• [l] (https://blog.fefe.de/?ts=9eb4eed6) So langsam ist es mal an de...
    https://diasp.eu/p/12583514

    [l] So langsam ist es mal an der Zeit für Bashing, findet ihr nicht?

    So von Kapitalismus und Big Pharma?

    Story 1: Lübecker Tüftler baut Covid-Impfstoff, Wirkung unabhängig bestätigt, und er will das Zeug verschenken.

    In dem Glas mit dem Erdbeerdeckel befindet sich eine Ampulle mit einem blauen Verschluss. »Da ist das Antigen drin«, sagt Stöcker. »Damit könnte man innerhalb eines halben Jahres drei Viertel der Bevölkerung Deutschlands gegen Corona immunisieren.«

    Was passiert? Strafanzeige gegen ihn.

    Original kam die Story hinter Paywall beim ehemaligen Nachrichtenmagazin, daher hier keinen Link von mir. Dieser Link hier geht zur Gegenstory beim SWR, die argumentieren, dass die Strafanzeige gerechtfertigt war. Hier ist der BR dazu, die ähnlich argumentieren wie der SWR.Story 2: Finnische Forscher (...)

  • Immunity to #SARS-CoV-2 #variants of concern | Science
    https://science.sciencemag.org/content/371/6534/1103.full

    Vaccine-induced protection
    Loss of neutralizing epitopes in the spike protein in severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) variants could reduce protection induced by vaccination based on wild-type spike. Most vaccinated people develop neutralizing antibody (Ab) with an IC50 (half maximal inhibitory concentration) within the protective margin, although precise correlates of protection (CoP) are unknown. Variants with E484K mutations and future escape mutants may bring protection below this margin, prompting the need for new vaccines.

    #vaccination #vaccins #vaccin

    • Référence 4 de la bibliographie de l’article :

      Efficacy of ChAdOx1 nCoV-19 (AZD1222) vaccine against SARS-CoV-2 VOC 202012/01 (B.1.1.7)
      https://www.aekstmk.or.at/images/content/pdfs/covid19/Impf/Lancet%202021%20AZD1222%20efficacy%20against%20B1_1_7_%20variant.pdf

      Malgré une activité neutralisante divisée par 9 vis-à-vis du variant « britannique », le vaccin Oxford/AstraZeneca est aussi efficace contre ce dernier qu’il l’est vis-à-vis du virus « chinois ».

      Virus neutralisation activity by vaccine- induced antibodies was 9-fold lower against the B.1.1.7 variant than against a canonical non- B.1.1.7 lineage.

      Vaccine efficacy against symptomatic NAAT positive infection was similar for B.1.1.7 and non-B1.1.7 lineages (74.6% [95%CI 41.6-88.9] and 84% [95% CI 70.7-91.4] respectively). [...]

      Interpretation
      Efficacy of ChAdOx1 nCoV-19 against the B.1.1.7 variant of SARS-CoV-2 is similar to the efficacy of the vaccine against other lineages. Furthermore, vaccination with ChAdOx1 nCoV-19 results in a reduction in the duration of shedding and viral load, which may translate into a material impact on transmission of disease.

    • De l’article de Science :

      It has been posited that SARS-CoV-2 may continue to accumulate mutations that evade immune responses (10). But as previously explored for other viruses, such as HIV, immune evasion often comes at a biological fitness cost to the virus , tending to impose an upper limit to the number of mutations that can be afforded when faced with a broad, neutralizing antibody repertoire (11).

  • Covid-19 : Israël reprend vie avec le passeport vert
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/11/covid-19-israel-reprend-vie-avec-le-passeport-vert_6072723_3210.html

    Covid-19 : Israël reprend vie avec le passeport vert La vie reprend partout en Israël, fruit d’une campagne de vaccination d’une rapidité unique au monde. Pourtant le Covid-19 impose encore certaines pudeurs, qu’il revient à chacun de lever peu à peu. Depuis dimanche 7 mars, les bars et les restaurants, les hôtels et les halls de mariage, les établissements sportifs et culturels, comme les entreprises, rouvrent. Dernière étape d’une levée graduelle de confinement, chaque activité se voit imposer une jauge limite d’assistance, selon des critères complexes – pour les collèges, ce n’est qu’à temps partiel et pas dans les villes les plus contaminées. Il est doux cependant de parcourir les boulevards de Tel-Aviv et de prétendre comme tout le monde que l’épidémie est derrière nous.
    Comme tout le monde ou presque : seuls sont autorisés à s’attabler en salle les détenteurs d’un certificat de vaccination ou de guérison. Le sésame est matérialisé par un code QR ou une animation sur smartphone, par un simple document pour les étrangers. Lundi, 54 % des Israéliens avaient reçu une première dose de vaccin Pfizer, et plus de 42 % une seconde. Israël a aussi commencé à vacciner les 115 000 travailleurs palestiniens employés légalement sur son sol et dans les colonies, alors que les territoires connaissent un regain massif de l’épidémie.
    Au Lima Lima, il y a encore des frontières invisibles : entre la rue et le bar, où le videur vous fait entrer prestement, parce que des policiers arrivent – quand bien même ils n’ont rien à y redire. Entre la salle de danse, réservée aux vaccinés, et le bar à ciel ouvert, où une dizaine de bouteilles à peine sont alignées derrière le comptoir. Le patron, Gilad Dubinowski, 30 ans, n’a pas refait les stocks. Il a rouvert avec un tiers de ses anciens employés : les autres n’ont pas répondu à ses appels. « Comment les blâmer ? Ils se sont fait une autre vie depuis un an et je ne peux rien leur promettre », dit-il. Nombre de travailleurs toucheront des indemnités de chômage dues à l’épidémie jusqu’en juin : ils n’entendent pas y renoncer trop vite.
    Une petite centaine de clients – la limite pour un espace de danse où l’on sert de l’alcool – a rejoint cette soirée hip-hop prisée avant l’épidémie. Il y a ceux qui se laissent aller sans mesure, comme Keren Or, 22 ans : « La vodka et la musique à la maison, c’était pas pareil. Et puis tout va refermer dans deux semaines, pour les fêtes de Pessah », craint-elle. Il y a aussi ceux qui se tiennent au bord de la piste de danse et les nerveux qui s’abandonnent quand même. « Depuis un an, il n’y avait plus vraiment de vie gay à Tel-Aviv. J’ai bien vu quelques garçons, mais j’avais peur de contaminer ma famille et je n’ai pas recommencé à draguer », dit Amit, économiste de 31
    La plupart des experts de santé encouragent cette réouverture. Les hôpitaux ne risquent plus, pour l’heure, d’être débordés. Mais nombre d’Israéliens craignent un bref mirage, qui aurait moins à voir avec la réalité sanitaire qu’avec les élections législatives prévues le 23 mars, les quatrièmes en deux ans. Amit salue la performance du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, maître d’œuvre de ce succès vaccinal, et s’interroge : « Une fois qu’on aura voté, est-ce que tout refermera encore ? »
    Pour Ronni Gamzu, directeur de l’hôpital Sourasky de Tel-Aviv, qui fut un temps le principal conseiller du gouvernement dans la lutte contre l’épidémie, rouvrir est un impératif économique, certes. Mais c’est avant tout une affaire de « santé mentale » du pays. « Les gens se sont dédiés à cette campagne de vaccination. Ils ont fait confiance au gouvernement et aux experts. Nous devons leur rendre leur vie en retour », dit-il. L’Etat n’en fait d’ailleurs pas mystère : ces certificats doivent avant tout inciter les indécis à se faire vacciner, dans le cadre d’une campagne qui se poursuit agressivementLa presse constate que les passeports verts sont falsifiables : des faux s’échangent en ligne. Mais ces contournements demeurent négligeables. L’Etat n’en fait d’ailleurs pas mystère : ces certificats doivent avant tout inciter les indécis à se faire vacciner, dans le cadre d’une campagne qui se poursuit agressivement. Début mars, le Parlement a passé une loi autorisant l’Etat à transmettre aux mairies l’identité des non-vaccinés. Dans les entreprises, pas question d’imposer le vaccin aux employés, mais le ministre de la santé, Yuli Edelstein, a envisagé de faire tester les récalcitrants tous les deux jours. L’idée a aussi flotté de contraindre les professeurs des écoles publiques à se faire vacciner – 24 % ne le sont pas. Déjà, à l’hôpital Hadassah de Tel-Aviv, 80 docteurs, infirmiers et personnels administratifs sans passeport ont été mis en congé sans solde. Difficile d’imaginer que la justice laisse se généraliser une telle forme de harcèlement. Mais le discours des autorités vise à imposer le sentiment qu’il n’y a pas d’autre choix.
    Symbole de cette intransigeance, l’aéroport international de Tel-Aviv est demeuré en activité minimale depuis la fin janvier. Afin de fermer la porte aux nouveaux variants, des milliers d’Israéliens sont demeurés bloqués hors du pays. Depuis dimanche, les vols reprennent, notamment depuis la France, pour un millier de personnes par jour – un chiffre qui doit aller croissant.Les autorités ont testé ces dernières semaines un système de bracelets électroniques, censé imposé aux Israéliens de retour de respecter leur quarantaine à domicile. Dès février, le gouvernement a aussi signé des accords avec la Grèce et Chypre, qui reconnaissent mutuellement leurs certificats de vaccination nationaux : un coup de pouce aux futurs touristes. Maya Domatov, 62 ans, exilée depuis deux mois à New York, est revenue mardi au pays avec son mari. Elle s’isolera chez son fils et mettra un bulletin pour « Bibi » Nétanyahou dans l’urne le 23 mars, avant de passer Pessah à Jérusalem. Le couple a payé 1 000 dollars pour faire et refaire des tests Covid-19, en attendant d’obtenir l’autorisation de voyager. Elle préférerait ne pas se faire vacciner, mais elle ne pourra pas remonter dans un avion sans passeport vert.

    #Covid-19#migrant#migration#Israel#sante#santementale#frontiere#vaccination#passeportvaccinal#grece#chypre#france

  • La Croix-Rouge alerte sur le manque d’accès aux vaccins pour les migrants

    La course aux vaccins est-elle une affaire de pays riche ? Sans doute, si on regarde le quantité de doses reçues par les pays occidentaux. Mais les vaccins, c’est aussi une affaire de statut. Des millions de migrants sont aujourd’hui exclus des programmes de vaccination contre le Covid-19. À Genève, la Croix-Rouge rappelle que le virus continuera de circuler si tout le monde n’est pas vacciné. Peu importe qu’il ait des papiers ou non.

    Dans son rapport, la Croix-Rouge parle du « #mur_invisible » qui se dresse sur la route des migrants qui veulent se protéger de la pandémie. En particulier ceux qui n’ont aucun statut. C’est le cas en #Grèce, où 50 000 personnes qui n’ont pas de numéro de sécurité sociale n’ont pas accès à la vaccination.

    C’est le cas aussi en #Pologne et en #République_Dominicaine où les vaccins sont réservés aux résidents. Mais même dans les pays qui ont ouvert leur programme, d’autres #barrières, matérielles, existent. C’est ce que dit Tiziana Bonzon, responsable Migration à la Fédération internationale de la Croix-Rouge.

    « Nous vivons dans un monde qui est de plus en plus digitalisé et numérique, où même la prise de rendez-vous auprès du médecin se fait maintenant par internet. Eh bien quand vous avez juste l’argent pour vous payer à manger, vous n’avez pas forcément l’accès à internet et pas les moyens de prendre ces prises de rendez-vous. Ça devient compliqué. »

    L’étude menée par la Croix-Rouge montre qu’aux États-Unis et en #Grande-Bretagne, les migrants qui pourraient prétendre à la vaccination ne le font pas de peur d’être enregistrés par les autorités et expulsés.

    Mais des contre-exemples existent. La #Colombie a, par exemple, décidé d’inclure près de 2 millions de réfugiés vénézuéliens dans son programme de vaccination. Et en #Jordanie, les autorités ont déjà livré les premières doses de vaccins dans les camps de réfugiés syriens alors que le pays n’a pas encore sécurisé suffisamment de doses pour couvrir toute sa population.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/30725/la-croix-rouge-alerte-sur-le-manque-d-acces-aux-vaccins-pour-les-migra

    #vaccins #vaccinations #migrations #asile #inégalités #réfugiés #Etats-Unis #USA #covid-19 #coronavirus

  • #COVID-19 : Israël pourrait ralentir le déconfinement malgré l’avancée de la #vaccination
    https://francais.medscape.com/voirarticle/3606939

    [...] alors que la moitié de la population a reçu au moins une dose du vaccin à ARN de Pfizer/BioNTec [...] l’Etat hébreu est confronté à une nouvelle hausse des infections, qui compromet un retour rapide à la « vie normale ».

    [...]

    Plusieurs causes peuvent expliquer ce regain de l’épidémie, qui reflète l’absence d’#immunité_collective. Tout d’abord, la hausse des transmissions coïncide avec la deuxième phase de déconfinement, qui s’est accompagnée de la réouverture des centres commerciaux et des lieux publics. Elle devrait aussi s’accentuer après les célébrations, le week-end dernier, de la fête religieuse du Pourim, qui a conduit à de nombreux rassemblements, malgré la mise en place d’un couvre-feu.

    A la suite de cet événement, « on va avoir d’ici quelques jours une hausse assez importante des cas d’infection », a précisé le Pr Cohen. Le déroulement de la troisième phase du déconfinement, prévue à partir du week-end prochain (1er week-end de mars), va dépendre de l’évolution de la situation. Mais, si la reprise de l’#école devrait être effective pour les adolescents de moins de 16 ans, la réouverture des bars et des restaurants apparait d’ores et déjà compromise, estime l’immunologue.

    Le #variant britannique, qui se retrouve désormais dans 90% des infections par le #SARS-CoV2 en Israël, favoriserait également la circulation du virus, notamment chez les plus jeunes. S’il est démontré que le #vaccin est efficace contre ce variant, des préoccupations persistent avec les #variants sud-africains, brésiliens ou encore new-yorkais.

    « On craint l’impact des variants du virus. Actuellement, 259 cas d’infection par le virus sud-africain sont recensés en Israël. Les personnes infectées sont suivies de très près » pour limiter la diffusion du virus, conclut le Pr Cohen.

    #enfants #vaccins

  • Covid-19 dans le monde : l’Italie va produire le vaccin Spoutnik V, la Chine lance un passeport numérique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/09/covid-19-dans-le-monde-l-italie-va-produire-le-vaccin-spoutnik-v-la-chine-la

    La Chine lance son passeport numérique.La Chine a lancé pour ses citoyens un passeport numérique qui leur permettra de prouver leur statut sanitaire lors d’un voyage vers ou depuis l’étranger et pourrait contribuer à une ouverture accrue des frontières chinoises. Ce « certificat de santé pour les voyages internationaux » est une application pour smartphone qui affiche et authentifie les données sanitaires des passagers, comme leurs tests Covid (PCR et anticorps) ou leur statut vaccinal. Pour l’instant, l’application n’est pas obligatoire et est réservée aux Chinois.
    L’application vise à « promouvoir la relance économique mondiale et faciliter le passage des frontières », a expliqué le ministère des affaires étrangères, sans préciser quels étaient les bénéfices concrets auxquels elle donne droit, ni si d’autres pays comptent la reconnaître. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni envisagent de lancer des systèmes similaires. Dans l’Union européenne, l’idée d’un « passeport vert » sera présentée par la Commission de Bruxelles le 17 mars

    #Covid-19#migration#migrant#chine#vaccination#frontiere#passeportvaccinal

  • La Croix-Rouge alerte sur le manque d’accès aux vaccins pour les migrants - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/30725/la-croix-rouge-alerte-sur-le-manque-d-acces-aux-vaccins-pour-les-migra

    La course aux vaccins est-elle une affaire de pays riche ? Sans doute, si on regarde le quantité de doses reçues par les pays occidentaux. Mais les vaccins, c’est aussi une affaire de statut. Des millions de migrants sont aujourd’hui exclus des programmes de vaccination contre le Covid-19. À Genève, la Croix-Rouge rappelle que le virus continuera de circuler si tout le monde n’est pas vacciné. Peu importe qu’il ait des papiers ou non.
    Dans son rapport, la Croix-Rouge parle du « mur invisible » qui se dresse sur la route des migrants qui veulent se protéger de la pandémie. En particulier ceux qui n’ont aucun statut. C’est le cas en Grèce, où 50 000 personnes qui n’ont pas de numéro de sécurité sociale n’ont pas accès à la vaccination. C’est le cas aussi en Pologne et en République Dominicaine où les vaccins sont réservés aux résidents. Mais même dans les pays qui ont ouvert leur programme, d’autres barrières, matérielles, existent. C’est ce que dit Tiziana Bonzon, responsable Migration à la Fédération internationale de la Croix-Rouge.« Nous vivons dans un monde qui est de plus en plus digitalisé et numérique, où même la prise de rendez-vous auprès du médecin se fait maintenant par internet. Eh bien quand vous avez juste l’argent pour vous payer à manger, vous n’avez pas forcément l’accès à internet et pas les moyens de prendre ces prises de rendez-vous. Ça devient compliqué. » L’étude menée par la Croix-Rouge montre qu’aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les migrants qui pourraient prétendre à la vaccination ne le font pas de peur d’être enregistrés par les autorités et expulsés. Mais des contre-exemples existent. La Colombie a, par exemple, décidé d’inclure près de 2 millions de réfugiés vénézuéliens dans son programme de vaccination. Et en Jordanie, les autorités ont déjà livré les premières doses de vaccins dans les camps de réfugiés syriens alors que le pays n’a pas encore sécurisé suffisamment de doses pour couvrir toute sa population.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#inclusion#refugie#systemesante#vulnerabilite

  • #Vaccins #covid-19 à ARN messager : l’évaluation approfondie de Prescrire fin février 2021
    https://www.prescrire.org/fr/3/31/60864/0/NewsDetails.aspx

    INTÉRESSANT Malgré les incertitudes qui subsistaient fin février 2021, Prescrire conclut de l’évaluation des données que la balance bénéfices-risques du tozinaméran et du vaccin covid-19 ARNm-1273 est nettement favorable pour prévenir la maladie covid-19 dans beaucoup de situations. Et Prescrire a attribué à ces deux vaccins la rare cotation « Intéressant ».

    #prescrire #vaccin #vaccination

  • #VACCIN MODERNA anti-COVID : Sur les réactions cutanées retardées | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/vaccin-moderna-anti-covid-sur-les-reactions-cutanees-retardees

    Aller jusqu’au bout de la #vaccination : « Qu’il ait immédiatement ressenti une éruption cutanée au site d’injection ou développé une réaction cutanée retardée, le patient doit recevoir la deuxième dose du vaccin », explique le Dr Kimberly Blumenthal, auteur principal et co -Directeur du programme d’épidémiologie clinique du Département de rhumatologie, d’allergie et d’immunologie du MGH. « Notre objectif immédiat est de sensibiliser les médecins et les autres professionnels de santé à cette éventuelle réaction retardée, afin qu’ils ne soient pas alarmés, mais bien informés et préparés à conseiller leurs patients en conséquence ».
     
    C’est donc bien une réponse auto-immune, qui ne doit pas être confondue avec une infection cutanée, ne doit pas être traitée par antibiotique et ne doit pas décourager d’aller au bout de la vaccination.

  • Covid-19 : la création d’un passeport vaccinal se heurterait à de nombreux obstacles juridiques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/04/covid-19-la-creation-d-un-passeport-vaccinal-se-heurterait-a-de-nombreux-obs

    Covid-19 : la création d’un passeport vaccinal se heurterait à de nombreux obstacles juridiques.Si l’accès de tous aux vaccins n’est pas garanti, ce sésame pourrait constituer une rupture d’égalité. En outre, l’efficacité des vaccins dans la prévention de la transmission du virus n’est pas encore établie, souligne l’OMS. Sans remettre en cause la pertinence de la promotion de la vaccination contre le SARS-CoV-2, les juristes sont particulièrement inquiets des projets de passeport vaccinal, pour la circulation entre pays, et de « passe sanitaire », pour accéder à certains lieux comme les restaurants ou les cinémas. « Soumettre la liberté d’aller et de venir au fait d’avoir été vacciné alors que le vaccin n’est pas disponible pour tous constituerait une rupture d’égalité contraire à tous nos principes essentiels », analyse un haut magistrat spécialiste des questions de santé et de libertés publiques.
    Introduire une telle disposition dans la loi risquerait tout bonnement d’être censuré par le Conseil constitutionnel. « C’est un débat totalement prématuré à un moment où le vaccin est indisponible pour la majorité des gens », confirme Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public à l’université Paris-Nanterre. Ce qui l’amène à soulever la question suivante : « Quelle sera la justification épidémiologique à mettre en place un tel passeport quand le vaccin sera entièrement disponible, quand 70 % ou 80 % de la population aura été vaccinée et que l’on aura atteint l’immunité collective ? »
    Indépendamment de cette question essentielle du moment où un tel sésame pourrait être obligatoire par rapport à l’état d’avancement de la campagne de vaccination, de nombreuses questions juridiques surgissent. Instaurer une telle entrave à la liberté de chacun ne peut se justifier que si l’objectif est légitime et la mesure proportionnée.
    Une vaccination obligatoire déguisée ?Or, en l’absence de certitudes scientifiques sur le fait que les vaccins permettent de ne plus être porteur du virus, conditionner l’accès à certains lieux n’apporte pas de sécurité en matière de prophylaxie. D’ailleurs, au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on affirme aujourd’hui que « les autorités nationales et les voyagistes ne devraient pas introduire d’exigences de preuve de vaccination contre le Covid-19 pour les voyages internationaux comme condition de départ ou d’entrée. En effet, l’efficacité des vaccins dans la prévention de la transmission n’est pas encore établie et l’approvisionnement mondial en vaccins est limité ».
    Le président de la République et le premier ministre ont l’un et l’autre affirmé fin 2020 que le vaccin ne serait pas obligatoire, mais imposer un tel passeport pour accéder à des services culturels ou de loisirs s’apparenterait à une vaccination obligatoire déguisée. En soi, cela n’est pas contraire aux garanties des libertés. Le carnet de vaccination international pour la fièvre jaune est déjà indispensable pour voyager dans certains pays ou en Guyane, et des vaccins sont obligatoires pour les enfants.« Mais, à chaque fois que des juges se sont prononcés sur l’acceptabilité juridique d’une vaccination obligatoire, ils l’ont toujours conditionnée à des certitudes scientifiques établies, avec un recul sur les effets du vaccin en question et en considérant la gravité des maladies qu’il permet d’éviter. Ce qui n’est pas le cas. L’analogie avec ces vaccins obligatoires ne tient pas », conclut Mme Hennette-Vauchez. La protection d’un autre droit, le droit à la santé, n’est pas garantie par l’atteinte à la liberté que représenterait la vaccination obligatoire contre le Covid-19. Une telle disposition ne résisterait donc pas à l’examen de proportionnalité auquel se livre le Conseil constitutionnel.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#UE#vaccination#passeportvaccinal#circulation#frontiere#droit

  • #Covid-19 : le #variant sud-africain immuniserait contre les autres variants, affirme une étude - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-le-variant-sud-africain-immuniserait-contre-les-autres-variants-

    Cette étude a été menée par l’équipe scientifique sud-africaine ayant découvert le variant sud-africain 501Y.V2 mais n’a pas encore été soumise à évaluation par la communauté scientifique et n’implique qu’un très faible nombre de sujets.

    Elle suscite toutefois des espoirs qu’un vaccin fondé sur ce variant pourrait protéger contre de futures mutations du coronavirus.

    • Escape of #SARS-CoV-2 501Y.V2 from neutralization by convalescent plasma | Nature
      https://www.nature.com/articles/s41586-021-03471-w

      Tandis que les #anticorps issus des infections apparues lors de la première vague (virus chinois) sont faiblement neutralisant vis-a-vis du #variant sud-africain, ceux issus de la seconde vague (variant sud-africain en majorité) neutralisent efficacement les virus des deux vagues.

      Il suffirait donc de vacciner contre le variant sud-africain pour être protégé contre les autres variants.

      [...] we compared neutralization of a non-VOC [variant of concern] variant versus the 501Y.V2 variant using plasma collected from adults hospitalized with #COVID-19 from two South African infection waves, with the second wave dominated by 501Y.V2 infections. Sequencing demonstrated that infections in first wave plasma donors were with viruses harbouring none of the 501Y.V2-defining mutations, except for one with the #E484K mutation in the receptor binding domain. 501Y.V2 virus was effectively neutralized by plasma from second wave infections and first wave virus was effectively neutralized by first wave plasma. In cross-neutralization, 501Y.V2 virus was poorly neutralized by first wave plasma, with a 15.1-fold drop relative to 501Y.V2 neutralization by second wave plasma across participants. In contrast, second wave plasma cross-neutralization of first wave virus was more effective, showing only a 2.3-fold decline relative to first wave plasma neutralization of first wave virus. While we only tested one plasma elicited by E484K alone, this potently neutralized both variants. The observed effective neutralization of first wave virus by 501Y.V2 infection elicited #plasma provides preliminary evidence that vaccines based on VOC sequences could retain activity against other circulating SARS-CoV-2 lineages.

      #réinfection #vaccins #vaccination

  • Coronavirus: Hongkongers may have to wait up to six months to resume travel, top tourism official warns | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/hong-kong-economy/article/3123814/coronavirus-hongkongers-may-have-wait-six-months

    Hongkongers may have to wait three to six months to travel again, and even then with conditions attached, despite the city recently launching its Covid-19 vaccination programme
    and the health crisis appearing to ease, according to a top official at the tourism board.Executive director Dane Cheng Ting-yat also said a wave of local tours and hotel staycation offers would soon be launched as part of the government’s HK$1.13 billion (US$145 million) drive to reboot the devastated industry.Until the third quarter, Hongkongers would be largely limited to spending holidays locally and rediscovering the city through outdoor activities, wandering around neighbourhoods, or taking staycations, he said.“My guess is in the next three to six months, only very slowly, certain conditional travel will be allowed,” the Hong Kong Tourism Board chief said in an interview with the Post. “Our assumption is that the pandemic is not going away this year, but vaccination can ease the outbreak to a large extent.”

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#sante#tourisme#economie#pandemie#vaccination#circulation#frontiere

  • Œuvrer en faveur d’un accès équitable aux vaccins contre la COVID-19 pour ne laisser aucun migrant de côté | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/oeuvrer-en-faveur-dun-acces-equitable-aux-vaccins-contre-la-covid-19-pour-ne-la
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/un_network_on_migration_image_0.png?itok=SCr-c_OC

    Genève – Alors que l’arrivée des vaccins fait renaître l’espoir que la fin de la pandémie pourrait être proche, trop de migrants restent exclus des plans nationaux de déploiement et de vaccination. Bien que le nombre de vaccinations à l’échelle mondiale dépasse aujourd’hui celui des infections à la COVID-19 signalées, seul un quart des plans nationaux de déploiement et de vaccination soumis au Mécanisme COVAX[1] tiennent compte des migrants.Le Réseau des Nations Unies sur les migrations engage les États à garantir à tous un accès rapide, juste et équitable aux vaccins et à inclure les migrants, quel que soit leur statut, dans leurs programmes nationaux de vaccination contre la COVID-19 et leurs autres interventions de santé publique.
    Un accès aux vaccins abordable et non discriminatoire est un droit fondamental[2]. Pour garantir la sécurité de tous, les gouvernements doivent assurer la vaccination de toutes les personnes à risque présentes sur leur territoire, y compris les migrants en situation de vulnérabilité, et fonder les critères d’admissibilité et les priorités en matière de vaccination sur des considérations de santé publique sans discrimination[3].Les migrants en situation irrégulière risquent tout particulièrement d’être laissés pour compte. Les États doivent veiller à établir un cloisonnement entre les fournisseurs de services de santé et les autorités de l’immigration afin de leur garantir un accès sûr aux vaccins et aux autres services de santé essentiels. Exclure les migrants et d’autres non-nationaux des plans et programmes de vaccination contre la COVID‑19 risque de favoriser la transmission du virus au sein de ces communautés et de contaminer toute la population.
    La COVID-19 a creusé les disparités non seulement à l’intérieur des pays, mais aussi entre eux et a montré que les États et tous les acteurs doivent, de toute urgence, coopérer à l’échelle internationale pour faire face à la pandémie dans un esprit de solidarité mondiale et de responsabilité partagée. Les vaccins devraient être distribués de manière juste et équitable et considérés comme des biens publics mondiaux, et non comme des produits commercialisables. Des politiques de santé isolationnistes dans un pays, quel qu’il soit, continueront de constituer une menace pour tous les autres.À cet égard, la grande majorité des États ont adhéré au Mécanisme COVAX afin de maximiser les chances des populations des pays participants de bénéficier d’un accès rapide, sûr et juste aux vaccins contre la COVID-19, en veillant à ce que le revenu ne soit pas un obstacle. Si elle est effectuée correctement, la distribution équitable de vaccins pourrait aider à mettre fin à la phase aigüe de la pandémie, contribuer à un relèvement socioéconomique plus rapide, plus juste et plus équitable, et nous éviter de prendre du retard sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable.
    Conformément aux engagements en faveur d’une couverture sanitaire universelle énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et aux dispositions du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières par lesquelles les États se sont engagés à tenir compte des besoins de santé des migrants dans les politiques et plans de santé et à assurer un accès abordable et non discriminatoire aux services de base, le Réseau engage les gouvernements à tout mettre en œuvre pour s’attaquer aux vulnérabilités des migrants et les réduire[4] :
    en garantissant l’inclusion des migrants dans les plans et programmes nationaux de vaccination ainsi que leur accès équitable et abordable aux vaccins et traitements ;en veillant à ce que les migrants, quel que soit leur statut, puissent avoir accès aux vaccins contre la COVID-19 sans craindre ni risquer d’être expulsés, d’être détenus ou d’encourir d’autres peines en raison de leur statut migratoire ;
    en réduisant les éventuels obstacles culturels, linguistiques ou autres à l’accès des migrants aux services et aux vaccins ; et,
    en redoublant d’efforts pour fournir des vaccins aux pays à revenu faible ou intermédiaire, afin que les migrants du monde entier puissent se protéger eux-mêmes et protéger leur communauté.
    Œuvrer en faveur de l’égalité d’accès aux vaccins devrait être un principe directeur appliqué par tous les pays pour protéger leur population comme il se doit. Ce n’est qu’en construisant des sociétés inclusives et égalitaires que nous pourrons être résilients face à de futures pandémies. Et ce n’est qu’en protégeant le droit de chacun à la santé que nous pourrons construire un avenir meilleur pour tous.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#covax#inclusion#systemesante#egalite#OIM

  • Problématique posée par le #passeport_vaccinal : comment légiférer pour que ce dernier ne devienne pas une simple assignation à résidence ?

    Passeport vaccinal : est-ce juridiquement possible ?
    https://theconversation.com/passeport-vaccinal-est-ce-juridiquement-possible-156076

    Comment peut-on vivre avec le virus ? Plusieurs idées sont actuellement à l’étude par l’exécutif rapporte Le Monde, afin que les Français puissent retrouver un semblant de vie « normale ». Parmi elles, le passeport vaccinal.

    Cette mesure fait actuellement l’objet d’une consultation citoyenne en ligne, lancée par le Conseil économique social et environnemental (CESE). Ailleurs, comme en Suède ou au Danemark, l’idée se concrétise. En France, c’est la compagnie aérienne Air France qui lance les hostilités en ouvrant une expérimentation dès le 11 mars en exigeant des passagers à destination des Antilles, les résultats d’un test PCR de moins de 72 heures, pour une validité d’un mois.

    À l’heure où certains commencent à envisager l’idée d’apprendre à vivre avec le virus, le scénario a de quoi séduire, tout autant qu’il inquiète. Néanmoins, quel pourrait être son cadre juridique en France ? Un tel outil pourrait-il effectivement voir le jour ?

    #vaccinations #crises_sanitaires #Covid-19 #pandémie #liberté_de_circulation

  • Covid-19 : débordés par le variant britannique, les Slovaques et les Tchèques font appel au vaccin russe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/01/debordees-par-le-variant-britannique-tchequie-et-slovaquie-font-appel-au-vac

    Les deux chefs de gouvernement font l’objet de vives critiques pour leur gestion de la crise. Tous deux sont de riches hommes d’affaires entrés en politique sur le tard après avoir créé des partis politiques dits « antisystème » difficilement classables.MM. Babis et Matovic ont usé d’une communication pour le moins erratique ces derniers mois. Le premier a ainsi reconnu « des erreurs » pour avoir décidé de lever trop largement les restrictions en décembre 2020, et la politique du second, consistant à tester l’ensemble de la population sur plusieurs week-ends en novembre 2020, a fait long feu. « Nos dirigeants pensaient que les tests de masse allaient résoudre la situation, mais cela n’a pas marché », constate le mathématicien Robert Kollar.
    Les deux pays ont surtout tardé à mettre en place des efforts de séquençage du virus qui auraient pu permettre de tirer la sonnette d’alarme plus tôt. La Slovaquie a par exemple subitement découvert, début février, que le variant britannique était présent dans plus de 70 % d’un échantillon de tests positifs choisis au hasard. Dans la foulée, Prague et Bratislava ont brutalement refermé leurs frontières. Mais de nombreux travailleurs revenus du Royaume-Uni étaient déjà rentrés au pays avec le variant.
    Lire aussi Les frontières au sein de l’UE, autre enjeu du Covid
    Désemparées, les deux capitales font désormais appel à l’aide internationale. Des renforts médicaux ponctuels sont venus d’Allemagne ou d’Autriche et les deux pays négocient pour y transférer des patients. Ils devraient aussi obtenir chacun 100 000 doses de vaccin Pfizer supplémentaires dans le cadre de la prochaine livraison européenne.
    MM. Babis et Matovic ont par ailleurs brusquement tourné le regard vers Moscou pour commander en urgence des doses de Spoutnik V. Le vaccin russe n’a toujours pas déposé de demandes d’autorisation auprès de l’Agence européenne du médicament (AEM) mais les deux dirigeants comptent désormais l’autoriser sur leur territoire de manière unilatérale, comme l’a déjà fait la Hongrie de Viktor Orban. Igor Matovic a accueilli une première livraison de 200 000 doses par avion militaire lundi soir en promettant que la Slovaquie recevrait deux millions de doses en tout, au prix de 19,95 dollars (16,60 euros) pour deux doses.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#slovaquie#republiquetcheque#france#sante#variant#circulation#circulationtherapeutique#vaccination#frontiere

  • Covid-19 : la Commission européenne présentera un projet de passeport vaccinal en mars
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/01/covid-19-la-commission-europeenne-presentera-un-projet-de-passeport-vaccinal

    Covid-19 : la Commission européenne présentera un projet de passeport vaccinal en mars. Le document pourra indiquer si une personne est vaccinée, immunisée par la maladie, ou si elle a obtenu un test négatif. L’objectif est de permettre de se déplacer dans l’Union européenne cet été.
    Il fut un temps, pas si lointain, où l’on pouvait circuler librement au sein de l’Union européenne (UE). C’était avant que le Covid-19 pousse les Etats à fermer leurs frontières, au gré de l’évolution de la pandémie, ou à mettre en place, de manière non harmonisée, une batterie de mesures − tests PCR, quarantaine, formulaires divers et variés… − destinées à décourager tout voyage « non essentiel ». Lundi 1er mars, la Commission a entériné le fait que le retour à la normale n’est pas prévu avant plusieurs mois. En annonçant que l’exécutif communautaire présenterait, en mars, une proposition législative visant à créer, pour l’été, un passeport vaccinal commun aux Vingt-Sept, sa présidente, Ursula von der Leyen, a en effet acté que le virus et ses variants avaient, momentanément en tout cas, eu raison de l’espace Schengen, où le franchissement des frontières intérieures est censé s’effectuer sans contrôle. « Le passeport digital vert [nommé ainsi en référence aux « voies vertes » mises en place depuis mars 2020 par les Européens pour faciliter la circulation des camions aux frontières] devrait faciliter la vie des Européens. L’objectif est de leur permettre progressivement de se déplacer en toute sécurité dans l’UE ou à l’étranger − pour le travail ou le tourisme », a-t-elle tweeté, répondant ainsi à la demande que lui ont faite les chefs d’Etat et de gouvernement européens, réunis par visioconférence jeudi 25 février.Lors du précédent conseil, le 21 janvier, les Vingt-Sept avaient mandaté la Commission pour qu’elle travaille à la création d’un certificat vaccinal, sur le modèle du carnet jaune de l’OMS, qui serait reconnu par tous les pays de l’UE et dont l’objectif était alors de répondre à des préoccupations uniquement médicales. Par exemple, avait expliqué la Commission quelques jours plus tard, pour assurer le suivi de personnes qui auraient reçu une première dose dans un Etat puis la seconde dans un autre.
    A l’époque, plusieurs Etats membres, au premier rang desquels l’Allemagne et la France, s’étaient montrés très réticents à ce que ce certificat vaccinal ouvre des droits plus larges, comme celui de voyager. Angela Merkel comme Emmanuel Macron jugeaient alors ce débat hautement prématuré, compte tenu de la lenteur des campagnes de vaccination. Ils craignaient par ailleurs que la mise en place d’un passeport vaccinal soit assimilée à une obligation de se faire vacciner − sujet particulièrement sensible dans l’Hexagone.
    Ils rappelaient aussi qu’on ne sait pas, à ce stade, si une personne vaccinée peut encore transmettre le virus et qu’un tel dispositif pose des questions en matière de protection des données. Sans oublier la question du traitement qui devrait être réservé aux personnes vaccinées avec un vaccin non autorisé par l’Agence européenne des médicaments, comme le russe Spoutnik V, auquel la Hongrie et la République tchèque ont déjà recours.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Passeport vaccinal, « QR codes »… Emmanuel Macron réfléchit à une manière de « vivre avec » le Covid-19
    Un mois plus tard, la propagation des variants a contraint la chancelière allemande et le président français à se montrer plus coopératifs − depuis, l’Allemagne a fermé ses frontières avec la République tchèque et l’Autriche, et considérablement restreint le passage avec la Moselle. D’autant que certains des pays les plus allants sur le sujet − la Grèce, Chypre, l’Espagne, désireux de sauver leur saison estivale, mais aussi l’Autriche et le Danemark, soucieux que leurs citoyens puissent partir en vacances − ont avancé de leur côté, mettant ainsi sous pression leurs partenaires réticents.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#circulation#passeportvaccinal#vaccination#sante#tourisme#economie#droit#circulation#frontiere

  • Un collectif conteste le partenariat entre Doctolib et le ministère de la Santé

    https://smg-pratiques.info/un-collectif-conteste-le-partenariat-entre-doctolib-et-le-ministere-

    Un collectif d’associations de patients et de défense des libertés fondamentales associés à des syndicats de médecins, conteste le choix du ministère de la Santé d’avoir recours à un partenariat avec Doctolib et saisit le Conseil d’Etat.

    Voici les 13 requérants :
    InterHop
    Syndicat National Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG)
    Syndicat de la Médecine Générale (SMG)
    Union française pour une médecine libre (UFML)
    Fédération des Médecins de France (FMF)
    Didier Sicard
    Association Constances
    Les Actupiennes
    Marie Citrini, personnes qualifiées au Conseil de l’APHP, représentante des usagés
    Actions traitement
    Act-Up Sud-Ouest
    Fédération SUD Santé Sociaux
    La Ligue des Droits de l’Homme

    Ils font valoir que le choix d’avoir recours au prestataire Doctolib pour organiser la gestion de la prise de rendez-vous dans le cadre de la politique vaccinale contre la Covid-19 pourrait ne pas être conforme au RGPD. En effet, la société #Doctolib a choisi de faire appel au géant américain Amazon Web Services pour héberger les données de santé.

    #covid #vaccination
    tiens, on parlait de Mac Kinsey dernièrement https://seenthis.net/messages/900769

    Grande braderie de l’Elysée, des prix sur tout ce qu’il reste jusqu’à la dernière rognure, nos données médicales, les renseignements, et de préférence aux boites américaines.

  • Désarroi à la frontière entre la Moselle et l’Allemagne face aux restrictions : « J’ai l’impression de revenir des décennies en arrière »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/01/restrictions-a-la-frontiere-allemande-entre-la-moselle-et-la-sarre-ce-qui-se

    La menace planait depuis deux semaines, elle a fini par se concrétiser. Dimanche 28 février, l’Allemagne a annoncé qu’elle allait restreindre les passages à sa frontière en provenance du département de la Moselle, après le classement de celui-ci comme « zone de circulation des variants » du Covid-19 par l’institut de santé publique Robert-Koch. En pratique, cela signifie qu’à partir de mardi 2 mars toute personne venant de la Moselle ne pourra pénétrer sur le territoire allemand que munie d’un test négatif – PCR ou antigénique – datant de quarante-huit heures au maximum.
    Contrairement à ce qui est le cas, depuis le 14 février, aux frontières avec le Tyrol autrichien et la République tchèque, aucun contrôle systématique ne sera cependant effectué le long des quelque 200 kilomètres qui séparent l’Allemagne de la Moselle, a assuré le gouvernement d’Angela Merkel. Une différence de traitement justifiée par le fait que les Länder concernés – la Sarre et la Rhénanie-Palatinat – ne l’ont pas demandé, à la différence de la Bavière et de la Saxe il y a deux semaines.
    Malgré cet engagement, la France regrette vivement la décision prise par l’Allemagne. « C’est une mauvaise nouvelle que nous déplorons. La vie quotidienne des frontaliers va forcément devenir plus compliquée », déclare au Monde Clément Beaune, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Selon lui, toutefois, « le pire a été évité », à savoir l’installation de barrières blanc et rouge le long de la frontière, comme ce fut le cas, en mars 2020, quand le gouvernement allemand prit cette mesure du jour au lendemain et de façon unilatérale. « Cette fois, il y a eu d’intenses discussions à tous les niveaux, à la fois entre Paris et Berlin et entre les élus de chaque côté de la frontière, ce qui nous permet d’arriver à une solution certes peu satisfaisante, mais tout de même plus acceptable qu’au printemps 2020 », estime Clément Beaune. Président de la région Grand-Est, Jean Rottner (Les Républicains) est moins diplomate : « Il s’agit d’une décision rude et brutale de la part de l’Allemagne. C’est d’autant plus difficile à encaisser que le taux d’incidence en Moselle a reculé de 310 à 285 cas pour 100 000 personnes en une semaine et qu’un gros effort sur la vaccination a été fait avec l’injection de 30 000 doses de plus que ce qui était initialement prévu dans ce département », s’indigne-t-il auprès du Monde. Très en colère, il estime que « la décision du gouvernement allemand est davantage guidée par des considérations politiques que par une logique sanitaire ». En comparaison, le taux d’incidence est de 73 cas pour 100 000 personnes dans la Sarre. Sur place, c’est aussi l’amertume qui domine. « Je regrette beaucoup que Berlin ait pris cette mesure de classement [de la Moselle en « zone de circulation des variants »], qui ne laisse que peu de latitude aux Länder limitrophes pour agir avec pragmatisme », a réagi, dimanche soir, le secrétaire d’Etat aux affaires européennes du Land de Sarre, Roland Theis. Bien que membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel, ce dernier condamne la décision prise par le gouvernement de la chancelière, assurant que la Sarre va « plaider auprès du gouvernement fédéral pour que l’impact de cette mesure sur la population soit limité ».
    Côté mosellan, les mots sont à peu près identiques, même si personne n’a réellement été surpris par la décision allemande, trois jours après que la France a elle-même annoncé que les personnes venant d’Allemagne en Moselle, pour d’autres raisons que professionnelles, devraient désormais être pourvues d’un test négatif datant de soixante-douze heures.
    « Je suis extrêmement déçu. Même si nous avons été en partie entendus, en obtenant des Allemands qu’ils acceptent des tests antigéniques et pas seulement des tests PCR, que ceux-ci puissent dater de quarante-huit heures et non de vingt-quatre heures comme ils l’auraient souhaité, et que la police fasse des contrôles aléatoires et non pas sur la frontière elle-même, cela représente une contrainte très forte pour les dizaines de milliers de personnes qui traversent la frontière tous les jours », confie Gilbert Schuh, président de l’eurodistrict SaarMoselle et maire de Morsbach, un petit bourg voisin de Forbach et limitrophe de l’Allemagne.
    Pour saisir la portée de ces nouvelles contraintes, il suffit de se rendre dans l’une des nombreuses entreprises dont l’activité se déploie de part et d’autre de la frontière. A l’instar de Floratec, une jardinerie-pépinière dont les bureaux se trouvent à Rehlingen-Siersburg, côté allemand, et l’entrepôt à Guerstling côté français.En mars 2020, la mise en place de barrières sur la petite route de campagne qui sépare ces deux petites communes leur avait causé un « véritable choc », confie Rafael Carentz, le patron de cette société d’une quinzaine de salariés. « Pour aller du bureau à l’entrepôt, ça prend normalement moins de trois minutes. Du jour au lendemain, c’est devenu une expédition de presque quatre heures aller-retour, tout ça parce qu’on devait faire un immense détour pour trouver un des rares points de passage qui restaient ouverts entre les deux pays.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#france#moselle#sante#vaccination#depistage#prévalence#politique#UE#frontiere#circulation

  • Covid-19 dans le monde : Israël va vacciner les Palestiniens qui ont un permis de travail
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/covid-19-dans-le-monde-israel-va-vacciner-les-palestiniens-qui-ont-un-permis

    Des vaccins israéliens pour les travailleurs palestiniens. Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche 28 février qu’Israël allait vacciner contre le Covid-19 les 100 000 Palestiniens qui travaillent sur le sol israélien ou dans les territoires occupés en Cisjordanie.Le Cogat, l’organe du ministère de la défense qui supervise les activités civiles dans les territoires occupés, a précisé que cette campagne de vaccination, menée avec le ministère israélien de la santé, débuterait dans les « prochains jours » à des points d’entrée de la Cisjordanie occupée à Israël et dans des « zones industrielles » des colonies israéliennes.
    Plus de 4,65 millions d’Israéliens (50 % de la population) ont reçu au moins une première dose depuis le lancement, le 19 décembre, d’une campagne à la faveur d’un accord avec le laboratoire Pfizer. Les Palestiniens, en revanche, n’ont reçu qu’un peu plus de 30 000 doses de vaccins, dont 2 000 d’Israël, qui s’est engagé à leur en fournir 5 000.Une polémique a enflé la semaine dernière en Israël, car le premier ministre, qui avait assuré que les stocks de vaccins étaient suffisants pour sa population, a souhaité distribuer les excédents pour « acheter la bonne volonté » de pays amis. Une initiative bloquée jeudi par le ministère de la justice.

    #Covid-19#migrant#migration#israel#cisjordanie#palestinien#travailleurmigrant#vaccination#inclusion#sante#economie

  • Green pass: how are Covid vaccine passports working for Israel? | Israel | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/feb/28/green-pass-how-are-vaccine-passports-working-in-israel
    https://i.guim.co.uk/img/media/c4b673b20adfe0150a9591ae7115c7b779f6c6c1/0_223_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    As the UK and other governments consider whether to give Covid-vaccinated people certificates that allow entry to bars, hotels, and swimming pools, one country, Israel, has already deployed its “green pass”.
    The state of 9 million, which has administered jabs to half its population, released an app a week ago that shows whether people have been fully inoculated against the coronavirus or if they have presumed immunity after contracting the disease.Malls and museums have reopened for all, but green pass holders get exclusive access to gyms, hotels, theatres, and concerts, albeit with some limits. Indoor dining in restaurants and bars is due to be included in the green pass scheme next week.
    Life has not got “back to normal”, but it appears to be on its way. Street-side shops are reopening; hotels are accepting bookings; even live music is reemerging from its long slumber. And while masks remain mandatory, many older people who have already been vaccinated have stopped wearing them outdoors.
    (...)The Israeli system is similar to a British proposal announced last week in which an app would prove someone’s Covid status on entering pubs or theatres in England.Boris Johnson, the prime minister, said there were “deep and complex” issues that needed to be considered first. “Ethical issues about what the role is for government in mandating people to have such things, or indeed banning people from doing such a thing,” he said.The UK’s Equality and Human Rights Commission said vaccine certificates could lead to “unlawful discrimination”.Vaccination pass proposals have already prompted a backlash from privacy campaigners and rights groups in other countries. Germany’s ethics council, an independent body that advises the government, has said special conditions for the inoculated might encourage an “elbow mentality”.In Israel, there is concern that the unvaccinated population, whatever their reasons, will be left behind or shunned. Small protests warning that green passes create a new hierarchy in society have been held.Fresh ethical questions were raised last week when the Knesset, the country’s parliament, agreed to give local authorities personal details of unvaccinated residents to help them carry out targeted inoculation campaigns. Tamar Zandberg, a lawmaker, said it was a “slippery slope” for personal privacy.Israel has also recorded a modest but worrying rise in infections that could stall its green pass plans or even threaten a fresh lockdown.Dr Sharon Alroy-Preis, the director of public health services in the health ministry, said the 7 March date to open restaurants and bars to people with green passes could be pushed back.“We have to see how we do this in an orderly manner,” she told Army Radio. “We will have to see what the infection situation is throughout that reopening.”

    #Covid-19#migrant#migration#sante#grandebretagne#israel#passeportvaccinal#vaccination#test

  • Vaccination contre le Covid-19 : où en est votre département ? | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/vaccination-contre-le-covid-19-ou-en-est-votre-departement-699870

    Regard de cartographe. Pour ce nouveau « regard de cartographe », Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS en sciences de l’information géographique, vous permet de suivre où en est la vaccination contre la Covid 19 dans votre département. Cette carte est régulièrement mise à jour, au fur et à mesure de l’actualisation des données par Santé Publique France.

    https://neocarto.hypotheses.org/author/neocarto
    #cartographie #vaccination #coronavirus

  • Reconfinement : pourquoi Emmanuel Macron ne varie pas
    https://www.lejdd.fr/Politique/reconfinement-pourquoi-emmanuel-macron-ne-varie-pas-4028138

    Quand on aura vacciné 80% des plus fragiles, on aura une réalité épidémiologique proche d’un épisode de grippe. Ce sera le cas en mai

    Finalement, c’est pas l’été qui est attendu pour le mois de mai... C’est la vaccination des vieux.

    #à_chaque_jour_sa_révélation

  • Vaccination : le partenariat avec Doctolib contesté devant le Conseil d’Etat
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260221/vaccination-le-partenariat-avec-doctolib-conteste-devant-le-conseil-d-etat

    Un collectif de professionnels de la santé reproche à Doctolib d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.

    Un collectif a déposé, jeudi 25 février, une requête devant le Conseil d’État visant à obtenir l’annulation du partenariat passé entre le gouvernement et Doctolib pour la prise de rendez-vous dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19.

    Ce référé-liberté, que Mediapart a pu consulter, a été signé par des professionnels de santé, le collectif InterHop, le professeur Didier Sicard, le Syndicat de la médecine générale, l’Union pour une médecine libre, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes et la Fédération des médecins de France, ainsi que par des associations de patients, comme ActUp santé Sud-Ouest ou Marie Citrini, représentante des usagers de l’AP-HP.

    Ils reprochent à la société franco-allemande de mettre en danger les données personnelles des patients en confiant leur hébergement à Amazon Web Services (AWS), une société soumise au droit américain et donc aux programmes de surveillance permis par celui-ci.

    L’annonce de ce partenariat entre le gouvernement et Doctolib avait été faite le mardi 12 janvier par le ministre de la santé Olivier Véran lors d’une audition par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Comme l’a indiqué celui-ci à l’époque, ce sont en fait trois prestataires qui ont été sélectionnés par le gouvernement : les sociétés Doctolib, Maiia et Keldoc. Ce choix a été opéré à la dernière minute, l’État n’ayant pas anticipé ce sujet lors de la construction en catastrophe de son système d’information pour le suivi de la vaccination.

    Cependant, comme le souligne la requête rédigée par Me Juliette Alibert, la plateforme du leader français du secteur est celle vers laquelle les candidats à la vaccination sont renvoyés afin de prendre un rendez-vous. Les requérants expliquent en effet avoir réalisé, le 25 janvier dernier, une « analyse du site Santé.fr », sur lequel les patients doivent se rendre pour prendre rendez-vous.

    Celle-ci révèle « que 861 centres de vaccination passent par la solution de prise de rendez-vous en ligne Doctolib, contre 39 et 97 pour les deux autres solutions (respectivement Maiia et Keldoc) », affirme la requête, soit un taux de redirection de « plus de 80 % ».

    Un chiffre correspondant à un décompte effectué par Mediapart mardi 2 février qui avait alors recensé 925 centres de vaccination utilisant Doctolib, sur un total de 1 133, soit une proportion de 81,6 %.

    En plus d’être en situation de quasi-monopole, Doctolib collecte une quantité importante de données sensibles. Le patient doit tout d’abord donner, lors de son inscription, son identité, sa date de naissance, son adresse mail et son téléphone. Il doit également indiquer le « motif de la consultation », c’est-à-dire la raison pour laquelle il fait partie des personnes prioritaires pour la vaccination.

    Le patient doit ainsi préciser s’il a plus de 75 ans, s’il est un professionnel ou s’il est atteint d’une des « pathologies à haut risque » ouvrant droit à un vaccin, comme les cancers, les maladies rénales ou certaines maladies rares.

    Le recours pointe que, de surcroît, Doctolib dispose déjà d’une importante quantité d’informations sur de nombreux patients, collectées à l’occasion de ses activités habituelles. Ainsi, il y a de fortes chances que des patients souhaitant se faire vacciner disposent déjà chez Doctolib d’un « historique » résumant leurs rendez-vous pris via la plateforme.

    « En croisant les données recueillies en lien avec la vaccination contre le Covid-19 avec l’historique des rendez-vous, il est possible de définir directement les pathologies dont souffre le patient et de renseigner son état de santé », s’inquiètent les requérants. Ils citent l’exemple d’un candidat à la vaccination dont l’historique révélerait de nombreux rendez-vous chez un néphrologue. « Il est dès lors très facile d’en déduire, en croisant les données, qu’il est prioritaire en raison d’une maladie rénale sévère, voire nécessitant d’être dialysé. »

    Mais leur principale critique porte sur les conditions d’hébergement des données de Doctolib. La société a en effet choisi d’avoir recours à la société américaine Amazon Web Services. Or, pointe la requête, cette solution emporte le risque de voir ces données visées par les programmes de surveillance permis par le droit américain, comme l’a d’ailleurs déjà reconnu le Conseil d’État en fin d’année 2020.

    En effet, au mois d’octobre dernier, un collectif avait déjà contesté devant le juge administratif le choix du gouvernement en matière d’hébergement de données de santé. À l’époque, il s’agissait de celles détenues par le Health Data Hub, la gigantesque plateforme devant centraliser, à terme, l’ensemble des données de santé des Français en confiant l’hébergement de celles-ci à la solution Azure de Microsoft.

    Ce recours se fondait sur un arrêt rendu le 16 juillet 2020 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ayant annulé le « bouclier de protection des données », ou Privacy Shield, accord qui régissait les transferts de données personnelles entre les États-Unis et les pays de l’Union européenne.

    Or, dans cette décision, la CJUE ne se contentait pas d’évoquer le simple cas des transferts volontaires de données et s’inquiétait des cas de transferts imposés ou de consultations à distance par des agences américaines. Elle pointait les dangers de deux textes, le « Foreign Intelligence Surveillance Act » (Fisa) et l’« Executive Order ( EO) 12333 » régissant des programmes de surveillance américains, « qui instituent des programmes permettant l’accès des autorités publiques états-uniennes à des fins de sécurité nationale aux données personnelles transférées de l’UE vers les États-Unis, de façon particulièrement large et sans ciblage ». Parmi ces programmes figurent Prism et UpStream, dont l’ampleur avait été révélée par Edward Snowden en 2013 et qui ont été depuis maintenus.

    Interrogée sur cette question dans le cadre de la procédure contre le Health Data Hub, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) avait, le jeudi 8 octobre, transmis au Conseil d’État un mémoire dans lequel elle rejoignait l’analyse de la CJUE.

    « Même dans le cas où l’absence de transferts de données personnelles en dehors de l’UE à des fins de fourniture du service serait confirmée, affirmait la Cnil, la société Microsoft peut être soumise, sur le fondement du Fisa, voire peut-être de l’EO 12333, à des injonctions des services de renseignement l’obligeant à leur transférer des données stockées et traitées sur le territoire de l’Union européenne. »

    En conséquence, la commission appelait tout simplement l’État à cesser « dans un délai aussi bref que possible » de confier l’hébergement des données de santé des Français à Microsoft ou toute autre société soumise « au droit états-unien ».

    Ces inquiétudes semblaient avoir été entendues par le gouvernement. Dès le jour de la transmission du mémoire de la Cnil, à l’occasion d’une audition au Sénat, le secrétaire d’État au numérique Cédric O avait fait part de sa volonté de trouver une autre solution d’hébergement. « Nous travaillons avec Olivier Véran, après le coup de tonnerre de l’annulation du Privacy Shield, au transfert du Health Data Hub sur des plateformes françaises ou européennes », avait-il affirmé.

    Dans sa décision, rendue le vendredi 14 octobre, le Conseil d’État avait rejeté le recours de SantéNathon en raison de l’utilité du Health Data Hub dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, mais tout en reconnaissant les risques de transferts pointés par la Cnil. Il appelait les autorités à concrétiser, « dans les délais les plus brefs possible », leurs engagements.

    Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil Marie-Laure Denis, et révélé par Mediapart le 22 novembre 2020, Olivier Véran affirmait même souscrire « pleinement » aux craintes exprimées par la Cnil dans son mémoire et s’engageait à trouver une solution technique « dans un délai qui soit autant que possible compris entre 12 et 18 mois et qui, en tout état de cause, ne dépasse pas deux ans ».

    Lundi 22 février, c’est la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam) qui dénonçait, dans un communiqué, le risque de confier les données de santé des Français à une entreprise américaine. « Les conditions juridiques nécessaires à la protection de ces données ne semblent pas réunies pour que l’ensemble de la base principale soit mise à disposition d’une entreprise non soumise exclusivement au droit européen […] indépendamment de garanties contractuelles qui auraient pu être apportées », écrivait-elle au sujet du Health Data Hub.

    « Il s’avère donc qu’ensemble, la CJUE, la Cnil, la Cnam […], le Conseil d’État et le gouvernement lui-même reconnaissent que l’état de la législation américaine ne permet pas une conciliation avec le droit à la protection des données tel que régi par le RGPD, que les données soient hébergées ou non dans l’Union européenne », résume la requête contre le partenariat de Doctolib.

    Pour les requérants, la société française, en recourant aux services d’Amazon, se place dans la même situation que le Health Data Hub avec Microsoft. « Par analogie […], les risques qui entourent l’entrepôt de données de santé hébergé par une société de droit américain sont identiques à ceux liés à une solution privée de prise de rendez-vous dont les données de santé sont hébergées par une société de droit américaine », affirment-ils.

    En conséquence, ils demandent au Conseil d’État d’ordonner « la suspension du partenariat avec Doctolib » et, « au ministère de la santé, d’avoir recours à d’autres solutions de gestion de la prise de rendez-vous ». La requête demande, subsidiairement, au juge administratif de solliciter la Cnil afin d’obtenir son analyse sur cette affaire. Si le référé-liberté est jugé recevable par le Conseil d’État, celui-ci devra normalement se prononcer dans les 48 heures.

    Contacté par Mediapart vendredi dans la journée, Doctolib explique n’avoir pas encore eu connaissance du recours et ne dispose « à date d’aucun élément sur ce sujet ». La société renvoie à sa page consacrée à la protection des données et souligne avoir « pris depuis 2013 des engagements forts pour protéger la vie privée et la sécurité des données de » ses utilisateurs.

    Concernant le recours aux services d’Amazon, Doctolib affirme avoir, depuis mai 2019, « publiquement recours à AWS comme partenaire pour l’hébergement sécurisé des données de santé ». La société souligne le fait que la société américaine héberge ses données « en France et en Allemagne ». Elle a par ailleurs été certifiée « hébergeur de données de santé » et « est à ce jour l’un des tout premiers hébergeurs du monde, notamment en matière de protection des données ».

    « Doctolib a par ailleurs mis en place un chiffrement systématique de l’ensemble des données hébergées chez AWS. Les clefs de chiffrement et déchiffrement sont quant à elles hébergées en France chez un hébergeur français », insiste la société.

    Enfin, concernant le partenariat passé avec le ministère de la santé, Doctolib renvoie vers celui-ci. « Nous pouvons simplement vous dire que nous sommes mobilisés jour et nuit pour aider les citoyens à accéder facilement à la vaccination et les centres de vaccination à gérer cette campagne », ajoute la société.

    Également contacté, le ministère de la santé n’avait, lui, pas encore réagi vendredi en fin d’après-midi.
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    ##santé ##CJUE

  • Covid-19 : Israël « achète la bonne volonté » de pays alliés avec ses surplus de vaccins
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/25/israel-achete-la-bonne-volonte-de-pays-allies-avec-ses-surplus-de-vaccins-an

    Mercredi, M. Nétanyahou a rappelé que plus de 5 millions d’Israéliens ont déjà été vaccinés et que l’ensemble de sa population adulte (6,2 millions) pourrait l’être d’ici quelques semaines. Le premier ministre estimait que son pays disposait de stocks « plus que suffisants » et pouvait se permettre de réduire ceux constitués auprès du laboratoire Moderna.Le ministre de la défense, Benny Gantz, a réagi en déplorant que M. Nétanyahou ne l’ait pas consulté au préalable et n’ait pas réuni le cabinet de sécurité. « Le fait que Nétanyahou vende, sans en répondre, les vaccins qui appartiennent aux citoyens d’Israël, lesquels les ont payés avec leurs impôts, montre qu’il pense diriger un royaume plutôt qu’un Etat », dénonçait-il. On ignore si le laboratoire Moderna a été consulté.
    L’Autorité palestinienne (AP) s’est, quant à elle, vu promettre 5 000 doses par Israël, qui en a déjà livré un ou deux milliers. Elle a également reçu de Moscou 10 000 doses du vaccin Spoutnik V et compte sur le système Covax de l’Organisation mondiale de la santé. Un rival du président Mahmoud Abbas, Mohammed Dahlan, a par ailleurs fait livrer cette semaine 20 000 doses des Emirats arabes unis, où il vit en exil, dans la bande de Gaza, par le biais de l’Egypte. Mais ces arrivages ne peuvent assurer l’injection des deux doses aux quelque 25 000 travailleurs de santé en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël estime que rien ne l’oblige légalement à combler cet écart, renvoyant l’AP à sa responsabilité en matière de santé, selon les accords d’Oslo. Mais cette situation pose un problème moral autant que d’image. A tout le moins, elle inquiète les autorités sanitaires israéliennes, nombre d’experts faisant valoir que le pays et les territoires occupés forment un écosystème sanitaire uni. Une immunité de masse pourrait ne pas être obtenue en Israël si la Cisjordanie demeure exclue – à l’exception notable des colonies.
    Israël prend la mesure de cette situation en prévoyant, selon la presse, de vacciner une partie des 120 000 travailleurs palestiniens qui franchissent le mur de séparation quotidiennement. Pendant la première vague de contaminations, en mars 2020, leur circulation avait été bloquée. Mais, durant la deuxième vague, à l’été, nombre d’Arabes israéliens avaient contourné le confinement en se rendant dans des centres commerciaux et des restaurants ouverts dans les territoires. Depuis un an, les allers-retours sont demeurés constants entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie.

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