The Surprising Map of Plants
▻https://www.youtube.com/watch?v=ONVpFtiD-fo
Un mec qui fait des cartographies/visualisations d’un peu tout, avec commentaires détaillés en vidéo. Ici pour toutes les plantes.
The Surprising Map of Plants
▻https://www.youtube.com/watch?v=ONVpFtiD-fo
Un mec qui fait des cartographies/visualisations d’un peu tout, avec commentaires détaillés en vidéo. Ici pour toutes les plantes.
Les hivers plus chauds font dormir les cultures au printemps. Et ce n’est pas une bonne nouvelle.
▻https://up-magazine.info/planete/biodiversite/108773-les-hivers-plus-chauds-font-dormir-les-cultures-au-printemps-et
Les températures exceptionnellement douces en automne et en hiver, dont nous faisons l’expérience renouvelée chaque année, ont une conséquence directe sur la #biodiversité : elle la dérègle. Les #végétaux en pâtissent et le dérèglement des cycles de #floraison est devenu un symbole fort du #dérèglement_climatique. Il n’existait jusqu’à présent que très peu d’études scientifiques sur ces événements de chaleur et leurs conséquences à long terme : quelle fatigue pour le végétal qui fleurit pour rien à l’automne ? Chacun sait, plus ou moins intuitivement, que la biologie a tendance à ralentir quand il fait froid et à accélérer quand il fait chaud. Selon cette logique, des températures plus élevées devraient stimuler la croissance des plantes. Mais les hivers plus chauds provoqués par le changement climatique semblent en fait nuire aux rendements de nombreuses cultures. De nouvelles recherches apportent des éléments de réponse à ces questions.
Les chercheurs ont cultivé du colza oléagineux d’hiver, ou canola, dans des chambres à température contrôlée et sur des parcelles agricoles et ont constaté que la plante passe par un état d’hibernation qui n’est « rompu » que si les plantes sont suffisamment refroidies.
#climat #agriculture #végétation #hiver #hibernation #montée_de_sève
Des #températures dépassant la #limite_génétique de toutes les espèces méditerranéennes sont prévues dans le sud de l’Europe dès mardi :
➡️ 40 à 44°C en #Italie (jusqu’à 45-47+°C en Sardaigne et Sicile)
➡️ 40 à 45°C en #Espagne
➡️ 40 à 42°C en #France
Conséquences agricoles :
➡️la floraison des légumes « maraîchage » risque d’être fortement perturbée (brulures et pertes de fleurs).
➡️l’#olivier risque de voir une partie de ses fruits se dessécher.
➡️des brûlures peuvent concerner la #vigne (voire un dessèchement de grappe) dans le cas où la canicule dure plusieurs jours.
➡️souffrance extrême des animaux d’élevage.
L’Italie est le pays qui sera le plus concerné par ses conséquences agricoles. Je tiens à préciser qu’il s’agit ici d’un #stress_thermique. Il ne peut pas être entièrement résolu par l’irrigation (#stress_hydrique).
Voici un énième exemple des conséquences du changement climatique.
Mais voyons, ce sont des « températures normales » pour un été !
[Thread] Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l’effet de la température sur les végétaux. C’est important pour comprendre les effets du changement climatiques sur l’agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! 👇
Tout d’abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n’oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l’air.
▻https://pbs.twimg.com/media/E9TPw9tXEAMaGrZ?format=jpg
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type « beta ») 👇
▻https://pbs.twimg.com/media/E9TQZFmXEAAzhm1?format=png&name=small
Je vous propose un fil scientifique & pédagogique sur l’effet de la #température sur les #végétaux. C’est important pour comprendre les effets du #changement_climatiques sur l’#agriculture.
Compréhensif par tous & vous pourrez vous vanter aux repas de famille ! 👇
Tout d’abord, les végétaux ne sont pas des organismes THERMOREGULES. Contrairement aux Hommes, leur température interne n’oscille pas autour de 37°C quelle que soient les conditions météoro.
Les plantes ne régulent pas leur température. Elles subissent la température de l’air.
Ainsi, la croissance, la vitesse de déplacement, la digestion, la réflexion (quoique ?!) des Hommes ne dépendent pas de la température.
Pour les végétaux, la croissance et le développement VARIENT suivant la température en suivant une courbe en cloche (ou de type « beta ») 👇
La croissance des végétaux est rapide autour d’une température optimale (Topt) et décroit de part et d’autre pour devenir nulle à la température minimale (Tmin) ou maximale (Tmax).
Ces 3 paramètres dépendent des espèces ! Topt espèce tropical > Topt espèce tempérée !
Un peu de THERMODYNAMIQUE simple maintenant. La température est la mesure de l’agitation moléculaire.
EN GROS, + il fait chaud, + les molécules sont excitées et bougent dans tous les sens (comme les gosses !!)
+ il fait froid, plus les molécules sont stationnaires.
Easy, non ?
Aller maintenant tout va s’éclairer !
Plus il fait chaud (zone bleue),
↗️ agitation des molécules augmentent
↗️ les chocs entre molécules augmentent
↗️ vitesse des réactions augmentent
↗️ croissance du végétale est rapide !!!
C’est juste une histoire de #thermodynamique...
Cette hausse de croissance est pas éternelle hein ?! C’est là que les impacts du changement climatique sont les + importants.
Entre Topt et Tmax (zone rouge),
↗️ agitation des molécules augmentent (encore !)
↗️ les chocs entre molécules augmentent
Pourtant la croissance ⬇️ !??
C’est simplement que lorsque les molécules sont trop agitées, les protéines/enzymes (qui facilitent les réactions chimiques) ont leur forme qui est modifiée !
C’est la DENATURATION DES PROTEINES.
Elles n’ont donc plus la même efficacité : les vitesses de réactions baissent !
▻https://twitter.com/i/status/1429008336570175489
Ainsi,
+ il fait (trop) chaud
+ les enzymes sont dénaturées
+ elles perdent leur efficacité
+ les vitesses des réactions chimiques baissent
+ la croissance ralentit !
Easy, non ? 😍
Aux températures extrêmes, des contraintes physiques s’appliquent aux cellules de la plantes. Et là c’est le drame. Si ces contraintes sont trop fortes, les cellules éclatent : c’est la MORT CELLULAIRE.
Amen !
►https://twitter.com/SergeZaka/status/1429008295164092417
#thermorégulation #plantes #végétaux #êtres_humains #thermodynamique #agitation_moléculaire #dénaturation_des_protéines #mort_cellulaire
Et pendant ce temps… l’océan continue de surchauffer aussi :/
▻https://twitter.com/EliotJacobson/status/1681321023306874880
Wow! Wow! Wow!
North Atlantic sea surface temperature anomalies are going vertical again. And yes, I needed to extend the y-axis.
Yesterday’s temperature of 24.49°C (76.08°F) was 4.2σ above the 1991-2020 mean. The previous high for July 17 was 23.71°C (74.68°F) in 2020.
Jakuchu, le pieux laïc
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lart-est-la-matiere/jakuchu-le-pieux-laic
Arg, un seul mois d’exposition et une émission radio qui passe bien après. #parisianisme
Cependant je découvre ce peintre et ses peintures sur soie exceptionnelles qu’aucune photographie ne peut rendre.
Depuis le 15 septembre et jusqu’au 14 octobre, le Petit Palais a présenté, grâce aux prêts exceptionnels des collections impériales du Japon, l’ensemble de trente rouleaux suspendus de soie, intitulé D_ō"_shokusai-e « Le Royaume coloré des êtres vivants » réalisé par Itō Jakuchū entre 1757 et 1766 environ. Peintre actif au milieu de l’ère Edo (XVIIIe siècle), Jakuchū est un artiste plébiscité au Japon pour la finesse de son pinceau et l’éclat de ses couleurs. Cette série, qui n’a jusqu’alors été exposée qu’une seule fois hors du Japon (à la National Gallery of Art de Washington en 2012) est considérée comme le chef-d’œuvre de sa vie. En raison de la grande fragilité de ces œuvres, cette exposition a été présentée de manière exceptionnelle pendant un mois dans le cadre de la saison Japonismes 2018.
Cette émission tente de percer les mystères de l’oeuvre d’Itō Jakuchū, véritable monument de la spiritualité au Japon, en compagnie de Manuela Moscatiello, responsable des collections japonaises au musée Cernuschi, le musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, et de Christophe Leribault, directeur du Petit Palais.
▻http://www.petitpalais.paris.fr/en/expositions/jakuchu-1716-1800
Bonus, je vous colle le mp3 de l’émission radio de francecul qui retrace la vie de ce vendeur de fruits et légumes devenu peintre à 40 ans.
▻http://rf.proxycast.org/1496306956300722176/13090-28.10.2018-ITEMA_21870541-0.mp3
Jakuchu est également l’auteur d’une peinture assez géniale qui se nomme « Le Nirvana des fruits et légumes » (évoquée dans l’émission) et où Bouddha mourant est un radis entouré de légumes.
▻http://nagumo.fr/le-nirvana-des-fruits-et-des-legumes-ito-jakuchu
Le Nirvana des fruits et des légumes (kaso nehanzu 『果蔬涅槃図』) se trouve dans les collections du musée national de Kyoto (Kyôto kokuritsu hakubutsukan 京都国立博物館). Il appartient à la catégorie dite des « biens culturels importants » (jûyô bunkazai 重要文化財, abrégé plus simplement en jûbun 重文). Quésaco ? Au Japon, il existe un système de classement établi par des commissions d’experts qui distingue, parmi l’ensemble des œuvres conservées dans les musées, les temples et les collections particulières, un groupe restreint d’objets prestigieux. Les plus remarquables sont classés dans la fameuse catégorie appelée « trésors nationaux » (kokuhô 国宝). Celle des biens culturels importants vient juste après celle des trésors nationaux.
Le Nirvana des fruits et des légumes est une œuvre sur papier qui se présente sous la forme d’un rouleau vertical (kakemono 掛物) aux dimensions plus importantes que ceux qui composent Le Royaume coloré des êtres vivants (Dôshoku saie『動植綵絵』), présentés actuellement au Petit Palais : elle mesure en effet 182,4 cm de longueur sur 96,3 cm de largeur. Enfin, elle appartient à la catégorie des peintures à l’encre de Chine, catégorie dans laquelle excellait Jakuchû qui a pu admirer et copier les grands maîtres chinois dont les peintures étaient visibles au Shôkokuji 相国寺, un temple de Kyoto qu’il a beaucoup fréquenté. Sa grande maîtrise de la technique du lavis est ici bien visible dans l’épaisseur plus ou moins prononcée des traits et la dilution contrôlée du noir.
#encre_de_chine #peinture_sur_soie #animaux #végétaux #nature #zen #bouddhisme
lol mais c’est génial ce bouddha radis !
Some plants nurture soil bacteria that keep them healthy - Probiotics for vegetables
▻https://www.economist.com/science-and-technology/2018/10/11/some-plants-nurture-soil-bacteria-that-keep-them-healthy
These findings suggest to Dr Lee and Dr Kim that the roots of [a variety of tomato called] Hawaii 7996 are releasing compounds which encourage the growth of TRM1. What those compounds are has yet to be determined. But the two researchers’ work suggests at least three ways in which bacterial wilt might be tackled. One is to apply TRM1 itself to the soil, if it can be cultured in sufficient quantities. The second is to apply the stimulating chemicals to soil, once they have been identified. The third is to tweak the DNA of vulnerable crops to produce the stimulating chemicals directly.
Quel est l’impact des #polluants de l’#air sur la #végétation ? - Encyclopédie de l’environnement
▻http://www.encyclopedie-environnement.org/vivant/impacts-polluants-air-sur-vegetation
La pollution atmosphérique entraîne souvent une modification de la couleur des #végétaux, ce qui influence fortement la couleur des #insectes associés. En Angleterre, dans les régions industrielles, la forte #pollution atmosphérique a entraîné au XIXe siècle la disparition des lichens et le noircissement des troncs de bouleaux. On a alors constaté que la phalène du bouleau (Biston betularia), papillon nocturne habituellement de couleur blanche tachetée de noir, se rencontrait majoritairement sous sa forme mutée, beaucoup plus sombre (Voir photo). Cela est expliqué par le fait que les papillons sombres, plus difficiles à repérer, étaient mieux protégés contre la prédation des oiseaux que les individus clairs (Lire L’adaptation des organismes à leur environnement). Le même phénomène a été observé à Paris dans les années 1980 chez le bombyx de l’ailante (Samias cynthia), qui a spectaculairement évolué du beige clair au marron très foncé pour s’adapter à son environnement, suite à la pollution qui noircissait sa plante nourricière.
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Ajouter à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
Parution de « La Ville végétale - une histoire de la #nature en milieu #urbain (France, XVIIe-XXIe siècle) » - Biodiv’ille
▻http://www.biodiville.org/a/826/-parution-de-la-ville-vegetale-une-histoire-de-la-nature-en-milieu-urbai
Parution de "La Ville végétale - une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)"
La #Ville végétale. Une histoire de la nature en milieu urbain (France, XVIIe-XXIe siècle)
Un ouvrage de Charles-François Mathis et Emilie-Anne Pépy paru aux éditions Champ Vallon
Cette vaste synthèse étudie l’occupation urbaine depuis le XVIIe siècle par les plantes, #parcs et #jardins, mais aussi plantes « hors-sol » qui circulent dans l’espace urbain (fruits et légumes, fleurs coupées, déchets végétaux, etc.). Il s’agit de montrer que loin d’être un espace absolument artificialisé, non « naturel », la ville a constamment été imprégnée de #végétaux, mais que cette présence a fluctué au fil des siècles. Sont interrogés les raisons, les acteurs et les défis de la végétalisation urbaine qui repose sur des motivations nombreuses, esthétiques, sanitaires, écologiques. De même, la végétalisation a sans cesse été soutenue par ceux que nous appelons les mains vertes, qui sont tout aussi bien des particuliers, des professionnels que les pouvoirs publics. Mais étendre ou maintenir la présence végétale en ville impose de relever de multiples défis (fonciers, financiers, esthétiques, biologiques…) qui ont pu varier au cours des siècles.
Ce livre propose aussi une réflexion neuve sur les usages qui ont été faits de la nature en ville, paradoxalement instrument d’#urbanité, de sociabilité et donc d’affirmation sociale, mais aussi inversement jungle, ferment de discorde et d’ensauvagement, objet d’affrontements politiques. On peut également faire usage du végétal pour bien être et bien vivre, accompagner les plaisirs, exercer les corps ou cultiver les esprits. Plus prosaïquement, la ville est aussi, tout au long de ces quatre siècles, un lieu de production et de consommation important de végétal. Enfin, c’est aussi en ville qu’une science botaniste et un savoir sur les plantes se développent.
Ce tableau général, inédit, permet ainsi de voir la ville autrement et d’offrir des pistes de réflexion sur la nature en milieu urbain aujourd’hui.
Jamais seul | Actes Sud
▻http://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences/jamais-seul
On m’a offert ce #livre, tout juste commencé, ça à l’air très très bien
Nous savons aujourd’hui que les #microbes ne doivent plus seulement être associés aux #maladies ou à la décomposition. Au contraire, ils jouent un rôle en tous points essentiel : tous les organismes vivants, #végétaux ou #animaux, dépendent intimement de microbes qui contribuent à leur #nutrition, leur développement, leur immunité ou même leur comportement. Toujours pris dans un réseau d’interactions microbiennes, ces organismes ne sont donc… jamais seuls.
Au fil d’un récit foisonnant d’exemples et plein d’esprit, #Marc-André_Selosse nous conte cette véritable révolution scientifique. Détaillant d’abord de nombreuses #symbioses qui associent microbes et #plantes, il explore les propriétés nouvelles qui en émergent et modifient le fonctionnement de chaque partenaire. Il décrypte ensuite les extraordinaires adaptations symbiotiques des animaux, qu’ils soient terrestres ou sous-marins. Il décrit nos propres compagnons microbiens – le #microbiote humain – et leurs contributions, omniprésentes et parfois inattendues. Enfin, il démontre le rôle des #symbioses_microbiennes au niveau des écosystèmes, de l’évolution de la vie, et des pratiques culturelles et alimentaires qui ont forgé les civilisations.
Destiné à tous les publics, cet ouvrage constitue une mine d’informations pour les naturalistes, les enseignants, les médecins et pharmaciens, les agriculteurs, les amis des animaux et, plus généralement, tous les curieux du vivant. À l’issue de ce périple dans le monde microbien, le lecteur, émerveillé, ne pourra plus porter le même regard sur notre monde.
Ajouté à la compilation #archéologie :
►https://seenthis.net/messages/633249
306 #Microbes - Professeur Selosse by Podcast Science on SoundCloud - Hear the world’s sounds
Le top 12 des #végétaux les plus âgés du monde, #arbre
▻http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/botanique-top-12-vegetaux-plus-ages-monde-57602
The rise of Africa’s super vegetables : Nature News & Comment
►http://www.nature.com/news/the-rise-of-africa-s-super-vegetables-1.17712
Now, indigenous vegetables are in vogue. They fill shelves at large supermarkets even in Nairobi, and seed companies are breeding more of the traditional varieties every year. Kenyan farmers increased the area planted with such greens by 25% between 2011 and 2013. As people throughout East Africa have recognized the vegetables’ benefits, demand for the crops has boomed.
Recipes for African super vegetables
This is welcome news for agricultural researchers and nutritional experts, who argue that indigenous vegetables have a host of desirable traits: many of them are richer in protein, vitamins, iron and other nutrients than popular non-native crops such as kale, and they are better able to endure droughts and pests. This makes the traditional varieties a potent weapon against dietary deficiencies. “In Africa, malnutrition is such a problem. We want to see indigenous vegetables play a role,” says Mary Abukutsa-Onyango, a horticultural researcher at Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology in Juja, Kenya, who is a major proponent of the crops.
...
For Abukutsa, indigenous vegetables bring back memories of her childhood. Cow’s milk, eggs and some fish made her ill, so doctors advised her to avoid all animal protein. Instead, the women in her family made tasty dishes out of the green vegetables that grew like weeds around her house. Her mother often cooked the teardrop-shaped leaves of African nightshade (Solanum scabrum), as well as dishes of slimy jute mallow (Corchorus olitorius) and the greens of cowpeas, known elsewhere as black-eyed peas (Vigna unguiculata). One grandmother always cooked pumpkin leaves (Cucurbita moschata) with peanut or sesame paste. Abukutsa relished them all and ate the greens with ugali, a polenta-like dish common in East Africa.
#légumes #végétaux #alimentation #peuples_indigènes #tradition #culture
déjà signalé mais je le reposte :))
Jacques Tassin : « Le vivant est merveilleux, il est capable de réagir et d’absorber les changements » - Terra eco
▻http://www.terraeco.net/Jacques-Tassin-Le-vivant-est,59585.html
Voir une espèce qui n’est pas « à sa place », ça choque. Ces intrusions, inattendues, sont aussi mal perçues de la part de Monsieur Tout-le-Monde que de celle des scientifiques. Et ce pour des raisons purement culturelles. Les discours qui sont utilisés pour parler des espèces invasives en témoignent. Ils ont été façonnés en Angleterre au XIXe siècle. En 1856, Charles Elton, qui a inventé la notion d’invasion biologique, compare déjà ces espèces à des bombes. Ce botaniste a imprimé une manière très négative de se représenter les choses. Aujourd’hui encore, les métaphores sont guerrières : on parle de « lutte », de « guerre », de « système préventif », de « contrôle aux frontières ». Ou médicales : on parle de l’écrevisse de Louisiane comme de la peste rouge ; du miconia, à Tahiti, comme du cancer vert. C’est faire ici référence à une vision organiste de la nature, confondant les habitats avec des êtres vivants. Parler de leur santé n’a aucune valeur scientifique.
Que nous apprend le passé sur ces phénomènes d’invasions biologiques ?
Dans l’histoire du monde, les espèces n’ont pas cessé de se mouvoir. C’est même l’aspiration première des êtres vivants que de se déplacer, y compris les plantes, via leurs graines. C’est pourquoi la notion d’intrus est absurde. Heureusement que des migrations ont eu lieu lors des précédentes glaciations ou lors de changements radicaux du milieu ! Pour raisonner purement en écologue scientifique, il faudrait se dire : ces espèces sont intéressantes parce que, dans un contexte de changement climatique et de changement d’utilisation des terres, elles sont une réponse du vivant. Certes, c’est l’homme qui a mis la main à la pâte en les introduisant, mais c’est aussi lui qui modifie les milieux.
Justement, quelle est la part de responsabilité des humains dans l’arrivée et le développement des espèces invasives sur un territoire ?
Les introductions, pour la majorité volontaires, sont liées à l’explosion des moyens de transport depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais la responsabilité de l’homme tient surtout à la manière dont il a tracé par avance le devenir de ces espèces. En modifiant les milieux, en terrassant, en labourant, en polluant, il a changé la donne.
Je viens de lire « The New Wild » et ça met une sacrée claque à la discipline d’ « invasion biologique ». En gros c’est vraiment pas sérieux scientifiquement et les études sont assez honteuses d’approximation, de généralisation et sont souvent reprises pour dire autre chose ...
Je parle un peu plus du bouquin ici : ▻http://seenthis.net/messages/369785