• Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est systématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des médecins dans ces mécaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalisme. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participent à la rentabilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à long terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. La recherche des médecins japonais, plus « sérieuse » et efficace que les sordides expérimentations farfelues du côté allemand, misait sur sa rentabilisation par le succès des armes chimiques dans les guerres á venir. A partir de 1945 les me´decins japonais ont d’alleurs réussi à acheter leur impunité contre la communication de leurs données aux médecins proches du général MacArthur.

      Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

  • Quand les États Unis récupèrent les dechets des victimes de l’expérimentation humaine conduite par les Mengele japonais
    https://www.sterlingseagrave.com/z5379qurv6oyuznpzqygkudn1x91a2

    L’intérêt principal du livre des Seagrave consiste dans le récit de la récupération par les États Unis de l’énorme trésor amassé par le Japon pendant le pillage systématique de 32 nations asiatiques entre 1937 et 1945. Sterling et Peggy Seagrave ont pourtant investi une grande partie de leur propre temps et de celui de leurs collaborateurs dans la documentation de la préparation et la mise en pratique systématique du pillage préparé par la cour impériale japonaise depuis les anees 1920.

    L’histoire de l’unité 731 ne prend pas beaucoup de place dans le livre même mais il ont publié d’importants documents relatifs à cet aspect dans les CDs contenant tous les documents ayant servi de base aux affirmations dans le livre. Ces documents digitaux sont malheureusement hors de vente aujourd’hui.

    Voici les extraits du livre qui parlent de l’unité 731

    GOLD WARRIORS - HOW AMERICA SECRETLY RECOVERED YAMASHITA’S GOLD, by Sterling & Peggy Seagrave, ISBN 1-85984-542-8

    CHAPTER TWO - ROGUE SAMURAI

    Manchuria also became the main proving ground for Japan’s biological warfare program, called simply Unit 731. Headquartered at Ping Fan, outside Harbin, it was headed by Colonel Ishii Shiro , a 1920 graduate of Kyoto University, who persuaded the high command to let him develop chemical and biological weapons, and test them on Chinese in Manchuria. Pu Yi said he learned that his subjects were being enslaved by the Japanese to build these installations, then were poisoned to keep the locations secret. Later, during the Pacific War, other labs were set up in Peking, Canton, and Singapore, experimenting on Allied POWs and civilian prisoners. Emperor Hirohito was briefed about it in detail during at least one recorded meeting with Colonel Ishii. The emperor’s brothers toured Ping Fan to observe experiments. Prince Mikasa , Hirohito’s youngest brother, revealed after the war that he had seen films in which “large numbers of Chinese prisoners of war…were made to march on the Manchurian plain for poison gas experiments on live subjects”. Others, he said, were “tied to posts in a wide field [and] gassed and shot. It was a horrible scene that could only be termed a massacre.”

    CHAPTER EIGHT - DIRTY TRICKS

    Marquat was supposed to dissolve the banks and conglomerates that financed Japan’s war and profited from it. Despite purely cosmetic changes and the break-up and sale of several small conglomerates, the biggest war profiteers were let off without even a slap on the wrist. General Marquat was also in charge of closing down and punishing Japan’s biological and chemical warfare service, Unit 731. Instead, the U.S. Government secretly absorbed Unit 731, moving most of its scientists, personnel, and documents to U.S. military research centers like Fort Dietrich in the Maryland countryside . All information about its activities, including biological warfare atrocities, and horrific experiments on fully conscious victims, was withheld by Washington from the American and Japanese public, and from the Tokyo War Crimes Tribunals. All Unit 731’s records held by the U.S. Government are still top secret.

    Bribes from the Keenan Fund also were used to prevent testimony about Japan’s biological and chemical warfare program, and the vast scale of looting carried out by the imperial family’s Golden Lily operation. We now know that the U.S. Government and other Allied governments browbeat POWs when they were liberated from Japanese slave labor camps. They were bullied into signing secrecy oaths before they were allowed to go home, forced to swear that they would not reveal anything they knew about war looting or about the chemical and biological weapons testing of Unit 731. Even men who had been victims of Japanese medical experiments were forced to take this oath. At the time, they were told it was their patriotic duty to remain silent. Today they are realizing that they were victimized by their own governments, which were less interested in justice than in staying in power, and preparing for the coming Cold War.

    BIBLIOGRAPHY
    Gold, Hal. Unit 731 Testimony. Tokyo: Yenbooks, 1996.

    CHAPTER TWO annotations
    Pu Yi learned about Unit 731 installations. Pu Yi, Emperor to Citizen, Vol. Two, p. 289.

    CHAPTER EIGHT - annotations
    Unit 731 Information on Japan’s medical experiments and biological warfare programs was withheld from the Tokyo War Crimes Tribunals. Casesse and Roling, The Tokyo Trials and Beyond. For a comprehensive treatment of the subject, see Harris, Factories of Death. Unit 731 records are part of those to be reviewed for release under the Japanese Imperial Government Disclosure Act

    Pour se faire une idée générale
    https://en.wikipedia.org/wiki/Unit_731

    #Japon #USA #expérimentation_médicale #expérimentation_humaine #unit_731 #guerre #génocide