• How do death rates from #COVID-19 differ between people who are vaccinated and those who are not? - Our World in Data
    https://ourworldindata.org/covid-deaths-by-vaccination

    On this page, we explain why it is essential to look at death rates by vaccination status rather than the absolute number of deaths among vaccinated and unvaccinated people.

    #vaccination

  • Novak Djokovic leaves Australia after court upholds visa cancellation | Novak Djokovic | The Guardian
    https://www.theguardian.com/sport/2022/jan/16/novak-djokovic-to-be-deported-from-australia-after-losing-appeal-agains
    https://i.guim.co.uk/img/media/446870c29389b02d19ef003378a05bebd8a4f326/0_159_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Novak Djokovic leaves Australia after court upholds visa cancellation
    Serbian tennis player seen boarding plane to Dubai hours after decision left him ‘extremely disappointed’. Novak Djokovic has been deported from Australia ahead of the Australian Open after the full federal court dismissed the world No 1’s bid to restore his visa.The Serbian tennis player was seen boarding an Emirates flight from Melbourne to Dubai hours after the court rejected his challenge to the decision of Australian immigration minister, Alex Hawke, to cancel the visa. The flight left shortly after 10.30pm local time (11.30am GMT).Hawke had cancelled the visa on Friday on the basis Djokovic’s presence in Australia might risk “civil unrest” as he is a “talisman of anti-vaccination sentiment”. And on Sunday, Chief Justice James Allsop announced the court unanimously dismissed Djokovic’s application, with costs to be paid by the tennis star.Allsop explained the decision of the court did not reflect on “the merits or wisdom of the decision” but rather whether it was so irrational as to be unlawful. Full reasons will follow at a later date.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#serbie#sante#sport#elite#vaccination#test#visa#frontiere#circulation

  • Novak Djokovic a quitté l’Australie, dont il a été expulsé à la suite de sa défaite devant les tribunaux
    https://www.lemonde.fr/tennis/article/2022/01/16/tennis-novak-djokovic-bientot-fixe-sur-son-sort-en-australie_6109663_1616659

    Novak Djokovic a quitté l’Australie, dont il a été expulsé à la suite de sa défaite devant les tribunaux. C’est la fin d’un long feuilleton. Le recours de Novak Djokovic contre son expulsion d’Australie a été rejeté par la cour fédérale, dimanche 16 janvier, sans possibilité d’appel. Les trois juges de la cour ont confirmé à l’unanimité la décision prise vendredi par le ministre de l’immigration d’annuler le visa du Serbe de 34 ans pour des raisons d’intérêt public. Il a décollé de Melbourne dimanche à midi (heure de Paris) et devait rejoindre Dubaï dans un premier temps.« Je suis extrêmement déçu de la décision de la cour de rejeter mon appel de la décision du ministre d’annuler mon visa », avait, plus tôt, fait savoir le joueur dans un communiqué, annonçant qu’il allait « coopérer avec les autorités compétentes en ce qui concern[ait] [s]on départ du pays ». « Je vais maintenant prendre du temps pour me reposer et récupérer », a ajouté le joueur, dont la carrière pourrait pâtir de ce revers.« Cela me met mal à l’aise que l’attention ait autant été portée sur moi ces dernières semaines et j’espère que nous pouvons désormais tous nous focaliser sur le jeu et sur le tournoi que j’aime », a confié « Djoko ».
    Le gouvernement australien s’est, quant à lui, félicité de sa victoire. « La politique ferme de protection des frontières de l’Australie nous a maintenus en sécurité pendant la pandémie », a affirmé le ministre de l’immigration, Alex Hawke, dans un communiqué. « Les Australiens ont fait de grands sacrifices pour en arriver là et le gouvernement [de Scott] Morrison est fermement décidé à protéger cette position », a-t-il ajouté.Dans ses conclusions déposées samedi devant la cour, M. Hawke avait soutenu que la présence de Djokovic, non vacciné contre le Covid-19 et ayant menti sur ses documents d’entrée sur le territoire australien, était « susceptible de représenter un risque sanitaire pour la communauté australienne ». Selon lui, dans le contexte de propagation à grande vitesse du variant Omicron, elle encourageait « le sentiment antivaccination » et pouvait dissuader les Australiens de se faire injecter leur dose de rappel. La présence, en Australie, du champion pourrait même « entraîner une recrudescence des troubles civils », a ajouté le ministre. Même s’il a qualifié le risque que Djokovic contamine lui-même des Australiens de « négligeable », le ministre a estimé que son « mépris » passé des règles sanitaires contre le Covid-19 constituait un mauvais exemple.Le gouvernement australien avait dans un premier temps subi un humiliant revers le 10 janvier quand un juge avait bloqué l’expulsion de Djokovic, rétabli son visa et ordonné sa libération immédiate. En vertu de ses pouvoirs discrétionnaires, le ministre de l’immigration a à nouveau annulé le visa du joueur vendredi et le Serbe est retourné samedi matin au Park Hotel, l’austère centre de rétention pour étrangers en situation irrégulière, désormais mondialement célèbre.
    Dans un communiqué publié mercredi, Djokovic avait admis avoir rempli de manière incorrecte sa déclaration d’entrée en Australie. Le joueur aux 86 titres ATP, vu en Serbie et en Espagne dans les deux semaines précédant son arrivée, contrairement à ce qu’il a déclaré dans le formulaire d’immigration à son arrivée, a plaidé « l’erreur humaine ».Ce feuilleton à rebondissements se déroule dans un pays où les habitants ont enduré, pendant près de deux ans, des restrictions destinées à enrayer la propagation du SARS-CoV-2 parmi les plus strictes du monde, et où des élections sont prévues d’ici au mois de mai. La pression s’est intensifiée autour du premier ministre conservateur, M. Morrison, taxé d’« incompétence » par l’opposition travailliste.
    L’ATP, qui gère le circuit professionnel masculin de tennis, a pour sa part déclaré que l’expulsion de Novak Djokovic « met[tait] un terme à une série d’événements profondément regrettables ». « Les décisions de justice concernant des questions de santé publique doivent être respectées », a ajouté l’organisation dans un communiqué, estimant cependant que l’« absence [du joueur] à l’Open d’Australie [était] une perte pour le tennis ».

    #Covid-19#migrant#migration#australie#serbie#sante#sport#elite#vaccination#test#visa#frontière#circulation

  • Screening and vaccination against #COVID-19 to minimize school closure [11 décembre 2021, preprint sur Delta]
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.15.21261243v2.full-text
    #Tests_itératifs

    We found that with 50% adherence, i.e. approximately the value recorded in the French primary schools, weekly screening would reduce the number of cases by 21% (95%CI 19-23%) in the primary and by 26% (25-28%) in the secondary school compared to symptom-based testing [ST] alone. Case reduction would rise to 34% (32-36%) and 36% (35-39%) in the two schools, respectively, with 75% adherence.

    Alternatively, similar reductions would be achieved with 50% adherence and twice-weekly testing. This shows how infection prevention improves with both adherence and frequency of tests, and higher frequency is needed to compensate for lower adherence.

    #Vaccination

    Increasing vaccination coverage in students, both in primary and secondary schools, is a strong protective factor against school outbreaks (Figure 5b,c,d), expected to reduce the epidemic size by 38% with 20% coverage in children and by 75% with 50% coverage, without intervention (i.e. with ST) and with respect to non-vaccination [...].

  • Auf Kuba gibt es keine Impfpflicht – aber über 90 Prozent Geimpfte So wird das gemacht
    https://www.unsere-zeit.de/so-wird-das-gemacht-164756

    Volker Hermsdorf 14. Januar 2022 - Während in Deutschland über eine Impfpflicht gestritten und Ungeimpften die Schuld am Verlauf der vierten Welle gegeben wird, beweist Kuba, dass der Kampf gegen die Pandemie auch ohne Zwangsmaßnahmen erfolgreich geführt werden kann. Voraussetzung dafür ist ein solidarisches Gesellschaftsmodell, das den Bedürfnissen der Bevölkerungsmehrheit Vorrang vor Profitinteressen einer Minderheit einräumt.

    Auch ohne Impfpflicht haben laut Angaben der Johns-Hopkins-Universität in der sozialistischen Inselrepublik bis zum vergangenen Montag über 92,6 Prozent der Bevölkerung eine Erstimpfung erhalten und knapp 85,9 Prozent waren bereits vollständig geimpft. Obwohl Gesundheitsminister José Angel Portal Miranda davor warnte, dass die „Zahl der mit der Omikron-Variante infizierten Patienten in den nächsten Tagen weiter rapide ansteigen“ werde, betrug die Sieben-Tage-Inzidenz am Montag noch 92,5. Die Letalitätsrate, das heißt der Anteil an Infizierten, die an der Krankheit stirbt, war Anfang der Woche auf 0,85 Prozent gesunken, während sie in der Bundesrepublik mit 1,51 Prozent fast doppelt so hoch war.

    Trotz der – auch in der Pandemie – mehrfach verschärften US-Blockade und dem Versuch, das Land durch gewalttätige Aktionen einiger aus dem Ausland finanzierter Provokateure zu destabilisieren, hat Kuba gute Voraussetzungen, die Omikron-Welle besser zu überstehen als die kapitalistischen Länder mit ihren restriktiven Maßnahmen.

    Laut Weltgesundheitsorganisation verfügt Kuba weltweit über die höchste Zahl an Ärzten im Verhältnis zur Bevölkerung. Ein Arzt betreut 122 Einwohner, in Deutschland sind es 231. Das System von Familienärzten und Krankenschwestern in allen Stadtteilen, mehr als 11.000 Arztpraxen und 450 Polikliniken ist das Fundament eines staatlich organisierten Gesundheitswesens, in dem Vorsorge und Versorgung von Patienten nicht den Profitinteressen privater Eigentümer untergeordnet sind. In Kuba entwickelte Medikamente und Impfstoffe werden von staatlichen Unternehmen hergestellt. Sie sind dem Schutz der eigenen Bevölkerung wie auch von Menschen in anderen Ländern verpflichtet und nicht den Pharmariesen, die möglichst hohe Gewinne anstreben. Das sozialistische System Kubas schafft Vertrauen und erweist sich als überlegen, während sich die antagonistischen Widersprüche des kapitalistischen Systems in der Pandemie verschärfen.

    Ein Gesundheitswesen, das auf Privatisierung, Einsparungen, Fusionen, Personalabbau, Krankenhausschließungen und Gewinnmaximierung setzt und den Menschen in Pflegeberufen eine angemessene Bezahlung verweigert, schafft kein Vertrauen. Eine Regierung, die dafür verantwortlich ist, ebenso wenig.

    Während die Aktionäre von Pharmaunternehmen, deren Gewinne explodieren, und andere Profiteure der Pandemie sich die Hände reiben, stehen kleine Gewerbetreibende und Selbstständige vor dem Bankrott. Erwerbslose, prekär Beschäftigte und Rentner müssen nicht nur entscheiden, ob sie essen oder heizen wollen, sondern werden auch bei der Gesundheitsversorgung immer öfter zur Kasse gebeten.

    Das alles ist Grund zum Protest und steht doch nicht im Mittelpunkt der sogenannten Corona-Demonstrationen in Deutschland. Das kapitalistische Wirtschaftssystem ist auch mit restriktiven Maßnahmen nicht fähig, die Krise zu lösen. Es verschärft sie, spaltet und schafft so auch den Nährboden für rechte Rattenfänger. Das Beispiel Kuba zeigt, dass es auch anders geht.

    #coronavirus #Cuba #vaccination

  • Covid-19 : l’Espagne prépare déjà sa sortie de crise
    https://www.lefigaro.fr/international/covid-19-l-espagne-prepare-deja-sa-sortie-de-crise-20220113

    Les experts débattent de l’opportunité et de l’urgence de penser l’après-Covid. Non sans désaccords.


    Carolina Darias, ministre espagnole de la Santé, veut « passer d’un système de surveillance d’urgence à une surveillance soutenue ». OSCAR GONZALEZ/NurPhoto via AFP

    C’est une petite musique qui commence à résonner de plus en plus fort en #Espagne, pays très marqué par la virulence de la première vague et la rigueur des restrictions. Vendredi dernier, l’une des trois grandes associations de médecins généralistes d’Espagne, la Semfyc, a diffusé un article appelant à « la fin de l’exceptionnalité » : le texte propose ni plus ni moins de planifier l’élimination du port du #masque, des jauges et des quarantaines, de réserver la #vaccination des enfants aux cas de comorbidité, ou encore d’admettre comme « inévitable » un certain nombre annuel de morts de #Covid, « comme c’est le cas pour la grippe, le tabagisme, les suicides ou les accidents de la route ». Une façon de s’adapter à la progressive immunisation de la population et de désengorger les centres publics de santé, débordés par des cas de Covid bénins et des demandes d’arrêt-maladie.

    La suite payante.

    • #Flandres : « Vacciner à l’école contre le Covid va doper l’opposition aux autres vaccins »

      Le ministre flamand de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA), a réitéré jeudi son opposition à vacciner les enfants contre le Covid-19 dans le cadre scolaire.
      Il craint que cette démarche ne crée une polarisation et contribue à accroître l’opposition à d’autres vaccins, comme par exemple celui contre la rougeole.

      Les Centres pour l’accompagnement des élèves (CLB) témoignent en ce sens, indiquant que des parents commencent à s’opposer à des vaccins couramment administrés.
      Des vaccinations auront néanmoins lieu dans diverses écoles primaires en Flandre, notamment à Beveren, Kruibeke, Houthalen-Helchteren et dans la région d’Alost.
      Logique  ! Curieux que ce point ne soit jamais évoqué.

      #confiance

  • Philippines accused of being ‘anti-poor’ with public transport ban on Covid unvaccinated | Philippines | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/14/philippines-accused-of-being-anti-poor-with-public-transport-ban-on-cov
    https://i.guim.co.uk/img/media/e96f96791206df4f69d5380577b8fd0d7594a1ab/0_37_2000_1200/master/2000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Philippines accused of being ‘anti-poor’ with public transport ban on Covid unvaccinated. The Philippine government has defended a controversial ban that prevents unvaccinated people from using public transport in the capital of Manila, denying that the policy is “anti-poor”.
    The “no vaccination, no ride” policy is designed to curb a recent wave of Covid infections and applies to all modes of transport to and from Metro Manila, including public buses, jeepneys, rail, boats and planes. The policy will be fully implemented from Monday, according to local media, when passengers will be required to show proof of vaccination.Less than half of Filipinos are fully vaccinated, though vaccination rates are higher in the capital, at more than 90% of the eligible population. Rights groups, including the Philippine Commission on Human Rights and Amnesty International, have criticised the transport ban for unvaccinated people, warning that it penalises the poorest, who are less likely to have the option of working from home or of travelling in a private vehicle. “The reality is that ordinary Filipinos continue to rely on public transportation in attaining basic needs, such as for food, work and accessing health services,” the Philippine Commission on Human Rights said in a statement. It fears that even those who should be exempt from the rules could still struggle to access essential goods or services because they do not have a private vehicle. The Philippine Commission on Human Rights said the government should find less punitive ways to promote vaccination. “We continue to urge the government to address vaccine hesitancy and the low vaccination rate in the country with education that addresses common misconceptions and positive encouragement,” it said.The Department of Transportation, however, said the policy was not “anti-poor, draconian or punitive”, adding: “We believe that it is more anti-poor and anti-life if we do not impose interventions that will prevent loss of life due to non-vaccinations.” It said exemptions would be made for people who were unable to receive a vaccination for medical reasons, as well as those who needed to buy essential goods or travel to a vaccination site. The Philippines has experienced a recent surge in infections, which health experts have blamed on the more transmissible Omicron variant. The country reported a record 34,021 cases on Thursday, the highest since the start of the pandemic, half of which were reported in the national capital region. A further 82 deaths were confirmed.The rise in cases has placed a strain on public services, including hospitals and schools, as well as private businesses. Schools in the capital have announced they will close for a week, with no online or in-person classes, while the government has placed limits on the amount of paracetamol and other over-the-counter medicines that can be bought by one individual or household, due to shortages in shops.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#philippines#deplacementinterne#vaccination#pauvre#omicron#inegalite#transport

  • Au Cameroun, « toi, tu viens prendre le vaccin de la CAN ? »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/13/au-cameroun-toi-tu-viens-prendre-le-vaccin-de-la-can_6109317_3212.html

    Au Cameroun, « toi, tu viens prendre le vaccin de la CAN ? »
    A Yaoundé, le centre de vaccination international ne désemplit pas. A l’occasion de la CAN 2022, les supporteurs doivent se faire vacciner pour accéder aux stades.Il est 10 heures du matin et déjà sept personnes sont dans la file d’attente. Mardi 11 janvier, à l’avant-veille du deuxième match du Cameroun en Coupe d’Afrique des nations (CAN), face à l’Ethiopie, le centre de vaccination international de Yaoundé ne désemplit pas. (...)Sous la pression des clubs européens qui ne souhaitaient pas « libérer » leurs joueurs africains à cause de la propagation du variant Omicron, la Confédération africaine de football (CAF) a imposé que chaque spectateur présente une attestation de vaccination en plus d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.A l’entrée des stades, plusieurs contrôles sont effectués par de jeunes bénévoles encadrés par des forces de l’ordre. Une jauge de 60 % de spectateurs (80 % pour les matchs du Cameroun) est aussi appliquée.« Le but de toutes ces mesures est de faire en sorte que l’événement ne devienne pas un cluster mais une opportunité pour tester le maximum de personnes et inciter à la vaccination », explique le professeur Yap Boum, représentant régional d’Epicentre, la branche Recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières (MSF). « Dans un pays où le taux de vaccination était de 6,7 % [nombre de personnes éligibles ayant reçu une dose], la compétition va avoir un effet catalyseur et accélérateur évident », ajoute-t-il.« Le vaccin a toujours été disponible pour les Camerounais. Mais depuis le début de la compétition, on constate un engouement très important, confirme le docteur Yann Emmanuel Ntsobe Njoh Bolo Bolo, chef du centre de vaccination internationale de Yaoundé. Il y a quelques semaines, nous faisions entre 120 et 150 doses par jour. Le week-end dernier, avant le premier match des Lions indomptables [qui s’est soldé par une victoire 2-1 face au Burkina Faso], nous étions à 2 500 injections. Alors que, jusque-là, l’acceptabilité du vaccin posait problème notamment à cause des fake news. »Si la CAN semble avoir un impact sur la campagne vaccinale à Yaoundé, où sont joués tous les matchs de la sélection camerounaise, il n’en va pas de même partout. Hors de la capitale, après quasiment une semaine de compétition, on constate qu’il y a très peu de spectateurs dans les tribunes, certains matchs se déroulant même dans des enceintes quasiment vides.
    Les réticences qui persistent face au vaccin peuvent-elles expliquer ce manque d’ambiance dans les stades du Cameroun, un pays où le football fait pourtant partie du quotidien ? Il est fréquent d’entendre les Camerounais s’inquiéter que le produit injecté rende « stérile » ou qu’il « a été fait pour tuer les Africains ».Avec près de 110 000 cas de contamination et 1 850 décès depuis le début de la pandémie, le Cameroun est l’un des pays de la sous-région les plus touchés par la Covid-19, « même s’il ne compte qu’un faible nombre de cas sévères et de décès », reconnaît Yap Boum.(...)
    Mais il n’y a pas que le football qui incite les Camerounais de Yaoundé à se faire vacciner. Yannick, 26 ans, doit prochainement voyager en Italie et « le vaccin est indispensable pour monter dans l’avion ». Donald, 21 ans, est censé assister dans quelques jours « à une réunion de travail très importante pour laquelle tous les participants devront avoir reçu leur injection ». Quant à Joséphine, 22 ans, elle est là aujourd’hui parce qu’elle veut se rendre « à une cérémonie religieuse pour laquelle le vaccin est obligatoire ». Alors que de faux certificats sont désormais facilement accessibles, les mesures incitatives de la CAN auront-elles un réel impact sur le taux de vaccination à l’échelle du Cameroun ? Certains, comme Véronique Saada, veulent y croire : « Les gens voient que leurs parents, leurs voisins ou leurs amis qui se sont fait vacciner n’ont eu aucun problème. Du coup, ils viennent davantage nous voir », souligne-t-elle. Jérôme, qui vient de se faire piquer, se voit suggérer de prendre du paracétamol dans la soirée en cas de maux de tête. « C’est rapide et ça ne fait pas mal, assure le jeune supporteur. Maintenant, je peux aller encourager mon équipe : allez les Lions ! »

    #Covid-19#migrant#migration#sante#cameroun#afrique#CAN#sport#vaccination#circulation#frontiere#sensibilisation

  • Fin de partie pour Novak Djokovic en Australie ?
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/01/14/tennis-fin-de-partie-pour-novak-djokovic-en-australie_6109434_3242.html

    Fin de partie pour Novak Djokovic en Australie ?Le numéro un mondial du tennis a finalement vu son visa annulé une deuxième fois, « sur des bases sanitaires et d’ordre public ».Retour à la case zéro pour Novak Djokovic. Pour la seconde fois en neuf jours, le numéro un mondial du tennis, non vacciné, devrait être placé en rétention migratoire par les autorités australiennes. Le gouvernement conservateur, victime d’un camouflet en mondovision, lundi 10 janvier, quand le tribunal fédéral de Melbourne avait donné raison au Serbe en rendant caduque l’annulation de son visa, a lancé une nouvelle procédure d’expulsion vendredi 14 janvier.Mais, cette fois-ci, c’est le ministre de l’immigration, Alex Hawke, qui est passé à l’offensive en usant de son pouvoir discrétionnaire d’annuler un visa : « Aujourd’hui, j’ai exercé mon pouvoir (…) sur des bases sanitaires et de respect de l’ordre, au motif qu’il était dans l’intérêt général de le faire », a expliqué Alex Hawke dans un communiqué. Novak Djokovic devrait faire appel. Le temps presse pour le nonuple vainqueur de l’Open d’Australie : le premier Grand Chelem de l’année débute lundi à Melbourne. S’il ne dépose pas de recours, il pourrait être expulsé rapidement.Ces derniers jours, des révélations embarrassantes sont venues fragiliser sa défense. Avant d’embarquer pour Melbourne, le no 1 mondial a fêté Noël à Belgrade puis fait un crochet par Marbella (Espagne) pour s’entraîner – comme en attestent des images publiées sur les réseaux sociaux –, un détour qu’il n’a pas précisé dans le formulaire d’entrée sur le territoire australien, rendu public mardi. Mercredi, dans un communiqué publié sur Instagram, le Serbe a expliqué que son agent avait rempli le document en commettant une « erreur humaine, certainement pas délibérée ».Autre élément dérangeant : une enquête de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel publiée mardi est venue jeter le doute sur la date du test positif de Djokovic, émettant l’hypothèse qu’il n’aurait pas eu lieu le 16 décembre mais le 26 décembre.Les autorités australiennes ont pris le temps de creuser ces deux pistes auxquelles s’en est ajoutée une troisième : le non-respect des règles d’isolement, en Serbie, dans la foulée de son test PCR du 16 décembre. Car le numéro un mondial a agi au mépris des règles sanitaires. Ce jour-là, Djokovic s’est affiché sans masque lors de la présentation d’un timbre à son effigie par la poste serbe. Le lendemain, il a remis des trophées à des jeunes dans son académie à Belgrade, posant au milieu d’eux une fois encore non masqué. « J’étais asymptomatique (…) et n’ai reçu l’information de mon test PCR positif qu’une fois cet événement terminé », s’est justifié mercredi le joueur, qui a admis une « erreur de jugement » en recevant un journaliste et un photographe du quotidien L’Equipe le 18 décembre.Lundi 10 janvier, estimant que le tennisman avait manqué d’équité dans la procédure, le juge chargé d’étudier l’affaire avait ouvert la porte à sa participation à l’Open d’Australie. La police des frontières lui avait refusé son entrée sur le territoire national au motif qu’il n’avait pas présenté les documents requis pour justifier d’une exemption médicale à la vaccination contre le Covid-19, obligatoire pour être autorisé dans le pays. La justice avait donné raison au Serbe et lui avait rendu sa liberté de mouvement, estimant que cette décision était « déraisonnable » et qu’il n’avait pas eu assez de temps pour « consulter d’autres personnes » et l’aider à défendre sa cause.Mais les avocats du gouvernement avaient immédiatement fait état de la possibilité d’une nouvelle procédure d’expulsion. Plusieurs personnalités avaient mis en garde le gouvernement contre l’utilisation de ce pouvoir discrétionnaire. A commencer par le juge Anthony Kelly, qui avait estimé, lundi, qu’une telle procédure risquait d’attiser les tensions et de priver le patron du circuit du droit d’entrée sur le territoire australien pendant trois ans.Depuis le début du « Djokogate » et à moins de cinq mois des élections législatives, l’exécutif est accusé d’avoir politisé l’affaire en jouant sur le sentiment d’injustice des Australiens qui ont dénoncé une politique de deux poids, deux mesures lorsqu’ils ont appris la venue du joueur notoirement hostile à la vaccination. « Il ne doit y avoir aucune règle d’exception pour Novak Djokovic. Aucune, d’aucune sorte », avait insisté Scott Morrison alors que le tennisman était déjà dans l’avion, mercredi 5 janvier, muni d’une exemption délivrée par la Fédération australienne de tennis et l’Etat du Victoria pour pouvoir participer au tournoi. Novak Djokovic avait obtenu ce laissez-passer en justifiant d’une infection au SARS-CoV-2 dans les six mois précédant la compétition sans savoir que ce motif ne lui permettrait pas de recevoir une dérogation aux frontières qui, elles, sont gérées par l’Etat fédéral. Pour le gouvernement, l’occasion était trop belle. Scott Morrison ne s’attendait peut-être pas à ce que l’athlète riposte, en déposant un recours, et encore moins à ce qu’une erreur de procédure lui offre une improbable victoire judiciaire. Le retour de boomerang a été immédiat pour le premier ministre, accusé d’avoir ridiculisé l’Australie sur la scène internationale. Une mauvaise opération alors qu’il était déjà très critiqué pour sa gestion de l’épidémie de Covid-19. Mais la multiplication des révélations pouvait difficilement rester sans conséquences. « Les Australiens ont fait de nombreux sacrifices pendant cette pandémie, et souhaitent à juste titre que le résultat de ces sacrifices soit protégé », a déclaré M. Morrisson vendredi dans un communiqué. « La grande majorité des Australiens (…) n’aiment pas l’idée qu’un autre individu, qu’il soit joueur de tennis, roi d’Espagne ou reine d’Angleterre, puisse venir ici et bénéficier d’un ensemble de règles différents de celui auquel tous les autres doivent se plier », a de son côté résumé, jeudi, le vice-premier ministre, Barnaby Joyce.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#vaccination#elite#visa#circulation#frontiere#sportimmigration

  • Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/13/les-residents-du-royaume-uni-vaccines-contre-le-covid-19-pourront-venir-en-f

    Les résidents du Royaume-Uni vaccinés contre le Covid-19 pourront venir en France sans motif impérieux. « Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ », a annoncé jeudi le ministre délégué chargé du tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne. Les personnes vaccinées venant du Royaume-Uni seront autorisées à partir de vendredi à entrer en France sans présenter de motif impérieux, a annoncé, jeudi 13 janvier, le ministre délégué chargé du tourisme et des petites et moyennes entreprises (PME), Jean-Baptiste Lemoyne.« Pour les personnes vaccinées, on met aussi fin à la période d’isolement de quarante-huit heures. On demandera seulement un test négatif de moins de vingt-quatre heures au départ. On pourra à nouveau se déplacer depuis le Royaume-Uni pour des motifs de loisirs et [pour] aller skier » dans les stations françaises, a ajouté le ministre sur TV5 Monde.
    « La contrainte est plus forte sur les personnes non vaccinées qui gardent des motifs impérieux et ne peuvent pas venir pour des motifs de loisirs. Le vaccin fait la différence », a complété M. Lemoyne. Afin de limiter la propagation du variant Omicron, le gouvernement avait annoncé mi-décembre un durcissement des conditions d’accès en France. Les ressortissants de pays extérieurs à l’Union européenne (UE) devaient avoir un « motif impérieux » pour entrer sur le territoire et transiter vers un autre pays de l’UE. Or, depuis le Brexit, les Britanniques sont des ressortissants d’un pays tiers. « Tous les voyageurs, vaccinés ou non, devront présenter au départ un test négatif [PCR ou test antigénique] de moins de vingt-quatre heures », a précisé dans la foulée le cabinet du premier ministre dans un communiqué. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait annoncé mercredi que Paris assouplirait « dans les tout prochains jours » les restrictions appliquées aux frontières avec le Royaume-Uni. « La clientèle britannique, c’est 15 % de la clientèle des stations de ski françaises », a ajouté M. Lemoyne, alors que depuis deux ans l’Etat a soutenu à hauteur de 38 milliards d’euros les acteurs du tourisme victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. « Avant crise, il y avait 90 millions de touristes internationaux par an en France, aujourd’hui, c’est plutôt 45 millions », a rappelé M. Lemoyne. « La saison [de sports d’hiver] est bien engagée, a-t-il estimé. Par rapport à 2019, on est à − 8 % mais on commence à se rapprocher de niveaux intéressants. Dans les Pyrénées, il y a du + 10 %, + 30 %. » « C’est plus compliqué pour certaines grandes stations en Savoie, qui dépendent de cette clientèle internationale, notamment des Britanniques », a cependant reconnu M. Lemoyne. « La décision de ce matin va permettre un rattrapage, j’espère. La première semaine de janvier, on est à + 5 % par rapport à 2019 grâce aux Belges et aux Néerlandais. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#grandebretagne#sante#tourisme#vaccination#frontiere#circulation#UE#crisesanitaire

  • Djokovic in Australian Open draw as visa saga continues | AP News
    https://apnews.com/article/immigration-coronavirus-pandemic-novak-djokovic-sports-health-ac1a61d6f4908c

    Djokovic in Australian Open draw as visa saga continues
    By JOHN PYE and ROD McGUIRKyesterday
    MELBOURNE, Australia (AP) — Novak Djokovic remained in limbo even after he was included in the draw for the Australian Open on Thursday, with the tennis star still awaiting a government decision on whether to deport him for not being vaccinated for COVID-19.Despite the cloud hanging over Djokovic’s ability to compete, Australian Open organizers included the top seed in the draw. He is slated to play fellow Serb Miomir Kecmanovic, who is ranked world No. 78., in the opening round next week. No. 1-ranked Djokovic had his visa canceled on arrival in Melbourne last week when his vaccination exemption was rejected, but he won a legal battle on procedural grounds that allowed him to stay in the country.Immigration Minister Alex Hawke has been considering the question since a judge reinstated Djokovic’s visa on Monday. Expectations of a pending decision were raised when Prime Minister Scott Morrison called an afternoon news conference after a national Cabinet meeting. Speculation heightened when the tournament draw was postponed by 75 minutes to a time after Morrison’s news conference.The wait continued after both events concluded, with Morrison referring questions on Djokovic to his immigration minister.“These are personal ministerial powers able to be exercised by Minister Hawke and I don’t propose to make any further comment at this time,” Morrison said.
    Australian Open tournament director Craig Tiley also declined comment after the draw ceremony for the tournament that starts Monday.The 34-year-old Djokovic has been trying to focus his attention on the playing court in the four days since he was released from immigration detention. He held a practice session at Rod Laver Arena, his fourth this week, in mid-afternoon.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#omicron#visa#sport#elite#immigration#vaccination#politique#restrictionsanitaire

  • Longitudinal analysis reveals high prevalence of #Epstein-Barr #virus associated with multiple sclerosis
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.abj8222

    Article assez extraordinaire qui incrimine le virus Epstein-Barr, jusque-là connu comme un facteur de risque, comme la cause de la #sclérose_en_plaque.

    Étude d’échantillons de sang prélevés (et conservés) de manière répétée sur une cohorte de plus de 10 millions de militaires en service actif entre 1993 et ​​2013

    In a preliminary study, we found that 5.3% of individuals were EBV-negative at the time of first sample (11), corresponding to hundreds of thousands of EBV-negative young adults at risk of EBV infection and MS.

    We documented 955 incident MS cases among active-duty military personnel [including 315 cases from our preliminary study (11)]. For each MS case, we identified up to three serum samples collected before the date of MS onset (the first available, the last collected before disease onset, and one in between). Cases were matched to two randomly selected individuals without MS of the same age, sex, race/ethnicity, branch of military service, and dates of collection of blood samples who were on active military duty when the case was diagnosed (Fig. 1A and fig. S1). There were 801 MS cases and 1566 controls with samples available to assess EBV infection status.

    […]

    The high seroconversion rate among individuals who developed MS during follow-up (97%) contrasts with the 57% rate of seroconversion observed among individuals who did not develop MS (Fig. 2A), a rate consistent with previous reports among EBV-negative young adults (12).

    The HR for MS comparing EBV seroconversion versus persistent EBV seronegativity was 32.4 (95% CI: 4.3 to 245.3, P < 0.001) (Fig. 2C).

  • Covid long : les enfants et les ados dans le brouillard médical [octobre 2021]
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/05/covid-long-les-enfants-et-les-ados-dans-le-brouillard-medical_6097133_165068

    Il cite notamment une étude, publiée en août dans le Lancet Children Adolescent Health, mentionnant que 4 % d’enfants de 5 à 17 ans infectés par le SARS-CoV-2 ont des symptômes persistants quatre semaines après l’infection.

    L’Office national de statistiques britannique a récemment publié des données plus rassurantes : entre douze et seize semaines après l’infection, 3,2 % des enfants de 2 à 11 ans et 3 % des 12-16 ans présentent toujours un des symptômes persistants (fièvres, maux de tête, douleurs articulaires, perte du goût ou de l’odorat…). Selon le gouvernement israélien, qui a questionné les parents de plus de 13 000 enfants âgés de 3 à 18 ans infectés par le virus, 1,8 % des enfants de moins de 12 ans et 4,6 % des enfants de 12 à 18 ans rapportaient des symptômes plus de six mois après la phase aiguë de la maladie.

    (Je suis un peu obtus, je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est écrit « des données plus rassurantes ».)

    • Oui, mais c’est 3% entre 12 et 16 semaines après l’infection, comparé à 4% après 4 semaines. Et les 1,8% et 4,6%, c’est carrément six mois (24 semaines) après.

      La seule façon que je vois de trouver que c’est rassurant, c’est de considérer que certes une proportion pas négligeable de gamins en chient encore six mois après avoir fait un Covid, mais au moins ils ne sont pas morts.

    • Alors bon, la question à 1000 brouzoufs : est-ce qu’Omicron va provoquer des Covid longs, notamment chez les enfants ? Est-ce qu’il existe la moindre donnée médicale qui laisserait penser que non ? Ou bien est-ce un pari politique qu’on a tous pris collectivement, à l’unanimité, pendant le débat intitulé « oh là là y’en a marre des restrictions ! » chez Hanouna ?

    • [des lignes en intro absentes] Les familles décrivent de multiples symptômes comme des douleurs, des maux de ventre, de la fatigue, des difficultés d’apprentissage, des symptômes souvent non spécifiques, qui peuvent, dans certains cas, fortement peser sur la vie quotidienne. « Nous voyons des enfants qui suivent à l’école mais qui n’enregistrent plus, ou sont trop fatigués pour aller au sport. Le Covid long peut prendre le masque d’une dépression ou d’une baisse du rendement scolaire », constate Dominique Salmon-Ceron, infectiologue à l’Hôtel-Dieu. Constat partagé par plusieurs médecins.

      Très peu de cas [en octobre dernier, et selon les français]

      Qu’en est-il de ce brouillard cérébral, qui se traduit par des troubles de l’attention, de la concentration, décrit par les enfants comme les adultes ? Le professeur Eric Guedj, avec des pédiatres de l’hôpital de la Timone (Marseille), a mené des travaux chez 7 enfants de 10 à 13 ans ayant une persistance de symptômes (fatigue, troubles cognitifs…) plus de quatre semaines après les premiers symptômes du Covid-19. Il a comparé leur TEP-scan à celui de 21 enfants témoins et 35 adultes touchés par le Covid long, et 44 sujets sains. « Ces études en neuro-imagerie réalisées cinq mois plus tard ont montré des anomalies cérébrales similaires à celles des adultes avec Covid longs », explique le professeur Guedj. « Ces résultats fournissent des arguments en faveur d’un possible Covid long chez les enfants », est-il souligné dans l’étude publiée en août dans l’European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging.

      « Au regard de ce que nous voyons à travers les urgences, les hospitalisations et les consultations hospitalières, nous avons très peu de cas », estime cependant la professeure Christèle Gras-Le Guen, pédiatre et chef des urgences pédiatriques et du service de pédiatrie générale du CHU de Nantes. « Ce qui nous inquiète, ce n’est pas le Covid long, que je ne nie pas, c’est l’explosion de demandes en santé mentale liée aux effets de la crise sanitaire », poursuit la pédiatre. Même constat pour le professeur François Angoulvant, président du Groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques (Gfrup) et pédiatre à l’hôpital Robert-Debré : « Nous avons peu d’enfants qui viennent consulter à l’hôpital pour un Covid long. »

      « Il est fréquent de voir des enfants douloureux, fatigués, il est difficile de savoir si ces symptômes sont directement liés ou non au virus ou si ce sont des enfants déprimés, ou autre chose », poursuit François Angoulvant. Il n’est pas toujours simple de faire le diagnostic différentiel avec la dépression. Pour y voir plus clair, il coordonne une étude, à partir de la cohorte #Pandor, qui suit des enfants hospitalisés pour Covid, afin de voir quels sont les symptômes persistant six mois à un an après. « La plupart des enfants souffrant de Covid long pédiatrique n’ont pas connu de forme grave de la maladie nécessitant une hospitalisation d’urgence ou un passage en réanimation », souligne toutefois l’association #ApresJ20.

      Par ailleurs, les pédiatres distinguent les Covid longs des #PIMS, ces syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques décrits pour la première fois en avril 2020, qui surviennent à distance de l’infection, environ quatre à cinq semaines plus tard. Entre le 1er mars 2020 et le 22 août 2021, 640 cas ont été signalés chez des enfants, selon les données de surveillance de Santé publique France, avec un âge médian de 7 ans.

      La réalité du Covid long reste controversée au sein du corps médical. « C’était difficile d’en parler jusqu’à il y a trois ou quatre mois », constate Mélanie Heard, responsable du pôle santé de Terra Nova et membre du COSV, qui évoque le déni de certains pour qui « c’est psychosomatique, ce n’est pas une réalité ». Mélanie Heard y voit « un échec cuisant de la démocratie sanitaire qui ne permet finalement toujours pas que la parole des patients soit entendue ».

      « Trop de familles sont confrontées au déni de la maladie et se voient proposer une prise en charge uniquement psychologique, sous prétexte de troubles psychosomatiques », déplore Cristina, mère d’Antoine, âgé de 13 ans et qui souffre de Covid long depuis mars 2020 – il utilise un fauteuil roulant pour aller trois heures par semaine au collège. « Des familles décrivent des parcours du combattant », poursuit Cristina, qui gère le groupe Facebook Covid long enfants/adolescents, créé en octobre 2020, qui compte 1 550 membres.

      « Nous demandons que le Covid long de l’enfant soit inclus dans les recommandations de la HAS, souligne Cristina, afin que les médecins soient informés et que les enfants et adolescents puissent être pris en charge et adressés dans des centres spécialisés, qui n’existent aujourd’hui que pour les adultes. »

      On se souvient que jusqu’à preuve du contraire (arrivée de nouveaux variants), la vaccination diminue le risque de covid long, et qu’elle réduit aussi pour partie la gravité des covid longs.

      On vérifie que les pathologies psychosomatiques font rigoler les toubibs. La somatisation les confronte à leur impuissance à prodiguer des soins ("va donc verbaliser, ailleurs !"). Ils y pigent que dalle, c’est pas de leur ressort, une perte de temps, un gaspillage d’examens divers (quasiment de l’escroquerie). Et pourtant, elle existe. C’est vu comme aussi secondaire que ce fut le cas de la douleur. On renvoie au mieux vers des psys et des pédo-psys, introuvables.

      #covid-19 #covid_long #covid_long_pédiatrique #enfants #somatisation #vaccination

    • Selon cet article d’octobre, la vaccination diminuerait de moitié les Covid longs (c’est bien, mais c’est pas non plus monstrueux : la vaccination diminue d’un facteur 10 à 20 les entrées en réa et les décès) :
      https://seenthis.net/messages/943938
      Alors qu’on atteint de niveaux de contamination dans ces classes d’âge absolument jamais vus.

      Et les moins de 11 ans, eux, ne sont carrément pas vaccinés (j’aimerais bien parvenir à faire vacciner les miens avant qu’ils chopent cette merde, mais le ministre est visiblement très opposé à cette idée).

  • La vaccination diminue aussi le risque de Covid long [octobre 2021]
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/05/la-vaccination-diminue-aussi-le-risque-de-covid-long_6097139_1650684.html

    A la question : « Le vaccin prévient-il le Covid long ? », Odile Launay, professeure des universités à l’Université de Paris en maladies infectieuses, répond sans hésiter : « Oui, par deux mécanismes : d’une part, en réduisant le risque d’être infecté par le Covid, d’autre part, en réduisant par deux le risque de Covid long en cas d’infection chez des vaccinés. »

    […]

    Parmi les 592 personnes totalement vaccinées (donc avec deux doses), seulement 5,2 % souffraient toujours de symptômes après 28 jours, contre 11,4 % pour les sujets non vaccinés.

    • J’ai eu un échange long avec un interlocuteur client. Il n’est au courant de rien concernant tout. Chez lui il dort avec sa compagne qui est positive depuis 10 jours, qui tousse fort... Il est étonné parce qu’il n’est pas positif lui. Moi je l’ai trouvé fatigué... Bref. La majorité s’en fout des détails et considère que c’est normal qu’il y ait qq victimes...

    • Coordonnée par l’épidémiologiste Viet-Thi Tran, une étude rendue disponible en pré-publication le 1er octobre, et menée auprès de 910 patients ayant un Covid long recrutés dans la cohorte ComPaRe, a montré que « la vaccination réduisait significativement les symptômes du Covid long » (16% des patients rapportaient une disparition complète des symptômes à 120 jours contre 7,5% dans le groupe contrôle) et l’impact de celui-ci sur la vie quotidienne (38,9% des patients rapportaient un impact important de la maladie dans leur vie contre 46,4% dans le groupe contrôle). Certains patients ont néanmoins présenté des effets indésirables graves à la suite des injections : deux personnes ont été hospitalisés, deux ont dû se rendre aux urgences.

      L’équipe d’Akiko Iwasaki, professeure d’immunologie à l’université de Yale, a conduit une étude avec le groupe de patients américains Survivor Corps, non encore publiée, qui donne des résultats similaires. « Il est possible que le vaccin aide le système immunitaire à lutter contre les résidus de virus qui persistent dans l’organisme et à les éliminer. Ou bien le vaccin pourrait stopper une réponse immunitaire néfaste », suggère Akiko Iwasaki sur le site Internet de l’université de Yale, tout en ajoutant que « ce ne sont à ce stade que des hypothèses ».

      « Juger au cas par cas »

      Des résultats ont également été présentés par la professeure Dominique Salmon-Céron au Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses qui s’est tenu fin juillet. Sur une centaine de patients ayant un Covid long et vaccinés, 35 % des personnes voient une réactivation transitoire de leurs symptômes de Covid long… Mais après deux semaines, environ 25% patients se sont améliorés. « Le vaccin pourrait soulager ces symptômes en régulant une réponse immunitaire inappropriée », indiquent ces résultats préliminaires.

      Actuellement, « une consultation médicale est nécessaire avant la vaccination pour juger au cas par cas de l’intérêt de celle-ci », selon les recommandations de la Haute autorité de santé de février sur la vaccination des personnes ayant un antécédent de Covid-19. Un message de la direction générale de la santé du 20 août indiquait toutefois que « dans l’état actuel des connaissances scientifiques, il n’y a pas de contre-indication à la vaccination des patients présentant des symptômes prolongés du Covid-19. Au contraire, dans le cas de symptômes prolongés du Covid-19 liés à une infection non contrôlée, la vaccination pourrait même contribuer à la guérison. »

      #covid-19 #covid_long #vaccination #guérison #guérison_partielle

  • Covid-19 : ces Français expatriés contraints à la survaccination
    https://www.france24.com/fr/france/20220111-covid-19-ces-fran%C3%A7ais-expatri%C3%A9s-contraints-%C3%A0-la-su

    Covid-19 : ces Français expatriés contraints à la survaccination
    De nombreux vaccins anti-Covid-19 administrés dans le monde sont reconnus par l’OMS, mais la France n’autorise que quatre d’entre eux dans son schéma vaccinal. Au moment où le projet de loi sur le passe vaccinale est examiné mardi au Sénat, les Français de l’étranger multiplient les doses de sérum pour décrocher le précieux laisser-passer. « On se sent un peu les oubliés de cette gestion de crise par notre gouvernement », se désole Frédéric, Français expatrié aux Émirats arabes unis, contacté par France 24. Il y a d’abord eu l’impossibilité de retourner en France pendant les confinements successifs liés à la pandémie, puis les problèmes de conversion des passes sanitaires étrangers en passe sanitaire français cet été. Aujourd’hui, le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal examiné le 11 janvier au Sénat, pour une mise en place autour du 17 janvier, rend à nouveau les Français de l’étranger fébriles. « On n’a pas de visibilité sur ce qui va se passer avec ce passe vaccinal », poursuit le résident d’Abou Dabi. Encouragés par les autorités françaises à se faire vacciner contre le Covid-19 dans leur pays de résidence, de nombreux Français de l’étranger ont reçu des vaccins administrés par leur pays d’accueil, sérums validés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Problème, ces injections ne sont pas forcément reconnues par le schéma vaccinal mis en place par les autorités sanitaires françaises. Or, sans les quatre vaccins autorisés par la France – Pfizer, Moderna, Astra-Zeneca et Jansen –, pas de schéma vaccinal complet, donc pas de passe sanitaire. Et d’ici à mi-janvier, il n’y aura pas de passe-vaccinal non plus. « Ils ont laissé vacciner des Français avec du Sinopharm [le vaccin chinois] au lieu de prendre en charge avec des vaccins reconnus par l’UE, déplore Bruno*, journaliste français installé au Maroc. Du coup, obtenir son passe vaccinal français va encore relever du véritable défi ».
    Jusque-là, les expatriés qui revenaient sur le sol français vaccinés avec Sinopharm, Sinovac [deux vaccins chinois], Sputnik [russe] ou Covishield [indien] avaient encore la possibilité de présenter un test antigénique ou PCR négatif pour accéder aux lieux où le passe sanitaire était obligatoire. Mais avec l’arrivée dans quelques jours du passe vaccinal, il n’y aura plus d’échappatoire possible. Conséquences, ces Français multiplient les doses vaccinales pour rentrer dans les clous de l’État français. « Que ce soit deux ou trois doses, c’est toujours la galère pour les personnes vaccinées avec Sinopharm, constate Frédéric. Aux Émirats arabe unis, c’est pourtant un vaccin qui est très utilisé depuis décembre 2020 et qui est reconnu par l’OMS. Pour obtenir mon passe sanitaire, j’ai donc reçu deux doses de Pfizer en plus des deux doses de Sinopharm qu’on m’avait déjà injecté. Pour avoir mon passe, faudra-t-il encore une nouvelle dose de Pfizer ? »
    C’est le prix que certains expatriés acceptent de payer pour rentrer en France et disposer de leur passe vaccinal. De retour dans l’Hexagone à l’occasion des fêtes de fin d’année, Sophie, résidente au Maroc, a dû recevoir une dose de Pfizer s’ajoutant aux deux doses de sinopharm déjà reçues. Malgré les trois doses vaccinales reçues, les autorités sanitaires françaises lui ont signifié que cette dose de Pfizer n’était pas considérée comme un rappel. « Je dois encore recevoir une nouvelle dose de Pfizer pour avoir un schéma vaccinal complet, alors que j’ai déjà trois doses dans le corps. Je vais finir par voir des trucs étranges pousser sur mon corps avec tous ces vaccins », plaisante la jeune trentenaire. Quatre, cinq, certains expatriés ont même reçu jusqu’à six doses pour répondre au schéma vaccinal français dans les cas où le vaccin n’est ni reconnu par l’Agence européenne des médicaments (AEM) ni par l’OMS, comme le vaccin russe Spunik. Ces survaccinations font-elles courir un risque pour la santé ou l’immunité de ceux qui les reçoivent ? « Non, répond clairement à France 24 Nathan Pfeiffer-Smadja, infectiologue de l’Hôpital Bichat à Paris. Ces personnes sont juste inutilement surprotégées. Ces multiples vaccinations ne posent pas de problème pour la santé, et n’ont pas d’effet négatif sur le système immunitaire. Elles ont juste un système immunitaire qui est très stimulé, ce qui n’est jamais un problème en soi. »
    Pour beaucoup d’internautes, ces problèmes d’homologation de vaccins relèvent davantage de choix politiques et économiques que de la santé publique. « Nous publions les données sur les vaccins qui nous parviennent, et elles sont par nature limitées, évolutives, contradictoires, car il y a d’énormes enjeux d’ordre politique, idéologique, économique, sociétal (bien plus hélas que sanitaire et scientifique) derrière ce vaccin », relève sur son compte Twitter Monique Plaza, chercheuse au CNRS au Laboratoire de psychologie et neurosciences cognitives. « On voit que ce n’est pas le multilatéralisme à la mode OMS qui l’emporte, mais plutôt le chacun pour soi, analysait Pascal Boniface dans un article de France 24 du 29 janvier 2021. Il y a un aspect Nord-Sud tout à fait visible. Alors qu’il y avait un discours sur le vaccin ’bien commun’, les Occidentaux ont acheté 90 % des doses des deux vaccins américains. » Ces survaccinations sont d’autant plus dommageables que certains expatriés vivent dans des pays où les vaccins se font parfois rares. « Les ambassades devraient prendre en charge la campagne de vaccination pour ses ressortissants, estime Bruno qui vit au Maroc. Le pays offre le vaccin à tous ceux qui se trouvent sur son sol, qu’ils soient citoyens marocains, résidants étrangers ou simples étrangers de passage… Mais en tant qu’expatrié français, on a un sentiment de culpabilité à prendre des vaccins Pfizer aux Marocains. À l’heure où l’on sait qu’il est impératif de disposer d’une vaccination efficace et collective, l’Afrique devrait vacciner en priorité sa population et non une partie des étrangers. C’est à la France de vacciner ses ressortissants, pas à l’Afrique. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#afrique#expatrie#sante#vaccination#survaccination#covax#passevaccinal

  • Millions more Chinese people ordered into lockdown to fight Covid outbreaks | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jan/11/millions-more-chinese-ordered-into-lockdown-to-fight-covid-outbreaks
    https://i.guim.co.uk/img/media/a13d18d8b64803e2c61a6b7f680c3d5dbc90faa0/0_43_3264_1958/master/3264.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Millions more Chinese people ordered into lockdown to fight Covid outbreaks. Omicron cases prompt tough measures in Anyang, a city of five million, as concerns grows ahead of Winter Olympics
    Millions more people in China have been ordered into lockdown and Hong Kong has banned transit passengers from 150 places as China continues to battle outbreaks across several provinces a few weeks before the Winter Olympics.China’s national health commission reported 110 new locally transmitted Covid-19 cases for Monday, including 87 in Henan province, 13 in Shaanxi, and 10 in Tianjin.The cases in Henan, which include at least some of the highly transmissible Omicron variant, prompted the lockdown of five million residents in the city of Anyang on Monday evening. Anyang recorded 58 of the 87 Henan cases. At least two Omicron cases have been confirmed in the city in recent days, linked to an outbreak in Tianjin, about 500km away.Anyang residents have been ordered into their homes and banned from driving on the roads, according to the state news agency Xinhua. Non-essential businesses have been closed down. Also in Henan, Zhengzhou city has closed schools and kindergartens and barred in-restaurant dining, while Yuzhou remains in lockdown.Xi’an city in northern China is in its third week of strict lockdown, while Shenzhen in the south has implemented targeted lockdowns of some housing compounds and launched a mass testing drive.
    Across numerous Chinese cities, public and long distance transport has been reduced or suspended, including multiple flights from the US.Tianjin is of particular concern to authorities over its proximity to Beijing, and officials have pledged to fulfil the city’s role as a “moat” to protect the capital. The origin of the Omicron strain is eluding officials. Zhang Ying, the deputy director of the city’s CDC, recently said it may have been spreading “for some time” before it was detected.With the Winter Olympics just around the corner, there are mounting concerns and rumours circulating about harsher restrictions to come. On Saturday a 39-year-old woman was arrested for allegedly disseminating false information about plans to shut down the popular Beijing party district Sanlitun, and on Tuesday the Beijing organising committee rejected rumours of plans to close some or all of the city during the games. Deputy director Huang Chun said the Omicron variant was spreading quickly around the world but the “closed loop” system for athletes, employees and others attending was running “smoothly” and there was no need to adjust it unless there was an outbreak within it.In Hong Kong, where a relatively small number of Omicron cases have also been detected, authorities have reportedly planned to ban all international transit passengers coming from about 150 places. Bloomberg reported on Monday the ban would be extended to air passengers from “Group A” countries, which have been designated high-risk, from 15 January to 14 February. According to Bloomberg, diplomats, government officials, athletes and staff travelling to the Games would be exempt from the ban.China is under pressure to maintain its official commitment to a zero-Covid strategy which has been challenged by the latest outbreaks and Omicron cases. As of December officials claimed to have fully vaccinated more than 82% of the population. However there are concerns that Omicron has a substantial ability to evade immune responses and current vaccines are less effective.
    China uses Sinovac and Sinopharm, two domestically developed and produced vaccines based on inactivated viruses. Dr Daryl Cheng, medical leader for the Melbourne vaccine education centre, said there were concerns that these types of vaccines appear to have a higher rate of breakthrough infections with Omicron.“We’re stuck in a perfect storm at the moment where Omicron is significantly infectious, and in places like China where they may have a higher rate of breakthrough infections,” Cheng told the Guardian.“It puts the population at significant risk of infection … [and] if you’re going for Covid-zero it puts higher strain on resources.”
    Cheng said Sinovac and Sinopharm – like all currently used vaccines – were developed before Omicron appeared, and so it was expected that they all would have reduced effectiveness, as happens with vaccines against new variations of the flu, which are adjusted each year.Some countries are giving a booster on top of citizens’ two doses with a different type of vaccine, often an mRNA type. China had indicated it would approve the mRNA vaccine developed by Pfizer for domestic use in 2021 but has not done so. There are no mRNA vaccines approved for use in China. Cheng said China may be developing an mRNA vaccine but Omicron was “spreading by the day”.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#variant#omicron#circulation#zerocovid#confinement#depistage#resident#etranger#vaccination#deplacementinterne#restrictionsanitaire

  • JO d’hiver 2022 : à trois semaines du début de la compétition, Omicron aux portes de Pékin
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/11/a-trois-semaines-des-jo-d-hiver-omicron-aux-portes-de-pekin_6108984_3244.htm

    JO d’hiver 2022 : à trois semaines du début de la compétition, Omicron aux portes de Pékin. L’apparition du variant dans les villes de Tianjin et d’Anyang met les administrations en état d’alerte.
    La Chine est à son tour affectée par le variant Omicron. Celui-ci aurait fait son apparition en décembre 2021 à Tianjin, une ville de quatorze millions d’habitants située à 130 kilomètres à l’est de Pékin. Un premier cas, asymptomatique, avait été détecté le 13 décembre chez un voyageur rentré de Pologne quatre jours plus tôt et se trouvant en quarantaine. Plus inquiétant, dimanche 9 janvier, d’autres cas, qui ne semblent pas liés à celui-ci, y sont apparus : une écolière de dix ans et une employée du centre de soutien scolaire de 29 ans. Par ailleurs, au moins deux personnes atteintes de ce variant, dont un étudiant, se sont rendues, entre-temps, à environ 500 kilomètres de Tianjin, à Anyang, une ville de cinq millions d’habitants située dans le Henan. Il s’agit des premiers cas de contamination locale par le variant Omicron.
    Mardi, l’administration chinoise faisait état de 10 nouveaux cas (31 la veille) à Tianjin et de 87 nouveaux cas dans le Henan. Tianjin et Anyang ont, dès dimanche, pris des mesures pour tester toute leur population. La politique zéro Covid définie par Pékin impose en effet aux villes de plus de 5 millions d’habitants de réaliser un premier round de tests en trois jours (deux jours pour les villes plus petites) et de répéter cette opération à deux reprises les jours suivants.Située à une trentaine de minutes de Pékin par train à grande vitesse, Tianjin constitue un cas particulier. L’apparition du variant Omicron si près de la capitale, qui plus est à trois semaines de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver et du Nouvel An lunaire, met les administrations en état d’alerte.Dès dimanche, les autorités de Pékin cherchaient, dans les quartiers, les établissements scolaires, les entreprises, les personnes s’étant rendues à Tianjin – ou ayant été en contact avec une personne qui en venait – depuis le 9 décembre. A celles qui y sont allées depuis le 23, il est demandé de ne pas sortir de chez elles.A Tianjin, plus de 75 000 personnes ont été placées en quarantaine, et les quatorze millions d’habitants ne peuvent plus quitter la ville sans une autorisation spéciale et un test négatif. Il est désormais quasiment impossible de faire la moindre réservation sur un des trains qui mènent de Tianjin à Pékin, des barrages ont été mis en place sur les autoroutes reliant les deux mégapoles et, dès dimanche, plus de 140 vols y ont été annulés.
    Les mesures à Tianjin sont certes moins strictes qu’à Xi’an, cette ville du Shaanxi de 11 millions d’habitants où la population est confinée à domicile depuis le 22 décembre après l’apparition de dizaines de cas positifs quotidiens – jusqu’à 157 le 27 décembre – mais Tianjin est malgré tout plus ou moins coupée du reste de la Chine, et des lignes de métro ont été partiellement fermées. Même situation à Anyang, où les transports publics ont été drastiquement réduits et où 1 495 cas contacts ont été placés en quarantaine.Pour éviter la propagation du virus, la Chine s’en tient à son triptyque : « tester, tracer, isoler ». Conséquence : elle cherche à réduire autant que possible les déplacements à l’intérieur même du pays. Sept villes et provinces ont d’ores et déjà demandé à leurs résidents de ne pas partir durant le Nouvel An lunaire. Parmi elles, Pékin, Shanghaï et le Zhejiang, dans le sud de la Chine, où vivent des dizaines de millions de migrants. Pour ceux-ci, 2022 pourrait donc être la troisième année consécutive durant laquelle ils ne sont pas autorisés à rentrer chez eux pour le Nouvel An lunaire, principale – voire unique – période de congés pour nombre d’entre eux. Idem pour les fonctionnaires priés de ne pas rentrer dans leurs familles. La politique zéro Covid est-elle adaptée au variant Omicron ? Les autorités l’affirment et refusent tout accommodement qui serait destiné à « vivre avec » le virus. Même si les milieux économiques commencent à se plaindre des conséquences de cette stratégie, le pouvoir et la grande majorité des experts soutiennent une politique décidée, semble-t-il, par le président, Xi Jinping, en personne. Alors que les personnes âgées sont relativement peu vaccinées et que, par ailleurs, les vaccins chinois ne semblent pas très efficaces contre Omicron, l’arrivée de ce variant ouvre une nouvelle période d’incertitude.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#omicron#zerocovid#deplacementinterne#resident#vaccination#variant#economie

    • Ces mesures sont le premier pas indispensable vers la constitution d’un arsenal sanitaire large et pérenne, grâce auquel la France sera à même de faire face à d’éventuelles autres pandémies, sans payer le prix humain de SARS-CoV-2. La responsabilité du politique est de sortir des clivages simplistes et de l’attente de la disparition miraculeuse de la crise.

      Notre société a besoin d’en finir avec la litanie des demi-mesures et des annonces paternalistes, égrenées sans aucune visibilité ni logique au fil des vagues épidémiques. Renouer avec la joie de vivre et redonner du sens à notre existence commune implique d’apporter une réponse rationnelle et solidaire aux crises qui nous frappent.

      Après bientôt deux ans de pandémie et à l’approche d’échéances électorales importantes, il est difficile de croire qu’un programme politique qui ne s’élèverait pas à la hauteur de ces constats en incluant des propositions sanitaires et scientifiques solides puisse avoir quoi que ce soit à dire sur l’avenir de notre société.

      Parmi les plus de 1 200 signataires : Samuel Alizon Chercheuse en biologie de l’évolution, CNRS, Thomas Becking Postdoctorant CNRS en biologie, écologie, évolution à l’université de Poitiers, Sylvie Citerne Technicienne de laboratoire de recherche, Inrae, Jacques Haiech Professeur honoraire de biotechnologie, université de Strasbourg, Pascal Maillard Universitaire en littérature française, université de Strasbourg, Perola Milman Chercheuse en physique, CNRS, Pierre-Yves Modicom Universitaire en linguistique, université Bordeaux-Montaigne, Laure Saint-Raymond Professeure de mathématiques, Institut des Hautes études scientifiques, Johanna Siméant-Germanos Professeure, science politique, Ecole normale supérieure de Paris, Anne-Soisig Steunou Chercheuse en microbiologie, I2BC, CNRS…

      La liste complète : https://rogueesr.fr/en_finir_et_prevenir soutenue également par le Mouvement international d’universitaires et de chercheurs qui porte les mêmes revendications.

    • il est logique qu’avec tous ces acteurs qui se sont confortés et cramés à dire nawak (des plateaux télé à l’académie de médecine, en passant par le gouvernement), d’autres apparaissent. Enfin ! 50 000 agents de santé (et pas doctolib), ça aurait changé la donne dans tous les domaines, vaccination comprise. On le sait. Et le Vietnam et le Kerala l’ont à nouveau démontré dès le printemps 2020. (marrant de voir que le recours à l’emploi précaire a mieux marché là bas qu’ici, pour ce qui est des besoins de la population).

      combien de temps faut-il pour sortir du bois ? faire un appel ? dire quelque chose collectivement (puisse le Mélanchon être contraint de suivre (malgré le vaccin), comme les signataires y invitent ; Pécresse à déjà joué à « je distribue des masques », tout ce qui peut accroitre la concurrence entre politiques sur ces questions sera bienvenu.

      #vaccination_universelle #tester-tracer_isoler #FFP2 #agents_de_santé ou #arpenteurs_de_santé #aération #filtres_Hepa #UV-C #réduction_des_risques

  • Obligation vaccinale contre la Covid-19 : osons franchir le pas - L’Académie nationale de médecine
    https://www.academie-medecine.fr/obligation-vaccinale-contre-la-covid-19-osons-franchir-le-pas

    L’Académie nationale de médecine tient toutefois à préciser :

    – que la doctrine du passe vaccinal doit être clairement exposée et sincèrement défendue comme une obligation vaccinale, non déguisée, au même titre que les autres obligations vaccinales actuellement en vigueur ;

    – que, face à une épidémie mortifère non contrôlable par tout autre moyen, la vaccination obligatoire est un devoir civique et non une menace de punition : annoncée comme une mobilisation générale contre un ennemi commun, le SARS-CoV-2, elle devrait entraîner l’adhésion d’une très large majorité des Français ;

    – que l’exigibilité du passe vaccinal doit être élargie à tous les lieux de rassemblement (travail, loisirs, commerces, transports en commun), sans oublier les personnes intervenant à domicile auprès de personnes âgées et/ou vulnérables (femmes de ménage, aides familiales…), toute dérogation au principe d’universalité limitant sa portée et réduisant son efficacité ;

    – que les rares contre-indications médicales, définitives ou temporaires, à la vaccination contre la COVID-19 doivent se référer à l’avis fourni par le Collège de la HAS [2].

    • La mention explicite du refus de « toute dérogation », hum, outre le coup de pelle au gouvernement, ça donne une raison du refus de Macron de l’obligation vaccinale : elle s’appliquerait forcément aux policiers…

    • je connais au moins un endroit où si l’obligation de contrôler un pass était imposée la question se poserait d’en fabriquer des faux pour les distribuer gratuitement afin de pouvoir faire semblant de contrôler car il est hors de question de se faire les relais d’un État dont il faut sans cesse pallier les carences (litote) en matière de politique sanitaire et de réduction des risques, comme dans bien d’autres domaines.

      imposer la vaccination aux adultes c’est se préparer à une opposition résolue. l’armée de l’An II c’est à dire une levée en masse populaire a gagné contre les royautés et les empires, à la stupéfaction de tous les professionnels de la guerre, puis l’instauration de la conscription obligatoire a pour un temps déchiré la république qui l’instituait (la chouannerie ne se résume pas à la défense de la royauté, ni même de la féodalité sur le plan local)

      je vois pas quels cadres collectifs autres que le suivi médical des enfants, la scolarité, ou, chez les adultes, le franchissement d’une frontière, pourraient imposer la vaccination. au Portugal, il y a 90 % de vaccinés, sans obligation. l’obligation ne ferait pas mieux. aucune des conditions d’un consentement de masse à la vaccination ne sont ici réunies parmi les adultes. je dois manquer d’imagination pour ce qui est de la gestion des populations mais arriver à 90 ou 95% de vaccinés, dans les conditions actuelles, ne peut passer que par la création d’un bantoustan diffus, comme le propose une académie « de médecine », qui n’a pas brillé par sa contribution à la réduction des risques face à la pandémie que je sache.

      #vaccination #non-vaccinés #obligation_vaccinale

    • les trois premiers points sont le contrepoint exact des choix tactiques du président, tactiques, en ce sens qu’ils découlent de sordides calculs électoralistes ; ils affirment la nécessité de l’affirmation d’une stratégie claire, argumentée et assumée

      l’opposition est on ne peut plus nette, même si elle s’exprime de façon plutôt feutrée

      même si le sincèrement défendue dit explicitement que la sincérité n’est pas présente ; je cherche les antonymes de sincère, je trouve hypocrite, menteur,…

    • si il s’agit de n’être « sincère » qu’à propos d’une obligation, que devant tout le reste (par exemple, masque, test, aérosols, aération, impératif d’un investissement social dans la santé pour l’ordinaire comme pour les événements extraordinaires), que devient tout ce qui fait que l’on peut admettre, accepter, défendre une obligation ?

    • Je ne vais pas redire pourquoi je suis favorable à l’obligation vaccinale, mais cela n’interdit pas pour autant le reste. En bagnole, le port de la ceinture est purement et simplement obligatoire. C’est pas obligatoire uniquement pour avoir le droit d’entrer sur l’autoroute, c’est juste obligatoire. Pour autant, il y a encore des limitations de vitesse, des feux, l’interdiction de rouler bourré, des campagnes de sensibilisation dans les médias, et des associations qui font tout un job de mobilisation contre la violence routière.

      Pour l’heure, on a déjà l’obligation vaccinale depuis l’instauration du passe sanitaire, et désormais du passe vaccinal, mais de manière déguisée et insincère, et tout ce que notre abruti en chef a trouvé pour le justifier, c’est que c’est fait pour emmerder les indésirables. Et pendant ce temps, il est assez clair qu’on sabote totalement la vaccination des enfants. Dans ce cadre, la logique – certes limitée – de l’académie, c’est qu’on a une obligation vaccinale sans dire qu’on a une obligation vaccinale, et que donc même le gouvernement qui l’a instaurée n’est capable de dire clairement pourquoi elle fait ça, et que dans ce cas, puisque la vaccination est vitale, faisons-le clairement, de manière assumée.

      Sinon on ne va pas commencer par désavouer toute organisation qui n’a pas brillé pour sa contribution à la réduction des risques, parce qu’il ne va rester rigoureusement personne. (Même les excellent·es médecins que nous suivons sur les réseaux sont, à peu près tous, avec des angles morts plus ou moins insupportables.)

    • moi aussi, j’y suis favorable (sachant qu’il y aurait un reste). la question du comment reste entière. et elle été compliquée à l’excès par le gouvernement, les média et tous celleux qui concourent à l’impuissance collective. l’histoire ne repasse pas les plats. reste à renverser la table ou à changer de cuisine et de salle à manger, comme il plaira.

    • L’obligation vaccinale pour moi consiste à ce que l’État s’oblige à vacciner toute la population et non attende qu’on prenne un rendez-vous sur Doctolib. On se focalise sur les opposants, je suis d’avis de les laisser tranquille pour le moment et d’y revenir plus tard, voir combien ils sont exactement (parce qu’on pourra se satisfaire de 3% de la population non vaccinée s’il le faut).

    • Et qui prendra la décision de franchir le pas ?

      Surtout après les paroles de Albert Bourla, CEO (= PDG) de Pfizer. (vidéo en anglais, sous-titrée) :

      Omicron : « Nous savons que 2 doses de vaccin offrent une protection limitée, voire aucune protection. »
      « Trois doses avec un booster offrent une protection raisonnable. »
      « Nous travaillons sur une nouvelle version de notre vaccin couvrant Omicron. »

      https://twitter.com/GabinJean3/status/1480884346261229569?cxt=HHwWgsCyxfCdlI0pAAAA

      « Nous allons proposer un abonnement pour les mises à jour »
      humour
       ! :)))

      Et celle de l’ Agence européenne des médicaments" :

      « Répéter les doses de rappel tous les quatre mois pourrait éventuellement affaiblir le système immunitaire et fatiguer les gens »
      https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-01-11/repeat-booster-shots-risk-overloading-immune-system-ema-says

      L’agence européenne du médicament alerte sur les risques d’une vaccination répétée tous les 4 mois et craint des conséquences néfastes pour les vaccinés, notamment une surcharge de leur système immunitaire entraînant une fatigue intense selon Reuters.

  • Journal d’épidémie. La rentrée sous Covid, un énième fiasco – Christian Lehmann
    https://www.liberation.fr/societe/sante/la-rentree-sous-covid-un-enieme-fiasco-20220110_NUMZMBIGORAUNN6CDUC6P2LC7

    « La folie c’est de refaire constamment la même chose en espérant un résultat différent », selon une citation apocryphe attribuée à Albert Einstein. Ou, plus prosaïquement, comme le disaient les Shadoks, « en essayant continuellement on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche ».

    Et donc, ce fut la rentrée, dans l’école ouverte de Jean-Michel Blanquer, qui colle de si près au terrain qu’il délivre ses protocoles sanitaires le dimanche soir dans un article payant du Parisien pour bien vérifier que les feignants de fonctionnaires de l’Education nationale ne dorment pas près du radiateur. Le ministre, à son habitude, avait passé la dernière semaine des vacances à caricaturer la demande de reporter la rentrée d’une semaine pour continuer de faire baisser le taux d’incidence chez les enfants (dont on sait qu’il chute à chaque vacances), pour vacciner massivement les 5-11 ans volontaires et laisser le temps de mettre en place ce que lui et ses soutiens des sociétés de pédiatrie avaient refusé de faire depuis plus d’un an. Pas question pour lui de reconnaître le risque de contamination des enfants et par les enfants, de distribuer des masques adaptés aux personnels, de prendre en compte la nécessité d’aération adaptée avec, au minimum, des capteurs de CO2 en attendant la filtration de l’air, d’organiser le dépistage itératif en ayant recours aux techniques qui permettent de tester tous les élèves et personnels. Bilan : l’école ouverte s’est vidée en quelques jours, confrontant l’ensemble de la communauté éducative, les parents, les enfants… et les pharmaciens au chaos. Rien que de très prévisible, mais on ne peut en vouloir au ministre : il préparait avec assiduité son discours d’introduction à un colloque sur le danger de l’idéologie woke. Chacun ses priorités.

    Et donc, ce fut un énième fiasco, et pour détourner le regard, Emmanuel Macron ne trouva rien de mieux que de jouer de sa fibre populiste en expliquant qu’il avait « très envie d’emmerder les non-vaccinés ».

    A ce stade, ce n’est plus une ficelle, c’est un câble de marine. L’immense majorité des Français sont vaccinés, et c’est tant mieux, et le président de la République cherche à se positionner comme leur porte-parole, en désignant à leur vindicte les non-vaccinés. Dans d’autres pays, on met en place des hotlines, pour répondre aux questions des hésitants. Mais ce gouvernement, pourtant spécialiste des numéros verts, n’en a cure. Les non-vaccinés sont, par nature, une population sur laquelle se hisser pour se déguiser en défenseur de la science et de la médecine, même quand Macron a commencé par adouber l’un des pires désinformateurs scientifiques, qu’il n’a jamais totalement désavoué pour mieux le manipuler, et même quand sa femme invite à l’Elysée la lie du complotisme antimasque et antivax.

    L’avantage est allé aux grandes gueules

    S’il est certainement illusoire de convaincre chaque personne une à une, reste que ce gouvernement n’a jamais su trouver le chemin d’une information honnête et respectueuse des citoyens. Et que les mensonges répétés sur les masques, le mépris pour les alertes du Conseil scientifique et le silence par omission sur les rares effets secondaires des vaccins ont alimenté la défiance vis-à-vis de ce qui reste, en dépit du contournement partiel effectué par les variants, comme une avancée médicale spectaculaire qui a sauvé des millions de vies sur la planète.

    Par hubris certainement, et aussi parce que médecin on ne se refait pas, hélas, j’ai proposé sur Twitter de répondre, une fois de plus, aux hésitants, et pu ainsi apprécier à quel point certains éléments simples restent méconnus du grand public.

    Les gens sont perdus en grande partie en raison de deux facteurs distincts. Le premier est l’évolution normale des connaissances scientifiques, sur le virus, sur les modes de transmission, sur les mesures barrière les plus efficaces, sur les vaccins, sur leur efficacité, sur leurs effets indésirables dans certaines populations. Cette évolution, ces changements de ligne, a fait douter ceux qui croient que la science produite des données inaltérables, alors que par nature elle évolue. Dans cette ambiance de doute fécond, mais inquiétant pour ceux qui veulent pouvoir s’adosser à des certitudes, l’avantage est allé aux grandes gueules, aux escrocs sans scrupules qui martèlent des mensonges sans l’ombre d’une hésitation. Le second facteur, très différent du premier, est l’empilement de mesures sanitaires prises, parfois en fonction du consensus scientifique, parfois sans autre logique que de politique interne, amenant une grande partie du public à se défier autant des évolutions de la parole scientifique que de ces décisions politiques.

    Les questions auxquelles j’ai répondu avaient trait essentiellement à la vaccination des enfants, à l’intérêt de la troisième dose, au caractère expérimental des vaccins ARN (oui, toujours), à l’intérêt même d’une vaccination devant le fantasme d’une dernière vague omicron qui mènerait à une immunité collective (quand bien même les « covidés » de 2020 ou de début 2021 peuvent à nouveau être contaminés aujourd’hui). Très peu d’agressivité, à part quelques rarissimes trolls renvoyés fissa au fond des mines de la Moria, mais beaucoup de gens cherchant lucidement des réponses qu’ils ne trouvent pas dans la cacophonie ambiante. Et pendant que je répondais à ces questions, j’ai vu passer ce qui semblait constituer le trailer d’une nouvelle série sur le terrorisme. Sur une chaîne d’ultra-droite appartenant à un religieux traditionaliste, un animateur aussi vaniteux qu’amoral invitait, devant un avocat spécialiste des pyramides de Ponzi, un mandarin narcissique, à dézinguer l’efficacité de la vaccination, en pleine pandémie, pour se venger d’avoir été désavoué dans son lobbying démesuré pour une molécule inefficace : « Est-ce que la vaccination sert à quelque chose ? La réponse est non. » On était début janvier 2022, presque deux ans après le début de cette pandémie, et si le président et le gouvernement emmerdaient les désinformateurs, c’était à dose homéopathique.

    #covid-19 #vaccination #désinformation #école

  • Omicron : « iI n’est ni abordable, ni durable, ni nécessaire de vacciner la planète entière tous les 6 mois » - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-59894093

    De l’importance de ne pas se limiter au titre, ni même au chapeau…
    vu via des sites antivax…

    Vacciner régulièrement tous les habitants de la planète contre le Covid-19 n’est ni durable, ni abordable, ni nécessaire, selon le professeur Andrew Pollard, le scientifique qui a participé au développement du vaccin d’Oxford-AstraZeneca contre le coronavirus.

    « Il n’est vraiment ni abordable, ni durable, ni même nécessaire de vacciner tous les habitants de la planète tous les quatre à six mois », confie M. Pollard à l’émission Today de la BBC Radio 4 mardi.

    Il s’agit plutôt d’identifier les personnes les plus exposées et de leur donner la priorité, ajoute-t-il.

    « Nous n’avons pas réussi à vacciner tout le monde en Afrique avec une seule dose, alors nous n’arriverons sûrement pas à un point où nous pourrons administrer une quatrième dose à tout le monde », dit-il.

  • « Emmerder les Français ? Une belle opération de communication. Macron a fait le pari de tout miser sur la vaccination. Faire porter la responsabilité de la contamination sur les non-vaccinés est une façon habile de faire oublier la sienne, à un moment où cette option s’avère insuffisante. »

    Les oligarques sans doute à la demande du sondage réalisé par William Thay, président du think tank gaulliste Le Millénaire, militant LR qui rêve de devenir « l’homme de l’ombre » puissant auprès d’un élu de premier plan - il cite volontiers en modèle le très influent cardinal de Richelieu et espère plus modestement être candidat aux régionales sur la liste de Valérie Pécresse.
    ( Source Le Figaro ).

    Les interprétations :

    – LREM championne du "self-made-man" et LFI à l’opposé.
    – Le P$ et Europe Écologie les Vendus : « laissez les crever ! »
    – Intéressant concernant ceux qui sont les mieux à même de défendre les fondamentaux de la sécurité sociale !
    – On veut nous faire croire que LREM serait le camp des raisonnables !
    Ne plus soigner les non-vaccinés est donc raisonnable ? Et demain quoi ? On abandonne les fumeurs qui ont un cancer, les accidentés de la route qui ont brûlé un feu ? https://twitter.com/Les__Infiltres/status/1479952085827436551?cxt=HHwWjoC-hZel7IkpAAAA
    Quand on voit le résultat de ce sondage on ne peut que constater que l’extrême centre est radicalisé et nous mène sur une pente glissante vers un crédit social à la chinoise voir : Bons et mauvais Chinois ! https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403

    – 74%… La radicalisation de l’électorat LREM en un chiffre !
    – C’est un bon révélateur de l’autoritarisme forcené de cet extrême-centre.
    ....

    • William Dab : « Insulter les personnes non vaccinées permet de masquer l’insuffisance de la santé publique de terrain »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/09/william-dab-insulter-les-personnes-non-vaccinees-permet-de-masquer-l-insuffi

      Les propos tenus par le président de la République dans « Le Parisien » n’inciteront pas à la vaccination, au contraire, estime l’épidémiologiste et ancien directeur général de la santé, dans une tribune au « Monde ».

      Tribune. Les récentes déclarations agressives d’Emmanuel Macron vis-à-vis des personnes non vaccinées contre le virus SARS-CoV-2 ont suscité beaucoup de commentaires. Cependant, le point principal n’a pas été souligné : le président de la République a présenté ses propos comme une « stratégie ». D’où la question : qu’est-ce qu’une stratégie de santé publique ?

      Une stratégie recouvre l’ensemble des initiatives favorisant la faisabilité et l’acceptabilité des mesures de prévention. Elle vise à maximiser les bénéfices des actions et à minimiser leurs inconvénients. Elle part du constat que le risque sanitaire n’est pas qu’un objet médical : c’est une notion sociotechnique. Il existe de nombreux exemples d’actions de santé publique d’efficacité médicale démontrée, mais dont les résultats ne sont pas au rendez-vous faute d’une stratégie adéquate. Le dépistage des cancers du sein et de l’utérus chez les femmes et celui du cancer colorectal pour les deux sexes sont des exemples frappants. Si on applique cela à la question des personnes non vaccinées, qu’est-ce que cela signifie ? Nul doute qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour l’évolution de l’épidémie et le fonctionnement du système de soins.

      Premièrement, il faut savoir qui sont les personnes non vaccinées et quelles sont leurs motivations. Il est évident que cette catégorie n’est pas homogène. Entre les antivax proprement dits, ceux qui ont des contre-indications médicales, ceux qui hésitent et ceux qui sont méfiants, les postures sont différentes et appellent des réponses différentes. Dans chaque situation, les risques attachés à la contagion et les bénéfices des outils de prévention sont perçus différemment. Qu’en sait-on ? Où sont les enquêtes scientifiques qui permettent de le savoir ? Sans cette compréhension, la santé publique est aveugle.

      Deuxièmement, pour chacun de ces groupes, il convient de lister les outils d’intervention disponibles et de s’interroger sur leur efficacité. Il y a des outils pour tenter de convaincre. Et des outils pour contraindre. Cela va de l’éducation à la santé, jusqu’à la répression, voire l’obligation. Que sait-on de leur intérêt, seuls ou en association ? Et si les données d’évaluation manquent, où est le nécessaire débat démocratique ?

      Troisièmement, il est essentiel de repérer les acteurs favorables et les opposants. Ici, il y a une dimension politique évidente, mais pas que. La question de la confiance dans les autorités et les scientifiques est cruciale, ce que les récents travaux du Conseil d’analyse économique ont bien montré. Comment renforce-t-on cette indispensable confiance dans un contexte éminemment incertain ? En accusant les opposants, en les invectivant, en les méprisant ? C’est trop facile et inefficace.

    • « Insulter les personnes non vaccinées permet de masquer l’insuffisance de la santé publique de terrain »

      « Ecouter avant et décider après »

      Comment gouverne-t-on l’incertitude dans une démocratie, de quelle pédagogie use-t-on ? A un moment, l’exécutif doit trancher, mais il vaut mieux écouter avant et décider après plutôt que l’inverse. De même, faut-il anticiper les risques et les bénéfices attendus et les intégrer dans les messages à destination de la population générale et des groupes non vaccinés, en particulier.

      Ces bases étant posées, la faisabilité s’analyse sur différents axes : techniques, juridiques, financiers et éthiques. Précisément, la question de l’acceptabilité est avant tout une question de valeurs et de culture. Heurter de front les différentes valeurs qui prévalent dans les groupes de personnes non vaccinées diminue fortement les chances de succès et peut susciter des mouvements de révolte sur le mode des « gilets jaunes ». C’est aussi une question de moyens : quelles sont les forces sur le terrain qui seront à même de déployer les actions décidées ?

      En traitant les personnes non vaccinées comme il l’a fait, le président de la République réduit la stratégie au niveau de l’insulte, ce qui permet de masquer que, depuis deux ans, la santé publique de terrain n’a pas été renforcée, les obstacles ne sont pas anticipés (comme la saturation actuelle des pharmacies pour les tests), les protocoles dans les écoles sont inapplicables, l’amélioration de la ventilation des locaux n’est pas promue comme elle le devrait.

      Il n’y a aucune chance que la stratégie présidentielle soit gagnante sur le plan sanitaire. La stigmatisation de certaines catégories de la population, la fabrique d’un conflit entre personnes vaccinées ou non, est une erreur stratégique en matière de santé. Quarante ans de lutte contre le sida nous l’ont démontré. Insulter les personnes non vaccinées, leur dénier le statut de citoyen est un mauvais service rendu à la santé publique.

      #covid-19 #vaccination #non_vaccinés #santé_publique_de_terrain

  • Dominique Costagliola : « Une politique de prévention ne ciblant que les personnes à risque ne serait donc pas efficace »
    https://twitter.com/DgCostagliola/status/1480088444902772737

    Dans cet article : Risk factors of mortality among patients hospitalised with COVID-19 in a critical care or hospital care unit : analysis of the French national medicoadministrative database
    https://bmjopenrespres.bmj.com/content/8/1/e001002
    qui décrit les hospitalisations COVID chez les adultes en France pendant la 1ere vague (jusqu’à juin 2020), 43,1 % ont un index de comorbidités de Charlson à 0, ce qui signifie qu’ils ont moins 50 ans et pas de comorbidité (37,5 % pour ceux en soins intensifs/réanimation).

    Une politique de prévention ne ciblant que les personnes à risque ne serait donc pas efficace

  • La breaking-news de l’année en Suisse :
    "Plus de vente de #thé_froid de la #Migros aux non-#vaccinés"

    #Alain_Berset, le ministre de l’intérieur suisse, qui s’occupe aussi de santé publique (rappel, il n’y a que 7 ministres en Suisse)...

    (dans un tweet de Antonio Hodgers, « ministre » écologiste du canton de Genève, qui se moque bien de lui, en le comparant à Macron...) :

    Macron, ce n’est rien à côté des autorités suisses !

    https://twitter.com/ahodgers/status/1479939289794457607

    #Suisse #covid-19 #covid #coronavirus #vaccination #vaccins #menace