• Faux indépendants : #Deliveroo fait face à une pluie de #condamnations

    Plusieurs dizaines de décisions rendues récemment par la cour d’appel et les prud’hommes confirment que la plateforme de livraison aurait dû faire travailler les #livreurs en tant que #salariés, et non comme #autoentrepreneurs. L’entreprise assure que son modèle actuel est désormais légal.

    Année après année, et quel que soit le type de juridiction, la justice française dresse le même constat : la plateforme de livraison de repas Deliveroo aurait dû traiter comme des salarié·es les livreurs et livreuses qui, pendant des années, ont apporté leurs repas et leurs courses aux consommateurs et consommatrices.

    En les obligeant à exercer en tant qu’autoentrepreneurs alors qu’elle les maintenait dans une situation de #subordination, l’entreprise leur a fait porter le coût des #cotisations_sociales qu’elle aurait dû verser à l’Urssaf et les a privé·es des avantages liés à un #contrat_de_travail : paiement des heures supplémentaires, congés payés, droit au chômage, meilleure couverture sociale.

    Le 28 mai, la cour d’appel de Paris a rendu vingt-deux décisions donnant tort à Deliveroo et requalifiant en contrats de #travail les contrats liant l’entreprise à autant de livreurs ou livreuses. En première instance, l’entreprise avait été victorieuse dans plusieurs de ces dossiers. Neuf autres décisions, qui iront sans doute dans le même sens, sont attendues pour le mois de juillet.

    Interrogée par Mediapart, la société Deliveroo n’a pas indiqué qu’elle se pourvoirait en cassation, ces condamnations sont donc définitives. Tout comme vingt-quatre jugements prud’homaux de première instance, rendus en janvier dernier : Deliveroo avait fait appel des décisions, mais a renoncé à rendre ses conclusions à temps, laissant la procédure s’éteindre d’elle-même. Dans l’un de ces derniers dossiers, un livreur avait été licencié pour avoir fait grève, un droit pourtant à valeur constitutionnelle.

    La situation est embarrassante pour l’entreprise, dont la revente à #DoorDash, géant américain de la #livraison de repas, est en passe d’être finalisée, pour 3,4 milliards d’euros. En parallèle, une autre chambre de la cour d’appel a donné raison à quatre livreurs ayant travaillé pour #Foodora, une autre entreprise de livraison qui a quitté la France en 2018 et qui sera jugée au pénal courant 2026.

    L’avocat Kevin Mention, à la manœuvre dans tous ces dossiers, savoure en revanche le moment. « Ces décisions nous permettent d’affirmer que 100 % de nos recours sont favorables aux #coursiers après correction des quelques jugements de première instance, rendus par des juges non professionnels », se réjouit celui qui est un opposant historique à l’ubérisation des livreurs et coursiers.

    Il y a trois ans, le 22 avril 2022, Deliveroo avait été condamnée au pénal à 375 000 euros d’#amende pour les même faits : « le détournement planifié et généralisé » du #statut_d’indépendant entre 2015 et 2017, à une époque où l’entreprise s’installait en France et faisait donc travailler peu de monde – un peu plus de 2 000 personnes, contre au moins 60 000 aujourd’hui.

    En septembre 2022, trois des anciens dirigeants de l’entreprise ont vu leur #condamnation à des amendes confirmées en deuxième instance, tandis que leurs peines de prison ont été annulées. Deliveroo avait, elle, renoncé à faire appel.

    Volonté d’échapper aux cotisations

    Les jugements d’appel rendus fin mai concernent cette fois des dossiers individuels. « La cour d’appel a fait un travail énorme, en citant explicitement dans chaque cas plusieurs pièces issues des dossiers, là où des affirmations plus générales auraient été suffisantes, souligne Kevin Mention. J’y vois une volonté de montrer qu’elle accorde une importance à ces dossiers et que tout a été analysé avec précision. »

    Au fil des décisions, les juges ont pointé un à un les nombreux critères montrant que les livreurs n’étaient pas de vrais #travailleurs_indépendants.

    « Le livreur ne fixe pas librement ses tarifs, ne se constitue aucune clientèle propre, n’organise pas son travail, est contrôlé et est sanctionné dans le choix de ses horaires. Il est en outre soumis à une régularité de travail, sans qu’aucun élément ne permette d’établir qu’il choisisse lui-même ses horaires de connexion », écrivent-ils par exemple.

    « Les éléments relevés dénotent la direction et le contrôle exercés sur les livreurs qui font de ces derniers des #salariés », soulignent-ils ailleurs. Et ils rappellent les conséquences financières de cette stratégie, maintenue année après année : « L’évolution des contrats de prestations au fil des années alors que le fonctionnement de la société est resté le même établit la volonté de la société Deliveroo d’échapper au paiement des cotisations pour les livreurs qui étaient sous la subordination juridique de l’entreprise. »

    L’entreprise est donc tenue de payer elle-même les dizaines de milliers d’euros de cotisations sociales qu’elle s’était épargné de régler jusque-là. Quant aux livreurs et livreuses, ils et elles obtiennent chacun·e des dizaines de milliers d’euros – avec un record à presque 130 000 euros – sous forme de rattrapage d’heures supplémentaires non payées, de congés payés, de préavis de licenciement et d’indemnités diverses.

    « C’est une forme de #reconnaissance. J’ai été victimisée pendant des années, et là, la justice reconnaît notre souffrance », souffle Marie*, une intermittente du spectacle qui, la soixantaine passée, a enfourché son vélo en région parisienne de 2017 à 2021 « pour gagner des clopinettes ». Pendant plusieurs mois, elle a travaillé plus de quatre-vingts heures par semaine, « juste pour gagner le Smic », pleinement consciente de vivre « un #cauchemar ». Un mot qui revient avec insistance dans son témoignage.

    « Vous devenez une #esclave pour 30 euros par jour, vous entrez dans un #engrenage où vous bossez tout le temps, la nuit, le week-end. Tout en sachant que la manière dont l’entreprise vous fait travailler est illégale, témoigne-t-elle. Ils voulaient que je sois autoentrepreneuse pour ne pas payer de charges, mais ils me maintenaient en même temps dans une forme de #dépendance vis-à-vis d’eux. Ils voulaient gagner sur tous les tableaux. »

    Marie avait été déboutée aux prud’hommes, mais a gagné en appel, « très contente qu’ils se fassent démolir par la justice ». Plus flegmatique, Marc* est dans la même situation. Lui travaillait à scooter dans le Sud-Ouest, entre 2017 et 2021. « Le soir où ils ont supprimé mon compte de livreur, soi-disant parce que j’avais fait des doubles courses pour Deliveroo et Uber en même temps, j’ai écrit à Me Mention, dont j’avais repéré les messages dans les groupes de messageries de livreurs, raconte-t-il. J’étais confiant, la condamnation de l’entreprise est amplement méritée. »

    L’administration a validé le modèle actuel de Deliveroo

    Si elle ne s’étend pas sur les décisions de justice, Deliveroo insiste sur le fait que « les livreurs concernés par cette décision opéraient, pour l’essentiel, via un contrat historique », ancien. Depuis, assure la société, « le modèle opérationnel de Deliveroo a profondément changé et a été reconnu par les pouvoirs publics comme reposant sur une collaboration avec de véritables prestataires indépendants ».

    Cette question est au cœur du débat. Pour la plateforme de livraison, les raisons pour lesquelles elle a été condamnée pour ses pratiques de 2016 et 2017 ont disparu, et il n’existe plus de lien de subordination, et donc de contrat de travail entre elle et les livreurs et livreuses. Depuis 2020, elle a notamment supprimé les plannings et les différentes catégories de livreurs et livreuses qui pouvaient s’y inscrire en priorité ou non.

    Les sanctions en cas de refus de course ou de retards ont aussi officiellement disparu, tout comme les instructions directes pendant une course. C’est d’ailleurs ce qu’attestent des constats d’huissiers, établis en 2023, qu’elle a présentés dans les dossiers jugés par la cour d’appel – ils n’ont pas été pris en compte puisqu’ils concernent une époque postérieure aux faits qui étaient jugés.

    Mais l’avocat Kevin Mention prend ces affirmations avec circonspection. « Les jugements que nous avons obtenus concernent des faits qui se sont déroulés bien après ceux qui ont été jugés au pénal, et qui concernaient les débuts de l’entreprise jusqu’en 2017, rappelle-t-il. Nous parlons de coursiers qui ont commencé à travailler en 2018 ou 2019, et ils disposent de nombreux éléments montrant qu’au fond, les pratiques de Deliveroo n’ont pas changé. Les contrôles sur la vitesse et le parcours perdurent, par exemple. »

    Sur ce point, Deliveroo est ferme et met en avant un soutien de poids : « L’administration a reconnu que le modèle actuel de Deliveroo proposait bien un véritable #travail_indépendant, ce dont nous nous réjouissons », déclare la plateforme. Selon nos informations, elle a en effet obtenu que l’#Urssaf donne officiellement son accord concernant son modèle actuel, comme elle l’a affirmé à plusieurs reprises lors de diverses audiences.

    Cette prise de position de l’Urssaf est un revirement spectaculaire. C’est en effet cette administration qui avait lancé la procédure ayant finalement abouti au procès pénal de 2022. Et comme Mediapart l’avait raconté, elle avait aussi adressé au parquet de Paris un signalement pour la période postérieure. Elle avait aussi envoyé à l’entreprise une très lourde demande de redressement d’au moins 100 millions d’euros, visant à lui faire payer les cotisations sociales pour les dizaines de milliers de livreurs et livreuses dont elle estimait à l’époque qu’ils et elles auraient dû être salarié·es.

    Une menace existentielle pour Deliveroo, qui avait entamé avec l’Urssaf des négociations sous haute tension, embauchant comme avocat le maire de Meaux et ancien ministre Jean-François Copé et nommant une administratrice judiciaire pour mener les discussions en toute confidentialité.

    L’entreprise a désormais clos ce chapitre et envisage l’avenir de manière bien plus sereine. Elle se prépare tout de même à affronter d’autres épisodes judiciaires : d’ici l’automne prochain, une centaine de décisions concernant des livreurs et livreuses auront été rendues par les prud’hommes et la cour d’appel. Et surtout, Kevin Mention prépare le dépôt d’une #plainte pénale sur les pratiques de Deliveroo pour la période post-2017. Il annonce avoir réuni plus de cent ex-forçats des livraisons, prêts à unir leurs forces contre la plateforme.

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/090625/faux-independants-deliveroo-fait-face-une-pluie-de-condamnations
    #ubérisation #justice #droit_du_travail #exploitation

  • Streit um Tag des Sieges
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1191061.tag-der-befreiung-streit-um-tag-des-sieges.html

    »Siegeswalzer« vor dem Gorki-Park. Die Feierlichkeiten zum Tag des Sieges gehen über mehrere Tage. Foto: Alexander Zemlianichenko

    7.5.2025 von Daniel Säwert - Russland übt die Parade für den 9. Mai, die Ukraine versucht, das Gedenken zu stören

    Seit Tagen ist Moskau in ein rotes Meer aus Fahnen und Blumen gehüllt. Überall in der russischen Hauptstadt und im ganzen Land erinnern Banner und Plakate an den bevorstehenden Tag des Sieges im Großen Vaterländischen Krieg, wie der deutsch-sowjetische Krieg in Russland heißt. Vor 80 Jahren befreiten sowjetische Soldaten Berlin und beendeten gemeinsam mit den Westalliierten die Schreckensherrschaft der Nationalsozialisten.

    Heute ist der 9. Mai der beliebteste Feiertag der Menschen in Russland. Eine aktuelle Umfrage des Lewada-Zentrums zeigt, dass 75 Prozent aller Befragten den 9. Mai als wichtigstes Datum im Feiertagskalender bezeichnen und damit 22 Prozent mehr als noch 2018.

    Der 9. Mai gehöre zu den Dingen, auf die sich in Russland alle einigen können, erklärt die Politikwissenschaftlerin Jekaterina Schulmann in einem Beitrag für »Tscherta« einen der Gründe für die Beliebtheit. In der Sowjetunion, so Schulmann, war der 9. Mai eine Art weltliches Ostern – der Tag, an dem die Nation ihren symbolischen Tod und die Wiederauferstehung, den Verlust und den Sieg, gefeiert hat.
    Militarisierung eines individuellen Festes

    Für die Anthropologin Alexandra Archipowa liegt ein weiterer Grund darin, dass die Menschen den 9. Mai mit ihrem eigenen Gedenken füllen können und so aus einem staatlichen Feiertag ein individuelles Fest machen.

    Unter Präsident Wladimir Putin erhielt der Tag seinen zunehmend militaristischen Charakter, das Motto »Wir können das wiederholen« setzte sich zunehmend durch. Mit den Jahren verstärkte sich auch die Militarisierung des Gedenkens bis hin zu den Jüngsten. In vielen Regionen gab es in den vergangenen Tagen Siegesparaden in Kindergärten, ganz im Stil des Moskauer Vorbilds. In Wladiwostok wurde eine Kinderparade abgehalten, samt Besuch einer Delegation aus Nordkorea.

    Und die Regierung schlägt einen Bogen zum aktuellen Krieg in der Ukraine. Die »Helden der militärischen Sonderoperation« werden auf dem Roten Platz marschieren, vermeldeten russische Medien. Auch beim Unsterblichen Regiment – einer Graswurzelbewegung zum Gedenken an Soldaten des Zweiten Weltkriegs, die später vom Staat vereinnahmt wurde – sollen Porträts gefallener russischer Soldaten in der Ukraine gezeigt werden.
    Parade kleiner, aber international

    Die diesjährige Siegesparade wird die größte seit Beginn des Ukraine-Krieges sein. Mehr Technik gab es zuletzt 2021, hat »Agenstwo« nachgezählt. Allerdings, so viel ist auch klar: Im Vergleich zu den letzten Jubiläen 2015 und 2020 fällt die Parade kleiner aus.

    Medienangaben sollen bis zu 10 000 Menschen über den Roten Platz marschieren, darunter Soldaten aus 13 Staaten. Aus Nordkorea, das seine Soldaten in das Gebiet Kursk entsandt hatte, werden keine militärischen Vertreter anwesend sein.

    Auch Kim Jong-un, seit vergangenem Jahr enger Partner Moskaus, lässt sich durch seinen Botschafter vertreten. Dennoch werden nach Aussage des Kremls 29 Staatschefs (nicht alle von international anerkannten Ländern) auf der Tribüne anwesend sein. Kirgistan und Kasachstan verlegten ihre eigenen Siegesparaden extra auf den 7. Mai, damit die Präsidenten Sadyr Schaparow und Kassym-Schomart Tokajew nach Moskau reisen können.

    EU will Beitrittskandidaten Teilnahme verbieten

    Diskussionen gab es im Vorfeld um ein Verbot aus Brüssel. Von dort ging an die Länder des Westbalkans, die in die EU wollen, der Befehl aus, nicht nach Moskau zu fahren, weil »das nicht den Werten der EU entspricht«, wie Lettlands Außenministern Baiba Braže sagte. Gemeint war damit Serbiens Präsident Aleksandar Vučić, der sich dennoch nach Moskau aufmachte und dabei im Baltikum auf Probleme stieß, als Lettland und Litauen ihm die Überflugrechte versagten. Gleiches gilt für den slowakischen Ministerpräsidenten Robert Fico.

    Auch in Armenien, das den EU-Betritt zuletzt in seiner Verfassung verankerte, reagiert man mit großem Unverständnis auf das Brüsseler Verbot. Der 9. Mai sei auch der Sieg Armeniens, für den 300 000 Armenier ihr Leben ließen. Der Tag des Sieges sei auch ein Tag des Stolzes für das Südkaukasusland, stellte der Sprecher der Nationalversammlung, Alen Simonjan, klar.
    Waffenstillstand und Drohnenangriffe

    Für weitere Aufregung sorgte Wladimir Putin, der für die Siegesfeierlichkeiten einen Waffenstillstand ausrief und damit die Ukraine unter Druck setzte. Das Angebot sei »zynisch«, kritisierte der ukrainische Präsident Wolodymyr Selenskyj. Russland solle sich zu einer 30-tägigen Waffenruhe bereit erklären, wie sie die Trump-Administration vorgeschlagen hatte, hieß es aus Kiew.

    Der Absage an Putins Waffenruhe folgte die Ankündigung, Moskau am Tag der Parade angreifen zu wollen, mitsamt Drohung an die anwesenden Staatschefs, man könne nicht für deren Sicherheit garantieren. Für Selenskyj, in dessen Arbeitszimmer ein Bild des brennenden Kreml hängt, wäre solch ein Angriff eine diplomatische Niederlage, die vor allem vom wichtigsten Unterstützer USA harsch kritisiert wurde. Später versuchte Selenskyj sich herauszureden und mögliche Explosionen von vornherein den Russen in die Schuhe zu schieben.

    Einen kleinen Erfolg kann Selenskyj dennoch für sich verbuchen. Mit den massivsten Angriffen seit Kriegsbeginn – insgesamt 447 Drohnen und Raketen – legte die Ukraine am 7. Mai große Teile des westrussischen Flugverkehrs lahm. Und auch in Moskau gibt es Einschränkungen. Wegen des »aggressiven Nachbarn«, wie es Kreml-Sprecher Dmitri Peskow ausdrückte, wird in der Hauptstadt das mobile Internet abgeschaltet. Zugleich betonte Peskow, dass das Waffenstillstandsangebot weiter Bestand habe. Beobachter gingen bis zuletzt davon aus, dass Selenskyj im letzten Moment zustimmen wird.
    Selenskyjs Gegenveranstaltung scheitert

    Für die Ukraine sind der Tag des Sieges und die Parade in Moskau Teil eines Kampfes um die Deutungshoheit des Zweiten Weltkriegs. 2023 veranlasste Selenskyj per Dekret, den 8. Mai zu feiern. Dennoch wollte er Moskau den 9. Mai streitig machen, lud europäische Vertreter nach Kiew zu einer Art Antiparade ein. Doch aus der Gegenveranstaltung wird nichts, weil alle bedeutenden europäischen Staats- und Regierungschefs absagten, meldete das Portal Politico vor einigen Tagen. Ein herber Rückschlag für Selenskyj.

    Statt in Kiew wird die ukrainische Führung ausländische Gäste vom Europarat und einige Außenminister in Lwiw zur Einrichtung eines Tribunals für die russische Regierung empfangen, berichtet der US-amerikanische Staatssender Radio Swoboda.

    #Rusdie #URSS #histoire #nazis #libération

  • Report by the MFA of Russia « Eighty Years After the Great Victory : Europe has Once Again Fallen in the Shadow of Nazism »
    https://mid.ru/ru/foreign_policy/doklady/2011501/?lang=en

    Énumération intéressante des tendances fascistes en Europe qui omet toutefois les dévéloppements analogues en Russie depuis l’accaparement des richesses des peuples de l’URSS par les oligarques capitalistes.

    Unofficial translation

    In the memorable May of 1945, amidst the wave of universal jubilation, it seemed that Nazism had been eradicated forever. The world, Europe, and especially the Soviet people paid the highest possible price for the Victory over the “brown plague.” However, as life has shown, only the visible part of this sinister iceberg was destroyed in that war. The roots and the breeding ground remained, and today Nazism is once again rearing its head in Europe.

    Without delving too deep into the history of the issue, it is enough to state the main point. After the collapse of the Soviet Union, the United States and Western European countries were extremely interested in creating conditions that would make it impossible for the former Soviet republics to return to Russia’s sphere of influence. In this regard, they actively indulged revanchist sentiments in the newly formed States, especially in Lithuania, Latvia, and Estonia, where today the whitewashing of Nazism has been elevated to the rank of State ideology. The denigration of the Soviet Union and everything that connected Riga, Tallinn, and Vilnius with it worked extremely successfully towards this goal. One must not forget about the active use by Western countries of the Nazi emigrant “underground.” Indeed, after World War II, a significant portion of collaborators, SS soldiers, and punishers found refuge in West Germany, the United Kingdom, Canada, and the United States, where, despite all attempts by Soviet justice to achieve their extradition, they were under the protection of Western governments and intelligence services. It was precisely individuals from these circles who became the basis of the new political elite in the Baltic republics after 1991, many of whom remained citizens of Canada, the United States, or Germany.

    Thus, the oppression of the Russian-speaking population, the destruction of any memory of the feat of Soviet soldiers, and a complete revision of history, the rehabilitation of Nazism became the foundation of the modern “independent” Baltics. Annual marches of former SS men and neo-Nazis, starting from 1991, take place under the patronage of the authorities, while real war veterans (and not the “Forest Brothers” passed off as them), activists of the Russian-speaking community, and anti-fascists are subjected to persecution. The erection of monuments in honour of Nazi collaborators in the Baltic States has already become commonplace. Against this backdrop, the sacrilegious war against the Soviet military memorial heritage continues. Under the pretext of removing “symbols of aggression” from public space, the authorities are demolishing monuments honouring the liberator soldiers. And all this, again, with the tacit consent or even approval of the “civilized” European States.

    Poland has not lagged far behind. In this country, the task of falsifying the history of World War II to suit the political situation is being actively pursued. The decisive contribution of the Soviet Union and the Red Army to the Victory over Hitler’s Germany and the liberation of Europe from Nazism is denied. The memory of the salvation of the Polish people from physical extermination by the Hitlerites at the cost of the lives of 600,000 Soviet soldiers who died in battles on Polish soil is being erased. Narratives are being promoted about Poland as the main victim of “two totalitarianisms” and about the equal responsibility of Hitler’s Germany and the Soviet Union, “which was allied with it,” for unleashing World War II.

    Warsaw and the Baltic “troika” became the main driving forces behind all sorts of anti-Russian initiatives by the collective West, which became particularly noticeable as Russia’s role on the international arena strengthened.

    Historical revanchism is extremely important for the West, which is trying in every possible way to whitewash the dark spots in its own past. After all, practically all of Europe was complicit in the monstrous crimes of the Third Reich, and Hitler was greeted with enthusiasm and jubilation in many European capitals.

    In France, which was designated as one of the “victors” after the war, significantly more Frenchmen fought on the side of the German army than participated in the Resistance and fought on the side of the Allied forces. SS men from the French “Charlemagne” division were among those who stubbornly defended the Reichstag and the Reich Chancellery in May 1945. In the already mentioned Poland, considered the most affected country in Europe during World War II, more than 500,000 Poles fought on Hitler’s side.

    In total, the Wehrmacht and SS units included more than two million citizens of European States, mostly volunteers. Substantial military units that fought on the Eastern Front were formed in Denmark, Finland, Italy, Norway, Romania, Spain, the Netherlands, and in the territories of present-day Latvia, Lithuania, and Estonia.

    Finland’s participation in the Great Patriotic War on the side of Hitler’s Germany is presented in that country in very muted tones. Modern Helsinki rejects accusations of genocide and war crimes committed by Finnish troops and occupation authorities on the territory of Soviet Karelia in 1941‑1944. While acknowledging the extremely high mortality rate of Soviet citizens in Finnish concentration camps, the Finns nevertheless try to attribute such figures to the “military situation” and the “negligence” by the occupation administration.

    In Belgium, too, there is a tendency to hush up the fact that during the years of fascist occupation, Belgians actively joined the ranks of collaborators. The number of Belgian citizens who personally assisted the German armed forces reached 23,000 people by the time of Germany’s defeat.

    Despite the fact that Italy’s current 1947 Constitution prohibits the re‑establishment of the fascist party in any form, the ideas of anti-fascism were gradually eroded in the post-war period, and Italians’ attitude towards the period of Benito Mussolini’s dictatorship is far from unequivocally negative. Moreover, a whole host of modern Italian politicians emerged from the ranks of the post-war ideological heirs of the Italian Fascist Party, many of whom eventually occupied quite high positions in national and regional government bodies.

    In the United Kingdom, the practice of juggling the concepts of “Nazism” and “Fascism” for opportunistic interests has become established – to describe any “undesirable” phenomena in the country or on the international stage, or to characterize public and political figures.

    The desire to turn a blind eye to its Nazi past is already becoming commonplace in modern Germany as well. Active attempts are being made in various forms to blur this “burden.” The government of the FRG persistently avoids recognizing the siege of Leningrad and other crimes against humanity committed by German occupation forces and their collaborators against the peoples of the Soviet Union as genocide, viewing them merely as war crimes. Berlin does not shy away from double standards regarding compensation payments to Leningrad siege survivors, limiting the circle of recipients to Jewish survivors under contrived pretexts and refusing to extend them to the other surviving defenders and residents of the besieged city. At the same time, the German authorities have for decades been paying social benefits to former servicemen of the Third Reich, as well as to foreign collaborators of the Hitler regime who were directly involved in the siege of Leningrad.

    Under these conditions, the desire of the authorities in most European countries to whitewash themselves and, by blatantly distorting facts, rewrite history is understandable. And at the centre of this policy lies the desire to minimize the role of the Soviet Union as much as possible, and also to “strike” at modern Russia, which steadfastly defends the historical truth about the events of World War II.

    The strengthening of Russia’s position in international affairs served as a factor consolidating European countries around the idea of inflicting maximum damage on our country’s authority. And the Special Military Operation to denazify and demilitarize Ukraine and to protect the civilian population of Donbas became the trigger for a massive Russophobic information attack. Aggressive propaganda in European countries is based on fabricating or taking out of context episodes related to the special operation in order to draw contrived parallels between Russia’s actions today and those of Nazi Germany during World War II. A key role here is played by the increasingly totalitarian European superstructure – the European Union – which deliberately cultivates Russophobic regimes and provokes them into constantly entrenching the practice of glorifying SS criminals. Against this backdrop, the lack of progress on the issue of recognizing the genocide of the Soviet people by Euro-Atlanticists is also evidence of the manifestation of neo-Nazi tendencies in Europe.

    However, Europe itself, caught up in anti-Russian objectives, fails to consider the real threat stemming from flirting with radical ideas, which pose a genuine threat to the entire continent. The assertions of Western politicians that there are no manifestations of neo-Nazism in their countries, that these are all Russia’s “fabrications” – do not stand up to scrutiny. We have repeatedly pointed to evidence of extremely alarming trends in practically all European States. What do the “civilized democracies” persistently refuse or fear to see?

    The annual gathering of veterans of the 20th Waffen-SS division and their admirers in Estonia, the installation of monuments to Nazi collaborators – Harald Nugiseks, Georg Sooden, and Raul Yuriado, guilty of the deaths of thousands of civilians, their fellow citizens? Or the proclamation in Lithuania of the “Forest Brothers” (in the Lithuanian version – “partisans”) as “fighters against Soviet authorities” and “heroes of the national liberation movement?” Their armed detachments, operating from 1944 to 1956, killed more than 25,000 local residents, including thousands of children. Many of the bandits were collaborators who became part of the Third Reich’s occupation administration and direct participants in the Holocaust in Lithuania, when about 220,000 Jews were exterminated.

    Or, perhaps, it referrers to the events of a nationalist nature in Poland? Annually in Warsaw, the country’s Independence Day, Polish nationalists organize marches on 11 November. In 2024, about 90,000 people took part in such an event.

    And what about other European countries? In Germany, there are over 40,000 individuals holding right-wing extremist views. Several far-right political parties are active. In the armed forces of the FRG, about 40 barracks bear the names of former high-ranking Wehrmacht officers.

    Even now, 80 years later, the authorities of many German cities and municipalities refuse to formally strip Adolf Hitler and some other top leaders of the Third Reich of their honorary citizen status. Mass events of a right-wing extremist and xenophobic nature are regularly held in the FRG. In 2024, the German Ministry of the Interior recorded almost 34,000 right-wing extremist crimes (in 2023 – 28,900), more than 1,000 of which involved violence. Since October 2023, against the backdrop of events in the Middle East, a surge in anti-Semitism has been observed in the country. While 2,600 anti-Semitic offenses were registered in 2022, there were over 5,600 in 2023, and more than 5,100 in 2024.

    In Finland, more than 80 per cent of the country’s inhabitants have encountered racism. On Finland’s Independence Day, 6 December, mass nationalist rallies, including the “612” torchlight procession, have taken place in Helsinki in recent years. Members of right-wing radical groups using Nazi salutes have been noticed among the participants.

    In Spain, manifestations of various forms of neo-Nazism are not uncommon, and the activities of radical nationalist associations are noticeable. Spanish far-right groups, comprising more than 10,000 people, hold dozens of events annually, and about 1,000 websites promoting neo-Nazism are registered on the Internet.

    Since 2007, far-right organizations have annually staged marches through Madrid in February in memory of the soldiers of the Spanish volunteer “Blue Division” (which fought as part of the German forces on the territory of the Soviet Union in 1941-1943), usually accompanying them with anti-Semitic slogans and displays of fascist symbols. The authorities do not react to these actions in any way, although the law prohibits the glorification of military units that collaborated with the Franco regime and the Axis countries.

    In Italy, in many cities, including the capital, monuments and memorial plaques dedicated to Italian fascists, as well as participants in colonial wars, still remain. Most municipalities take no measures to combat this “architectural heritage.”

    Moreover, Italian legislation still retains elements of the fascist era’s legacy: around 250 legal acts mentioning the concept of “race” in its fascist interpretation continue to be in force in the country.

    Against this backdrop, it is not surprising that today in Italy, 14 per cent of its citizens deny the Holocaust, and almost 20 per cent consider Benito Mussolini a “great leader who made some mistakes.”

    In the United Kingdom, the local political establishment uses baseless accusations of fascism/Nazism against “undesirable” States, including Russia, to exert political pressure on them. Members of the British government and parliamentarians deliberately use the rhetoric and symbols of Ukrainian nationalists, pretending that this has nothing to do with radical ideas. Striking examples are the statements by Prime Minister Keir Starmer on 24 August 2024 and 24 February 2025, accompanied by the utterance of the nationalist slogan of the neo-Nazi regime ruling in Kiev, “Glory to Ukraine.”

    In May 2024, an event was held in London in honour of the neo-Nazi formation “Azov,” with the participation of Members of Parliament from the then-ruling Conservative Party, including former Prime Minister Boris Johnson and former Defence Secretary Ben Wallace. By showing solidarity with Kiev, British politicians and public figures are condoning neo-Nazism and ultra-nationalism in Ukraine and the “normalization” of such views, including their attributes, in the information space of the United Kingdom.

    In 2021, in Norway, the State broadcasting company “NRK” aired the docudrama film “Front Fighters” ("Frontkjempere"), the screening of which was timed to coincide with the anniversary of the start of the occupation of Norway during World War II (9 April 1940). The film tells the story of Norwegian SS legionnaires who “heroically” fought on the Eastern Front, including near Moscow, Leningrad, in the Caucasus, and in Northern Karelia. The Ministry of Culture and the Ministry of Defence of Norway participated in its creation. Norwegian Nazi collaborators are presented as “naive victims of Hitler’s propaganda” and “patriots resisting the expansion of Bolshevism.”

    In Sweden, which recently, like Finland, became a NATO member, the positions of neo-Nazi ideologues are traditionally strong. The main conduit for right-wing extremist attitudes is the far-right organization “Nordic Resistance Movement” (NRM), which extends its influence to neighbouring countries – Denmark, Finland, and Norway. It is known that the NRM has the potential to carry out terrorist activities. Neo-Nazis actively initiate campaigns to incite interethnic and interreligious hatred. They hold more than a thousand different activities per year (1,245 in 2024), which often take place concurrently with ceremonies commemorating Holocaust victims, pacifist, and anti-fascist rallies.

    Far-right radicals, with the support of the neo-Nazi organization “Hard Line” ("Stram Kurs"), have repeatedly staged Islamophobic provocative actions, including the burning of the Qur’an.

    Against the backdrop of all this, it is no longer surprising that European countries, even former members of the anti-Hitler coalition, vote against the annual United Nacion General Assembly resolution “Combating glorification of Nazism, neo-Nazism and other practices that contribute to fuelling contemporary forms of racism, racial discrimination, xenophobia and related intolerance.”

    Speaking of the rise of neo-Nazism in Europe, it is impossible to ignore the aggressive Russophobia that has unfolded, including at the State level (with rare exceptions), in practically all countries on the continent. Since the beginning of the Special Military Operation, a sharp increase in cases of discrimination, insults, threats, and direct violence against Russian-speaking citizens has been observed everywhere.

    In Greece, in March 2022, acts of vandalism and desecration of monuments associated with Russia and other countries that were part of the Soviet Union as republics and have not renounced their memorial heritage were recorded.

    For the first time in many years, a memorial site related to the anti-fascist struggle was desecrated: on 19 March 2022, unknown individuals spray-painted the name and symbols of the Ukrainian national regiment “Azov” on the Monument to Soviet Soldiers who fell for the freedom and independence of Greece in 1941‑1944, located in Athens.

    In Germany, since the end of February 2022, there have been many diverse incidents: the use of physical force, threats, insults, deliberate damage to the property of Russian-speaking citizens, denial of services to them, including medical and banking services, unlawful dismissals from work, coercion into public repentance and condemnation of the actions of the Russian authorities, etc. Cases of attacks on Orthodox churches of the Russian Orthodox Church in Düsseldorf, Essen, Krefeld, and the Russian Orthodox Church outside of Russia in Hanover, Berlin, and Bielefeld, as well as desecrations of churches, have been recorded. An increase in cases of desecration and vandalism at Russian (Soviet) military burial sites and memorials is observed.

    In Berlin on 8‑9 May 2024, the use of Russian and Soviet Union flags, the Victory Banner, elements of historical military uniforms, St. George ribbons, orders, and medals was not permitted near Soviet war memorials.

    A massive information campaign to demonize Russia has led to the formation of a negative attitude towards Russia in Finland: thanks to such “brainwashing,” 94 per cent of Finns view our country in a negative light. Organizations maintaining ties with Russia came under enormous pressure. Since 2022, postal, rail, and air traffic with Russia has been suspended, and strict visa restrictions are in place. In November 2023, the Finnish side closed, temporarily at first and then indefinitely, all operational passenger border crossing points with Russia.

    Those who disagree with the authorities’ anti-Russian course are subjected to harassment as “enemy collaborators.” For example, the Chairman of the Parliamentary Committee on Foreign Affairs, Kimmo Kiljunen, who allowed himself in November 2024 to call the border closure a “violation of human rights” and the draft law banning real estate acquisition by Russians “racist,” faced severe criticism from the press and other politicians. The MP was forced to resign from his post as committee chairman.

    Thus, a disturbing picture is emerging today – to suit the political situation, the elites of most European countries are condoning the development of neo-Nazism and hateful sentiments and ideologies. In addition to the groups traditionally hit hardest – migrants, Jews, Roma – Russians and Russian-speaking citizens are now under significant attack. The protection of human rights and fundamental freedoms, the fight against neo-Nazism – everything that Europe once championed – has today been “sacrificed.” The “new normality,” the “new ethics” flourishing in the EU, also includes tolerance towards Nazism. It stems from a conscious policy of rewriting history, revising the causes and outcomes of World War II. The principles of the Third Reich have not disappeared from the European space. The formula involving the division of people into “correct” and “incorrect” has been “reprogrammed” according to the ideas of the “beautiful garden” and the “wild jungle,” unworthy of the fruits of this very “garden.”

    The Eurobureaucracy nurtured the Nazi regime in Kiev in order to unite Europe under racist and Nazi banners for a war against Russia. The explicit ignoring of gross human rights violations in Ukraine is evidence of the European Union’s indulgence of neo-Nazi ideas.

    Meanwhile, international organizations are not responding adequately to this course of events. It is worth considering, before it is too late, what all this could ultimately lead to. The world has already once faced the tragic outcome of the promotion of misanthropic ideas.

    Russia, as the country that suffered most from the horrors of World War II and the Great Patriotic War and sustained so many losses for the sake of restoring peace on the continent, will never allow the lessons of the past to be forgotten. Our country, together with its allies and like-minded partners, will continue its focused work to counter any attempts to distort the historical truth and memory of the Great Patriotic War, including the liberation of Eastern and Central European countries from Nazism, which was the result of the joint decisions of the anti-Hitler coalition.

    A priority for Russia will remain the perpetuation of the memory of the genocide of the Soviet people during the Great Patriotic War. In 2022‑2025, Russian courts recognized the crimes committed by the Nazis and their collaborators against the peaceful Soviet population and Soviet prisoners of war as genocide in territories currently belonging to 33 subjects of the Russian Federation. 2025 has been declared the Year of Peace and Unity in the Fight Against Nazism in the CIS countries.

    For the sake of our common future, everything must be done to prevent the rehabilitation of Nazism and the glorification of Nazi criminals, so that people in European countries do not once again ask themselves: “For whom the bell tolls?”, understanding what the answer will be if this mission fails.

    #Rusdie #URSS #histoire #nazis #libération

  • Kurland
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Kurland

    Après la première guerre mondiale en Finlande et sur le territoire des actuels pays baltes ce sont essentiellement les troupes allemandes et leurs officiers réactionnaires qui rendent possible la création d’états sous contrôle des propriétaires des terres agricoles contre les unités révioutionnaires paysannes et ouvrières.

    L’attachement des baltes à l’Allemagne les fait combattre pour le projet génocidaire nazi dans les pays slaves.

    Après l’implosion de l’état soviétique les héritiers des forces réactionnaires locales russophobes concluent alors un pacte avec l’impérialisme européen et fondent des micro-états suivant le modèle libéral du Luxembourg qui font tout pour faire augmenter les tensions entre l’Europe et la russie.

    Im Ersten Weltkrieg wurde Kurland 1915 von der deutschen Armee besetzt. Im Friedensvertrag von Brest-Litowsk wurden Kurland und Litauen aus dem russischen Staatsverband gelöst. Wie die künftige staatliche Organisation dieser Regionen aussehen sollte, wollten die Mittelmächte im Benehmen mit der Bevölkerung bestimmen. Darüber hinaus musste Russland zugestehen, dass auch Estland und Livland von einer deutschen Polizeimacht besetzt bliebe, bis dort eine eigene staatliche Ordnung und eigene Landeseinrichtungen, die für Sicherheit sorgen könnten, aufgebaut sein würde.

    Als im November 1918 der Lettische Volksrat die unabhängige Republik Lettland ausrief, war auch Kurland gemeint. Nach Ausrufung einer Lettischen Räterepublik im Dezember 1918 stießen im Januar 1919 bolschewistisch-lettische Truppen und Einheiten der Roten Armee bis zum Fluss Venta in Kurland vor. Im März 1919 erfolgte eine Gegenoffensive von deutschen und national-lettischen Truppen. Bis 1940 existierte dann die erste Republik Lettland.

    Nach der bereits 1939 erfolgten Einrichtung mehrerer Stützpunkte in Kurland wurde ganz Lettland am 17. Juni 1940 nach Gewaltandrohung von der Roten Armee okkupiert. Gegen den Protest der Botschafter der Westmächte proklamierte die sowjetische Regierung am 21. Juli 1940 die Errichtung der Lettischen Sozialistischen Sowjetrepublik und ließ diese um Beitritt zur UdSSR bitten, der am 5. August 1940 erfolgte. Nach dem deutsch-sowjetischen Nichtangriffspakt und dem folgenden Umsiedelungsvertrag zwischen dem Deutschen Reich und Lettland waren die Deutsch-Balten bereits im November/Dezember 1939 in den sogenannten „Reichsgau Wartheland“ umgesiedelt worden, von wo sie nach Kriegsende 1945 wieder vertrieben wurden.

    Nach Beginn des Deutsch-Sowjetischen Krieges (1941) war das lettische Territorium bis zur schrittweisen Rückeroberung durch die Rote Armee ab Sommer 1944 von deutschen Truppen besetzt und dem Reichskommissariat Ostland zugeordnet. Der General d. R. Oskars Dankers bildete 1942 eine kollaborierende Marionettenverwaltung, während der Kommunist Arturs Sprogis lettische Partisaneneinheiten gegen lettische SS-Einheiten führte. Noch im Februar 1945 bildete die eingeschlossene frühere deutsche Heeresgruppe Nord, jetzt Heeresgruppe Kurland, eine Marionettenrepublik Kurland. In den sechs verlustreichen „Kurlandschlachten“ von Oktober 1944 bis März 1945 wehrten die im Kurland-Kessel eingeschlossenen Wehrmachtverbände, unterstützt von lettischen Einheiten, alle sowjetischen Offensiven ab. Über die Häfen Windau und Libau liefen bis zum 9. Mai 1945 Evakuierungen von Flüchtlingen, Verwundeten und Heereseinheiten. Etwa 200.000 Deutsche und Letten gingen am 10. Mai 1945 nach der bedingungslosen Kapitulation der Wehrmacht in sowjetische Kriegsgefangenschaft. Krieg und Kriegsfolgen (Flucht und Deportationen) führten zu erheblichen Bevölkerungsverlusten auch in Kurland.

    Kurland gehörte bis 1991 zur Lettischen Sozialistischen Sowjetrepublik. Besonders eine forcierte Industrialisierung war mit der Ansiedlung vieler Angehöriger anderer Volksgruppen aus der UdSSR verbunden, unter denen die Russen dominierten. Am 4. Mai 1990 erklärte Lettland seine Unabhängigkeit, was seitens der Sowjetunion am 21. August 1991 und nach dem Ende der UdSSR auch von Russland anerkannt wurde

    #Courlande #histoire #nazis #URSS

  • L’effondrement des traités de limitation des armements met l’humanité en danger
    https://lvsl.fr/leffondrement-des-traites-de-limitation-des-armements-met-lhumanite-en-danger

    Armes nucléaires, #missiles longue portée, #mines antipersonnelles... Les #traités_internationaux qui avaient permis de limiter la prolifération d’armes destructrices ont été rompus les uns après les autres. Un retour de la course aux armements qui n’a guère de pertinence militaire, mais crée un nouveau péril mondial à corriger urgemment.

    #Conflit_ukrainien_:_le_grand_retour_du_militarisme #International #armement #armes_nucléaires #bombe_nucléaire #Etats-Unis #guerre #Russie #urss #USA

  • Nikolai Bersarin : Von der Schwierigkeit, in Berlin einen Helden zu ehren
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/nikolai-bersarin-von-der-schwierigkeit-in-berlin-einen-helden-zu-eh

    En honneur du premier commandant russe de Berlin et de ses décisions humanitaires qui on sauvé la vie á de niobreux habitants de la ville détruite par la guerre

    20.4.2025 von Maritta Adam-Tkalec - Der Befreier Berlins, erster Stadtkommandant, brachte das Leben in der Stadt wieder in Gang. Dennoch verlor er nach der Wende die Ehrenbürgerwürde.

    Am 21. April 1945 erreichte die 5. Sowjetische Stoßarmee in Marzahn die östliche Berliner Stadtgrenze. Ihr Kommandeur, Generaloberst Nikolai Erastowitsch Bersarin, betrat als erster der Befreier Berliner Boden. Am 27. April eroberten Bersarins Leute den Alexanderplatz. Am folgenden Tag wurde er zum Stadtkommandanten von Berlin ernannt, der alten Tradition folgend, dem ersten, der die Ortsgrenze überquerte, dieses Amt zu übergeben.

    An jenem Tag hockte der Führer noch in seinem Bunker nahe dem Brandenburger Tor, erteilte Befehle und fantasierte von „Entsatzarmeen“. Am 28. April heiratete er mitternachts, diktierte sein Testament, setzte sich am 30. April die Pistole an den Kopf und drückte ab.

    Am 2. Mai 1945 zwangen die Soldaten Bersarins die Berliner Truppen der Wehrmacht, der SS, des Volkssturms und der Hitlerjugend zur Kapitulation. Sie befreiten in unserer Stadt Zehntausende Gefangene, KZ-Insassen, Deserteure, untergetauchte und noch inhaftierte Juden und Hunderttausende Zwangsarbeiter: Ukrainer, Polen, Italiener, Franzosen und Russen – Männer und Frauen schier aller europäischen Nationen.

    Bersarins Befehl Nr. 1

    Am selben Tag erließ Bersarin den Befehl Nr. 1: „Wiederherstellung des zivilen Gesundheitswesens …; Schutz aller Lebensmittelbetriebe und -magazine …; Versorgung der kranken Kinder und der Neugeborenen mit Milch …; Sicherung der sanitär-epidemischen Wohlfahrt“.

    Monatelang hatte die deutsche Propaganda gewarnt, mit dem Eindringen der „Steppenhorden“, der „slawischen Untermenschen“, werde die Hölle über die Deutschen hereinbrechen. Aber in Bersarin erlebten sie keinen Rächer an der Hauptstadt jenes Landes, das am 22. Juni 1941 den „ungeheuerlichsten Versklavungs- und Vernichtungskrieg, den die moderne Geschichte kennt“ (Ernst Nolte, 1963), entfesselt hatte. Die sowjetischen Streitkräfte hatten zuerst ihre überfallene Heimat verteidigt, dann aber unter größten Opfern den entscheidenden Beitrag geleistet, um Deutschland, Europa und die Welt vom Schreckensregiment deutscher Rassenkrieger zu erlösen.

    Bersarin hatte sein Vaterland vom ersten bis zum letzten Kriegstag als Offizier verteidigt und bemerkte in seiner Rede zur Einsetzung des neuen Berliner Magistrats am 20. Mai 1945: „Unsere Menschen vergossen ihr Blut, litten schwere Not. Ich habe während meines ganzen Lebens nichts gesehen, was dem ähnlich war, als die deutschen Offiziere und Soldaten wie Bestien gegen die friedliche Bevölkerung vorgingen.“ Aber er verzichtete auf Vergeltung und Abrechnung.

    In erstaunlich kurzer Zeit erlangte er die Zuneigung der Bevölkerung. Peter Jahn, Herausgeber und Mitautor der Bersarin-Biografie (Elefanten Press, 1999), schreibt, in dessen Verantwortung sei der leblose Stadtkörper reanimiert worden – sicherlich als Teil eines Machtkalküls: Man wollte in der Konkurrenz mit den Westmächten Einfluss sichern, auch durch Sympathiegewinn in der Bevölkerung.

    Bersarin veranlasste das Naheliegende: Die Sowjettruppen löschten Brände, bargen Leichen, entminten Straßen, organisierten Lebensmittel, setzten die Verwaltung in Gang. Die Verordnung Nr. 080 vom 31. Mai regelte die Milchversorgung der Berliner Kinder. Mit viel Menschenkenntnis setzte Bersarin Fachleute aus diversen Parteien als Bürgermeister oder in den neuen Magistrat ein.

    Die Wiederbelebung Berlins

    Am 14. Mai eröffnete er den U-Bahn-Verkehr. 21 Wasser- und sieben Gaswerke gingen in Betrieb. Am 25. Mai nahmen auf Bersarins Befehl Polizei, Stadtgericht und Staatsanwaltschaft die Arbeit auf. Der Berliner Rundfunk ging am 31. Mai auf Sendung. Am 14. Mai sprach Bersarin mit führenden Theaterleuten über die Wiedereröffnung der Bühnen. Mitte Mai öffneten die meisten Schulen.

    Befehl Nummer 2 mit Bersarins Unterschrift ließ (antifaschistische) Parteien und Gewerkschaften zu. Das Plündern und Vergewaltigen hatte die Militärführung unter Androhung schwerer Strafen verboten. Dennoch kam es hunderttausendfach zu Übergriffen, bevor die neue Ordnung hergestellt war.

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    Nikolai Bersarin am 8. Mai 1945 vor dem Sitz der Kommandantur in Alt-Friedrichsfelde. Hier befand sich sein Büro.i mago

    Laut Jahn gaben Russen wie Deutsche, die Bersarin in den knapp acht Wochen seines Wirkens erlebten, zu Protokoll, dass er über die Befehlserfüllung hinaus persönliche Hingabe zeigte an die Aufgabe, Berlin zum Laufen zu bringen. Von einer Stunde zur anderen hatte der Militär umgeschaltet von Kriegsführung auf Friedensmanagement. Peter Jahn schreibt: „Der Feind von gestern war zum Objekt der energischen Fürsorge geworden. Er handelte, als wären es ‚seine Berliner‘.“ Wer hätte das gedacht vom Bolschewiken.

    Geboren 1904 als Sohn eines Fabrikarbeiters und einer Näherin in St. Petersburg, trat Bersarin als 14-jähriger Vollwaise ohne formale Schulbildung in die Rote Armee ein. Dort fand er Essen, Unterkunft, Familienersatz und erledigte einfache Arbeiten. Nach 1920 begann er eine militärische Ausbildung, in der er auch elementare Schulbildung fand. 1923 in den Fernen Osten versetzt, bekämpfte er im Amurgebiet „Weiße Banden“.

    Ein Leben als Soldat

    Vorgesetzte lobten seine Leistungen als bester Schütze, seine Disziplin, Willenskraft, Autorität und organisatorische Begabung. Und der Mann las – keinem kulturellen Kanon folgend. Viele Jahre blieb er in Irkutsk stationiert, heiratete, bekam zwei Töchter. Fern von Moskau lebte es sich vergleichsweise ungezwungen mit dem Reiten, Jagen und Skilaufen. Es heißt, die Familie habe einen jungen Bären als Haustier gehalten. Bersarin stieg die Offiziersränge hinauf, gehörte zum Stab der Amur-Armee, war 1938 Divisionskommandeur und stoppte Groß-Japan-Träume von der Ausdehnung bis zum Baikalsee.

    Während der stalinistischen Säuberungen 1937/38 verloren Bersarins wichtigste Förderer, hohe Generäle, Positionen und Leben. Neider denunzierten auch den hoffnungsvollen jungen Offizier – er verdanke seine Karriere Volksfeinden, hieß es. Hatte es in Beurteilungen nicht immer geheißen, er neige zur Selbstüberschätzung? Bersarin fand Fürsprecher und kam davon.

    Im Großen Vaterländischen Krieg führte Bersarin diverse Armeen, beklagte jedoch weiter schwelendes Misstrauen, denn zentrale Posten bekam er nicht. Nach einer Verletzung (13 Geschosssplitter im Körper) wurde er im Frühling 1944 schließlich Oberbefehlshaber der 5. Stoßarmee, einer Elitetruppe für Angriffsoperationen. Sie befreite unter Bersarins Kommando Moldawien, die Südukraine und Teile Polens, eroberte den Brückenkopf Küstrin – den Schlüssel zu Berlin.

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    Juni 1945 in Berlin: zwei ältere Männer inmitten von Trümmern imago

    Marschall Schukow, Oberkommandierender der Roten Armee, widmet in seinen Memoiren Bersarins 5. Stoßarmee einen gesonderten Abschnitt: „Sie sollte das Regierungsviertel nehmen, darunter die Reichskanzlei mit dem Hauptquartier Hitlers. Besonders kompliziert war der Auftrag in der ersten Etappe, der darin bestand, den stark befestigten Schlesischen Bahnhof zu stürmen und die Spree mit ihren hohen Kais zu forcieren.“

    Als Deutsche das noch arbeitende Kraftwerk Klingenberg sprengen wollten, eroberte es eine von Bersarins Sturmtruppen. Es wurde sofort entmint, herbeigeholte Arbeiter hielten das Werk in Gang. Schukow schreibt, Bersarins Armee habe am zügigsten angegriffen.

    Tod eines leidenschaftlichen Bikers

    Am 18. Juni 1945 erschien die Seite 1 der Berliner Zeitung im schwarzen Trauerrahmen mit einem Foto Nikolai Erastowitsch Bersarins. Daneben eine Mitteilung des „Kriegsrats der Gruppe der sowjetischen Okkupationstruppen in Deutschland“: Der Berliner Stadtkommandant war tot. Ein Unfall. Am Sonnabend, den 16. Juni, frühmorgens, war er mit dem Motorrad in Friedrichsfelde in einen Lkw-Konvoi gerast.

    Der Unglücksort Schloßstraße Ecke Wilhelmstraße (heute Am Tierpark Ecke Alfred-Kowalke-Straße) lag auf dem Weg vom Hauptquartier der sowjetischen Streitkräfte in Karlshorst zur Stadtkommandantur Alt-Friedrichsfelde 1. Bersarin lenkte eine Wehrmachtsmaschine Marke Zündapp KS 750 mit Beiwagen, in dem seine Ordonnanz saß. Seine Offiziere hatten dem begeisterten Motorradfahrer das Beutestück kurz zuvor geschenkt.

    Wahrscheinlich steuerte der 41-Jährige die Maschine – äußerst geländegängig und mit heulendem Motorgeräusch – zum ersten Mal. Jedenfalls fuhr er ungebremst auf und starb sofort. So wie sein Begleiter.

    Der Tod löste Spekulationen aus: Hatte Stalin den erfolgreichen und beliebten Militär wegen dessen deutschfreundlicher Politik umbringen lassen? Tatsächlich murrten Rotarmisten, weil Bersarin den Berlinern höhere Lebensmittelrationen zugestand, als sie die Familien der Soldaten daheim bekamen. Historiker fanden jedoch keine Hinweise auf einen Mord.
    Gedenken am Unfallort

    Warum aber trug der Generaloberst einen Monteuroverall? Die schlichte Antwort: Er tarnte sich. Sein Vorgesetzter, Marschall Georgi Schukow, hatte ihm das Motorradfahren verboten. Er hielt die Gefahr für groß, dass der Stadtkommandant von umherstreifenden SS-Leuten erkannt und erschossen werden könnte. Obendrein hielt Stalin Motorradfahrer für Rowdys, das Krad eines sowjetischen Kommandeurs für unwürdig. Bersarin aber fuhr leidenschaftlich gerne, während des Feldzugs hatte er eine Harley-Davidson aus US-Hilfslieferungen benutzt.

    Das Telegramm Schukows an Stalin mit der Todesnachricht informiert über die Umstände: „An der Kreuzung Wilhelmstraße, an der ein Verkehrsposten gerade eine Lastwagen-Kolonne passieren ließ, verringerte Bersarin nicht das Tempo und verlor die Kontrolle über das Motorrad. Er fuhr in die linke Seite eines Lastkraftwagens vom Typ Ford 6.“ Dieser war ein Geschenk des niederländischen Königs an die Rote Armee gewesen. Mit Schädel-, Arm- und Beinbruch sowie zertrümmertem Brustkorb endete ein wahrhaft sowjetisches Leben.

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    2020 wurde eine Gedenktafel zu Ehren Nikolai Bersarins enthüllt, nahe der Unfallstelle an der Straße am Tierpark. Markus Wächter/Berliner Zeitung

    1946 benannte der Gesamtberliner Magistrat einen Platz und eine Straße im Arbeiterbezirk Friedrichshain nach Bersarin. 1975 ernannte ihn die DDR-Hauptstadt zum Ehrenbürger. Mit der Anerkennung machte der Senat nach der Wiedervereinigung Schluss. Im Januar 1992 ließ man die Umbenennung der Bersarinstraße in Petersburger Straße exekutieren. Für den Bersarinplatz trafen die Argumente, die für die Wegbenennung der Straße galten, rätselhafterweise nicht zu.

    Die Bersarin zu DDR-Zeiten verliehene Berliner Ehrenbürgerschaft entsorgte der Senat auf billigem Wege: Bei der Vereinigung übernahmen sie Bersarin einfach nicht aus der Ost-Berliner Ehrenbürgerliste. Wenigstens dieser Frevel konnte im Jahr 2003 beendet werden.

    Nikolaï Berzarine
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Berzarine

    #Allemagne #Berlin #Schloßstraße #Wilhelmstraße #Am_Tierpark #Alfred-Kowalke-Straße #Karlshorst #Alt-Friedrichsfelde #histoire #libération #guerre #armée_rouge #URSS

  • 80 Jahre Kriegsende: 30 Orte für Ihr Gedenken in Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/80-jahre-kriegsende-gedenken-li.2317209

    17.4.2025 von Carola Tunk - Der Tag der Befreiung vom Nationalsozialismus jährt sich 2025 zum 80. Mal. Die Gedenk-Highlights in unserem großen Überblick.

    Selbst das größte Grauen ist irgendwann vorbei. Der Zweite Weltkrieg fand sein Ende am 8. Mai 1945 mit der bedingungslosen Kapitulation der deutschen Wehrmacht. Am 8. Mai 2025 jährt sich der Tag der Befreiung Deutschlands vom Nationalsozialismus zum 80. Mal. Deutschland gedenkt der Opfer der NS-Zeit mit zahlreichen Veranstaltungen, darunter Ausstellungen, Theateraufführungen und Musikdarbietungen. Wir haben die dreißig spannendsten für Ihr ganz persönliches Gedenken ausgewählt.

    1.„… endlich Frieden?!“ Open-Air-Ausstellung zum 80. Jahrestag des Kriegsendes

    Die Ausstellung gilt als ein medialer Höhepunkt der Gedenk-Festlichkeiten in Berlin. Sie widmet sich den Fragen „Was bedeutete das Kriegsende für die Menschen damals? Welche weitreichenden Folgen hatte die Niederlage Nazi-Deutschlands?“ Auch Zeitzeugen kommen zu Wort.

    Freitag, 02. Mai–11. Mai. Pariser Platz. 10117 Berlin. „... endlich Frieden?!“

    ... endlich Frieden?! – so lautet der Titel einer Ausstellung vor dem Brandenburger Tor.

    ... endlich Frieden?! – so lautet der Titel einer Ausstellung vor dem Brandenburger Tor.Museum Berlin-Karlshorst, Sammlung Iwan Schagin

    2. Mit Trümmern Träume bauen – Ausstellung

    In drei Abschnitten erzählt die Ausstellung vom Grauen des Krieges, der Rolle der Kunst- und Kulturämter in der Errichtung einer neuen Kunstlandschaft und vom Wiederaufbau sowie der Neugründung der Hochschule für Bildende Künste.

    05. April–01. Juni. Kommunale Galerie Berlin, Hohenzollerndamm 176, 10713 Berlin.
    Mit Trümmern Träume bauen.

    „Mit Trümmern Träume bauen“ – so lautet der Titel einer Ausstellung in der Kommunalen Galerie.

    „Mit Trümmern Träume bauen“ – so lautet der Titel einer Ausstellung in der Kommunalen Galerie.Kulturprojekte Berlin

    3. Mythos Stauffenberg – und der Nachhall in der BRD – Führung

    Diese politische Stadtführung in und um den Bendlerblock beschäftigt sich mit dem Umsturzversuch am 20. Juli 1944 ebenso wie mit den Vorstellungen und Plänen der Verschwörer für die Nachkriegsordnung Deutschlands.

    Di., 22. April, 18–20 Uhr. Bendlerblock, Stauffenbergstraße 13, 10785 Berlin. Eintritt: 12 Euro, Tickets per E-Mail: crossroads@besondere-orte.com Tickets per Telefon: 030/ 526 802 135. Mythos Stauffenberg.

    Bendlerblock, Innenhof mit Ehrenmal

    Bendlerblock, Innenhof mit Ehrenmalimagebroker/Imago

    4. Die 68er – und der lange Schatten der NS-Vergangenheit – Führung

    Bei diesem politischen Spaziergang in Charlottenburg an Originalschauplätzen der Studierendenbewegung geht es um folgende Fragen: Wie kam es zu dieser studentischen Bewegung? Wie war die gesellschaftliche Stimmung in den 60er-Jahren? Welche Bedeutung spielten die Auschwitzprozesse in Frankfurt für die Protestbewegung? Was folgte aus dieser Auseinandersetzung mit der NS-Vergangenheit für das gesellschaftliche Klima, die politische Entwicklung der Bundesrepublik und schließlich für die Bildung und Erziehung nachfolgender Generationen?

    Donnerstag, 24. April, 18–20 Uhr. Deutsche Oper, Bismarckstraße 35, 10627 Berlin. Hinweis: Es ist ein gültiges ÖPNV-Ticket erforderlich. Die 68er.

    Die Deutsche Oper

    Die Deutsche OperDreamstime/Imago

    5. Orte der Täter, Orte des Terrors – Nazi-Stätten in der Mitte Berlins – Führung

    Von der Topographie des Terrors geht es entlang der Wilhelmstraße an den Orten der früheren Reichsministerien vorbei zum Standort der ehemaligen Reichskanzlei mit dem Führerbunker.

    Freitag, 25. April, 17–19 Uhr, Gropius-Bau, Niederkirchnerstraße 7, 10963 Berlin,
    Eintritt: 12 Euro, Tickets per E-Mail: crossroads@besondere-orte.com Tickets per Telefon: 030/ 526 802 135. Orte der Täter, Orte des Terrors.

    Geschichtliche Dauerausstellung unter freiem Himmel: Topographie des Terrors

    Geschichtliche Dauerausstellung unter freiem Himmel: Topographie des TerrorsKarl-Heinz Spremberg/Imago

    6. Vergessene Befreiung – Zwangsarbeiter:innen in Berlin 1945 – Ausstellung

    Die Ausstellung rückt die Erfahrungen der Zwangsarbeiter in Berlin vor 80 Jahren in den Mittelpunkt. Anfang 1945 befanden sich rund 370.000 ausländische Zivilarbeiter, Kriegsgefangene und KZ-Häftlinge in der Stadt. Hunger, Luftangriffe und Gewalt prägten ihren Alltag. Im Herbst waren die meisten aus Berlin verschwunden – und aus dem Gedächtnis der Deutschen.

    29. Apr. 2025–02. Nov. 2025, Di–So 10–18 Uhr. Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit, Britzer Straße 5,12439 Berlin. NS-Zwangsarbeit.de

    Eine Ausstellung zeigt das Schicksal von NS-Zwangsarbeitern.

    Eine Ausstellung zeigt das Schicksal von NS-Zwangsarbeitern.Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit

    7. Erinnern und Versöhnen: Treptow-Köpenick und seine europäischen Partner – Kranzniederlegung

    Das Bezirksamt Treptow-Köpenick lädt mit seinen europäischen Partnern zu einer Kranzniederlegung ein. Dazu werden die Bürgermeister aus den Partnerstädten Albinea (Italien), Olomouc (Tschechien) und Warschau-Mokotów (Polen) anwesend sein, sowie Bezirksbürgermeister Oliver Igel. Musikalisch begleitet wird die Veranstaltung durch Steve Horn.

    Do., 24. April 2025, 10.20 Uhr, Platz des 23. April, 12555 Berlin. Kranzniederlegung.

    Platz des 23. April in Berlin-Köpenick

    Platz des 23. April in Berlin-KöpenickMaurizio Gambarini/Imago

    8. Spurensuche in Tempelhof – Fahrradtour

    Diese Tour begibt sich auf die Spuren des Zweiten Weltkriegs in Tempelhof. Folgende Fragen sollen beantwortet werden: Was verbirgt sich hinter den Backsteinbauten an der Friesenstraße? Welche Rolle spielte das Columbia-Haus beim Flughafen Tempelhof? Was hat Berlins ehemaliger Bürgermeister Michael Müller mit der Berliner Kapitulation 1945 zu tun?

    Sa., 03. Mai, 14–16 Uhr; Mi., 07. Mai, 17–19 Uhr. Tempelhof, Schulenburgring 2, 12101 Berlin. Anmeldung unter: Museen Tempelhof-Schöneberg.de

    Hangar des Zentralflughafens Berlin-Tempelhof

    Hangar des Zentralflughafens Berlin-TempelhofThomas Trutschel/Imago

    9. Geführter Rundgang auf dem Trümmerberg Marienhöhe – Führung

    Das größte Mahnmal für Berlins Zerstörung im Zweiten Weltkrieg liegt im Verborgenen: eine künstliche Bergkette aus Trümmern. Die Tour beleuchtet die Geschichte der Trümmerberge, ihre Gestaltung und die Rolle der „Trümmerfrauen“. Der Audiowalk Memorabilia macht diese Vergangenheit hörbar – mit Gedichten, Klangcollagen und Hörspielszenen.

    So., 04. Mai, 13.30–15 Uhr; Sa., 17. Mai, 13.30–15 Uhr. Marienhöhe, Röblingstraße & Attilastraße, 12105 Berlin. Anmeldung unter: Museen Tempelhof-Schöneberg.de

    Bergterrasse an der Marienhöhe

    Bergterrasse an der MarienhöheMaurizio Gambarini/Imago

    10. Nach der Befreiung. Perspektiven auf das Kriegsende in Lichtenberg 1945 – Ausstellung

    Wie erlebte die Bevölkerung Lichtenbergs das Kriegsende? Welche Hoffnungen, Ängste und Nöte bestimmten diese Zeit? Welche Erwartungen verbanden die Menschen in Lichtenberg mit dem Ende der NS-Herrschaft?

    02. Mai–03. Sep. 2025; Di–So 11–18 Uhr. Museum Lichtenberg, Türrschmidtstr. 24, 10317 Berlin. Nach der Befreiung.

    Museum Lichtenberg im Stadthaus

    Museum Lichtenberg im StadthausSchoening/Imago

    11. 80 Jahre Befreiung in Berlin und Hohenschönhausen – Szenische Lesung und Gespräch

    Die Veranstaltung will einen Austausch von Experten zum Einmarsch der Roten Armee in Berlin, insbesondere in Lichtenberg, bieten. Auch die Errichtung einer kommunistischen Diktatur durch die Sowjetunion ist Thema. Die Lesung literarischer Zeugnisse aus dieser Zeit soll auch einen künstlerischen Zugang ermöglichen.

    Di., 06. Mai, 18–20 Uhr. Gedenkstätte Berlin-Hohenschönhausen, Genslerstraße 66, 13055 Berlin. Stiftung-HSH.de

    Die Gedenkstätte Berlin-Hohenschönhausen

    Die Gedenkstätte Berlin-HohenschönhausenJens Kalaene/dpa-Zentralbild

    12. Von Tempelhof nach Karlshorst. Historische Fahrradtour zum Ort der Kapitulation am 8. Mai 1945

    Für die Unterzeichnung der Kapitulation landeten am 8. Mai 1945 die Delegationen der Siegermächte und der deutschen Wehrmacht auf dem Flughafen Tempelhof. Von dort führte ihr Weg durch die zerstörte Stadt Berlin in den östlich gelegenen Stadtteil Karlshorst. Im sowjetischen Hauptquartier, einem vormaligen Offizierskasino der Wehrmacht, sollte die Kapitulation erfolgen. Eine etwa 15 km lange Fahrradtour folgt diesem historischen Weg.

    Do., 08. Mai, 10–13 Uhr. Treffpunkt: der ehemalige Flughafen Tempelhof (Platz der Luftbrücke 5 / Vorplatz der ehemaligen Abflughalle); Ende der Fahrradtour: Museum Berlin-Karlshorst. Anmeldung: kontakt@museum-karlshorst.de. THF-Berlin.de

    Die Berliner Oberbaumbrücke am 30. April 1945

    Die Berliner Oberbaumbrücke am 30. April 1945Foto: Timofej Melnik

    13. Meinungen zum Panzerdenkmal – Gespräche

    Das Panzerdenkmal auf dem Gelände des Museums Berlin-Karlshorst ist eines von vielen sowjetischen Denkmälern in Deutschland. Im Gespräch mit Museumsmitarbeitern haben Besucher die Möglichkeit, über die Rolle solcher Denkmäler in der europäischen Erinnerungskultur zu diskutieren.

    Do., 08. Mai, 10–18 Uhr, Museum Berlin-Karlshorst, Zwieseler Str. 4, 15738 Berlin. Eintritt frei. Museum-Karlshorst.de

    Das ehemalige Deutsch-Russische Museum, jetzt Ort der Kapitulation 1945

    Das ehemalige Deutsch-Russische Museum, jetzt Ort der Kapitulation 1945www.imago-images.de

    14. Spuren des Wandels: Die „Tempelhofer Freiheit“ 1945 bis heute – Kunst, Gespräche und Aktion

    Der Floating e.V. lädt ein, die Geschichte rund um den ehemaligen Flughafen Tempelhof im Kontext der Befreiung 1945 zu erkunden.

    Do., 08. Mai, 14–22 Uhr. Programm: 14–17 Uhr: Kids Uni: „Fotografische Forschung um das Feld“ und Ausstellung; 15–17 Uhr: Erinnerungs-Spaziergang mit Tuckè Royale; 16–18 Uhr: Mapping Orte+Geschichten mit dem Buero NN und Learnscpaes; 18–20 Uhr: Gemeinsames Kochen und „Diskursives Dinner“ mit Über den Tellerrand e.V.; 20–22 Uhr: Film-Screening: Geheimnisvolle Orte und „Zentralflughafen Tempelhof“. Eintritt frei. Floating University Berlin,
    Lilienthalstraße 32, 10965 Berlin. Floating-Berlin.org

    Das Projekt von Aljoscha Begrich und Raumlabor „Floating University“ vor der Eröffnung in Berlin am 29. September 2022

    Das Projekt von Aljoscha Begrich und Raumlabor „Floating University“ vor der Eröffnung in Berlin am 29. September 2022Emmanuele Contini

    15. Die Kapitulationsunterzeichnung in historischen Filmaufnahmen – Kino

    Korrespondenten aus unterschiedlichen Ländern berichteten von der Kapitulationsunterzeichnung am 8. Mai in Berlin-Karlshorst. Die journalistische Dokumentation beginnt zum Beispiel mit der Ankunft der Delegationen der Siegermächte am Flughafen Tempelhof oder begleitet deren Anfahrt nach Karlshorst durch die zerstörte Stadt Berlin.

    Do., 08. Mai, 15 Uhr; Do., 08. Mai, 16 Uhr. Museum Berlin-Karlshorst, Zwieseler Str. 4, 15738 Berlin. Eintritt frei. Museum-Karlshorst.de

    C-47s am Tempelhofer Flughafen 1948

    C-47s am Tempelhofer Flughafen 1948Everett Collection/Imago

    16. „In dieser Zeit“ – Lesungen zum Tag der Bücherverbrennung

    Lyrik trifft auf HipHop: Fünf Künstler – Amewu, BRKN, Conny, Alice Dee, Malonda und Ebow – verleihen den Worten verfolgter Dichter eine neue Stimme. Von Bertolt Brecht bis Mascha Kaléko – ihre Gedichte, während der NS-Zeit verboten und unterdrückt, werden zu den Lyrics dieser besonderen Lesung. Die Künstler:innen loten das politische Potenzial der Worte aus und wollen ein Zeichen gegen das Vergessen der Bücherverbrennung durch die Nationalsozialisten am 10. Mai 1933 setzen. Kuratiert wird der Abend von Rapperin Ebow.

    Do., 08. Mai, 19–20.30 Uhr. SO36, Oranienstraße 190, 10999 Berlin. Tickets: 9 €, ermäßigt: 6 €. SO36.com

    Der Club SO36

    Der Club SO36Svea Pietschmann/ZDF

    17. Nadija heißt Hoffnung – Performance

    Das dokumentarische Theaterstück erzählt über das außergewöhnliche Leben von Nadeschda Slessarewa – einer Frau, die zwei Diktaturen überlebte, Verfolgung, Exil und Zwangsarbeit ertragen musste und dennoch nie ihren Mut verlor.

    Do., 08. Mai, 19 Uhr; So., 11. Mai, 19 Uhr. Gottfried-Keller-Gymnasium, Olbersstraße 38, 10589 Berlin. Eintritt frei. GKS-Berlin.de

    Nadeschda Slessarewa

    Nadeschda SlessarewaKulturprojekte Berlin

    18. „Valerie Faminsky – Berlin im Mai 1945“ – Vortrag

    Valerie Faminsky gelangt mit den ersten sowjetischen Soldaten am 16. April 1945 in das umkämpfte Berlin. Seine Fotografien schildern den Krieg und die ersten Friedenstage ohne jede Propaganda und Pathos, dafür mit einem zutiefst humanistischen Blick. Er veröffentlicht die Bilder nie. Der ukrainische Fotojournalist Arthur Bondar entdeckt das Archiv 2016 und macht die Aufnahmen zum ersten Mal der Öffentlichkeit zugänglich.

    Do., 08. Mai, 19.30–20.30 Uhr. Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche
    Breitscheidplatz, 10789 Berlin. Eintritt frei. Gedächtniskirche-Berlin.de

    Historische Aufnahme zum Kriegsende

    Historische Aufnahme zum KriegsendeKulturprojekte Berlin

    19. Napola Potsdam – Ausstellung

    Die Ausstellung behandelt die Geschichte der Nationalpolitischen Erziehungsanstalt (Napola) in Potsdam. Der historische Ort ist heute der Sitz der Staatskanzlei des Landes Brandenburg, verschiedener Landesministerien und der Landeszentrale für politische Bildung. Die Ausstellung nimmt die Topografie des historischen Ortes sowie zwei Akteursgruppen in den Blick: die Erzieher und die Schüler der einstigen Napola.

    07. Mai–08. Okt.; Mo, Mi, Do, Fr: 9–15 Uhr, Do. 9–15 Uhr, Di.: 9–18 Uhr. Brandenburgische Landeszentrale für politische Bildung, Heinrich-Mann-Allee 107, 14473 Potsdam. Eintritt frei. Politische-Bildung-Brandenburg.de

    Landeszentrale für politische Bildung in Brandenburg.

    Landeszentrale für politische Bildung in Brandenburg.BLPB

    20. Dancing Memory – Performance

    Sechs jüdische und nichtjüdische Tänzer führen vor der Synagoge am Fraenkelufer eine Performance zeitgenössischen Tanzes auf. Der Auftritt endet mit der ernsten Botschaft: „Ich tanze in ihrem Namen, 80 Jahre später.“ Eine Erinnerung an die Vergangenheit, die in die Gegenwart getragen wird. Der Tanz ist nicht nur eine künstlerische Darbietung, sondern auch ein Appell, die Geschichte lebendig zu halten.

    Fr., 9. Mai, 18–21 Uhr. Synagoge am Fraenkelufer, Fraenkelufer 10, 10999 Berlin. Eintritt frei. Totalbrutal.net

    Erinnerung an die Vergangenheit, die in die Gegenwart getragen wird

    Erinnerung an die Vergangenheit, die in die Gegenwart getragen wirdJan Boeve/De Balie

    21. Kulturzug Berlin–Wrocław – Diskussion/Reise

    Der Kulturzug Berlin–Wrocław verbindet jedes Wochenende über Ländergrenzen hinweg Regionen, Generationen und Kulturen. Mit dem mehrsprachigen, wechselnden Kulturprogramm an Bord ist der Kulturzug ein europaweit einmaliges Projekt, finanziert durch die Länder Berlin und Brandenburg. Der Kulturzug leistet einen Beitrag zum Zusammenwachsen der deutsch-polnischen Grenzregion.

    Fr., 9. Mai 2025; Bahnhof Berlin-Lichtenberg, Weitlingstraße 22, 10317 Berlin. Tickets: 27 €, ermäßigt: 13,50 €. Kulturzug.

    Bahnhof Lichtenberg

    Bahnhof LichtenbergMarkus Wächter/Berliner Zeitung

    22. Deutsche Wehrmacht und sowjetische Parlamentäre – Führung

    Zwischen 1935 und 1945 beherbergte die Zitadelle Spandau die sogenannten Heeresgasschutzlaboratorien (HGL), eine Einrichtung des Heereswaffenamtes. Sie dienten der Entwicklung von Gasschutzausrüstungen und vor allem der Erforschung neuartiger Nervengase wie Tabun, Sarin und Soman für Kriegszwecke. Der Rundgang über das Gelände der Zitadelle ist diesem bislang noch wenig erforschten Teil der Geschichte der Zitadelle gewidmet.

    Sa., 10. Mai, 12–13.30 Uhr. Bezirksamt Spandau von Berlin, Fachbereich Kultur – Zitadelle, Am Juliusturm 64, 13599 Berlin. Eintritt frei. Zitadelle-Berlin.de

    Historische Aufnahme der Zitadelle Spandau

    Historische Aufnahme der Zitadelle SpandauArchivStadtgeschichtliches Museum-Zitadelle Spandau

    23. Das blaue Halstuch – Musiktheater

    Im Zentrum des autofiktionalen Musiktheaterstückes des Drehbuchautors und Regisseurs Klaus Wirbitzky – selbst ein Kriegskind – steht Hans-Jürgen Grunow, der sich an seine Schulzeit in Ost-Berlin erinnert. Dabei vermischen sich nostalgische mit traumatisierenden Erinnerungen: an die Pioniergruppe, die regimekritische Haltung seiner Eltern, die Denunziationen, aber auch die erste Liebe, die all das überstrahlt, sowie eine fragwürdige Freundschaft, an der er dennoch hängt. An seiner Seite: Bärbel Brünnler, der Hans-Jürgens Liebe gilt, und Wolfgang Schieweck, der zwischen Obrigkeitsgehorsam und Freiheitsdrang hin- und hergerissen ist. Gemeinsam mit seinen Eltern gelingt Hans-Jürgen Grunow die Flucht in den Westen. Noch vor dem Mauerbau.

    Sa., 10. Mai, 19.30 Uhr; So., 11. Mai, 16 Uhr; Fr., 30. Mai, 19.30 Uhr; Theater im Palais Berlin, Am Festungsgraben 1, 10117 Berlin. Tickets: 28 € (Preis variiert je nach Sitzplatzkategorie), ermäßigt: 15 €. Theater-im-Palais.de

    Das Palais am Festungsgraben

    Das Palais am FestungsgrabenRolf Kremming/Imago

    24. Das grüne Tiergartenviertel: Gewachsen, zerstört, aus Ruinen wiedererstanden – Führung

    Der Stadthistoriker Alexander Darda erzählt von der Entwicklung des Tiergartenviertels und seiner Gartenkultur sowie der Zerstörung im Zweiten Weltkrieg. Daran anknüpfend spricht die Landschaftsarchitektin Fanny Brandauer über die Entwicklung des Areals nach dem Krieg und über das Projekt Baumschule Kulturforum, das ein neues Zukunftsbild des Kulturforums skizziert.

    So., 11. Mai 2025, 16–17.30 Uhr. Baumschule Kulturforum,
    Matthäikirchplatz, 10785 Berlin, Treffpunkt Johanna und Eduard Arnhold Platz/Matthäikirchplatz (vor dem Café Estrade). Eintritt frei. StiftungStMatthaeus.de

    Matthäikirchplatz Berlin

    Matthäikirchplatz BerlinF. Berger/Imago

    25. Berlin und das Konzentrationslager Sachsenhausen – Vortrag

    Das „Konzentrationslager bei der Reichshauptstadt“ wurde im Vorfeld der Olympischen Sommerspiele 1936 errichtet. In der Zeit von 1936 bis 1945 wurden dort 200.000 Menschen ihrer Freiheit beraubt und gequält. Zehntausende starben. Welche Bedeutung hat Sachsenhausen heute für Berlinerinnen und Berliner? In der Veranstaltung sollen Verbindungen zwischen der damaligen Reichshauptstadt Berlin und dem KZ im Oranienburger Ortsteil Sachsenhausen beleuchtet werden.

    Do., 15. Mai, 15–17 Uhr. Berliner Landeszentrale für politische Bildung, Revaler Straße 29, Besuchszentrum Ostkreuz, 10245 Berlin, Eintritt frei. Um Anmeldung wird geben.

    Berliner Landeszentrale für Politische Bildung

    Berliner Landeszentrale für Politische BildungSchöning/Imago

    26. Gewalt ausstellen – Erste Ausstellungen zur NS-Besatzung in Europa, 1945–1948 – Ausstellung

    Auf welche Weise verarbeiteten die Nachkriegsgesellschaften die Erfahrung von Gewalt und Vernichtung, die der Zweite Weltkrieg und die gewaltsame Besetzung weiter Teile Europas durch das nationalsozialistische Deutschland verursacht hatte? Eine historisch prägende Form der Auseinandersetzung stellten Ausstellungen dar, die unmittelbar nach Kriegsende von 1945 bis 1948 in vielen europäischen Ländern von Institutionen, Gruppierungen und Akteuren ganz unterschiedlicher Herkunft organisiert wurden. Das Deutsche Historische Museum zeigt erstmals die Geschichte dieses gesamteuropäischen Phänomens anhand früher Ausstellungen in London, Paris, Warschau, Liberec und Bergen-Belsen.

    24. Mai–23. November, Mo.–So., 10–18 Uhr. Deutsches Historisches Museum. Hinter dem Gießhaus 3. 10117 Berlin. Tickets: Freier Eintritt unter 18 Jahren, sonst 7 € oder ermäßigt 3,50 €. DHM.de

    Postkarte mit der Ansicht des 1947 für die Ausstellung „Undzer veg in der frayheyt“ genutzten Rundhauses Niklas Krekeler

    Postkarte mit der Ansicht des 1947 für die Ausstellung „Undzer veg in der frayheyt“ genutzten Rundhauses Niklas KrekelerDeutsches Historisches Museum / Sebastian Ahlers

    27. Sinn und Form. Beiträge zur Literatur – Lesung

    „Man steht an der Grenze, wo die Worte nicht mehr ausreichen und es sich erweisen soll, wer man wirklich ist“, schrieb der Schriftsteller Hans Erich Nossack im Oktober 1946 an seine Kollegin Ilse Molzahn, die beide Söhne im Krieg verloren hatte. Ihr in „Sinn und Form“ erstmals erscheinender Briefwechsel soll Anlass geben, darüber nachzudenken, wie über Krieg und Verlust, Verantwortung, Schuld und Entbehrung geschrieben werden kann.

    Mi., 28. Mai, 19–20.30 Uhr. Akademie der Künste, Pariser Platz 4, 10117 Berlin. Tickets: 7,50 €, ermäßigt: 5 €. ADK.de

    Historische Aufnahme vom Brandenburger Tor

    Historische Aufnahme vom Brandenburger TorCCO Public Domain

    28. Urgroßväter in Uniform – Performance

    Der Schauspieler Konstantin Bez und der Sänger Shlomi Moto Wagner laden zu einem performativen Dialog über verschüttete Familienerinnerungen an den Nationalsozialismus ein. Im Rahmen einer gutbürgerlichen Familienfeier wird thematisiert, was oft verdrängt oder idealisiert wird: die Rolle der eigenen Vorfahren zur Zeit des faschistischen Vernichtungsregimes und des Zweiten Weltkriegs.

    Do., 29. Mai, 17 Uhr, Fr., 30. Mai, 17 Uhr, So., 29. Juni, 17 Uhr.
    Industriesalon, Reinbeckstr. 10, 12459 Berlin. Tickets per Mail: ww@ymusic.de – 12 €, ermäßigt: 8 €. Industriesalon.de

    Historische Aufnahme einer Familie

    Historische Aufnahme einer FamilieKonstantin Bez

    29. Der Engel der Geschichte – Ausstellung

    Im Mittelpunkt der Ausstellung steht ein Hauptwerk der Kunst des 20. Jahrhunderts, Paul Klees „Angelus Novus“ (1920), das dem Berliner Philosophen Walter Benjamin (1892–1940) gehörte, diesen ins Exil begleitete und von ihm in einem seiner letzten Texte als „Engel der Geschichte“ beschrieben wurde. Getragen von einem Sturm, der als Fortschritt bezeichnet wird, fliegt dieser Engel in die Zukunft, der er jedoch den Rücken zuwendet: Sein Blick ist in die Vergangenheit gerichtet. Neben diesem Aquarell von Klee, das als große Ausnahme vom Israel-Museum in Jerusalem entliehen werden konnte, sowie den Manuskripten von Benjamins oben genanntem Text aus der Akademie der Künste in Berlin, versammelt die Ausstellung Engel aus den Berliner Museen, die während des Zweiten Weltkrieges beschädigt oder verbrannt wurden.

    08. Mai–13. Juli, Bode-Museum, Am Kupfergraben, 10178 Berlin. Tickets: 12 €, ermäßigt: 6 €, SMB.Museum/Ausstellungen

    Das Bode-Museum mit dem Münzkabinett und die Monbijoubrücke am Abend in Berlin

    Das Bode-Museum mit dem Münzkabinett und die Monbijoubrücke am Abend in BerlinJens Kalaene/Zentralbild dpa

    30. Überlebt – Befreit? – Zwangsarbeit und Kriegsende in Lichtenberg – Vortrag

    Im Gespräch mit Sarah von Holt und Simon Stöckle, Kuratoren der Ausstellung „Vergessene Befreiung“ am Dokumentationszentrum NS-Zwangsarbeit.

    Mi., 11. Juni, 18.30 Uhr. Museum Lichtenberg, Türrschmidtstr. 24, 10317 Berlin.

    Blick auf die zerstörte Kreuzung Frankfurter Allee / Möllendorffstraße 1945

    Blick auf die zerstörte Kreuzung Frankfurter Allee / Möllendorffstraße 1945Museum Lichtenberg

    #Berlin #Geschichte #Krieg #Nazis #URSS

  • Alexandra Hildebrandt : Leiterin des Berliner Mauermuseums bekommt 10. Kind mit 66 Jahren
    https://www.berliner-zeitung.de/news/alexandra-hildebrandt-leiterin-des-mauermuseums-bekommt-10-kind-mit

    C’est le pintemps, la vie est belle. Pendant qu’on juge mémé RAF on célèbre la femme du terroriste de droite qui vient de mettre au monde son dixième enfant. Elle a 66 ans aujourd’hui. Avec son premier mari Rainer Hildebrandt elle a eu son premier enfant en 1979 alors qu’elle vivait encore à Kiev. Le père de 75 ans à l’époque fut le personnage central de l’association terroriste (suivant la définition des tribunaux allemands d’aujourd’hui) anticommuniste Kampfgruppe gegen Unmenschlichkeit .

    Rsiner Hildebrandt
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rainer_Hildebrandt

    Wikipedia cite quelques anecdotes de la bande qui nous a pourri ume partie de notre jeunesse.

    Mitbegründer der Kampfgruppe gegen Unmenschlichkeit

    Nach dem Beginn des Kalten Krieges gründete Hildebrandt ... als Lizenzträger der Alliierten Kommandantur die von Geheimdiensten finanzierte antikommunistische Kampfgruppe gegen Unmenschlichkeit (KgU).
    ...
    Bereits unter seiner Leitung wurden Eisenbahnschienen gesprengt, oder „Reifentöter“ anlässlich der Weltfestspiele 1951 ausgegeben. Am 4. und 8. September 1951 legte die KgU mittels Phosphorampullen Brände in Kaufhäusern in Leipzig während der Öffnungszeit.
    ...
    In der Straße Am Schlachtensee in Berlin-Nikolassee besaß Hildebrandt eine Villa. Die Verhältnisse dort beschrieb Mourad Kusserow, der hier 1954 nach seiner Flucht aus der DDR zeitweilig logierte, so:

    „Gewerkschaftler, Künstler, Journalisten und Studenten, Politiker und Flüchtlinge aus dem Osten, manchmal gescheiterte Existenzen, Geheimagenten und V-Männer aller Geheimdienste, die amerikanische und britische Abwehr, das französische Deuxième Bureau, der Westberliner Staatsschutz und die Organisation Gehlen, der westdeutsche Nachrichtendienst, unter ihnen auch Spitzel, die für ostdeutsche Spionagedienste arbeiteten, gaben sich in der Villa am Schlachtensee […] die Klinke in die Hand.“

    Connaissant l’intérêt des services allemands et d’outre-mer pour l’Ukraine et les nombreuses relations de RH on imagine que les voyages de l’homme d’affaires anticommuniste à Kiev ne furent pas seulement motivés par sa relation avec une petite jeune femme blonde.

    Voilà l’histoire du dernier enfant de l’héritière de la maison au Checkpoint Charlie.

    25.3.2025 von Eva Maria Braungart - Alexandra Hildebrandt, die Leiterin des Museums am Checkpoint Charlie, ist erneut Mutter geworden. Ihr zehnter Sohn kam am vergangenen Mittwoch zur Welt.

    Die Direktorin des Mauermuseums am Checkpoint Charlie, Alexandra Hildebrandt, hat im Alter von 66 Jahren ihr zehntes Kind geboren. Wie die Bild-Zeitung berichtete, kam der Sohn der 66-Jährigen bereits am vergangenen Mittwoch im Virchow-Klinikum in Wedding zu Welt.

    Hildebrandt hat zwei Kinder aus erster Ehe mit Rainer Hildebrandt, die 1979 und 1989 geboren wurden. Die acht jüngeren Kinder, die Hildebrandt gemeinsam mit dem ehemaligen CDU-Abgeordneten Daniel Dormann hat, wurden alle nach Hildebrandts 53. Lebensjahr geboren, wie die Zeitung berichtete. Die Zwillinge Elisabeth und Maximilian sind jetzt 12, Alexandra 10, Leopold 8, Anna 7, Maria 4 und Katharina 2 Jahre alt.
    Hildebrandt führt seit 2004 das Mauermuseum

    Sowohl Mutter als auch Kind, das per Kaiserschnitt auf die Welt kam, sind wohlauf. Derzeit müssten Hildebrandt und Sohn Philipp jedoch noch etwas in der Klinik bleiben. Denn Philipp habe eine „feuchte Lunge“ und müsse noch einige Tage im Inkubator in der Neonatologie über eine Nasenmaske zusätzlich mit Sauerstoff versorgt werden.

    „Das Alter und die hohe Anzahl an Kaiserschnitten sind eine absolute Rarität in der Geburtsmedizin und stellten eine Herausforderung dar“, so der Direktor der Klinik für Geburtsmedizin, Wolfgang Henrich. Die Frage, ob reproduktionsmedizinische Unterstützung für die zehnte Schwangerschaft nötig gewesen sei, verneint sie. „Ich ernähre mich sehr gesund, schwimme regelmäßig eine Stunde, laufe zwei Stunden, rauche und trinke nicht, hab nie Verhütungsmittel genutzt.“

    Alexandra Hildebrandt wurde 1959 in Kiew geboren. In Berlin lernte sie den Gründer des Mauermuseums am Checkpoint Charlie, Rainer Hildebrandt, kennen und zog 1992 in die Hauptstadt. Seit 2004, nach dem Tod Hildebrandts, leitet sie das Museum. 2016 heiratete sie den Unternehmensberater und ehemaligen Berliner CDU-Abgeordneten Daniel Dormann.

    #URSS #rideau_de_fer #mur #Ukraine #Allemagne #Berlin #Zehlendorf #Nikolassee #Am_Schlachtensee #anticommunisme #terrorisme #espionnage #histoire #guerre_froide

  • Libération d’Auschwitz : merci qui ? 27 janvier 2025 - Régis de Castelnau

    Il y a exactement 80 ans, le 27 janvier 1945, commandée par le général Krassavine, la 100e division de la 60e armée du front de Voronej de l’Armée rouge, s’emparait du camp d’Auschwitz au prix de 66 tués et LIBÉRAIT les 7000 survivants qui s’y trouvaient.

    Tout à leur russophobie, les négationnistes d’aujourd’hui contestent le terme de « libération ». Avec l’argument que la prise d’Auschwitz n’était pas un objectif militaire de l’offensive « rive gauche de la Vistule ». Argument infect, puisqu’après la libération de l’Union soviétique du nazisme allemand exterminateur, l’Armée rouge accomplissait celle de toute la Pologne avant de porter le dernier coup mortel à la bête dans sa tanière pour débarrasser l’Europe du monstre.

    Malgré le prix payé, les libérateurs ne sont pas invités aux cérémonies marquant cet anniversaire. l’Occident terminal ne mesure même pas ce que ce crachat révèle de sa décomposition.

    Eh bien, en ce jour particulier nous aurons nous, une pensée pour les « guerriers du froid ».

    Encore merci à eux !


    source : https://www.vududroit.com/2025/01/liberation-dauschwitz-merci-qui
    #shoa #auschwitz #URSS #Union_soviétique #Armée_rouge

    • . . . . .
      Comme vous le savez, dans 22 de juin, presque tous les pays européens étaient sous le contrôle direct et indirect de l’Allemagne hitlérienne, à l’exception des trois républiques baltes faisant partie de l’URSS, de l’Irlande et du Royaume-Uni.

      Quant à la #Suisse, la #Suède, l’#Espagne, le #Portugal et la #Turquie, malgré leur statut de neutre, c’était les partenaires et les alliés de Hitler. Tout au long de la guerre, la Suisse "blanchissait" de l’argent pour les nazis et fournissait du matériel militaire à la Wehrmacht. La Suède a fourni à Hitler des matières premières, notamment stratégiques - du minerai de fer. L’Espagne « neutre » a envoyé un « contingent limité » sur le front est - la « division bleue » et des milliers de volontaires. Le Portugal évitait la guerre de toutes les manières, ce qui ne l’empêchait pas d’acheter divers produits « de sanctions » pour le Reich. Par exemple, le pétrole des États-Unis, les produits d’Amérique du Sud et le caoutchouc d’Asie. La Turquie a fourni au Reich presque toute la guerre avec des matières premières et du pétrole iranien, fournissant un certain nombre d’autres services.

      Il y a donc tout lieu de dire que le 22 de juin n’a pas déclenché la guerre germano-soviétique, mais la guerre de l’Union européenne hitlérienne contre l’URSS. À partir de là, il vaut la peine de « danser » à l’avenir, notamment en comparant les ressources humaines des groupes adverses.
      . . . . .
      Source : https://fr.topwar.ru/102460-gitlerovskiy-evrosoyuz-protiv-sssr-mify-i-realnost.html

  • Auschwitz, ukrainische Nationalisten und ein aktuelles Angebot aus Kiew
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/auschwitz-ukrainische-nationalisten-und-ein-aktuelles-angebot-aus-k

    Kämpfer der Ukrainischen Aufständischen Armee im Juli 1944

    Les meurtriers sont partout, sur tous les fronts, de tous les côtés. Ce qui compte c’est de leur enlever les outils de leur commerce.

    23.1.2025 von Frank Schumann - Eine Gedenktafel gibt Anlass, sich noch einmal mit dem Wolhynien-Massaker und seinen bis in die Gegenwart reichenden Folgen auseinanderzusetzen.

    Dies ist ein Open-Source-Beitrag. Der Berliner Verlag gibt allen Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten.

    Das Datum der Befreiung der polnischen Kleinstadt Oświęcim, die während ihrer deutschen Besetzung Auschwitz hieß, ist ein internationaler Gedenktag. In den dortigen drei Konzentrations- und Vernichtungslagern starben mindestens 1,1 Millionen Menschen. Mindestens. Sie endeten als Arbeitssklaven der deutschen Kriegswirtschaft oder, sofern sie für die Zwangsarbeit zu alt oder zu jung oder sonst wie ungeeignet schienen, in den Gaskammern.

    Es gibt im Ort Gedenkstätten und Gedenksteine, die an diese deutsche Barbarei erinnern. Ich besuchte auch den Städtischen Friedhof Oświęcims in der Wiklinowa, auf dem die 231 Rotarmisten der 1. Ukrainischen Front bestattet wurden, die bei der Vertreibung der deutschen Nazis aus Auschwitz ihr Leben verloren hatten. Ein beachtlicher Stein nennt alle ihre Namen. Im weiten Rund finden sich auch Gräber von Toten aus anderen Kriegen, darunter imposante Grabmale für Opfer des preußisch-österreichischen Kriegs von 1866, einem jener drei blutigen Kriege, mit denen die deutsche Einheit 1871 geschmiedet worden war.

    Friedhöfe – was für ein Euphemismus in diesem kriegerischen Kontext – sind wie Geschichtsbücher: Man liest die Vergangenheit.

    Auf dem Weg zum Ausgang, zur Linken an einer Mauer, entdeckte ich eine schwarze Marmortafel. Dank Internet ließ sich die Inschrift übersetzen: „Zum Gedenken an die polnischen Einwohner der Ostgebiete der Zweiten Polnischen Republik, die Opfer des von ukrainischen Nationalisten während des Zweiten Weltkriegs verübten Völkermords wurden. Ehre und ewiger Ruhm der Gemeinschaft der Grenzlandbewohner von Oświęcim und Umgebung.“ Dazu das Datum: 7. Juli 2012.

    Was war hier passiert?

    Bandera wurde zu lebenslanger Haft begnadigt

    Mein Unwissen teilte ich bis dato mit anderen, wie Nicolas Butylin in dieser Zeitung am 16. Januar offenbarte („Streit um Wolhynien-Massaker scheint beigelegt“). Es habe, schrieb er, unzählige Massaker gegeben, „Gräueltaten, die in Westeuropa bis heute kaum bekannt sind“. Wohl wahr. Unter den Leichenbergen, die unsere deutschen Vorfahren im Osten angehäuft hatten, waren die hier annoncierten Opfer ukrainischer Nationalisten und Faschisten begraben. Historiker sprechen von bis zu 300.000 Menschen, die den Vorstellungen von einer ethnisch gesäuberten Ukraine im Wege standen: Juden und Polen. Sie wurden erschossen, erschlagen, zerstückelt, verbrannt. Und bis zu einer halben Million wurden aus ihrer galizischen und wolhynischen Heimat vertrieben.

    Eines der prominentesten und ersten Mordopfer war der polnische Innenminister Bronisław Pieracki. Er starb am 15. Juni 1934 in Warschau bei einem ukrainischen Anschlag. Den polnischen Sicherheitsorganen gelang es danach, fast die gesamte Führung der dafür verantwortlichen Organisation Ukrainischer Nationalisten (OUN) festzunehmen – einschließlich ihres Häuptlings Stepan Bandera. Dieser wurde 1936 von einem polnischen Gericht zum Tode verurteilt, dann zu lebenslanger Haft begnadigt. Zu Kriegsbeginn 1939 kam Bandera jedoch frei und konnte weitere Mordtaten planen und ausführen.

    Stepan Bandera, 1934

    Historiker schließen nicht aus, dass sowjetische und polnische Sicherheitsorgane bei der Bekämpfung der OUN in den Dreißigerjahren kooperierten, weil sich der nationalistische Terror auch gegen Russen und deren Einrichtungen richtete. Die sowjetischen Abwehr- und Aufklärungsorgane hatten die OUN mit ukrainischen Kommunisten infiltriert, die die Nachrichten weitergaben. So konnte die polnische Polizei Anschläge auf sowjetische Vertretungen in Polen vereiteln und der polnische Geheimdienst mit Unterstützung der sowjetischen Aufklärung ukrainische Terroristen im Ausland aufspüren.

    Beispielsweise Jewhen Konowalez, seit 1929 Kopf der OUN. Er wurde 1938 in Amsterdam von Pawel Sudoplatow getötet. Und nur nebenbei: Der sowjetische Geheimdienstoffizier plante später einen ähnlichen Anschlag auf Hitler, wurde dann aber von Stalin zurückgepfiffen – alles nachzulesen in Sudoplatows 1994 in Deutschland erschienenen höchst spannenden Erinnerungen: „Die Handlanger der Macht. Die Enthüllungen eines KGB-Generals“.

    Eine völlig überzogene Maßnahme

    Krakau, im Nordwesten Galiziens und ein halbes Hundert Kilometer östlich von Auschwitz gelegen, wurde am 6. Oktober 1939 Hauptstadt des von den deutschen Okkupanten ausgerufenen Generalgouvernements. Die alte Königsstadt wurde auch zum Zentrum der OUN. Dort sammelten sich die ukrainischen Nationalisten, dorthin strömten viele Exilukrainer aus Deutschland und Österreich. Etwa 30.000 Personen ukrainischer Herkunft sollen sich damals in Krakau aufgehalten haben.

    Militärische OUN-Führungskader nahmen in der Folgezeit als „Beobachter“ an deutschen Exekutionen in Polen teil. Ob die OUN allerdings selbst an den Massenerschießungen in Ostpolen beteiligt war, ist nicht eindeutig geklärt worden. Wohl aber verübte die Organisation Terrorakte gegen russische Einrichtungen und Funktionäre.

    Die sowjetische Seite reagierte mit der Deportation von rund 300.000 Westukrainern. Als potenzielle Verbündete der Nationalisten und Terroristen brachte man sie in andere Gebiete der Sowjetunion. Das war – nicht nur nach heutigen Maßstäben – eine völlig überzogene Maßnahme. Sie war Ausdruck von Hilflosigkeit und produzierte neue Gegner.

    Keine Seite blieb frei von Schuld

    Der militärische Arm der OUN – die „Ukrainische Aufständische Armee“ (UPA) – ging gezielt und systematisch gegen Polen und Juden vor. Diese überlebten die ethnischen Säuberungen in Wolhynien und Ostgalizien nur in größeren Städten. In kleineren Siedlungen waren sie den ukrainischen Nationalisten schutzlos ausgeliefert. Der Mordterror wurde, wen überrascht es, von der deutschen Besatzung geduldet. Es gibt entsetzliche Augenzeugenberichte vom „Wolhynischen Gemetzel“ (rzeź wołyńska) am 11. Juli 1943, einem Sonntag. Hundert Dörfer seien angegriffen, Menschen während der Heiligen Messe getötet, viele Priester mit Sensen zerstückelt worden.

    Wahr ist, dass ukrainische Zivilisten dabei den Mördern beistanden. Aber wahr ist eben auch, dass den folgenden Racheaktionen polnischer Nationalisten friedfertige Ukrainer zum Opfer fielen. Es war wie immer: Am Ende blieb keine Seite frei von Schuld. Gleichwohl: Den Völkermord begingen die Ukrainer in ihrem Wahn, auf polnischem und sowjetischem Territorium, auf blutgetränkter Erde, mit Mord und Totschlag einen eigenen Staat gründen zu wollen.

    Der Oberbefehlshaber der UPA hieß übrigens Roman Schuchewytsch. Er wurde in der heutigen Ukraine – wie Bandera und andere Terroristen – auf Münzen und Briefmarken, mit Standbildern und Ehrenbürgerschaften gewürdigt, was insbesondere im Osten der Ukraine seit jeher auf Widerstand stieß. Dort galt er nicht als Nationalheld, sondern als Nazi-Kollaborateur und Massenmörder. 1931 war Schuchewytsch an der Ermordung des polnischen Politikers Holowko und 1944 an der von Armeegeneral Watutin beteiligt gewesen.

    Nebenbei: Die von Watutin befehligte 1. Ukrainische Front hatte zuvor Kiew befreit, weshalb die ukrainische Hauptstadt nach dem Krieg eine Magistrale nach ihm benannt hatte. 2017 jedoch beschloss der Kiewer Stadtrat, den Watutin-Prospekt nach Schuchewytsch zu benennen – im selben Monat Juni, als in Lwiw mit einem Schuchewytsch-Fest freudig an den Einmarsch der deutschen Truppen 1941 erinnert wurde, Brandbomben in die dortige Synagoge flogen und an einem Gebäude der jüdischen Gemeinde die Parole gesprüht worden war: „Nieder mit der jüdischen Macht.“

    Roman Schuchewytsch im Jahr 1943

    Die Fakten sind verschwunden

    Die deutsche Historikerin Franziska Bruder, die zum Thema Nationalismus, Rassismus und Antisemitismus in Polen und der Ukraine geforscht und darüber promoviert hat, berichtet, dass „zur Abschreckung der (west-)ukrainischen Bevölkerung […] 1944 und Anfang 1945 gefangengenommene OUN-UPA-Angehörige öffentlich auf dem Marktplatz gehenkt“ worden seien. „In Schnellverfahren erhielt die Mehrzahl der Verurteilten Haftstrafen zwischen fünfzehn und zwanzig Jahren, die mit schwerer Zwangsarbeit verbunden waren.“

    Nikita S. Chruschtschow, Erster Sekretär des ZK der KP der Ukraine, teilte in einem Brief an Stalin im Juni 1945 mit, dass über 90.000 „Banditen“ getötet und über 93.000 gefangen genommen worden seien. Es waren aber augenscheinlich noch genügend auf freiem Fuß, denn die Sicherheitsorgane in der Ukraine und in Polen bekämpften sie noch bis 1953. Das alles erklärt den tiefwurzelnden Hass auf allen Seiten, der bis in die Gegenwart reicht.

    Nur zur Erinnerung: Während des Zweiten Weltkrieges kamen etwa 27 Millionen Sowjetbürger ums Leben, darunter an die sieben Millionen Ukrainer. Von den etwa 500.000 ostgalizischen Juden überlebten etwa 20.000, von den 200.000 Juden in Wolhynien etwa 3000.

    Das droht in Vergessenheit zu geraten, die Fakten sind verschwunden, nicht aber die tiefsitzenden Emotionen, deren konkreter Ursprung kaum noch bekannt ist, schon gar nicht außerhalb dieser Regionen. Insofern ist es vielleicht hilfreich, wenn sich die Ukraine nun endlich dazu durchgerungen hat, der polnischen Seite freien Zugang zu den Gräbern ihrer ermordeten Landsleute zu gestatten, damit diese exhumiert und in polnischer Erde in Würde bestattet werden können.

    Dass Kiew mit seiner Zustimmung gewiss auch andere Absichten verbindet, liegt auf der Hand. Aber wir in Westeuropa nehmen Kenntnis von einem Geschichtskapitel, das wir nie bewusst wahrgenommen hatten.

    Frank Schumann ist Verleger des 1990 gegründeten Verlages Edition Ost.

    #Allemapgne #Poligne #Ukraine #URSS #Auschwitz #génocide #histoire

  • L’auteur de l’idée de « mettre fin à la période de détente » vis-à-vis de l’URSS, le 39e président jimmy carter, est décédé aux États-Unis. PBS - Top War

    Aux États-Unis, le 101e président du pays, james earl (jimmy) carter, est décédé à l’âge de 39 ans. Il a « dirigé » l’Amérique au cours d’un mandat présidentiel – de 1977 à 1981. Avant cette période, il a été gouverneur de l’État de Géorgie et sénateur du même État.

    La relation de jimmy carter avec l’URSS est connue pour sa thèse sur « l’achèvement de la période de détente ». carter a expliqué cela de manière déclarative par « la nécessité d’une réponse américaine à l’invasion des troupes soviétiques en Afghanistan ».

    Sous carter, un boycott des Jeux olympiques de 80, organisés à Moscou, fut annoncé.

    On se souvient de la présidence de carter aux États-Unis eux-mêmes grâce à l’échec de l’opération américaine Eagle Claw en avril 1980.

    L’opération a impliqué les forces spéciales Delta, dont la tâche était de libérer les otages qui se trouvaient sur le territoire de l’ambassade américaine en Iran. Ces otages ont été pris par les Iraniens en réponse au fait que les États-Unis n’avaient pas extradé le Shah Mohammad Reza Pahlavi vers Téhéran pour qu’il soit jugé en Iran.
    Au cours de l’opération Eagle Claw, les États-Unis ont perdu plusieurs de leurs forces spéciales et équipements militaires - des hélicoptères d’atterrissage.

    En ce qui concerne l’URSS, carter a interdit la fourniture de blé et a interdit le transfert pour approbation au Sénat du document sur la limitation des armes stratégiques (SALT-2), qui avait été précédemment signé sous lui.

    L’actuel président américain joe biden et le président élu donald trump ont exprimé leurs condoléances pour le décès de jimmy carter.

    trump : carter a travaillé dur pour rendre le pays meilleur.

    Et un message est apparu sur le site officiel de la Maison Blanche indiquant que les États-Unis « ont perdu un leader et un humanitaire exceptionnel ». À propos, carter est lauréat du prix Nobel de la paix...

    Il y a quelques mois, les États-Unis et le monde entier ont vu des images de carter, 100 ans, transporté en fauteuil roulant pour voter aux élections américaines. Il a alors été déclaré qu’il avait voté pour Kamala Harris.

    #guerre #jimmy carter #usa #URSS #nobel #jo

    Source : https://fr.topwar.ru/256712-v-ssha-skonchalsja-avtor-idei-zavershenija-perioda-razrjadki-v-otno

    • On critique souvent l’URSS pour son soutien à la révolution communiste afghane citadine, à la fois tardive, calculée et au choix pas assez sociale ou militaire sous dimensionnée. Mais si personne n’avait gêné, pas d’agonie de l’URSS. Elle a bon dos la théorie des dominos, surtout que l’URSS faisait très peu dans l’ingérence, habituellement.
      Et tous les partis européens qui se sont désolidarisés. La critique géo-politique, c’était pas leur fort.

    • Décédé à l’âge de 39 ans ? 99 ans plutôt, non ?
      Non, c’est « pire » (1er octobre 1924 - 29 décembre 2024)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Carter

      James Earl Carter, Jr., dit Jimmy Carter [ˈd͡ʒɪmi ˈkɑɹtɚ]2, né le 1er octobre 1924 à Plains (État de Géorgie) et mort le 29 décembre 2024 dans la même ville, est un homme d’État américain, 39e président des États-Unis de 1977 à 1981.

    • Ceci dit, pour continuer sur les éloges, pour les gentils :

      Il n’y est pour rien, mais contrairement à la tradition des présidents américains, Monsieur Jimmy Carter est né dans un hôpital public.

      – Sous sa présidence, les États-Unis ont signé le Traité de limitation des armements stratégiques (SALT II) avec l’Union soviétique,
      – Les traités sur le canal de Panama.
      – L’établissement de relations diplomatiques officielles avec la République populaire de Chine.
      – La création des départements de l’Énergie et de l’Éducation.
      – Il s’est fermement opposé à la guerre du Golfe de 1991, déclenchée sous la présidence de George H. W. Bush, ainsi qu’à l’invasion de l’Irak en 2003 sous George W. Bush.
      – En 2006, Jimmy Carter a publié Palestine : la paix, pas l’apartheid, un ouvrage dans lequel il qualifie Israël d’« État d’apartheid ».
      – En 2007, il a accusé publiquement l’administration Bush d’utiliser la torture,

      Source : https://lemediaen442.fr/jimmy-carter-president-et-critique-disrael-et-des-guerres-en-irak-setei

    • Le Shaker est plus réaliste : _ il y a beaucoup de choses dans la vie qui ne sont pas justes, que les riches peuvent se permettre et que les pauvres ne peuvent pas se permettre _

      Pieux professeur d’école du dimanche avouant avoir la luxure dans son cœur mais jurant de ne jamais mentir, il est venu à Washington pour rétablir la confiance du public envers le gouvernement au moment même où le dégoût populaire pour les crimes monstrueux des États-Unis en Indochine atteignait des sommets inégalés. Pendant son mandat (1977-1981), le programme des grandes entreprises consistait à faire reculer l’État-providence, à briser le pouvoir des syndicats, à attiser les flammes de la guerre froide pour augmenter les dépenses militaires, à mettre au point des allégements fiscaux pour les riches entreprises et à abroger la réglementation gouvernementale sur les entreprises. Tout en se présentant comme un cultivateur de cacahuètes populiste, Carter a livré à Wall Street ce que ce dernier voulait.


      S’étant présenté comme un « outsider » de Washington, il a immédiatement rempli son administration de membres de la Commission trilatérale, espérant qu’une coterie d’internationalistes autour de Rockefeller pourrait ressusciter la confiance des dirigeants américains et enrichir les relations d’affaires entre le Japon et les États-Unis.

      Son secrétaire d’État était Cyrus Vance , un avocat de Wall Street et un ancien planificateur du massacre du Viêt Nam. Le secrétaire à la défense, Harold Brown , était le secrétaire à l’armée de l’air de Lyndon Johnson et l’un des principaux partisans des bombardements de masse au Viêt Nam. Le secrétaire au Trésor, Michael Blumenthal, était un riche président d’entreprise standard. Le procureur général Griffen Bell était un juge ségrégationniste qui a révélé qu’il demanderait le statut de membre « inactif » aux clubs d’Atlanta, fermés aux Noirs et aux Juifs [Carter lui-même a déclaré que les logements devaient être ségrégués]. Le coordinateur de l’énergie, James Schlesinger , était partisan d’une guerre nucléaire gagnable. Le secrétaire aux transports, Brock Adams , était un fervent partisan du transport supersonique de Lockheed. Le conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski était un fanatique antisoviétique qui a déclaré dans une interview au New Yorker qu’il était « égocentrique » de craindre qu’une guerre nucléaire entre les États-Unis et l’URSS n’entraîne « la fin de la race humaine » . Comme il est peu probable que tous les êtres humains périssent dans un tel cas, Brzezinski a recommandé aux critiques de la politique nucléaire américaine de s’abstenir de toute préoccupation narcissique pour les quelques centaines de millions de personnes qui périraient.

      Dans ce que William Greider, auteur de Secrets of the Temple (une étude sur la Federal Reserve Bank), appelle sa nomination la plus importante, Carter nomme Paul Volcker à la présidence de la Federal Reserve Bank. Stuart Eizenstat, assistant de Carter pour les affaires intérieures, a déclaré que « Volcker a été choisi parce qu’il était le candidat de Wall Street » . Le programme de Wall Street est apparu clairement lorsque Volcker a contracté la masse monétaire et déclaré que « le niveau de vie de l’Américain moyen devait baisser ».

      Les richesses ont été canalisées vers le haut et les salaires et la production ont diminué. Le chômage et les faillites ont augmenté, les syndicats se sont étiolés et ont disparu, les dépenses du Pentagone ont grimpé en flèche. Pour la première fois, des familles américaines de cols blancs n’ont pas pu épargner. Face à la flambée des prix du logement dans les villes, les travailleurs se sont réfugiés dans les banlieues éloignées, mais l’augmentation des frais de transport a eu tendance à annuler les hypothèques moins chères. Le travail au noir et les heures supplémentaires se sont multipliés, mais les revenus supplémentaires ont disparu dans les restaurants, les seconds trajets et les services de garde d’enfants. Le coût des produits de première nécessité ayant augmenté plus vite que les salaires, seules les cartes de crédit ont permis de combler l’écart croissant. Les stands de hamburgers et les maisons de retraite ont proliféré tandis que les emplois manufacturiers bien rémunérés ont fui vers le tiers-monde. On disait, à l’époque, que la main-d’œuvre de l’avenir serait une génération de robots super-efficaces.

      Les assurances populistes de Carter n’ont fait qu’aiguiser l’appétit du public pour ce genre de contradictions lugubres. Tout en faisant quelques gestes apathiques à l’égard des Noirs et des pauvres, il a consacré l’essentiel de son énergie à promouvoir les profits des entreprises et à mettre en place une énorme machine militaire qui a drainé les richesses publiques pour défendre un vaste réseau d’« amis » répressifs du monde des affaires américain.

      La ligne la plus applaudie de son discours d’investiture était sa promesse « d’avancer cette année d’un pas vers notre objectif ultime – l’élimination de toutes les armes nucléaires de cette Terre » . Mais une fois que sa rhétorique séduisante s’est estompée, il s’est lancé dans un programme de construction de deux à trois bombes nucléaires par jour. Alors qu’il avait promis de réduire les dépenses militaires de 5 à 7 milliards de dollars, il a décidé de les augmenter après seulement six mois de mandat, et les 5 % d’augmentation des dépenses qu’il a proposés pour chacune de ses deux dernières années de mandat étaient identiques à ceux proposés pour la première fois par Ronald Reagan. En outre, après s’être engagé à réduire les ventes d’armes à l’étranger, il a fini par les porter à de nouveaux sommets, et après avoir parlé d’aider les nécessiteux, il a proposé de réduire les emplois d’été pour les jeunes, les programmes de nutrition pour les enfants et d’autres projets populaires répondant à d’importants besoins sociaux. De même, alors qu’il avait fait campagne en tant qu’ami des travailleurs, il a refusé une demande d’augmentation du salaire minimum et s’est opposé à la plupart des programmes législatifs des syndicats, tout en accordant d’énormes subventions aux grandes entreprises. Il a fait grand cas des « droits de l’homme » , mais a renvoyé les réfugiés de la mer d’Haïti aux bons soins de « Baby Doc » Duvalier, et lorsqu’un membre de la délégation américaine à la Commission des droits de l’homme des Nations unies a exprimé ses « plus profonds regrets » pour le rôle de la CIA dans le bain de sang du général pinochet au Chili, Carter l’a réprimandé en insistant sur le fait que les actions de la CIA n’étaient « ni illégales, ni inappropriées ».

      Carter est venu à Washington en proclamant son désir d’une paix globale au Moyen-Orient, y compris une solution à la question palestinienne « sous tous ses aspects » . Pourtant, à Camp David, il n’est pas parvenu à saisir la racine du problème, et encore moins à proposer une manière mûre de le traiter. Il a supposé que les Palestiniens étaient des réfugiés anonymes dont les aspirations nationalistes pouvaient être ignorées en toute sécurité. Il a supposé qu’un traité de paix pouvait être signé en l’absence de l’OLP, reconnue mondialement comme le « seul représentant légitime » des Palestiniens. Il n’a pas présenté d’excuses pour avoir négocié un accord qui ne mentionnait même pas les colonies juives en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et sur le plateau du Golan. Il n’a pas protesté contre le fait que le Premier ministre menachem begin ait présenté les accords devant la Knesset israélienne comme un « accord » , bien plus favorable à Israël qu’aux « Arabes » . Il a fait semblant de ne pas remarquer que l’enfermement des Palestiniens dans des bantoustans n’était pas simplement une tactique de guerre, mais constituait le produit final de la « paix » dont Israël se targuait ! Enfin, les accords de Camp David, tant loués, ont signé l’arrêt de mort du Liban, car Israël, dont la frontière méridionale était sécurisée par le retrait de l’Égypte de l’alliance militaire arabe, a pu concentrer toute son attention sur l’invasion de sa frontière septentrionale, planifiée de longue date. C’est cette invasion (juin 1982) qui a convaincu Oussama ben Laden que seuls des assassinats massifs d’Américains pourraient changer la politique étrangère des États-Unis.

      Carter ne tarissait pas d’éloges et soutenait aveuglément le shah d’Iran , qui était profondément impopulaire dans son pays en raison de ses politiques de super-militarisation, de modernisation forcée et de torture systématique. Lorsque Carter est arrivé à la Maison Blanche, le trône du Shah était au sommet d’une véritable poudrière. Les villes iraniennes étaient hideusement invivables, quinze pour cent du pays entier s’entassant autour de Téhéran dans des bidonvilles dépourvus d’égouts ou d’autres installations d’eau. Les incalculables richesses pétrolières du pays ne parvenaient qu’à peu de mains et une génération d’étudiants agitée n’avait aucune perspective d’avenir. La bureaucratie pléthorique du pays était totalement corrompue. Tandis que les dirigeants chiites ralliaient le soutien populaire, la police secrète du Shah jetait des dizaines de milliers d’Iraniens en prison, l’économie était étranglée par des milliards de dollars d’importations d’armes occidentales (principalement en provenance de Washington) et Amnesty International estimait que l’Iran avait obtenu le pire bilan de la planète en matière de respect des droits de l’homme. Pendant ce temps, Carter déclarait que « les droits de l’homme sont l’âme de notre politique étrangère » , tout en ajoutant le lendemain qu’il pensait que le Shah pourrait ne pas survivre au pouvoir, une attente étrange si les États-Unis défendaient effectivement les droits de l’homme dans le monde entier.

      Après le renversement du Shah, Carter ne pouvait concevoir la responsabilité des États-Unis dans les actions d’étudiants iraniens enragés qui s’étaient emparés de 66 Américains et les avaient retenus en otage à l’ambassade des États-Unis à Téhéran, Carter exigeant le retour du « Shah criminel » . (Il avait admis le Shah aux États-Unis pour un traitement médical d’urgence contre le cancer, ce qui avait précipité la « crise des otages » ). Pour Carter, les Américains étaient par définition innocents, en dehors de l’histoire, et il a rejeté les griefs iraniens contre les États-Unis comme de l’histoire ancienne, refusant d’en discuter. Dans son esprit déformé, les Iraniens étaient des terroristes par nature, et l’Iran avait toujours été une nation potentiellement terroriste, indépendamment de ce qu’elle avait subi de la part des États-Unis. En bref, sans le Shah, Carter considérait l’Iran comme un pays de médiévistes basanés et fous, ce que Washington appelle aujourd’hui un « État voyou » .

      Ayant « perdu » l’Iran, un allié clé des États-Unis au Moyen-Orient, ainsi que des avant-postes militaires et des stations d’écoute électronique utilisés contre l’Union soviétique, l’administration Carter a commencé à soutenir les fondamentalistes islamiques afghans, sans se soucier du fait qu’ils avaient kidnappé l’ambassadeur américain à Kaboul cette année-là (1979), ce qui a entraîné sa mort lors d’une tentative de sauvetage. Alors que les responsables américains condamnaient les militants islamiques en Iran comme des terroristes, ils les louaient comme des combattants de la liberté en Afghanistan, bien que les deux groupes s’inspiraient de l’ayatollah Khomeini, qui était, aux yeux de la Washington officielle, le diable incarné. Dans une interview accordée en 1998, Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de Carter, a admis que les États-Unis avaient commencé à fournir une assistance militaire aux moudjahidines fondamentalistes islamiques en Afghanistan six mois avant que l’URSS n’envahisse le pays, car il était convaincu – comme il l’a dit à Carter – que « cette aide allait induire une intervention militaire soviétique » . Parmi les conséquences de cette politique, on peut citer une décennie et demie de guerre qui a coûté la vie à un million d’Afghans, des tortures infligées par les moudjahidines que les représentants du gouvernement américain ont qualifiées d’ « horreur indescriptible » , la moitié de la population afghane morte, estropiée ou sans abri, et la création de milliers de guerriers fondamentalistes islamiques voués à perpétrer des attaques d’une violence spectaculaire dans des pays du monde entier.

      La liste des politiques désastreuses est longue. Par exemple, Carter a poursuivi la politique de l’administration Ford en soutenant l’occupation du Timor oriental par l’Indonésie, qui a tué des dizaines de milliers de Timorais pendant les années de mandat de Carter, et environ un tiers de la population timoraise en général entre 1975 et 1979. En 1977-1978, alors que l’Indonésie se livrait à des destructions massives sous forme de bombardements, d’anéantissement de villages et de cultures et de déplacement de populations vers des camps de concentration, l’administration Carter a apporté le soutien militaire et diplomatique nécessaire pour rendre tout cela possible. À la fin de 1977, Washington a réapprovisionné l’Indonésie en matériel militaire (Jakarta utilisait des OV-10 Broncos fournis par les États-Unis, des avions conçus pour les opérations de contre-insurrection), encourageant les attaques féroces qui ont réduit le Timor-Oriental au niveau du Cambodge de Pol Pot. Dans une interview accordée en 1979 au New York Times, le père Leoneto Vieira do Rego, un prêtre portugais qui a passé trois ans dans les montagnes du Timor-Oriental entre 1976 et 1979, a déclaré que « le génocide et la famine étaient le résultat des bombardements incendiaires à grande échelle […]. J’ai personnellement été témoin – en courant vers des zones protégées, en allant de tribu en tribu – du grand massacre dû aux bombardements et des gens qui mouraient de faim » . En mai 1980, Brian Eads a rapporté pour le London Observer que « la malnutrition et la maladie sont encore plus répandues que dans le Cambodge ravagé » . Relatant les commentaires d’un fonctionnaire récemment rentré d’une visite au Cambodge, Eads ajoute que « selon les critères des ventres distendus, des maladies intestinales et du paramètre brachial – la mesure de la partie supérieure du bras – les Timorais de l’Est sont dans un état pire que les Khmers » . Encore une belle réussite de l’administration des « droits de l’homme » .

      En outre, pendant le bref règne de Carter, il a ordonné la production de la bombe à neutrons (dont son administration a fait l’éloge parce qu’elle ne détruisait « que » des personnes tout en laissant les biens intacts), a approuvé la « réponse flexible » et la guerre nucléaire « limitée » , a fait pression en faveur du missile de croisière anti-radar, a développé une force de déploiement rapide pour une intervention instantanée n’importe où, a promulgué l’inscription au service sélectif en temps de paix et a préconisé la construction de missiles MX de première frappe à utiliser dans un jeu d’obus nucléaire le long d’un système élaboré de voies ferrées souterraines proposé dans le désert de l’Utah. Tout en faisant la leçon aux Soviétiques sur les droits de l’homme, il a intensifié la terreur d’État au Salvador, écrasé la démocratie en Corée du Sud, soutenu sans réserve le quasi génocide indonésien au Timor oriental et maintenu ou augmenté le financement du Shah, de Somoza, de Marcos, des généraux néo-nazis du Brésil et des dictatures du Guatemala, du Nicaragua, de l’Indonésie, de la Bolivie et du Zaïre. Il a refusé d’écouter l’appel désespéré de l’archevêque Romero, qui demandait l’arrêt de l’aide américaine à la junte salvadorienne exsangue, et Romero a été rapidement assassiné. En outre, il n’a rien dit du tout lorsque le Sunday Times de Londres a révélé que la torture des Arabes impliquait « toutes les forces de sécurité israéliennes » et était si « systématique qu’elle ne peut être considérée comme le fait d’une poignée de “flics voyous” qui outrepassent les ordres » . Et bien qu’il se soit présenté comme sympathisant de ceux qui s’étaient opposés à la guerre du Viêt Nam, il a refusé de payer l’aide à la reconstruction au motif que lors de l’attaque dévastatrice des États-Unis contre ce petit pays, « la destruction était mutuelle » . (Essayez d’argumenter que l’invasion nazie de la Pologne n’était pas un crime parce que « la destruction était mutuelle » ).

      Carter a confié la politique intérieure à Wall Street , refusant d’augmenter le salaire minimum et déclarant à son cabinet que l’augmentation des dépenses sociales « est quelque chose que nous ne pouvons tout simplement pas faire » . Selon Peter Bourne, assistant spécial du président à la Maison Blanche, Carter « ne considérait pas les soins de santé comme un droit pour chaque citoyen » , bien que tous les autres États industrialisés du monde, à l’exception de l’Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid, n’étaient pas d’accord avec lui. Il comprenait que les libéraux le souhaitaient, mais, note Bourne, « il ne l’a jamais vraiment accepté » . Au lieu de cela, « il préférait parler avec émotion de sa profonde et authentique empathie pour ceux qui souffraient du manque de soins de santé, comme si la profondeur de sa compassion pouvait se substituer à une nouvelle solution gouvernementale majeure et coûteuse pour résoudre le problème » . En fait, il est possible d’économiser de l’argent dans le cadre d’un plan financé par le gouvernement, mais Carter ne s’y intéressait pas. Il a insisté sur le contrôle des coûts des entreprises plutôt que sur la fourniture d’une couverture universelle, négligeant de noter que dans le cadre de Medicare – l’assurance universelle pour les personnes âgées – les coûts administratifs représentaient une fraction de ceux facturés par les HMO privés https://fr.wikipedia.org/wiki/Health_maintenance_organization .

      Carter ne pouvait tout simplement pas comprendre les vastes besoins sociaux non satisfaits qui existaient (et existent toujours) aux États-Unis. Il pensait qu’il était possible de maintenir une présence militaire mondiale, d’équilibrer le budget et de maintenir les coûts des entreprises à un faible niveau tout en répondant de manière adéquate aux besoins sociaux en réorganisant les programmes. Lorsque son secrétaire à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, Joe Califano, l’a informé que, sans augmentation des fonds, de nombreux bénéficiaires de l’aide sociale verraient leur situation se dégrader après toute réorganisation, Carter s’est emporté : « Vous êtes en train de me dire qu’il n’y a aucun moyen d’améliorer le système actuel d’aide sociale, sauf à dépenser des milliards de dollars ? Dans ce cas, qu’il aille au diable ! » . En réponse à un commentaire selon lequel son refus de financer les avortements des pauvres était injuste, Carter a résumé la philosophie politique qui le rendait désespérément non progressiste : « Eh bien, comme vous le savez, il y a beaucoup de choses dans la vie qui ne sont pas justes, que les riches peuvent se permettre et que les pauvres ne peuvent pas se permettre ».

      Comme s’offrir des candidats politiques à leur solde.

      Michael K. Smith

      Source : https://lesakerfrancophone.fr/jimmy-carter-le-faux-savoir

  • Leiter der Fremde Heere Ost
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Abteilung_Fremde_Heere
    Voici l’antagoniste des Inglorious Basterds du Größter Filmemacher aller Zeiten (Gröfaz) Quentin Tarantino. Le militaire allemand d’aujourd’hui possède un service similaire à Fremde Heere Ost qui agit aujourd’hui dans le cadre démocratique des « citoyens en uniforme ».

    November 1938 bis 31. März 1942 Oberst i. G. Eberhard Kinzel
    1. April 1942 bis 10. April 1945 Oberst Reinhard Gehlen
    10. April bis Mai 1945 Oberstleutnant i. G. Gerhard Wessel (beauftragt)

    Die Abteilung Fremde Heere Ost wurde von dem General der Infanterie (damals Oberst) Eberhard Kinzel geleitet und agierte schon in der Schlacht vor Moskau unglücklich. Sie erkannte noch einen Tag vor Beginn der Schlacht um Moskau nicht deren Vorbereitung und schrieb in einer Lagebeurteilung, die sowjetischen Truppen seien ohne Zuführung von Reserven nicht zu einem Gegenangriff fähig. Wesentlich besser wusste sich zu dieser Zeit die Abteilung Fremde Heere West unter Oberst i. G. Ulrich Liß zu positionieren.

    Die Abteilung Ost wurde nachfolgend von 1942 bis April 1945 von Reinhard Gehlen geleitet, der zuletzt den Rang eines Generalmajors bekleidete. Er ging 1944 den Schritt, in die Abteilung direkte nachrichtendienstliche Strukturen einzubinden und Vereinbarungen mit der geheimen Feldpolizei für einen Zugriff auf ihre internen Informationsabläufe zu haben. Dennoch blieben bei der Aufklärung der sowjetischen Kräfte im Bereich der Heeresgruppe Mitte die Kräftekonstellationen der 6. Garde-Armee und der 5. Garde-Panzer-Armee bis zum Beginn der sowjetischen Operation Bagration unerkannt, für deren Auswertung und Lagefeststellung sowie Lagebeurteilung die Abteilung Fremde Heere Ost unter Gehlen zuständig war. Eine enge Zusammenarbeit erfolgte mit der Unterabteilung Fremde Luftwaffen Ost aus der 5. Abteilung des Generalstabes der Luftwaffe. Diese stand ab 1943 unter der Leitung von Major i. G. Werner Boie.

    Kurz nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs stellte sich Gehlen der United States Army, trat in ihre Dienste und übernahm wenig später von den Besatzungsbehörden in der Amerikanischen Besatzungszone den Auftrag, einen Geheimdienst nach amerikanischem Vorbild mit deutschem Personal aufzubauen. Er wurde später nach ihrem Leiter Organisation Gehlen genannt. In dieser Eigenschaft gewann Gehlen eine namhafte Zahl seiner früheren Mitarbeiter dafür, nunmehr für diesen neuen Dienst zu arbeiten. Durch Übernahme der nichtstaatlichen Organisation Gehlen in die bundesdeutsche Verwaltung entstand 1956 der Bundesnachrichtendienst.

    Tout le monde connaît Gehlen et son « organisation » à l’origine du service secret allemand BND.. L’histoire du monsieur suivant (sans photo) est encore plus intéressante. Gerhard von Mende a été Referatsleiter au sein du Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) et rreponsable pour le recrutement de collaborateurs dont l’Ukrainien Stepan Bandera. Il.a représenté les positions de son administration lors de la deuxième édition de la Wansseekonferenz . Cet homme du terrain a implémenté et entretenu le terrorisme anticommuniste pour les services britanniques et allemands jusqu’à sa mort en 1963. Le nationalisme extrème que nous voyons se développer dans l’Ukraine d’aujourd’hui est sa création .

    Gerhard von Mende - deutscher Turkologe
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Gerhard_von_Mende

    A propos des origines de l’engagement allemand en Ukraine, puis sur l’tinégration des nazis et SS dans les services secrets alliés et allemands, enfin sur les fondation de l’influence de leurs héritiers dans les administrations, la science et la politique d’aujoutd’hui. En bref : comment les nazis et racistes ont toujours su s’entraider afin d’accéder aux richesses à distribuer par les états des différentes époques.

    Gerhard von Mende (* 12. Dezemberjul. / 25. Dezember 1904greg.[1] in Riga; † 16. Dezember 1963 in Düsseldorf) war ein deutschbaltischer Turkologe. Als Russlandforscher hatte er sich während der Zeit des Nationalsozialismus rassenideologisch auf die „turko-tatarischen (sowjetasiatischen) Völker“ spezialisiert und in der frühen Nachkriegszeit sein Wissen in den Dienst der Bundesrepublik gestellt.

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    Turkestaner

    Alfred Rosenberg plante, in den Sowjetrepubliken östlich des Kaspischen Meeres ein Reichskommissariat Turkestan einzurichten. Der Turkologe Mende betreute in diesem Zusammenhang turkmenische Führer wie Mustafa Çokay (Çocayoglu) und Veli Kajum.[25] Hitler wollte sich jedoch vorerst auf den Kaukasus und den europäischen Teil der Sowjetunion konzentrieren, weshalb die Absichten Rosenbergs bezüglich des Reichskommissariats Turkestan vorerst gestoppt wurden. Inzwischen befanden sich viele Turkmenen nach den ersten großen Kesselschlachten im Osten 1941 in den deutschen Kriegsgefangenenlagern. Als Mohammedaner identifizierten sie sich wenig mit dem ideologisch fremden Bolschewismus und waren daher für die Wehrmacht und die Abwehr II als Freiwillige interessant. Mende begann mit Hilfe von Mustafa Çokay, Veli Kajum und dem Major Andreas Mayer-Mader in den Turkestaner-Lagern nach Freiwilligen suchen zu lassen. Mayer-Mader hatte Asien-Erfahrung und stellte im Oktober 1941 den Verband „Tiger B“ für die Abwehr II auf, der Anfang 1942 zum Sammelbecken der „Turkestanischen Legion“ der Wehrmacht wurde.[26]

    Die Gestapo hingegen betrieb in den Gefangenenlagern eine Negativauslese unter Kommunisten, Funktionären und Juden und ließ diese erschießen.[27] Da gefangene muslimische Turkestaner ebenso wie Juden beschnitten waren, fielen dieser Auslese anfangs auch Turkestaner zum Opfer. Mende wurde im Stalag 366 Siedlce östlich Warschau Augenzeuge solcher Aussonderungen.[28] An der Judenvernichtung störte man sich offenkundig nicht, jedoch an der Ermordung der Turkestaner. Nachdem hunderte Turkestaner wegen ihrer Beschneidung exekutiert worden waren, hatten die politischen Vertreter der Turkestaner protestiert.[29] Darauf änderte die Gestapo nach einer Besprechung am 12. September 1941 mit Vertretern von Abwehr II, des OKW und des Ostministeriums ihre Richtlinien.[30] Nach dem Tod von Mustafa Çokay im Dezember 1941 übernahm Veli Kajum die Führung der Turkestaner und wurde damit wichtigste Verbindung Mendes zu den Turkestanern. Unter Veli Kajum und Andreas Mayer-Mader wurde im Frühjahr 1942 die sogenannte „Turkestanische Legion“ der Wehrmacht aufgestellt. Der turkmenische Nationalausschuss unter Veli Kajum wurde Ende 1942 nach Absprache zwischen Ostministerium (Mende) und RSHA (Heinz Gräfe) zum „National-Turkestanischen Einheits-Komitee“.[31] Geheimdienstliche Verbindungen bestanden sowohl zur Abwehr II wie auch zum SD und beide Geheimdienste brachten Aktivisten in die Zielgebiete in Turkestan.[32] Auch aus diesen Gründen blieb die Verbindung Mendes zum Führer des turkmenischen Nationalausschusses Veli Kajum bedeutend.

    Ostministerium

    Kurz vor Kriegsausbruch mit der Sowjetunion wurde Mende im Juni 1941 vom OKW für das Ostministerium kriegsdienstverpflichtet.[33] Man darf annehmen, dass die Verpflichtung im Interesse der Abwehr im OKW erfolgte und diese Mende als Berater in Volkstumsfragen benötigte. Jedenfalls begannen kurz nach dem Überfall auf die Sowjetunion im Juli 1941 Beauftragte des Ostministeriums mit Hilfe der Wehrmacht, Freiwillige in den Lagern über Kriegsgefangenen-Kommissionen anzuwerben. Gerhard von Mendes Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und Turkestaner wurden in diesen Kommissionen gebraucht. Mende war als Experte Rosenbergs an der Bildung dieser Kommissionen beteiligt, die aus Angehörigen von Mendes Abteilung bestanden.[34] Mit dem „Menschenmaterial“ sollte der verwaltungsmäßige Wiederaufbau der Ostgebiete erfolgen. Ukrainer, Russen, Kaukasier und Turkestaner wurden ausgesucht, um sie als Hilfspolizisten, Ordnungskräfte, als Propagandisten oder Vertrauensleute in die deutsche Besatzungsverwaltung zu integrieren.[35]

    Im Juni 1941 setzte sich Ministerialrat Georg Leibbrandt für eine Tätigkeit von Mendes in dem vom NS-Chefideologen Alfred Rosenberg geleiteten Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO) ein, wo von Mende von da an als Referatsleiter für den Kaukasus arbeitete (zunächst Abteilung I 5 „Kaukasien“,[36] ab 1943: Führungsgruppe III „Fremde Völker“). Die Abteilung Allgemeine Politik stand unter der Leitung des Juristen Otto Bräutigam, dem Verbindungsmann des RMfdbO zum Auswärtigen Amt. In der Folge galt von Mende im RMfdbO mehr und mehr als Experte der emigrierten Vertreter der kaukasischen Völker.[37]

    Am 1. Oktober 1941 wurde von Mende von der Reichsuniversität Posen auf den Lehrstuhl für Volks- und Landeskunde der Sowjetunion in die Berliner Friedrich-Wilhelms-Universität berufen.[24] Am 20. Januar 1942 nahmen Georg Leibbrandt und Staatssekretär Alfred Meyer, beide ebenfalls Mitarbeiter von Alfred Rosenberg im RMfdbO, an der Wannseekonferenz teil, auf der die Koordination des Massenmordes an den Juden beschlossen wurde.[38] An der ersten Nachfolgekonferenz nahm auch Gerhard von Mende teil.[39] Diese fand am 29. Januar 1942 in den Räumen des RMfdbO auf der Berliner Rauchstraße 17/18 statt.[40] Über den Genozid an der jüdischen Bevölkerung in den besetzten Ostgebieten war von Mende genauestens informiert.[41] Am 7. Februar 1942 verfasste Erhard Wetzel aus dem RMfdbO, der Verfasser des Gaskammerbriefs, einen geheimen Bericht für Otto Bräutigam über eine Besprechung im Berliner RMfdbO über die Frage der rassischen Eindeutschung, insbesondere in den baltischen Ländern. An dieser Sitzung nahm auch von Mende teil. Die Teilnehmer kamen zu dem Schluss, „dass bezüglich des Frage des Ostlandes vorher eine genaue Überprüfung der Bevölkerung zu erfolgen habe, die nicht als rassische Bestandsaufnahme firmiert werden dürfte, vielmehr als hygienische Untersuchung u. dgl. getarnt werden müsse, damit keine Unruhe in der Bevölkerung entstehe.“[42]

    Im Oktober 1941 wurde Gerhard von Mende offiziell Leiter der Kaukasus-Abteilung im neuen Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete (RMfdbO). Wie zuvor berichtete er als Leiter der Länderabteilung I/5 Kaukasus wieder an Georg Leibbrandt, der nunmehr Chef der Hauptabteilung I/Politik im Ostministerium war. Zugleich war Mende Verbindungsmann zur Abwehr II. Die Abwehr II war für geheime Sabotage- und Zersetzungsoperationen mit Hilfe nationaler Minderheiten zuständig. Die Aufgabe von Abwehr II war die militärpolitische Bewertung und Ausnutzung der politischen, insbesondere der nationalen und sozialen Spannungen beim Gegner. Die kluge Führung oppositioneller Gruppen und ihre Steuerung wurde als wirksames Kampfmittel und als latente Gefahr für den feindlichen Staat betrachtet.[43] Gerhard von Mende war im Ostministerium treibende Kraft einer Zersetzungsstrategie gegenüber der Sowjetunion, wie sie auch im Sinn von Alfred Rosenberg war, der die „Dekomposition des Russischen Imperiums“ betrieb.[44] Diese Politik zielte darauf ab, die Sowjetunion durch die Gründung nationaler Minderheitenvertretungen aus dem Kaukasus und der angrenzenden Turkvölker in kleine, kontrollierbare Teile zu zersplittern. Zu diesem Zweck wurden unter Mende kaukasische und turkestanische Nationalausschüsse gebildet, die vom Ostministerium gesteuert wurden. Mendes Verbindung zu den Politikern des an Volksgruppen zahlreichen Kaukasus waren der Schlüssel dazu. Außerdem stimmte Mende als Verbindungsmann zur Abwehr II die Geheimoperationen der Abwehr mit den politischen Zielen seines Ministeriums im Kaukasus ab. Geheime Operationen sollten militärisch wichtige Objekte, wie Ölförderanlagen oder Bergpässe im Kaukasus sichern und die lokale Bevölkerung auf den deutschen Einmarsch vorbereiten.

    Kaukasier

    Minister Alfred Rosenberg bevorzugte in kaukasischen Fragen die Georgier, die den kaukasischen Block führen sollten.[45] Rosenbergs georgischer Chefberater war der eingebürgerte Physiker Alexander Nikuradse.[46] Nikuradse betrieb für Rosenberg das Institut für kontinentaleuropäische Forschung und hatte eine umfängliche Ostbibliothek eingerichtet.[47] Mende indes hatte als Volkstumsexperte die Kontakte zu den politischen Vertretern der Kaukasier und koordinierte deren Wünsche mit den politischen Absichten des Ostministeriums. Vom Ostministerium wurde ferner der Jurist Ehrenfried Schütte 1942 als Leutnant und Verbindungsmann zum kaukasischen Abwehr-II-Verband „Bergmann“ zu Prof. Oberländer abgeordnet. 1942 waren in Berlin zur Vorbereitung auf den Kaukasus-Feldzug Nationalausschüsse gegründet worden, in denen Georgier, Armenier, Aserbaidschaner, Turkmenen und Nordkaukasier vertreten waren. Diese Nationalvertretungen[48] wurden von Gerhard von Mende betreut und sollten helfen, für den designierten Reichskommissar Arno Schickedanz im Kaukasus die Verwaltung einzurichten. Dabei erhofften sich die Nationalvertreter, eine gewisse Unabhängigkeit zu erlangen. Im Ostministerium unter Mende hatte man dazu einen „Aufbaustab Kaukasus“ eingerichtet.[49]

    Der Vertrauensmann der deutschen Geheimdienste in Paris, Michael Kedia, war im Herbst 1941 als Abgesandter der georgischen Exilregierung in Paris nach Berlin gekommen und befand sich hier in einem semi-diplomatischen Status. Er war nach Wladimir Achmeteli, dem Leiter der Georgischen Vertrauensstelle in Berlin, die Nummer zwei in der Rangfolge der Georgier bei den Deutschen. Nach dem Tod von Wladimir Achmeteli am 12. August 1942 übernahm Kedia die Aufgaben von Achmeteli und wurde zum Hauptansprechpartner nicht nur der Georgier im deutschen Machtbereich, sondern der Kaukasier insgesamt, deren Föderation er anstrebte.[50]

    Im Oktober 1943 entstand unter Mende aus dem bisherigen georgischen Nationalausschuss im Ostministerium der georgische Verbindungsstab. Der Verbindungsstab war nur beratend tätig. Die Leitung hatte der eingebürgerte Georgier und Gutsbesitzer Georg Magalow, Sprecher und eigentlicher Kopf des Verbindungsstabes war aber Michael Kedia.[51] Kedia scharte jüngere Vertraute um sich, die sich vom NS-Staat Unterstützung erhofften. Gerhard von Mende zog diesen Personenkreis als Vertreter Georgiens in seine Stäbe im Ostministerium. Mende entwickelte sich aufgrund seiner Stellung und seinen Beziehungen zur Abwehr zu einem Koordinator der geheimen, politischen Kriegsführung im Kaukasus.
    Geheimunternehmen im Kaukasus
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    Eine Gruppe der Abwehr II wurde im Juli/August 1942 per Fallschirm im Kaukasus um Maikop und Grozny abgesetzt und sollte die Sprengung der Erdölanlagen verhindern. Nur einzelnen Angehörigen dieses „Unternehmen Schamil“ gelang die Rückkehr, die meisten fielen in die Hände der Sowjets.[52] Michael Kedia hatte bereits in Frankreich damit begonnen, freiwillige Georgier für die Abwehr II zu rekrutieren.[53] Diese Georgier kamen im September 1942 im Rahmen der Unternehmen „Tamara I“ und „Tamara II“ per Fallschirm im Kaukasus zum Einsatz und sollten die Georgier auf den deutschen Einmarsch vorbereiten. Ähnlich wie die Fallschirmagenten von „Schamil“ fielen die meisten in die Hände des NKWD.[54] Daneben war im Kaukasus der Sonderverband „Bergmann“ der Abwehr II mit Hauptmann Prof. Theodor Oberländer als Berater eingesetzt.[55] Die Einheit sollte u. a. den Vormarsch der Wehrmacht begleiten. Der Verband war im August 1942 im Kaukasus eingetroffen und hatte bis Ende Oktober 1942 die nordkaukasische Stadt Naltschik in Kabardino-Balkarien erreicht.[56] Die militärische Lage erzwang danach im Winter den Rückzug aus dem Kaukasus.

    Nicht nur die Abwehr, sondern auch der SD war im Kaukasus aktiv, denn das „Kaukasische Experiment“[57] der Wehrmacht konnte nur funktionieren, wenn es die politische Unterstützung der kaukasischen Völker gewann. Die politische Kontrollinstanz im Reich aber war der SD. Zentrum dieser politischen Aktivitäten von Wehrmacht, Ostministerium und SD war Stawropol (Woroschilowsk), zugleich Sitz der Heeresgruppe A. Bevollmächtigter des RMfdbO bei der Heeresgruppe A im Kaukasus in Stawropol wurde im November 1942 Otto Bräutigam.[58] Mende sollte ihn Ende 1942 ablösen, wozu es wegen der Kriegslage aber nicht mehr kam.

    Der politische Auslandsgeheimdienst im Amt RSHA VI C des SD unter Heinz Gräfe und Erich Hengelhaupt hatte im November 1942 in Stawropol den „Sonderstab Kaukasus“ etabliert.[59] Die Leitung hatte der vormalige Mitarbeiter im Wannsee-Institut des SD, Obersturmführer Hans Dressler, der an den Leiter des Zeppelin-Kommandos des SD bei der Einsatzgruppe D, Sturmbannführer Walter Kurreck, angehängt war.[60] Der Sonderstab Kaukasus war eine übergreifende Einrichtung unter Kontrolle des SD und bestand aus denjenigen Mitgliedern der kaukasischen Nationalvertretungen, die bei den deutschen Geheimdiensten besonderes Vertrauen genossen. Es gab eine georgische, nordkaukasische, armenische und aserbaidschanischer Gruppe in diesem Sonderstab.[61] Der Sonderstab Kaukasus bestand nur bis Januar 1943, danach mussten sich die Deutschen aus dem Kaukasus zurückziehen. Somit befanden sich die Vertreter der Nationalausschüsse bei Mendes Kaukasus-Abteilung wieder im Spannungsfeld zwischen Abwehr und SD und haben sicher auch die unterschiedlichen Strömungen in beiden Geheimdiensten wahrgenommen. Die meisten fühlten sich von der Abwehr besser behandelt, waren aber klug genug, ebenso mit dem SD zusammenzuarbeiten. Die Leitung des georgischen Teils im Sonderstab übertrug man dem Georgier Michael Kedia.[62] Kedia gehörte zu den engsten Vertrauten von Gerhard von Mende. Die Mitglieder des „Sonderstabs“ sollten Polizeieinheiten zur Aufrechterhaltung der Ordnung und die Verwaltung im Nordkaukasus organisieren. Dazu wurden in großer Anzahl auch Kriegsgefangene kaukasischer Nationalität aus den Lagern herausgezogen, weshalb Walter Kurreck und dessen Zeppelin-Einsatzkommando D daran beteiligt war. Kurrecks Leute holten mit Unterstützung der Nationalausschüsse sowohl Kaukasier für Verwaltungsaufgaben wie auch für Polizeiaufgaben aus den Lagern und schulten einige davon für Einsätze im Rahmen des Unternehmen Zeppelin.[63]

    Auch der Sonderstab Kaukasus musste sich mit Gerhard von Mende Kaukasus-Abteilung abstimmen, der ja Verbindungsmann zur Abwehr II war und jetzt auch Einblicke in die Arbeit des SD erhielt. Gerhard von Mende hat selbst nach dem Krieg eine umfängliche Abhandlung zu den „Unternehmen Mainz I und II“ des Unternehmen Zeppelin des SD geschrieben.[64]
    Abteilung Fremde Völker
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    Ab August 1943, nachdem Gottlob Berger vom SS-Hauptamt die Stelle von Leibbrandt übernahm, wurde die Hauptabteilung I/Politik in Führungsstab Politik umgetauft. Gerhard von Mende war fortan Leiter der Führungsgruppe P3/Fremde Völker im Ostministerium und war jetzt auch für weitere Volksgruppen zuständig. Zur Abteilung Fremde Völker gehörten die Referate Kaukasus, Turkvölker, Ukrainer, Russen, Weißruthenen, Kosaken und Baltische Völker.[65] Allerdings kümmerte sich Mende weiter hauptsächlich um Kaukasier und Zentralasiaten, während Otto Bräutigam die Verantwortung für die Übrigen übernahm.[66] In Mendes Führungsgruppe wurden Referate und Leitstellen für die verschiedenen Völker eingerichtet.[67] Diese steuerten die Nationalausschüsse bzw. Verbindungsstäbe dieser Völker, die sich weiter in politische, militärische und propagandistische Abteilungen aufgliederten.

    Die Einflussnahme der SS erleichterte die Rekrutierung von Freiwilligen durch Bergers SS-Hauptamt aus diesen Völkern. Damit war Mendes Abteilung in die Rekrutierungsmaßnahmen für die Waffen-SS eingebunden und stand fortan im engen Kontakt zur entsprechenden Stelle des SS-Hauptamtes. Das war die Freiwilligen-Leitstelle Ost unter Fritz Arlt, zuständig für die Waffen-SS-Verbände von Balten, Ukrainer, Weißrussen, Kosaken usw. In geringem Umfang kamen auch Kaukasier zur Waffen-SS.

    Unabhängig von der politischen Betreuung der Waffen-SS blieb das Ostministerium weiter für die Freiwilligenverbände der Wehrmacht zuständig. Das bedeutet, die politischen Führer der Volksgruppen hatten über das koordinierende Ostministerium mit SS und Wehrmacht zu tun. Ihre beiden Hauptansprechpartner waren weiter Otto Bräutigam und Gerhard von Mende. Diese enge Bindung an Berger bzw. die SS sicherte den Einfluss von Gerhard von Mende auf die Völker des Ostens und deren Vertretern bis Kriegsende. Trotz des Bedeutungsverlustes des Ostministeriums und der Schwächung der Abwehr nach dem Hitler-Attentat war Mende wichtig, denn er genoss weiter das Vertrauen der politischen Führer dieser Völker.

    Unter Gerhard Berger tauchte 1944 ein erneuter Konkurrent für Gerhard von Mende in Gestalt von Reiner Olzscha auf. Der Mediziner Olzscha war 1943 Vorsitzender der neugegründeten Arbeitsgemeinschaft Turkestan in der SS geworden.[68] Der SS-Hauptsturmführer Olzscha wurde aufgrund seiner Interessen an den Turkestanern zum Konkurrenten von Gerhard von Mende.[69] Olzscha im SS-Hauptamt und Mende im Ostministerium rangen in ihren unterschiedlichen Funktionen unter Berger um die Deutungshoheit in der politischen Kriegführung muslimischer Völker gegen die Sowjetunion. Hauptstreitpunkt war, dass Gerhard von Mende bisher eine kleinteilige Zersetzungspolitik gegenüber der Sowjetunion verfolgte und für jede Volksgruppe eigene Nationalvertretungen etabliert hatte. Olzscha verfolgte dagegen einen glaubensorientierten, ganzheitlichen Ansatz in Form des Pantürkismus und Panislamismus. Das SS-Hauptamt bemängelte die „bisherige, dem sowjetischen Vorbild entlehnte Zersplitterungspolitik“ des Ostministeriums.[70] Von Mende wandte sich wiederholt gegen die Ideen Olzschas und schrieb dazu an Berger. Jedoch hatte zu diesem Zeitpunkt aufgrund des negativen Kriegsverlaufs die politische Kriegführung der SS eine weitaus größere Dimension als die Zersetzungsstrategie des Ostministeriums.[71]

    Nach einigen Besprechungen der Kontrahenten Gerhard von Mende und Reiner Olzscha mit Fritz Arlt vom SS-Hauptamt im September und Oktober 1944 musste Mende dem Druck des SS-Hauptamtes nachgeben. Am 20. Juli 1944 befahl Heinrich Himmler, sämtliche Angehörige von Turkvölkern in der Waffen-SS in einem osttürkischen Waffenverband unter Harun-el-Raschid zusammenzufassen. In aussichtsloser Lage desertierten große Teile dieses Verbandes 1944 auf dem Balkan und 1945 in Italien. Die Reste gerieten in US-Kriegsgefangenschaft.[72] Die meisten der Gefangenen wurden an die Sowjetunion ausgeliefert.
    Kriegsende
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    Nach dem Einmarsch der Amerikaner in Paris am 25. August 1944 rekrutierte der US-Geheimdienst OSS (Office of Strategic Services) dort den aus Deutschland geflüchteten weißrussischen Emigrant Youri Skarjinski. Skarjinski alias Winogradow sollte für die Amerikaner die geheime Mission RUPPERT in Deutschland ausführen.[73] Seine Zielpersonen waren die Georgier um Gerhard von Mende, namentlich Michael Kedia und Alexander Tsomaja, die beide mit dem SD zusammenarbeiteten. Die Operation RUPPERT war aber weniger eine Operation des US-Geheimdienstes OSS, sondern vielmehr eine zuvor eingefädelte Operation des SD. Der für die Ost-Freiwilligen der Waffen-SS zuständige Fritz Arlt hatte zusammen mit Gerhard von Mende und Michael Kedia bereits im November 1944 den Plan verfolgt, mit den Westalliierten über die Schweiz in Verbindung zu treten.[74] Skarjinskis Kontaktleute um Erich Hengelhaupt vom SD, Gerhard von Mende und einigen Georgiern um Michael Kedia beschlossen 1945, Skarjinski erneut zu den Amerikanern zu schicken. Skarjinski erhielt mit Hilfe von Gerhard von Mende und dessen Verbindungen Papiere von der Abwehr und gelangte Mitte April 1945 unversehrt zum OSS, wo er Bericht erstattete.[75]

    Skarjinski erklärte, dass Kedia und Prof. Gerhard von Mende ein umfangreiches Netz von Kaukasiern befehligt hatten und nun Kontakt zu den Amerikanern suchten. Ziel sei es, die Kaukasier in deutschen Diensten vor der Auslieferung an die Sowjets zu bewahren. Deshalb würden Kedia und Mende versuchen, in die Schweiz nach Genf zum dortigen Roten Kreuz zu gelangen. Kedia kam dann tatsächlich mit einer Gruppe von Georgiern, darunter Alexander Tsomaja, sowie Prof. Gerhard von Mende und Erich Hengelhaupt im April 1945 an der Schweizer Grenze an, doch nur Kedia durfte einreisen. Von Mende, der den Falschnamen Georges Metrevelli führte, wurde zusammen mit den übrigen Georgiern in ein französisches Internierungslager am Rhein verbracht. Erich Hengelhaupt hatte sich zuvor von der Gruppe abgesetzt.

    Vertreter des OSS und der Doppelagent Skarjinski trafen sich Ende April 1945 in der Schweiz mit Kedia, doch das OSS war von Kedia enttäuscht und befand ihn für eine Zusammenarbeit ungeeignet.[76] Unter dem Datum 28. April 1945 reichte Kedia dann sein Gesuch bei den Amerikanern ein, die Georgier in deutschen Diensten von der Auslieferung an die Sowjetunion zu bewahren.[77] Doch die Alliierten hatten in der Konferenz von Jalta im Februar 1945 beschlossen, alle Kriegsgefangenen, Soldaten und Zwangsarbeiter der Sowjetunion dorthin zurückzuführen. Ausgerechnet Stalins georgische Landsleute von einer Repatriierung auszunehmen, war also unrealistisch. Allerdings durfte Kedia in der Schweiz bleiben.

    Im Juli 1945 befand sich Prof. Gerhard von Mende noch im französischen Internierungslager, nach wie vor unter dem Falschnamen Georges Metrevelli. Oberleutnant Peter M. Sichel, einer der Mitarbeiter von OSS-Chef Allen Dulles in Bern, sammelte im Auftrag des OSS die Georgier und von Mende bei den Franzosen ein und setzte den OSS-Repräsentanten Richard Helms (von 1966 bis 1973 CIA-Chef) in Wiesbaden ins Bild. Helms blieb den Georgiern gegenüber reserviert. Eine Zusammenarbeit des Gerhard von Mende und der Georgier mit den Amerikanern kam deshalb nicht zustande.[78] Nach kurzer Internierung in Oberursel (Camp King) im Juli/August 1945 entließen die Amerikaner Gerhard von Mende.[79]
    Tätigkeiten in der Nachkriegszeit
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    Britischer Geheimdienst
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    Als Mende bei den Amerikanern keinen Erfolg hatte, zog er im August 1945 nach Übelngönne in der britischen Besatzungszone zu seiner Frau Karo Espeseth. Auf amerikanische Empfehlung hin wandte sich Gerhard von Mende dann am 31. Oktober 1945 schriftlich an den Major „Morrison“ vom britischen Geheimdienst und bot seine Dienste an.[80] Beim britischen Secret Intelligence Service (SIS), kurz MI6, war man im Umbruch und der Dienst wurde neu gegliedert. Die Emigrantenoperationen beim SIS leitete Commander Wilfred Dunderdale, seines Zeichen Leiter des Special Liaison Centre (SLC).[81] Der Partylöwe Dunderdale, der einer der Paten für Ian Flemings „James Bond“ war, hatte vor dem deutschen Einmarsch in Paris die Kontakte zu den dortigen Emigranten gehalten, die dann 1940 von den Deutschen – u. a. von Erich Hengelhaupt vom SD – übernommen worden waren. Dunderdale wollte seine Vorkriegs-Kontakte wiederbeleben, doch inzwischen waren jüngere Führer in den Exilgruppen aktiv, die eng mit den Deutschen unter Gerhard von Mende kooperiert hatten. In diesem Zusammenhang ist Mende für die Briten wichtig geworden, zumal seine Verbindungen noch aktuell waren. Mende erhielt von den Briten 1946 ein großzügiges Haus, Dienstwagen mit Fahrer, Dienstmädchen, Verpflegung und ein ordentliches Gehalt.[82] Außerdem erhielt er die Erlaubnis, an der Universität Hamburg als Professor für Russlandkunde zu arbeiten.[6]

    Um die Jahreswende 1946/47 fanden mehrere Treffen von Gerhard von Mende, Erich Hengelhaupt und den Georgiern Michael Alschibaja und Alexander Tsomaja in Niedersachsen statt.[83] Die Amerikaner hatten die Gruppe beobachtet und baten die Briten um Auskunft. Simon Gallienne,[84] Leiter des SIS Germany, gab den Amerikanern die Antwort, dass Wilfred Dunderdale mit der Gruppe in Kontakt stünde.[85] Dunderdale, Mende und Hengelhaupt waren Spezialisten in der Arbeit mit Exilpolitikern antisowjetischer Völker. Ziel des SIS war es jetzt, mit Hilfe der Georgier Operationen im Kaukasus gegen die Sowjetunion nach dem Muster des Unternehmen Zeppelin durchzuführen.[86] Die Briten erhielten von den Deutschen und Georgiern die dafür nötigen Informationen. Allerdings war beim SIS Dunderdales Kollege Harold „Kim“ Philby für die Sowjetunion zuständig und Philby war sowjetischer Spitzenagent. Philby wurde 1947 Vertreter des MI6 in Istanbul und organisierte die Operationen „Climber I und II“ der Briten nach dem Muster der von Gerhard von Mende und den Georgiern begleiteten Zeppelin-Operationen gegen die Sowjetunion. Gerhard von Mendes undatierte Nachkriegs-Niederschrift zur SD-Operation „Mainz“ dürften demnach für die Briten erfolgt sein. Die Einsätze hatte Philby natürlich alle verraten und sicher auch die von Mende und dessen Kontaktleuten übermittelten Personallisten.[87] Philbys Verrat wurde erst viel später bekannt, weshalb der britische und damit indirekt der sowjetische Einfluss auf den weiteren Weg des Gerhard von Mende eine große Unbekannte sind.
    Antibolschewistischer Block der Nationen (ABN)

    In München war am 16. April 1946 der Antibolschewistische Block der Nationen (ABN) gegründet worden.[88] Das war ein Zusammenschluss nichtrussischer Völker der Sowjetunion unter der Führung der Ukrainischen Nationalisten um Jaroslav Stetsko und Stepan Bandera. Im ABN waren außerdem Kaukasier, Weißrussen, Balten und Turkvölker vereint. Der von Ukrainern dominierte ABN wurde für die Briten um Dunderdale interessant, nachdem dessen alten Vorkriegs-Emigranten keine Rolle mehr spielten. Gerhard von Mende begann, seine Beziehungen spielen zu lassen, um den ABN für die Briten zu erschließen. Im Juni 1947 notierte der amerikanische CIC-Special-Agent Camille S. Haidu zu Mende: „Derzeit arbeitet der Betroffene [v. Mende] für den britischen Geheimdienst und rekrutiert Assistenten unter deutschen Wissenschaftlern, die Experten für östliche Angelegenheiten sind.“[89] Mit Unterstützung von Mende entwickelte sich der ABN zum Zentrum der antisowjetischen Exilbewegungen. Im November 1947 gehörten dem ABN bereits weißrussische, jugoslawische, russische und slowakische Vertreter sowie unterschiedlich Kosakengruppen an. Bald sollten weitere Repräsentanten anderer Nationen hinzukommen.[90]

    Allerdings hatte der ABN seinen Hauptsitz in München in der US-Zone, weshalb Mende 1947 als Kontaktmann zu den Ukrainern in München den in seiner Nachbarschaft wohnenden Ex-Sturmbannführer Walter Schenk anwarb, der in Lemberg für den SD die Ukrainer betreut hatte. Gerhard von Mende bot laut Schenks Tochter eine Tätigkeit für den „amerikanischen“ Geheimdienst in München an. Schenk sollte ein Netz aus Emigranten aufbauen. Zu diesem Zweck erstelle Schenk Listen von Ukrainern, mit denen er zwischen 1941 und 1944 Kontakt hatte.[91] Tatsächlich ging es aber um die Verbindung zum ABN in München, die Schenk dann für Mende hielt.[92] Eine weitere Werbung Mendes im Sommer 1947 war Wolodymyr Kubijowytsch, der in München an der Freien Ukrainischen Universität Geografie lehrte und ukrainischer Nationalist war.[93] Während des Krieges hatte er im Auftrag der SS unter Fritz Arlt die ukrainische Selbstverwaltung im besetzten Krakau und dann in Lemberg (siehe Schenk) organisiert.[94] Schon am 25. Juli 1947 gelangte Mendes Protegé Michael Alschibaja in den von Mende im Auftrag der Briten betreuten Antibolschewistischen Block der Nationen (ABN).[95] Alschibaja wurde der Erste Sekretär der Georgier im ABN. Alschibaja wurde kurz darauf auch für die Organisation Gehlen tätig.[96]

    Im April 1948 bestand Mendes Arbeit für die Briten darin, Turkestaner und Kaukasier im ABN zu positionieren und eine „Wissenschaftliche Vereinigung“ auf ideologisch-politischer Basis aufzubauen. Zu den Zielen gehörten die militärisch-politische Ausbildung an britischen Offiziersakademien, eine Ausbildung im Presse- und Propagandadienst und die Absolvierung von besonderen Befragungsschulen für Kriegsgefangene.[97] Professor von Mende nutzte den ABN, um mit Hilfe des MI6 seine Schützlinge in entsprechende politische Positionen zu bringen. Mendes wichtigste Unterstützer im ABN waren die Ukrainer Jaroslav Stetzko und Roman Ilnytzkij, der Turkmene Veli Kajum und die Kaukasier Michael Alschibaja sowie Ahmed Nabi Magoma.[98]

    Über den ABN und die Ukrainer starteten 1948 die von Mende immer propagierten Zersetzungsoperationen der Briten gegen die Sowjetunion mit Hilfe ehemaliger Kollaborateure. 1949 schrieb Gerhard von Mende zu seinen Aktivitäten dann auch:

    „Ziel meiner Arbeit ist es, die Völker der Sowjetunion als Waffe im Kampf gegen den Bolschewismus und den russischen Imperialismus zu verwenden. Die Völker sind ein naturgegebenes Sprengungsmittel, auf das bei der räumlichen Größe der Sowjetunion nicht verzichtet werden kann.“[99]

    Im März 1949 begann Mende bei einem Besuch des ABN in München eine Reise von Stetsko und dem Turkestaner Veli Kajum nach London vorzubereiten. Es sollten Gesprächen mit den Briten geführt werden. Den nötigen Pass für Kajum wollte von Mende beschaffen.[100] Im Jahr darauf fand die erste internationale ABN-Konferenz vom 12. bis 14. Juni 1950 im schottischen Edinburgh statt. Stetsko und Kajum hielten dort mit anderen ABN-Führern Reden.[101] In Schottland gab es eine starke antisowjetische Diaspora. Insbesondere viele ehemalige Angehörigen der ukrainischen SS-Division hatten hier Zuflucht gefunden und mit Hilfe des MI6 waren einige von ihnen zu Einsätzen in die Sowjetunion gelangt.[102]
    Beziehungen zu Bundesbehörden in Deutschland
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    Nach Gründung der Bundesrepublik Deutschland 1949 begann sich Gerhard von Mende langsam von den Briten zu lösen. Über seine vielfältigen Kontakte nahm Mende Verbindung zu deutschen Politikern und zu den Amerikanern auf. Mende war von den Briten enttäuscht, weil sie keinen Deutschen in führender Rolle akzeptierten, weil sie Mendes Unterlagen nicht zurückgaben und sein britischer Führungsoffizier durch einen inkompetenten „Major Gordon“ ersetzt worden war.[103] Bereits im August 1950 wandte sich Gerhard von Mende an das Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen (BMG) und empfahl wärmstens seine Verbindungen zur ukrainischen und weißrussischen Emigration und zum ABN. Ihm ging es bereits damals darum, eine Steuerung der Ostemigration nicht nur von britischer, sondern auch von deutscher Seite zu erreichen „um etwaigen unliebsamen Entwicklungen sofort begegnen zu können“ wie er meinte.[104] Im Oktober 1950 hielt Gerhard von Mende gegenüber dem ABN fest, dass es am Günstigsten wäre, hierfür eine interministerielle Stelle in Bonn zu errichten, was aber bei den deutschen Stellen im augenblicklichen Stadium nicht durchzusetzen wäre.[105] Ab 1951 wurde der ABN allerdings dann doch von deutschen Stellen finanziert.[106] Am 19. Januar 1951 berichtete Dean Acheson, Unterstaatssekretär im U.S. State Department, dass Mende versuche, ein deutsches Regierungsamt zu erhalten.[107] Anscheinend unterstützten die Briten dieses Vorhaben, denn Gerhard von Mende wurden im November 1951 von den Briten noble Wohn- und Arbeitsräume in der Düsseldorfer Cecilienallee 52 zur Verfügung gestellt.[108]
    „Büro für heimatvertriebene Ausländer“
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    Die Briten wollten auch Gerhard von Mende in deutschen Diensten weiter als Schnittstelle zur Ostemigration nutzen. Offensichtlich fühlten sie beim neuen Chef des Bundesamtes für Verfassungsschutz (BfV) Otto John und der Bundesregierung diesbezüglich vor. Tatsächlich besprach sich Otto John am 7. April 1952 mit Gerhard von Mende zu diesen Plänen. John wollte für verschiedene deutsche Stellen eine Beobachtung der östlichen Emigration installieren und die Anschubfinanzierung aus dem BfV übernehmen. Gerhard von Mende sollte die Leitung dieser Stelle übernehmen und Informationen zum sozialen, kulturellen und politischen Sektor sammeln. Sicherheitsaufgaben wären dagegen Sache des BfV.[109] Mit anderen Worten, Gerhard von Mende sollte seine geheimdienstliche Beratertätigkeit während des Krieges und für die Briten nun für die Bundesrepublik fortsetzen. Zu diesem Zweck wurde eine Tarneinrichtung des Verfassungsschutzes eingerichtet, das „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ (BfhA).

    Gerhard von Mende arbeitete fortan für das Bundesamt für Verfassungsschutz. Zuständig für Mende war im BfV die Abteilung II unter Richard Gerken, seit Januar 1952 Leiter der Informationsbeschaffung des BfV.[110] Der gleichfalls von den Briten geförderte BfV-Chef Otto John hatte Gerken zum BfV geholt. Gerken war im Krieg zuletzt Hauptmann der Abwehr II gewesen und hatte das Frontaufklärungskommando 213 an der Westfront geleitet. Er geriet bei Kriegsende in britische Gefangenschaft und war dort sehr kooperativ.[111] Auch nach seiner Rückkehr nach Deutschland scheint er eng mit dem britischen Nachrichtendienst kooperiert zu haben, denn die Briten förderten ihn in seiner Entwicklung trotz der bekannten Vergangenheit.[112]

    Gerhard von Mende war von September 1952 bis Juni 1957 als „Freier Mitarbeiter“ das BfV aktiv.[113] Das von Gerhard von Mende eingerichtete „Büro für heimatvertriebene Ausländer“ diente Gerken ab 1952 dazu, geeignete V-Leute zu finden.[114] Gerhard von Mende selbst trug beim BfV den Decknamen OSTMANN.[115] Mendes Büro sollte sich außerdem weiterhin mit den britischen Stellen abstimmen, wobei sich ein „Mr. Bailey“ bereits im Dezember 1952 darüber mit Gerhard von Mende einig war. Otto John, der Leiter des BfV, war darüber unterrichtet.[116]

    Von Otto John über Richard Gerken bis hin zu Gerhard von Mende wird hier eine Linie erkennbar, die eindeutig auf britische Einflussnahme hindeutet. Gerken jedenfalls stand ähnlich wie Mende weiterhin mit den Briten in Verbindung. Die Kontakte zum BfV liefen offensichtlich über die Chief Political Officer der Briten, also des MI6 in Düsseldorf und Hannover. Genannt wird der Deputy Chief Political Officer in Düsseldorf, L. O. Brown.[110] Die Personaleinstellungen des BfV wurden von den alliierten Hochkommissaren überwacht, die hierfür sogenannte Sicherheitsdirektoren einsetzten. Diese hatten so das letzte Wort in Personalangelegenheiten.[117]

    Laut Gerhard von Mende wurde sein BfhA in Düsseldorf als Bundesstelle zur Koordinierung aller Fragen der Ostemigration geschaffen. Die Koordinierung erfolgte in erster Linie mit den an der Ostemigration interessierten Bundesministerien: dem Auswärtigen Amt, dem Innenministerium, dem Bundeskanzleramt und den Ministerien für Vertriebene und gesamtdeutschen Fragen. Das Büro arbeitet ab 1. Februar 1953 provisorisch und ab 1. April 1953 voll. Seine Aufgaben bestanden aus der politischen Beratung (Empfehlung oder Warnung im Kontakt mit den Gruppen der Ostemigration), aus der kulturellen Betreuung der Ostemigration (Erteilung von Studienstipendien und Vergebung von Forschungsaufträgen an geeignete Emigranten) und die Informationsgewinnung über Einzelpersonen der Ostemigration.[118] Zu den ersten Mitarbeitern des Büros für heimatvertriebene Ausländer gehörten alsbald ex-SD-Sturmbannführer Walter Schenk, der bisher für von Mende die Verbindung zum ABN gehalten hatte und der baltendeutsche Diplomat und Journalist Walter Conradi. Conradi war während des Krieges als Leiter des Referats „Osteuropa“ in der Rundfunkpolitischen Abteilung des Auswärtigen Amtes u. a. mit russischsprachigen Sendungen befasst gewesen, war nach 1945 für die Franzosen tätig und stieß 1953 zum BfhA. Conradi war insbesondere in der Verbindungshaltung zu baltischen Organisationen aktiv.[119]

    Curt Boettiger vom Bayerischen Landesamtes für Verfassungsschutz übte erste Kritik an der Emigrationsarbeit des BfV bei einem Treffen mit den Amerikanern im November 1953: „Ein Ergebnis des Treffens war die Information, dass das BfV im Begriff sei, ein hochgeheimes Netz von Informanten in der gesamten Bundesrepublik aufzubauen, dessen Aufgabe die Durchdringung aller Auswanderergruppen und ähnlicher Organisationen sei. Die Operation werde von einer Person namens von Mende geleitet.“[120] Boettiger erwähnte, dass die BfV-Operation durch die Spionageabwehrabteilung II/G von Hans-Joachim Pietsch geführt werde. Pietsch habe Boettiger angewiesen, eine Liste aller seiner Quellen in solchen Gruppen und Organisationen zu liefern, was Boettiger bisher verweigert habe.

    Richard Gerken unterstand Albert Radke, dem BfV-Vizepräsidenten, einem Vertrauten von Reinhard Gehlen. Radke war ebenso wie Gerken Angehöriger der Abwehrstelle in Münster gewesen. So genoss Gerken unter Otto John und Albert Radke große Freiheiten und konnte über die Mittel aus einem Reptilienfonds relativ frei verfügen. 1953 hatte das BfV zudem nahezu eine Verdoppelung seines Etats erhalten.[121] Damit konnten nun Richard Gerken und Hans-Joachim Pietsch die Anschubfinanzierung für das „Büro für heimatlose Ausländer“ (BfhA) in Düsseldorf übernehmen. Die Ostaufklärung über die Emigration für das BfV erfolgte weitgehend über das BfhA, Fälle von Spionageverdacht kamen zu Hans-Joachim Pietsch von der Spionageabwehr des BfV. Fallführer für Mende war im BfV Otto Arz.[122] Die Datenerfassung der Ost-Emigration im BfHA erfolgte in einer Personalkartei, einer Sachkartei und einer Organisationskartei, die alle auf die Karteien im BfV angepasst waren. Auch die Landsmannschaften wurden in Fragen der Ostemigration beobachtet und beraten.[123]

    Insbesondere das Auswärtige Amt bediente sich des BfhA. Die Ostabteilung des AA wurde inzwischen vom alten Weggefährten Mendes aus den Zeiten im Ostministeriums geleitet. Otto Bräutigam hatte nach einigen Jahren in der Organisation Gehlen 1953 den Weg ins Auswärtige Amt geschafft und dort 1954 die Ostabteilung übernommen. Das Sowjetunion-Referat in seiner Abteilung leitete ab 1953 der Baltendeutsche Boris Meissner, während des Krieges Sonderführer in der Feindlage-Abteilung bei der Heeresgruppe Nord. Auch Meissner hatte Bezug zur Org. Gehlen. Chef des Protokolls im AA war Hans von Herwarth, im Krieg Adjutant beim General der Freiwilligenverbände und danach eine Sonderverbindung der Organisation Gehlen.[124] Man kannte sich also bestens aus vergangenen Tagen, als es darum ging, die Sowjetunion niederzuringen.

    Die Arbeit für das AA lief unter dem Motto „kulturelle Betreuung“, umfasste jedoch praktisch die gesamte politische Beobachtung und Steuerung der Ost-Emigration im Bundesgebiet. Durch das BfhA wurden im Auftrag des Auswärtigen Amtes aus dem Rechnungsjahr 1953 DM 140.000.—für diese Zwecke verwaltet. Insbesondere die vom AA gesteuerten wissenschaftlichen Arbeitskreise der Ost-Emigration wurden von Mendes BfHA im Auftrag des AA als Quellen für Berichte herangezogen.[125] Die Arbeitsgemeinschaft Osteuropaforschung unter dem vormaligen Abwehr-II-Professor Werner Markert gehörte sicher dazu, denn Mende, Theodor Oberländer (seit 1953 Bundesvertriebenenminister), Boris Meissner und weitere ehemalige Abwehr-II-Wissenschaftler gehörten dieser Arbeitsgemeinschaft ebenfalls an.[126] Das Budget des BfhA stieg von Jahr zu Jahr an und betrug bis zu Beginn der 60er Jahre mehr als 400 000 DM per anno. Das Geld kam in erster Linie vom Auswärtigen Amt.[127]

    In einem weiteren Aktenvermerk Mendes vom April 1954 über die bisherige Tätigkeit des BfhA für das BfV wird deutlich, wie sehr das BfhA inzwischen in die Geheimdienstarbeit des BfV eingebunden war:[128]

    „Erkennung sowjetischer Infiltration, soweit diese über die Ost-Emigration läuft. Hierfür werden neben einer allgemeinen Beobachtung von BfhA, die sich auf eine langjährige, persönliche, vertrauensvolle Verbindung der Mitarbeiter von BfhA zu einer grossen Zahl von Emigranten aus allen nationalen Gruppen gründet, zusätzlich eine Reihe von V-Mann-Netzen, geführt. [...] Über die politischen Zusammenhänge erfolgt außerdem direkt Berichterstattung durch BfhA an das Auswärtige Amt, das Bundeskanzleramt, den Bundesminister für Vertriebene und den Bundesminister für Gesamtdeutsche Fragen. [...] Der Leiter von BfhA nimmt regelmäßig an den interministeriellen Besprechungen in Bonn, die vom Auswärtigen Amt zu Ostfragen veranstaltet werden, teil. [...] Entsprechend der letzten Besprechung mit P [Präsident BfV] werden wichtige Berichte aus diesem Bereich, deren Vorlage bei Staatssekretär Globke wünschenswert erscheinen, nicht mehr direkt an das Bundeskanzleramt, sondern mit einer kurzen Erläuterung an BfV-P zur unmittelbaren Vorlage an Herrn Staatssekretär Globke zur Verfügung gestellt.“

    Am 30. Juni 1957 endete die Zusammenarbeit Mendes mit dem BfV. Die Gründe dafür sind unbekannt. Einiges deutet darauf hin, dass die Auswertung im BfV mit den Berichten aus dem BfhA entweder unzufrieden oder überfordert war und das die öffentliche Debatte um die NS-Vergangenheit von Otto Bräutigam auch auf Gerhard von Mende ausstrahlte. Dennoch übernahm ab August 1957 das Auswärtige Amt auf Basis eines Werkvertrages das Honorar für Gerhard von Mende. Das BfhA hing nun komplett am AA.[129]

    Gerhard von Mende war während des Krieges und als er für die Briten die Emigrantenverbindungen aufbaute, voll in die Optik der sowjetischen Spionagedienste geraten. Diese hatten seine Bedeutung und die des ABN in den Zersetzungsoperationen gegen die Sowjetunion erkannt und wussten daher, welche Sogwirkung seine Arbeit in der Ostemigration entfalten würde. Mende war für die Sowjetunion gefährlich. Eine Darstellung der sowjetischen Gegenoperationen ist an dieser Stelle nicht möglich, denn sie müsste den gesamten Bereich der völlig von ihnen unterwanderten Ostemigration betreffen.

    Nach von Mendes Tod nannte sich das BfhA anscheinend Studiengruppe für Ost-West-Fragen und wurde von Otto Bräutigam für den BND betrieben.[130][131]
    Ostkolleg, Forschungsdienst Ost und Bundesinstitut zur Erforschung des Marxismus-Leninismus
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    In den Jahren 1955 und 1956 strebte Gerhard von Mende die Gründung einer Hochschule für orientalische und osteuropäische Sprachen an. Das Projekt scheiterte. Erfolg hatte er demgegenüber als Leiter des Forschungsdienstes Osteuropa im Bundesvertriebenenministerium, eine dem Bundesinnenministerium beigeordnete Dienststelle, wo er sein Wissen einsetzen konnte.[132][6]

    Ab 1957 fand der rastlose Ostforscher Gerhard von Mende weitere Betätigungsfelder in der westdeutschen Ostforschung. Auf Anregung der Verleger Joseph C. Witsch und dem Baltendeutschen Berend von Nottbeck, ehemals Untersturmführer im SD,[133] und in Anlehnung an das vom Baltendeutschen Ewert von Dellingshausen geführte Referat I 1 im Bundesministerium für gesamtdeutsche Fragen entstand am 22. November 1957 in Köln-Lindenthal das Ostkolleg.[134] Witsch, Nottbeck und Dellingshausen hatten zuvor in enger Anlehnung an die CIA antikommunistische Propaganda betrieben. Das Ostkolleg war nun als Schulungszentrum gedacht und sollte insbesondere die deutsche Wirtschaft über den Kommunismus aufklären, wo inzwischen der aus Kriegszeiten mit Mende bekannte frühere Sturmbannführer Fritz Arlt die Bildungsarbeit für das Industrie-Institut verantwortete.[135] Das Ostkolleg wurde dann allerdings als Einrichtung der Bundeszentrale für Heimatdienst dem Bundesinnenministerium unterstellt. Der Verfassungsschutz wie auch das AA und andere Bundesministerien waren bei dieser Gründung beteiligt.[136]

    Gerhard von Mende arbeitete maßgeblich an der Konzeption des Ostkollegs. Er legte Denkschriften vor und nahm Einfluss auf die Auswahl von Referenten und Direktorium.[137] Gerhard von Mende sollte ebenso wie der vormalige Abwehr-II-Prof. Hans Koch Direktor des Ostkollegs werden.[138] wurde dann aber nur Mitglied des wissenschaftlichen Direktoriums dieser Einrichtung und hielt hier Vorträge.[139]

    Von Mende hielt ab Februar 1956 engen Kontakt zur Bundeszentrale für Heimatdienst (ab 1963: Bundeszentrale für politische Bildung), in der er später eine gut dotierte Stelle fand. Im Rahmen des Ost-West-Konflikts richtete er unter dem Vorzeichen einer antikommunistischen Haltung ein Ostkolleg der Bundeszentrale für Heimatdienst in Köln-Lindenthal ein, das am 28. November 1958 seinen Betrieb aufnahm. Erklärtes Ziel dieses Kollegs war die „Organisierung der geistig-politischen Bekämpfung des Kommunismus“. Kritisch ist zu beachten, dass auch seine bisherige Arbeit im RMfdbO auf der Vorstellung gründete, dass der „Kommunismus“ eine vom „Judentum“ produzierte Folge von „völkischer Entartung“ gewesen ist.[140] Seine NS-Position war der Bundeszentrale für Heimatdienst wohlbekannt. Aus diesem Grunde sollte er keine öffentlich sichtbare Spitzenposition im Ostkolleg einnehmen und die angestrebte Position eines Direktors des Amts blieb ihm verwehrt.[132] Bis zu seinem Tod 1963 blieb er jedoch Mitglied des Direktoriums der staatlichen Behörde. Erst viele Jahre nach dem Tod von Mendes wechselte man das Etikett des Ostkollegs zu Ost-West-Kolleg.

    1957 gründete Gerhard von Mende in Düsseldorf den Forschungsdienst Osteuropa und gab im Verlag Kiepenheuer & Witsch eine Schriftenreihe unter dem Namen Forschungsdienst Osteuropa heraus.[141] Die Autoren waren alle Angehörige von Arbeitskreisen, die oft schon zuvor auch für das BfhA gearbeitete hatten, wie Walter Schenk und Walter Conradi.[142] Von v. Mendes Düsseldorfer Forschungsdienst Osteuropa der Nachkriegszeit finden sich acht verschiedene Erarbeitungen, insbes. Presseauswertungen, in der Sammlung Deutsche Zentralbibliothek für Wirtschaftswissenschaften (ZBW), „Leibniz-Informationszentrum Wirtschaft“ in Kiel. Eine Sparte „Archiv der Sovietunion“ (sic) des Forschungsdienstes ist ebenfalls belegt.[143] Eine durch gerichtlichen Beschluss festgestellte Vita des Nationalsozialisten Mende findet sich im deutschen Bundesarchiv.[144]

    Bereits 1959 war ein neues Ostforschungsinstitut des Bundes in Planung, dass sich mit der kommunistischen Lehre und ihrer ideologischen Grundlagen befassen sollte.[145] Natürlich warf Prof. Mende seinen Hut in den Ring und bewarb sich über Prof. Boris Meissner im AA um dieses Amt über den Ministerialrat Karl-Ulrich Hagelberg im BMI. Hagelberg war während des Krieges im Ostministerium für Personalfragen in den russischen Gebieten zuständig gewesen.[146] Bruno Heck, Mitglied des Bundestags, wandte sich indes 1960 gegen eine Bewerbung Mendes wegen dessen politischer Vergangenheit.[147] Letztlich wurde Gerhard von Mende nicht in das 1961 in Köln-Ehrenfeld im Auftrag des Bundesinnenministeriums entstandene „Institut zur wissenschaftlichen Erforschung des Dialektischen Materialismus und der marxistisch-leninistischen Lehre“ berufen. Die Namensgebung hatte Bundeskanzler Konrad Adenauer vorgeschlagen. Professor Boris Meissner wurde zum geschäftsführenden Direktor bestellt.[148] Das Institut nannte sich ab 1966 Bundesinstitut für ostwissenschaftliche und internationale Studien, BIOST und ging 2000 in der Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP) auf.

    #Allemagne #France #Ukraine #URSS #Russie #USA #Royaume_Uni #guerre #histoire #espionnage #nazis #nationalisme #antisemitisme #anticommunisme #génocide #shoa #Wansseekonferenz

    • Goldener Ehrenbär Auf Berlinale : Wim Wenders ist „größter Filmemacher aller Zeiten“
      https://www.nwzonline.de/kultur/wim-wenders-ist-groesster-filmemacher-aller-zeiten_a_24,0,506600303.html

      O.K. Tarantino n’a pas encore eu le prix de GröfaZ officiel. Peiu-être c"est le cas parce qu’il n’a pas de racines allemandes. Tant pus pour lui.

      13.2.2015 - Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.

      Der Regisseur erhält höchste Berlinale-Ehren. Ausgezeichnet wurde er für sein Lebenswerk.

      Berlin - In Anwesenheit zahlreicher Wegbegleiter ist Regisseur Wim Wenders (69) bei der Berlinale mit dem Goldenen Ehrenbären für sein Lebenswerk ausgezeichnet worden.

      Der brasilianische Regisseur Walter Salles („Central Station“) würdigte Wenders am Donnerstagabend in seiner Laudatio als einen der „größten Filmemacher aller Zeiten“. „Was Wenders uns gelehrt hat, ist ein moralischer, aber auch ein ästhetischer und ein inhaltlicher Kompass fürs Filmemachen“, sagte Salles.

      Auf Wunsch von Wenders lief bei der Gala eine digital restaurierte Fassung seines Thrillers „Der amerikanische Freund“ (1977). Nach einem Roman von Patricia Highsmith spielen Bruno Ganz und Dennis Hopper ein höchst ungleiches Freundespaar.

      Berlinale-Chef Dieter Kosslick sagte, mit Wenders ehre das Festival einen der renommiertesten zeitgenössischen Autorenfilmer: „Sein genreübergreifendes und vielseitiges Werk als Filmemacher, Fotograf und Autor hat unser Filmgedächtnis geprägt.“

      Der Regierende Bürgermeister Michael Müller (SPD) erklärte vorab: „Berlin ist stolz und dankbar, dass einer der ganz großen Filmschaffenden unser Mitbürger ist.“ Wenders habe mit seinem Klassiker „Der Himmel über Berlin“ der einst geteilten Metropole ein unvergessliches filmisches Denkmal gesetzt.

      Aus Anlass der Preisvergabe zeigt die Berlinale in einer Hommage zehn Filme des gebürtigen Düsseldorfers, darunter auch die Handke-Verfilmung „Die Angst des Tormanns beim Elfmeter“ (1972), das frühe Meisterwerk „Im Lauf der Zeit“ (1976) und das Roadmovie „Paris, Texas“ (1984).

      Mit seinem Dokumentarfilm „Das Salz der Erde“ über den brasilianischen Fotografen Sebastião Salgado ist Wenders derzeit für einen Oscar nominiert. Auch der Tanzfilm „Pina“ und die Musiker-Dokumentation „Buena Vista Social Club“ hatten ihm Nominierungen für den weltweit wichtigsten Filmpreis eingetragen.

      #cinéma #wtf

  • Specific Authors of the Ukrainian War
    https://diasp.eu/p/17094528

    Specific Authors of the Ukrainian War

    In the early 80s, our ambassador Alexander #Yakovlev (a classic example of the genre - bed and whiskey) was recruited in Canada. In 1985, he became Mikhail #Gorbachev's chief adviser, and it was through Yakovlev that the last General Secretary was instilled with a plan to reform the USSR economy. In essence, the plan was very simple - to get rid of the superfluous Union republics and then, with the help of the USA, to become a prosperous capitalist state. It was this plan that Gorbachev proposed to Ronald #Reagan at his very first meeting.

    And here is the first remark - historians will probably argue endlessly whether Gorbachev knew or not that this plan was foisted on him by the Americans themselves, or was simply a fool. Personally, I think (...)

  • European abandons all rationality in the Ukraine Proxy War, and ris...
    https://diasp.eu/p/17114432

    European abandons all rationality in the Ukraine Proxy War, and risks destroying itself - Michael von der Schulenburg, Alexander Mercouris & Glenn Diesen

    Incredibly emotional discussion by von der Schulenburg (Member of the European #Parliament in #Strasbourg) about the Ukraine war, disastrous European #diplomacy and #Germany's lack of responsibility to prepare the way for peace negotiations for #Ukraine - #Europe and the #EU as war-mongering transatlantics. Important information on the #BSW (Bündnis Sahra Wagenknecht / Alliance) as part of a populist new parties in contrast to the AfD (Alternative für Deutschland / #Germany) (...)

  • Unternehmen Barbarossa : Das Hitler-Regime wollte 30 Millionen Slawen auslöschen
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/unternehmen-barbarossa-das-hitler-regime-wollte-30-millionen-slawen

    Parfois on nous décrit la guerre en Ukraine comme guerre d’exterminaion russe contre le peuple d’Ukraine. C’est faux. C’est une guerre moderne, brutale et injuste comme toutes les guerres entre les puissnces capitalistes qui poussent leurs conflits à l’extrême. Pour l’Ukraine c"est en plus une guerre totale.

    Voilà la déscription d’une guerre d’extermination. Elle a été menée par les armées allemandes afin de s’emparer des sources de pétrole de Baku, des plaines d’Ukraine et du Donbas. Dans le projet #Generalplan_Ost il était prévu de vider les espaces conquises des populations présentes et de les remplacer par des colons tyroliens et par d"autres paysans allemands sans terre.

    Entre 26 et 30 Millions de citoyens de l’URSS ont payé avec leur vie pour ce projet colonial mégalomane allemand.

    22.6.2023 von Maritta Adam-Tkalec - Am 22. Juni 1941 hat Hitler-Deutschland die Sowjetunion überfallen. Ziel war das Vernichten eines Systems mitsamt seiner Menschen, um Platz zu schaffen für frohe Deutsche.

    Am 14. Juni 1941 zählte Zygmunt Klukowski 500 bis 600 durchfahrende Autos und Motorräder pro Stunde. Klukowski war Arzt und leitete das Krankenhaus seiner Stadt Szczebrzeszyn nahe der deutsch-sowjetischen Demarkationslinie im heutigen Ostpolen. Am 21. Juni notierte er in seinem Tagebuch: „Abends begannen gewaltige Panzer, Panzerwagen und andere Autos durch unsere Stadt zu rollen – ein ununterbrochenes Band, die ganze Nacht hindurch.“ Am nächsten Morgen erfuhr die Welt, dass ein neuer Krieg begonnen hatte. Um 3.15 Uhr hatten 3,3 Millionen deutsche Soldaten und deren Verbündete auf einer Länge von 1600 Kilometern die Posten der von den „Säuberung“-Aktionen Stalins geschwächten Roten Armee überrannt.

    In den ersten Kriegsnächten hörte Zygmunt Klukowski die „höllische Musik der Flugzeuge“. Dann wurde es ruhiger, denn Hermann Görings Luftwaffe hatte die sowjetischen Flugzeuge am Boden zerstört. Am ersten Tag waren 66 Flugplätze zerbombt worden.

    Die Wehrmacht rückte mit 3600 Panzern voran. Ihnen folgten 600.000 Motorfahrzeuge und 700.000 Geschütze. In drei Keilen stießen sie Richtung Osten vor: auf Leningrad im Norden, auf Moskau im Zentrum, auf Kiew im Süden. Anfangs drang die Maschinerie so rasant vor, dass die Infanterie zurückblieb.
    Überfall auf die Sowjetunion: Ein wichtiges Ziel waren die Erdölquellen um Baku

    Bis Frühherbst 1941 sollte das „Unternehmen Barbarossa“ laut Plan die so bezeichnete AA-Linie erreichen: von Archangelsk am Eismeer bis Astrachan an der Mündung der Wolga ins Kaspische Meer, 2600 Kilometer. Die Rote Armee sollte an dieser Linie militärisch geschlagen sein, die Reste hinter den Ural gedrängt, Deutschland von sowjetischen Flugzeugen nicht mehr zu erreichen.

    Adolf Hitler hatte den Überfall auf die Sowjetunion bald nach der Unterwerfung Frankreichs beschlossen. Endziel dieser Operation war die „Abschirmung gegen das asiatische Russland“, hieß es in der entsprechenden Weisung. Das letzte Russland verbleibende Industriegebiet am Ural sollte von der Luftwaffe ausgeschaltet werden.

    Im eroberten Gebiet vermuteten die deutschen Kriegsplaner die Masse der sowjetischen Rüstungsbetriebe, vor allem aber lagen dort die begehrten Rohstoffquellen. Man wollte die Kornkammern in der russischen und ukrainischen Schwarzerde-Zone in Beschlag nehmen, den Weizen dauerhaft nach Deutschland und Westeuropa abtransportieren. Ein besonders wichtiges Ziel waren die Erdölquellen um Baku.

    Ausgehungerte Menschentiere

    Drei Monate später hatten deutsche Soldaten Leningrad eingekesselt, das kohlereiche Donezbecken erobert, Hunderttausende Rotarmisten getötet und gefangen. Am 4. Oktober 1941 notierte Zygmunt Klukowski in seinem Tagebuch: „Gestern zog eine große Gruppe bolschewistischer Kriegsgefangener vorbei, etwa 1500 Menschen. Es waren Skelette, menschliche Schatten, die sich mit letzter Kraft fortschleppten. Etwas Vergleichbares habe ich noch nie gesehen. Die Menschen fielen vor Erschöpfung auf die Chaussee, Kräftigere hoben sie wieder auf, stützten sie unter den Armen und zogen sie weiter. Es waren ausgehungerte Tiere, keine Menschen. Sie stürzten sich sogar auf Apfelgriebse, die im Rinnstein lagen, wobei sie mit Knüppeln erbarmungslos geschlagen wurden.“

    Als am Tag darauf, einem Sonntag, wieder eine große Gruppe Gefangener vorbeigetrieben wurde, hatte die polnische Bevölkerung „in einer langen Reihe an den Straßenrändern Essen zum Verteilen zurechtgelegt“, aber deutsche Soldaten, die den Elendszug bewachten, begannen zu schießen. „Die Gefangenen warfen sich auf das Essen, ohne zu beachten, dass sie dafür fürchterlich mit Stöcken geschlagen wurden.“

    Beim Anblick dieser schrecklichen Szenen haderte Klukowski mit seinen Gefühlen. Er hegte keinerlei Sympathie mit dem System Stalin und dem Bolschewismus. In manchen Regionen hatte die Bevölkerung anfänglich die Deutschen sogar als Befreier vom Stalin’schen Terror empfangen. Aber jetzt schrieb Kuklowski: „Das Aussehen und der Zustand dieser Gefangenen bewegt sogar die abgehärtetsten Menschen. Sie vergessen, dass die sowjetischen Bolschewisten auch unsere Feinde sind. Sie quälten doch die Polen genauso, zu Zehntausenden trieben sie sie nach Sibirien, und das im schrecklichsten Winter.“ Der Arzt versuchte, „alle humanitären Gefühle hinsichtlich des sowjetischen Feindes zu dämpfen“. Alles umsonst: „Der Anblick dieser ausgehungerten Menschen-Tiere gab mir keine Ruhe, erschütterte das innere Gleichgewicht, raubte mir den Schlaf.“

    Kein Schutz für Zivilisten

    Hatte die Wehrmacht in den Feldzügen gegen Norwegen, Frankreich, Jugoslawien und Griechenland die völker- und kriegsrechtlichen Regeln noch beachtet, so fielen jetzt – stärker noch als im Krieg gegen Polen – alle Rücksichten. Absichtsvoll und planmäßig bestimmten fortan Verbrechen das Vorgehen: gegen Kriegsgefangene wie gegen Zivilisten. Entsprechend liefen die Vorbereitungen seit Herbst 1940.

    Dem Oberkommando der Wehrmacht erklärte Hitler drei Monate vor Kriegsbeginn, dieser Feldzug werde einen besonderen Charakter haben: Die Sowjetunion solle nicht nur militärisch erobert und besiegt werden, vielmehr sei das System des „jüdischen Bolschewismus“ restlos zu beseitigen.

    Im Mai und Juni 1941 setzte die Wehrmachtsführung zentrale Teile des Kriegsvölkerrechts außer Kraft, um die von Hitler geforderte „unerhörte Härte“ zu gewährleisten. Sie suspendierte den bis dahin verbürgten Schutz von Zivilisten. Damit war alles bereit für einen beispiellosen Rassen- und Vernichtungskrieg jenseits aller Grenzen des bis dahin Vorstellbaren.
    Das Unternehmen Barbarossa: Die sowjetische Zivilbevölkerung sollte sterben

    Einsatzgruppen der SS und der Sicherheitspolizei, die den vorrückenden Soldaten folgten, durchsuchten die eroberten Gebiete nach Juden und Funktionären des Sowjetstaats und schlachteten sie auf jede denkbare Weise ab. Kriegsgefangene überließen die deutschen Militärs dem Absterben durch Hunger und Seuchen. Generalstabschef Franz Halder schrieb: „Täglich Abgang von zahlreichen Gefangenen durch Hungertod. Grauenhafte Eindrücke.“

    Am Ende waren von rund fünf Millionen sowjetischen Kriegsgefangenen mehr als 3,3 Millionen tot. Das sind 66 Prozent. Zum Vergleich: Von den amerikanischen, britischen und kanadischen Kriegsgefangenen starben in deutschen Lagern 8348 Gefangene, das war eine Todesrate von 3,5 Prozent.

    In noch größeren Dimensionen der Menschenvernichtung planten die zivilen Strategen der Eroberung des Ost-Raums. Ihnen kam es darauf an, Zentraleuropa, also vor allem Deutschland, unter allen Umständen und trotz britischer Seeblockade, sicher mit Lebensmitteln zu versorgen. Die Wehrmacht sollte sich ohnehin aus den besetzten Gebieten ernähren. Für diese Ziele sollte ein erheblicher Teil der sowjetischen Zivilbevölkerung sterben. Unmittelbar vor Beginn des Krieges gegen die Sowjetunion äußerte Heinrich Himmler: „Zweck des Russlandfeldzuges ist die Dezimierung der slawischen Bevölkerung um 30 Millionen.“
    Hitler-Ziele in der Sowjetunion: Es ging auch um die deutsche Volksernäherung

    Propagandaminister Joseph Goebbels notierte am 6. Mai 1941 angesichts der heiklen Ernährungslage in der Heimat und drohender Stimmungsumschwünge in seinem Tagebuch, man wolle sich im Osten „gesundstoßen“. Ganz in diesem Sinne träumte auch Hitler im Mai 1941: „Die Ukraine und dann das Wolga-Becken werden einmal die Kornkammern Europas sein.“ Im Juni äußerte er sich zur „Bezahlung“: „Den Ukrainern liefern wir Kopftücher, Glasketten als Schmuck und was sonst Kolonialvölkern gefällt.“

    Zwei Tage vor dem Überfall erläuterte Alfred Rosenberg den Mitarbeitern eines künftigen Ostministeriums die Kriegsziele: „Die deutsche Volksernährung steht in diesen Jahren zweifellos an der Spitze der deutschen Forderungen im Osten, und hier werden die Südgebiete und Nordkaukasien einen Ausgleich für die deutsche Volksernährung zu schaffen haben. Wir sehen durchaus nicht die Verpflichtung ein, aus diesen Überschussgebieten das russische Volk mitzuernähren.“

    Dass in der Konsequenz Millionen verhungern würden, sah er als „harte Notwendigkeit, die außerhalb jeden Gefühls steht“. Auf deutscher Seite seien deshalb „starke Charaktere“ gefragt. Einen Unterschied machte er allerdings: Während die Ukraine „nach Westen gerichtet“ werde, müsse „Moskowien sein Gesicht wieder nach Osten wenden“ – in den „sibirischen Raum“.

    Deutschlands Überfall auf die Sowjetunion: Leningrad sollte vernichtet werden

    Weil das Aushungern zu erheblichem Widerstand führen würde, empfahl Hitler am 16. Juli die Mittel „Erschießen, Aussiedeln etc.“. Aber als effektiv galt das Aushungern allemal: Dieses Mordverfahren schonte die eigenen Kräfte und nach einer Eroberung musste man sich nicht mit lästigen – lebenden – Menschen plagen.

    Ganz in diesem Sinne beschlossen die zivilen und militärischen deutschen Minister und Generäle, Leningrad nicht militärisch einzunehmen, sondern zu belagern und die gesamte Bevölkerung – fünfeinhalb Millionen Menschen ­– vorsätzlich und systematisch verhungern zu lassen. An einem Kapitulationsangebot bestand kein Interesse. Es lebten noch zu viele Menschen. Zudem fürchtete die Generalität, der Anblick so vieler halbtoter Zivilisten werde die Moral der eigenen Truppe untergraben.

    Der Ernährungsexperte der Wehrmacht, Professor Wilhelm Ziegelmayer, zuvor Mittelschullehrer mit reformpädagogischen Ideen in Berlin und Potsdam, meinte 1941, Leningrad müsse „durch eine wissenschaftlich begründete Methode vernichtet werden“. Er setzte die in der Stadt vorhandenen Lebensmittelvorräte in Relation zur Personenzahl und schlussfolgerte, „dass Menschen bei einer solchen Ration nicht leben können“. Als nach 900 Tagen Blockade „nur“ 632.000 Einwohner verhungert waren, staunte der Experte. „Mir ist rätselhaft, was für ein Wunder dort bei Ihnen geschehen ist“, sagte er später Kollegen in der sowjetischen Besatzungszone. Dort gründete er 1947 das Ernährungsinstitut Potsdam-Rehbrücke.

    Der „Generalplan Ost“ umfasste Teile Polens sowie die Sowjetunion

    Den zivilen Teil des Nahrungsmittel-Raubprogramms mit Todesfolge in den sowjetischen Agrargebieten übernahm die Zentral-Handelsgesellschaft Ost für landwirtschaftlichen Absatz und Bedarf m.b.H.; den Rest erledigten die Truppen durch Massenerschießungen oder Vertreibung der nicht rechtzeitig Verhungerten Richtung Osten – in „Hungerzonen“ außerhalb des deutsch besetzten Gebietes.

    Der Ökonom Peter-Heinz Seraphim, Professor an der Universität Greifswald und im Herbst 1941 Oberkriegsverwaltungsrat in der Ukraine, machte sich Gedanken, wie der lokale Nahrungsmittelverbrauch zu reduzieren sei: nämlich durch „Ausmerzung überflüssiger Esser (Juden, Bevölkerung der ukrainischen Großstädte, die wie Kiew überhaupt keine Lebensmittelzuteilung erhalten)“.

    Aus seinen Aufzeichnungen wird ersichtlich, wie Judenmord und Beseitigung der slawischen Zivilisten Hand in Hand gingen. Genau in jener Kriegsphase gelangten in Deutschland die Pläne zur „Endlösung“ der Judenfrage durch industriellen Mord in den Vernichtungslagern wie Belzec, Sobibor, Treblinka und Auschwitz zur Reife. Die organisatorischen Fragen klärten deutsche Staatssekretäre und SS-Generäle am 20. Januar 1942 auf der Wannseekonferenz in Berlin.

    Leer konnten die eroberten und von Bevölkerung „entlasteten“ Zonen natürlich nicht bleiben – die dafür gefassten Kolonialpläne sind heute kaum noch im Bewusstsein, obwohl sie seinerzeit Millionen Menschen betrafen ­– vor allem junge, auf ein neues, besseres, freies Leben in frisch germanisiertem Land hoffende tatendurstige Leute. Am Tag vor dem Überfall auf die Sowjetunion begann die Planung für die Neubesiedlung als Teil einer kompletten Neuordnung riesiger Gebiete. Der „Generalplan Ost“ umfasste die besetzten Teile Polens sowie die Weiten der Sowjetunion, die zu erobern man sich anschickte. Mit gigantischer Geste schoben die Planer viele zehn Millionen Europäer hin und her.

    Der Osten sollte kolonialisiert werden

    Der NS-Ernährungsminister Herbert Backe sah „im Zuge der Besiedlung der erworbenen Gebiete“ auch für die Heimat ein Riesenpotenzial zur Modernisierung: Wenn die in Enge lebende bäuerliche Bevölkerung durch Umsiedlung ins Neuland „aufgelockert“ würde, könnten „viele nichtlebensfähige Klein- und Kleinstgebiete in der Heimat zu gesunden Höfen, die den Einsatz neuzeitlicher Maschinen erlauben“, umgestellt werden.

    Auch Hitler erfreute der Gedanke, „unsere armen Arbeiterfamilien“ aus Thüringen und dem Erzgebirge „herauszunehmen, um ihnen große Räume zu geben“. Man rechnete mit bis zu 200.000 Familien, die für die Ostsiedlung infrage kämen. Raum für das deutsche Volk. Was für Aussichten! Auch einige Generäle rechneten sich Neuland aus: Seinen Lieblingsgeneral Heinz Guderian wollte Hitler mit einem Rittergut im Osten beglücken.

    Drei zu germanisierende Siedlungsgebiete nahm man in den Blick: das Ingermanland südlich von Leningrad, das Memel-Narwa-Gebiet und schließlich den „Gotengau“, der die Krim und deren nördliche Nachbarschaft umfasste. In dieses südlich-bergige, zum Weinbau taugliche Gebiet wollte man jene Volksdeutschen aus Südtirol umsiedeln, die nicht zu Mussolini-Italien gehören wollten. Vorbereitend hatten die Deutschen schon das vermeintliche Germanentum der Krimgoten propagiert. Simferopol wäre nach einer Annexion zu Gotenburg geworden, Sewastopol zu Theoderichshafen.

    Diese drei Gebiete lagen bereits in deutscher Hand, Siedlerfamilien machten sich tatsächlich mit Sack und Pack auf den Weg, nicht wenige träumten davon, „Wehrbauern im Schwarzerdegebiet zu werden“. Selbst noch am 24. Dezember 1943 schrieb der gewiss nicht Hitler-begeisterte Soldat Heinrich Böll an seine Familie: „Zum ersten Mal gewinnt in meinem Gehirn der Gedanke Realität, dass ich vielleicht mit Anne-Marie nach dem Krieg vielleicht hier im Osten ein koloniales Dasein führen könnte …“

    27 Millionen Menschen sind im Osten durch die Deutschen umgekommen

    Doch der militärische Vormarsch blieb stecken: Vor Moskau stockte der „Blitzkrieg“ bereits im Winter 1941/42, in Stalingrad im Herbst 1942. Am weitesten stieß die Wehrmacht im Süden Richtung Kaspi-Erdölfelder vor. Am 16. September 1942 stoppte die Rote Armee die Wehrmacht 35 Kilometer vor Astrachan. Hitler hatte Feldmarschall Erich von Manstein gesagt: „Wenn wir das Öl bei Baku nicht kriegen, ist der Krieg verloren.“ So ist es gekommen.

    Im Frühjahr 1944 näherte sich die Front wieder der Region Zamość. Der Arzt Zygmunt Klukowski beobachtete, wie die deutschen und volksdeutschen Siedler ihre Habseligkeiten zusammenrafften, auf Fuhrwerke packten und flohen. Die Ordnung löste sich auf, aus den Wäldern heraus attackierten Partisanen, aktiver denn je, die Deutschen. In Polen richteten die der Londoner Exilregierung treuen Polen geheime Verwaltungen ein. Am 26. Juli 1944 sah Klukowski die ersten „Bolschewiken“.

    Aber es kamen auch Uniformierte der Polnischen Volksarmee als Teil der Roten Armee – Klukowski nennt sie „Unsere“, mit roten Schals um den Hals und weiß-roten Bändern am linken Arm. „Die Menschen waren wie von Sinnen. Sie schrien, weinten, warfen Blumen …“ Ein russischer Oberst sprach in einer Rede „über die slawischen Brüder, über die polnische Unabhängigkeit usw. Er versicherte, dass die Sowjets sich nicht in die inneren Angelegenheiten Polens einmischen werden …“ So ist es nicht gekommen.

    Ein Jahr später hatte die Rote Armee Berlin befreit. Freiwillig war sie nicht vom Ural in die Reichshauptstadt marschiert. 27 Millionen Menschen hat Deutschland allein mit dem in unvergleichlicher Grausamkeit geführten Ostfeldzug auf sein Gewissen geladen. 30 Millionen Tote hatten Deutsche bei Kriegsbeginn als Ziel ausgegeben.

    Russen, Ukrainer, Usbeken und die anderen Befreier gaben Deutschland eine neue Chance, statt den Hort des Übels zu vernichten. Ein Wunder. Fragt sich, warum angesichts all dessen nicht Demut, sondern Hochmut gegenüber Russland zur deutschen Staatsräson wurde. Was für eine Schande.
    Materielle Schäden in bis heute unkalkulierter Höhe

    Die materiellen Schäden erfasste 1945 die Außerordentliche Staatliche Kommission in einer vorläufigen Aufstellung. Viele Schäden entstanden bei Rückzug durch das Verfahren der „verbrannten Erde“. Hier nur einige der Zahlen:

    1710 Städte völlig oder teilweise zerstört. 70.000 Dörfer zerstört (meist verbrannt). Sechs Millionen Gebäude zerstört, 25 Millionen Menschen ihres Obdachs beraubt.

    31.850 Industrieunternehmungen zerstört, in denen vier Millionen Arbeiter beschäftigt waren. 239.000 Elektromotoren und metallbearbeitende Maschinen vernichtet oder geraubt.

    65.000 Kilometer Eisenbahngleise, 4100 Eisenbahnstationen, 36.000 Post- und Telegrafenstationen, Telefonstationen und andere Verbindungsanlagen zerstört.

    40.000 Krankenhäuser und andere Heilanstalten, 84.000 Schulen, Hochschulen und Institute sowie 43.000 öffentliche Bibliotheken vernichtet oder ausgeplündert.

    90.000 Kollektivwirtschaften (Kolchosen), 1876 staatliche landwirtschaftliche Betriebe sowie 2890 Maschinen-Traktoren-Stationen zerstört oder ausgeraubt.

    Sieben Millionen Pferde, 17 Millionen Rinder, 20 Millionen Schweine, 27 Millionen Schafe und Ziegen, 110 Millionen Federvieh abgeschlachtet, geraubt oder nach Deutschland abgetrieben.

    1135 Kohlegruben, in denen 337.000 Arbeiter beschäftigt waren, zerstört. 2400 Grubentransportgeräte mit elektrischem oder motorisiertem Antrieb geraubt und nach Deutschland verbracht, ebenso 2700 Schrammmaschinen, 15.000 Abbauhämmer, 5000 Pumpen, 160.000 Loren.

    61 der größten und zahlreiche kleine Kraftwerke zerstört. 10.000 Kilometer Hochspannungsleitungen außer Betrieb. 12.000 Gebäude von Kraftwerken und Umspannstationen zerstört.

    Weitere Aufstellungen betreffen: Erdölindustrie, chemische Industrie, Eisen- und Buntmetallurgie, Maschinenbau, Holz- und Papier-Industrie, Textil- und Leichtindustrie, Lebensmittelindustrie, Baumaterialienindustrie, Transportwesen (Eisenbahnen, Schiffe, Brücken, Straßen etc.). Museen, Denkmäler, Klöster, Kirchen, Synagogen, Kultureinrichtungen. Die Aufzählung ist längst nicht vollständig.

    Im Schlussabsatz wird gefordert: „Der Schaden, den die faschistischen Eindringlinge der Volkswirtschaft der UdSSR und den sowjetischen Bürgern zugefügt haben, muss von Deutschland wiedergutgemacht werden.“

    Anm. d. Red.: Dieser Text kommt aus dem Archiv der Berliner Zeitung. Mit seiner Neuveröffentlichung gedenken wir des Überfalls des Nazi-Deutschlands auf die Sowjetunion vor 82 Jahren.

    #histoire #Allemagne #URSS #guerre #colonialisme #génocide

  • Wie der Jahrhundert-Fotograf Jewgeni Chaldej geschmäht wird: „Bitte keine Russen“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wie-der-jahrhundert-fotograf-jewgeni-chaldej-geschmaeht-wird-bitte-


    Sowjetische Soldaten in Murmansk, Juni 1941Chaldej/voller Ernst

    20.07.2024 aktualisiert am 26.7.2024 von Ernst Volland - Er hatte die sowjetische Flagge auf dem Berliner Reichstag fotografiert und war international anerkannt. Doch heute stößt der berühmte Kriegsreporter auf Ablehnung.

    Es gibt ein berühmtes Foto, Sie kennen es sicher: Es zeigt, wie am 2. Mai 1945 auf dem Berliner Reichstag die sowjetische Flagge gehisst wird. Aber wissen Sie auch, wer es geschossen hat? Der Fotograf hieß Jewgeni Chaldej, geboren 1917 in der heutigen Ukraine in Donezk, gestorben 1997 in Russland in Moskau. Er war sowjetischer Kriegsreporter.

    Anfang der 90er-Jahre lernte ich Jewgeni Chaldej in Moskau kennen. Dieser lebte mit einer sehr kleinen Rente am Rande der Stadt. Wir freundeten uns an, und ich organisierte eine erste Ausstellung im Westen nach dem Mauerfall in Deutschland.

    Ein Jahr später veröffentlichte der Nicolai-Verlag die erste deutsche Publikation, ein Überblick über das Gesamtwerk des Fotografen: „Von Moskau nach Berlin – Bilder des russischen Fotografen Jewgeni Chaldej“.

    Als Sammler und Liebhaber von Fotografien ist es mir und meinem Agenturpartner Heinz Krimmer von der Agentur „Voller Ernst“ gelungen, über die Jahre eine Sammlung speziell des Werkes von Jewgeni Chaldej aufzubauen. Es ist die größte Sammlung dieser Art weltweit. Zu den Prints, alle vom Fotografen signiert und zum Teil beschriftet, beinhaltet die Sammlung einen ausführlichen Anteil Sekundärmaterial: Publikationen, Zeitungsartikel, Persönliches und seltene Bücher.

    Im Jahr 2008 wurde im Gropius-Bau in Berlin eine lang vorbereitete Retrospektive mit dem Titel „Der bedeutende Augenblick“ gezeigt, die vorwiegend mit Beständen aus unserer eigenen Sammlung bestückt wurde. Die Ausstellung übertraf alle Erwartungen. Zur Pressekonferenz erschienen mehr als 100 Journalisten, viele Besucher strömten in den zweiten Stock des imposanten Gebäudes. Dort lag am Ausgang ein umfangreiches Gästebuch aus, das später Teil unserer Sammlung wurde.


    Das wohl bekannteste Bild Chaldejs: Soldaten der Roten Armee hissen auf dem Reichstagsgebäude die sowjetische Flagge, 1945 Chadlej/akg

    Überwältigende Reaktion auf Chaldej-Ausstellung 2008

    Schlägt man willkürlich eine Seite auf, so liest man Zeilen wie die der Besucherin Therese Wiskott: „Eine wunderbare Ausstellung voller ausdrucksstarker Bilder. Der Schrecken des Krieges und die Gefühle der Menschen werden deutlich, eine bewegende Ausstellung. Danke Chaldej, daß du den Mut und das Können besaßest, diese Bilder zu machen, danke an die Organisatoren, uns diese Bilder sichtbar gemacht zu haben.“

    Unter dem Kürzel EMS schreibt jemand: „Ich bin tief beeindruckt von dem menschlichen Blick, den jedes einzelne Foto einnimmt. Obwohl Chaldej als offizieller sowjetischer Chronist reiste, habe ich kein einziges Stereotyp gesehen. Die Bilder haben mich zudem erneut daran erinnert, wie sadistisch die deutsche Kriegsführung war. Danke für diese beeindruckende Ausstellung.“

    In den unterschiedlichsten Sprachen beschreiben die internationalen Besucher ihre Eindrücke, mal sehr ausführlich, aber auch kurz: „Very impressive. Take the exhibition to Barcelona one day.“

    Ein letzter Eintrag sei gestattet: „Wir haben diese Ausstellung besucht. Wir bedanken uns für diese Ausstellung, unser Eindruck ist sehr traurig, weil wir sind Kinder, die diesen Krieg überlebten. Wir hoffen, daß dieser Krieg war letzte in europäische Geschichte. S. Zhukowa und G. Schenina aus der Ukraine.“

    Auch die Presse feierte die Ausstellung als ungewöhnliches Ereignis. Die Tageszeitung schrieb unter der Headline „Das Auge der Geschichte“: „Es gibt hier kaum ein Bild, das sich, selbst nach flüchtigem Betrachten, nicht tief in die Erinnerung eingräbt. Soldaten, die durch die weiße Nacht in ein ungewisses Schicksal schreiten, eine alte Frau, die sich in Murmansk über verbrannte Erde schleppt, der Selbstmord eines Wiener Nazis, die erschütternden Ansichten aus dem Budapester Ghetto. Es ist eine unerträgliche, riesige Anhäufung von Waffen, Leichen, Trümmern, Leiden und Zerstörung; aber inmitten des Wahnsinns gibt es anrührende Augenblicke, wo sich vor dem mitfühlenden Objektiv Chaldejs Geschichtliches und Privates kreuzen.“


    Jewgeni Chaldej im Jahr 1990 dpa

    Jewgeni Chaldej, einer der wichtigsten Fotografen des 20. Jahrhunderts

    Der Weserkurier notierte: „Jewgeni Chaldej ist wohl der bedeutendste Fotograf der Sowjetära – vergleichbar im Westen mit dem Amerikaner Robert Capa.“

    Robert Capa war ein ungarisch-amerikanischer Fotograf und Kriegsreporter. Er und Chaldej lernten sich auf der Potsdamer Konferenz kennen und schätzen. Von Capa erhielt Chaldej die technisch perfekte Speed Kamera als Geschenk. Mit dieser Kamera konnte man durch das aufgesteckte Blitzlicht gute Bilder in Innenräumen machen. Chaldej schoss einzigartige Bilder von den angeklagten deutschen Kriegsverbrechern während der Nürnberger Prozesse. Ein besonderes Augenmerk legte er auf Göring. Dieser war der ranghöchste noch lebende Nationalsozialist.

    Die Retrospektive bestätigte in toto die Bedeutung des Fotografen. Jewgeni Chaldej ist einer der wichtigsten Fotografen des 20. Jahrhunderts. Das sieht auch Klaus Honnef, einer der kompetentesten deutschen Fotospezialisten so. In seinem 1992 veröffentlichten Text zum Werk von Jewgeni Chaldej im Katalog zur Ausstellung „Pantheon der Photographie im XX. Jahrhundert“ schrieb er:

    „Die Aufnahmen sind frei von jeglicher Maschinenseligkeit, sie zeigen den Menschen als Handelnde und Opfer des Krieges, als Kämpfer, Sieger und Verlierer. Es ist diese humanistische Komponente, die seine Kriegsbilder von denen der offiziellen deutschen Kriegspropaganda prinzipiell unterscheidet. Das Bildepos von Jewgeni Chaldej stellt einen völlig eigenständigen und stilistisch geschlossenen Beitrag zum Photojournalismus dar.“

    Heinz Krimmer und ich verfolgten aufmerksam im Zuschauerraum die Eröffnungsreden der Ausstellung im Gropius-Bau 2008. Ein russischer Redner meinte, es sei für ihn beschämend, dass deutsche Sammler das Werk von Chaldej bewahren und dies nicht russische Institutionen übernommen hatten. Völlig zu Recht wurde Chaldej damals internationale Anerkennung zuteil.

    Doch was einmal war, scheint nicht mehr zu sein.

    Spätestens seit dem Regierungswechsel 2014 auf dem Maidan in Kiew, der zur Annexion der Krim führte und schließlich in den russisch-ukrainischen Krieg mündete, ist alles Russische verdächtig, Aktuelles und Historisches. Unter dieses unausgesprochene Verdikt fällt auch das Lebenswerk des sowjetisch-ukrainischen und jüdischen Jahrhundertfotografen Jewgeni Chaldej.

    Seit der erfolgreichen Retrospektive waren wir daran interessiert, das komplette einmalige Konvolut, inklusive etlicher Vintageprints an eines der Berliner Museen zu veräußern. Alle Angesprochenen lehnten ab, einige kauften eine kleine Anzahl Prints, das Konvolut blieb zurück.

    Erst kürzlich nahm ich erneut Kontakt auf mit einem hochrangigen Parteimitglied einer der im Bundestag vertretenen Parteien. 1997 hatte diese Partei in einer Kulturveranstaltung Chaldej aus Moskau zu einer Ausstellung in Berlin eingeladen. Die Kuratorin für die Ausstellung kam auf die Idee, sowohl seine Fotos als auch Arbeiten des amerikanischen Fotografen Toni Vaccaro zu zeigen. Vaccaro hatte als junger Fotograf und Soldat 1945 mit der U.S. Army in der Normandie und anschließend in Deutschland das Ende des Kriegsgeschehens fotografiert.

    Tatsächlich kamen beide Männer zur Eröffnung. Die Besucher konnten einen selten bewegenden Augenblick miterleben, der amerikanische Fotograf Toni Vaccaro Arm in Arm, in großer Verbundenheit und Zuneigung mit dem Fotografen Jewgeni Chaldej. Für Chaldej war es die letzte Ausstellung, die er besuchen konnte, bevor er im selben Jahr an einem Schlaganfall starb.


    Der Generalstabschef des deutschen Heeres, Hans Krebs (r), kommt am 1. Mai 1945 zu Verhandlungen über die Bedingungen für einen Waffenstillstand mit der sowjetischen Armeeführung in Berlin-Tempelhof zusammen. Das Foto erschienen 2008 in dem Bildband „Der bedeutende Augenblick“. Chaldej/dpa

    Bereits damals bestand das Interesse, die Fotos von Chaldej in die Sammlung der Partei zu integrieren. Die Idee wurde jedoch nicht intensiv verfolgt, man ging ohne Ergebnis auseinander.

    Ich knüpfte gut zehn Jahre nach der Retrospektive im Gropius-Bau 2008 erneut den Kontakt und machte auf die Sammlung aufmerksam. Das Interesse sei wiederum groß, versicherte man mir, Chaldej ein „Weltfotograf“. Es gelang in einem längeren Prozess, hochrangige Parteimitglieder einzubinden, grünes Licht allerseits.
    Auktionshaus lehnt Chaldejs Flaggenmotiv ab, aus Solidarität mit der Ukraine

    Doch dann kam der 24. Februar 2022. Die zusammengezogenen russischen Truppen blieben nicht an der Grenze zur Ukraine stehen, Putin entschloss sich zum Angriff. In der Partei war ab diesem Zeitpunkt die Chaldej-Sammlung kein Thema mehr.

    Am 8. Mai, zum Jahrestag des Endes des Zweiten Weltkrieges, tauchte hin und wieder das Flaggenfoto vom Reichstag in einigen Medien auf, doch seit dem russischen Überfall wird es kaum noch veröffentlicht. Nachfragen bei Agenturen, die das Foto vertreiben, fallen durchweg negativ aus. „Auf dem Flaggenfoto ist das Symbol von Hammer und Sichel deutlich zu sehen. Es ist ein Siegerfoto der Sowjets, das schreckt viele ab.“

    Ein bekanntes Auktionshaus lehnt das sonst gern ins Programm genommene Flaggenmotiv als Print seit zwei Jahren kategorisch ab, aus Solidarität mit der Ukraine. Zu meiner Überraschung entdeckte ich einige Motive Chaldejs in der diesjährigen Frühjahrsauktion, eines davon ist die Chaldej-Flagge, die aus unserer Sammlung mehrmals abgelehnt wurde. Auf Nachfrage erfuhr ich, dass das Auktionshaus einen weiteren, signierten Print des Flaggenmotivs nicht ablehnen konnte, da der andere einreichende Fotoliebhaber eine breit gestreute hochkarätige Sammlung besitze, an der man langfristig interessiert sei. Mit zwar gemischten Gefühlen habe man daher schließlich den signierten Print ins Programm genommen. Hier scheint die Solidarität dem finanziellen Interesse zum Opfer gefallen zu sein, dachte ich, und bot freundlich zur nächsten Auktion im Herbst vorsorglich meinen Print des Flaggenfotos erneut an.

    Ressentiments und Ablehnung zum Thema Chaldej häufen sich. Der Versuch, außerhalb Berlins andere Museen in Deutschland für unsere umfangreiche Sammlung zu interessieren, scheiterte wiederholt: „Oh, Chaldej! Heikel, heikel“; „Chaldej? Das passt zurzeit gar nicht!“; „Bitte keine Russen.“; „Dafür bekommen wir nie Gelder bewilligt.“ Alle Türen scheinen geschlossen.

    Der Vorschlag, das Ende des Zweiten Weltkrieges, den 80. Jahrestag 2025, für eine Chaldej-Ausstellung zu nutzen, wurde in einem bundesrepublikanischen Museum mit der Begründung abgelehnt, man wolle keine russische Propaganda betreiben. In einem anderen Museum wurde ein Plausch bei einer Tasse Kaffee in Aussicht gestellt, mit der Bemerkung, man sei aber an einer Ausstellung von Chaldej-Fotos oder sogar an einem Ankauf in keinem Fall interessiert. Man hatte freundlich abgelehnt, ohne auch nur einen Blick auf die Arbeiten von Chaldej zu werfen.


    Der Dichter Jewgeni Dolmatowski mit Trophäe, Berlin, am 2. Mai 1945 Chaldej/voller Ernst

    „Für Ihr Material aus dem Osten sehe ich überhaupt keine Chance.“

    Völlig desillusioniert hat mich die Begegnung mit einem Leiter der Fotografie-Abteilung eines Museums. „Wenn unser Oberkurator ein paar farbige Holzlatten auf dem Boden liegend als Skulptur und herausragend empfindet und die Plastik für unser Museum kaufen möchte, stehen umgehend Millionen bereit. Wenn ich aber eine hochkarätige Fotosammlung kaufen möchte, dauert das Jahre bis zur Genehmigung, wenn überhaupt. Für Ihr Material aus dem Osten sehe ich überhaupt keine Chance.“

    Ich überlege, einen weiteren Teil der Sammlung, etwa dreihundert Originalprints mit Alltagsmotiven der Sowjetunion aus den 60er- und 70er-Jahren, als Ausstellung anzubieten. Diese Fotos wurden noch nie gezeigt. Ich betrachte die wunderbaren, teils skurrilen Szenen mit Festen, Badeszenen, Trinkgelagen und spielenden Kindern, die sicherlich breites Interesse finden würden, da sie eine ganz andere Seite Russlands zeigen.

    Doch dann resigniere ich: Alltag in Russland während des Kalten Krieges als Ausstellung? Unmöglich, jemanden dafür zu begeistern. Es sind zu viele demütigende Ablehnungen, die mich allmählich mürbe machen. Wie kann es sein, frage ich mich, dass ein Jahrhundertfotograf mit einem den Krieg anklagenden, einmaligen Werk so missachtet wird? Vor nicht langer Zeit hochgeschätzt, sowohl im In- und Ausland, schauen hier jetzt alle weg, wenn ich die Sammlung anbiete.

    Wie wäre es, denke ich, den sowjetisch-russischen Aspekt aus dem Œuvre Chaldejs zu streichen und nur noch vom ukrainischen Fotografen zu sprechen? Aber das würde der Historie widersprechen. Dem entgegen steht auch die allgemeine Kenntnis des Jahrhundertfotos mit den Symbolen Hammer und Sichel auf der Flagge. Das Foto hat früh Eingang in die Schulbücher gefunden, es ist eines der wenigen Fotos, die sich weltweit ins kollektive Gedächtnis eingebrannt haben.

    Ich versuche erneut einen Kontakt mit einem Museum einer großen deutschen Stadt. Das Museum besitzt eine respektable Fotosammlung. Ich stelle die Chaldej-Sammlung vor, nenne die Stückzahl von vierhundert Fotografien plus Sekundärmaterial, zeige einige Originalabzüge, die ich zur weiteren Begutachtung vor Ort lasse. Die Atmosphäre ist freundlich.


    Die Siegesparade am 24. Juni 1945 auf dem Roten Platz in MoskauChaldej/voller Ernst

    Wieder zurück in Berlin, kommt aus dem Museum eine erste Reaktion, eine E-Mail. Man sei sich noch nicht einig, ob man die Schenkung annehmen könne, es müssen noch weitere Experten im Haus zugezogen werden, dann werde man eine Entscheidung treffen. Ich bin verblüfft, von einer Schenkung war nie die Rede.

    Eine Schenkung für das Land der Täter?

    Es hat Schweiß und viel Herzblut gekostet, die Sammlung Stück für Stück mit Chaldej zusammen aufzubauen. Viele Reisen nach Moskau unter teilweise schwierigsten Umständen waren notwendig, um das Gesamtwerk in der kleinen Wohnung in Moskau zu erfassen. Lange Wege, viel Wodka und keine offizielle Förderung. Chaldej sprach nur russisch, befreundete Dolmetscher zeigten sich von ihren großzügigsten Seiten, sowohl aus dem Bekanntenkreis von Chaldej als auch von meiner Seite. Insgesamt war diese Annäherung für mich eine besondere Herausforderung.

    Die Eltern meiner Generation waren am Mord von Millionen russischen Menschen, Soldaten, Zivilisten, Frauen und Kindern direkt beteiligt oder unterstützten die nationalsozialistische, faschistische Politik. In diesem Licht erscheint mir eine Schenkung mit einmaligen Kriegsfotos von einem jüdisch-ukrainisch-sowjetischen Fotografen, der sich selbst als Soldat verstand und täglich sein Leben riskierte, für das Land der Täter unpassend.

    Die Gräben scheinen heute fast wieder tiefer als nach dem Zweiten Weltkrieg. Vor einigen Jahren war ich in Paris bei einem Treffen der berühmten Fotoagentur „Magnum“. Dort waren sich alle einig, dass die Gründer der Agentur – darunter Henri Cartier-Bresson und Robert Capa – Jewgeni Chaldej 1947 sofort als Mitglied aufgenommen hätten. So ändern sich die Zeiten.

    Ernst Volland ist kritischer Künstler und lebt seit 1968 in Berlin.

    #histoire #Allemage #URSS #photographie #guerre

  • Песня о тревожной молодости - Lied von der unruhevollen Jugend
    https://www.youtube.com/watch?v=pJIAcHOMj0Q


    Feeling B, 1989

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Feeling_B

    Paroles des différentes versions en russe et allemand.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Lied_von_der_unruhevollen_Jugend

    Das Lied von der unruhevollen Jugend (russisch Песня о тревожной молодости Pesnja o trewoschnoi molodosti) ist ein populäres sowjetisches Lied in russischer Sprache. Es wurde 1958 von der Komponistin Alexandra Pachmutowa[1] und dem Dichter Lew Oschanin für den Abenteuerfilm Auf der anderen Seite (russisch По ту сторону) von Fjodor Iwanowitsch Fillipow (russisch Фёдор Иванович Филиппов) geschrieben, der die Abenteuer zweier Komsomolzen im russischen Bürgerkrieg bei einem Geheimauftrag hinter der Frontlinie der Weißen Armee im Jahr 1921 schildert.

    In der DDR wurde es in der Übersetzung von Heidi Kirmße als Lied von der unruhevollen Jugend in der Singebewegung gesungen. Interpretationen des Liedes gibt es unter anderem von Feeling B (1989) und Rammstein (2001). Das Lied wird in Folge 10 der zweiten Staffel der Serie Deutschland 86 in einer Chor-Version eingespielt.

    (Avec transcription en lettres latines des paroles russes, ca s’apprend par coeur facilement)

    Песня о тревожной молодости

    Забота у нас простая,
    забота наша такая,
    жила бы страна родная,
    и нету других забот.

    И снег, и ветер,
    и звезд ночной полёт.
    Меня мое сердце
    втревожную дал ьзовёт.

    Пускай нам с тобой обоим
    беда грозит за бедою,
    но дружба моя с тобою
    лишь вместе со мной умрёт.

    Пока я ходить умею,
    пока глядеть я умею,
    пока я дышать умею,
    я стану игти вперёд.

    И так же, как в жизни каждый,
    пюбовь ты встретишь однашды,
    с тобою, как ты отвашна,
    сквозь бури она пойдёт.

    Не думай, что все пропели,
    что буди все отгремели,
    готовься к великой пели,
    а слава тебя найдёт.

    Rammstein - Lied von der Unruhevollen Jugend, St Petersburg, Russia 2001
    https://www.youtube.com/watch?v=aZ9bobjR6Bw

    Lied von der unruhevollen Jugend (a capella)
    https://www.youtube.com/watch?v=tcXCFQZUkhM

    Fassung Erich-Weinert-Ensemble

    Ob Stürme sich auch erheben,
    Die Heimat blüht und wird leben!
    Dem Land sind wir treu ergeben,
    Die Jugend hält gute Wacht!

    Zu kühnen Taten
    Hat der fernen Sterne Pracht,
    Der Schneestürme Brausen,
    Die Sehnsucht in uns entfacht.

    Bedrohen uns auch Gefahren,
    Die Freundschaft wird uns bewahren.
    Sie hat uns in all den Jahren
    Geleitet durch Sturm und Nacht.

    Забота у нас простая,
    забота наша такая,
    жила бы страна родная,
    и нету других забот.

    И снег, и ветер,
    и звезд ночной полёт.
    Меня мое сердце
    втревожную дал ьзовёт.

    Le film - По ту сторону (1958)
    https://www.youtube.com/watch?v=w3_eGRb2Iec

    #URSS #DDR #culture #révolution #cinéma #musique

  • Les « #Trois_Rouges » ou le mystère de l’#Orchestre_Rouge_Suisse

    Les nazis les appelaient ’les Trois Rouges’ ! Trois émetteurs clandestins situés en Suisse par lesquels ont transité vers Moscou des #renseignements_militaires de première importance...

    Des informations précises qui ont peut-être permis à l’#Armée_rouge de remporter des victoires décisives à partir de 1942... Mais, si l’on sait qui étaient les opérateurs de ces ’Trois Rouges’, on s’interroge toujours sur l’origine de leurs sources et leur identité.

    Qui étaient-ils ? Des officiers supérieurs appartenant à l’entourage proche d’Hitler ? Ou bien des membres éminents de ses services de renseignement ? Et comment ces précieuses informations parvenaient-elles en Suisse ? Par quel canal ?

    Autant le dire tout de suite, il s’agit là de l’un des plus grands mystères de la #Seconde_Guerre_mondiale. Et ceux qui ont tenté de le résoudre ont émis les hypothèses les plus échevelées... Monsieur X a bien sûr son idée. C’est aussi l’occasion pour lui de brosser le portrait de quelques personnages étonnants, les protagonistes de ce redoutable Orchestre rouge suisse...

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/rendez-vous-avec-x/politique-et-gangsterisme-a-marseille-avant-et-apres-guerre-1-3842496
    #podcast #audio
    #radio #résistance #Suisse #WWII #URSS

    via @reka

  • Ich war Stalins Spionin in den USA
    https://web.archive.org/web/20161220162139/http://www.zeit.de/1950/22/ich-war-stalins-spionin-in-den-usa/komplettansicht

    Hede -MassingEisler, Julian Gumperz, Richard Sorge et Gerhard Eisler sont tous connectés à Agnes Smedley, la journaliste qui a fait connaître au américains les communistes chinois et la lutte du peuple chinois pour sa libération.

    Wikipedia - Hede Massing
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hede_Massing

    1.6.1950 von Hede Massing - Die geschiedene Frau des Kommunistenführers Gerhard Eisler enthüllt – 1. Verliebte Weltstaat-Träume

    Hede Massing, die in Amerika lebende Verfasserin unserer heute beginnenden Veröffentlichungsreihe, hieß einmal Hede Eisler und war die Frau jenes ostzonalen Propagandaministers Eisler, der gegenwärtig, indem er von Stalin redet, soviel von sich selbst reden macht. Während Gerhard, sobald dessen Umtriebe in Amerika bekannt wurden, zum Staatsfeind Nummer Eins „aufrückte“, lebte Hede in aller Zurückgezogenheit auf einer Farm in Pensylvania und suchte zu vergessen, daß sie einst eine rote Spionin gewesen war. Gerhard Eisler gelangte aus Amerika, wohin er vor Jahren emigriert war, auf abenteuerliche Weise nach Ostdeutschland, wo er alsbald sein prominentes Amt erhielt. Hede – wider Willen in den amerikanischen Prozeß gegen Alger Hiss hineingezogen – sah ein, daß sie nicht vergessen war und daß sie nicht länger schweigen konnte. Sie fühlte die Verpflichtung, aufzuklären und zu warnen. Sie enthüllt...

    Es sind nahezu neun Jahre gewesen, in denen ich als Geheimagentin der Auslandsabteilung des sowjetischen Systems, damals unter der Bezeichnung GPU bekannt, tätig war. Die ersten Jahre waren eine Art Lehrzeit, die ich zum Teil in Moskau durchmachte, doch führte ich gelegentlich auch Aufträge in verschiedenen europäischen Hauptstädten aus. Die letzten vier Jahre, von Oktober 1933 an bis zum Jahre 1937, war ich in den Vereinigten Staaten als selbständige Spionin beschäftigt. – Mit tiefem Bedauern schreibe ich heute diese traurigen Geschehnisse nieder, mit denen ich die besten Jahre meines Lebens vergeudete. Mit Bedauern, doch nicht mit Scham! Denn, was ich tat, das tat ich nicht aus niedriger Bosheit oder aus Geldgier. Ich folgte damals der Stimme meines Gewissens. Ich folge ihr auch heute, indem ich meine Geschichte der Öffentlichkeit unterbreite.

    Menschen wie ich arbeiteten glühend vor Stolz. Wir waren damals der Überzeugung, daß wir die „Menschheit retten“ müßten, und glaubten, wir hätten das Recht, außerhalb der gewöhnlichen Moralgesetze zu stehen. Dazu kam, daß die ganze Atmosphäre unserer Verschwörertätigkeit: die angenommenen Namen, die heimlichen Zusammenkünfte, das geheimnisvolle Kommen und Gehen von Abgesandten Moskaus, uns ständig in innerer Erregung hielten. Wir betrachteten uns niemals als Spione und Agenten im schmutzigen Sinne des Wortes. Wir fühlten uns als stolze und – ergebene Mitglieder einer weltumspannenden „Organisation“, als zuverlässige Soldaten der kommenden „Revolution“, als treue Angehörige der weltumspannenden Sowjetunion der Zukunft. Doch eines Tages fühlte ich auch, daß Amerika mir lieb geworden war. Ich spürte, daß ich, wenn ich für Moskau spionierte, mein Adoptiv-Vaterland Amerika verriet. Und es gelang mir, mich aus den Netzen der Spionage zu befreien. Von da ab lebte ich ruhig und friedlich auf meiner Farm bei Quakertown in Pensylvania, überzeugt, daß meine Vergangenheit begraben und vergessen sei. Viele meiner neuen Freunde hatten keine Ahnung, daß ich jemals Kommunistin oder gar Mitglied einer Spionagezentrale gewesen war. Selbst die unbestimmte Furcht, daß die Sowjets sich an mir rächen könnten, hatte aufgehört mich zu quälen.

    Da plötzlich kam der Alger-Hiss-Skandal und schleuderte mich ganz gegen meinen Willen in das Rampenlicht der Öffentlichkeit. Kaum hatten die Verhandlungen vor dem Großen Schwurgericht Ende 1948 begonnen, als ich von den Zeitungen als die „geheimnisvolle Frau hinter den Kulissen“ bezeichnet wurde. Im zweiten Prozeß gegen Hiss, der kürzlich vor einem Bundesgerichtshof in New York durchgeführt wurde, hatte ich dann über meine einzige Begegnung mit dem angeklagten Beamten des Außenministeriums als Zeugin auszusagen. Als ich jedoch zum erstenmal die Nachricht von den Anklagen gegen Hiss hörte, war ich ganz verzweifelt. Mein geliebtes Leben der Einsamkeit in Gefahr! Ich versuchte, meine Vergangenheit verborgen zu halten und höchstens das auszusagen, was im unmittelbaren Zusammenhang mit dem Hiss-Drama bestand. Dann aber, da ich einsah, daß mein Geheimnis gelüftet war, wurde mir klar, daß es meine Pflicht sei, alles zu sagen, was ich wußte. Mir kam der Gedanke, daß ich auf diese Weise dazu beitragen könnte, vergangenes Unrecht wiedergutzumachen.
    Die geheime Bruderschaft

    Einige der Ereignisse dieser meiner Geschichte sind blutig genug. Zum Beispiel starb mein erster Spionagechef in Amerika eines gewaltsamen Todes in New York. Der legendenhafte „Ludwig“, der europäische Meisterspion, der mich in die geheime Bruderschaft eingeführt hatte, vurde in der Schweiz von seinen eigenen Agenten auf Befehl Moskaus in eine Falle gelockt und erschossen. Einige andere, deren Wege den meinen bei meiner Tätigkeit in der „Untergrundbewegung“ kreuzten, fielen einer „Säuberung“ zum Opfer oder entgingen ihren Henkern nur durch Selbstmord. Wenn ich auch nur eine ganz gewöhnliche Agentin war, so haben doch nur wenige so tiefen Einblick in die Tätigkeit der GPU erhalten wie ich. Und nur wenige von jenen unter ihnen, die sich von der Organisation losgesagt haben, sind am Leben geblieben ...

    Übrigens muß ich betonen, daß das Leben eines Sowjetspions nicht ausschließlich aus romantischen Verkleidiungs- und Mordaffären besteht. Meine eigenen Erfahrungen gewann ich für meinen Teil hauptsächlich aus dauernder Kleinarbeit, die mehr Geduld als Mut, mehr einfache Schlauheit als hohe Strategie verlangte. Ich half zum Beispiel bei der Herstellung von falschen amerikanischen Pässen für unsere Mitarbeiter im Ausland. Oder ich überwachte einen New Yorker Zeitungsmann, dessen Treue und Verläßlichkeit Moskau gegenüber von der GPU geprüft wurde. Ungefähr ein dutzendmal mußte ich plötzlich als Kurier nach Europa fahren mit einem wertvollen Paket von Filmen, die ick am Leibe versteckt trug. In erster Linie erwartete man von mir, die ich eine Amerikanerin mit einem großen Bekanntenkreis in den sogenannten liberalen Bezirken von New York und Washington war, daß ich Leute, die mit den Sowjets sympathisierten, zu aktiver Mitarbeit an der Untergrundbewegung überredete. „Kontakt pflegen“ war der Ausdruck, den wir dafür in amtlichen Berichten verwendeten. Abgesehen von meinen unmittelbaren Vorgesetzten – stets waren es Russen mit Codenamen – durfte ich nur wenige Mitglieder meiner Organisation kennenlernen. Dezentralisierung ist das erste und strengste Gesetz für die Spionagearbeit. Und da ich ein kleines Rädchen in einer großen Maschine war, konnte ich nicht immer verstehen, wie meine Aufgaben in die größeren Pläne hineinpassen sollten. – Doch, um alles klarzumachen, muß ich wohl ganz von Anfang an beginnen, mit meiner eigenen Vergangenheit und jenen Vorgängen, durch die ich in das phantastische Labyrinth der kommunistischen Unterwelt hineingezogen wurde. Es war die Liebe zu einem jungen Mann namens Gerhard Eisler.

    Wien vor dem ersten Weltkriege war eine fröhliche, leichtlebige Stadt, doch in der Familie, in die ich vor 50 Jahren hineingeboren wurde, herrschte wenig von dieser Fröhlichkeit. Ein Paar, das schlechter zusammenpaßte als meine Eltern, kann man sich auch kaum vorstellen. Mein Vater, Philipp Tune, war ein fescher, halbgebildeter Zirkusreiter, dabei katholisch. Meine Mutter war eine unscheinbare, sanftmütige Jüdin mit einer guten Erziehung. Sie hatte den gutaussehenden Polen auf einem Jahrmarkt auf dem Lande in der Nähe von Lemberg kennengelernt, und er war ihr nach Wien gefolgt. Meine Mutter hatte gerade soviel Einkommen, daß sie ihren Mann, der nicht arbeiten wollte, unterhalten und ihre drei Kinder ärmlich durchbringen konnte. Es gab keinen Tag, an dem sie nicht unter den Liebesaffären, dem Trinken und dem Glücksspiel unseres Vaters zu leiden hatte. So lag ein Schatten auf meiner Kinheit und ließ mich auf meine Freunde neidisch werden, die unter normalen Familienverhältnissen lebten.

    Als ich ungefähr vier Jahre alt war, wanderten wir nach Amerika aus. Ein Restaurant, das meine Mutter in Fall River, Massachusetts, eröffnete, brachte nichts ein, weil ihr Ehemann bei seiner Trunksucht ihr bester Kunde war. Um sich und ihre Familie durchzuschlagen, arbeitete meine Mutter alsdann in einer Fabrik in New York. Ich habe eine dunkle Erinnerung an die ersten Schulklassen in einer Schule im Osten der Stadt, bevor wir nach Wien zurückgingen.

    Ja, wir gingen nach dreijährigem Amerika-Experiment nach Wien zurück. Als junges Mädchen besuchte ich sowohl die katholische als auch die jüdische Sonntagsschule. Ich sang im Kirchenchor, doch alle meine jugendlichen Träumereien drehten sich um eine Laufbahn als Schauspielerin. Tatsächlich gewann ich noch als Backfisch ein Stipendium am Konservatorium in Wien und verdiente mir bald ein Taschengeld durch Singen und Deklamieren bei privaten Veranstaltungen. Mein Vater ließ seine Familie schon während des ersten Weltkrieges im Stich. Meine arme Mutter aber beweinte den Taugenichts bis an ihr Lebensende – bis sie in Hitlers Todeskammern von Auschwitz während des letzten Krieges Erlösung fand ...

    Als der erste Weltkrieg zu Ende gegangen, war ich zu einem großen, rötlichblonden Mädchen herangewachsen, stark beschäftigt mit meiner eingebildeten Theaterkunst. Dann lernte ich in einem Wiener Kaffeehaus Gerhard Eisler kennen, und damit war mir mein Leben vorgezeichnet.

    Obgleich Gerhard erst Anfang der Zwanziger war, genoß er bereits einen ausgezeichneten Ruf unter seinen linkspolitisch gerichteten Freunden. Er galt als ein begabter Poet, Dramatiker und Redner. Was aber wichtiger war –: er genoß den Ruhm, daß er als Oberleutnant wegen ungesetzlicher revolutionärer Agitation degradiert worden war.

    In der ersten Zeit war er mehr mein älterer Bruder als mein Liebhaber. Nachdem er von meinem elenden Leben zu Hause gehört hatte, nahm er mich mit meiner gesamten Habe in seinem bürgerlichen Haushalt auf. Die alten Eislers, gute Menschen und große Bücherfreunde, erwiesen mir all die Liebe, nach der ich mich sehnte. Bald aber wurde Gerdi, wie wir ihn nannten, zu größeren Aufgaben berufen. Er. wurde einer der Führer der sich schnell entwickelnden kommunistischen Partei Deutschlands und Herausgeber ihres amtlichen Organs, der „Roten Fahne“ in Berlin.
    ABC des Kommunismus und der Liebe

    Unsere Heirat im Jahre 1920 bedeutete für seinen Kreis ein Entgegenkommen. Ich war eine junge Frau, die den Lippenstift benutzte und elegante Hüte liebte, und ich schien schlecht ins kommunistische Hauptquartier zu passen. Die Männer verwöhnten mich, die Frauen ärgerten sich über mich. Aber für mich war’s erregend, daß ich mich plötzlich inmitten dieser leidenschaftlichen Welt von Kameradschaft, Intrigen und revolutionärem Pläneschmieden befand.

    Für mich wurde die „Bewegung“ geradezu ein Ersatz für Religion. Obgleich ich wenig über den Kommunismus wußte, hatte ich ein Gefühl idealer Zugehörigkeit. Ich lernte genug vom marxistischen Jargon, um mich an der Unterhaltung beteiligen zu können. Revolutionen haben mehr, mit dem Herzen als mit dem Verstände zu tun! Wir waren nicht umsonst überzeugt, daß wir die Welt mit unseren bloßen Händen ändern könnten ... Ich erinnere mich, daß Gerhard versuchte, mich das „ABC des Kommunismus“ auswendig lernen zu lassen. Er gab diese hoffnungslose Angelegenheit bald wieder auf. Unsere Ehe dauerte vier Jahre und endete allmählich ohne Bitterkeit. Gerhard heiratete später meine jüngere Schwester Elli, die heute noch in Stockholm behauptet, seine gesetzliche Frau zu sein. Inzwischen hatte ich einen in Amerika geborenen Deutschen liebgewonnen, einen wohlhabenden jungen Nationalökonomen und Verlagsbuchhändler, namens Julian Gumperz. Bald darauf heirateten wir. Dr. Gumperz war der Besitzer des „Malik-Verlages“, des nichtamtlichen kommunistischen Verlagshauses. Wir richteten auch unter man er Leitung den „Malik-Buchladen“ ein, der bei den politisch linksgerichteten Intellektuellen zu einem guten Ruf gelangte. Im gewissen Sinne war er mein „Salon“. Erst viel später wurde es mir klar, daß er auch einen bequemen Treffpunkt für Sowjetagenten in Berlin abgegeben hatte.

    Es war im Jahre 1926, daß wir nach den Vereinigten Staaten gingen. Wir blieben dort nahezu zwei Jahre, wo Julian Material für ein soziologisches Buch sammelte. Dieser Besuch erwies sich als entscheidend für mein zukünftiges Leben. Als erstes erwarb ich als die Frau eines geborenen Amerikaners das amerikanische Bürgerrecht – sechs Jahre später mein nützlichster Besitz. Dann erwarb ich mir Dutzende von amerikanischen Freunden, bevor wir nach Deutschland zurückkehrten. Gerhard Eisler blieb für mich eine Art älterer Bruder in all den Jahren nach unserer Scheidung. Und ich muß es ihm heute noch hoch anrechnen, daß er sich die größte Mühe gab, mich aus der Spionage herauszuhalten. Nicht, weil er es im Prinzip verurteilte, sondern einfach deswegen, weil er mich für diese Art von Leben für ungeeignet hielt. Während der Jahre 1923 bis 1925 hatte Gerhard in bitterem Kampfe mit der deutschen kommunistischen Führung unter Ernst Thälmann gestanden. Im Jahre 1928 war es zur Krise gekommen, als Moskau sich auf die Seite Thälmanns stellte und Eisler tatsächlich eine Zeitlang aus dem Zentral-Komitee ausgeschlossen wurde. In diesem Kampf waren alle Mittel recht. Ein Anhänger Thälmanns zum Beispiel war in unser Heim eingeschlichen und hatte Privatpapiere gestohlen. Als er überrascht wurde, sprang er aus einem Fenster des zweiten Stockwerks. Der Verbrecher war Heinz Neumann, später ein Günstling Stalins und – wie alle seine Günstlinge – vom Schicksal dazu verurteilt, in einem GPU-Keller in den Jahren der „Säuberung“ zu sterben ... Obgleich wir in späterer, langer Zeit uns politisch weltenfern voneinander entfernten, kann ich mich nicht dazu entschließen, in Eisler die unheilvolle Gestalt zu sehen, als die er sich heute darstellt. Ich glaube, daß sich hinter der Maske eines stalinistischen Beamten immer noch ein in seinen Erwartungen enttäuschter und unglücklicher Künstler verbirgt. Wäre er nicht durch seine Hingabe an den Kommunismus verdorben, hätte er ein großer Schriftsteller und ein nützlicher Mensch werden können. – Vor einigen Jahren erblickte ich ihn, zum erstenmal seit zehn Jahren, durch ein Fenster in einem Broadway-Restaurant, wo ich gerade saß. Er schleppte sich mühsam dahin wie ein Gespenst aus meiner Vergangenheit –: ein beklagenswerter in Gedanken versunkener kleiner Mann in ungebügeltem Anzug, seine Taschen wie immer vollgepfropft mit Papieren und Flugschriften. Er kam mir furchtbar kläglich vor, und mit einem Herzen voll Mitleid verfolgte ich seine Schritte. Wie wird es ihm einst ergehen? Episoden wie Gerhards frühere Herausforderung Moskaus werden dort niemals ganz vergessen oder vergeben sein. Sie bleiben als schlechte Noten in seiner Personalakte. Ich war nicht überrascht, als er kürzlich einen „scharfen Verweis“ von seinen Vorgesetzten erhielt, und ich werde nicht überrascht sein, sollte er tragischerweise eines Tages hinter dem Eisernen Vorhang sein Ende finden ...
    Agentin niederen Grades

    Vor einigen Monaten hat General MacArthurs Hauptquartier in Tokio einen sensationellen Bericht über die Sowjetspionage im Fernen Osten vor und nach dem Kriege veröffentlicht. Die Hauptperson in diesem Bericht ist eine fast schon legendäre Gestalt im internationalen Ränkespiel, ein Dr. Richard Sorge, den die Japaner fingen und hingerichtet haben. Als ich auf meiner Farm in Pensylvania hierüber las, erinnerte ich mich auf das lebhafteste an meine Einführung in die Sowjetuntergrundbewegung. Julian Gumperz und ich hatten Sorge jahrelang als einen ruhigen gelehrten Kameraden gekannt. Später hörten wir, daß er am Marx-Engels-Institut in Moskau arbeitete.

    Gegen Ende des Jahres 1929 besuchte er uns in Berlin und überbrachte Grüße von einem jungen Deutschen, Dr. Paul Massing, der damals in Moskau lebte, und in den ich mich bis über die Ohren verliebt hatte. Dr. Sorge deutete damals an, daß man größere Dinge mit mir vorhabe. Er fragte mich, ob ich wohl zunächst zwei Kameraden, die gerade von Moskau gekommen seien, unter meine Obhut nehmen wolle. Ich sagte zu. Obgleich bei dieser meiner Aufgabe die ausgesuchtesten Vorsichtsmaßregeln angewandt wurden, war sie reichlich prosaisch. Ich hatte nur die zwei Leute mit europäischer Kleidung auszustatten sowie Gepäck und sonstigem Zubehör, so daß sie bei ihrer Ankunft in England nicht als Russen erkannt würden. Dr. Sorge stellte mir noch einige ziemlich unwichtige Aufgaben, die ich ausführte, ohne zu merken, daß ich für eine größere Sache geprüft und vorbereitet wurde. „Wir haben dich lange beobachtet, Hede“, sagte er schließlich. „Wir wollen dich mit einem sehr bedeutenden Mann der Partei bekannt machen.“ Ich hatte keine blasse Ahnung, was das „wir“ bedeute. Selbst nachdem ich eingefangen worden war, ist mir niemals ausdrücklich gesagt worden, daß es die GPU sei. Die Spione der niederen Grade kennen nämlich nur ihre nächsten Mitarbeiter, und je weniger Menschen um so besser. Alles darüber hinaus wird in Nebel und Dunkel gehalten. Meine romantische Seele aber wurde durch eine Vorahnung von Abenteuern erregt ... Jeder Kommunist ist sich darüber klar, daß unter der äußeren Schale der Partei sich ein riesiges unterirdisches Gebiet befindet, wo die wirkliche und gefährliche revolutionäre Arbeit geleistet wird. Ich hatte das Gefühl, daß ich drauf und dran war, in diese verbotenen geheimnisvollen Regionen eingeführt zu werden.

    Sorge geleitete mich zu der Zusammenkunft mit dem „wichtigen Kameraden“. Der ganze Vorgang wurde mit einem geheimnisvollen Dunkel umgeben. Wir wechselten mehrfach die Droschken – „um etwaige Verfolger abzuschütteln“ – und landeten schließlich in dem Hinterzimmer eines abgelegenen Kaffeehauses. Ich traute meinen Augen nicht und fing an zu lachen. Nach diesen langen dramatischen Vorbereitungen stellte es sich heraus, daß der Mann, der uns erwartete, einer meiner Lieblingskunden in dem Buchladen war, den ich jahrelang geleitet hatte.

    Er war ein kleiner dicklicher Mann in der Mitte der Dreißig, mit blauen Augen und einem ansteckenden Lächeln. Ich hatte ihn immer nach seinem Äußeren für einen freundlichen, gutbürgerlichen Menschen gehalten. Er war häufig in meinen Laden gekommen und hatte besonderes Interesse für Erstausgaben. Manchmal verschwand er für Monate, und ich freute mich immer, wenn ich ihn wiedersah. Wir sprachen über alles, außer über Politik. Ich war nie auf den Gedanken gekommen, daß er ein Kommunist sein könnte, und wirklich schien er mir alles andere eher zu sein, als was ich mir unter einem Verschwörer vorstellte. Tatsächlich aber war er damals der bedeutendste Agent der GPU in Europa; er blieb es bis 1937 ...

    „Nennen Sie mich Ludwig“, sagte er. Wir wurden enge Freunde, aber bis zu seiner neun Jahre später erfolgten Ermordung erfuhr ich nie, wie er wirklich hieß.

    In den folgenden Monaten sah ich Ludwig sehr oft. Gelegentlich unserer ersten Zusammenkunft hatte er mich um die Vorbereitung von Berichten auf Grund einer langen Liste von Menschen meines Kreises gebeten. Das einzige, was er in bezug auf meine zukünftige Aufgabe verlauten ließ, waren gelegentliche Bemerkungen, daß „unsere Arbeit“ nicht nur Amt, sondern auch Haltung, Grazie und weibliche Reize erfordere ... (Wird fortgesetzt.)

    Ich war Stalins Spionin in den USA - II. Vorsichtige Agenten-Schulung
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    8.5.1950 von Hede Massing - Hede Massing, die einst als Frau des heutigen ostzonalen Propagandaministers Gerhard Eisler von diesem selbst in die Geheimlehre des internationalen Kommunismus eingeführt wurde, bereut nichts so sehr, als daß sie jahrelang Stalins Spionin in den Vereinigten Staaten war. Zur Warnung der zivilisierten Welt enthüllt sie, was sie weiß, und berichtet, was sie erlebte. Die „Zeit“ begann (in Nummer 22 vom 1. Juni) die Veröffentlichung ihrer Enthüllungen mit der Darstellung, wie Hede Massing, nachdem sie in überaus traurigen Verhältnissen zu Wien aufgewachsen, den Mann kennenlernte, der, wie sie schrieb, „ihr Schicksal wurde“. Ihre Ehe mit Eisler wurde jedoch geschieden, sie heiratete einen anderen Kommunisten, den „Malik“-Verleger Julian Gumperz. Schon tauchte ein dritter Mann auf: der in Moskau lebende Paul Massing. Endlich wurde sie für reif gefunden, in den Kreis der Eingeweihten Einblick zu nehmen. Sie sah den „Meisterspion“ der Sowjets, den geheimnisvollen Agenten, der keinen Namen, nur einen Vornamen hatte: „Ludwig“, und so geriet sie von Auftrag zu Auftrag tiefer ins Netz ...

    Wann immer ich es wagte, neugierige Fragen zu stellen, betonte Ludwig, wie weise es sei, nicht zuviel zu wissen. Er lehrte mich, daß ich niemals Verabredungen am Telefon treffen solle, es sei denn in geheimer Code-Sprache. Er zeigte mir Schliche, wie man der Polizei entgeht, wenn man verfolgt wird. Er lehrte mich hundert andere Dinge, die mir dann allmählich zur zweiten Natur wurden ... Ludwig fand heraus, daß Julian und ich im Begriff waren, uns zu trennen. Aber als ich ihm meinen Wunsch anvertraute, Paul Massing in Moskau zu treffen, versuchte er mich davon abzubringen. Später versuchten auch Dr. Sorge und Gerhard Eisler, mir diese Reise auszureden. Offenbar glaubten diese erfahrenen Männer, es sei das Beste für eine junge Schwärmerin, nicht einen allzu tiefen Einblick in die sowjetische Wirklichkeit zu tun. Ich machte mich dennoch auf die Reise. Während der fünfzehn Monate, die ich in Moskau verbrachte – vom Januar 1930 bis Frühling 1931 –, begann ich, ihre Befürchtungen zu verstehen. Meine Erfahrungen waren schmerzlich und ernüchternd.

    Es war die Zeit der Kollektivierung und des ersten Fünfjahresplans, der Massenverhaftungen und des Hungers. Das Maß all dieses Elends war zu offenbar, als daß selbst freundlich gesinnte Ausländer es übersehen konnten. Eine Zeitlang gab ich erwachsenen Deutschen klassenweise Unterricht. Ich war bestürzt über das verlegene und eisige Schweigen, das meine begeisterten Lobpreisungen der Herrlichkeiten unseres sowjetischen Vaterlandes fanden. Einen der schwersten Schläge aber erteilte mir – freilich ohne es zu wissen – der United Press-Korrespondent Eugene Lyons, den ich von New York her kannte. Er erzählte mir vom bolschewistischen Terror, der in den Dörfern herrschte. Ich war erschüttert und sprach mit „Ludwig“, der soeben in der Sowjet-Hauptstadt eingetroffen war. Er verbot mir, die Familie Lyons je wieder zu besuchen. Auch Gerhard Eisler kam in dieser Zeit nach Moskau, und auch ihm vertraute ich meine wachsenden Zweifel an. Mit der Offenheit des gewesenen Ehemannes gab er seiner Überzeugung Ausdruck, daß ich viel zu harmlos und leichtgläubig sei, um zu begreifen, daß die „großen Experimente“ von Natur aus blutige Angelegenheiten seien und keine Fünf-Uhr-Tee-Angelegenheiten. – Nur diejenigen, die ebenso wie ich Kommunist waren, werden verstehen, warum ich, trotz meiner Zweifel, mich nicht lossagte. Ich war an die Partei gefesselt mit tausend Banden der Treue, hochgespannten Hoffnungen und – aus reiner Gewohnheit. Zugleich sah ick in Deutschland den Hitlerismus hochkommen. Nun hielt ich es erst recht für häßliche Fahnenflucht, wenn ich meinen deutschen Kameraden die Treue bräche. Nach und nach verschwamm auf diese Weise das wirkliche Rußland vor meinem geistigen Auge, und ein nur in der Einbildung vorhandenes „Land der proletarischen Freiheit“, das Sinnbild unserer Träume, nahm Besitz von meinem Denken und Empfinden.

    Nach Berlin zurückgekehrt wurde unter der vorsichtigen Leitung von „Ludwig“ mein „Austritt“ aus der Partei organisiert. Ganz allmählich, soweit dies möglich war, brach ich die Beziehungen auch zu den hervorragenderen Kommunisten ab, von denen, wie ich hörte, einige nicht wenig murrten über „Hedes eigenartiges Abrücken von der aktivistischen Arbeit, und dies zu einem Zeitpunkt, da der Kampf begann, am heißesten zu werden...“

    Wegen der sich verschlimmernden Nahrungsmittellage in Rußland entschlossen sich damals meine Freunde Louis und Markoosha Fischer, ihre beiden kleinen Söhne in einer Berliner Schule unterzubringen. Ich sollte als „Ersatzmutter“ einspringen und die Kinder versorgen. Ein dritter Junge, der Sohn von Felix Silberstein, dem Vertreter von Ludwig, kam später noch dazu. Ludwig war entzückt. Keine Geheimpolizei der Welt würde auf den Gedanken kommen, daß eine „Hausfrau“ mit drei ihr anvertrauten Kindern überwacht werden müsse! Indem machte sich diese „Hausfrau“ eifrig an ihre geheime Aufgabe. Sie hieß: Anwerbung von Agenten für unsere Arbeit. Es war dies eine Geduldsprobe und eine Erziehung zur Vorsicht, die sich zu gegebener Zeit in Amerika bezahlt machen sollte.

    Wenn sie sich für einen neuen „Fall“ interessierten, bestanden Ludwig und Felix Silberstein darauf, die geringfügigsten Einzelheiten der Lebensgeschichte unseres Anwärters, alle Details über seine Familie, seine Gewohnheiten und kleinen Schwächen zu erfahren. Das verlangte diskrete Nachforschungen, lange Unterhaltungen mit dem Opfer und eine Menge mündlicher und schriftlicher Berichte. Einen „Anwärter“ reif zur „Zusammenarbeit“ zu machen, erforderte große Geschicklichkeit und Erfahrung. Man mußte sich überlegen, ob man sie bei ihrem etwa vorhandenen Idealismus oder ihrer Habgier, bei ihrer Eitelkeit oder ihrer Machtgier zu packen hatte.
    Ich war Stalins Spionin in den USA – Seite 2

    Einmal wurde ich nach Wien befohlen mit dem Auftrag, täglich zu einer bestimmten Stunde in einem bestimmten Restaurant zu sein und mich bereit zu halten. Ich begrüßte diese Reise als eine lang entbehrte Gelegenheit, meine Mutter wiederzusehen. Zugleich war ich neugierig auf das, was sich ereignen würde. Ludwig fuhr mit, er, den ich bewunderte und dessen Urteil ich unbedingt vertrauen durfte, eine Tatsache, die später bei meinem schließlichen Bruch mit dem Stalinismus eine Rolle spielen sollte. Diesmal sollten er und ich schnell ein einsames Versteck in einem Wiener Vorort ausfindig machen, wo die Aufstellung einer Radioantenne kein Aufsehen erregen würde. Ein Jugendfreund von mir half uns dabei. Er besaß zufällig genau das Landhaus, das wir brauchten. Ich hatte mir den Platz bereits angesehen, bevor ich an ihn herantrat. Doch ach, mein Freund war kein Held. Es kostete meine ganze Überredungskunst, ehe er sich unter dem Eindruck einverstanden erklärte, daß es sich um eine edle antifaschistische Aufgabe handle. Nachdem ich ein Zusammentreffen zwischen ihm und Ludwig, der natürlich einen angenommenen Namen trug, verabredet hatte, war meine Rolle ausgespielt; ich fuhr zu den drei Kindern nach Berlin zurück. – Ein anderes Mal wurde ich von der „Kommunistischen Internationale“ zu einer Mission nach London „ausgeborgt“, obwohl man gewöhnlich die GPU und ihre Tätigkeit peinlich getrennt hielt von den internationalen Angelegenheiten. Aber die Bitte kam von Hugo Eberlein, einem Gründer der Internationale, und durfte nicht abgelehnt werden, denn er genoß ein hohes Ansehen, das vornehmlich auf der Tatsache beruhte, daß er mit Stalins Adoptivtochter verheiratet war. Ich sollte ihm als Dolmetscherin dienen und ihn auch sonst nach Kräften in allen Dingen unterstützen. Dies ging so vor sich –: Ich begab mich zu einem Bücherrevisor mit Namen Callam, Kassierer der Partei, nach Essen, der den Auftrag erhalten hatte, die Bücher der Britischen Kommunistischen Partei und des Londoner Daily Worker" zu prüfen. Callam und ich fuhren mit denselben Zügen und demselben Kanalboot, und doch benahmen wir uns wie gänzlich Fremde. Einzeln und einige Stunden nacheinander kamen wir in einem zweitklassigen Londoner Hotel an.

    Bis in seine Fingerspitzen ein deutscher Buchhalter, jagte Genosse Callam hinter jedem einzelnen Schilling her. Die Bücher der Partei waren in einem Privathaus außerhalb Londons untergebracht. Callam und ich fuhren also unter Beobachtung aller Vorsichtsmaßnahmen täglich dorthin. Von Zeit zu Zeit bestellte ich Parteifunktionäre, wenn Einzelposten in den Abrechnungen erklärt werden mußten.

    In Erinnerung an diese Erfahrungen macht es mir immer Spaß, wenn ich Leute darüber diskutieren hörte, ob die einzelnen kommunistischen Parteien der Länder wirklich von der Moskauer Zentrale finanziert und kontrolliert würden. Ich vergaß niemals, daß unsere Mission in London nichts anderes war als die Prüfung der Bücher einer ausländischen Filiale durch das Büro des Stammhauses.

    Der in England tätige Kommunist Harry Pollit und andere führende Partei-Männer sorgten für unsere Bequemlichkeit. Aber Callam hatte nichts übrig für gesellschaftliches Leben, während ich fast im Übermaß von reichen und selbst mit Titeln ausgezeichneten Fremden gefeiert wurde. Der zunehmende Kampf mit dem Nazismus brachte es mit sich, daß deutsche Genossen, welche das Land besuchten, zum Gegenstände besonderen Interesses und besonderer Aufmerksamkeit wurden. Uns aber vermittelte die Gewißheit, einflußreiche Freunde in jedem Winkel der Erde zu treffen, das prickelnde Gefühl, einem großen geheimen Orden anzugehören, dem Orden der Aktivisten!

    Eine Begegnung in Berlin um 1932 herum möchte ich erwähnen: Ich traf einen kleinen, dunklen, unauffälligen Mann, der später eine allzu bekannte Persönlichkeit wurde und den Ludwig und Felix mit großer Ehrerbietung behandelten. Viele Jahre später, als sein Bruch mit den Sowjets eine Weltsensation wurde, wurde mir klar, daß es General Walter Krivitsky gewesen war, das Haupt des gesamten Roten Heeres-Abwehrdienstes in Westeuropa. Damals kam er mir so vor, als wollte er mich für eine besondere Verwendung prüfend beobachten. Doch vielleicht fand ich keine Gnade vor seinen Augen, da man von meiner Verwendbarkeit nicht wieder sprach.

    Als Hitler an die Macht kam, schien es, als sei mein amerikanischer Paß wichtiger als ich selbst. Konnte ich doch – ohne daß ich Verdacht erregte – Deutschland verlassen und wieder zurückkehren! Natürlich beeilte ich mich zunächst, die Kinder Fischers und den Sohn von Felix Silberstein nach Moskau zu schaffen, wobei ich aus Gründen größerer Sicherheit den Weg über Prag wählte. – Die Ereignisse in Deutschland hatten offenbar die üblichen Verbindungen mit Westeuropa unterbrochen. Ich wurde jedenfalls dazu bestimmt, eine bedeutende Summe in Franken von Moskau nach Paris zu bringen. Zuvor jedoch wurde ich in den Büroräumen der Komintern, wo ein Genosse namens Abramov mit den Vorbereitungen meiner Reise beschäftigt war, geradezu polizeimäßig fotografiert, von vorn und im Profil, und meine Fingerabdrücke wurden genommen. Ein abstoßender Vorgang, der mir eine Gänsehaut über den Rücken jagte. Das Geld, das mir in ziemlich kleinen Scheinen übergeben wurde, war übrigens so unhandlich, daß sogar, nachdem ich es glattgestrichen, in einen selbstangefertigtem Gürtel untergebracht hatte, ich für die Dauer der Reise so tun mußte, als ob ich in anderen Umständen sei. In dem sowjetischen Grenzen Negorelye ließ mich ein geflüstertes Losungswort ohne Untersuchung durch.

    Um die Gefahr einer Verfolgung zu verringern, machte ich einen Umweg über Wien und Zürich und blieb einige wenige Tage in jeder der beiden Städte. Im Zuge nach Zürich wurde ich durch einen jungen Franzosen beunruhigt, der mir trotz meiner ausgestopften Figur andauernd Aufmerksamkeiten erwies. Und meine Unruhe wurde zum Entsetzen, als ich ihm auch im Zuge nach Frankreich begegnete und er weiter überhöflich zu mir blieb. So war es mir eine unendliche Erleichterung, als ich bei unserer Ankunft in Paris eine kommunistische Abordnung antraf, die meinen Kavalier erwartete. Er war der Führer der französischen Jugend und hatte zufällig den gleichen Umweg von Moskau gewählt. In Paris angekommen, ging ich in das Wartezimmer eines Zahnarztes, wo ich auftragsgemäß eines Mannes harrte, dessen Bild mir in Moskau gezeigt worden war. Er kam. Wir gingen in eine Bar. Dort entledigte ich mich in der Damentoilette meiner „Schwangerschaft“. Ich händigte ihm die Franken aus; sie waren notdürftig in eine Zeitung verpackt...

    Ein anderes Mal halfen Paul Massing und ich in Berlin bei der Einrichtung einer illegalen Eisenbahnverbindung zum Herausschmuggeln schwerbelasteter Genossen aus dem Lande. Ich brachte die mir anvertrauten Leute in ein Dorf auf der deutschen Seite der tschechischen Grenze, wo ich sie in einem armseligen Gasthaus unseren tschechischen Helfern übergab. Dabei ging ich gewöhnlich ganz offiziell mit meinem amerikanischen Paß auf die tschechische Seite und wartete dort unruhig, bis ich mich überzeugt hatte, daß die Leute sicher herübergekommen waren. Während mehrerer Monate dieser Tätigkeit verloren wir nicht einen Mann. (Wird fortgesetzt)

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    Ich war Stalins Spionin in den USA - Die geschiedene Frau des Kommunistenführers Gerhard Eisler enthüllt – IV. Agenten konkurrieren im Dienst desselben Herrn
    https://web.archive.org/web/20161130165135/http://www.zeit.de/1950/25/ich-war-stalins-spionin-in-den-usa/komplettansicht

    22.6.1950 von Hede Massing - Die bisher in der „Zeit“ veröffentlichten Enthüllungen Hede Massings, die in erster Ehe mit dem heutigen ostzonalen Propagandaminister Gerhard Eisler verheiratet war und einst durch ihn in die Geheim-Zirkel der kommunistischen Internationale eingeführt worden war, haben Aufsehen erregt. War sie auch keine große Spionin in Stalins Dienst, sondern eher, wie sie meinte, „ein Sergeant unterm Befehl eines Offiziers“, so hat sie doch tiefen Einblick in die Hintergründe sowjetischer Spionage in den Vereinigten Staaten nehmen können. Nie wurde der „Alltag“ eines Sowjetspions, das Drum und Dran seiner obskuren Tätigkeit, so anschaulich geschildert, wie dies Hede Massing unternimmt, die aus Liebe Kommunistin wurde, aus Idealismus Spionin und die, nachdem sie die Wahrheit erfahren hatte, den Mut fand, ihre Handlungen öffentlich auszubreiten. Ihre Triebkraft ist Reue; ihr Ziel ist Warnung...

    Meinen ersten Bericht über mein Zusammentreffen mit Field hatte ich an Walters Nachfolger als meinen russischen Chef gerichet, einen Mann, den Berman unter dem Namen „Bill“ vorstellte. Erst auf Grund von Photographien, die mir nach Jahren der amerikanische Abwehrdienst vorlegte, erfuhr ich, daß er Walker Grinke hieß. Ein Mann von mittlerem Wuchs, vierzig Jahre alt, war er einer von jenen „dämonischen“ Russen mit stark mongolischen Gesichtszügen, einer niedrigen Stirn, gekrönt von dichtem aschblondem Haar. Ich erinnere mich besonders seines grausamen Mundes mit den dicken Lippen und seiner krankhaft blassen Gesichtsfarbe. Ja, Bill war der typische Sowjet-Apparatchik, ein kalter Bürokrat, ein böser Typus, wie er allen, die Stalins Rußland kennen, nur zu bekannt ist. Er war peinlich korrekt, doch zeigte er nicht ein einziges Mal in drei Jahren enger Verbundenheit so etwas wie freundschaftliche Gesinnung. Er fragte mich endlos über jede Einzelheit meines vergangenen und gegenwärtigen Lebens aus, wobei er keinen Zweifel darüber ließ, daß seine Fragen dienstlich seien, nicht menschliche Anteilnahme. Er war das verkörperte Mißtrauen des Sowjetbeamten gegenüber den ausländischen Kommunisten, die damals hoch alle idealistischen Schlagworte wörtlich nahmen und dies zum Teil noch heute tun. Sein Mißtrauen war gemischt mit Verachtung. Ich hatte das Gefühl, daß er mich beobachtete, wie man einen auf einer Nadel aufgespießten Käfer betrachtet. Er konnte sich lange nicht entschließen, mir zu vertrauen.

    Immerhin... Ich eröffnete ihm die Aussichten meiner neuen Freundschaft mit Noel Field. Er blieb eiskalt. Doch eine Woche später glich seine Erregung der meinen. Offenbar hatte er von höherer Stelle den Befehl erhalten, die günstige Gelegenheit bis zum äußersten auszunutzen. Er gab mir zu verstehen, daß ich keine Kosten scheuen sollte im Bewirten und Beschenken meiner neuen Freunde. Dennoch fühlte ich mich sehr erleichtert, als ein neuer Vertreter Sowjetrußlands, der anscheinend in höherem Rang stand als Bill, im Mai oder Juni 1935 erschien. „Fred“ – so hieß er getarnt – erwies sich als ebenso warmherzig, wie Bill sich als kalt und formell erwiesen hatte...

    Es gibt außerhalb Rußlands drei verschiedene Sowjetspionagemaschinen, die sorgfältig voneinander getrennt gehalten werden. Die eine ist das militärische Nachrichtenbüro, die sogenannte „Dritte Abteilung“ des Roten Heeres. Die zweite ist das Netzwerk der Komintern, durch das die kommunistische Bewegung überall in der Welt geleitet und beaufsichtigt wird. Schließlich gibt es noch einen Apparat der Geheimpolizei: die Auslandsabteilung der GPU (jetzt MWD), zu der ich gehörte.
    Genossen gleicher Schmach

    Wie üblich, wurde mir niemals mitgeteilt, welcher dieser Maschinen ich diente. Ich wußte aber trotzdem Bescheid, und zwar war ich durch eine Art Aussonderungs-Prozeß zu meinem Wissen gekommen. Die Tatsache nämlich, daß ich dauernd gewarnt wurde, mich öffentlich mit bekannten Kommunisten zu zeigen, bedeutete, daß ich nicht in dem Komintern-Ring war. Ich wußte ferner, daß Ludwig, mein europäischer Chef, mit Krivitsky, dem obersten militärischen Nachrichtenoffizier in demselben Bezirk, nicht in direkter Verbindung stand. So folgerte ich denn, daß, die Fäden meiner Organisation zur Liubyanka in Moskau, dem Hauptquartier der GPU, führten. Gegen Ende des Jahres 1935 – um einmal einen bestimmten Zeitpunkt aus meinen Erfahrungen herauszugreifen – kannte ich persönlich nur sechs Mitglieder meiner in Amerika tätigen Gruppe. Da waren Fred und, ihm untergeordnet, Bill, die beiden Chefs. Dann, mir gleichgestellt, Berman und ein anderer Russe namens Anton, ferner ein Tscheche, der Victor genannt wurde, und dann jene kleine Mata Hari deutscher Herkunft, Gerda Maria Frankfurter, die ich schon erwähnte. Wir beide, Gerda und ich, waren den anderen unter unseren richtigen Namen bekannt.

    Meine äußere Aufmachung war bescheiden –: eine kleine Wohnung und eine anspruchslose Lebenshaltung. Gerda hingegen hatte einen eindrucksvolleren Hintergrund –: eine große Wohnung in guter Gegend, schöne Kleider und sogar Schmuck. Wahrscheinlich erforderte die Art ihrer Tätigkeit diesen Luxus, vielleicht auch trug der Umstand dazu bei, daß sie Bills Geliebte war.

    Fred war von kleiner Gestalt, besaß wenig Haare und war nahezu fünfzig Jahre alt, anspruchslos und hatte eine gute Erziehung genossen. Er gehörte zu den bescheidenen, unaufdringlichen Menschen, welche die Aufmerksamkeit nicht auf sich zu lenken pflegen, was ein Vorzug bei seiner Art der Beschäftigung bedeutete. Während meiner verschiedenen Kurierreisen in Europa erfuhr ich, daß er aus adliger Familie stamme und in der Armee des Zaren Offizier gewesen sei, Gerda, die dazu neigte, mit ihrer Kenntnis der inneren Angelegenheiten der Organisation zu prahlen, nannte ihn Boris. Später erfuhr ich, daß wahrscheinlich Boris Bazarow sein richtiger Name sei. Mit ihm lebte seine Frau in New York. Aber in all den Jahren habe ich sie weder kennengelernt, noch erfuhr ich, wo sie wohnte. Fred und Bill hingegen hatten Schlüssel zu meiner Wohnung und benutzten sie gelegentlich während meiner Abwesenheit. Wie ich später noch erzählen werde, brachte diese Tatsache mich einmal in die größte Verlegenheit, die ich in Amerika erlebt habe. Übrigens – ich hätte oft gern gewußt, ob Bill und Fred noch Vorgesetzte in den Vereinigten Staaten hatten. Manchmal war für eine Entscheidung wirklich nicht Zeit genug, in Moskau anzufragen. Und dennoch war es offenbar so, daß sie in eilten Fällen schnelle Direktiven erhielten. Dies gab mir die Überzeugung, daß es hier Männer geben müsse, die ihnen übergeordnet waren. Diese meine Annahme schien einige Jahre später tatsächlich bestätigt zu wenden. Ich hörte nämlich, daß ein wichtiger GPU-Vertreter namens Gaik Ovakim bei der Amtorg Trading Corporation, einer Handelsgesellschaft, während meiner Zeit tätig gewesen sei. Er wurde schließlich verhaftet und gegen fünf russische Frauen, die mit Amerikanern verheiratet waren, ausgetauscht.

    Meine üblichen Zusammenkünfte mit Bill und – weniger häufig – mit Fred kamen immer nach demselben Verfahren zustande. Bei jeder Zusammenkunft legten wir Zeit und Ort für die nächste fest, gewöhnlich in einem Restaurant, einer Bar oder an einem öffentlichen Platz. Wenn einer von ihnen mich früher als vereinbart sehen wollte, telephonierte er und lud mich – je nachdem – zum Mittagessen, zum Abendessen oder zu Cocktails ein. Die übliche Form war so:

    „Wie denkst du über ein Mittagessen morgen mit mir?“

    „Ich würde mich außerordentlich freuen, und wo?“ pflegte ich zu antworten.

    „Warte mal... Wie steht’s mit dem kleinen Restaurant... Du weißt schon, der Name ist mir entfallen.“ – Das bedeutete in unserer Geheimsprache denselben Platz, an dem wir uns das letzte Mal getroffen hatten.

    „Schön“, stimmte ich bei; „merkwürdig, ich haben den Namen auch vergessen, aber ich weiß, wo es ist.“

    „Gut, sollen wir sagen: am ein Uhr?“

    Das bedeutete drei Uhr, denn wir legten immer zwei Stunden zu, um jeden Mithörer von der Spur abzulenken. Trotzdem verließ ich das Haus vor ein Uhr für den Fall, daß jemand mir folgen sollte, und nahm eine Droschke in der unserem Treffpunkt entgegengesetzten Richtung. – Wir spielten gern mit dem Gedanken, daß wir uns in großer Gefahr befänden, selbst in diesem vertrauensseligen und sorglosen Lande. Es traten lange Zeiten einer langweiligen Untätigkeit ein, die mich ärgerten. Fred merkte das. Er sagte mir einmal: „Bei unserer Arbeit, Hede, ist zuviel Energie gefährlich. Was wir brauchen, ist gesunder Menschenverstand, Geduld und Mut.“

    Meine Mit-Spionin in Amerika, Gerda Frankfurter, die auf großem Fuße lebte, wäre in einiger Verlegenheit gewesen, hätte man sie nach der Quelle ihres Einkommens gefragt. Auf einer meiner Kurierfahrten nach Europa half ich ihr, diese verwundbare Stelle zu schützen. Denn niemand durfte ja erfahren, daß ihr Geld aus Moskau stammte. Ende Juli 1935 nahm ich außer den üblichen Kleinfilmrollen eine große Dollarsumme mit, die ich Gerdas erstauntem Vater in der Schweiz übergab mit der Anweisung, davon regelmäßig bestimmte Beträge an seine Tochter in New York zu überweisen. Auf diese Weise erfanden wir einen wohlhabenden und freigebigen Vater, der für Gerdas luxuriösen Lebensstil aufkam. Der alte Mann selbst, davon war ich überzeugt, ahnte nicht, womit sich seine Tochter eingelassen hatte. Er lud mich zu einem wundervollen Schweizer Ferienaufenthalt in Montreux ein, zusammen mit Paul, meinem Mann, mit dem Sowjetagenten Ludwig und einigen anderen Kameraden. Ludwig schien über meine erfolgreiche Arbeit in der Angelegenheit der beiden Beamten des State Department, Noel Field und Laurence Duggan, im Bilde zu sein.
    Verantwortlich für Anton

    Als ich im September wieder nach New York, zum Ausgangspunkt meiner Operationen, zurückkehrte, trat ein neuer russischer Agent zum engen Kreis unserer Mitarbeiter. Ich hatte eben im Barbizon Plaza-Hotel ausgepackt, da rief mich Fred, unser Chef, an, um mich zu begrüßen und mich zum Essen „bei sich zu Hause um sechs“ einzuladen. In unserer Geheimsprache hieß dies, daß wir uns um acht Uhr in einem Restaurant treffen wollten, daß wir vor meiner Reise ausgemacht hatten. Gegen Ende der Mahlzeit stieß ein blonder, blauäugiger und außerordentlich gut aussehender junger Russe zu uns, der eher einem Gigolo als einem Spion glich. Wir zogen in ein italienisches Kellerlokal in der West 8th Street, wo genug Rumba-Lärm herrschte, um unsere Unterhaltung zu übertönen. Fred fragte mich, welche Namen wir unserem neuen Freund geben sollten. Nach einem Tanz mit dem verliebten Jüngling schien mir „Lothario“ oder „Don Juan“ sehr passend, aber wir einigten uns auf Anton. Und Anton blieb er für mich während der nächsten zwei Jahre. Fred erklärte mir, daß ich für Anton verantwortlich sei und die Aufgabe ernst nehmen müsse. Woher soviel Besorgnis? Erstens war Anton der Photograph der Gruppe: eine Schlüsselstellung in jedem Spionagenetz. Und zweitens war er der mißratene Brudereines mächtigen GPU-Häuptlings in Moskau.

    Was Anton vor allen Dingen brauchte, war ein Ort, wo er unbeobachtet zwei oder drei Abende in der Woche arbeiten konnte. Es war kein leichtes Stück Arbeit, seine Aufmerksamkeit lange genug von amerikanischen Frauen abzulenken. Aber es gelang mir schließlich, ihm ein Versteck zu beschaffen –: Mary, so will ich das Opfer nennen, hatte ich einige Monate früher in einem befreundeten Haus getroffen, und sie hatte sich mir angeschlossen. Reizlos, wenn nicht gar häßlich, eine Frau von dreißig Jahren ohne Liebe, eine Buchhalterin mit romantischen Sehnsüchten, war Mary gerade recht für unsere Aufgaben. Meine Schilderungen von heldenhafter antifaschistischer Betätigung hatten sie begeistert, und immer wieder hatte sie mich gebeten, ihr eine Möglichkeit zur Mitarbeit zu beschaffen. Diese Möglichkeit war nun in der angenehmen Gestalt unseres Anton aufgetaucht, und nachdem ich sie zusammengebracht hatte, nahm das Schicksal seinen Lauf: Marys kleine Wohnung wurde ein geheimes Photo-Studio, in dem ein großer Wandschrank als Dunkelkammer diente.
    Liebe trotz gefährlicher Geschäfte

    Obwohl ich dringend gefordert hatte, Mary müsse aus Sicherheitsgründen alle Beziehungen zu mir abbrechen, überfiel sie mich fünf oder sechs – Wochen später in einem Zustand, der an Hysterie grenzte. Sie war schamlos verliebt in den Russen, wußte aber, daß seine Liebe kaum mehr war als die Gegenleistung für die Benutzung ihrer Wohnung. Ihre letzten Zweifel hieran wurden zerstreut, als Anton eines Nachts ein bacchantisches Fest im „Studio“ veranstaltete und ihr einen seiner russischen Freunde aufdrängte. Ich schlug ihr vor, den Schlingel vor die Tür zu setzen, aber Mary weigerte sich. Und da ich befürchtete, daß ihre Eifersucht möglicherweise unseren Kreis gefährden könnte, berichtete ich über den Vorfall in allen Einzelheiten. Fred, der Puritaner, errötete bis zum Glatzenansatz. Seine erste Reaktion äußerte sich in merkwürdiger Form: „Hede“, sagte er, „du mußt von Anton das Mikro-Photographieren lernen.“ Im übrigen versprach Fred, er werde „durchgreifen“. – Das geschah. Mary erzählte mir einige Zeit später gebrochenen Herzens, daß Anton plötzlich seine Sachen gepackt habe und verschwunden sei... Lange hörte ich nichts mehr von Anton und nahm an, daß er nach Moskau zurückgerufen worden war. Da erfuhr ich jedoch zu meinem Entsetzen, daß er mit der Frau eines amerikanischen Kommunisten zusammengezogen war, welche die Schwester eines noch prominenteren Kameraden war. Da ich ihn dort zuerst eingeführt hatte, fühlte ich mich in der Angelegenheit schuldig. Ich setzte mich hin und schrieb über Anton einen scharfen Bericht, der einer Anklage gleichkam. Denn ich hatte große Sorge um die Organisation, der wir beide angehörten. Ich habe ihn nur noch einmal getroffen, eine Episode, die ich später schildern werde. Zuletzt aber sollte die Anton-Episode noch ein betrübliches Nachspiel finden. Als ich im Jahre 1938 in Moskau verhört wurde, fiel sein Name. „Wo ist Anton?“ fragte ich, ohne eigentlich eine Antwort zu erwarten. Mein Verhörer lachte vielsagend. „Oh, Anton ist gut aufgehoben, sehr gut aufgehoben“, sagte er. „Und es wird Sie freuen zu hören, daß Ihr Bericht das erreicht hat. Sie dürfen versichert sein, daß er dort, wo er jetzt ist, nichts mehr anstellen wird...“ Mir ging es kalt den Rücken herunter. Man hatte also den leichtsinnigen Anton liquidiert. Und es war scheußlich zu wissen, daß ich dazu beigetragen hatte, ihn ins Konzentrationslager zu bringen oder ins – Grab.

    Die natürlichste Tarnung, die ein Sowjetagent im Ausland haben konnte, war – auch außerhalb der Vereinigten Staaten selbst – ein amerikanischer Paß. Amerikanische Touristen waren in aller Welt etwas so Alltägliches, daß sie nie Aufsehen erregten. Manche dieser Pässe waren natürlich gefälscht, sie wurden von Fachleuten in den roten „Dokumenten-Druckereien“ hergestellt. Die meisten Pässe aber waren echt, nur –: sie wurden von Personen benutzt, für die sie nicht ausgestellt waren.
    Pässe – eine Wissenschaft für sich

    Eine wichtige Rolle bei der Beschaffung solcher Pässe spielte der spanische Bürgerkrieg. Männer aller Nationen ließen sich damals für die „Internationale Brigade“, die gegen Franco kämpfte, anwerben, und so versorgte der Tod jedes Ausländers im Kampf oder durch „Säuberung“ die Sowjetbehörden mit einem weiteren wertvollen Paß. Außerdem besorgten in den Vereinigten Staaten hilfsbereite Kameraden ganz vorschriftsmäßig auf ihren eigenen Namen Pässe, die sie dann der Partei zur Verfügung stellten. Oft wurden auch Pässe beantragt auf Grund von Geburtsurkunden, Einbürgerungsdokumenten und anderen Ausweisen von Männern und Frauen, die schon längst tot waren. Diese ganze „Paß-Wissenschaft“ lernte ich im Laufe der Zeit von Grund auf kennen. Einmal erklärte Bill, er sei in großen Sorgen. Er benötige in kurzer Frist ein ganzes Bündel Pässe oder wenigstens die Papiere, um die Pässe zu beschaffen. Da ausgedehnte Beziehungen zu Amerikanern dafür notwendig waren, war unsere Gruppe der Aufgabe nicht gewachsen. So ungern er es auch tat, so mußte er doch zugeben, daß wir uns an die ausgezeichneten Büros der amerikanischen Komintern-Untergrundbewegung wenden müßten, unsere Konkurrenz. – Gerhard Eisler, mein früherer Mann, befand sich damals in New York und besuchte mich von Zeit zu Zeit. Es war eine stillschweigende Verabredung zwischen uns, niemals über das Vorgehen unserer beiden Gruppen zu reden, aber bei seinem nächsten Besuch brach ich diese Vereinbarung. Er versicherte mir, daß er genau die Person kenne, die wir brauchten So brachte er mich einige Tage später beim Frühstück in Childs Restaurant an der Ecke 23rd Street und 5th Avenue mit dem berühmten und berüchtigten J. Peters zusammen, einem dunklen, untersetzten Ungarn mit gestutztem Schnurrbart, den ich bis dahin nur vom Hörensagen kannte. Es war ein freundlicher und sanft redender Mann. Es war derselbe Peters, der in den vergangenen Jahren in den Enthüllungen von Louis Budenz, Ben Gitlow und anderen Exkommunisten eine Rolle spielte und der im letzten Jahr, also 1949, nachdem er sich in einem Verfahren vor amerikanischen Gerichten geweigert hatte, die entscheidenden Fragen zu beantworten, mit der Erlaubnis „bestraft“ wurde, das Land freiwillig zu verlassen.

    Nachdem Gerhard uns allein gelassen hatte, setzte ich meine Notlage auseinander. Peters wollte wissen, für wen die Pässe sein sollten. „Für meine Gruppe“, antwortete ich. „Welche?“ fragte er lächelnd. „Sie wissen doch, daß ich Ihnen das nicht sagen darf“, sagte ich empört. Es wäre zu beschämend gewesen zuzugeben, daß ich es selbst nicht genau wußte. Auf seinen Einwand, daß viele Pässe viel Geld kosteten, beruhigte ich ihn: der Preis spiele keine Rolle. So wurden wir einig. Auch im folgenden Jahr traf ich Peters zehn- oder zwölfmal und machte ihm stets genaue Angaben: Wir brauchten Papiere für Personen diesen oder jenen Alters, im Lande geboren oder eingebürgert, mit einer bestimmten ursprünglichen Nationalität. Bei Abschluß solcher Geschäfte tauschten wir jedesmal Umschläge aus – meine enthielten Geld, seine die Papiere, die Bills Agenten brauchten. Es wurde mir klar, daß das, was Peters mir übergab, nur ein lächerlicher Bruchteil der großen Produktion seiner Paß-Fabrik war.

    Meine Beziehungen zu Bill wurden allmählich immer loser, so daß ich während der späteren Periode meiner Tätigkeit im sowjetischen Spionagenetz hauptsächlich mit Fred, dem anderen Chef, zu tun hatte. Die Oberaufsicht über meine Hauptaufgabe in Washington zum Beispiel – die Heranziehung von Noel H. Field und Laurence Duggan – lag gänzlich in Freds Händen. Immerhin war ohne sein Zutun insbesondere mein Verhältnis zu den Fields so eng und so herzlich geworden, daß ich nicht immer unterscheiden konnte, wo das „Geschäft“ endete und die Freundschaft begann. So war ich, als ich schließlich im Herbst 1935 Noel H. Field ohne Umschweife den Vorschlag machte, „unsere Organisation“ regelmäßig mit Informationen und Dokumenten zu versehen, sehr erstaunt, daß er sich weigerte, sich festzulegen. Er brachte sogar Argumente vor wie „Loyalität gegenüber seinem Vaterlande“. Ich hatte Befehl, die Angelegenheit nicht zu forcieren, und so verging noch einige Zeit. Schließlich berichtete ich Noel Field, daß mein Vorgesetzter darauf bestünde, ihn zu treffen. Und da rückte er mit einer Neuigkeit heraus, die mir einfach den Atem benahm. Er stünde unter Druck, so sagte er mir, einer anderen Organisation beizutreten, und sei versucht, ihr den Vorzug, vor der meinigen zu geben. Die Beeinflussung gehe von einem Kollegen in seinem Ministerium aus, einem Amerikaner. – Ich war entsetzt über diese Verhedderung der kommunistischen Untergrundlinien. Sollten die langen Monate meiner Bearbeitung von Field einfach fortgewischt werden? Sollte ich durch einen Fremden der Früchte meiner Bemühungen beraubt werden? Ich beschloß, um mein Recht zu kämpfen.

    „Wer ist dieser Mann?“ fragte ich.

    „Ich glaube nicht, daß du ihn kennst, Hede, er heißt Alger Hiß.“

    „Für welche Gruppe arbeitet er?“, fragte ich weiter.

    „Das weiß ich nicht, genau sowenig, wie ich eigentlich deine Gruppe kenne.“

    „Ich möchte diesen Hiß treffen“, sagte ich.

    Noel Field nahm diesen Vorschlag mit Begeisterung auf und versprach, eine Zusammenkunft zustande zu bringen. Wenige Tage später meldete er mir, daß alle Vorbereitungen getroffen seien und ich Alger Hiß beim Essen im Fieldschen Haus treffen würde.

    Etwa eine Woche später fand das Zusammentreffen mit Hiß statt, von dem er heute natürlich leugnet, daß es sich jemals ereignet habe.

    (Wird fortgesetzt)

    https://www.zeit.de/1950/26/ich-war-stalins-spionin-in-den-usa
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    #histoire #espionnage #USA #URSS #communistes #guerre_froide

  • Ruth Werner - Courier, traitor, bigamist, fabulist : behind the mythology of a superspy
    https://www.coldspur.com/wp-content/uploads/2020/12/Courier-traitor-bigamist-fabulist-behind-the-mythology-of-a-superspy.pdf
    Ursula (Ruth Werner) Kuczynski et son frère Jürgen n’ont jamais renoncé à leurs convictions communistes et montrent par leurs exemple qu’il y a des intellectuels d’origine bourgeoise qui ne trahissent pas les résultats et conséquences des analyses de la société capitaliste qu’ils ont pu réaliser. Cette confiance en soi et dans la science font la différence avec des esprits comme George Orwell dont la développement suit un itinéraire plus aléatoire empreigné par le vécu et les sentiments qui à un age avancé les fait retourner vers une identité petite bourgeoise.

    Aprés la guerre Orwell dénonce aux services de sécurité britanniques ses connaissances pas assez fiables à son avis alors que les Kuczynski se tournent vers la recherche scientifique et l’écriture de livres socialistes pour enfants. L’auteur Ben Macintyre essaye de reconstruire l’itinéraire de l’espionne Sonya en partant de son autobiographie Sonjas Report .

    Agent Sonya: Moscow’s Most Daring Wartime Spy, Ben Macintyre, New York: Crown, an imprint of Random House, 2020, 377 pp., $28.00 (Hardback). ISBN: 9780593136300

    Writing biographies of intelligence agents is a hazardous business. The subjects have led a life of subterfuge and deception, and their memoirs are similarly untrustworthy; their employers indulge in campaigns of disinformation; such few archives as do exist have frequently been extensively redacted, or have false entries deposited in them. A methodology for sifting the chaff and reconciling conflicting stories is a necessary part of the armoury.

    #histoire #espionnage #guerre_froide #bombe_nucléaire #URSS #DDR

    • Merci @rastapopoulos , c’est très intéressant ce qu’on trouve che Agone.
      https://agone.org/malheureux-iii-1

      On peut en conclure que « Sonya », son frère Jürgen Kuczynski et Klaus Fuchs ont choisi un camp et Orwell celui de ses adversaires. C’est compréhensible vu les crimes des stalinistes dont l’auteur de « 1984 » a été le témoin. Ursula Kuczynski alias Sonja alias Ruth Werner alias Ursula Beurton dit qu’elle a travaillé pour l’Union Soviétique pas pour Staline.

      A l’époque il faillait choisir son camp. Orwell s’est alors rangé parmi les collaborateurs de l’empire britannique. Il me rappelle les étudiants de 1968 qu’on a appellé à rentrer chez eux et de continuer leur carrière dans les cabinets d’avocat et de médecin paternels.

      Orwell n’a pas été un méchant délateur qui livrait ses amis aux tortionnaires de la MI5, il a simplement agi selon sa situation de petit bourgeois qui préférait sa patrie au monde ouvrier communiste déchiré. J’en retien que dans sa vie personnelle il n’a en fin de compte pas été assez anarchiste pour occuper une place importante dans la généalogie des révolté/es.

      En 2006, dans la notice consacrée à l’entrée « Information Research Department (IRD) » du glossaire du livre de John Newsinger, La Politique selon Orwell (Agone, 2006, p. 331-332), Jean-Jacques Rosat donne une synthèse de l’affaire et toutes les références nécessaires pour s’en faire une idée précise :

      Organisme créé en 1948 par le gouvernement travailliste comme un bureau semi-officiel de propagande anticommuniste et antisoviétique du ministère des Affaires étrangères. En mars 1949, Celia Kirwan – proche amie d’Orwell et qui y travaillait – demanda à celui-ci de participer à ses activités . Orwell, trop malade, refusa d’écrire quoi que ce soit ; mais il communiqua une liste de personnalités qu’il pensait susceptibles de collaborer ; et, surtout, il proposa d’indiquer les noms d’écrivains et de journalistes qu’il tenait pour des crypto-communistes et auxquels l’IRD ferait mieux, selon lui, de ne pas s’adresser. Pour cela, il s’appuya sur une liste personnelle qu’il tenait à jour depuis 1942 et où figuraient les noms de toutes les personnalités du monde politique et intellectuel dont il se demandait de quel côté elles seraient en cas de conflit avec l’Union soviétique. Cette liste de 135 noms comporte des commentaires et de nombreux points d’interrogation, ratures et marques d’incertitude et d’hésitation . Le 2 mai 1949, Orwell adressa à Celia Kirwan une liste beaucoup plus courte de 38 noms, qui a été retrouvée dans les dossiers du ministère des Affaires étrangères et rendue publique en 2003 *. Quelque jugement que l’on porte sur ce geste accompli par Orwell en pleine guerre froide, trois points sont clairs : 1. l’IRD ne relevait ni de la police ni des services secrets britanniques (même si ceux-ci n’ont sûrement pas été indifférents à ses activités) ; 2. la liste d’Orwell n’était pas une liste noire : il ne s’agissait pas d’interdire à certains journalistes ou écrivains d’exercer leur profession mais de suggérer à l’IRD de ne pas les employer comme propagandistes anticommunistes parce qu’ils risquaient d’être peu fiables dans cette tâche ; 3. aucune des 38 personnalités figurant sur la liste n’a jamais eu d’ennui avec les autorités britanniques. Sur cette affaire, on peut lire George Orwell devant ses calomniateurs. Quelques observations [Ivrea, 1997, dont nous donnons de larges extraits ici]. Pour des mises au point plus récentes qui tiennent compte des derniers documents retrouvés, lire D. J. Taylor, Orwell. The Life, Londres, Chatto & Windus, 2003, p. 408-410, et Timothy Garton Ash, « Orwell’s List », The New York Review of Books, 25 septembre 2003, vol. 50, n° 14

      #stalinisme #anarchisme #révolte

    • Il me semble que tu évinces le contexte, car en 1949, on n’est pas du tout sur « les soviets », ni sur « le monde ouvrier », concernant l’URSS, on est en plein stalinisme hard, et on est l’année où Staline obtient les bombes nucléaires, en pleine guerre froide avec une vraie peur et un vrai risque en Europe de l’ouest (pour le commun des mortels) de se faire éclater la gueule. Du coup ya rien de spécialement petit bourgeois à être anti-stalinistes à ce moment de l’histoire (ni à aucun moment en fait…)

    • Les crimes de Staline et de l’homme soviétique (homo sovieticus) particuliérement opportuniste ne représentent qu’une face de la médaille communiste de l’époque. Klaus Fuchs et Ursula Kuczinski considèrent alors qu’ils travaillent pour l’Union Soviétique et le socialisme, une position contestée par Koestler, Orwell et d’autres bourgeois et petit bourgeois attachés à leur statut. Les qualifications de bourgeois / petit bourgeois / paysan / etc. ne sont en rien péjoratives mais la déscription de la situation de classe et de la conscience politique d’un individu. L’ex communiste Koestler par exemple est parfaitement bourgeois, Orwell plutôt petit bourgeois. Mais là n’est pas la question.

      Depuis la célèbre phrase de Karl Liebknecht sur les relations de classe en temps de guerre l’attitude à adopter est évidente pour chaque révolutionnaire :

      Der Hauptfeind steht im eigenen Land.

      Conclusion : A défaut de pouvoir les combattre on ne collabore pas avec les capitalistes maîtres de son pays parce que c’est eux les responsables qui profitent de la guerre froide et chaude. On ne les soutient pas. Jamais, d’aucune manière.

      Ceci signifie que pendant ses dernières années Orwell est tout sauf un anarchiste ou révolutionnaire mais un petit bourgeois très cultivé et talentueux. Pour lui contrairement à par exemple Lev Tolstoï ou Maxime Gorki le plus haut sommet qu’il peut alors atteindre est le statut de grand écrivain vivant dans une union symbiotique avec la société britannique.

      C’est dommage pour un grand écrivan qui sait viser plus loin, mais à cause de la force des choses de la vie c’est prèsque inévitable pour la majorité des esprits moindres passé un certain age. Pour eux la révolution c’est un truc de jeunesse et du passé. C’est d’ailleurs une des raison pour le déclin du parti Die Linke .
      O.K. on ne peut jamais être complètement sûr de telles conclusions, mais c’est que j’observe quand je regarde autour de moi.

    • La liste, fallait quand le faire, l’écrire et la remettre à un service odieux impérialiste ...

      En 2006 paraît un dernier supplément aux Complete Works of George Orwell, sous le titre Lost Orwell (Timewell Press). On y trouve reproduite la « Liste des noms de cryptocommunistes et de compagnons de route envoyés à l’IRD le 2 mai 1949 » (p. 141-149)  :

      Anderson, John → Journaliste spécialisé dans l’industrie (Manchester Guardian) → Probablement sympathisant seulement. Bon journaliste. Stupide.
      Aldred (nom de famille ? Guy) → Romancier (« Of many Men », etc.) → Q. si ouvertement membre du PC.
      Beavan, John → Rédacteur en chef (Manchester Evening News et autres journaux) → Sympathisant sentimental uniquement. Pas subjectivement pro-PC. Peut avoir changé d’avis.
      Blackett, Professeur P. M. S → Vulgarisateur scientifique (physique). → []
      Carr, Professeur E. H. → The « Times ». Aberystwith University. Livres sur Bakounine, etc. → []
      Chaplin, Chas → [] → ?
      Comfort, Alex → Médecin. Poète, romancier. Contribut. à « Now » & périodiques similaires. Connexions avec Grey Walls Press (?) → Potentiel seulement. Pacifiste-anarchiste. Très antibritannique. Subjectivement pro-allemand pendant la guerre, semble de tempérament pro-totalitaire. Pas moralement courageux. Une main paralysée. Très talentueux.
      Crowther, D. J. → Scientifique (biologiste ?) → ? Frère de Geoffrey Crowthern (de The Economist.) Oui
      Childe, Professeur, Gordon → Vulgarisateur scientifique (anthropologie et histoire des sciences) → ?
      Calder-Marshall, Arthur → Romancier et journaliste → Autrefois proche compagnon de route. A changé, mais pas de manière fiable. Personne non sincère.
      Deutscher, I. → Journaliste (Observer, Economist et autres journaux) → Sympathisant seulement. Juif polonais. Auparavant trotskiste, il a changé d’avis principalement à cause de la question juive. Pourrait changer à nouveau.
      Duranty, W. → Correspondant étranger bien connu. Livres sur la Russie, etc. → []
      Driberg, Tom → Député de Malden et chroniqueur (Reynolds’ News, anciennement Daily Express) → Généralement qualifié de « crypto », mais à mon avis PAS vraiment pro-PC.
      Dover, Cedric → Écrivain (« Half Caste », etc.) et journaliste. Formation à la zoologie → Eurasien. Très anti-Blancs (en particulier anti-États-Unis), mais aussi pro-russe sur tous les sujets importants. Très malhonnête. Personne vénale.
      Goldring, D. → Écrivain (principalement de romans) → Carrière déçue.
      Hooper, Major → Expert militaire. Brochures, livres sur l’URSS. → Q. si CR ou simplement sympathisant.
      Jacob, Alaric → Correspondant étranger (D. Express et autres journaux) → Époux d’Iris Morley.
      Kohn, Marjorie → Enseignante et journaliste (New Statesman et autres journaux) → Sympathisante stupide.
      Litauer, Stefan → Expert en affaires étrangères. Correspondant polonais du News Chron. → Manifestement malhonnête. Aurait été auparavant un soutien de Pilsudski.
      Morley, Iris → Correspondante étrangère (Observer et autres journaux) → Très solide compagnon de route. Q. si elle est ouvertement membre du PC.
      Macmurray, Professeur John → S.C.M. du National Peace Council. Mouvement personnaliste. Beaucoup de livres → ? Pas de lien structurel, mais subjectivement très pro-URSS. Il est à noter que la branche française du mouvement personnaliste est en partie dominée par les compagnons de route.
      Martin, H. Kingsley → Éd. New Statesman → ?? Trop malhonnête pour être « crypto » ou un compagnon de route mais sûrement pro-russe sur toutes les questions importantes.
      Mackenzie, Norman → Journaliste (New Statesman) → Q. si ouvertement membre du PC
      McLeod, Joseph → Écrivain sur des sujets théâtraux, anciennement annonceur de la BBC → ? ?
      Mitchison, N. → Romancière → Sympathisante idiote. Sœur de J. B. S. Haldane.
      Moore, Nicholas → Poète → ? Tendances anarchistes.
      McDiarmid, H. → Poète et critique. Mouvement nationaliste écossais → Communiste dissident, mais sûrement pro-russe.
      Mende, Tibor → Expert en affaires étrangères. Livres → Hongrois. Peut-être seulement sympathisant.
      Neumann, R. → Romancier. Éditeur d’« International Authors » pour Hutchinsons pendant quelques années. → Allemand
      O’Donnell, Peader → Critique → Q. si ouvertement membre du PC.
      Parker, Ralph → Correspondant étranger (News Chronicle et autres journaux) → []
      Priestley, J. B. → Romancier et présentateur radio → ?
      Padmore, George → Ligue contre l’impérialisme et activités apparentées. Beaucoup de brochures → Noir. Dissident communiste (expulsé à partir de 1936 environ), mais sûrement pro-russe.
      Redgrave, Michael → Acteur → ?
      Smollett, Peter (de son vrai nom Smolka ?) → Correspondant, D. Express, etc. Section russe du MOI pendant la guerre → Selon C. Pers, ne serait qu’un carriériste, mais il donne la forte impression d’être une sorte d’agent russe. Personne très louche.
      Schiff, Leonard (Révérend) → Pasteur de C.E. (moderniste). Connaissance de l’Inde. Brochures. → ?
      Werth, Alexander → Correspondant étranger (Manchester Guardian et autres journaux) → ? N’est peut-être pas un compagnon de route mais donne cette impression.
      Young, Commandant E. P. (R. N.) → Expert naval. Brochures → presque certainement « crypto » CR ?
      Stewart, Margaret → Journaliste (News Chronicle, Economist et autres journaux). Actif dans le NUJ → Il y a environ 5 ans, était membre clandestin du PC. Elle a peut-être changé d’avis. Personne très compétente.

      --*—

      Si tu veux avoir mon avis - en tant qu’être humain à peu près sincère il faut toujours se tenir à l’écart des services secrets, si on ne veut pas se compromettre moralement. Quand on apercoit même de loin un agent des services, on change de trottoir. S’ils frappent á ta porte tu la leur fermes au nez malgré leurs menaces. Si en ce faisant tu coinces violemment un de leurs membres, c’est bien fait. Ils n’avaient qu’à te laisser tranquille. Si tu acceptes les échanges même de mots avec eux, tu entres dans leur jeu où tu sera toujours perdant.

      C’est tout ce je peux tirer comme conclusion de ma propre expérience comme de celle me mes proches qui ont vécu la guerre, l’époque du troisième reich et l’après guerre immédiat

      Les personnages historiques comme Orwell ou les espions comme Klaus Fuchs avaient des raisons pour adopter une attitude différente. Qu’on les juge suivant leurs mobiles et erreurs, sachant qu’il est impossible de revivre leurs combats.

  • Quand Staline et Ulbricht ont trahi Thälmann
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ernst_Th%C3%A4lmann#Verhaftung,_Gefangenschaft_und_Ermordung


    Entre 1921 et 1961 la vie de de communiste était dangereuse dans le monde entier. Pris dans l’impasse entre les assassins fascistes et les sbires du régime paranoïaque de Moscou d’innombrables communistes périrent dans les geôles des dictatures du monde. Il est une ironie de l’histoire qu’à l’époque le régime de Guantanamo d’aujourd’hui offrait les meilleures chances de survie aux communistes exilés des pays fascistes. Cette situation absurde prit fin dans le délire anticommuniste du maccarthysme à cause de la prise de pouvoir du complexe militaro-industriel états-unien et ses émanations mafieuses .

    Ernst Thälmann est la victime la plus célèbre de la lutte pour le pouvoir au sein du partis communiste allemand. Après 1945 le groupe Ulbricht transformen sons sacrifice en conte héroïque antifasciste. Les luttes pour le progrès social souffrent toujours des mensonges stalinistes quand le pouvoir capitaliste reproche aux communistes d’aujourd’hui de vouloir rétablir un système corrompu et répressif.

    Als Deutschland und die Sowjetunion 1939 ihre Beziehungen mit den Verhandlungen zum Hitler-Stalin-Pakt verbessert hatten, setzte sich die sowjetische Führung um Stalin offenbar nicht für Thälmanns Freilassung ein. Georgi Dimitroff hielt als Generalsekretär der Komintern in seinem Tagebuch wenige Wochen vor dem deutschen Angriff auf die Sowjetunion fest, dass der sowjetische Außenminister Molotow nicht gewillt sei, etwas zur Freilassung Thälmanns zu unternehmen, weil „gegen den Deutschen weiterhin eine nichtfeindliche Politik“ betrieben werde. Nach dem Beginn der Schlacht um Moskau im Oktober 1941 zitiert Dimitroff Stalin, dass dieser auf Grundlage der Briefe Thälmanns aus der Haft davon ausgehe, dass der einstige KPD-Vorsitzende unter dem „Einfluß der faschistischen Ideologie“ stünde und „kein prinzipientreuer Marxist“ sei. In diesem Zusammenhang stellte Stalin die Behauptung auf, dass die Nationalsozialisten Thälmann nicht umbringen würden, um „ihn sich bei Bedarf als vernünftigen Kommunisten zunutze machen zu können“. Mit der Befreiung seiner Familie durch die Rote Armee im Jahr 1945 erfuhren die Angehörigen, dass Thälmanns Rivale Walter Ulbricht alle ihre Bitten ignoriert und nicht für die Befreiung Thälmanns Position bezogen hatte.

    Anfang 1944 schrieb Ernst Thälmann in der Justizvollzugsanstalt Bautzen Antwort auf die Briefe eines Kerkergenossen. Nach Recherchen des Historikers Egon Grübel war Thälmanns Briefpartner dabei mitnichten ein junger Genosse, sondern ein jugendlicher Raubmörder namens Hans-Joachim Lehmann, dem möglicherweise sogar die Gestapo die Feder führte. Lehmann verschwand in der Zeit der Deutschen Demokratischen Republik (DDR) spurlos, nachdem er sich der Führung der Sozialistischen Einheitspartei Deutschlands (SED) sowie Thälmanns Familie offenbart hatte. Seine Briefe wurden in den Veröffentlichungen der SED „bis zur Unkenntlichkeit“ redigiert.

    Bernhard H. Bayerlein (Hrsg.): Georgi Dimitroff. Tagebücher 1933–1943. Aufbau-Verlag, Berlin 2000, S. 364.

    Rosa war die Frau von Ernst Thälmann. Ihr Mann wurde vor 60 Jahren hingerichtet. Die Geschichte einer wechselvollen Liebe : Im Schatten des Denkmals | Archiv - Berliner Zeitung
    https://web.archive.org/web/20120430063320/https://www.berliner-zeitung.de/archiv/rosa-war-die-frau-von-ernst-thaelmann--ihr-mann-wurde-vor-60-jahren-hin


    Rosa Thälmann im Jahr 1946

    2.5.2012 von Regina Scheer - Als sie starb, im September 1962, schrieb man große Worte in die Zeitungen: Man nannte sie die „teure Genossin Rosa“, behauptete, „Die deutsche Arbeiterklasse und das deutsche Volk haben einen unersetzlichen Verlust erlitten.“

    Als sie geboren wurde, im März 1890, gab es keine großen Worte. Rosa Koch war unerwünscht, das achte von zehn Kindern eines bettelarmen Schusters im Dorf Bargfeld hinter Hamburg. Rosa arbeitete schon, bevor sie zur Schule kam, mit der Mutter und den Geschwistern ging sie auf die Felder, wartete das Baby der Gastwirtsleute, half dort in der Küche. Sonntags lernte sie bei einer Plätterin. Wenn sie Zeit hatte, spielte sie mit den Geschwistern in dem winzigen Garten, saß bei Regen unterm Dachvorsprung zwischen dem Feuerholz. Manchmal, wenn die Kinder in der einzigen Stube lärmten, nahm der Vater den Spannriemen und schlug sie, dann zitterte die Mutter und weinte. Aber wenn Rosa mit ihrer Schwester stundenlang über Land gelaufen war, um für den Vater Leder zu holen, strich er ihr über den Kopf. „Das Leben hatte dann wieder ein andres Gesicht, weil Vater mit uns zufrieden war.“

    Rosa hat dies alles als alte Frau den Parteihistorikern erzählt, und sie hat gemeint, sie erzähle von einer glücklichen Familie. Der Platz unter dem Dachvorsprung bei den Holzstapeln irgendwo hinter Hamburg war ihr verlorenes Paradies: „Nach diesem Ort sehnte ich mich in vielen Lebenslagen, ob ich traurig oder fröhlich war.“

    Mit vierzehn ging sie ins Guthaus arbeiten wie ihre Schwestern. Mit siebzehn suchte sie eine Stellung in Hamburg, da wurde sie Emma genannt, denn das Reitpferd der Gnädigen hieß Rosa. Sie kündigte und fand Arbeit als Plätterin in der Großwäscherei „Frauenlob“. Einer der Kutscher in der Wäscherei hieß Ernst Thälmann. Er war vier Jahre älter als Rosa, breitschultrig, stark und selbstbewusst. Auf plattdeutsch flachste er mit den Frauen an ihren Bügelmaschinen, manche lud er zu Versammlungen ein. Die Frauen mochten ihn, sie erzählten Rosa, er sei was in der SPD und in der Gewerkschaft. Schließlich erfuhr sie es von ihm selbst, als er sich in der Mittagspause zu ihr setzte. Wenn sie von ihrem Dorf erzählte, von der Gnädigen, deren weiße Kopfkissenbezüge täglich gewechselt wurden, aber die nur einmal im Winter die bunten Bettbezüge der Dienstboten wechseln ließ, hörte er zu.

    Rosa hatte noch nie einer so zugehört. Ernst Thälmann gab ihr Broschüren, in denen erklärt wurde, woher der Unterschied zwischen Arm und Reich käme, und er forderte sie auf, in die Gewerkschaft einzutreten. Für sie begann eine glückliche Zeit. Rosa kam mit, wenn er an Wochenende mit seinen Freunden an die Elbe fuhr, sie sang mit ihnen Arbeiterlieder und abends gingen sie manchmal in Gartenlokale tanzen. Inzwischen lebte Ernst von Aushilfsarbeiten, aus der Wäscherei war er entlassen worden. Obwohl das Geld knapp war, ging er einmal im Monat mit Rosa ins Ernst-Drucker-Theater, wo plattdeutsche Stücke gespielt wurden. Er erzählte ihr etwas über Goethe, über Karl Marx und den Kommunismus und Rosa bewunderte seine Belesenheit.

    Sie lernte seine Eltern kennen. Den knorrigen und großmäuligen Jan Thälmann, vor dessen Prügel Ernst als 16-Jähriger weggelaufen war, mit dem er sich aber längst versöhnt hatte. Der Alte, selbst eigentlich unpolitisch, war stolz auf seinen Sohn, der in Hamburg, einer Hochburg der Sozialdemokratie, als Vertreter des linken Parteiflügels sehr bekannt war. Rosa lernte die Mutter Maria Magdalena kennen, eine verhuschte Frau, die nicht viel zu sagen hatte. Rosa erfuhr, dass beide Eltern, als Ernst noch nicht sechs Jahre alt war, zu je zwei Jahren Zuchthaus verurteilt worden waren, sie hatten in ihrem Kellerlokal gestohlene Waren verkauft. Ernst und seine Schwester waren damals zu verschiedenen Pflegeeltern gebracht worden. (Jahrzehnte später würde in den Thälmann-Biografien der jungen DDR stehen, die Kellerkneipe sei ein „Parteilokal“ gewesen, der „Genosse Jan Thälmann“ wegen illegaler Versammlungen ein Opfer des Sozialistengesetzes geworden. Aber als die Eltern 1892 verurteilt wurden, war das Sozialistengesetz schon aufgehoben. Und Jan Thälmann wurde erst „Genosse“, als sein Sohn Führer der Partei war.)

    1915 heirateten Ernst Thälmann und Rosa Koch. Bald darauf wurde Ernst Soldat, zweimal verwundet. Als er im November 1918 zurückkam, war die SPD wegen ihrer Zustimmung zu den Kriegskrediten auseinander gebrochen. Ernst ging wie die meisten Hamburger Arbeiter in die USPD. Im November 1919 brachte Rosa die Tochter Irma zur Welt. Sie hatten kein Geld für Kohlen, zitternd vor Kälte stillte sie ihr Kind. Aber Ernst war 1919 für die USPD in die Hamburger Bürgerschaft gewählt worden, allmählich ging es ihnen besser, sie konnten eine kleine Wohnung mieten, die Rosa so einrichtete, wie sie sich eine schöne Wohnung vorstellte. Mit Fransen am Sofa und Spitzendeckchen und schweren braunen Möbeln. Doch seine gesamte Zeit gehörte der Partei. Es gab Streit, sie warf ihm vor, sich einsam zu fühlen.

    Ihr Wohnzimmer war ein Parteibüro. Sie vermisste ein Familienleben. Jahre später, nach ihrer Einlieferung ins KZ Ravensbrück im Frühjahr 1945, wurde die 55-jährige, kranke, von der Untersuchungshaft gezeichnete Rosa Thälmann von einer Mitgefangenen, Maria Kuhn-Wiedemaier, in der Schneidereibaracke auf einen Pritschenwagen gezogen, unter dessen Plane sie sich stundenlang verbargen. Maria wollte etwas über Ernst Thälmann wissen, und Rosa erzählte ihr in diesen Stunden von den ersten, trotz allem glücklichen Jahren ihrer Ehe. Maria Kuhn-Wiedemaier hat es später aufgeschrieben. Ernst habe seiner Frau nach einer großen Auseinandersetzung gesagt, sie müsse umlernen, er könne keine Frau brauchen, die unzufrieden sei. Sie müsse sich ändern und selbst in der Partei aktiv werden.

    Sie habe das getan, sagte Rosa. „Wir hatten uns dann immer viel zu sagen.“ Hermann Krüger, ein Hamburger Genosse, der Ernst Thälmann gekannt hatte, berichtete der Ernst-Thälmann-Gedenkstätte Hamburg in den siebziger Jahren, dass um 1920 ein Angestellter der Hamburger Volkszeitung (die im selben Gebäude wie das Parteibüro untergebracht war) geäußert habe, Rosa Thälmann sei beschränkt, und Ernst verstehe nicht einmal, seine Frau „hundertprozentig politisch in Schwung zu bringen.“ "Als Ernst davon erfuhr, war er sehr empört. Explosiv, wie er war, schnappte er sich den Betreffenden eines Tages im Redaktionsgebäude und langte ihm ein Paar herunter. Ick wer di helpn, min Frau inn Dreck to treckn.’" Dieser elementare Sinn für Anstand, diese sehr volkstümliche Weise, einen Konflikt auszutragen, trugen mit zu Thälmanns Beliebtheit unter den Arbeitern bei. Sie spürten, dass er nie ganz in der Bürokratie des Parteiapparats verdorrte, er kappte nie die Wurzeln seiner Herkunft.

    Aber allmählich galten für ihn vor allem die Gesetze der Partei, in der er aufstieg. Er war ehrgeizig, machtbewusst, seine grobschlächtige Denkweise kannte nur Genossen und Gegner. 1920 war er Delegierter auf dem Spaltungsparteitag der USPD, seit 1921 wurde er in Hamburg hauptamtlicher KPD-Funktionär, nach der Absetzung der Ruth-Fischer-Führung 1925 Parteivorsitzender und Reichstagsabgeordneter. 1928 war seine Machtstellung in Gefahr wegen der Wittorf-Affäre, er hatte seinen alten Hamburger Kumpel Wittorf gedeckt, als der Parteigelder unterschlagen hatte. Thälmann wurde abgesetzt, aber Stalin selbst setzte ihn wieder ein. Die „Versöhnler“ dagegen mussten die Partei verlassen, von nun an war die KPD vollkommen stalinisiert, und die Gefahr des aufkommenden Faschismus wurde unterschätzt, im Vordergrund stand der Kampf gegen Abweichler und Sozialdemokraten.

    Das alles war nicht, was Rosa im Alltag beschäftigte. Die Idee des Kommunismus leuchtete ihr ein, sie war stolz auf ihren Mann, zog ihre Tochter auf, kümmerte sich um Thälmanns alten Vater - 1927 war die Mutter in einem psychiatrischen Krankenhaus gestorben - und holte schließlich auch ihren eigenen verwitweten Vater nach Hamburg, versorgte ihn. Ihr Mann war meistens unterwegs, seit 1923 überwiegend in Berlin. Rosa kannte seine wechselnden Quartiere nicht so genau, aber ihr wird nicht entgangen sein, dass es da eine bestimmte Wohnung gab mit einer bestimmten Frau.

    Das war Martha Kluczynski. Noch in den achtziger Jahren beschrieb sie mir einer, der zum bewaffneten Personenschutz um Thälmann gehört hatte: keine Schönheit, nicht einmal jünger als Rosa. Eine dralle Arbeiterfrau wie Rosa, stark und mütterlich. Bei ihr fühlte Thälmann sich wohl, in ihre Wohnung in der Lützowstraße, ursprünglich ein Quartier der Bezirksleitung, kam er oft und sei es nur für Stunden. Sie wusch ihm die Wäsche, kaufte seine Hemden, kochte und buk seine Lieblingsgerichte, er liebte ihre Topfpflanzen, manchmal kaufte er ein, zu seinem Geburtstag spielte ihr Sohn, der nur wenig älter war als Irma, auf der Violine „Brüder zur Sonne, zur Freiheit“. Martha war natürlich in der KPD, auch ihr Ehemann Hans Kluczynski, ein schmächtiger Mensch, seit dem Weltkrieg invalidisiert. Wenn Thälmann in seiner Wohnung schlief, zog er sich in die Laubenkolonie „Havelblick“ in Gatow zurück, wo das Ehepaar einen Schrebergarten besaß. Dort wussten auch die Nachbarn Bescheid und machten beim Skatspiel manch anzügliche Bemerkung. Was Rosa dazu dachte, ist nicht bekannt.

    In Hamburg hielt er sich immer nur kurz auf. In Martha Kluczynskis Wohnung wurde Ernst Thälmann am 3. März 1933 verhaftet. Im Februar war er noch ein paar Tage in Hamburg gewesen. Am 27. Februar, in der Nacht des Reichstagsbrandes, kam er von einem Treffen in Lichtenberg vor Mitternacht zurück in die Lützowstraße, wo sogar die Zeitungsfrau ihn kannte. Unterwegs hatte er sich über die vielen Feuerwehren gewundert. Martha saß am Radio und erzählte ihm vom Reichstagsbrand. Immer noch machte Thälmann keine Anstalten, in eines der längst vorbereiteten illegalen Quartiere zu gehen, sondern ging schlafen und verließ das Haus auch an den folgenden Tagen nicht. Warnungen seiner Mitarbeiter bezeichnete er als „Scheißhausparolen“. Hans Kluczynski hatte sich wieder in seine Laube zurückgezogen.

    Von dort, von seinem Gartennachbar Hermann Hilliges, kam die entscheidende Denunziation, die schließlich am Nachmittag des 3. März zur Verhaftung von Ernst Thälmann und seinem Mitarbeiter Werner Hirsch in Kluczynskis Wohnzimmer führte. Wenige Stunden später wollte Thälmann endlich in eines der vorbereiteten Quartiere wechseln, er war schon beim Packen. Rosa erfuhr zwei Tage später, am Tag der Reichstagswahlen, von seiner Verhaftung. Sofort fuhr sie nach Berlin. Nun wurde sie als Ehefrau wichtig, überlebenswichtig für den Gefangenen. Regelmäßig suchten Kuriere der Partei sie auf, am Anfang waren es Mitarbeiter des so genannten Abwehr-Apparats von Hans Kippenberger. Rosa, die ihren Mann ab Mai 1933 alle drei Wochen in Moabit besuchen konnte, übermittelte Nachrichten und Anweisungen, auch Schriftstücke. Als es noch so aussah, als ob Thälmann der Prozess gemacht werden würde, ging es vor allem um die Verteidigungstaktik. Auch Geld wurde Rosa von den Kurieren übergeben. Aber als die halbwüchsige Irma, die als Tochter Thälmanns keine Lehrstelle fand, in die Sowjetunion gebracht werden sollte, sträubte Rosa sich. Sie trat den Kurieren gegenüber selbstbewusst auf, manchmal geradezu störrisch. Bald schon durchschaute sie, dass die internationale Kampagne zur Befreiung Thälmanns von der Auslandsleitung der KPD instrumentalisiert wurde, dass es weniger um den Gefangenen als um die propagandistische Wirkung ging.

    Es gab Pläne für eine Befreiung Thälmanns im Winter 1934/35, in die Rosa eingeweiht war, sie erfuhr nicht, warum sie im letzten Moment aufgegeben wurden, aber sie argwöhnte - mit Recht - dass einigen gar nichts an dieser Befreiung lag. Ihr waren die Machtkämpfe vor 1933 nicht verborgen geblieben und obwohl sie in die Feinheiten der Strategie und Taktik nicht eingeweiht war, urteilte sie nach ihrem gesunden Verstand, mit ihrer Lebenserfahrung und Menschenkenntnis. So verbunden sie sich der Partei fühlte, sie war keinesfalls eine willenlose Botin, sondern machte nach beiden Seiten deutlich, was sie dachte und hoffte. Vor allem hoffte sie auf Freiheit für ihren Mann, dem sie selbst zubereitete Speisen brachte, für dessen Wäsche sie endlich wieder sorgen konnte, dem sie seine Untreue nicht vorwarf, dem sie Mut zusprach und dem sie ihre unwandelbare Liebe zeigte.

    Thälmann war erstaunt über die Stärke seiner Frau, zunehmend irritierte ihn auch seine Abhängigkeit. Wie eine Löwin kämpfte sie um Hafterleichterungen für ihren Mann, der nur in den ersten Wochen misshandelt wurde, dann lange Zeit eine privilegierte Behandlung erfuhr. Seine Zelle war größer als die anderer Gefangener, er konnte Zeitungen lesen und Pakete empfangen, dennoch litt er natürlich. Bis 1935 hoffte er auf den Prozess, auf den er sich gründlich vorbereitete, in dem er auftreten wollte wie Dimitroff. Ende 1935 jedoch ließ sich Hitler vom Reichpropagandaminister Goebbels überzeugen, dass ein solcher Prozess ihnen nur schaden könnte. Thälmanns Untersuchungshaft wurde in Schutzhaft umgewandelt. Zu dieser Zeit waren seine engsten Mitarbeiter in der ehemaligen KPD-Führung bereits entmachtet worden. Auch einige der ersten Kuriere galten inzwischen als Verräter. Rosa und Ernst Thälmann erfuhren davon und machten sich ihren Reim darauf.

    Mitte 1936 wechselte erneut der Kurier. Nun kam der 1903 geborene Walter Trautzsch, genannt Edwin. Achtzehnmal fuhr er zwischen 1936 und 1939 von Paris mit falschen Pässen nach Deutschland, oft über Umwege, in jeder Sekunde angespannt, auf der Hut vor den Häschern. Rosa war bei diesen konspirativen Treffen am Hafen, an der Elbe, auf dem Ohlsdorfer Friedhof und an anderen Orten meistens gelassen und dabei hellwach. Sie hatte gelernt, mit der ständigen Gefahr umzugehen. Edwin war auf eine politisch einfältige Frau vorbereitet worden. Rosas Fragen und ihre unverblümten, oft von der Parteilinie abweichenden Urteile deute er anfangs auch so wie der Genosse aus der Hamburger Volkszeitung, dem Thälmann um 1920 eine Maulschelle verpasst hatte. Mit der Zeit aber wichen seine Vorurteile Respekt und Hochachtung. Edwins Berichte wurden von Walter Ulbricht, ab Mai 1938 von Franz Dahlem, aus Paris nach Moskau weitergeleitet.

    Aus diesen Berichten und aus Thälmanns erhaltenen Briefen an seine Frau kommt uns die Tragödie eines zunehmend vereinsamten Menschen entgegen, der sich von seinen Genossen verraten fühlen musste, dabei tapfer versuchte, die ihm aufgezwungene Rolle mit Würde durchzustehen. Von den höhnischen Gestapo-Aufsehern - seit 1937 saß er in Hannover - erfuhr er, dass seine engsten Genossen und Freunde in der Sowjetunion umgebracht worden waren. Auch Rosa konnte ihm die Zusammenhänge nicht erklären, so hartnäckig sie auch den Kurier danach fragte. Thälmann war auf seine eigenen Deutungen angewiesen. Seine Beziehung zu Rosa wurde umso inniger, je mehr ihm die Wirklichkeit jenseits der Gefängnismauern entschwand, je unverständlicher ihm die Politik seiner Partei wurde. Sehnsuchtsvoll erwartete er ihre Besuche. In seinen Briefen pries er die eheliche Treue. „Treue ist das Köstlichste, das einem Menschen überhaupt vermacht werden kann. Treue ist das Leben, es blüht mahnend aus der Tiefe heimatlichen Bodens herauf und festigt die Ehegemeinschaft.“ Zu ihrem 47. Geburtstag im März 1937 schrieb er:"Eine vollwertige Ehegemeinschaft erfordert diese gegenseitige treue Verbindung; indem die Frau dem Manne Gefährtin, Streitgefährtin in seinem Lebenskampfe sein muß, wie es bei uns selbstverständlich und schon beinahe schicksalhaft geworden ist."

    Eigenschaften, die Ernst Thälmann sich für seine Tochter wünschte, waren: „bescheiden, ruhig, muttertreu und brav“. Irma übrigens weigerte sich lange, ihren Vater zu besuchen oder ihm zu schreiben. Zu sehr war er ihr entfremdet. Solle doch der Günther aus Berlin ihm schreiben, meinte sie patzig. Der Kurier Edwin redete ihr ins Gewissen, er schrieb ihr auch selbst Briefe an ihren Vater vor, bis sie sich schließlich in ihre Rolle als Tochter schickte. (Später, vor ihrer Verhaftung 1944, gehörte sie in Süddeutschland einer Gruppe an, die in ohnmächtiger Verzweiflung und Selbstüberschätzung Thälmanns Befreiung plante. Thälmanns Hoffnung, dass sein „Freund“ Stalin ihn austauschen würde, war da schon zerronnen.) Im Oktober 1937 schrieb Rosa einen Brief an Hermann Göring, sie verlangte entschieden Hafterleichterungen für ihren Mann, der in eine Haftpsychose abzugleiten drohte. Um diesen Brief Göring selbst zu übergeben, drang sie ins Hamburger Hotel Atlantic vor und musste schließlich von drei Männern weggetragen werden. Ihr Auftreten jedoch zeigte Wirkung: Zu Weihnachten 1937 durfte sie mit ihrem Mann allein in der Zelle sein, sogar ein Sofa hatte man hineingestellt.

    Im April 1938 erfuhr der Kurier Edwin, dass Rosa Thälmann schwanger war. Sie wollte dieses Kind mit ihren 48 Jahren nicht austragen, auch deshalb nicht, weil sie in Hamburg als Frau des eingesperrten Thälmann bekannt war. Außerdem war sie inzwischen schwer herzkrank. Thälmann hatte von dieser Schwangerschaft erfahren und gelacht. Der Kurier kam im März 1939 zum letzten Mal, beim Grenzübertritt war sein Pass aufgefallen. In der Haft verübte er einen Selbstmordversuch, kein Wort über seinen Sonderauftrag kam über seine Lippen. Seine tragische Geschichte kann hier nicht erzählt werden. Er und Rosa begegneten sich nur noch einmal in den fünfziger Jahren, als er sie in ihrem viel zu großen Haus in Wendenschloss besuchte und enttäuscht war über die Frau, die keine Ähnlichkeit mehr besaß mit der starken, humorvollen Arbeiterfrau, die er gekannt hatte.

    Der Kurier kam seit 1939 nicht mehr und also auch kein Geld für Rosas Unterhalt und Thälmanns Versorgung. Als Rosa Anfang November 1939 in der sowjetischen Botschaft in Berlin erschien, hatte sie fünf aus dem Gefängnis geschmuggelte Briefe ihres Mannes bei sich. Man ließ sie nicht vor, nahm ihr nur einen Brief ab. Als sie verzweifelt fragte, ob sie sich an Göring wenden solle, wurde ihr bedeutet, dies sei ihre Privatangelegenheit. „Frau Thälmann ist sehr verbittert gegangen“, hieß es in einem Telegramm von Molotow an Stalin, der Thälmann längst abgeschrieben hatte. Aber eine Reaktion gab es doch: Ende 1939 bekam Rosa noch einmal Geld von der Partei, die Kinderfrau der sowjetischen Kundschafterin Ruth Werner aus der Schweiz überbrachte es in einer Kleiderbürste. Ruth Werner hat in „Sonjas Rapport“ darüber geschrieben.

    Rosa ging im Auftrag ihres Mannes bis zum April 1941 noch elfmal mit Briefen in die sowjetische Botschaft, sehr zum Unwillen des neuen Botschafters Dekanossow. Thälmann widerstand allen Versuchen, ihn zu einer Abkehr vom Kommunismus zu bewegen. Im August 1943 überführte die Gestapo ihn aus Hannover nach Bautzen. Im dortigen Zuchthaus verschärften die Haftbedingungen sich weiter. Nun nahm man keine Rücksicht mehr aufs Ausland. Im April wurde Irma verhaftet, im Mai Rosa. Im September 1944 kamen beide nach Ravensbrück, Irma ins Außenlager Neubrandenburg. Da wussten sie schon, dass ihr Mann und Vater seit dem 18. August 1944 nicht mehr am Leben war. Hitler und Himmler hatten diesen Mord am 14. August beschlossen, nach dem 20. Juli fürchtete man die Feinde des Regimes selbst in Fesseln.

    Nach der Befreiung erfuhren Mutter und Tochter, dass so viele, die mit Thälmann vor 1933 und danach in enger politischer Verbindung standen, in Stalins Lagern ermordet worden waren, dass Thälmanns Rivale Walter Ulbricht, der seine Bitten um Intervention bei Stalin ignoriert hatte, jetzt an der Macht war. Nie haben sie sich dazu öffentlich geäußert. Nie haben sie in der Öffentlichkeit an dem verlogenen Heldenbild Thälmann gekratzt, das nichts mit dem Menschen zu tun hatte, den sie mit all seinen Widersprüchen und Schwächen liebten.

    Von Martha Kluczynski verlangte die Partei nach 1945 einen Bericht über Ernst Thälmann, der in die Archive verbannt wurde. Ihr Sohn Günther war 1944 an der Ostfront gefallen. Ihr Mann starb 1950. Sie wurde zu Stillschweigen verpflichtet. Der Denunziant Hermann Hilliges, in der Nazizeit aufgestiegen zum Vorsitzenden der Gartenkolonie „Havelblick“, wurde nun auch von Gartennachbarn angezeigt und verschwand 1946 in sowjetischer Haft. Rosa wurde in der DDR mit Funktionen überschüttet, sie war seit 1950 Abgeordnete der Volkskammer, Mitglied des Präsidiums der Antifaschistischen Widerstandskämpfer, des Demokratischen Frauenbunds Deutschlands... Man sagt, sie ging gern zu Kindern.

    Sie tat, was die Partei von ihr verlangte. Das war, was auch ihr Mann von ihr erwartet hatte. Aber die schwersten Jahre ihres Lebens waren gleichzeitig die, in denen sie eigenständig gewesen war, kraftvoll, in denen ihre Persönlichkeit wuchs und sich entfaltete. Sie hatte sich behauptet und ihrem Mann in seiner tragischen Situation noch Kraft abgeben können. Nun aber ging sie wieder zurück auf den Platz, den man ihr zuwies, trat in den Schatten des Denkmals. Ihren Nachruf unterzeichnete Walter Ulbricht.

    Ernst Thälmann – Sohn seiner Klasse
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ernst_Th%C3%A4lmann_%E2%80%93_Sohn_seiner_Klasse

    Ernst Thälmann –Ernst Thälmann – Sohn seiner Klasse ist eine deutsche Filmbiografie über den Politiker, Reichstagsabgeordneten und KPD-Vorsitzenden Ernst Thälmann, die 1954 bei der DDR-Filmproduktionsgesellschaft DEFA unter der Regie von Kurt Maetzig entstand. Im Jahr 1955 erschien der zweite Teil Ernst Thälmann – Führer seiner Klasse, welcher den Zeitraum zwischen 1930 und 1944 umfasst. Vorbilder waren nach Langenhahn die sowjetischen Monumentalfilme Micheil Tschiaurelis wie Der Schwur (Kljatwa, 1946), Der Fall von Berlin (Padenije Berlina, 2 Teile, 1949/1950) und Das unvergeßliche Jahr 1919 (Nesabywajemy god 1919, 1952).

    #Allemagne #URSS #USA #histoire #communisme #stalinisme #Deutsche_kommunistische_Partei

  • Carnets de villes – #Paris
    https://metropolitiques.eu/Carnets-de-villes-Paris.html

    De quoi, de qui Paris est-elle encore la #capitale ? Quel regard porter sur la « ville lumière » ? À l’écart des lieux de tourisme, des scènes du pouvoir politique et de sa contestation, cet épisode parcourt la ville habitée, à l’échelle de la vie quotidienne. L’écrivaine Luba Jurgenson décrit des parcours sensibles et des atmosphères contrastées qui singularisent l’expérience de Paris. Émission : Carnets de villes « Est-ce la plus belle ville du monde ? » C’est par ces mots que s’ouvrait le film Le Joli Mai #Podcasts

    / #URSS, #Moscou, #littérature, Paris, #espace_public, capitale, #Jeux_olympiques

  • Druschba : DDR-Erdgastrasse durch die Ukraine – ein Friedensprojekt als Kriegsopfer
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/erdgasleitung-durch-die-ukraine-der-bauleiter-blickt-auf-verbrannte

    En 1979 les jeunes ouvriers de la #RDA construisent le gazoduc Droujba (amitié) en URSS (A ne pas confondre avec l’Oléoduc du même nom) . Ils inauguraient une nouvelle époque de paix entre les peuples d’Europe.

    Là il va falloir attendre encore deux générations avant de pouvoir envisager la prochaine phase d’amitié entre les peuples russes, ukraniens et allemands Pourvu que nos dirigeants ne provoquent pas une situation qui opposera encore plus longtemps les peuples les uns contre les autres.

    6.4.2024 von Maritta Adam-Tkalec - Vor 50 Jahren begann die DDR den Bau eines Abschnitts der „Sojus“-Pipeline, der damals längsten Erdgastrasse der Welt. Wie das Jahrhundertprojekt Europa prägte.

    Nie zuvor hatte sich die DDR einer derart großen und komplexen Aufgabe gestellt wie dem Bau eines 518 Kilometer langen Abschnittes der insgesamt 2743 Kilometer messenden Erdgastrasse „Sojus“ – der damals längsten Pipeline der Welt. Die Vorbereitungen für die Arbeiten auf der gigantischen Wanderbaustelle begannen im Herbst 1974, den Beschluss hatten die sozialistischen Länder im Juni, also vor genau 50 Jahren gefasst.

    Die planmäßige Fertigstellung erfolgte in unfassbar kurzer Zeit – bereits im September 1978 konnte die geprüfte Gasleitung mit vier Verdichterstationen dem sowjetischen Auftraggeber und Eigentümer übergeben werden. Gazprom setzte das System über die ebenfalls von den DDR-Bauleuten in Tscherkassy errichtete Steuerzentrale schrittweise in Betrieb.

    Die Leitung des Teams von Spitzenkräften übernahm bald Bauingenieur Werner Heinze, 1938 im thüringischen Dorf Mellenbach-Glasbach geboren. Der Baustellendirektor erinnert sich an die vielen ungeahnten Schwierigkeiten im DDR-Bauabschnitt, der vollständig in der Ukraine lag: „Unsere Mannschaften hatten zwar Erfahrungen mit Leitungen in flachem Gelände wie etwa zwischen Karl-Marx-Stadt und Leipzig, aber solche Steigungen und die komplizierten Bodenverhältnisse mit bis zu eineinhalb Meter mächtigem Mutterboden, der bei Tauwetter wie Schmierseife wird, kannten wir nicht.“

    Dazu kamen die technischen Anforderungen mit Rohren aus westlicher Produktion von 1420 Millimeter Durchmesser, nicht gekannten Wandstärken und hohen Stahlqualitäten, die notwendig waren, um ein gigantisches Rohrsystem mit einem Betriebsdruck von 75 bar zu betreiben.
    „Wetterbedingungen und Bodenverhältnisse sind eben nicht ganz zu überlisten, und in Tauwetterperioden muss man keine 30 Meter langen Rohrsektionen im Schlamm versenken, sondern andere Arbeiten planen. Aber das haben wir so richtig erst zum Schluss begriffen.“ Für die ersten 100 Meter brauchten die Teams Tage zum Experimentieren, am Ende verlegten die Trupps fast drei Kilometer pro Tag.

    Baustellendirektor Werner Heinze überreicht der Brigade Oleg Koschewoi eine Auszeichnung. Das war 1976 in Alexandrowka, ukrainisch Oleksandriwka. Die Ortschaft mit 74 Prozent jüdischer Bevölkerung war vom 5. August 1941 bis zum 8. Januar 1944 von der Wehrmacht besetzt. Fast 700 Menschen wurden in der Zeit erschossen. Dirk Heinze&

    Heute beobachtet Werner Heinze den Krieg in der Ukraine mit großer Betroffenheit – immerhin stecken fünf Jahre seines Lebens in der Pipeline. Er denkt in erster Linie an das Leid der Menschen, mit denen er zusammen gearbeitet, gelebt und gefeiert hat. Die Trasse ist nur noch ein Fragment: „Schade um die Anlagen. Schade, dass die Weltpolitik ein solch wichtiges Projekt kaputtgemacht hat“, sagt er voller Zorn auf den Angriffskrieg.

    Nach seiner Überzeugung begannen die Auseinandersetzungen, als die Europäische Kommission zu Zeiten von Kommissionspräsident Manuel Barroso 2010 der Ukraine nicht die Möglichkeit gegeben habe, sowohl mit Russland als auch mit der EU normale staatliche Vereinbarungen abzuschließen, und so einen Keil zwischen die Ukraine und Russland getrieben habe.

    Neben der Sowjetunion beteiligten sich an der gesamten Trasse alle damaligen sozialistischen Länder: Rumänien, Ungarn, die CSSR, Bulgarien, Polen und die DDR. Sie bildeten die „Union“, russisch Sojus. Der Name „Druschba“, Freundschaft, wurde dem DDR-Abschnitt bei der Verabschiedung der ersten 500 Jugendlichen in Berlin verliehen.

    Im Juni 1974 hatte der Rat für gegenseitige Wirtschaftshilfe (RGW) in Sofia das Großprojekt auf den Weg gebracht. Die Energie- und Rohstoffversorgung der Mitgliedsländer sollte langfristig, stabil und preisgünstig gesichert werden. Auch Westeuropa sollte auf Jahrzehnte davon profitieren. Schon zwei Jahre zuvor, am 6. Juli 1972, hatten die Bundesrepublik und die Sowjetunion einen ersten Liefervertrag für das heiß begehrte Erdgas unterzeichnet.

    Zwar gab es noch keine Pipeline, wohl aber seit 1970 ein zwischen westdeutschen Firmen und Banken mit der Sowjetunion geschlossenes Abkommen: das von der Regierung Willy Brandt im Sinne von Wandel durch Handel angebahnte Erdgas-Röhrengeschäft. Erst die Pipeline Sojus erschloss den Lieferweg – und ohne Röhren, Baumaschinen und andere Technik aus dem Westen wäre der sozialistische Trassenbau nicht Realität geworden.

    Die Pipeline überwand den Eisernen Vorhang im Kalten Krieg; heute sagen manche, sie habe in die russische Rohstoff-Knechtschaft geführt. Heinze meint: „Unsere Politiker verschweigen aber, dass unser Wohlstand und die Stärke der deutschen Wirtschaft über Jahrzehnte zu einem nicht unerheblichen Teil auf preiswertem Gas aus Russland basierte.“

    Die DDR bekam keinen Direktanschluss

    Der DDR-Abschnitt reichte von Krementschuk am Fluss Dnipro bis ins westukrainische Kleinstädtchen Bar. Der Rest bis zum Sojus-Endpunkt lag in ungarischer Verantwortung. Von Ushgorod an der Grenze zu Ungarn strömte das sowjetische Erdgas in ein Rohrleitungsnetz, an das zahlreiche europäische Länder angeschlossen waren.

    Eine direkte Leitung in die DDR gab es nie, die Verteilung lief größtenteils über Österreich. Das unterschied diese Trasse von der Erdölleitung „Freundschaft“, die seit 1963 direkt die Chemiewerke in Schwedt und Leuna belieferte. Hauptabnehmer für das Erdgas aus der nahe der Grenze Russlands zu Kasachstan gelegenen Region Orenburg wurde in der DDR die Chemieindustrie und das Kombinat Schwarze Pumpe.

    _Was schon die Wehrmacht auf dem Rückzug durch die Ukraine erfuhr: Bei Tauwetter ist kein Weiterkommen. Hier ein im Schlamm versunkenes Komatsu-Baugerät.

    Was schon die Wehrmacht auf dem Rückzug durch die Ukraine erfuhr: Bei Tauwetter ist kein Weiterkommen. Hier ein im Schlamm versunkenes Komatsu-Baugerät. Sammlung Heinze/privat

    Baustellendirektor Werner Heinze überreicht der Brigade Oleg Koschewoi eine Auszeichnung. Das war 1976 in Alexandrowka, ukrainisch Oleksandriwka. Die Ortschaft mit 74 Prozent jüdischer Bevölkerung war vom 5. August 1941 bis zum 8. Januar 1944 von der Wehrmacht besetzt. Fast 700 Menschen wurden in der Zeit erschossen.

    Bei Baubeginn war der Zweite Weltkrieg gerade 30 Jahre vorbei. In den ukrainischen Dörfern hätten sich die Menschen noch sehr genau an die Verbrechen der Wehrmachtssoldaten erinnert, sagt Heinze. „Wir waren die ersten Deutschen, die wieder in der Region auftauchten, in einer Zeit, als noch Leichen umgebettet wurden.“

    Bei Tscherkassy, wo die Baustellendirektion saß, hatte im Januar/Februar 1944, ein Jahr nach dem sowjetischen Sieg in Stalingrad, eine der größten Kesselschlachten des Zweiten Weltkriegs mit Zehntausenden Toten stattgefunden; im Oblast Winniza (heute Winnyzja), wo die DDR eine Gasverdichterstation baute, befand sich das sogenannte Führerhauptquartier Werwolf.

    Die Wehrmacht und die Ukrainer

    Alle Trassenbauer wurden in den Dörfern, bei offiziellen Meetings und persönlichen Treffen mit der unsäglichen Vergangenheit direkt konfrontiert, erzählt Heinze: „Das verlangte politisches Fingerspitzengefühl.“ So habe er bei einer Vertragsverhandlung im Zementwerk Uman den Werkleiter zu später Stunde gefragt: „‚Genosse Abramowitsch, wie war es im praktischen Leben, als die Naziarmee hier war?‘ Die Antwort: ‚Vor der Besetzung bestand meine Familie aus 21 Personen, danach blieb ich mit meiner Nichte alleine übrig.‘ Ich hatte keine Frage mehr.“

    Vor allem deshalb habe sich der Beschluss als weise erwiesen, den Trassenbau im historisch verbrannten Gelände als FDJ-Projekt zu organisieren: „90 Prozent der Leute auf unseren Baustellen waren jung, nach dem Krieg geboren, unbelastet“, sagt Heinze: „Das war ein Segen.“ Es gelang, die anfängliche Distanz zu den Einheimischen in Nähe zu verwandeln. 150 deutsch-ukrainische Ehen hat die Trasse gestiftet. Von den Dorffesten, zu denen die Trassniks eingeladen waren, reden die Leute noch heute.

    Der Arbeitsalltag mit seinen Partnern lief vollständig auf Vertrauensbasis, sagt der Baustellendirektor: „Handschlag und ein Blick in die Augen. Kein Papier“, so habe das die ganze Zeit funktioniert. Die Kommunikation mit den sowjetischen Auftraggebern und Vertragspartnern regelte sich auf kurzem Weg von Baracke zu Baracke in Tscherkassy.

    Die Kosten derart politisch aufgeladener Projekte ufern in der Regel aus, und die Trasse bildete keine Ausnahme. Im Prinzip besagte der Vertrag mit der Sowjetunion: Ihr baut auf vorgegebener Strecke nach sowjetischen Normen und Vorschriften mit DDR-Kapazitäten und -Mitteln, einschließlich der Bezahlung für Rohre, Verdichter und spezieller Bautechnik durch freie Devisen, und bekommt dafür 20 Jahre lang eine festgelegte Menge Gas.

    Das sowjetische Projekt setzte die technische und technologische Beherrschung der notwendigen Arbeiten voraus und dass diese mit minimalstem sozialen Aufwand durchgeführt würden. Das traf auf die DDR nicht zu, so Heinze: „Die Baubrigaden wurden neu zusammengestellt, geschult, auf das Ausland vorbereitet, transportiert, wesentlich höher bezahlt und mussten schrittweise auf das Produktivitätsniveau herangeführt werden.“ Für Versorgung und Betreuung bot die DDR das beste Verfügbare auf. Das Baumaterial kam überwiegend per Schiene und Luftfracht, das hob die Kosten über das sowjetische Projekt hinaus an.

    „Dem politischen Auftrag entsprechend hatten wir natürlich auch mehr Mitarbeiter in Partei, FDJ und gesellschaftlichen Organisationen, als es in einem Kombinat im Inland Normalität war“, sagt Heinze. Ergebnis: „Nach vorliegenden Unterlagen kamen Mehraufwendungen von etwa einer Milliarde Mark der DDR zusammen, die vom sowjetischen Projekt nicht gedeckt waren und für die es natürlich auch kein Gas gab.“ Die DDR bezog dafür das Gas zu einem Preis, der unter Weltmarktpreis lag, aber eine volkswirtschaftliche Gesamtaufrechnung von Aufwand und Gaslieferungen liegt nach Heinzes Recherchen nirgends vor.

    Drei Monaten Arbeit an der Trasse folgte ein vierwöchiger Heimaturlaub. Hinter jedem Arbeitszyklus lag für alle Trassniks harte Arbeit, aber auch eine Zeit voller Erlebnisse im Kollektiv und zunehmend im „Territorium“. Das „fröhliche Jugendleben“ sei immer mit dabei gewesen, aber an erster Stelle hätten die Produktionsziele gestanden, stellt der Baudirektor klar.

    Die Bezahlung lag über den Einkünften im Inland; Schweißer kamen schon mal auf 3000 Mark im Monat. Das Tagegeld von sieben Rubel konnte zum Teil nach Hause transferiert und zum Einkauf von Westwaren oder für bevorzugten Autokauf verwendet werden. In den Spitzenzeiten 1976/77 war die Baustelle mit etwa 6000 Menschen besetzt, rund 12.000 junge Menschen waren insgesamt dabei. Viel mehr junge DDR-Bürger wollten mitmachen: „Wir hatten sofort nach dem Aufruf der FDJ mindestens 30.000 Bewerber – ohne dass bekannt war, wie gut die Besoldung geregelt wurde“, erinnert sich Heinze.

    Trotz des schließlich glücklichen Verlaufs dachten die DDR-Verantwortlichen am Ende: „Das machen wir nie wieder.“ Als aber kurz darauf die Sowjets abermals anklopften, diesmal wegen der Jamal-Pipeline, die Gas aus der Eismeer-Region liefern sollte, machte die DDR wieder mit – doch galten strikt die Regeln kommerzieller Projekte.

    Die Druschba-Trasse ist in der DDR-Erinnerung positiv verankert. Trotz des Krieges in der Ukraine liegen die Rohre intakt im Boden. Deutschland aber bezieht lieber Flüssiggas aus Katar oder den USA, obwohl der Landweg allemal ökologischer und billiger ist. Tragisch, wie eine grandiose Gemeinschaftsleitung, ein Jahrhundertprojekt, auf diese Weise endet.

    #Allemagne #URSS #Ukraine #économie #énergie #guerre #paix #socialisme #comecon #haz_naturel #gazoduc #jeunesse #histoire

  • « Erinnerungspolitischer Skandal »
    https://www.sueddeutsche.de/muenchen/dachau/zeitgeschichte-erinnerungspolitischer-skandal-1.4775232

    Ce tournant d’histoire m’a échappé. Depuis le 19 septembre 2019 le parlement européen considère l’URSS comme responsable pour la deuxième guerre mondiale. La quasi totalité des représentants des peuple de UE partage et soutient désormais les faussaires d’histoire et réactionnaires dangereux qui nous font chier avec ce baratin revanchiste depuis la séparation de l’Allemagne par la fondation de la Bundesrepublik Deutschland en 1949. Cette droite crypto-fasciste a désormais gagné les esprits politiques ce qui ne laisse rien présager de bon.

    28.1.2020 von Helmut Zeller - Die österreichischen Lagergemeinschaften Dachau und Ravensbrück protestieren gegen eine EU-Resolution, die nationalsozialistische mit stalinistischen Verbrechen gleichsetzt und der Sowjetunion eine Mitschuld am Ausbruch des Zweiten Weltkriegs gibt

    Die schönen, zum Teil auch beeindruckenden Reden von Staatsoberhäuptern und Regierungschefs zum Holocaust-Gedenktag am Montag sind verklungen - für die Überlebenden des Naziterrors kehrt wieder der Alltag mühseliger Erinnerungsarbeit ein: und das gleich mit einem geschichtspolitischen Skandal. Die österreichischen Lagergemeinschaften Ravensbrück und Dachau, die mit dem Internationalen Dachau-Komitee (CID) assoziiert sind, protestieren gegen „die unsägliche Entschließung“ des europäischen Parlaments zur Erinnerungspolitik unter der Kennzeichnung P9-TA-PROV (2019) 0021. Es geht im wesentlichen um zwei Punkte: Die Resolution vom 19. September 2019 setzt die Verbrechen des Nationalsozialismus, insbesondere den Holocaust, mit den stalinistischen Verbrechen gleich und behauptet eine Mitschuld der Sowjetunion am Zweiten Weltkrieg. „Damit stellt dieser medial weitgehend unbemerkte Skandal einen gravierenden historischen Rückschritt dar, der eine alarmierende Machtverschiebung im europäischen Parlament signalisiert“, kritisieren die Sprecher beider Lagergemeinschaften.

    Gegen diese Umdeutung der Geschichte haben die beiden Organisationen, die vor 70 Jahren von KZ-Überlebenden gegründet worden sind, bereits Anfang November 2019 eine gemeinsame Protestnote verfasst. Sie richtete sich an die österreichischen Abgeordneten des Europäischen Parlaments sowie die Parteivorsitzenden der österreichischen Parlamentsparteien. Bis heute haben die Lagergemeinschaften jedoch keine Antwort erhalten, wie Ernst Berger und Eva Friedler, Vorsitzende der Lagergemeinschaft Dachau, mitteilten. Nun wenden sich die Vereinigungen in einer Online-Petition gegen die Entschließung und fordern deren Rücknahme. Die Petition soll auch noch als Inserat im Standard veröffentlicht werden. Auch andere Verfolgtenorganisationen unterstützen die Petition, etwa das Internationale Komitee der Vernichtungs- und Konzentrationslager der Nazis und der FIR (Féderation Internationale Des Résistants - Association Antifasciste).

    Ernst Berger und Eva Friedler sowie Bernadette Dewald, Brigitte Halbmayr und Helga Amesberger, Sprecherinnen der Österreichischen Lagergemeinschaft Ravensbrück, sind über den Inhalt der Entschließung des EU-Parlaments entsetzt. Grundsätzlich finden sie die Absicht des EU-Abgeordneten gut, die Erinnerung an die Verbrechen im 20. Jahrhundert wachzuhalten und das Friedensprojekt der europäischen Einigung voranzutreiben. „Aber nicht so“, heißt es in ihrer Petition. „Die in der Resolution enthaltene Geschichtsdarstellung widerspricht nicht nur anerkannten Ergebnissen der zeitgeschichtlichen Forschung - die im Übrigen für die Sowjetunion auch die höchste zivile und militärische Opferzahl des Zweiten Weltkriegs feststellt - sie greift auch den antinazistischen Konsens an, der den Sieg über Nationalsozialismus und Faschismus in Europa erst ermöglichte.“

    Tatsächlich zielt die EU-Resolution auf eine Gleichsetzung der stalinistischen Verbrechen mit dem industriellen Massenmord an den europäischen Juden und anderen Verbrechen des NS-Staates, etwa der Vernichtungspolitik gegen Roma und Sinti. Außerdem wird die Schuld Nazideutschlands am Ausbruch des Zweiten Weltkriegs relativiert, indem der Hitler-Stalin-Pakt als eigentlicher Kriegsgrund genannt wird. „Nun soll hier dieser Pakt auch gar nicht beschönigt werden, im Übrigen allerdings auch nicht der Vertrag von München, doch es war Hitler, der den Krieg wollte und von Expansion träumte. Zudem wird in der Entschließung Nationalsozialismus und Kommunismus gleichgesetzt, als wäre die Sowjetunion - bei aller Kritik an den stalinistischen Verbrechen - nicht Teil der Alliierten gewesen, die Europa von der Vernichtung und dem Vernichtungskrieg befreiten.“

    Die Resolution steht in einer Folge von geschichtsrevisionistischen Strömungen in Europa, die schon seit vielen Jahren an Einfluss zu gewinnen versuchen. Etwa die Theorie des „doppelten Genozids“, die ihren Ausgang in Litauen nahm, und kommunistische mit nationalsozialistischen Verbrechen gleichsetzt. Die litauische Geschichtspolitik setzt die Litauer ausschließlich als Opfer von Nazis und Sowjetregime und verdeckt so die intensive Kollaboration mit Hitlerdeutschland. So informiert das „Haus der Opfer des Genozids“ in Litauen nur zu einem kleinen Teil über den Massenmord an den mehr als 200 000 litauischen Juden. Die Beteiligung litauischer Widerstandskämpfer gegen das Sowjetregime an der Judenvernichtung wird weitgehend ausgeklammert.

    In der Praxis kommt es zu einer Täter-Opfer-Umkehr. So ermittelte die Staatsanwaltschaft 2008, um nur ein Beispiel zu nennen, gegen die Holocaust-Überlebende Fanja Brancovskaja aus Vilnius, die im Jahr 2009 das Bundesverdienstkreuz erhielt, weil sie 1943 aus dem Ghetto fliehen konnte und sich einer Partisaneneinheit angeschlossen hatte. Der Vorwurf: Kriegsverbrechen. Die Hexenjagd auf die Überlebende ging 2017 weiter. Die Theorie des „doppelten Genozids“ ging auch in die sogenannte Prager Erklärung von 2008 ein, in der stalinistische mit nazistischen Verbrechen ebenso gleichgesetzt wurden.

    Auf diese Erklärung, die damals auch vom späteren deutschen Bundespräsidenten Joachim Gauck unterschrieben wurde, beruft sich die aktuelle Resolution des EU-Parlaments. Eingebracht wurde sie von 19 Abgeordneten (18 aus Polen, einer aus Litauen), angenommen wurde sie von einer großen Mehrheit der Abgeordneten aller Fraktionen (535 Ja-Stimmen, 66 Ablehnungen und 52 Enthaltungen). Auch alle österreichischen Abgeordneten (mit Ausnahme der Grünen-Politikerin Monika Vana, die sich der Stimme enthielt) tragen die Resolution mit.

    Die Lagergemeinschaften kritisieren, dass die Abgeordneten „mit ihrer Zustimmung die Intention der polnischen Regierung unterstützen, international eine neue, revisionistische Erinnerungspolitik zu installieren, die die alleinige Schuld des nationalsozialistischen Deutschland am Vernichtungskrieg relativiert“. Ernst Berger und seine Mitstreiterinnen sehen in der Resolution „ein weiteres Zeichen dafür, dass es der rechtspopulistischen Regierung Polens gelingt, Mehrheiten für eine Erinnerungspolitik zu gewinnen, in der alle totalitären Regime gleichgesetzt werden. Damit wird den rechtsextremen Kräften in ganz Europa in die Hände gespielt“. Die Zustimmung nahezu aller österreichischen EU-Abgeordneten sei ein unerträglicher Affront für die Opfer des Nationalsozialismus. Viele Verfolgte hätten nach der Befreiung aktiv am demokratischen Aufbau Österreichs und Europas mitgearbeitet. Die EU-Entschließung, die auf der Verzerrung von historischen Fakten basiere, widerspreche dem Gedenken an die NS-Opfer und missachte das Engagement der Verfolgten in eklatanter Weise.

    Textes adoptés - Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe - Jeudi 19 septembre 2019
    https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html

    #Europe #revanchisme #anticommunisme #histoire #URSS #Pologne