• Les bancs publics, une particularité du #paysage suisse

    À l’orée des forêts, au bord des lacs, sur les flancs des montagnes et dans les parcs municipaux… En Suisse, on trouve des bancs partout. Mais loin d’être un simple meuble dans le paysage, le banc est aussi un objet politique. À la croisée des chemins entre l’ordre et la détente dans l’#espace_public.

    Personne n’aurait sans doute l’idée de se poster à un coin de rue pour observer les gens pendant des heures. Mais il paraît tout à fait naturel, en revanche, de s’asseoir sur un banc pour contempler les allées et venues. On peut même y engager le dialogue avec de parfaits étrangers, converser à sa guise et nouer des liens éphémères. C’est pourquoi les #personnes_âgées solitaires, en particulier, passent parfois des après-midi entiers assises sur le banc d’un arrêt d’autobus. « Les gens aiment s’asseoir dans les endroits animés », explique Sabina Ruff, responsable de l’espace public de la ville de Frauenfeld. Elle cite la place Bullinger, par exemple, ou la terrasse du Zollhaus à Zurich. « Il y a là des trains qui passent, des vélos, des piétons et des voitures. La place du Sechseläuten, aussi à Zurich, est aussi un bel exemple, car elle compte des chaises qui peuvent être installées selon les goûts de chacun. »

    Une #fonction_sociale

    Oui, le banc est un endroit social, confirme Renate Albrecher. La sociologue sait de quoi elle parle, car elle est assistante scientifique au Laboratoire de sociologie urbaine de l’EPFL et elle a fondé une association visant à promouvoir la « #culture banc’aire » helvétique. #Bankkultur cartographie les bancs du pays et révèle ses « secrets banc’aires », notamment avec l’aide d’une communauté d’enthousiastes qui téléchargent leurs photos sur la plate-forme. Renate Albrecher rappelle que les premiers bancs publics, en Suisse, étaient déjà placés aux croisées des chemins et près des gares, c’est-à-dire là où l’on voyait passer les gens. Plus tard, avec l’essor du tourisme étranger, des bancs ont fait leur apparition dans tous les endroits dotés d’une belle vue.

    L’un des tout premiers fut installé près des fameuses chutes du Giessbach (BE). Il permettait de contempler la « nature sauvage », célébrée par les peintres de l’époque. Des sentiers pédestres ayant été aménagés parallèlement à l’installation des bancs, « les touristes anglais n’avaient pas à salir leurs belles chaussures », note la sociologue. Aujourd’hui, il paraît naturel de trouver des bancs publics un peu partout dans le paysage suisse. Leur omniprésence jusque dans les coins les plus reculés des plus petites communes touristiques est également le fruit du travail des nombreuses sociétés d’embellissement, spécialisées depuis deux siècles dans l’installation des bancs.

    Un banc fonctionnel

    Dans les villes, par contre, les bancs sont quelquefois placés dans des endroits peu plaisants, dénués de vue ou à côté d’une route bruyante. Jenny Leuba, responsable de projets au sein de l’association Mobilité piétonne Suisse, éclaire notre lanterne. Ces bancs, dit-elle, peuvent être situés à mi-chemin entre un centre commercial et un arrêt de bus, ou le long d’un chemin pentu. « Ils permettent de reprendre son souffle et de se reposer et sont donc indispensables, surtout pour les seniors. »

    « Les gens aiment s’asseoir dans les endroits animés. » Sabina Ruff

    Jenny Leuba aborde ainsi une autre fonction du banc : la population doit pouvoir se déplacer à pied en ville. Pour que cela s’applique aussi aux personnes âgées, aux familles accompagnées d’enfants, aux malades, aux blessés, aux personnes handicapées et à leurs accompagnants, on a besoin d’un réseau de bancs qui relie les quartiers et permette de « refaire le plein » d’énergie. Pour Renate Albrecher, le banc est ainsi la station-service des #piétons.

    Un élément des #plans_de_mobilité

    Jenny Leuba, qui a élaboré des concepts d’installation de bancs publics pour plusieurs villes et communes suisses, a constaté une chose surprenante : bien qu’un banc coûte jusqu’à 5000 francs, les autorités ne savent pas combien leur ville en possède. Elle pense que cela est dû au morcellement des responsabilités concernant les places, les parcs et les rues. « Il n’existe pas d’office de l’espace public, et on manque donc d’une vue d’ensemble. » D’après Renate Albrecher, c’est aussi la raison pour laquelle les bancs publics sont oubliés dans les plans de mobilité. « Il n’existe pas de lobby du banc », regrette-t-elle. Les trois spécialistes sont d’accord pour dire qu’en matière de bancs publics, la plupart des villes pourraient faire mieux. De plus, on manque de bancs précisément là où on en aurait le plus besoin, par exemple dans les quartiers résidentiels comptant de nombreux seniors : « Plus on s’éloigne du centre-ville, moins il y a de bancs. »

    #Conflit de besoins

    Le bois est le matériau préféré de Renate Albrecher, et les sondages montrent qu’il en va de même pour les autres usagers des bancs. Cependant, les villes veulent du mobilier qui résiste au vandalisme, qui dure éternellement et qui soit peut-être même capable d’arrêter les voitures. C’est pourquoi le béton ou le métal pullulent. Et ce, même si les personnes âgées ont du mal à se relever d’un bloc de béton, et si le métal est trop chaud pour s’asseoir en été, et trop froid en hiver. Que faire pour que l’espace public, qui, « par définition, appartient à tout le monde », note Sabina Ruff, soit accessible en tout temps à toute la population ? Le mot magique est « participation ». Dans le cadre d’un projet de recherche européen, Renate Albrecher a développé une application de navigation, qui a été testée à Munich, entre autres. Une réussite : « Notre projet est parvenu à rassembler des usagers des bancs publics qui, d’ordinaire, ne participent pas à ce genre d’initiatives ». Dans plusieurs villes suisses, des inspections de quartier sont organisées sous la houlette de « Promotion Santé Suisse ». Également un succès. « Désormais, les autorités sont plus sensibles au sujet », relève Jenny Leuba, de Mobilité piétonne Suisse.

    Un salon en plein air

    Tandis que des espaces de #détente munis de sièges ont été supprimés ou rendus inconfortables ces dernières années pour éviter que les gens ne s’y attardent, notamment autour des gares, certaines villes suisses font aujourd’hui œuvre de pionnières et aménagent par endroits l’espace public comme un #salon. Pour cela, elles ferment à la circulation des tronçons de rues ou transforment des places de #parc. À Berne, par exemple, une partie de la place Waisenhaus accueille depuis 2018 une scène, des sièges, des jeux et des îlots verts en été. Cet aménagement limité dans le temps possède un avantage : il ne nécessite aucune procédure d’autorisation fastidieuse et permet de mettre rapidement un projet sur pied, relève Claudia Luder, cheffe de projets à la Direction des ponts et chaussées de la ville de Berne. Elle dirige également le centre de compétence pour l’espace public (KORA), qui promeut la collaboration entre les différents offices municipaux et la population dans la capitale fédérale, et qui fait donc figure de modèle en matière de coordination et de participation. Claudia Luder note que les installations temporaires réduisent également les craintes face au bruit et aux déchets. Elle soulève ainsi le sujet des #conflits_d’usage pouvant naître dans un espace public agréablement aménagé. Des conflits qui sont désamorcés, selon Jenny Leuba, par les expériences positives faites dans des lieux provisoires comme à Berne, ou par une série d’astuces « techniques ». Deux bancs publics qui se font face attirent les groupes nombreux, tout comme les lieux bien éclairés. Les petits coins retirés et discrets sont eux aussi appréciés. La ville de Coire, raconte Jenny Leuba, propose également une solution intéressante : les propriétaires des magasins installent des sièges colorés dans l’espace public pendant la journée, et les remisent le soir.

    Certaines villes et communes suisses sont donc en train d’aménager – à des rythmes différents –, des espaces publics comme ceux qui ont enthousiasmé Sabina Ruff cet été à Ljubljana. Ces derniers ont été imaginés par l’architecte et urbaniste slovène Jože Plecnik, qui concevait la ville comme une scène vivante et l’espace public comme un lieu de #communauté et de #démocratie. Selon Sabina Ruff, c’est exactement ce dont on a besoin : un urbanisme axé sur les #besoins des gens. Une variété de lieux où il fait bon s’arrêter.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/les-bancs-publics-une-particularite-du-paysage-suisse

    #bancs_publics #Suisse #urbanisme #aménagement_du_territoire

  • Ivan Illich (1926-2002) : la ville conviviale (2013)
    https://theses.hal.science/tel-00849958/document

    Une thèse de doctorat consacrée à l’application des concepts d’Illich aux prolématiques de la ville et de l’urbanisme. De plus d’après l’intro de l’autrice sous l’égide de La ligne d’horizon, les amis de François Partant, donc ça m’inspirait confiance. Pas encore lu, je référence pour feuilleter…

    Je vois dans le sommaire déjà une critique de la résilience et de la transition, en 2013

    Ivan Illich (1926-2002) propose dans ses ouvrages une critique radicale des
    « institutions » (Église, école, hôpital, transports, machines, etc.) qui toutes, à un moment de leur déploiement, se révèlent contre-productives. Peut-on transposer au domaine de l’urbain ses analyses ? Si oui, en quoi contribuent-elles à rendre intelligible ce qui « travaille » les villes à l’ère de l’urbanisation planétaire ? Cette recherche propose une lecture illichienne de « l’entreprise-ville » et suggère des pistes pour sortir de l’impasse productiviste dans laquelle elle est engagée. Elle s’articule autour de deux axes :

    Premièrement, dans le contexte du paradigme économiciste de la rareté et du paradigme cybernétique des systèmes, la Ville a été substituée par une entreprise urbaine contreproductive : une anti-ville. L’urbanisme devient iatrogène. C’est « le grand enfermement ».

    Deuxièmement, les idées d’Ivan Illich projetées sur l’espace habité nourrissent –et très généreusement– un nouveau paradigme pour sortir de l’industrialisme et reconstruire le territoire à travers des processus de réduction / reconduction. C’est la ville conviviale.

    #Ivan_Illich #urbanisme #urban_matters #ville #architecture #convivialité #critique_techno

    @cdb_77 @odilon @tranbert que ça peut intéresser :)

  • STÂH, observer et penser la ville par les #toits. La Medina de Tunis

    Du 22 au 31 mai 2023, les étudiants du Master 2 « Transition des métropoles et coopération en Méditerranée » de l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional (IUAR-IMVT) d’Aix-Marseille Université ont répondu à une commande du collectif marseillais « À nous les toits », de Wetopia et de l’association L’« Art rue » qui les invitaient à observer les #toits-terrasses de la Médina de Tunis et à s’inspirer des usages en cours pour réfléchir à ce qui pourrait essaimer à Marseille.

    https://www.youtube.com/watch?v=fC5lPGARoWQ&t=16s


    #urban_matters #Tunis #Medina #Tunisie #Marseille #terrasses #film #film_documentaire #documentaire

  • Die Affäre Conradi von 1923 – Ein Freispruch mit Folgen
    https://www.srf.ch/audio/zeitblende/die-affaere-conradi-von-1923-ein-freispruch-mit-folgen?id=12474195

    Offensichtlich ist nicht das Tötungsdelikt im Vordergrund des Prozesses gestanden, sondern die Russische Revolution und das Leid, das viele Russlandschweizerinnen und Russlandschweizer in deren Verlauf erlitten haben. Die junge Sowjetunion ist empört über den Freispruch Conradis und bricht ihre Beziehungen zur Schweiz ab. Erst nach dem Zweiten Weltkrieg entstehen wieder diplomatische Kontakte zwischen Bern und Moskau.
    Die «Zeitblende» thematisiert die Affäre-Conradi 100 Jahre nach dem aufsehenerregenden Mord. Wie kam es zu diesem Verbrechen und wie zum Freispruch? Warum schafft es die Schweiz erst mehr als 20 Jahre später, wieder einen Botschafter nach Moskau zu schicken? Diese und weitere Fragen erörtern die Historiker Thomas Bürgisser und Sacha Zala von der Forschungsgruppe Diplomatische Dokumente der Schweiz auf Grund von Quellen aus der Online-Datenbank Dodis.

    #Schweiz #UdSSR #Geschichte #Suisse #URSS #histoire

  • Ce que les #sols nous disent de l’urbanisme
    https://metropolitiques.eu/Ce-que-les-sols-nous-disent-de-l-urbanisme.html

    Dans son dernier ouvrage, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol, attentif à la diversité des connaissances disponibles. Le paysagiste Maxime Bardou évalue les apports de cet « #urbanisme des sols » pour la conception spatiale. Avec Des tracés aux traces, pour un urbanisme des sols, l’architecte et urbaniste Patrick Henry livre un plaidoyer en faveur d’un nouveau rapport au sol dans la manière de faire la ville. Il puise dans une histoire #Commentaires

    / urbanisme, #projet_urbain, #division_parcellaire, sols, #ZAN

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-bardou2.pdf

  • L’écologie politique contre les métropoles ?
    https://laviedesidees.fr/L-ecologie-politique-contre-les-metropoles

    Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l’écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d’avec l’ordre urbain qu’elles incarnent ?

    #Société #ville #écologie #urbanisme #campagne
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231017_metropoles-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231017_metropoles-2.pdf

  • In Alto Adige in arrivo un Cpr a “uso locale”. L’ultimo anello di una catena emergenziale

    Il 22 ottobre si vota per il rinnovo del Consiglio provinciale e molti partiti cavalcano le paure per guadagnare consensi. Da più parti l’istituzione di un Centro per il rimpatrio a Bolzano è presentata come la soluzione, occultando anni di non gestione degli arrivi. Ma c’è chi si ribella alle narrazioni tossiche. Il nostro reportage

    Un manifesto elettorale della Süd-Tiroler Freiheit -partito noto per le proprie posizioni xenofobe- ritrae in primo piano un uomo nero con un coltello in mano. Dietro di lui, una donna bianca cerca riparo in un angolo, coprendosi il volto con le braccia. L’immagine è inequivocabile, così come la scritta a caratteri cubitali posta poco più in basso: “Kriminelle Ausländer abschieben” (cioè espellere gli stranieri criminali).

    Anche in Alto Adige, dove il 22 ottobre si vota per il rinnovo del Consiglio provinciale, molti partiti cavalcano le paure per guadagnare consensi. Rientrano in questa strategia il manifesto del movimento di estrema destra di lingua tedesca, ma anche le dichiarazioni di politici solitamente misurati come Arno Kompatscher, eletto tra le fila della Südtiroler Volkspartei (dal 1948 forza di maggioranza del Consiglio provinciale), che ha spiegato di voler istituire un Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) in provincia poiché “nonostante le statistiche relative ai reati siano in calo, il livello di sicurezza percepito dalla popolazione è decisamente inferiore a quello del passato e ormai le donne hanno paura ad uscire da sole la sera”.

    Secondo quanto affermato dal Landeshauptmann, la struttura avrà una capienza massima di 50 posti e sarà a “uso locale”: verrà utilizzata, cioè, esclusivamente al trattenimento dei cittadini stranieri già presenti sul territorio provinciale. Matteo Salvini, nei giorni scorsi in tour elettorale in Regione, ha definito l’apertura di un Cpr “indispensabile”. Il centro per i rimpatri per l’Alto Adige costituirebbe però l’anello di chiusura dell’approccio emergenziale che da un decennio caratterizza la gestione del fenomeno sul territorio.

    Dal 2013, infatti, i Centri di accoglienza straordinaria costituiscono la norma del sistema di accoglienza altoatesino. Se a fine 2017 le strutture erano 31 e ospitavano 1.642 persone, dal 2018, complice il calo degli arrivi dal Mediterraneo, molti centri sono stati progressivamente chiusi. L’Ufficio anziani della Provincia di Bolzano, competente a livello istituzionale per i richiedenti asilo, ha rifiutato di divulgare il numero delle persone attualmente ospitate nei Cas del territorio, affermando, però, che “non si discosta molto da quello del novembre 2022”, quando i posti a disposizione erano 416.

    Nonostante l’aumento degli arrivi sulle coste italiane -quasi 140mila persone a metà ottobre 2023- la Provincia di Bolzano non è ancora stata toccata dal sistema di redistribuzione regionale. Kompatscher ha spiegato di aver fatto presente al governo di “dover già fare i conti con i flussi che restano fuori dai registri dei ricollocamenti”. Il presidente della Provincia fa riferimento ai “fuori quota”, come vengono etichettati i richiedenti asilo che giungono in Alto Adige seguendo rotte diverse da quella del Mediterraneo. Si tratta di un flusso costante di persone -150-200 presenze sul territorio secondo le stime del Comune di Bolzano-, che una volta varcato il confine del Brennero sono escluse per mesi dall’accoglienza e costrette in un limbo giuridico.

    Alessia Fellin, responsabile dell’area “Migrazione e asilo” della Caritas di Bolzano-Bressanone, conferma in parte quanto dichiarato dal presidente della Provincia, evidenziando al tempo stesso alcune criticità. “Il tema dell’inserimento di chi arriva sul territorio in autonomia è reale e va detto che col tempo si è creata una procedura che, alcune volte l’anno, vede l’immissione in quota e l’accoglienza di queste persone”. Si è però ancora lontani dall’attuazione del decreto legislativo 142/2015, che prevede l’applicazione delle misure di accoglienza a partire dalla manifestazione della volontà di chiedere protezione internazionale. Fellin sottolinea, infatti, che “l’inserimento in quota non sempre avviene in tempi ragionevoli” -a volte alcuni ottengono una protezione trovandosi ancora fuori dall’accoglienza- e che “in seconda battuta ci si scontra con l’insufficienza dei posti nei centri”. Per risolvere questo problema per Fellin sarebbe auspicabile iniziare a considerare la mobilità umana come qualcosa di strutturale da affrontare in maniera sistematica e potenziare i progetti Sai del territorio, “una possibilità preziosa per la prosecuzione del percorso di richiedenti asilo e rifugiati.”

    In Alto Adige la prima partecipazione all’allora progetto Sprar risale al 2017, quando sei Comunità Comprensoriali -Valle Isarco, Val Pusteria, Salto Sciliar, Burgraviato, Val Venosta, Oltradige Bassa Atesina- aderirono al modello di accoglienza diffusa con 223 posti per il triennio 2018-2020. Alla scadenza del bando solo tre Comunità proseguirono l’esperienza. I progetti, in corso fino alla fine del 2023, contano 105 posti e di recente hanno richiesto la proroga per il triennio 2024-2026.

    Markus Frei, coordinatore del progetto della Comunità Comprensoriale Valle Isarco (e consigliere comunale per i Verdi nel Comune di Bressanone), considera il Sai un modello virtuoso, perché “dislocare le persone in piccoli paesi agevola il loro inserimento lavorativo e abitativo”. Al contempo, però, non nasconde che nei territori periferici la piena inclusione resti un miraggio: “La convivenza funziona se i ‘beneficiari’ passano tutto il giorno al lavoro e se non frequentano il bar del paese: così però saranno sempre ospiti e mai concittadini”. Frei intende pertanto potenziare il lavoro di sensibilizzazione nei territori, dove “le narrazioni tossiche, come quella sull’apertura di un Cpr, attecchiscono facilmente”.

    1.677 le persone in accoglienza in Trentino-Alto Adige al 30 settembre 2023. L’1,19% rispetto al totale a livello nazionale (141.107). Fonte: ministero dell’Interno

    A oggi le istituzioni altoatesine mantengono il riserbo sul luogo in cui dovrebbe sorgere il Centro per i rimpatri. Un’ipotesi avanzata è la caserma della Finanza nell’areale dell’aeroporto di Bolzano. Il sindaco del capoluogo Renzo Caramaschi, pur a favore di un Cpr in provincia, ha espresso la propria contrarietà a questa soluzione sostenendo di “non volere delinquenti in città”. Sebbene la retorica di molti schieramenti politici associ i Cpr ai cittadini stranieri autori di reato, vale la pena ricordare che si tratta di luoghi deputati alla detenzione amministrativa, ossia al trattenimento di chi si trova in attesa di esecuzione di un provvedimento di espulsione spesso perché sprovvisto di regolare titolo di soggiorno. Sono molti i lati oscuri e le violenze che si consumano al loro interno denunciate dalle persone trattenute e segnalate da attivisti e inchieste giornalistiche. In questo senso si è pronunciato anche il Garante nazionale dei diritti delle persone private della libertà personale. Nel “Documento di sintesi sui Cpr” del 2023 descrive le nove strutture a oggi operative in Italia come “patogene per la salute fisica e mentale delle persone trattenute” e permeate da “carenze legislative, vuoti di regolazione, criticità strutturali, opacità sistemiche e inadeguatezze gestionali”.

    I dati del Garante mostrano, inoltre, che i Cpr sono inefficaci allo scopo che si prefiggono: delle 6.383 persone transitate al loro interno nel 2022 ne sono state rimpatriate 3.154, ovvero il 49,41%. E come raccontato da Altreconomia, permane poi il problema degli psicofarmaci distribuiti per sedare e gestire la popolazione ristretta. Sono frequenti, infine, gli atti di autolesionismo e i decessi -otto negli ultimi tre anni- delle persone trattenute, il cui corpo è spesso l’unico strumento per far sentire la propria voce.

    Tra le 16 liste in lizza alle prossime elezioni provinciali altoatesine, solo i Verdi si sono detti contrari ai Centri per il rimpatrio in quanto “strutture non risolutive che violano i diritti umani”. A prendere nettamente posizione è stata invece una parte della società civile. A seguito di un’assemblea pubblica molto partecipata, lo scorso settembre si è costituito il “Coordinamento regionale Trentino Alto Adige Südtirol contro i Cpr”, da subito attivo in una intensa attività di informazione “per smontare la becera propaganda intorno a questo tema” e nell’organizzazione di una manifestazione che sabato 14 ottobre ha visto sfilare per le strade di Bolzano 800 persone. Per il Coordinamento, il corteo è stato il primo di una serie di appuntamenti in cui “ribadiremo forte e chiaro il nostro ‘No ai Cpr in Alto Adige e altrove’”.

    https://altreconomia.it/in-alto-adige-in-arrivo-un-cpr-a-uso-locale-lultimo-anello-di-una-caten

    #CPR #Alto_Adige #Italie #asile #migrations #réfugiés #détention_administrative #rétention #Bolzano #criminels_étrangers #étrangers_criminels #Süd-Tiroler_Freiheit #poster #sécurité #urgence

  • Israël : Ursula von der Leyen, la bourde permanente – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/israel-ursula-von-der-leyen-la-bourde-permanente-20231015_24YINO2VDZAH3G4
    https://www.liberation.fr/resizer/MMUWd9MAXfdvJT6EEeCWbZCht0U=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3450x1227:3460x1237)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IKSQQKWC2FDSHH5IGRFMLSQ62Q.jpg

    Lors de sa visite improvisée en soutien à Israël vendredi 13 octobre, la présidente de la Commission européenne a largement dépassé ses fonctions, sans aucun mandat des Vingt-Sept.

    Si quelqu’un a la suite de l’article ?

    • l’Europe « hongroise »

      #Benyamin_Nétanyahou n’en a sans doute pas cru ses oreilles lorsqu’#Ursula_von_der_Leyen a proclamé, urbi et orbi, à l’issue de leur rencontre à Tel-Aviv, vendredi 13 octobre, qu’#Israël avait « le droit » et « même le devoir de défendre et de protéger sa population » après l’attaque terroriste des islamistes du #Hamas. C’est peu dire que les capitales européennes, mais aussi les responsables communautaires soigneusement tenus à l’écart, se sont étranglés de fureur en découvrant ces propos qui ne reflètent que « la sensibilité personnelle » de Von der Leyen, selon les mots d’un ambassadeur, et absolument pas la position de l’Union, la présidente de la Commission n’ayant aucune compétence en matière de politique étrangère. Mais le mal est fait : pour l’ensemble du monde, et notamment le monde arabe, peu au fait des subtilités de l’architecture institutionnelle communautaire, l’#UE a proclamé son alignement sans réserve sur un gouvernement israélien dirigé par un boutefeu de droite radicale engagé dans une opération de représailles sanglantes. D’autant que ce dérapage intervient après la tentative de la Commission de suspendre l’aide européenne aux #Palestiniens en début de semaine [revirement : vu les besoins actuels tout à faits... croissants, l’aide a depuis été multipliée par 5 -humanitaire only ?, l’UE ayant pour habitude de financer des pansements de la destructice politique israélienne, ndc]. Un cauchemar diplomatique.

      Pis encore, l’ancienne ministre allemande de la Défense n’a manifesté aucune compassion pour les civils palestiniens pris dans la tourmente de cette guerre éternelle [c’est Jean Quatremer..., ndc]. Elle s’est même abstenue de tout appel à la retenue dans la riposte, comme l’ont [très vaguement, ndc] fait les Etats-Unis [qui outre de nouvelles livraison d’armes à Israël, envoient un 2eme porte avions et préparent des forces d’élite en appui, officiellement pour dissuader Hezbollah et Iran, ndc] alors que le nombre de morts et de blessés ne cesse d’augmenter dans la bande de Gaza. « Je souscris pleinement à votre appel au Hamas pour qu’il libère immédiatement tous les otages et qu’il renonce totalement à prendre des civils comme boucliers, ce que le Hamas fait constamment », a-t-elle affirmé, rendant ainsi implicitement responsable des morts à venir le seul Hamas qui « constitue une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour le peuple palestinien ».

      A #Bruxelles, #Eric_Mamer, le porte-parole de la Commission ou de Nétanyahou – on ne sait plus trop –, en a remis une couche sur les propos guerriers de sa patronne en expliquant à quel point #Tsahal respecte le #droit_humanitaire : « Les civils doivent être prévenus et alertés de l’imminence des opérations militaires, ce qui leur permet de partir. C’est ce que fait Israël. » Bien sûr, si le Hamas « empêche les gens de partir et les utilise comme bouclier humain », ça ne sera pas bien, mais que peut-on y faire ? Fermez le ban !

      Plantage

      Le problème est qu’Ursula von der Leyen a franchi une ligne rouge en interférant ainsi dans la politique étrangère de l’Union et dans celle des Etats membres . En effet, elle s’est non seulement rendue en Israël sans aucun mandat des Vingt-Sept, mais sans prévenir qui que ce soit [et pourtant, elle n’est pas hongroise, ndc] : Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union, et Charles Michel, le président du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, les deux seules personnes ayant des compétences dans le domaine de la politique étrangère, ont appris son déplacement par des rumeurs puis par la presse. Selon nos informations, Von der Leyen, apprenant que la Maltaise Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen, allait se rendre en Israël à l’invitation de la Knesset, s’est imposée dans son avion…

      Le téléphone a manifestement chauffé au rouge entre les capitales et Bruxelles. Samedi en fin d’après-midi, elle a donc annoncé que l’UE allait augmenter son aide humanitaire de 50 millions d’euros, et a enfin fait un peu de diplomatie : « La Commission soutient le droit d’Israël de se défendre contre les terroristes du Hamas, [mais] dans le plein respect du droit humanitaire international. Nous mettons tout en œuvre pour que les civils innocents de Gaza reçoivent un soutien dans ce contexte. »

      Ce plantage de Von der Leyen n’est pas le premier, mais c’est sans aucun doute le plus monumental. Car, depuis le début de son mandat, elle se prend pour la présidente de l’Union, ce qu’elle n’est pas, et a donc lancé une OPA sur les compétences de Charles Michel et de Josep Borrell, qu’elle déteste (mais on se demande qui elle ne déteste pas). Elle n’a manifestement pas compris qu’il n’y a pas de politique étrangère autonome de la Commission et que l’Union n’a une politique étrangère que dans les domaines où il y existe un consensus, comme sur l’Ukraine, mais pas sur le Proche-Orient.

      Il faut cependant reconnaître que l’Espagne, qui n’a toujours pas de gouvernement, est largement responsable de ce cafouillage : dès le lendemain des massacres du 7 octobre, Madrid, qui exerce la présidence tournante du Conseil des ministres, aurait dû convoquer les 27 ambassadeurs de l’Union pour arrêter les grandes lignes de la réponse européenne. Ou un Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement comme la présidence française l’a fait deux jours après le début de la guerre en Ukraine. Ce que l’#Espagne n’a pas fait, en dépit des demandes de plusieurs Etats membres, laissant ainsi la Commission libre de se livrer à des improvisations catastrophiques. Reste à savoir si les Etats s’en souviendront en juin, lorsqu’il faudra renouveler le mandat de Von der Leyen.

      #Europe (la phénicienne a mal tourné)

    • Le déplacement de von der Leyen en Israël provoque une nouvelle tempête au sein de l’UE
      https://www.lefigaro.fr/international/le-deplacement-de-von-der-leyen-en-israel-cree-une-nouvelle-tempete-au-sein

      « Je convoque un Conseil européen extraordinaire pour définir une position commune et une ligne d’action claire et unifiée ». Charles Michel a annoncé samedi soir une réunion en urgence des Vingt-Sept. Elle aura lieu mardi, en fin d’après-midi, par visio.

      C’est une réponse directe au récent déplacement d’Ursula von der Leyen en Israël. Sur place vendredi, lors de ses entretiens avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ni lors de ses prises de parole publique, la présidente de la Commission européenne n’avait pas évoqué la question brûlante de l’évacuation risquée de Gaza ordonnée par Israël et plus largement le devoir d’Israël de respecter le droit international, n’insistant que sur le droit de ce pays à répliquer aux « atrocités commises par le Hamas ».

    • @kassem l’article cité est de Ration. Outre celui du Figaro également cité, Les échos semble rester allusif (mais #paywall)
      Israël-Hamas : les Vingt-Sept cherchent à unifier leurs positions
      https://www.lesechos.fr/monde/europe/israel-hamas-les-vingt-sept-cherchent-a-unifier-leurs-positions-1987194

      https://media.lesechos.com/api/v1/images/view/652be35debce0a406947f8d7/1024x576-webp/0902817241173-web-tete.webp
      (c’est du webp... sur fond de mur ocre criblé d’impacts elle est entourée, l’air pincé, de gradés de Tsahal équipé et en gilets pare balle)

      Le 13 octobre, Les présidentes du Parlement européen et de la Commission européenne, Roberta Metsola et Ursula von der Leyen, se sont rendues en Israël pour une visite qui a créé la polémique. (Union Européenne/Hans Lucas/AFP)

      Le Président du Conseil européen convoque une réunion extraordinaire des leaders de l’UE pour mardi 17 octobre. Il s’agit d’envoyer un message commun qui resserre les rangs après une semaine de cacophonie.

      @arno la dame semble plutôt en campagne pour un deuxième mandat : Union européenne : la discrète entrée en campagne d’Ursula von der Leyen
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/22/union-europeenne-la-discrete-entree-en-campagne-d-ursula-von-der-leyen_61705

  • ❝Si l’on en croit les industriels de la filière, le combustible de nos centrales nucléaires ne produit que 4% de déchets dits « ultimes ». Sur les 96% de matière valorisable restante, seul 1% est aujourd’hui vraiment réutilisé dans les réacteurs d’EDF. C’est le plutonium, sous forme de MOX (Mélange d’OXyde de #plutonium et d’OXyde d’#uranium). Le problème, c’est que ce nouveau combustible n’est, lui, pas recyclable... et parfois même inutilisable, car l’usine Orano (ex-Areva) qui le produit connaît quelques ratés.

    Ce sont ces déchets et rebuts de MOX qui viennent s’accumuler année après année dans les piscines d’entreposage de l’usine Orano à La Hague. Selon David Boilley, un expert critique du nucléaire interrogé par « Complément d’enquête », "on a frôlé la saturation".

    Ce risque de saturation est pris très au sérieux par les autorités de contrôle du #nucléaire. A La Hague, jamais un tel taux de remplissage n’avait été atteint, confirme le directeur adjoint de l’usine, qui cite le chiffre (inédit) de 97%. Face à l’urgence, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a autorisé le site à « densifier » temporairement ses piscines à partir de 2024 – c’est-à-dire à les remplir davantage...❝

    La vidéo est très distrayante...on peut dormir sur nos 2 oreilles

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/video-dechets-nucleaires-le-scenario-noir-de-l-arret-des-centrales-edf_

    • Cette saturation était prévisible dès la mise en service du MOX (à la louche il y a 30 ans, il faudrait vérifier). Elle a été timidement dénoncée à l’époque, et évidemment ça n’a pas suffit, et donc « on » a enclenché le démarrage en trombe vers le mur (phénomène bien connu de du capitalisme), avec, comme toujours, l’argument technophile de merde : « mais on trouvera une solution avant que qu’on ne sature ! ».
      #peigne_culs

  • La tour Triangle au regard d’un demi-siècle de débats sur la grande hauteur à #Paris
    https://metropolitiques.eu/La-tour-Triangle-au-regard-d-un-demi-siecle-de-debats-sur-la-grande-

    La mise en chantier du PLU bioclimatique a mis un coup d’arrêt aux projets de #tours à Paris, comme l’illustre le cas de la tour Triangle. Julie Gimbal retrace ici un demi-siècle de rejet de la grande hauteur, une approche typique de la capitale française qui continue à peser sur les décisions. Le projet de construction de la tour Triangle à la porte de Versailles, à Paris, a connu une #histoire chahutée, encore relancée dans le courant de l’été 2022 par un nouvel épisode polémique. Fortement médiatisé, #Essais

    / tours, histoire, Paris, #urbanisme, #architecture

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_gimbal.pdf

  • Israël, merci Moscou | Les coulisses de l’histoire
    https://www.youtube.com/watch?v=_A8tn_cvwbM

    Un docu d’il y a 2 mois revenant sur les diverses manœuvres en amont de la création d’Israël (rôle de Staline mais aussi des orgas sionistes US très puissantes).

    Dans l’immédiat après-guerre, accorder une patrie aux juifs est loin d’être une priorité. À l’automne 1945, 70.000 survivants de la Shoah attendent toujours, dans des camps de déplacés, qu’on statue sur leur sort. En Palestine, où la population juive déjà installée rêve de constituer un État indépendant, la puissance d’occupation anglaise limite les visas d’entrée. À la tête de l’Agence juive, sorte d’embryon de gouvernement, David Ben Gourion travaille à exaucer ce vœu d’une terre promise. Mais sa volonté se heurte au jeu des grandes puissances : les États-Unis, par la voix de Harry Truman, se déclarent favorables à l’octroi de visas pour l’entrée des déplacés juifs en Palestine, quand les Britanniques s’y opposent farouchement. Alerté, le Kremlin voit dans ce conflit larvé l’occasion d’accroître les dissensions entre les alliés occidentaux et de s’ouvrir un accès au Moyen-Orient. Après avoir autorisé les juifs des pays occupés par l’Armée rouge à franchir leurs frontières, changeant le rapport de forces des populations en Palestine, Staline va même jusqu’à donner, par l’intermédiaire de son représentant aux Nations unies, une voix pour la création d’Israël. Il fera livrer des armes au jeune État, attaqué par les Palestiniens au lendemain de sa proclamation officielle, le 14 mai 1948, ce qui n’empêchera pas le dictateur, par la suite, de refuser un visa aux juifs soviétiques cherchant à émigrer, et de réprimer toute tentative d’émancipation de cette population.

    #Histoire #Palestine #Israël #Royaume-Uni #URSS #Staline #États-Unis #ONU

    • antisémitisme et soutien à Israël allant de paire, les exemples sont multiples (voir A.N et média français, ou évangélistes US). c’était déjà le cas lors de pogroms fascistes d’Odessa où c’est avec la complicité de fractions de l’extrême-droite sioniste locale que se sont alimentées de premières alyot.

      une bonne part du « philosémitisme » actuel n’est qu’un masque commode pour cet étrange Janus (contre les juifs, pour Israël)

      #antisémitisme

  • World’s human migration patterns in 2000–2019 unveiled by high-resolution data

    Despite being a topical issue in public debate and on the political agenda for many countries, a global-scale, high-resolution quantification of migration and its major drivers for the recent decades remained missing. We created a global dataset of annual net migration between 2000 and 2019 (~10 km grid, covering the areas of 216 countries or sovereign states), based on reported and downscaled subnational birth (2,555 administrative units) and death (2,067 administrative units) rates. We show that, globally, around 50% of the world’s urban population lived in areas where migration accelerated urban population growth, while a third of the global population lived in provinces where rural areas experienced positive net migration. Finally, we show that, globally, socioeconomic factors are more strongly associated with migration patterns than climatic factors. While our method is dependent on census data, incurring notable uncertainties in regions where census data coverage or quality is low, we were able to capture migration patterns not only between but also within countries, as well as by socioeconomic and geophysical zonings. Our results highlight the importance of subnational analysis of migration—a necessity for policy design, international cooperation and shared responsibility for managing internal and international migration.

    https://www.nature.com/articles/s41562-023-01689-4

    La #carte_interactive développée:
    Net migration explorer


    https://vm0803.kaj.pouta.csc.fi/migrationShiny/R

    #données #migrations #cartographie #statistiques #visualisation #facteurs #migration_patterns #push-factors #facteurs_push #facteurs-push #urbanisation #climat #facteurs_climatiques #facteurs_socio-économiques #monde #sans_flèches

    ping @fil @reka

    • Una mappa senza precedenti dei flussi migratori negli ultimi 20 anni

      I fattori socioeconomici sono ancora la ragione principale che spinge le persone a lasciare la propria casa in cerca di condizioni di vita migliori. Questo è quanto emerge dalla mappa più dettagliata mai realizzata finora per ricostruire le migrazioni umane negli ultimi due decenni a livello globale.

      Basandosi su dati provenienti dalle rilevazioni statistiche internazionali e dai censimenti condotti dai singoli paesi, un team internazionale di demografi, geomorfologi, ingegneri ambientali e informatici hanno ricostruito con la più alta risoluzione mai ottenuta finora i flussi migratori a livello sia internazionale che subnazionale per il periodo compreso tra il 2000 e il 2019.

      Il processo di ricostruzione di queste complesse dinamiche demografiche è descritto in una recente pubblicazione su Nature Human Behaviour; gli autori hanno anche sviluppato una mappa interattiva, consultabile liberamente, che permette di distinguere i luoghi che hanno subito una migrazione netta positiva (in cui i tassi di immigrazione superano quelli di emigrazione), e quelli in cui, al contrario, la migrazione netta è negativa (e quindi i tassi di emigrazione superano quelli di immigrazione). Proprio l’alta risoluzione della mappa consente di rilevare differenze significative a livello internazionale, subnazionale e regionale. In Italia, ad esempio, la mappa mostra chiaramente una migrazione netta positiva nelle regioni del Nord e una negativa in quelle meridionali. Lo stesso vale anche per la Francia e il Portogallo (dove le regioni settentrionali sono caratterizzate da una migrazione netta positiva, al contrario di quelle meridionali).

      https://twitter.com/NatureHumBehav/status/1700112207973863647

      “A livello globale, il modello di migrazione più comune si sviluppa dalle aree rurali verso quelle urbane, come indicato dalla migrazione netta urbana positiva e dalla migrazione netta rurale negativa”, spiega Raya Muttarak, professoressa di demografia all’università di Bologna, che ha partecipato allo studio. “L’immigrazione netta positiva può contribuire alla crescita della popolazione urbana invertendo i naturali trend demografici in calo, com’è accaduto in alcuni paesi, tra cui Germania, Austria e Spagna”.

      I ricercatori hanno infatti confermato l’esistenza di una dinamica chiamata “urban pull-rural push” (letteralmente: “attrazione urbana-spinta rurale”) rilevata anche da alcuni studi precedenti sull’argomento, che descrive, sostanzialmente, il fenomeno per cui la migrazione netta nelle aree urbane è tendenzialmente positiva, mentre quella nelle aree rurali è negativa. In altre parole, il numero di persone che lasciano la campagna per trasferirsi in città è maggiore rispetto alla quantità di individui che fanno la scelta opposta. “La situazione “urban pull-rural push” rappresenta il modello migratorio più comune all’interno di quei paesi in cui le città offrono condizioni di vita desiderabili, che attraggono l’immigrazione, al contrario delle zone rurali, le cui caratteristiche spingono i residenti a trasferirsi altrove, in cerca di una vita migliore”, precisa Muttarak.

      Per individuare le ragioni che spiegano i flussi di popolazione a livello sia subnazionale che internazionale, i ricercatori hanno incrociato i dati demografici dei luoghi considerati con i relativi tassi di sviluppo socioeconomico e l’indice di aridità. I risultati di tale confronto mostrano come la migrazione netta positiva sia significativamente più alta nei luoghi caratterizzati da un alto tasso di sviluppo economico, più che da quelli con scarsi livelli di aridità. Sembra, in altre parole, che i migranti ambientali –coloro che lasciano il luogo in cui vivevano a causa dei danni dovuti a eventi climatici estremi (come le ondate di calore, le inondazioni o la siccità) – siano in minoranza rispetto alle persone che emigrano in cerca di migliori prospettive di carriera e stabilità finanziaria.

      Un altro aspetto di cui i ricercatori tengono conto è la valutazione dell’impatto del fenomeno migratorio sulle società di origine e di destinazione. “La mappa consente di analizzare le tendenze e i modelli migratori che a loro volta influenzano le dinamiche demografiche delle aree di partenza e di arrivo dei flussi migratori”, prosegue Muttarak. “È quindi possibile stimare l’impatto socioeconomico e ambientale legato al cambiamento demografico. Abbiamo scoperto che l’immigrazione netta positiva ha contribuito alla crescita della popolazione in particolare nelle aree ad alto tasso di sviluppo umano, suggerendo che le persone tendano maggiormente a trasferirsi verso questi luoghi”. Come scrivono gli autori nello studio, quando si verifica un afflusso consistente di popolazione in aree già densamente popolate, le infrastrutture, le risorse naturali e quelle umane possono essere messe a dura prova. Dall’altro lato, però, come accade in Europa, si abbassa l’età media della forza lavoro.

      In conclusione, in un’epoca come la nostra, in cui le migrazioni umane rappresentano un tema centrale nel dibattito pubblico internazionale, disporre di una mappa globale e ad alta risoluzione dei flussi migratori in tutto il mondo può rivelarsi particolarmente utile per scienziati e decisori politici. “Grazie al livello di granularità geografica dei nuovi dati e alla loro frequenza temporale – ovvero la disponibilità su base annuale – diventa possibile studiare le tendenze migratorie e i fattori che le determinano”, osserva Muttarak. “Ciò consente, ad esempio, di analizzare dettagliatamente come i fattori ambientali e climatici influiscano sulla migrazione a livello geografico. Sulla base delle tendenze migratorie nette diventa possibile anche identificare i punti caldi in cui si concentrano i flussi di popolazione e le aree in fase di declino demografico. Tali intuizioni possono aiutare i politici a elaborare strategie per la pianificazione urbana e lo sviluppo rurale”.

      https://ilbolive.unipd.it/it/news/mappa-senza-precedenti-flussi-migratori-ultimi-20

  • Le sionisme, l’antisémitisme et la gauche, par Moishe Postone
    http://www.palim-psao.fr/2019/02/le-sionisme-l-antisemitisme-et-la-gauche-par-moishe-postone.html


    Graffiti antisémite en Belgique en 2013

    Moishe Postone : Il est exact que le gouvernement israélien se sert de l’accusation d’#antisémitisme comme d’un bouclier pour se protéger des critiques. Mais ça ne veut pas dire que l’antisémitisme lui-même ne représente pas un problème grave.

    Ce qui distingue ou devrait distinguer l’antisémitisme du #racisme a à voir avec l’espèce d’imaginaire du pouvoir attribué aux #Juifs, au sionisme et à #Israël, imaginaire qui constitue le noyau de l’antisémitisme. Les Juifs sont perçus comme constituant une sorte de pouvoir universel immensément puissant, abstrait et insaisissable qui domine le monde. On ne trouve rien d’équivalent à la base d’aucune autre forme de racisme. Le racisme, pour autant que je sache, constitue rarement un système complet cherchant à expliquer le monde. L’antisémitisme est une critique primitive du monde, de la modernité capitaliste. Si je le considère comme particulièrement dangereux pour la gauche, c’est précisément parce que l’antisémitisme possède une dimension pseudo-émancipatrice que les autres formes de racisme n’ont que rarement.

    MT : Dans quelle mesure pensez-vous que l’antisémitisme aujourd’hui soit lié aux attitudes vis-à-vis d’Israël ? On a l’impression que certaines des attitudes de la #gauche à l’égard d’Israël ont des sous-entendus antisémites, notamment celles qui ne souhaitent pas seulement critiquer et obtenir un changement dans la politique du gouvernement israélien à l’égard des Palestiniens, mais réclament l’abolition d’Israël en tant que tel, et un monde où toutes les nations existeraient sauf Israël. Dans une telle perspective, être juif, sentir qu’on partage quelque chose comme une identité commune avec les autres Juifs et donc en général avec les Juifs israéliens, équivaut à être « sioniste » et est considéré comme aussi abominable qu’être raciste.

    MP : Il y a beaucoup de nuances et de distinctions à faire ici. Dans la forme que prend de nos jours l’#antisionisme, on voit converger de façon extrêmement dommageable toutes sortes de courants historiques.

    L’un d’eux, dont les origines ne sont pas nécessairement antisémites, plonge ses racines dans les affrontements entre membres de l’intelligentsia juive d’Europe orientale au début du XXesiècle. La plupart des intellectuels juifs – intellectuels laïques inclus ? – sentaient qu’une certaine forme d’#identité_collective faisait partie intégrante de l’expérience juive. Cette identité a pris de plus en plus un caractère national étant donné la faillite des formes antérieures, impériales, de collectivité – c’est-à-dire à mesure que les vieux empires, ceux des Habsbourg, des Romanov, de la Prusse, se désagrégeaient. Les Juifs d’Europe orientale, contrairement à ceux d’Europe occidentale, se voyaient avant tout comme une collectivité, pas simplement comme une religion.

    Ce sentiment national juif s’exprima sous diverses formes. Le sionisme en est une. Il y en eut d’autres, représentées notamment par les partisans d’une #autonomie_culturelle juive, ou encore par le #Bund, ce mouvement socialiste indépendant formé d’ouvriers Juifs, qui comptait plus de membres qu’aucun autre mouvement juif et s’était séparé du parti social-démocrate russe dans les premières années du XXe siècle.

    D’un autre côté, il y avait des Juifs, dont un grand nombre d’adhérents aux différents partis communistes, pour qui toute expression identitaire juive constituait une insulte à leur vision de l’humanité, vision issue des Lumières et que je qualifierais d’abstraite. Trotski, par exemple, dans sa jeunesse, qualifiait les membres du Bund de « sionistes qui ont le mal de mer ». Notez que la critique du #sionisme n’avait ici rien à voir avec la Palestine ou la situation des Palestiniens, puisque le Bund s’intéressait exclusivement à la question de l’autonomie au sein l’empire russe et rejetait le sionisme. En assimilant le Bund et le sionisme, Trotski fait plutôt montre d’un rejet de toute espèce d’identité communautaire juive. Trotski, je crois, a changé d’opinion par la suite, mais cette attitude était tout à fait typique. Les organisations communistes avaient tendance à s’opposer vivement à toute espèce de #nationalisme_juif : nationalisme culturel, nationalisme politique ou sionisme. C’est là un des courants de l’antisionisme. Il n’est pas nécessairement antisémite mais rejette, au nom d’un #universalisme_abstrait, toute identité collective juive. Encore que cette forme d’antisionisme soit souvent incohérente : elle est prêt à accorder l’autodétermination nationale à la plupart des peuples, mais pas aux Juifs. C’est à ce stade que ce qui s’affiche comme abstraitement universaliste devient idéologique. De surcroît, la signification même d’un tel universalisme abstrait varie en fonction du contexte historique. Après l’Holocauste et la fondation de l’État d’Israël, cet universalisme abstrait sert à passer à la trappe l’#histoire des Juifs en Europe, ce qui remplit une double fonction très opportune de « nettoyage » historique : la violence perpétrée historiquement par les Européens à l’encontre des Juifs est effacée, et, dans le même temps, on se met à attribuer aux Juifs les horreurs du colonialisme européen. En l’occurrence, l’universalisme abstrait dont se revendiquent nombre d’antisionistes aujourd’hui devient une idéologie de légitimation qui permet de mettre en place une forme d’#amnésie concernant la longue histoire des actes, des politiques et des idéologies européennes à l’égard des Juifs, tout en continuant essentiellement dans la même direction. Les Juifs sont redevenus une fois de plus l’objet d’une indignation spéciale de la part de l’Europe. La solidarité que la plupart des Juifs éprouvent envers d’autres Juifs, y compris en Israël – pour compréhensible qu’elle soit après l’Holocauste – est désormais décriée. Cette forme d’antisionisme est devenue maintenant l’une des bases d’un programme visant à éradiquer l’autodétermination juive réellement existante. Elle rejoint certaines formes de nationalisme arabe – désormais considérées comme remarquablement progressistes.

    Un autre courant d’antisionisme de gauche – profondément antisémite celui-là – a été introduit par l’Union Soviétique, notamment à travers les procès-spectacles en Europe de l’Est après la Seconde Guerre mondiale. C’est particulièrement impressionnant dans le cas du #procès_Slánský, où la plupart des membres du comité central du parti communiste tchécoslovaque ont été jugés puis exécutés. Toutes les accusations formulées à leur encontre étaient des accusations typiquement antisémites : ils étaient sans attaches, cosmopolites, et faisaient partie d’une vaste conspiration mondiale. Dans la mesure où les Soviétiques ne pouvaient pas utiliser officiellement le discours de l’antisémitisme, ils ont employé le mot « sionisme » pour signifier exactement ce que les antisémites veulent dire lorsqu’ils parlent des Juifs. Ces dirigeants du PC tchécoslovaque, qui n’avaient aucun lien avec le sionisme – la plupart étaient des vétérans de la guerre civile espagnole – ont été exécutés en tant que sionistes.

    Cette variété d’antisionisme antisémite est arrivée au Moyen-Orient durant la #guerre_froide, importée notamment par les services secrets de pays comme l’#Allemagne_de_l’Est. On introduisait au Moyen-Orient une forme d’antisémitisme que la gauche considérait comme « légitime » et qu’elle appelait antisionisme. Ses origines n’avaient rien à voir avec le mouvement contre l’installation israélienne. Bien entendu, la population arabe de Palestine réagissait négativement à l’immigration juive et s’y opposait. C’est tout à fait compréhensible. En soi, ça n’a certes rien d’antisémite. Mais ces deux courants de l’antisionisme se sont rejoints historiquement.

    Pour ce qui concerne le troisième courant, il s’est produit, au cours des dix dernières années environ, un changement vis-à-vis de l’existence d’Israël, en premier lieu au sein du mouvement palestinien lui-même. Pendant des années, la plupart des organisations palestiniennes ont refusé d’accepter l’existence d’Israël. Cependant, en 1988, l’OLP a décidé qu’elle accepterait cette existence. La seconde Intifada, qui a débuté en 2000, était politiquement très différente de la première et marquait un revirement par rapport à cette décision. C’était, à mon avis, une faute politique fondamentale, et je trouve surprenant et regrettable que la gauche s’y soit laissée prendre au point de réclamer elle aussi, de plus en plus, l’abolition d’Israël. Dans tous les cas, il y a aujourd’hui au Moyen-Orient à peu près autant de Juifs que de #Palestiniens. Toute stratégie fondée sur des analogies avec la situation algérienne ou sud-africaine est tout simplement vouée à l’échec, et ce pour des raisons aussi bien démographiques que politico-historiques.

    Moishe Postone est notamment l’auteur de Critique du fétiche-capital. Le capitalisme, l’antisémitisme et la gauche (PUF, 2013)

    #Moishe_Postone #URSS #nationalités #autodétermination_nationale #anti-impérialisme #campisme #islam_politique

    • Il y a un siècle, la droite allemande considérait la domination mondiale du capital comme celle des Juifs et de la Grande Bretagne. À présent, la gauche la voit comme la domination d’Israël et des États-Unis. Le schéma de pensée est le même. Nous avons maintenant une forme d’antisémitisme qui semble être progressiste et « anti-impérialiste » ; là est le vrai danger pour la gauche. Le #racisme en tant que tel représente rarement un danger pour la gauche. Elle doit certes prendre garde à ne pas être raciste mais ça n’est pas un danger permanent, car le racisme n’a pas la dimension apparemment émancipatrice qu’affiche l’antisémitisme.

    • Israël, ce ne sont pas les juifs ; heureusement. Le pouvoir d’extrême droite israélien aimerait bien que tout le monde raisonne comme cela. Afin de perpétuer cet amalgame confus, qui permet de dire « t’es anti-impérialiste ? t’es antisémite ! ». on le voit arriver, le glissement dans cette dernière citation. Cet instrumentalisation l’air de rien. On passe de Juif+Grande-Bretagne à Israël+Usa, comme par magie. Et on nie tous les faits politiques qui objectivement démontrent que les Us et Israël sont à la manœuvre conjointement, géopolitiquement, au Moyen Orient, depuis plusieurs dizaines d’années.

      Le pouvoir israélien est un pouvoir fasciste et colonialiste. Cela dure depuis plusieurs dizaines d’années. Le pouvoir américain est un pouvoir impérialiste. Et cela dure depuis plusieurs dizaines d’années. Ce sont des faits objectifs.

      Renvoyer tous leurs adversaires plus ou moins progressistes dans la cuvette de l’antisémitisme, c’est confus, pour rester courtois.

    • La partie sur l’antisionisme et la Palestine repose sur un tour de passe-passe sémantique très classique : la création d’Israël est sobrement qualifiée d’« autodétermination nationale », et sa critique est systématiquement accolée à l’accusation d’être favorable à l’autodétermination des peuples, « sauf des juifs » ; tout en minimisant (voire en niant carrément) le fait que cette « autodétermination » a nécessité – et nécessite toujours – le nettoyage ethnique à grande échelle de la population indigène.

      Encore que cette forme d’antisionisme soit souvent incohérente : elle est prêt à accorder l’autodétermination nationale à la plupart des peuples, mais pas aux Juifs.

      […]

      Cette forme d’antisionisme est devenue maintenant l’une des bases d’un programme visant à éradiquer l’autodétermination juive réellement existante.

      […]

      Cette idée que toute nation aurait droit à l’autodétermination à l’exception des Juifs est bel et bien un héritage de l’Union Soviétique.

      À l’inverse, le termine « colonisation » n’est ici utilisé que pour être nié.

      la violence perpétrée historiquement par les Européens à l’encontre des Juifs est effacée, et, dans le même temps, on se met à attribuer aux Juifs les horreurs du colonialisme européen.

      […]

      Subsumer le conflit sous l’étiquette du colonialisme, c’est mésinterpréter la situation.

      Évidemment : l’euphémisation « immigration juive », alors qu’on parle de la période de la guerre froide (la Nakba : 1948) :

      Bien entendu, la population arabe de Palestine réagissait négativement à l’immigration juive et s’y opposait.

  • Leibniz-Institut für Raumbezogene Sozialforschung - Stadt Raum Geschichte
    https://stadt-raum-geschichte.de

    Das Portal Stadt - Raum - Geschichte des Leibniz-Instituts für Raumbezogene Sozialgeschichte (IRS) in Erkner bei Berlin bietet den Zugriff auf das digitale Archiv der Wissenschaftlichen Sammlungen und ist zugleich ein Fachportal des Forschungsschwerpunkts Zeitgeschichte und Archiv des IRS.

    Der Forschungsschwerpunkt „Zeitgeschichte und Archiv“ des IRS untersucht Themen der Stadt- und Urbanisierungsgeschichte, der transnationale Planungsgeschichte, der DDR-Planungs- und Architekturgeschichte sowie der Transformationsgeschichte des 20. und 21. Jahrhunderts. Die Forschungsansätze sind durch eine interdisziplinäre Vielfalt gekennzeichnet und reichen von der sozial- und politikgeschichtlichen Zeitgeschichte über die Architektur- und Kunstgeschichte bis hin zur Digital History.
    Zum Forschungsschwerpunkt gehört mit den „Wissenschaftlichen Sammlungen zur Bau- und Planungsgeschichte der DDR“ das wichtigste Spezialarchiv zu diesem Thema. Dieses Portal integriert die Findhilfsmittel und digitalisierten Bestände des Archivs mit den Ansätzen, Ergebnissen und Projekten der Forschung im Schwerpunkt.

    Forschungsschwerpunkt ’Zeitgeschichte und Archiv’

    Leibniz-Institut für Raumbezogene Sozialforschung (IRS) e.V.

    Flakenstraße 29-31
    15537 Erkner

    Tel: +49 3362 793 0
    Fax: +49 3362 793 111

    E-Mail (allgemein): kontakt(at)leibniz-irs.de
    E-Mail (Wissenschaftliche Sammlungen): archiv(at)leibniz-irs.de

    #DDR #histoire #urbanisme #architecture #archive #photographie

  • Depuis 2021, plusieurs transports de Framatome avaient dépassé les limites de masse d’#uranium prenant le risque de déclencher une réaction #nucleaire spontanée

    Ce risque, dit de #criticité, est le B.A-BA pour qui travaille avec des matières radioactives, un principe de base à connaître.
    Manifestement Framatome ne se soucie pas que cette règle soit connue et respectée.

    L’incident démontre un profond manque de rigueur sur le site nucléaire de Romans-sur-Isère

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Romans-sur-Isere-Trop-d-uranium-sur-les-routes

  • “Octobre noir”, il y a 30 ans dans la Pravda | Histoire et société

    Au fait quelqu’un ayant vécu ces années-là se souvient-il qu’il y ait eu un média, un organe de presse qui ait relayé ces informations là et la lutte des communistes russes ? Est-ce que les communistes français et les progressistes existant alors ont eu connaissance de ce qui se passait ? Pas plus qu’aujourd’hui et c’est ça l’information qui a peu à peu façonné ce qu’on appelle la “gauche” (note de DB traduction de Marianne Dunlop)

    https://histoireetsociete.com/2023/10/04/octobre-noir-il-y-a-30-ans-dans-la-pravda


    #URSS #Russie

  • Jihad against colonialism : A mysterious link between global Islam, India and the Russian Revolution
    https://www.rt.com/india/583477-islam-india-russian-revolution-mohammad-barkatullah
    Plusieurs alliances entre communistes et mouvements islamiques de libération ont existé avant la montée de l’islam.politique. Le socialisme était reconnu comme concept en ligne aves les aspiration égalitaires de l’islam révolutionnaire. La lutte anticoloniale en Inde a connu ce phénomène aussi.

    La révolution islamique en Iran et l’élimination des membres du parti Tudeh dans les années 1980 ont marqué la fin de cette politique dans le monde entier.

    1.10.2023 by Lamat R Hasan, independent journalist based in New Delhi - An Indian revolutionary exiled from his homeland urged fellow Muslims not to believe America, France or Britain, but advocated for a unity of socialism and Islam

    Maulana Barkatullah Bhopali, a founder member of the Ghadar Party, an early 20th century group of expatriate Indians fighting British rule, had at least two extraordinary meetings with Comrade Vladimir Lenin in the first years of Soviet power in Russia.

    This changed the ideological outlook of a man who, before the outbreak of the First World War, had set up a provisional Indian government-in-exile in Kabul, of which he was the prime minister.

    The Russian Revolution deeply impressed the Maulana (a term used for respected religious leaders) and he went on to become an important interface of pan-Islamism, communism and India’s freedom struggle.

    He urged Muslims across the globe to unite and embrace socialism, an ideology that he felt was in line with Islamic thought, and was an ideal tool with which to crush imperialism.
    The little-known story of a visionary revolutionary

    The Maulana was either born in 1859 (according to his biography by Mohd Irfan) or 1862 (according to his biography by Qazi Syed Wajdi-ul-Hussaini), in the central Indian town of Bhopal, to Maulvi Shujatullah. He was a bright student and learned Urdu, Arabic and Persian languages, along with Islamic theology. During his travels, he learned English and Japanese, which helped him connect effortlessly with people – both in person and through his writings.

    Bhopali was forced to flee British India in the 1880s. He was last seen in Bhopal in January 1883 and both biographers speculate that he got into trouble because of his association with Sheikh Syed Jamaluddin Afghani, a pan-Islamist in the crosshairs of the British Raj. He had apparently followed Afghani to Bombay, and made his way to England. He spent the rest of his life meeting fellow revolutionaries, cutting across class, race and nationalities.
    ‘I’ve embarked on this special path for a reason’: How the son of a wealthy Indian family decided to become a Pakistani communist

    He lived in Liverpool and London from 1880 to 1903, and then relocated in 1903 to New York, where he could take on the British more freely. Long before Netaji S.C. Bose arrived in Japan, Bhopali had made Tokyo his home from 1909 to 1914.

    While in London, Bhopali launched a flurry of articles and speeches criticizing British policies, and kept in touch with fellow revolutionaries in India. He had a scholarly exchange with the poet and nationalist leader, Maulana Hasrat Mohani, who coined the slogan “Inquilab Zindabad” (Long Live the Revolution). In these letters, he stressed the need for Hindu-Muslim unity in the freedom struggle.

    In Japan, he brought out a journal, The Islamic Fraternity, and later a newspaper, EI Islam, which was banned in British India. Though he had a good relationship with the Emperor of Japan, his appointment at the University of Tokyo was terminated in 1914 as a result of his activities.
    Bhopali in Afghanistan

    On December 1, 1915, India’s provisional government-in-exile was installed in Afghanistan with Raja Mahendra Pratap as president, Barkatullah Bhopali as prime minister, and Maulana Obaidullah Sindhi as home minister.

    Bhopali had arrived in Kabul on October 3, 1915 as part of the Indo-Turkish German mission. The delegation was accommodated in a royal guest house, but the members were not allowed to step out for two months.

    According to Irfan, Bhopali sent a letter to his friend, Sardar Nasrullah Khan, who was the prime minister of Afghanistan. Nasrullah urged his brother, Emir Habibullah Khan, to meet the delegation. The meeting went well. The Emir met Bhopali and Pratap separately and they discussed the formation of the provisional government of India. Once this was formed, it was decided that a letter should be sent to Czar Nicholas II seeking his help to overthrow the British colonialists in India. To show their respect for the Czar, the letter was engraved in gold.

    The Czar created obstacles and leaked their secret plans. The British lodged a protest with the Afghan government. Irfan quotes a letter by Pratap dated March 28, 1966: “Emir Habibullah was upset and he asked Barkatullah Bhopali and Raja Mahendra Pratap to leave Afghanistan [in 1917].”

    After Emir Habibullah Khan’s assassination in February 1919, his son Amanullah Khan declared war on the British rulers. Soviet Russia indirectly supported Afghanistan in this war, and was the first country to establish diplomatic ties with it. Amanullah Khan sent for Bhopali, and appointed him the ambassador of Afghanistan to Russia.
    Indian revolutionary in a revolutionary Russia

    In an essay on “Indian Freedom Fighters in Tashkent (1918–1922),” Dilorom Karomat notes that Pratap and Bhopali were among the first group of Indian nationalists to establish contact with the new Bolshevik government.

    According to Karomat, “Lenin attracted Indian freedom fighters as his ideas greatly influenced the growing movement for independence in India. Lenin corresponded and had discussions with several prominent Indian revolutionaries like Mohammad Barkatullah (1859–1927) … and was well informed about campaigns of non-cooperation. India was seen by Lenin as one of the greatest countries of Asia, which would play a leading role in the fighting against imperialist colonial systems in the East.”

    Maulana first met Lenin on November 23, 1918. On behalf of the Indian people, he presented Lenin with a walking stick made of sandalwood, and sought Lenin’s help in India’s freedom struggle.

    Bhopali called Lenin “The Shining Sun,” and subsequently wrote several articles on him and his philosophy.

    In his speech at the meeting of the RSFSR All-Russian Central Executive Committee, he said, “Comrades and brothers, leaders of the Russian Revolution! India sends its greetings from afar for the victory you have achieved in the name of global progress and the entire proletariat. India bows before the great destiny that has befallen Russia. India prays and implores Providence to send you the strength to carry on the work you have begun to its conclusion, and for your ideas to spread throughout the world. The revolution in Russia has made a profound impression on the psyche of the Indian people. Despite all of England’s efforts, the slogan of self-determination of nations has penetrated into India.”

    In her essay, “India’s First Envoys to Revolutionary Russia” (in “The Russian Revolution and India”), Irina Avchina reveals that the envoys of India met Lenin in November 1918, and used false names “in an attempt to throw the British intelligence service off their track.” They called themselves “Muhammed Hadi and Ahmad Haris.” The former was an alias used by Bhopali, according to Irfan’s biography, ‘Barkatullah Bhopali’.

    On November 26, 1918, Izvestia carried a news report about an Indian delegation meeting the chairman of the All-Russian Central Committee, Yakov Mikhailovich Sverdlov, and presenting him with a memorandum that was scathing in its condemnation of British rule in India. They hoped that the brothers of “Russia will extend their hand to us in the liberation of India.”

    Bhopali reached Tashkent in March 1919. Karomat notes that, according to the local newspaper, Ishtrokiun, Bhopali had met with the Emir of Bukhara first, which was seen as politically important and secret. The same newspaper published his “Address to All Muslims of Asia” (March 22, 1919), as well as “Bolshevik Ideas and Islamic Republic” (April 14, 1919).”
    Vladimir Kornilov: How today’s Russia-Ukraine conflict has its roots in the policies of Lenin’s Bolsheviks 100 years ago

    Karomat emphasizes that Pratap and Bhopali “met Lenin and discussed many issues related to obtaining freedom by India.”

    According to Wajdi-ul-Hussaini, when Bhopali visited Moscow for the second time in 1919, he was given a rousing welcome. He held meetings with Lenin and sought his help in India’s freedom struggle. He quotes a compatriot of the Maulana on the May 7, 1919 meeting with Lenin asking Bhopali, “Which language should I speak in?”

    Bhopali also used his time in 1919 to travel in the Volga region and visit several cities. Bhopal-based history enthusiast Rizwanuddin Ansari says a street in Ufa has been named in Bhopali’s memory: “Few people know of this street in Ufa. Lenin had sent the Maulana to Ufa as his special envoy to speak to the Bashkirs, the Muslim natives of Bashkortostan.” However, this street is today untraceable and no Russian source mentions it. Bhopali spoke at the Red Army Club on November 4, 1919, and the building that housed it now bears a memorial plaque.
    Forgotten hero

    Bhopali’s legacy has not been preserved in the annals of India’s or Russia’s history with the attention it deserves, even though a couple of books and an occasional article have been written about his fiery revolutionism.Forgotten is the fact that Bhopali set up a government-in-exile decades before Indian revolutionary Netaji Subhas Chandra Bose in the Japan-occupied Andaman and Nicobar Islands in 1943.

    The two best-known and oldest books on Bhopali are in Urdu, by Irfan and Wajdi-ul-Hussaini. A Hindi translation of the latter was commissioned by the Madhya Pradesh Urdu Academy in 1989, and Syed Iftikhar Ali undertook a “liberal” translation of Irfan’s book into English.

    While Irfan was the first to put the spotlight on Bhopali, Wajid-ul-Hussaini offers a spectacular account of Maulana’s transformation from a respected intellectual to a fervent revolutionary.
    ‘There is no God here’: How conflict between the Orthodox Christian Church and the Soviet Union helped define modern Russia

    Impressed with Lenin and Russian policies, Bhopali wrote an article in the Turkish language inviting Islamic intellectuals to join him. Wajdi-ul-Hussaini quotes from it: “O Muslims, do not believe in America, England or France. Their treachery and deceit are evident in the division of Iran, Afghanistan and the Ottoman Empire and the capture of Istanbul. Britain and France had made a secret treaty with the Czar … and Comrade Lenin exposed this treaty … and established the rule of the people.”

    Samee Nasim Siddiqui, an academic who wrote a research paper on “The Career of Muhammad Barkatullah (1864-1927): From Intellectual to Anti-Colonial Revolutionary,” offers a detailed account.

    Siddiqui states that Bhopali wrote a booklet titled “Bolshevism and the Islamic Body Politic” to recruit Muslims around the world. “Oh Mohammedans! Listen to this divine cry. Respond to this call of liberty, equality and brotherhood which Brother Lenin and the Soviet Government of Russia and all eastern countries [have given], we are announcing to you that the secret treaties made between the deposed Emperor and other States as regards the occupation of Constantinople, as well as treaties ratified by the dismissed Kerensky, have been annulled and torn up. The Russian Soviet, therefore, considers it essential that Constantinople should remain in the hands of the Muslims,” Bhopali wrote in the booklet.

    He saw no contradiction between socialism and Islam. “While he openly stated he was neither a communist or a socialist, his anti-colonialism and Bolshevik calls for revolution based on equality and liberty were compatible. And, indeed, looking back at his early writings, criticism of capitalist greed, the destruction of industry in India, and the treatment of the lower classes by the British were part of his critique of British rule well before he could have even foreseen an alliance with the Bolsheviks,” adds Siddiqui.
    Maulana’s legacy

    Wajdi-ul-Hussaini and Irfan noted that secret agent Sidney Reilly had invited Bhopali to join and head the Turkistan Ulema delegation to India and the Middle East, and to speak against the Bolsheviks.

    Bhopali rejected the offer. “I have been sincerely struggling all my life for the independence of my country. Today, I regret that my attempts did not succeed. But at the same time I am also satisfied that hundreds and thousands of others who have followed me are brave and truthful. With satisfaction I will place the destiny of my beloved nation in their hands. I have no desire to go down in history as a traitor to my country. You may easily find others who will gladly join you. Leave me alone,” Wajdi-ul-Hussaini recorded in his book.

    The opening of the Tashkent Military School didn’t go down well in British circles. “The Times of London wrote in its issue of 16 January 1920 that the Bolsheviks had opened a large number of propaganda schools at Tashkent from where agents will be sent to India, China and all Muslim countries. This type of propaganda continued even up to February 1921 when the political school at Tashkent and the military training school for Indians had been wound up and Indian revolutionaries moved to Moscow,” Karomat noted.

    With the closure of the Military School in May 1921, Tashkent ceased to be a Soviet-sponsored base for Indian freedom fighters.

    Bhopali left Moscow in the summer of 1922 after he fell seriously ill. In a letter dated March 28, 1966, Mahendra Pratap tells Irfan that Bhopali had left for Berlin, where he stayed for some time on account of his ill health.

    When he died in San Francisco on September 20, 1927, the United States of India, a publication of the Ghadar Party in the US, paid a glowing tribute: “His death is a grave loss to India in that it constitutes a severe blow to the revolutionary movement whose main pillar he had been for more than thirty years. The loss will not easily be forgotten, nor will the gap created soon be filled. Heroes like Barkatullah are not born everyday.”

    Ansari, the history enthusiast, added: “It’s a good thing that Arjun Singh [former chief minister of Madhya Pradesh] decided to rename Bhopal University as Barkatullah University in 1988, or this brilliant orator and erudite scholar who changed the political landscape with his fiery speeches and revolutionary writings, would have been long forgotten in his hometown too.”

    Razia Tanveer, Wajdi-ul-Hussaini’s daughter, who grew up on tales of the Maulana’s incredible mission, says Bhopali’s journey is important as it underlines the role of Muslims in India’s freedom struggle, and how they embraced socialism to overthrow the colonialists. “This is a story that needs to be preserved in all its glory,” she asserts.

    #histoire #URSS #Inde #Bhopal #Afghanistan #colonialisme #impérialisme

  • ★ URSS 1918 : L’AFFRONTEMENT BOLCHEVICS / ANARCHISTES - Socialisme libertaire

    L’histoire du mouvement anarchiste est faite d’un perpétuel combat contre les interprétations des idéologies autoritaires. Quand les historiens ne nient pas tout simplement notre contribution au passé des luttes, ils pratiquent la diffamation.
    Que l’on songe au travail acharné de certains érudits qui a été nécessaire pour rétablir la vérité sur Makhno, considéré longtemps comme un bandit douteux. Dans la même perspective, rappeler la répression bolchevique contre les anarchistes en avril 1918 peut permettre de corriger certaines calomnies.
    Cela montre aussi que la dictature en Russie ne date pas de 1921 avec Kronstadt, mais des premiers mois du pouvoir. Celui-ci n’a pas dérapé vers la fin du règne de Lénine, la tyrannie était opérationnelle dès le début (...)

    #anarchisme #Makhno #Voline #Lénine #bolchevisme #Révolution #Tchéka #répression #URSS #histoire

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/07/urss-1918-l-affrontement-bolchevics/anarchistes.html

  • Insektenparadies : Berliner Mittelstreifen strotzen vor Artenvielfalt
    https://www.berliner-zeitung.de/news/berlin-insektenparadies-berliner-mittelstreifen-strotzen-vor-artenv
    Les insectes menacés se réfugient en ville au bord des routes - c’est vrai pour Berlin où on les laisse faire sans trop tondre le gazon.

    Wer an ein Insektenparadies denkt, hat vielleicht nicht direkt städtische Mittelstreifen im Kopf. Doch besonders ins Berlin scheinen sich die Tiere zwischen Verkehrsadern richtig wohl zu fühlen. Zu Beginn seiner Untersuchungen war Insektenforscher Frank Koch selbst nicht davon überzeugt, viele Tiere auf den begrünten Mittelstreifen zu finden. „Ich bin von ein paar Ameisenarten und wenn es gut kommt, noch einer Honigbiene, einer Hummel oder einer lustlosen Fliege ausgegangen“, sagt Koch halb im Scherz. Er habe mit höchstens zehn Arten gerechnet. Heute, sechs Jahre später, hat der Entomologe an drei verschiedenen Standorten in Berlin mehr als 400 Arten entdeckt. „Ich habe nicht gedacht, dass das so ausartet“, sagt Koch heute.

    Seit 2017 beobachtet der Insektenexperte für das Museum für Naturkunde die Insektenvielfalt auf den Grünflächen der Mittelstreifen von drei Straßen in Berlin: der Frankfurter Allee in Friedrichshain-Kreuzberg, des Adlergestells in Treptow-Köpenick und der Heerstraße in Charlottenburg-Wilmersdorf. Die Bilanz ist beachtlich: 70 Wanzenarten, 114 Käferarten, 166 Hautflüglerarten, 22 Schmetterlingsarten, 32 Fliegenarten und 2 Libellenarten konnte Koch bislang feststellen – Insekten-Eldorados zwischen Lärm und Abgasen.
    Mittelstreifen in Berlin: Auch gefährdete Arten vorhanden

    „Die Insekten finden dort einen geschützten Raum vor“, erklärt Koch. Durch den parallel verlaufenden Straßenverkehr seien die Mittelstreifenhabitate quasi von ihrem Umfeld isoliert und würden daher von Fußgängern und Haustieren eher gemieden. Der Insektenexperte entdeckte sogar gefährdete Arten, wie die Grabwespe oder die Erdwanze. Dieses Jahr habe er insgesamt rund 1600 Tiere gefangen, die noch untersucht werden müssten.

    Wie kann die Insektenvielfalt bewahrt werden? „Nicht mähen ist das A und O“, sagt Koch, zumindest im Frühling und Sommer. Nur wenn der Rasenmäher in den Jahreszeiten wegbleibe, könne sich die Pflanzenvegetation gut entwickeln und es könnten reichlich Blüten wachsen. „Und die Blüten ziehen natürlich Insekten an.“ Andernfalls wird die Populationsentwicklung einzelner Arten laut Koch völlig unterbrochen und der Bestand „komplett ausgelöscht.“

    Mit den Bezirken, in denen die Untersuchungsgebiete liegen, habe man sich in diesem Jahr erstmals darauf einigen können, die Flächen nur einmal und erst im Spätsommer zu mähen, sagt Koch. Der Entomologe hofft, dass andere Bezirke nachziehen und auf weiteren Flächen Blütenpflanzen anbauen. Das sei nicht nur gut für Insekten, sondern auch für Menschen hübsch anzusehen.

    #Berlin #faune #biotope #insectes #urbanisme #ville

  • #urbanisme_tactique cycliste et crise sanitaire
    https://metropolitiques.eu/Urbanisme-tactique-cycliste-et-crise-sanitaire.html

    Pendant la crise sanitaire, les pouvoirs publics ont accompagné le développement de la pratique du vélo par une multiplication d’aménagements cyclables temporaires dans les villes. S’appuyant sur de nombreuses photographies, une équipe de recherche analyse le déploiement et la pérennisation de cet urbanisme tactique cycliste. Dossier : Les #mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? Au printemps 2020, la pandémie de la #Covid-19 a incité les pouvoirs publics à repenser l’utilisation de #Terrains

    / mobilité, Covid-19, #espace_public, #aménagement, #voirie, #politiques_publiques, #vélos, urbanisme tactique, (...)

    #photographie
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/dossier_mobilite_ortar_etal.pdf

  • Why the international community is failing urban refugees: four myths about protracted displacement

    This paper challenges decision makers’ and humanitarian practitioners’ reliance on stereotypes about protracted displacement. It questions received ideas about camps and about displaced people’s experiences in towns and cities.

    It is structured around four such ‘myths’, examining each in turn, before discussing the lived realities refugees face, especially when seeking informal work in urban areas. These four myths maintain the status quo in funding and programming priorities that privilege camps, and that prevent hundreds of thousands of displaced people from finding more dignified, productive and meaningful lives in urban areas. It is time to switch to in situ support within urban areas, and to improve conditions for both interally displaced people/refugees and local populations working in the informal sector.

    https://www.iied.org/21631iied
    #mythes #urban_refugees #réfugiés_urbains #camps_de_réfugiés #réfugiés

  • Rent Strike Series Episode 2
    https://urbanpolitical.podigee.io/69-rent-strike-series-part-2

    This is episode two of the Rent Strike Series, focusing on the Veritas Tenants Association’s ongoing multibuilding rent strike in San Francisco to demand a say in the terms of sale of their buildings. On August 30, corporate landlord Ballast Investments won the auction for Veritas Investments’ delinquent debt and will take over 75 Veritas-owned buildings. And on September 1 the strike expanded. In this episode, we get an update on these developments and the implications for the strike from Brad Hirn, lead organizer with the Housing Rights Committee of San Francisco.

    #urban,political,rent_strike,corporate_landlords,tenants_associations
    https://audio.podigee-cdn.net/1222808-m-b13aebef7435449f4acd6501751ff328.m4a?source=feed