• Tag der Entscheidung
    https://www.jungewelt.de/artikel/464411.tag-der-entscheidung.html

    Als einziger Abgeordneter des Reichstags stimmte Karl Liebknecht am 2. Dezember 1914 gegen Kriegskredite

    2.12.2023 von von Sevim Dagdelen - Der 2. Dezember ist der Tag der historischen Entscheidung zwischen Militarismus und Antimilitarismus in Deutschland. 1914 stimmte der SPD-Abgeordnete Karl Liebknecht an diesem Tag als einziger Abgeordneter im Reichstag gegen die Kriegskredite zur Finanzierung des Feldzugs gegen Frankreich, Großbritannien und Russland. Es gehe um einen Verteidigungskrieg, ja um einen Befreiungskrieg Europas vom Joch des russischen Zarismus, tönte es damals allseits, gerade auch beim linken Flügel der Sozialdemokratie. Liebknecht nahm in seiner Stimmerklärung auf dieses Element der Kriegspropaganda Bezug: »Die deutsche Parole ›Gegen den Zarismus‹ diente (…) dem Zweck, die edelsten Instinkte, die revolutionären Überlieferungen und Hoffnungen des Volkes für den Völkerhass zu mobilisieren.«

    Die Kriegskredite von damals sind die Waffen- und Finanzhilfen an die Ukraine heute, sind die Entbehrungen des Wirtschaftskriegs gegen Russland und die schier schrankenlose Aufrüstung im Rahmen eines Stellvertreterkrieges von NATO und USA. Liebknechts Widerstandsgeist ist Vorbild, heute »Nein« zu sagen zu Deutschlands Weg in eine Kriegsbeteiligung gegen Russland.

    Bedingungslose Kriegsunterstützung für die Ukraine mit nunmehr 50 Milliarden Euro Steuergeldern, Sanktionen gegen Russland, die den höchsten Reallohnverlust für Beschäftigte in der Geschichte der Bundesrepublik mit sich brachten, und eine Haushaltsplanung, die für 2024 mit 90 Milliarden Euro mehr als 20 Prozent für Militär und Waffen vorsieht. Es gibt nicht eine Fraktion im Deutschen Bundestag, die sich gegen diesen toxischen Politikmix der Ampel stellt. Entweder werden Aufrüstung, Wirtschaftskrieg und Überweisungen an Kiew befürwortet oder Waffenlieferungen in ein Kriegsgebiet als Verteidigung legitimiert und Sanktionen gegen russische Oligarchen in Stellung gebracht, die am Ende aber doch die gesamte Wirtschaft und damit die Bevölkerung treffen.

    Der Stellvertreterkrieg der NATO an der Seite der USA in der Ukraine ist ein Krieg für finstere geopolitische Zwecke, ein Krieg für eine Weltordnung, die auf Ausbeutung, Neokolonialismus und Unterdrückung des globalen Südens setzt. Verbunden ist dieser Krieg mit einem sozialen Angriff der Bundesregierung auf die eigene Bevölkerung, die die Zeche für einen neuen Militarismus zahlen soll. Über 5,5 Millionen Menschen können in Deutschland nicht mehr angemessen heizen, eine Verdoppelung seit Beginn der Energiesanktionen gegen Russland. Der Aktienwert von Rheinmetall dagegen ist seit Amtsübernahme der Ampel um über 250 Prozent gestiegen. Es ist Zeit für einen Tag der Entscheidung. Zeit, den Kriegstreibern im Land, die auf Durchhalteparolen, Mästung der Rüstungskonzerne und Steigerung des Elends der Beschäftigten setzen, in den Arm zu fallen.

    Sevim Dagdelen vom »Bündnis Sahra Wagenknecht« ist Mitglied des Deutschen Bundestages.

    #Allemagne #guerre #histoire #politique #Ukraine #1914-1918

  • Lettre d’information syndicale du RESU (Novembre 2023 – Numéro 4)

    Bienvenue dans le numéro de novembre 2023 de la lettre d’information syndicale du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU). Dans ce numéro, nous mettons en lumière le travail inspirant du mouvement des travailleurs de la santé Sois comme Nina, pour lequel le RESU lance un appel de fonds pour l’achat d’équipements médicaux dont le pays a un besoin urgent.

    Nous évoquons également l’émergence d’un nouveau mouvement étudiant, qui proteste contre les frais d’inscription injustifiés à l’université de Kharkiv et à l’université privée Kyiv International University, et à l’école polytechnique de Lviv contre un professeur d’université ethno-nationaliste et ancien député de Svoboda, connu pour avoir déclaré que les soldats russophones des forces armées ukrainiennes devraient « retourner à Moscou ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/01/lettre-dinformation-syndicale-du-resu-novembre-2023-numero-4/#

    #international #ukraine

  • En réaction à la publication du recueil de documents « De l’unité historique des Russes et des Ukrainiens »

    Sous l’égide de la Direction des archives de la Fédération de Russie, l’Université des sciences humaines de Russie (RGGU) vient de publier un recueil de documents « De l’unité historique des Russes et des Ukrainiens ». Cet ouvrage témoigne de manière éclatante de l’instrumentalisation éhontée des documents historiques au service de la propagande.

    Le titre de ce recueil de 800 pages reprend le texte publié en juillet 2021 par V. Poutine. Ce texte, suivi de deux autres textes du Président (ses « déclarations aux citoyens de la Russie » du 21 et 24 février 2022) ouvre le recueil. Plus, il en constitue la trame interprétative : en effet, chaque section chronologique de ce recueil, censé expliquer les relations entre la Russie et l’Ukraine du XIème à la fin du XXème siècle, s’ouvre sur une citation, plus ou moins longue, du texte, érigé au statut de texte canonique, de V. Poutine « De l’unité historique des Russes et des Ukrainiens ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/30/en-reaction-a-la-publication-du-recueil-de-documents-de-lunite-historique-des-russes-et-des-ukrainiens/#

    #international #russie #ukraine

  • Déclaration Mouvement social sur Maïdan

    Dix ans se sont écoulés depuis le moment où les rues de nos villes étaient devenues une arène où s’exprimaient les aspirations les plus profondes du peuple : la justice, la liberté et la dignité. Depuis lors, l’Ukraine s’est engagée sur la voie d’un changement démocratique progressif, mais le chemin n’a pas été facile.

    En Ukraine, comme dans de nombreuses autres parties du monde, les gens sont indignés par l’injustice, l’inégalité, la violence policière, le manque de représentation politique et de démocratie.

    Le Mouvement social définit la période de la révolution de la dignité comme le moment où le peuple ukrainien a décidé de commencer à lutter contre la corruption, l’oppression économique russe et le régime oligarchique. L’objectif premier était de changer le système qui maintenait le contrôle par des moyens criminels.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/21/ukraine-chronique-de-la-vie-courante-septembre-octobre-2023/#comment-59527

    #international #ukraine

  • Le rôle des femmes soldats en Ukraine s’accroît et fait son chemin contre les stéréotypes

    Leopolis (Ukraine), 10 octobre (EFE) – Le rôle des femmes s’accroît dans l’armée ukrainienne, les stéréotypes étant peu à peu surmontés, et quelque 10 000 d’entre elles servent actuellement sur le front en tant que volontaires, a déclaré à EFE Kateryna Pryimak, directrice adjointe de Veteranka, le mouvement des femmes vétérans ukrainiennes.

    « Les femmes ukrainiennes veulent faire partie de l’armée. Parce que ce n’est pas seulement la maison des hommes, c’est aussi notre maison, ce sont nos enfants et c’est notre pays », souligne Mme Pryimak, âgée de 30 ans.

    Bien que l’armée ait encore un long chemin à parcourir en matière d’avancement au mérite et de protection des soldats, de « grands » changements ont eu lieu ces dernières années.

    « La présence d’une femme dans l’armée devient normale », ajoute-t-elle.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/28/le-role-des-femmes-soldats-en-ukraine-saccroit

    #international #ukraine

  • Enfants ukrainiens kidnappés : interview de Marc Levy dont le dernier livre, « La symphonie des monstres », est consacré aux déportations d’enfants ukrainiens en Russie par les troupes d’invasion poutiniennes.
    Témoignage recueilli par l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la notre, disponible sur sa chaine Youtube et diffusé lors de notre marche du 20 novembre a Paris, a l’appel de l’Union des Ukrainiens de France et de nombreuses associations de solidarité avec l’Ukraine dont Ukraine CombArt. Une traduction en russe est mise en libre acces sur internet pour alerter les citoyen.ne.s de la Fédération de Russie ou Marc Levy compte de nombreux lecteurs.

    https://www.facebook.com/people/Ukraine_CombArt/100090567559766

    #international #ukraine

  • Des traductions en langue espagnole pour soutenir la résistance ukrainienne

    Le 24 février 2022, la Russie, un État totalitaire, ultraconservateur, impérialiste et ouvertement homophobe, a lancé une invasion à grande échelle de son ancienne colonie, l’Ukraine, une démocratie libérale située à la périphérie de l’Europe. Le plan initial des Russes était de s’emparer de Kyiv, d’exterminer les élites politiques du pays et d’installer un gouvernement fantoche contrôlé par Moscou. Bien que cette première attaque ait été repoussée, la Russie occupe toujours environ 18% du territoire ukrainien, employant des méthodes extrêmement brutales pour tenter de briser la résistance ukrainienne.

    Ne pas passer sous silence les crimes de guerre de la Russie
    Les images dantesques de Boutcha, où au moins 420 civils avaient été tués par les troupes russes en un mois, ne sont qu’un exemple des crimes abominables commis par la Russie en Ukraine. Le 23 septembre 2023, l’ONU dénombrait près de 10 000 civils tués. Ce chiffre concerne principalement les décès confirmés, dans les zones libérées ou non occupées de l’Ukraine. Le nombre réel de victimes est beau- coup plus élevé. Pendant le siège de Marioupol, on estime qu’entre 25 000 et 75 000 civils ont été tués. Popasna, Sievierodonetsk, Lysychansk et Bakhmout sont d’autres villes du Donbass qui ont été complè- tement réduites à l’état de ruines lors de leur prise par les troupes russes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/27/des-traductions-en-langue-espagnole-pour-soute

    #international #espagne #ukraine

  • Ukraine CombArt

    Ukraine CombArt, créée en avril 2022, est présidée par l’artiste ukrainien Artem Iurtchenko. Notre association est partie prenante du Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine. Elle s’attache à agir avec toutes les structures qui apportent leur soutien au peuple ukrainien, en particulier les associations amies Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ainsi que Kalyna et, bien sûr, l’Union des Ukrainiens de France.

    Notre devise est cette phrase du cinéaste ukrainien Maksym Nakonetchnyi :
    « Chaque fragment d’art est une brique de notre forteresse »

    Nos objectifs : faire mieux connaître et soutenir les artistes ukrainien·nes, de toutes disciplines, engagé·es dans la résistance à l’invasion russe. Faire aimer la culture ukrainienne, d’aujourd’hui et d’hier, ainsi que l’histoire et l’identité de ce pays qui n’est pas une nation ethnique mais, à rebours d’un mauvais air du temps, une nation politique et civique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/26/ukraine-combart

    #international #ukraine

  • Crimes sexuels de guerre : une histoire de la #violence

    Israël a récemment annoncé l’ouverture d’une enquête sur de possibles #crimes_sexuels commis par le #Hamas. Le viol comme arme de guerre est aussi mis en avant dans le cadre de la guerre en Ukraine. L’invasion russe peut-elle servir de modèle pour comprendre les mécanismes de ces #violences ?

    Avec

    - #Sofi_Oksanen Écrivaine
    - #Céline_Bardet Juriste et enquêtrice criminelle internationale, fondatrice et directrice de l’ONG « We are Not Weapons of War »

    Israël a récemment ouvert une enquête sur d’éventuels crimes sexuels perpétrés par le Hamas. Parallèlement, l’utilisation du viol comme arme de guerre a été évoquée dans le contexte du conflit en Ukraine. Peut-on utiliser l’invasion russe comme un modèle pour comprendre les mécanismes de ces violences ?
    Le viol, arme de guerre traditionnelle des Russes ?

    Par son histoire familiale et ses origines estoniennes, l’écrivaine finlandaise Sofi Oksanen a vécu entre l’URSS et la Finlande et a grandi avec des récits de guerre lors de l’occupation soviétique des États baltes. Ces thèmes sont aujourd’hui centraux dans ses écrits. Selon elle, « dans la stratégie de guerre russe, il y a toujours eu des violences sexuelles. L’invasion en Ukraine est une sinistre répétition de la guerre telle que l’ont toujours menée des Russes. Et pourquoi n’ont-ils jamais cessé ? Car on ne leur a jamais demandé de le faire. »

    Les crimes sexuels font partie intégrante de la manière dont les Russes font la guerre. Elle déclare même dans son dernier ouvrage La guerre de Poutine contre les femmes que des soldats russes demandent la permission à leur famille pour commettre des viols : « ils sont adoubés et encouragés à commettre des crimes sexuels et des pillages. » Céline Bardet, juriste et enquêtrice internationale, insiste-t-elle sur la nécessité de documenter et de punir ces féminicides pour ce qu’ils sont. Elle dresse un parallèle avec la guerre en Syrie : « les femmes se déplaçaient par peur d’être violées. Quand on viole des hommes, on veut aussi les féminiser et les réduire à néant. »

    Comment mener une enquête sur les violences sexuelles en temps de guerre ?

    « J’ai créé depuis longtemps un site qui publie des rapports sur la situation. J’ai voulu écrire ces livres, car je voulais rendre accessible, faire comme une sorte de guide pour permettre de comprendre les crimes de guerre et comment les documenter. Sur les sites, il est difficile de relier les point entre eux pour comprendre la manière dont la Russie mène ses guerres. Elle conquiert et s’étend de la même manière. Il faut reconnaître ce schéma pour mieux le combattre. », explique Sofi Oksanen.

    Une opération hybride se déroule actuellement à la frontière entre la Finlande et la Russie : « la Russie nous envoie des réfugiés à la frontière. Cela s’était déjà produit en 2015, en Biélorussie également. Loukachenko a beaucoup recouru à ce moyen de pression. La Finlande a alors fermé sa frontière ». La Russie est également accusée de déportation d’enfants en Ukraine : « ces violences sont documentées. Concernant l’acte d’accusation émis par la CPI, beaucoup de gens en Ukraine y travaillent, mais avec des zones occupées, le travail de la justice prend plus de temps », déclare Céline Bardet.

    Concernant les violences effectuées contre des femmes par le Hamas le 7 octobre, Céline Bardet émet néanmoins des réserves sur la potentielle qualification de « féminicide de masse » : « les éléments ne sont pas suffisants pour parler de féminicide de masse. Pour le considérer ainsi, il faut prouver une intention particulière de commettre des violences contre des femmes, car elles sont des femmes. Pour le moment, le féminicide n’est d’ailleurs pas une définition pour le droit international ».

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins/crimes-sexuels-de-guerre-une-histoire-de-la-violence-3840815
    #crimes_sexuels #viols_comme_arme_de_guerre #viols #guerre #viol_de_guerre #Bosnie #Bosnie-Herzégovine #Rwanda #génocide #outil_génocidaire #Libye #hommes #Ukraine #humiliation #pouvoir #armée_russe #torture #impunité #patriarcat #déshumanisation #nettoyage_ethnique #violence_de_masse #violences_sexuelles_dans_la_guerre #systématisation #féminicide #féminicides_de_masse #intentionnalité

    #podcast #audio

    Citations :
    Sofi Oksanen (min 30’54) : « Ce qui m’a poussée à écrire ce livre c’est que, vous savez, les #procès, ça coûte très cher, et ce qui m’inquiète c’est que certains crimes sexuels vont être marginalisés et ne sont pas jugés comme ils le devraient. Ils ne vont pas être jugés comme étant des crimes assez importants pour faire l’objet de poursuites particulières. Or, si on ne les juge pas, ces crimes, l’avenir des femmes et des enfants ne sera qu’assombri ».
    Céline Bardet (min 32’08) : « La justice c’est quoi ? C’est la poursuite au pénal, mais c’est aussi de parler de ces crimes, c’est aussi de donner la parole à ces survivantes et ces survivants si ils et elles veulent la prendre. C’est documenter ça et c’est mémoriser tout cela. Il faut qu’on sache ce qui se passe, il faut qu’on parle pour qu’en tant que société on comprenne l’origine de ces violences et qu’on essaie de mieux les prévenir. Tout ça se sont des éléments qui font partie de la justice. La justice ce n’est pas que un tribunal pénal qui poursuit quelqu’un. C’est énormément d’autres choses. »
    Sofi Oksanen (min 33’00) : « Je suis complètement d’accord avec Céline, il faut élargir la vision qu’on a de la justice. C’est bien d’en parler à la radio, d’en parler partout. Il faudrait peut-être organiser des journées de commémoration ou ériger un #monument même si certaines personnes trouveraient bizarre d’avoir un monument de #commémoration pour les victimes des violences sexuelles. »

    ping @_kg_

    • Deux fois dans le même fleuve. La guerre de Poutine contre les femmes
      de #Sofi_Oksanen

      Le 22 mars 2023, l’Académie suédoise a organisé une conférence sur les facteurs menaçant la liberté d’expression et la démocratie. Les intervenants étaient entre autres Arundhati Roy, Timothy Snyder et Sofi Oksanen, dont le discours s’intitulait La guerre de Poutine contre les femmes.
      Ce discours a suscité un si grand intérêt dans le public que Sofi Oksanen a décidé de publier un essai sur ce sujet, pour approfondir son analyse tout en abordant d’autres thèmes.
      L’idée dévelopée par Sofi Oksanen est la suivante : la Russie ressort sa vieille feuille de route en Ukraine – comme l’impératrice Catherine la Grande en Crimée en 1783, et comme l’URSS et Staline par la suite, à plus grand échelle et en versant encore plus de sang. La Russie n’a jamais tourné le dos à son passé impérialiste. Au contraire, le Kremlin s’est efforcé de diaboliser ses adversaires, s’appuyant ensuite sur cette propagande pour utiliser la violence sexuelle dans le cadre de la guerre et pour déshumaniser les victimes de crimes contre les droits de l’homme. Dans la Russie de Poutine, l’égalité est en déclin. La Russie réduit les femmes au silence, utilise le viol comme une arme et humilie ses victimes dans les médias en les menaçant publiquement de représailles.
      Un essai coup de poing par l’une des grandes autrices européennes contemporaines.

      https://www.editions-stock.fr/livre/deux-fois-dans-le-meme-fleuve-9782234096455
      #livre #Russie #femmes

    • #We_are_NOT_Weapons_of_War

      We are NOT Weapons of War (#WWoW) est une organisation non-gouvernementale française, enregistrée sous le statut Loi 1901. Basée à Paris, elle se consacre à la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits au niveau mondial. Fondée en 2014 par la juriste internationale Céline Bardet, WWoW propose une réponse globale, holistique et efficace à l’usage endémique du viol dans les environnements fragiles via des approches juridiques innovantes et créatives. WWoW travaille depuis plus de 5 ans à un plaidoyer mondial autour des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes internationaux.

      L’ONG française We are NOT Weapons of War développe depuis plusieurs années la web-application BackUp, à vocation mondiale. BackUp est un outil de signalement et d’identification des victimes et de collecte, sauvegarde et analyse d’informations concernant les violences sexuelles perpétrées dans le cadre des conflits armés. Il donne une voix aux victimes, et contribue au recueil d’informations pouvant constituer des éléments de preuves légales.

      https://www.notaweaponofwar.org

      #justice #justice_pénale

  • De quel côté sommes-nous ?

    Il y a quelques jours, le site des Socialistes démocrates d’Amérique (DSA) a publié mon article sur mon voyage en Ukraine sous le titre « Notes de Kiev : de quel côté sommes-nous ? ». Désormais, DSA a répondu à cette question en retirant l’article de son site web à la suite d’une décision de son comité politique national.
    Alors que je me promenais dans Kiev par une belle matinée ensoleillée du début du mois de septembre, j’ai remarqué les échafaudages sur les places de la ville. Les statues étaient recouvertes pour les pro- téger des dommages causés par les bombes. Plus tard, j’ai vu une statue sans aucune protection – un mémorial couvert de graffitis à la mémoire d’un général de l’Armée rouge dont personne ne se souvenait du nom. On m’a dit que cette statue avait été recouverte d’un échafaudage de protection avant la guerre mais que celui-ci avait été enlevé lorsque la guerre a éclaté. On espérait que les bombes russes résoudraient le problème du devenir de cette relique du régime soviétique.

    On ne peut pas comprendre la guerre en Ukraine sans connaître son histoire. Cela m’est apparu très clairement lors d’une conversation avec Olesia Briazgounova, qui travaille pour l’une des deux centrales syndicales nationales d’Ukraine, la KVPU (Confédération des syndicats libres d’Ukraine). J’ai alors suggéré que je voyais des similitudes entre la situation en Ukraine aujourd’hui et la guerre civile espagnole.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/24/de-quel-cote-sommes-nous

    #international #ukraine

  • Ukraine : 3 questions à Sois comme Nina

    Le 31 octobre dernier, environ 150 travailleur·euses médicaux de l’hôpital d’Oleksandriya ont été licencié·es et n’ont rien reçu au moment de leur licenciement, c’est-à-dire qu’ils et elles n’ont pas été payé·es pour les derniers mois de travail et n’ont pas reçu d’indemnisation pour les congés non utilisés. « Nous sommes scandalisé·es par le non-paiement des salaires depuis deux mois. Certain·es de mes collègues ne peuvent pas s’assurer des conditions de vie élémentaires parce que leur salaire était leur seule source de revenus. La direction n’a fourni aucune explication au personnel et n’a pas discuté de la situation lors d’une réunion » a déclaré Natalia Dimura, responsable du groupe d’initiative des employés et infirmière à l’hôpital.

    Début novembre, dans la région de Khmelnytsky, le personnel a dû informer les femmes enceintes de la fermeture la maternité. Celles-ci doivent chercher un autre établissement médical pour leurs futurs accouchements. Les infirmières de l’hôpital qui ont informé Sois comme Nina de cette fermeture estiment que la fermeture de ce service pourrait être une revanche de l’administration contre le personnel. Dans cette maternité, il y a des militantes qui dirigent un conseil du collectif du travail et organisent un syndicat. « C’est une vengeance pour le fait que nous parlons de violations des droits du travail et voulons la justice, nous dénonçons ceux qui ont pris des fonds publics, nous luttons contre la corruption, ceux qui utilisent la guerre pour leur propre enrichissement, nous luttons pour notre survie », disent les infirmières.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/23/ukraine-3-questions-a-sois-comme-nina

    #international #ukraine

  • « Ne me dites pas ce que je dois faire. Dites-nous à quel prix » : fierté et douleur de la médecine ukrainienne

    De nombreux médecins ukrainiens ont dû risquer leur vie pour en sauver d’autres. Dans cet article, nous vous parlerons des professionnels de la santé qui sont restés auprès de leurs patients malgré les hostilités et des problèmes de la médecine en Ukraine. Il s’agit du médecin de famille qui s’est rendu aux appels sous les tirs, de l’infirmière en chef qui a créé un hôpital à son domicile, de l’infirmière qui a prodigué des soins à des patients alités dans un hôpital froid et abandonné. En fait, ces histoires sont nombreuses, bien que l’État ne valorise pas suffisamment le travail des professionnels de la santé. Les salaires du personnel médical restent bas, même si la charge de travail augmente, et de nombreux hôpitaux ont besoin de médicaments et de nouveaux équipements. La fierté et la tristesse du système national de santé sont abordées dans cette publication.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/22/ne-me-dites-pas-ce-que-je-dois-faire-dites-nou

    #international #ukraine #santé

  • Ukraine : Chronique de la vie courante (septembre-octobre 2023)

    Marioupol : vivre sans eau, sans électricité et sans gaz
    Dans la ville occupée, les habitants continuent de vivre dans des immeubles d’urgence. Chez la plupart d’entre eux, il n’y a toujours pas de gaz. Des inondations sont courantes ainsi que des pannes de courant. Rien n’est entretenu. La municipalité fantoche ne paie pas les salaires des employés municipaux. Dans un immeuble de la rue Volodymyrska, les tuyaux sont crevés, une trappe d’égout reste ouverte, il n’y a pas de gaz et des fissures lézardent les appartements. Et l’hiver est à venir. Le Gauleiter Morgun [maire] a déjà rendu visite aux habitants, mais il n’y a eu aucun changement. Et dans la rue de la 9e Division Aviation, aux numéros 26 et 28, il n’y a plus de lumière depuis plusieurs jours. L’eau est également coupée, à cause du travail des « entrepreneurs ». On dit aux gens que l’équipe travaille, mais personne ne sait quand les travaux seront terminés. « D’où viennent ces sous-traitants ?! Administration municipale – contrôlez-vous au moins quelque chose dans la ville ? », ont écrit les habitants indignés de Marioupol.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/21/ukraine-chronique-de-la-vie-courante-septembre

    #international #ukraine

  • Arbeiterklasse: »Wir leben in einem Ausnahmezustand«
    https://www.jungewelt.de/artikel/463462.arbeiterklasse-wir-leben-in-einem-ausnahmezustand.html

    18.11.2023 von Dieter Reinisch - Über die Ursachen des Ukraine-Kriegs, die Möglichkeiten eines Auswegs und den Zustand der Meinungsfreiheit. Ein Gespräch mit Raúl Sánchez Cedillo

    In Ihrem Buch schreiben Sie, dass der Ukraine-Krieg eine lange Vorgeschichte hat und weder im Februar 2022 noch 2014 begonnen hat. Was ist die Vorgeschichte?

    Die Ukraine war immer schon eine ungelöste Frage in Europa, das zieht sich seit Jahrhunderten, aber wurde besonders akut nach dem Ersten Weltkrieg. Schon vor dem Ende des Zweiten Weltkriegs gab es fünf Kriege in dem Land: Die Rumänen, Griechen, Deutschen, Bolschewiki und viele andere waren in Kämpfe involviert. Der Kampf für die Unabhängigkeit wurde von Beginn an von diesem Umfeld geprägt. Der Krieg gegen die Sowjetunion (der russische Bürgerkrieg, jW) war damals bereits im Entstehen, und ukrainische Nationalisten nahmen daran teil. Sie nahmen auch daran teil, nachdem die deutsche Wehrmacht einmarschiert war, und diese Episode macht die ganze Sache sehr problematisch und ist daher sehr wichtig für das Verständnis des ukrainischen Nationalismus nach dem Zusammenbruch der Sowjetunion 1989 und 1991.

    Was meinen Sie damit?

    Die Idee des ukrainischen Nationalismus entstand bereits in der Habsburger Monarchie, als die Ungarn, Tschechen und andere Nationalitäten auch Rechte forderten. Er war aber nicht erfolgreich, und das führte zu sehr problematischen Ressentiments und vor allem Antisemitismus. Nach dem Ersten Weltkrieg war die Ukraine in einer schwachen Situation. Die Sowjets waren in der Donbassregion gut etabliert, aber nicht im Westen, der Region Galizien. Daher gab es Widerstände gegen die Sowjets. Der Charakter dieses Widerstands war rechts. Und dann kam 1932 die Hungersnot. Als dann die Naziinvasion mittels der »Operation Barbarossa« begann, gab es einen großen Drang von seiten der Organisation Ukrainischer Nationalisten (OUN), mit den Nazis zu kollaborieren.

    Wie ging es dann nach dem Ende der Sowjetunion weiter?

    Auch die Phase nach 1989 konnte diese Probleme nicht lösen. Es entstand ein Land, das zwischen Osten und Westen gespalten war. Die wirtschaftliche Schocktherapie etablierte eine nicht geeinte Oligarchie. In Russland konnte durch den Nationalismus von Putin und seinem Krieg gegen Tschetschenien die Oligarchie geeint werden. In der Ukraine wurde das nicht geschafft, und so blieb die Spaltung bestehen. Die Ukraine blieb also sehr vulnerabel und konnte weder westlicher noch russischer Manipulation standhalten.

    Diese Kräfte waren bereits 2004 während der sogenannten Orangen Revolution im Spiel. Besonders sichtbar wurden sie dann mit dem Aufstand am Maidan 2014. Das war ein populärer Volksaufstand gegen die prorussischen Oligarchen um die Partei der Regionen. Bereits da ist aber die Spaltung zwischen prowestlichen demokratischen und rechtsextremen, reaktionären Elementen sichtbar. Sieger dieser Auseinandersetzungen war der »Rechte Sektor«.

    Zugleich entstand der Bürgerkrieg, in dem sich beide Seiten vorgeworfen haben, Faschisten zu sein. Dieser Bürgerkrieg diente zur Vorbereitung des Kriegs ab 2022. Doch niemanden hat es interessiert. In Westeuropa hat das niemand beachtet.

    Welchen Charakter hat dieser Krieg?

    Er hat drei Dimensionen. Erstens, die nationale Befreiung der Ukraine. Zweitens, der innerimperialistische Krieg zwischen dem neoimperialistischen Russland und dem transatlantischen Imperialismus. Drittens, die systemische Krise der westlichen Hegemonie durch den Wettbewerb mit China. Diese drei Dimensionen zusammen führen dazu, dass es keinen Frieden, aber auch keinen Sieg am Schlachtfeld geben kann. Die Ukraine wird diesen Krieg nicht gewinnen, und auch Russland kann militärisch nicht gewinnen.

    Der Krieg kann noch lange dauern. Ich weiß nicht, wann und ob er enden wird. Er wird sich hinziehen, und die Ukraine wird zerstört. Es ist gut möglich, dass das Land die größten Zerstörungen in seiner Geschichte erleben wird, vielleicht sogar mehr als im Ersten und im Zweiten Weltkrieg. Der Oberbefehlshaber der ukrainischen Armee sagt nun, dass es ein Grabenkampf wie damals im Ersten Weltkrieg sei. Das ist eine klare Botschaft: Wir brauchen mehr Waffen, weil wir nicht vorankommen. Von einigen Seiten gibt es daher die Rufe, vielleicht doch zu einem Waffenstillstand zu gelangen, aber das wird nicht erfolgreich sein.

    Wir erkennen mit dem neuerlichen Beginn der Kämpfe in Palästina, dass das Schlachtfeld ein globales wird, zumindest aber ein transkontinentales. Das ist die schreckliche Situation, in der wir uns derzeit befinden.

    Vor allem seit 2014 sind Sie in engem und ständigen Kontakt mit ukrainischen Aktivisten.

    Ich treffe sie sehr oft bei politischen Zusammenkünften vor allem in Südeuropa. Ich kann mich erinnern, es gab eine große Konferenz im Reina-Sofia-Museum in Madrid, als Russland die Krim einverleibte. Spanische Politiker und Aktivisten aus der Ukraine waren da, und so war es eine Möglichkeit, den Euromaidan zu problematisieren. Ich kannte die Aktivisten, und ich persönlich stand dem Euromaidan damals durchaus positiv gegenüber. Da war eine Bewegung, die gegen eine autoritäre Regierung auftrat und als Gegner einige extreme Rechte hatte. Es hing aber alles an der Frage: Wer wird gewinnen? Und manche (in der ukrainischen Linken, jW) verstanden das nicht. Da war Wassil Tscherepanin, der heutige Direktor der Kiew Biennale, und heute ist er völlig im Selenskij-Lager. Damals kannte Selenskij jeder nur als Schauspieler.

    2016 wurde Wassil von diesen Leuten (aus dem Umfeld von Selenskij, jW) fast getötet. Es gab einen Anschlag auf ihn. Irgendwie haben wir den Kontakt verloren. Zu dieser Zeit gingen viele andere Sachen vor sich, wie »Brexit« und Syriza in Griechenland, und in Spanien lag der Fokus von uns Aktivisten einfach woanders, obwohl ich versuchte, die Situation zu verfolgen. Es kam dann in diesen Jahren zu einer Umgruppierung, und die Leute, die sich damals politisch gegenübergestanden haben, haben sich zu einer Art nationalen Front zusammengeschlossen, die aus den Rechtsextremen und den prowestlichen Demokraten besteht.

    Das macht die ganze ukrainische Sache aus der Perspektive der antisystemischen Bewegungen in Europa so schwierig. Wir waren in der Vergangenheit gewöhnt daran, die NATO zu bekämpfen. Wir haben heute die Situation, dass wir gleichfalls den NATO-Imperialismus und den Neoimperialismus von Russland bekämpfen müssen, und dann sagen mir meine Genossen in der Ukraine: Wir müssen gemeinsam mit den Faschisten von »Asow« kämpfen. Das sind Leute, die Nazikollaborateure rehabilitieren möchten und Naziverbrecher als Nationalhelden feiern, die Hunderttausende Bolschewiki, Juden und Russen in den zwei Jahren, als Bandera mit den Nazis zusammenarbeitete, ermordet haben.

    Das ist die schlimme Lage, in die wir heute geworfen sind. Ich nenne es »Campismus«: Entweder du bist im NATO-Lager oder im russischen Lager. Daher ist die Lage vielleicht fataler als im Ersten Weltkrieg.

    Aber nicht nur in der Ukraine, auch in vielen westeuropäischen Ländern verhalten sich linke Aktivisten ähnlich. Es wirkt fast so, als wäre die prinzipielle Ablehnung imperialistischer Kriege in der europäischen Linken verlorengegangen. Manche, etwa in der Partei Die Linke, gehen sogar so weit und fordern Waffenlieferungen an die Ukraine.

    Ich möchte hier zwischen der deutschen Linken und den Grünen und den vergleichbaren Parteien in Spanien unterscheiden. Was die Grünen in Deutschland sind, wäre in Spanien etwa Sumar und Politiker wie Ada Colau. Die sind in privaten Gesprächen sehr klar links und lehnen den Krieg ab. Aber die Realpolitik von ihnen sieht anders aus, da sie sagen, dass die spanische Wirtschaft von den Unterstützungen der EU-Kommission abhängt. Die Geldtöpfe in Brüssel seien so wichtig, und daher meinen sie: Konzentrieren wir uns auf Innenpolitik, und sagen wir in anderen Fragen nur ein Minimum. Konzentrieren wir uns darauf, was wirklich wichtig ist. Dann würde man Brüssel weiterhin zufriedenstellen.

    Podemos ist anders. Sie waren von Beginn an gegen diese Politik. Podemos war von Beginn an gegen Waffenlieferungen, denn Russland kann von der Ukraine nicht militärisch besiegt werden. Hier steht der Ukraine eine Atommacht gegenüber, und wenn die in eine existentielle Krise schlittert, wird Putin natürlich alles daransetzen, seinen Hintern zu retten. Es geht also in Richtung einer Katastrophe. Nach zwei Jahren Vertreibungen von Millionen von Menschen und mehr als hunderttausend toten Soldaten insgesamt sind beide Seiten immer noch genau dort wie im Februar 2022.

    In Ihrem Buch schreiben Sie, dass eine neue emanzipatorische Politik notwendig ist. Wie kann das erreicht werden, in der schwierigen Situation, in der die Linke derzeit ist, wie Sie es darlegen.

    In Europa sind Kriegsregime entstanden. Die Kriege werden aber außerhalb der eigenen Grenzen geführt: in der Ukraine, Afrika und Palästina. Zugleich wird im Inneren die Demokratie abgebaut. Das ist nicht so dahingesagt, sondern passiert ganz konkret mit der Einschränkung der Versammlungsfreiheit in den letzten Wochen. Es ist Interesse da, politisch aktiv zu sein, aber die Atmosphäre ist vergiftet. Wir leben in einem Ausnahmezustand. Es ist gefährlich, seine Meinung zu äußern.

    Schauen wir uns die Reden von Robert Habeck an, in denen er zuletzt immer wieder ein falsches Verständnis von Antisemitismus gezeigt und dann auch noch dazu Antisemitismus direkt mit subalternen Subjekten in Verbindung gesetzt hat: Araber, Türken, Kurden – nur weil sie propalästinensisch und muslimisch sind. Dadurch schaffen die liberalen Politiker in Europa die Bedingungen für Diktaturen im Namen des Kampfs gegen die Diktatur. Sie bewerben protofaschistische Tendenzen, und dadurch sind diese Politiker unsere Hauptfeinde. Es ist ein Ausdruck der Krise des nordischen Kapitalismus, der nicht mit den ökologischen Limitierungen kapitalistischer Entwicklung zurechtkommt.

    Was ist demzufolge zu tun?

    Wir müssen der Krise des Kapitalismus – deren Ausdruck diese Kriege sind – dringend etwas Positives entgegensetzen: eine Synthese aus den unterschiedlichen Strömungen. Ich glaube, konstituierende Republiken in Europa zu schaffen wäre eine Möglichkeit. Die Zusammenführung von Revolten, Protesten und Klassenkämpfen, die neue Zusammensetzung der Arbeiterklasse, die in Europa nicht mehr weiß, männlich und industriell repräsentiert ist. Die neue Arbeiterklasse ist weiblich, transsexuell, prekär, informell. Die muss mit der weißen Arbeiterklasse in den Kämpfen gegen alle Formen der Ausbeutung in jedem Bereich des Lebens verbunden werden. Klassenkampf ist nicht nur für Löhne, sondern auch Rechte, Räume und Institutionen.

    Ich glaube, eine kommunistische Entwicklung sollte das sozialistische Stadium abwerfen. Der Übergang zum Sozialismus bedeutet ein Erstarken des Staats an der Stelle von Demokratie. Ich glaube aber, dass die neue Struktur der Arbeit und die neuen gesellschaftlichen Bedingungen es erlauben, einen schwachen Staat und eine neue Verteilungsdemokratie zu etablieren. Diese wäre in der Lage, sich zu verteidigen, die Produktion zu regeln und finanzielle Transaktionen zu kontrollieren. Ich stelle mir eine gemeinsame Produktionsweise basierend auf den Kommunen vor. Die wichtigste Aufgabe der Produktion und Reproduktion muss das Leben selbst sein: die Erhaltung von Leben und Ökosystemen über Generationen hinweg. Bildung, Gesundheit, ökologische Veränderung, globale Gerechtigkeit, Energiewirtschaft, niedriges Wachstum, usw. Es bedeutet aber auch Enteignung von Kapital. Der Klassenkampfcharakter darf nicht vernachlässigt werden.

    Wir müssen die Enteigner enteignen, bevor jeder stirbt. Aber zugleich bedeutet das nicht, dass wir zurück zum alten sozialistischen Bild eines produktivistisch hochstilisierten Modells kommen, das uns alle zurück in die Fabrik schickt. Es muss statt dessen eine subalterne, ökologische, feministische, aber auch humane Produktionsweise sein. Wir sind in der Lage, eine Produktionsweise zu etablieren, die das Leben in den Mittelpunkt stellt und ganz einfach ausgedrückt ein gutes Leben ermöglicht, so wie es die ecuadorianischen und bolivarischen Verfassungen vorzeigen. Das Ziel der Politik muss ein gutes Leben für jeden sein. Ich glaube, das sollte der Inhalt jeder kommunistischen Politik heute sein.

    Und wie kommt man dahin?

    Das kann nur erreicht werden, wenn es zumindest ein transeuropäisches Projekt ist. Aber es muss auch ein nichtweißes Projekt sein, denn es muss verstehen, dass wir in einer globalen Gesellschaft leben. Der Krieg hat bereits begonnen, und überall wächst der Einfluss von faschistischen Kräften. Die alten, progressiven und sozialdemokratischen Kräfte sind bereit, mit der extremen Rechten auf EU-Ebene zu koalieren, das wird sich nach den EU-Wahlen 2024 zeigen. In dieser Situation brauchen wir ein neues Projekt, dass Hoffnung gibt und Interesse und Wünsche schaffen kann. Wir werden nichts erreichen, wenn wir um das kleinste Übel kämpfen, in anderen Worten: wenn wir einfach dafür kämpfen, den bestehenden Mist zu konservieren.

    Die Menschen im globalen Süden haben bereits verloren. Die können nicht, wie es bei uns Grüne und Progressive sagen, die Ausuferungen des Systems minimieren, damit es nicht zu einem »autoritären Wandel« kommt. Die Migranten in unserer Gesellschaft leiden unter den Entwicklungen im globalen Süden. Diese Menschen können sich nicht mit irgendwelchen Projekten identifizieren, die das Bestehende erhalten wollen.

    Im Buch fordern Sie einen »konstituierenden Frieden«. Was meinen Sie damit?

    Es hängt mit dem zusammen, was ich gerade gesagt habe: Im Krieg kann es keine Demokratie geben. Aber Frieden ist nicht genug, sondern nur die Speerspitze unserer Forderungen, die eine konstituierende Plattform schaffen. Auch bei den Bolschewiki war es so. Ihre Forderung war Frieden und Brot. Solche Forderungen brauchen wir auch, ich denke an ein globales bedingungsloses Grundeinkommen, Reisefreiheit für die Arbeiterklasse und die subalterne Klasse. Dafür bedarf es eine Wiederaneignung der Produktionsmittel, um eine kommunenbasierende Produktionsweise aufzubauen.

    Um das zu erreichen, braucht es aber eine neue Koalition, ein neues politisches Subjekt, das nur aus den Kämpfen heraus entstehen kann. Taktische Plattformen sind keine Lösung. Die Grünen in Deutschland sagen, wenn die AfD und die Neonazis geschlagen sind, dann leben wir im Paradies. Das ist völliger Blödsinn. Das Problem ist, dass die Demokratien oligarchisch geworden sind und einen großen Teil der nichtweißen, aber auch der weißen Bevölkerung ausschließen. Das ist die neue Verfassung der liberalen Demokratie. Das ist nicht temporär, sondern der neue Charakter des Kapitalismus. Die großen liberalen Errungenschaften des Kapitalismus von 1945 bis zum Maastricht-Europa sind vorbei. Die Demokratie ist verfault. Ich glaube, dagegen ist der »konstituierende Frieden« eine Losung, um eine Diskussion anzustoßen, um neue Wege zu finden, jenseits der etablierten Parteien, Institutionen und Strukturen.

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    Leserbrief von Istvan Hidy aus Stuttgart (19. November 2023 um 22:09 Uhr)

    Was bedeutet der Begriff »Ukraine« im einführenden Satz des Artikels? Zitat: »Die Ukraine war immer schon eine ungelöste Frage in Europa, das zieht sich seit Jahrhunderten, aber wurde besonders akut nach dem Ersten Weltkrieg.« Welche Bedeutung gibt der Autor dem Begriff »die Ukraine«? Bezieht er sich auf das Grenzgebiet als Begriff an sich? Die Verwendung und Formulierung seiner Aussage sind problematisch, da sie suggerieren, dass es seit Jahrhunderten eine »Ukraine« geben sollte, was historisch nicht korrekt ist! Erst nach der Oktoberrevolution von 1917 erklärte die Zentralna Rada, ein ukrainisches politisches Organ, die Unabhängigkeit der Ukrainischen Volksrepublik. Es stimmt, jedoch ohne kulturellen, traditionellen und festen territorialen Umfang! Während ihrer kurzen Existenz (1917–21) kämpfte die junge Ukrainische Volksrepublik schon gegen verschiedene Gegner, darunter die Rote Armee, die Weiße Armee und Polen. Die territoriale Ausdehnung der Ukrainischen Volksrepublik variierte schon auch erheblich während ihrer kurzen Existenz und umfasste im Allgemeinen nur die mittleren Gebiete der heutigen Ukraine. Gleichzeitig wurde Westukraine, einschließlich Galizien, von Polen annektiert. Letztendlich wurde sie von den Bolschewiki besiegt, und die Ukraine wurde Teil der Sowjetunion. Es ist wichtig festzustellen, dass die Grenzen der Ukraine, wie sie 1991, nach der Auflösung der Sowjetunion entstanden sind, historisch niemals existierten und auch in Zukunft höchstwahrscheinlich nicht wieder auftauchen werden.

    Leserbrief von Onlineabonnent/in Joachim S. aus Berlin (18. November 2023 um 10:07 Uhr)

    Liest man dieses Interview genauer, fasst es fast genau all jene »allmenschlichen« Illusionen zusammen, gegen die die jW seit Jahr und Tag anschreibt. Die Klassen sind verschwunden und damit auch die geopolitische Komponente des Kampfes des Kapitals mit ihnen. Imaginäre Kräfte bewegen die Welt und moralisierende Kräfte werden sie verändern. Damit sind wir wieder auf dem Erkenntnisstand des frühen Christentums von vor zweitausend Jahren. Natürlich darf ein »linker spanischer Philosoph« so denken. Sehr hilfreich ist das allerdings nicht. Ganz im Gegenteil.

    #Ukraine #histoire #impérialisme #révolution_mondiale #antiracisme

  • Collaboration du Belarus avec la Russie dans la déportation systématique des enfants ukrainiens

    Introduction
    Le laboratoire de recherche humanitaire de l’école de santé publique de Yale (Yale HRL) a constaté qu’au moins 2 442 enfants ukrainiens ont été emmené·es au Belarus depuis le début de l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. La déportation systématique d’enfants ukrainiens vers le Belarus est le fruit d’une collaboration du Belarus et de la Russie par l’intermédiaire de l’État de l’Union. La Russie et le Belarus ciblent les enfants à déporter d’Ukraine, coordonnent leur transport depuis l’Ukraine occupée jusqu’au Belarus en passant par la Russie, et soumettent les enfants à une rééducation, parfois assortie d’un entraînement militaire. L’implication directe du Belarus dans la déportation forcée d’enfants par la Russie représente une collaboration entre le dirigeant autoritaire du Belarus, Alyaksandr Lukashenka, et le président russe Vladimir Poutine, avec diverses organisations pro-russes et pro-régime qui facilitent la déportation d’enfants d’Ukraine.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/20/collaboration-du-belarus-avec-la-russie-dans-l

    #international #ukraine #belarus #russie

  • Suisse. Solidarité internationale par le bas : livraison de matériel scolaire au village de Starosillya

    Alors que l’agression meurtrière de l’armée russe se poursuit en Ukraine, les tristes conséquences des réalités de cette guerre demeurent invariables : une population civile meurtrie, des familles déchirées, des villes en ruines, et une crise humanitaire dévastatrice persistante, jetant une ombre sur la vie de milliers d’Ukrainien·nes.

    Dans une grande partie du pays, les efforts sur le plan humanitaire sont encore à ce jour largement assumés par des personnes bénévoles issues de la société civile qui, face aux besoins urgents et vitaux de la population affectée, se sont organisées spontanément dès le début de l’invasion à grande échelle. Leur dévouement désintéressé constitue un pilier fondamental de l’incroyable résilience de la population en Ukraine, et leur travail acharné ne peut que susciter une profonde admiration pour la solidarité dont ils et elles font preuve. Il est cependant essentiel de ne pas laisser ce sentiment d’exaltation occulter le fait que ces initiatives pallient avant tout un manquement flagrant du gouvernement ukrainien à cet égard. En effet, c’est principalement l’incapacité de ce dernier à répondre de manière adéquate aux besoins essentiels de la population, qui a d’abord incité les citoyens à s’auto-organiser pour résoudre ces problèmes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/19/suisse-solidarite-internationale-par-le-bas-li

    #international #ukraine

  • Guerre en Ukraine

    Accepter d’être Russe ou mourir : l’enquête des médias publics européens en Ukraine occupée
    C’est le résultat d’une enquête menée par plusieurs journalistes des médias publics européens (EBU). L’Ukraine occupée n’est pas facilement, voire pas du tout accessible aux journalistes. Alors pour raconter l’occupation, il a fallu aller à la rencontre de ceux qui l’ont vécue et qui témoignent. Au total, avec des experts, une vingtaine de témoignages et analyses ont été retenus dans une grande investigation internationale. Nous vous en livrons l’essentiel ici. Il en ressort un aperçu de la brutalité de l’occupation. Tortures, menaces, tentatives d’étouffer la langue et la culture ukrainienne. Mais aussi cette question essentielle : peut-on être accusé de collaborer avec l’ennemi alors qu’on vit sous sa menace ?
    https://www.rtbf.be/article/accepter-detre-russe-ou-mourir-lenquete-des-medias-publics-europeens-en-ukraine
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/17/hanna-perekhoda-sur-lukraine-pour-reflechir-aux-solutions-il-faut-au-moins-ne-pas-se-tromper-sur-les-causes/#comment-59452

    #international #ukraine

  • Web-Summit-Resümee : Die Woke-Washing-Maschine des Neoliberalismus
    https://www.heise.de/meinung/Web-Summit-Resuemee-Die-Woke-Washing-Maschine-des-Neoliberalismus-9532834.html
    Au.Web-Summit l’économie du web montre son visage moche.


    Die neue Chefin des Web Summit Katherine Maher

    18.11.2023 von Hartmut Gieselmann
    ...
    Ukraine-Krieg als Technologielabor

    Es gab noch eine Reihe weiterer Themen, die durchaus kontrovers hätten diskutiert werden können:

    Die Beiträge des ehemaligen Boxweltmeisters Wladimir Klitschko und seiner Landsfrau Iryna Volnytska von der SET University machten unverblümt deutlich, wie wenig Interesse sie an einem schnellen Ende des Krieges mit Russland am Verhandlungstisch haben. Laut Volnytska ist die IT-Branche in der Ukraine im vergangenen Kriegsjahr um sieben Prozent gewachsen. Insbesondere im Bereich der Militärtechnik sei die Ukraine zu einem Experimentierfeld für technologische Kriegsführung geworden, in dem beispielsweise die Abwehr russischer Hackerangriffe erprobt werde. Die Ukraine sei ein „Sandkasten“, in dem der Westen seine Waffensysteme testen könne, um sich für eine spätere Konfrontation mit Russland zu wappnen. Volnytska stellte Investoren lukrative Vorteile bei Investitionen in ukrainische IT- und Militärtechnologie in Aussicht.

    Klitschko verglich den Krieg mit einem Boxkampf: Es sei die achte von zwölf Runden und man dürfe nicht nachlassen, Schläge auszuteilen. Man dürfe auch keine russischen Sportler zu den kommenden Olympischen Spielen zulassen, weil diese oft vom Militär beschäftigt würden. Kompromisse, wie sie typischerweise in diplomatischen Gesprächen über Waffenstillstände und Friedensabkommen ausgehandelt werden, bezeichnete Klitschko als „Zeitverschwendung“ und erntete dafür Applaus.

    Stau im Steuerparadies

    Lissabon warb auf dem Web Summit mit seiner großen Zahl an so genannten Unicorns: Start-ups, die noch vor dem Börsengang einen Marktwert von über einer Milliarde US-Dollar erreichen. Ein gutes Dutzend davon sei bereits in Lissabon ansässig, sieben aus Portugal, fünf hätten ihren Hauptsitz aus dem Ausland in die Stadt verlagert. Angelockt werden ausländische Unternehmen und Selbstständige durch niedrige Steuersätze von 20 Prozent sowie Doppelbesteuerungsabkommen mit einigen Ländern, die im Extremfall zu einer völligen Steuerfreiheit führen.

    Dadurch kommen zwar viele Unternehmen und Selbstständige ins Land, aber der öffentlichen Hand fehlen die Mittel. In Lissabon haben wir das als Besucher des Web Summit an den täglichen Staus zu spüren bekommen. Die öffentlichen Verkehrsmittel sind dem Ansturm kaum noch gewachsen. Morgens und abends quälen sich endlose Blechlawinen durch die engen Straßen der Innenstadt. Selbst Busse und Bahnen bleiben stecken.

    #Internet #WWW #business #Ukraine #Portugal

  • Près de 20 000 Ukrainiens ont réussi à fuir la conscription, selon la BBC
    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/18/en-direct-guerre-en-ukraine-manifestations-a-kiev-contre-la-corruption_61996

    Près de 20 000 hommes ont fui l’#Ukraine depuis le début de la guerre pour échapper à la conscription, rapporte la BBC : 19 740 hommes ont franchi illégalement les frontières de la Roumanie, de la Moldavie, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la Pologne entre février 2022 et le 31 août 2023. Les fugitifs ont notamment tenté de franchir la frontière à pied ou à la nage. Plus de 21 000 hommes ont tenté de fuir, mais ont été interceptés par les autorités ukrainiennes, a confirmé Kiev. La plupart des hommes âgés de 18 à 60 ans ne peuvent quitter le pays mais, selon la BBC, des dizaines d’entre eux réussissent à partir chaque jour.

    La majorité de ceux qui ont été interceptés à la frontière – 14 313 – tentait de franchir la frontière à pied ou à la nage, tandis que les 6 800 restants s’appuyaient sur des documents officiels falsifiés (exemption, raison médicale). Les hommes exclus de la conscription sont ceux ayant des problèmes médicaux, ou ayant des responsabilités familiales et les pères de trois enfants ou plus.

  • On ignore où se trouve Maksim Butkevych depuis août 2023

    Déclaration du directeur régional d’Amnesty International

    En l’absence depuis des mois de nouvelles de Maksym Buktevych et face à l’impossibilité pour l’avocat d’avoir des informations, les proches ont décidé de rendre publique et dénoncer cette situation.

    Amnesty International a publié un communiqué mardi 7 novembre 2023.

    Fédération de Russie : les autorités doivent révéler où se trouve
    Maksym Butkevych après sa disparition forcée

    En réaction à la disparition forcée du défenseur des droits humains et prisonnier de guerre ukrainien Maksym Butkevych, dont le lieu de détention a été confirmé pour la dernière fois le 22 août, Denis Krivosheev, directeur régional par intérim pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

    Cela fait onze semaines que l’on ne sait plus où se trouve Maksym Butkevych. Compte tenu du simulacre de procès, de la nature de sa condamnation et des preuves de mauvais traitements, sa famille et nombre d’entre nous, nous inquiétons vivement de son sort et de son état. Nous demandons aux autorités russes de révéler immédiatement où il se trouve et de lui permettre de contacter sa famille et son avocat.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/18/on-ignore-ou-se-trouve-maksim-butkevych-depuis

    #international #ukraine

  • Dans la partie occupée de la région de Kherson, un lycéen de 15 ans a été arrêté pour haute trahison
    Le fond de l’affaire
    Dans le village de Schastlivtsevo, dans la région de Kherson, sous occupation russe, la police a arrêté Nikita, 15 ans. Il aurait envoyé des photos d’équipements militaires contre de l’argent à une connaissance au sein de l’armée ukrainienne, pour lequel il travaillait autrefois à temps partiel pendant l’été. Lors d’une perquisition au domicile du lycéen, les forces de l’ordre ont saisi du matériel, deux chevrons militaires et deux drapeaux ukrainiens. Une enquête pour trahison d’État a été ouverte.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/08/14/memorial-publie-un-rapport-sur-la-situation-des-prisonniers-politiques-en-russie-en-2022/#comment-59435

    #international #ukraine

  • Hanna Perekhoda sur l’Ukraine : « Pour réfléchir aux solutions, il faut au moins ne pas se tromper sur les causes »

    Historienne, ukrainienne et militante de gauche, Hanna Perekhoda est doctorante en sciences politiques à Lausanne depuis 2013. Entre l’Ukraine et la Suisse, elle observe pour nous le chassé-croisé des prises de positions des gauches européennes. Et le miroir tendu aux activistes d’Europe de l’Ouest n’est pas des plus flatteurs.

    Pouvez-vous nous parler de la gauche ukrainienne ? Quelles sont ses principales composantes ?
    Hanna Perekhoda : Avec tout le poids de l’héritage de l’époque soviétique, il n’est pas du tout évident de se déclarer de gauche ou pire encore, se dire socialiste, en Ukraine et en général dans l’espace post-soviétique. Le socialisme est une idéologie discréditée dans cette partie du monde, car associée à une politique génocidaire de l’époque stalinienne et, de manière générale, à l’oppression nationale et à la terreur politique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/17/hanna-perekhoda-sur-lukraine-pour-reflechir-au

    #international #ukraine

  • Ukraine : « Les coopératives sont une façon de propager les principes de l’auto-organisation dans la société »

    Entretien avec ReSew coop – Швейний Кооператив

    Dès les premiers jours de la guerre à grande échelle, la capacité d’auto-organisation de la société ukrainienne a été cruciale. Là où l’Etat ne pouvait pas assumer ses tâches, la société s’est organisée pour y répondre. Un gigantesque travail social, humanitaire et de solidarité, s’est développé. Même dans le domaine miliaire avec la Défense territoriale qui est devenue d’une certaine façon l’organisation du peuple en armes. Cette tradition d’auto-organisation ne vient pas de nulle part. La Commune de Maïdan (novembre 2013 – février 2014) avait déjà montré au monde entier la disposition profonde du peuple ukrainien de prendre ses affaires en mains. Plus avant, le puissant mouvement des coopératives ukrainiennes au début du 20e siècle a certainement nourri cette aptitude. Il a été un chemin et un instrument autant d’émancipation nationale (anticoloniale) que d’émancipation sociale et économique. L’un des programmes du festival du film féministe de 2023 sera consacré aux droits du travail. Selon les organisatrices « Bien qu’on nous vende activement l’idée de la réussite professionnelle et que le bureau soit comme une deuxième maison, le travail n’est souvent pas une question de plaisir mais une question de survie. Pour nous, les droits du travail sont avant tout une question de solidarité et d’empathie. C’est pourquoi nous avons invité à co-organiser ce programme une coopérative de couture ReSew – Швейний Кооператив (Chveïniï kooperativ), qui existe politiquement et écologiquement sans patrons ni subordonnées et est unie par l’amour de leur travail – la couture ». Nous poursuivons notre exploration du monde des coopératives et des formes inédites d’auto-organisation de la société ukrainienne avec un échange avec les animatrices de cette coopérative.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/15/ukraine-les-cooperatives-sont-une-facon-de-pro

    #international #ukraine

  • Ukraine’s ’Secret Weapon’ Against Russia Is Clearview AI | TIME
    https://time.com/6334176/ukraine-clearview-ai-russia

    Ukraine has run at least 350,000 searches of Clearview’s database in the 20 months since the outbreak of the war, according to the company. “The volume is insane,” Clearview AI’s CEO, Hoan Ton-That, tells TIME. “Using facial recognition in war zones is something that’s going to save lives.”

    #AI #surveillance #Ukraine