• https://www.sofoot.com/des-fans-du-celtic-lancent-un-chant-anti-famille-royale-pendant-la-minute-d-

    Des supporters du Celtic ont chanté « Si vous détestez la famille royale, tapez dans vos mains » pendant la minute d’applaudissements dédiée à la mémoire de la Reine, avant le match de Premiership écossaise contre St Mirren à Paisley ce dimanche après-midi.

    #Elizabeth_II #Monarchie #Football #UK #Ecosse

  • Le foot, les stades : des laboratoires pour la « sécurité globale », par Nicolas Kssis-Martov
    https://www.sofoot.com/ce-que-la-loi-de-securite-globale-doit-malheureusement-au-foot-491505.html

    La très contestée loi relative à la sécurité globale est discutée depuis hier à l’Assemblée nationale. Elle comporte de nombreuses mesures qui interrogent sur l’évolution de notre État de droit. Toutefois, ceux qui ont suivi, sur ce terrain spécifique, l’évolution du #football, notamment dans son rapport à la vidéo, ne seront guère surpris. Et, une fois de plus, seront tentés de ressortir cette vieille évidence que les #stades [et les #ultras] ont servi de laboratoire au sécuritaire 2.0.

  • Chassol - Big Sun (Full movie)
    https://www.youtube.com/watch?v=vTL4gZ9ve6E

    Enfin le film complet de Big Sun ! (pas juste la captation concert)

    Avec Big Sun, son rayonnant quatrième album, Christophe Chassol clôt sa trilogie d’ultrascores (la méthode d’harmonisation du réel qu’il a développée) commencée à la Nouvelle-Orléans créole (Nola Chérie, 2011) et poursuivie en Inde (Indiamore, 2013).

    #musique #Chassol #Christophe_Chassol #ultrascore

  • Football : à Rome, vie et mort d’un chef « ultra » de la Lazio

    Fasciste convaincu et lié à des figures légendaires du crime organisé, Fabrizio Piscitelli régnait sur le peuple des « #ultras » de la Lazio Rome. Il a été assassiné au début d’août.

    Par Jérôme Gautheret

    Dimanche 1er septembre, c’était jour de derby au stade olympique de #Rome. Comme à chaque fois, pendant deux heures, la ville a retenu son souffle. Un affrontement entre l’AS Rome et la #Lazio, quel que soit le contexte, et même à un moment de l’année où beaucoup de Romains n’ont pas encore regagné la capitale, ce n’est jamais anodin. Cette fois-là, les forces de l’ordre avaient encore renforcé leur dispositif, pour canaliser la foule aux abords du stade, et surtout contrôler les agissements des groupes de supporteurs.
    En cette première journée de championnat, l’enjeu sportif entre ces deux équipes habituées à lutter pour les places d’honneur en Série A était négligeable. Les regards des observateurs étaient surtout tournés vers la Curva Nord, fief des ultras de la Lazio, qui avaient annoncé qu’ils allaient réaliser un tifo bien particulier, en l’honneur de leur chef charismatique, le sulfureux Fabrizio Piscitelli, tué par balles le 7 août, à l’âge de 53 ans.

    La préfecture et la direction du club, qui n’avaient aucun moyen d’empêcher l’hommage à « Diabolik » (le pseudonyme que s’était choisi Piscitelli, en hommage au héros – particulièrement violent – d’une bande dessinée culte italienne), ont opté pour le moindre mal : laisser faire, et éviter les débordements. Dans les environs du stade il y a bien eu quelques saluts fascistes, des chants antisémites et des jets de pierre contre les forces de l’ordre, mais dans le stade, rien de tel.

    Messages de condoléances

    Quelques minutes avant le coup d’envoi, les occupants du virage ont déployé un portrait géant de leur ancien chef, ainsi qu’une une banderole à sa gloire. Le camp adverse, par respect pour Diabolik, avait accepté de ne pas chercher à rivaliser, et même envoyé – le cas est rarissime – quelques messages de condoléances. Dans ce contexte parfaitement inhabituel, la partie s’est déroulée sans encombre, et les deux équipes se sont séparées sur un score nul (1-1) qui n’embarrasse personne. L’affaire Diabolik, en revanche, est loin d’être close, et ses moindres rebondissements sont suivis avec passion, tant ils convoquent les mythes et les fantômes du milieu romain.

    Mercredi 7 août, Fabrizio Piscitelli était tranquillement assis sur un banc, dans le Parco degli Acquedotti, non loin de son domicile, au milieu des sportifs et des promeneurs. Un peu avant 19 heures, un homme en tenue de jogging s’est glissé derrière lui, et lui a tiré une balle de 7.65 dans la nuque, avant de rejoindre un complice puis de s’évanouir dans la ville. Nul besoin de grandes connaissances en criminologie pour comprendre qu’il n’a pas été tué au hasard, par un rôdeur.

    Le lendemain soir, une poignée de supporteurs parviennent, malgré la surveillance, à déployer en son honneur une gigantesque banderole « il diablo vive » (« le diable est vivant ») sur le Ponte degli Annibaldi, face au Colisée. Diabolik était leur empereur, il ne pouvait pas quitter la scène sans apothéose.

    Nom cité dans de nombreuses affaires

    Enfant du peuple « laziale » et de la périphérie sud de Rome, Diabolik est vite devenu une figure importante dans le monde des ultras de la Lazio. A partir de la fin des années 1980, il s’impose comme le chef des « Irriductiblili », un groupe très lié aux mouvements néofascistes qui, au fil du temps, absorbera tous les autres collectifs d’ultras de la tribune. Son influence est telle qu’il essaie, au cours des années 2000, de prendre le contrôle du club, sans succès.

    Homme d’affaires avisé, Diabolik s’appuie sur son aura pour développer un fructueux commerce de produits dérivés. Las, il ne s’arrête pas aux seuls produits autorisés, ce qui lui vaudra de passer quatre années et demie au total en prison. Dans les années 1990, il est lié au clan Abate, un rameau de la #Camorra implanté en périphérie de Naples, sur les pentes du Vésuve, mais également très présent dans la capitale. Plus tard, son nom est cité dans de nombreuses affaires, et il apparaît surtout, en 2014, dans le scandale #Mafia capitale, qui a mis au jour les liens existant entre l’administration de la ville de Rome et le crime organisé.

    Au centre des ramifications de cette tentaculaire affaire, il y a un homme, Massimo Carminati, qui passe pour avoir été un des amis les plus proches de Diabolik. Véritable légende du milieu romain, surnommé « le dernier roi de Rome » par la presse locale, Carminati, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison, soumis au très rigoureux « 41bis », le régime de détention des chefs mafieux, est un ancien proche de la bande de la #Magliana, qui a régné sur Rome des années 1970 au début des années 1990. Mais il est surtout un ancien des #NAR (#Noyaux_armés_révolutionnaires), un groupe néofasciste très actif durant les années de plomb. Dans les divers interrogatoires qu’il a subis, #Carminati s’est toujours décrit comme « fasciste » avant tout. Diabolik se présentait de la même manière.

    « Fascistes, pas mafieux »

    Dans les stades italiens, la liste des provocations dont se sont rendus coupables les Irriductibili sous sa direction est impressionnante, depuis la banderole à la gloire du criminel de guerre serbe Arkan, en 2000 à Bari, à la diffusion dans les travées de l’Olimpico, en 2017, de très douteux photomontages représentant Anne Frank vêtue du maillot du club rival, l’AS Roma.

    Pour toutes ces raisons, les autorités tenaient à ce que les funérailles de Diabolik ne tournent pas à la manifestation fasciste spontanée. Aussi, après avoir tenté d’imposer des obsèques strictement privées, la police a-t-elle convenu avec la famille d’une cérémonie devant une centaine de personnes, le 21 août, dans l’enceinte du sanctuaire de Notre-Dame du Divin Amour, en périphérie de la ville. Les fumigènes et les banderoles sont restés au dehors, mais cela n’a pas empêché plusieurs journalistes d’être pris à partie par des proches du défunt.

    Pendant que les hommages au chef ultra se poursuivent, la recherche du tueur et surtout du ou des commanditaires suit son cours. Celle-ci a connu un spectaculaire rebondissement le 2 septembre lorsqu’est apparue sur YouTube une vidéo dans laquelle une autre figure du milieu romain, Fabio Gaudenzi, un proche de Carminati et Diabolik déclare, le visage cagoulé, son intention de se rendre à la police, pour leur révéler l’identité des commanditaires du crime et sauver sa peau.

    Dans ce court message, prononcé à la hâte, avant l’arrivée de la police, l’homme révèle que Carminari, Diabolik et lui appartenaient à un petit cercle néofasciste « élitiste ». Puis il lance à la caméra : « Nous sommes des fascistes, pas des mafieux. »

    Jérôme Gautheret (Rome, correspondant)

    #ITALIE #football #Néofascisme #années_de_plomb

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/09/a-rome-vie-et-mort-d-un-chef-ultra-de-la-lazio_5508024_3210.html

  • Roh mais alors on a parlé de Chassol rapidement ici : https://seenthis.net/messages/700877

    Mais on n’a jamais eu de seen parlant vraiment de ses albums, de son utilisation de ce qu’il appelle « ultrascore », où il filme et capte le son du réel, et l’harmonise ensuite petit à petit par dessus avec ses claviers.

    Alors qu’il met ses albums-films (édités chez Tricatel) disponibles sur Youtube.

    Courrez écouter, voir, c’est magique, c’est magnifique !

    Indiamore, en Inde
    https://www.youtube.com/watch?v=X0euvHEnSw8

    Big Sun, en Martinique (ici en live mais on voit la vidéo en fond)
    https://www.youtube.com/watch?v=92JjUqtcYPI

    #musique #Chassol #ultrascore #clavier

  • Sébastien Louis : « Les ultras sont les syndicalistes d’un football populaire » - Damien Dole, Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2017/12/26/sebastien-louis-les-ultras-sont-les-syndicalistes-d-un-football-populaire

    Sébastien Louis, qui publie un essai sur le sujet, revient sur l’émergence du mouvement né à la fin des années 60 en Italie. Associé à tort à l’apparition de la violence dans les stades, ce supportérisme à l’extrême se mêle d’abord à l’histoire politique.

    Fin octobre, des supporteurs marqués à l’extrême droite de la Lazio Rome affublaient une photo d’Anne Frank, symbole du martyr juif, d’un maillot de l’AS Roma, adversaire honni : le genre de scandale auquel on réduit depuis des lustres le phénomène des supporteurs italiens ultras autrement complexe et profond, puisant ses racines dans la nuit des temps du foot et se nourrissant de tout le reste. En 2004, par exemple, le Cri, le tableau d’Edvard Munch, est volé en Suède. Trois semaines après se déroule le derby entre le Milan AC et l’Inter. La Fossa dei Leoni, groupe ultra des rouge et noir, reproduit le tableau dans une scénographie spectaculaire. Où l’homme qui crie porte un maillot de l’Inter. En dessous, est écrit : « Interiste, tu vas devenir fou. »

    Inculte, le fan de foot ? Agité ? Extrémiste ? Les ultras fascinent autant qu’ils effraient. Contrairement aux hooligans, ces fans sont des acteurs à part entière des stades, participant au soutien de l’équipe, luttant contre le foot business et offrant un motif de fierté à certaines villes abandonnées. Historien à l’université du Luxembourg, Sébastien Louis vient de publier Ultras, les autres protagonistes du football (Editions Mare & Martin), une « bible » sur le phénomène en Italie, berceau de cette culture. Au fil des pages, on découvre que le mouvement ultra dit autant du football que de la société italienne, de la jeunesse et des évolutions politiques, sociales et culturelles du pays.

    Vous dites que le mot « ultra » est d’abord utilisé en Italie pour désigner les militants luttant contre l’armée française dans la guerre d’Algérie…
    Oui, et dans un autre contexte, quelques journalistes sportifs l’utilisent au cours des années 60 pour désigner les supporteurs excessifs, après des débordements ou des manifestations de leur passion. Cependant, dans la presse, les « ultras » désignent avant tout des extrémistes qui ont des objectifs politiques. Lors de la saison 1970-1971, une bande de jeunes supporteurs de la Sampdoria de Gênes se cherche un nouveau nom. Ils considèrent que les tribunes sont trop calmes et vont donc adopter le mot « ultras », qui correspond à ce qu’ils veulent être, c’est-à-dire des extrémistes de l’équipe génoise.

    Quand naît le mouvement ultra ?
    Entre 1967 et 1972. Il n’y a pas de date précise car les premiers ultras n’ont pas conscience qu’ils sont en train de créer une nouvelle manière de concevoir le supportérisme, en mettant des banderoles avec des termes belliqueux comme « commando », une iconographie contestataire avec des têtes de mort par exemple. Cela démontre qu’une culture émerge dans les tribunes et qu’elle est liée à une génération, celle de 1968. Les enfants du baby-boom remettent en cause les structures traditionnelles des clubs de tifosi, qui dominent jusqu’alors dans les tribunes italiennes. Ils se créent leurs propres espaces.

    Quelles sont les premières inspirations des ultras ?
    Il s’agit d’abord de l’Angleterre, patrie des sous-cultures juvéniles. A partir de la saison 1966-1967, les hooligans émergent outre-Manche. A la même époque, les pratiques des fans se transforment. Les équipes anglaises dominent l’Europe dans les années 70 et viennent souvent en Italie. La télé filme leurs supporteurs, et les jeunes Italiens voient une marée d’écharpes, entendent le kop de Liverpool reprendre des chansons des Beatles - avant les ultras, il n’y a pas d’ambiance dans les stades en Italie. Des jeunes vont se demander pourquoi les anciens groupes de fans leur enjoignent de rester calmes et de ne pas se lever pendant le match. Certains s’en détachent, prennent d’autres noms et vont s’émanciper. Les pionniers ultras adoptent souvent des anglicismes : Boys de l’Inter, Teddy Boys de l’Udinese. De plus, l’agressivité caractérisant les hooligans séduit particulièrement les ultras.

    Le deuxième modèle, ce sont les extrémistes politiques ?
    Oui. Le contexte politique de la péninsule est alors extrêmement agité. La contestation étudiante est à peine terminée que les premiers attentats secouent le pays. Les tensions et le conflit s’emparent des places publiques, où les militants s’affrontent violemment. Parmi les deux fondateurs des Brigate Gialloblu de l’Hellas Vérone, en 1971, l’un est sur des positions d’extrême gauche. Ce n’est pas un militant politique, mais il est jeune et fasciné par les Brigades rouges qui émergent, même si ce qui compte, c’est d’aller voir Vérone, de défendre sa ville. Il dit : « Nous, on va être comme les brigadisti, on va défendre une cause jusqu’au bout, jusqu’à la mort, mais on sera les brigades jaune et bleu. »

    Plus au sud, en 1972, un groupe de l’AS Rome se baptise les Fedayin, du nom des francs-tireurs palestiniens. Les pionniers ultras sont fascinés par ces militants politiques, notamment ceux qui prennent les armes. Comme l’extrême gauche est la plus forte à cette époque, elle va imposer en partie ses codes dans les tribunes : les vêtements (parkas militaires, passe-montagne), les emblèmes (l’étoile rouge, la clé anglaise, le poing fermé) ou des pratiques, par exemple le fait d’aller en cortège au stade comme dans les manifs, avec leurs banderoles, les slogans aussi. A Vicence par exemple, à la fin des années 70, les ultras locaux chantent contre les spectateurs de la tribune présidentielle : « Vicence rouge, rouge, rouge, Vicence rouge. Bâtards de bourgeois, vous finirez comme Aldo Moro », le chef de la Démocratie chrétienne enlevé et tué par les Brigades rouges.❞

    #ultras #football #politique #culture_populaire #foot_business Teddy_Boys_en_Italie

    Un peu avant :

    On a appellé Teddy boys en Italie des groupes de jeunes gens apparus brièvement en 1960-61 dans plusieurs villes du Nord de l’Italie. Provenant pour la plupart des quartiers périphériques, ils reprenaient dans leur tenue vestimentaire certains éléments (blouson de cuir noir, jeans, foulard) du film L’Équipée sauvage [The Wild One, de László Benedek sorti en Italie en 1954 sous le titre Il selvaggio]. Curieusement, leur nom est emprunté à une bande de jeunes anglais qui pratiquait au contraire une élégance de type classique-edwardien

    http://ordadoro.info/?q=content/1-au-commencement-il-y-avait-les-villes-les-jeunes-les-ouvriers#footnote2

  • Egypt Zamalek FC’s hardcore fans: The journey of the Ultras White Knights | MadaMasr
    http://www.madamasr.com/en/2017/03/22/panorama/u/zamalek-fcs-hardcore-fans-the-journey-of-the-ultras-white-knights

    It has been 10 years since the Ultras White Knights (UWK), an association of hardcore fans of Zamalek Football Club, was founded. Though they are of varying ages and come from different social classes and education, they are united in their unwavering support for their team.

    The UWK have remained committed, despite the team’s financial and administrative problems over the last decade, proving their loyalty to the white-flagged club time and time again, even in defeat.

    They have been determined to attend matches in large numbers and well-organized formations, even at training sessions. This support is summed up in their renowned slogan, “We will remain loyal.”

    The bond that binds them runs deeper than a love for football. The UWK are also known for the role they played in Egypt’s January 2011 revolution, when they were a key part of confrontations with police, marches and sit-ins, with their well rehearsed chants and songs. Their participation on the front lines of clashes with security forces on the Friday of Rage (January 28, 2011) and in the battle of Mohamed Mahmoud (November 2011) is particularly remembered.

    Since then, there has been a level of mutual hostility between the ultras and Egypt’s security forces. This has been exacerbated by several events, including the deaths of 72 Ultras Ahlawy, fans of Ahly Football Club, in the northern Suez canal city of Port Said on February 1, 2012, during a deadly stadium riot that many say was prolonged or even sparked by security forces, and resulted in the suspension of football matches or matches with no spectators.

    After matches resumed and fans were permitted to attend games again, another bloody incident took place at Cairo’s Air Force Defense Stadium on February 8, 2015, when 20 Zamalek Football Club fans were killed. Security officials accused the UWK of being responsible for these deaths and arrested several members.

    In fact, over the past six years, security forces have imprisoned around 250 ultras, and in May 2015, ultras organizations were banned by the state.

    Egyptian media has also portrayed ultras associations in a negative light, disseminating false information on them and capitalizing on their insistence to not give media interviews.

    “Ultra” in Latin means over and above, and members describe themselves as being “brothers in blood.”

    The ultras commemorate members who have been imprisoned or killed over the years, immortalizing them in pictures, chants and songs. The UWK have released three albums of these songs to commemorate their martyrs: “Zamalek is the Life,” “Voice of the Knights” and “February 8.”

  • La préfecture de Paris valide le retour (contrôlé) des #ultras au Parc
    http://www.sofoot.com/la-prefecture-de-paris-valide-le-retour-des-ultras-au-parc-432725.html

    Volonté affichée depuis quelques mois par le président Nasser Al-Khelaïfi, et par les joueurs comme Blaise Matuidi, le retour de ces ultras vient d’être validé par la préfecture de police de Paris, suite à l’entretien du président du #PSG avec le préfet Michel Cadot de ce jeudi : « La préfecture de #police prend acte de la volonté du Paris Saint-Germain d’accueillir en tribune les supporters ultras du club par le biais de ventes individuelles de billets. En cas d’incidents constatés, la préfecture de police s’opposera à la poursuite de cette présence des ultras au sein du Parc des Princes. »

  • Nouvelles règles de dialogue entre fédérations sportives et associations de #supporters - Maire-info / 13 juillet 2016
    http://www.maire-info.com/culture-sports-et-loisirs/sports/nouvelles-rgles-de-dialogue-entre-federations-sportives-et-associations-

    Voici, pour une fois, un décret d’application qui n’a pas traîné : deux mois tout juste après la promulgation de la loi du 10 mai 2016 renforçant le dialogue avec les supporters et la lutte contre le hooliganisme, le décret prévu dans ce texte sur les associations de supporters et « l’instance nationale du supportérisme » est paru au JO de ce matin.

    Cette loi a pour objectif d’améliorer la sécurité des manifestations sportives notamment en mettant l’accent sur le dialogue et la concertation avec les supporters, lesquels, « par leur comportement et leur activité, participent au bon déroulement des manifestations et compétitions sportives et concourent à la promotion des valeurs du sport » – ou pas. La loi instaure une « instance nationale du supportérisme », ayant pour mission de « contribuer au dialogue entre les supporters et les autres acteurs du sport », et impose aux associations sportives de désigner des « personnes référentes » chargées des relations avec les associations de supporters. Ce sont ces deux points particuliers qui font l’objet du décret paru ce matin.

    L’instance nationale du supportérisme (INS) sera placée sous la tutelle du ministre chargé des Sports, et devra être consultée « sur tout projet de loi ou texte réglementaire relatif aux supporters ou à leurs associations ». Elle devra proposer « des recommandations » et veiller à « favoriser les échanges et le partage d’information entre les acteurs ».

    L’INS sera composée d’un président et de 27 membres, représentant les associations de supporters, les associations sportives, le Comité national olympique et paralympique, l’État (ministères des Sports, de l’Intérieur, de la Justice et des Transports), et enfin trois élus – un député, un sénateur et un maire désigné par l’AMF. On est en droit de se demander, à ce sujet, quel sera le poids de ces trois élus face à « dix représentants des associations de supporters et cinq représentants d’associations sportives »…

    La deuxième section du décret impose « aux associations ou sociétés sportives », dès lors qu’elles « participent aux compétitions organisées par une ligue professionnelle », à désigner une ou plusieurs personnes référentes, bénévoles ou salariées, « chargées des relations avec les supporters ». Ces personnes référentes ne peuvent être elles-mêmes membres d’une association de supporters. La liste de tous les référents doit être transmise à l’INS.

    Le choix des référents est soumis à l’avis de l’association de supporters concernée, qui a 15 jours pour se prononcer (avec la règle du silence vaut accord). Le rôle de ces référents sera d’assurer le dialogue et la médiation entre associations sportives et associations de supporters, ainsi que le dialogue avec les préfets « dans le cadre de l’organisation de manifestations et compétitions ». Étrangement, le décret ne mentionne pas le fait que ces référents soient également chargés d’un éventuel dialogue avec les maires lors de l’organisation des compétitions.

    Enfin, la troisième section du décret fixe les règles en termes d’agrément des associations de supporters. Cet agrément (de cinq ans) sera délivré par le ministère chargé des Sports et ne pourra l’être que si les associations ont adopté des statuts garantissant en leur sein « un fonctionnement démocratique », « l’égal accès des femmes et des hommes à leurs instances dirigeantes », « la liberté d’opinion et l’interdiction de toute discrimination de quelque nature que ce soit ». Ceci dit, le décret ne mentionne aucune possibilité pour l’État de contrôler que ces statuts ne sont pas simplement adoptés pour la forme. Or, certains clubs de supporters, notamment en football, connus pour leurs opinions extrémistes, auront certainement un peu de peine à appliquer des principes de refus « des discriminations de quelque nature que ce soit »…

    Le décret précise cependant que l’agrément peut être retiré à tout moment par le ministère, « lorsque l’association cesse de satisfaire aux conditions requises » ou « pour tout motif grave, notamment pour tout fait contraire à l’ordre public ».

    Concernant les délais enfin : le décret entrera en vigueur demain pour ce qui concerne l’INS, qui devrait donc être créée très rapidement. Concernant la nomination des référents supporters au sein des associations sportives, elle doit intervenir « trois mois après la promulgation de la loi », soit à partir du 10 août.

    #ultras

  • Les supporteurs de foot, une force d’appoint pour les révoltes politiques
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/06/GARCIA/50506 #st

    A Kiev en 2014 comme au Caire en 2011 et à Istanbul en 2013, les supporteurs appuient les insurrections, sans qu’on puisse distinguer dans ces divers engagements la moindre cohérence idéologique.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/29496 via Le Monde diplomatique

  • Entretien avec Sébastien Louis après les affrontements entre hooligans anglais et russes samedi 11 juin 2016 à Marseille
    http://lemonde.fr/euro-2016/article/2016/06/13/euro-2016-les-hooligans-russes-ont-mene-un-raid-comme-un-commando-paramilita

    Sébastien Louis est historien spécialisé dans l’étude des supporteurs radicaux, coauteur notamment de Soutenir l’équipe nationale de football (Editions de l’Université de Bruxelles).

    Comment décririez-vous ces hooligans ?

    Nous avons affaire à une nouvelle génération de hooligans depuis la fin des années 90, venus des pays de l’Est, Russie et Pologne principalement : ce sont des gens qui font des #sports_de_combat, qui s’entraînent quotidiennement. Ils ne prennent pas de drogue, pas d’alcool, ils ont un mode de vie ascétique pour se dédier à ces affrontements. Ils organisent même des tournois en parallèle dans les bois, sur les parkings, des « fights » organisés à 15 contre 15. L’image du hooligan bedonnant qui buvait plus que de raison est dépassée. C’est aussi un problème géopolitique. Ces supporteurs radicaux ont une certaine liberté en Russie, ils sont parfois manipulés par les services secrets qui les encouragent à mener certaines actions violentes.

    (…)

    Cette situation est aussi le fruit d’une absence de stratégie de la part de la DNLH [Direction nationale de lutte contre le hooliganisme] et de *l’amalgame qui est fait entre #supporteurs, #ultras et #hooligans¨. Les interdictions de stade se sont multipliées – 218 cette année liées notamment à l’état d’urgence –, mais nous avons toujours été dans une politique répressive. Dire que ces incidents sont uniquement le fruit de la consommation d’alcool est une erreur. Il faut se confronter aux supporteurs, dialoguer avec eux, se former dans les conditions les plus difficiles. C’est bien beau de faire des répétitions avec les étudiants, mais quand on se retrouve face à des hooligans russes pratiquant le #MMA, c’est autre chose.

    #football #violence « #casseurs » cc @opironet

  • Au cœur du cortège de tête
    http://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc

    Pour lui, le recours à la #violence ne doit pas être systématique et n’est en aucun cas une fin en soi. Il reconnaît cependant qu’il existe chez certains une sorte d’attrait pour la castagne :

    « Quelques-uns vont en manif comme à un match de foot. L’équipe adverse, c’est les flics. »

    Selon Ahmad, l’enjeu est ailleurs :

    « La question n’est pas seulement d’avoir des milliers de personnes qui descendent dans la rue mais de savoir combien de personnes vont continuer à s’organiser après ce mouvement et penser une autre société. »

    #ultras

    • Derrière les « casseurs », toute une galaxie ("Le Monde", Julia Pascual, 28 mai 2016) http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/27/qui-sont-les-casseurs_4927393_3224.html

      Des solidarités s’expriment autour des militants de la gauche radicale qui vont à la confrontation
      Des vitrines prises pour cibles, une tentative de détournement du cortège réprimée dans un épais nuage de gaz lacrymogènes, une place de la Nation, théâtre de charges aussi sporadiques que violentes… Jeudi 26 mai, la huitième journée d’action nationale a de nouveau été émaillée d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

      Lors de ces heurts, à Paris, "un jeune homme a été blessé sérieusement" puis hospitalisé, a indiqué le ministère de l’intérieur, qui a demandé à l’Inspection générale de la police nationale de diligenter une enquête. Au total, trente-deux personnes ont été placées en garde à vue à Paris, soixante-dix-sept dans tout le pays.

      Derrière ces événements, la figure du "casseur" plane, qui écrase depuis plusieurs semaines la chronique médiatique des -manifestations contre la "loi travail". Mais qui se cache sous les coupe-vent noirs que l’on voit se masser en petites grappes dans les cortèges et qui, entonnant un "ahou" aux accents guerriers, semblent aller à la confrontation comme un seul homme ?

      Des "voyous" pour le premier ministre Manuel Valls ; des "milices d’extrême gauche" pour Marine Le Pen ; ou carrément des "terroristes, des Daech de l’intérieur", pour Jean-Pierre Giran, député Les Républicains et maire d’Hyères… "C’est un petit noyau extrêmement déterminé politiquement", avance-t-on Place Beauvau. Il regrouperait "une cinquantaine d’antifascistes et autant d’anarcho-autonomes". Viendraient aussi se greffer des profils "type Nuit debout, avec des intermittents, des précaires, des chômeurs, quelques étudiants et lycéens, qui restent à la fin de la manif et fonctionnent plutôt par mimétisme, quand les autres se sont déjà carapatés et ne se font généralement pas interpeller".

      Depuis la mi-mai, le gouvernement socialiste trente-quatre ans après avoir abrogé la loi "anticasseurs" instaurée par la droite pour incriminer les participants à un attroupement violent – a tenté de neutraliser ceux qu’il considère comme les "têtes de réseaux" de ces affrontements. Sur la base de l’Etat d’urgence, des dizaines d’arrêtés d’interdiction de manifester ont été pris. A Paris, ils ont particulièrement visé des membres de groupes tels que l’Action anti-fasciste Paris-Banlieue (AFA) ou le Mouvement inter luttes indépendant (MILI). Des étiquettes qui renforcent l’idée d’une mouvance structurée, dont s’amusent pourtant certains.

      "Etre un black bloc, ce n’est pas une entité, c’est une stratégie de manifestation", commente un lycéen parisien. "J’aimerais bien qu’on soit aussi organisé qu’ils le disent, mais c’est une construction médiatique, relativise à son tour un militant anarchiste. Les services de police ont ciblé les plus médiatiques. Le MILI a répondu à des interviews, et appelé à des manifestations de lycéens, l’AFA est connue depuis la mort de Clément Méric…" Ce chômeur âgé de 25 ans, qui milite au sein d’un "groupe -affinitaire d’une dizaine de personnes", préfère décrire une "petite galaxie de groupes de cinq, dix ou trente, qui ne se parlent pas forcément entre eux".

      Un portrait impressionniste que complète la sociologue Isabelle Sommier, spécialiste de la violence politique : "Il s’agit d’une nébuleuse que l’on peut rassembler sous le terme d’ultragauche. Ses sensibilités sont l’antifascisme, l’écologie – avec les ZAD –, la solidarité avec les migrants et la remise en question des frontières – dans la filiation des “no borders” –, la dénonciation de la surveillance ou du “flicage généralisé”, ou encore celle des violences policières."

      Le MILI a, par exemple, été fondé fin 2013 à Paris par une trentaine de lycéens, en soutien à Leonarda, collégienne kosovare menacée d’expulsion. Se décrivant comme une "bande de potes", ils ont élargi leur mobilisation et, dans l’actuel mouvement social, ont été à l’initiative de manifestations lycéennes.

      Le positionnement de ces groupes "renvoie historiquement à des courants politiques du début du XXe siècle, d’opposition au léninisme", rappelle Isabelle Sommier. Ensuite, dans les années 1960 et 1970, les autonomes -connaissent une sorte d’"acmé" en Italie, puis en Allemagne et en France, mâtinée "d’anarchisme pour valoriser l’action directe, et rejeter toujours plus les orga-nisations". Enfin, les manifestations antiglobalisation des années 2000 signent "le retour à une stratégie de confrontation avec les forces de l’ordre et d’attaques contre les symboles du capitalisme, par ce qui est alors appelé le ou les black blocs".

      Si ces militants sont qualifiés de "petits-bourgeois" par leurs détracteurs de la droite identitaire, ou d’"éternels première année" par les services de police, Isabelle Sommier rappelle que "l’engagement, quel qu’il soit, requiert une certaine disponibilité permise par l’âge, la capacité à dégager du temps pour militer et des ressources, notamment culturelles". Ceux-ci n’échappent pas à la règle. Et présentent globalement "un niveau d’études supérieur à la moyenne et des positions sociales les situant dans les classes moyennes supérieures. On note toutefois avec le temps plus d’expériences de précarité et de déclassement social". Xavier (prénom d’emprunt), manifestant chevronné, veut croire que "la différence du mouvement actuel, c’est que la confrontation est assumée de façon massive". Et notamment dans le cortège qui a supplanté le traditionnel carré syndical en tête des manifestations.

      Constitué au départ d’à peine quelques centaines de personnes, il s’est étoffé par la suite, attirant à lui, au-delà des étudiants, lycéens et militants rodés, tous types de déçus des partis et des syndicats… C’est dans ce peloton de tête autonome que les slogans "Tout le monde déteste la police" sont entonnés, et c’est à ce cortège que la préfecture de police de Paris a demandé de "se désolidariser des casseurs". En vain ?

      Marion (prénom d’emprunt) refuse la "dissociation qui consiste à vouloir faire croire que l’affrontement, ce n’est pas la manif". Si cette étudiante en sciences humaines de 21 ans a "trop peur pour être offensive", elle a progressivement appris à adopter une "posture de soutien", notamment lorsque les forces mobiles chargent, pour éviter de scinder le cortège, ou en s’habillant en noir pour "protéger" ceux qui ont besoin d’être anonymes.

      De même, trois élèves du lycée Sophie-Germain, dans le 4e arrondissement de Paris,expliquent éprouver une "vraie solidarité" avec ceux qui passent à l’acte. Après l’affaire Leonarda et la mort de Rémi Fraisse, en octobre 2014, ils disent avoir acquis une "conscience politique" et partagent un même rejet des syndicats lycéens, de "la société de consommation", du "JT de 20 heures" et des violences policières. C’est d’ailleurs cette violence qui expliquerait la radicalisation de certains de leurs camarades gazés, matraqués ou interpellés injustement, d’après eux.

      Hugo, un élève de première technologique dans le privé, ne dit pas autre chose. Entraîné par des amis à lui proches du MILI, il a été gazé le 28 avril place de la Nation, en fin de manifestation. Il s’est alors saisi de bouts de bitume… S’il ne s’équipe pas dans le but de participer à des affrontements, il estime qu’"aller à la confrontation, c’est dire au gouvernement qu’il ne peut pas se cacher derrière la police". Lui participe au mouvement "surtout depuis le recours au 49.3, un déni de démocratie".

      Isabelle Sommier note l’incidence d’une "conjoncture politique pesante qui, avec l’absence de perspectives à gauche, s’alourdit au fil des manifestations par une politique répressive aussi bien policière que judiciaire, faisant basculer des pans entiers de la jeunesse contre la police et le pouvoir qu’elle incarne…" Camille (prénom d’emprunt), étudiant en Staps de 23 ans, en est persuadé : "On nous empêche de nous organiser, d’occuper la rue ou d’aller vers les lieux de pouvoir… C’est la présence policière et sa violence qui entraînent l’affrontement. Mais les gens ont envie d’autre chose."

      La conquête de la tête de cortège, une singularité du mouvement ("Le Monde", 28/05/2016, Alban De Montigny) http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/05/27/la-conquete-de-la-tete-de-cortege-une-singularite-du-mouvement_4927684_3224.

      « C’est la première fois que je viens dans la tête de cortège autonome. Je l’ai fait notamment pour montrer que cette partie du défilé est diversifiée, qu’il n’y a pas que des manifestants violents. » Alexis, militant à Attac et étudiant en sciences politiques, a défilé contre la « loi travail », jeudi 26 mai à Paris. Mais pas derrière le « carré de tête » de l’intersyndicale.

      C’est l’une des singularités du mouvement social actuel : l’ouverture de la manifestation a rapidement été contestée aux centrales syndicales par quelques centaines de militants qui ne se retrouvent pas dans les canaux classiques de représentation.

      Antifascistes, autonomes, anarchistes, mais aussi lycéens, étudiants, déçus des syndicats et des partis… Les têtes de cortège ont peu à peu pris de l’ampleur jusqu’à représenter plusieurs milliers de personnes. Jeudi, pour la première fois, un mouvement « interluttes », réunissant des étudiants, des cheminots, des postiers ou encore des travailleurs sociaux, était venu grossir ses rangs.

      C’est au sein de cet ensemble hétérogène qu’évoluent quelques dizaines de militants désireux d’aller à la confrontation avec les forces de l’ordre.Interrogé sur RTL le 19 mai au sujet de ces violences, le premier ministre, Manuel Valls, avait demandé aux syndicats de « prendre leurs responsabilités ». « Les services d’ordre - syndicaux - , avec le soutien bien sûr de la police, doivent prendre toutes les mesures pour empêcher les casseurs de se mêler à la foule des manifestants », avait-il asséné. En mettant en cause les services d’ordre (SO), ces équipes de militants chargées d’assurer le bon déroulé des défilés, le gouvernement laissait entendre que les syndicats échouaient à tenir leurs troupes.

      Mais l’enjeu, en réalité, c’est le fait que les syndicats soient débordés par un cortège dénué de toute étiquette, et que ce débordement se révèle parfois source de tensions entre manifestants. « Les uns veulent de l’ordre et que tout se passe dans le calme, les autres revendiquent le spontanéisme et cherchent à renouer avec la logique émeutière des défilés du XIXe siècle, explique Isabelle Sommier, sociologue et spécialiste des mouvements sociaux. Leur utilisation de la manifestation est opposée. »

      Lors de la manifestation du 17 mai, des heurts avaient ainsi éclaté entre des manifestants et des membres des SO de FO et de la CGT. Ceux-ci s’étaient munis de casques, de matraques et de battes de baseball, échaudés par les affrontements de la journée du 12 mai : des membres de services d’ordre avaient reçu des projectiles, treize personnes avaient été blessées du côté des syndicats. Peu avant, certains manifestants avaient scandé « SO, collabos ». Pour les centrales, ces tensions découlent de la publication, la veille, d’un communiqué par la préfecture de police de Paris. Elle y indiquait qu’"une liaison étroite - serait - maintenue entre les forces de l’ordre et le service d’ordre des organisateurs".

      Une proximité que dément Jacques Girod, secrétaire adjoint de l’union départementale FO de Paris : « Nous avons des contacts avec la préfecture mais à aucun moment nous ne collaborons ! » Pour Frédéric Bodin, en charge des questions de service d’ordre à Solidaires, « la préfecture aimerait bien que l’on sécurise l’extérieur du cortège mais ce n’est pas notre rôle. Un SO ne gère que l’intérieur ».

      « Le 12 mai et le 17 mai, c’était chaud parce que les syndicats ont voulu se mettre devant en jouant les gros bras », assure un étudiant, persuadé que la préfecture a mis sous pression les syndicats pour qu’ils reprennent possession de l’avant du défilé. « Nous n’avons pas essayé de récupérer la tête, nous ne cherchons pas l’affrontement », assure pourtant Jacques Girod. « Il n’y a jamais eu de mot d’ordre de la CGT pour éjecter des manifestants violents, affirme Gérard, un militant qui participe régulièrement au service d’ordre. Dès lors que la manifestation est organisée par des syndicats, c’est logique qu’ils soient en tête pour faire passer un message. »

      Un « message » qu’il craint de voir brouillé par les violences qui se répètent à chaque manifestation.

  • #violences_policières : ouvrez les yeux !
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/violences-policieres-ouvrez-les-yeux

    Des dizaines de manifestants ont été blessés lors des #manifestations contre la #loi_sur_le_travail. Le gouvernement a mis en place une stratégie de la tension, suite logique d’années de dérive. Il est temps qu’une commission d’enquête se saisisse de cette gestion incendiaire.

    #France #Bernard_Cazeneuve #maintien_de_l'ordre #social #Valls

    • Médias à la mémoire courte. Ils n’auront pas relevé que pour la première fois depuis des décennies, les pillages de magasins sont rarissimes, tout comme les violences collatérales (voitures brûlées, déprédations diverses) qui ont de tout temps accompagné les grandes manifestations. Ils ont oublié que c’est à l’occasion d’une manifestation de marins pêcheurs que le Parlement de Bretagne a brûlé à Rennes en 1994. Que les autonomes ont, tout au long des années 1980, dévasté les à-côtés des manifestations. Que ce sont des sidérurgistes qui, en 1979, avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards…

      Le drame de Sivens s’inscrit lui-même dans un temps plus long qui a vu se développer les violences policières dans une impunité quasi systématique. Généralement ignorées par les médias, elles n’ont d’abord concerné que certaines marges de la société. Après la mort d’un supporter du PSG tué par un policier en légitime défense en 2006, puis d’un autre à l’issue d’une bagarre interne en 2010, un fichage spécifique et contraire aux recommandations de la Cnil a été mis en œuvre (lire ici et ici), et des interdictions de se déplacer ont été signifiées aux #ultras du foot, comme elles le sont aujourd’hui à des militants. Les ultras ont été aussi blessés ou éborgnés par des tirs de Flash-Ball, comme à Montpellier (lire ici) ou à Reims (lire ici).

      Les quartiers populaires ont également eu leur lot de victimes. Ce sont déjà des techniques policières qui sont remises en cause, comme l’étouffement (dite “technique du pliage”) dans l’affaire Ali Ziri (lire ici) ou Wissam El-Yamni (lire ici). Et judiciairement, l’impunité policière est à chaque fois constatée, comme dans les procès Zyed Benna et Bouna Traoré (lire ici), ou Amine Bentounsi (lire ici). Faut-il rappeler que le candidat François Hollande posait, il y a quatre ans, avec les militants de Stop contrôle au faciès, laissant entrevoir l’espoir d’un embryon d’expérimentation du récépissé de contrôle d’identité, sage outil de contrôle citoyen des abus policiers ? Faut-il rappeler que cette stratégie du maintien de l’ordre avait été déjà mise en cause lors des manifestations de soutien à Gaza, durant l’été 2014 ? À l’époque, Bernard Cazeneuve entra dans l’histoire, en étant le seul ministre de l’intérieur au monde à interdire des manifestations de soutien au peuple palestinien.

      Assumer la #violence voire l’organiser… Quatre éléments permettent de souligner que ce choix de l’escalade est délibéré. Le premier est l’usage massif d’armements nouveaux qui démultiplient les violences : grenades de désencerclement, lanceurs de balles, Flash-Ball, spray de lacrymogènes. Le deuxième est la mise en contact direct des forces de l’ordre et des manifestants sur une grande partie des cortèges. Le troisième est l’utilisation systématisée des grenades lacrymogènes, en particulier lors des dispersions de manifestations. Le quatrième est la course aux interpellations au sein même des cortèges : près de 1 600 personnes ont ainsi été interpellées, déclenchant chaque fois de mini-affrontements entre manifestants solidaires et policiers…

      « De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue ». Thucydide http://www.laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html

    • « Médias à la mémoire courte ». Médiapart inclus. Car ce qui suit cette affirmation va au-delà de la simplification, du pipo : les autonomes étaient bien plus nombreux, présents et actifs dans les manifs et ailleurs de 1976 à 1981 que durant les années 80 (décomposition politique, dépolitisation et pacification après l’alternance socialiste) ; ce ne sont pas tant les sidérurgistes - habitués à s’affronter très durement à la police dans leur bassin d’emploi respectifs) qui, le 23 mars 1979, « avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle (pipo) après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards », tout simplement parce qu’il est malaisé de pratiquer le combat de rue (ce jour là, de République à Opéra, et d’Opéra à la gare de l’est) dans un environnement qu’on ne connait pas et alors que l’on doit reprendre les cars pour rentrer. Il y avait le 23 mars 1979, des milliers de gens venus de Paris et banlieue qui s’affrontèrent à la police (plus de 300 flics blessés selon la pref) et attaquèrent des lieux marchands.

  • Ausbeuter unter sich - Mieterhöhung für Kosmetiksalon in Berlin-Prenzlauer Berg
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/mieterhoehung-fuer-kosmetiksalon-in-berlin-prenzlauer-berg-berliner-gruene-sauer-ueber-verhalten-von-oezcan-mutlu/13420778.html


    Marxismus und Kretscherismus trennen nur 30 Jahre. Der Grüne Mittelstand hat in der Partei auf voller Linie gesiegt.

    Der grüne Bundestagsabgeordneten Özcan Mutlu bekommt wohl Ärger mit seinen Berliner Parteifreunden. Denn das Ehepaar Mutlu hat im Jahr 2015 eine Gewerbeimmobilie in Prenzlauer Berg gekauft und dem Mieter, einem Kosmetikstudio, nun die Miete verdoppelt.

    Es heißt seit alters her pecunia non olet , Penunzen stinken nicht, wie wir Lateiner wissen. Mit diesen Worten hat der olle Römerkaiser Vespasian die Kritik an seiner neuen Scheißhausteuer abgebügelt. Der Anspruch auf Nutzungsentgelte ist inzwischen, auch das nichts Neues, von den Adligen auf die Bürger übergegangen. Und bürgerlich sind die Grünen spätestens, seit sie sich gegen das Vok gestellt und die Hartz-4-Gesetze eingeführt haben.

    Jetzt hören wir mal die Gegenseite :

    Die Inhaberin des Kosmetikstudios, Gyöngyi Blank, widerspricht der Darstellung Mutlus teilweise. Sie habe das Gewerbe nicht aufgeben wollen, das sei „völliger Quatsch“. Der Verdoppelung der Mietzahlung habe sie inzwischen zugestimmt, im Gegenzug aber eine Verlängerung des Mietvertrages gefordert. Blank spricht von einem „skrupellosen“ Vorgehen der Mutlus über Makler und Anwälte, das sie von einem grünen Bundestagsabgeordneten nicht erwartet hätte. „Das hätte man auch anders regeln können.“ Jetzt sucht sie für das Studio und ihre acht Angestellten eine neue Bleibe in der Umgebung. Bis zum Spätsommer muss sie fündig werden - oder ihren Angestellten kündigen und das Geschäft aufgeben.

    Arme Frau. Wenn Mutlu Kasse macht, kann sie keine Kosmetikerinnen mehr ausbeuten. Kriegen die Mindestlohn? Eigentlich ist das nicht branchenüblich. Vielleicht muß Frau B. dann ihren SUV wieder abgeben oder womöglich selber zu Salbe und Pinzette greifen.

    Es sei ihr gegönnt. Ebenso wie Herrn und Frau Mutlu die Knete aus der teuren Immobilie. Es lebe der #Kretscherismus.

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Danziger_Straße #Stargarder_Straße #Wirtschaft #Immmobilien #Mindestlohn #Kosmetik

    Was man so braucht ...
    #Gesichtspflege
    #Microdermabrasion
    #Ultraschall
    #Sauerstoffbehandlung
    #Lippenpflege
    #Anti-Age_Powerbehandlung
    #Make-up
    #Nagelmodellage
    #Nagelpflege
    #Maniküre
    #Pediküre
    #Wellness
    #Haarentfernung
    #Permanent_Make-up

  • ميدل ايست أونلاين :.السيسي يحتوي غضب ألتراس أهلاوي المطالبة بـ’إعدام المشير’ :.
    http://middle-east-online.com/?id=217083

    Une ouverture- politique - du maréchal Sissi à l’intention des Ultras (du Ahly) qui continuent à réclamer la tête de l’ex-chef du Conseil suprême des forces armées, responsable du pays lors de la tuerie du stade de Port-Saïd. Il les convie à participer à une « commission » car « tout n’était pas clair » selon lui...

    #égypte #ultras

  • « Fichier Stade » : l’exception parisienne
    https://www.bakchich.info/france/2015/04/27/fichier-stade-l-exception-parisienne-64012

    Depuis le 15 avril 2015, un arrêté signé du ministre de l’Intérieur officialise ce qui était déjà illégalement en place : La police peut « ficher » les #supporters de #foot à l’occasion des matchs du #PSG et de toute manifestation sportive dans les départements de# Paris, Hauts-­de­-Seine, Seine-Saint-­Denis et Val-­de-Marne. Un arrêté jugé liberticide envers les supporters parisiens. Réactions.

    #surveillance #fichage #police #ultras via @opironet

  • The Battle of Egyptian Football Fans Against Dullness |
    by Dalia Abd El-Hameed | published December 3, 2014 Middle East Research and Information Project

    http://www.merip.org/battle-egyptian-football-fans-against-dullness

    Ultras, or organized groups of football fans, represented an influential faction of the Egyptian revolutionary multitude in 2011. The ultras’ long experience of street fights with police at stadiums aided the revolutionaries in achieving many victories over riot cops in the early days of the January 25 uprising and subsequently. And the ultras’ combat prowess was not their only contribution to the uprising. More important was the carnivalesque character of their resistance, which transformed the protest scene into something more colorful, vital, choreographed and performative.

    In the years since the January 25 uprising, the state has taken punitive measures against all of the main participants. Journalists find themselves persecuted, detained and even killed; human rights defenders are defamed and threatened, their activities restricted; political activists are detained without charge or, when indicted, subjected to harsh penalties in trials described as travesties of justice. All of this is happening amidst a sweeping crackdown on gender and religious non-conformists.