#unrwa

  • Lundi 23 juin 2025 à Gaza : des dizaines de Palestiniens tués et blessés dans les bombardements israéliens qui se poursuivent
    24 juin 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/gaza-dozens-of-palestinians-killed-injured-in-ongoing-israeli-bombing

    Lundi, 98e jour depuis la reprise du génocide dans la bande de Gaza dévastée, affamée et assiégée le 18 mars (et 625e jour du génocide israélien contre le peuple de Gaza), l’armée israélienne a bombardé et pilonné différentes parties de l’enclave côtière, faisant des dizaines de victimes.

    Les hôpitaux de Gaza ont confirmé que 43 civils ont été tués depuis l’aube de lundi dans différentes parties de la bande de Gaza, dont 20 personnes qui attendaient l’aide humanitaire.

    Depuis le 27 mai, date à laquelle la société sioniste chrétienne américaine « GHF » a pris le contrôle de la distribution de l’aide dans la bande de Gaza, remplaçant 400 sites de distribution par seulement 4 « arènes » de type « Squid Games » où les Palestiniens sont contraints d’attendre pendant de longues heures, puis de se battre entre eux pour obtenir de petits morceaux de nourriture, les massacres sur les soi-disant « sites d’aide » sont devenus quotidiens, avec une moyenne de 30 à 50 Palestiniens tués chaque jour. Ces attaques se sont intensifiées ces derniers jours, les gangs financés par Israël ayant reçu davantage d’armes de la part de ce dernier afin de s’emparer de l’aide et de la revendre à des prix exorbitants.

    Lundi, les troupes israéliennes ont tué au moins 20 Palestiniens qui se disputaient des restes de nourriture dans une arène de gladiateurs de type « Hunger Games » mise en place par la société américaine GHF.

    18h06
    Cinq Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lundi lorsque les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des groupes de civils qui attendaient de recevoir de l’aide humanitaire près du Bianco Resort, à l’ouest de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza. Les ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont rapporté que 10 personnes ont été tuées et d’autres blessées et ont été transférées à l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Gaza, à la suite d’attaques directes de l’armée israélienne contre des groupes de citoyens qui attendaient l’aide sur la route côtière Al-Rashid, près de la zone d’Al-Waha, au nord-ouest de Gaza.

    Des sources médicales ont rapporté qu’un certain nombre d’autres blessés qui attendaient des secours ont été touchés par des tirs directs de l’armée d’occupation dans la même zone, et bon nombre de ces cas ont été documentés par des images vidéo montrant des civils affamés se faire tirer dessus par l’armée israélienne.

    Lundi après-midi également, les ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien ont rapporté que trois civils avaient été tués et d’autres blessés lors d’un bombardement israélien visant un groupe de civils près de l’école Al-Hashemia, dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza. Les blessés ont été transférés à l’hôpital baptiste de la ville.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/06/rhviWziBqVVC15On.mp4?_=1


    Cela porte à 55 998 le nombre total de morts et à 131 559 le nombre de blessés depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre, alors que l’on craint que de nombreuses victimes soient encore sous les décombres et dans les rues, les équipes d’ambulances et de défense civile étant incapables de les atteindre en raison des bombardements incessants et de la situation dangereuse sur le terrain.

    Dans le même temps, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé des immeubles résidentiels à l’est de Jabalia al-Balad, au nord de la bande de Gaza , causant des destructions massives dans le cadre d’une politique de destruction systématique des zones résidentielles.

    Dans un autre développement sur le terrain, l’armée d’occupation israélienne a émis des ordres d’évacuation immédiate pour les blocs 107, 108 et 109 dans le centre de Khan Yunis, en préparation d’une attaque. L’armée a précisé que ces ordres ne concernaient pas les hôpitaux Al-Amal et Nasser, situés à proximité.

    Une épaisse fumée s’élève après le bombardement par les forces d’occupation d’un site dans le quartier ouest de Satar, à Khan Yunis.


    Les massacres perpétrés par l’occupation se poursuivent, et les assassinats de ceux qui tentent de gagner leur vie ne cessent pas.

    14 h
    Quatre Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lundi après-midi lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé les tentes de personnes déplacées près de la mosquée Al-Hidaya, dans la région d’Al-Qarara, au nord-ouest de Khan Younis .

    Depuis ce matin, l’occupation israélienne a pris pour cible un certain nombre de personnes qui attendaient de l’aide dans différentes parties de la bande de Gaza, en particulier à Rafah , faisant plus de 15 morts et des dizaines de blessés.

    12 h 44
    Une source à l’hôpital Al-Awda du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza, a rapporté que deux Palestiniens ont été tués et d’autres blessés après avoir été abattus par des soldats israéliens alors qu’ils attendaient une aide alimentaire près du couloir de Netzarim, dans le centre de Gaza.

    Toujours à Jabalia, les équipes de secours ont récupéré les corps de deux Palestiniens tués lors d’une frappe aérienne israélienne sur la ville.

    Trois Palestiniens ont également été tués et plusieurs autres blessés tôt lundi lorsque des avions de combat israéliens ont lancé de nouvelles attaques sur le nord et le sud de la bande de Gaza.

    Une source au complexe médical Nasser à Khan Younis, dans le sud de Gaza, a rapporté que plusieurs Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne visant des tentes abritant des personnes déplacées à l’ouest de Khan Younis.

    En outre, des sources médicales ont rapporté qu’un Palestinien a été tué et plusieurs autres blessés après que des soldats israéliens ont directement pris pour cible un groupe de personnes qui attendaient l’aide humanitaire au sud-ouest de Khan Younis.

    Le personnel médical de l’hôpital Al-Aqsa Martyrs à Deir al-Balah, dans le centre de Gaza, a averti d’une pénurie critique de médicaments et de fournitures essentielles. L’hôpital est débordé et incapable de fournir des soins adéquats au nombre croissant de blessés.

    Au moins un Palestinien a été tué et plusieurs autres blessés lorsqu’un hélicoptère militaire israélien a bombardé une maison à Deir al-Balah .

    Des sources médicales ont confirmé que plusieurs Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire dans la rue Salah al-Din, dans le centre de Gaza, ont été blessés après avoir été directement pris pour cible par des soldats israéliens. La même rue a également été touchée par des tirs d’artillerie israéliens, en particulier autour du pont Wadi Gaza.

    Le Centre palestinien pour la protection des journalistes a condamné les attaques répétées des forces israéliennes contre le camp des médias près du complexe médical Nasser à Khan Younis. Ces attaques, qui ont eu lieu pendant des opérations dans le sud et le centre de la ville, ont provoqué des impacts de balles et de fragments de missiles sur les tentes où se trouvaient les journalistes.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/06/AibIF_0rvC5kW_pH.mp4?_=4


    En raison du danger, de nombreux reporters ont été contraints d’évacuer la zone dans des conditions extrêmement risquées. Le camp, qui comprend 38 tentes pour la presse, accueille environ 280 journalistes, dont la plupart restent stationnés près du complexe médical pour continuer à couvrir les événements sur le terrain.

    Le centre a qualifié ces attaques de violation du droit international humanitaire et de tentative de museler les reportages indépendants sur le terrain.

    Sur le plan politique, Israël a rejeté un rapport récent de l’Union européenne qui s’inquiète des violations potentielles des droits humains à Gaza et en Cisjordanie. Ce rapport, compilé par le service diplomatique de l’UE, indique qu’Israël pourrait manquer à ses obligations en vertu d’accords exigeant la protection des droits humains et des valeurs démocratiques.

    En réponse, les responsables israéliens ont critiqué le rapport, qu’ils ont qualifié de « fondé sur des informations inexactes et ne tenant pas compte de la complexité de la situation sécuritaire dans laquelle opère leur armée ». Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié le rapport de « moralement et méthodologiquement erroné », arguant qu’il ne tient pas compte des efforts déployés pour répondre aux besoins humanitaires et qu’il déforme la réalité sur le terrain.

    Le rapport de l’UE s’appuie sur de multiples sources indépendantes pour étayer ses conclusions, intensifiant ainsi la surveillance du comportement d’Israël dans un contexte marqué par l’augmentation du nombre de victimes civiles et les préoccupations croissantes de la communauté internationale concernant la situation à Gaza.

    Les Nations unies et l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) continuent de souligner la nécessité urgente d’un accès humanitaire sans entrave à Gaza et de la protection des civils dans le contexte des opérations militaires en cours menées par Israël.

    Malgré les pressions politiques et les allégations infondées dont elle fait l’objet, l’UNRWA reste un acteur humanitaire essentiel à Gaza. Un examen indépendant commandé par l’ONU a conclu qu’Israël n’avait fourni aucune preuve crédible établissant un lien entre le personnel de l’agence et des activités militantes. L’examen a confirmé que l’UNRWA disposait de garanties solides pour préserver sa neutralité et a appelé à une transparence encore plus grande.

    Le Secrétaire général de l’ONU a souligné le rôle indispensable de l’agence dans la fourniture d’une aide vitale aux Palestiniens déplacés et a réaffirmé son soutien à la poursuite de ses opérations.

    À un niveau plus général, l’ONU a appelé à plusieurs reprises au respect du droit international humanitaire, dénoncé le nombre élevé de victimes civiles et exhorté toutes les parties à protéger les infrastructures civiles, notamment les écoles, les hôpitaux et les lieux de culte.

    Ces déclarations interviennent alors que la communauté internationale surveille de près le comportement d’Israël à Gaza et que les responsables de l’ONU, les agences humanitaires et la société civile s’inquiètent de plus en plus des restrictions à l’aide humanitaire, des déplacements forcés et de la destruction généralisée des zones civiles.

    Depuis le début de l’année, Israël a tué au moins 6 347 Palestiniens, dont 1 265 enfants, 322 femmes, 235 personnes âgées et 37 journalistes.

    Parmi les personnes tuées, on compte au moins 4 917 Palestiniens, dont 944 enfants, 132 femmes, 148 personnes âgées et 26 journalistes, qui ont été tués depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars 2025.

    #Génocide #Bilan #UE #UNRWA #ONU

    • Le point de la situation au matin du 24 juin 2025, 07h33 BSTe | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-345

      Voici les dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza :
      • Attaque meurtrière contre des personnes venues chercher de l’aide : au moins 24 Palestiniens ont été tués mardi matin lors d’une frappe israélienne alors qu’ils tentaient d’accéder à l’aide alimentaire dans le centre de Gaza, selon le service de vérification des faits de la chaîne Al Jazeera, Sanad. La famine sévit toujours dans le territoire assiégé.

      • Le bilan s’alourdit près des centres d’aide : plus de 400 Palestiniens ont été tués et environ 1 000 blessés près des points de distribution de nourriture depuis le début des opérations humanitaires le 27 mai sous l’égide de la Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par les États-Unis et Israël.

      • Le Hamas revendique la mort de soldats : la branche armée du Hamas, les Brigades Qassam, affirme que ses combattants ont tué trois soldats israéliens à l’aide d’armes légères près de Jabalia, dans le nord de Gaza.

      • Un adolescent meurt des suites de blessures par balle : Le ministère palestinien de la Santé a confirmé le décès d’Ammar Moataz Hamayel, 13 ans, après que les forces israéliennes lui ont tiré dessus près de Kafr Malik, au nord-est de Ramallah .

      • Escalade de la violence pendant la nuit : Les frappes aériennes et les tirs israéliens sur Gaza depuis lundi à l’aube ont fait 47 morts parmi les Palestiniens, dont des enfants, des femmes et des travailleurs humanitaires, et des dizaines de blessés.

  • How Syria’s HTS is quietly dismantling the Palestinian cause

    Via https://diasp.eu/p/17684889

    https://thecradle.co/articles-id/29627 - 2025-03-25

    Under Ahmad al-Sharaa’s direction, #Syria’s new Islamist leaders are systematically sidelining Palestinian factions, favoring the US-backed #PA, dismantling #Iran-linked groups, and reshaping refugee dynamics in alignment with a broader US-backed strategy to neutralize the Palestinian resistance.

    #Palestine #Gaza #HTS #USA #Israel

    • On trouve aussi une traduction de cet article en FR (2025-04-10)

      Comment HTS en Syrie démantèle discrètement la cause palestinienne

      https://investigaction.net/comment-hts-en-syrie-demantele-discretement-la-cause-palestinienne

      Sous la direction d’Ahmad al-Sharaa, les nouveaux dirigeants islamistes syriens écartent systématiquement les factions palestiniennes, favorisent l’Autorité palestinienne soutenue par les États-Unis, démantèlent les groupes liés à l’Iran et remodèlent la dynamique des réfugiés conformément à une stratégie plus large soutenue par les États-Unis visant à neutraliser la résistance palestinienne.

      Depuis la chute du gouvernement syrien le 8 décembre, la direction de la nouvelle administration intérimaire, dirigée par Ahmad al-Sharaa, est devenue de plus en plus claire. Politiquement, militairement et juridiquement, Damas semble maintenant alignée sur la vision de longue date de Washington de démanteler la cause palestinienne.

      Cet alignement prend forme sur trois fronts principaux : premièrement, l’Autorité palestinienne (AP), les factions de résistance telles que le #Hamas, le Jihad islamique palestinien (#JIP) et d’autres factions issues de l’Organisation de libération de la Palestine (#OLP). Deuxièmement, l’Office de secours et de travaux des Nations unies (#UNRWA), chargé spécifiquement d’aider les réfugiés palestiniens dans la région, et troisièmement, les camps qui hébergent les réfugiés palestiniens et les Syriens déplacés.

      Deux événements soulignent cette évolution. Tout d’abord, la #Turquie et le #Liban ont empêché les Palestiniens détenteurs de documents syriens de retourner en #Syrie au même titre que les ressortissants syriens. Deuxièmement, les médias américains ont révélé l’existence de pourparlers entre #Washington et #Damas sur la possibilité pour la Syrie d’absorber des dizaines de milliers de personnes déplacées de Gaza, en échange d’un allègement des sanctions ou d’un accord politique plus large, en particulier à la suite des massacres de la côte du début de l’année.
      Front 1 : L’AP et les factions de la résistance

      Plus de quatre mois après le début de la transition vers une nouvelle gouvernance, une chose est claire : l’ancien chef d’#Al-Qaïda, Ahmad al-Sharaa, aujourd’hui président de la Syrie, tient le Hamas à distance. Malgré les demandes répétées de Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas à l’étranger, de se rendre à Damas, les autorités intérimaires ont tergiversé, dans le but d’éviter une confrontation directe avec Israël ou les États-Unis.

      Cette nouvelle posture syrienne a lieu au milieu d’un génocide en cours contre le peuple palestinien et de l’objectif de l’État d’occupation d’éliminer sa résistance islamique.

      The Cradle a appris que la communication entre le Hamas et les nouvelles autorités est largement canalisée par des intermédiaires turcs. Ankara faciliterait la réinstallation de plusieurs responsables militaires du Hamas à Idlib, le bastion des militants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) de Ahmad al-Sharaa.

      En revanche, Ahmad al-Sharaa – qui a rencontré le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa en janvier – a officiellement ouvert des canaux avec la mission diplomatique de l’AP à Damas, la reconnaissant comme le représentant officiel du peuple palestinien.

      La délégation en visite comprenait de hauts responsables du Fatah et de l’OLP, notamment le fils de Mahmoud Abbas, qui est arrivé pour récupérer des propriétés précédemment détenues par des factions anti-Fatah sous le gouvernement de l’ancien président syrien Bachar al-Assad.

      La nuit de la chute du gouvernement Assad, le secrétaire général du Front populaire-Commandement général (#FPLP-CG), Talal Naji, et le chef d’état-major de l’Armée de libération de la Palestine (APL), Akram al-Rifai, ont cherché refuge à l’ambassade de l’Autorité palestinienne. L’ambassadeur palestinien Samir al-Rifai aurait reçu une sévère réprimande de la part d’Abbas pour leur avoir accordé un refuge. Quant au reste des chefs de faction, chacun d’eux est resté chez lui.

      Le lendemain de l’entrée des forces d’#HTS à Damas, elles ont lancé une vague de fermetures visant les bureaux des factions palestiniennes. Ceux qui appartenaient au Fatah al-Intifada, au mouvement Al-Sa’iqa aligné sur le Baas et au FPLP-CG ont été fermés, leurs armes, leurs véhicules et leurs biens immobiliers saisis.

      Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (#FDLP), qui avait fait profil bas pendant la guerre syrienne, a été autorisé à poursuivre ses activités, bien que sous observation.

      Les 11 et 12 décembre, plusieurs chefs de faction se sont réunis à l’ambassade de Palestine en présence du chef de l’APL, Rifai, pour discuter de leur avenir. Ils ont tenté d’organiser une réunion officielle avec Ahmad al-Sharaa par l’intermédiaire du ministère syrien des Affaires étrangères. Au lieu de cela, un messager d’HTS – identifié comme provenant de Basil Ayoub – est arrivé à l’ambassade et a exigé la divulgation complète de tous les actifs appartenant à la faction, y compris les biens immobiliers, les dépôts bancaires, les véhicules et les armes. Aucun engagement politique ne sera possible, a-t-il dit, tant qu’un inventaire complet n’aurait pas été fourni.

      Les factions se sont exécutées en rédigeant une lettre déclarant que leurs avoirs avaient été acquis légalement et qu’elles étaient prêtes à limiter leurs activités à des activités politiques et médiatiques, en plein alignement avec la nouvelle posture de la Syrie. Le sort de la lettre à Ahmad al-Sharaa et sa réponse sont inconnus.
      Campagne de décapitation : arrestations, confiscations et règlements

      Il s’en est suivi une décapitation systématique de la structure des factions palestiniennes en Syrie.

      Début février, le secrétaire général du Fatah al-Intifada, Abou Hazem Ziad al Saghir, a été arrêté à son domicile. Après des heures d’interrogatoire et une descente dans son bureau – où des documents l’auraient relié au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (#CGRI) – il a été relâché.

      Une semaine plus tard, il a été de nouveau arrêté et séquestré dans un nouveau lieu de détention situé derrière le stade des Abbassides. Un règlement financier a été conclu : 500 000 $ en échange de sa libération et de son expulsion vers le Liban. À la demande du comité, le Comité central du mouvement a publié une déclaration mettant fin aux fonctions de Saghir et le renvoyant du mouvement. Cependant, Saghir publia une contre-déclaration depuis le Liban, transférant le secrétariat général du mouvement là-bas et renvoyant ceux qui avaient pris la décision de le destituer.

      La faction baasiste palestinienne, Al-Sa’iqa, n’a pas été mieux lotie. Son secrétaire général, Muhammad Qais, a été interrogé et dépouillé des biens du groupe. Bien qu’il n’ait pas commandé pendant la bataille de Yarmouk et qu’il ait donc échappé à une punition plus sévère, le HTS a ordonné la suppression du terme « Baas » de tous les documents officiels. Une déclaration a rapidement été publiée dans les territoires occupés, dénonçant Qais comme un « vestige du régime », ce qui laisse supposer une scission interne croissante.

      HTS a également sévèrement réprimé le FPLP-CG, dont le secrétaire général, Talal Naji, a été placé en résidence surveillée et interrogé à plusieurs reprises. Tous les bureaux, les véhicules et les armes du groupe ont été confisqués, leur siège fermé et ses membres battus et humiliés. Leur station de radio, Al-Quds Radio, a été saisie, et leur hôpital Umayyah serait le prochain sur la liste.

      Le « Front Nidal » – une faction dissidente du Front de lutte populaire palestinien (FLPP), un groupe de gauche au sein de l’OLP – a été la plus controversée de ses transactions. Au début des événements, Khaled Mechaal a été en mesure de servir de médiateur pour le secrétaire général du Front, Khaled Abdul Majeed, et de le protéger, lui et son organisation. Cependant, en février, Abdul Majeed s’est enfui aux Émirats arabes unis.

      Sa résidence personnelle et ses véhicules – qui appartiendraient à des particuliers – ont été saisis, ainsi que 50 millions de livres syriennes (moins de 5 000 dollars) d’actifs. Forcé de démissionner par HTS, il a remis l’autorité à un comité central opérant à partir de Damas et de Beyrouth.

      Le FDLP (Front démocratique pour la libération de la Palestine) a jusqu’à présent échappé au poids de ces purges, et ses bureaux et ses véhicules n’ont pas été touchés par la nouvelle administration , peut-être parce qu’elle n’avait aucun lien avec l’Iran ou le Hezbollah. Le bureau principal du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP – différent du FPLP-CG) dans le quartier de Taliani à Damas reste ouvert mais inactif, tandis que le reste de ses bureaux ont été fermés.

      À l’heure actuelle, le JIP, dont les combattants sont en première ligne à Gaza pour combattre Israël depuis le 7 octobre 2023, reste dans ses bureaux syriens. Le représentant de la faction n’a pas été convoqué pour être interrogé, bien qu’Israël ait bombardé un appartement utilisé par le secrétaire général du groupe, Ziad al-Nakhala.

      Cependant, des figures clés de l’armée du JIP se sont réinstallées à Bagdad la nuit où Damas est tombée aux mains d’ HTS. Leurs activités à l’intérieur de la Syrie semblent s’être réduites en grande partie à l’organisation de funérailles pour les soldats tués au combat dans le sud du Liban, bien qu’exclusivement à l’intérieur des camps de réfugiés palestiniens.

      Le camp de Yarmouk, à Damas, avait déjà été le théâtre d’une série de manifestations au cours des premiers jours de février, notamment des rassemblements exigeant la fermeture des sièges des organisations pro-régime et l’obligation de rendre des comptes aux personnes impliquées dans l’arrestation et le meurtre des résidents du camp. Les événements ont dégénéré en une tentative d’incendie du quartier général des Brigades Qods du JIP, des jeunes et des enfants lançant des pétards sur le bâtiment. Entre-temps, une manifestation a éclaté pour protester contre la décision de rouvrir les bureaux des brigades Al-Sa’iqa dans le camp d’Al-A’edin.
      Front 2 : Les camps de réfugiés palestiniens en Syrie

      La répression contre les groupes politiques a créé un vide de leadership dans les camps palestiniens de Syrie. Les conditions de vie, déjà désastreuses, se sont encore détériorées. Début février, des manifestations ont éclaté dans plusieurs camps contre les attaques brutales d’Israël contre le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, à la suite de la visite de la délégation de l’AP et de la reconnaissance officielle de l’autorité de Ramallah par le gouvernement syrien. Beaucoup craignaient que ce changement n’accélère les plans de réinstallation permanente des réfugiés. Dans le même temps, les habitants disent qu’ils ont été contraints de participer à des rassemblements publics en soutien à la présidence autoproclamée d’Ahmad al-Sharaa.

      Le 24 février, le Comité de développement communautaire de Deraa a commencé à collecter des données personnelles détaillées auprès des résidents du camp sous prétexte d’améliorer les prestations de services. Un recensement similaire a été lancé quelques jours plus tôt à Jaramana, mais l’objectif et les bailleurs de fonds de ces efforts restent flous.

      C’est dans ce vide qu’est entré le Hamas. Par l’intermédiaire d’organisations affiliées comme l’Autorité de développement de la Palestine, le Hamas a commencé à distribuer de la nourriture et de l’aide financière, souvent par l’intermédiaire d’agents intégrés à HTS. Cet effort est intervenu alors que les services autrefois offerts par le JIP – y compris le transport, les cuisines collectives et le soutien médical – ont été interrompus. Même le siège de l’Association d’amitié palestino-iranienne à Yarmouk a été repris et réaffecté par des éléments d’HTS.

      D’autres acteurs, tels que la Fondation Jafra et la Croix-Rouge palestinienne, continuent d’opérer malgré des contraintes importantes. Leurs efforts ont été insuffisants pour répondre à la demande, d’autant plus que l’économie locale continue de s’effondrer. La plupart des réfugiés dépendent d’un travail informel et, avec la paralysie d’une grande partie de l’économie, la survie quotidienne est devenue précaire.

      Une proposition de règlement, transmise par le biais de la médiation turque, est particulièrement préoccupante. Il offrirait aux Palestiniens en Syrie trois options : la naturalisation syrienne, l’intégration dans une nouvelle « communauté » affiliée à l’AP sous la supervision de l’ambassade, ou la classification consulaire avec renouvellement annuel de la résidence. La quatrième option implicite est le déplacement, à l’image de ce qui est arrivé aux Palestiniens en Irak après l’invasion américaine.
      Front 3 : L’#UNRWA, mis à l’écart et miné

      Bien que les nouvelles autorités syriennes n’aient pas ouvertement pris pour cible l’UNRWA, leur manque de coopération en dit long. L’UNRWA ne semble plus être considérée comme la principale institution responsable des affaires palestiniennes en Syrie.

      Dans le camp de Khan Eshieh, un comité local travaillant avec la nouvelle administration a demandé au gouvernorat de Damas de préparer un plan municipal pour réhabiliter l’infrastructure du camp. L’implication est claire : les autorités syriennes se préparent à reprendre la gestion du camp de l’UNRWA, sur le modèle jordanien.

      Pendant ce temps, le ministère de l’Immigration et des Passeports a recommencé à délivrer des documents de voyage aux réfugiés palestiniens en janvier, une décision bureaucratique qui a révélé l’intention du nouveau gouvernement de réaffirmer son contrôle. À peu près au même moment, l’Association des réfugiés arabes palestiniens à Damas a suspendu ses activités à la suite d’un cambriolage qui aurait perturbé le paiement des pensions des réfugiés retraités.

      Malgré des ressources limitées, le Hamas et le JIP restent un sujet de préoccupation pour l’État occupant. Un récent rapport du Yedioth Ahronoth a affirmé que les deux groupes tentent de reconstruire une capacité militaire en Syrie, avec l’intention de cibler les colonies près du plateau du #Golan occupé et du nord de la #Galilée. Bien que le rapport n’ait reconnu aucun mouvement de troupes confirmé au sud de Damas, il a averti que la planification opérationnelle est en cours.

      Un examen attentif du comportement de Ahmad al-Sharaa et du nouveau régime de Damas ne révèle aucune dissolution apparente des activités de ces deux organisations, comme le prétendent les Israéliens. Il ne s’agit que de mesures temporaires en attendant un « grand accord » avec les Américains, dont l’une des dispositions sera le statut officiel et populaire des Palestiniens. A moins que le pays ne sombre dans le chaos, l’un des résultats attendus sera une intervention militaire terrestre israélienne claire sous le prétexte d’éloigner les Palestiniens de la frontière.

      Source : The Cradle

      #Moyen-Orient #Palestine #Gaza

  • Johann Soufi sur X : « 📣 En #Palestine, les #crimes se poursuivent dans un silence médiatique étouffant ! À La Haye, les États plaident devant la #CIJ_ICJ sur les obligations d’ d’Israël concernant l’@#UNRWA et l’#ONU dans le territoire 🇵🇸 occupé. 🧵

    Puisque les médias n’en parlent pas, je vous raconte.👇 »
    https://x.com/jsoufi/status/1918662438121050360

    Thread by jsoufi on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1918662438121050360.html

  • Blocus humanitaire à Gaza : l’ONU dénonce une politique « délibérément » cruelle | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2025/05/1155191

    « Ces obligations impliquent d’autoriser et d’aider toutes les entités compétentes des Nations Unies à mener leurs activités au profit de la population locale », notamment l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a affirmé lundi Mme Hammarskjöld, au siège du tribunal onusien à La Haye.

    Une position à laquelle n’adhère pas la Maison Blanche. Mercredi, Josh Simmons, de l’équipe juridique du département d’État américain, a défendu l’entrée en vigueur, fin janvier, de deux lois israéliennes rendant illicite tout contact de l’UNRWA avec les autorités du pays et interdisant ses opérations à Jérusalem-Est, qu’Israël occupe depuis 1967. 

    « Il existe des inquiétudes sérieuses quant à l’impartialité de l’UNRWA, notamment des informations selon lesquelles le Hamas a utilisé les installations de l’UNRWA et que le personnel de l’UNRWA a participé à l’attaque terroriste du 7 octobre contre Israël », a affirmé M. Simmons, dans le cadre des audiences de la CIJ.

    « Compte tenu de ces préoccupations, il est clair qu’Israël n’a aucune obligation d’autoriser l’UNRWA à fournir une aide humanitaire spécifique », a estimé le haut fonctionnaire américain.

    En réponse, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a qualifié de « #propagande » les accusations proférées à l’encontre de son agence.

    « La guerre des mots continue », a-t-il déploré mercredi sur les réseaux sociaux. « Des allégations infondées circulent pour affaiblir l’action de l’#UNRWA : une bouée de sauvetage pour deux millions de personnes ».

    Des civils affamés

    Pour M. Lazzarini, les déclarations « déshumanisantes et polarisantes » du département d’État participent d’une campagne de désinformation visant à détourner l’attention du public de la crise humanitaire à Gaza et à « faire taire les voix qui dénoncent l’horreur de cette guerre brutale ».

    […]

    Outre les opérations militaires israéliennes, les habitants de l’enclave manquent désormais de tout, alors qu’aucun ravitaillement n’est entré dans le territoire depuis le 2 mars. 

    « Bloquer l’aide affame les civils. Cela les prive de soins médicaux de base. Cela les prive de dignité et d’espoir. Cela leur inflige une punition collective cruelle. Bloquer l’aide tue », a assené Tom Fletcher, dans sa déclaration.

    Son cri d’alarme intervient alors que plus de 170.000 tonnes de nourriture stockées par l’ONU dans la région sont prêtes à être livrées, dès que les restrictions imposées par les autorités israéliennes seront levées. 

    Or, l’ONU juge inacceptables les conditions fixées par le pays pour la reprise des livraisons d’aide. « La dernière modalité proposée par les autorités israéliennes ne répond pas aux critères minimums d’une aide humanitaire fondée sur des principes », a déploré M. Fletcher.

    Le haut responsable a lancé un appel clair aux dirigeants israéliens : « Levez ce blocus brutal. Laissez les humanitaires sauver des vies ». 

    Mais, en creux, transparaissait aussi un aveu d’#impuissance. « Je suis sincèrement désolé que nous ne soyons pas parvenus à mobiliser la communauté internationale pour empêcher cette injustice », a-t-il confié.

    #onu #gaza #génocide #sionisme #états-unis

  • Palestine. En Cisjordanie, la brutalité des colons en roue libre
    Orient XXI > Jean Stern > 20 janvier 2025
    https://orientxxi.info/magazine/palestine-en-cisjordanie-la-brutalite-des-colons-en-roue-libre,7930

    Si Gaza reprend sa respiration au lendemain du cessez-le-feu, le cauchemar continue dans les campagnes et les bourgs de Cisjordanie : des centaines de morts, des milliers d’agressions, des pillages sévères. Le harcèlement de colons grisés par l’impunité est terrible. Rencontres, en ce début 2025, en compagnie d’une délégation de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), avec des Palestiniens victimes de la volonté israélienne d’annexion. Mais qui refusent de s’avouer vaincus. (...)

  • #ONU Info sur X :

    « L’Assemblée générale des Nations Unies ADOPTE une résolution affirmant son soutien total au mandat de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens #UNRWA et déplorant la législation adoptée par la Knesset israélienne

    VOTES : Pour : 159
    Contre : 9
    Abstention : 11 » /
    https://x.com/ONUinfo/status/1866964950989803628

  • Massacri e linee rosse: #Israele continua lo sporco lavoro
    https://radioblackout.org/2024/10/massacri-e-linee-rosse-israele-continua-lo-sporco-lavoro

    La vantata decapitazione di Hamas e di pezzi importanti della gerarchia politica di Hezbollah non sembra porre fine alle capacità distruttive dello Stato di Israele contro i suoi nemici (effettivi o presunti che siano). Quanti pensavano di veder finalmente sopraggiungere la fine del conflitto (o perlomeno una tregua di una qualche consistenza) dopo l’eliminazione del […]

    #L'informazione_di_Blackout #Gaza #genocidio #palestina #unrwa
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/10/mich_giorgio_PAL_Unrwa_30_10_24.mp3

  • #UNRWA sur X : “UNRWA confirms that on 14 October, the Israeli Army artillery fired shells inside and outside the UNRWA jabalia food distribution center. At least 10 people were reportedly killed and another 40 were injured. This happened while people were trying to get food from the centre.” / X
    https://x.com/UNRWA/status/1845930999416533406

    UNRWA confirms that on
    14 October, the Israeli Army artillery fired shells inside and outside the UNRWA jabalia food distribution center. At least 10 people were reportedly killed and another 40 were injured.

    This happened while people were trying to get food from the centre.

  • Statement of Philippe Lazzarini, Commissioner-General of #UNRWA, at the United Nations Security Council | UNRWA
    https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/statement-philippe-lazzarini-commissioner-general-unrwa-united-nations-securi

    Senior Israeli officials have described destroying UNRWA as a war goal.

    Legislation to end our operations is ready for final adoption by the Israeli Knesset.

    It seeks to ban UNRWA’s presence and operations in the territory of Israel, revoking its privileges and immunities, in violation of international law.

    If the bills are adopted, the consequences will be severe.

    Operationally, the entire humanitarian response in Gaza – which rests on UNRWA’s infrastructure – may disintegrate.

    Coordination with Israel would cease, further disrupting the provision of shelter, food, and healthcare to people in desperate need as winter approaches.

    More than 650,000 children would lose any hope of resuming their education and an entire generation would be sacrificed.

    In the West Bank, the delivery of education, primary healthcare and emergency aid to hundreds of thousands of Palestine Refugees would grind to a halt.

    Legally, the Knesset legislation violates Israel’s obligations under the United Nations Charter and international law.

    It defies the will of the international community expressed through General Assembly resolution 302 on UNRWA, and deepens violations recognized by the International Court of Justice.

    Politically, the anti-UNRWA legislation, which is part of a broader campaign to dismantle the Agency, seeks to strip Palestinians from their refugee status, and change – unilaterally – the parameters for a future political solution.

  • La situation à Gaza est « comme le Japon il y a 80 ans » affirme l’organisation lauréate du prix Nobel de la Paix
    Par La Provence (avec AFP). Publié le 11/10/24
    https://www.laprovence.com/article/france-monde/2098416916094815/la-situation-a-gaza-est-comme-le-japon-il-y-a-80-ans-affirme-lorganisati

    La situation à Gaza est similaire à celle du Japon dévasté par les bombes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré ce vendredi 11 octobre le co-président de Nihon Hidankyo, l’organisation représentant les survivants irradiés de Nagasaki et d’Hiroshima qui a reçu le Nobel de la Paix. (...)

  • L’UNRWA, « objectif de guerre » d’Israël - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/conseil-de-securite/lunrwa-objectif-de-guerre-disrael

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a unanimement mis en garde à Israël contre le vote d’une loi, à la Knesset, visant à interdire l’agence pour les réfugiés palestiniens. Pour le chef de l’agence, Philippe Lazzarini, laisser Israël reviendrait à accepter que « l’ordre international fondé sur des règles, qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, est terminé ».

    Israel’s paradoxical crusade against UNRWA
    https://www.972mag.com/unrwa-polio-gaza-israel-knesset

    Israeli officials are relying on #UNRWA to prevent a polio epidemic — while the Knesset advances laws to expel the agency.

  • Les demandes d’asile en France de Palestiniens en hausse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/20/les-demandes-d-asile-en-france-de-palestiniens-en-hausse_6325614_3224.html

    Les demandes d’asile en France de Palestiniens en hausse
    Par Julia Pascual
    Les demandes d’asile provenant de Palestiniens sont en forte hausse en France, bien qu’elles demeurent marginales au regard des volumes globaux de demandes de protection (142 000 en 2023). Ainsi, sur les huit premiers mois de l’année, quelque 190 Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont requis une protection de la France, contre 67 sur toute l’année 2023, 31 en 2022 et trente en 2021, selon les données de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
    Ces demandes ne proviennent pas nécessairement de Palestiniens qui ont fui après le 7 octobre 2023, jour de l’attaque perpétrée par le Hamas contre Israël, pour diverses raisons. En revanche, depuis l’opération militaire israélienne, « des demandeurs invoquent de plus en plus régulièrement l’aggravation de la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens, en premier lieu à Gaza », soulignait l’Ofpra, dans son rapport de 2023.
    Depuis le début de l’année, 90 % des demandeurs d’asile de Gaza ou de Cisjordanie ont obtenu une protection, selon l’Ofpra.La Cour nationale du droit d’asile (CNDA), qui a examiné une poignée de recours de Palestiniens non protégés par l’Ofpra, a de son côté affiné sa jurisprudence en tenant compte de la situation à Gaza. Par une décision du 12 février, la cour a ainsi jugé que, depuis le 7 octobre 2023, « la bande de Gaza connaît une situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle », susceptible de frapper indistinctement les civils et engendrant une « situation humanitaire dramatique ». Ce qui justifie l’octroi d’une protection subsidiaire (elle est attribuée à une personne étrangère qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié, mais qui est exposé à des risques de mort ou torture).
    Par ailleurs, dans une autre décision de jurisprudence du 13 septembre, la Cour a jugé que le statut des Palestiniens bénéficiant d’une protection des Nations unies, par l’intermédiaire de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA), était voué à basculer en statut de réfugié en France, en raison de l’ineffectivité de la protection de l’UNRWA dans la bande de Gaza. La CNDA s’appuie sur des données de l’ONU selon lesquelles, depuis le début des hostilités, huit Palestiniens sur dix ont été déplacés, près de 40 000 ont été tués et plus de 90 000 blessés. En outre, près de 350 000 personnes connaissent la famine. Et 50 % des installations d’eau et d’assainissement sont endommagées ou détruites.

    #Covid-19#migrant#migration#palestinien#gaza#cisjordanie#refugie#france#UNRWA#CNDA#ONU#protection#asile#sante#violence

  • Gaza : Israël revendique une frappe meurtrière sur une école de l’ONU « abritant une base du Hamas »
    https://f24.my/ANru

    Selon l’hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah, dans le centre de la bande de #Gaza, au moins 37 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. L’armée israélienne a revendiqué cette attaque aérienne qui visait « une base du Hamas » et l’élimination de « plusieurs terroristes ». Des responsables gazaouis font état de 40 morts et 73 blessés.

    #UNRWA

  • Pourquoi l’UNRWA doit cesser de servir de bouc émissaire

    Couper les fonds à l’UNRWA… met en péril toute assistance efficace apportée aux victimes des mêmes atrocités qu’Israël commet… La disparition ou la grave limitation du travail de l’UNRWA facilitera la perpétration et la dissimulation de graves violations du droit international. loi. Cela constitue non seulement en soi une violation de l’obligation de prévenir le génocide et d’assurer le respect des lois de la guerre par d’autres, mais cela indique une plus grande implication dans la facilitation de ces activités illégales.

    Cet argument s’applique également aux États-Unis, qui ont non seulement coupé les fonds à l’UNRWA, mais dont le Congrès a également adopté une interdiction d’un an sur les fonds de l’UNRWA .

    La campagne de financement lancée contre l’UNRWA risque d’effacer le dernier engagement international en faveur du juste sort des réfugiés palestiniens et de leur droit collectif au retour, tel que consacré dans la résolution 194. La menace pour la survie de l’UNRWA en tant que seule agence concernée par les Palestiniens les réfugiés devraient être une préoccupation pour chaque Palestinien et chaque décideur politique. La suspension des fonds de l’UNRWA à un moment aussi critique sert l’objectif d’Israël d’éliminer l’agence dans son intégralité – et avec elle la question des réfugiés palestiniens.

    https://al-shabaka.org/briefs/why-scapegoating-unrwa-must-stop

    https://1-al--shabaka-org.translate.goog/briefs/why-scapegoating-unrwa-must-stop/?_x_tr_enc=1&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_

    Je recommande cet excellent site de la diaspora palestinienne.

    #Etats-Unis #Israel #atrocités #carnages #génocide #famine #UNRWA #Gaza #Participation-occidentale-aux-crimes-israéliens

  • Aucune preuve pour l’instant confirmant certaines allégations d’Israël contre l’#UNRWA (rapport Colonna) | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2024/04/1144986

    Les autorités israéliennes n’ont pour l’instant fourni aucune preuve après avoir affirmé il y a trois mois qu’un nombre important d’employés de l’agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) étaient membres d’organisations terroristes, selon le rapport final du groupe d’examen indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

  • Finland to resume funding to UNRWA
    March 22, 2024 | Reuters
    https://www.reuters.com/world/finland-resume-funding-unrwa-2024-03-22

    HELSINKI, March 22 (Reuters) - Finland will resume funding to the U.N. Palestinian refugee agency UNRWA, its foreign trade and development minister said on Friday.
    Several countries, including the United States and Britain, paused their funding to UNRWA after accusations by Israel that a dozen of the agency’s 13,000 staff in Gaza took part in the Oct. 7 Hamas attack in Israel.
    “UNRWA improving its risk management, meaning preventing and initiating close monitoring for misconduct, provides sufficient guarantees for us at this point to continue our support” Foreign Trade and Development Minister Ville Tavio said.
    He told a press conference some of the Finnish money would be earmarked for risk management.
    Countries including Canada, Australia and Sweden have also restored funding to UNRWA, while several Gulf countries such as Saudi Arabia have increased funding.

    #IsraelFinlande #UNRWA

  • Sur la guerre de Gaza, la diplomatie française en quête d’une boussole, 20 décembre 2023 (Le Monde).
    https://archive.is/2023.12.20-134341/https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/20/sur-la-guerre-de-gaza-la-diplomatie-francaise-en-quete-d-une-boussole_620690

    Le Quai d’Orsay, qui avait été court-circuité, est subitement remobilisé. Feu la « coalition anti-Hamas » a été rebaptisée « initiative pour la paix et la sécurité pour tous ». Et il s’agit de lui donner de la substance. Trois axes de travail sont identifiés : l’humanitaire, le sécuritaire et le politique, avec la relance de la solution à deux Etats. Le premier volet débouche sur la conférence internationale du 9 novembre, à Paris. Emmanuel Macron a mis la pression sur ses équipes pour monter l’événement en moins d’une semaine. Lors des préparatifs, il s’est agacé de l’absence annoncée du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et a lui même sollicité plusieurs dirigeants, comme le président kényan, William Ruto, qui ne viendra pas non plus.

    A l’ouverture des débats, le chef de l’Etat réclame une « pause humanitaire très rapide » et appelle à « œuvrer à un cessez-le-feu ». Des formules encore empreintes de prudence et qui, aux yeux de nombreux participants, dont les ONG représentées, ne sont pas à la hauteur du carnage en cours à Gaza, où l’on compte désormais 10 000 morts et 700 000 déplacés. « Comment aider Gaza sans cessez-le-feu ? L’humanitaire ne peut pas aller sans le politique », déplore Hugh Lovatt, spécialiste du conflit israélo-palestinien au European Council on Foreign Relations, à Berlin.
    Lors des discussions, qui permettent de collecter un milliard d’euros, M. Lazzarini, qui revient d’une première visite à #Gaza destinée à soutenir les employés de l’#UNRWA traumatisés par la mort de près d’une centaine d’entre eux sous les frappes israéliennes, fait un discours remarqué. « Mon collègue Farid est le chef de notre département éducation, raconte le commissaire de l’ONU. Lorsqu’il rencontre des élèves, dans nos abris, ils lui demandent pourquoi nous investissons tant de temps à leur enseigner les droits de l’homme si ces valeurs ne s’appliquent pas à eux. Que doit-il leur répondre ? »

    « Formule magique »
    Le lendemain, plus d’un mois après le début de la guerre, l’horreur des bombardements sur Gaza fait irruption dans le langage du président. (...)

    #Israël #France

  • L’Australie va reprendre son financement de l’Unrwa
    Agence France-Presse | Vendredi, 15 mars 2024 | JDM
    https://www.journaldemontreal.com/2024/03/15/laustralie-va-reprendre-son-financement-de-lunrwa

    « La nature de ces allégations justifiait une réponse immédiate et appropriée », a déclaré vendredi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, dont le pays finance l’Unrwa à hauteur de quelque 3,7 millions d’euros.

    « L’avis actuel des agences et des avocats du gouvernement australien est que l’Unrwa n’est pas une organisation terroriste (...) Après examen par le comité sur la sécurité nationale cette semaine, l’Australie reprend (sa) contribution » à l’organisation, a annoncé la ministre.

    « Je sais que des gens meurent de faim à Gaza » et « que l’Unrwa est essentielle pour fournir (une) aide aux personnes qui sont au bord du gouffre », a ajouté Mme Wong.

    Une quinzaine de pays, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Japon, ont suspendu leur financement fin janvier pour un total de 450 millions de dollars - l’équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023.

    L’ONU s’est séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, son secrétaire général Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant une mission d’évaluation de l’Unrwa et de sa « neutralité ».

    Avant l’Australie, le Canada et la Suède ont également annoncé la reprise de leur financement de l’Unrwa, provoquant la colère du gouvernement israélien.

    L’agence onusienne emploie environ 13 000 personnes dans la bande de Gaza.

    #Unrwa

  • Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/03/guerre-israel-hamas-pays-hotes-des-refugies-palestiniens-le-liban-et-la-jord

    Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    Par Laure Stephan (Beyrouth, Amman, envoyée spéciale)
    Dans le camp de réfugiés palestiniens Al-Hussein, à Amman, des enfants marchent vers l’école, dans le froid matinal, le long de la rue principale où les commerces sont encore endormis. Des élèves restent emmitouflés dans leurs manteaux, dans les classes de l’établissement scolaire pour filles géré par l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens. Les salles ne sont pas équipées de chauffage, et la peinture aux murs est vétuste – depuis des années, l’agence fait face à des coupes budgétaires –, mais cela semble désormais secondaire. Depuis que seize pays donateurs ont gelé leurs financements à la suite des accusations israéliennes d’implication dans l’attaque du Hamas du 7 octobre de douze de ses employés, sur les 13 000 à Gaza, c’est la poursuite même des opérations d’éducation et de santé de l’UNRWA qui est menacée.
    L’agence, tributaire de contributions volontaires et instables, dont les quartiers généraux sont basés à Amman, navigue à vue, et a alerté contre le risque d’une cessation prochaine de ses activités dans toute la région, en l’absence de nouvelles ressources.
    La Jordanie a très vite réagi à ces coupes. Le chef de la diplomatie, Ayman Safadi, a appelé les pays boycotteurs à revoir leur décision, qu’il a décrite comme une « punition collective » de l’UNRWA entreprise « sur la base d’allégations ». Le roi Abdallah II a pris la défense de la mission de l’organisation lors de déplacements officiels dans des pays occidentaux.
    Plus de 2 millions de réfugiés palestiniens vivent dans le royaume, dont la plupart ont obtenu la nationalité jordanienne. A Amman, moins d’un sur cinq habite l’un des dix camps de réfugiés palestiniens, qui ressemblent à des quartiers populaires, intégrés à la ville et sont administrés par les autorités. « Certains y restent par attachement sentimental ou volonté de rester près de leurs familles et amis. D’autres le font car la vie y est moins chère », décrit Imad, un habitant du camp Al-Wehdat, à Amman.
    Ces camps sont « déjà considérés comme des poches de pauvreté. Si l’UNRWA cesse ses services, la situation se détériorera davantage », prédit l’avocate Samar Muhareb, à la tête de l’ONG Arab Renaissance for Democracy and Development, qui fournit une aide juridique à des réfugiés de diverses origines et travaille sur la question palestinienne. Elle ajoute : « Dans l’éventualité où ses opérations seraient transférées à d’autres agences des Nations unies, celles-ci auraient besoin de temps pour être opérationnelles. Ce scénario paraît absurde, alors que l’UNRWA existe comme agence spécialisée. Et si l’éducation ou la santé devenaient du ressort de la Jordanie, cela serait un poids supplémentaire pour le pays », qui dépend également de l’aide internationale, et accueille par ailleurs de nombreux réfugiés syriens. Les classes des écoles publiques sont surchargées, et la qualité du système éducatif s’est dégradée. L’enseignement des établissements de l’UNRWA est réputé meilleur : des élèves du camp Al-Hussein rapportent ainsi que leurs familles ont préféré les y scolariser, quand bien même elles vivent hors du camp.
    Les risques d’une détérioration sociale, attisant des troubles, sont également pris au sérieux au Liban, pays d’accueil d’environ 250 000 réfugiés palestiniens. Depuis l’exode forcé de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël, les générations y ont fait l’expérience de fortes discriminations, avec l’interdiction d’exercer certains métiers, comme médecin, avocat ou journaliste. L’UNRWA négociait avec Beyrouth sur un assouplissement des restrictions à l’emploi et une amélioration des infrastructures des camps. Mais l’effondrement économique du pays, depuis 2019, a mis fin à ces espoirs.
    Avec le chômage et l’hyperinflation, la crise a davantage paupérisé les habitants des camps. « Les réfugiés palestiniens sont devenus totalement dépendants des services de l’UNRWA », constate Dorothee Klaus, directrice de l’agence au Liban. « Une suspension des services de l’UNRWA aurait des conséquences sociales dramatiques, et poserait des défis sécuritaires », estime Bassel Al-Hassan, directeur du comité de dialogue libano-palestinien, un bureau qui dépend du premier ministre. Les autorités craignent une déstabilisation des camps. « Nous demandons aux bailleurs de dissocier la situation au Liban de celle d’autres pays, en raison de la crise économique », plaide-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#conflit#liban#jordanie#refugie#UNRWA#sante#pauvrete#camp#crise#exil#discrimination