• L’enrichissement de l’uranium, enjeu du nucléaire civil. T. MEYER (...) - Transversaux
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    LONGUEMENT ANALYSÉ sous l’angle de la prolifération, l’enrichissement de l’uranium est aussi une problématique récurrente du développement du nucléaire civil. Les centrales en fonction dans le monde peuvent sommairement être divisées en deux groupes : les unes utilisant de l’uranium naturel comme combustible, les autres de l’uranium enrichi. La seconde technologie demeure la plus répandue. 90% des centrales nucléaires en activité en 2013 nécessitent de l’uranium enrichi pour leur fonctionnement. Seuls l’Inde, le Canada et la Roumanie ont opté majoritairement pour l’uranium naturel. L’uranium présent dans le sol est composé de trois isotopes, l’uranium 238 (99,3%), l’uranium 235 (0,7%) et l’uranium 234 en quantité infime. Afin d’être utilisée dans la seconde catégorie de réacteur, la proportion de l’isotope 235 doit être augmentée au minimum à 3%. Cette opération, l’enrichissement, n’est réalisable dans des quantités industrielles que dans un nombre réduit d’usines. Celles-ci se concentrent, comme la carte le montre, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et au Japon. Le développement à venir du nucléaire civil doit ainsi être analysé sous l’angle de l’enrichissement.


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