Aux Etats-Unis, une application pour éviter les quartiers chauds - Libération
▻http://www.liberation.fr/monde/2014/08/12/aux-etats-unis-une-application-pour-eviter-les-quartiers-chauds-fait-pole
Depuis vendredi, une application disponible sur l’Apple Store fait débat outre-Atlantique. Baptisée « Sketchfactor » et pour l’instant uniquement disponible aux Etats-Unis, elle permet à ses utilisateurs de localiser sur une carte des lieux où ont pu être observées des situations louches ou douteuses (sketchy, en anglais), afin d’en avertir la communauté. Ainsi, lors d’une balade à pieds, il sera possible d’éviter les zones peu recommandables de la ville et de choisir un itinéraire moins « craignos ».
#NTIC
#urbanité
#fragmentation spatiales
Peut-on cartographier des #taches_urbaines à partir d’#images #Google_Earth ?
L’étude présentée ici expose les résultats d’un traitement d’images Google Earth dont le but est la cartographie des #agglomérations d’#Afrique_de_l’Ouest de plus de 500 000 habitants. Les images accessibles ne disposant pas d’informations spectrales précises (s’agissant de simples images couleur RVB), la méthodologie développée pour l’identification des agglomérations se base sur l’exploitation d’images en teintes de gris pour en extraire les caractéristiques texturales des #zones_densément_bâties. Certaines images couvrant les agglomérations étudiées résultent de la composition en mosaïque d’images satellites acquises dans des conditions différentes. Avant toute exploitation des images, un prétraitement d’égalisation est nécessaire afin d’obtenir une vue uniforme à partir de la mosaïque. Plus précisément, il s’agit d’annuler les différences entre les luminances sur chaque morceau de mosaïque. Nous présentons ici une méthode d’#égalisation inspirée de l’algorithme « Midway ». Cet algorithme a originellement été proposé pour uniformiser les #luminances sur des paires d’#images_stéréo. Dans le cas présent, la difficulté consiste à adapter cette technique dans le cas d’images ne présentant pas strictement la même information. Le principe d’égalisation va consister à repérer et à apparier les #histogrammes de zones semblables sur les sous-images composant la #mosaïque. L’extraction des taches urbaines à partir des images prétraitées est ensuite réalisée par la mise en œuvre de séquences d’opérateurs de la #Morphologie_Mathématique. Les résultats obtenus ont été validés par une comparaison avec les agglomérations qui ont été cartographiées par #photo-interprétation à partir d’images Google Earth et présentées dans la base de données #Africapolis.
#cartographie #urbanité #urbain #visualisation
cc @reka
Rhythms
▻http://libcom.org/blog/rhythms-13042014
In waiting at the bus stop nothing matters but the practices and performances of waiting for the bus. It doesn’t matter who or what you are, your singularity being of absolutely no relevance, indeed it being something of which you seek to rid yourself, and as such you, me, and everyone else at the bus stop become completely interchangeable. This is obviously an example of capitalism on the small scale.
[…]
If seriality is a kind of making isolated that is a drawing together that preserves isolation then it is a kind of negative community, a community based on practices of distancing between self and other that ultimately draws out the disappearance of singularity in that mode of relation: I distance myself from you in a shared context that neither of us really manages to share and in which neither of us feels like “myself”.
Hello, Stranger
▻http://www.nytimes.com/2014/04/26/opinion/sunday/hello-stranger.html
If you’ve ever been on a subway or public bus, you know the rules. Don’t make eye contact, stay as far away from other people as the space allows, and for the love of God, don’t talk to anyone. But what if the rules are wrong?
#rythmes #sérialité #capitalisme #urbanité #transports #interactions
Diorama Maps
by #Sohei_Nishino
Rapid cultural and economic development unleash a process of amplification and accumulation within cities. I walk through cities, camera in hand, capturing fragmentary views, some from above, some from below, that I then combine, one by one, in accordance with my memories, arranging them into a map that portrays all the singular aspects of the place. The result is quite different from the denotative expression of a map; it uses photographs (single 35mm frames) of concrete objects or shapes as units to recreate a geographical representation, expressing the city through human memories and images.
▻https://www.lensculture.com/articles/sohei-nishino-diorama-maps
#cartographie #art #photographie #ville #urbanité #géographie_urbaine
via @albertocampiphoto
Bilan du café géographique « Entre #ségrégation et #séparation » avec M/ Lussault (AK42 Association de la Khâgne 42. Fauriel)
▻https://sites.google.com/site/ak42fauriel/ag-de-rentree-2013-1/bilan-du-cafe-geographique-entre-segregation-et-separation
En guise de préambule, le géographe a mis l’accent sur une étude de cas parlante : celle de la mégapole #Sao_Paulo au #Brésil, marqué par une maille urbaine de très forte densité striée par des voies de communication. Mais le plus étonnant n’est pas là : une des réalités que l’on découvre immédiatement dans cette ville est l’omniprésence de la clôture. Le moindre bâtiment est enserré derrière une ou plusieurs grilles, ceci étant vrai pour tous les types d’immeubles. Cette logique de séparation radicale n’est pas seulement ségrégation sociale : tous les groupes sociaux se séparent des autres groupes.
On a donc ici le spectacle d’une « culture spatiale de l’enclos » qui n’est pas propre à l’Amérique latine : elle se diffuse de plus en plus largement sur tous les continents, notamment dans les grands pays émergents (Chine).
En parallèle s’affirme pourtant le droit à la #mobilité : une aspiration mobilitaire naît en effet et se présente comme un principe de l’urbanisation contemporaine et même comme une valeur de cette urbanisation (s’affirmer en tant qu’individu dans l’urbanité et la modernité). Nous vivons donc une évolution urbaine paradoxale et complexe : la mobilité ne cesse partout de croître (comme on l’observe avec l’explosion de la mobilité en Chine et la saturation des réseaux automobiles mais aussi avec le développement exponentiel de la mobilité touristique). Pourtant, l’organisation urbaine contemporaine est celles des clôtures, barrières et des limites qui ne cessent de croître.
(...)
C’est ainsi que la notion d’#urbanité prend tout son sens : pour reprendre la thèse d’#Olivier_Mongin dans La ville des flux , nous vivons dans un monde urbain sans urbanité, car il s’agit de faire le choix de s’exposer à une altérité non maîtrisée, pour accepter dans la cadre d’une pratique d’un espace commun la confrontation à des espaces non domestiqués. Ce choix est pourtant de moins en moins fait dans le cadre de la « clubbisation », ou logique d’entre-soi (isolat).
« L’évolution urbaine de ce monde urbanisé en profondeur, si nous voulons qu’elle aille vers la promotion de la justice spatiale, ne se passera pas de l’engagement des individus dans le débat public dans la définition de la cohabitation, sur ce que nous acceptons de mettre en commun, de partager : elle nous confronte en définitive à la gestion de l’altérité » (M. Lussault).
Déjeuner sur rue : portrait d ?une #urbanité contemporaine
▻http://www.demainlaville.com/dejeuner-sur-rue-portrait-dune-urbanite-contemporaine
On connaissait les déjeuners sur l’herbe. Depuis quelques années, il faut compter avec l’essor croissant des “déjeuners sur rue”. Manger en #ville est en effet devenu une pratique commune, au point d’entrer au panthéon des #urbanité ;s les plus fondamentales qui composent un territoire. Pour comprendre ces pratiques, à la fois séculaires et mutantes, nous vous invitons à regarder la ville sous un jour nouveau. […]