Comment la société française a appris à mépriser les « paysans » et leurs « #patois »
Les manifestations récentes par lesquelles le monde agricole français a fait entendre ses protestations et ses revendications ont, une fois de plus, fait apparaître des différences profondes, voire des fractures, entre le monde rural et le monde urbain et plus encore entre des images valorisantes de l’urbanité et dévalorisantes de la ruralité.
La France moderne a été construite depuis Paris, lieu de la puissance politique, en développant un sentiment de supériorité de la capitale sur « la province » (le singulier est significatif) et des villes (supposées modernes) sur les campagnes (supposées arriérées). Au lieu d’être fédérale, vu sa diversité, « la France est un pays dont l’unité a été construite à coups de cravache […] par l’autorité de l’État central », selon Jean Viard.
Les normes sociales valorisées ont donc été celles, urbaines, de la ville-capitale érigée en phare de l’État hypercentralisé. On le voit, par exemple, dans le fait qu’en français le mot urbain a le double sens « de la ville » et « poli, courtois » et que le mot paysan a le double sens de « rural, agricole » et « rustre, grossier ». Ce mode de relation est clairement confirmé par une analyse sociolinguistique plus large, comme on va le voir ci-après. En effet, la sociolinguistique a pour but d’étudier principalement deux choses : les effets de l’organisation d’une société sur les langues qu’on y parle et ce que la place faite aux langues révèle de l’organisation de cette société.
Paris, ses bourgeois et leur langue érigés en modèle
C’est en effet la langue de la capitale qui a été imposée notamment à partir de la Révolution française à l’ensemble des populations progressivement rattachées à la France. Elle est considérée comme la langue « normale » en France. Et c’est le français des classes supérieures parisiennes qui a été prescrit comme modèle d’expression. Ainsi le grammairien Vaugelas définissait-il ce « bon français » en 1647 :
« La façon de parler de la plus saine partie de la Cour […] Quand je dis la cour, j’y comprends les femmes comme les hommes, et plusieurs personnes de la ville où le prince réside. »
La prétendue supériorité universelle du français, par opposition à toutes les autres langues et d’autant plus aux « patois régionaux », affirmée dès 1784 par le pamphlétaire Rivarol, est régulièrement reprise dans les discours étatiques jusqu’à aujourd’hui, par exemple par le président de la République lui-même lorsqu’il inaugure une cité qui cultive les mythes sur la langue française.
Tout au long du XIXe siècle, la construction de la nation française passe par cette vision de la langue française, que l’école de la IIIe République (1870-1940) est chargée de mettre en œuvre de façon particulièrement offensive.
En 1951, le phonéticien Pierre Fouché poursuit cette vision suprémaciste de la langue de Paris et de ses classes dominantes en établissant pour l’enseignement une norme de prononciation du français sur le modèle d’une « conversation soignée chez des Parisiens cultivés ».
Les « patois pauvres et corrompus » des campagnes « provinciales »
Quant aux autres langues de France, comme on les appelle depuis 1999, elles ont, à l’inverse, été disqualifiées par le nom de « patois » au départ méprisant, par l’association au seul monde rural et à une arriération prétendue. L’origine du mot « patois » est discutée, mais il est très probable qu’il vienne du verbe « patoiller » qui veut dire soit « marcher dans la boue, barboter, patauger », soit « gesticuler, parler en faisant des signes avec les mains ». Dans les deux cas, c’est un terme péjoratif à l’origine.
Or, tout ceci est doublement faux : ces langues étaient aussi celles des villes (à Marseille par exemple le provençal était la langue générale jusque dans les années 1920) et d’intellectuels (Frédéric Mistral, licencié en droit, a reçu le prix Nobel de littérature pour son œuvre toute en provençal).
Mais les préjugés sont fondés sur un aveuglement pour ne voir que ce que l’on veut voir. Ainsi, on lit dans l’Encyclopédie (1765) :
« Patois : Langage corrompu tel qu’il se parle presque dans toutes les provinces : chacune a son patois ; ainsi nous avons le patois bourguignon, le patois normand, le patois champenois, le patois gascon, le patois provençal, etc. On ne parle la langue que dans la capitale. »
Le Dictionnaire de Furetière (1690) précisait :
« Langage corrompu et grossier tel que celui du menu peuple, des paysans, et des enfants qui ne savent pas encore bien prononcer. »
À la création de la 1ere République française, ses responsables considéraient ainsi que dans les provinces on parlait « ces jargons barbares et ces idiomes grossiers » à « éradiquer » (Rapport Barrère, publié en 1794). Pourquoi ? Parce que « nous n’avons plus de provinces et nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms » dont « deux idiomes très dégénérés » et parce que « l’homme des campagnes, peu accoutumé à généraliser ses idées, manquera toujours de termes abstraits » à cause de cette « inévitable pauvreté de langage, qui resserre l’esprit » disait le Rapport Grégoire (publié en 1794). Il ajoutait « les nègres de nos colonies, dont vous avez fait des hommes, ont une espèce d’idiome pauvre », ne mesurant pas le racisme linguistique de son propos.
Le mépris des provinciaux, des ruraux et de leurs langues, alimentés par ces préjugés conjugués, a été sans borne. Il a culminé au XIXe siècle sous la forme d’un véritable racisme, dont celui contre les Bretons ou les Méridionaux, bien attesté.
À l’époque l’étude scientifique des langues n’existait pas encore. La sociolinguistique, qui se développe à partir des années 1950-1970, a montré par la suite que toutes les langues sont égales (y compris celles dites « patois ») : aucune n’est supérieure ou inférieure à une autre en raison de ses caractéristiques proprement linguistiques. Ce sont les hiérarchisations sociales qui se reflètent en hiérarchisation des langues ou de leurs variétés locales ou sociales particulières.
Hélas, comme on l’observe trop souvent et encore plus à l’époque des « fake news », les connaissances scientifiques ont du mal à remplacer les croyances répandues dans l’opinion publique. C’est d’autant plus le cas quand il s’agit de langues en France, pays où a été instaurée une véritable religion nationale de la langue française accompagnée d’une sorte d’excommunication des autres langues.
En conséquence, cette conception est encore présente de nos jours. Le Trésor de la Langue française (CNRS) la décrit ainsi :
« Patois : Parler essentiellement oral, pratiqué dans une localité ou un groupe de localités, principalement rurales. Système linguistique restreint fonctionnant en un point déterminé ou dans un espace géographique réduit, sans statut culturel et social stable […]. Langage obscur et inintelligible. Synonymes : baragouin, charabia, jargon. »
Le « plouc » et son parler aussi méprisés l’un que l’autre
Aujourd’hui encore, le stéréotype du « plouc » est fortement voire principalement constitué de caractéristiques linguistiques (“phrase, accent, prononciation, langue”), comme le montre l’étude de Corentin Roquebert, qui conclut :
« On peut relever l’association forte entre des catégories et des objets plus ou moins valorisés socialement, ce qui favorise l’expression d’un jugement social positif ou négatif sur une population : le beauf comme personnage raciste et sexiste, le hipster branché et cool qui n’aime pas le mainstream, la prononciation et l’accent du plouc. »
Les préjugés glottophobes contre des « patois » supposés employés (uniquement) par des « paysans » sont toujours là. Et même quand les « paysans » et autres « provinciaux » ont finalement adopté le français, bon gré mal gré, on continue à stigmatiser les traces de leurs “patois” dans leurs façons de parler français : mots locaux, expressions, tournures, et surtout accent…
Le pseudo raisonnement, fondé sur des préjugés, est circulaire : les « patois » ne sont pas de vraies langues puisqu’ils sont parlés par des « paysans »/les « paysans » sont des rustres puisqu’ils parlent « patois ». Les deux stéréotypes négatifs projetés simultanément sur les « paysans » et sur les « patois » (ou les « accents » qu’il en reste), associés les uns aux autres, se renforcent réciproquement et produisent un mépris de classe renforcé.
▻https://theconversation.com/comment-la-societe-francaise-a-appris-a-mepriser-les-paysans-et-leu
#mépris #France #fracture #rural #urbain #villes #campagnes #ruralité #dévalorisation #province #ville-capitale #centralisme #sociolinguistique #langue #bon_français #patois_régionaux #langues_régionales #Rivarol #mythe #nation #Etat-nation #Pierre_Fouché #préjugés #aveuglement #racisme_linguistique #préjugés #racisme #hiérarchisation #plouc #accents #mépris_de_classe
]]>Miss.Tic (1956 - 2022), l’art mur d’une poétesse
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/miss-tic-1956-2022-l-art-mur-d-une-poetesse-2686369
Miss.Tic colore les murs de Paris de corps féminins. Ses pochoirs énigmatiques et poétiques ont fait d’elle une référence de l’art contemporain.
▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10471-25.11.2023-ITEMA_23563564-2023C3330E0184-21.mp3
▻https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2023/10/adafa329-31f3-4581-b2d5-4114bd8b7113/860_sc_000-arp1538818.webp
]]>[Panik sur la #ville] Vi·ll·e
▻https://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/ville
L’occasion d’interroger des impensés ( mais pas tous) de nos politiques et de nos vies sociales concernant les #femmes et toute personne qui s’identifie en tant que telle : mobilité, #violence, #urbanisme, …
Avec Laura Chaumont et Teresa Iglesias Lopez de Garance asbl et Annabelle Hoffait de l’Architecture qui dégenre
#urbain #feminisme #mobilité #social #écoféminisme #harcèlement #urbanisme,urbain,ville,violence,femmes,feminisme,mobilité,social,écoféminisme,harcèlement
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/ville_15756__1.mp3
#carte du #monde interactive « Histoires de changement »
▻http://carfree.fr/index.php/2021/10/05/carte-du-monde-interactive-histoires-de-changement
A l’occasion de la Journée mondiale sans voiture, Car Free Megacities a lancé une carte du monde interactive des histoires de changement. Saviez-vous qu’aucun piéton ou cycliste n’est mort dans Lire la suite...
#Argumentaires #Fin_de_l'automobile #Ressources #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #circulation #déplacements #environnement #mobilité #pollution #urbain #Vélo #ville #ville_sans_voiture
]]>La mobilité résidentielle des familles freinée par le Covid-19
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/05/27/la-mobilite-residentielle-des-familles-freinee-par-le-covid-19_6081670_3224.
La mobilité résidentielle des familles freinée par le Covid-19. Les parents d’élèves scolarisés au primaire, au collège et en classe de 2de ont moins déménagé de commune en commune que les années précédentes, bien que cette tendance reste à confirmer à la rentrée 2021.« Si seulement on pouvait partir… » Combien de parents d’élèves, depuis le début de la crise sanitaire, et à chaque annonce d’une classe qui ferme – 5 110 recensées par le ministère de l’éducation, vendredi 21 mai, date du dernier bilan officiel –, ont formulé ce souhait ? Rêvé de s’échapper du domicile familial, de « couper » avec la pression de l’école à la maison, pour prendre la clé des champs ou, simplement, pour déménager dans « plus grand » ?
En rendant publique, ce jeudi 27 mai, une photographie de la mobilité des familles – la première du genre –, le service statistique du ministère de l’éducation (la « DEPP », dans le jargon de l’école) apporte des éléments de réponse. A l’opposé d’un sauve-qui-peut, la mobilité résidentielle des parents d’enfants scolarisés au primaire, au collège et en classe de 2de – les statisticiens du ministère ont laissé de côté le niveau supérieur du lycée – a diminué durant les premiers mois de la crise sanitaire.Ainsi, à la rentrée 2020, 5 % des écoliers et 6,4 % des collégiens et des élèves de 2de ont changé de commune de résidence par rapport à septembre 2019. C’est presque 1 point de moins qu’un an plus tôt pour les écoliers : entre 2018 et 2019, le changement de lieu de résidence avait concerné 5,9 % des élèves du premier degré et 6,7 % des élèves scolarisés au collège ou en 2de.
Avant de parler de « tendance », mieux vaut attendre les chiffres de la rentrée 2021, prévient Fabienne Rosenwald, directrice de la DEPP. « Les deux années scolaires sur lesquelles nous avons pu enquêter n’embrassent qu’une partie – la toute première – de la crise sanitaire », explique-t-elle. En septembre 2020, l’école française sort à peine de son premier confinement ; la deuxième vague épidémique est devant elle. « Sans doute que de nombreux foyers n’ont pas encore, à cette date, concrétisé leurs projets ou qu’ils temporisent, vu le contexte incertain, souligne l’experte. Difficile de se projeter quand on mesure mal l’impact de la crise sur l’emploi et sur l’offre immobilière. »Sans surprise, cette mobilité en recul concerne moins les enfants des familles aisées que ceux des catégories sociales moyennes (- 0,2 point) ou défavorisées (- 0,6 point), et ce à tous les niveaux d’enseignement (hormis la 2de). Ce sont ces mêmes enfants qui, lors d’enquêtes qualitatives menées par le ministère de l’éducation au sortir du premier confinement (mars-mai 2020), signalaient avoir le plus manqué d’espace pour étudier, et le plus manqué d’accompagnement ; « bref, le plus manqué d’école », souligne Mme Rosenwald.Cette baisse de la mobilité est jugée d’autant plus « significative » par les statisticiens que les publics scolaires dits fragiles sont, dans un contexte ordinaire, ceux qui se déplacent le plus d’une année sur l’autre, « parce que leurs parents sont plus souvent locataires, parce qu’ils déménagent dès qu’ils le peuvent, quand ils ne sont pas ballottés d’un lieu à l’autre, d’un emploi à l’autre », relève-t-on rue de Grenelle.
Pour le reste, les caractéristiques des mobilités entre les deux années scolaires étudiées n’ont pas – ou peu – varié. Elles s’intensifient en début de cycle, en CP, 6e et 2de, c’est-à-dire à l’entrée dans un nouvel établissement. On savait que le passage au collège coïncidait, souvent, avec un déménagement. La DEPP le prouve statistiquement : la mobilité de commune à commune a concerné 9,4 % des élèves de 6e, à la rentrée 2020 comme à celle de 2019, pour diminuer en deçà de 6 % en classe de 5e, 4e et 3e. « La fin du premier degré et le début d’un autre cycle, la volonté de se rapprocher du collège de son enfant, mais aussi des stratégies d’évitement scolaire sont autant de raisons motivant les parents à changer de domicile à la fin de l’école élémentaire », peut-on lire dans la note d’analyse qui accompagne la diffusion de cette étude de la DEPP.
Pas de révolution, pour autant, dans la vie de l’enfant : lorsqu’elles changent de commune de résidence, les familles restent le plus souvent dans un rayon relativement proche. Dans plus de deux cas sur trois, l’ancienne et la nouvelle adresse se situent dans le même département. Autre trait commun aux deux rentrées : les mobilités s’effectuent dans la grande majorité des cas entre zones urbaines – de ville à ville –, et sans changement d’environnement (autrement dit, dans un environnement de densité équivalente pour l’enfant).Les familles qui ont quitté la ville, en mars 2020, pour se confiner à la campagne, semblent toutes ou presque revenues à la « case départ » pour la rentrée des classes. Signe que l’école rurale n’exerce pas – ou pas à elle seule – d’attrait particulier. En tout cas pas dans un calendrier aussi restreint : la DEPP n’exclut pas, à ce stade, que les cartes aient pu être rebattues à la rentrée 2021.
#Covid-19#migrant#migration#france#sante#mobiliteinterne#immobilier#education#crisesanitaire#confinement#urbain#exoderural
]]>HCR - Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie
▻https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60644db3a/personnes-deracinees-confrontees-linsecurite-alimentaire-cause-pandemie.html
Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie. Du fait des confinements dus à la pandémie de Covid-19 qui suppriment des emplois et des revenus, un nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d’asile subissent la faim.A cause de la pandémie et des confinements, les personnes déracinées sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire.Lorsque Kimberly Virguez a finalement fait le choix déchirant de quitter son pays natal, le Venezuela, elle avait déjà perdu 15 kilos à cause des pénuries alimentaires généralisées. Au Pérou, où elle a déposé une demande d’asile, elle a rapidement repris du poids. Mais la pandémie de Covid-19 est arrivée. Kimberly a perdu son emploi, et elle et son mari ont dû commencer à sauter des repas pour avoir de quoi nourrir leurs jumeaux en pleine croissance. Après des mois lors desquels ces parents ne se nourrissaient qu’une seule fois par jour, Kimberly a de nouveau perdu 15 kg, pour revenir à son poids en quittant le Venezuela en 2018. « C’est effroyable car il n’y a aucune solution. Les placards sont vides mais, à cause des restrictions, vous ne pouvez pas sortir et trouver un emploi pour gagner de l’argent et acheter de la nourriture£ », explique Kimberly, qui a perdu son emploi d’assistante cuisinière lorsque le virus a démarré sa propagation mortelle en Amérique latine en mars 2020. Elle a ensuite été licenciée d’un autre poste qu’elle avait brièvement occupé avant que le Pérou ne soit confiné une seconde fois en janvier dernier. Des situations comme celle de Kimberly se produisent couramment dans le monde entier, les restrictions liées au coronavirus coûtant des centaines de millions d’emplois et précipitant un nombre incalculable de personnes en faillite financière. Dans ce contexte, les personnes déracinées - qui sont parfois contraintes de fuir leur foyer avec tout ce qu’elles peuvent emporter - sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Après s’être débrouillées tant bien que mal l’année dernière, beaucoup se retrouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, devant sauter des repas, faire la queue à la soupe populaire, mendier ou chercher des restes de nourriture.
« Aucun pays n’est épargné » par les ravages de la pandémie de coronavirus, peut-on lire dans un récent rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui examine les liens étroits entre la faim dans le monde et les déplacements. Selon ce rapport, la plupart des personnes déracinées vivent en milieu urbain, où l’impact économique du Covid-19 est le plus sévère et où elles sont souvent les premières à perdre leur emploi en temps de crise.
Selon le PAM, en raison de la pandémie, quelque 270 millions de personnes pourraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire aiguë à la fin 2020. Cela représente environ le double des 135 millions de personnes, selon les estimations sur la situation d’insécurité alimentaire en 2019 - une année déjà sans précédent pour la faim. Etant donné qu’on estime que 80% des personnes déracinées à travers le monde se trouvent dans des zones touchées par des niveaux élevés de malnutrition et d’insécurité alimentaire aiguë, la pandémie a aggravé une situation déjà désespérée.
#Covid-19#migrant#migration#sante#personnedeplacee#alimentation#pauvrete#vulnerabilite#PAM#OIM#urbain#economie
]]>« Les périurbains demandent qu’on leur foute la paix sur leur façon de vivre ! »
▻http://carfree.fr/index.php/2021/03/12/les-periurbains-demandent-quon-leur-foute-la-paix-sur-leur-facon-de-vivre
Le titre d’un article récent du journal 20 minutes n’y va pas par quatre chemins : « Les périurbains demandent qu’on leur foute la paix sur leur façon de vivre ! » L’article relate Lire la suite...
#Etalement_urbain #bordeaux #campagne #dépendance #lotissements #périurbain #société #urbain
]]>Immunization drive in Beijing before congress - Asia Times
▻https://asiatimes.com/2021/02/immunization-drive-in-beijing-before-congress
A universal vaccination drive has been underway in Beijing and 5 million people had already booked their shots last week as the city prepares to host the National People’s Congress (NPC) and the Chinese People’s Political Consultative Conference (CPPCC) – the top political advisory body – in one week.Chinese authorities have been in overdrive getting the virus under control, not only in Beijing but around the regions, before the country’s biggest political event starts in the capital.China reported the all-clear on Monday after the National Health Commission (NHC) removed the last county, in northeastern Heilongjiang province, from the list of medium-to-high risk Covid-hit areas. Also, a Beijing suburb that is home to the capital’s massive new Daxing Airport, where sporadic infections had long gone under the radar, has ridden its population of local transmissions for a fortnight and been taken off the NHC’s hotspot watchlist. The city of Shijiazhuang, the capital of nearby Hebei province, has also been declared “Covid-free,” less than two months after unreported clusters in rural districts there sparked the biggest Covid resurgence in China after the initial epicenter of Wuhan cleared its cases.
#Covid-19#migrant#migration#chine#sante#vaccination#deplacement#politique#covidfree#urbain#rural
]]>« Bir Başkadır », la série turque de Netflix que les Français seraient bien avisés de regarder | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/198277/bir-baskadir-serie-netflix-turquie-istanbul-fracture-islamisme-regarder-france
La série parle d’#identités et d’incapacité à communiquer entre les milieux #laïcs aisés (les « Turcs blancs ») et les milieux #conservateurs #populaires, entre les #générations ou même encore au sein d’une même famille entre deux sœurs ayant renié –on pourrait même dire refoulé, puisque l’une des deux est psychiatre– leur identité #kurde, de deux façons radicalement opposées, l’une adoptant les codes religieux conservateurs, l’autre ceux du monde intellectuel libéral.
« Jamais aucune série n’a été autant débattue et de façon aussi passionnée que Bir Başkadır : parce qu’elle traite de la #Turquie d’aujourd’hui, de la #polarisation entre erdoganistes et kémalistes, entre #riches et #pauvres, entre monde #rural et monde #urbain, entre les marges et le centre. Or ces #fractures occupent tous les esprits, et chacun peut se projeter dans l’un ou l’autre des personnages », nous explique depuis Istanbul la journaliste culturelle Nazlan Ertan, qui a consacré un article à cette série.
]]>Michel Lussault : « Il faut favoriser un urbanisme de l’attention et du “prendre soin” »
▻https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2021/01/04/michel-lussault-il-faut-favoriser-un-urbanisme-de-l-attention-et-du-prendre-
Au-delà des raisons socio-économiques, comment expliquer que l’impact ne soit pas le même, y compris entre deux endroits proches, voire semblables ?
Les écosociosystèmes urbains réagissent différemment. Si l’épidémie n’est pas insensible aux inégalités sociales, les modalités d’introduction et de diffusion du virus dans un espace donné sont hétérogènes. La situation prépandémique du système de soin, de même l’état de préparation des pouvoirs publics et de la société conditionnent beaucoup le « succès » de la pandémie.
Jouent aussi la configuration géographique d’une contrée et les modalités de fonctionnement spatial. La densité urbaine est une condition favorable à la diffusion, mais cela reste relatif néanmoins : certaines villes ou quartiers très denses ont été plus épargnés que d’autres beaucoup moins denses, fussent-ils proches.
Le virus s’épanouit là où les interactions de proximité physique sont les plus fortes : cela prime sur le seul critère de densité. Un espace peu peuplé et peu dense, mais où les habitants sont en contact quotidien étroit, sera un terrain de jeu idéal pour le virus, tout autant, sinon plus, qu’un espace dense où il y a peu de contacts entre les habitants.En Italie du Nord, à Bergame notamment, l’intense vie intergénérationnelle où les personnes âgées sont au quotidien avec la famille, les enfants, la forte proximité de voisinage ont été, semble-t-il, des facteurs décisifs dans la diffusion brutale de cette pandémie. Y compris dans des lieux relativement éloignés du centre de Bergame, comme les vallées montagneuses du Nord. Le coronavirus prospère là où l’interaction humaine est intense.
Le coronavirus ne vient-il pas aussi nous rappeler qu’il faut que nous repensions notre mode d’habitation de la planète ? En effet. Ne serait-ce que parce qu’il est probable que nous soyons de plus en plus confrontés à des circulations de pathogènes. Or ces circulations procèdent de la fragilisation des écosystèmes par l’urbanisation. L’arrivée de ce virus était anticipée. Depuis une vingtaine d’années, on a vu se multiplier les épizooties, à savoir de grandes pandémies animales, dont l’agriculture et l’élevage intensifs sont le terreau.
Et on savait que ces virus circulant dans les réservoirs animaux pouvaient franchir les barrières d’espèces et atteindre les animaux domestiques, si ce n’est les êtres humains. Le bouleversement des écosystèmes lié à l’urbanisation que nous connaissons depuis quarante ans – une urbanisation très consommatrice d’espaces, toujours plus gourmande en ressources et qui favorise ainsi un entrelacement entre tous les vivants, humains et non humains – nous expose à des circulations de pathogènes.
Aussi, cette pandémie révèle l’incroyable fragilité, vulnérabilité des aéroports les plus importants, des grands centres commerciaux, des places publiques les plus fameuses, des stations touristiques les plus prestigieuses, des stades les plus célèbres, bref de tout ce qui apparaît comme le symbole de la puissance mondiale. Il suffit d’un grain de sable, d’un battement des spicules d’un virus à Wuhan à l’automne 2019 pour que, quelques mois plus tard, toutes ces infrastructures se retrouvent à l’arrêt. Donc ne devrait-on pas réfléchir à un mode d’organisation et de fonctionnement du monde qui soit moins vulnérable, à une urbanisation moins prédatrice des écosystèmes, moins destructrice des équilibres biophysiques ?
En somme, nous devons repenser nos équipements, nos espaces publics, nos grands projets ?
Oui, il faut repenser l’organisation des espaces urbains, réfléchir au dimensionnement des équipements, au type d’opérations urbaines que l’on veut promouvoir. Il faut sortir de la surenchère aux mégaprojets spectaculaires et concevoir des aménagements urbains qui répondent aux besoins élémentaires des citadins ordinaires.
Nous avons perdu de vue que les villes accueilleront en 2050 pas moins de 7 milliards d’habitants et qu’il allait falloir les accueillir dans des conditions leur permettant de mener une vie digne. Car depuis vingt-cinq ans, nous avons favorisé un urbanisme promouvant la « world city » comme unique référence, centré sur les grands projets, poussant à la compétition entre les villes.Finalement, cette pandémie peut nous être utile si nous devenons davantage attentifs à ce que nous avons négligé jusqu’alors, comme la bonne qualité des systèmes de soin, d’hébergement des personnes âgées, éducatifs, relatifs aux biens de consommation élémentaires, et de la bonne qualité de l’air… Ne peut-on pas favoriser un nouvel urbanisme de l’attention et du « prendre soin » ? Et revenir à une réflexion fondamentale sur la façon dont la ville peut servir le « bien-vivre » ordinaire de tous.
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]]>« Chroniques de géo’virale » : penser le monde avec le Covid-19
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/22/chroniques-de-geo-virale-penser-le-monde-avec-le-covid-19_6064175_3232.html
Il a suffi d’un battement d’écailles d’un pangolin à Wuhan pour provoquer une pandémie planétaire et pour que, quelques semaines plus tard, le monde soit à l’arrêt. Fasciné par la « cinétique », la rapidité à laquelle le virus s’est propagé sur la planète, Michel Lussault s’est lancé lors du confinement printanier dans la diffusion d’une série de chroniques vidéo, dites de « géo’virale », pour essayer de comprendre cette crise inédite. Le recueil de ces chroniques, qui vient de paraître, aurait pu être sous-titré : « Penser le monde avec le virus ». Car ce SARS-coV-2 est un « extraordinaire révélateur » de la puissance de l’urbanisation planétaire… et aussi de ses faiblesses, de ses vulnérabilités.Le virus se propage par le biais de l’intense mobilité de biens et de personnes, clé de voûte du monde urbanisé. Celui-ci est tellement « interrelié » qu’un micro-événement peut provoquer la paralysie de tout le système. Trafic aérien, parcs d’attractions, zones touristiques, stades, grands centres commerciaux… qui pouvait imaginer que tous ces « emblèmes de la mondialisation triomphante » se retrouvent à l’arrêt simultanément ?
Pour autant – et fort heureusement – ce monde urbanisé n’est pas homogène. Chaque maillon de ce réseau planétaire a ses spécificités. Sinon, comment expliquer que d’un pays à un autre, d’une région à une autre, d’une ville à une autre, voire d’un îlot à un autre, les conditions de la contagion et l’impact de l’épidémie ne soient pas les mêmes ? L’épidémie est loin d’être insensible aux inégalités sociales. La situation prépandémique du système de soin, tout comme l’état de préparation des pouvoirs publics et de la société sont aussi des facteurs décisifs.
Michel Lussault apporte ici des nuances au rôle que peut jouer la configuration géographique. La densité urbaine est une condition favorable à la diffusion somme toute relative, observe-t-il. Priment sur la densité les « interactions de proximité physique entre personnes » : « Un espace peu peuplé et peu dense, mais où les habitants sont en contact quotidien étroit, sera un terrain de jeu idéal pour le virus tout autant sinon plus qu’un espace dense où il y a peu de contacts entre les habitants. » « Le coronavirus prospère là où l’interaction humaine est intense », insiste-t-il. Ce qui explique d’ailleurs que le confinement et les mesures de distanciations sociales « remettent en question immédiatement l’urbanité »,
Au sortir de cette pandémie, certains seront tentés par un repli sur leur citadelle domestique. Mais Michel Lussault veut croire que beaucoup chercheront à retrouver des relations sociales. Considérant cette pandémie comme un « fait anthropocène total » – le bouleversement des écosystèmes lié à l’urbanisme n’en est-il pas à l’origine ? – le géographe interpelle : et si finalement, cette crise était une opportunité pour lancer une réflexion sur la façon dont nous pouvons organiser nos villes différemment ? Etre plus attentifs à ce qui nous protège et nous permet de mieux vivre, collectivement ?
#Covid-19#migrant#migration#sante#urbain#ville#interaction#densite#circulation#distanciation#contact#confinement#michellussault#geographie
]]>#Atlas des mondes urbains
Aux sources classiques des organisations internationales et des réseaux de villes, les auteurs de cet Atlas des #mondes_urbains ont confronté l’éventail des nouvelles possibilités offertes par le #numérique, multiplié les échelles et se sont affranchis des spatialités territoriales usuelles. Voici une cartographie inédite de la planète des citadins.
Sept humains sur dix vivent en ville. Des mégapoles se forment sur tous les continents. Partout le bâti s’étale et se standardise, les mondes ruraux disparaissent, les modes de vie s’uniformisent et, dans le même temps, les #inégalités se creusent. La généralisation de l’#urbain réchauffe la planète, détruit la biodiversité et nous rend encore plus vulnérables face au changement climatique. Mais les villes sont aussi notre #bien_commun. Elles sont des lieux de production de richesses, d’innovation, de création culturelle, de solidarité et de résilience. Elles fascinent par leur gigantisme, leurs foules et leurs innombrables activités, laissant dans l’ombre une autre réalité : la myriade de villes petites et intermédiaires qui composent l’essentiel des mondes urbains d’aujourd’hui. Celles des pays dits en développement, en particulier, dont les « basses technologies » sont loin d’affecter autant l’avenir de la planète que les métropoles mondialisées.
►http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100249530
#ressources_pédagogiques #villes #urban_matter #cartographie #visualisation #livre #géographie_urbaine
–—
déjà signalé par @simplicissimus :
▻https://seenthis.net/messages/885759
et @marclaime :
▻https://seenthis.net/messages/885729
... je remets ici en y ajoutant des mots-clé...
Virus cases exceed 7 million in India - Asia Times
▻https://asiatimes.com/2020/10/virus-cases-exceed-7-million-in-india
India’s coronavirus cases surged past seven million on Sunday, taking it ever closer to overtaking the United States as the world’s most infected country.Health ministry data showed a rise of almost 75,000 cases on Sunday, taking the total to 7.05 million, second only to the US which has recorded 7.67 million infections.Experts say that the true number may be much higher, with testing rates in the vast country of 1.3 billion people – home to some of the planet’s most crowded cities – much lower than in many other countries. This is borne out by a string of studies measuring antibodies to the virus among the Indian population that have indicated infection rates could be several times higher than officially recorded.
India’s death toll of 108,334 as of Sunday is also lower than in the US and other countries with higher caseloads. The United States has recorded 214,000 deaths while Brazil, with two million fewer infections than India, has lost nearly 150,000 lives so far.Possible factors for this include India’s relatively young population, immunity thanks to other diseases, and under-reporting. The rise in infections in India comes as the government continues to lift restrictions to boost an economy battered by a severe lockdown imposed in March. On Thursday, cinemas are set to re-open – albeit at 50% capacity – and experts fear the upcoming festival season when large crowds gather for public celebrations will exacerbate the situation. Anticipating a fresh surge in cases, the government has issued strict guidelines and capped the number of revellers for the two main Hindu festivals of Dussehra on October 25 and Diwali next month. On Friday, Prime Minister Narendra Modi launched a mass awareness campaign, encouraging the public to wear masks, practise hand hygiene and maintain physical distance. “Our collective efforts have helped saved many lives. We have to continue the momentum and protect our citizens from the virus,” Modi tweeted. The virus initially hit major metropolises such as Mumbai and New Delhi, but has since spread to almost every corner of the huge country, including the remote Andaman and Nicobar islands. Recently, the daily number of new cases has fallen from a peak of almost 100,000 in mid-September to around 60,000-70,000.But Preeti Kumar of the Delhi-based Public Health Foundation of India said it was too early to assume India has passed the peak.
#Covid-19#migrant#migration#inde#sante#circulation#urbain#insularite#religion#pelerinage#hindouisme
]]>The Guardian view on India’s strongman: in denial about a Covid crisis | Editorial | Opinion | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/sep/13/the-guardian-view-on-indias-strongman-in-denial-about-a-covid-crisis
▻https://i.guim.co.uk/img/media/7cc3b994a52fa35d34b81804c0f1407bb108994a/0_124_1859_1115/master/1859.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali
The pandemic is not Mr Modi’s fault, but he owns his government’s dysfunctional response. He imposed a draconian lockdown in late March with no warning and no planning. The prime minister seemed to revel in the drama of a primetime announcement and its muscular message. But the national shutdown, which ended in June, destroyed millions of people’s livelihoods. Many of the most affected sit on the bottom rungs of Indian society, who were forced with no notice to leave cities for distant villages. Although the national lockdown has been lifted, local versions continue in many states.
One way of dealing with the economic crisis would be to boost India’s job guarantee scheme. The National Rural Employment Guarantee Act (NREGA) is designed to offer any citizen in rural India 100 days of work with (admittedly low) minimum wages provided by the government. The world’s largest public works programme kept India’s vast countryside economy afloat after the 2008 global financial crash. Yet Mr Modi resists wholesale adoption of the scheme and adequately financing it. Experts warn NREGA’s funding will run dry this month. Mr Modi appears unable to reconcile his dislike of a programme (it was introduced by his Congress opponents) with its obvious utility. Broadening and deepening the scheme – so that it could expand naturally to accommodate anyone who demands work at a living wage – would provide a timely fiscal stimulus to keep people in work when the urban economy cannot soak up labour.Mr Modi’s short-sightedness will cost India dear. The country’s second Covid wave may strike harder than the first. Initially its major cities, which have the best hospitals, were hit by the virus. Now cases are taking off in rural areas, which have poor medical facilities. With tax revenue a fraction of normal levels, regional governments struggle to provide more than symbolic care or relief. This has been exacerbated by the central government’s refusal to send states the money it owes to them. The cash trail is deliberately obscured and Mr Modi should come clean about Covid spending to dispel concerns about corruption.
Rather than rebuild India’s social fabric, Mr Modi wants to build a panopticon. Critics of his government’s woeful performance have already been muzzled or locked up. A cold war with China blows dangerously hot in the Himalayas. To buttress support Mr Modi stokes Hindu nationalism. The temple ceremony is a way of stirring the emotions of Mr Modi’s fanatical supporters. It also reveals the depths of his denial about India’s Covid crisis.
#Covid-19#migration#migrant#inde#travailleurmigrant#confinement#rural#urbain#circulation#sante#politique#nationalisme
]]>Va-t-on vers un exode urbain ? (►https://www.franceculture.fr/emissi...
▻https://diasp.eu/p/11543736
]]>Covid-19 : analyse spatiale de l’influence des facteurs socio-économiques sur la prévalence et les conséquences de l’épidémie dans les départements français
▻https://economix.fr/uploads/source/media/MA_GA_NL-Covid19_2020-04-18.pdf
Cette recherche met en évidence que, au-delà de l’importance des caractéristiques individuelles comme facteurs explicatifs de la probabilité de contracter la Covid-19 et de ses conséquences, les
éléments liés au contexte économique, démographique et social interviennent également. Les départements les plus denses, les plus inégalitaires ainsi que ceux dans lesquels la part d’ouvriers est la
plus élevée se sont en effet révélés les plus vulnérables. Ces caractéristiques soulignent d’abord la complémentarité entre les politiques de santé d’une part et les politiques sociales et de redistribution de l’autre. Le rôle des services d’urgence comme facteur de réduction des manifestations de l’épidémie va dans le même sens. Il montre en effet qu’en présence d’inégalités les services publics, en l’occurrence de santé, permettent de protéger les populations de la maladie et de réduire les décès. Ensuite, en
mettant en évidence le rôle de la densité démographique, cet article rappelle que les départements ruraux ou les moins peuplés ne sont pas les plus vulnérables mais que les territoires métropolitains
présentent aussi des faiblesses au niveau de la prise en charge des malades qu’il est important de considérer. Enfin, les disparités locales et les effets de débordement que nous avons mis en évidence
vont dans le sens d’une régionalisation poussée de la mise en œuvre des politiques de santé. Menées au plus près des territoires, ces dernières peuvent en effet être en mesure de mieux prendre en
considération les effets de proximité géographique et socio-économiques qui prévalent au niveau de leur périmètre d’action et, ainsi, être mieux à même d’affecter les ressources humaines et financières.
]]>Hier, les révoltes urbaines avaient pour cibles les usines et les patrons. Aujourd’hui, elles s’en prennent aux institutions publiques. Que s’est-il passé entre temps ? #urbain #villes #banlieues #révoltes #inégalités_sociales
]]>Autrefois, les révoltes urbaines avaient pour cibles les usines et les patrons. Désormais, elles s’en prennent aux institutions publiques. Que s’est-il passé entre temps ? #urbain #banlieues #révoltes
►https://sms.hypotheses.org/24721
Dans quelle mesure les formes de radicalités politiques rencontrées dans les quartiers populaires sont-elles nouvelles ? Qu’est-ce qui sépare ou rapproche les insurrections ouvrières de l’entre-deux-guerres des révoltes urbaines d’aujourd’hui ? À quoi correspondent les comportements violents attribués aux jeunes des quartiers populaires ?
Si dans l’entre-deux-guerres les insurrections ouvrières attribuées au parti communiste sont récurrentes et avaient pour cible les usines et le patronat, les révoltes urbaines actuelles montrent du doigt les institutions républicaines comme la police et l’État. Questionner la métamorphose des conflits dans les banlieues populaires, du monde ouvrier en particulier et des classes populaires en général, est essentielle pour comprendre les nouvelles formes de radicalisation politique.
Certes, les ouvriers sont encore nombreux sur le marché du travail (...)
]]>La pandémie COVID-19 – la dimension géographique du phénomène
Basé sur des messages transmis par des collègues du laboratoire EDYTEM de l’Université de Savoie :
La diffusion d’une pandémie comporte des aspects éminemment géographiques, qui font appel aux modèles de diffusion, à l’analyse des réseaux, à celle des mobilités, … Elle se prête à la représentation cartographique, et pose à ce titre des problèmes de sémiologie graphique spécifique. La diffusion d’une épidémie est aussi le reflet du fonctionnement d’une société, et à ce titre la rapidité de la diffusion de l’épidémie de COVID-19 dans le monde est évidemment le résultat de la mondialisation. En même temps, cette mondialisation et la diffusion quasi instantanée de l’information permet de suivre en temps réel la propagation de l’épidémie. Les outils de cartographie interactive en temps réel deviennent ainsi un réel outil de gestion de crise.
Pour ceux qui le souhaitent, on vous invite d’abord à consulter l’excellent article suivant, qui fait la synthèse à la fois historique et actuelle des approches géographiques, et plus généralement graphiques, des épidémies. :
►https://cartonumerique.blogspot.com/2020/01/cartographie-epidemies.html
Il est régulièrement mis à jour. Vous y verrez comment une analyse de la progression du virus, par les cartes, est riche d’enseignements, mais aussi parfois peut être anxiogène selon la sémiologie retenue. Vous y verrez aussi tout un tas de documents, graphes et courbes, renvoyant aux outils d’#analyse_spatiale.
Beaucoup de liens et de sites sont listés notamment à la fin de l’article.
La diffusion d’une pandémie est systémique et elle se prête également à la modélisation. Cette approche cherche à expliquer et comprendre ce système complexe.
Un site web interactif a été créé par une équipe de chercheurs de différentes disciplines, tous spécialistes de la modélisation des systèmes complexes et désireux de mobiliser leurs compétences pour répondre aux nombreuses interrogations que soulève l’épidémie de COVID-19. L’idée est de permettre à chacun de poser la/les questions qui le travaillent et d’y répondre, aussi rapidement que possible, en mobilisant les connaissances scientifiques sur le sujet mais aussi des outils de visualisation scientifique, de modélisation et de simulation.
►https://covprehension.org
D’autres ressources :
Sur la géographie de la #quarantaine et la fameuse courbe que l’on cherche à aplatir :
▻https://www.geographyrealm.com/geography-of-quarantines
Un article sur #mondialisation et #épidémie : il montre l’influence des mégacités et de leur interconnexion dans la diffusion des épidémies. Il a été écrit avant la pandémie actuelle, mais sa pertinence ne s’en trouve que renforcée :
►http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/epidemies-mondialisation.pdf
N’oublions pas que c’est une #analyse_géographique (par la #cartographie) qui a permis, en 1854, à #John_Snow, médecin britannique, d’identifier la source de l’épidémie de #Choléra à #Londres.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9mie_de_chol%C3%A9ra_de_Broad_Street
Cette approche géographique est évidemment majeure dans la discipline « #épidémiologie »
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9miologie
Cependant, un article de 2016 met en garde sur « l’épidémie cartographique », à propos du #traitement_cartographique de la crise du virus #Ebola :
►http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/geographie-de-la-sante-espaces-et-societes/geographie-appliquee/tous-cartographes-ebola
Le site d’ESRI propose des cartographies interactives sur la France, mais aussi sur de nombreux pays :
▻https://www.esrifrance.fr/coronavirus-ressources.aspx
–-> compilation de liens par Philippe Schönheich, reçue par mail, le 06.04.2020
#géographie #pandémie #épidémie #coronavirus #covid-19 #ressources_pédagogiques #flattening_the_curve
ping @simplicissimus @fil @reka
SARSCOV2 un virus des villes, pas un virus des champs. Effet de masse critique en zone urbaine. - Doc GOMI
►https://dr-gomi.blog4ever.com/sarscov2-un-virus-des-villes-pas-un-virus-des-champs-effet-de-mas
/resources/img/blogs/dizperso/headers/header-3.jpg
Mes conclusions (ainsi que les données d ’études) sont celles ci :
– notre population étant immunologiquement totalement naive sans protection croisée (a priori), l’importance des inoculum viraux et leur répétition avant la phase symptomatique est à même de provoquer une forme plus symptomatique ou plus grave. C’est une donnée « classique » en virologie, dont il n’a pas été tenu compte jusqu’à présent dans la modélisation, et je mets cette donnée au premier plan de mes réflexions, d autant plus que ce facteur joue un rôle probablement plus prépondérant en l’absence totale d immunité. (non validé, hypothèse personnelle).
– la charge virale est corrélée a la gravité de la maladie. (validé)
– en zone de cluster le phénomène de masse critique se produit lorsqu un individu est à même de recevoir plusieurs inoculum viraux, de façon répétée, déclenchant une forme plus grave ou plus symptomatique, provoquant une excrétion plus forte (toux), avec de plus nombreux cas secondaires, eux mêmes plus symptomatiques (hypothèse personnelle).
L’existence des « superspreaders » (individus fortement excréteurs même si ils sont peu symptomatiques) est discutable, leur caractéristique étant de contaminer parfois 20 ou 40 personnes quand le taux admis est proche de 2,7 ; il y a de forts excréteurs , mais il y a surtout des situations claires de forte propagation : lieu confiné ou grande foule compacte, qui provoquent des contagions de masse.
– hors cluster les contaminations peuvent se produire a très bas bruit et sans visibilité : selon Bedford (USA) , 1200 personnes ont été contaminées avant l’épisode très visible du cluster de Seattle, ce qui est retrouvé dans l ’étude italienne qui fait remonter l’épidémie a une période précédant sa visibilité.
– hors cluster le phénomène de masse critique peut se produire dans les établissements de soins, ce qui explique l’extrême nosocomialité du CO19. Ce phénomène est aggravé par de possibles aérosolisations ponctuelles (oxygénothérapie) mais aussi par le risque microdroplet : parallèlement aux droplets, des microdroplets sont produites lors de la toux, la parole, et le chant , qui peuvent rester en suspension ; leur potentiel contaminant n’est pas avéré, mais seraient une excellente explication aux phénomènes observés en lieu confiné ou lors des grandes manifestations de foule (réunion église évangélique et match de football).
– Hors cluster il est envisageable que la voie de contamination soit préférentiellement contact, moins de formes sévères, moins de toux , moins de droplets, provoquant des cas secondaires moins sévères ; sauf quand le virus entre dans un lieu confiné avec plusieurs excréteurs (EHPAD) et une population fragile.
]]>Sur et sous la décroissance des villes désindustrialisées, des projets de revitalisation ?
#villes #décroissance #désindustrialisation #urbain #urbanité
►https://sms.hypotheses.org/23020
L’existence et le développement des villes françaises ont souvent été déterminés par leurs activités économiques et industrielles. Alors que l’heure est à la décroissance pour beaucoup d’entre elles, le devenir des infrastructures qui leur étaient dédiées pose question. Que faire de ces sites qui subsistent à la désindustrialisation ? La conservation et la transformation de ces ensembles recouvrent de nombreux enjeux, d’ordre économique, écologique, patrimonial, politique et social.
La croissance des villes industrielles en France est caractérisée par la forte spécialisation territoriale de la production. Elle entraine une interdépendance entre la démographie et l’économie. Aussi, le processus de désindustrialisation est suivi par une perte d’emplois, le départ de population, la réduction de l’habitation aux fonctions existentielles et la disparition de l’urbanité. La notion d’urbanité s’applique aux espaces, tels que les espaces industriels et les quartiers populaires autour des usines. La présence industrielle entraine des mises en réseaux et des liens d’échange avec les autres quartiers de la ville (...)
]]>Sur et sous la décroissance des villes désindustrialisées, des projets de revitalisation ? #villes #décroissance #désindustrialisation #urbain #urbanité
]]>Exils - Le Monolecte
▻https://blog.monolecte.fr/2020/02/02/exils
Plus prosaïquement, lorsque tout le monde trouve parfaitement normal de réclamer l’équivalent d’un salaire minimum pour loger dans un deux-trois pièces exigu et pas forcément très bien placé, c’est le moment où je me dis qu’il y a quelque chose de bien pourri dans les soi-disant choix résidentiels dans ce pays.
#logement #territoires #exclusion #politique #métropolisation
]]>Une immersion dans le quotidien #urbain des #graffeurs pour comprendre la complexité et l’originalité de leur démarche, puis découvrir une #communauté structurée et dense. En coopération avec #CNRS_Images. ►http://sms.hypotheses.org/9764
#Villes moyennes : comment redynamiser les centres-villes ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/villes-moyennes-comment-redynamiser-les-centres-villes
Hier, 222 maires étaient réunis à Paris pour débattre du Plan Action Cœur de ville, un programme de revitalisation des centres villes, initié par le gouvernement l’année dernière et qui prend aujourd’hui une résonnance toute particulière avec le mouvement des gilets jaunes.
#territoires #urbain
▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16362-20.03.2019-ITEMA_22013544-0.mp3
OHNE TITEL reçoit Chloé #Saelens, #Rachel #devresse, #Anthea_missy et #Kler
▻http://www.radiopanik.org/emissions/ohne-titel/ohne-titel-recoit-chloe-saelens-rachel-devresse-anthea-missy-et-kler
** L’art #urbain s’expose **
Nous continuons notre découverte de l’art urbain bruxellois ce dimanche avec l’exposition #Street to Canvas, visible jusqu’au 29 décembre. L’occasion de découvrir les acteurs majeurs de l’art urbain bruxellois et de son évolution au cours des 10 dernières années.
La curatrice, Chloé Saelens accompagnée de la scénographe Rachel Devresse, nous expliquerons le cheminement et la construction de cette exposition, nous dscuterons ensemble de notre questionnement sur l’association entre l’art urbain et exposition.
Les organisatrices seront accompagnées de deux artistes, Anthea Missy et Kler,. Vous aurez donc compris, nos invités sont 100 % féminines, le moment idéal de parler notamment de la place de la femme dans le monde du (...)
#art #clhoé #urbain,art,Rachel,Anthea_missy,devresse,Saelens,Street,Kler,clhoé
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/ohne-titel/ohne-titel-recoit-chloe-saelens-rachel-devresse-anthea-missy-et-kler_058
Après plusieurs décennies de #désertification, certaines zones #rurales sont réinvesties par des populations #urbaines. Mais parfois, le partage d’un territoire par ses #habitants ne suffit plus à construire une #identité commune. Qu’en pensez-vous ?
►https://sms.hypotheses.org/6685
#désert, #désertification, #village, #rural, #urbain, #habitant, #identité, #territoire, #vie, #quotidien, #vivre
]]>Les #grands_ensembles issus de la politique de Reconstruction de l’après Seconde guerre mondiale sont aujourd’hui discrédités. Or avec le recul, on peut y trouver des pistes pour le #logement de demain…
►https://sms.hypotheses.org/11497
#logement, #politique, #reconstruction, #grand_ensemble, #ZUP, #urbanisation, #urbain, #ville, #famille, #cité, #HLM, #architecte, #architecture, #gouvernement
]]>De #villes en #métropoles, #Tôkyô, métropole #japonaise en #mouvement perpétuel :
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/urb1/MetropScient3.htm
Publié le 20/09/2006
Vu le 08/06/2018
Cet article de Natacha Aveline du bureau #CNRS #Japon Corée à Tôkyô, Institut d’#Asie #orientale, publié sur le site #géoconfluences, traite du mouvement perpétuel de Tokyo de différents points de vue. Elle rappelle d’abord l’importance #démographique de la ville, notamment par rapport au #monde et ses #lieux les plus peuplés tout en invoquant les raisons #économiques de cette #croissance par rapport à l’#histoire de la ville. Elle précise que la ville et la #campagne sont difficilement discernables et nous pouvons en conclure que la #périurbanisation doit contribuer non seulement à l’importance démographique de la ville, mais aussi à tous les #changements qui s’y opèrent, la périurbanisation progressant sans cesse sur le #territoire : c’est ce qu’elle évoque par la notion d’#émiettement #urbain. Malgré les perspectives actuelles en matière d’#économie et de #démographie, ce phénomène pose toujours #problème.
Près de 80% des Japonais vivent en ville. […] Le #gigantisme urbain atteint sur l’#archipel des niveaux inégalés en Europe. Onze villes ont plus d’un #million d’habitants (2006), dont onze se regroupent dans quatre grandes #conurbations qui structurent un cordon urbain quasi-continu de mille kilomètres s’étirant le long du littoral Pacifique de Tôkyô à Fukuoka. Deux se distinguent par leur #démesure : Tôkyô, première #agglomération de la planète avec 34 millions d’habitants, et Ôsaka, la dixième avec 17 millions d’habitants, cumulent un produit régional brut de quelque 1 850 milliards de dollars, équivalent à celui de l’Italie et des Pays-Bas réunis.
Si la #macrocéphalie est un phénomène commun à bien des pays d’Asie, la structuration en #mégalopole […] est plus spécifique au Japon. Elle résulte des choix industriels effectués dès l’époque Meiji (1868-1912), mais aussi de l’#expansion singulière d’un espace #urbanisé d’autant plus difficile à cerner que la ville ne s’est jamais opposée à la campagne, dans un pays où seuls les châteaux étaient fortifiés à l’époque féodale. Le phénomène d’émiettement urbain atteint ainsi une intensité sans équivalent dans les autres grands pays #industrialisés. Il a été, au Japon, une cause majeure de pathologies pendant la Haute Croissance et reste source de #problèmes aujourd’hui, en dépit de perspectives économiques et démographiques radicalement nouvelles.
Ainsi, différentes #questions sont soulevées, d’abord celle des « logiques d’#urbanisation », elle évoque alors « l’#entremêlement de #fonctions #rurales et urbaines dans les #périphéries et […] les #zones #centrales » desquelles résulte « la faible hauteur des #constructions » et l’« #étalement du bâti » qu’elle nuance légèrement en rappelant la #verticalisation de Tôkyô entre 1980-1990 « sous l’effet des multiples opérations de #rénovation urbaine » ; et qui provient en partie de « la faible #intervention de l’#État dans la #gestion urbaine, le rôle majeur qu’ont joué à cet égard les #opérateurs #ferroviaires #privés, la toute-puissance de la propriété #foncière et l’extraordinaire #plasticité du bâti. »
Elle donnera le la précision sur cette « faible intervention de l’État » en évoquant la #désorganisation des villes, les conséquences de l’#occupation #américaine et les problèmes qui en découle quant à la part de #responsabilité donnée aux #pouvoirs #publics.
Elle donnera également par la suite plus de précision quant aux réseaux ferroviaires privés, leur expansion et leur influence sur la #structure urbaine, ce qui semble pouvoir lui permettre, plus tard, d’aborder la question « statut du foncier dans l’économie #japonaise » et ainsi des rénovations et du #morcellement et de l’aspect #juridique des #parcelles #cadastrales.
Elle en déduit de la valeur accordée au #sol et non aux constructions, ce qui lui permet d’expliquer le phénomène de la plasticité du bâtit.
Ainsi, elle évoque enfin les nouvelles #difficultés en #ville avec « l’arrêt de la hausse quasi-interrompue des prix fonciers depuis 1955 et mis un terme à la #croissance exceptionnelle qui soutenait l’économie ». Ce qui lui permet d’évoquer la nouvelle politique de #revitalisation des villes avec le "#renouvellement urbain" (toshi saisei) […] des "#périmètres #spéciaux d’#intervention d’#urgence" […] (Tôkyô, Osaka et Nagoya) », de manière à stabiliser les #prix pour la #spéculation ; le choix de #développer le #commerce et la #restauration et l’utilisation des « #friches #ferroviaires et #industrielles. »
]]>L’#urbanisation du #Japon, le pays des #possibles, partie 4 : des #limites et des #déficiences.
_#Japan's #urbanisation, the countries of #possibilities, part 4 : #limits and #deficiency._
Dans l’interview de #Sou #Fujimoto faite par Marie Bélœil (►https://www.courrierinternational.com/article/larchitecte-japonais-sou-fujimoto-chaque-mur-est-une-fenetre - publié le 11/05/2O18 et vu le 07/06/2018 ) une question est posée à propos de la #durée de vie d’une #maison au Japon, qui n’est que de vingt-cinq ans. L’architecte confirme cette donnée numérique mais garde espoir en considérant l’influence des « vision » » et des « concepts » survivant au #bâtiment pour les générations futures et leurs propres influences et critiques. Cet aspect #éphémère du bâtiment représente correspond à l’état d’esprit omniprésent au Japon lorsqu’il s’agit de #rénovation : certains temples sont totalement #reconstruits malgré leur qualité historique, les #villes sont en constant #changement comme nous pouvons le voir par l’#application « promenades du passé et du présent » sur Google Street View. L’#évolution rapide de l’#habitat #urbain au Japon, lié au #développement tout aussi #rapide du pays, donne malheureusement naissance à des #constructions éphémères, « médiocre » selon Sylvie Guichard-Anguis dans cet article de Persée :
▻https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1984_num_61_505_5492
Vu le 07/06/2018
Pourtant, des #projets d’#urbanisation stables sont recherchés depuis les années 60 notamment par La Japan Foundation et le projet « Struggling Cities » qui est aujourd’hui réexaminé de manière à considérer « les liens entre le passé et le présent » et de procéder à « une nouvelle vision de la #ville » dans son contexte d’#expansion. Ce lien permet d’accéder au #programme (lieu et date) des prochaines expositions.
▻https://www.jpf.go.jp/e/project/culture/exhibit/traveling/struggling.html
“Tokyo plan 1960” and Kenzo Tange “Tokyo-jin” from the November 2013 issue ; Photo : Akio Kawasumi:
L’#urbanisation du #Japon, le pays des #possibles, partie 3 : #Sou #Fujimoto.
Les #possibilités d’#urbanisation du Japon sont le sujet principal de cette #interview de l’#architecte #japonais Sou Fujimoto faite par Marie Bélœil.
►https://www.courrierinternational.com/article/larchitecte-japonais-sou-fujimoto-chaque-mur-est-une-fenetre
Publié le 11/05/2O18
Vu le 07/06/2018
Figure importante du « #minimalisme » japonais, Sou Fujimoto, en répondant à la journaliste, nous permet de placer de nouveaux #concepts à propos de ses choix d’organisation #urbains japonais. Selon lui la #maison est « à la fois un nid et une grotte, une fusion moderne des deux », elle fait partie de la #société et donc du domaine du #public tout en recueillant la sphère #privée. Il considère également qu’il y a un lien important entre #nature et #architecture étant donné le lien important entre la nature et l’homme et des choix à faire vis-à-vis de la #relation qu’ils entretiennent. De plus, « la nature est une grande source d’#inspiration. » L’#habitat selon lui est fondée sur les notions de « transparence », de « division » ou encore d’« identification », en un mot il est fondé sur les « relations entre les #individus et entre l’#individu et la société », celle-ci devant de préférences être basées sur « [la] #diversité et [l’]harmonie. [La] #différence et [la] #tolérance. » Aussi pense-t-il la question de la « fenêtre » en fonction de ses relations, et considère-t-il les notions de #fenêtres et de #murs étroitement liées.
Les murs séparent, relient et créent du lien. La présence d’un mur éveille la curiosité pour ce qui se trouve derrière. Les murs ne sont pas des #barrières et peuvent au contraire servir de point de départ à des #rencontres.
Le #mur est une #fenêtre. Les murs et leurs ouvertures se définissent toujours les uns par rapport aux autres. Pour moi, une #ouverture sans fenêtre n’est pas un mur. Et une fenêtre sans mur n’est pas une fenêtre.
D’autres questions lui sont posées, à propos de ses allusions à Le #Corbusier, à propos du Ministère de la Solitude au Royaume-Unis ou encore à propos de ses #projets en France comme notamment celui de l’Arbre Blanc ou encore celui en partenariat avec #OXO #Architectes : le projet Mille Arbres. Cependant nous nous intéresserons désormais à l’aspect problématique du développement urbain rapide du Japon et ses limites.
]]>L’#urbanisation du #Japon, le pays des #possibles, partie 2 : de nouvelles formes mises à l’essai.
▻http://www.demainlaville.com/le-japon-le-pays-des-possibles
Publié le 01/10/2014
Vu le 07/06/2018
Dans son article, Architecture by road nous présente les #innovations dans l’#architecture #japonaise d’abord par la #maison de monsieur #Moriyama « un monde blanc » et vert, une maison composée de multiples #volumes reliés par un tapis de pierres dessiné sur le sol et qui possède un #jardin. Plusieurs #foyers y cohabitent lorsque le #blogueur s’y rend et il se rend compte que le passage par l’extérieur est obligatoire pour circuler d’une pièce à une autre, la #nature possédant donc une place principale dans la vie des #habitants.
Il rencontre ensuite #Sou #Fujimoto qui lui fait découvrir une maison dessinée par ses ateliers en 2010, complètement transparente sur une structure blanche et constituée d’une succession de plateaux donnant l’impression de « vivre à l’intérieur comme si vous viviez dans un arbre. » L’organisation des pièces de la maison dépend d’ailleurs de la #structure et non pas l’inverse. Ainsi, nous pouvons considérer que si ces #conditions d’#habitation sont acceptées, il est possible de penser l’#urbain par un nouveau prisme de #contraintes et de #possibilités.
]]>L’#urbanisation du #Japon : des #gares et des #villes en image.
▻https://www.pop-up-urbain.com/collection-de-curiosites-urbaines-japonaises-1
Publié le 05/01/2015
Vu le 07/06/2018
Deux autres articles faits de #photographie et nés de l’#expérience d’un #voyage lors duquel Margaux Baldassi à exercer un regard #critique.
Dans le premier, elle nous évoque l’existence de #tampons à #collectionner qu’elle compare à des sceaux, pour ensuite nous parler de la passion des #Japonais pour #train en l’illustrant avec le #film d’#animation Giovanni no Shima , le célèbre animé Pokémon et le #Shinkasen, un train japonais à très grande vitesse, qui fêtait son demi-siècle.
À la fois contributeur non négligeable du développement économique, culturel et social de l’archipel et concentré ultime du « nerdisme » proprement nippon, le train méritait bien lui aussi son prétexte à la collection.
Elle nous parle ensuite, de la #gare de #Kagoshima, petite ville portuaire située sur la pointe sud du Japon, à l’extrémité de l’île de #Kyushu. La gare est à la fois prisée pour sa position de choix et son #architecture originale : elle comporte la grande roue #Amuran qui dépend du #centre #commercial #Amu-Plaza, placée au sixième étage, haute de ses 91 mètres de haut et composée de 36 gondoles.
Du point de vue de sa desserte, Kagoshima tient une place de choix puisqu’elle incarne le terminus sud de la ligne Shinkansen sur l’île de Kyushu (Kukuoka-Kagoshima).
L’autre aspect de son #excentricité figure dans son architecture. Dès votre arrivée dans ce port aux allures napolitaines (localisé sur la baie de Kagoshima et vu sur le volcan Sakurajima), retournez-vous sur Kagoshima-Chuo Station dès que vous aurez prix assez de recul, et découvrez ce bâtiment hybride : un bloc grisâtre coiffé de son immense coquelicot : une grande roue carminée !
Ce qui nous permet de soulever la question de la « #ville-marchandise » et de « l’#hybridation des #infrastructures #urbaines ».
La #transformation des gares en centres commerciaux est une chose, la #métamorphose des centres commerciaux en parcs d’attractions en est une autre (et devant l’hybridation des trois, on reste logiquement bouche bée). Fortement séduits par l’idée de tours commerciales en plein centre-ville, les Japonais transpercent de toute façon nos modèles urbains avec des idées truculentes par centaines.
]]>La #ville au #Japon : découverte par l’#expérience, la #pop-culture et la #photographie : Partie 2
Il est d’autre part , possible d’aborder la ville par des #problématiques #contemporaines comme cela est fait avec ces deux « radiographies » de la ville par Margaux Baldassi, l’une dont les principaux sujets sont les #espaces-verts et le micro-service à haute utilité #publique, et l’autre les systèmes électriques, l’#aménagement et l’étroitesse de l’#espace #urbain, le tout lié à une approche pop-artistique.
▻https://www.pop-up-urbain.com/radiographie-de-la-rue-japonaise-12
Publié le 30/09/2014
▻https://www.pop-up-urbain.com/radiographie-de-la-rue-japonaise-22
Publié le 22/10/2014
Nous pouvons lier ces deux articles à deux autres sur les choix d’#organisation #urbaine en matière #espace-public que ce soit à propos du manque de bancs, de la #gestion des déchets (avec les konbinis), des espaces pour dormir et des espaces pour fumer dans le premier article de Claire Gervais ou propos de la place de la « culture kawaï » dans la ville dans le deuxième, de Margaux Baldassi.
▻https://www.pop-up-urbain.com/pratiques-de-lespace-public-en-terrain-nippon
Publié le 03/11/2015
▻https://www.pop-up-urbain.com/au-pays-enchante-de-lordre-public-nippon
Publié le 07/10/2014
Les #difficultés liées à l’#urbain au #Japon.
Le Japon d’#après-guerre a su promptement se réinventer et est parvenu au rang de deuxième #puissance #économique #mondiale. Mais qu’en est-il de la #pauvreté ? Le Programme des Nations Unies pour le #développement introduit (dans son Rapport mondial sur le développement #humain édition de 2002) un nouvel indicateur de pauvreté humaine (IPH-2, calculé à partir des indicateurs de longévité, d’instruction, de conditions de vie et d’exclusion) adapté au classement des pays #développés et montre un taux de pauvreté au Japon de « 11,2 % en 2002 et de 11,7 % en 2005, plaçant le pays en douzième position. » Puis, en 2005, l’OCDE indique un #taux de 15,3 %, dans le classement le Japon aurait « l’un des taux les plus élevés parmi les pays de l’OCDE », à la cinquième place.
C’est en prenant en compte ces information que, sur #terrain, Mélanie Hours entreprend son étude sur la pauvreté au Japon. Ainsi, la pauvreté a été analysée par le biais de l’urbain et nous découvrons les nuances dans les "types" de pauvretés, du « working poor » aux « travailleurs journaliers », ainsi que l’importance de deux autres facteurs pour déterminer la pauvreté : les #représentations souvent liées à la structure urbaine ainsi qu’aux médias et l’aspect officiel qui lui est donné par les #lois ou par l’#État qui choisit de l’#assister ou non.
▻https://journals.openedition.org/transcontinentales/747#ftn2
Vu le 05/06/2018
Après une enquête de terrain effectuée auprès des #sans-abri, j’ai été amenée à m’interroger sur les représentations sociales de la pauvreté au Japon. Sans aller jusqu’à parler d’une négation totale de celle-ci, […] je me suis demandé si, […] l’absence d’un taux de pauvreté nationale n’était pas plutôt le reflet d’un déni de l’existence de celle-ci. Pour Simmel « c’est l’assistance qu’une personne reçoit publiquement de la collectivité qui détermine son statut de pauvre. »
]]>Après plusieurs décennies de #désertification, certaines zones #rurales sont réinvesties par des populations #urbaines. Ainsi, à Gigouzac (Lot), 55% des maisons sont occupées par des personnes qui ne sont pas originaires de la #commune. Le film montre que le partage d’un territoire par ses #habitants ne suffit plus à construire une #identité commune.
►https://sms.hypotheses.org/6685
#habitat, #habiter, #habitant, #population, #ville, #village, #urbain, #rural, #vivre-ensemble, #pratique, #territoire, #paysage, #Gigouzac, #lot, #social, #sociologie, #représentation, #commune
]]>Le #Japon : entre #culture et #coutumes ancestrales, #technologie de pointe et #controverse.
(Japan: between culture and ancestral customs, advanced technology and controversy.)
Ces dimensions se superposent dans un pays dont 93,93% de la #population est #urbaine (selon la Banque mondiale) et qui possède de nombreuses #contraintes #naturelles desquelles peuvent résulter des #catastrophes à la suite de prises de #risques parfois considérées comme nécessaires pour le développement #économique (comme ce fut le cas de Fukushima en 2011). Le Japon est aussi une île déphasée du reste du monde et dévastée pendant la Seconde Guerre #mondiale, qui a pourtant connu un #développement rapide à la suite de cette destruction. Or, c’est précisément dans cet élan qu’on été emportés culture et #traditions. C’est également ainsi que le pays a su garder l’#insularité qui fait sa spécificité tout en étant en étroite connexion avec le reste du #monde par ses #innovations et son #soft-power. Ce sont tous ces aspects de l’archipel japonais qui donnent lieu à des sujets se prêtant à l’approche #géographique.
These dimensions superimpose themselves in a country made of 93,93% city-dweller (according to the World Bank) and that possesses many natural constraints from which can result catastrophes after risk taking sometimes considered as necessary for the economic development (as it happened in Fukushima in 2011). Japan is also an island out of sync with the rest of the world and devastated during World War II, that has however acquainted a fast development after that destruction. However, it’s precisely in this rush that have been carried culture and traditions. It is also this way that the country knew how to keep its insularity which made its specificity while being in close connection with the rest of the world through its innovation and soft-power. All of these aspects of the Japanese archipelago permit subjects suitable to a geographic approach.
]]>Exposition A venir : Vues #urbaines
▻http://www.mam-st-etienne.fr/index.php?rubrique=32&exposition_id=10015
Vues urbaines
Collection de photographies du #Musée
Du 19 mai 2018 au 16 septembre 2018
Ito Josué, « #Saint-Etienne : La Marandinière, rue Marcel Féguide, deux fillettes regardant un immeuble », 1967. Négatif couleur. 9 x 12 cm . © ADAGP, Paris 2018. Explorez la riche collection de photographies du Musée à travers un accrochage inédit en connivence avec l’exposition « Formes de vies » de Valérie Jouve. L’exposition, centrée sur les vues urbaines, propose un regard sur un pan de cette collection à l’occasion du 30ème anniversaire du Musée.
« Vues urbaines » présente des œuvres peu montrées, offrant une perspective sur la #Ville et ses habitants, à travers les époques et les lieux, de Londres à #Chicago, en passant par Saint-Étienne et sa région.
Louis Caterin, « L’esplanade de Montreynaud », 1970. Papier RC au gélatino-argentique. 16,5 x 23,5 cm. Y. Bresson/MAMC+. © ADAGP, Paris 2018.L’accrochage permet de saisir à travers une sélection de vintages, les préoccupations anthropologiques et politiques des photographes, telles les vues de #New York de Helen Lewitt à la fin des années 1930 ou encore Nigel Henderson qui s’intéresse au milieu populaire de l’East End londonien dans les années 1950.
L’exposition montre également les montages et travaux plus politiques de Wolf Vostell, ou encore la série des « Viola Tricolor » d’Eric Dietman, maniant habilement détournement et humour.
Les symboles et réalisations architecturales cristallisent aussi les préoccupations des photographes. « Vues urbaines » présente, entre autres, les travaux de Gunter Forg, de passage à Saint-Étienne dans les années 1980, ou encore Louis Caterin, qui saisit le nouveau quartier de #Montreynaud dans les années 1970. Sans oublier Ito Josué, Rajak Ohanian, ou encore Laurent Gueneau.
La dernière section de l’exposition met en avant le travail de Rajak Ohanian dans la ville de Chicago. Après deux ans sur place, l’artiste fan de musique développe un protocole inspiré du jazz. Il en résulte de grands tirages saisissant l’esprit de la ville tout autant que la singularité du passant.
ARTISTES
Louis Caterin, Erik Dietman, Günther Förg, Jochen Gerz, Laurent Gueneau, Nigel Henderson, Ito Josué, Valérie Jouve, Helen Levitt, Rajak Ohanian et Wolf Vostell.
VERNISSAGE : JEAN-MICHEL OTHONIEL ; VALÉRIE JOUVE ; VUES URBAINES ; L’ART CONCEPTUEL
25-05-2018 | 18 h 30 (entrée libre et gratuite)
]]>Parution de « La Ville végétale - une histoire de la #nature en milieu #urbain (France, XVIIe-XXIe siècle) » - Biodiv’ille
▻http://www.biodiville.org/a/826/-parution-de-la-ville-vegetale-une-histoire-de-la-nature-en-milieu-urbai
Parution de "La Ville végétale - une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)"
La #Ville végétale. Une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)
Un ouvrage de Charles-François Mathis et Emilie-Anne Pépy paru aux éditions Champ Vallon
Cette vaste synthèse étudie l’occupation urbaine depuis le XVIIe siècle par les plantes, #parcs et #jardins, mais aussi plantes « hors-sol » qui circulent dans l’espace urbain (fruits et légumes, fleurs coupées, déchets végétaux, etc.). Il s’agit de montrer que loin d’être un espace absolument artificialisé, non « naturel », la ville a constamment été imprégnée de #végétaux, mais que cette présence a fluctué au fil des siècles. Sont interrogés les raisons, les acteurs et les défis de la végétalisation urbaine qui repose sur des motivations nombreuses, esthétiques, sanitaires, écologiques. De même, la végétalisation a sans cesse été soutenue par ceux que nous appelons les mains vertes, qui sont tout aussi bien des particuliers, des professionnels que les pouvoirs publics. Mais étendre ou maintenir la présence végétale en ville impose de relever de multiples défis (fonciers, financiers, esthétiques, biologiques…) qui ont pu varier au cours des siècles.
Ce livre propose aussi une réflexion neuve sur les usages qui ont été faits de la nature en ville, paradoxalement instrument d’#urbanité, de sociabilité et donc d’affirmation sociale, mais aussi inversement jungle, ferment de discorde et d’ensauvagement, objet d’affrontements politiques. On peut également faire usage du végétal pour bien être et bien vivre, accompagner les plaisirs, exercer les corps ou cultiver les esprits. Plus prosaïquement, la ville est aussi, tout au long de ces quatre siècles, un lieu de production et de consommation important de végétal. Enfin, c’est aussi en ville qu’une science botaniste et un savoir sur les plantes se développent.
Ce tableau général, inédit, permet ainsi de voir la ville autrement et d’offrir des pistes de réflexion sur la nature en milieu urbain aujourd’hui.
]]>La marche comme forme particulière de découverte, d’#interprétation et d’#appropriation des #lieux, contient aussi un potentiel de (re)découverte de soi, des autres et de ce qui nous entoure. Un film de #géographes
►http://sms.hypotheses.org/10320
#geographie, #espace, #urbain , #visite, #documentaire, #expérience