• Appel à rassemblements - Coordinations des Intermittents et Précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8088

    Le MEDEF et la CFDT se sont mis d’accord : les intermittents devront faire 185 millions d’euros d’économies par an pour la convention d’assurance chômage qui doit être signée avant juillet prochain. Et, à horizon 2020, c’est 400 millions d’euros d’économies par an qui est demandé, ce qui représente un quart des allocations actuellement versées !

    Nous avons, tant bien que mal, essayé de repousser le pire depuis 13 ans, grâce à une forte mobilisation dans les moments critiques. Pour autant, la situation n’a jamais été aussi grave.

    Ces économies demandées signent purement et simplement la fin de l’intermittence.

    Nous appelons tous les concernés à se réunir partout en AG, pour s’informer et organiser la lutte par tous les moyens possibles, afin d’éviter une disparition programmée.

    Votre présence est essentielle. Diffusez et parlez-en autour de vous !

    Appel à la résistance
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8087

    Ce qui s’est passé jeudi 24 mars est l’attaque la plus grave portée à ce régime spécifique d’indemnisation chômage depuis bien longtemps [1]. Ce qui est demandé par le Medef et la Cfdt est bien pire que la convention 2014 et son différé d’indemnisation qui avait mis le feu aux poudres.

    Rappel des faits : Suite à la convention 2014, Valls prend en charge le différé d’indemnisations des intermittents pour une somme de 80 millions d’euros et en annule les conséquences. Autrement dit, grâce à la forte mobilisation de 2014, aucun intermittent n’a subi cette mesure injuste. Depuis, il a été décidé une mesure dont le but principal a été d’éteindre un mouvement social et surtout de faire la part belle à la communication du gouvernement à savoir :

    – Inscrire dans la loi Rebsamen la pérennisation des annexes 8 et 10 ainsi qu’une négociation des futurs accords par les syndicats du secteur

    Suite à cela Manuel Valls a pu communiquer sur le thème : les intermittents sont sauvés, les socialistes aiment la culture. Et tout le monde l’a cru, sauf nous.

    #assurance-chômage #intermittents #Unedic #précaires

  • Les #syndicats voient leur influence diminuer en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/03/01/les-syndicats-voient-leur-influence-diminuer-en-europe-14494

    Daniel Vigneron

    Les #confédérations syndicales françaises appellent à la mobilisation contre les projets de #réforme du #code_du_travail et des #allocations-chômage. Ce rôle de contestation politique et sociétale est en voie de disparition dans les autres pays européens.

    Une fois de plus, la #France semble à la veille d’importantes manifestations sociales. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #concertation #conventions_collectives #DGB #grèves #RFI #TUC #Unédic

  • Le chasseur de chômeurs de l’Unédic... fraudait l’Unédic
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/09/20002-20160309ARTFIG00128-le-chasseur-de-fraudeurs-de-l-unedic-fraudait-l-u

    La fraude a été révélée par un salarié de l’#Unédic, lorsqu’il a vu le nom de son supérieur en poste sur une liste de chômeurs indemnisés. Au-delà du caractère grossier de l’escroquerie, plusieurs points particulièrement embarrassants pour l’organisme gestionnaire sont à relever. Primo, Pierre Lachaize se « soignait » particulièrement bien : selon les chiffres révélés par Le #Canard_Enchaîné, en octobre 2013, un mois avant que l’affaire n’éclate, il avait empoché pas moins de 4982,30 euros d’#allocation mensuelle. Mieux encore, il déclarait qu’il était employé à l’Unédic, mais à un poste modeste qui était encore compatible avec le versement d’une allocation : il annonçait travailler 15 heures par semaine pour un salaire de 1050 euros. Des chiffres évidemment sans rapport avec sa fonction directeur de l’informatique.
    Licenciement pour l’un, prime pour l’autre

    Plus gênant encore : dans le cadre de sa fonction, Pierre Lachaize était chargé d’encadrer l’équipe qui cherche les profils suspects sur le fichier « Application unique de la demande d’emploi » (dit « Aude »). Autrement dit de débusquer les fraudeurs qui touchent des indemnités auxquelles ils n’ont pas droit…
    Enfin, autre curiosité de l’affaire : le salarié qui a dénoncé la présence de Pierre Lachaize sur le listing des inscrits indemnisés a été licencié suite à cette affaire. Il n’avait en effet pas l’autorisation de son supérieur hiérarchique pour effectuer la consultation du fichier qui mènera à dévoiler la présence de Pierre Lachaize. Le salarié a attaqué ce #licenciement aux #prud'hommes.

    Tiens un faux #chômeur_en_activité_à_temps_réduit...

    #toctoc ?

    • Affaire du faux chômeur-directeur de l’Unédic : qui était au courant ?
      http://www.lexpress.fr/emploi/affaire-du-faux-chomeur-directeur-de-l-unedic-qui-etait-au-courant_1772227.

      L’histoire date de 2013, et elle est aujourd’hui corroborée en partie par l’Unédic qui a même signé une #rupture_conventionnelle avec le DSI pour un montant de 160 000 euros, selon le Canard. Sur ce point, la direction de l’Unédic confirme à L’Express la transaction, mais précise qu’elle est tenue par une clause de confidentialité.

      Pour les faits qui sont reprochés à l’ancien DSI, Pierre Lachaize, l’Unédic dément une quelconque fraude et confirme la version de l’intéressé. « Il a fait une déclaration en août 2013 qui a généré le versement d’une allocation [4982 euros selon le Canard, NDLR]. Il a régularisé sa situation la semaine suivante et rembourser la somme », explique-t-on aujourd’hui à l’Unédic.

      L’Unédic ne chasse pas les fraudeurs

      Toujours selon le Canard, le DSI en question avait accès au fichier Aude ("Application unique de la demande d’emploi") qui centralise et croise les #données avec #Pôle_emploi. Pierre Lachaize « avait confié à ses techniciens une importante mission : traquer les fraudeurs », écrit l’hebdomadaire. C’est en effectuant des recherches sur le fichiers que des « informaticiens » de l’Unédic sont alors tombés sur le nom du DSI, Pierre Lachaize, et ont mis au jour sa situation.

      Un cas cocasse qui interpelle dans les couloirs de l’organisme. « La chasse aux fraudeurs, c’est plutôt la mission de Pôle emploi, explique à L’Express une source interne. Aude a été créé au moment de la fusion, il sert d’interface entre les données de Pôle emploi et de l’Unédic. C’est un accès unique aux dossiers des demandeurs d’emploi. »

      Le problème, c’est qu’il faut avoir une bonne raison pour consulter ce fichier et que cette activité est très encadrée. "L’extraction de nom, c’est interdit, explique une source à L’Express. La machine est censée tracer les requêtes, les actions. Je sais que chez Pôle emploi, ça se fait, mais c’est répréhensible." D’ailleurs, il y aurait « régulièrement des affaires d’agents fraudeurs », selon cette source interne. L’Unédic confirme à L’Express à la fois le caractère très encadré de cette activité et surtout que « la chasse aux fraudeurs n’est pas de (son) ressort ».

      La salarié était syndiqué
      Selon l’hebdomadaire satirique, le pot aux roses est finalement découvert en novembre 2013 par un « informaticien » qui fait depuis l’objet d’une procédure de licenciement. Interrogé, l’Unédic dément « tout lien de subordination entre les deux personnes » et précise que le salarié n’était « ni un lanceur d’alerte, ni un informaticien ». L’information serait en fait remontée à la direction par une personne extérieure à l’Unédic.

      Seulement cette affaire éclate dans la presse alors que le salarié doit justement se présenter devant les prud’hommes le 21 mars. « L’Unédic, c’est une PME, une centaine de personnes tout au plus. Des gens savaient depuis le début. Je ne sais pas pourquoi ça sort aujourd’hui, mais plusieurs organisations syndicales étaient partantes pour assister l’informaticien », explique une source syndicale interne à L’Express. D’ailleurs, selon nos informations, le salarié était « adhérent et #syndiqué » d’une de ces centrales, sans toutefois être élu. « A quelques jours des prud’hommes, l’homme ne souhaite pas s’exprimer pour le moment », nous a-t-on fait savoir.

    • Fraude : l’ex-DSI de l’Unédic se défend
      En savoir plus sur http://www.silicon.fr/fraude-assurance-chomage-ex-dsi-unedic-defend-141406.html#FDp7QZMJAJFb01yu.9

      ...
      je n’ai pas cumulé de salaires et d’allocations chômage pendant mes fonctions à l’Unédic, explique-t-il. Je suis resté inscrit à Pôle Emploi pendant cette période, ce qui est tout à fait légal. J’ai déclaré chaque mois mon activité et ma rémunération et je ne recevais logiquement aucune indemnisation. »

      Selon lui, toute l’affaire se résume à une erreur isolée, portant sur le fameux mois d’octobre 2013. Pierre Lachaize raconte : ce mois-là, « par une mauvaise déclaration, j’ai perçu une indemnité que j’ai remboursée spontanément dès que j’en ai eu connaissance. Toute l’affaire se résume à 5 000 euros sur mon compte pendant une semaine. A partir de cet épisode, certaines personnes ont voulu, et manifestement souhaitent toujours, me faire passer pour un fraudeur d’envergure, ce qui est totalement faux. La présentation des faits vise à une inversion totale de la réalité : transformer une dénonciation calomnieuse en une « alerte ». »

      Comme nous l’indiquions hier, l’informaticien qui a découvert ce versement indu de 5 000 euros, a, tout comme Pierre Lachaize, lui aussi été licencié de l’Unédic. Selon Le Canard enchaîné, l’ex-DSI a toutefois bénéficié d’une rupture conventionnelle assortie de 160 000 euros d’indemnité. Tant l’organisme de gestion de fonds de l’assurance chômage que l’ex-DSI restent par ailleurs discrets sur leur relation passée : les références Web à l’année passée par Pierre Lachaize en tant que DSI de l’association loi 1901 sont rares.

      En savoir plus sur http://www.silicon.fr/fraude-assurance-chomage-ex-dsi-unedic-defend-141406.html#FDp7QZMJAJFb01yu.9

  • Les #syndicats peinent à influencer les gouvernements européens
    http://fr.myeurop.info/2016/03/01/les-syndicats-peinent-influencer-les-gouvernements-europ-ens-14494

    Daniel Vigneron

    Les #confédérations syndicales françaises appellent à la mobilisation contre les projets de #réforme du #code_du_travail et des #allocations-chômage. Ce rôle de contestation politique et sociétale est en voie de disparition dans les autres pays européens.

    Une fois de plus, la #France semble à la veille d’importantes manifestations sociales. lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #concertation #conventions_collectives #DGB #grèves #RFI #TUC #Unédic

  • Intermittents : un (vrai) débat va-t-il avoir lieu ?
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2016/02/25/intermittents-un-vrai-debat-va-t-il-avoir-lieu_4871790_3246.html

    Ouverture des portes jeudi 25 février : les discussions sur l’#assurance-chômage des #intermittents du spectacle ont commencé ce matin, sur un mode inédit. Jusqu’à présent, et comme lors de la dernière négociation, en mars 2014, les syndicats et le patronat examinaient les annexes 8 (techniciens) et 10 (artistes) de l’#Unedic en fin de course, c’est-à-dire après les discussions sur le régime général. A la hâte, et sous la pression du Medef, l’enjeu dominant consistait alors à réaliser des économies, et non pas à construire un régime plus équitable. A chaque fois, le scénario était prévisible, avec des claquements de portes, le refus de signer de la CGT, et une CFDT dans le rôle du social-traître qui paraphe l’accord avec le Medef. Les crises sont récurrentes depuis le mouvement de juin 2003 qui avait conduit à l’annulation des festivals, jusqu’aux fortes perturbations du printemps-été 2014, suite à l’accord contesté du 22 mars 2014. (...)

    Finalement, tout le monde attend le « la » du Medef : « Nous allons entrer dans le dur à partir du 8 mars, quand nous aurons le cadrage financier. Si le Medef veut réaliser 200 millions d’économies sur les annexes 8 et 10, soit le quart du total des 800 millions d’euros d’économies annoncées, ce sera la guerre », promet Denis Gravouil, de la CGT-spectacle. « Nous ne sommes pas entrés en négociation pour réaliser des économies, mais pour réduire la précarité », assure de son côté Christophe Pauly, l’un des deux négociateurs de la CFDT-spectacle, avec René Fontanarava. Ce qui fait dire à Mathieu Grégoire, l’un des experts du comité indépendant, que le même scénario recommence : « Le méchant Medef fait peur, la CGT annonce la guerre… Seules les règles du jeu ont changé, et non le rapport de forces », déplore-t-il.
    Mathieu Grégoire s’interroge sur les intentions du premier ministre, qui pilote le dossier :
    « Le 19 juillet 2015, Manuel Valls, à Avignon, déclarait que les intermittents ne doivent pas être la variable d’ajustement. Mais, dans le même temps, alors que le Parlement examinait la loi Rebsamen, le gouvernement a donné un avis très défavorable à un amendement des sénateurs verts et communistes qui visait à préciser le cadrage financier des annexes 8 et 10. Il a été ensuite présenté à l’Assemblée par la députée PS Fanélie Carrey-Conte, sans plus de succès ».
    Cet amendement visait à encadrer l’effort demandé aux intermittents : « Les dépenses liées à l’indemnisation des intermittents doivent suivre la trajectoire des dépenses du régime général. Si des efforts sont demandés à tous, les intermittents devaient y contribuer à même proportion », explique Mathieu Grégoire. Les intermittents ne doivent pas être « sacrifiés », dit-il, mais ils ne doivent pas non plus être exemptés d’efforts – au prétexte qu’il ne faut pas se mettre à dos la culture – alors que les autres chômeurs sont mis à contribution. C’est sur ce chemin de crête que les partenaires sociaux vont avancer. Prochaine réunion, le 4 mars.

    Les 800 millions d’euros d’allocs en moins ne sont pas simplement « annoncées », comme le dit la journaliste, elles sont exigées par le gouvernement :
    http://seenthis.net/messages/456727

  • Dégressivité : à Pôle emploi, on déplore « un retour à l’âge de pierre »
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/02/22/degressivite-a-pole-emploi-on-deplore-un-retour-a-l-age-de-pierre_4869779_82

    « On attaque les gens au moment où ils ont le plus besoin de nous ! » A l’agence #Pôle_emploi de la Belle-de-Mai, dans les quartiers nord de Marseille, Zoé (dont le prénom a été modifié) voit défiler les demandeurs d’emploi depuis seize ans. Pour cette conseillère, une chose est sûre : la #dégressivité des indemnisations, l’une des pistes envisagées pour réformer l’#Assurance-chômage, « ne permettra pas de résoudre le chômage de longue durée ».

    « Ceux qui arrivent à rebondir n’attendent pas la fin des allocations pour retrouver un emploi. Mais les personnes fragilisées que je reçois auront toujours le sous-entendu latent qu’ils profitent du système. Alors qu’on n’a pas de solution à leur proposer. »
    Les agents de Pôle emploi voient cette nouvelle proposition avancée par le gouvernement comme une « énième réforme » à répercuter. « Je m’adapte, je ne me pose plus de questions et j’applique. Mais pour l’expliquer aux demandeurs d’emploi, il faudra des éléments de langage adaptés. Ça risque d’être très tendu », anticipe Zoé, qui précise que ses collègues prennent déjà leur permanence à l’accueil « comme on part au front ».

    Des craintes d’agressions

    « Les salariés craignent la montée de l’agressivité sur les sites », dénonce aussi Michel Breuvart, délégué régional FSU-Pôle emploi dans le Nord-Pas-de-Calais. Cet ancien conseiller se souvient d’un « sentiment d’urgence exacerbé, comme un couperet », lorsque l’allocation unique dégressive (AUD) avait été mise en place par l’ANPE entre 1992 et 2000. « On sentait une angoisse monter, et une impuissance des deux côtés », explique-t-il.

    « J’ai vu des gens qualifiés, agents de maîtrise dans la chimie, à qui on proposait des postes dans les métiers de la sécurité, avec des salaires de débutant. La reprise d’emploi était une obligation alimentaire. Mais quand ils acceptaient un contrat, même de six mois, ils ne retrouvaient plus l’équivalent de leur ancien emploi. La #déqualification était définitive. »
    Jean-Luc Beyne, conseiller dans une agence Pôle emploi du Pas-de-Calais, se rappelle aussi d’une mesure finalement inefficace car elle ne donnait pas assez de temps aux #chômeurs pour construire un vrai projet de formation qualifiante. « Entre la construction d’un projet, un stage d’observation, la liste d’attente pour entrer en formation, il peut parfois se passer neuf ou dix mois », détaille l’agent – assez pour devoir bifurquer sur un emploi alimentaire si on voit ses indemnités décroître rapidement.

    #Unedic

  • Les partenaires sociaux ne vont pas parler des vrais problèmes de l’assurance chômage, selon l’économiste Bruno Coquet
    http://www.usinenouvelle.com/article/les-partenaires-sociaux-ne-vont-pas-parler-des-vrais-problemes-de-l-a

    Pour Bruno Coquet, auteur de nombreux travaux sur le #chômage et son indemnisation, les partenaires sociaux, qui démarrent lundi 22 février une négociation sur l’#assurance_chômage, feraient mieux de s’attaquer à ce qui fait perdre de l’argent à l’#Unédic : les régimes dérogatoires au droit commun, ceux des #intermittents et des #intérimaires, et la participation de l’Unédic au service public de l’emploi, assuré par Pôle emploi.

    Époque formidable : ce #Bruno_Coquet est membre de l’Institut de l’#entreprise. Depuis 2013 (sous Michel Sapin), il est aussi conseiller à la direction générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).

    • La spirale infernale de la dette de l’Unédic et l’austérité menacent le droit aux indemnités chômage, Eva Thiébaud, Morgane Rémy, CADTM
      http://cadtm.org/La-spirale-infernale-de-la-dette

      La dette de l’assurance-chômage s’accumule, amplifiée par la crise, et dépasse les 21 milliards d’euros. Les cinq millions de sans emplois en seraient-ils les principaux responsables, comme le laisse croire la multiplication des contrôles et des contraintes contre ceux qui bénéficient du droit – constitutionnel – à une indemnité chômage ? Nous nous sommes plongés dans la #dette de l’Unédic pour savoir d’où elle venait et comment elle augmentait. Et pourquoi aucune solution pérenne n’est mise en place pour la résorber tout en respectant les #droits_sociaux. Un mini audit de la dette de l’Unédic en quelque sorte, pour comprendre comment le Medef est en train de mettre en péril l’avenir de l’assurance-chômage.

    • Pas de règles de l’assurance chômage sans une intervention de la Cour des Comptes : « #déficit abyssal », économiser sur quoi
      http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/03/02/20002-20160302ARTFIG00158-pour-la-cour-des-comptes-la-france-est-trop-gener

      ... la dette atteint des niveaux abyssaux : près de 26 milliards d’euros fin 2015 et 35 milliards projetés en 2018. Pour sortir de cette impasse, la Cour rappelle que le patronat et les syndicats, qui cogèrent l’Unedic, ont en leurs mains de nombreux leviers, tant du côté des recettes que des dépenses. À l’heure où les partenaires sociaux viennent de débuter la renégociation des règles d’indemnisation des chômeurs, le document de la Cour tombe à pic. Une véritable taxation des contrats courts - une option défendue par les syndicats et que le patronat ne rejette pas d’emblée - rapporterait 400 millions d’euros par an, soulignent ainsi les magistrats de la rue Cambon. Une hausse de 0,1 point des cotisations ferait entrer 500 millions d’euros dans les caisses et la fin du plafonnement des cotisations, 800 millions, toujours selon la Cour. Reste que le patronat ne veut pas entendre parler de la première solution, au nom de la défense de la compétitivité, et que la seconde soulève des problèmes juridiques (le système de l’Unedic étant assurantiel).

      Du côté des dépenses, de fortes économies sont possibles.

      Pour être indemnisé en France, il suffit d’avoir travaillé 4 mois au cours des 28 derniers mois. Remonter le seuil à 6 mois permettrait à l’Unedic d’économiser 1,8 milliard d’euros par an, d’après la Cour.

      Quant à la diminution du ratio « un jour cotisé donne droit à un jour indemnisé » à « un jour cotisé donne droit à 0,9 jour indemnisé », elle dégagerait 1,2 milliard d’économies.

      Et si les trois années d’indemnisation étaient réservées au plus de 55 ans (et non aux plus de 50 ans), l’Unedic dépenserait 550 millions d’euros en moins.

      Enfin, la Cour pointe une autre source d’économie en s’interrogeant sur « la participation du régime d’assurance-chômage au financement de Pôle Emploi, soit actuellement 10% des contributions perçues », qui devrait être « étayée par des études détaillées ».

      Plus généralement, la Cour estime nécessaire que les conventions d’assurance-chômage, qui fixent les règles d’indemnisations, soient conclues pour des durées plus longues que les deux ans en cours actuellement. Et ce afin de mieux prendre en compte l’exigence d’équilibre à moyen terme du régime. Quant à l’Etat, il devrait plafonner la garantie qu’il accorde à l’Unedic sur sa dette, pour inciter les partenaires sociaux à limiter celle-ci.

  • La négociation sur l’assurance #chômage s’ouvre sur des charbons ardents
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220216/la-negociation-sur-lassurance-chomage-souvre-sur-des-charbons-ardents

    En mettant sur la table la dégressivité des allocations avant l’ouverture de la discussion paritaire sur l’assurance chômage, le gouvernement a joué l’ingérence sur un sujet jusqu’ici tabou à gauche. Les syndicats veulent de leur côté taxer davantage les contrats courts. Les débats commencent lundi dans les locaux du Medef.

    #International #France #assurance_chômage #UNEDIC

  • Répétez après moi : l’assurance #chômage est excédentaire | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/chronique/christian-chavagneux/repetez-apres-moi-lassurance-chomage-est-excedentaire-201602190700-0000

    Si l’Unedic est bien, au final, en déficit, c’est le résultat de sa participation, imposée par l’Etat, au service public de l’emploi : aide à la création d’entreprises, approvisionnement de 10 % du budget de Pôle emploi, etc. Sans ces charges supplémentaires, l’Unedic ramenée à la seule indemnisation des chômeurs dégage un solde positif. Y compris depuis la crise : sur la période 2008-2015, l’excédent s’élève à 2,9 milliards d’euros. La soit disant générosité de l’indemnisation des chômeurs est une contre vérité au moment où moins de la moitié des chômeurs français reçoivent quelque chose.

  • Le travail précaire plombe-t-il les comptes de l’Unedic ? | France info
    http://www.franceinfo.fr/emission/le-decryptage-eco/2015-2016/le-travail-precaire-plombe-t-il-les-comptes-de-l-unedic-18-02-2016-07-36

    Au moment où le gouvernement envisage d’assouplir les licenciements, la tribune d’un collectif d’économistes dans le journal le Monde daté d’aujourd’hui pose la question et réclame un #bonus-malus des #cotisations.

    Ces économistes proposent une modulation des cotisations patronales en fonction des types de contrats utilises. Ils estiment que la précarité coute trop cher à l’assurance-chômage, qu’embaucher en CDD plombe les comptes de l’#UNEDIC. Car les #allocations versées à ces travailleurs précaires sont largement supérieures, de onze milliards d’euros - ça n’est pas rien, aux cotisations que paient les entreprises. C’est le fruit d’un système d’indemnisation, un peu usine à gaz, avec des droits rechargeables qui roulent toujours à chaque fin de contrat , un cumul salaires- indemnités chômage en cas de temps de travail réduit, une prime de précarité en fin de contrat, de l’intérim exonéré de cotisation et des contrats d’usage qui ne sont jamais transformés en vrais jobs. Un système qui incite aussi à rester dans la précarité.
    Les entreprises utilisent le système

    On pourrait même parler d’optimisation de la gestion des emplois comme on parle d’optimisation fiscale. En 15 ans, les CDD de moins d’un moins d’un mois ont explosé, + 150 %. Des contrats courts qui à 70 % sont renouvelés chez le même employeur et qui sont bien pratiques pour adapter l’emploi à l’activité, mais pas seulement. C’est bien sûr une manière d’éviter l’embauche en CDI et la difficulté de licencier. Mais quand on sait que pour un temps plein de quinze jours l’entreprise cotise moins que pour un mi-temps d’un mois, on a compris que ça a aussi des avantages financiers non négligeables. Un quart des trois millions de précaires que compte la France alterneraient ces contrats courts et le chômage depuis cinq ans. Un manque à gagner de quatre milliards par an pour l’Unedic, c’est-à-dire l’équivalent de son déficit 2015 pour un organisme qui affiche aussi plus de 25 milliards d’euros de dette. Ça donne à réfléchir.
    Mauvais timing

    Les négociations sur l’#assurance_chômage reprennent la semaine prochaine pour revoir les règles d’indemnisation. On est aussi en plein chambardement du code du travail avec les propositions El Kohmry. On s’oriente plutôt vers davantage de flexibilité et de souplesse dans les licenciements. Alors punir les entreprises qui rusent avec ces contrats courts et récompenser celles qui embauchent vraiment, en faisant des cotisations modulables, ça n’est pas tout à fait le moment. Pas besoin d’en rajouter. Manuel Valls a déjà fâché le MEDEF en exigeant que les entreprises embauchent vraiment en contrepartie de la quarantaine de milliards de baisse de charges du pacte de solidarité. Politiquement, si on veut que la courbe du chômage frémisse un peu, il vaudrait mieux se réconcilier avec le monde de l’entreprise. Mais, il faut bien le dire, si l’on parle parfois des chômeurs comme des assistés dans une conjoncture où l’emploi se fait très rare, force est de constater que les entreprises, elles aussi, sont sous perfusion.

    • Fragiliser les CDI pour aider les CDD : un non-sens , Luc Peillon
      http://www.liberation.fr/france/2016/03/02/fragiliser-les-cdi-pour-aider-les-cdd-un-non-sens_1437086

      Certes, le nombre d’embauches en CDD ou en intérim a très fortement augmenté ces dernières années. Au point que les CDI représentent moins de 10 % des recrutements, contre 50 % au début des années 80… Cela signifie-t-il pour autant que tout le monde est désormais en contrat précaire ? Non : 87 % des salariés aujourd’hui sont en CDI. Et ce chiffre n’a quasiment pas bougé depuis vingt ans. L’explication de ce paradoxe apparent est la suivante : ce n’est pas le nombre de personnes en contrat précaire par rapport aux employés en CDI qui a explosé, mais le taux de rotation sur les contrats courts. Autrement dit, les 13 % de salariés en CDD ou intérim le sont pour des durées de plus en plus courtes, et souvent sur les mêmes postes. Moins que le marché du travail dans son ensemble, ce sont donc les précaires eux-mêmes qui ont été davantage précarisés. Le public, lui aussi, a évolué. Auparavant concentrés sur les jeunes, les contrats courts concernent désormais les moins diplômés et des professions particulières (spectacle, manutention, hôtellerie-restauration…). Et plus souvent par opportunité juridique que par nécessité économique. La forte hausse des CDD au début des années 90 est ainsi due à la création du CDD d’usage pour certaines professions, qui permet de faire échec à la limitation du nombre de renouvellements sur un même poste. Ces métiers à CDD d’usage concentrent ainsi 50 % des embauches en CDD, alors qu’elles ne pèsent que pour 10 % de l’emploi total. La profession la plus friande de ce type de contrats, où le taux de rotation est le plus élevé ? Le spectacle et ses fameux intermittents.

      Dans ce contexte, vouloir apporter une réponse globale à un problème largement sectoriel est un non-sens. Fragiliser les 87 % de CDI pour régler la question des 13 % de contrats précaires dont abusent certaines filières risque surtout d’augmenter le taux de rotation pour tout le monde. Et sans créer, faute de croissance, plus d’emplois pour autant. Ce qui nécessiterait, par ailleurs, de renforcer le volet indemnisation en aval, comme pour les intermittents. Or ceux qui prônent aujourd’hui une plus forte précarisation du CDI sont les mêmes qui réclament une réduction de l’indemnisation. Autrement dit, la flexisécurité, mais sans la sécurité.

  • Les intermittents seront appelés à des efforts importants, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021701499248-les-intermittents-seront-appeles-a-des-efforts-importants-1200

    A défaut de pouvoir supprimer leur régime spécifique, le patronat veut en neutraliser le surcoût, estimé à 200 millions d’euros. (...)

    ... les efforts demandés pourraient être « étalés sur plusieurs années, avec entrée en vigueur progressive », évoquent des proches du dossier. Cela permettrait de toucher les fruits attendus de la difficile négociation en cours sur la lutte contre les abus de #CDD_d'usage à répétition, avec, selon la CGT-spectacle, « 5.000 à 10.000 contrats à requalifier en CDI ». Ce mouvement doit être facilité par la création, annoncée cet automne par Manuel Valls pour juillet 2016, d’un fonds de soutien à l’emploi culturel, grâce au redéploiement des fonds mobilisés par l’Etat (100 millions par an) pour prendre à sa charge le #différé_d'indemnisation imposé aux #intermittents lors de la dernière négociation #Unédic, à l’origine de leur colère en 2014. L’idée est de sortir du système les « faux » intermittents pour limiter les efforts à imposer aux « vrais ».

    Physionomie des #coupes_budgétaires envisagées par le gouvernement
    http://seenthis.net/messages/456727

  • Convention Unedic, du palace au palais de justice
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8003

    L’hôtel Lutétia a été occupé le 18 septembre 2014, date de la reprise des tables de concertation organisées par la mission Valls. Suite à cette occupation, une personne a été inculpée pour « violence en réunion » et passe en #procès le 16 février prochain.

    Rappelons le contexte. En juin 2014, le gouvernement agrée une nouvelle convention #Unedic, qui met encore plus à mal les droits des chômeurs et des précaires avec, en particulier, la suppression de l’annexe 4 concernant les #intérimaires et la mise en place des droits rechargeables et d’un lourd différé d’indemnisation. Devant la perspective d’un été aux festivals encore une fois annulés, l’Etat décide de prendre à sa charge financière le différé et organise une série de réunions qui ciblent uniquement le cas des annexes 8 et 10, celles des intermittents du spectacle. Les participants aux tables auront beaucoup de mal à élargir le débat aux droits sociaux destinés à l’ensemble des chômeurs (le rapport issu des tables se cantonne strictement aux annexes 8 et 10) et Valls aura beau jeu de communiquer sur sa capacité à avoir pu enfin régler le problème des #intermittents, entérinant ainsi dans les esprits une séparation radicale entre le traitement de ces chômeurs qui seraient privilégiés... et les autres [4]. Vive la vieille technique du séparer pour mieux régner !

    L’#occupation du Lutétia, palace alors en chantier, a été un blocage économique, touchant le monde du travail discontinu (un grand nombre d’intérimaires y travaillaient et tous les ouvriers sont rentrés chez eux ce jour-là). Nous avons ainsi voulu manifester notre opposition à cette nouvelle convention Unedic et rappeler aux participants aux tables que ce qui nous importe, c’est la construction de droits pour l’ensemble des #chômeurs et #précaires.

  • La réembauche a pris le pas sur l’embauche
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/02/10/la-reembauche-a-pris-le-pas-sur-l-embauche_4862912_1698637.html

    Quel est le mode de recrutement le plus courant dans de nombreux secteurs ? La #réembauche, c’est-à-dire le fait de signer un contrat pour un employeur avec lequel on a déjà travaillé. En effet, en progression dès les années 1990, la réembauche représente 69 % des embauches en 2012. C’est sur ce phénomène encore peu étudié, bien que répandu, que se penche une enquête de l’#Unedic parue en fin janvier.

    L’étude s’appuie sur le Fichier national des #allocataires de l’Unedic et de Pôle emploi. Menée par Hélène Benghalem, doctorante à l’Unedic rattachée au laboratoire du CREST (centre de recherche en économie et statistique), l’enquête s’interroge sur les raisons de la progression de la réembauche, et détaille la réalité de ce phénomène.

    Ainsi, difficile de comprendre cette progression sans se pencher sur la typologie de contrats concernés. Car si la réembauche a progressé, c’est principalement en raison de l’augmentation des CDD d’un mois ou moins, qui ont plus que doublé entre 2000 et 2012. La réembauche est en effet une pratique caractéristique des contrats courts : elle représente 84 % des embauches en #CDD d’un mois ou moins.(...)

    Quant au public concerné, c’est une population majoritairement féminine et en moyenne peu diplômée. « En effet, certains secteurs très féminisés tels que la publicité, les enquêtes et sondages et l’hébergement médico-social sont surreprésentés dans la réembauche intensive », explique Hélène Benghalem.

    En termes de volume de travail, l’impact de la réembauche est faible : essentiellement réalisée en contrats courts, elle représente entre 3 % et 5 % de l’ensemble des heures de travail effectuées en 2012.

    #Chômage #travail_des_femmes

  • #allocations_chômage : la #France cherche des idées en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/02/09/allocations-ch-mage-la-france-cherche-des-id-es-en-europe-14478

    Daniel Vigneron

    Le gouvernement entend peser sur la négociation de la nouvelle convention Unedic. Et réformer un régime d’indemnisation généreux qui s’endette de plus en plus. Plusieurs pays européens l’ont fait en mettant l’accent sur la #formation.

    A défaut d’inverser la courbe du chômage, le gouvernement compte bien enrayer la montée inexorable du déficit de l’assurance chômage qui atteint d&eacut lire la suite

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suisse #chomage #chômeurs #dégressivité #indemnisation_du_chomâge #ouverture_des_droits #partenaires_sociaux #RFI #taux_de_remplacement #Unédic

  • Le gouvernement demande un « effort » à « court terme » pour pérenniser l’assurance chômage - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/02/le-gouvernement-demande-un-effort-a-court-terme-pour-perenniser-l-assuran

    Dans un rapport, le gouvernement envisage des économies en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Un « effort raisonnable » est indispensable « à court terme » pour assurer la pérennité de l’#assurance_chômage, estime le #gouvernement dans un rapport dont l’AFP a obtenu copie mardi, qui chiffre plusieurs pistes d’économies, à l’approche d’une renégociation des règles d’indemnisation par les partenaires sociaux. « En l’absence d’efforts raisonnables à court terme, la pérennité du régime d’assurance chômage pourrait être remise en cause » [ assurée par un décret et non par la négociation des partenaires "sociaux", ndc] , écrit le gouvernement dans le rapport transmis le 20 janvier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. (...)

    Le ministre du Budget Christian Eckert tablait en octobre, devant l’Assemblée nationale, sur « 800 millions de nouvelles économies dans le champ de l’assurance chômage », admettant toutefois que ce chiffre restait « à confirmer en fonction de l’évolution de la négociation ». Dans son rapport, le gouvernement met en avant plusieurs « mesures susceptibles de contribuer à atteindre l’équilibre financier à moyen terme ».

    Jusqu’à 2 600 euros de perte par an pour 406 000 allocataires

    Il chiffre - « dans une seule visée illustrative », assure-t-il - les économies envisageables en actionnant trois leviers : le taux de contribution des salariés et des employeurs, la durée d’indemnisation et le niveau des allocations.

    Par exemple, diminuer de 100 jours la durée maximale d’indemnisation pour tous les allocataires permettrait d’économiser 1,1 milliard d’euros. L’effort pèserait sur 406 000 allocataires, qui perdraient chacun 2 600 euros par an.

    Autre exemple, passer à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un jour cotisé, au lieu de 1=1 , ferait économiser 900 millions d’euros, répartis entre 947 000 allocataires (900 euros/personne).

    Concernant le niveau de l’allocation, abaisser le plancher d’indemnisation de 57% à 49% de l’ancien salaire brut rapporterait un milliard d’euros au régime, en affectant 1,28 million d’allocataires (800 euros/personne).

    Autres coup de ciseaux possibles, la dégressivité, au bout de 6 mois, d’un an ? voir
    http://seenthis.net/messages/451542

    #Unedic #dette #austérité #précarisation

  • La Cour des comptes préconise de réduire l’indemnisation des chômeurs, Derek Perrotte
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021628923787-chomage-la-cour-des-comptes-suggere-de-baisser-les-allocations

    François Hollande a souligné dans son discours ce lundi que la durée d’indemnisation « est la plus longue d’Europe ». (...)
    La Cour recommande dès lors de rogner sur les #allocations : alors qu’un #chômeur célibataire sans enfant touche en moyenne 70% de son ancien #salaire net, « une diminution d’un point » de ce taux « représenterait une #économie de 422 millions d’euros ». Elle souligne que de fortes économies sont aussi possibles en revenant sur le principe « un jour cotisé/un jour indemnisé » en place depuis 2009 : passer à un ratio de 0,9 rapporterait 1,2 milliard d’euros par an. Autre recommandation : passer de 50 à 55 ans l’âge à partir duquel un chômeur peut prétendre à 36 mois d’indemnisation (contre 24 mois pour les plus jeunes), une mesure qui économiserait 450 millions d’euros.
    Côté recettes, le rapport pointe que le taux de cotisation est « inchangé depuis 2007 » et que 0,1 point supplémentaire rapporterait 500 millions par an. Dans sa ligne de mire, on retrouve aussi le mécanisme d’activité réduite (chômeurs travaillant en partie dans le mois), au « coût élevé » et qui peut « installer les salariés de certains secteurs dans la #précarité . »
    Interrogé sur une éventuelle baisse de l’#indemnisation, le ministère du Travail répond que « l’#Unédic est du ressort des partenaires sociaux ; le gouvernement n’intervient pas dans la négociation ». Sauf l’Elysée apparemment.

    http://www.unedic.org/sites/default/files/cour_des_comptes_observations_definitives_gestion_ac2008-2014.pdf

    Les membres de la cour des comptes reçoivent des salaires de 8000 à 12 000 € par mois.

    Chômage : les défis de Hollande en cinq graphiques
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/18/le-chomage-et-hollande-en-cinq-graphiques_4849358_4355770.html

    François Hollande est dos au mur. Le président de la République a conditionné une nouvelle candidature en 2017 à l’« inversion de la courbe du chômage ».

    Emploi : le plan de la dernière chance pour Hollande
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/18/emploi-le-plan-de-la-derniere-chance_4849035_3234.html

    500  000 #formations "supplémentaires", relance de l’apprentissage
    Soutenir l’#emploi dans les PME
    «  Toute #entreprise de moins de deux cent cinquante salariés qui recrutera un salarié payé entre 1 et 1,3 smic en CDI ou en CDD de six mois et plus se verra compenser l’ensemble de ses cotisations sociales, assure le chef de l’Etat. Concrètement, cela signifie que l’Etat prendra à son compte la totalité des prélèvements sociaux, ce qui représente une somme de 2  000  euros pour assurer effectivement zéro charge.  » Cette aide, accordée pour deux ans, sera mise en place tout de suite.

    Simplifier la rupture du contrat de travail
    (...) réforme des #prud’hommes, engagée par la loi «  croissance, activité et égalité des chances économiques   » d’août  2015, sera parachevée «  avec l’instauration d’un plafond pour les indemnités prononcées   ». (...) jusqu’au bout, on cherchera à réformer, même si cela ne plaît pas à tout le monde.

    #précarisation #guerre-aux_pauvres #assistance_aux_entreprises

    • Assurance chômage : « S’il n’y a pas d’accord entre partenaires sociaux, nous prendrons un décret » prévient El Khomri
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/assurance-chomage-s-il-n-y-pas-d-accord-entre-partenaires-sociaux-nous-p

      « C’est aux partenaires sociaux de mettre les voies et les moyens » pour « assurer la pérennité financières » de l’Unedic, en #déficit de 4 milliards d’euros..

      #sauver_le_régime #austérité

    • 35 heures, assurance chômage... les propos subliminaux de François Hollande
      http://www.latribune.fr/economie/france/35-heures-assurance-chomage-les-propos-subliminaux-de-francois-hollande-54

      ...la situation financière de l’Unedic. L’Institution perd environ quatre milliards d’euros supplémentaires chaque année. Et, à ce rythme, la #dette cumulée atteindrait 29,4 milliards d’euros fin 2016 et 35 milliards fin 2018, soit l’équivalent d’une année de #cotisation... Alors que les réserves de l’Unedic s’élèvent à environ 50 milliards d’euros.
      Or, les pouvoirs publics sont très préoccupés par la situation financière de l’Unedic. Et pour cause, son déficit est pris en compte pour apprécier le respect par la France des critères de Maastricht qui limite à 3% du PIB le #déficit_public d’un pays. Or, la France s’est engagée à être dans les clous fin 2017.

      (...)l’#Etat, qui apporte sa garantie financière à l’Unedic, a, in fine, le dernier mot puisque c’est le ministère du Travail qui doit agréer la convention. Il peut donc refuser cet #agrément si les règles arrêtées ne lui conviennent pas.

    • Pourquoi l’Assurance chômage intéresse tant le monde politique ? Jean-Christophe Chanut via @cie813
      http://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-l-assurance-chomage-interesse-tant-le-monde-politique-544708.html

      Depuis plusieurs semaines les déclarations se sont multipliées sur l’indemnisation des chômeurs. A commencer par François Hollande qui, lors de ses vœux aux « acteurs de l’entreprise et de l’emploi » a rappelé que la France avait les #durées d’indemnisation les plus longues en Europe... Le sous-entendu était très clair.
      Ce sont aussi le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, et le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen qui y sont allés de leurs petites phrases sur un régime qui devrait davantage inciter à la reprise de l’emploi.

      Assurance chômage : vers une baisse des allocations ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-vers-une-baisses-des-allocations-542490.html

      A droite, Nicolas Sarkozy a aussi enjoint les partenaires sociaux à réduire le déficit de l’assurance chômage. Et s’ils n’y parviennent pas, l’ancien chef de l’Etat propose alors de confier à l’Etat, pour un temps du moins, la gestion de l’assurance chômage. Nicolas Sarkozy : "le FN, c’est le symptôme, la fièvre, pas le virus"
      http://www.latribune.fr/economie/france/nicolas-sarkozy-le-fn-c-est-le-symptome-la-fievre-pas-le-virus-536712.html

      La préparation des esprits joue donc à fond afin de mettre la pression sur les gestionnaires de l’Unedic. Mais, dans la réalité, qu’en est-il de l’état du régime. Tour d’horizon. (...)

      Un système trop généreux ?

      Beaucoup de fantasmes circulent sur l’indemnisation des demandeurs d’emploi. D’abord, il est important de préciser que seule une minorité de demandeurs d’emploi sont indemnisés. Selon les dernières données connues de la Dares (service statistiques du ministère du Travail), qui portent sur le mois de septembre 2015, 39,9% des demandeurs d’emploi en catégories « A,B,C,D,E » sont indemnisés par l’assurance chômage (hors allocation de formation) et 8% le sont au titre du régime de solidarité nationale (par exemple, les titulaires de l’allocation de solidarité spécifique, l’ASS), après avoir épuisé tous leurs droits à l’assurance chômage... Une minorité donc.

      Quant au #montant moyen de l’allocation perçue, il atteint 1.057 euros net par mois à la fin 2014 (dernières données connues). Dans le détail, 99% des demandeurs d’emploi indemnisés perçoivent moins de 3.872 euros brut par mois, 95% moins de 2.079 euros et 50% moins de 1.031 euros. Quant à la fameuse allocation maximale de 7.183 euros brut par mois, elle est perçue par... 1.440 allocataires, soit 0,04% des bénéficiaires. Les allocataires concernés sont des personnes qui percevaient un salaire d’au moins 12.516 euros bruts par mois en 2014. Et ils ont droit à une allocation égale à 57% de leur ancien salaire (dans la limite de ces 12.516 euros). (...) La question du #plafond de l’allocation, [et les #cotisations ?]

      Les effets pervers des droits rechargeables

      Toute période travaillée par un demandeur d’emploi avant l’épuisement de ses allocations allonge la durée de ses droits à l’Assurance chômage, si la perte de ce nouvel emploi n’est pas volontaire. C’est ce que l’on appelle "les #droits_rechargeables". Il faut cependant avoir au moins travaillé 150 heures sur l’ensemble de la période d’indemnisation. Si cette condition est remplie, une fois tous les droits initiaux du demandeur d’emploi utilisés, et seulement à ce moment-là, il va être effectué un « rechargement » des droits qu’il a acquis en travaillant pendant la période d’indemnisation. Ce « rechargement » lui ouvre de nouveaux droits, c’est-à-dire une allocation d’un nouveau montant pour une nouvelle durée qui sera calculée sur la base des activités reprises.

      Alors certes, le système est ingénieux car il incite les demandeurs d’emploi à reprendre une activité. Mais il a un effet pervers : il pousse les employeurs à multiplier les contrats courts. De fait, les entreprises, avec la complicité en général subie des salariés, ont très bien compris qu’elles pouvaient optimiser leur gestion du personnel peu qualifié en se défaussant sur l’assurance chômage. En d’autres termes, elles utilisent cette main d’œuvre sur des plages horaires les plus courtes possibles, via des CDD très courts puis s’en délestent... puis réembauchent en CDD court quand elles en ont de nouveau le besoin. Pour preuve, selon une note du Conseil d’analyse économique, 70% des embauches en contrat court... sont des réembauches chez un ancien employeur .

    • Engouement du gouvernement pour la réforme de l’assurance-chômage
      http://www.lejdd.fr/Politique/petits-calculs-Le-soudain-engouement-du-gouvernement-pour-la-reforme-de-l-assu

      Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue de la négociation, que l’assurance-chômage (Unedic) devait économiser 800 millions d’euros cette année. Ou plus précisément sur les six derniers mois, puisque la nouvelle convention doit entrer en vigueur au 1er juillet. Cette somme - élevée pour une période si courte - est inscrite dans la programmation budgétaire du pays, transmise à Bruxelles. Elle doit contribuer à réduire le déficit public à 3,3% du PIB, après 3,8% (sans doute un peu moins) estimés pour 2015, objectifs à tenir sous peine de sanction de nos partenaires de l’UE. Autrement dit, la fameuse barre des 3% serait à portée de main avant la présidentielle, si tant est que les partenaires sociaux y mettaient un peu d’ardeur. Les pressions du gouvernement s’expliquent : il existe un risque que les négociateurs attendent le retour de la croissance ou un changement de majorité pour agir sur les comptes, voire se déchirent sans aboutir, reportant de facto l’atteinte des 3%.

      Or, faute d’inversion de la courbe du chômage, les économies à l’Unedic ne peuvent venir que d’un tour de vis.

    • Alexandre Saubot (Medef) élu président de l’Unédic
      http://www.boursorama.com/actualites/assurance-chomage-alexandre-saubot-medef-elu-president-de-l-unedic-96400

      Polytechnicien passé par les directions de l’Armement et du Trésor, par le ministère de la Culture et par le groupe bancaire Natexis Banques populaires (devenu Natixis), M. Saubot dirige depuis 2000 le groupe Haulotte, fabricant de nacelles élévatrices et de chariots télescopiques basé dans la Loire.

    • El Khomri n’exclut pas la possibilité d’une dégressivité des allocations chômage
      http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021662195308-el-khomri-nexclut-pas-la-possibilite-dune-degressivite-des-all

      Elle a par ailleurs précisé que le gouvernement « prendrait ses responsabilités » en l’absence d’accord entre partenaires sociaux. « Si les partenaires sociaux n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la nouvelle convention de l’assurance chômage , le gouvernement prendra ses responsabilités et évoquera toutes les pistes, nous prendrons un #décret », a déclaré la ministre, interrogée sur la possibilité de réintroduire la dégressivité des allocations chômage.
      « La dégressivité avait été mise en oeuvre de 1992 à 2001, elle n’a pas montré, d’après les études, que ça avait joué un rôle sur les personnes les plus en difficulté [?!!, #wtf, ndc] . Il faut regarder les choses de façon non passionnée et mettre en oeuvre cette nouvelle convention pour favoriser le retour à l’emploi », a-t-elle poursuivi.

      Leurs « négociations » débuteraient le 22 février.

    • Dégressivité de l’assurance chômage > « Une piste » étudiée par le gouvernement, selon Michel Sapin
      https://twitter.com/itele/status/694157330535985153

      Si je vous dit, je suis plus efficace, j’apporte plus d’éléments pour former le chômeur, que j’apporte plus de chances de retrouver plus vite un emploi, je pense que tout le monde est gagnant (...), si vous êtes dans la dégressivité d’un côté, vous devez être dans l’ augmentation des droits à la formation, des droits à la reprise de l’emploi (...) tout est possible [comme disait lUMP...], on peut très bien imaginer qu’entre un an et deux ans [d’indemnisation]..., en fonctions des situations, des personnes, des âges, bref, il y a plein d’éléments qui peuvent être discutés par les partenaires sociaux, et je souhaite que ce soient les partenaires sociaux qui trouvent un accord, ils l’ont toujours trouvé jusqu’à présent.

      En ital les carottes rhétoriques, en gras le nouveau droit de/à l’employabilité...
      Plus, plus vite, gagnant, des ficelles dignes de la harangue d’un camelot sur le marché.
      #crapule

    • La justification principale énoncée publiquement - car on ne dit pas que la France s’est engagé à réduire son déficit public dans lequel figure celui d’une Unedic aux comptes plombés par le chômage de masse, les dégrèvements de cotisations et, plus structurellement, par un financement exclusivement gagé sur le volume horaire d’emploi - c’est "pour mobiliser plus de moyens sur la formation des chômeurs" (13/1/16, Jean-Marie Le Guen).

      Après avoir contribué à payer le CICE pour assister les entreprises (TVA, pas de hausse du RSA, etc.), les chômeurs et précaires vont donc devoir payer des formations dont la principale vertu sera de les rendre invisibles (passage en catégorie D).

      Le plan de formation de 500 000 chômeurs
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/05/formation-de-500-000-chomeurs-le-plan-de-francois-hollande-suscite-des-inter

      Il y n’a actuellement que 280 000 chômeurs en catégorie D ( dispensés de recherche d’emploi, exclue des chiffres du chômage annoncés rituellement).

    • Dégressivité des allocations chômage : le gouvernement « lutte contre les chômeurs », Philippot, FN
      http://www.lepoint.fr/bourse/degressivite-des-allocations-chomage-le-gouvernement-lutte-contre-les-chomeu

      Florian Philippot, l’un des vice-présidents du FN, a estimé mardi que la dégressivité des allocations chômage envisagée par le gouvernement, d’après plusieurs ministres, prouvait que celui-ci « lutte contre les chômeurs » plutôt que contre le chômage.
      « Cette dégressivité a existé en France, entre 1992 et 2001, elle n’a eu aucun effet, ça a été prouvé par des études de l’Insee je crois, ça n’a eu aucun impact sur l’emploi », a jugé l’eurodéputé.
      Au Front national, « on ne pense pas qu’il faille taper sur les chômeurs (...) Oui, il y a des fraudeurs, il faut lutter de manière plus générale activement contre les fraudeurs. Mais moi, je sépare le bon grain de l’ivraie, je veux pas mettre tout le monde dans le même sac. L’immense majorité des chômeurs, s’ils n’ont pas de boulot, c’est qu’il n’y a pas de boulot et ils en cherchent »(...).

  • La hausse « atypique » des demandeurs d’emploi qui travaillent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/11/26/la-hausse-atypique-des-demandeurs-d-emploi-qui-travaillent_4818205_823448.ht

    C’est une donnée qui retient rarement l’attention lorsque les chiffres du #chômage sont publiés, à la fin de chaque mois. La ministre du travail, Myriam El Khomri, n’y a pas fait la moindre allusion dans le communiqué qu’elle a diffusé, le 26 octobre, pour commenter la dernière batterie d’indicateurs sur les demandeurs d’emploi. Une discrétion sans doute liée au fait que cette statistique continue de progresser à un rythme soutenu : elle porte sur les personnes qui recherchent un emploi tout en ayant déjà un poste.

    Alors que les chiffres d’#octobre ont été publiés jeudi soir, le nombre de ces demandeurs d’emploi, considérés comme étant en « #activité_réduite » (catégories B et C), s’élevait à près de 1,875 million en septembre, contre un peu plus de 1,683 million un an auparavant, soit une hausse de 11,38 %. En se focalisant sur la catégorie C (les demandeurs d’emploi qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois), l’accroissement est encore plus fort : +14,8 % en douze mois. Des pourcentages qui font tache, comparés à l’évolution du nombre d’inscrits à #Pôle_emploi n’ayant pas du tout travaillé durant le mois écoulé (catégorie A) : – 0,7 % entre août et septembre ; + 3,1 % depuis un an.

    Dans le flot grossissant des demandeurs d’emploi en activité réduite, il y a Emeline, qui témoigne sous un prénom d’emprunt. Licenciée en 2013 de la société de composants électroniques où elle était employée depuis dix-neuf ans comme traductrice, elle n’a pas retrouvé de situation stable, depuis. Elle a décroché des #missions auprès de plusieurs institutions prestigieuses : les Nations unies, Sciences Po Paris, HEC... « Cela reste trop épisodique, regrette-t-elle. Je n’ai aucune visibilité. Le côté irrégulier est inquiétant. » (...)

    Des demandeurs d’emploi dans cette situation, l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) en prend des dizaines sous son aile. « Nos bénévoles accompagnent plutôt des personnes ayant pu retrouver un #CDD de plus d’un mois », explique son président, Gilles de Labarre. Bien souvent, le poste qu’elles occupent est nettement moins bien rémunéré que celui qu’elles ont perdu : « Elles se sont remises dans le circuit de l’emploi mais au prix d’une dévalorisation monétaire d’au moins 30 %, rapporte M. de Labarre. Elles l’ont fait dans le but d’éviter de tomber dans la #pauvreté et, pour certaines d’entre elles, afin de ne pas perdre leur logement. »
    L’accroissement du nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite ne date pas d’hier, comme le rappelle Pierre Cavard, directeur des études à l’Unédic : « Il a débuté dans les années 1990 et s’est amplifié, en particulier après 2008 », précise-t-il. On en dénombrait un peu plus de 600 000 en 1996 (contre 1,875 million aujourd’hui), d’après les études du ministère de l’emploi. Cette tendance met en lumière deux phénomènes, pour Yannick L’Horty, professeur à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée : « La #précarité dans laquelle est plongée une part croissante des inscrits à Pôle emploi et le fait que les personnes concernées considèrent qu’il vaut mieux occuper un poste, même si c’est à temps partiel ou pour de courtes périodes, plutôt que d’être totalement en dehors du monde du travail. »
    Comment expliquer cette montée des effectifs dans les catégories B et C de Pôle emploi ? Membre du Conseil d’analyse économique (CAE), Corinne Prost pense qu’elle « est, en partie, imputable aux règles inscrites dans les conventions de l’#Unédic ». Celles-ci permettent, à certaines conditions, de cumuler revenus d’activités et indemnités versées par l’#assurance-chômage. « Les partenaires sociaux, qui gèrent le dispositif, ont mis en place de telles dispositions pour couvrir au mieux les personnes occupant un poste à temps partiel ou pour de courtes périodes, poursuit Mme Prost. Ainsi, ceux qui travaillent une semaine sur deux gagnent presque autant que s’ils étaient employés à temps plein – grâce au complément de ressources apporté par l’Unédic. »

    « Coûts massifs »
    Ce faisant, le système a favorisé le développement de ce type de contrats, selon elle. « Les #salariés comme les employeurs peuvent y trouver leur compte mais pas le régime d’assurance-chômage pour qui les coûts sont massifs. » Une analyse qu’elle et l’économiste Pierre Cahuc avaient développé dans une note publiée le 7 octobre, sous l’égide du CAE.
    Mais leurs conclusions ne font pas l’unanimité. « Elles relèvent plus d’une hypothèse que d’une démonstration », estime Pierre Cavard, en soulignant que « les études du ministère du travail lient la hausse du nombre des inscrits dans les catégories B et Ce à la montée des contrats courts et de l’#intérim ».
    Fin juin, alors qu’il était encore ministre du travail, François Rebsamen avait demandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) d’analyser « les causes conjoncturelles et structurelles susceptibles d’expliquer » la hausse « atypique », à ses yeux, des demandeurs d’emplois relevant de la catégorie C. Son rapport, qui était attendu pour septembre, devrait être rendu prochainement, indique-t-on dans l’entourage de Mme El Khomri.

    #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • Les APL devraient impliquer un contrôle drastique des loyers pour que leur rôle de soutien à la rente foncière soit régulé.
      À l’inverse, les allocations chômage et autres minima pourraient garantir un niveau « décent », par exemple une alloc plancher au #SMIC/jour pour chaque journée sans emploi, ce qui permettrait de refuser les emplois dégradés,inutiles ou nuisibles, en opposant un cirière concret, journalier, à l’annualisation du temps de travail dont l’intermittence de l’emploi est une des modalités.
      Dans les deux cas la logique sociale donne la priorité au profit : le #salaire_social, APL, chômage ou minima doit in fine revenir au « privé », les #propriétaires fonciers, les propriétaires de moyens de production. Voilà la tension dont ces dires sont les produits.

    • « Améliorer l’assurance chômage pour limiter l’instabilité de l’emploi » Conseil d’analyse économique, septembre 2015
      http://www.cae-eco.fr/Ameliorer-l-assurance-chomage-pour-limiter-l-instabilite-de-l-emploi-326.htm

      En France, les embauches en contrats de très courte durée, de moins d’un mois, ont fortement augmenté depuis le début des années 2000. Ces contrats courts sont très souvent des réembauches chez le même employeur, les salariés alternant de brèves périodes d’emploi et de chômage. La Note du Conseil d’analyse économique (CAE), montre que l’assurance chômage contribue au développement des emplois instables. Les auteurs de la note, Pierre Cahuc et Corinne Prost, formulent trois recommandations visant à modifier les règles d’indemnisation et de financement de l’assurance chômage pour en améliorer l’équilibre financier et limiter l’instabilité de l’emploi.

      Recommandation 1. Fixer une allocation chômage proportionnelle au revenu moyen mensuel calculé sur une période de référence et non proportionnelle au salaire journalier moyen des jours couverts par un contrat de travail. Rendre le cumul allocation chômage et salaire plus rémunérateur.

      Recommandation 2. Éviter les règles d’indemnisation spécifiques à certaines professions si elles ne sont pas compensées par des contributions couvrant leur surcoût par rapport aux règles de droit commun.

      Recommandation 3. Moduler les cotisations employeur à l’assurance chômage en fonction du coût induit par l’entreprise pour l’assurance chômage.

  • Suppression de l’attestation de #portage_salarial : une simplification pour #pôle_emploi
    http://www.leportagesalarial.com/suppression-attestation-portage-salarial-une-simplification-pole-

    L’Unedic vient de publier le 11 juin la circulaire n°2015-10 qui confirme celle de décembre dernier. Prenant acte de la publication de l’ordonnance du 2 avril 2015, elle supprime l’attestation de portage salarial qui devait être remise à la sortie d’un contrat de travail en portage, pour bénéficier des nouveaux droits au chômage. Une confirmation de … Read more →

    #Actualité_du_portage_salarial #Assedic #circulaire_Unédic #Unédic

  • Chômage : François Rebsamen suggère de diminuer l’indemnisation des plus aisés
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/21/rebsamen-suggere-de-diminuer-l-indemnisation-chomage-des-plus-aises_4638146_

    D’après l’Unédic, 880 personnes percevaient l’#allocation maximale fin 2013, soit 6 273 euros net mensuels. Ils représentaient 0,02 % des bénéficiaires et 0,23 % des dépenses d’allocation, pour un montant de 66,2 millions d’euros.

    Dans son rapport Eclairages de novembre 2014, l’#Unédic n’évoque pas le nombre d’indemnisés atteignant le #plafond mais seulement ceux dont l’enveloppe dépasse les 4 000 euros. Selon les calculs du Monde, ils étaient alors – hors intermittents – 17 560, touchant en moyenne 5 200 euros par mois. Si l’on extrapole ce chiffre sur un an, cela représente un coût d’1,1 milliard d’euros. Dans l’hypothèse, par exemple, où le plafond serait ramené de 6 000 à 4 000 euros, cette somme serait réduite à 843 millions d’euros, soit une économie annuelle de 257 millions.

  • À Radio France comme ailleurs, refondation "sociale" patronale for ever ?

    Dominique-Jean #Chertier vient d’être nommé "#médiateur" par le gvt au 23e jour de #grève à #Radio_France. Longtemps responsable du personnel chargé de la #restructuration de grandes #entreprises (Renault, Sacilor, Air Inter), conseiller social à Matignon de 2002 à 2003 (sous Raffarin), puis Directeur général de l’#Unedic pendant 10 ans :

    ... il a géré deux grandes #réformes du régime d’#assurance chômage : la #dégressivité des #allocations de #chômage au début des années 1990, puis la création du plan d’aide au retour à l’#emploi (#PARE) mis en œuvre en 2001. Il est devenu en 2002, #DRH Snecma, puis pdt du C.A de #Pôle_emploi.

    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/04/09/radio-france-pellerin-a-missionne-dominique-jean-chertier_4613288_3236.html

    Sur le PARE, acte décisif de la #refondation_sociale_patronale, auquel il a contribué, des éléments d’analyse :

    Refondation sociale » patronale : Le gouvernement par l’individualisation, Maurizio Lazzarato
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3279

    Refondation « sociale » patronale : Le Pare, une entreprise travailliste à la française
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3184

    Refondation sociale patronale : L’éthique du bouffon, Valérie Marange
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3183

    • Ah oui, c’est pas Jean-Dominique, #merci. Du coup je rectifie, en espérant que ce seenthis et les prolongements critiques qu’il propose continue à circuler par touitaire et falsebook. C’est important de savoir à quoi ce type a dédié sa vie, en particulier parmi les grévistes de RF mais aussi parmi ceux qui auraient conservé quelque indulgence pour le #PS.

    • Le recours à un médiateur avait été posé comme préalable par les #syndicats de Radio France à la reprise des discussions avec la direction et préconisé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui avait nommé Mathieu Gallet à la tête de la radio au début de l’année dernière.
      (...)
      « La première étape de ma mission est terminée. » Dominique-Jean Chertier, le médiateur chargé de dénouer la crise sociale à Radio France, a quitté la Maison de la radio dimanche 12 avril dans la soirée, après avoir remis son texte à la direction et aux syndicats. « Sans attendre leur réponse », a-t-il précisé.
      Ces propositions sont l’aboutissement de discussions menées depuis vendredi avec les deux parties pour trouver une issue au conflit qui se poursuit depuis 25 jours. (...)

      Les syndicats sont en effet apparus un peu surpris et globalement déçus par l’issue de ces négociations [sic...] et la teneur du document de 3 pages remis par le médiateur. « On a l’impression que le médiateur n’a pas servi à grand-chose », a estimé Guillaume Baldy, du syndicat Unsa. « Nous allons soumettre en #assemblée_générale et à nos adhérents le texte, qui comporte des points de #blocage », a-t-il ajouté, regrettant par exemple que la mutualisation des programmes des stations locales de France Bleu, contestée par les syndicats, « reste possible ».
      Les syndicats s’opposent à plusieurs mesures du plan stratégique du président de l’entreprise publique, Mathieu Gallet, qui prévoit notamment une « réduction nette d’effectifs de 250 à 330 équivalents temps plein », avec 300 à 380 #départs_volontaires.

      Pour Jean-Paul Quennesson, délégué SUD, ce document donne « peu de garanties » sur la question de l’emploi. « A ce stade, on émet beaucoup de réserves », a-t-il dit, tout en reconnaissant que cette médiation avait permis des avancées, notamment en donnant la parole aux syndicats.

      « On a une impression amère », a commenté Jean-Eric Ziolkowski, de la CFDT, pour qui ces trois jours de discussions avec le médiateur se sont apparentés à une « thérapie de groupe ».

      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/04/12/radio-france-vers-une-sortie-du-conflit_4614610_3236.html

    • Fleur Pellerin a mis fin, lundi 13 avril dans la soirée, aux derniers espoirs des grévistes de Radio France, qui lui avaient demandé, plus tôt dans la journée, une nouvelle négociation sur leurs préavis de grève, après 26 jours de blocage. Venue en personne à la Maison de la radio pour y rencontrer la direction et les syndicats grévistes, la ministre de la culture a expliqué que le document de compromis élaboré pendant le week-end par le médiateur qu’elle avait missionné ne changerait pas. Mais elle s’est aussi portée garante du respect durable de ce document et d’un dialogue social sincère dans l’entreprise.
      Cette garantie suffira-t-elle à permettre la levée des préavis de grève ? La réponse sera donnée, mardi, lors d’une assemblée générale des salariés de Radio France, convoquée à 15 heures. (...)

      Le médiateur – et à travers lui, le #gouvernement – avait laissé aux grévistes un marché entre les mains - qualifié par plusieurs d’« #ultimatum » ou de « chantage ». En échange de la levée des préavis de grève, le médiateur s’engageait à être présent lors des trois prochains mois pour accompagner la préparation du contrat d’objectifs et de moyens (COM), où la stratégie de Radio France pour les cinq prochaines années sera consignée. Si les syndicats maintenaient leurs préavis, Dominique-Jean Chertier ne revenait pas.

      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/04/13/a-radio-france-le-dilemme-des-grevistes_4615065_3236.html

    • Radio France : 4 syndicats sur 5 appellent à la reprise du travail
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/04/14/radio-france-la-greve-reconduite_4615824_3236.html

      Vingt-quatre heures de plus. Les grévistes ont voté, mardi 14 avril, pour la poursuite du mouvement lors de l’assemblée générale du personnel à la Maison de la radio. Du moins ceux qui s’étaient déplacés.
      Car quatre syndicats sur cinq – CFDT, SNFORT, sud, UNSA – avaient clairement appelé à l’arrêt du mouvement : contre l’avis de l’#assemblée_générale parisienne, mais en s’appuyant sur la consultation de leurs militants.
      La CGT a eu une position plus ambiguë : ses représentants ont voté pour la poursuite de la grève, mais l’un d’eux avait expliqué plus tôt que la CGT se rallierait aux autres organisations pour préserver l’unité syndicale. Ce qui maintient un doute sur la position finale de ce syndicat. Isolée, la CGT ne semble cependant pas en mesure de maintenir le blocage des antennes et la grève unitaire en vigueur depuis le 19 mars a donc vécu.

  • Organiser l’omerta, fabriquer le non recours, le cas du « droit d’option » pour les chômeurs
    C’est la 1ere fois (à ma connaissance) qu’a été publiquement affichée une évaluation du taux de #non_recours (48%) à un droit avant même sa mise en oeuvre. C’est en comptant sur les #économies réalisées grâce à ce non recours que le texte a été toiletté par les fuckin’ partenaires "sociaux" et nos amis socialistes. Le fait que les #précaires n’exercent pas leur droit apparaît dès lors non pas comme un "dysfonctionnement" mais bien comme un objectif à atteindre.
    Il faudrait que le "#droit_d'option" qui vient d’être revu avec quelques concessions ne "coûte pas plus cher" que l’#indemnisation très faible programmée par les "#droits_rechargeables"...

    Nos lecteurs écrivent : à propos du « droit d’option » pour les chômeurs
    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/2015/04/08/nos-lecteurs-ecrivent-propos-du-droit-doption-pour-les-chome

    Travaillant à #Pôle_emploi, je voudrais revenir sur l’évolution des droits rechargeables des #chômeurs, dont vous avez parlé dans un article du journal.

    Depuis le 1er octobre et la mise en place de ces « droits rechargeables », il n’a pas été facile d’annoncer aux demandeurs d’emploi qu’avant de recalculer leur allocation sur la base de leur dernier contrat, il leur faudrait épuiser la précédente, même lorsqu’elle avait été calculée sur un #temps_partiel ou un #salaire beaucoup plus bas… Selon l’Unedic, ces nouveaux droits « rechargeables » permettent de payer les demandeurs d’emplois plus longtemps mais moins cher, alors que le montant des factures quotidiennes, lui, n’est pas revu à la baisse.

    Fin mars, l’#Unedic, en traînant la patte, a finalement accepté de revoir un peu les droits rechargeables et d’étendre le « droit d’option », qui existait déjà pour ceux dont les droits avaient été calculés sur un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, à d’autres chômeurs, avec les critères serrés que vous rappelez dans votre article.

    Jusqu’à présent, quand nous avions à traiter une demande d’allocation comprenant le droit d’option, le système informatique le détectait automatiquement et générait un #courrier_explicatif proposant à l’intéressé d’exercer son droit d’option pour recalculer ses droits, fournissant même un comparatif de l’allocation journalière, suivant l’option retenue.

    Lorsque l’Unedic a annoncé à la presse que le droit d’option était élargi à certains demandeurs d’emploi, nous avons cru que les nouveaux concernés auraient droit au même traitement. Eh bien pas du tout : aucune mise à jour du système informatique n’a été faite et lorsque cette mesure nous a été annoncée, le responsable de mon agence a mis en avant le fait qu’il n’y aurait aucune rétroactivité et que ce « généreux geste » ne serait accordé qu’aux demandeurs d’emplois en faisant la #demande .

    Je rappelle qu’à Pôle emploi, nous sommes tous des « conseillers », censés donc donner informations et conseils aux demandeurs d’emplois. Dans le cas du droit d’option, il n’en est plus question, le responsable a même terminé son intervention en déclarant : « Pas de pub » … S’imagine-t-il que nous allons nous taire et ne pas expliquer leurs droits aux chômeurs ? Dans ce cas il se trompe, et pour une fois « vive la pub » !

    Une lectrice (Seine-Saint-Denis)

    Pour mémoire :
    Non-recours aux droits et inégalités sociales, Philippe Warin
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5868
    Économie du non-recours : 1 650 000 pauvres boudent le RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5935

    • Sur la production du non recours
      Le #non-recours au RSA activité Etude exploratoire en Gironde
      http://www.caf.fr/sites/default/files/cnaf/Documents/Dser/dossier_etudes/Dossier%20164%20-%20Non-recours%20RSA%20activité.pdf

      échantillon :

       ????Des freins liés au caractère intrusif de la demande
      La demande de RSA peut paraître intrusive à deux niveaux. D’une part, les personnes ayant un ou plusieurs enfant(s) à charge, ne vivant pas avec l’autre parent et n’ayant pas demandé de pension alimentaire doivent justifier le fait de vouloir être dispensées de cette démarche et présenter un motif valide (notons que cela concerne également la pension alimentaire que doivent verser les parents à leur enfant). Ainsi, une femme seule vivant avec son enfant déclare ne pas avoir « envie de dévoiler sa vie privée à la Caf, car, vous comprenez, je veux rester en bon terme avec mon ex-mari, donc je n’ai pas envie et j’ai peur de faire des poursuites judiciaires à l’encontre de mon ex-mari ». D’autre part, dans le formulaire de demande de RSA, il faut également déclarer le montant de l’argent placé (plan d’#épargne logement, etc.) ou d’épargne disponible (comptes, livrets bancaires –ex. livret A). Ces précisions peuvent pour certaines personnes paraître indiscrètes et freiner le recours au droit. Ainsi, un couple avec un enfant qui pouvait bénéficier de 85 euros par mois (ils avaient d’ores et déjà procédé au test d’éligibilité sur Internet) n’ont pas souhaité faire une demande du fait du caractère intrusif du dossier sur la question de l’épargne. En effet, ce couple plaçait de l’argent pour leur enfant depuis sa naissance et mettait le montant de leur salaire mensuel sur un livret A qu’ils retiraient au fur et à mesure, ce qui n’était donc pas vraiment un placement.

  • Caen. À Caen, Pôle emploi assigné en justice par des intermittents du spectacle - Normandie-actu
    http://www.normandie-actu.fr/a-caen-pole-emploi-assigne-en-justice-par-des-intermittents-du-specta

    Neuf intermittents du spectacle ont assigné en #justice #Pôle_emploi, à Caen (Calvados). Ils contestent la réclamation de 160 000 euros de #trop-perçus par l’organisme. Explications.

    Mi-février 2015, neuf intermittents du spectacle de Caen (Calvados) ont assigné en justice Pôle emploi. L’organisme public de gestion de l’emploi leur réclamerait la somme d’environ 160 000 euros de « retour sur allocation ». Une demande contestée par les #intermittents, et leurs avocats.
    Selon eux, Pôle emploi ne serait pas en #droit de ponctionner les comptes de ses allocataires, sans l’accord d’un juge au préalable. (...)

    Pôle emploi ne serait pas dans son droit. L’organisme « ponctionnerait », financièrement, les neufs affiliés suite à une mission de contrôle. Une démarche qui est l’objet de l’assignation en justice :

    Nous souhaiterions une remise à zéro des compteurs concernant nos clients. En d’autres termes, nous demandons à ce qu’il n’y ait pas de conséquences pour eux à la suite de ces contrôles (…). Actuellement, ils sont ponctionnés par Pôle emploi, et nous demandons que cela s’arrête. Ensuite, oui, il y aura un autre débat concernant le bien fondé de ce #contrôle », explique Me Condamine, avocate d’intermittents.

    Pour mémoire, un point détaillé : « Répétition de l’#indû », #Unedic zone de non-droit
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4893

  • CIP-IDF > Chômeurs, intermittents, précaires, contre une assurance chômage qui nous nie, solidarité !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7617

    Mardi 3 mars 2015, les partenaires « sociaux » se réunissent au #Medef, probablement pour modifier à la marge le maigre régime d’assurance chômage. Cela répond à un aveu partiel, l’#Unedic a été forcée d’admettre que la convention actuelle, en application depuis le 1er octobre 2014, comporte des « dysfonctionnements »...

    Des « dysfonctionnements » ? Non ! C’est tout ce système destiné à précariser qu’il faudrait revoir : cette assurance #chômage est pensée pour l’#emploi permanent aux interruptions exceptionnelles alors que depuis des décennies nous connaissons le chômage de masse [1] et qu’aujourd’hui plus de 80% des embauches se font en CDD, dont la durée moyenne est inférieure à un mois !
    Leur indemnisation est basée sur une logique non mutualiste, anti-collective, individualisante : la capitalisation.

    Voilà comment plus de la moitié des inscrits à #Pôle_emploi n’ont pas d’allocation...
    Leur prétendu dialogue social méprise les premiers concernés... Ce n’est plus possible !

    Les termes qu’ils emploient, les modes de calcul par lesquels ils décident de nos vies servent un objectif précis : réduire les droits de tous pour faire accepter n’importe quel emploi à n’importe quelles conditions, mieux contrôler une population vouée à vivre dans le dénuement et la peur du dénuement. Telle est la gestion du chômage mise en place par des Etats européens pour lesquels l’Allemagne et son taux de #pauvreté record fait figure de modèle.

    Pour les personnes ouvrant des droits au chômage, l’obligation d’aller jusqu’à l’épuisement des droits antérieurs afin de « profiter » des #droits_rechargeables est une calamité.

  • Chômeurs et précaires en lutte ! - Reims Medias Libres
    https://reimsmediaslibres.info/Chomeurs-et-precaires-en-lutte-175.html

    Déjà en juin 2014, l’UNEDIC le chiffre de 500 000 #allocataires concernés par une baisse drastique de leur allocation. Parmi eux, principalement des jeunes et des femmes, déjà parmi les victimes les plus touchées par la #précarité générée par le monde dans lequel on vit.
    Depuis le 1er juillet 2014, les allocations ont été réduites à 57% de l’ancien salaire et le différé d’indemnisation est passé de 75 jours maximum à 180 jours ! Une situation que l’on doit en particuliers à la mise en place de nouveaux droits, rechargeables et non épuisables. Deux jolis mots de langue de bois pour une situation qui ne fait qu’empirer la situation dans laquelle vivent en France plusieurs centaines de milliers de personnes.
    Malgré les recours en annulation portés par la #CGT, notamment en raison de la déloyauté des négociations qui avait conduit à la signature de l’accord, rien n’a été fait.
    De nouvelles négociations entre l’#UNEDIC et le Medef sont prévues le 3 mars prochain entre 9h et 11h. Dans ce cadre, un appel est lancé à une #manifestation massive à travers toutes les agences #pôle_emploi à travers la France.
    A #Reims, un rassemblement est prévu devant le pôle emploi Clairmarais, le 3 mars à partir de 8h30, pour faire entre la voix des chômeurs et des précaires pendant ces négociations !

  • Bourse de Paris : France-Valls pour l’accélération des négociations Unedic
    https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/France-Valls-pour-lacceleration-des-negociations-Unedic--19917692

    Manuel Valls reposera mercredi aux #partenaires_sociaux la question d’une #accélération des négociations sur une nouvelle convention d’#assurance-chômage, dont l’échéance est prévue en 2016, a-t-on déclaré lundi à Reuters dans son entourage.

    Cette réunion à Matignon des dirigeants des organisations syndicales et patronales représentatives a pour principal objet la présentation des grands principes d’une future loi sur la #modernisation du #dialogue_social dans l’entreprise.

    Mais le Premier ministre n’entend pas s’en tenir à ce seul dossier, précise-t-on de même source. « Il va profiter de cette opportunité pour remettre en perspective les différents sujets de l’agenda social. »

    Ce n’est pas la première fois que Manuel Valls et son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, souhaitent que les partenaires sociaux gestionnaires de l’Unedic se penchent sur les règles d’indemnisation du #chômage et sur l’incitation à la reprise d’un #emploi. Objectif : réduire le #déficit de l’#Unedic, aggravé par la montée du chômage en France.