• #CÉLIA_GOUVEIAC ET #LES_LUEURS_DE_LA_BAIXADA

    http://www.gouveiac.com/engagement-humanitaire
    consulté le 07/06/2018

    « J’ai peut-être une dette avec l’#humanité »
    Célia Gouveiac suit et soutient l’#ONG #Casa_do_Menor_Brésil. Depuis 1999, Célia Gouveiac sillonne différent pays, seule ou avec des ONG et rencontre des enfants issus de la rue, elle les interviewe, les photographie et les initie au #dessin et à la #peinture.
    De ces voyages est né ce #triptyque (200×300) exposé à la #biennale_de_Florence en 2003.


    Sa soif de connaissance et le sens inextinguible la pousse à aller au-delà du jeu des apparences, au-delà des limites de notre humanité et d’elle-même. L’artiste se retrouve sans doute quelque part dans le regard poignant des enfants de la rue qu’elle photographie et peint, puis initie à la peinture, à l’art comme une tentative de sauvetage de ces détresses multiples. « Yes to Life ! est née pour me permettre de donner suite à cette belle aventure artistique et humaine commencée en 1999 », déclare l’artiste.

    Dans certains de ses voyages, l’artiste brésilienne est accompagnée du prêtre italien Renato Chiera, théologue et professeur de philosophie, fondateur de l’ONG Casa do Menor à Rio, qui s’est donné pour mission de porter assistance à des enfants en leur apportant, entre-autres, un accès à l’éducation. De ce voyage est né un documentaire, les lueurs de la Baixada sur le travail du père Chiera, diffusé sur la chaîne KTO en 2010.

    http://www.gouveiac.com/yes-to-life
    consulté le 07/06/2018

    #YES_TO_LIFE ! UNE #MAIN_OUVERTE POUR LA PLANÈTE.
    […]
    Brésilienne et avant tout citoyenne du monde, le travail de cette talentueuse artiste tend aujourd’hui vers une œuvre conceptuelle, humaniste, #universelle et fédératrice de nouvelles synergies. Le projet Yes to Life ! Art concept, est une allégorie et résume la quintessence de sa #philosophie. Yes to Life ! est une sculpture d’une main droite semi ouverte signant un « OK », nous rappelant en cela la position de la main du Bouddha. Cette main, volontairement créée asexuée et vierge de lignes de vie, se veut éveilleuse de conscience. « Je l’ai voulu puissante, dotée d’une éthique fondamentalement positive et fédératrice, elle ne représente aucun courant religieux, dogmatique ou politique et n’adhère à aucun dictat » précise l’artiste.

    À travers cette œuvre, Célia Gouveiac cherche à transmettre un message positif, en opposition avec la « tourmente mondiale » actuelle : elle cherche à mettre l’accent sur la capacité de l’homme à décider du sens qu’il veut donner à sa propre existence, ce qui influera bien évidemment sur l’existence collective. Ce « #oui_à_la_vie ! » voyage avec l’artiste autour du monde afin de délivrer ce message de #fraternité_universelle.

    Mon commentaire sur ces articles :
    Si, à travers son œuvre « Yes to life », Célia Gouveiac exprime ses idées de manière théorique, elle concrétise également cet idéal de fraternité en voyageant à travers le monde, non seulement pour transmettre le message de son œuvre, mais aussi pour agir concrètement auprès d’enfants. Une aide humanitaire qui ne consiste pas en une aide financière, mais à apporter à des enfants, de manière gratuite, une distraction qu’autrement, ils ne pourraient probablement pas se permettre. Ici, l’art n’apporte peut être pas une aide concrète, mais il est vecteur d’idée positive et, surtout, d’espoir.
    Je trouve cependant dommage que le documentaire insiste si peu sur la dimension artistique du travail de Gouveiac, se concentrant exclusivement sur l’aide, non moins importante, apportée par Renato Chiera.

  • « Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture. »
    Les statues meurent aussi un court métrage d’Alain Resnais et Chris Marker.
    Une démonstration fascinante de la dénaturation d’une culture par une autre culture.
    http://www.youtube.com/watch?v=hzFeuiZKHcg

    http://www.grecirea.net/textes/06TexteFF08.html

    Les statues meurent aussi est un court métrage de 30 minutes consacré à l’art africain, réalisé par Alain Resnais et Chris Marker en 1953. Mais c’est aussi un film sur les ravages du #colonialisme en Afrique et la lutte des classes. Un film qui explique et nous fait ressentir comment la beauté et le mystère de ce que l’on appelait à l’époque art nègre a été avili. On y voit vivre et mourir des objets sacrés. La leçon est #universelle, elle vaut pour tous les arts, toutes les #cultures. Le film prouve, comme le disait Marcel Griaule, que la #pensée africaine est « à la hauteur des #civilisations grecque, romaine, chinoise ou de l’Inde ».
    #Les_statues_meurent_aussi est #fondateur d’un genre documentaire qu’on appele aujourd’hui l’#essai_filmique. Préfiguration de ce qui va devenir le cinéma de Marker, il est à la fois démodé sans être dépassé. C’est un diamant noir qui n’a rien perdu de son tranchant. Un morceau de #cinéma définitif, comme les masques qu’il nous dévoile. Il est remarquable que l’art africain et le colonialisme aient été l’objet de ce film singulier. Les censeurs ne s’y sont pas trompés, qui l’ont mutilé pendant de longues années. L’histoire du film Les statues meurent aussi, que je vais esquisser ici, montre comment ce film documentaire s’inscrit l’Histoire. A moins, comme #Godard le propose, que l’#Histoire elle-même ne soit qu’un éclat de Cinéma.
    Depuis les années 50, le cinéma a beaucoup évolué, et les commissions de censure ont changé de visage. Parallèlement à la censure politique, qui continue d’exister dans certains pays, notamment africains, il existe une censure #économique et #médiatique qui voudrait empêcher l’existence de films indépendants, en Afrique et ailleurs. Il existe une #standardisation des #représentations du #réel qui voudrait #déposséder les cultures et les #individus de leur capacité à créér leurs propres représentations. Le cinéma documentaire est un prisme de lecture particulièrement pertinent pour le comprendre et, c’est ma conviction, construire une alternative à ce phénomène.

    #Art #Anthropologie #Afrique #Colonialisme #Anti-colonialisme #Racisme #Documentaire #Censure #Chris_Marker #Alain_Resnais #Vidéo

  • FAUT-IL METTRE EN PLACE UN DROIT À UNE ALLOCATION UNIVERSELLE ?, par Mateo Alaluf
    http://www.pauljorion.com/blog/?p=55565

    L’#allocation #universelle pose, nous l’avons vu, des questions de principe importantes jusqu’à déstabiliser les #droits sociaux qui sont issus du travail. En pratique, un tel système paraît aussi devoir produire des effets opposés aux intentions de ses promoteurs. En termes de faisabilité d’abord, dans tous les cas, les montants s’avèrent médiocres. En conséquence les perspectives d’activités libres et autonomes pour les bénéficiaires seraient illusoires. S’il devait fonctionner, le système représenterait une subvention aux employeurs et serait un facteur de dérégulation du marché de l’emploi, de #précarisation et de #dualisation de la société.

    Par contre, un revenu d’existence, dans le sens que lui avait d’ailleurs donné Beveridge dans le cadre d’un état social, peut prendre consistance par l’#universalisation des régimes de protection sociale comme c’est le cas actuellement pour les allocations familiales. On pourrait l’étendre à d’autres régimes. Une augmentation de minima sociaux, une diminution du temps de travail et de la durée de l’activité et des pensions décentes permettraient le développement d’une sphère d’activités libres, créatrices de valeurs utiles à la société et exercées de manière autonome.

    La socialisation du #salaire, selon les termes de Bernard Friot, a permis qu’une partie substantielle des revenus des salariés soit détachée du travailleur particulier et redistribuée. La distinction établie entre « le salaire direct » versé au travailleur et « le salaire indirect » formé par les prélèvements sociaux, a permis le financement du non emploi par l’emploi. Les vacances, la santé, la retraite, le chômage, la formation s’inscrivent désormais dans ce processus de socialisation. Le #travail ne procure donc pas seulement un #revenu, mais aussi des droits sociaux.

    • Ce système, selon ses promoteurs, tout en s’inscrivant dans une économie capitaliste et marchande , sauvegarderait le dynamisme économique, rétablirait la cohésion sociale et donnerait consistance aux droits de l’homme.

      Oui mais non, justement.

    • Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant, au contraire. L’idée d’un revenu de base/allocation universelle à ceci de merveilleux qu’elle provoque généralement un débat riche et ouvert.
      Mais je trouve que Mateo Alaluf reste un peu trop dans l’optique d’un maigre coup de pinceau qui consisterait à remplacer les prestations sociales existantes par une nouvelle chose unifiée. Il me semble que ce n’est pas ce qui est défendu par les promoteurs du revenu de base à gauche.

    • Euh, pour moi il est tout simplement contre un système qui détacherait le revenu de base de l’emploi. Je lis quelque chose comme : un revenu d’existence est acceptable et peut être juste (car proportionné au revenus via l’impot) et universel (car garanti même sous condition) mais l’allocation universelle ne ferait pas ça, elle institutionnaliserait la pauvreté en faisant fi des situations personnelles et donc de la solidarité.

      Rendre la misère acceptable

      Le montant de l’allocation universelle est une question centrale. On estime en général qu’un revenu de base trop élevé serait inapplicable du point de vue des possibilités de financement et de la non incitation au travail. Les différentes propositions se situent dès lors en dessous du revenu d’insertion, de l’indemnité de chômage ou du salaire minimum.

      Deux conséquences en résultent. D’une part, ce revenu, si les bénéficiaires devaient s’en contenter, ne permettrait pas d’échapper à la pauvreté. Faute d’un revenu suffisant, ils seraient continuellement à la recherche d’un emploi ou d’une mission d’intérim. D’autre part, ce revenu constitue une subvention aux employeurs puisque le salaire s’ajoute au revenu de base et permet aux entreprises de rémunérer le travail en dessous du niveau de subsistance.

      La logique d’une allocation universelle financée par l’impôt conduirait en conséquence à juxtaposer un dispositif public fiscalisé (l’allocation universelle) à des régimes professionnels préfinancés par ceux qui ont la possibilité d’épargner. Cette situation conduit à l’instauration d’une allocation universelle pour tous coexistant avec des fonds de pension et des assurances privées pour ceux qui en ont les moyens. La protection sociale consisterait ainsi à terme dans l’assistance de l’état aux pauvres par une allocation universelle et un système d’assurances privées basé sur l’accumulation financière pour les plus aisés. On renouerait de cette manière avec la logique libérale basée sur le droit de tirer de son travail une propriété privée et le droit à un minimum de revenu assuré par l’état. Ce système permet de distinguer ceux qui ont pu se constituer un patrimoine par leur travail de ceux qui, dans la mesure où ils n’y sont pas parvenus, se trouvent acculés à la pauvreté. Le caractère universel du revenu permet de cacher cette stigmatisation.

      L’instauration d’un revenu d’existence peut rendre la misère acceptable dans les pays riches. Ce revenu peut être redistributif s’il devait être financé par un impôt progressif puisqu’il est forfaitaire. Il est non stigmatisant puisqu’il est universel. En détachant le revenu de base de l’emploi, l’allocation universelle s’inscrit cependant bien dans le couple propriété-solidarité qui est au cœur de la doctrine libérale. Il pourrait aussi être considéré comme le moyen le plus abouti pour institutionnaliser, selon les termes de Robert Castel, « le précariat » en permettant à des personnes de s’installer en permanence dans des activités en deçà de l’emploi classique.

    • Bernard Friot est bavard sur la question :
      L’Enjeu des retraites, 2010, éd. La Dispute
      L’Enjeu du salaire, 2012, éd. La Dispute
      Pour l’avoir reçu lors d’un Café-débat, je l’ai trouvé convaincant. Il est aussi apparu sur un « Là bas si j’y suis » il y a quelques semaines.
      Il est par ailleurs farouchement opposé au principe d’un revenu de base, ou revenu universel :

      Invité à participer à une émission télévisée consacrée au revenu de base, Bernard Friot a de nouveau prononcé son opposition au revenu de base.

      http://revenudebase.info/2013/06/bernard-friot-contre-revenu-de-base
      #Bernard_Friot #salaire #retraites

  • Minimum Wage Machine
    http://blakefallconroy.com/18.html

    Blake Fall-Conroy Sculpture : The minimum wage machine allows anybody to work for minimum wage. Turning the crank will yield one penny every 4.97 seconds, for $7.25 an hour (NY state minimum wage). If the participant stops turning the crank, they stop receiving money. The machine’s mechanism and electronics are powered by the hand crank, and pennies are stored in a plexiglas box. Tags: #art #salaire (...)

    #allocation #universelle