L’internet des familles modestes : les #Usages sont-ils les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ?
►http://www.internetactu.net/2018/09/21/linternet-des-familles-modestes-les-usages-sont-ils-les-memes-du-haut-
Il semble toujours difficile de saisir une enquête sociologique, car, comme toute bonne enquête sociologique, celles-ci sont surtout qualitatives et se fondent sur des témoignages peu nombreux et variés… dont il semble difficile de dégager des lignes directrices. C’est pourtant ce que réussit à faire la sociologue Dominique Pasquier dans (...)
USAID Managers Guide to Microcomputers in Development (1983)
▻https://www.ictworks.org/usaid-managers-guide-to-microcomputers-in-development
In Africa recently, several donor agency personnel, Ministry officials, and one of the authors were discussing development. Inevitably, they talked about microcomputers.
One member of the group mentioned that he was ordering an “Apple II Plus” system to help him write reports. A high-ranking government official commented that foreigners seemed to be crazed by jogging and “microprocessors” – the local term for microcomputers.
The official asked why so many people were purchasing microcomputer systems: was this only another Western fad or was this the beginning of a new microelectronic era?
Indeed, it may be difficult for microcomputer advocates to understand that many people do not share their zeal for electronic equipment. Providing officials with evidence of the utility of microccmputers can be a delicate and difficult task, particularly if there is some feat that people will be put out of work.
Conversely, persuading overly enthusiastic officials of the possible problems of installing computer systems may be an equally arduous undertaking. Thus, donor, contractor, and host-country personnel mus, be involved in the entire decision-making process if microcomputers are to be accepted and appropriately used within their project or institutional settings.
Trop plein de notifications, futilité ou nocivité de certains #usages, protection de leur #vie_privée... Certains se déconnectent de #Facebook… et souvent se reconnectent...
►http://sms.hypotheses.org/8782
#facebook, #usage, #pratique, #vie_privée, #connexion, #déconnexion, #notification, #futilité, #réseau_social
A Dijon, un quartier autogéré et un projet d’écoquartier se disputent des terres maraîchères, Camille Bordenet
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/07/12/a-dijon-un-quartier-autogere-et-un-projet-d-ecoquartier-se-disputent-des-ter
Les derniers vestiges de l’ancienne ceinture maraîchère font l’objet d’un conflit entre la municipalité, qui veut y construire un écoquartier, et des occupants qui les cultivent. Deux visions de la ville durable.
Voûtés au-dessus de longs rangs de salades, de jeunes maraîchers s’activent à la récolte matinale qui approvisionnera le marché à prix libre, en fin de journée. Quelques pas plus loin, le long de chemins sinueux bordés d’une végétation sauvage, des jardiniers plus âgés cultivent leurs petites parcelles, bercés par le gazouillis des troglodytes. On oublierait presque que l’on se trouve en ville, n’était le passage régulier du train au-dessus des têtes. Et, juste de l’autre côté du mur, sur une ancienne friche industrielle, un vaste chantier dévoilant des grues qui griffent le ciel et des immeubles sortant de terre : les premières pierres d’un écoquartier en construction.
▻https://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2018/03/09/dijon-au-jardin-des-maraichers-le-visage-du-nouveau-quartier-se-dessine
Nous sommes au sud-est de Dijon, dans un triangle de terres de quelque 7 ha, en contrebas de la voie ferrée : les derniers vestiges de l’ancienne ceinture maraîchère de la ville. Des terres que se disputent depuis huit ans la municipalité et des « potagistes-squatteurs ». La première, propriétaire du site, entend y construire la deuxième portion d’un écoquartier sur 19,6 ha — qui prévoit 1 500 logements et 28 000 m² de commerces, bureaux et services
▻https://www.metropole-dijon.fr/Les-grands-projets/Les-ecoquartiers/Ecocite-des-maraichers
--, quand les seconds s’opposent à leur « bétonisation ».
L’histoire de ce conflit d’aménagement commence en 2010, lorsque la ville officialise sa volonté d’y construire un nouvel écoquartier — elle en compte quatorze en tout. Fourches en main et slogans légumiers — « des tomates séchées, pas des écoquartiers » —, une centaine de manifestants décident de défricher et d’occuper illégalement les terres, à l’abandon depuis le départ des derniers maraîchers, partis au gré de précédents projets d’urbanisation.
« L’idée était de libérer les dernières terres agricoles intra-muros en les remettant en culture, raconte Yannick Sencébé, 46 ans, l’une des membres du collectif à l’origine de cette occupation. Mais aussi de soulever les problématiques d’accès au foncier en zone périurbaine pour les paysans sans terre, et promouvoir un retour à une agriculture bio et de proximité. » De là est né le Pot’Col’Le, un potager collectif,
▻https://lentilleres.potager.org/potager-collectif
puis Le Jardin des maraîchères, une ferme urbaine permettant, entre autres, d’alimenter le marché.
▻http://jardindesmaraichers.potager.org/?page_id=1250
Auxquels sont venus s’ajouter des dizaines de petits jardins, cultivés seul ou entre amis. Et bientôt des habitats squattés — autoconstruits, caravanes, maisons retapées.
Une ZAD sans l’étiquette
Huit ans plus tard, une centaine d’occupants d’horizons divers se côtoient dans ce qui est devenu un quartier autogéré bigarré, où les dynamiques s’entremêlent. Une sorte de ZAD sans l’étiquette, baptisée le « Quartier libre des Lentillères ». A la volonté de sauvegarder des terres en ville et de recouvrer l’autonomie alimentaire se sont greffées d’autres revendications, comme de « réinventer d’autres formes de vie collective et de façon d’habiter la ville ». « Un champ d’expérimentation agricole et sociale » dont Yannick Sencébé, sociologue à l’INRA de Dijon, a fait son terrain d’études(1). « Au fil de cette expérience pour se réapproprier un quartier à l’abandon et les savoir-faire attenants, c’est aussi la possibilité d’un autre urbanisme durable intégrant la nature et l’agriculture, fonctionnant sur une économie non marchande, et d’une ville faite par ses habitants qui est opposée aux différents aménageurs », analyse-t-elle.
Passé par d’autres territoires en lutte, comme la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Max, artisan plombier de 35 ans, apprécie « la diversité des univers », militants ou non, qui se rencontrent ici. On y croise Armelle, maraîchère professionnelle venue du Jura pour « expérimenter une dynamique collective » ; Ahmed, Marocain de 84 ans résidant du foyer social voisin, si fier de son bout de jardin ; Murielle, 59 ans, qui a trouvé dans les « coups de grelinette » et le collectif « une thérapie » durant une période de chômage difficile ; de jeunes Touaregs qui ont fui les djihadistes au Mali et préfèrent « la famille des Lentillères » au foyer d’accueil ; Françoise, aide-soignante à la « miniretraite », qui vient s’y balader et trouver au marché à prix libre de « bons légumes frais, non traités » qu’elle aurait sinon « du mal » à se payer ; Camille, jeune salariée qui a pu « mettre les mains dans la terre » sans passer par « la file d’attente des jardins municipaux »… Si les raisons d’être là varient, la lutte contre l’écoquartier fédère.
« Reconstruire la ville sur elle-même »
Du côté de la métropole, Nathalie Koenders, première adjointe au maire, met en avant le souci — porté par un plan local d’urbanisme écologique — d’une maîtrise équilibrée de la consommation de l’espace, conciliant plusieurs enjeux. D’un côté, « le besoin de construire des logements » pour « maintenir [la] population » : il faut en construire « huit cents par an », affirme-t-elle, tandis que Dijon, qui mène une politique volontariste en matière d’habitat, entend passer la barre des 160 000 habitants.
▻https://www.metropole-dijon.fr/Services-et-missions/Logement
De l’autre, la volonté de limiter l’étalement urbain et de « reconstruire la ville sur elle-même » pour « ne pas prendre sur les terres agricoles ». Dijon, qui se veut « référence écologique »,
▻https://www.dijon.fr/Dijon-Capitale/Reference-ecologique
affiche sa volonté de préserver sa ceinture verte
▻https://www.metropole-dijon.fr/Services-et-missions/Environnement-et-qualite-de-vie/Agriculture-periurbaine/Ceinture-verte-a-preserver
et promeut des politiques ambitieuses en matière de développement durable, d’agriculture de proximité et d’alimentation avec, entre autres, un grand projet de système alimentaire durable,
▻https://www.justdijon.com/Actualites/Laureate-TIGA-Dijon-Metropole-innove-avec-son-projet-alimentaire-durable
le rachat de domaines,
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/dijon-veut-planter-vignes-969655.html
etc.
La ville fait aussi valoir l’exemplarité d’un écoquartier, nommé « Ecocité Jardin des maraîchers », conçu comme « une véritable cité-jardin », avec 1 ha de jardins partagés et 1 500 m2 de vergers pédagogiques. « Vivez la campagne à la ville ! » ; « la conservation du passé maraîcher », vante la plaquette commerciale.
▻http://www.splaad.com/sites/default/files/upload/ECJM/2015-09_eplaad_jdm_plaquette.pdf
L’habitat social se veut également « une priorité », avec 35 % de logements à loyers modérés.
Des arguments qui font sourire aux Lentillères, où l’on dénonce « une bétonisation repeinte en vert ». Au « besoin de créer des logements », ils opposent le taux de logements vacants à Dijon — « 7,6 % ».
▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-21231
A la volonté affichée de préserver les terres agricoles alentour, « la construction concomitante d’un parc d’activités qui en détruit des hectares ».
▻http://www.splaad.com/sites/default/files/upload/Ecoparc/plaquette_v2-_ecoparc_dijon_bourgogne.pdf
Au végétal et à la mixité que revendique le futur écoquartier, leur projet existant.
Logements contre espace vivrier ?
Si certains entendent toutefois « le besoin de créer des logements accessibles » et de « requalifier les friches délaissées », ils déplorent que cela ne soit pas fait tout en préservant ces terres maraîchères offrant un espace vivrier en ville, rappelant qu’ils ne revendiquent « que quelques hectares ». D’autant plus à l’heure où Dijon prône des politiques en la matière.
« Face à l’omniprésence des discours de soutien à l’agriculture urbaine et de relocalisation de l’alimentation, ce conflit réinterroge le rôle accordé aux espaces cultivés au sein de politiques d’aménagement, cadrées par les injonctions à la compétition interurbaine et par les arbitrages économiques et fonciers, analyse Maud Chalmandrier, qui lui a consacré un mémoire de l’EHESS(2). Il soulève aussi cette question : l’urbanisme végétal est-il un moyen de faire accepter la densification urbaine sans pour autant endiguer le problème de la destruction des terres agricoles ? »
« Dans vingt ans, ce sera trop tard pour regretter ces bonnes terres et ce choix urbanistique », met en garde Antoine, 35 ans, ingénieur agronome de formation, pour qui les Lentillères ont aussi été un espace de formation au maraîchage. Il est d’autant mieux placé pour connaître leur rareté qu’il lui a été bien difficile d’en trouver à proximité de Dijon pour s’installer en tant que professionnel.
Lui qui a toujours eu pour leitmotiv de faire de l’agriculture urbaine « au plus près des gens » ne cache pas non plus ses doutes quant à « des projets agricoles hors sol, sans véritable vocation nourricière ». « Etre une cité de la gastronomie, ça commence par faciliter la production de bons légumes sur place », abonde Marie, retraitée qui vient de l’autre bout de Dijon au marché tous les jeudis pour « soutenir la lutte ».
Un dialogue qui reste difficile
Reste que le dialogue entre le collectif et la mairie est dur à nouer. Le premier fait valoir des « demandes restées lettre morte », rappelant au passage des tentatives d’expulsion. Mme Koenders souligne, quant à elle, l’illégalité de cette occupation, « une zone de non-droit inacceptable », face à « un projet voté démocratiquement ». L’élue se dit néanmoins « ouverte au dialogue, par principe », si tant est qu’on vienne lui proposer un « projet constructif, qui rentre dans la légalité ».
Sur ce dernier point, comme sur la stratégie à adopter face aux pouvoirs publics, les occupants sont partagés sur ce qu’ils sont prêts ou pas à accepter pour espérer pérenniser leur projet « dans toutes ses dimensions ». « Pour nous, la proposition existe déjà, en actes. Peut-être pas sur un bureau de la mairie, mais on la construit tous les jours », revendique Morgan, 35 ans, qui a grandi dans une cité HLM de Dijon et s’investit aux Lentillères depuis le début. Il n’est pas contre le fait de réfléchir aux possibilités de rentrer dans un cadre légal, « mais encore faudrait-il qu’on sente en face une réelle volonté politique de préserver ces terres ». En attendant, c’est le statu quo qui prévaut, tandis que l’horizon des travaux qui menacent le quartier demeure incertain.
Face aux immeubles qui grandissent de l’autre côté du mur, les « lentilléristes » s’obstinent à cultiver légumes et liens. Personne ne peut imaginer que cette « subversion maraîchère et sociale » puisse un jour disparaître, les jardins être rasés, les amitiés éparpillées. « J’espère qu’on arrivera, nous comme eux, à faire en sorte de préserver cet endroit magique. Sans qu’il perde son âme », souhaite Morgan. Déjà, le chantier de plantation de poireaux l’appelle, un de « ces grands moments collectifs ». Continuer à semer des graines, vaille que vaille.
(1) Quand la défense de la terre nourricière s’invite au cœur des villes. Empaysannement de luttes urbaines : l’exemple du potager collectif des Lentillères. Dans cet article publié sur Cairn Info, Yannick Sencébé, maîtresse de conférences à Agro-Sup Dijon, revient sur la genèse du Quartier libre des Lentillères et sur la dimension paysanne de cette expérience maraîchère.
(2) « Au-delà de la contestation classique d’un projet d’aménagement, ce conflit met en concurrence deux usages alternatifs de l’espace, tous deux porteurs d’enjeux concernant la durabilité des villes. Il amène à questionner l’usage fait des espaces non bâtis, dans un contexte où l’agriculture en ville est une thématique montante de l’action publique », résume Maud Chalmandrier, qui lui a consacré un mémoire de recherche à l’EHESS (2016) intitulé « Le renouvellement urbain conflictuel d’une ancienne zone maraîchère à urbaniser (Dijon) : étude d’une controverse sur l’aménagement et le développement durables des villes ».
Articles cités
« Une ville n’est durable que si elle assure un minimum d’équité »
Aux défis environnementaux s’ajoute celui de la mixité sociale, selon Stéphane Füzesséry, historien de la ville.
La « ville durable » est-elle avant tout une ville pour les riches ? Stéphane Füzesséry, historien de la ville, architecte et urbaniste, explique que toute volonté de développement urbain durable doit se mettre au service de l’inclusion sociale.
Qu’est-ce qu’une ville durable ?
C’est une ville capable de satisfaire localement les besoins fondamentaux de ses habitants sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Et sans faire peser les coûts de son développement sur d’autres territoires. Bâtir une ville durable renvoie ainsi aux défis environnementaux : habitat écologique et rénovation énergétique des bâtiments, mobilité décarbonée, lutte contre l’étalement urbain, valorisations des déchets, prévention des risques d’inondation ou de submersion marine… Mais la ville durable, c’est aussi une ville qui assure un minimum d’équité dans l’accès au logement, aux services, aux transports ainsi que dans la protection contre les risques.
Ces objectifs ne sont-ils pas contradictoires ?
Les enjeux se recoupent. Les populations les plus exposées aux risques sont souvent les plus démunies. Une carte très intéressante produite par l’urbaniste Paola Vigano montre par exemple que les quartiers de grands ensembles HLM et les zones inondables se superposent très largement au sein du Grand Paris.
Mais dans la pratique, les objectifs environnementaux et d’équité peuvent fortement se contredire. Mettre notamment en œuvre une réhabilitation thermique du parc de logements anciens a un coût que ne peuvent assumer des populations à faibles revenus. Lorsque l’on réhabilite un parc social pour le mettre aux nouvelles normes énergétiques, tout l’enjeu est d’arriver à maintenir un loyer raisonnable pour que les populations les plus démunies ne soient pas chassées plus loin mais puissent rester sur place.
Comment lever ces contradictions ?
La principale erreur serait de plaquer des recettes toutes faites. Selon qu’il s’agisse d’une métropole en croissance, d’un territoire périurbain ou d’une ville moyenne, les défis de la ville durable et inclusive diffèrent. Au sein des grandes métropoles, par exemple, ce sont dans les quartiers paupérisés de grands ensembles que les enjeux sont les plus lourds. Dans ces quartiers qui concentrent les principales poches de pauvreté en France, se pose non seulement la question de la mise aux normes énergétiques du bâti, mais aussi et surtout un enjeu fort d’inclusion sociale.
Les politiques de développement durable peuvent-elles freiner la paupérisation de ces territoires ?
Une des grandes spécificités de ces quartiers de grands ensembles, c’est la quantité de sols disponibles. On a au pied des tours des parkings, mais aussi nombre de pelouses, d’espaces enherbés, qui sont le plus souvent sans usage. Il y a là un gisement de ressources extraordinaires car ces sols pourraient être utilisés par les habitants pour développer des activités agricoles, alimentaires, énergétiques, productives au sens large. Mais cela suppose de changer la manière d’envisager la rénovation de ces quartiers, et de redonner l’initiative aux citoyens. L’urbaniste devrait un peu moins se préoccuper de faire de l’aménagement au sens strict, et davantage se poser la question des usages par les habitants des espaces disponibles. A Brest, dans l’ancien faubourg de Recouvrance, où il existe nombre de cœurs d’îlots profonds et de rez-de-chaussée vacants, une réflexion est actuellement menée pour voir comment les habitants – parfois en situation de grande précarité – pourraient y développer des micro-activités.
Depuis 2012, le gouvernement s’est engagé dans une démarche de labellisation des écoquartiers. Sont-ils des modèles pour la ville durable ?
Les écoquartiers participent à la dynamique du développement urbain durable, mais avec beaucoup de limites. Certes, ils se fondent sur un répertoire de bonnes pratiques : performance énergétique des bâtiments, gestion durable des eaux et des déchets, circuits courts, mobilités douces, place accordée à la nature, etc. Le problème des écoquartiers est qu’ils sont circonscrits. Et qu’ils demeurent largement inaccessibles aux populations les plus démunies, pour des raisons de prix d’accès à leur habitat. De nombreux écoquartiers incluent bien sûr du logement social, auquel peuvent accéder des ménages aux revenus limités, mais jamais les plus modestes.
Une ville durable passe-t-elle par davantage de mixité sociale ?
Equité et mixité sociale vont de pair. Mais pour bâtir une ville durable et inclusive, il ne suffit pas de raisonner en termes de mixité résidentielle, comme on le fait essentiellement aujourd’hui. Il faudrait davantage penser la mixité sociale en termes d’accès aux ressources urbaines pour tous les habitants, favorisés comme défavorisés. Et faire en sorte que ces gens se côtoient dans l’espace public, là où s’invente du « commun ».
Martin Vanier : « Il faut craindre le prêt-à-penser de l’urbanisme convenable »
▻https://lemonde.fr/smart-cities/article/2018/01/26/martin-vanier-il-faut-craindre-le-pret-a-penser-de-l-urbanisme-convenable_52
Les sols agricoles insuffisamment protégés par les pouvoirs publics
▻https://lemonde.fr/planete/article/2015/05/14/les-sols-agricoles-insuffisamment-proteges-par-les-pouvoirs-publics-selon-la
La Cité internationale de la gastronomie et du vin ouvrira ses portes à Dijon en 2019
▻https://lemonde.fr/argent/article/2017/02/04/la-cite-internationale-de-la-gastronomie-et-du-vin-ouvrira-ses-portes-a-dijo
#écoquartier #Lentillères #maraichage #Dijon #usagers #développeurs #métropolisation
#design et Attention : perspectives critiques
▻http://www.internetactu.net/2018/06/18/design-et-attention-perspectives-critiques
Pour l’enseignant chercheur en design Anthony Masure (@anthonymasure), qui nous accompagne sur le groupe de travail rétro-design de l’attention lancé par la Fing, la question de la conception attentionnelle doit être replacé en contexte : celui de la conception des interfaces. L’attention dans l’histoire des interfaces : à quoi sert l’utilisateur ? A (...)
Et si l’on allait du côté des branchés ? Que diriez vous d’une une promenade dans les #usages_sociaux du #numérique à travers un dossier de huit articles : #réseaux_sociaux, pétitions, buzz, school shooting...
►http://sms.hypotheses.org/3340
#réseau, #réseaux_sociaux, #réseau_social, #usage, #us, #buzz, #numérique, #web, #internet, #connexion, #connecté, #2.0, #branché, #observatoire, #pratique, #communauté, #innovation, #internet, #dossier, #sociabilité, #pétition, #tic, #technologie, #information, #communication
Benjamin Griveaux, le « service après-vente » du gouvernement qui laisse à désirer
▻https://la-bas.org/5100
Le gouvernement, et son porte-parole Benjamin Griveaux, assurent que la suppression de la taxe d’habitation constituera « la plus grosse baisse d’impôts de la Cinquième République ». Que nenni ! Les deux plus récentes baisses de prélèvements obligatoires étaient supérieures à celle annoncée.Continuer la lecture…
Macron Super-menteur !
▻https://la-bas.org/5060
Il se veut pourfendeur des fake news et des contrevérités, mais n’arrête pas de les aligner : droit international, réforme de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), de la Contribution sociale généralisée (CSG), de la taxe d’habitation, dotations aux petites communes, etc., etc. En quatre heures d’entretien audiovisuel, Emmanuel Macron a fait un festival. Le président biaise et ment, les « fact-checkers » fact-checkent. Sans aucune leçon à tirer ? Un coup de sang de notre chasseur de faux.Continuer la lecture…
#Vidéo #Usage_de_faux #Médias #Politique #Economie
▻https://la-bas.org/IMG/arton5060.png?1525347585
Depuis la Révolution française, républicains, anti-républicains, libéraux, socialistes ont dénoncé le #nombre de #fonctionnaires. Mais est-ce le nombre qui fait problème les #services_publics ?
►https://sms.hypotheses.org/11366
#fonctionnaire, #service_public, #nombre, #chiffre, #politique, #histoire, fonction_publique, #coût, #contribuable, #statut, #contractuel, #état, #besoin, #usager, #précarité, #CDD, #action_publique
Décrire l’espace : les usages de la cartographie en sciences sociales
▻http://cornucopia16.com/blog/event/decrire-lespace-usages-de-la-cartographie-en-sciences-sociales
Appel à communication exclusivement destiné aux doctorant.e.s en SHS, apparemment porté par des non géo-cartographes.
A suivre...
#cartographie #usage #représentations #apports #cartostats
« La cartographie est aujourd’hui investie par des champs d’études autres que la géographie, ce qui rend nécessaire la création d’espaces de dialogue entre disciplines par le partage de méthodes proches d’enquête ou d’analyse. Cette journée doctorale propose d’analyser les usages et les apports de la cartographie pour les sciences sociales à travers des cas d’études spécifiques et des méthodes innovantes de son utilisation. Dans une perspective méthodologique, l’usage et les choix de représentations, les méthodes utilisées (logiciels de SIG, cartographie proportionnelle, schéma etc.) ainsi que la distinction entre cartographie qualitative et quantitative posent question. »
« L’objectif de cette journée n’est pas de présenter techniquement les logiciels, mais de comprendre les enjeux du recours à la cartographie en sciences sociales, de la mise en œuvre des terrains à la construction de discours sur l’espace. »
Bon, on a de la chance d’avoir @fbahoken avec nous, et j’ai dans l’idée que ça va nous donner encore plus de boulot parce que plus de trucs à lire :)
:D Merci pour l’accueil, c’est vraiment très sympathique. Ailleurs, là-bas, d’où je viens, lorsque j’ai débarquée en terrain réellement inconnu à l’époque, je me suis retrouvée comme perdue au milieu de nulle part.
Coucou @fbahoken ici tu peux non seulement suivre des contributeurices mais aussi des mots clés comme #cartographie #géographie #territoires, etc
Françoise, L’avantage, c’est que seenthis est un espace d’expression multiple et collectif :
1. curation de contenu : archivage de liens, d’informations, de revue de presse, que tu peux taguer en #, partager avec tout le monde, et donc profiter de la curation des autres de manière transversale (verticale et horizontale !). Ce qui t’offre un corpus documentaire - parfois utilement commenté - très riche et très complet
2. Mini-blogging : si tu n’as pas de blog, le format seenthis te permet aussi d’écrire des textes sur tes projets en cours ou finalisés, courts ou longs, illustrés d’images, de vidéos, de liens, de les publiés et de récupérer les remarques (très souvent constructives) des autres.
3. Et si tu veux garder informé·es tes réseaux Twitter, FB, etc. tu peux créer des boucles automatiques pour "miroiter sur ces autres réseaux tout ce que tu publie ici. Mais si FB ferme, tu ne perds rien :)
Comme l’usage du site n’est pas absolument évident, il y a un peu d’apprentissage à faire, il faut se familiariser un peu avec le système, les abonnements aux fils des autres membres. C’est toujours difficile d’identifier les nouveaux abonnements et les centres d’intérêts, mais ça finit toujours par apparaître.
La grande force, c’est la recherche par thèmes ou # qui permet de constituer des dossiers de travail très complets sur de nombreux sujets. Du moins ceux qui sont suivis par ls membres, il y a bien sur quelques lacunes ;)
Attention à l’attention
▻http://www.internetactu.net/2018/04/04/attention-a-lattention
Pour éclairer les questions de conception attentionnelles, autour du programme Retro-Design de l’Attention lancé par la Fing, il nous a semblé essentiel de recevoir un éclairage provenant des neurosciences et de la #psychologie comportementale. C’est pourquoi nous nous sommes associés à Chiasma (FB, blog, @chiasmaparis) une association qui organise des (...)
#Articles #Usages #attentionbydesign #cognition #design #économie_de_l'attention #neuroscience
Chômage : Bruno Le Maire devrait apprendre à compter
▻https://la-bas.org/5002
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, affirme que la création nette de 277 000 emplois dans le secteur privé en 2017 est une « excellente nouvelle » pour ceux qui cherchent du travail. C’est vite dit : car il « oublie » une donnée importante.Continuer la lecture…
MANIFS : c’est pas la taille qui compte
▻https://la-bas.org/4824
Qu’une vingtaine de #Médias français s’entendent pour payer une société à compter les manifestants constituerait un « gros progrès journalistique » pour l’éditorialiste politique de France Inter Thomas Legrand. On en doute...Continuer la lecture…
Hackathons, une culture d’exploitation
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/hackathons-une-culture-dexploitation
Les hackathons sont devenus un des rituels compétitifs préférés de l’industrie. Ces concours où de petites équipes de codeurs construisent des produits technologiques lors de sessions de code marathon, relèvent de la culture de la Silicon Valley, rappelle Erin Griffith pour Wired. Une culture qui s’est largement diffusée puisque toutes (...)
#A_lire_ailleurs #Usages #Coopération #digital_labor #innovation
Dans une étude intitulée « Hackathons comme rituel de cooptation », ils estiment que ces rituels créent des attentes fictives d’innovation et sont surtout utilisé pour faire travailler des gens gratuitement.
De leur côté, ceux qui les organisent jouent à fond de la « romance de l’innovation numérique », vantant le travail comme un plaisir, l’épuisement comme expérience et la précarité comme opportunité.
Au-delà de quelques très rares belles histoires, la plupart des participants ne travailleront pas sur leur projet après le hackathon. Ils ne sont pas plus efficaces en terme de recrutement souligne l’étude. Ils ne vendent qu’un rêve d’innovation, d’accomplissement par la technologie… ce rêve moderne auquel toutes les entreprises veulent être associées.
huhu
Curieuse cette revue de presse internet actu.
On dirait qu’il n’y a que des fake news.
@bce_106_6 tu nous ferais pas une fixette sur les fake news ? (la dernière fois c’était à tort)
Mon commentaire complet
Si un technicien pouvait confirmer, ce serait bien.
Ca ressemble tellement à un fake-news vous savez ces fausses informations que le grand timonier français veut éradiquer.
Pour l’instant, pas crash d’avion, ni d’accident de chemins de fer, ni d’explosions dans l’industrie chimique .
Comment l’internet change-t-il notre regard sur la créativité ?
▻http://www.internetactu.net/2018/03/20/comment-linternet-change-t-il-notre-regard-sur-la-creativite
Kenneth Goldsmith (@kg_ubu, Wikipédia) est un personnage assez inclassable. Artiste, poète, professeur, figure de la création contemporaine, il échappe sans cesse aux cases dans lesquelles on tente de le faire entrer. Fondateur d’UbuWeb (@ubuweb), qui depuis 1996 collecte des expériences artistiques d’avant-garde sous forme de sons, de textes, de films… (...)
Paroles d’économistes (4/4) : L’économie à l’épreuve du pouvoir
▻https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/paroles-deconomistes-44-leconomie-a-lepreuve-du-pouvoir
Giscard et ls graphiques. #Marrant
Face à une économie mondialisée et intriquée, comment mettre en oeuvre une politique à l’échelle française, face aux contraintes européennes et internationales ? Et comment les idées économiques résistent-elles à l’usure du pouvoir, à ses choix et à ses renoncements ? La discussion est ouverte...
#visualisation# graphiques #sémiologie #usage_politique_de_la_carte
Les notifications en question
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/les-notifications-en-question
John Herman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages (...)
Réguler la médecine personnalisée ?
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/reguler-la-medecine-personnalisee
L’Institut de recherche Data&Society (@datasociety) vient de publier un très intéressant rapport sur la médecine personnalisée (qu’aux Etats-Unis on appelle plutôt precision medecine), cette médecine qui utilise des moyens de modélisation individuelle, de prévention personnalisée, basées sur des données, de l’analyse moléculaire ou génétique. Pour Kadija Ferryman (@kadijaferryman) et Mikaela (...)
Non, M. Ciotti, la police de proximité n’a pas fait « exploser la délinquance » !
▻https://la-bas.org/4939
Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, voit dans la toute nouvelle police de sécurité du quotidien (PSQ) lancée par le gouvernement le fantôme de l’ancienne police de proximité, qui aurait conduit, selon lui, à une « explosion de la délinquance » à la fin des années 1990, sous le gouvernement Jospin. C’est prêter à celle-ci beaucoup d’effet…Continuer la lecture…
America’s Real Digital Divide - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2018/02/11/opinion/america-digital-divide.html
A group of former Facebook and Google employees last week began a campaign to change the tech companies they had a hand in creating. The initiative, called Truth About Tech, aims to push these companies to make their products less addictive for children — and it’s a good start.
But there’s more to the problem. If you think middle-class children are being harmed by too much screen time, just consider how much greater the damage is to minority and disadvantaged kids, who spend much more time in front of screens.
According to a 2011 study by researchers at Northwestern University, minority children watch 50 percent more TV than their white peers, and they use computers for up to one and a half hours longer each day. White children spend eight hours and 36 minutes looking at a screen every day, according to a survey by the Kaiser Family Foundation, while black and Hispanic children spend 13 hours.
While some parents in more dangerous neighborhoods understandably think that screen time is safer than playing outside, the deleterious effects of too much screen time are abundantly clear. Screen time has a negative effect on children’s ability to understand nonverbal emotional cues; it is linked to higher rates of mental illness, including depression; and it heightens the risk for obesity.
Make no mistake: The real digital divide in this country is not between children who have access to the internet and those who don’t. It’s between children whose parents know that they have to restrict screen time and those whose parents have been sold a bill of goods by schools and politicians that more screens are a key to success. It’s time to let everyone in on the secret.
Un point revue partial et peu argumenté, mais qu’il faut intégrer dans une réflexion plus vaste sur les usages de l’internet en fonction des classes sociales.
La fracture numérique n’est plus, elle est redevenue une fracture sociale
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/la-fracture-numerique-nest-plus-elle-est-redevenue-une-fracture-social
Selon une étude de la Northwestern University de 2011, les enfants Afro-Américains regardent deux fois plus longtemps la télévision que les enfants blancs. Les enfants noirs ou d’origine espagnole passent en moyenne 13 heures par jours devant un écran, quand les enfants blancs passent 8 heures et 36 minutes souligne (...)
« La vraie fracture numérique en Amérique n’est plus entre les enfants qui ont accès à l’internet et ceux qui ne l’ont pas. Elle est entre les enfants dont les parents restreignent le temps d’écran et ceux qui pensent que plus de temps d’écran est la clef du succès ».
A croire que la fracture numérique n’est plus. Elle a été résorbée. Elle est redevenue une fracture sociale, entre ceux qui passent trop de temps derrière leurs écrans et les autres, c’est-à-dire entre les enfants pauvres et les enfants riches.
L’enfer de la maison intelligente
▻http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/lenfer-de-la-maison-intelligente
Sur Gizmodo, la journaliste Kashmir Hill (@kashhill) raconte comment elle a décidé de transformer son petit appartement de San Francisco en maison connectée. Elle s’est équipée d’un assistant vocal Echo d’Amazon, de lumières connectées, d’une cafetière connectée, d’un roomba, a branché sa brosse à dents, sa télé, son lit, un (...)
De quoi relativiser pleinement le fameux adage : « si c’est gratuit, c’est vous le produit ! » Car si c’est payant, c’est vous aussi !
#surveillance
#télésurveillance
#données_personnelles
« Tous les appareils connectés téléphonent constamment à leurs fabricants. Vous ne serez pas au courant que ces conversations se déroulent à moins que vous soyez techniquement avertis ou que vous surveillez votre routeur comme nous l’avons fait. Et même si vous l’êtes, parce que les conversations sont généralement chiffrées, vous ne serez pas en mesure de voir ce que vos affaires disent de vous. Lorsque vous achetez un appareil intelligent, il ne vous appartient pas seulement : vous en partagez la garde avec la compagnie qui l’a fabriqué ! »
ZAD will survive
▻https://lavoiedujaguar.net/Notre-Dame-des-Landes-ZAD-will-survive
« Il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes », disions-nous souvent, pour démontrer notre entêtement, pour en faire une prophétie. Le 17 janvier, cet énoncé a été inscrit en lettres capitales dans un pays entier. C’est maintenant une phrase toute bête, mais qui signe un fait historique d’une ampleur inégalée ces quarante dernières années : la première grande victoire politique de toute une génération. Il aura fallu remonter à la lutte des paysans du Larzac pour lui trouver un équivalent, tant notre présent en est avare. Et c’est un mauvais comparant, puisque ici c’est contre une succession de gouvernements hostiles que nous l’avons emporté, sans qu’aucun candidat n’inscrive l’abandon dans son programme. Sans excès de pacifisme, également, ce que n’ont pas manqué de souligner les chroniqueurs s’en référant au statut emblématique de zone de « non-droit » de la ZAD et à sa défense acharnée en 2012. Il serait erroné de croire que seules les pierres et les barricades ont permis de gagner. Pourtant c’est bien leur usage qui a rendu la décision d’abandon à la fois aussi impérieuse et aussi dure à avaler pour Macron. « Céder la ZAD aux radicaux », voilà ce que les éditorialistes ont reproché au président, occultant le fait qu’un mouvement de lutte dans son entier ait bataillé un demi-siècle durant en usant de toutes les formes de résistance légales ou illégales. (...)