#vaaag

  • En Allemagne, un camp climat pensé selon les principes féministes queers
    https://reporterre.net/En-Allemagne-un-camp-climat-pense-selon-les-principes-feministes-queers

    Deux ans plus tard, le projet s’est bel et bien concrétisé : du 19 au 25 septembre 2019, plusieurs centaines de personnes ont campé à environ 80 km de Hambourg pour participer à l’action de désobéissance civile, assister à de nombreux ateliers et discussions, et vivre ensemble de manière non hiérarchique, dans le respect et la bienveillance. Deux groupes rassemblant 500 activistes ont bloqué pendant 26 heures les entrées principales de l’usine Yara, le numéro 1 mondial des engrais azotés de synthèse (près de cent personnes sont restées au camp — cuisine, équipe juridique, presse, personnes qui ne voulaient pas faire partie de l’action — ou dans les environs — soutien logistique).

    Dans le camp, que ce soit autour de la cuisine autogérée, dans les ateliers, derrière le micro en assemblée plénière ou dans les groupes de travail (logistique, facilitation, presse…), on remarquait une grande ouverture : toute personne était invitée à participer, à animer une activité, à partager son avis. Pour cela, divers outils ont été utilisés dès le début de l’initiative. En effet, l’inclusivité ne se décrète pas ; elle se prépare et se vit dès le début d’un projet.

    Ça fait penser au VAAAG de 2003 à Annemasse qui avait été une réussite de #coordination_autonome et de #bienveillance
    #Free_the_soil #campement_militant
    #bonne_nouvelle

    • Moi aussi... Le VAAAG, c’était le camp autogéré anti-autoritaire, à côté du camp plus plan-plan des ONG ? J’étais au point G, une expérience de dynamique en non-mixité, pas complètement autonome du VAAAG mais qui avait son propre agenda. Christine Delphy était venue parler et une copine avait été agressée par un mec et sa meuf qui ne supportaient pas que des femmes s’organisent à part.

    • On a du se croiser :)
      Regardé le film (un peu bancal avec des prises pas très risquées), comme c’est du point de vue des organisateurs et de la réalisatrice, ça ne rend pas la diversité et le punch qu’il y avait. Notamment au moment de la prise du train pour Genève qui a été un moment chouette avec les NoBorder, les anciens du Vietnman, la cuisine chaude et réconfortante des allemands transportée sur la place occupée pour libérer les camarades. Les moments de pause et de rencontre, les débats… Se fourmillement incessant et génial de tenter autrement.
      Ceci dit, l’amertume qui semble poindre dans le film est celle de ceux qui organisent et s’épuisent de ce fait. Amha, l’éternel conflit de l’autonomie, entre qu’est-ce qu’un groupe et ne pas tomber dans la chefferie.

    • oui il y avait une super ambiance, qui as réussi l’exploit de me dérider vu que je passe une bonne partie de mon temps à faire la tronche. Surtout, le souvenir d’une manif à 4h du matin, pour essayer de bloquer le convois des chefs du monde, baston toute la matinée dans les champs, à l’époque ça ne tirais pas au lbd direct, donc du gaz sans trop de risque, (ni pour les flics qui restaient à 200 mètres, ni trop pour nous) et sur le chemin du retour, vers 12h, grosse baignade générale et improvisée dans les piscines d’exposition d’un marchand de piscine.