• Le rot du matin de Yaël Braun-Pivet
    https://piaille.fr/@LesRepliques@mastodon.social/112156799817466844

    https://coffins.bandcamp.com/track/spontaneous-rot

    Pour les amateur.ices de Coffins 2 autres titres en écoute sur Bandcamp : "Forced Disorder" & "Thing Infestation" même le titre "Sinister Oath" va comme un gant à ce gouvernement de ploutocrate.
    #un_coffin_pour_Yaël_et_Apolline

    • https://www.youtube.com/watch?v=-Zm7SgNIbOs&t=191s

      C’è un momento per parlare ed un altro per tacere,
      c’è un momento per brindare ed alzare su il bicchiere,
      c’è il momento del coraggio dove non hai più paura,
      c’è il momento in cui sei solo e capisci quant’è dura.

      C’è il momento di rischiare che ti giocheresti il cielo,
      c’è il momento di mollare che le carte sono a zero,
      c’è un momento per amare ed un altro per odiare,
      c’è il momento per colpire e il momento di incassare.

      C’è il momento di pestare per raggiungere la cima,
      c’è il momento in cui rallenti che hai finito la benzina,
      c’è il momento di sedere e fermarsi un pò a pensare,
      c’è il momento di rialzarsi e riprendere a ballare.

      C’è il momento di incazzarsi con il cielo e con l’inferno,
      c’è il momento dei ricordi perchè arriverà l’inverno,
      c’è il momento della neve e del fuoco sotto i piedi,
      c’è il momento di elargire più di quanto tu non chiedi.

      C’è il momento della gioia e il momento del dolore,
      c’è il momento della morte dove niente ha più colore,
      c’è il momento di reagire e rimetti i pezzi assieme,
      c’è il momento della pioggia che si sdraia sul tuo seme.

      C’è il momento del confronto e il momento della sfida,
      c’è il momento della legge che ti soffoca le grida,
      c’è il momento degli affetti e il momento dello strappo
      c’è un momento più corrotto ed un altro ancora intatto.

      C’è un momento per la guerra e un momento per la pace
      c’è il momento di ingoiare anche ciò che non ti piace,
      c’è il momento della fame e il momento di mangiare,
      c’è un momento per dipingere ed un altro per sparare.

      C’è un momento di bestemmie e un momento di preghiere,
      c’è un momento di fortuna ed un altro di mestiere,
      c’è un momento dove il marchio te lo porti per la vita,
      c’è un momento in cui ci credi finchè dura la partita.

      C’è il momento dell’inizio e il momento della fine,
      c’è il momento delle rose e il momento delle spine,
      c’è il momento degli incontri e il momento dei saluti,
      c’è un momento per i miti anche quelli più vissuti.

      C’è il momento delle accuse e il momento del perdono,
      c’è il momento che decide se sei diventato un uomo,
      c’è il momento in cui ti aggrappi a una mano un pò più forte,
      c’è il momento per i dadi che decidono la sorte.

      C’è un momento per entrare e un momento per uscire,
      c’è un momento per fregarsene ed un altro per capire,
      c’è un momento che ti chiama con il nome di tuo padre,
      c’è un momento per partire ed un altro per tornare.

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67822&lang=it

      #un_momento #del_sangre #moment #timing #chanson #musique

  • Fraude dans les transports : les contrôleurs pourront consulter les fichiers du fisc
    https://www.leparisien.fr/economie/fraude-dans-les-transports-les-controleurs-pourront-consulter-les-fichier

    C’est un petit amendement du projet de loi de finances (PLF) 2024 mais un grand pas pour la lutte contre la fraude dans les transports en commun. Adopté par 49.3, il y a quinze jours, par l’Assemblée nationale, le texte autorise l’administration fiscale à communiquer en temps réel des informations sur les fraudeurs aux contrôleurs des transports en commun.

    #un_grand_pas

    • Questions bêtes (j’ignore si c’est dans l’article, dont la fin est sous paywall) :
      – la CNIL a-t-elle été consultée ?
      – est-ce que ça va passer devant le Conseil constitutionnel ?

      Il me semble qu’au minimum, l’accès à un tel fichier demanderait une vague notion de proportionnalité. Là, j’ai l’impression qu’on passe un peu rapidement de « j’ai pas payé les 2€ du ticket de métro » à « vite invoquons les mannes de l’anti-terrorisme ».

    • c’est pas le terrorisme, c’est la délinquance, intolérable phénomène anti-social

      une photo d’un gang qui contrôle les voyageurs dans les sous-sols de la gare du Nord illustre l’article

      C’est un petit amendement du projet de loi de finances (PLF) 2024 mais un grand pas pour la lutte contre la #fraude dans les #transports_en_commun. Adopté par 49.3, il y a quinze jours, par l’Assemblée nationale, le texte autorise l’administration fiscale à communiquer en temps réel des informations sur les #fraudeurs aux #contrôleurs des transports en commun.
      En clair, les agents de la #SNCF, de la #RATP et de l’ensemble des transports urbains pourront interroger la Direction générale des finances publiques (#DGFiP) pour s’assurer que la personne qui est contrôlée sans titre de transport communique bien sa bonne adresse pour recevoir son amende. « Il faut savoir que la DGFiP est une des administrations de l’État qui a une vision la plus actualisée sur l’identité et l’adresse des Français, justifie-t-on au cabinet de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Cet amendement permet donc à l’instance de mettre à disposition des transporteurs les données d’adressage des personnes qui sont contrôlées ». Autrement dit le nom, le prénom, la date de naissance et l’adresse de la personne contrôlée. « Rien de plus, assure Bercy. Il n’y aura aucune donnée fiscale de transmise ». [ah zut ! je croyais ki s’agissait d’annuler les amendes des non imposables et de moduler les tarifs selon le revenu et le patrimoine ndc]

      Une perte de 600 à 700 millions d’euros par an

      Une évolution attendue depuis très longtemps… Sept ans exactement et l’adoption le 22 mars 2016 de la loi Savary, relative à « la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs ». En son article 18, le texte du nom de l’ancien député socialiste de Gironde Gilles Savary, prévoyait d’améliorer le #recouvrement des #amendes.
      Il faut dire que la fraude dans les #transports_publics coûte cher à la collectivité. Selon les chiffres de l’Union des transports publics (UTP) qui rassemble les entreprises du secteur, les passagers qui ne payent pas leur ticket représentent une perte de 600 à 700 millions d’euros par an. La moitié pour la seule SNCF et le reste à parts égales entre la RATP et le réseau de transports urbains de province. Et parmi ceux qui se font verbaliser, l’UTP estime qu’ils sont – dans une fourchette large – de 15 à 50 %, à ne jamais payer l’amende parce que l’adresse où elle est envoyée n’est pas la bonne.

      La proposition de loi ouvrait la possibilité de créer une plate-forme où les transporteurs accéderaient à certains #fichiers de l’administration pour vérifier les adresses des fraudeurs. Parmi les bases de données évoquées à l’époque, le fichier des comptes bancaires et assimilés qui est placé sous la responsabilité de la DGFiP ou encore le répertoire national commun de la protection sociale, qui centralise les données des #allocataires des différents organismes de protection sociale, sous la houlette de la Direction de la sécurité sociale.
      Une plate-forme qui n’a finalement jamais vu le jour. Car si l’idée a obtenu l’aval de la #Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), moyennant quelques aménagements, le #Conseil_d’État a complexifié sa mise en place. Alors que l’UTP était prête à lancer ce dispositif – nom de code VACS pour vérifications des adresses des contrevenants – sur lequel elle a déboursé plus d’un million d’euros, la plus haute juridiction administrative a estimé que la loi n’autorisait pas de sous-traiter sa mise en place. « En clair, nous devions le créer et le gérer nous-mêmes, précise l’UTP. Ce qui est impossible ».

      Pas avant deux ans

      L’idée a été alors de confier cette mission à l’Agence nationale des traitements automatisés des infractions sous tutelle du ministère de l’Intérieur. « Sauf que Beauvau n’a jamais fait avancer le dossier, s’agace une source bien informée. Heureusement que Bercy a repris le sujet. ». Pour quelle raison ? « Comme Bruno Le Maire ne veut pas entendre parler d’augmentation du versement mobilité (versé par toutes les entreprises de plus de onze salariés pour financer les transports), il propose d’autres rentrées d’argent pour les transporteurs », veut croire la même source.
      En tout cas, le ministre de l’Économie avait placé ce sujet comme prioritaire le 24 août lors de son discours de rentrée en Haute-Savoie : « Tous les #délinquants doivent être poursuivis et frappés au portefeuille quand ils ne payent pas leurs amendes, avait-il exhorté. Nous allons donc réorganiser la chaîne de traitement des amendes, favoriser le traitement des amendes le plus tôt possible, fiabiliser les informations qui remontent à la Direction générale des finances publiques pour que la DGFiP puisse sanctionner sans délais les défauts de paiement des amendes de tous les citoyens français, dans tous les points du territoire, à tous moments ». Cet amendement constitue donc la première brique. « Mais d’autres suivront », assure Bercy. À l’époque, grâce à la VACS, l’UTP ambitionnait un taux de recouvrement de 50 %.
      Mais avant de voir des contrôleurs vérifier votre adresse à partir des données du fisc, « il faudra encore attendre deux ans, évalue le cabinet du ministre de l’Économie. Créer un canal informatique entre la DGFiP et les transporteurs est un chantier qui prend du temps ». Beaucoup moins, espère toutefois l’UTP. « Nous avons déjà beaucoup travaillé le sujet, confie Béatrice Simard, qui pilote VACS. Nous sommes en train de réaliser un audit sur ce qu’il faut faire évoluer. Depuis 2019, le langage informatique a changé et les enjeux de cybersécurité sont plus importants ».

      la CNIl « aménagera ». et si ce n’est pas fait en #sous_traitance (une exception désormais dans la sphère publique), le Conseil d’État avalisera.
      comme on sait, ne pas se déclarer au trésor public interdit l’accès à divers droits. souvent vu des cas où il fallait déclarer les 3 ans écoulés, par exemple pour avoir droit à un revenu minimal.

      #guerre_aux_pauvres #contrôle_social #surveillance

    • #croisement_des_fichiers #fichage_généralisé #pétain_en_revait

      ce ne se fera donc pas sous tutelle du ministère des transports mais de l’intérieur (qui s’occupe aussi depuis longtemps de gérer la non-libre circulation sur le territoire)

      Comme Bruno Le Maire ne veut pas entendre parler d’augmentation du versement mobilité (versé par toutes les entreprises de plus de onze salariés pour financer les transports), il propose d’autres rentrées d’argent pour les transporteurs

    • ça passerait pas par le ministère de l’intérieur mais par une liaison des société de transports avec les fichiers du ministère des finances (trésor public). l’adage "follow the money" vient de la lutte anti mafia (Al Capone, tout ça). le voilà appliqué à des millions d’usagers des transports collectifs, dont on peut par ailleurs présumer qu’ils ne sont pas doués en fraude fiscale.

      #délinquance

  • Alarme Phone Sahara: continuano le espulsioni di massa dall’Algeria al Niger
    https://www.meltingpot.org/2023/10/alarme-phone-sahara-continuano-le-espulsioni-di-massa-dallalgeria-al-nig

    Alarme Phone Sahara , ha pubblicato questo report che potete leggere in francese sul loro sito. Per un approfondimento sulla situazione in Niger qui l’ultima intervista a Moctar Dan Yayé, attivista di APS. Dal colpo di Stato del 26 luglio 2023, la popolazione del Niger vive in una situazione di precarietà e incertezza imposta dalle sanzioni e dalle minacce di guerra dell’ECOWAS, e anche i viaggi verso altri Paesi della regione sono stati fortemente limitati. Ciononostante, lo Stato algerino continua a espellere un gran numero di persone verso il Niger e la zona desertica di confine. Secondo le osservazioni (...)

    #Interviste #Un_mondo,_molti_mondi

  • Après les attaques du Hamas contre Israël : le retour de la guerre ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/attaque-du-hamas-contre-israel-emission-speciale-2382199
    https://rf.proxycast.org/51be84bb-e0e5-43d2-af95-814fb21f6c06/16119-08.10.2023-ITEMA_23512537-2023C6119S0281-21.mp3


    Retour sur la situation au Moyen-Orient après l’assaut mené par le Hamas contre Israël, marqué par des actions terroristes, des prises d’otages de civils et plusieurs centaines de morts et suivi par des représailles de Tsahal. Avec
    - Charles Enderlin Écrivain, journaliste, ancien corresp. de F2 à Jérusalem
    - Frédérique Schillo Historienne, spécialiste d’Israël et des Relations internat.
    - Bertrand Badie Professeur des relations internationales
    - Benjamin Barthe Correspondant du « Monde » au Proche-Orient.
    - Yves Aubin de La Messuzière Diplomate, ancien ambassadeur de France à Tunis de 2002 à 2005.

    Depuis le lancement, hier à l’aube, de l’offensive aérienne, terrestre et maritime, du Hamas sur Israël, la situation est loin de se stabiliser. Les autorités israéliennes font état de 300 morts, tandis que les autorités de Gaza en dénombrent 313 après les frappes d’hier.

    L’armée israélienne reconnaît qu’il reste huit zones de combat actives avec les forces du Hamas, engage les habitants de certains quartiers de Gaza de les quitter en prévision des frappes qu’elle devrait y faire et demande aux habitants de villages israéliens proches de Gaza de les évacuer.

    Le Hezbollah libanais revendique des tirs sur Israël, tirs qui ont provoqué en retour des frappes israéliennes au Sud-Liban.
    Otages israéliens

    Le premier ministre Benjamin Natanyahou a afffirmé dès hier qu’Israël vivait une nouvelle "guerre" et a promis d’utiliser toute la puissance de Tsahal pour détruire toutes les capacités du Hamas et faire de ses caches des ruines. Une promesse rendue plus complexe par la présence possible, dans ces caches, des otages israéliens que les soldats du Hamas ont emmenés à Gaza et dont personne ne connaît le nombre exact.

    Devant cette offensive, l’ensemble des partis israéliens ont professé une union nationale, mais l’opinion n’est pas exempte de critique face à la surprise de voir les capacités de renseignement israéliennes dépassées et la crainte que le conflit ne s’étende à la région entière.

    Chacun, en Israël et ailleurs, note et classe les réactions officielles de chaque pays pour envisager leurs réactions futures face au développement potentiel du conflit.

    Que signifie la déclaration d’une Chine « fortement préoccupée » ? Que veut dire le communiqué turc qui se dit prêt à contribuer à la désescalade et condamne les pertes en vies civiles ? Que veut dire le Hezbollah quand il écrit qu’il suit de près les développements importants sur la scène palestinienne ? Comment va évoluer le rapprochement entre Israël et l’Arabie Saoudite après que le ministre des affaires étrangères a déclaré hier que son pays « a mis en garde Israël contre les risques possibles d’escalade dus à l’occupations et à la privation du peuple palestinien de ses droits légitimes ainsi qu’aux provocations systématiques contre les lieux saints » ?

    Excellente émission, qui se distingue par la justesse et la précision des interventions !

    • Benjamin Barthe : « on entendait beaucoup dans les discours des chancelleries occidentales que le statut quo est intenable mais dans les faits les chancelleries se sont contentés de ce statu quo aussi longtemps que c’était les palestiniens qui en payaient le prix »

      Badie Bertrand : « le fond de tout cela c’est la certitude presque consensuelle partagée par tout le monde que le dossier palestinien n’existait plus. il y a eu un choix de sortir le dossier palestinien de l’agenda international ; ils vous disaient tous ça c’est fini »

      Fred Schillo : « le manquement terrible de Tsahal hier il est du aussi à la politique de Netanyaou ; les soldats ne sont pas arrivés à temps, et cela c’est le fait de la politique de Netanyaou pourquoi ? parce que les 3/4 des troupes israéliennes sont en Cisjordanie ; d’une certaine façon les responsables politiques ont été avertis, de très proches de Netanyaou lui ont dit que Israël était dans un État de tel vulnérabilité que le Hamas pourrait en profiter, il n’en a pas tenu compte le Hamas en a tenu compte »

      Benjamin Barthe : « pour les palestiniens il n’y a jamais eu de paix ; la séparation administrative imposée par Israël entre la Cisjordanie et de Gaza elle date de 1991 avant l’arrivée du Hamas au pouvoir »

      Bertrand Badie : « pour la 1 ère fois on a montré que l’inter-étatique ne résistait à des pressions venues de l’intérieur des sociétés ; ça prouve qu’on ne vend pas la Palestine comme un appartement »

    • La logique de guerre du Hamas (Ivan Segré)

      https://lundi.am/La-logique-de-guerre-du-Hamas

      Netanyahou va donc pouvoir pointer du doigt le #Hamas et dire aux contestataires : « Votre ennemi, c’est lui, pas moi ».

      Et il aura raison.

      Car ce n’est pas contre la politique du gouvernement le plus à droite de l’histoire de l’Etat d’Israël qu’a été lancée l’attaque du Hamas. C’est contre la société civile qui en contestait la légitimité d’une manière inédite depuis janvier 2023.

      Et nous étions plusieurs à le pressentir : une attaque du Hamas, voilà qui mettrait aussitôt fin à la possible révolution…

    • quelqu’un a proposé une théorie du coup tordu à 3 bandes de Netanyahou pour se débarrasser définitivement du Hamas ? Genre : il est parfaitement au courant qu’une attaque de grande ampleur est en préparation, en connaît les impact probables, a une estimation du nombre de morts Israéliens mais pas de date précise et « laisse venir » ; une sorte de piège. Le Hamas saute sur l’occasion et déclare la guerre ; Tsahal, Shin Bet et consorts prennent la honte internationale de n’avoir rien vu venir (sauf que, si), sécurisent le périmètre et limitent l’étendue des dégâts côté Israel et répliquent, selon le plan, en éradiquant le Hamas - et peut-être Gaza avec. Grand prince, Bibi offre aux civils de vider les lieux avant le grand nettoyage.

      Pur conspité ?

    • @parpaing : ah ah, je me demandais combien de temps ça prendrait pour qu’on ait cet inévitable texte adressé à la « gauche anti-impérialiste naïve et campiste » qu’on a systématiquement, expliquant que le Hamas et le Hezbollah, c’est pas vraiment la résistance, en fait c’est des contre-révolutionnaires dont le vrai but c’est de s’attaquer aux vrais progressistes (dont la forme idéale fut a gay girl in Damascus).

      Grâce à l’accélération du temps des interwebz, c’est désormais instantané.

    • @arno

      Pour ma part, je ne suis pas forcément en accord avec tout les (extraits) de textes que je relaie sur seenthis.

      Je me doutais bien que poster ce commentaire ferait réagir.

      En vrai, sur ce sujet, je n’y connais pas grand chose.

      Je trouve néanmoins la thèse intéressante. (Bien que si elle était vraie, elle serait forcément incomplète. On agit pas seulement en fonction de la forme que l’on se fait de son ennemi. On est d’abord mû par nos propres nécessités.)

      Je veux bien de toutes autres références (mais je peux me passer du ton hautain).

      Par ailleurs, le Wall Street Journal affirme que Téhéran aurait donné son accord, le 2 octobre, à l’opération contre Israël.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/09/interrogations-sur-le-role-de-l-iran-dans-l-attaque-du-hamas_6193297_3210.ht

    • À tout le moins : l’ensemble du texte repose sur l’idée qu’il y aurait réellement une révolution anti-capitaliste en marche en Israël, ça me semble déjà totalement farfelu. Mais en plus, ça serait ça la réelle motivation du Hamas : détruire la possibilité d’une révolution anti-capitaliste en Israël (il est notoire que le Hamas n’a que ça à faire, de se mêler de la démocratie des israéliens).

      Même dans un roman de politique-fiction, je trouverais ça totalement idiot. La radicalisation israélienne, alimentée par la colonisation, est documentée depuis des années, les jeunes progressistes quittent le pays depuis des années (notamment pour aller à Berlin) et l’élection du gouvernement le plus ouvertement fascisant de son histoire n’a même pas été une grosse surprise. Alors l’idée qu’on serait au bord d’une révolution progressiste, pfiou. (Imaginons qu’on prétende, pendant les émeutes après la mort de Nahel, que ces émeutes, en fait, le but c’est de bloquer la révolution progressiste et anticapitaliste qui était en train de se produire en France.)

      (L’idée qu’en plus il faudrait que les Palestiniens attendent sagement une telle « révolution » chez leurs oppresseurs pour qu’enfin leurs colonisateurs leur accorde les droits humains qui leur reviennent, hé ben dites donc…)

    • Oui, la partie où il indique que la société israélienne va basculer, c’est la partie drolatique du texte. Ça ne fait que 30 ans qu’on te dit qu’il y’a une vraie gauche qui va arriver au pouvoir. Et c’est à chaque fois de plus en plus à droite. Sur la même pente que chez nous en Europe, en France, en Allemagne...

    • Après l’attaque du Hamas, l’union sacrée des Israéliens pour leur armée

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/16/apres-l-attaque-du-hamas-l-union-sacree-des-israeliens-pour-leur-armee_61948

      « Le samedi soir, toute notre organisation, qui servait à la mobilisation contre Nétanyahou, a changé de nature : c’est devenu une organisation humanitaire », raconte Nadav Salzberger. A commencer par les groupes WhatsApp et Telegram, relais des images de la terreur causée par l’attaque du Hamas, relais aussi des opérations de solidarité. Les 15 000 membres de son groupe militant sont devenus les fourmis d’un mouvement social de guerre. Et la politique, qui en constituait la motivation, a instantanément disparu, remplacée par une forme de patriotisme opérationnel, pratique, concret, où chacun contribue comme il le peut.

      [...]

      Le passé n’a pas été effacé, il est comme suspendu, le rejet de Nétanyahou mis de côté provisoirement. « Dans toute notre histoire, nous n’avions probablement jamais atteint un tel niveau de divisions. Le désastre que nous venons de subir a tout changé », souligne le leader étudiant, Nadav Salzberg. « Il y a ici des personnes qui, dix jours avant, se haïssaient. Là, elles travaillent ensemble, pointe Esther Grego, cadre supérieure au sein d’une grande entreprise, parmi les organisateurs du collectif. Nous ne sommes plus de droite ou de gauche. Ce n’est pas le temps de la politique. » Lee Moser, associée dans un fonds d’investissement, responsable des donations au QG des volontaires de Tel-Aviv, fait une pause dans sa recherche des millions de dollars qui manquent pour financer toutes les opérations : « Plus tard, nous parlerons des faillites qui nous ont conduits ici, mais ce n’est pas le moment. »

  • [L’Oeil Carnivore] Et pourquoi sont-ils si méchants ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/l-oeil-carnivore/et-pourquoi-sont-ils-si-mechants

    Émission #105 de l’œil carnivore avec Damien et Corentin.

    Au menu :

    Les podcasts « Un bon moment » de Kian Kojandi et Navo et « L’heure indue » de Johann Roques. Les jeux « Mechabellum », « Chicory : a A Colorful Tale » et « Planet of Lana » La #série « Mr Inbetween » Le morceau « Michel » de #mc_circulaire Le film #spiderman_:_across_the_spidervers Et le livre de #bolchegeek « Le syndrome Magneto : Et si les méchants avaient raison ? »

    #cinéma #podcast #jeux_vidéo #mr_inbetween #chicory_:a_a_colorful_tale #planet_of_lana #un_bon_moment #le_syndrome_magneto:_et_si_les_méchants_avaient_raison ? #mechabellum #l'heure_indue #cinéma,podcast,série,jeux_vidéo,bolchegeek,spiderman_:across_the_spidervers,mr_inbetween,chicory:a_a_colorful_tale,mc_circulaire,planet_of_lana,un_bon_moment,le_syndrome_magneto:_et_si_les_méchants_avaient_raison ?,mechabellum,l’heure_indue
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/l-oeil-carnivore/et-pourquoi-sont-ils-si-mechants_16020__1.mp3

  • Librement inspiré de la vie de #Lucio_Urtubia. La série Netflix ‘A Man of Action’ explore la figure de l’anarchiste le plus célèbre d’Espagne qui a mené un stratagème de contrefaçon pour tromper la plus grande banque du monde :
    https://www.dailymotion.com/video/x8fj5ef


    Sur la vie de Lucio Urtubia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucio_Urtubia
    Vidéo sur Lucio Urtubia, anarchiste maçon et faussaire raconte ses aventures de militant anarchiste en Espagne franquiste et en exil, du Che au #MIL etc. :
    https://dai.ly/x7u3ah

    #Documentaire #anarchiste #Faussaire #Espagne #serie #Netflix

  • Mimmo Lucano, chiesti 10 anni e 5 mesi di reclusione in appello per l’ex sindaco di Riace

    Requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari: chiesti meno dei 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado. Rilevate alcune prescrizioni e chiesta l’assoluzione per una parte della truffa. I legali Andrea Daqua e Giuliano Pisapia: «Condivise in parte le nostre osservazioni, spiegheremo i nostri motivi e speriamo in esito positivo»

    Dieci anni e 5 mesi di reclusione. È la richiesta della Procura generale di Reggio Calabria per l’ex sindaco di Riace Mimmo Lucano, il principale imputato del processo Xenia che si sta celebrando davanti alla Corte d’Appello e che è nato da un’inchiesta della Guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti. Nell’udienza di oggi, c’è stata la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari che hanno chiesto per Lucano una pena inferiore rispetto ai 13 anni e 2 mesi inflitti in primo grado dal Tribunale di Locri nel settembre 2021.

    In sostanza, per la Procura generale l’ex sindaco di Riace dovrebbe essere condannato per reati che riguardano la gestione del denaro pubblico. Lucano nel 2018 era stato arrestato dai finanzieri. Sottoposto prima ai domiciliari e poi al divieto di dimora, è ancora sotto processo per i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Come per la Procura di Locri, che aveva coordinato le indagini, anche per i sostituti pg, l’ex sindaco Lucano sarebbe stato il promotore di un’associazione a delinquere ai danni dello Stato. Stando all’impianto accusatorio, si tratta di un’associazione che avrebbe avuto lo scopo di commettere “un numero indeterminato di delitti (contro la pubblica amministrazione, la fede pubblica e il patrimonio), così orientando l’esercizio della funzione pubblica del ministero dell’Interno e della prefettura di Reggio Calabria, preposti alla gestione dell’accoglienza dei rifugiati nell’ambito dei progetti Sprar, Cas e Msna e per l’affidamento dei servizi da espletare nell’ambito del Comune di Riace”.

    Rispetto alla sentenza di primo grado, al termine della requisitoria i sostituti procuratori generali hanno rilevato la prescrizione per i due presunti abusi d’ufficio: quello relativo alla mancata riscossione da parte del Comune dei diritti per il rilascio delle carte di identità, e quello sull’affidamento della raccolta dei rifiuti a due cooperative che utilizzavano gli asinelli per effettuare il servizio nel borgo ma che erano prive dell’iscrizione all’albo regionale. È stata, inoltre, chiesta l’assoluzione per una parte del reato di truffa contestato a Lucano. La Procura generale, infine, ha riconosciuto l’unificazione di tutti reati con il vincolo della continuazione. Questo è il motivo per il quale l’accusa ha ridotto la richiesta di condanna rispetto alla sentenza di primo grado.

    Sentenza che dovrebbe essere rideterminata anche per buona parte degli altri 15 imputati: Fernando Antonio Capone (8 anni e 10 mesi di carcere), Cosimina Ierinò (8 anni e 1 mese), Jerry Tornese (5 anni), Pietro Curiale Oberdan (4 anni e 8 mesi), Abeba Abraha Gebremarian (4 mesi con pena sospesa), Giuseppe Ammendolia (2 anni e 10 mesi), Nicola Auddino (4 anni), Assan Balde (8 mesi con pena sospesa), Oumar Keita (8 mesi con pena sospesa), Anna Maria Maiolo (4 anni e 8 mesi), Gianfranco Musuraca (4 anni), Salvatore Romeo (4 anni e 10 mesi), Maria Taverniti (4 anni e 4 mesi), Lemlem Tesfahun (4 anni e 8 mesi) e Filmon Tesfalem (8 mesi con pena sospesa). È stata chiesta, infine, l’assoluzione per Cosimo Damiano Musuraca e Maurizio Senese.

    Al termine dell’udienza, l’intervento dei pg in aula è stato commentato dagli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia, difensori di Mimmo Lucano. “È stata una requisitoria serena, pacata – ha affermato Pisapia – In parte i sostituti procuratori generali hanno condiviso quanto è stato sollevato da noi come difesa di Mimmo Lucano in contrasto con la sentenza di primo grado. Su altri punti non condividiamo sia le richieste di condanna che le motivazioni. Adesso iniziano le difese e noi confidiamo in una sentenza positiva”. “Aspetteremo l’esito della Corte d’Appello”, ha affermato, invece, Daqua che ha comunque apprezzato come la “Procura generale abbia condiviso l’eccezione sulla inutilizzabilità di alcune intercettazioni così come previsto dalla sentenza ‘Cavallo’ della Corte di Cassazione”. “Nel nostro intervento – ha aggiunto – spiegheremo i motivi del nostro appello e chiaramente speriamo in un esito positivo perché abbiamo sempre ritenuto che i reati contestati a Mimmo Lucano sono insussistenti”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2022/10/26/mimmo-lucano-chiesti-10-anni-e-5-mesi-di-reclusione-in-appello-per-lex-sindaco-di-riace/6852176

    #processo_Xenia #Xenia #procès_Xenia

    #Mimmo_Lucano #Domenico_Lucano #Riace #procès #appel #justice #Italie #Calabre #villes-refuge

    • Vidéo : « Je referais tout ce que j’ai fait », le combat de Domenico Lucano, en première ligne de l’accueil des migrants en Italie

      En Italie, Domenico Lucano, ancien maire du village de Riace connu pour son accueil des migrants, est de nouveau devant la justice. Il avait été condamné en 2021 à 13 ans de prison pour association de malfaiteurs aux fins d’immigration irrégulière, et de détournements de biens publics. InfoMigrants est allé à sa rencontre.

      https://www.youtube.com/watch?v=zdUOM-DS8QM&feature=emb_logo


      http://www.infomigrants.net/fr/post/44276/video--je-referais-tout-ce-que-jai-fait-le-combat-de-domenico-lucano-e

    • Avec Mimmo Lucano à Riace de #Eric_Fassin

      L’ancien maire de Riace, Mimmo Lucano, a été condamné en 2021 à treize ans de prison par la justice italienne. Les motifs n’étaient que des prétextes : si la répression s’abat sur lui, c’est qu’il a réussi – et non échoué. Il a démontré que l’accueil des migrant·es était dans l’intérêt de la Calabre, dépeuplée par la pauvreté. Une autre politique est donc possible : il y a bien une alternative.

      La Caravane de Riace, c’est un mouvement de solidarité avec Mimmo Lucano, l’ancien maire de ce village, poursuivi par la justice italienne pour avoir mené une politique de solidarité, au-delà des frontières, avec les exilé·es qui, depuis des décennies, débarquent sur les côtes de Calabre. Ce collectif vient de France, mais lui aussi traverse les frontières. La caravane prend son départ aujourd’hui à Riace, avant Palerme, Naples, Rome, mais aussi, en France : La Roya, où elle sera accueillie par Cédric Herrou, et enfin Marseille, qui doit attribuer une citoyenneté d’honneur à Mimmo Lucano.

      Le maire de Riace a d’abord été suspendu de son mandat puis arrêté le 1er octobre 2018, et enfin interdit de séjour dans son propre village pendant près d’un an. Il est alors retourné y vivre. Mais le 30 septembre 2021, à l’issue d’un long procès, il a été condamné par la justice italienne à plus de 13 ans de prison et à une lourde amende pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics et abus de pouvoir. En réalité, il est persécuté pour sa politique de solidarité.

      En novembre 2021, à l’invitation de ce même collectif de militantes françaises, nous étions nombreuses et nombreux à venir le soutenir à la Bourse du travail, à Paris : la solidarité n’est pas un délit. Bien sûr, en France, la justice rend la vie dure aux militantes et aux militants, en faisant exister un délit de solidarité juridiquement inexistant. Mais les mobilisations de la vallée de La Roya, autour de Cédric Herrou, ont réussi à faire reconnaître par le Conseil constitutionnel la solidarité : c’est le principe de fraternité, inscrit dans la devise de la République.

      Aujourd’hui, mercredi 26 octobre 2022, s’est ouvert le procès en appel de Mimmo Lucano. Comment manifester notre solidarité ? Et d’abord, où ? Le tribunal siège à Reggio ; c’est donc là que sont ses avocats. Mais Mimmo lui-même a choisi de rester dans son village – et nous avec lui. Pourquoi ? C’est qu’il y a deux réalités : d’un côté, celle de l’État ; de l’autre, la réalité de ce village de Calabre. La première ignore la seconde ; mais la seconde ne peut pas se permettre d’ignorer la première.

      Ce matin, Mimmo nous fait visiter son village ; il y habite depuis toujours ; il y connaît tout le monde. Dans l’école ouverte pour les enfants des réfugié·es, il connaît les prénoms de chaque enfant ; plusieurs garçons ont été appelés Domenico, comme lui. En fait, Riace n’est pas ou n’est plus isolé ; c’est un village global – comme l’annonce une arche de bois dans la rue. Mais l’État veut arracher Mimmo à cette réalité ; c’est une manière de l’arracher de cette réalité, autrement dit, d’essayer d’effacer son empreinte ; car elle est bien visible, non seulement dans ce village, mais dans le monde entier.

      Mimmo Lucano, pour se justifier, a expliqué que « la légalité et la justice sont deux choses différentes. » Pour le dire autrement, il y a deux justices. La justice injuste, qui, sous divers prétextes, condamne la solidarité ; et une autre justice, celle de la solidarité en actes. C’est cette justice juste qui a été saluée par le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et par le Pape François, mais aussi reconnue par le prix Dresde pour la paix en 2017. C’est donc cette justice alternative qui est poursuivie, et condamnée, par la justice de l’État. Voilà pourquoi nous sommes à Riace, et non pas à Reggio : du côté de cette justice de Justes, du côté de Riace, du côté de Mimmo Lucano.

      Pourquoi persécuter Mimmo Lucano ? Pourquoi l’État italien s’acharne-t-il avec une telle violence contre cet homme ? Pourquoi vouloir anéantir cette justice alternative ? C’est précisément parce que Mimmo Lucano en est, non seulement le symbole, mais aussi l’incarnation. Depuis Margaret Thatcher, on nous répète : « Il n’y a pas d’alternative ». « There is no alternative », ou TINA. Il n’y a pas de « plan B », nous dit-on encore. Il y aurait donc d’un côté le réalisme, qui se contente de refléter la réalité ; de l’autre, l’utopie, forcément irréaliste. Ainsi, on taxe d’angélisme quiconque défend les droits humains. C’est vrai en matière de politique économique ; mais c’est vrai aussi en matière de politique migratoire. Et les deux se confondent : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », nous explique-t-on : la réalité économique nous obligerait à renoncer à nos idéaux politiques. Opposer ainsi la réalité à l’idéologie, c’est donc renoncer à la politique.

      Que reproche-t-on à Mimmo Lucano ? D’avoir démontré, en pratique, qu’il n’y a pas à choisir entre le cœur et la raison : la xénophobie n’est pas dans l’intérêt de Riace. Les migrant·es kurdes, d’Afrique subsaharienne ou d’Afghanistan, ont redonné vie à ce village vieillissant, dans une région pauvre, victime de l’exode rural. Ce n’est donc pas un hasard si la droite italienne s’est radicalisée : elle a converti sa politique de stigmatisation du Sud rural du pays, qui définissait la Ligue du Nord, en une politique de stigmatisation xénophobe, de Matteo Salvini à Giorgia Meloni.

      En visitant Riace, on comprend qu’une autre politique est possible. La xénophobie politique est coûteuse ; en revanche, une politique de solidarité permet d’utiliser les financements publics, non pour la répression des migrant·es, ce qui est une dépense radicalement inutile, mais pour utiliser leur compétence – qu’il s’agisse d’agriculture ou d’accompagnement des vieillards, d’artisanat ou de ramassage des ordures. Mimmo Lucano n’était-il pas allé jusqu’à imaginer une monnaie virtuelle en attendant l’arrivée des fonds publics ? Bref, la question n’est pas de savoir s’il y a, ou non, de l’argent public, mais de décider de ce qu’on en fait. Or c’est précisément sur ce point que l’ancien maire est attaqué.

      C’est ce choix politique que Mimmo Lucano a rendu visible et audible. Il a fait de Riace un laboratoire – un lieu d’expérimentation sociale, économique et politique. Bref, c’est une utopie réaliste. Voilà ce que veulent rendre impensable les politiques de la droite radicalisée, en tentant de faire converger la logique de la justice d’État et celle des mafias que combattait l’ancien maire, et qui continuent de le combattre. Mimmo Lucano n’est pas condamné pour avoir échoué ; il est persécuté par la justice politique en raison même de son succès.

      S’il n’y a pas d’alternative, alors, il n’y a pas de politique démocratique. Et que reste-t-il d’une démocratie qui ne croit pas à la politique ? Nous le savons bien : c’est le néofascisme qui finit par l’emporter, de Donald Trump à Jair Bolsonaro, et de Giorgia Meloni à Marine Le Pen. Si nous sommes ici à Riace, c’est parce qu’avec le sort d’un homme, dans le tribunal de Reggio, ce qui est en jeu, c’est donc la démocratie elle-même. Une autre politique est possible, nous dit l’expérience de Riace ; autrement dit, la politique reste possible. À nous de l’entendre, et de le faire entendre, au-delà des frontières. Voilà pourquoi nous sommes ici, à Riace, avec Mimmo Lucano.

      https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/261022/avec-mimmo-lucano-riace

    • Accoglienza alla sbarra, in appello chiesti più di 10 anni per Lucano

      La Pg di Reggio Calabria attenua le accuse ma conferma l’impianto di primo grado per l’ex sindaco di Riace. La sentenza in dicembre.

      Alla lettura della richiesta della procura generale, lui non era in aula. Aveva disertato l’udienza in cui si celebrava la requisitoria della pubblica accusa. Aveva lasciato ai suoi legali – gli avvocati Andrea Daqua e Giuliano Pisapia – il compito di rappresentarlo. Mimmo Lucano non era a Reggio Calabria ieri e non sedeva tra i banchi degli imputati in corte d’appello. Era rimasto a Riace. Dove, proprio alla ripresa del processo, e non per puro caso, passava la Carovane solidaire partita in suo onore da Parigi il 17 settembre.

      IN UN LUNGO GIRO TRA ITALIA e Francia, con tappe a Palermo, Napoli, Roma, Torino, La Roya e Marsiglia, terminerà il suo viaggio il 5 novembre. Quel giorno a Marsiglia il sindaco socialista Benoit Payan, alla presenza degli eurodeputati Damien Carême e Pietro Bartolo, ma anche di artisti, avvocati, associazioni in difesa dei rifugiati, conferirà la cittadinanza onoraria all’ex sindaco di Riace. E ieri gli attivisti del collettivo hanno ribadito il loro appello all’intera Europa: «la solidarietà non può essere un crimine, il Mediterraneo non può divenire un simbolo di morte, l’accoglienza è una ricchezza e territori come Palermo, Riace, Crotone, La Roya, Briançon hanno mostrato l’esempio».

      IN FRANCIA LA CAUSA di Lucano gode del sostegno di cittadini e associazioni. In Italia, invece, nell’aura di criminalizzazione generalizzata dei soccorsi in mare, dell’operato delle Ong e dell’immigrazione, tornata in auge con il nuovo governo Meloni, la musica è ben altra. E anche ieri se ne è avuta conferma. La Pg ha chiesto la condanna a 10 anni e 5 mesi di carcere per l’ex sindaco di Riace e principale imputato del processo Xenia nato da un’inchiesta della guardia di finanza sulla gestione dei progetti di accoglienza dei migranti nel borgo della Locride.

      DAVANTI ALLA CORTE, presieduta da Giancarlo Bianchi, è durata 3 ore la requisitoria dei sostituti procuratori generali Adriana Fimiani e Antonio Giuttari. La riformulazione della pena richiesta è pura cosmesi giuridica. Poco cambia rispetto alla pena inflitta dal tribunale di Locri che lo aveva condannato a 13 anni e 2 mesi di reclusione. E’ vero che c’è una riduzione di 3 anni. Ma lo spirito rimane identico. E’ un processo politico costruito ad hoc per demolire il cosiddetto «modello Riace». E’ quel che Pietro Calamandrei, definiva «il rovesciamento di senso», nell’arringa difensiva per Danilo Dolci, altro perseguitato di Stato: non ci sono fatti ma idee, sparisce il contesto, l’identità dell’inquisito viene capovolta. Nel caso di Lucano, l’accoglienza diventa così sistema clientelare per l’accaparramento dei voti, il volontariato si trasforma in peculato, la trasparenza amministrativa in corruzione. Nello specifico, la Procura generale ha chiesto l’assoluzione per un capo di imputazione e la prescrizione per due capi.

      A LUCANO, CHE NEL 2018 trascorse un breve periodo agli arresti domiciliari e circa un anno con il divieto di dimora, vengono contestati i reati di associazione per delinquere, truffa, peculato, falso e abusi d’ufficio. Dopo aver ricostruito gli elementi di prova e dopo aver ritenuto inutilizzabili alcune intercettazioni telefoniche, i due sostituti pg hanno chiesto la condanna anche per altri 15 imputati. Per due è stata chiesta l’assoluzione. La pubblica accusa ha considerato in continuazione i reati per cui era chiamato a rispondere l’ex primo cittadino. La condanna inflitta a Lucano nel processo di prime cure era stata quasi il doppio rispetto alla richiesta del pubblico ministero di Locri, per il quale all’ex sindaco andavano comminati 7 anni e 11 mesi.

      I legali di Lucano si dicono comunque fiduciosi in vista della sentenza. Pisapia e Daqua avevano presentato ricorso, sostenendo che nelle motivazioni ci fosse una ricostruzione della realtà «macroscopicamente deforme rispetto a quanto emerso in udienza», ma soprattutto viziata da un approccio «aspro, polemico, al limite dell’insulto» e dalla preoccupazione di trovare Lucano «colpevole ad ogni costo». E la decisione della corte di riaprire l’istruttoria per una intercettazione del 2017 aveva riacceso le speranze. Si tratta di una registrazione chiave, silenziata in primo grado.

      LA SENTENZA È PREVISTA per dicembre, preceduta dalle arringhe difensive. Nell’attesa, la scelta dell’ex sindaco è quella della disobbedienza civile: non intende pagare la provvisionale da 750 mila euro poiché sarebbe «un’ammissione di colpevolezza e in appello non mi aspetto l’attenuazione della pena, non accetto neanche un giorno in meno, voglio l’assoluzione piena. Voglio la riabilitazione del nostro lavoro. Voglio la luce della verità».

      https://ilmanifesto.it/accoglienza-alla-sbarra-in-appello-chiesti-piu-di-10-anni-per-lucano
      #désobéissance_civile #accueil #modèle_Riace #rovesciamento_di_senso

    • Lucano, colpevole ad ogni costo

      La preoccupazione degli avvocati difensori #Andrea_Daqua e #Giuliano_Pisapia, per cui la Procura Generale di Reggio Calabria voglia Mimmo Lucano “colpevole ad ogni costo”, da sentore si fa fetore nauseabondo. A seguito della condanna in primo grado e della riapertura della prima istruttoria, la pena di oltre 13 anni si è ridotta a 10 anni e 5 mesi. Uno sconto effimero che non conosce riguardo

      Abuso d’ufficio, truffa, concussione, peculato, turbativa d’asta, falsità ideologica e favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, è ciò per cui il “processo Xenia” identifica Lucano come colpevole.
      È proprio il concetto di ospitalità ad essere racchiuso e raccontato dal termine “Xenia”. Questo deriva dal greco antico e dei Greci conserva un’anima preziosa quanto rara. Lo spirito per cui accogliere tutti coloro che chiedono ospitalità rappresenta un dovere morale, una legge emblematica anche se non scritta.
      Prescrizione e consuetudine, le stesse per cui Antigone nella celebre opera, scelse di dare sepoltura al cadavere del fratello Polinice. Opponendosi rigidamente all’espressa volontà del re Creonte, che la vietò con un decreto.
      L’ “Agrapta nomina” forte di valori radicati che non vuole piegarsi al “corpus delle ordinanze scritte” è l’analogo perno su cui si reggono la rabbia di Antigone e la tenacia di Mimmo.

      «Non mi spaventa la condanna, ma la delegittimazione morale della mia persona e del mio operato», agire a cui sarebbe impossibile e ingiusto non attribuire riconoscenza. Gratitudine per aver cercato e trovato un percorso contrapposto alla retorica di sterili dibattiti circa la chiusura dei porti e la concentrazione in centri di accoglienza.
      Per ben tre volte sindaco di Riace, Mimmo Lucano optò per l’integrazione anche quando era ancora solo un libero cittadino. Assieme ad altri riacesi accoglie, nel Luglio 1998, alcuni curdi che sbarcano sulle coste di Riace.

      “Io non avevo studiato per essere un esperto dei temi dell’immigrazione o per essere sindaco… Stavo cercando di capire come dare un contributo per dare un’opportunità alla mia terra in un contesto di declino demografico, di spopolamento… “

      #Città_Futura” nasce un anno dopo, per recuperare le abitazioni abbandonate di Riace superiore e risvegliare antichi mestieri. Aprono nuovi laboratori di tessitura, ceramica, vetro e confetture. Con il primo mandato di Mimmo nasce il suo sistema di accoglienza, giornalisticamente definito “Modello Riace” di efficacia ed efficienza innegabili.
      Fu allora che il borgo divenne esempio di un’alternativa al respingimento violento, e il mondo intero guardò.

      Nel 2010 Lucano è al 40º posto nella lista dei leader più influenti dalla rivista americana Fortune, si è posizionato terzo nella World Mayor per i migliori sindaci del mondo. Nel 2017 riceve il premio per la Pace Dresda e il Los Angeles Times redigerà un intero articolo sul paese.

      Gli anni hanno però trasformano lo sguardo: Mimmo da virtuoso diviene un criminale

      «La mia vicenda giudiziaria inizia con l’arrivo del nuovo prefetto di Reggio Calabria. Da subito il suo atteggiamento fu molto sospettoso: cercava di contrastare ciò che avevamo fatto fino ad allora a Riace»

      Nel 2016 i verbali della relazione del prefetto di Locri riferiscono anomalie nel funzionamento del sistema, è lo stesso anno in cui scatta l’indagine della magistratura per truffa e concussione. Dal 2017 al comune furono negati fondi, bonus e borse lavoro.
      Il processo culmina nel settembre 2021 con la condanna di Lucano in primo grado a tredici anni e due mesi con l’accusa di far parte di associazione a delinquere. Punizione esemplare ignara della solidarietà movente.

      “Pensavo di contribuire al riscatto della mia terra da un’immagine negativa. È una cosa pesantissima. Non so se per i delitti di mafia ci sono sentenze simili”

      Oggi la riduzione di soli tre anni della pena riporta ai sensi l’odore di una deformazione della realtà. Un approccio viziato definito dagli avvocati di Mimmo “aspro, polemico, al limite dell’insulto”.

      Nel mentre la Giustizia segue il suo corso perché le leggi siano sempre rispettate, a noi resta la riflessione.
      Dubbi e domande, mai così vicine all’Antigone di Sofocle.

      https://www.ultimavoce.it/lucano-colpevole-ad-ogni-costo

    • Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Mimmo Lucano, De Magistris: «Non può andare in carcere per aver aperto il cuore»

      Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese»

      (Napoli). Tappa a Napoli dell’evento «Carovana d’amore» in sostegno a Mimmo Lucano presso l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici. Interviene Luigi De Magistris: «Spero che la magistratura agisca con buon senso. Non riesco ad immaginare che Mimmo possa andare in carcere per aver aperto il suo comune e il suo cuore». Padre Zanotelli: «E’ un esempio di accoglienza per questo Paese, nostra Carovana messaggio importante». (Raffaele Accetta/alanews)

      https://www.youtube.com/watch?v=X4dTGctuuqQ

  • Sortie japonaise en salles #Un_pays_qui_se_tient_sage 映画『暴力をめぐる対話』9/24~全国公開
    http://www.davduf.net/sortie-japonaise-en-salles-un-pays-qui-se-tient

    Samedi prochain, « Un pays qui se tient sage » sort en salles au pays du soleil levant. Big in Japan :-) Pour l’occasion, le [distributeur->http://bouryoku-taiwa2022.com a édité sa propre affiche, elle est superbe. Et il y a quelques jours, débats et interviews avec la presse nippone furent passionnants, tant les polices françaises et japonaises sont différentes. Et le rapport des citoyens à... l’ordre (pas de manifs au japon depuis les années 1960/1970). On a causé ordre, police, Macron, justice, (...) Un pays qui se tient sage

    / Une, Prix & Récompenses

    #Prix_&_Récompenses
    http://bouryoku-taiwa2022.com

    • Je découvre aussi qu’anciennement, une « rue » s’écrivait avec un tréma, « ruë ». (Et donc là j’ai la mention d’un « ruë de la gueulerie » à Montpellier.)

      ruë | Dictionnaire de l’Académie française | 1e édition
      https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1R0256

      ■ Chemin dans une ville, ou dans un bourg ou village, entre des maisons ou entre des murailles. Grande ruë. petite ruë. ruë large, longue, estroite, courte, belle, vilaine ruë. ruë passante. ruë escartée. p. 426ruë pavée. dans la ruë. on ne voit que luy par les ruës. j’ay couru, j’ay fait toutes les ruës de Paris aujourd’huy. à tous les coins de ruë. au bout de la ruë. cette maison regarde sur la ruë, advance sur la ruë. son appartement est sur la ruë. de ruë en ruë. en pleine ruë. au bas, au haut de la ruë. il ne sçait pas les ruës de Paris. tenir les ruës nettes. nettoyer les ruës.

  • General Electric : 800 millions d’euros transférés de France vers des paradis fiscaux
    https://disclose.ngo/fr/article/general-electric-800-millions-euros-transferes-de-france-vers-des-paradis-

    Depuis le rachat de la branche énergie d’Alstom, en 2015, la multinationale américaine aurait mis en place un vaste système d’évasion fiscale entre son usine de Belfort, la Suisse et le Delaware. Selon nos estimations, le manque à gagner pour le fisc français serait de 150 à 300 millions d‘euros. Lire l’article

    • https://www.ladn.eu/nouvelle-economie/disclose-general-electric-optimisation-fiscale
      https://www.lemonde.fr/polar/article/2018/04/11/dominique-manotti-s-attaque-a-l-affaire-alstom_6002204_5470928.html

      Le romancier policier n’est jamais aussi pertinent que lorsqu’il s’inspire d’une réalité immédiate et palpable. Nous ne le soulignerons jamais assez. À cet égard, les livres de Dominique Manotti sont exemplaires. Qu’ils s’agissent de « Nos fantastiques années fric » (2001), « L’honorable société » (co-signé avec Doa, 2011), de « L’or noir » (2015), pour ne citer que quelques-unes de ses plus belles réussites, elle s’inspire d’une actualité concrète (les ventes d’armes pendant les années Mitterrand, un meurtre étrange entre les deux tours d’une élection présidentielle, les réseaux de drogue à Marseille, etc.) et en démonte les ressorts à l’aune d’une fiction tout aussi noire que redoutablement efficace.

      Agrégée d’histoire, spécialiste de l’histoire économique du XIXe siècle, cette ancienne militante de la CFDT ne s’est mise au roman policier qu’en 1995, après avoir douloureusement constaté l’échec d’un certain nombre de ses engagements. Fortement marquée par le cinéma américain des années 50-60, celui des films de John Huston, Howard Hawks ou Billy Wilder, ainsi que par les livres d’Ed Mc Bain ou de Chester Himes, elle opte à ce moment-là, avec « Sombre sentier », son premier roman sur des travailleurs immigrés turcs, pour une sorte d’« extension du domaine de la lutte » qui passe par une littérature sans fioriture, cash et clash, où règne, au niveau du style, une esthétique du sec, propre aux pères fondateurs représentés par Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Depuis, avec énergie et talent, Dominique Manotti poursuit dans cette voie escarpée du polar politique…

      « Racket », le petit nouveau, ne contrevient pas à cette règle qu’il réussit même à transcender d’une façon époustouflante. Dans « Racket », tout est vrai et tout est faux. Vrai, parce que le point de départ du livre est la vente par Alstom en 2014 de sa filière Energie à General Electric, une entreprise américaine. Les conditions en furent étranges, puisque le PDG de l’époque, Patrick Kron, fut sans doute victime d’un chantage de la part de la justice américaine et qu’un haut cadre d’Alstom, Frédéric Pierucci (il se nomme François Lamblin dans « Racket ») est toujours en prison aux Etats-Unis sans que l’on connaisse les véritables raisons de son incarcération. D’aucuns parlent même de scandale d’Etat et pensent y voir une manipulation américaine pour s’emparer d’un fleuron stratégique de l’industrie française. Arnaud Montebourg, à l’époque ministre de l’Economie, et Emmanuel Macron, conseiller économique à l’Elysée, comptèrent parmi les acteurs de cette très étrange affaire. Ils apparaissent d’ailleurs, sous des noms d’emprunts, dans le roman de Dominique Manotti. Et n’en sortent pas vraiment grandi, l’un, par sa légèreté, l’autre par son machiavélisme.

      En même temps, tout est faux dans « Racket ». Parce que le personnage principal s’appelle Noria Ghozali, une ancienne inspectrice de la DCRI, mutée d’office aux Renseignements Généraux, lorsqu’elle s’est aperçue qu’un de ses frères avait rejoint Daesh en Syrie. Noria, les lecteurs assidus de Manotti l’ont déjà croisée dans « Nos fantastiques années fric », jeune fliquette de vingt ans, puis dans « Bien connu des services de police », où elle a quarante ans. Aujourd’hui, elle en a quarante-cinq ans et, amère, se demande si la police représente bien son avenir. Il y a aussi Nicolas Barrot, l’assistant à tout faire et aux dents longues du PDG d’Orstram (l’équivalent fictif d’Alstom), sorte de Rastignac aux petits pieds, adepte de massage naturiste, qui, propulsé dans les méandres des manipulations des services secrets américains, va y perdre ses illusions. Sans oublier, Steven Buck, mi-banquier mi-mafieux, amateur de sexe brutal avec des travestis (à noter une scène hallucinante au Bois de Boulogne). Bref, une jolie petite comédie humaine, où des flics obstinés et sans véritables moyens tentent, en vain, de lutter contre un hold-up mené en toute légalité par le gouvernement américain, au nez et à la barbe de l’exécutif français, qui a décidé qu’il était urgent de ne rien faire, pour ne pas fâcher un allié historique…

      Pourquoi agitez-vous les mots de chantage, d’extorsion, de corruption, de forfaiture ? Allons donc ! Vous y allez fort. La vérité ? Tout s’achète. C’est bien connu. Le silence. Comme l’acquiescement. Il suffit d’y mettre le prix. Ou d’organiser une petite disparition.

      « Racket » est terrifiant. Parce que, dans un style sec et sans apprêt, il regarde le monde en face, sans subterfuge, sans romantisme, sans psychologisation excessive. Il parle d’argent, de pouvoir et de sexe. Cela glace le sang.

      . Dominique Manotti, « Racket », Equinox, 512 p., 18 euros.

      Yann Plougastel

  • Rapid Response : Decolonizing Italian Cities

    Anti-racism is a battle for memory. Enzo Traverso well underlined how statues brought down in the last year show “the contrast between the status of blacks and postcolonial subjects as stigmatised and brutalised minorities and the symbolic place given in the public space to their oppressors”.

    Material traces of colonialism are in almost every city in Italy, but finally streets, squares, monuments are giving us the chance to start a public debate on a silenced colonial history.

    Igiaba Scego, Italian writer and journalist of Somali origins, is well aware of the racist and sexist violence of Italian colonialism and she points out the lack of knowledge on colonial history.

    “No one tells Italian girls and boys about the squad massacres in Addis Ababa, the concentration camps in Somalia, the gases used by Mussolini against defenseless populations. There is no mention of Italian apartheid (…), segregation was applied in the cities under Italian control. In Asmara the inhabitants of the village of Beit Mekae, who occupied the highest hill of the city, were chased away to create the fenced field, or the first nucleus of the colonial city, an area off-limits to Eritreans. An area only for whites. How many know about Italian apartheid?” (Scego 2014, p. 105).

    In her book, Roma negata. Percorsi postcoloniali nella città (2014), she invites us to visually represent the historical connections between Europe and Africa, in creative ways; for instance, she worked with photographer Rino Bianchi to portray Afro-descendants in places marked by fascism such as Cinema Impero, Palazzo della Civiltà Italiana and Dogali’s stele in Rome.

    Inspired by her book, we decided to go further, giving life to ‘Decolonizing the city. Visual Dialogues in Padova’. Our goal was to question ourselves statues and street names in order to challenge the worldviews and social hierarchies that have made it possible to celebrate/forget the racist and sexist violence of colonialism. The colonial streets of Padova have been re-appropriated by the bodies, voices and gazes of six Italian Afro-descendants who took part in a participatory video, taking urban traces of colonialism out of insignificance and re-signifying them in a creative way.

    Wissal Houbabi, artist “daughter of the diaspora and the sea in between“, moves with the soundtrack by Amir Issa Non respiro (2020), leaving her poetry scattered between Via Cirenaica and Via Libia.

    “The past is here, insidious in our minds, and the future may have passed.

    The past is here, even if you forget it, even if you ignore it, even if you do everything to deny the squalor of what it was, the State that preserves the status of frontiers and jus sanguinis.

    If my people wanted to be free one day, even destiny would have to bend”.

    Cadigia Hassan shares the photos of her Italian-Somali family with a friend of hers and then goes to via Somalia, where she meets a resident living there who has never understood the reason behind the name of that street. That’s why Cadigia has returned to via Somalia: she wants to leave traces of herself, of her family history, of historical intertwining and to make visible the important connections that exist between the two countries.

    Ilaria Zorzan questions the colonial past through her Italo-Eritrean family photographic archive. The Italians in Eritrea made space, building roads, cableways, railways, buildings… And her grandfather worked as a driver and transporter, while her Eritrean grandmother, before marrying her grandfather, had been his maid. Ilaria conceals her face behind old photographs to reveal herself in Via Asmara through a mirror.

    Emmanuel M’bayo Mertens is an activist of the Arising Africans association. In the video we see him conducting a tour in the historic center of Padova, in Piazza Antenore, formerly Piazza 9 Maggio. Emmanuel cites the resolution by which the municipality of Padova dedicated the square to the day of the “proclamation of the empire” by Mussolini (1936). According to Emmanuel, fascism has never completely disappeared, as the Italian citizenship law mainly based on jus sanguinis shows in the racist idea of ​​Italianness transmitted ‘by blood’. Instead, Italy is built upon migration processes, as the story of Antenor, Padova’s legendary founder and refugee, clearly shows.

    Mackda Ghebremariam Tesfau’ questions the colonial map in Piazza delle Erbe where Libya, Albania, Ethiopia and Eritrea are marked as part of a white empire. She says that if people ignore this map it is because Italy’s colonial history is ignored. Moreover, today these same countries, marked in white on the map, are part of the Sub-saharan and Mediterranean migrant routes. Referring then to the bilateral agreements between Italy and Libya to prevent “irregular migrants” from reaching Europe, she argues that neocolonialism is alive. Quoting Aimé Césaire, she declares that “Europe is indefensible”.

    The video ends with Viviana Zorzato, a painter of Eritrean origin. Her house, full of paintings inspired by Ethiopian iconography, overlooks Via Amba Aradam. Viviana tells us about the ‘Portrait of a N-word Woman’, which she has repainted numerous times over the years. Doing so meant taking care of herself, an Afro-descendant Italian woman. Reflecting on the colonial streets she crosses daily, she argues that it is important to know the history but also to remember the beauty. Amba Alagi or Amba Aradam cannot be reduced to colonial violence, they are also names of mountains, and Viviana possesses a free gaze that sees beauty. Like Giorgio Marincola, Viviana will continue to “feel her homeland as a culture” and she will have no flags to bow her head to.

    The way in which Italy lost the colonies – that is with the fall of fascism instead of going through a formal decolonization process – prevented Italy from being aware of the role it played during colonialism. Alessandra Ferrini, in her ‘Negotiating amnesia‘,refers to an ideological collective amnesia: the sentiment of an unjust defeat fostered a sense of self-victimisation for Italians, removing the responsibility from them as they portrayed themselves as “brava gente” (good people). This fact, as scholars such as Nicola Labanca have explained, has erased the colonial period from the collective memory and public sphere, leaving colonial and racist culture in school textbooks, as the historian Gianluca Gabrielli (2015) has shown.

    This difficulty in coming to terms with the colonial past was clearly visible in the way several white journalists and politicians reacted to antiracist and feminist movements’ request to remove the statue of journalist Indro Montanelli in Milan throughout the BLM wave. During the African campaign, Montanelli bought the young 12-year-old-girl “Destà” under colonial concubinage (the so‑called madamato), boasting about it even after being accused by feminist Elvira Banotti of being a rapist. The issue of Montanelli’s highlights Italy’s need to think critically over not only colonial but also race and gender violence which are embedded in it.

    Despite this repressed colonial past, in the last decade Italy has witnessed a renewed interest stemming from bottom-up local movements dealing with colonial legacy in the urban space. Two examples are worth mentioning: Resistenze in Cirenaica (Resistances in Cyrenaica) in Bologna and the project “W Menilicchi!” (Long live Menilicchi) in Palermo. These instances, along with other contributions were collected in the Roots§Routes 2020 spring issue, “Even statues die”.

    Resistenze in Cirenaica has been working in the Cyrenaica neighbourhood, named so in the past due to the high presence of colonial roads. In the aftermath of the second world war the city council decided unanimously to rename the roads carrying fascist and colonial street signs (except for via Libya, left as a memorial marker) with partisans’ names, honouring the city at the centre of the resistance movement during the fascist and Nazi occupation. Since 2015, the collective has made this place the centre of an ongoing laboratory including urban walks, readings and storytelling aiming to “deprovincialize resistances”, considering the battles in the ex-colonies as well as in Europe, against the nazi-fascist forces, as antiracist struggles. The publishing of Quaderni di Cirene (Cyrene’s notebooks) brought together local and overseas stories of people who resisted fascist and colonial occupation, with the fourth book addressing the lives of fighter and partisan women through a gender lens.

    In October 2018, thanks to the confluence of Wu Ming 2, writer and storyteller from Resistenze in Cirenaica, and the Sicilian Fare Ala collective, a public urban walk across several parts of the city was organized, with the name “Viva Menilicchi!”. The itinerary (19 kms long) reached several spots carrying names of Italian colonial figures and battles, explaining them through short readings and theatrical sketches, adding road signs including stories of those who have been marginalized and exploited. Significantly, W Menilicchi! refers to Palermitan socialists and communists’ battle cry supporting king Menelik II who defeated the Italian troops in Aduwa in 1896, thus establishing a transnational bond among people subjected to Italian invasion (as Jane Schneider explores in Italy’s ‘Southern Question’: Orientalism in One Country, South Italy underwent a socio-economic occupation driven by imperial/colonial logics by the north-based Kingdom of Italy) . Furthermore, the urban walk drew attention to the linkage of racist violence perpetrated by Italians during colonialism with the killings of African migrants in the streets of Palermo, denouncing the white superiority on which Italy thrived since its birth (which run parallel with the invasion of Africa).

    These experiences of “odonomastic guerrillas” (street-name activists) have found creative ways of decolonising Italian history inscribed in cities, being aware that a structural change requires not only time but also a wide bottom-up involvement of inhabitants willing to deal with the past. New alliances are developing as different groups network and coordinate in view of several upcoming dates, such as February 19th, which marks the anniversary of the massacre of Addis Ababa which occurred in 1937 at the hands of Italian viceroy Rodolfo Graziani.

    References:
    Gabrielli G. (2015), Il curriculo “razziale”: la costruzione dell’alterità di “razza” e coloniale nella scuola italiana (1860-1950), Macerata: Edizioni Università di Macerata.
    Labanca, N. (2002) Oltremare. Storia dell’espansione coloniale italiana, Bologna: Il Mulino.
    Scego, I. (2014) Roma negata. Percorsi postcoloniali nella città, Roma: Ediesse.
    Schneider J (ed.) (1998) Italy’s ‘Southern Question’: Orientalism in One Country, London: Routledge.

    https://archive.discoversociety.org/2021/02/06/rapid-response-decolonizing-italian-cities

    #décolonisation #décolonial #colonialisme #traces_coloniales #Italie #Italie_coloniale #colonialisme_italien #statues #Padova #Padoue #afro-descendants #Cadigia_Hassan #via_Somalia #Ilaria_Zorzan #Emmanuel_M’bayo_Mertens #Mackda_Ghebremariam_Tesfau #Piazza_delle_erbe #Viviana_Zorzato #Via_Amba_Aradam #Giorgio_Marincola #Alessandra_Ferrini

    ping @postcolonial @cede

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    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale :
    https://seenthis.net/messages/871953

    • #Negotiating_Amnesia

      Negotiating Amnesia is an essay film based on research conducted at the Alinari Archive and the National Library in Florence. It focuses on the Ethiopian War of 1935-36 and the legacy of the fascist, imperial drive in Italy. Through interviews, archival images and the analysis of high-school textbooks employed in Italy since 1946, the film shifts through different historical and personal anecdotes, modes and technologies of representation.

      https://vimeo.com/429591146?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=3319920



      https://www.alessandraferrini.info/negotiating-amnesia

      En un coup d’oeil, l’expansion coloniale italienne :

      #amnésie #film #fascisme #impérialisme #Mussolini #Benito_Mussolini #déni #héritage #mémoire #guerre #guerre_d'Ethiopie #violence #Istrie #photographie #askaris #askari #campagna_d'Africa #Tito_Pittana #Mariano_Pittana #mémoire #prostitution #madamato #madamisme #monuments #Romano_Romanelli #commémoration #mémoriel #Siracusa #Syracuse #nostalgie #célébration #Axum #obélisque #Nuovo_Impero_Romano #Affile #Rodolfo_Graziani #Pietro_Badoglio #Uomo_Nuovo #manuels_scolaires #un_posto_al_sole #colonialismo_straccione #italiani_brava_gente #armes_chimiques #armes_bactériologiques #idéologie

    • My Heritage ?

      My Heritage? (2020) is a site-specific intervention within the vestibule of the former Casa d’Italia in Marseille, inaugurated in 1935 and now housing the Italian Cultural Institute. The installation focuses on the historical and ideological context that the building incarnates: the intensification of Fascist imperial aspirations that culminated in the fascistization of the Italian diaspora and the establishment of the Empire in 1936, as a result of the occupation of Ethiopia. As the League of Nations failed to intervene in a war involving two of its members, the so-called Abyssinian Crisis gave rise to a series of conflicts that eventually led to the WW2: a ‘cascade effect’. On the other hand, the attack on the ‘black man’s last citadel’ (Ras Makonnen), together with the brutality of Italian warfare, caused widespread protests and support to the Ethiopian resistance, especially from Pan-African movements.

      Placed by the entrance of the exhibition Rue d’Alger, it includes a prominent and inescapable sound piece featuring collaged extracts from texts by members of the London-based Pan-African association International African Friends of Ethiopia - CLR James, Ras Makonnen, Amy Ashwood Garvey - intertwined with those of British suffragette Sylvia Pankhurst and Italian anarchist Silvio Corio, founders of the newspaper New Times and Ethiopian News in London.

      Through handwritten notes and the use of my own voice, the installation is a personal musing on heritage as historical responsibility, based on a self-reflective process. My voice is used to highlight such personal process, its arbitrary choice of sources (related to my position as Italian migrant in London), almost appropriated here as an act of thinking aloud and thinking with these militant voices. Heritage is therefore intended as a choice, questioning its nationalist uses and the everlasting and catastrophic effects of Fascist foreign politics. With its loudness and placement, it wishes to affect the visitors, confronting them with the systemic violence that this Fascist architecture outside Italy embodies and to inhibit the possibility of being seduced by its aesthetic.



      https://www.alessandraferrini.info/my-heritage

      #héritage

    • "Decolonizziamo le città": il progetto per una riflessione collettiva sulla storia coloniale italiana

      Un video dal basso in cui ogni partecipante produce una riflessione attraverso forme artistiche differenti, come l’arte figurativa, la slam poetry, interrogando questi luoghi e con essi “noi” e la storia italiana

      Via Eritrea, Viale Somalia, Via Amba Aradam, via Tembien, via Adua, via Agordat. Sono nomi di strade presenti in molte città italiane che rimandano al colonialismo italiano nel Corno d’Africa. Ci passiamo davanti molto spesso senza sapere il significato di quei nomi.

      A Padova è nato un progetto che vuole «decolonizzare la città». L’idea è quella di realizzare un video partecipativo in cui ogni partecipante produca una riflessione attraverso forme artistiche differenti, come l’arte figurativa, la slam poetry, interrogando questi luoghi e con essi “noi” e la storia italiana. Saranno coinvolti gli studenti del laboratorio “Visual Research Methods”, nel corso di laurea magistrale “Culture, formazione e società globale” dell’Università di Padova e artisti e attivisti afrodiscendenti, legati alla diaspora delle ex-colonie italiane e non.

      «Stavamo preparando questo laboratorio da marzo», racconta Elisabetta Campagni, che si è laureata in Sociologia a marzo 2020 e sta organizzando il progetto insieme alla sua ex relatrice del corso di Sociologia Visuale Annalisa Frisina, «già molto prima che il movimento Black Lives Matter riportasse l’attenzione su questi temi».

      Riscrivere la storia insieme

      «Il dibattito sul passato coloniale italiano è stato ampiamente ignorato nei dibattiti pubblici e troppo poco trattato nei luoghi di formazione ed educazione civica come le scuole», si legge nella presentazione del laboratorio, che sarà realizzato a partire dall’autunno 2020. «C’è una rimozione grandissima nella nostra storia di quello che ricordano questi nomi, battaglie, persone che hanno partecipato a massacri nelle ex colonie italiane. Pochi lo sanno. Ma per le persone che arrivano da questi paesi questi nomi sono offensivi».

      Da qui l’idea di riscrivere una storia negata, di «rinarrare delle vicende che nascondono deportazioni e uccisioni di massa, luoghi di dolore, per costruire narrazioni dove i protagonisti e le protagoniste sono coloro che tradizionalmente sono stati messi a tacere o sono rimasti inascoltati», affermano le organizzatrici.

      Le strade «rinarrate»

      I luoghi del video a Padova saranno soprattutto nella zona del quartiere Palestro, dove c’è una grande concentrazione di strade con nomi che rimandano al colonialismo. Si andrà in via Amba Aradam, il cui nome riporta all’altipiano etiope dove nel febbraio 1936 venne combattuta una battaglia coloniale dove gli etiopi vennero massacrati e in via Amba Alagi.

      Una tappa sarà nell’ex piazza Pietro Toselli, ora dedicata ai caduti della resistenza, che ci interroga sul legame tra le forme di resistenza al fascismo e al razzismo, che unisce le ex-colonie all’Italia. In Italia il dibattito si è concentrato sulla statua a Indro Montanelli, ma la toponomastica che ricorda il colonialismo è molta e varia. Oltre alle strade, sarà oggetto di discussione la mappa dell’impero coloniale italiano situata proprio nel cuore della città, in Piazza delle Erbe, ma che passa spesso inosservata.

      Da un’idea di Igiaba Scego

      Come ci spiega Elisabetta Campagni, l’idea nasce da un libro di Igiaba Scego che anni fa ha pubblicato alcune foto con afrodiscendenti che posano davanti ai luoghi che celebrano il colonialismo a Roma come la stele di Dogali, vicino alla stazione Termini, in viale Luigi Einaudi.

      Non è il primo progetto di questo tipo: il collettivo Wu Ming ha lanciato la guerriglia odonomastica, con azioni e performance per reintitolare dal basso vie e piazze delle città o aggiungere informazioni ai loro nomi per cambiare senso all’intitolazione. La guerriglia è iniziata a Bologna nel quartiere della Cirenaica e il progetto è stato poi realizzato anche a Palermo. Un esempio per il laboratorio «Decolonizzare la città» è stato anche «Berlin post colonial», l’iniziativa nata da anni per rititolare le strade e creare percorsi di turismo consapevole.

      Il progetto «Decolonizzare la città» sta raccogliendo i voti sulla piattaforma Zaalab (https://cinemavivo.zalab.org/progetti/decolonizzare-la-citta-dialoghi-visuali-a-padova), con l’obiettivo di raccogliere fondi per la realizzazione del laboratorio.

      https://it.mashable.com/cultura/3588/decolonizziamo-le-citta-il-progetto-per-una-riflessione-collettiva-sull

      #histoire_niée #storia_negata #récit #contre-récit

    • Decolonizzare la città. Dialoghi Visuali a Padova

      Descrizione

      Via Amba Alagi, via Tembien, via Adua, via Agordat. Via Eritrea, via Libia, via Bengasi, via Tripoli, Via Somalia, piazza Toselli… via Amba Aradam. Diversi sono i nomi di luoghi, eventi e personaggi storici del colonialismo italiano in città attraversate in modo distratto, senza prestare attenzione alle tracce di un passato che in realtà non è ancora del tutto passato. Che cosa significa la loro presenza oggi, nello spazio postcoloniale urbano? Se la loro origine affonda le radici in un misto di celebrazione coloniale e nazionalismo, per capire il significato della loro permanenza si deve guardare alla società contemporanea e alle metamorfosi del razzismo.

      Il dibattito sul passato coloniale italiano è stato ampiamente ignorato nei dibattiti pubblici e troppo poco trattato nei luoghi di formazione ed educazione civica come le scuole. L’esistenza di scritti, memorie biografiche e racconti, pur presente in Italia, non ha cambiato la narrazione dominante del colonialismo italiano nell’immaginario pubblico, dipinto come una breve parentesi storica che ha portato civiltà e miglioramenti nei territori occupati (“italiani brava gente”). Tale passato, però, è iscritto nella toponomastica delle città italiane e ciò ci spinge a confrontarci con il significato di tali vie e con la loro indiscussa presenza. Per questo vogliamo partire da questi luoghi, e in particolare da alcune strade, per costruire una narrazione dal basso che sia frutto di una ricerca partecipata e condivisa, per decolonizzare la città, per reclamare una lettura diversa e critica dello spazio urbano e resistere alle politiche che riproducono strutture (neo)coloniali di razzializzazione degli “altri”.

      Il progetto allora intende sviluppare una riflessione collettiva sulla storia coloniale italiana, il razzismo, l’antirazzismo, la resistenza di ieri e di oggi attraverso la realizzazione di un video partecipativo.

      Esso è organizzato in forma laboratoriale e vuole coinvolgere studenti/studentesse del laboratorio “Visual Research Methods” (corso di laurea magistrale “Culture, formazione e società globale”) dell’Università di Padova e gli/le artisti/e ed attivisti/e afrodiscendenti, legati alla diaspora delle ex-colonie italiane e non.

      Il progetto si propone di creare una narrazione visuale partecipata, in cui progettazione, riprese e contenuti siano discussi in maniera orizzontale e collaborativa tra i e le partecipanti. Gli/Le attivisti/e e artisti/e afrodiscendenti con i/le quali studenti e studentesse svolgeranno le riprese provengono in parte da diverse città italiane e in parte vivono a Padova, proprio nel quartiere in questione. Ognuno/a di loro produrrà insieme agli studenti e alle studentesse una riflessione attraverso forme artistiche differenti (come l’arte figurativa, la slam poetry…), interrogando tali luoghi e con essi “noi” e la storia italiana. I partecipanti intrecciano così le loro storie personali e familiari, la storia passata dell’Italia e il loro attivismo quotidiano, espresso con l’associazionismo o con diverse espressioni artistiche (Mackda Ghebremariam Tesfaù, Wissal Houbabi, Theophilus Marboah, Cadigia Hassan, Enrico e Viviana Zorzato, Ilaria Zorzan, Ada Ugo Abara ed Emanuel M’bayo Mertens di Arising Africans). I processi di discussione, scrittura, ripresa, selezione e montaggio verranno documentati attraverso l’utilizzo di foto e filmati volti a mostrare la meta-ricerca, il processo attraverso cui viene realizzato il video finale, e le scelte, di contenuto e stilistiche, negoziate tra i diversi attori. Questi materiali verranno condivisi attraverso i canali online, con il fine di portare a tutti coloro che sostengono il progetto una prima piccola restituzione che renda conto dello svolgimento del lavoro.

      Le strade sono un punto focale della narrazione: oggetto dei discorsi propagandistici di Benito Mussolini, fulcro ed emblema del presunto e mitologico progetto di civilizzazione italiana in Africa, sono proprio le strade dedicate a luoghi e alle battaglie dove si sono consumate le atrocità italiane che sono oggi presenze fisiche e allo stesso tempo continuano ad essere invisibilizzate; e i nomi che portano sono oggi largamente dei riferimenti sconosciuti. Ripercorrere questi luoghi fisici dando vita a dialoghi visuali significa riappropriarsi di una storia negata, rinarrare delle vicende che nascondono deportazioni e uccisioni di massa, luoghi di dolore, per costruire narrazioni dove i protagonisti e le protagoniste sono coloro che tradizionalmente sono stati messi a tacere o sono rimasti inascoltati.

      La narrazione visuale partirà da alcuni luoghi – come via Amba Aradam e via lago Ascianghi – della città di Padova intitolati alla storia coloniale italiana, in cui i protagonisti e le protagoniste del progetto daranno vita a racconti e performances artistiche finalizzate a decostruire la storia egemonica coloniale, troppo spesso edulcorata e minimizzata. L’obiettivo è quello di favorire il prodursi di narrazioni dal basso, provenienti dalle soggettività in passato rese marginali e che oggi mettono in scena nuove narrazioni resistenti. La riappropriazione di tali luoghi, fisica e simbolica, è volta ad aprire una riflessione dapprima all’interno del gruppo e successivamente ad un pubblico esterno, al fine di coinvolgere enti, come scuole, associazioni e altre realtà che si occupano di questi temi sul territorio nazionale. Oltre alle strade, saranno oggetto di discussione la mappa dell’impero coloniale italiano situata proprio nel cuore della città, in Piazza delle Erbe, e l’ex piazza Toselli, ora dedicata ai caduti della resistenza, che ci interroga sul legame tra le forme di resistenza al fascismo e al razzismo, che unisce le ex-colonie all’Italia.

      Rinarrare la storia passata è un impegno civile e politico verso la società contemporanea. Se anche oggi il razzismo ha assunto nuove forme, esso affonda le sue radici nella storia nazionale e coloniale italiana. Questa storia va rielaborata criticamente per costruire nuove alleanze antirazziste e anticolonialiste.

      Il video partecipativo, ispirato al progetto “Roma Negata” della scrittrice Igiaba Scego e di Rino Bianchi, ha l’obiettivo di mostrare questi luoghi attraverso narrazioni visuali contro-egemoniche, per mettere in discussione una storia ufficiale, modi di dire e falsi miti, per contribuire a dare vita ad una memoria critica del colonialismo italiano e costruire insieme percorsi riflessivi nuovi. Se, come sostiene Scego, occupare uno spazio è un grido di esistenza, con il nostro progetto vogliamo affermare che lo spazio può essere rinarrato, riletto e riattraversato.

      Il progetto vuole porsi in continuità con quanto avvenuto sabato 20 giugno, quando a Padova, nel quartiere Palestro, si è tenuta una manifestazione organizzata dall’associazione Quadrato Meticcio a cui hanno aderito diverse realtà locali, randunatesi per affermare la necessita’ di decolonizzare il nostro sguardo. Gli interventi che si sono susseguiti hanno voluto riflettere sulla toponomastica coloniale del quartiere Palestro, problematizzandone la presenza e invitando tutti e tutte a proporre alternative possibili.

      https://cinemavivo.zalab.org/progetti/decolonizzare-la-citta-dialoghi-visuali-a-padova

      https://www.youtube.com/watch?v=axEa6By9PIA&t=156s

  • portabletext/portabletext: Portable Text is a JSON based rich text specification for modern content editing platforms.
    https://github.com/portabletext/portabletext

    Portable Text is a JSON based rich text specification for modern content editing platforms.
    Portable Text is an agnostic abstraction of rich text that can be serialized into pretty much any markup language, be it HTML, Markdown, SSML, XML, etc. It’s designed to be efficient for real-time collaborative interfaces, and makes it possible to annotate rich text with additional data structures recursively.
    Portable Text is built on the idea of rich text as an array of blocks, themselves arrays of children spans. Each block can have a style and a set of mark definitions, which describe data structures distributed on the children spans. Portable Text also allows for inserting arbitrary data objects in the array, only requiring _type-key. Portable Text also allows for custom content objects in the root array, enabling editing- and rendering environments to mix rich text with custom content types.

    #Portable_Text #rich_text #json #block #contenu_structuré

  • #Un_pays_qui_se_tient_sage par le The #New_York Times
    http://www.davduf.net/un-pays-qui-se-tient-sage-par-le-the-new-york

    « Dufresne’s whip-smart film uses the power of images to provoke the kind of dialogue that seems rare in contemporary society. » Five International Movies to Stream Now ‘The Monopoly of Violence’ Stream it on Mubi. On paper, the “The Monopoly of Violence” sounds hopelessly idealistic. David Dufresne’s documentary assembles a variety of French citizens — historians, scholars, politicians, cops, protesters — in small, one-on-one conversations about police brutality, while videos from the country’s (...) Un pays qui se tient sage

    / Une, New York

  • Je me permets de citer @philippe_de_jonckheere :

    Le « vivre ensemble » en mode catastrophe (ou #stratégie_ du_choc) :

    Philippe De Jonckheere sur Twitter : "Prise de sang mensuelle pour Nath, longue queue pour PCR, entrée différenciée pour autres examens, moins de queue. Nous sommes en France, ce système simple ne tient pas, le « je-t’-emmerdisme » règne sans partage. La dame de l’accueil nous reconnaît et nous fait passer. Insultes." / Twitter
    https://twitter.com/DesordreNet/status/1488415012947386368

    Prise de sang mensuelle pour Nath, longue queue pour PCR, entrée différenciée pour autres examens, moins de queue. Nous sommes en France, ce système simple ne tient pas, le « je-t’-emmerdisme » règne sans partage. La dame de l’accueil nous reconnaît et nous fait passer. Insultes.

    Je fais remarquer aux impétrants que ce n’est ni correct pour la dame, ni pour mon fils handicapé et, donc, prioritaire, nouvelles insultes sur le thème, oui, mais moi je bosse. Ton monte. La dame me prend par le bras et me fait entrer, commentaires sur les privilèges des handis.

    Dans le hall, gens les uns sur les autres, masques souvent ajustés sous les narines, nouveaux commentaires,
    « — On est sûr qu’il est handicapé le jeune ? »
    -- N’écoutez pas …, me conseille la dame de l’accueil.
    -- Ca va Papa ? Inquiétude de Nathan, forcément.
    -- Ca va Nath ...

    Nous ressortons sous les mêmes commentaires, les insultes ont un peu tari. Nathan tremblerait presque.

    L’après-midi, je reçois les résultats par mail. Efficacité des laborantines.

    Je réponds, remercie cette fois plus qu’une autre, je précise « vu le contexte » et dis mon soutien

    Je reçois en retour un mail d’une des dames depuis son mail privé pour me dire que cela leur fait plaisir un petit merci de temps en temps et que l’agressivité et les insultes, c’est tous les jours et plusieurs fois par jour.

    « Et merci pour ce que vous faites pour votre fils ! »

    Alors en haut lieu on compte les morts, les hospis, les réas, mais est-ce qu’on mesure ça, cette tension, cette façon avec laquelle on se parle désormais, cette suspicion d’Autrui, et donc, ces conditions de travail dégradées pour celles et ceux sur qui, en fait, tout repose ?

    Mes pensées vont pour toutes ces personnes dont je ramasse les prénoms dans l’idée de les remercier au générique d’#un_café_allongé_à_dormir_debout, souvent des femmes, laborantines, pharmaciennes, infirmières, guichetières qui ne savent pas toujours qu’elles font une différence.

    ... et que sans elles, Nathan et moi, on serait foutus, mais pas que nous, nous toutes et tous, en fait.

    Pendant que l’encadrement n’en rame sans doute pas une en télétravail.

    Pour info, « Un café allongé à dormir debout » est un film sonore en cours de montage réalisé par Philippe de Jonckheere.

    • Oui, lors du dernier test du Minilecte (sous tente ventilée), j’ai demandée à la laborantine qui remplissait les dossiers des testés à la chaine si elle allait bien. C’était un endroit calme… avec un vigile quand même pour organiser la foule.
      J’ai cru qu’elle allait me pleurer dans les bras.
      Ça a l’air très dur pour les soignants. Je demande à chaque fois (genre, sur le ton dulla MG quand tu t’assoies en face de ellui) et à chaque fois, je sens la corde sensible qui se met à vibrer en face.

      Pas de bons signaux, tout ça.

  • Cambrai : « Bananas And Kings », un siècle de bananes pour une intox édifiante
    https://www.lavoixdunord.fr/1111950/article/2021-12-10/cambrai-bananas-and-kings-un-siecle-de-bananes-pour-une-intox-edifiante

    Dans le deuxième volet de son diptyque sur la manipulation en démocratie, l’autrice, metteuse en scène et comédienne Julie Timmerman met le spectateur en position de témoin face à l’un des plus grands scandales de l’exploitation alimentaire industrielle.

    Si vous avez l’occasion, il faut vraiment aller voir les deux pièces de Julie Timmerman sur la propagande. Des trucs de mise en scène par sa compagnie Idiomecanic Theâtre.
    Sinon, il y a toujours le livre "Un démocrate" qui réunit autour de sa pièce sur Edward bernays un dossier sur la propagande et des illustrations des étudiant.es de l’Ecole Estienne
    https://cfeditions.com/bernays

    #Julie_Timmerman #Un_démocrates #Bananas

  • The Monopoly of Violence au New Zealand International Film Festival
    http://www.davduf.net/the-monopoly-of-violence-au-new-zealand

    People from all sides of the cultural battlefield confront smartphone footage of the French gilets jaunes protests and the police crackdown they inspired in this intelligent and innovative documentary. This smart and provocative examination of political violence takes an unusual approach to the ‘talking heads’ documentary. The interviewees (who include protestors, police and politicians to journalists and academics) are engaged in dialogue with one another, often in response to large-scale (...) #Un_pays_qui_se_tient_sage

  • #Un_pays_qui_se_tient_sage au Meet The Docs Film Festival (Italie)
    http://www.davduf.net/meet-the-docs-film-festival-italie

    Cresce la rabbia di fronte alle disuguaglianze, ma molte proteste, come quelle dei “gilet gialli” in Francia, vengono represse con violenza. Rivedendo quelle sconvolgenti immagini, un gruppo di cittadini si interroga sulla legittimità dell’uso della forza da parte dello Stato. Un pays qui se tient sage

  • « O Monopólio Da Violência » CineBH Belo Horizonte International Film Festival (Brésil)
    http://www.davduf.net/o-monopolio-da-violencia-cinebh-belo-horizonte

    À medida que a raiva e o ressentimento crescem em face das desigualdades sociais, muitos protestos estão sendo reprimidos com cada vez mais violência. Em “O Monopólio da Violência”, David Dufresne reúne um painel de cidadãos para questionar, trocar e confrontar seus pontos de vista sobre a ordem social e alegitimidade do uso da força pelo Estado. O MONOPÓLIO DA VIOLÊNCIA #Un_pays_qui_se_tient_sage Director : David Dufresne Disponível de 00:00 de 29/09 até 23:59 de 03/10 Classificação : Não (...) Un pays qui se tient sage

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  • The Monopoly of Violence au Bergen Film Festival (Norvège)
    http://www.davduf.net/the-monopoly-of-violence-au-bergen-film-festival

    THE MONOPOLY OF VIOLENCE explores the clashes between “the yellow vests” and French police, examining the ways in which a government justifies brutal acts of violence against its citizens. Grounding his film in the teachings of sociologist and political economist Max Weber, Dufresne interviews intellectuals, police officers and victims of police assault. The result is a probing, challenging and sometimes shocking film which shows the dangers of police serving the state rather than the (...) #Un_pays_qui_se_tient_sage

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