    Malgré les engagements publics et les certifications de plusieurs #entreprises_minières envers des pratiques durables et les droits de la personne, Celia Izoard n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Au cours de cette quête, elle a publié une enquête pour le média Reporterre au sujet d’une mine marocaine mise en avant par les constructeurs automobiles #BMW et #Renault comme étant du « #cobalt_responsable ». Or, il s’est avéré que cette mine empoisonne les sols à l’#arsenic, dessèche la #nappe_phréatique et cause des maladies aux travailleurs.

    « La #mine_industrielle est un modèle qui est voué à avoir des impacts catastrophiques à moyen et long terme. Ce n’est pas parce que ces entreprises sont méchantes et malhonnêtes, mais parce qu’il y a des contraintes physiques dans cette activité. Elle nécessite énormément d’#eau et d’énergie, elle occupe beaucoup d’espace et elle déforeste. »

    #Boues_toxiques et pluies d’oies sauvages

    Dans son livre, Mme Izoard décrit de nombreux ravages et risques environnementaux qui sont matière à donner froid dans le dos. Les premières pages sont notamment consacrées au phénomène du #Berkeley_Pit, une ancienne mine de cuivre devenue un lac acide causant la mort de milliers d’oies sauvages.

    « Rappelons-nous la rupture de digue de résidus de la mine de cuivre et d’or de #Mount_Polley en 2014, lors de laquelle 17 millions de mètres cubes d’eau chargée en #métaux_toxiques ont irréversiblement contaminé de très grandes superficies et des ressources en eau d’une valeur inestimable, a-t-elle souligné au sujet de cette catastrophe canadienne. Or, des bassins de résidus de même type, il y en a 172 rien qu’en #Colombie-Britannique, et les boues toxiques qui y sont stockées représentent l’équivalent d’un million de piscines olympiques. Malheureusement, avec le chaos climatique, les risques de rupture accidentelle de ces barrages sont décuplés. » Elle considère d’ailleurs que le Canada est « au coeur de la tourmente extractiviste ».

    Les gouvernements du #Québec et du #Canada soutiennent généralement que le développement minier sur leur territoire respectera des #normes_environnementales plus strictes, en plus d’utiliser de l’énergie plus propre. Cet argument justifierait-il l’implantation de nouvelles mines ? Non, estime Mme Izoard.

    « Aucun État puissant industriellement ne relocalise sa #production_minière ni ne s’engage à cesser d’importer des métaux. Ce qui est en train de se passer, c’est que les besoins en métaux explosent dans tous les domaines et que les entreprises minières et les États se sont mis d’accord pour créer des mines partout où il est possible d’en créer. Ce n’est pas parce qu’on accepte une mine dans sa région qu’il n’y aura pas de mine pour la même substance à l’autre bout du monde. » Il est peu probable, par exemple, que des batteries produites au Québec s’affranchissent totalement des métaux importés.

    Pour une #décroissance_minérale

    Celia Izoard estime plutôt qu’une grande partie des mines du monde devraient fermer, puisqu’elles sont situées dans des zones menacées par la sécheresse. Nous n’aurions alors pas d’autre choix que de nous engager dans une désescalade de la consommation de métaux, « une remise en cause radicale de la manière dont on vit ». Selon cette vision, il faudrait contraindre l’ensemble du secteur industriel à se limiter, tout comme on lui demande de réduire ses émissions de GES. Les métaux devraient être réservés aux usages alors déterminés comme étant essentiels. Les immenses centres de données, les avions, les VUS électriques et les canettes d’aluminium sont-ils nécessaires à la vie humaine ?

    « Il faut arrêter de se laisser intimider par le #déterminisme_technologique, soit l’idée que le #progrès suit cette direction et qu’on ne peut rien changer. Ce sont des choix idéologiques et politiques très précis avec du financement public très important. Il faut cesser de penser que les technologies sont inéluctablement déployées et qu’on ne peut pas revenir en arrière. »

    https://www.ledevoir.com/lire/806617/coup-essai-mensonge-transition-energetique
    #mines #extractivisme #terres_rares #pollution

  • Guerre en Ukraine : la recherche des enfants déportés par la Russie, « une course contre la montre avant qu’ils ne disparaissent »
    Plus de 19 000 enfants ukrainiens manquent toujours à l’appel. La Russie continue de nier tout enlèvement et assure qu’il s’agit d’orphelins qu’elle accueille. Dans leur pays natal, l’espoir d’en voir certains revenir n’a pas disparu.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-la-recherche-des-enfants-deportes-par-la-russie-une-c
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/14/appel-pour-le-retour-immediat-des-enfants-ukrainiens-deportes-en-russie/#comment-60079

    #international #ukraine #russie

  • « Des tensions s’accumulent dans la société ukrainienne en raison des politiques néolibérales imposées par le gouvernement »

    Oksana Dutchak membre de la rédaction de Commons

    Après 2 ans de guerre, comment voyez-vous la situation en Ukraine ?
    Après deux ans de guerre, la situation est à la fois la même et différente. La guerre continue, mais il y a des changements dus au contexte – tant interne qu’externe. Tous ces changements étaient prévisibles dès le début dans un scénario très probable d’une guerre prolongée (ce qui ne veut pas dire que beaucoup, moi y compris, n’espéraient pas des scénarios plus positifs mais moins probables).

    Nous avons été témoins des diverses tensions qui s’accumulent dans la société ukrainienne – la plupart d’entre elles sont causées par les politiques néolibérales prévisibles, imposées par le gouvernement sous prétexte de temps de guerre. Utilisant la justification des difficultés économiques et l’idéologie du capitalisme de « libre marché », au lieu de soutenir les droits sociaux universels, endommagés par la crise économique, le gouvernement défend les intérêts des entreprises au détriment des droits des travailleurs, du soutien social de l’existant et des nouveaux groupes défavorisés émergents. Ces mesures vont totalement à l’encontre de la logique de toutes les politiques centralisées et (dans une certaine mesure) à orientation sociale relativement efficace, mises en œuvre ailleurs pendant des guerres.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/05/ukraine-des-tensions-saccumulent-dans-la-socie

    #international #ukraine

  • Des médias ukrainiens dans la ligne de mire de l’« info army » de Zelensky

    Une série d’attaques et de campagnes de diffamation visant d’éminents journalistes ukrainiens a jeté une ombre sur le bilan de Volodymyr Zelenskyy en matière de protection de la liberté des médias. Dans une rare déclaration depuis l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie en 2022, Mediarukh, une association de médias et d’organismes de surveillance, a directement appelé mercredi le président du pays à « condamner résolument » les attaques et à « prendre le contrôle de l’enquête » afin de découvrir qui sont les coupables. « Des agresseurs inconnus tentent de salir les journalistes ukrainiens en les qualifiant d’« ennemis du peuple », d’agents russes, de toxicomanes, et de discréditer leur travail professionnel », indique le communiqué. « Il y a de la surveillance, des écoutes téléphoniques et une violation du droit à la vie privée des journalistes, tout cela dans le but de faire pression sur les médias indépendants ». Mercredi, M. Zelenskyy a déclaré que le service de sécurité intérieure (SBU) avait ouvert une enquête sur la surveillance des journalistes, ajoutant : « Toute pression sur les journalistes est inacceptable ». Depuis l’invasion russe, la liberté des médias en Ukraine a été partiellement restreinte en raison de ce que le gouvernement a déclaré être des problèmes de sécurité nationale. Reporters sans frontières a averti que la guerre « menace la survie des médias ukrainiens ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/03/des-medias-ukrainiens-dans-la-ligne-de-mire-de

    #international #ukraine

  • Déclaration des combattants du drapeau noir concernant la proposition de « tirer dans les genoux ».

    L’autre jour, une sorte de personnage, Anatoly Stuzhenko, qui est malheureusement le commandant de la brigade 118, a fait une déclaration épique sur l’extension des pouvoirs militaires à l’arrière avec la possibilité de « tirer dans le genou » en cas de désobéissance. Il est à noter que son fils qui est en âge d’être conscrit, n’est pas pressé de tirer dans ses genoux et l’armée pour une raison quelconque ne le prend pas.

    Nous tenons à noter que nous, les combattants du drapeau noir, avons prêté serment au peuple ukrainien, nous avons juré de protéger le peuple ukrainien de tous ses ennemis. Tirer sur des Ukrainiens désarmés est définitivement un acte hostile. Bien que la plupart de nos soldats soient en permanence sur la ligne de front, dans une zone de combat, nous avons déjà des blessés. Nous vous avertissons : si quelqu’un prévoit de réaliser les fantasmes de M. Stuzhenko et d’ouvrir le feu sur les civils, nous agirons selon notre serment.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/12/la-guerre-est-un-poison-un-courant-qui-va-a-lencontre-de-la-democratisation-assure-oleksandra-matviichuk/#comment-60065

    #international #ukraine

  • Ukraine : 2 ans de guerre, un point de vue féministe ukrainien

    Groupe féministe Atelier féministe

    Après 2 ans de guerre, comment voyez-vous la situation en Ukraine ?
    Au cours des deux dernières années, la société ukrainienne a connu des changements spectaculaires dans son mode de vie et ses visions. Cette transformation est également évidente parmi les militantes féministes et les femmes* en général.

    La guerre a suscité un débat sur la question de savoir si les mouvements féministes devaient être clairement antimilitaristes. À une époque où les Ukrainiens sont confrontés à la menace d’anéantissement physique, la position antimilitariste de certaines féministes occidentales apparaît comme un privilège, aveugle aux menaces et aux dangers réels auxquels les femmes ukrainiennes sont confrontées quotidiennement. Les féministes ukrainiennes ont adopté un message clé en ces temps difficiles : l’Ukraine a besoin d’armes. Elle a besoin d’armes défensives, comme des systèmes de défense aérienne pour protéger son ciel des attaques constantes de missiles russes qui dévastent les villes ukrainiennes et tuent des civils, ainsi que d’armes offensives pour reprendre les territoires occupés à l’agresseur.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/02/ukraine-2-ans-de-guerre-un-point-de-vue-femini

    #féminisme #ukraine

  • Ukraine : « Notre syndicat protège les travailleurs sous la loi martiale »

    Depuis l’agression armée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, « Ukrzaliznytsia » (Chemins de fer ukrainiens), en tant qu’entreprise d’infrastructure essentielle, assure le transport des passagers et des marchandises 24 heures sur 24. Les employés des chemins de fer contribuent à la capacité de défense de l’État par leur travail héroïque pendant les hostilités et les bombardements.

    Avant la guerre, le syndicat VPZU, ainsi que d’autres organisations syndicales opérant dans le secteur ferroviaire ukrainien, négociait constamment avec l’administration d’« Ukrzaliznytsia » pour améliorer les conditions de travail des cheminots et augmenter leurs salaires. En outre, afin de réglementer la protection juridique et sociale des droits du travail des membres du syndicat, les organes élus du VPZU ont formulé des propositions d’actes réglementaires, qui ont ensuite été soumises aux comités compétents du Conseil suprême de l’Ukraine.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/01/ukraine-notre-syndicat-protege-les-travailleur

    #international #ukraine

  • 20 jours à Marioupol
    Un film réalisé par Mstyslav Chernov

    Des reporters ukrainiens, piégés dans la ville assiégée de Marioupol, filment les atrocités de l’invasion russe. Au plus près des civils, le réalisateur Mstyslav Chernov livre un témoignage capital sur la réalité de la guerre qui déchire son pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/27/appel-a-la-greve-a-marioupol-le-jour-des-elections-fantoches-organisees-par-la-russie-dans-sept-entreprises-pour-le-paiement-des-salaires/#comment-60041

    #cinema #ukraine

  • Priama Diia (Action directe) tire le bilan de la mobilisation du 25 janvier à l’université de Tauride

    Nous reproduisons ce bilan fait par le syndicat étudiant Priama Diia/Action directe des événements survenus à l’université de Tauride en bute à l’offensive néo-libérale de restructuration de l’enseignement supérieur ukrainien. Ces faits sont importants, car ils témoignent comme les protestations syndicales contre la réforme [néo-libérale] du Code du travail, des résistances profondes à tous les étages de la société ukrainienne contre la politique capitaliste néo-libérale menée par l’équipe de Zelensky, politique qui ne peut qu’affaiblir la guerre de libération nationale contre l’agression de Poutine.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/30/priama-diia-action-directe-tire-le-bilan-de-la

    #international #ukraine

  • Nouvelles attaques contre le code du travail

    Un nouveau projet de modification du code du travail est apparu. Selon Vitaliy Dudin, avocat du droit du travail et membre du Mouvement social « C’est loin d’être la première tentative d’abrogation du code du travail ukrainien au cours des dernières décennies, mais c’est clairement l’une des plus audacieuses »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/27/nouvelles-attaques-contre-le-code-du-travail

    #international #ukraine

  • Comment l’Ukraine peut reprendre l’avantage

    La technologie et l’effet de surprise peuvent mettre la Russie sur la sellette

    Pour l’Ukraine, la guerre totale contre la Russie a été extrêmement difficile. Au cours de la première année, la Russie a infligé d’énormes pertes à l’Ukraine, et Kiev a pu libérer environ la moitié de l’ensemble des territoires pris par Moscou lors de son offensive initiale. Mais la Russie a continué à bombarder les villes ukrainiennes, y compris la capitale, avec des attaques de missiles, et des millions d’Ukrainiens ont dû subir l’occupation russe. La deuxième année a été consacrée à repousser les attaques russes dans l’Est, à la campagne ukrainienne en mer Noire et en Crimée, mais surtout à la contre-offensive terrestre de l’Ukraine, qui s’est arrêtée avant d’avoir pu couper les voies terrestres de la Russie vers la Crimée. À la fin de l’année, Kiev s’est retrouvée à jouer un rôle de défense active sur une grande partie de la ligne de front de 1 000 miles, repoussant les avancées russes. Il y a encore beaucoup d’action sur les lignes de front, et l’Ukraine a remporté sa part de victoires tactiques. Mais il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, en novembre, le commandant en chef ukrainien Valery Zaluzhny a déclaré que la guerre était dans une impasse.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/26/comment-lukraine-peut-reprendre-lavantage

    #international #ukraine #russie

  • Ukraine : 2023, le retour des luttes sociales

    2023 a été marqué en Ukraine par le retour de luttes sociales. En dépit de la loi martiale qui interdit tout rassemblement ou manifestation sur la voie publique, les mouvements sociaux se sont réapproprié l’espace publique pour exprimer leurs revendications. Il est à noter que dès novembre 2022, les étudiants de Lviv de l’Académie de l’imprimerie s’étaient rassemblés sur une place publique avec des pancartes pour protester contre le projet de fermeture de leur université. En décembre, le groupe féministe Bilkis tenait des piquets de protestation trois samedis de suite devant le magasin d’une marque de liqueur dont les bouteilles arboraient des femmes dénudées. Par ailleurs, Bilkis organisait en ce mois de décembre glacial des collages et distribution de tracts dans les rues de la ville.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/25/ukraine-2023-le-retour-des-luttes-sociales

    #international #ukraine

  • #FOUTAGE_DE_GUEULE

    Malgré un appel à cesser les envois d’#armes vers #Israël, la #France continuera d’en livrer... Et en #Ukraine... Mais les caisses sont vides... :-D :-D :-D

    SORTEZ LES #TARTUFFES ! #macron et associés

    #France #diplomatie #irresponsable #responsable #va_t_en_guerre #de_qui_se_moque_t_on #Israel_uber_alles #sionisme #totalitarisme

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240124/malgre-un-appel-cesser-les-envois-d-armes-vers-israel-la-france-continuera

    "Des ONG ont lancé un appel à suspendre les transferts d’armes à l’État hébreu et aux groupes armés palestiniens, mercredi 24 janvier. Le ministère des armées assume d’exporter des équipements militaires à Israël « afin de lui permettre d’assurer sa défense ». (...)"

  • #Ukraine, #Israël, quand les histoires se rencontrent

    Dans son dernier livre, l’historien #Omer_Bartov revient sur l’histoire de sa famille et de son voyage de la Galicie ukraino-polonaise à Israël, à travers les soubresauts de l’histoire de la première partie du 20e siècle.

    Alors que les atrocités du conflit israélo-palestinien continuent de diviser les étudiants de prestigieux campus américains, l’universitaire Omer Bartov se propose d’analyser la résurgence de l’#antisémitisme dans le monde à la lumière de sa propre #histoire_familiale.

    Un #antisémitisme_endémique dans les campus américains ?

    L’historien Omer Bartov réagit d’abord aux polémiques qui ont lieu au sujet des universités américaines et de leur traitement du conflit israélo-palestinien : “il y a clairement une montée de l’antisémitisme aux États-Unis, comme dans d’autres parties du monde. Néanmoins, il y a aussi une tentative de faire taire toute critique de la politique israélienne. Cette tentative d’associer cette critique à de l’antisémitisme est également problématique. C’est un bannissement des discussions. Les étudiants, qui sont plus politisés que par le passé, prennent part à cette histoire”. Récemment, la directrice de l’Université de Pennsylvanie Elizabeth Magill avait proposé sa démission à la suite d’une audition controversée au Congrès américain, lors de laquelle elle n’aurait pas condamné les actions de certains de ses étudiants à l’encontre d’Israël.

    De Buczacz à la Palestine, une histoire familiale

    Dans son dernier livre Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine, qui paraîtra aux éditions Plein Jour en janvier 2024, Omer Bartov enquête sur sa propre histoire, celle de sa famille et de son voyage de la Galicie à la Palestine : “en 1935, ma mère avait onze ans et a quitté #Buczacz pour la #Palestine. Le reste de la famille est restée sur place et quelques années plus tard, ils ont été assassinés par les Allemands et des collaborateurs locaux. En 1995, j’ai parlé avec ma mère de son enfance en Galicie pour la première fois, des grands écrivains locaux comme Yosef Agnon. Je voulais comprendre les liens entre #Israël et ce monde juif qui avait disparu à Buczacz au cours de la #Seconde_Guerre_mondiale”.

    À la recherche d’un monde perdu

    Cette conversation a mené l’historien à consacrer une véritable étude historique à ce lieu et plus généralement à cette région, la #Galicie : “ce monde avait selon moi besoin d’être reconstruit. Ce qui le singularisait, c’était la diversité qu’il accueillait. Différentes communautés nationales, ethniques et religieuses avaient coexisté pendant des siècles et je voulais comprendre comment il s’était désintégré”, explique-t-il. Le prochain livre qu’il souhaite écrire en serait alors la suite : “je veux comprendre comment ma génération a commencé à repenser le monde dans lequel nous avons grandi après la destruction de la civilisation précédente”, ajoute-t-il.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/ukraine-israel-quand-les-histoires-se-rencontrent-9022449
    #multiculturalisme #histoire #crime_de_guerre #crime_contre_l'humanité #génocide #Gaza #7_octobre_2023 #nettoyage_ethnique #destruction #déplacements_forcés #Hamas #crimes_de_guerre #massacre #pogrom #occupation

    • Contes des frontières, faire et défaire le passé en Ukraine

      À nouveau Omer Bartov étudie Buczacz, a ville de Galicie qui servait déjà de point d’ancrage pour décrire le processus du génocide dans Anatomie d’un génocide (Plein Jour 2021). Cette fois, il étudie les perceptions et l’imaginaire que chacune des communautés juive, polonaise et ukrainienne nourrissait sur elle-même, ce a depuis les origines de sa présence dans ce territoire des confins de l’Europe.

      Comment des voisins partageant un sol commun ont-ils élaboré des récits fondateurs de leurs #identités jusqu’à opposer leurs #mémoires ? comment se voyaient-ils les uns les autres, mais également eux-mêmes ; quels #espoirs nourrissaient-ils ? Les #mythes ont ainsi influencé a grande histoire, le #nationalisme, les luttes, et de façon plus intime les espoirs individuels, voire les désirs de partir découvrir un monde plus arge, nouveau, moderne. Ce livre, qui traite de ces récits « nationaux », de a construction de l’identité et de l’opposition qu’elle peut induire entre les différents groupes, apparaît comme une clé de compréhension du passé autant que du présent. Aujourd’hui avec a guerre en Ukraine, sa résonance, son actualité sont encore plus nettes.

      https://www.editionspleinjour.fr/contes-des-fronti%C3%A8res
      #livre #identité

    • Anatomie d’un génocide

      Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd’hui en Ukraine). Pendant plus de quatre cents ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble – jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, qu’il étudie depuis l’avant-Première Guerre mondiale, Omer Bartov reconstitue une évolution polarisée par l’avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l’antisémitisme s’accroît.

      À partir d’une documentation considérable, récoltée pendant plus de vingt ans – journaux intimes, rapports politiques, milliers d’archives rarement analysées jusqu’à aujourd’hui –, il retrace le chemin précis qui a mené à la #Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d’Europe.

      https://www.editionspleinjour.fr/anatomie-d-un-g%C3%A9nocide

  • Résistance en Crimée
    Des militants du mouvement « Ruban jaune » ont hissé le drapeau de l’Ukraine en Crimée
    Le jour de l’anniversaire de la déclaration de la République populaire ukrainienne « État indépendant, libre et souverain du peuple ukrainien » (22 janvier 1918), des militants du mouvement « Ruban jaune » ont déployé le drapeau ukrainien au sommet de la montagne Pakhkal-Kaya en Crimée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/25/si-vous-voulez-la-paix-la-crimee-doit-faire-partie-de-lukraine/#comment-60003

    #international #ukraine

  • Ukraine : Crise de l’eau, une initiative syndicale à Kryvyi Rih

    Bonjour, je m’appelle Yuri Samoilov, président du syndicat indépendant des mineurs de la ville de Krivyi Rih. J’aimerais parler d’écologie. La destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par les occupants russes a fait de l’approvisionnement en eau potable un problème majeur pour les travailleurs. L’eau potable en ville n’est en réalité pas gratuite, vous ne pouvez l’acheter que dans les magasins.

    Il y avait un problème avec l’eau auparavant. À Krivy Rih, l’eau n’a toujours pas été de très bonne qualité, car on y pratique activement l’exploitation minière et l’extraction de minéraux. La profondeur des travaux actuellement en cours est d’environ deux kilomètres de profondeur, car toute l’eau restante a disparu, pompée et transformée en une sorte de composés chimiques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/23/ukraine-crise-de-leau-une-initiative-syndicale

    #international #ukraine

  • Ukraine : Odessa, l’extrême droite empêche une exposition

    Depuis le début de la guerre à grande échelle, David Chichkan a apporté un soutien considérable aux combattants antiautoritaires. L’image de ces hommes et de ces femmes parmi les soldats des forces armées ukrainiennes est devenue le thème principal de ses œuvres qui devaient faire l’objet de d’une exposition « Avec rubans et drapeaux » au Musée national d’art d’Odessa. L’ouverture était prévue le 21 janvier à 15h00. L’extrême droite a très vite dénoncé les œuvres de David. Afin de manipuler l’opinion publique et de perturber l’exposition, les militants d’extrême droite ont commencé à accuser l’artiste de séparatisme et de travailler pour la Russie. Et puis tout s’est déroulé selon un scénario bien connu. Menaces massives de l’extrême droite, menaces d’incendie de la galerie, etc. Cela a conduit à l’annulation de l’exposition prévue. L’exposition selon l’artiste devait proposer les représentations « des héros de ses œuvres qui sont des représentants des mouvements socialistes anarchistes et antiautoritaires et qui défendent l’Ukraine dans les rangs des forces armées »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/22/ukraine-odessa-lextreme-droite-empeche-une-exp

    #international #ukraine

  • #Ukraine : #Stéphane_Séjourné nie la présence de #mercenaires_français

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    #France : Stéphane Séjourné nie la présence de Stéphane Séjourné à la #diplomatie_française

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

     :-D :-D :-D

    " « Non » : ce 21 janvier dans un entretien au Parisien, le nouveau chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a totalement nié la présence de mercenaires français en Ukraine. « La Russie nous a habitués à des manipulations grossières. C’en est une, il y en aura d’autres. Ne nous laissons pas entraîner là-dedans », a-t-il ajouté.

    L’armée russe a indiqué avoir frappé, le 16 janvier au soir, un bâtiment dans lequel étaient déployés des mercenaires étrangers, notamment Français, à Kharkov, la deuxième ville d’Ukraine. Depuis, Paris fait la sourde oreille.
    Des réseaux de soutien aux mercenaires français existent pourtant

    L’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a été convoqué au ministère russe des affaires étrangères le 19 janvier, Moscou ayant dénoncé « l’implication croissante » de Paris en Ukraine.

    Des combattants français sont pourtant bien présents en Ukraine Certains réseaux sont pourtant actifs dans l’Hexagone. « Il n’y a pas eu de Français tués » à Kharkov, avait pour sa part affirmé sur LCI, dès le 16 janvier au soir, le blogueur Xavier Tytelman, qui organise le financement des combattants français. Il assure avoir « contacté tous les Français » dans « cinq groupes […] de la zone ».

    Début janvier, Tytelman invitait son public à suivre un combattant français en Ukraine, s’appelant sur X Kan Kaneki.

    Le géopolitologue Xavier Moreau, fondateur du think tank Stratpol et présentateur de l’émission « L’échiquier mondial » sur RT, estimait le 17 janvier au soir à « quelques dizaines », voire « une centaine », les combattants français, selon lui moins nombreux que les Anglo-Saxons ou les Polonais.

    Les volontaires français avaient d’ailleurs été durement touchés en mars 2022, quelques semaines après le début de l’offensive russe en Ukraine. L’armée russe avait revendiqué avoir éliminé « jusqu’à 180 mercenaires étrangers » lors d’une frappe sur une base militaire ukrainienne à proximité de la frontière polonaise. « J’ai des copains qui sont morts », déclarait juste après cette frappe un Gardois en sanglots dans une vidéo reprise par France Télévisions. Le média public relatait alors le périple de ce « volontaire » venu avec deux autres Français en Ukraine afin de rejoindre la « légion internationale ».
    Paris livre de nouveaux armements à Kiev

    Les accusations russes sont intervenues après l’annonce par le président Emmanuel Macron le 16 janvier que la France allait livrer à Kiev 40 missiles de croisière à longue portée Scalp supplémentaires, et signer un accord de sécurité avec l’Ukraine, comme l’a fait le Royaume-Uni. Paris a en outre lancé le 18 janvier, avec les autres alliés de l’Ukraine, une coalition « artillerie » pour répondre aux besoins de Kiev dans ce domaine. Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé débloquer 50 millions d’euros pour fournir 12 canons automoteurs Caesar à l’Ukraine, et proposé à ses partenaires de financer pour Kiev 60 autres exemplaires de ces armements de fabrication française.

    L’annonce d’Emmanuel Macron est intervenue quelques jours après une révélation du Financial Times, indiquant que Bruxelles a lancé un audit sur les quantités d’armements que les États membres ont fourni à Kiev depuis le début de l’offensive russe. Un contrôle qui fait suite aux récriminations de Berlin, estimant que certains États auraient les moyens d’en faire plus. Seraient notamment ciblés Paris et Rome. "

    #politique #international #foutage_de_gueule #amateur #guerre #hypocrite #langue_de_pute #guignol #tartuffe #bouffon #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/france/108975-ukraine-stephane-sejourne-nie-presence-mercenaires-russes

  • Russia’s Novatek Halts Baltic Fuel-Making Plant After Fire - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-21/novatek-s-ust-luga-terminal-is-on-fire-leningrad-governor-says

    • Ust-Luga gas-condensate plant isn’t operating, Novatek says
    • Ukraine media say an attack was carried out by Kiev forces

    Russia’s Novatek PJSC has halted fuels production at a plant at the Baltic Sea port of Ust-Luga following a fire.

    The blaze was the result of “external influence,” Novatek said based on preliminary information, without elaborating.

    • Oust-Louga est le terminal de Nord Stream 2.

      Ust-Luga - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Ust-Luga


      (carte de février 2021)

      In October 2021, Gazprom and RusGazDobycha announced they would build a plant to process ethane-containing natural gas and a large-scale liquefied natural gas (LNG) production plant, Baltic LNG, with a capacity of 13 million tons of LNG per year.[5][6] High-ethane gas from the Tambeyskoye gas field and the Achimov and Valanginian deposits of the Nadym-Pur-Taz region will supply the plant.

    • la carte provient de cet article (02/2021) québécois sur la géopolitique du GNL et des gazoducs…

      L’avenir du projet de Gazoduc GNL Énergie Saguenay se joue à Berlin | L’aut’journal
      https://lautjournal.info/20210211/lavenir-du-projet-de-gazoduc-gnl-energie-saguenay-se-joue-berlin

      Des environnementalistes ont amplement démontré la nocivité du projet de Gazoduc GNL au Saguenay. Des économistes ont établi noir sur blanc que le projet était économiquement non viable et déficitaire pour Hydro-Québec. Malgré tout, le projet risque d’aller de l’avant, parce qu’il s’inscrit dans des enjeux géostratégiques qui dépassent le Québec.

      Bien que ses promoteurs se gardent de l’évoquer, le Gazoduc GNL Énergie Saguenay fait partie de la stratégie américaine pour remplacer en Europe l’approvisionnement en gaz naturel russe par du gaz de schiste américain. Et tout se joue autour du projet Nord Stream II.

      Ce gazoduc de 1 200 kilomètres de long sur fonds marin reliant la Russie à l’Allemagne doit acheminer 55 milliards de mètres cubes de gaz par an en Europe. Il doit être exploité par le géant russe Gazprom, mais il est cofinancé par cinq groupes européens pour un coût total de 9,5 milliards d’euros. Il devait initialement être terminé fin 2019. Aujourd’hui, complétée à 94%, sa construction a été interrompue par la menace de sanctions extraterritoriales américaines. Par exemple, le groupe norvégien DNV GL, qui devait certifier la conformité du tuyau, a cédé devant les pressions américaines. Et sans certification, les assureurs ne suivront pas.

      Dans son livre The Room Where It Happened (Simon and Schuster), John Bolton, le conseiller à la Sécurité nationale dans l’administration Trump, raconte à de nombreuses reprises l’importance qu’accordait Donald Trump à l’interruption de ce projet et l’ampleur des pressions exercées par le président américain sur les dirigeants européens et plus particulièrement Mme Merkel, les menaçant même, si le projet n’était pas abandonné, de sortir de l’OTAN ! « Pourquoi payer pour la défense de l’Allemagne, alors que celle-ci ne consacre même pas 2% de son budget aux dépenses militaires et va envoyer des milliards d’euros à Poutine en échange de son gaz ? »

      Démocrates et Républicains ayant fait cause commune au Congrès pour l’adoption de sanctions aux entreprises impliquées dans la construction de cet oléoduc, il est prévisible que Joe Biden brandira les mêmes menaces.

    • Russia’s Key Oil-Export Route Faces Baltic Drone Attack Threat - Bloomberg
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-22/baltic-drone-attacks-puts-russia-s-key-oil-export-route-at-risk


      Novatek site near Ust-Luga, Russia.
      Photographer: Google Maps/Google Maps

      • Attack shuts Novatek plant close to major oil-export terminals
      • Russia has few alternatives if attacks disrupt crude exports

      A new front opened in Russia’s war on Ukraine that highlights the vulnerability of oil exports from the nation’s western ports, after reports of drone attacks against facilities on the Baltic coast.

      Last week, the first ever Ukrainian drone reached Russia’s Leningrad region, some 1,000 kilometers (620 miles) from the border. That aircraft was downed over the privately-owned Petersburg Oil Terminal without causing damage, according to Russian authorities.

      A second drone attack on Sunday, which an official with knowledge of the matter said was organized by Ukraine’s secret services, was more disruptive. It caused a fire that shut down a Novatek PJSC gas-condensate plant in port of Ust-Luga that supplied fuel to the Russian army, according to the official who spoke on condition of anonymity.

      The facility was also close to some of Russia’s most important oil-export terminals. As the war in Ukraine once again enters a phase of attrition targeting energy infrastructure, these attacks are worrying oil-market watchers.

      “Regular attacks or heavier drones may disrupt Baltic port operations and cause reductions of export volumes,” said Sergey Vakulenko, an industry veteran who spent ten years of his 25-year career as an executive at a Russian oil producer. If that happened, “Russia would not have many viable alternatives.”

      Keeping Russia’s oil exports steady is crucial for the Kremlin, which receives some 30% of total budget revenues from the nation’s energy industry. The flow of petrodollars is helping to finance the war in Ukraine as it nears its third year, while also funding domestic spending in the run-up to presidential elections in March.

      A serious disruption to Baltic exports would also be felt around the world. Russia is a top-three global oil producer and the largest supplier to China last year. The crude market is already on heightened alert after attacks on shipping in the Rea Sea, and despite its support for Ukraine the West has long been reluctant to see Russian oil taken off the global market because of the impact it would have on prices.

      “A halt in Baltic exports would be a major shock,” said Viktor Kurilov, senior oil markets analyst at consultant Rystad Energy A/S.

      Two major Baltic oil terminals run by state-owned Transneft PJSC — Ust-Luga and Primorsk — shipped around 1.5 million barrels a day, more than 40% of the Russia’s total seaborne crude exports on average from January to November last year, according to Bloomberg calculations based on the industry data. In addition, some cargoes of Kazakh crude are also loaded at Ust-Luga.

      The facilities load more than 75% of Urals, Russia’s main crude-export blend that is shipped to dozens of nations, according to data from intelligence firm Kpler.

      In the event of an attack, it would be next to impossible for the nation’s producers to redirect flows of this size to any other port, according to analysts.

      There are export terminals in the Barents Sea, but they are “accessible by rail only and have limited capacity,” said Vakulenk?, who is now a scholar at the Carnegie Endowment for International Peace in Berlin. “The route to China and Pacific ports is full, so not a single barrel can be diverted there.”

      The Black Sea port of Novorossiysk could accept an extra 300,000 barrels a day, not enough to cover for Ust-Luga flows, estimated Viktor Katona, Kpler’s lead crude analyst. In addition, Novorossiysk is even more vulnerable to air drones attacks from Ukrainian territory and there is also a threat from marine drones, Vakulenko said.

      Crude exports were briefly halted on Sunday after the drone attack on the Novatek facility, but resumed on Monday morning, according to vessel-tracking data compiled by Bloomberg. Right now the risk of a full halt in Baltic shipments seems minimal, said Rystad’s Kurilov.

      To counter further attacks, Russia has put its key infrastructure in the Baltic Leningrad region on “high-alert mode,” according to the regional authorities.

      “Security units and law enforcement agencies received orders to destroy unmanned aerial vehicles if they are detected in territories,” adjacent to the regional strategic infrastructure, the authorities said in a Telegram statement late on Sunday.

    • Comment l’Ukraine a créé des trous dans les défenses russes pour frapper le très précieux terminal gazier d’Oust-Louga - Geo.fr
      https://www.geo.fr/geopolitique/russie-comment-ukraine-cree-trous-dans-defenses-antiaeriennes-pour-frapper-preci

      En se jouant intelligemment des défenses antiaériennes russes, l’Ukraine multiplie les frappes profondément en territoire russe. Et réussit quelques très gros coups, comme celui sur le terminal gazier du port d’Oust-Louga ou l’usine d’armement de Toula.

      Le temps passe, les cibles visées et frappées par l’Ukraine s’éloignent en territoire russe, et leur importance dans la machine de guerre du Kremlin ne cesse croît. Ainsi, samedi 20 janvier et ainsi que l’a rapporté TF1, un terminal gazier du port d’Oust-Louga, sur la mer Baltique, à quelques encablures de Saint-Pétersbourg mais à près de 900 kilomètres de la frontière ukrainienne, était frappé par une ravageuse attaque de drones.

      Un peu plus tard, l’attaque était revendiquée par le renseignement militaire de Kiev, mené par le très en vue Kyrylo Boudanov qui, récemment interviewé par le Monde ou le Financial Times, promettait notamment que ce type d’opération n’était pas près de cesser.

      Des dégâts bien plus importants que prévu
      Cette frappe sur les installations de Novatek fait suite à une première attaque essuyée quelques jours plus tôt par Saint-Pétersbourg – une ville hautement symbolique, puisque c’est celle où Vladimir Poutine a ses racines politiques.

      Malgré les images d’impressionnants incendies diffusées sur les réseaux sociaux, les dégâts infligés au complexe ont été d’abord été difficiles à évaluer. Mais selon Reuters, les installations portuaires ont lourdement souffert : elles pourraient nécessiter plusieurs semaines, voire mois, avant d’être à nouveau opérationnelles, selon des experts moscovites interrogés par l’agence.

      Selon les autorités ukrainiennes, et ainsi que l’a rapporté la BBC, les usines d’Oust-Louga raffinaient du pétrole pour les troupes russes en guerre sur son territoire. C’est en outre de ce port que partent nombre de tankers allant abreuver, malgré les sanctions, les pays d’Asie qui continuent d’acheter à vil prix le brut de l’Oural, ou en l’occurrence un sous-produit nommé naphta, l’une des briques essentielles de la pétrochimie.

      Oust-Louga et les installations de Novatek contribuent ainsi à alimenter les caisses de l’économie de guerre russe – la Chine est devenue le premier client de la Russie en 2023, comme l’a expliqué CNN.

      Les défenses antiaériennes russes, grandes absentes
      Comme l’ont rapporté le Kyiv Post ou Defence Blog, à cette attaque du port d’Oust-Louga s’est ajoutée quelques heures plus tard celle d’une usine d’armement située à Toula, à environ 170 kilomètres au sud de Moscou. De manière ironique, voire piquante, le renseignement ukrainien assure que cette unité produisait ou réparait pour la Russie certains éléments de sa défense antiaérienne, notamment les fameux systèmes Pantsir.

      Et c’est précisément là que le bât blesse, et qu’il blesse mortellement pour les installations russes. Ainsi que l’explique Business Insider, à la suite de l’Institute for the Study of War dans un point de situation daté du 21 janvier, ces défenses antiaériennes semblent étrangement inefficaces voire inopérantes face à la multiplication de ces attaques à longue distance. Celles-ci qui pourraient être menées avec les drones produits de manière domestique par la très créative industrie de l’armement ukrainienne, et dont certains sont désormais dotés de réacteurs et d’une portée dépassant les 1 000 kilomètres.

      « Les forces russes qui utilisent des systèmes à courte portée comme les Pantsir pourraient ne pas pouvoir couvrir toutes les cibles potentielles de l’Oblast de Leningrad sans apporter de nouvelles batteries dans la zone, et la poursuite de ces frappes ukrainiennes dans la profondeur pourrait accroître la pression sur l’ensemble des défenses antiaériennes russes », est-il écrit par les analystes du centre de réflexion basé à Washington.

      Selon un rapport de Newsweek, dont la source est une chaîne Telegram pro-russe nommée VChK-OGPU, c’est d’autant plus vrai que Vladimir Poutine et le Kremlin auraient retiré certaines batteries de la zone de Saint-Pétersbourg / Leningrad pour les poster près de la résidence du président russe, à Valdaï.

      La stratégie de Kiev est donc des plus malines, et présente un double avantage. Elle pousse la Russie à se découvrir, donc à créer des « trous » dans sa couverture aérienne, donc à ouvrir un accès à des cibles qui seraient, avec des défenses efficaces, plus difficilement accessibles.

      Or, comme les frappes du week-end l’ont démontré, ces cibles désormais accessibles peuvent avoir un intérêt stratégique important, qu’elles touchent directement la production militaire du Kremlin, ou qu’elle le heurte là où cela pourrait faire de plus en plus mal dans les prochains mois, au portefeuille.

    • Le port russe d’Ust-Luga continue d’exporter du pétrole brut et du carburant alors que le terminal de Novatek est fermé -Le 23 janvier 2024 à 12:40 | Zonebourse
      https://www.zonebourse.com/cours/matiere-premiere/WTI-2355639/actualite/Le-port-russe-d-Ust-Luga-continue-d-exporter-du-petrole-brut-et-du-carbu

      Le port d’Ust-Luga, sur la mer Baltique, exportait du pétrole brut et du carburant mardi, à l’exception du terminal de Novatek, qui est resté fermé après avoir été endommagé par un incendie, selon les données de LSEG et des sources industrielles.
      Novatek a déclaré dimanche qu’elle avait été contrainte de suspendre certaines opérations dans l’immense terminal d’exportation de carburant de la mer Baltique et des « processus technologiques » dans son complexe de production de carburant en raison d’un incendie, déclenché par ce que les médias ukrainiens ont qualifié d’attaque de drone.

      Les analystes estiment qu’il faudra des semaines pour relancer les opérations à grande échelle dans le complexe et le terminal.

      Le port géant d’Ust-Luga, situé dans le golfe de Finlande à environ 170 km à l’ouest de Saint-Pétersbourg, expédie un large éventail de marchandises, dont des produits pétroliers et gaziers, vers les marchés internationaux.

      Ses installations comprennent un terminal pour les exportations de pétrole brut et trois terminaux pour le traitement des cargaisons de carburant, y compris le terminal de Novatek.

      Selon les données du LSEG, 5,2 millions de tonnes de naphta ont été expédiées vers l’Asie en 2023 à partir du port d’Ust-Luga, dont 2,8 millions de tonnes à partir du terminal de Novatek.

      Selon les données de suivi des navires de LSEG, deux pétroliers, Adebomi et Bay Global, sont actuellement en cours de chargement au terminal d’exportation de brut.

      Le naphta et le fioul sont chargés sur les pétroliers Clearocean Apollon Clyde Noble au terminal pétrolier d’Ust-Luga, situé à proximité.

      Un autre terminal, appelé Portenergo, accueille les pétroliers Joyce (essence) et Alcor (gaz de pétrole liquéfié).

      Le Minerva Julie, qui devait charger du carburant au terminal Novatek au cours du week-end, est actuellement à l’arrêt au large.

      Le complexe reçoit du condensat de gaz, un type de pétrole léger, pour le traitement de quelque 7 millions de tonnes métriques par an provenant de l’usine Purovsky de Novatek en Sibérie occidentale pour la production ultérieure de produits pétroliers, tels que le naphta, le carburéacteur et le gasoil.

      Novatek produit principalement du naphta pour l’Asie, notamment la Chine, Singapour, Taïwan et la Malaisie, ainsi que du kérosène pour Turkish Airlines, qui est livré à Istanbul.

  • Quelle est cette vie ? Fuir les territoires occupés de l’Ukraine

    De la pénurie de nourriture aux informateurs, huit évacués racontent à openDemocracy leur vie dans les villes occupées par les Russes

    Il neigeait à gros flocons lorsque Yulia* a franchi la seule frontière ouverte entre l’Ukraine et la Russie le mois dernier, portant ses deux chats et traînant une grosse valise derrière elle.

    Elle avait quitté, plus de 24 heures auparavant, son village situé à la périphérie de Melitopol, ville de la région ukrainienne de Zaporizhzhia occupée par la Russie, payant environ 250 dollars à un « transporteur » russe à bord d’un monospace pour l’emmener jusqu’au poste-frontière situé dans la région ukrainienne de Sumy, au nord du pays.

    Traverser à pied un no man’s land de deux kilomètres était la dernière étape d’un long voyage qui n’est pas sans risque. Deux semaines auparavant, un volontaire russe qui transportait des Ukrainiens au poste de contrôle de Sumy avait été arrêté et torturé par des membres des services de sécurité russes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/20/quelle-est-cette-vie-fuir-les-territoires-occu

    #international #ukraine

  • Non à la fermeture de l’Université nationale de Tauride

    Depuis le début de la guerre à grande échelle menée par la Russie contre l’Ukraine, les éditions Syllepse se sont engagées dans le soutien à la résistance ukrainienne contre l’impérialisme russe, en publiant de nombreux livres sur l’Ukraine résistante et notamment sur son patrimoine culturel. Nous nous sommes engagé·es dans le comité français de solidarité avec l’Ukraine.

    Nous avons été informé·es du projet de fermeture de l’Université nationale de Tauride, exilée de Crimée en territoire libre.

    Ce projet va considérablement affaiblir la richesse universitaire ukrainienne. Et nous le regrettons notamment pour la culture tatare qui appartient au patrimoine universel de l’humanité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/19/non-a-la-fermeture-de-luniversite-nationale-de

    #international #ukraine

  • Come la #Russia sta cercando di costruire la propria industria di droni da #Guerra
    https://irpimedia.irpi.eu/sorveglianze-industria-droni-guerra-russia

    La fucina di droni russa poggia su Iran, componenti esteri e conoscenze tecniche di aziende passate dal settore agricolo a quello militare L’articolo Come la Russia sta cercando di costruire la propria industria di droni da guerra proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Ucraina
    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/01/video-shahed-136.mp4


    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/01/video-albatros-m5.mp4