• Dominique Costagliola : « Croire que cette vague sera la dernière, c’est de la pensée magique »
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/omicron-croire-que-cette-vague-sera-la-derniere-c-est-de-la-pensee-magique_

    Cela ne peut être un objectif de santé publique que de vouloir « emmerder » les gens. Si l’on considère que la vaccination est un impératif de santé publique, on la rend donc obligatoire. Chez les non-vaccinés, il y a des personnes qui sont des antivax, mais d’autres ne sont juste pas vaccinées car elles ne sont pas informées ou n’ont pas accès aux soins. Il faut ne jamais avoir fait de terrain en santé publique pour ne pas comprendre que chez certaines personnes, la santé n’est pas une priorité. Quand on regarde les cartes de la couverture vaccinale en fonction du niveau de revenus, c’est très clair. Jusque-là, je n’étais pas en faveur de la vaccination obligatoire. Mais c’est la seule solution à ce stade. Ce qui veut dire que le passe vaccinal ne serait qu’un outil permettant de vérifier si l’on est vacciné ou pas. Y compris sur le lieu de travail.

  • INFOGRAPHIES. Age, région, revenus : qui sont les personnes non vaccinées ?
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/infographies-age-region-revenus-qui-sont-les-personnes-non-vaccinees_49

    Un autre constat se maintient dans le temps : la forte corrélation entre le niveau de richesse des habitants d’une commune et son niveau de vaccination. Les données publiées par l’Assurance maladie permettent une analyse fine, au niveau communal, pour les métropoles parisienne, lyonnaise et marseillaise. Et le constat est frappant. Ainsi, plus le revenu médian d’une commune est faible, plus on y trouve de personnes non vaccinées.


    • des données sur la non vaccination bienvenues ! voilà de quoi méditer la chose en se laissant moins emporter par les affects et l’idéologie. des analyses plus fines du phénomène finiront par bien par arriver.

      on vérifie avec cette énorme intervention médicale en population générale que l’offre de soins est radicalement carente. cette fois les logiques budgétaires et comptables ne sont pas seules en cause (la prévention coûte moins cher que la prise en charge des pathologies ; et cette fois, on a mis le paquet en termes de moyens, quitte à le faire à tort, et même si la ligne générale de destruction perdure, avec le manque de moyens, le manque de soignants). l’effet de structure est mis à nu.

      observer ces chiffres en proportion de chaque classe d’âge est aussi instructif. On dénombre ainsi plus de 12% des plus de 80 ans, population particulièrement à risque face au Covid-19, qui n’ont reçu aucune dose de vaccin [500 000 personnes].

      on est pas fichu de faire accéder à la vaccination les vieux vieux..

      étonnant de constater que les 70-80 ans sont la classe d’âge la mieux vaccinée, tandis que le taux de non-vaccination des plus vieux dépasse celui de tous les autres adultes.

      on oublie trop que la vaccination obligatoire ne fonctionne que d’être intégrée au suivi médical de la croissance des enfants.
      une campagne de vaccination des adultes qui ne repose pas sur des pratiques sociales, des initiatives de santé communautaire, il lui reste à brandir le bâton. quant à ces vieux vieux, pas vaccinés, et d’autres, la bonne diffusion d’omicron est aussi une une solution, partielle, il suffit qu’ils n’arrivent pas tous en même temps à l’hosto.

      #and_we_dont_care #vaccination #non_vaccinés #santé_publique #richesse

    • Covid-19 en France : qui sont les non-vaccinés ?
      https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invité-france/20220106-covid-19-qui-sont-les-non-vaccinés

      À ce jour, 5,3 millions de Français n’auraient pas initié leur schéma vaccinal. D’après les estimations de plusieurs chercheurs, environ 2% de la population française est considérée comme #antivax. Entretien avec le sociologue à l’Inserm Jeremy Ward, spécialiste des controverses vaccinales et auteur d’une étude sur le sujet à paraître prochainement.

      40% des non-vaccinés ne le sont pas par difficulté d’accès, selon l’Inserm
      https://actu.orange.fr/societe/videos/40-des-non-vaccines-ne-le-sont-pas-par-difficulte-d-acces-selon-l-inserm

    • En fusionnant les 3 courbes et en passant les revenus en abscisse (Paris en vert, Lyon en rouge, Marseille en bleu) :

      – On a bien dans les 3 cas le taux de vaccination qui varie avec le revenu.

      – En revanche, à même revenu, les niveaux de non-vaccination à Marseille semblent visiblement supérieurs aux deux autres métropoles.

      – Si on essaie de repérer un revenu médian sur Marseille (c’est difficile à estimer visuellement, disons aux alentours de 22 000 euros), il semble qu’on reste sur des niveaux de non vaccination vachement élevés (à vue de nez entre 33 et 35%). Vraiment pas évident à voir visuellement, mais j’ai l’impression que sur Lyon et Paris (dont le revenu média est supérieur), c’est beaucoup plus faible (je dirais nettement moins que 30%, au pifomètre dans les 28%).

      Sinon, est-ce que les différences d’âge n’accentuent pas ces différences ? La moyenne d’âge des habitants des 16e arrondissement de Paris et de Cassis sont p’têt bien largement plus élevées qu’à Saint-Denis ou les quartiers de Marseille. Or les revenus sont extrêmement corrélés à l’âge. Du coup quand on met en regard le niveau de vaccination et les revenus par ville, je suspecte qu’on est aussi (en partie, mais dans quelles proportions ?) en train de regarder le niveau de vaccination et l’âge des habitants. Âge qui, lui aussi, impacte le niveau de vaccination. (Les vieux sont à la fois plus riches et plus vaccinés.)

    • les vieux plus riches, c’est très englobant, et ça ne dit rien sur le fait que les plus de 80 ans soient aussi peu vaccinés. tu le notes à propos du bain culturel rassuristo-gourou, et c’est aussi le cas du naturo-mystique (voir Die, l’Ariège, etc.), ce qui est en jeu c’est des rapports très différenciés à « la » médecine. et là-dessus je ne connais pas ou ne me souviens pas de travaux utiles.
      pour connaitre une plus de 80 ans qui n’a pas voulu se faire vacciner pendant des mois, je dirais qu’il y a un double mouvement où se cumulent des mécanismes sociaux, l’abandon social, l’isolement, et de l’agir, de la subjectivité des premièr.es concerné.es, avec un déarroi du vieux vieux, éventuellement comblé à coups de contenus falsificateurs véhiculés par la socialité des réseaux asociaux et autre vidéos virales, un agir (s’abstenir) où s’exprime une volonté de rester à distance du médical avec des considérations à la « on sait quand on commence mais pas quand et comment on fini » pour qui se refuse absolument à finir sa vie dans la dépendance, les ehpad, etc.
      On peut avoir de bonnes raisons d’éviter la médecine, par exemple depuis un parcours de soins qui aura connu violences et délires parmi les soignants les plus gradés, les médecins (on documente plus aujourd’hui la « maltraitance médicale » mais il y une asymétrie soignants/soignées qui, dans les conditions actuelles, comporte un violence intrinsèque, je suis assez observant, pro soins, mais même avec des soignants plutôt choisis, c’est quelque chose que je ressens fréquemment, et qu’aggrave une impécuniosité qui interdit ou bride très fortement l’accès à des moyens et techniques d’usage courant, pour d’autres).
      pour revenir au parcours de cette femme âgée, qui n’est qu’un exemple, mais ne me semble pas dépourvu de portée : opération sans anesthésie à l’adolescence, une suite d’avortement clandestin qui se termine par une prise en charge hospitalière atroce ; et le pompon, deux fois : énoncer de son propre chef un diagnostic d’hernie étranglée sur son premier nourrisson (oui, l’expression de la douleur à quelque chose à voir avec la clinique !) et se voir contredite par le toubib, jusqu’à risquer une péritonite ; accompagner son père lors d’une fin de vie ponctuée de séjours hospitalier (comme on dit, masi c’était fort laid) et ne trouver nulle part la possibilité d’en finir comme cet homme avait décidé depuis longtemps de le faire dès que la vie ne vaudrait plus d’être vécue selon lui, non sans différer la chose car il continuait à apprécier malgré tout les relations dans lesquelles il était pris et que cela se termine par une autolyse à l’hôpital, sans aucune assistance, dans la carence complète de la médecine et l’incapacité des proches, au sac plastique sur la tête.

      bref, ce qu’ils appellent « réfractaires », cela pourrait se regarder de plus près.

    • à nouveau sur les 60% de non vaccinés « par choix », la formulation est assez bidon, ne nous laissons pas prendre à ce jeu où c’est encore une fois, l’individu et le libre arbitre (pipo) qui sont mis en avant, et pas ce qui les déterminent à l’échelle sociale, collective. tout dépend des bêtises qui sont faites, circulent, et de la qualité de la campagne de vaccination, dans toutes ses dimensions.

      pas payé pour, pro de rien, j’ai pallié comme bien d’autres les carences de la collectivité en faisant que des gens arque-boutés sur leur « choix » de pas se faire vacciner finalement se vaccinent. tout le monde peut contribuer. et c’est ce qui peut-être favorisé si on table sur des pratiques sociales idoines. ça aurait pu encore une fois être organisé autrement que sous l’égide de Mc Kinsey et Doctolib.

      idem pour le « protocole » en école. anecdote à ce sujet, dans une petite école primaire de village, des PCR +, des cas contact mais pas ce qu’il fallait pour fermer les classes selon les dernières instructions en date. c’est par des coups de fil à tous les parents à qui il a été demandé de ne pas amener les mômes en classe que l’école a été fermée, l’airbag était en dehors des clous réglementaires. c’était pourtant en une zone hybridée raoulto-nature pas au top de la compréhension de la pandémie et de la réduction des risques. mais il n’y a pas eu besoin de coups de bâton. la démocratie n’est pas là où on s’en gargarise en la méprisant, mais où elle se fait.

  • CARTE - Ces départements où plus de 25% de la population totale n’est pas vaccinée contre le Covid
    https://www.franceinter.fr/societe/carte-ces-departements-ou-plus-de-25-de-la-population-totale-n-est-pas-v

    Toujours le sud-est…

    A travers des mesures et des déclarations, le gouvernement met de plus en plus la pression sur les non-vaccinés. Selon les derniers chiffres de l’Assurance Maladie, datant de fin décembre, un peu plus de 20% des Français n’ont reçu aucune dose. Certains départements affichent même un taux supérieur à 25%.

    #vaccination #France #sud-est

    • Bé oui et non, l’effet Raoult est plutôt lui aussi un symptome des mêmes causes pré existantes. A minima :
      – défiance historique envers Paris/le gouvernement, et donc on dit l’inverse sans réflexion personnel rationnel, juste pour dire l’inverse par principe
      – départements avec la plus forte concentration de bio-naturopathe-antroposophie-antivax bien avant le covid
      Mais ça fait boule de neige oui, donc tout le raoultisme ça a décuplé encore même en dehors de ces milieux.

    • La carte est quand même assez fortement faussée. En réalité il n’y a pas beaucoup de différences.
      Quand on survole les départements on voit que la plupart ne sont pas très loin de ces 25%. Presque tous sont au dessus de 20%. Aucun en dessous de 17% sauf la Vendée à 16,6% malgré ses millions de rebouteux.
      Seulement 4 sont au dessus de 30% : la Corse, les Alpes de Haute Provence et la Seine Saint Denis qui gagne le palmarès avec 34%

    • Mais oui ! bien sûr. et de ce que je vois sur l’usage des masques à Paris depuis que j’ai repris le métro quelques fois, c’est aussi un facteur déterminant. à part des travailleurs noirs qui vivent en foyer et qui ont du apprendre dès la vague 1 ce que le covid pouvait faire (pas mal d’entre eux portent des FFP2, sans doute aussi parce des employeurs les leurs ont lâché dans certains tafs), des ados à plusieurs, en mode balek je fais ma vie (sans agressivité le plus souvent), faudrait Perec, De Certeau, au pire un sociologue, pour tenter de décrire la diversité des usages, en évoquant tel ou tel détail qui « logent » sociologiquement à la louche ceux qui les pratiquent. c’est les richous, les cultivés et les vieux qui portent le plus des FFP2 (avec dans chaque catégorie, surtout, riche, cultivé, des exceptions plus ou moins provocantes, arrogante, les mecs qui sont les plus enclins à pas en porter ou les portant mal de façon ostentatoire, et que l’usage efficace de la barette nasale est certainement l’une des choses les moins fréquemment maitrisée (beaucoup de chirurgicaux posé presque sur la pointe du nez = fuites ++), là aussi plus on descend dans l’échelle sociale.

      je le fais à l’empathie/antipathie : les riches cultivés qui le portent pas ou mal (font semblant sans faire attention) sont ceux qui m’énervent le plus (je les enverrais bien faire des tours de SUV de la forêt en Sologne qu’ils n’on pas pour qu’ils nous laissent la ville) ; vis-vis d’autres sortes de gens je ressens plus de tristesse (pourquoi n’y arrivons nous pas...) que de colère, etc. d’autres fois je me demande ce que ça peut bien exprimer, sous tendre, etc.

      comme déjà dit, on les attends les travaux sur les #non_vaccinés qui aideraient à y piger davantage quelque chose

    • Bien d’accord me faudrait bien ai moins un sociologue voir un psychologue pour m’expliquer l’intérêt de se prendre autant la tête à propos du masque, ou d’essayer de comprendre autrui, quand il est juste logique que l’imposer ou s’attendre à ce que tout le monde les porte entièrement et tout le temps est complètement utopique.

      D’autant que les discours de l’OMS sont assez clair sur ce sujet depuis plus d’un an, il y a réel risque de créer un faux sentiment de sécurité, de décrédibiliser les autres gestes barrières comme la distanciation (je ne parle même pas de l’abrutissement de faire croire que le lavage des mains est une mesure anti COVID). Super les salles bombées des restaurants de gens assis sans masques, les magasins sans jauges remplient de personnes aux mains propres, les terrasses aux sièges écartées de sorties centimètres etc.

      J’y vois uniquement qu’au fond on préfère tous incriminer accabler son voisin plutôt que les vrais cons responsables de cette catastrophique gestion de crise, quand on ne se dit par que c’est fait exprès. On ose peu s’incriminer soi-même de n’avoir pas bougé pour s’opposer clairement dans la rue contre la connerie ambiante ou juste derrière des pétitions en ligne.

      Sinon moi je ne comprends pas, j’ai fais des maths comme tout le monde. Quand certains département de affichent plus de 25% de non vaccinés, et les autres moins de 25%, comment est-il possible que le france soit vaccinée à prêt de 90% avec une dose, et prêt de 75% avec schéma complet.

      Ça me fait doucement rire, les Guignols de l’info peuvent se reposer en paix.

    • Tu relais une demi-info qui circule souvent @khalyp pour dire « les chiffres c’est n’importe quoi » alors que ça s’explique très facilement : suivant le gouvernement et suivant les médias, certains annoncent les chiffres de vaccination par rapport à la population entière, alors que d’autres le font par rapport à la population qui a le droit d’avoir un vaccin. Ce qui évidemment donne des pourcentages totalement différents. Et de même si on ne parle que des adultes (plus de 18).

      – Si on veut parler du « niveau d’immunité » de la population, alors il faut effectivement regarder le pourcentage par rapport à la population entière.
      – Mais si on veut parler de l’avancée de la vaccination, alors ça n’a aucun intérêt et il ne faut regarder que la population qui a droit à la vaccination (càd jusqu’à il y a peu 12 ans et plus seulement, mais désormais aussi les plus petits).

      Si on prend en compte seulement les adultes, alors oui : on a dépassé plus de 90% de complètement vaccinés.

      Et donc les antivax ne peuvent pas dire « on est un quart de la population » vu que ça serait prendre en compte les enfants qui n’ont rien à voir là-dedans et ne font pas des choix d’adultes. C’est moins de 10% et même moins de 8% si on compte ceux qui ont démarré la vaccination (première injection) mais n’ont pas encore fini le parcours (la plupart de ceux qui commencent allant bien jusqu’au bout).

    • Merci pour cette explication, je n’avais pas encore vu les choses de cette manière.

      Ce que je relaie à travers mon point de vue c’est la manière dont les chiffres sont utilisés et non ce qu’ils représentent réellement, ce que tu dis me conforte un peu plus dans mon idée.

      Selon moi, s’il existe autant de personnes non enclins à se vacciner et à vacciner leurs enfants, et de personnes opposées au passe sanitaire ou vaccinal, c’est le manque total de confiance envers les personnes qui annoncent des chiffres, médias et gouvernement.

      Quand on voit que même au sein de l’assemblée nationale certains dénoncent précisément les mensonges du gouvernement et surtout de Macron/Vérant/Castex (je n’invente rien), pourquoi d’autre devraient avoir confiance.

      Et puis désormais je peux tout à fait imaginer qu’il est possible de dire que 90% des français sont vaccinés alors que la réalité est qu’un tel bulletin manque cruellement de transparence et de précision et que le chiffre en question peut ne concerner que les adultes français et non toute la population.

      Et donc, comment imaginer croire que la majeure partie des français (pour ne parler que de la France) peut se sentir en confiance face à un vaccin quand la stratégie de communication sur les sujets du COVID comporte autant de manques voir de mensonges.

      Ça va loin, il est plus facile de dire que les labos pharmaceutique ne sont pas digne de confiance, on ne compte plus les scandales.
      Par contre dire que les vaccins sont certes une solution, mais qu’ils comportent aussi des risque dont de mort et d’hospitalisation clairement dut au vaccin, je suis désolé ça a carrément été omis voir démonté.

  • Tennis : Novak Djokovic annonce avoir obtenu une « dérogation » pour se rendre en Australie jouer l’Open
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/01/04/tennis-novak-djokovic-annonce-avoir-obtenu-une-derogation-pour-se-rendre-en-

    Tennis : Novak Djokovic annonce avoir obtenu une « dérogation » pour se rendre en Australie jouer l’Open. Cette « dérogation médicale » a été accordée au tennisman serbe, qui n’a jamais dit s’il était vacciné ou non, « après un examen rigoureux » de la demande, a confirmé l’organisation du tournoi. Les derniers doutes viennent de s’envoler : le numéro un mondial Novak Djokovic, qui n’a jamais communiqué son statut vaccinal, a annoncé, mardi 4 janvier, sur les réseaux sociaux, qu’il partait pour l’Australie grâce à une « dérogation », deux semaines avant le début de l’Open d’Australie de tennis, qui se tiendra du 17 au 30 janvier. La Fédération australienne de tennis, organisatrice de l’Open d’Australie, a confirmé ensuite dans un communiqué : « Djokovic a demandé une dérogation médicale qui lui a été octroyée après un examen rigoureux [de sa demande] impliquant deux groupes différents et indépendants d’experts médicaux. Novak Djokovic participera à l’Open d’Australie et il est en route. »Depuis des mois, le tennisman serbe laissait planer le doute – en raison de l’obligation faite aux joueurs de se vacciner pour entrer en Australie – sur sa participation au premier des tournois du Grand Chelem 2022, où il visera un vingt et unième titre majeur (...).Or l’Open d’Australie, qu’il a remporté neuf fois, est son tournoi fétiche : c’est à Melbourne, en 2008, que le joueur de 35 ans a remporté son premier titre du Grand Chelem, et personne ne s’y est imposé autant que lui. « Je ne sais pas si je vais aller en Australie, je ne sais pas ce qui se passe. La situation actuellement n’est pas bonne », avait-il ainsi déclaré au quotidien serbe Blic en octobre 2021. Après de nouvelles déclarations évasives sur sa venue en Australie, son forfait sans justification pour l’ATP Cup, quelques jours avant ce tournoi par équipes organisé à Sydney du 1er au 9 janvier, avait encore épaissi le doute quant à sa participation à l’Open d’Australie.Il s’était exprimé, dès avril 2020, contre la vaccination obligatoire, alors envisagée pour permettre la reprise des tournois. Le Serbe avait, en juin de la même année, été critiqué pour avoir organisé, au mépris de toute précaution sanitaire, l’Adria Tour, un tournoi caritatif itinérant dans les Balkans.A l’issue de ce tournoi, Djokovic avait été testé positif au Covid-19, tout comme son compatriote Viktor Troicki, le Croate Borna Coric et le Bulgare Grigor Dimitrov. « Je suis profondément désolé que notre tournoi ait pu causer de tels dommages », s’était excusé Djokovic à l’époque. « Nous avons eu tort, c’était trop tôt » pour organiser un tel tournoi, avait-il reconnu.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#sport#circulation#frontiere#visa#vaccination

  • Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-dans-le-monde-hongkong-interdit-les-arrivees-en-provenance-de-huit-

    Covid-19 dans le monde : malgré un nombre de contaminations sans précédent, l’Angleterre assouplit les restrictions sur les arrivées
    De son côté, Hongkong a interdit les arrivées en provenance de huit pays, dont la France. Ces annonces surviennent alors que les contaminations au Covid-19 se multiplient à travers le monde.
    La pandémie a fait au moins 5,44 millions de morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles souvent sous-estimées, mardi 4 janvier. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé, soit 10 à 15 millions de morts. La mesure était très attendue par le secteur des transports. Le gouvernement britannique a annoncé mercredi un assouplissement des restrictions imposées aux voyageurs arrivant de l’étranger en Angleterre, qui avaient été introduites après l’apparition du variant Omicron.A partir de vendredi, les voyageurs n’auront plus à se faire dépister du Covid-19 avant leur trajet. Par ailleurs, ils n’auront plus, s’ils sont vaccinés, à s’isoler en attendant le résultat d’un test PCR réalisé après leur arrivée, a annoncé le premier ministre britannique, Boris Johnson, au Parlement.
    Ces annonces interviennent alors que le nombre de personnes infectées par le coronavirus a atteint des chiffres inégalés la semaine passée. Au Royaume-Uni, une personne sur vingt est atteinte est atteinte du Covid-19 et des pics à une personne sur dix ont été enregistrés à Londres, selon les estimations officielles publiées mercredi.
    Hongkong interdit les arrivées en provenance de huit pays. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays, alors que les contaminations se multiplient à travers le monde. Le gouvernement de Hongkong a annoncé mercredi qu’il interdisait toute arrivée de voyageurs en provenance de huit pays pour tenter de prévenir la propagation du variant Omicron. Les pays concernés sont la France, le Canada, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Inde, le Pakistan, l’Australie et les Philippines. Autres mesures annoncées : l’interdiction des événements publics de grande ampleur et la fermeture de quinze types de commerces, dont les bars, les boîtes de nuit, les salles de sport et les salons de beauté. Dîner à l’intérieur des restaurants sera interdit après 18 heures.Hongkong, à l’instar de la Chine continentale, pratique une stratégie « zéro Covid » consistant en une longue quarantaine pour toute personne entrant sur son territoire et une politique draconienne d’isolement des malades et des cas contacts. Cette stratégie a permis à la mégapole de 7,5 millions d’habitants de n’enregistrer qu’un peu plus de 12 000 cas et seulement 213 morts depuis le début de la pandémie, mais au prix d’un isolement international coûteux pour ce grand centre financier mondial. Ces annonces surviennent alors que les contaminations se multiplient à travers le monde : près de 890 000 cas en vingt-quatre heures aux Etats-Unis, 270 000 en France, plus de 200 000 au Royaume-Uni… Israël a annoncé mercredi avoir enregistré près de 12 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures, un nouveau pic de contaminations depuis le début de la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#hongkong#canada#france#chine#etatsunis#vaccination#frontiere#circulation#zerocovid

  • #omicron : Qu’est ce qu’on fait de ce #vaccins contre ce virus

    https://www.youtube.com/watch?v=x5-5P3ugQ_M

    Les pays riches ont moins bien géré cette épidémie que les pays pauvres.

    Une épidémie ne se dirige pas avec des ordinateurs !

    #NDR à chaque fois que quelqu’un commence à rapporter des données qui ne vont pas entièrement dans le sens du courant officiel, il faut censurer ces données, que ce soit par un moyen ou par un autre.

    #OMS #Science #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #religion des #vaccins #hydroxychloroquine la #réalité est dominée par l’#objectif #croyance #chloroquine #actualités_française #libéralisme #évidence #censure #pensée_unique

  • Quand s’effondrent toutes les digues

    La chasse aux non-vaccinés est ouverte. Par l’État et ses représentants, par le gouvernement et de nombreux élus. Par des journalistes et des experts qui franchissent les limites de l’acceptable. Par des médecins aussi, qui appellent à ne pas prendre en charge les non vaccinés. Où va-t-on, quand s’effondrent toutes les digues de l’éthique ?

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/040122/quand-s-effondrent-toutes-les-digues
    #vaccins #vaccination #non_vaccinés #chasse_aux_non-vaccinés #chasse_aux_sorcières #éthique #covid-19 #coronavirus #responsabilité #irresponsabilité

  • Pourquoi la #vaccination contre certains virus (par exemple ceux de la #fièvre_jaune et de la #rougeole) ne nécessite pas (ou nécessite peu) d’être renouvelée, contrairement à d’autres virus (celui de la #grippe, du #Covid-19...) ?

    Réponse d’un ami :

    « Ces #virus possèdent des surfaces très stables qui ne tolèrent aucune modification… du coup quand ils mutent , ils ne pénètrent plus les cellules hôtes, et ne sont donc plus pathogènes, »

    #vaccins #vaccin

  • Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592

    Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
    Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!

    enfin des textes comme ça bordel.

    (aaaaaah une #piqûre)

  • Le CDC admet que la « pandémie de Covid » était le produit d’un test inapproprié Paul Craig ROBERTS
    CDC Admits that the Covid Pandemic Was the Product of an Inappropriate Test
    https://www.paulcraigroberts.org/2021/12/27/cdc-admits-that-the-covid-pandemic-was-the-product-of-an-inappropr (traduction Réseau International.)

    Discrètement, sans l’attention des médias, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont retiré le processus PCR comme test valide pour la détection et l’identification du SRAS-CoV-2.


    « Après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration (FDA) des CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel, le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement ». 

 Les CDC admettent que le test PCR ne peut pas différencier le SRAS-CoV-2 des virus de la grippe.
    J’ai signalé il y a plusieurs mois que les « autorités sanitaires » étaient parvenues à cette décision, mais qu’elles retardaient sa mise en œuvre jusqu’à la fin de 2021. Elles avaient besoin de ce faux test pour entretenir la peur afin d’obtenir le plus de vaccinations, et donc de profits, possible.

    Il est extraordinaire que le retrait du test par le CDC n’ait reçu aucune attention de la part des médias ou des politiciens.

    Le Dr Kary Mullis, lauréat du prix Nobel et inventeur du processus PCR, a déclaré il y a plusieurs années que « le PCR est un processus. Il ne vous dit pas que vous êtes malade ». Il n’a jamais été conçu pour être un test Covid.

    Le Dr Pascal Sacre, le célèbre Belge spécialisé dans les soins intensifs, a déclaré que le processus RT-PCR a été détourné et appliqué comme une stratégie implacable et intentionnelle pour créer l’apparence d’une pandémie basée sur des résultats de tests bidons et non sur de véritables patients atteints du Covid afin de violer les droits humains et constitutionnels des citoyens.

    Comme je l’ai toujours signalé, le test PCR a été délibérément effectué à des cycles élevés, connus pour produire des faux positifs. La plupart des prétendus « cas Covid » n’étaient rien d’autre que des fabrications intentionnelles. Les hôpitaux ont fait partie de l’escroquerie, car ils ont été incités par des récompenses financières à déclarer pratiquement tous les décès comme des décès dus au Covid. C’était facile à faire, car chaque personne mourante, quelle qu’en soit la cause, subissait un test PCR qui produit jusqu’à 97% de faux positifs et était ainsi déclarée « mort Covid ».

    La question qui se pose au monde est de savoir si les « autorités sanitaires », qui ne sont en fait que les avocats des profits de Big Pharma, comme l’a prouvé Robert F. Kennedy Jr., les politiciens et les médias menteurs seront tenus responsables des blessures et des décès causés par le « vaccin » lui-même, des pertes et des fermetures d’entreprises causées par les confinements insensés, et des violations extraordinaires des lois de Nuremberg par la vaccination obligatoire.

    Les peuples du monde doivent comprendre que la « pandémie de Covid » orchestrée est le plus horrible crime de masse jamais commis dans l’histoire de l’humanité. C’est « l’Occident libre » qui a organisé et perpétré ce crime horrible.
    Les personnes qui ont fait confiance à Fauci, qui ont fait confiance à Biden, qui ont fait confiance à l’establishment médical et qui ont fait confiance aux médias ont vu leur vie ruinée.

    La race humaine sera-t-elle trop stupide pour comprendre cette tromperie et les conséquences pour les droits de l’homme et la liberté humaine ? Continuera-t-elle à faire confiance aux autorités et aux médias qui l’ont trompée avec un récit contrôlé qui exigeait de réduire au silence et de punir tous les vrais experts ? Si tel est le cas, ils auront été effectivement réduits en esclavage.

    #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #profits #bienfaiteurs #multinationales #vaccins #pandémie

    • L’oms prévoit de vacciner les martiens
      Après 11,2 milliards de doses l’an dernier, la production mondiale de vaccins devrait doubler en 2022
      https://www.rts.ch/info/economie/12758787-apres-112-milliards-de-doses-lan-dernier-la-production-mondiale-de-vacc

      Selon les fabricants, près de 24 milliards de doses de vaccin contre le Covid-19 devraient être produites en 2022, deux fois plus qu’en 2021. L’OMS en appelle à la solidarité pour atteindre le taux de 70% de vaccination dans tous les pays d’ici fin juin.
      En 2021, 11,2 milliards de doses contre le Covid-19 ont été produites et 8,6 milliards ont été administrées sur la planète. Il n’y a toutefois que 3,6 milliards de personnes à être aujourd’hui pleinement vaccinées.

      L’Organisation mondiale de la santé déplore une mauvaise répartition des vaccins, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, où le taux de vaccination est parfois inférieur à 20 voire 10%. . . . .
      #oms #bill_gates #fric

  • Coronavirus: Pakistan ‘sees 5th wave begin’; Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3161837/coronavirus-australia-pm-scott-morrison-monitoring-symptoms

    Coronavirus: Singapore’s open-border resolve tested as imported cases soar
    Singapore reported more Covid-19 infections among travellers from abroad than local cases for the first time in nearly half a year, testing the resolve of the city state to keep its borders open amid the worldwide spread of the Omicron variant.There were 260 imported cases reported as of noon on January 1, compared to 187 community infections, according to data released by the health ministry. The last time Covid-19 cases among travellers surpassed local infections was on July 12.While Singapore has chosen to freeze ticket sales via its vaccinated travel lanes until late January, the business hub’s decision to maintain quarantine-free travel for vaccinated people from several countries, including omicron hotspots such as Britain and the United States, is increasingly being tested. Other nations including Thailand halted quarantine-free entry to prevent the spread of the new variant.So far, officials in the city state have also elected to tighten testing requirements for visitors and defer other travel initiatives, while keeping strict domestic virus measures in place, as local clusters of the Omicron variant emerge. Singapore is also depending on further vaccinating what is already one of the most inoculated populations in the world to fend off a potential new wave. About 20,000 children have received their first shot since the vaccination drive for them started on December 27, Education Minister Chan Chun Sing said in a Facebook post on Sunday.

    #Covid-19#migrant#migration#singapour#sante#casimporte#vaccination#quarataine#omicron#grandebretagne#etatsunis

  • #Omicron envoie davantage d’#enfants à l’hôpital, sans être plus grave https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-12-31/covid-19/omicron-envoie-davantage-d-enfants-a-l-hopital-sans-etre-plus-grave.php

    L’explication est, au moins en partie, mécaniquement liée à la poussée générale de l’épidémie dans le pays.

    « Davantage d’enfants sont infectés par ce virus hautement transmissible, et avec cela, il y aura naturellement davantage d’hospitalisations d’enfants », a déclaré mercredi lors d’un point presse le Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire.

    [...]

    Autre facteur important : les taux de #vaccination bien plus bas chez les plus jeunes. [...] Or les vaccins sont très efficaces pour protéger des cas graves de la maladie.

    « Nos adolescents hospitalisés sont quasiment exclusivement non vaccinés », a souligné Jim Versalovic. De même pour les enfants de 5 à 11 ans, qui ne sont éligibles que depuis début novembre, soit seulement deux mois. Les moins de 5 ans, eux, ne sont pas éligibles du tout pour le moment.

    Omicron est-il plus grave que Delta chez les enfants ?

    Comme lors de la vague liée au variant Delta, la hausse des hospitalisations pédiatriques a suscité la crainte qu’une transformation du virus l’ait rendu capable de déclencher chez eux des cas plus graves de la maladie que les variants précédents.

    Mais « à partir de ce que nous pouvons voir aujourd’hui, Omicron ne cause pas d’infections plus sévères », a déclaré Jim Versalovic, allant même plus loin : « On dirait que nous avons affaire à une plus grande proportion de cas modérés ».

    C’est actuellement l’hypothèse dominante pour les adultes aussi, mais davantage de recul sera nécessaire pour l’affirmer avec certitude.

    « La conclusion finale sur le niveau de gravité (d’Omicron) chez les enfants reste à déterminer », a jugé Anthony Fauci.

    De plus, « même si un petit pourcentage d’enfants développe un cas grave, un petit pourcentage d’un grand nombre donne un grand nombre », a dit le pédiatre Henry Bernstein. Et c’est « une réelle inquiétude », a-t-il ajouté.

    • Leurs dénis et leurs délits

      Les propos de Frédérique Vidal ce 29 décembre sur France Info ont été à l’image de toute la politique de ce gouvernement en matière de gestion sanitaire, oscillant entre inaction et stratégie de communication, improvisation et décisions irrationnelles, dénis répétés et propagation de la peur. Mais un jour les objets de leurs dénis deviendront des objets de délits.

      Ce 29 décembre 2021 restera une date singulière dans l’histoire des errements politiques du gouvernement pour combattre la pandémie de #Covid-19. Un ministre de la santé, auditionné par les élus de la République pour imposer un passe vaccinal décidé en Conseil des ministres, menace à demi- mot 5 millions de Françaises et de Français : « Il y a vraiment peu de chances que vous puissiez passer cette fois-ci entre les gouttes ». Le même jour, le Préfet de Paris décide de rendre obligatoire le port du masque en extérieur, à l’exception du bois de Vincennes et du bois de Boulogne, où l’on ne manquera pas de créer une forte concentration de promeneurs. L’Absurdistan est de retour – si tant est qu’il nous ait quitté. Au même moment une pétition qui voit dans le passe vaccinal « une atteinte majeure à l’État de droit » promet de dépasser très vite le million de signatures. Le même jour encore, on apprend que des élus ont reçu une cinquantaine de menaces de mort et que certains de leurs biens ont été saccagés. Un tel concours d’événements devrait obliger nos « gouvernants » au sérieux et à une certaine gravité. Mais ce n’est pas ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a commencé cette journée du 29 décembre 2021. Sa légèreté et son incurie nous ont laissés sans voix.

      S’il existait dans les Mediapart Awards 2021 une catégorie de « la meilleure tragi-comédie de l’année », nul doute que Frédérique Vidal serait l’autrice de la pièce en 12 actes qui remporterait le premier prix. Hier matin, en écoutant la ministre évoquer sur France info les « décisions » pour la rentrée universitaire et la tenue des examens, je suis resté coi, ne sachant pas si je devais rire ou pleurer. Dans mon état d’hébétude, une analogie m’a traversé l’esprit. Je me suis mis à penser à la scène du bureau ovale dans le film Don’t look up : déni cosmique. Face à une catastrophe qui est imminente, la présidente Janie Orlean a une formule qui pourrait résumer à elle-seule la politique française en matière de sécurisation sanitaire des écoles et des universités, et plus généralement de tous les services publics : « sit tight and assess », patienter et évaluer. Cette vacance, ou plutôt ce néant, dure depuis deux ans. Certes, Frédérique Vidal n’est pas Janie Orlean et Jean-Michel Blanquer n’est pas exactement son conseiller – il a même, politiquement, un peu plus de poids... Mais la stratégie politique de l’inaction relève d’une même couardise : ne rien faire pour ne pas déplaire est infiniment moins risqué que la moindre décision. C’est que Janie a dans le collimateur les élections de mi-mandat, quand le gouvernement français est en campagne au service de Macron-Roi, devenu avec son cher Castex, le « vaccinateur du genre humain ». La différence entre la fiction de Don’t look up et notre gouvernement est que le film est une bonne comédie satirique qui nous fait rire de nous-mêmes et de nos travers, alors que le spectacle que nous jouent nos politiciens est une très mauvaise tragédie dans laquelle, en définitive, ils jouent avec nos vies. Rappelons qu’il y a eu en France plus de 120 000 morts du Covid - sans compter les milliers de "morts indirectes" provoquées par "l’encombrement" des hôpitaux -, des dizaines de milliers de personnes qui subissent des séquelles graves de la maladie ou qui n’ont pu avoir accès aux soins en raison des fermetures de lits à l’hôpital, et plus d’un million de personnes qui souffrent de Covid long, sans qu’elles soient vraiment prises en charge et sans même que la recherche dispose de moyens pour trouver des thérapies efficaces (voir ici et là).

      Avant d’établir la liste de quelques « dénis cosmiques » de Frédérique Vidal et ses compères, il convient de dire haut et fort qu’elle a dépassé en ce 29 décembre toutes les bornes. D’ailleurs le silence qui entoure ses déclarations, masquées par d’autres informations, est proprement sidérant. Parlant des étudiants elle a dit ceci : « Lorsqu’ils sont cas contact et vaccinés, ils peuvent se rendre aux examens, puisqu’ils ne sont plus considérés comme cas contact car leur vaccination est complète » (voir ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/12/29/universite-les-partiels-auront-lieu-en-presentiel_6107601_4401467.html ou là : https://etudiant.lefigaro.fr/article/universite-frederique-vidal-annonce-le-maintien-des-examens-en-pre). S’il existait un vaccin contre l’#irresponsabilité politique il conviendrait de l’inoculer de toute urgence à Frédérique Vidal. Depuis quand et dans quel texte réglementaire apprend-on qu’une vaccination complète annule une situation de cas contact ? La ministre est-elle au courant qu’il y a plus de 100.000 cas par jour en moyenne et que la tranche d’âge des 20-29 ans est la plus touchée ? La ministre a-t-elle conscience qu’elle invite tous les #étudiants qui sont #cas_contact (avec ou sans symptômes) à se rendre à leurs examens à partir du moment où leur vaccination est « complète », sans d’ailleurs préciser si elle entend par #vaccination complète deux ou trois doses ? La ministre anticiperait-elle une décision à venir ? Dans tous les cas, cette affirmation invraisemblable et pour le moins irrationnelle est en contradiction avec la circulaire que la ministre a elle-même envoyée en date du 29 décembre 2021 aux chefs d’établissements. On peut en effet y lire ceci : « De la même manière, les #examens peuvent toujours être organisés en présentiel dans le respect des prescriptions du protocole sanitaire défini en novembre 2021. A cette fin, vous veillerez au respect des cas dans lesquels un étudiant contaminé ou cas contact ne doit pas se présenter et porterez cette information aux candidats le plus en amont possible des épreuves. » Par conséquent la distinction entre les personnes contact à risque modéré et à risque élevé reste en vigueur. On peut se référer à ce document, conforme au décret et surtout à ces informations de l’Assurance Maladie qui intègrent les nouvelles règles pour les cas contacts de personnes contaminées par le variant Omicron, nouvelles règles que la ministre semble totalement ignorer et qu’elle a oublié d’intégrer dans sa nouvelle circulaire. Au sujet du variant Omicron, le site de l’Assurance Maladie précise ceci : « compte-tenu de la particularité de ce variant, vous devez vous isoler immédiatement pour 7 jours (ou 17 jours si vous partagez son domicile), et ce même si vous êtes totalement vacciné ».

      Le rôle d’un.e ministre est d’informer : Frédérique Vidal désinforme. Le rôle d’un.e ministre est d’anticiper : Frédérique Vidal est la ministre de tous les retards. Le rôle d’un.e ministre est de prévenir les risques : Frédérique Vidal augmente les risques. Le rôle d’un.e ministre est de dire la vérité : Frédérique Vidal est dans le #déni permanent. Frédérique Vidal est à l’image de ce gouvernement et de tous ses membres. Elle doit démissionner.

      Voici maintenant ce que nient, imperturbablement depuis des mois, Frédérique Vidal et son gouvernement, concernant les personnels et les étudiants des universités. Voici les objets de leurs dénis et de leurs délits :

      - Ils veulent ignorer que de nombreux étudiants fragilisés par la crise sanitaire se présentent et se présenteront dès ce 3 janvier aux examens en étant positifs et parfois même symptomatiques, ou en étant personne contact à risque élevé, parce qu’ils ont tout simplement peur de devoir repasser les épreuves et d’échouer à leurs examens.
      - Ils ne veulent pas reconnaître l’état catastrophique des locaux universitaires où des centaines d’amphis sont sans aucune ventilation et des milliers de salles sans ouvrants fonctionnels.
      - Ils continuent sciemment d’ignorer que la transmission aéroportée du virus est la première cause de la contagion et ils laissent des milliers d’étudiants s’entasser dans des locaux avec des taux de CO2 supérieurs à 1000, 1500 ou même parfois 2000 ppm.
      - Ils ne reconnaissent toujours pas l’utilité des capteurs de CO2, lesquels permettent de définir les jauges des locaux, les seuils d’aération obligatoire et d’évacuation. C’est ainsi qu’Anne-Sophie Barthez, Directrice de la DGESIP sous la responsabilité directe de Frédérique Vidal, écrivait dans une circulaire en date du 19 novembre 2021, que le « dépassement des taux de CO2 recommandés n’est pas en soi un risque sanitaire », ce qui constitue un #mensonge éhonté au regard de nombreuses études scientifiques.
      - Ils ignorent sciemment la qualité de protection des masques FFP2 et les bénéfices de l’installation de purificateurs d’air, afin de s’exonérer de toute politique d’investissement dans la protection des personnels et des étudiants.
      – Ils ne veulent pas reconnaître le sous-encadrement vertigineux des administrations des universités, de leurs services de santé et de sécurité au travail, des laboratoires et des composantes d’enseignement, lesquels, minés par le développement de la précarité et de la souffrance au travail, sont littéralement abandonnés par l’État tout comme l’État a abandonné l’Hôpital.
      - Ils ne veulent pas admettre que la politique du tout-vaccinal est conduite à un échec retentissant et que seule une stratégie de prévention et d’actions de protection combinées et coordonnées permettra de combattre efficacement la pandémie.

      Dans sa circulaire du 29 décembre, qui traite essentiellement de la vaccination et de tests, Frédérique Vidal n’évoque ni les masques FFP2 évidemment, ni la mesure du CO2 qui est passée aux oubliettes, et encore moins les purificateurs d’air. Zéro moyen, comme toujours. Mais elle écrit ceci : « la situation actuelle ne justifie pas de nouvelles restrictions ». Le mot est riche d’enseignements. On n’est plus ici dans le seul déni. Il s’agit d’une véritable #dérive_idéologique : gouverner par les seules restrictions, réduire l’action publique à des mesures de privation des libertés. Nos « gouvernants » – si l’on peut encore user de cette dénomination - semblent ne plus être en état, ni en mesure de concevoir que l’action politique puisse consister en des décisions positives et concrètes de prévention, d’aide et de soutien à la population, en campagnes d’information, en plans d’accompagnement et en programmation de moyens.

      C’est ainsi que, concernant la seule rentrée universitaire, les mesures à prendre, attendues et réclamées, pour maintenir les cours et les examens en présence – ce qui est évidemment souhaitable -, sont les suivantes :

      - Distribution de masques FFP2 à tous les étudiants qui sont amenés à composer dans des salles et amphis sans jauges définies, ainsi qu’à tous les personnels qui le souhaitent ; la filtration de l’air commence avec le FFP2 (billet de septembre 2020 à relire : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/240920/ffp2-mon-amour) !
      - Distribution massive de tests antigéniques sur les campus, en particulier avant les examens ;
      - Campagnes nationales et locales d’information sur les règles d’utilisation des masques et mise en place de formations et cet effet ;
      - Installation de capteur de CO2 dans tous les locaux et en priorité dans les amphis et salles sans ventilation et sans ouvrants fonctionnels ;
      - En fonction des mesures de CO2, définition des jauges de chaque local et installation de purificateurs d’air dans les locaux non conformes et tous les lieux de convivialité ;
      - Réparation des toutes les menuiserie non fonctionnelles et installation de ventilation motorisées dans tous les amphis et salles de grande capacité ;
      - Embauche de personnels en vue de réaliser les travaux d’amélioration et de réparation des locaux et plus généralement de gérer l’organisation et la mise en place de l’ensemble des mesures de sécurisation sanitaire des universités.

      Les quatre premières mesures peuvent et doivent être mises en œuvre rapidement. A cette fin le report de la rentrée d’une semaine laisserait le temps aux CHSCT de se réunir et aux établissements de s’organiser. Pour la mise en place des mesures 5, 6 et 7 – qui auraient dû être programmées dès le printemps 2020 -, le gouvernement doit dégager en urgence une enveloppe de crédits qui ira abonder immédiatement les budgets des universités. Comme ceux des hôpitaux et de l’ensemble des services publics.

      Nous l’avons compris depuis longtemps : la gestion du Covid-19 par le gouvernement répond avant tout à des considérations politico-économiques de courte vue et non à une stratégie sanitaire pensée sur la durée et construite pour toutes et tous, pour le bien commun. L’horizon défini par Macron est sa seule réélection. Il a privatisé la gestion sanitaire de la crise, comme il a privatisé l’Hôpital, comme il privatise la Recherche et l’Université. Pour être réélu, il lui faut - quoi qu’il en coûte - continuer de plaire, faire le moins de vagues possibles dans l’opinion en surfant sur les vagues épidémiques, et surtout continuer à engraisser le Cac 40 et les actionnaires qui n’ont jamais fait autant de profits. Et que les petits soldats obéissent. Par la force ou la servitude volontaire.

      Sans changement de stratégie sanitaire, nous savons que nous allons vers le pire. Que nos politiques en responsabilité réfléchissent un instant à ceci : quand ils disposent de moyens de protection de la santé et de la sécurité des personnes et qu’ils renoncent sciemment à les utiliser, ils commettent non seulement une #faute_morale, mais aussi, possiblement, un #délit. Il existe encore une Cour de justice de la République, qui a mis récemment en examen Agnès Buzyn (1).

      Mesdames et Messieurs les "gouvernants", nous n’oublierons ni vos dénis, ni vos délits ! Ni votre mépris, ni vos profits !

      Pascal Maillard

      https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/301221/leurs-denis-et-leurs-delits

  • Pfizer : Josie peut leur faire confiance sans problème…

    https://www.youtube.com/watch?v=eMjS5y6Uh7Y&feature=emb_logo

    PFIZER https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer#Affaires_judiciaires

    Entre 1995 et 2009, 40 cas d’inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d’amendes a été acquitté. 6 cas présumés d’inconduite sont en cours d’examen. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n’a pas été retenu comme critère de sélection.

    Affaire du virus synthétique
    En 2009, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n’avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l’avoir licenciée abusivement. Un procès s’est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités.

    Affaire du Trovan au Nigéria (Trovafloxacine).
    En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l’accusant d’avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D’autres #enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.).
    . . . .
    En 1997, les États-Unis avaient approuvé l’utilisation de la trovafloxacine pour les adultes, mais pas pour des enfants. La Food and Drug Administration aux États-Unis avertit que le médicament peut causer des dommages au foie, puis il est retiré.

    Epilepsie au Royaume-Uni
    En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l’épilepsie de 2600 %.
    Cette condamnation est toutefois annulée en appel, en 2018

    Publicité mensongère
    En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines. La société est accusée d’avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra65, un médicament contre l’arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires.

    Condamnation en 2012
    En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la #corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 200667,68,69,70. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie71.

    Liens avec l’affaire Cahuzac
    Le 5 septembre 2016, Jérôme Cahuzac affirme, lors de l’ouverture de son procès, que le compte illégal qu’il avait ouvert en Suisse avait été alimenté (il parle de deux versements effectués en 1993) par des fonds venus des laboratoires Pfizer.

    Corruption en Chine
    En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine76,77,78. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission.

    JOHNSON & JOHNSON https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_%26_Johnson

    Affaire Tylenol
    Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis.
    Le crime n’a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées.

    Risperdal
    De nombreux patients âgés ont été sujets à de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, à la suite de la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D’après les enquêtes du journaliste d’investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu’il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes.

    Présence de produits cancérigènes dans les shampooings
    Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l’association Campaign for Safe Cosmetics d’utiliser deux molécules potentiellement #cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants.

    Malgré la publication d’un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l’envoi de lettres par l’association, l’entreprise est restée silencieuse. Ce n’est qu’après la publication d’un second rapport par l’association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s’est contrainte à annoncer qu’elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans.

    Dissimulation du risque de dépendance
    En mai 2017, l’État de l’Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d’autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques de dépendance liés à la prise d’antidouleurs à base d’ #opiacés, au cœur d’une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n’étaient pas addictifs, que la dépendance était facile à surmonter ou qu’elle pouvait être traitée en prenant encore plus d’opiacés ».

    Le 26 août 2019, le tribunal a condamné j&j à verser 572 millions de dollars.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans . Le laboratoire, avec d’autres distributeurs de médicaments, espère ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

    Selon Le Figaro, « la crise américaine des opiacés, déclenchée par la promotion agressive de médicaments anti-douleur très addictifs tels que l’#oxycodone dans les années 1990, a fait plus de 500 000 morts par overdose aux États-Unis en deux décennies. »

    Talc contenant de l’ #amiante
    Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du #talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l’#amiante. Les dirigeants de l’entreprise étaient au courant, mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson envisagerait de mettre en place une procédure de faillite de certaines de ses activités liées au talc, pour contenir les frais importants liées aux nombreuses procédures judiciaires à ce sujet

    #Humours #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #vaccins

    • Pfizer vient d’être condamné à 345 millions de dollars d’amende Le 18 novembre 2021

      On aurait pu naïvement penser qu’avec 4,661 milliards de dollars d’amendes pour publicité mensongère, charlatanisme, corruption de médecins et de fonctionnaires, chez #Pfizer on se serait acheté une conduite. Mais non. Ils ont récidivé. Le 21 août 2018, un recours collectif est lancé grâce au juge fédéral Daniel Crabtree qui s’oppose à une tentative des laboratoires incriminés de rejeter l’affaire. Motif de la plainte : Pfizer (le fabricant) et Mylan (le franchisé depuis 2007) ont violé les lois antitrust dans la vente des auto-injecteurs d’épinéphrine EpiPen.
      . . .
      Pfizer et deux de ses filiales, Meridian Medical Technologies et King Pharmaceuticals, ont été condamnés à l’issue d’un procès antitrust à 345 millions de dollars d’amende pour régler les réclamations des consommateurs qui avaient payé trop cher le dispositif EpiPen.

      Les accusations : concurrence déloyale, corruption, etc.
      . . .
      Source : Judge approves Pfizer’s $345m EpiPen settlement
      https://www.lifesciencesipreview.com/news/judge-approves-pfizer-s-345m-epipen-settlement-4634

  • Tweet de #Julie_Oudet sur #covid et situation dans les #hôpitaux français

    Dimanche 26 décembre 2021.
    Derniers moments off après 2 jours de repos, la boule au ventre à l’idée de retourner bosser.
    Le thread fouilli que t’es absolument pas obligé de lire

    Pour ceux qui me connaissent pas, je suis bucheronne H24, ascendant urgentiste.
    C’est pas que je sois dure à cuire, c’est juste que ma zone de confort est l’aorte fissurée à 80 km de l’hosto. (Pour les moldus : le plus gros vaisseau du corps humain)
    En termes de chouineries de frêles docteurs, disons que j’aime la régulation (que la plupart des urgentistes détestent), surtout quand c’est le bordayl (bah quoi ?), et globalement quand il y a du sang partout et l’intensité humaine des drames à affronter.
    Une chochotte, quoi.
    Mon job est une drogue, parce que l’adrénaline, parce que le sentiment de faire de mon mieux et le corollaire qu’est la paix que me fout ma conscience.
    Et plus c’est l’enfer, plus j’aime ça.
    Raison pour laquelle j’ai appris et adoré la médecine de catastrophe.
    A mon actif aussi, en plus d’avoir le pire karma aortique imaginable ever, j’ai enfanté le plus grand vaccinodrome d’Europe.
    Entre autres.
    Donc demain je retourne bosser après ces 2 jours de repos de nantie.
    Et j’ai peur.
    Peur comme j’ai jamais eu.
    De pas tenir. Ni moi, ni mes collègues soignants, face à cette 5e-6e vague.
    Pour rappel nous étions, le système de santé, exsangues et crevards d’épuisement professionnel, avant la 1ere vague.
    Et depuis nous avons encaissé, encaissé, encaissé.
    Donné tout ce qu’on pouvait. Tout.
    Je sais pas comment au juste, nous avons pu, collectivement, faire face.
    Il le fallait.
    Nous étions épuisés, et las.
    Crescendo.
    Il le faut toujours. Mais je ne sais pas si nous y arriverons encore, je ne sais pas si j’y arriverai encore.
    Y’a des fois où je me suis retenue de m’effondrer parce que je savais qu’autour des moi, des collègues et amis tomberaient comme un château de cartes.
    Y’a des fois où si des collègues et amis n’avaient pas tenus, je me serais effondrée.
    J’ai choisi de m’investir corps et âme dans la mission vaccinale, en plus du reste, parce que c’est une façon de garder les yeux rivés vers la lumière dans l’obscurité qu’est cette crise.
    Cela a beau être éreintant, à ce niveau là d’investissement, ce n’est pas ce qui me pèse moralement.
    Grâce aux équipes (cc @ModoPioupiou & @vaccinatine), grâce au fait que ça soit la lumière dans ce tunnel.
    Non. C’est au titre de mon job adoré, celui d’urgentiste, que je suis terrifiée.
    Pour plein de raisons.
    [c’est clairement le moment de m’unfollow parce que je compte pas vider mon sac avec des pincettes]
    Pour nous autres urgentistes, la 6e vague s’annonce épouvantable.
    Oui, la vague « han mais omicron est juste un rhume ».
    Épouvantable.
    Déjà parce que même avec une morbi-mortalité soi disant bien moindre (et vraiment j’espère que c’est le cas), très peu x énormément = beaucoup. Beaucoup trop.
    100 000 nouveaux cas par jour, bordayl.
    J’en peux plus des gens qui ont manifestement dormi au fond de la classe en CE2 pendant le cours sur les multiplications, et qui disent que tout va bien aller parce qu’omicron serait gentil tout plein.
    J’en peux plus de ceux qui voient pas le problème en deçà de 60 % de saturation des réas.
    Pour lesquels en deçà, il est pas justifié de lever leur cul de leur canapé où ils pérorent sans rien y piger, pour ouvrir la fenêtre et aérer bordayl.
    Passons sur le fait que les mêmes qui supportent pas le masque ouin ouin et ont pas confiance en la vaccination (expression trendy pour dire « peur des piqures ») sont ceux qui engorgent les cabinets médicaux, la ligne 15 et les services d’urgence quand ils ont un rhume.
    Tout, tout de suite, pour eux seuls, sans aucune considération pour le fait qu’il y ait d’autres citoyens dont le cas est substantiellement plus sévère.
    Je sais pas pour mes collègues de France et de Navarre, mais j’en ai vu des caisses.
    Non vaccinés, 1er jour des symptômes, aux urgences « donnez moi de la morphine tout de suite j’ai trop mal à la tête », bien sûr en omettant malencontreusement de se signaler comme covid + et en gardant le masque sous le nez.
    Des caisses.
    Donc même si omicron n’était qu’un gros rhume dans 100 % des cas, je serais pas très rassurée, dans cette société, de l’arrivée fracassante de ce variant avec le nombre de contaminations journalières inhérentes.
    Je vais vous dire comment ça se passe concrètement aux urgences.
    On a des box. Isolés.
    Et un couloir, genre hall de gare mais sans la voix sympathique de Simone Herault.
    Une zone d’accueil.
    Et un « aval » (terme consacré) aka des chambres d’hospitalisation.
    A l’accueil, perso, les covid qui nécessitent pas d’oxygène immédiatement, ils rentrent chez eux.
    Sans prise de sang ni scanner ni rien. Je m’expose sur le plan médico-légal et ce malgré le « revenez si ça se dégrade » systématique, hein, mais j’ai pas le choix.
    De l’aval ? Bah l’hôpital est plein. Pour les patients covid comme pour les patients ayant d’autres pathologies, vous savez, les patients si nombreux déjà avant la crise que c’était déjà l’enfer.
    Donc l’aval c’est au compte goutte même quand en face de nous arrive un tsunami.
    Alors les patients covid nécessitant de l’oxygène on les met dans les box. Isolés.
    Et les autres, quand le covid sature les box ? Dans le couloir. Le hall de gare. Sous les néons.
    Donc la semaine dernière déjà, le patient non covid de 80 ans avec une hémorragie digestive, vous savez où il a passé de très (trop) nombreuses heures, parce que dans les box c’était covid covid covid ? Dans le couloir, sur un brancard inconfortable au possible.
    J’en peux plus.
    Son voisin d’infortune c’était un patient dont la pathologie a souffert du retard engendré par les déprogrammations successives, à cause du covid.
    Il n’en mourra pas (pas lui) mais ça lui fait mal, tous les jours, et ça le handicape.
    Et dans les box ? Covid non vaccinés. Ayant besoin d’oxygène. De tous âges. Avec antécédents ou absolument sans aucune comorbidités.
    C’est devenu terrifiant.
    Le fait de ne pas être vacciné est devenu, de façon écrasante - par écrasant je vous prie de bien visualiser ce que subissent les patients non covid et l’ensemble du système de soins - la pire des comorbidités ever.
    Or l’âge on peut pas lutter.
    Les pathologies préexistantes bah elles sont là, ça veut pas dire que c’est peine perdue de les prévenir ou les traiter, hein. C’est juste qu’elles sont là, à l’instant t de la contamination.
    Mais bon sang, la vaccination. Le masque. L’aération.
    « Gnagnagna on sait pas ce qu’il y a dedans [le vaccin] » : oui alors primo on en reparle quand vous cesserez de bouffer et fumer n’importe quoi ; secundo si si, on sait ce qu’il y a dedans et c’est pour ça que l’immense majorité des médecins s’est ruée vers la vaccination.
    Au passage, puisque c’est un thread exutoire ; les médecins qui déconseillent à leurs patients de se faire vacciner, sans aucun argument scientifique (je parle pas des rarissimes patients authentiquement contre indiqués) : je vous honnis.
    Les médecins qui sans le moindre argument scientifique disent que « le moderna c’est de la merde » et autres stupidités, pour saccager la confiance des patients en effet c’est top, mais je vois pas l’intérêt de pérorer nawak quand on en sait pas plus que le palefrenier du coin.
    Les journalistes qui continuent d’écouter exclusivement Blachier, le mec qui incarne la boussole épidémiologique indiquant le sud, c’est quoi votre problème ? Un pari perdu vous condamnant à ridiculiser vos rédactions pendant des mois et des mois ?
    Il y a qq jours, il nous a fallu, à ma collègue de réa et moi, expliquer à un couple de patients covid non vaccinés que seul l’un des deux irait en réa
    Les deux graves. Scanners apocalyptiques, à se demander comment ils respiraient avec ça.
    Une seule place en réa.
    Pendant ce temps, les rassuristes et les négationnistes, bref les jepensequamagueuliste ayant conjointement peur des piqûres + des fenêtres ouvertes + d’un bout de tissu devant le nez, nous traitent de chochottes.
    Han.
    Vous êtes mal tombés, les gars.
    Mon fond de commerce c’est l’arrêt cardiaque, et ma zone de confort le plus gros vaisseau du corps humain, qui encaisse 5 litres de sang par minutes, subexplosant à Perpette les Olivettes. Dont l’annoncer sans ciller aux familles.
    Une chochotte.
    La chochotte sus-décrite vous dit qu’elle a peur.
    À quel moment, dans un avion dont les ailes brûlent, vous gardez confiance en votre voisin aviné qui dit que tout va bien, tandis que le personnel navigant, rompu à tous types d’avaries, est terrifié ?
    À quel moment vous continuez de penser que le doctorat en épidémiologie que vous n’avez d’ailleurs pas est la clé pour nier ce que vous disent les gens qui voient les malades au quotidien ?
    Signe que l’on en peut plus : de très nombreux soignants (je m’inclus) peinent de plus en plus à demeurer empathiques avec les covid non vaccinés non masqués etc.
    On parle de gens qui soulagent la douleur du type blessé après avoir conduit ivre.
    Vous n’imaginez pas.
    Oui mais voilà.
    Massivement, le mépris pour les autres malades (oui oui, vous savez, les pathologies qui existaient déjà avant le covid, infarctus / cancer / etc), le mépris pour les soignants exténués, le fait de se mettre danger soi même. On ne supporte plus.
    Ce soir j’ai voulu regarder les chiffres d’hospit covid dans mon département, songeant qu’ils seraient moins pire que mes craintes, pour me rassurer.
    Pour dissoudre cette boule au ventre.
    J’aurais pas du.
    D’un nombre déjà effarant le 24, il y a 2 jours, on est passé à largement plus que ce que mon esprit pessimiste pouvait envisager.
    « Omicron n’est qu’un rhume ».
    J’t’en foutrais, des rhumes qui ont besoin de 60 litres d’oxygène par minute pour pas crever.

    https://twitter.com/JulieOudet/status/1475197820747628548

    #santé_publique #coronavirus #vaccination #vaccins #témoignage #ras-le-bol #peur

    ping @simplicissimus @olaf @fil

  • Développement en sept points clés sur la #pandémie #Covid. Et l’on se prend à questionner le vocabulaire des autorités de santé, surtout le terme de « vagues » qui pourrait occasionner une gestion contre-productive du processus épidémique.

    La pandémie infinie : 10 points sur Omicron, le vaccin et les scénarios contre le Covid-19 - Le Grand Continent
    https://legrandcontinent.eu/fr/2021/12/29/la-pandemie-infinie-10-points-sur-omicron-le-vaccin-et-les-scenario

    · Le caractère cyclique de la pandémie s’explique par une conjonction de facteurs climatiques, d’évolutions virales et de l’immunisation, des actions entreprises pour endiguer l’épidémie et de causes mathématiques.
    · La nouvelle vague est donc liée à l’ensemble de ces facteurs et au relâchement des mesures une fois la précédente vague passée.
    · L’efficacité du vaccin est importante mais jamais absolue. Le vaccin protège plus des formes graves que de la transmission du virus, et ce pour des raisons qui pourraient être liées au système immunitaire lui-même.
    · Par un effet quantitatif, une importante contagiosité d’un virus moins virulent provoque tout de même un engorgement des hôpitaux et un taux de décès important.
    · La non-vaccination entraîne l’établissement d’un foyer de réplication du virus et l’engorgement des hôpitaux.
    · Les chiffres ne prennent pas en compte l’effet du Covid-19 sur les autres pathologies. Le Covid et les mesures prises pour endiguer la pandémie ont eu des effets psychologiques sur les populations et pourraient maintenant, du fait de la vaccination, entraîner une fracture de la société.
    · L’idée d’une « fin du Covid » est tout à fait impossible à prévoir mais également trompeuse : un scénario « zéro cas » ne peut pas arriver, même si les traitements permettraient de réduire le risque de la maladie.

    #vagues #vaccination #confinement #distanciation_physique

  • Lettre ouverte au journal La Libre https://www.lalibre.be et au Groupe IPM https://www.ipmgroup.be
    https://www.kairospresse.be/lettre-ouverte-au-journal-la-libre-et-au-groupe-ipm

    A l’attention de Monsieur François le Hodey, CEO,
    A l’attention de Monsieur Denis Pierrard, Directeur général,
    A l’attention de Messieurs Dorian de Meeûs et Jonas Legge, Rédacteurs en chef,
    A l’attention de Messieurs Xavier Ducarme et Nicolas Ghislain, Rédacteurs en chef adjoints,
    A l’attention de Monsieur Francis Van de Woestyne, Editorialiste en chef,
    A l’attention de Madame Marie Rigot, Cordinatrice éditoriale,
    A l’attention des journalistes de La Libre et des médias apparentés,

    Mesdames et Messieurs,

    
Concerne : Réponse à la carte blanche de La Libre du 19/12/2021 : « Le gouvernement ne doit pas se laisser impressionner par une une minorité d’individus qui menace la démocratie. » par MM. Jean-Philippe Platteau et Dominique Henrion.

    Non, les femmes et les hommes qui osent remettre en question l’ensemble de la gestion de la crise sanitaire, ainsi que l’imposition d’une unique solution vaccinale, très imparfaite, ne sont pas des « individus » qui menacent la démocratie. Bien au contraire, ils la réclament !

    
Raisonnement étrange que celui invoqué dans cette carte blanche de La Libre, offerte à Jean-Philippe Platteau, économiste et professeur émérite à l’Université de Namur, et à Dominique Henrion, médecin généraliste : plutôt que de se demander les motivations profondes des nombreux acteurs de la société civile mobilisés depuis dix-huit mois, les auteurs préfèrent brandir la facile et subjective étiquette de l’extrême droite, et ce dès la première phrase de cette carte blanche.
    
Il n’est pas besoin d’être professeur émérite d’université, ni médecin, pour comprendre qu’une société qui divise, plutôt qu’elle ne rassemble, et qu’une société qui stigmatise, plutôt qu’elle n’écoute et respecte, n’est pas viable. A propos de stigmatisation, cherchez dans le rétroviseur de l’Histoire un exemple de stigmatisation positive : il n’y en a pas, et vous le savez. Ce sont les sociétés extrémistes qui stigmatisent, et non les sociétés démocratiques. Étrange de jouer l’inversion accusatoire envers les membres de la société civiles, les juristes, les constitutionnalistes et les nombreux collectifs citoyens qui appellent à plus de démocratie.

    Alors que notre société moderne tente de défendre les minorités à travers la promotion de l’égalité des chances, des races, des genres et des religions, vous voilà publiquement les défenseurs d’un système dans lequel au contraire certaines personnes auraient plus de droits que d’autres. Où est votre cohérence ? Où est votre légitimité ? Où est votre conscience ? Car il s’agit bien, entre autres, de conscience.

    Une telle ségrégation n’a pas de sens, d’autant plus que le motif que vous revendiquez s’avère un outil bancal qui ne tient pas les promesses qu’on lui prête. Il en effet est établi que ces néo-vaccins n’empêchent pas les transmissions, et que leur effet n’est que temporaire.

    De surcroît, à propos de ce que vous affirmez : « Une société a d’autant plus le droit d’imposer des restrictions lorsque l’exercice de la liberté pleine et entière par un individu entraîne des conséquences pour les autres qu’il n’assume pas. » Dites-nous qui n’assume pas les conséquences pour la société lorsque pour accéder à un lieu de loisir, une personne non vaccinée doit être testée négative (elle est donc parfaitement saine), alors qu’une personne vaccinée n’est pas testée et est potentiellement transmettrice ? Qui, par son comportement est un vecteur de risques ? Et qui par son comportement respecte les règles ? Voyez, nous ne pointons pas les personnes vaccinées, au contraire, elles sont les premières victimes d’un chantage à la vaccination et d’une fausse promesse d’un retour à la vie normale après des injections collectives massives.

    Car oui c’est bien de cela dont il est question : de l’échec d’une vaccination massive, mais celui-ci, au lieu d’être simplement reconnu, se transforme en une inquisition envers les personnes non vaccinées.

    Quant à une autre de vos affirmations : « Ces dommages sont particulièrement patents lorsque les patients non-vaccinés, qui occupent de façon nettement disproportionnée les lits en soins intensif. » En reprenant un récent bulletin épidémiologique publié par Sciensano, du 22 Novembre au 5 Décembre 2021, on constate que sur les 805 admissions en USI, 441 étaient entièrement vaccinées, soit plus de la moitié, et 256 n’étaient pas vaccinées. Disproportionné, effectivement, mais pas comme vous l’écrivez. La vaccination était censée réduire la pression sur nos hôpitaux, or plus de la moitié des lits sont occupés par des personnes vaccinées. Pouvez-vous appeler cela un succès ? Cela peut-il justifier la mise en place d’une société à deux vitesses ?

    
C’est juste cela que nous, médecins, professeurs d’université, scientifiques, professionnels de la santé, juristes, journalistes, indépendants, artistes, travailleurs, salariés, fonctionnaires, ou simples citoyens, osons exprimer, nous, les hommes et les femmes inquiets pour notre avenir et celui de nos enfants, qui ne cherchent pas à impressionner ou à imposer, mais à être entendus et écoutés.

    A titre de droit de réponse, nous attendons de la part de La Libre et des médias apparentés la publication intégrale de la présente opinion.

    En vous remerciant de l’attention et du suivi que vous apporterez à la présente, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.

    Les collectifs citoyens (&) ALPHA Citizens, Les Belges se réveillent, ZONE LIBRE, Bon Sens Belgique, Belgium United For Freedom, Responsible Rebels,


    (&) Ces collectifs citoyens se sont unis pour sortir de la pensée unique qui semble prévaloir depuis le début de cette crise du covid où tout débat public a été écarté. Ils ont pour intention d’informer les citoyens sur toutes les données qui ne sont pas publiées par les grands médias, et d’interpeller ces derniers pour ramener des débats dignes de ce nom dans la sphère publique.

    #Démocratie #crise_sanitaire #société #transmission #inversion #minorité #vaccination #échec #médias

  • L’obligation vaccinale contredit profondément les principes républicains

    Envisagée, notamment par Ursula von der Leyen et le nouveau gouvernement allemand, la #vaccination_obligatoire ne semble plus inconcevable en Europe. L’absence de débat et l’application de mesures de plus en plus coercitives.

    À chaque saison son variant, et avec ce variant vient l’immanquable discours de peur et les politiques autoritaires auxquelles nous nous sommes habitués depuis bientôt deux ans. Le variant Omicron n’échappe pas à la règle. La présidente de la #Commission_européenne, Ursula von der Leyen, a estimé, mercredi 1er décembre, qu’il était temps pour l’Union européenne de « réfléchir » à la #vaccination obligatoire, face au rebond épidémique et à l’émergence du nouveau variant. L’Autriche a déjà pris la décision de l’obligation vaccinale, qui sera effective à partir de février. L’Allemagne, elle, a décidé de durcir les restrictions visant les personnes non-vaccinées en leur imposant un quasi-confinement, sans accès aux commerces non essentiels, restaurants, lieux de culture ou de loisirs, a annoncé ce jeudi Angela Merkel.
    Quant à la France, elle continue de resserrer l’étau autour des non-vaccinés en raccourcissant encore la date de validité des tests (désormais payants), et en poursuivant sa stratégie de bouc émissaire qui consiste à agiter la menace d’un reconfinement et d’en rendre responsable les non-vaccinés. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, répondait ainsi cette semaine à une question sur un reconfinement : « rien ne peut être exclu ».
    Le débat public autour de ce grand mouvement autoritaire qui parcourt toute l’Europe souffre de la focalisation autour de la question vaccinale. Redisons-le ici : ce vaccin est une bonne nouvelle, et les gouvernements européens ont pour mission de convaincre les citoyens des bienfaits de cette vaccination, en particulier les plus fragiles et les plus à risque face au virus. Convaincre, et non contraindre. Une fois ce sujet évacué, venons-en au cœur du problème, qui n’est pas le vaccin.
    Le problème est la facilité avec laquelle les gouvernements européens trahissent leurs propres Constitutions, et mettent en place des mesures liberticides dans le cadre d’états d’exception qui sortent donc du cadre démocratique. Le problème est la manière dont nous nous sommes habitués à ces mesures d’exception, et dont celles-ci sont davantage le fruit d’une demande sociale que de l’arbitraire des gouvernants. Le problème est la difficulté d’avoir un débat sur ces questions pourtant cruciales, et l’agressivité avec laquelle toute remise en cause de l’ordre sanitaire est accueillie. Le problème est dans la manière dont les gouvernements menacent leur propre peuple d’un enfermement autoritaire, et cela « pour leur bien ». Le problème est dans la désignation dangereuse d’un #bouc_émissaire de la crise, les non-vaccinés, fracturant les opinions publiques et alimentant un feu que les gouvernants font mine de vouloir éteindre. Le problème, enfin, est la manière dont la France trahit ses principes les plus sacrés sans qu’il n’y ait aucun politique pour s’en alarmer.
    Ce qui se joue en France est important, parce que notre pays est le berceau de la #démocratie européenne, et qu’il a donné naissance au concept le plus décisif de notre modernité politique, celui de citoyenneté. Et c’est ce principe si important qui est en train de vaciller sous les effets de la crise sanitaire.
    Ce qui distingue la #République de l’Ancien Régime, et ce qui constitue donc la grande trouvaille des révolutionnaires de 1789, c’est cette idée que les Français sont d’abord des citoyens, et que cette citoyenneté leur garantit des droits inaliénables et imprescriptibles. La République étant indivisible, la citoyenneté l’est donc également, si bien qu’il n’y a pas, en France, de sous-citoyens, de citoyens de seconde zone ou des citoyens privilégiés. La citoyenneté ne se divise pas, et tous les citoyens ont les mêmes droits.
    À cet égard, la politique sanitaire telle qu’elle est menée aujourd’hui constitue une révolution politique majeure, qui contredit le principe des droits inaliénables ainsi que le principe essentiel de l’indivisibilité de la République. Nous vivons un changement de paradigme inédit, où l’accès à la pleine citoyenneté est désormais déterminé par un vaccin, et où l’on accorde des droits à certains citoyens tandis qu’on les retire à d’autres en fonction de leur comportement. On ne saurait décrire philosophie plus éloignée de celle des révolutionnaires de 1789, qui avaient gravé dans le marbre les droits fondamentaux pour éviter, justement, qu’un régime puisse les remettre un jour en question sous l’effet d’une conjoncture particulière ou d’une crise.
    Voici la trahison majeure de nos gouvernants dans cette crise sanitaire. Et voici la raison pour laquelle le passe sanitaire est une mesure inacceptable et dangereuse dans son esprit même, indépendamment de son efficacité. Quant à l’obligation vaccinale, elle reviendrait au même, puisqu’il s’agirait de punir, d’une manière ou une autre, les citoyens qui décideraient malgré tout de ne pas se faire vacciner.
    Comment se fait-il que les républicains de tout bord valident ce qui constitue peut-être la plus grande trahison de nos principes républicains depuis plus d’un demi-siècle ? Comment se fait-il, enfin, que l’on soit désormais prêt à sacrifier nos principes sur l’autel de l’efficacité dans la lutte contre le virus, alors qu’hier nous tenions le discours inverse face au terrorisme ? Aujourd’hui, nous cédons sur absolument tout face au virus.
    La liberté n’est pas un droit conditionnel, un droit autorisé par le pouvoir en fonction de notre comportement et qui permettrait de distinguer les bons des mauvais citoyens. Citons ici un grand républicain, Clemenceau, qui rappelait dans son Discours pour la liberté qu’en République, aucun principe n’est supérieur à celui de liberté et que tout découle de cette idée simple et essentielle :
    « Dans la monarchie, l’autorité vient d’en haut ; c’est une délégation du pouvoir divin ; la liberté, je serais bien embarrassé de la définir ; elle n’existe pas ; mettons que, de temps à autre, le souverain peut avoir des accès de tolérance. Dans la République, la liberté c’est le droit commun de chacun ; et l’autorité ne peut être que la garantie de la liberté de chacun. »
    Il serait peut-être temps que les républicains de tout bord se réveillent, et comprennent que ce qui se joue aujourd’hui n’est pas une simple parenthèse dans notre existence démocratique, mais bien un changement de paradigme politique et la fin d’un modèle qui a fait la fierté de la France – et que nous renions aujourd’hui dans un silence assourdissant.
    #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/mathieu-slama-l-obligation-vaccinale-contredit-profondement-les-principes-r

    #covid-19 #discrimination #autoritarisme

  • Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/24/covid-19-malgre-la-poussee-du-variant-omicron-les-americains-determines-a-vo

    Covid-19 : malgré la propagation du variant Omicron, les Américains déterminés à voyager pour les fêtes
    D’après des estimations, plus de 109 millions de personnes devaient quitter leur région entre le 23 décembre et le 2 janvier, un chiffre en hausse de 34 % par rapport à l’an dernier.

    L’appel des fêtes de fin d’année est trop fort. Des millions d’Américains ont commencé à voyager à travers les Etats-Unis malgré la propagation rapide du variant Omicron, qui ravive les craintes liées à la pandémie. Avec 171 000 cas quotidiens en moyenne sur sept jours, selon le site Covid Act Now, la vague due à Omicron, déjà largement dominant parmi les nouvelles infections, est sur le point de dépasser le pic de celle due au variant Delta.
    Même si les politiques et les restrictions varient d’un Etat à l’autre, le président Joe Biden a donné le ton, mardi, en incitant ses compatriotes à ne « pas paniquer » et, grâce aux vaccins et aux tests, à fêter Noël avec leurs proches comme prévu – en évitant toutefois les trop grands rassemblements. Résultat : les déplacements traditionnels de Noël battaient leur plein, jeudi. (...)
    Mais la propagation d’Omicron, y compris parmi les équipages des compagnies aériennes, pourrait compliquer les projets de nombreux passagers. United Airlines a ainsi annulé environ 120 vols pour la journée de vendredi. « Le pic de cas d’Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) la compagnie, qui a dit s’efforcer de trouver des solutions pour que les passagers concernés partent comme prévu. Les mouvements de voyageurs s’accompagnent d’un rythme de vaccination qui semble de nouveau augmenter, notamment pour les doses de rappel, dont 1,3 million ont été inoculées en vingt-quatre heures, selon les derniers chiffres rendus publics mercredi.
    Pour faire face à la nouvelle vague, le pays compte aussi désormais sur deux pilules contre le Covid-19. Au lendemain de l’autorisation de celle développée par le laboratoire Pfizer, l’agence américaine du médicament (FDA) a donné son accord, jeudi, à la pilule de Merck, destinée aux adultes à hauts risques.Et au cas où la vague Omicron submergerait malgré tout le système hospitalier américain, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), principale agence sanitaire des Etats-Unis, ont assoupli, jeudi, leurs directives concernant la mise à l’isolement des soignants contaminés par le Covid-19. Ces derniers pourront, s’ils sont asymptomatiques, reprendre le travail après sept jours de quarantaine – contre dix jours auparavant – et l’obtention d’un test négatif. « Ce temps d’isolement peut être raccourci en cas de pénuries de personnel », précisent même les CDC.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#sante#deplacementinterne#vaccination#isolement#soignant#quarantaine#CDC

  • Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/24/variant-omicron-les-etats-unis-rouvriront-le-31-decembre-leurs-frontieres-au

    Variant Omicron : les Etats-Unis rouvriront le 31 décembre leurs frontières aux voyageurs de huit pays africains
    Depuis l’apparition de ce variant, l’arrivée sur le sol américain est interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi. Plus d’un mois après l’apparition du variant Omicron en Afrique australe, les Etats-Unis rouvrent leurs frontières. Les restrictions aux voyages pesant à l’égard de huit pays africains, qui avaient été imposées fin novembre pour tenter de ralentir la propagation de ce nouveau variant, vont être levées à partir du 31 décembre, a fait savoir, vendredi 24 décembre sur Twitter, un porte-parole de la Maison Blanche. L’arrivée sur le sol américain est actuellement interdite aux personnes venant d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Malawi, une décision qui avait été annoncée le 26 novembre « par excès de précaution », a déclaré la Maison Blanche. Cette décision était intervenue alors que le président américain, Joe Biden, venait tout juste de rouvrir début novembre les frontières aux voyageurs du monde entier, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions.
    L’exécutif américain assure vendredi, dans un communiqué transmis par un haut responsable de la Maison Blanche, que « deux raisons essentielles » l’ont décidé à lever les restrictions. D’abord, le constat que les « vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave [du Covid-19] liée à Omicron, surtout après une dose de rappel ». Ensuite, le fait que « des voyageurs internationaux venus de ces pays n’auront pas d’impact significatif sur le nombre de cas aux Etats-Unis », maintenant que le variant Omicron est largement présent dans le pays.Il a représenté 73,2 % des nouvelles infections au Covid-19 lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, contre seulement 12,6 % la semaine passée, selon des données des autorités sanitaires américaines. Il représente même jusqu’à 96,3 % des nouveaux cas dans trois Etats du nord-ouest des Etats-Unis (Oregon, Washington et Idaho). Alors que de nombreux Américains vont voyager à travers le pays en cette période de fêtes de fin d’année, M. Biden a mis en garde il y a quelques jours ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés, déclarant qu’ils avaient « de bonnes raisons d’être inquiets » et qu’il était de leur « devoir patriotique » de se faire vacciner. « Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix, mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux », a-t-il aussi regretté, lors d’une allocution le 21 décembre.
    « Nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts », a-t-il toutefois assuré, citant « trois grandes différences » avec le début de la pandémie : tout d’abord les vaccins, mais aussi l’abondance d’équipements de protection individuelle pour les soignants devant faire face à l’afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux et enfin le savoir accumulé sur ce virus.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#afrique#sante#vaccination#circulation#frontiere#deplacementinterne#patriotismevaccinal

  • Le non-vacciné est le bouc émissaire de la crise sanitaire

    En Autriche, les autorités ont annoncé la mise en place d’un confinement pour les personnes non-vaccinées. Une telle mesure permet de désigner des coupables tout trouvés.

    Le chancelier autrichien Alexander Schallenberg a annoncé, dimanche 14 novembre, l’entrée en vigueur dès ce lundi d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas guéri du #Covid-19. L’#Autriche devient le premier pays au monde à mettre en place une telle mesure, qui s’installe donc au cœur même de l’Europe démocratique et libérale. Avec ce confinement discriminatoire, nous franchissons une étape supplémentaire dans la politique autoritaire mise en place pour lutter contre le Covid, puisqu’il s’agit désormais d’aller au bout de la logique du #passe_sanitaire, c’est-à-dire exclure définitivement les non-vaccinés de toute vie sociale.
    S’il y a une leçon que nous pouvons retenir de cette pandémie, c’est que celle-ci agit comme un laboratoire géant où les mesures les plus liberticides sont testées, approuvées puis généralisées. Le confinement, le couvre-feu, le masque en extérieur, le passe sanitaire : toutes ces mesures insensées et attentatoires à l’État de droit se sont progressivement normalisées à mesure qu’elles duraient dans le temps et s’étendaient géographiquement. Le confinement a commencé en Chine, puis a contaminé l’Italie et la France ; le passe sanitaire a d’abord été mis en place en Israël avant de contaminer l’Europe entière.
    Pourquoi en irait-il différemment de ce confinement discriminatoire mis en place par l’Autriche ? On a entendu hier soir plusieurs candidats de droite à la présidentielle indiquer qu’ils n’étaient pas défavorables à l’idée de confiner les non-vaccinés seulement. Le Professeur Gilles Pialoux a déclaré ce matin que le confinement des non-vaccinés « avait du sens d’un point de vue médical ». Tous les tabous sautent un à un, et ce n’est qu’une question de temps avant que celui-ci ne soit brisé.
    Il est inutile de préciser qu’un tel monde qui enferme les citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non est un monde inacceptable et contraire à tout notre héritage démocratique. L’enjeu que nous voudrions soulever ici est ailleurs.
    La France n’a pas attendu l’Autriche pour mener une politique culpabilisatrice et discriminatoire vis-à-vis des non-vaccinés. La figure du non-vacciné est devenue au fil des mois, à mesure que la politique vaccinale devenait de plus en plus autoritaire, une sorte de citoyen à part, réduit à son statut sérologique et diabolisés en permanence par un pouvoir qui en a fait le bouc émissaire de la crise. Cela ne doit rien au hasard, et relève d’une stratégie méthodiquement pensée et mise en place.
    Le philosophe René Girard élabore, dans son ouvrage célèbre La Violence et le sacré, l’idée selon laquelle les sociétés sont, depuis les origines, troublées par un mal, le désir mimétique, source de rivalités et de conflits, et qu’elles ont résolu ce mal en désignant une victime sacrificielle, le bouc émissaire. Girard écrit :
    « À l’agitation et à la peur qui ont précédé le choix du bouc émissaire, puis à la violence exercée contre lui, succède, après sa mort, un climat nouveau d’harmonie et de paix. »
    Le bouc émissaire est à la fois celui qui concentre toute la responsabilité de la crise et celui qui garantit, par son sacrifice, le maintien de l’ordre social. Pour Girard :
    « Qu’elle soit physique ou psychologique, la violence infligée à la victime nous paraît justifiée par la responsabilité du bouc émissaire dans la survenue d’un mal dont il convient de se venger, d’un élément mauvais ou nuisible auquel il faut résister ou qu’il importe d’éliminer. »
    Chaque crise a donc son coupable désigné. Girard écrit :
    « Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative. »
    Les contextes changent, mais les mécanismes anthropologiques perdurent. La crise du Covid-19 n’y échappe pas. Face à une épidémie sans fin et un climat de peur savamment entretenu par les gouvernements pour favoriser l’acceptabilité de leurs mesures liberticides, les non-vaccinés sont devenus les boucs émissaires de la crise sanitaire, ceux par lesquels l’épidémie perdure et « rebondit » (selon le mot consacré).
    Emmanuel Macron et son gouvernement ont délibérément construit cette figure de bouc émissaire, qualifiant tour à tour les non-vaccinés d’égoïstes, d’irresponsables, leur faisant endosser la responsabilité d’un éventuel reconfinement, les ostracisant par le moyen du passe sanitaire. Le discours est clair : si l’épidémie repart, c’est de la faute des non-vaccinés ; si nous devons reconfiner ou fermer des commerces, ce sera de votre faute. Quant au passe, il agit comme une sorte de certificat de pureté et de vertu, séparant les purs (vaccinés) des impurs (non-vaccinés), les vertueux des immoraux, les responsables des irresponsables. Il matérialise la stratégie du bouc émissaire en marginalisant socialement, de manière concrète, ceux qui sont rendus responsables du malheur.
    En désignant à la foule un bouc émissaire, le gouvernement a agi de manière cynique et irresponsable, encourageant les divisions, le ressentiment et la violence verbale. En concentrant la colère des gens sur les non-vaccinés, il s’est exonéré de toute responsabilité dans la conduite de la crise, détournant le regard des gens sur ses propres insuffisances au détriment d’une partie de la population. Obnubilés par l’ « irresponsabilité » des non-vaccinés, nous avons fini par oublier que dans une crise, la responsabilité incombe d’abord aux gouvernants.
    Mais une telle manipulation n’est possible que s’il y a, déjà là, une société prête à accepter la désignation d’un bouc émissaire. René Girard évoque l’existence d’un « inconscient persécuteur » et rappelle que la stratégie du bouc émissaire n’est possible que parce qu’il y a des oreilles attentives qui l’écoutent et la reproduisent :
    « Que de telles choses puissent se produire, surtout à notre époque, c’est possible, mais elles ne se produiraient pas, même aujourd’hui, si les manipulateurs éventuels ne disposaient pas, pour organiser leurs mauvais coups, d’une masse éminemment manipulable, autrement dit de gens susceptibles de se laisser enfermer dans le système de la représentation persécutrice, de gens capables de croyance sous le rapport du bouc émissaire. »
    Si les peuples sont majoritairement en faveur de mesures restrictives accablant les non-vaccinés, c’est qu’ils ont besoin d’entendre ce discours et de diriger leur colère vers une victime sacrificielle. Le #non-vacciné est une figure indispensable à la crise, parce qu’elle répond à un besoin de désigner un coupable. Si le non-vacciné n’existe pas, alors il n’y a plus de coupable. Cette demande est d’autant plus forte chez un électorat âgé, partisan de l’ordre, qui plébiscite fortement les mesures restrictives prises par le gouvernement. Il y a aussi, dans toute cette histoire, des enjeux électoraux dont a parfaitement conscience Emmanuel Macron qui remobilise délibérément son électorat à la faveur de sa politique autoritaire et répressive.
    Emmanuel Macron n’en est pas à son premier coup d’essai. Cette même stratégie fut mise en place à l’encontre des Gilets jaunes, diabolisés à outrance par le pouvoir (et légitimant une doctrine de maintien de l’ordre beaucoup plus stricte lors des manifestations), ou encore à l’encontre des chômeurs, accusés de profiter du système et de l’ « assistanat ». La stratégie macronienne est une stratégie de division et d’hystérisation qui aboutit, à chaque crise, à la désignation d’un coupable et à la mise en place d’une politique répressive à l’encontre d’une partie de la population.
    La grave crise de l’État de droit que nous traversons est aussi une crise de la citoyenneté, où celle-ci n’est accordée pleinement qu’à la condition d’être un « citoyen responsable », c’est-à-dire soumis aux injonctions du pouvoir. Or les Gilets jaunes, anti-passe, non vaccinés, chômeurs etc. ne sont pas moins citoyens que les autres. Mais à force d’entendre le contraire dans la bouche de nos dirigeants, nous avons fini par nous laisser convaincre. La société sécuritaire et répressive est une société de la recherche permanente du coupable. C’est une société fragmentée, divisée, injuste et inégalitaire. D’une certaine manière, la crise sanitaire a rendu visible ce qui était jusqu’alors moins visible mais tout aussi prégnant.
    Rappelons-le : on ne saurait faire durablement société dans la recherche permanente d’un coupable. La stratégie du #bouc_émissaire est une solution de court terme, mais qui menace notre société libérale et démocratique dans ses fondements mêmes. Comme le rappelle René Girard, « on ne manquera pas de faire remarquer qu’un bouc émissaire, aussi puissamment rejeté puis adulé soit-il, ne saurait éliminer la peste ».
    #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mathieu-slama-le-non-vaccine-est-le-bouc-emissaire-de-la-crise-sanitaire-20

    #vaccination #discrimination #liberté #démocratie

  • Corona-Pandemie: Wut, Spaltung und offene Fragen
    https://www.heise.de/tp/features/Corona-Pandemie-Wut-Spaltung-und-offene-Fragen-6292656.html?seite=all

    12. Dezember 2021 Andreas von Westphalen - Der Ton in Deutschland wird zunehmend aggressiver. Die allgemeine Impfpflicht scheint zu kommen und nur wenige besonnene Stimmen sind zu hören, die vor der drohenden Spaltung des Landes warnen. Was passiert in Deutschland? (Teil 1)

    Blindflug und ein fragwürdiges Narrativ
    https://www.heise.de/tp/features/Blindflug-und-ein-fragwuerdiges-Narrativ-6293078.html?seite=all

    13. Dezember 2021 Andreas von Westphalen - Der Ton wird generell schärfer und aggressiver in Deutschland. Während die Schuld an der Krise oftmals eindeutig den Ungeimpften zugeschoben wird, gehen wichtige Fragen und Aspekte der aktuellen Krise unter. (Teil 2)

    „Absolut letztes Mittel“
    https://www.heise.de/tp/features/Absolut-letztes-Mittel-6305359.html?seite=all

    23. Dezember 2021 Andreas von Westphalen - Die Erhöhung der Impfquote gilt als zentrales Mittel zur Lösung der gegenwärtigen Krise. Aber ist die allgemeine Impfpflicht „geeignet, erforderlich und angemessen“? (Teil 3)

    #politique #covud-19 #corona #vaccination

  • COVID-19: stigmatising the unvaccinated is not justified

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)02243-1/fulltext

    In the USA and Germany, high-level officials have used the term pandemic of the unvaccinated, suggesting that people who have been vaccinated are not relevant in the epidemiology of COVID-19. Officials’ use of this phrase might have encouraged one scientist to claim that “the unvaccinated threaten the vaccinated for COVID-19”.1
    But this view is far too simple.
    [...]
    People who are vaccinated have a lower risk of severe disease but are still a relevant part of the pandemic. It is therefore wrong and dangerous to speak of a pandemic of the unvaccinated. Historically, both the USA and Germany have engendered negative experiences by stigmatising parts of the population for their skin colour or religion. I call on high-level officials and scientists to stop the inappropriate stigmatisation of unvaccinated people, who include our patients, colleagues, and other fellow citizens, and to put extra effort into bringing society together.

    #covid-19 #vaccination

  • Covid-19 : les Vingt-Sept tentent de sauver le passe sanitaire européen
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/16/covid-19-les-vingt-sept-tentent-de-sauver-le-passe-sanitaire-europeen_610634

    Covid-19 : les Vingt-Sept tentent de sauver le passe sanitaire européen
    Réunis à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont insisté sur une nécessaire accélération des programmes de vaccination.
    Le sujet n’avait pas disparu de leurs discussions, mais il était passé au second plan depuis cet été. Jeudi 16 décembre, la pandémie de Covid-19 a de nouveau été au cœur des échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement européens, qui se sont retrouvés à Bruxelles pour leur dernier rendez-vous de l’année. L’apparition du variant Omicron, qui, à en croire la Commission, pourrait devenir dominant en Europe dès la mi-janvier 2022, est venue bousculer le semblant de retour à la normale sur le Vieux Continent, permis par la montée en puissance de la vaccination.

    « Omicron a fait péter l’agenda », s’exclame un diplomate. Jeudi matin, les Vingt-Sept, qui étaient censés aborder trois sujets – la situation sanitaire, la résilience de l’Union européenne (UE) et la hausse des prix de l’énergie –, ont exclusivement parlé Covid-19. « C’est une course contre la montre », a commenté le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, alors que le nouveau variant se propage à grande vitesse et que la vaccination reste la principale arme pour le contenir. Aujourd’hui, 67 % de la population européenne a reçu deux injections, mais ce taux est inférieur à 50 % dans trois pays (Bulgarie, Roumanie, Slovaquie). Quant à l’administration de la dose de rappel, elle progresse mais ne concerne, à ce jour, que 18 % des Européens.
    Athènes n’est pas seul, ces derniers jours, à avoir mis à mal le certificat sanitaire européen et la libre circulation au sein de l’espace communautaire. Plus tôt en décembre, le Portugal et l’Irlande avaient déjà fait des annonces similaires. En début de semaine, Rome a décidé que les personnes vaccinées devront désormais effectuer un test PCR ou antigénique à leur arrivée ; les autres devront, en plus, effectuer un isolement de cinq jours. Le gouvernement de Mario Draghi n’a pas jugé utile de prévenir la Commission ni les pays voisins, ce qu’une coordination européenne minimale aurait pourtant exigé.« Si chaque pays commence à prendre des décisions dans son coin, les choses vont devenir beaucoup plus difficiles. Nous devons nous engager à avoir la même approche en Europe », a réagi Alexander De Croo, le premier ministre belge. M. Draghi a rappelé que depuis le début de la pandémie, 135 000 personnes étaient mortes en Italie et que le produit intérieur brut y avait reculé de 9 %. « Draghi a expliqué qu’il était favorable à la coordination européenne. Mais que, si la situation venait à dégénérer, il prendrait les mesures qu’il jugerait nécessaires », confie un diplomate.
    D’autant que, si la vaccination reste « clé » pour lutter contre la pandémie, elle « ne suffira pas » à empêcher les transmissions, a averti cette semaine l’Agence européenne de contrôle des épidémies (ECDC). « Le contrôle des frontières est absolument essentiel, nous allons maintenir l’obligation de présenter un test pour entrer au Portugal » au-delà de la date initiale du 9 janvier 2022, a pour sa part affirmé le premier ministre portugais, Antonio Costa.
    (...)Après les embardées solitaires de Rome, Athènes, Lisbonne et Dublin, les Vingt-Sept veulent sauver le passe sanitaire et ne pas démonétiser la vaccination. « L’extension de la vaccination à tous et l’administration des doses de rappel sont cruciales et urgentes », ont-ils indiqué dans des conclusions adoptées à l’issue de leurs échanges sur le Covid-19.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le variant Omicron résiste davantage au vaccin mais se montrerait moins sévèreIls ont également souligné « l’importance d’une approche coordonnée sur la validité du certificat Covid de l’UE », et souhaité que les restrictions décidées ne « sapent pas le bon fonctionnement du marché intérieur ou n’entravent pas de façon disproportionnée la liberté de circulation ».La Commission doit, dans les prochains jours, amender la réglementation du passe sanitaire et proposer qu’un délai maximum soit exigé entre la vaccination complète et la dose de rappel pour qu’il reste activé. Elle parlait de neuf mois jusqu’ici, mais certains pays ont d’ores et déjà fait un autre choix, comme la France (sept mois). « Il n’y a pas encore d’accord sur ces neuf mois. Les dirigeants en ont discuté, on va continuer », commente l’Elysée.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#circulation#frontiere#passesanitaire#vaccination#restrictionsanitaire#omicron