• Politics of Urbanism: Seeing Like a City
    Warren Magnusson 2011
    https://www.routledge.com/Politics-of-Urbanism-Seeing-Like-a-City/Magnusson/p/book/9780415831260

    Book Description

    To see like a city, rather than seeing like a state, is the key to understanding modern politics. In this book, Magnusson draws from theorists such as Weber, Wirth, Hayek, Jacobs, Sennett, and Foucault to articulate some of the ideas that we need to make sense of the city as a form of political order.

    Locally and globally, the city exists by virtue of complicated patterns of government and self-government, prompted by proximate diversity. A multiplicity of authorities in different registers is typical. Sovereignty, although often claimed, is infinitely deferred. What emerges by virtue of self-organization is not susceptible to control by any central authority, and so we are impelled to engage politically in a world that does not match our expectations of sovereignty. How then are we are to engage realistically and creatively? We have to begin from where we are if we are to understand the possibilities.

    Building on traditions of political and urban theory in order to advance a new interpretation of the role of cities/urbanism in contemporary political life, this work will be of great interest to scholars of political theory and urban theory, international relations theory and international relations.

    Table of Contents

    Introduction: Re-Imagining the Political 1. Urbanism as Governmentality 2. Ontologies of the Political 3. The Politics of Urbanism as a Way of Life 4. The Art of Government 5. Seeing Like a State, Seeing Like a City 6. Oikos, Nomos, Logos 7. The Politics of Scale 8. The Principle of Local Self-Government Conclusion: Otherwise than Sovereign

    Author(s)
    Biography

    Warren Magnusson is Professor in the Department of Political Science, University of Victoria, Canada

    #ville #urbanisme #local #gouvernance

  • Un Airbnb bruxellois sur deux exploité par des professionnels ?
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_un-airbnb-bruxellois-sur-deux-exploite-par-des-professionnels?id=1083699

    L’économie de partage, c’est le principe mis en avant par les fondateurs d’Airbnb : j’ai une chambre vide dans mon appartement ou ma maison, je la loue à des visiteurs de passage pour arrondir mes fins de mois. Ou je pars souvent à l’étranger et je loue mon appartement quand je n’y suis pas. Bref, on s’entraide entre particuliers. Or, une étude de la VUB l’affirme : dans la capitale, près d’un Airbnb sur deux serait exploité par des professionnels ou des investisseurs.

    Le problème, avec la plateforme de location immobilière, c’est qu’elle ne communique pas volontiers ses données. Aussi Pieter-Paul Verhaege et Sylvie Gadeyne, les deux auteurs de l’étude, ont dû s’adresser à AirDNA, un site qui fait du «  data-scraping  », littéralement du grattage de données. Comprenez : le site extrait toutes les données possibles et les agglomère pour tenter de dresser un portrait aussi fidèle que possible de la situation des Airbnb, ville par ville.

    L’équipe de l’université néerlandophone de Bruxelles s’est procurée les chiffres pour 2019, période avant COVID. Ils lui ont permis de dresser un portrait pour le moins nuancé du marché de la location Airbnb à Bruxelles.

    Les chercheurs ont divisé les propriétaires en plusieurs catégories : ceux qui proposent, occasionnellement, une chambre dans un appartement ou une maison ; ceux qui offrent un appartement entier, mais moins de 120 jours par an (c’est le cas des personnes qui sont souvent en voyage professionnel, par exemple) ; ceux qui proposent un seul bien, mais pendant plus de 120 jours ou qui mettent deux appartements en location et enfin ceux qui disposent de plus de trois biens.

    Pour les auteurs de l’étude, seules les deux premières catégories peuvent être classées comme jouant le jeu de l’économie de partage chère à Airbnb. Ils représentent 55% du total des propriétaires présents sur la plateforme.

    A côté, ceux qui mettent deux biens en location ou un seul bien mais plus de 120 jours par an représentent 29% du total. Pour les professeurs de la VUB, ce ne sont pas des amateurs, mais des investisseurs.

    Enfin, il y a les professionnels : 16% des propriétaires bruxellois présents sur la plateforme proposent au moins trois bien à la location. Les chercheurs ont même dénombré 32 personnes qui ont plus de 10 appartements.

    Sans grande surprise, professionnels et investisseurs préfèrent proposer des locations à proximité de la Grand’Place, là où les touristes cherchent à se loger, ou près des institutions européennes, visant ainsi plus une clientèle professionnelle. Les auteurs de l’étude pointent également un détail amusant : la concentration des locations Airbnb correspond à celle des restaurants : plus il y a de restos, plus il y aura d’Air BNB dans les environs.

    Selon l’étude, il y avait, en 2019, 11.427 biens disponibles sur la plateforme à Bruxelles. Si l’on enlève les propriétaires qui jouent le jeu de l’économie partagée, cela laisse encore quelque 5.000 biens qui sont soustraits au marché locatif de la capitale. Prochaine tâche pour les auteurs de l’étude : tenter de déterminer quelles pressions éventuelles cette soustraction exerce sur les loyers bruxellois.

    airbnb #uber #logement #exclusion #paupérisation #tourisme #domination #algorithme #bénéfices #gentrification #urbanisme #disruption #urbanisme #urban_matter #ville #villes #géographie_urbaine

  • L’urbanisme écologique : un nouvel impératif ?
    https://metropolitiques.eu/L-urbanisme-ecologique-un-nouvel-imperatif.html

    L’extension rapide des surfaces urbanisées affecte la biodiversité, homogénéise les paysages et transforme les modes de vie en raréfiant les expériences sensibles des milieux naturels. Ce dossier explore les réponses que les concepteurs d’espaces urbains peuvent apporter aux urgences écologiques et politiques. ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ À l’échelle mondiale et depuis trois décennies, les surfaces urbanisées gagnent en moyenne 110 km² par jour, soit environ la superficie de la ville de Paris. D’ici #Dossiers

    / #écologie, #urbanisme, biodiversité, #environnement, #architecture

    #biodiversité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/introduction_dossierurbanisme-ecologique.pdf

  • New Faces, Less Water, and a Changing Economy in a Growing City. A Case Study of Refugees in Towns

    This report explores how Syrian refugees have transformed the city of Irbid as the latest arrivals in a long history of forced migration to the city that has included Palestinians, Iraqis, Sudanese, and Somalis. We chose #Irbid for three reasons: first, while Jordan’s camps and capital city, Amman, are heavily represented in refugee research, the Middle East’s other medium-sized cities like Irbid—that house the majority of the region’s refugees—are underrepresented. Second, in addition to hosting refugees, Irbid is being transformed by major social, economic, and demographic changes similar to other urban areas around the world, providing a valuable case study for understanding refugee integration more broadly. Third, the authors have a deep and broad set of connections in Irbid that gave access to a wide range of local perspectives.

    These trends include rapid depletion of regional water resources, increased urbanization and its associated social changes, and shifting job opportunities for refugees, Jordanians, and other migrants as Jordan modernizes and globalizes its economy. We argue that the future of life in Irbid, and its ability to host new arrivals, will depend on how Jordanians and Syrians alike adapt to a new sedentary, urbanized lifestyle; how economically equitable and accessible cities can be to new arrivals in a globalizing, developing economy; and how the region can adapt to severe water scarcity. Many of these challenges can be managed with effective urban planning, but there has been a shortage of coordination between humanitarian, municipal, and development actors in Irbid.

    Throughout the report, we unpack these complex forces that are transforming the city and lives of its residents, going into detail about how refugees, Jordanians, and other migrants experience and are transforming Irbid’s housing stock, society and culture, water and wastewater systems, education system, healthcare system, security and public safety, transportation system, international humanitarian space, and economy. We share the voices of average refugees and Jordanians themselves, rather than relying on top-down views from government and humanitarian agencies’ perspectives. Finally, we build on our understanding of refugee integration in urban areas by linking individual experiences, neighborhood- and city-level changes, and transnational trends.

    https://www.refugeesintowns.org/all-reports/irbid

    Pour télécharger le rapport:
    https://www.refugeesintowns.org/s/RIT-Report-Irbid.pdf

    #réfugiés #réfugiés_urbains #urban_refugees #réfugiés_syriens #Jordanie #villes #urbanisme #urban_matter #urbanisation #eau #économie #travail #marché_du_travail #pénurie_d'eau #aménagement_urbain #ressources_pédagogiques #rapport

  • #Eyal_Weizman : « Il n’y a pas de #science sans #activisme »

    Depuis une dizaine d’années, un ensemble de chercheurs, architectes, juristes, journalistes et artistes développent ce qu’ils appellent « l’architecture forensique ». Pour mener leurs enquêtes, ils mettent en œuvre une technologie collaborative de la vérité, plus horizontale, ouverte et surtout qui constitue la vérité en « bien commun ». Eyal Weizman en est le théoricien, son manifeste La Vérité en ruines a paru en français en mars dernier.

    https://aoc.media/entretien/2021/08/06/eyal-weizman-il-ny-a-pas-de-science-sans-activisme-2

    #recherche #architecture_forensique #forensic_architecture #vérité #preuve #preuves #régime_de_preuves #spatialisation #urbanisme #politique #mensonges #domination #entretien #interview #espace #architecture #preuves_architecturales #cartographie #justice #Palestine #Israël #Cisjordanie #Gaza #images_satellites #contre-cartographie #colonialisme #Etat #contrôle #pouvoir #contre-forensique #contre-expertise #signaux_faibles #co-enquête #positionnement_politique #tribunal #bien_commun #Adama_Traoré #Zineb_Redouane #police #violences_policières #Rodney_King #Mark_Duggan #temps #Mark_Duggan #Yacoub_Mousa_Abu_Al-Qia’an #Harith_Augustus #fraction_de_seconde #racisme #objectivité #impartialité #faits #traumatisme #mémoire #architecture_de_la_mémoire #Saidnaya #tour_Grenfell #traumatisme #seuil_de_détectabilité #détectabilité #dissimulation #créativité #art #art_et_politique

    • La vérité en ruines. Manifeste pour une architecture forensique

      Comment, dans un paysage politique en ruines, reconstituer la vérité des faits ? La réponse d’Eyal Weizman tient en une formule-programme : « l’architecture forensique ». Approche novatrice au carrefour de plusieurs disciplines, cette sorte d’architecture se soucie moins de construire des bâtiments que d’analyser des traces que porte le bâti afin de rétablir des vérités menacées. Impacts de balles, trous de missiles, ombres projetées sur les murs de corps annihilés par le souffle d’une explosion : l’architecture forensique consiste à faire parler ces indices.
      Si elle mobilise à cette fin des techniques en partie héritées de la médecine légale et de la police scientifique, c’est en les retournant contre la violence d’État, ses dénis et ses « fake news ». Il s’agit donc d’une « contre-forensique » qui tente de se réapproprier les moyens de la preuve dans un contexte d’inégalité structurelle d’accès aux moyens de la manifestation de la vérité.
      Au fil des pages, cet ouvrage illustré offre un panorama saisissant des champs d’application de cette démarche, depuis le cas des frappes de drone au Pakistan, en Afghanistan et à Gaza, jusqu’à celui de la prison secrète de Saidnaya en Syrie, en passant par le camp de Staro Sajmište, dans la région de Belgrade.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_verite_en_ruines-9782355221446
      #livre

  • Logements sociaux : les mauvais élèves d’Ille-et-Vilaine - Rennes - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/logements-sociaux-les-mauvais-eleves-d-ille-et-vilaine-05-08-2021-12803

    Les communes qui ne comptent pas assez de logements sociaux sur leurs territoires doivent payer des pénalités parfois salées.

    Ma commune remplit-elle ses obligations en matière de logements sociaux ?
    https://www.ecologie.gouv.fr/sru

    http://alter1fo.com/transparence-logement-social-la-loi-sru-est-elle-respectee-en-ille-et-vila

    Le journaliste Alexandre Léchenet spécialisé dans le traitement de données nous a mis l’eau à la bouche en indiquant depuis son compte twitter que le site Transparence #Logement_social venait d’être actualisé les données de 2019-2020. L’application hébergée par le ministère de la transition écologique permet en un seul clic de vérifier si une commune remplit bien ses obligations en matière de logements sociaux. Pour rappel, afin d’assurer l’accès à un logement pour toutes et tous, la loi solidarité et renouvellement urbain définit des obligations de production de logement social pour certaines communes de France (taux de 25 % ou de 20 % selon des critères définis)

    #loi_SRU #urbanisme

  • A pied, en train, en voiture et en bateau à voiles... Nantes et la Loire-Atlantique vues du ciel | Mediacités
    https://www.mediacites.fr/reportage/nantes/2021/07/22/a-pied-en-train-en-voiture-et-en-bateau-a-voiles-nantes-et-la-loire-atlantique-vues-du-ciel/?mc_cid=82171f17bd&mc_eid=ab7ba58333

    Vivre sur un territoire c’est d’abord et peut-être avant tout y accéder, y circuler. Vu du ciel l’importance des axes et des infrastructures de transport saute aux yeux. Soit qu’ils quadrillent le terrain, le balisent, l’organisent, le balafrent parfois. Soit qu’ils s’imposent au milieu de l’image, massifs, monumentaux, envahissants. De retour sur le plancher des vaches, les chiffres valident cette impression. Dans une région et un département qui comptent parmi les plus artificialisés de France, les routes, les rails et les pistes d’aviation occupent une place non négligeable. A elles seules, les routes occupaient 3,1 % de la superficie de la Loire-Atlantique en 2014, selon l’Insee. Un chiffre qui a encore dû augmenter depuis.

    #territoires #transports #routes #urbanisme #paywall

  • Les 30 km/h sont un casse-tête pour les bus publics Bernard Wuthrich
    https://www.letemps.ch/suisse/30-kmh-un-cassetete-bus-publics
    

    La ville de Zurich annonce la généralisation des 30 km/h sur le territoire communal. De telles mesures rendent les transports publics moins attrayants, avertit l’association faîtière des entreprises de transports en commun.


    Très à la mode dans les zones urbaines, la généralisation de la limitation de vitesse à 30 km/h est un casse-tête pour les transports publics. Justifiée par le souci de préserver la population du bruit et d’améliorer la sécurité, cette mesure risque en effet de rendre les déplacements en bus moins performants.

    L’Union des transports publics (UTP), faîtière de la branche, a transmis au Temps une prise de position très claire à ce sujet : « L’UTP est d’avis que la généralisation des 30 km/h sur les principaux axes des villes rend les transports publics moins attrayants. En effet, le ralentissement des TP n’incite pas la population à les emprunter, voire les pousse à se remettre au volant d’une voiture. Il y a lieu d’éviter cela. L’UTP n’a en revanche rien contre les solutions 30 km/h ponctuelles s’il y a des compensations pour les transports publics, par exemple des voies réservées aux bus ou la priorité aux feux de circulation. En ce qui concerne les longues lignes de bus et de trams, reliant les quartiers et communes périphériques au centre-ville, la limite de vitesse doit rester à 50 km/h afin que les TP demeurent attrayants pour les usagers. De plus, rouler à 30 km/h s’avère très souvent plus cher pour les entreprises de transports publics : pour la même cadence, elles doivent engager davantage de véhicules. »

    Un exemple : la compagnie neuchâteloise TransN exploite depuis quelques années une ligne de bus qui relie la gare de Neuchâtel à celle de Chambrelien, où elle rejoint l’axe ferroviaire reliant le chef-lieu à La Chaux-de-Fonds. Or, depuis l’an dernier, un secteur, à la hauteur de Peseux, a été limité à 30 km/h au lieu de 50 km/h, ce qui rallonge le temps de parcours. Cela a donné des idées aux riverains des tronçons voisins. A leur tour, ils ont réclamé, par le biais d’une pétition, la réduction de la vitesse à 30 km/h sous leurs fenêtres. C’est ce genre de mesure qui peut compromettre l’attractivité des transports publics, selon l’UTP.

    Cadences rapprochées avec plus de bus et plus de personnel
    L’organisation ne se prononce pas sur le cas particulier de la ville de Zurich, qui vient d’annoncer que la vitesse sera « très largement » limitée à 30 km/h sur le territoire communal. La municipalité annonce des mesures compensatoires pour les transports publics. Elle rappelle que la part modale des TP en ville est de 41% et que la réduction de la vitesse maximale sera d’abord introduite là où ils ne sont pas ou peu impactés. Les axes empruntés par les trams et les bus seront concernés dans un deuxième temps. Parmi les mesures compensatoires envisagées, la ville cite l’optimisation de la signalisation lumineuse, l’aménagement de sites propres pour les bus et les trams, des arrêts sécurisés ou la suppression de la priorité de droite.

    Et si de tels aménagements ne sont pas possibles, il faudra augmenter la cadence, ce qui nécessitera davantage de véhicules et de personnel et entraînera des coûts supplémentaires. La crainte de l’UTP est ainsi confirmée. L’organisation faîtière invite ses membres à « chercher le dialogue avec les autorités communales. Il s’agit dans tous les cas de ne pas mettre en concurrence le vélo avec les transports publics, et inversement. » Mais ce n’est pas toujours simple, car les collectivités publiques qui décident de ralentir le trafic sur certains tronçons sont aussi actionnaires, voire propriétaires des opérateurs qui y font circuler leurs bus ou leurs trams.

    Le parlement va traiter la question
    Le TCS se préoccupe de la question. Il publiera une étude en septembre. Dans l’immédiat, son président, Peter Goetschi, livre une première analyse : « Actuellement, le thème des 30 km/h fait couler beaucoup d’encre et il est présenté comme la panacée pour les villes en général. Il s’agit d’une mauvaise approche selon le TCS. Premièrement, les villes ont besoin de tous les modes de transport – probablement pas toujours tous sur l’ensemble du territoire, mais il faut du moins que l’accès aux villes soit possible. Deuxièmement, la généralisation des 30 km/h peut au mieux être vue comme une fausse bonne idée », avertit-il en soulignant « les inconvénients pour la hiérarchisation du réseau routier et la fluidité du trafic, y compris pour les transports en commun. »

    Le 9 août, la Commission des transports et télécommunications (CTT) du Conseil national s’emparera, elle aussi, du sujet. Une initiative parlementaire déposée par Gabriela Suter (PS/AG) demande de modifier la loi sur la circulation routière afin que les 30 km/h deviennent la norme dans les localités, cela dans le but de lutter contre le bruit et d’améliorer la qualité de vie. Elle n’évoque pas les transports publics. Mais cette question sera soulevée par d’autres membres de la CTT.

    #Mobilité #transport #transports #voiture #tramway #autobus #urbanisme #ville #automobile #transports_publics #transports_en_commun #fausse_bonne_idée #idées #30_Km/h

  • L’écran de la Samaritaine Didier Rykner
    https://www.latribunedelart.com/l-ecran-de-la-samaritaine

    La Tribune de l’Art avait combattu le projet de la Samaritaine, mené par LVMH avec le soutien de la Ville de Paris et du Ministère de la Culture ( https://www.latribunedelart.com/paris-samaritaine ). Détruire un ensemble de maisons anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles au cœur de Paris nous faisait revenir au vandalisme des années 1960. La décision du Conseil d’État validant cette opération en désavouant le tribunal administratif était un parfait scandale. Mais on ne lutte pas contre Bernard Arnault, surtout quand celui-ci bénéficie de tous les soutiens politiques, de la droite à la gauche, en passant par une grande partie de la presse ( https://www.latribunedelart.com/la-samaritaine-lvmh-et-la-presse-l-eternel-retour ).


    8. La vue panoramique sur écran depuis la Samaritaine : un écran filmant la Seine... - Photo : Didier Rykner

    Le bâtiment construit par SANAA, nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire ( https://www.latribunedelart.com/samaritaine-la-victoire-de-bernard-arnault-la-defaite-du-patrimoine ), est d’une grande médiocrité, et en rupture totale avec son environnement. Contrairement au procès d’intention que nous font certains, nous ne sommes évidemment pas hostile à l’architecture contemporaine. Il y a d’excellents architectes comme Tadao Andō ou Rudy Ricciotti [1], des architectes capables du meilleur comme du pire, tel Jean Nouvel. Mais il y a aussi des architectes que nous préférons ne pas qualifier, comme Yves Lion, Dominique Perrault ou encore Bruno Gaudin.

    Il paraît que SANAA est un grand cabinet d’architectes. Le Louvre Lens n’en témoigne pas vraiment, même si l’on peut trouver pire. L’édifice qu’ils viennent de construire pour la Samaritaine n’est pas seulement médiocre extérieurement (ill. 1), il l’est aussi à l’intérieur (ill. 2 et 3). Ce n’est même pas médiocre, ce n’est rien. On pourrait se trouver dans un centre commercial de Tokyo ou de Dubaï, il n’y aurait aucune différence. Voilà pourquoi on a détruit un îlot du Paris historique !


    Intérieur du nouveau bâtiment de la Samaritaine - Architectes : SANAA - Photo : Didier Rykner

    La restauration elle-même des bâtiments Art nouveau et Art déco de la Samaritaine nous semble plutôt réussie (ill. 4 à 6), même s’il faudrait sans doute l’étudier plus soigneusement. L’architecte qui en est le maître d’œuvre est un de nos bons architectes en chef, Jean-François Lagneau. Nous l’avons contacté sur un point qui nous inquiétait : à l’origine, le bâtiment d’Henri Sauvage était construit avec des dalles Saint-Gobain en verre qui faisaient office de planchers à tous les niveaux, et qui donnaient à l’ensemble une luminosité et une transparence exceptionnelles. Cet aspect a complètement disparu et Jean-François Lagneau nous a indiqué que ce n’était pas faute d’avoir cherché une solution qui puisse correspondre aux normes de sécurité actuelles. Or, il semble impossible d’installer des planchers en verre qui ne s’écrouleraient pas au moindre incendie. Dont acte, même si cela est bien triste.


    Un des grands halls de la Samaritaine après restauration - Photo : Didier Rykner

    Nous nous interrogions sur deux autres points. D’abord, les lettres formant le mot « Samaritaine », qui datent de l’origine et font partie de la façade classée, n’ont pas encore été remplacées (ill. 6 et 7) et l’on pouvait s’inquiéter d’y voir à la place apparaître les mots « Cheval Blanc », nom de la chaîne d’hôtels de luxe qui s’y est installée. C’était en tout cas le souhait de LVMH. Heureusement, la DRAC Île-de-France nous a confirmé qu’elle tient à sa repose après restauration. Espérons que ce sera le cas.


    Façade de la Samaritaine d’Henri Sauvage (état actuel, sans le nom sur la façade) - Photo : Didier Rykner

    Le second point concernait des appliques Art déco de part et d’autre de la porte d’entrée du magasin, qui n’existent plus. Il s’avère qu’il s’agissait en réalité d’œuvres récentes, datant des années 1980, d’un designer américain, Hilton McConnico. Celui-ci avait créé deux pastiches fort réussis, qui furent vendus chez Lucien à Paris https://www.lucienparis.com/lot/6580/1482598?offset=170& le 14 juin 2010. Si l’on peut regretter que ces deux éléments, qui d’une certaine façon faisaient partie de l’histoire du bâtiment, aient été supprimés, on ne peut décemment crier au scandale. La commande était celle de l’ancien restaurant Toupary qui occupait la terrasse au dernier étage.


    8. La vue panoramique depuis la Samaritaine : un écran filmant la Seine... - Photo : Didier Rykner

    Rappelons qu’Anne Hidalgo célébrait ce projet https://twitter.com/Anne_Hidalgo/status/2518629569 en soulignant qu’il « servait au mieux la mixité sociale » sous prétexte qu’une crèche de 80 places devait être créée. Pas de chance : pour l’instant, aucune place de crèche n’existe encore ( https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-la-creche-de-la-samaritaine-n-a-aucun-enfant-pour-ses-80-berceaux-0 ), et cela n’en prend pas le chemin, le Ier arrondissement n’étant pas « une zone prioritaire » . Mieux encore : désormais, seuls les clients de l’hôtel de luxe qui s’est installé derrière la façade sur la Seine pourront jouir de la vue magnifique qui autrefois était accessible à tous. Les simples parisiens pourront monter à l’étage sous les toits et s’asseoir pour regarder un écran géant montrant en direct la Seine qu’ils ne peuvent plus admirer de la terrasse (ill. 8). La mixité sociale, pour Anne Hidalgo, c’est mettre ses administrés devant un écran filmant la Seine. Peut-on imaginer un tel mépris ?

    #anne_hidalgo #bourgeoisie #mépris #Grand_Paris #urbanisme #métropole #métropolisation #france #logement #hidalgo #ps #ville_de_paris #mixité_sociale #ségrégation #luxe #vandalisme #Art_nouveau #Art_déco #ecrans

  • Bienvenue à Commissarium
    https://labrique.net/index.php/43-urbanisme/1206-bienvenue-a-commissarium

    C’est un drôle de mardi. Les abords du nouveau centre commercial Lillenium sont bondés, les trottoirs comme les routes qui y mènent sont noirs de monde, la foule est jeune, la populace est au rendez-vous pour accueillir le nouveau mastodonte de béton (une baleine boursouflée dirait-on) qui ferme désormais la perspective de la rue des postes. 900 places de parking, 56 000 m² nappés d’une verrière de 4500 tonnes d’acier qui fait face au commissariat central. Voilà l’entrée de Lille-Sud.

    #En_vedette #Urbanisme

  • Des terrasses partout, une fausse bonne idée ? - Inter-Environnement Bruxelles
    https://ieb.be/Des-terrasses-partout-une-fausse-bonne-idee

    Extraits :

    La transformation d’un espace auquel on accède gratuitement, en un espace où il faut débourser pour y rester, renforce également le risque d’auto-exclusion de personnes qui fréquentaient le lieu et ne s’y sentent plus les bienvenues. Permettre l’extension des terrasses sur une plus grande portion de l’espace public n’est pas un choix sans conséquences : il exclura une partie des usages, la partie non monétarisée. Si les mesures sont temporaires, on pourrait être tenté de les accepter sans rien en dire, mais le risque réside dans l’extension dans le temps de l’exceptionnel. Permise aujourd’hui sous couvert de nécessité économique, l’extension déraisonnée de l’horeca sur l’espace public sera peut-être difficile à contester demain. Or, les logiques marchandes imposent certains comportements : à (...)

    #privatisation

  • L’urbaniste Sylvain Grisot : “Nous bitumons l’équivalent de cinq stades de foot toutes les heures !”
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/lurbaniste-sylvain-grisot-nous-bitumons-lequivalent-de-cinq-stades-de-foot-

    Face à un étalement urbain fou et à ses nombreux dégâts, l’urbaniste Sylvain Grisot plaide pour une ville “circulaire” : frugale, moins consommatrice d’espace, de matière et d’énergie. L’urbanisme de demain ?

    Lotissements sans fin, zones commerciales et logistiques toujours plus vastes et disloquées… Va-t-on un jour arrêter de consommer du sol agricole et d’étendre l’urbain dans les campagnes ? Enfin conscient des dégâts sociaux et environnementaux engendrés par le choix économique de l’étalement, le pouvoir politique prétend vouloir y mettre un coup d’arrêt. Cependant les rares expériences de remaillage urbain, de reconstruction de la ville restent le fait de pionniers. L’urbaniste nantais Sylvain Grisot est à l’affût de chacune d’entre elles. Et il en est convaincu, ces pionniers inventent un « urbanisme circulaire », une ville frugale moins consommatrice d’espace, de matière et d’énergie. Le XXIe siècle sera-t-il propice au renforcement de cette nouvelle urbanité ?

    L’étalement urbain ne cesse de se poursuivre. À quel rythme ?
    Depuis un an, nous disposons de données cadastrales précises : tous les vingt ans est bitumée la surface équivalant à un département moyen. Ou, dit autrement, nous consommons l’équivalent de cinq stades de football toutes les heures. Certains objectent que la population citadine augmente, et qu’il est donc normal que la surface des villes suive la même pente. Sauf que la consommation de sol croît trois fois plus vite que la population. Et plus du quart de cette consommation se produit dans les communes qui perdent des habitants. L’explication est simple : dans les communes rurales, le droit ne permet des extensions urbaines que si la population décroît ; vous pouvez alors faire un lotissement à l’entrée du bourg. Cette dérive remonte à une cinquantaine d’années. Mais on ne bétonne pas tant que cela les sols consommés, on les bitume – près de 50 % sont réservés aux routes et aux stationnements. Étaler la ville, la distendre, a été rendu possible par un outil génial, qui permet de faire abstraction de la distance : la voiture individuelle…

    #Urbanisme #Automobile #Ecologie

    • Vous en faites la grande responsable de l’étalement urbain ?
      L’irruption de la voiture dans la ville est récente, à peine un siècle, et ne s’est pas faite simplement, même aux États-Unis. La première Ford T sort des usines en 1908. Jusqu’alors, le trottoir existait pour protéger le piéton du crottin de cheval, pas pour l’isoler. On avait le droit de traverser n’importe où et cela se passait relativement bien. L’arrivée de la voiture dans cet univers assez paisible a constitué un choc très violent, et a engendré des milliers de morts. Les législateurs ont imaginé l’interdire en ville. Le New York Times écrit en 1924 : « L’automobile est une mécanique beaucoup plus destructrice que la mitrailleuse. » Le lobby automobile a retourné la faute de l’accident contre le piéton dans une grande campagne de communication, en créant un personnage fictif, Mr Jay Walker, le péquenot qui ne sait pas se comporter en ville. Ce n’est plus la voiture qui tue, c’est le piéton insouciant qui cherche la mort. Et en 1925, Los Angeles édicte la première réglementation qui hiérarchise l’espace public et oblige Jay Walker à rester sur son bout de trottoir.

      Mais les villes restent denses ?
      La Seconde Guerre mondiale va tout bouleverser, avec la fabrication des baraquements pour l’armée américaine. À l’image de la Ford T, on va industrialiser le mode de production de l’habitat. C’est la naissance des lotissements Levitt, aux portes de New York. Faire du logement standard nécessite un foncier plat, rectangulaire, simple, qu’on ne trouve pas dans la ville existante. Donc, on sort de la ville, et le modèle du « suburb », de la banlieue à l’américaine, s’invente dans la campagne et se développe parce que l’État a créé un nouveau mode de financement, en garantissant les emprunts des anciens combattants. Cette innovation deviendra un modèle avec l’extension du réseau autoroutier dans les années 1950.

      La France s’inspirera du modèle avec vingt ans de retard ?
      Le modèle du pavillon individuel émerge chez nous dans les années 1960 avec les maisons Phénix. On passe d’un système où l’on finançait un opérateur social, pour produire du logement locatif – le modèle du grand ensemble –, au financement direct des ménages pour l’acquisition de logements individuels, produits par de grands opérateurs privés. La gauche et les lois de décentralisation de 1982-1983 donneront les clés du camion au maire : on se retrouve tout à coup avec trente-six mille urbanistes, autant que de communes ! L’État favorise l’acquisition avec le prêt à taux zéro ; quant aux maires, ils prennent leur revanche sur l’exode rural de l’après-guerre, et créent le sol nécessaire au retour d’une population travaillant à la ville, qui vient habiter dans les nouveaux lotissements. Le périurbain est un modèle de développement pensé, organisé, une façon de conserver l’école, la maternité, la poste, par l’apport de nouvelles populations. Le commerce lui aussi sort des villes, avec les zones commerciales. Il ne reste plus qu’à mettre Pôle emploi à côté du rond-point, et finalement un lycée dans les champs…

      Cette ville étalée ne convient-elle pas à une bonne partie de la population ?
      La réalité française aujourd’hui, c’est une ville très peu dense. Le rêve pavillonnaire est un modèle culturel savamment entretenu à coups de sondages biaisés, de terrains pas chers mais lointains, de maisons personnalisables mais standardisées, et surtout… d’absence d’alternative. Prôner des immeubles, des étages, de la contrainte, ce n’est pas un discours mobilisateur. Qu’on arrête de demander aux gens s’ils veulent habiter une maison individuelle ou une cage à lapin ! Lors d’une enquête nationale, on a interrogé les Français sur ce qu’ils recherchaient. Trois axes sont ressortis : du calme, une présence de nature, de la proximité. Ils constituent une bonne définition non pas de ce qu’est la ville, mais de ce qu’elle devrait être. Tous ceux qui habitent dans les grandes villes agitées ont vécu lors du premier confinement un calme souverain avec la réduction de la circulation automobile. Mais on a fermé les parcs, or le parc urbain est l’extension du logement. Quant à la proximité, c’est la définition même de ce qu’est la ville.

      Le périurbain offre calme et nature…
      Mais peu de proximité. Ce sont des espaces qui rendent dépendant de la voiture, très énergivores, donc il faut arrêter ! Pour de multiples raisons, à commencer par la consommation des terres agricoles : en cinquante ans, la surface agricole par habitant a été divisée par deux. Les espaces périurbains doivent se réinventer. Les zones commerciales, par exemple, se caractérisent par des phénomènes d’obsolescence très marqués ; plutôt que de les rénover, il va falloir penser à des formes de « renaturation ». En revanche, beaucoup de lotissements anciens sont considérés comme sous-occupés par l’Insee. Des gens qui y ont fondé leur vie se retrouvent souvent isolés en vieillissant. Il y a un vrai travail d’urbanisme à faire pour mailler, créer des cheminements, ramener du commerce, du service, transformer ces logements souvent inadaptés à la vie de senior…

      Vous citez l’expérience de Périgueux…
      La start-up d’urbanisme Villes vivantes met en œuvre un projet passionnant : les baby-boomers vieillissent, se retrouvent souvent seuls dans leurs pavillons de lotissement anciens, parfois dotés de grands jardins… Or, ce dont on manque dans la ville, ce sont les logements familiaux. Plutôt que de créer de nouveaux lotissements, l’idée est d’ajouter de la construction dans les jardins, et de le faire intelligemment, pas de façon brutale par des industriels de la construction, mais par un travail d’échange, de dialogue avec les voisins. Ce n’est pas l’initiative d’un seul, mais une politique publique. C’est aussi l’occasion de rénovations thermiques. À Périgueux, une centaine de logements ont ainsi été créés, apportant de la mixité générationnelle. Travailler sur la ville existante, c’est ne pas regarder ces lotissements avec dédain, mais au contraire avec envie.
      “Éviter de construire, éviter de déconstruire, éviter de s’étaler.”

      C’est cela, l’urbanisme circulaire que vous prônez ?
      Je suis peut-être un pionnier sur les termes, mais je n’ai rien inventé. Je donne de la lisibilité à des pratiques émergentes. Souvent, on réduit l’économie circulaire au recyclage, alors qu’elle cherche surtout des alternatives à la mise à la poubelle – comme la réparation. Comment transposer cela à l’urbanisme ? Le grand souci des villes étalées, ce sont les bâtiments à usage unique, et à obsolescence programmée. On construit un supermarché, et vingt ans après, la zone de chalandise s’étant déplacée, on laisse la friche et on construit à côté. L’urbanisme circulaire consiste à chercher des « boucles » alternatives à la consommation de sols. Trois boucles sont possibles : éviter de construire en intensifiant les usages ; éviter de déconstruire en construisant des bâtiments évolutifs – car la reconstruction crée beaucoup de déchets, le secteur du BTP représente 40 % des émissions mondiales de CO2 – ; enfin, éviter de s’étaler, à la fois en densifiant et en recyclant des espaces.

      Vous citez l’exemple de Plaine Commune, au nord de Paris, territoire qui se réorganise et se reconstruit sur lui-même…
      La réflexion y est engagée pour éviter les déconstructions et les déchets. Si vous ne prenez que des matériaux sur catalogue en jetant l’existant, ce que vous mettez à la poubelle est perdu ; le territoire perd l’essentiel de la valeur ajoutée, et vous ne créez pas d’emploi. Ce que j’appelle « le métabolisme urbain » consiste à compter les tonnes qui entrent et qui sortent d’un territoire. Comment conserver ce qui est déjà là ? Par une déconstruction sélective, en mettant par exemple de côté des fenêtres, des portes, du mobilier, afin de les récupérer pour leur fonction propre ou une fonction détournée. Un promoteur va déconstruire des matières qui vont servir à un autre promoteur qui construit en réutilisant ces matériaux.

      Les grands acteurs du BTP sont-ils prêts à cette révolution ?
      Faire du circulaire implique de se parler, de collaborer. Dépenser plus en matière grise et moins en béton. Évidemment, cela entre en contradiction avec les intérêts de beaucoup d’acteurs, parce qu’on construit moins, ou de façon plus frugale. Les deux tiers de la ville de 2050 existent déjà. Pour gagner la guerre, il faudra bien construire le dernier tiers, mais surtout travailler sur ceux qui sont déjà là. Parler d’urbanisme circulaire est une manière de rendre lisible cet enjeu : ce qui doit s’arrêter, et ce qu’il faut entreprendre.

      Sylvain Grisot en quatre dates
      1976 Naissance à Poissy (78).
      1998 Diplôme de Sciences Po Aix.
      2004 Master d’urbanisme.
      2015 Création de l’agence dixit.net

  • #coworking et projets collaboratifs, quel mode d’emploi ?
    https://metropolitiques.eu/Coworking-et-projets-collaboratifs-quel-mode-d-emploi.html

    Dans la dernière décennie, l’offre d’espaces de travail partagés s’est démultipliée et inscrite dans les politiques d’attractivité. Au-delà du modèle économique et de la mise en commun des services, ces lieux peuvent-ils faire émerger une sociabilité de travail spécifique favorable à l’activité et à l’innovation ? Des initiatives singulières d’espaces de travail partagés (ou coworking) s’inscrivent en opposition à la logique de marché (Blein 2016) et puisent dans l’idéal-type du tiers-lieu. Initialement définis #Terrains

    / #tiers-lieux, coworking, #urbanisme, #innovation

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/ferchaud_huberts.pdf

  • Pour des villes à hauteur d’enfant
    https://metropolitiques.eu/Pour-des-villes-a-hauteur-d-enfant.html

    La ville des #enfants, une utopie ? À Fano (Italie), l’idée est prise au sérieux depuis trente ans. L’ouvrage de Francesco Tonucci, enfin traduit en français, pourrait inspirer des expérimentations politiques et citoyennes du même ordre. En mai 1991, la commune de Fano, ville moyenne de la région des Marches en Italie centrale, organise une semaine consacrée à l’enfance, intitulée « La ville des enfants ». Le pédagogue Francesco Tonucci, dont Fano est la ville natale, participe à l’événement en tant que #Commentaires

    / enfants, #éducation, #urbanisme, #ville_durable, #jeu

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-riviere2.pdf

  • A Bagnolet, la bergerie qui ne voulait pas transhumer | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/bagnolet-la-bergerie-qui-ne-voulait-pas-transhumer-711859

    Rien n’y fait : entre refus de se laisser apprivoiser et crainte de donner du ressort à la gentrification qui pèse sur la ville, les protagonistes s’accrochent à leur carré de ferme. « En dix ans notre sens critique sur la rénovation urbaine s’est aiguisé », reprend Gilles Amar. « Les projets de jardins partagés tels que les voient les villes visent tous le même modèle, productif, propret, squatté par quelques-uns », poursuit le jardinier. « Nous n’avons pas voulu de cela, mais d’un bordel constructif. Ici, c’est le jardin des habitants. Ici, c’est la branche jardinage du hip-hop. »

    Surtout, les plans de la nouvelle école, un bâtiment tout en verre et béton prévu sur trois étages, ne siéent ni au berger, ni aux parents d’élèves. « Rien n’est à la dimension d’une école maternelle », assure Sabrina, leur représentante. « L’infrastructure va coûter cher à entretenir et l’encadrement va manquer pour couvrir une telle surface. »

    Épaulée d’une architecte, Sors de Terre avance aujourd’hui un projet alternatif. Moins lourd et tout en bois, il serait plus ouvert sur la rue et jouerait avec l’existant plutôt que contre lui.

  • Territoires des #déchets. Agir en régime de proximité

    Du #compostage_collectif urbain aux ressourceries de #ville, les initiatives pour ancrer le traitement des déchets dans la ville se multiplient en s’appuyant sur l’investissement des usagers.
    Mais si la réglementation communautaire et nationale promeut la #proximité et l’#autosuffisance comme principes directeurs de la #gestion_des_déchets ménagers pour optimiser le #bilan_carbone, cet ouvrage montre que paradoxalement trop de proximité peut remettre en cause l’autosuffisance des territoires pourtant visée.
    En confrontant les politiques menées en #France et dans divers projets européens (#Suède, #Catalogne, #Belgique), ce livre propose d’analyser en profondeur les expériences de la proximité dans le traitement des déchets : expériences des gestionnaires, des usagers, des militants écologistes.


    https://pufr-editions.fr/produit/territoires-des-dechets
    #géographie #livre #ressources_pédagogiques #urban_matter #géographie_urbaine #urbanisme #TRUST #master_TRUST #déchets_ménagers

  • L’ingénierie privée en aménagement et #urbanisme : une prothèse de l’ingénierie publique ?
    https://metropolitiques.eu/L-ingenierie-privee-en-amenagement-et-urbanisme-une-prothese-de-l-in

    À partir d’une enquête ethnographique menée au sein d’une société privée d’ingénierie, Nicolas Bataille interroge les évolutions de ce secteur et met en perspective ses relations ambivalentes avec la sphère publique. Dans l’aménagement et l’urbanisme, le secteur privé occupe une place grandissante dans la mise en œuvre des politiques publiques (Baraud-Serfaty 2011), ce qui nourrit des débats prolifiques sur son implication dans les projets immobiliers clés en main (appels à projets urbains innovants, #Essais

    / #ingénierie_urbaine, urbanisme, #expertise, #maîtrise_d'œuvre, #aménagement

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_bataille.pdf

  • How Vienna built a gender equal city

    In the Austrian capital, all aspects of public life, including transportation and language, are impacted by Vienna’s aim of being an inclusive and gender-neutral destination.

    Walk through the Reumannplatz, one of the best-known squares in Austria’s capital city, Vienna, and you will probably spot an outdoor platform, prominently labelled Mädchenbühne (girls’ stage). The large podium, which can be used by everyone, was requested as a performance space by the girls of the nearby school when asked what they would like from the urban area.

    The girls’ stage joins workout stations, a playground and more than 50 new trees as new additions to the square, which reopened last year following a gender-sensitive redesign. But in Vienna, it’s not only the urban spaces that are developed with gender in mind. All aspects of public life, including transportation and language, are impacted by the capital’s aim of being an inclusive and gender-neutral destination.

    The strategy Vienna uses to achieve this aim is called “gender mainstreaming”. The head of the Department for Gender Mainstreaming, Ursula Bauer, describes it as a tool to achieve gender equality in society based on equal structures, settings and conditions for both women and men.

    She says that it differs from women’s policy in that it makes sure regulations and procedures take into account that there is a structural difference between women and men, mainly stemming from traditional gender roles. “Women’s policy is repair work, whereas gender mainstreaming is prevention,” Bauer said.

    She explained that the department looks at gender-differentiated data and provides guidelines as well as training to make sure government services are gender-sensitive and accessible. Over the years, a network of gender experts in key areas has also been set up. Bauer likens the department’s cross-sectional role to that of a watchdog making sure all areas of the city’s government take gender inequalities into account. “No-one can escape,” she said jokingly. “We are like a spiderweb.”

    In practice, gender mainstreaming takes many forms, such as ensuring government bodies use gender-sensitive language to communicate, or that public transportation includes illustrations of men with children to signal seats reserved for parents. A visitor to the capital might also notice the wide pavements for mothers navigating the city with prams or children, or the fact that a large proportion of the city, including the whole public transportation network, is wheelchair accessible.

    Another key area is urban planning. Gender planning expert, Eva Kail, was central to making sure Vienna was one of the first cities to look to gender to shape its public spaces. Inspired by feminist planning literature, Kail began exploring the topic 30 years ago and received the budget and political backing to make it a priority. “It was time to look at the whole city from the female perspective,” she said.

    Kail began collecting data on how and by whom Vienna’s public spaces were being used and discovered that the female perspective had often been missing. She explained that the predominantly male urban planners had been basing their designs on male interests and their everyday life experiences, meaning they tended to neglect the perspectives of other population groups.

    Kail noticed that the perspective of teenage girls in particular was missing from the city’s parks, and, together with her team, worked with them to understand how to make these urban spaces more appealing. The result was larger areas dedicated to soccer being divided into smaller spaces so that multiple groups could play; and creating additional seating areas, such as hammocks, to retreat to. “It may sound trivial but having public toilets in parks is also important for many park users,” she said.

    The new park designs, which were tested in six pilot projects in 1999 and 2000, also addressed the safety fears held by many females. “We made sure the main path was well lit, as straight as possible, and that bushes weren’t too close,” she said.

    Observations showed that the pilots were a success. “They worked really well,” said Kail. “More girls were using the parks and they were taking up a larger amount of space in them.” Now visitors to the city will see that every new or refurbished park in Vienna follows the same principles.

    The planning pioneer says she is often asked how to spot gender mainstreamed urban design around the city. “When it is done well, it is invisible,” she said. “A well-functioning public space, where no group is missing or struggling to use it, doesn’t stand out.”

    But sometimes Vienna’s public spaces are purposefully used to make females more visible. For example, in the city’s urban development project Seestadt Aspern, the majority of the streets, squares and parks have been named after women, such as Janis Joplin, as a small counter to the historically predominant male naming. And there’s the symbolic identification of the podium in the Reumannplatz as the girls’ stage.

    While Vienna’s gender mainstreaming approach helps it to position highly in quality-of-life rankings, political science professor at the University of Vienna, Birgit Sauer, says the rest of Austria hasn’t yet implemented it to the same extent. “We have a gap between Vienna and the country’s more rural areas and smaller cities,” she said.

    Sometimes Vienna’s public spaces are purposefully used to make females more visible

    Sauer says that while there is a tradition of gender equality in Austria, including public housing projects dating back to the 1920s, women in Vienna have more access to support, such as free childcare, which tends to be costly and have limited opening hours elsewhere in the country. “This means that mothers can work if they want to,” she said, but adds that gender pay gaps are still common.

    Many travellers will think of Vienna, which is known for its formal balls, as a very traditional society, but the professor says that multiple factors have resulted in the capital being ahead of the gender equality curve in Central and Western Europe. Sauer explains that already in the 1970s, the city was home to many active women’s groups and that Vienna has a history of having Social Democratic governments that invested in creating social equality.

    And this does not just stop with gender. According to Sauer, there has also been a lot of activism and political support for the LGBTQ community.

    Berni Ledinski, who is the Vienna coordinator for QueerCityPass, a tourist ticket for lesbian, gay and trans visitors highlighting queer-friendly institutions, agrees. Ledinski, who also performs as the drag queen Candy Licious, says that “Vienna as a city is a really safe space for queer people.” He says that it not only offers a good range of queer-friendly cafes, bars, shops and museums, but also has a division within the city administration focused on combating LGBTQ discrimination.

    For Ledinski, a central moment for the capital’s queer community was when Thomas Neuwirth won the 2014 Eurovision song contest, performing in drag as Conchita Wurst. “It definitely had a really big impact, and marketing campaigns started to include same-sex couples,” he said.

    The event also inspired the City of Vienna to make the queer community more visible in public spaces, for example, by including illustrations of same-sex couples in traffic lights. But while much progress has been made for the queer community, Ledinski says there is a potential to do more. “There is always room for improvement, especially when it comes to the recognition of inter and trans people,” he said.

    And it appears that important steps in that direction are taking place. Vienna recently unveiled its first transgender crosswalk, located close to the Vienna General Hospital, which is home to the nation’s only transgender healthcare centre. “Due to Covid-19, there have been a lot of problems with trans healthcare, and we thought it would be a great sign of solidarity,” said Dominique Mras who came up with the idea.

    Mras, who is the member of parliament in Vienna’s 9th district responsible for diversity, says it is important to note that the pink, blue and white crossing received support from all political parties, including the conservative one. And while it is the only such crosswalk planned for now, Mras believes that it is an important symbol to help open up the conversation around gender diversity and make trans people more visible in Vienna.

    “It’s a first step,” she said.

    https://www.bbc.com/travel/article/20210524-how-vienna-built-a-gender-equal-city?ocid=ww.social.link.email

    #genre #ville #Vienne #ressources_pédagogiques #TRUST #master_trust #villes #urban_matter #espace_public #femmes #visibilité #in/visibilité #Mädchenbühne #urbanisme #féminisme

  • How L.A.’s urban tree canopy reveals hidden inequities
    https://www.nationalgeographic.com/magazine/graphics/how-los-angeles-tree-canopy-reveals-hidden-inequities-feature

    A drive from north to south down Vermont Ave in Los Angeles, California, reveals how trees on the city’s streets change with the income level of each neighborhood.

    Four areas (designated as A, B, C, and D) along a six-mile stretch of the avenue exemplify the differences between L.A.’s richest neighborhoods, filled with large shady trees, and its poorer ones, where trees are often smaller and hard to find.

    This disparity, in full view if one knows to look for it, is one that leaves many residents exposed to increasing and unhealthy heat levels.

    #urbanisme #habitabilité #arbre #ségrégation #inégalités

  • #Zoocities. Des #animaux_sauvages dans la #ville

    Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile – polluée, rognée par l’urbanisation ou déréglée par le changement climatique – les animaux sauvages s’installent dans les villes. Ils s’y adaptent. Ce phénomène s’accentue. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
    La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques.
    Ce livre propose une expérience de pensée. À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d’ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l’heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
    Après Quand la forêt brûle, prix Pétrarque 2020, Joëlle Zask poursuit son travail d’enquête philosophique sur les relations entre les hommes et leur environnement.

    http://www.premierparallele.fr/livre/zoocities
    #livre #animaux #urban_matter #géographie #urbanisme #ressources_pédagogiques

  • #Bamako. De la ville à l’agglomération

    Longtemps perçue comme un gros village, réceptacle des migrations rurales, la capitale du Mali est devenue une métropole illustrant remarquablement la #croissance_démographique et l’#étalement spatial des grandes agglomérations ouest-africaines. Avec trois décennies de recul, ce livre-atlas met en lumière ces enjeux et les processus de renouvellement de la population bamakoise : le poids désormais décisif des #jeunes ; l’impact de #flux_résidentiels redistribuant familles et demandes de #logement au-delà du district urbain ; le déplacement des fortes #inégalités d’accès au #sol vers les #périphéries de l’agglomération.

    S’appuyant sur une combinaison de données censitaires, d’enquêtes quantitatives et d’observations recueillies jusqu’à la fin des années 2010, l’ouvrage montre comment les pratiques des habitants en matière de #logement, de migration et de #mobilité_urbaine impriment des #discriminations croissantes dans ce cadre expansif. La trajectoire de la ville se lit au fil de plusieurs générations qui ont marqué l’histoire des quartiers, densifié les lignées de propriétaires, forgé de nouveaux besoins dans les plus récents fronts de peuplement.

    Prendre le pouls de la #transition_urbaine oblige à déconstruire les visions simplistes, opposant émigration et immigration, #croissance_spontanée et #urbanisme_réglementaire, une ville « prédatrice » et une campagne « spoliée », sans pour autant négliger leurs échos dans les représentations locales et les modèles globalisés de #gouvernance_urbaine. Véritable manuel d’investigation, ce livre rappelle donc la nécessité d’une connaissance précise des cycles d’expansion urbaine et des acteurs de cette double fabrique, sociale et territoriale. Il donne à voir l’agglomération de Bamako à la fois dans sa dimension régionale et dans l’intimité de ses #quartiers.

    https://www.editions.ird.fr/produit/632/9782709928908/bamako
    #ville #géographie_urbaine #TRUST #master_TRUST #urban_matter #livre #villes #Mali #ressources_pédagogiques

  • La difficile mesure des villes
    https://metropolitiques.eu/La-difficile-mesure-des-villes.html

    Existe-t-il une juste échelle des villes ? Et comment la mesurer ? Parcourant 6 000 ans d’histoire et les grandes théories de l’urbanisme, le philosophe Thierry Paquot interroge l’avenir des métropoles et en appelle à leur nécessaire décroissance. Le titre choisi par Thierry Paquot correspond exactement à son contenu. En trois grands chapitres, il passe de l’histoire empirique de la taille des villes, à l’historiographie, notamment celle des utopies, pour aboutir à une proposition de ville-région qui #Commentaires

    / #échelles, #urbanisme, #histoire, #histoire_urbaine

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_lebras.pdf

  • 2024 : Les Jeux olympiques n’ont pas eu lieu - Par Marc Perelman
    http://marcperelman.com/ouvrages/ouvrage.php?id_ouvrage=23

    La France devrait accueillir les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Ce sera un été de fête. Et pour qu’il soit réussi, des milliers de travaux seront engagés, des fonds énormes seront dépensés. Paris deviendra un parc olympique écoresponsable et les Français seront « tous citoyens du sport ». Même la Covid-19 sera endiguée pour l’occasion.

    Pourtant nous ne voulons pas de ces Jeux. Pas seulement parce que cette débauche de moyens nous inquiète, pas seulement à cause de ses e ets collatéraux de corruption, de dopage, de pollution, pas seulement à cause du risque pandémique, mais aussi parce que nous refusons la société olympisée qu’ils nous construisent.

    Marc Perelman décortique les documents liant le Comité international olympique à ses partenaires, ainsi que la Charte olympique, et les met à l’épreuve de l’organisation de « Paris 2024 ». Et non, l’olympisme n’est pas écologique, il ne fait pas œuvre sociale, n’éduque pas, n’agit pas pour la santé publique, ne respecte pas les territoires qu’il occupe. Il n’a pour horizon que la « croissance » : plus de records, plus de spectateurs, plus d’argent.

    Nous ne sommes pas obligés de lui dérouler le tapis rouge.

    jeux_olympiques #jo #sport #football #france #cio #des_grands_projets..._inutiles_ #urbanisme #corruption évènementiel #politique #saccage #jeux_olympig

  • Les jardins ouvriers d’Aubervilliers : un éden menacé | Lily la Fronde
    http://cqfd-journal.org/Les-jardins-ouvriers-d

    Créés en 1935 sur l’une des terres maraîchères les plus vastes d’Île-de-France, les jardins ouvriers des Vertus s’étalent sur 26 000 m2. Aujourd’hui, 4 000 m2 sont menacés de disparaître sous le béton pour faire place à une piscine d’entraînement, un spa et un solarium, dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024. Le 23 mai dernier, le Collectif de défense des jardins des Vertus lançait un appel à l’occupation des lieux. Source : CQFD