• Que faire des oranges qui sont un millimètre plus petites que ce que les normes considèrent comme « vendable » ?

    Message reçu via la newsletter des #Galline_Felici, un consortium qui nous livre en #agrumes et autres produits de #Sicile...


    http://www.legallinefelici.it/fr

    SUCCOMPOST** À PARTIR DE REBUTS ?

    (**en français, littéralement jus-compost)

    Le terme SUCCOMPOST est l’un de ces néologismes que nous aimons tant
    = SUCCO (jus d’oranges) + COMPOST
    et REBUT signifie simplement être contraint d’adhérer à la logique aberrante du “PLUS GROS C’EST, meilleur c’est” (???)

    une proposition de filière dans laquelle tout est valorisé et rien ne se jette dans laquelle être ACTEURS, ENSEMBLE

    Une des choses qui m’a le plus frappé la première fois que j’ai visité l’entrepôt pour la préparation des oranges du Consortium a été la colonne de “binze” (grandes caisses de plus de deux quintaux) d’oranges qui présentaient quelques défauts ou qui étaient trop petites.
    Des tonnes.
    Ma première pensée : - magnifique, produit gratuit pour moi, pour mes amis et pour la transformation.
    Combien pouvons-nous en transformer ? 20 kilos ? 30 kilos ? 100 ?

    Et les autres dizaines de milliers ?

    Je tiens à préciser d’entrée de jeu que cela est la normalité dans la filière de récolte et de vente des fruits aujourd’hui. Hier je ne sais pas, peut-être que c’était moins exigeant :).

    Dans l’imaginaire collectif a été inculqué la notion du “plus gros c’est, meilleur c’est” (quand ? par qui ? peut-être par les américains après la guerre ? pour vendre de la chimie pour l’agriculture ?).
    Jamais pour les fruits on entend parler de “plus petit c’est, meilleur c’est”.
    Et donc ? Hum ...!
    Pourtant, si nous pesons un kilo de “belles grosses” oranges et un kilo de “vilaines petites” oranges et puis que nous en pesons le jus relatif, nous voyons que souvent “les vilaines” font davantage de jus.
    Et qu’elles se pressent encore mieux…
    Mais ça c’est une autre histoire, une autre réflexion à mener ensemble, pour en tirer les conséquences opérationnelles, mais en attendant nous sommes contraints de les mettre de côté.

    Posant des questions, j’ai découvert que ce produit est destiné à l’industrie (nous parlons des sous-calibrées et non des pourries) et que le prix d’attribution de ce “rebut” ne couvre pas non plus le coût de la récolte, du transport à l’entrepôt et de la confection.

    La morale ? Rien de revient au producteur et, si le rebut est important (ce qui arrive fréquemment malheureusement), il se transforme en une perte.

    Ce que je n’arrive pas à accepter c’est comment un millimètre de différence de diamètre, invisible à l’oeil nu, peut déterminer une différence de valeur aussi importante pour deux oranges qui proviennent du même verger, du même arbre, qui ont été cultivées avec les mêmes soins et la même attention.
    Supérieure à 55 mm elle part dans la cagette, et vous la payez 1,50€ ; si elle mesure 54 mm, elle part dans la caisse des rebuts, et à nous producteurs ne nous revient rien.

    Une différence millimétrique sur laquelle je me creuse la tête depuis des mois, incapable d’accepter ces “critères”.

    Février cette année je rencontre Fabrizio Nardo et #RED_ISLAND (http://www.redisland.it), une entreprise de Caltagirone (à proximité de ma campagne) qui me propose d’utiliser un engrais produit par lui obtenu par fermentation fongique bactérienne de la “pulpe d’agrumes", en l’occurrence les déchets de transformation de ces oranges petites ou abîmées ou qui ne sont pas adaptées à la commercialisation comme produits frais.
    Compost obtenu à partir des déchets de traitement d’une industrie vertueuse qui recycle les eaux de transformation, réduit les déchets organiques et produit du jus d’orange sanguine 100% biologique de Sicile ?

    Je suis tombé sous le charme, j’ai essayé l’engrais, j’en teste actuellement la qualité et dois dire qu’elle me plaît.

    Mmmmm, les choses deviennent intéressantes.

    J’essaie de partager avec vous l’idée que j’ai eue :
    Seriez-vous intéressés par un jus d’oranges fait avec nos oranges durant les mois où les fruits frais ne sont plus disponibles ? (de juin à septembre).

    Parce que, si cela peut vous intéresser, j’imagine moi déjà une petite filière, qui excusez-moi mon excès d’enthousiasme, est un petit bijou :
    · Notre orange mise tristement au rebut pour un millimètre, ainsi que toutes ses petites soeurs qui partagent le même sort, nous les transformons en jus.
    · Avec les déchets de cette transformation, Fabrizio produit le compost que, nous producteurs, acquérons pour utiliser dans nos fermes.

    De l’arbre à l’arbre, passant par les agriculteurs, les transformateurs, les consumaCteurs et retournant aux agriculteurs dans un circuit tellement transparent et tracé que ça ne peut que me faire sourire de satisfaction.

    Ça vous plaît ?

    Si cette supposition vous plaît, je propose de vous envoyer en attendant un échantillon de jus produit par RED ISLAND pour comprendre dans quelle mesure le jus est à votre goût.
    Nous vous demandons de consacrer un moment de la distribution de nos produits, par exemple, pour pouvoir le goûter, et si vous le souhaitez, continuer à y réfléchir ensemble.

    Nous ne vous demandons pas un pré-achat ou une implication formelle, ce qui est nécessaire aujourd’hui pour réaliser cette opération (qui, au-delà des coûts de production, nécessite tant de travail de programmation, de logistique, de valorisation etc.) et de la construire Ensemble.

    Il est nécessaire d’évaluer de quelle quantité de jus nous parlons (les emballages sont en brique d’un litre et la production minimum de 10 000 litres !) et à partir de cela commencer à co-projeter.

    3 kg d’oranges nous sont nécessaires pour faire un litre de jus.
    Vous payez normalement 4,50 euros pour 3 kg d’oranges.
    Nous vous proposons un prix de 4,00 euros le litre de jus surgelé, avec presque les mêmes nutriments de 3 kg d’oranges fraîches,à utiliser quand il n’y a plus d’oranges fraîches.

    Nous tenons à préciser qu’il ne s’agit pas d’une opération lucrative pour nous.
    C’est une opération visant presque seulement à donner de la “dignité” à un produit : jus provenant d’une matière première traçable, plutôt que jus anonyme, qui vient d’on ne sait qui et qui va finir on ne sait où..
    Des 4,00 euros que vous paierez, si vous le souhaitez, comprennent seulement les coûts de transformation, l’emballage, la gestion et le transport, en plus de la valeur de la matière première.
    Que, peut-être, à la fin de l’histoire, et si nous faisons tout pour le mieux, ENSEMBLE, vaudra pour nous 20/25 centimes, plutôt que les 16 centimes que nous recevons pour le “rebut” bio.

    Quelques chiffres (nous publierons les détails sous peu) :
    10 mille litres la quantité minimum (pour raisons techniques) de jus à produire.
    3 kg d’oranges pour faire un litre de jus.
    Soit 30 mille kilos à transformer en une seule fois.
    4/10 centimes de recettes en plus pour nous, si tout va bien, pour chaque kilo d’oranges utilisé dans cette filière vertueuse.
    Ainsi, de mille deux cents euros à trois mille euros en plus pour le Consortium. Si tout va bien.

    Si nous partageons ce projet ensemble, je m’engage à bien étudier toute l’opération, y compris les modalités de livraison et la période de disponibilité.

    Par ailleurs, tout le compost produit à partir des déchets de cette transformation sera acquis par les membres du Consortium et redistribué dans nos champs, devenant sans cesse plus “Nos”, champs.

    P.S. Le jus est surgelé/non pasteurisé, et cela est optimal, en termes de saveur et de nutriments, une fois décongelé, il se conserve pendants presque 4 semaines au frigo.

    Je vous embrasse
    Mico

    #déchets #valorisation #industrie_alimentaire #rebuts #compost #jus_d'orange #absurdistan

    En fait, en ce qui me concerne, je préfèrerais pouvoir acheter les petites oranges, ce qui semble être impossible, plutôt que d’être livrée en jus...

    • Des spécimens uniques au rayon Fruits et légumes

      Carottes à trois pattes ou concombres tordus : la nature a parfois ses humeurs... Avant, les fruits et légumes hors #norme n’étaient pas vendus car ils ne répondaient pas aux exigences esthétiques en vigueur. Il n’en est plus rien depuis 2013, année de lancement d’#Ünique, notre #marque propre durable !


      https://www.coop.ch/fr/labels/uenique.html
      #unique #fruits #légumes #supermarchés #Coop #Suisse

    • Conséquence de la sécheresse, des pommes sont trop petites pour être vendues

      Entre 5 et 10% des pommes récoltées en Suisse romande n’atteignent pas les normes requises en termes de #diamètre pour être commercialisées, à cause du manque d’eau durant l’été. Mais la quantité est là.

      L’été fut très sec et la floraison des plantes s’est passée dans un laps de temps très court. Conséquence : les fruits sont plus denses, plus sucrés mais aussi plus petits qu’à l’accoutumée.

      Des cultivateurs romands se retrouvent ainsi avec des minuscules pommes sur les bras. « Le commerce ne veut que des jolis fruits. Des pommes qui ont des calibres de 65 à 75 millimètres, explique Luc Magnollay, arboriculteur dans la région d’Etoy. On sait que le consommateur achète beaucoup avec l’oeil ».

      Autre facteur empêchant la commercialisation : l’apparition de roussissures, à cause de l’humidité. La célèbre Golden est particulièrement touchée par ce phénomène naturel.

      Environ 130’000 tonnes de pommes n’ayant pas atteint le format adapté pour une commercialisation sont transformées en Suisse en cidre. C’est trois fois plus qu’en 2017.
      Quantité suffisante

      Si la taille des pommes ou l’aspect de leur épiderme pose problème, la quantité récoltée est elle suffisante. Au total, 62’000 tonnes de pommes ont été à ce jour ramassées en Suisse. C’est plus que l’objectif national fixé (57’000 tonnes).

      https://www.rts.ch/info/regions/9985896-consequence-de-la-secheresse-des-pommes-sont-trop-petites-pour-etre-vend
      #taille

  • Israël : feu vert parlementaire à une loi pour créer un « État juif »
    AFP | 11 mai 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/isra-l-feu-vert-parlementaire-une-loi-pour-cr-er-un-tat-juif-85830905

    Le parlement israélien a approuvé mercredi en lecture préliminaire un texte de loi controversé définissant Israël comme le « foyer national du peuple juif » et dénoncé par ses détracteurs comme excluant encore davantage l’importante minorité arabe.

    Le texte est « crucial en des temps comme ceux-ci où certains cherchent à saper le droit du peuple juif à un foyer national sur sa terre », disent les notes qui l’accompagnent.

    Au contraire, les critiques voient dans le texte un projet discriminatoire pour les Arabes israéliens qui représentent 17,5 % d’une population très majoritairement juive, ainsi qu’une remise en cause de l’équilibre entre les caractères juif et démocratique d’Israël.

    Outre la définition d’Israël comme « foyer national du peuple juif », le texte rétrograde l’arabe de langue officielle (avec l’hébreu) à un simple « statut particulier ».

    #unique_démocratie_du_moyen_orient
    (merci @biggrizzly )

  • Le gouvernement israélien débranche la radiotélévision publique
    Par Nissim Behar, à Tel-Aviv — 10 mai 2017 à 21:06
    http://www.liberation.fr/planete/2017/05/10/le-gouvernement-israelien-debranche-la-radiotelevision-publique_1568709

    Mardi soir, Nétanyahou a coupé le son de la chaîne de télé et de la radio d’Etat. Elles seront remplacées lundi prochain par des antennes qui ne diffuseront pas d’informations.
    (..)
    C’est donc de manière aussi inattendue que violente que se sont éteintes les voix de la Rechout Hachidour, la radiotélévision publique israélienne, dont Benyamin Nétanyahou et ses ministres voulaient la peau. « Pour la réformer »,selon leur entourage. « Parce qu’ils la trouvaient persifleuse, incisive et indocile », rétorquent les syndicats de journalistes. En lieu et place de l’institution défunte apparaîtra une nouvelle structure censée prendre l’antenne à partir de lundi. Mais ces radios et chaînes de télé ne diffuseront pas d’informations. Elles seront traitées par un nouvel organisme aux contours extrêmement flous. Tout ce que l’on sait, c’est que le gouvernement y aura des représentants. Au cœur de Tel-Aviv, à proximité de l’état-major de l’armée et du centre commercial Sarona, on pouvait croiser mercredi après-midi d’anciens techniciens et présentateurs de la Rechout Hachidour en état de choc. Certains tournaient en rond dans le jardin public, d’autres étaient attablés face à un café déjà froid.(...)

  • Les pays européens vus par leurs voisins - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/05/12/les-pays-europeens-vus-par-leurs-voisins_1015385

    CARTOGRAPHIE
    Depuis cinq ans, Yanko Tsvetkov, un graphiste bulgare, joue avec les stéréotypes dans ses « cartes des préjugés ».

    Vous ne trouverez jamais les cartes de Yanko Tsvetkov dans les manuels de géographie. Celui qui s’est imposé comme maître de la « caricature géographique » a déjà publié deux Atlas des préjugés. Pour rire et réfléchir, rien de tel que de voir le monde à travers les yeux de nos barbares de voisins... Le projet Mapping Prejudice, « cartographie des préjugés », est né en janvier 2009, en pleine crise du gaz. La Russie avait fermé les robinets, c’était la panique. « Tout le monde se demandait ce qui se passait. J’ai eu l’idée de faire une carte pour dépeindre la situation avec humour », explique Yanko Tsvetkov, graphiste et webdesigner bulgare installé en Espagne.

    .....

    #cartographie

  • #Chine : Zhang Yimou en infraction à l’ #enfant #unique

    Le #cinéaste #chinois Zhang Yimou, qui a contrevenu aux règles du planning familial en ayant trop d’enfants, s’est défendu en invoquant le respect de « la tradition » et assuré que ses revenus, dont dépendent les #amendes, étaient « irréguliers ».

    Le « cinéaste du PCC » tombe finalement en disgrâce...mais pourquoi si soudainement ? La nouvelle politique de lutte contre la corruption serait-elle en cause ?

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/30/97001-20131230FILWWW00208-chine-zyimou-en-infraction-a-l-enfant-unique.php

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 30/12/2013

  • La #Chine abolit les #camps de #rééducation par le #travail et la #politique de l’ #enfant #unique

    La plus haute instance législative chinoise a adopté, samedi 28 décembre, des motions formalisant l’abolition des camps de rééducation par le travail et assouplissant la politique de contrôle des naissances, a annoncé un média d’Etat.

    Les résolutions issues du dernier Plenum ont enfin trouvé une application légale

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/12/28/la-chine-abolit-les-camps-de-reeducation-par-le-travail-et-la-politique-de-l

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 23/12/2013

  • #Fin de la #politique de l’ #enfant #unique : quel impact ?

    Le #plénum du XVIIIe Congrès du #Parti qui vient de se tenir à #Pékin a annoncé un assouplissement de la loi sur la régulation des naissances : si l’un des deux conjoints est né enfant unique, le couple pourra avoir deux enfants.

    Autre mesure phare du 3e Plenum, une « demie révolution » toutefois au regard des enjeux plus globaux relatif à la fertilité mesurée, inférieur au renouvellement nécessaire de la population chinoise.

    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2013/11/19/fin-de-la-politique-de-l-enfant-unique-quel-impact

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 18/11/2013

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 26.11.12

    La Chine envisage la #fin de la politique de l’enfant unique

    Le #gouvernement #chinois pourrait atténuer sa #politique d’ #enfant #unique afin de prévenir le vieillissement de sa population

    La fin d’un politique emblématique de l’Empire du Milieu ? On est en droit de l’espérer.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121128trib000733871/la-chine-envisage-la-fin-de-la-politique-de-l-enfant-unique.html