Le problème n’est peut être pas tant dans le psy (comme Dolto que personnellement j’ai beaucoup) que dans ses disciples. D’ailleurs Dolto n’en voulait pas.
Comme en pédagogie (Freinet, Cousinet, et compagnie), ce qu’il faut saisir, à mon sens, est la démarche (humanisme, ouverture, écoute de l’autre, bienveillance…) pour mieux comprendre le monde (ce qui ne veut pas dire accepter (les névroses, les psychoses…), tout relativiser parce qu’on aurait tous le même traumatisme, hiérarchiser les douleurs)…
Pour moi, tout cela, ce sont des outils pour essayer de comprendre où l’on se trouve et tenter de se prendre en main (seul ou accompagné).
Ça me rappelle la préface du livre « petit manuel de manipulation à l’usage des honnêtes gens » où les auteurs expliquaient qu’on leur était tombé dessus pour apologie de la manipulation. Leur réponse disait que ceux qui nous manipules déjà connaissent toutes ces techniques, en revanche la majorité des gens les ignorent, les faire connaître permettait plutôt de se retrouver sur une relative égalité dans ce domaine.
Pour revenir à notre sujet de départ, j’ai pu constater aussi, que certaines familles sont véritablement pathologiques et produisent des autistes. La dessus, en France, on est dans le déni. D’un côté on sacralise les enfants, de l"autre on refuse de voir les interaction individu/société avec l’injonction comme quoi il faut être « gentil ».
Bref, on pourrait résumer en disant qu’il ne faut pas faire de l’outil une religion et qu’il vaut mieux avoir plusieurs outils, l’humain est trop complexe pour se contenter d’une seule explication.