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  • DOCUMENTAIRE - « Les faussaires de l’histoire » : généalogie du fait négationniste - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-7256-documentaire___les_faussaires_de_lhistoire__genealogie_du_fa

    Dans un documentaire percutant, Les faussaires de l’histoire , Michael Prazan et Valérie Igounet reviennent sur 60 ans d’histoire du discours négationniste, de son élaboration confidentielle à son émergence médiatique en passant par sa pénétration du champ universitaire.

    Les deux documentaristes tentent ainsi de relever le défi délicat de concilier une approche à la fois concise et didactique avec une démarche plus engagée, mettant à jour la perversité d’un discours relativiste et fallacieux. Il s’agit d’abord de tracer les contours d’une entreprise intellectuelle déconcertante pour les historiens, qui consiste à remettre en cause l’histoire « officielle » de la Shoah ; puis d’inscrire ce mouvement dans le temps long afin d’en dégager les principales mutations. En effet, loin d’être figé, le discours négationniste a su s’adapter aux évolutions sociales, juridiques et politiques jusqu’ à trouver un souffle nouveau aujourd’hui.

    #antisémitisme #négationnisme

  • S’en sortir par le bas, c’est top ! - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-7209-sen_sortir_par_le_bas_cest_top_.htm
    par Fanny Verrax

    Pour intéressantes qu’elles soient, ces propositions rejoignent en partie celles d’un Pierre Rabhi ou d’un Serge Latouche, que l’auteur cite d’ailleurs, avec un accent il est vrai plus prononcé sur les questions industrielles en général et les ressources minières en particulier. Mais Phippe Bihouix va plus loin, et aborde de façon tout à fait sérieuse des questions qui le paraissent beaucoup moins. Ainsi sur la question des loisirs nous propose-t-il un tableau comportant le nombre de m² nécessaires par joueur pour différents sports, afin de déterminer quels sports sont les plus gourmands en surface, et par conséquent à éviter. Lecteurs qui frétillez déjà sur vos sièges en vous demandant si vous devriez annuler votre match de dimanche, rassurez-vous : si vous pratiquez le ping-pong , le basket ou le volley, votre « rendement surfacique » est tout à fait honnête. En revanche, amateurs de golf, de foot ou de tennis, il serait bon de vous restreindre – ou au moins de jouer en double (dans le cas du tennis) ! Pour les autres, je vous invite à consulter la figure « Kant appliqué aux sports de balle » .

    Toutes ces mesures, des plus systémiques aux plus anodines, ont comme objectif principal de réduire la consommation globale d’énergie et de ressources. D’après l’auteur, pour être soutenable, notre production d’énergie devrait ainsi atteindre 20 à 25% de notre consommation actuelle, d’où les nombreux changements à effectuer. La question de la faisabilité d’une telle transition occupe donc tout naturellement le dernier quart de l’ouvrage, qui répond globalement (mais on s’en doutait un peu) que oui c’est possible, si chacun y met du sien, d’autant qu’au fond nous serions plus heureux. Et c’est là que mon adhésion à l’ouvrage se fissure un tantinet. Pourquoi ce besoin, chez les décroissants et sympathisants, de nous vendre une mesure nécessaire comme profondément désirable ? N’est-ce pas là imposer une normativité aux relents passéistes qui risque d’éloigner inutilement les plus accrocs à la modernité ? Quelques exemples parmi d’autres : « Apprendre à cliquer sur une souris, est-ce nécessaire en maternelle ? Je n’ai pas appris à cet âge, et pourtant je me débrouille plutôt bien. » . Il me semble qu’on est là sur un autre débat (en l’occurrence deux autres débats puisque s’y rajoute la question de l’éducation) celui de la désirabilité de la décroissance en dehors de toute considération environnementale. Si je peux être sensible à l’humour dont vous faites preuve, M. Philippe Bihouix, permettez-moi de vous dire que le monde que vous décrivez ci-après ne me fait pas du tout rêver : « Je me prends à rêver d’un monde dans lequel, en arrivant chez des amis, au lieu d’apporter un bouquet virtuellement parfumé au kérosène, on proposera à la maîtresse de maison d’aller uriner dans le jardin potager pour rendre quelques nutriments à la terre et augmenter sa production légumière à venir. » Parce qu’en vrai Philippe, je suis désolée de vous décevoir, mais j’ai une confession à faire. J’aime l’odeur des fleurs coupées, et abomination, le goût des nuggets de poulet de chez Macdo ou les voyages vers des terres lointaines. Si mes choix de vie ne reflètent pas toujours mes goûts, si récemment encore j’ai acheté des billets de train pour un voyage professionnel de 15h plutôt qu’1h en avion, ce n’est pas que je ne trouve pas ces avatars de la modernité pratiques et réellement séduisants, mais c’est que j’ai conscience, comme vous, des impasses auxquelles ils nous mènent. Ou comme vous le dites de façon si poétique « Non, nous ne pouvons plus nous permettre de continuer à consommer comme des porcs, à produire et jeter comme des goujats, grâce à l’économie circulaire et aux énergies renouvelables, avec quelques aménagements, ici et là. » . Là on est d’accord Philippe. Mais arrêtez de nous prendre pour un enfant à qui on confisquerait son cornet Miko en lui disant « non mais voilà des choux de Bruxelles, c’est bien meilleur et tu vas te régaler, tu verras ! »

    #décroissance #écologie #énergie

  • Après le capitalisme, le bien vivre - Nonfiction.fr
    http://www.nonfiction.fr/article-6959-apres_le_capitalisme_le_bien_vivre.htm

    Irène Pereira revient sur le livre de l’historien Jérôme Bachet, spécialiste du mouvement du Chiapas, « Adieux au capitalisme », une critique radicale du capitalisme. Avec le capitalisme, « la société fait de l’intérêt personnel sa valeur cardinale » et sa phase néolibérale nous fait passer d’une société disciplinaire structurée par les Etats nations à un capitalisme sécuritaire mondialisé dont l’Etat managérial est l’auxiliaire. Pour Bachet, l’insurrection zapatiste a ébréché le néolibéralisme qui en explique les institutions en faveur de l’autonomie et de la concertation. Et l’auteur de s’en inspirer pour penser une société postcapitaliste. Tags : internetactu internetactu2net fing (...)

    #edemocratie

  • Cinéma - Hannah Arendt, de Margarethe von Trotta - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-6497-cinema___hannah_arendt_de_margarethe_von_trotta.htm

    Si ses travaux sur les Origines du totalitarisme (1951) lui avaient déjà servi de viatique dans le monde intellectuel, c’est bien en couvrant le procès Eichmann qu’Hannah Arendt se fait connaître du grand public. Elle propose alors de considérer le criminel nazi Eichmann, non comme un « monstre » déséquilibré et sadique, motivé par la haine, mais plutôt comme un simple bureaucrate carriériste, scrupuleux et soumis à l’autorité – dont la participation à l’extermination des Juifs d’Europe s’expliquerait essentiellement par le fait qu’il était dénué du degré minimal de conscience autonome qui lui aurait permis de s’y soustraire.

  • Revue - Fécondité de l’œuvre de Georg Simmel pour penser le contemporain - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-6440-revue___fecondite_de_luvre_de_georg_simmel_pour_penser_le_co

    On ne peut donc que se réjouir de l’ampleur de cette publication qui participe du renforcement des études simméliennes dans le monde francophone et témoigne de la fécondité sur ce point des échanges internationaux – les auteurs sont en effet français, italiens, allemands et canadiens et le numéro repose déjà sur un travail de traduction. Cette nouvelle impulsion est d’ailleurs déjà destinée à avoir des suites : en collaboration avec Bénédicte Zimmermann, Denis Thouard organise l’hiver prochain à l’EHESS un colloque international dont le titre est « Différenciation et réciprocités. Regards simméliens sur la société contemporaine ». Cet événement accompagne la transformation de l’important Centre de recherches interdisciplinaires sur l’Allemagne (CRIA) de l’EHESS en... Centre Georg Simmel.

    #sociologie #Georges-Simmel

  • Le livre fabrique des corps - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-6408-le_livre_fabrique_des_corps.htm
    Passage intéressant sur le rôle de l’éditeur

    L’ouvrage ne nous épargne pas quelques passages nostalgiques. La célébration de l’éditeur s’y accomplit sous un mode que beaucoup, autour de nous, aujourd’hui, n’ont pas connu : l’éditeur artiste qui ne se contente pas de publier des livres mais les pense, les conçoit, les organise, dit le texte ! François Fièvre, à la lumière des écrits du critique Clément-Janin nous gratifie même d’une comparaison entre l’éditeur et l’architecte. Toute la comparaison ne valant, d’ailleurs, que si l’on pense l’architecture aussi dans des termes périmés (le grand geste de l’architecte, qui à l’heure des cabinets d’architecture et d’une extrême division du travail n’a plus guère de signification). Il nous semble qu’il est toujours plus intéressant de tabler sur la réalité des divisions du travail et de chercher à observer vers quoi on pourrait les faire tendre que de céder à des nostalgies déséquilibrées.

    #livre
    #édition_numérique

  • L’homme, l’écologie et la #SF - Nonfiction.fr le portail des livres et des idées
    http://www.nonfiction.fr/article-6288-lhomme_lecologie_et_la_sf.htm

    Tout comme le cinéma d’essai ou la grande littérature, la science-fiction, quand elle est interrogée avec intelligence, nous renseigne sur la fabrique des inconscients contemporains. Elle “spectacularise” nos inquiétudes face aux temps présents et à ses innombrables changements. Commençons donc par saluer les universitaires, dont Chelebourg fait partie, qui ont la sagacité et l’audace de s’intéresser au genre sans se sentir obligés d’en rougir.

  • A quoi servent les think tanks ?
    http://www.franceculture.fr/emission-pixel-a-quoi-servent-les-think-tanks-2012-12-14 #veille

    Journaliste, Olivier Vilain a étudié les #think_tanks pendant 3 ans avec Roger Lenglet pour un livre qui affirme qu’ils ont confisqué la démocratie. Livre que Marie-Cécile Naves qualifie de pamphlet contre le néolibéralisme et la social-démocratie sur le site nonfiction.fr (lui-même rattaché à la Fondation Jean Jaurès).

  • Le web, plus qu’un bavardage, un vrai lieu « d’interaction politique » | Lilia Blaise
    http://owni.fr/2011/07/12/le-web-plus-quun-bavardage-un-vrai-lieu-%c2%abdinteraction-politique%c2%bb

    Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages de France Télécom revient pour Nonfiction.fr sur les usages web, battant en brèche les commentaires méprisant pour élever #Internet au rang de vrai lieu de débat et d’échange démocratique.

    #Cultures_numériques #Vive_Internet ! #démocratie #désirs_d'avenir #dominique_cardon #NonFiction #opendata