En bref, nous ne sommes ni angoissé·es ni excité·es. Nous sommes déterminé·es et en colère. La revendication d’un plan de création massif de postes de titulaires (BIATSS, ITA, enseignant·e·s-chercheur·ses) constitue notre revendication centrale et doit devenir celle de l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous ne nous battrons pas pour d’autres revendications tant que celle-ci ne sera pas satisfaite. Nous exigeons de l’ensemble des titulaires qu’ils et elles nous rejoignent dans la grève des activités administratives, pédagogiques et scientifiques. Nous n’organiserons pas les diplômes, nous refuserons de prendre des postes de vacataires, nous ne ferons pas la rentrée. Nous appelons à ce titre l’ensemble des acteurs·trices de l’enseignement supérieur et de la recherche à nous rejoindre massivement dans l’effort de grève. Nous enjoignons également tous·tes les étudiant.es à rejoindre cette mobilisation, en participant aux assemblées générales, en renforçant les piquets de grève, en grossissant les rangs des manifestant.es, pour des conditions de travail et d’étude décentes, pour une université gratuite et ouverte à toutes et tous. Soyons collectivement à la hauteur des enjeux : il en va de notre système de retraite, de notre avenir professionnel et de celui de l’Université publique. »