• « La #forêt_amazonienne est habitée depuis toujours »

    Sous ses dehors sauvages, la forêt amazonienne est habitée depuis des millénaires par des populations qui ont su l’exploiter tout en la préservant, comme le raconte le géographe François-Michel Le Tourneau dans ce 4ᵉ volet de notre série d’été consacrée à la forêt.

    On imagine la forêt amazonienne comme un espace vierge de présence humaine. Mais c’est loin de la vérité. Vous êtes spécialiste de la région amazonienne, notamment dans sa partie brésilienne. Pouvez-vous nous dire qui habite cette forêt aujourd’hui ?
    François-Michel Le Tourneau1. Depuis une trentaine d’années, le concept de forêt vierge appliqué à l’Amazonie est en train de voler en éclats. L’histoire de la région a été dominée jusqu’aux années 1970 par des archéologues occidentaux, qui avaient imposé l’idée d’une forêt impénétrable, produisant peu de ressources, en particulier peu de protéines animales, où ne pouvaient subsister que quelques tribus nomades. Mais c’est faux ! D’abord, le peuplement de cette région remonte au moins à 11 000 ans avant notre ère. Différentes populations ont peu à peu domestiqué des plantes comme le riz et le manioc. Elles ont par ailleurs développé des civilisations denses et quasi-urbaines dans les siècles qui ont précédé la colonisation européenne, comme le montre l’apport récent du lidar, une technique de télédétection laser qui traverse la canopée et révèle le modelé exact du sol.

    Mais à cause de l’arrivée des Européens et, avec eux, des épidémies, 80 % à 90 % de cette population a été décimée. Les Portugais ont alors importé de la main-d’œuvre depuis l’Afrique et une partie de ces esclaves, les quilombolas, appelés aussi « Noirs marrons », se sont échappés pour vivre en forêt. Par ailleurs, des métissages ont eu lieu entre Amérindiens et Européens, dont sont issus les caboclos, des paysans qui ont formé petit à petit le gros de la population du bassin amazonien. Le peuplement de la forêt amazonienne est donc le fruit d’une histoire où se sont succédé et mélangées des populations d’origines très différentes.

    Les Amérindiens ne sont donc pas les seuls habitants de cette forêt ?
    F.-M. Le T. Non, en effet. Et l’histoire ne se termine pas là ! Au XIXe et au XXe siècle, deux grandes vagues d’immigration ont entraîné des afflux de population du Nord-Est. À la fin du XIXe siècle, quand la demande de latex a explosé dans le monde, 500 000 seringueiros sont venus pratiquer en forêt la saignée des hévéas (seringueira en portugais, Ndlr). L’euphorie liée au commerce du caoutchouc n’a pas duré longtemps, car la Malaisie a repris cette exploitation à grande échelle. Comme dans le conte de Cendrillon, la région amazonienne s’est rendormie pour plus d’un siècle. Jusqu’à ce que le régime militaire brésilien arrivé au pouvoir en 1964 décide de développer une région considérée – toujours à tort ! – comme vide et arriérée et de l’arrimer au reste du pays, craignant une prise de contrôle par d’autres puissances. Il organise alors un grand plan de colonisation agricole par des populations paysannes sans terre, ce qui lui permet en même temps d’éviter une réforme agraire dans le reste du pays.

    Plusieurs millions de personnes arrivent ainsi dans les années 1970-1980, profitant des routes qui sont construites dans le même temps à travers la forêt. La population urbaine commence à dépasser la population rurale… au point que la géographe brésilienne Bertha Becker qualifiait dès 2000 cette Amazonie brésilienne de « forêt urbanisée » ! Aujourd’hui, environ 25 millions de personnes vivent en Amazonie brésilienne, dont 753 000 Amérindiens. Parmi elles, 350 000 habitent au cœur même de la forêt.

    La population amérindienne est à nouveau en progression ?
    F.-M. Le T. Oui, elle a fortement augmenté depuis trente ans au Brésil en général et en Amazonie en particulier. Depuis les années 1970, une meilleure prise en charge sanitaire, notamment vaccinale, a amélioré la santé des Amérindiens. Surtout, une convergence est apparue à partir de 1985 entre la montée des préoccupations environnementales d’une part et les luttes sociales des populations autochtones d’autre part.

    En 1988, une nouvelle constitution a reconnu leurs droits et leurs langues, et leur a restitué de larges pans de territoires : aujourd’hui, sur 3,3 millions de kilomètres carrés de forêt amazonienne brésilienne, environ 1,3 million de kilomètres carrés (trois fois la France métropolitaine environ) sont exclusivement réservés aux Amérindiens. À cela s’ajoutent les terres allouées à d’autres populations traditionnelles, comme les seringueiros. Confrontés dans les années 1970 à l’arrivée de propriétaires qui défrichent massivement, ils ont obtenu une gestion communautaire de ces terres. Même chose pour les ribeirinhos vivant sur les berges du fleuve, qui ont récupéré des réserves de développement durable et des droits spécifiques dans la préservation de ces écosystèmes.

    On oublie trop souvent que des centaines d’espèces et de variétés étaient cultivées en forêt par les Amérindiens avant le contact avec les Européens, sans entraîner de dégradation de la fertilité des sols, au contraire ! Là où les grandes entreprises agricoles défrichent d’immenses surfaces pour ne faire pousser que quelques espèces à grand renfort d’intrants chimiques.

    De quelle façon ces populations vivent-elles de la forêt ?
    F.-M. Le T. Les Amérindiens pratiquent pour la plupart un système mixte qui repose sur une agriculture rotative par abattis-brûlis, la collecte de ressources végétales (graines, semences, lianes), ainsi que la pêche et la chasse. Pour fonctionner, ce système impose d’avoir accès à de vastes surfaces qu’ils parcourent en fonction des saisons et des besoins.

    Les autres populations traditionnelles ont repris certaines bases des Amérindiens, notamment l’agriculture rotative, mais elles utilisent souvent plus intensivement d’autres ressources car elles tirent une partie de leur subsistance de la vente de ces produits (noix, fibres, semences, etc.) sur les marchés. Dans les deux cas, de plus en plus, les allocations sociales et les salaires participent aussi aux économies des familles, entraînant des changements de régimes alimentaires pas toujours heureux.

    Ces populations traditionnelles sont-elles un rempart contre la déforestation ?
    F.-M. Le T. En partie oui. Le gouvernement brésilien considère d’ailleurs que les territoires amérindiens participent au réseau des unités de conservation de l’environnement. Dans le même temps, les politiques de développement se pensent toujours face à une nature sauvage qu’il s’agirait de domestiquer, avec des plantations monospécifiques, des pâturages destinés aux élevages ovins et bovins, des grandes cultures, qui ne laissent aucune place aux processus naturels. L’idée perverse d’une profusion inépuisable de la forêt n’est pas remise en question...

    Mais les peuples autochtones deviennent aussi, pour certains, prisonniers d’une injonction à sauver la forêt. Or, leur projet de développement dans le futur n’est pas forcément de conserver un mode de vie traditionnel. De nouveaux besoins se font jour, qui nécessitent souvent l’accès à des revenus monétaires. Certains, pour subsister, acceptent de faire des coupes à blanc (abattage sur de très grandes surfaces de la totalité des arbres d’une exploitation forestière, Ndlr) dans la forêt afin d’y créer des pâturages pour de l’élevage. Doit-on les en empêcher ? Il faut noter enfin que la plupart ne résident plus seulement dans leurs territoires d’origine mais pratiquent des mobilités circulaires entre ville et forêt, utilisant l’espace périurbain pour continuer leurs activités agricoles et de collecte tout en profitant des avantages de la ville, comme l’accès à la scolarité ou à des emplois rémunérés.

    Le sujet est compliqué. En réalité, ce devrait être à l’État de protéger cet environnement, tout en acceptant le droit à l’autodétermination de ces populations et leur aspiration à une prospérité matérielle équivalente à celle du reste du Brésil.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-foret-amazonienne-est-habitee-depuis-toujours

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  • Berliner Hausarzt Freisleben über Corona-Aufarbeitung : „Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm ?“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-hausarzt-erich-freisleben-corona-aufarbeitung-li.2233121

    Quand un vieux médecin généraliste raconte ses observations pendant l’épidémie du covid on comprend une chose : on s’est fait avoir par l’industrie pharmaceutique, les élus et politiciens tous partis politiques confondus, par les administrations et les instituts de recherche. Quand on regarde l’histoire de plus près on y trouve des médecins partout, du chef d’institut de recherche, en passant par le ministre de la santé jusqu’à à la présidente de la commission européenne von der Leyen .

    Bref, la confiance dans les médecins s’est révélée comme une énorme erreur, dangereuse pour tous, mortelle pour des dizaines de milliers.

    La médecine tue. Il est temps que les patients prennent en mains leur destin.

    13.7.2024 von Erich Freisleben - Unzählige offene Fragen, Widersprüche und düstere Zukunftsaussichten: Im Zuge der Corona-Aufarbeitung müssten auch Fehlentwicklungen in der Medizin angegangen werden.

    Vier Jahre nach dem Krieg und zeitgleich mit der Verkündung des deutschen Grundgesetzes wurde ich geboren. Heute, nach Jahrzehnten erfüllender hausärztlicher Tätigkeit kann ich zufrieden und dankbar auf eine Zeit anhaltenden Friedens und wachsenden Wohlstands zurückblicken, fernab von den vielen prekären Lebensräumen der Welt. Wenn ich in Richtung der Zukunft meiner Kinder schaue, beschleichen mich Trauer und Angst. Trauer wegen des Verlusts unbeschwerter Freiheit und Angst vor zunehmender Unvernunft.

    Ich schreibe, um meine Mitmenschen wachzurütteln für Fehlentwicklungen, vor allem im Gesundheitswesen. Gesundheit ist eine Grundlage, um kreativ in Freiheit zu leben. Sie war und bleibt mein Thema nach 47 Jahren ärztlicher Tätigkeit, einer medizinhistorischen Dissertation über die Rassenideologie und „Rassenhygiene“, Gremienarbeit in der kassenärztlichen Selbstverwaltung und literarischen Beiträgen.

    Mein kritischer Blick richtet sich auf das Denken, mit dem wir unser Leben gestalten und welches unser Moralempfinden prägt. Um die Zeit meines Abiturs lebten in den Köpfen der Erwachsenenwelt noch die Denkinhalte der Vergangenheit weiter. „Sie mit Ihrer Kopfform hätten das wissen müssen“, war beispielsweise eine gängige Floskel unseres Lateinlehrers.

    Erst die Aufarbeitung des Nationalsozialismus im Zuge der 68er-Bewegung machte die Schattenseiten einer einseitigen Wissenschaftsauffassung bewusst. Wenn man Menschen lediglich als biologisches Funktionsgebilde begriff und die Evolution allein als Optimierungsmechanismus verstand, war der Weg zu Selektion und Züchtung nicht weit, vor allem, wenn man sich dabei im Einklang mit Naturgesetzen wähnte.

    Sollte unsere Lehre aus der Eugenik nicht sein, dass eine biologistisch-mechanistische Fokussierung, die von den immateriellen menschlichen Wesenseigenschaften, dem Bewusstsein, der Empathie und der Liebesfähigkeit abstrahiert, in die Kälte von Mord und grauenhaften Menschenversuchen führen kann?

    Die 80er-Jahre des letzten Jahrhunderts wurden endlich zu einer Blütezeit von Bestrebungen, bei denen man die Biologie des Menschen, seine metaphysischen Qualitäten und seine komplexe Verwobenheit mit seiner sozialen und physischen Umwelt in Einklang zu bringen versuchte und das Tor zu einem neuen Gesundheitsbewusstsein öffnete. Die therapeutische Palette wurde über die Pharmakotherapie hinaus um neue Psychotherapieformen, natürliche Heilmethoden aus aller Welt, Körpertherapien, Achtsamkeitsübungen und vielem mehr bereichert und die ersten Bioläden stärkten das Ernährungsbewusstsein.

    Im letzten Jahrzehnt des 20. Jahrhunderts setzte etwas ein, was ich als „Gegenoffensive“ bezeichne. Im Gegensatz zu dem beschriebenen eigendynamischen Prozess der Reflexion erscheint diese als ein strategisches Konzept. Sie eröffnete eine Schlacht um das Gesundheitsbewusstsein der Menschen, die zunehmend als lukrative Konsumenten betrachtet wurden. Konsumgüter für die Gesundheit lassen sich am besten vermarkten, wenn man Angst vor Krankheit fördert und dafür Gegenmittel anbietet. Erfolgreiches Pharma-Marketing weiß seine Produkte als modernste Spitzenleistungen zu labeln, deren Eingriffe in biologische Funktionen allein geeignet seien, Unheil abzuwenden.

    So verschieden die Zielrichtung von Eugenik und Konsumismus sind, so profitierten und profitieren sie gleichermaßen von einem Tunnelblick und vom Flair vermeintlich wissenschaftlicher Ratio. Die Eugenik hatte einen geistigen Vorlauf von etwa 60 Jahren, während derer sie so weit salonfähig geworden war, dass Unfassbares inmitten unserer Kulturnation geschehen konnte. Sind wir es unserer Historie nicht schuldig, eine Renaissance biologistischer Fokussierung wachsam im Auge zu behalten? Auch der derzeitige Umschwung vollzieht sich nur allmählich in scheinbar harmlosen Etappen, die hier beschriebenen werden:
    Etappe eins: Verachtung der menschennahen Medizin und Umverteilung

    In den Gesundheitsgazetten in den 90er-Jahren griff eine Fortschrittseuphorie um sich. Hochspezialisierte Mediziner nannten Hausarztpraxen verächtlich „Quasselbuden“. Mit den ersten finanziellen Engpässen der Gesundheitsversorgung um das Jahr 1996 wurde unter dem Mantra „Geld ist genug da, es wird nur falsch ausgegeben“ zunächst in der ambulanten Medizin das Honorar zugunsten von Technik und innovativer Pharmakologie und zulasten der sprechenden Medizin verschoben.

    In Seminaren der kassenärztlichen Vereinigungen legte man den Verlierern nahe, sich an technisierten Großpraxen zu orientieren oder alternativ den Praxiserlös durch den Verkauf von Gesundheitsprodukten zu stabilisieren. Der Hausarztberuf mit seiner schlechten Vergütung für Arzt-Patienten-Kontakte und den zeitintensiven Hausbesuchen wurde für den ärztlichen Nachwuchs unattraktiv.

    Etappe zwei: Biologistische Renaissance

    Um die Jahrtausendwende wurde die von David Sackett vorgezeichnete „Evidenz basierte Medizin (EbM)“ zum neuen Standard der Medizin. Die Schnittmenge ihrer drei Grundpfeiler – erstens die Patientenwünsche, zweitens die praktische ärztliche Erfahrung und drittens die Studienlage – sollten Leitplanken ärztlichen Handelns sein. Die Bezeichnung „Evidenz basiert“, die nach Sackett eigentlich eine ganzheitliche Sicht versprach, fußte, kaum eingeführt, nur noch auf spezielle akademische Studien, die sich letztendlich nur für pharmakologische Einzeleffekte eigneten.

    Unter solchem Etikettenschwindel und unter dem Deckmantel angeblicher wissenschaftlicher Qualitätssicherung erlebte die biologistisch-mechanistischen Sicht ihre Renaissance. Aus Leitplanken wurden Anweisungen für „pflichtgemäßes“ ärztliches Handeln und diese prägten nun die Medizinerausbildung.
    Etappe drei: Formalisierung und Spezialisierung

    Unter den Begriffen Qualität, Vergleichbarkeit und Rationalität wurde die Honorierung pauschalisiert und an Diagnoseziffern gebunden. Die Pauschalierung machte den niedrigst möglichen Behandlungsaufwand zum allgemeinen Maßstab und die Ziffern bildeten nur einen Teil der Behandlungsrealität ab.

    2002 wurden die Fallpauschalen in die Kliniken eingeführt. Als Konsequenz des mageren Honorars zog bei Hausärzten, bei der fachärztlichen Basisversorgung und bei Kliniken der Grundversorgung Zeitmangel und Hektik ein. Je spezialisierter und damit affiner für Hightech und innovative Pharmakologie, desto besser verdiente man. Daran hat sich bis heute nichts geändert. Diese Art der Innovation wurde zum Schwungrad der modernen Medizin. Praxen und Kliniken, die sich darauf ausrichteten, stehen wirtschaftlich nun glänzend da.

    Die Drittmittel finanzierte Wissenschaft profitiert, wenn sie zweckgebundenes Wissen dafür bereitstellt, während weniger lukrative Fragestellungen in der Forschung an Bedeutung verlieren. Die medizinische Grundversorgung wird zunehmend nur noch von den „Loosern“ aufrechterhalten, welche aus ethischer Haltung heraus für wenig Geld die Hauptlasten tragen. Zeit für den kranken Menschen und eine ganzheitlich kreative Medizin sind nun eine Sache des Geldbeutels.
    Etappe vier: Ideologisierung und Diskriminierung

    Der Menschen zugewandte „alte Hausarzt“ wurde zum Auslaufmodell. Der Erfahrungsheilkunde und der komplementären Medizin als weitere Orte von Zuwendung wurde in kampagnenartigen Meinungsbeiträgen der Medien nun sogar „Wissenschaftsfeindlichkeit“ unterstellt. Ihren „Schwurbeleien“ würde es an Vernunft fehlen und sie richteten sich gegen das „Erbe der Aufklärung“, so der Tenor.

    In mehreren Wellen wurden zuerst die Heilpraktiker, dann Ärzte mit der Zusatzbezeichnung Homöopathie und Anthroposophische Medizin und schließlich die naturheilkundlich-komplementäre Medizin überhaupt attackiert. In zunehmend aggressiver Tonlage forderte man Verbote für alles, was nicht das Siegel einer einspurigen, Pharmaka lastigen Evidenz trug.

    An die Stelle des Respekts vor der Patientenpräferenz trat nun ein arroganter Paternalismus des Spezialistentums. Im Kern ging es der Kampagne aber gar nicht um die besonderen Heilmethoden, sondern um die Therapiefreiheit an sich. Es soll nun nicht mehr gelten „Wer heilt, hat recht“, sondern „Leitlinientreue hat recht“.

    Etappe fünf: Totale Ökonomisierung und Mangelverwaltung

    Die Gewinner in der Schlacht um die Gesundheitsversorgung, die Medizinindustrie und innovativen Pharmagiganten übten mittels ihres prall gefüllten Marketing-Budgets immer mehr Einfluss auf die Politik, die Universitäten, die Fachgesellschaften, die Leitliniengremien und die Kontrollorgane aus. Grob gesagt, galt nun: „Wer die Studien bezahlt, hat recht.“ Dies bedeutet nicht weniger, als dass der Kommerz den Zugriff auf die medizinischen Inhalte erhielt.

    Exemplarisch sind die Gewinne der Spezialmedizin am Preisanstieg für pharmakologischen Innovationen abzulesen: Seit 2010 hat sich laut dem Wissenschaftlichen Institut der AOK (WIdO) der durchschnittliche Preis für Spezialmedikamente pro Packung von unter 400 Euro auf über 20.000 Euro im Jahr 2022 erhöht. Wenn heute für die CAR-T-Zell-Behandlung einer seltenen Krankheit ein Behandlungspreis von bis zu 2,1 Millionen Euro bezahlt wird, bleiben die Lücken verborgen, die in der Folge in die medizinische Grundversorgung gerissen werden.

    Weniger spektakulär, jedoch in der Menge lukrativ war es, Leitlinien der Normalwerte für Blutfette, Blutdruck und Blutzucker hinunterzuschrauben, wodurch grenzwertige Befunde als medikamentös behandlungsbedürftig erscheinen. Die Kehrseite der teuren Übermedikalisierung sind Hausarztmangel, Pflegenotstand, Krankenhaussterben, lange Wartezeiten und zuletzt auch Lieferschwierigkeiten für lebensnotwendige Billigmedikamente.

    Etappe fünf: Behandlungsdiktat und Behandlungszwang. Medizin am Kipppunkt?

    Vielleicht fragen Sie sich, warum Ihnen die Zusammenhänge in dieser Form noch nicht erklärt wurden. Jeder ist für die meisten Bereiche des modernen Lebens Laie und braucht­­ saubere Informationen. Die vierte Gewalt im Staat, die Medien, haben Ihnen diese offensichtlich nicht vermittelt. Das wirft die Frage auf, ob diese das Wächteramt gegenüber den Mächtigen noch wie einst ausüben. Um so wichtiger wird diese Frage in Anbetracht der Berichterstattung während der Corona-Pandemie:

    Sind wir richtig über die Gefahren des Erregers, über die Schutzmaßnahmen, über die Belegung der Intensivstationen, über die Risiken der neuen Impftechnik und über deren Wirkungen und Nebenwirkungen aufgeklärt worden? Haben Menschen aufgrund falscher Informationen Schaden erlitten?

    Die Antworten mögen Sie sich selbst geben, denn das Management der Corona-Pandemie und der Corona-Impfungen wird sehr kontrovers beurteilt. Ich rekapituliere hier nur zur Ergänzung Ihrer Informationen anhand einiger Notizen in Kürze dasjenige, was ich selbst in meiner Praxis erlebt, auf meiner Homepage dokumentiert und in einem Buch ausführlich beschrieben habe:

    Während der Lockdown-Zeiten 2020 und Frühjahr 2021 ist meine Praxis immer geöffnet, es gibt Sonderzeiten für akute Infekte. Ich habe einige schwere Verläufe von Covid-Infektionen gesehen, aber nur wenige Todesfälle. Statistisch besteht im Februar 2021 bereits Untersterblichkeit.

    Frühjahr 2021: Beginn von Impfungen von 150 über 60-Jährigen, begleitet von einer Aufklärung über alle mir bekannten Risiken. Vor zweiter Dosis Bestimmung von Gerinnungswerten, 30 Prozent der Geimpften haben erhöhte Werte (D-Dimere).

    Anfang Mai 2021: 62-Jähriger mit leichtem Bluthochdruck an Sinusvenenthrombose verstorben. Von nun an akribische Befragung und Untersuchung aller Geimpften. Bis September 20 schwere und anhaltende Impfnebenwirkungen registriert. Meldung an das Paul-Ehrlich-Institut und die Arzneimittelkommission der deutschen Ärzteschaft mit Begleitschreiben über komplexe Symptomatik und Laborbefunde. Viele junge Menschen mit schweren neurologischen Symptomen gesehen, einige haben gut auf Kortison reagiert. Keine Reaktion von Behörden auf mein Anschreiben. Eigene Impfaktivität gestoppt.

    Mitte Mai 2021: In Presse und Fachzeitschriften außer über Astrazeneca keine Informationen zu Impfnebenwirkungen. Bin empört über die Sorglosigkeit des Deutschen Ärztetags, der Kinderimpfungen befürwortet. Mache mit Kollegen, die ebenfalls dagegen sind, Kurzvideos. Mein Video bei YouTube wird gelöscht, nach Protest wieder online.

    September 2021: Gebe Buch heraus: „Ansichten eines Hausarztes: Wege aus dem Corona-Dilemma“.

    November 2021: Anfrage von #allesaufdentisch wegen Interview. Habe inzwischen 30 Fälle gesehen. Mein 20-Minuten-Interview wurde 700.000-mal aufgerufen. Über hundert Kommentare nennen die gleichen Symptome, die ich auch gesehen habe.

    Dezember 2021: Bis zur Abgabe meiner Praxis im Juni 2022 täglich lange Schlangen von Menschen aus der gesamten Bundesrepublik vor meiner Praxis. Kollegen in Praxen und Kliniken glauben den Patienten nicht und halten sie für Psychosomatiker. Immer wieder die gleichen typischen Laborauffälligkeiten. Mache weitere therapeutische Erfahrungen. Da keine EbM-Leitlinien vorhanden sind, besteht dafür hohes juristisches Risiko. Bundestagsbeschluss der einrichtungsbezogenen Impfpflicht.

    Februar 2022: Täglich verzweifelte Beschäftigte aus Gesundheitswesen, die Ausweg aus Impfpflicht suchen. Krankenschwester, die Beruf liebt und in 40 Jahren kaum fehlte, weint. Fühlt sich von Gesellschaft entwürdigt, will vorzeitig berentet werden. Bezahle Ärztin für Hilfe bei Dokumentation und Meldungen der Nebenwirkungen.

    März 2022: Drohende allgemeine Impfpflicht. Ich verstehe die Welt nicht mehr! Gebe Zeitungsinterview über Impfnebenwirkungen. Werde von MDR-Journalistin interviewt. Erster Fernsehbeitrag über das Thema. Danach Anruf der Journalistin: Ich soll Vorwurf der Redaktionsleitung widerlegen, ich sei rechtsradikal. Ansturm von Impfgeschädigten nimmt zu.

    April 2022: Allgemeine Impfpflicht findet keine Bundestagsmehrheit.

    Juni 2022: Gebe meine Praxis aus Altergründen ab. Arbeite noch ca. ein Jahr als angestellter Arzt weiter.

    August 2022: Konnte erstmals bei zwei Patientinnen Spike-Proteine im Gewebe nachweisen lassen.

    November 2022: Habe inzwischen über 200 Impfnebenwirkungen gesehen, konnte einigen Menschen helfen. Alle Kenntnisse darüber durch eigene Behandlungsversuche und Kontakt mit wenigen Kollegen, die das Gleiche wahrnehmen. Gebe Buch heraus „Sie wollten alles richtig machen: Ein Hausarzt über die Nebenwirkungen bei Corona-Impfungen“. Bekomme Kontakt mit Ärzten und Wissenschaftlern, die Kenntnisse über das Thema haben. Bilde Arbeitsgemeinschaft mit einer Kollegin, die selbst von Nebenwirkungen betroffen ist und einer Professorin, die Kongresse organisiert.

    Januar 2023: Inzwischen wurden von vielen Seiten Kenntnisse über Post Covid und Impfnebenwirkungen zusammengetragen. Von Nebenwirkung betroffene Kollegin und ich geben einen 86 Seiten langen Leitfaden mit über 100 Quellenangaben über die Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrome heraus. Beide Syndrome machen sehr ähnliche Symptome.

    Offiziell wird von zwei Millionen Post-Covid-Fällen gesprochen, laut meiner Praxisbeobachtung bei meinen Stammpatienten jedoch nur 10 Prozent Post-Covid-Fälle, aber 90 Prozent Impfnebenwirkungen.

    Krankmachende Phänomene des komplexen Impfnebenwirkungssyndroms: Hauptproblem ist die direkte Spike-Protein-Schädigung der Kapillaren, der Rezeptoren, der Nervenfasern und der Mitochondrien. Folgeprobleme sind: Durchblutungsstörungen der Kapillaren, Gerinnungsstörungen, Entzündungen, Autoantikörperbildung, Mastzell- und Zytokinaktivierung, Komplexe Immunsystemstörungen, Mitochondriale Dysfunktion, Reaktivierung von bakteriellen und viralen Vorerkrankungen.

    Symptome erklären sich durch anhaltende Überreaktion und Erschöpfung des Immunsystems, Durchblutungsstörungen vieler Organe, allgemeine Schwäche der Zellfunktionen, Fehlsteuerung des vegetativen Nervensystems. Nachfolgend psychische Krisen, oft Resignation, einhellige Feststellung: Ich bin nicht mehr ich selbst.

    Februar 2023: Ab jetzt können Spike-Proteine im Blut und in den Immunzellen nachgewiesen werden. Wie sich später herausstellt: Bei einigen Impfgeschädigten sind sie nicht nur nach Monaten, sondern sogar Jahren (wie viele?) im Blut und Gewebe nachweisbar. In Zukunft wird man unterscheiden können, welche Spikes von der Infektion und welche von der Impfung kommen.

    Impfgeschädigte haben ein Post-Vac-Buch herausgegeben. Wir senden es gemeinsam mit meinem Buch über Impfnebenwirkungen an alle Bundestagsfraktionen. Am 9.2.2023 auf Einladung von CDU-Fraktion ein Gespräch im Bundestag mit Ärzten und Betroffenen. Hilfe wird versprochen. Rückblickend: Hilfsversprechen verlief im Sande. Andere Parteien haben nicht reagiert.

    Oktober 2023: Ende meiner angestellten Tätigkeit und Beginn meines Ruhestands. Habe über 300 Impfnebenwirkungen gesehen und 262 davon anonym auf meiner Homepage dokumentiert.

    Januar bis Mai 2024: Es gibt immer noch keine Evidenz basierten Leitlinien über Post-Vakzin-Syndrome. Der Anspruch auf Anerkennung als Impfschaden wird von den Gerichten aus diesem Grund abgelehnt. Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm? Mache Videos über meine Kenntnisse für Ärzte und biete eine kostenlose Vorlage für Gutachten an. Alle Dokumente sind auf www.erichfreisleben.de einsehbar.

    Diese kurze Rückschau – sowohl hinsichtlich der Ökonomisierung des Gesundheitswesens als auch hinsichtlich des fragwürdigen medizinischen Umgangs mit der Corona-Krise – zeigt aus meiner Sicht deutlich: Unsere Medizin steht am Kipppunkt, sie droht, ihre ethischen Grundfesten zu verlieren.

    Wie soll es nun weitergehen?

    Die Analyse der Gesundheitsreformen hat mich gelehrt, dem Weg des Geldes zu folgen, um die wahre Dynamik hinter der Fassade scheinbar alternativlosen Geschehens zu entdecken. Die Corona-Pandemie ging mit einem enormen Kaufkraftverlust einher. Laut Oxfam kassierte das reichste Prozent der Weltbevölkerung seit Beginn der Corona-Pandemie rund zwei Drittel des weltweiten Vermögenszuwachses.

    Die Beschneidung der Grundrechte und der Vermögensverlust der Ärmsten und des Mittelstands war für die Bundesrepublik beispiellos. Wir, die wir die Zeche zahlen, müssen klären, ob es Rechtfertigungen für unsere Verluste gab oder ob beim Pandemie-Management ökonomische Interessen mit Regie geführt haben.

    In Anbetracht der Ankündigungen drohender neuer Pandemien und dem Einsatz von weiteren im Schnellverfahren zugelassenen mRNA-Impfstoffen kann das Vertrauen in die staatliche und überstaatliche Sicherheitsarchitektur nur durch Transparenz bezüglich des bisherigen Geschehens wiederhergestellt werden. Ich wünsche mir, dass wir unsere gesellschaftliche Spaltung überwinden und gemeinsam nach der Wahrheit suchen.

    An die Verantwortlichen müssen wir aus meiner Sicht unter anderem folgende Fragen stellen:

    1) Gab es tatsächlich eine so außergewöhnliche Notsituation, die nicht anders als mit so massiven Grundrechtseinschränkungen und mit sozialer Diskriminierung Impfunwilliger zu bewältigen war?

    2) Wann war den Verantwortlichen klar, dass die Impfung keinen Infektionsschutz und keinen Übertragungsschutz bewirkte?

    3) Warum wurde die Impfkampagne nicht durch Studien begleitet, welche den Sicherheitsmangel der kurzen Impfstoffentwicklungszeit etwas ausgeglichen hätten?

    4) Warum wurde bei zeitnah nach der Impfung Erkrankten und Verstorbenen keine Diagnostik der Ursachen veranlasst?

    5) Warum gibt es keine Leitlinien zu Impfnebenwirkungen?

    6) Warum beziehen die Leitlinien zum Post-Covid-Syndrom nicht mit ein, dass bei Erkrankung von Geimpften immer auch die Frage der Impfnebenwirkung im Raum steht?

    7) Warum nutzen die Leitlinien für Post Covid nicht die umfangreichen Diagnostik- und Therapieerfahrungen aus der Behandlung von Impfnebenwirkungen?

    8) Warum gibt es keinen offenen wissenschaftlichen Austausch über die so ähnlichen Fragen zum Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrom?

    9) Warum haben nur wenige der über 400.000 berufstätigen Ärzte Kenntnisse über die genannten Syndrome und können sie mittels Laboruntersuchungen entsprechend zuordnen?

    10) Warum wissen wir nicht, wie viele der Millionen Post-Covid-Fälle Impfschädigungen sind, obwohl beim Vorliegen von Spike-Proteinen im Blut und in den Immunzellen die saubere Unterscheidung mittels Massenspektrografie möglich ist?

    11) Warum wurde die Impfkampagne auf junge Menschen und sogar Kinder ausgedehnt, obwohl bekannt war, dass diese kaum gefährdet waren und die Impfung keinen Übertragungsschutz bot?

    12) Warum hat die Kenntnis vom fehlenden Übertragungsschutz nicht zu einer sofortigen Rücknahme der Impfverpflichtungen im Gesundheitswesen und beim Militär geführt?

    13) Welche Folgen ergeben sich aufgrund des fehlenden Übertragungsschutzes auf das Verfassungsgerichtsurteil der einrichtungsbezogenen Impfpflicht, die ja auf dem angenommenen Übertragungsschutz basierte?

    14) Warum hat die Kenntnis von der Bildung ineffektiver und sogar schädlicher Antikörper nach Mehrfachimpfung nicht zum Stopp der Impfkampagne geführt?

    15) Warum sucht das Paul-Ehrlich-Institut trotz Kenntnis des komplexen Impfsyndroms nur nach Einzelsymptomen?

    16) Laut zahlreichen Studien werden ca. 90 Prozent der Arzneimittelnebenwirkungen gar nicht gemeldet. Die Datenbanken VAERS und VigiAccess zeigen deutliche Risikosignale. Welche über die anzunehmende Untererfassung hinausgehende Informationen hat das Paul-Ehrlich-Institut genutzt, um die Nebenwirkungsrate zu ermitteln?

    17) Wie viel Prozent der ärztlichen Meldungen und Betroffenenmeldungen zu Impfnebenwirkungen erkennt das Paul-Ehrlich-Institut als Nebenwirkung an?

    18) Warum bezieht das Paul-Ehrlich-Institut nicht wie versprochen die Routinedaten der Krankenkassen zur Beurteilung der Nebenwirkungen mit ein?

    19) Warum wird die parallel zur Impfkampagne nachweisbare Übersterblichkeit nicht wissenschaftlich auf Kausalität untersucht?

    20) Warum wird der Zunahme an akuten Herzerkrankungen, neurologischen Krankheiten und Krebserkrankungen nicht auch in Hinblick auf Impfschäden nachgegangen, obwohl es labormäßig und histologisch eine Kleinigkeit wäre?

    21) Wie stehen die Behörden zu der Aussage einer dänischen Großstudie, die eklatanten Unterschiede in der Nebenwirkungsrate verschiedener Chargen festgestellt hat?

    22) Warum wird dem Befund von überhöhten Mengen von DNA im Impfstoff nicht durch eigene Untersuchungen des Robert-Koch-Instituts nachgegangen, obwohl dieser Befund die Möglichkeit von genetischen Dauerschäden im Raum stehen lässt?

    23) Warum haben sich weder die öffentlich-rechtlichen Medien noch die ehemals kritischen Print-Medien noch Politiker einer grünen, roten, schwarzen und gelben Partei sich für all diese Unklarheiten interessiert und warum sind nahezu alle bedenklichen Fakten von spendenbasierten Online-Medien eruiert worden?

    24) Wer hatte in letzter Instanz das Sagen über die Mitteilungen des RKI an die Öffentlichkeit?

    25) Warum wurden mit Generalinspekteur Carsten Breuer als Leiter des Corona-Krisenstabs und mit Generalstabsarzt Hans-Ulrich Holtherm als Leiter der neu geschaffenen Abteilung „Gesundheitsschutz, Gesundheitssicherheit, Nachhaltigkeit“ im Bundesministerium für Gesundheit zwei hochrangige Militärs zu Verantwortlichen für die Gesundheit der Zivilgesellschaft ernannt?

    26) Wer haftet für die extremen Folgen einer nicht auf wissenschaftlichen Erkenntnissen beruhenden Erhöhung der Risikoeinschätzung, die von einem Bundesinstitut in die Öffentlichkeit gegeben wurde?

    27) Bestehen bei über achtzigprozentiger Finanzierung der WHO durch freiwillige und oft zweckgebundene Beiträge nicht zu große Interessenskollisionen? Zu den größten Geldgebern der WHO zählt die Bill-und-Melinda-Gates-Stiftung mit besten Beziehungen zur Impfstoffindustrie. Sollten wir also wirklich der WHO eine so große Entscheidungshoheit übertragen, gerade auch in Notsituationen?

    Dr.med. Erich Freisleben hat an der infektiologischen Abteilung des Rudolf-Virchow-Krankenhauses in Berlin seine Facharztausbildung zum Internisten absolviert und in der Geschichtsmedizin über Rassenideologie und Rassenhygiene in der Weimarer Zeit promoviert. Er war acht Jahre lang Delegierter in der Kassenärztlichen Vereinigung Berlin und 36 Jahre in Berlin-Wedding als Hausarzt niedergelassen.

    #Allemagne #politique #covid-19 #épidémie #médecin #industrie_pharmaceutique #vaccin #iatrocratie

  • Gilead Shot Provides Total Protection From HIV in Trial of Young African Women - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/06/21/health/lenacapavir-hiv-prevention-africa.html

    Il y a des bonnes nouvelles dont il faut se féliciter (même si on sait que les bénéfices iront chez les Big Pharma... la santé des gens avant tout, en attendant le grand basculement de l’économie pharmaceutique dont nous avons besoin).

    An injection given just twice a year could herald a breakthrough in protecting the population that has the highest infection rates.

    A close-up view of a pair of hands with pink painted nails drawing diluent from a tiny plastic test tube on a blue surface.
    A self-test for H.I.V. in Harare, Zimbabwe. The every-six-months injection was found to provide better protection than the current oral drug for what’s called pre-exposure prophylaxis, also taken as a daily pill.Credit...Aaron Ufumeli/EPA, via Shutterstock
    Stephanie Nolen

    By Stephanie Nolen

    Stephanie Nolen has covered the global H.I.V. pandemic for more than 25 years.
    June 21, 2024
    Want to stay updated on what’s happening in South Africa and Uganda? Sign up for Your Places: Global Update, and we’ll send our latest coverage to your inbox.

    Researchers and activists in the trenches of the long fight against H.I.V. got a rare piece of exciting news this week: Results from a large clinical trial in Africa showed that a twice-yearly injection of a new antiviral drug gave young women total protection from the virus.

    “I got cold shivers,” said Dr. Linda-Gail Bekker, an investigator in the trial of the drug, lenacapavir, describing the startling sight of a line of zeros in the data column for new infections. “After all our years of sadness, particularly over vaccines, this truly is surreal.”

    Yvette Raphael, the leader of a group called Advocacy for Prevention of H.I.V. and AIDS in South Africa, said it was “the best news ever.”

    The randomized controlled trial, called Purpose 1, was conducted in Uganda and South Africa. It tested whether the every-six-months injection of lenacapavir, made by Gilead Sciences, would provide better protection against H.I.V. infection than two other drugs in wide use in high-income countries, both daily pills.

    The results were so convincing that the trial was halted early at the recommendation of the independent data review committee, which said all participants should be offered the injection because it clearly provided superior protection against the virus.

    None of the 2,134 women in the arm of the trial who received lenacapavir contracted H.I.V. By comparison, 16 of the 1,068 women (or 1.5 percent) who took Truvada, a daily pill that has been available for more than a decade, and 39 of 2,136 women (1.8 percent) who received a newer daily pill called Descovy were infected.

    The findings were announced by Gilead. The data has not yet been subject to peer review. A second trial, conducted in six other countries, including Brazil and the United States, is assessing the effectiveness of lenacapavir in men who have sex with men, in transgender people and in those who use injection drugs. Midterm review of those results will take place later this year.

    #Santé_publique #Vaccins #SIDA

  • More than a quarter of people with Covid infection develop Long Covid, new research reveals

    A new study carried out by researchers at the University of York suggests 28% of people who catch #COVID-19 will go on to suffer from Long Covid.

    The study also reveals that one in four people with Long Covid will experience brain fog and one in three to four will develop anxiety or depression.

    However, the findings of the study, published in the journal General Hospital Psychiatry, suggest that full Covid vaccination makes sufferers four times less likely to have #brain_fog – a term used to describe symptoms including poor concentration, feeling confused and cognitive impairment.

    Long-term sickness

    With Long COVID a key factor in the record 2.8 million people off work in the UK due to long-term sickness, the researchers are calling for yearly COVID-19 vaccinations to be rolled out and should include all working-age people.

    The study reviewed 17 studies from around the world involving more than 40,000 Long COVID patients. It was carried out in collaboration with the STIMULATE-ICP project, which is a £6.8 million NIHR-funded national research project led by University College London.

    Debilitating

    Lead author, Professor Christina van der Feltz—Cornelis, Chair of Psychiatry and Epidemiology at the Department of Health Sciences and at the University of York and Hull Medical School (HYMS), said: “I was struck by the figures that emerged from our study because they make it clear just how many people around the world are being affected by this debilitating condition.”

    “The discovery of a significant reduction in the risk of brain fog after Covid vaccination is particularly important in this context and provides support for continuation and extension of vaccination programmes, particularly to working-age people.

    “There is a societal tendency in the UK to think Covid is over, but Long Covid is having a profound and lasting effect on individuals and society as a whole, with many people leaving the workplace due to the condition. This is placing a heavy burden on the economy.”

    Chronic

    Long Covid is a chronic condition following a Covid infection which affects an estimated 1.9 million people in the UK. Symptoms can include breathlessness, heart palpitations, joint pain and concentration problems.

    The findings of the research also indicate that the mental health symptoms and brain fog experienced by people with Long Covid can actually get worse for many people over time. 24 months after acute infections, people were three to four times more likely to develop brain fog compared to during the peak of their Covid infection. The risk of developing depression or anxiety rose approximately 1.5 times in the same timeframe.

    Uncertainty

    Professor van der Feltz - Cornelis added: “This finding indicating that the condition often gets worse over time is concerning. It could be due to a decline in people’s mental health as living with Long Covid and the uncertainty that comes with the condition takes its toll. However, some early evidence suggests that living with Long Covid affects nerve cells in the brain so that might play a role as well.

    “With so many people suffering from the severe effects of this condition, our study clearly points to the need for greater support, in addition to sustained vaccination programmes. We are very lucky to be one of the only countries to have dedicated Long Covid centres, but we need more joined-up treatment of the mental and physical symptoms of the condition and greater resources for effective treatments, rehabilitation and occupational therapy so that people are able to recover and avoid losing their careers and livelihoods. ”

    https://www.york.ac.uk/news-and-events/news/2024/research/long-covid-fog
    #long_covid #covid_long #chronicité #vaccination #vaccins #dépression #anxiété #concentration

  • Le monde Diplomatique  : Soignants suspendus, autopsie d’une erreur

    « Antivax », « complotistes »… Les soignants qui ont refusé la vaccination ont subi l’opprobre, en plus des suspensions. Leurs décisions n’étaient pourtant pas étrangères à la rationalité mais l’exécutif ne les a pas écoutés. Trop occupé à faire entendre sa raison. . . . . . .

    Source et suite : https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/FAUQUETTE/66566

    #Santé #Soignants #Antivax #complotistes #complotisme #vaccins #covid #covid-19 #coronavirus #pandémie #diplo #Monde-Diplomatique

  • Astropierre sur X 
    https://twitter.com/astropierre/status/1725195001817149669

    Le mythe des #vaccins provoquant l’#autisme reste très partagé sur les RS. Cette idée des vaccins causant l’autisme a particulièrement tourné pendant la pandémie du #COVID19 mais revient régulièrement depuis. Voici donc quelques informations sur toute cette histoire. #thread 1/21

    Ce mythe commence vraiment en 1998 lorsqu’une étude, menée par le médecin britannique A. #Wakefield, publiée dans la revue scientifique The Lancet (et rétractée depuis), évoque un lien entre autisme et le vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole).

  • Essais prometteurs pour un #vaccin nasal qui protège contre le #Covid, les oreillons et la rougeole | TF1 INFO
    https://www.tf1info.fr/sante/essais-prometteurs-pour-un-vaccin-nasal-qui-protege-contre-le-covid-les-orei

    Des #vaccins contre le Covid administrés• par voie nasale verront-ils le jour ? La question ressurgit régulièrement alors que les essais cliniques pour des candidats-vaccins se soldent régulièrement par des échecs en phase 1. Mais un article publié cette semaine dans Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas), dont s’est fait l’écho sur les réseaux sociaux le très influent chercheur américain Eric Topol, vient raviver l’espoir.

    Il concerne les travaux de scientifiques de la faculté de médecine de l’Université de l’Ohio, selon lesquels les virus modifiés de la rougeole et des oreillons pourraient être utilisés pour créer un vaccin nasal trivalent contre le Covid-19 et plusieurs variants.

  • How a #Big_Pharma Company Stalled a Potentially Lifesaving Vaccine in Pursuit of Bigger #Profits — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/how-big-pharma-company-stalled-tuberculosis-vaccine-to-pursue-bigger-pro

    A vaccine against tuberculosis, the world’s deadliest infectious disease, has never been closer to reality, with the potential to save millions of lives. But its development slowed after its corporate owner focused on more profitable vaccines.

    #surnuméraires #GSK #vaccins #tuberculose

  • Evaluation of Waning of #SARS-CoV-2 Vaccine–Induced Immunity: A Systematic Review and Meta-analysis | Infectious Diseases | JAMA Network Open | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2804451

    Key Points

    Question How does the effectiveness of #COVID-19 vaccines against laboratory-confirmed Omicron infection and symptomatic disease change at different times from last dose administration and number of doses, and how does this compare with previously circulating SARS-CoV-2 variants and subvariants?

    Findings This systematic review and meta-analysis of secondary data from 40 studies found that the estimated vaccine effectiveness against both laboratory-confirmed Omicron infection and symptomatic disease was lower than 20% at 6 months from the administration of the primary vaccination cycle and less than 30% at 9 months from the administration of a booster dose. Compared with the Delta variant, a more prominent and quicker waning of protection was found.

    Meaning These findings suggest that the effectiveness of COVID-19 vaccines against Omicron rapidly wanes over time.

    […]

    VE [vaccine effectiveness] against severe disease, hospitalization, and mortality has been estimated to decrease more slowly compared with the end points considered in our analysis,4,5 granting a longer-lasting protection against severe outcomes.

    […]

    Boosters were found to be associated with a restoration of the vaccine protection against symptomatic disease to levels comparable to those estimated soon after completion of the primary cycle.

    #vaccins #vaccination

    • Cancer and heart disease vaccines ‘ready by end of the decade’

      Exclusive: Pharmaceutical firm says groundbreaking jabs could save millions of lives

      Millions of lives could be saved by a groundbreaking set of new vaccines for a range of conditions including cancer, experts have said. A leading pharmaceutical firm said it is confident that jabs for cancer, cardiovascular and autoimmune diseases, and other conditions will be ready by 2030.

      Studies into these vaccinations are also showing “tremendous promise”, with some researchers saying 15 years’ worth of progress has been “unspooled” in 12 to 18 months thanks to the success of the Covid jab.

      Dr Paul Burton, the chief medical officer of pharmaceutical company Moderna, said he believes the firm will be able to offer such treatments for “all sorts of disease areas” in as little as five years.

      The firm, which created a leading coronavirus vaccine, is developing cancer vaccines that target different tumour types.

      Burton said: “We will have that vaccine and it will be highly effective, and it will save many hundreds of thousands, if not millions of lives. I think we will be able to offer personalised cancer vaccines against multiple different tumour types to people around the world.”

      He also said that multiple respiratory infections could be covered by a single injection – allowing vulnerable people to be protected against Covid, flu and respiratory syncytial virus (RSV) – while mRNA therapies could be available for rare diseases for which there are currently no drugs. Therapies based on mRNA work by teaching cells how to make a protein that triggers the body’s immune response against disease.

      Burton said :“I think we will have mRNA-based therapies for rare diseases that were previously undruggable, and I think that 10 years from now, we will be approaching a world where you truly can identify the genetic cause of a disease and, with relative simplicity, go and edit that out and repair it using mRNA-based technology.”

      But scientists warn that the accelerated progress, which has surged “by an order of magnitude” in the past three years, will be wasted if a high level of investment is not maintained.

      The mRNA molecule instructs cells to make proteins. By injecting a synthetic form, cells can pump out proteins we want our immune system to strike. An mRNA-based cancer vaccine would alert the immune system to a cancer that is already growing in a patient’s body, so it can attack and destroy it, without destroying healthy cells.

      This involves identifying protein fragments on the surface of cancer cells that are not present on healthy cells – and which are most likely to trigger an immune response – and then creating pieces of mRNA that will instruct the body on how to manufacture them.

      First, doctors take a biopsy of a patient’s tumour and send it to a lab, where its genetic material is sequenced to identify mutations that aren’t present in healthy cells.

      A machine learning algorithm then identifies which of these mutations are responsible for driving the cancer’s growth. Over time, it also learns which parts of the abnormal proteins these mutations encode are most likely to trigger an immune response. Then, mRNAs for the most promising antigens are manufactured and packaged into a personalised vaccine.

      Burton said: “I think what we have learned in recent months is that if you ever thought that mRNA was just for infectious diseases, or just for Covid, the evidence now is that that’s absolutely not the case.

      “It can be applied to all sorts of disease areas; we are in cancer, infectious disease, cardiovascular disease, autoimmune diseases, rare disease. We have studies in all of those areas and they have all shown tremendous promise.”

      In January, Moderna announced results from a late-stage trial of its experimental mRNA vaccine for RSV, suggesting it was 83.7% effective at preventing at least two symptoms, such as cough and fever, in adults aged 60 and older. Based on this data, the US Food and Drug Administration (FDA) granted the vaccine breakthrough therapy designation, meaning its regulatory review will be expedited.

      In February, the FDA granted the same designation to Moderna’s personalised cancer vaccine, based on recent results in patients with the skin cancer melanoma.

      Burton said: “I think it was an order of magnitude, that the pandemic sped [this technology] up by. It has also allowed us to scale up manufacturing, so we’ve got extremely good at making large amounts of vaccine very quickly.”

      Pfizer has also begun recruitment for a late-stage clinical trial of an mRNA-based influenza vaccine, and has its sights set on other infectious diseases, including shingles, in collaboration with BioNTech. A spokesperson for Pfizer said: “The learnings from the Covid-19 vaccine development process have informed our overall approach to mRNA research and development, and how Pfizer conducts R&D (research and development) more broadly. We gained a decade’s worth of scientific knowledge in just one year.”

      Other vaccine technologies have also benefited from the pandemic, including next-generation protein-based vaccines, such as the Covid jab made by US-based biotechnology company Novavax. The jab helps the immune system thinking it is encountering a virus, so it mounts a stronger response.

      Dr Filip Dubovsky, president of research and development at Novavax, said: “There has been a massive acceleration, not just of traditional vaccine technologies, but also novel ones that hadn’t previously been taken through licensure. Certainly, mRNA falls into that category, as does our vaccine.”

      Dr Richard Hackett, CEO of the Coalition for Epidemic Preparedness and Innovations (Cepi) said the biggest impact of the pandemic had been the shortening of development timelines for many previously unvalidated vaccine platforms. He explained: “It meant that things that might have unspooled over the next decade or even 15 years, were compressed down into a year or a year and a half …”

      Prof Andrew Pollard, director of the Oxford Vaccine Group and chair of the UK’s Joint Committee on Vaccination and Immunisation (JCVI), said: “There’s no doubt there’s a lot more interest in vaccines. The really big question is, what happens from here?”

      With the looming threat of wider conflict in Europe, there is a risk that this focus on vaccines is lost, without capitalising on the momentum and technological insights that have been gained during the pandemic. Pollard, for one, believes this would be a mistake.

      He said: “If you take a step back to think about what we are prepared to invest in during peacetime, like having a substantial military for most countries … Pandemics are as much a threat, if not more, than a military threat because we know they are going to happen as a certainty from where we are today. But we’re not investing even the amount that it would cost to build one nuclear submarine.”

      https://www.theguardian.com/society/2023/apr/07/cancer-and-heart-disease-vaccines-ready-by-end-of-the-decade

    • L’intérêt global pour les vaccins n’a jamais été aussi grand, se réjouissent les scientifiques. Toutefois, les conflits en Europe pourraient détourner l’attention de ce secteur de recherche. Et de mettre en garde : si un niveau élevé d’investissement n’est pas maintenu, les progrès accélérés seront gâchés.

      Sinon on pourrait aussi avoir un niveau élevé d’investissement sur la recherche des causes de la majorité de ces maladies, en tout cas celles qui touchent le plus de monde (très probablement les divers cancers et maladies cardio-vasculaire justement).

      Ah mais en fait on me dit qu’on le sait à peu près déjà pour une partie non négligeable de ces maladies (pas tout ok mais quand même) : le monde capitaliste-industriel (les voitures et leur pot d’échappement, la bouffe horrible, l’agriculture industrielle, toutes les pollutions, les usines, le plastique partout, l’obésité, la sédentarité…).

      Du coup sur le moyen/long terme, ces investissements consistent à adapter l’humain à un environnement et un mode de vie pathogène, sans le changer (voire en continuant de l’augmenter).

      (Ce qui ne change pas le fait que quand un vaccin existe et est prouvé comme fonctionnant bien, ça sauve des milliers/millions de vies.)

  • Le vaccin de rappel contre le Covid-19 peut provoquer de l’urticaire chronique Geneviève Dentan - RTS

    Une étude menée au niveau suisse par le CHUV le confirme : l’urticaire chronique est l’un des effets secondaires engendrés chez certaines personnes par la troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Cette pathologie crée de fortes démangeaisons et des gonflements.

    Depuis un an, les consultations pour des problèmes d’urticaires sont fréquentes au service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).


    Une patiente a vu l’apparition des premiers signes de la pathologie quelques jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Elle soigne ses crises d’urticaire, qui reviennent désormais régulièrement, avec de la cortisone et des antihistaminiques.

    « Quand j’ai des crises, je fais des photos », explique-t-elle en montrant des images de ses jambes perclues de plaques rouges. « La sensation est celle d’une brûlure », décrit-elle.

    L’urticaire est chronique lorsqu’elle persiste plus de six semaines. « Je n’ai vraiment jamais eu d’allergie par le passé. Au début, c’était une irritation partout, une envie de gratter qui devenait de plus en plus forte », témoigne un patient, lui aussi traité pour de l’urticaire chronique apparue après le « booster ».

    Les femmes davantage touchées
    Ces cas sont loin d’être isolés. Une étude réalisée à l’échelle de la Suisse par le CHUV confirme les liens entre la dose de rappel et l’apparition d’urticaire. Si en Suisse 100’000 personnes ont reçu la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, l’étude révèle que 25 d’entre elles vont développer de l’urticaire chronique.

    Ces effets secondaires touchent plutôt les personnes âgées de 40 ans, ainsi qu’une majorité de femmes, à un taux de 60%.

    « L’hypothèse actuelle est que certaines personnes sont prédisposées à faire de l’urticaire chronique, et au moment où on stimule la réponse immunitaire à travers une troisième dose de vaccin, ce dernier le déclenche », explique Yannick Muller, responsable du pôle d’allergologie au CHUV.

    Démangeaisons et gonflements
    De son côté, Swissmedic affirme prendre en compte ces résultats : "Si nous constatons, à partir des effets indésirables annoncés, qu’il existe de nouveaux signaux qui ne sont pas connus dans les études cliniques des entreprises productrices, nous intégrons ces signaux dans les informations destinées aux patients et aux professionnels. Nous avons procédé de la sorte pour les signaux « urticaire » et « myocardite »", indique l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.

    L’urticaire chronique n’est pas dangereuse pour la santé, mais la maladie a un impact direct sur la qualité de vie, avec des démangeaisons sévères et des gonflements de certaines partie du corps.

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13881562-le-vaccin-de-rappel-contre-le-covid19-peut-provoquer-de-lurticaire-chro

    #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #urticaire #Femmes #myocardite #vaccins #effets_secondaires

  • Pluralistic: The public paid for “Moderna’s” vaccine, and now we’re going to pay again (and again and again) (25 Jan 2023) – Pluralistic: Daily links from Cory Doctorow
    https://pluralistic.net/2023/01/25/nationalize-moderna/#herd-immunity

    par Cory Doctorow

    Moderna is quadrupling the cost of covid vaccines, from $26/dose to $110-130. Moderna CEO Stephane Bancel calls the price hike “consistent with the value” of the mRNA vaccines. Moderna’s manufacturing costs are $2.85/dose, for a 4,460% markup on every dose:

    https://arstechnica.com/science/2023/01/moderna-may-match-pfizers-400-price-hike-on-covid-vaccines-report-says

    Now, obviously the manufacturing costs are only part of the cost of making a vaccine: there’s also all the high-risk capital that goes into doing the basic research. Whenever a pharma company like Moderna hikes its prices, we’re reminded that the rewards are commensurate with these risks.

    But the story of the Moderna vaccine isn’t one of a company taking huge gambles with shareholder dollars. It’s the story of the US government giving billions and billions of dollars to a private firm, which will now charge the US government – and the American people – a 4,460% markup on the resulting medicine.

    Writing for The American Prospect, Lily Meyersohn reminds us of the Moderna vaccine’s origin story: the NIH spent $1.4B developing the underlying technology and then the US government bought $8b worth of vaccines at $16/dose, giving Moderna a guaranteed 460% margin on each jab:

    https://prospect.org/health/2023-01-23-moderna-covid-vaccine-price-hike-bernie-sanders

    Moderna clearly does not feel that the billions it received in public funds came with any obligation to serve the public interest. The company falsified its patent applications, omitting the NIH scientists who co-developed the vaccine, claiming sole ownership:

    https://blog.petrieflom.law.harvard.edu/2022/01/06/nih-moderna-mrna-covid-vaccine-patent

    As Meyersohn writes, this omission allows Moderna to block the NIH from licensing the vaccine to foreign manufacturers – including vaccine manufacturers in the global south, home to many powerhouse producers of vaccines:

    https://pluralistic.net/2022/08/24/waivers-for-me-not-for-thee/#vaccine-apartheid

    Moderna claims to have capitulated to the NIH on the patent question, but it’s a lie – even as they were publicly announcing they would drop their bid to exclude NIH scientists from their patent application, they quietly filed for a continuance that would let them renew their exclusive claim later, when the heat has died down:

    https://www.nytimes.com/2021/12/17/us/moderna-patent-nih.html

    This maneuver, combined with Astrazeneca reneging on its promise to open its vaccine – a move engineered by Bill Gates – has deprived billions of the world’s poorest people of access to vaccines. Many of these people were previously blocked from accessing AIDS drugs when the Gates Foundation teamed up to block WTO vaccine waivers:

    https://pluralistic.net/2021/04/13/public-interest-pharma/#gates-foundation

    These immunucompromised, unvaccinated people are at increased risk of contracting covid, and when they do, they are sick for longer, creating more opportunities for viral mutation and new, more virulent variants.

    That was where we stood before Moderna announced its 400% vaccine price-hike. Now, millions of Americans will also be blocked from accessing vaccines, opening the door for rampant, repeated infections, more mutations, and more variants. As Alex Lawson of Social Security Works told Meyersohn, at that price, the US will not be able to achieve herd immunity.

    What will Moderna do with the billions it reaps through price-gouging? It won’t be research. To date, the company has spent >20% of its covid windfall profits on stock buybacks and dividends, manipulating its stock price, with more to come:

    https://www.levernews.com/how-big-pharma-actually-spends-its-massive-profits

    It’s not an outlier. Big Pharma is a machine for commercializing publicly funded research and then laundering the profits with financial engineering. The largest pharma companies each spend more on stock buybacks than research:

    https://www.levernews.com/how-big-pharma-actually-spends-its-massive-profits

    Moderna didn’t have a single successful product for its first decade of operation: it is only a going concern because it got billions in free public research and billions more in public commitments to buy its products at a huge markup.

    It wasn’t always this way. Until the 1990s, pharma companies that commercialized public research were bound to license terms that required “reasonable pricing.” NIH inventions were subject to non-exclusive licensing terms, ensuring a competitive market.

    The NIH could act to stem Moderna’s profiteering. Moderna’s vaccine (like virtually all mRNA vaccines) uses NIH patent 10,960,070 – though Moderna doesn’t license the ’070 patent. The NIH could use the threat of a patent infringement suit to force Moderna to put pandemic resilience and access to vaccines over financial engineering and executive bonuses.

    When it comes to patent enforcement to protect the public interest, the USG has a long history of channeling King Log, letting companies price-gouge with products built on public research.

    https://media.nature.com/original/magazine-assets/d41586-021-03535-x/d41586-021-03535-x.pdf

    The states are stepping in where the feds have failed to act, spinning up their own pharma production capacity to create a “public option” for medicine – think of California’s move to produce insulin and other meds:

    https://prospect.org/health/its-time-for-public-pharma

    Or Massachusetts’s MassBiologics, the “only non-profit, FDA-licensed manufacturer of vaccines” in the USA, which sells its generic tetanus and diptheria vaccines nationwide:

    https://www.umassmed.edu/massbiologics

    The US has a long way to go when it comes to using public production to offer competitive discipline to private pharma. Sweden privatized its pharma in 1970. Cuba got there in 1960, and is a pharma powerhouse:

    https://pluralistic.net/2021/11/28/somos-cuba/#omishambles

    Meyersohn closes her excellent article with a warning and a promise: though public covid vaccines are a long way away, new vaccines for RSV and even cancer are in the pipeline, and without “substantial intervention,” Moderna will be a “harbinger…of crises of inequitable access to come.”

    #Vaccins #Covid #Moderna #Big_Pharma #Brevets

  • La FDA et les CDC américains constatent les premiers signes d’un lien possible entre l’injection bivalente de COVID de Pfizer et un accident vasculaire cérébral (AVC) (Reuters.com)
    https://www.crashdebug.fr/la-fda-et-les-cdc-americains-constatent-les-premiers-signes-dun-lien-poss

    "Le CDC affirme maintenant qu’il y a eu assez de cas de personnes qui ont reçu le vaccin et qui ont ensuite subi un AVC. L’agence va maintenant enquêter sur les liens potentiels entre le vaccin et les accidents vasculaires cérébraux chez certains de ces patients"#covid #vaccins pic.twitter.com/9GiS4hcmgK — Marcomak (@KaagMarc) January 13, 2023

    Des flacons avec un autocollant indiquant « COVID-19 / Vaccin contre le coronavirus / Injection uniquement » et une seringue médicale sont vus devant un logo Pfizer affiché dans cette illustration prise le 31 octobre 2020. REUTERS/Dado Ruvic/File Photo 13 janvier (Reuters) - (Cet article du 13 janvier a été déposé à nouveau avec un titre modifié pour préciser que le lien avec un accident vasculaire cérébral est possible, mais pas certain). Selon des données (...)

    #Épinglé #Actualités_scientifiques #Sciences #ROOT

    • CDC identifies possible safety issue with Pfizer’s updated Covid-19 vaccine but says people should still get boosted | CNN
      https://www.cnn.com/2023/01/13/health/pfizer-bivalent-booster-safety-cdc/index.html

      […]
      The CDC said it had identified possible confounding factors in the data coming from the VSD that may be biasing the data and need further investigation.
      […]
      “Undoubtedly, the risk of a whole series of adverse events, including hospitalization, is much, much greater with Covid-19 than it is from the vaccine,” [Dr. William Schaffner, an infectious disease expert at Vanderbilt University and a member of the CDC Advisory Committee on Immunization Practices’ Covid-19 Vaccine Work Group,] said.

  • Nasal spray #Covid-19 vaccine co-developed by Hong Kong scientists approved for emergency use in mainland China in ‘historic breakthrough’ | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3202179/nasal-spray-covid-19-vaccine-co-developed-hong-kong-scientists-approved-emerge

    Yuen said the nasal vaccine would serve as a complement to, but not as a replacement for, conventional vaccination.

    #vaccins

  • #Covid, Contre-enquête sur les effets indésirables des #Vaccins / Partie 4
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/covid-contre-enquete-sur-les-effets-indesirables-des-vaccins-partie-4-nwS

    Si de très nombreuses publications scientifiques décrivent des événements indésirables consécutifs à la vaccination covid, leurs causes et leurs mécanismes restent à découvrir. Des tentatives d’explication émergent, mais rares sont encore les études qui…

    #Obligation_vaccinale
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-covid-contre-enquete-sur-les-effets-indesirables-

  • #Canada : Le refus de recevoir du sang d’une personne vaccinée, une tendance qui inquiète en Alberta Radio-Canada - Avec les informations de Jennifer Lee - 13 octobre 2022

    Des médecins albertains constatent qu’il y a de plus en plus de patients ou de parents de patients réfractaires à accepter un don de sang provenant d’une personne vaccinée, en raison de préoccupations non fondées alimentées par la désinformation concernant les vaccins contre la COVID-19, et particulièrement les vaccins à ARN messager.

    Ces médecins tirent la sonnette d’alarme à propos du danger que cela pourrait représenter pour la vie de patients nécessitant une transfusion sanguine.

    Obstétricienne spécialisée dans les naissances à haut risque au Centre médical Foothills, à Calgary, Stephanie Cooper affirme avoir eu récemment affaire à une patiente ayant refusé de consentir à une transfusion sanguine si elle provenait d’un donneur qui avait reçu le vaccin contre la COVID-19.


    Selon les médecins, les refus de recevoir du sang d’un donneur vacciné n’est fondé sur aucune base scientifique (archives).

    Choquée, la Dre Cooper a publié un gazouillis sur l’incident. Sa publication a engendré de nombreuses réactions de professionnels de la santé racontant avoir vu des cas similaires.

    “Je suis très inquiète à ce sujet”, dit la Dre Cooper, précisant que le Canada n’enregistre pas le statut vaccinal des donneurs.

    « Je vois régulièrement des personnes souffrant d’hémorragies graves dues à l’accouchement. Pour moi, l’idée que cela [le fait de refuser un don de sang à cause du statut vaccinal du donneur] puisse exister est ahurissante. »
    -- Une citation de Stephanie Cooper, obstétricienne

    Elle évoque le danger que représente cette résistance : “La personne n’a pas le choix de recevoir du sang négatif au vaccin contre la COVID. Donc, en refusant le sang, cela signifie qu’elle va mourir.”

    Des parents demandent du sang d’un donneur non vacciné
    Le responsable du sud de l’Alberta pour la médecine de la transfusion et de la transplantation, Dave Sidhu, affirme que le cas relevé par sa consoeur n’est pas un incident isolé dans la province.

    “Nous en voyons environ une ou deux fois par mois, à ce stade. Et l’inquiétude, c’est bien sûr que ces demandes pourraient augmenter”, déplore-t-il, en notant que des parents demandent du sang d’un donneur non vacciné pour leurs enfants, en particulier pour ceux nécessitant une greffe de moelle osseuse.

    “Vous devez vous rappeler que ces enfants sont immunodéprimés”, et donc assez fragiles, dit-il à l’intention des parents réfractaires.

    Le Dr Sidhu, qui est également professeur agrégé à la Cumming School of Medicine de l’Université de Calgary, relève que certains adultes ayant refusé les transfusions sanguines ont pu être traités par d’autres moyens. “Le vrai problème, ce sont les situations où la transfusion est vitale”, précise-il toutefois.

    « Il n’existe actuellement aucune preuve médicale ou scientifique permettant de croire qu’il y a des changements dans la composition génétique des personnes en raison des vaccins à ARN messager ou qu’il y a un quelconque problème de sécurité autour du sang provenant de donneurs vaccinés ou non vaccinés. »
    -- Une citation de Dave Sidhu, professeur agrégé, Cumming School of Medicine, Université de Calgary

    “Désinformation intériorisée”
    Timothy Caulfield, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le droit et la politique de la santé à l’Université de l’Alberta, estime qu’il s’agit là du “résultat direct de la propagation de fausses informations”.

    “Cela est basé sur l’idée que, soit le sang est contaminé, soit le sang va leur transmettre la COVID-19. [...] Donc, fondamentalement, ils ont adopté et intériorisé la désinformation associée aux vaccins contre la COVID-19”, explique-t-il.

    La Société canadienne du sang, qui dispose d’une section spéciale sur son site web consacrée à la COVID-19 (Nouvelle fenêtre), dit que la santé des patients est sa priorité absolue. “Santé Canada n’a recommandé ni imposé de restriction sur l’utilisation des vaccins COVID-19 approuvés et le don de sang”, rappelle-t-elle.

    Améliorer la culture scientifique du public
    Pour sa part, David Evans, professeur au département de microbiologie médicale et d’immunologie de l’Université de l’Alberta, croit que l’amélioration de la culture scientifique pourrait être le meilleur moyen, à long terme, de lutter contre la désinformation médicale.

    “Peut-être devrions-nous commencer à nous pencher sur notre programme de biologie et commencer à revoir ce que nous enseignons à nos enfants et à nous demander ce que nous voulons qu’ils sachent avant la fin de la 12e année sur la façon dont notre corps fonctionne.”

    “La réalité est que ces vaccins [à ARN messager] ont un dossier de sécurité incroyablement bon” , dit-il par ailleurs.

    #sang #arn #transfusion #covid-19 #vaccination #vaccins #vaccin #coronavirus #sars-cov-2 #pandémie #santé #covid #sante #santé_publique #sang_contaminé

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1924324/desinformation-vaccins-covid-19-transfusion-sang-alberta-canada

    • Plus de 30% de la population suisse n’est pas vaccinée contre le Covid RTS - ats/boi

      Plus de 30% de la population suisse n’a reçu à ce jour aucune injection contre le Covid-19, a indiqué l’Office fédéral de la santé publique mardi. Et de préciser que les Helvètes ne se bousculent plus vers les vaccins actuellement.

      Un mois après le début de la campagne de vaccination pour un deuxième rappel contre le Covid, environ 6% de la population a répondu à l’invitation. L’OFSP annonce que 376’000 personnes ont été vaccinées depuis le 10 octobre, dont 344’000 avec un « deuxième booster ».

      https://www.rts.ch/2022/11/08/14/13/13342274.image?w=1280&h=720

      Si l’on tient compte des deuxièmes rappels administrés précédemment, 535’000 personnes ont reçu ce « deuxième booster » à ce jour en Suisse et au Liechtenstein, a précisé l’OFSP, confirmant une information de la radio SRF.

      Le taux des personnes ayant reçu au moins une dose atteint désormais 69,7%.

      Demande « timide »
      Sur les six derniers mois, pas plus de 8% de la population a tendu le bras. Ce taux atteint 23,4% chez les plus de 65 ans. La part des « rappels » dans ce pourcentage n’est pas précisée. A noter que neuf seniors sur dix (plus de 65 ans) sont vaccinés.

      L’OFSP estime que la demande de vaccination a été « plutôt timide » ces dernières semaines, une réserve qu’il attribue notamment aux absences dues aux vacances d’automne.

      Changement dans la perception des dangers liés au Covid
      L’office reconnaît aussi une « certaine lassitude » à l’égard de la vaccination, ainsi qu’un changement dans la perception des dangers liés au Covid-19. Certaines personnes attendraient en outre de pouvoir profiter du vaccin de Pfizer contre le variant Omicron, actuellement disponible dans les cantons.

      L’OFSP insiste sur la nécessité de mettre l’accent sur les personnes à risques, les plus susceptibles de subir des complications.

      En attendant, vu la faible demande, le canton de Lucerne fermera trois centres de vaccination d’ici la fin du mois.

      Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13528976-plus-de-30-de-la-population-suisse-nest-pas-vaccinee-contre-le-covid.ht

    • #Canada : Un médecin hygiéniste poursuit l’Université Queen’s pour libelle au sujet de la pandémie Jean-Philippe Nadeau - Radio Canada

      Le Dr Matthew Strauss, qui dirige la santé publique dans le comté de Haldimand-Norfolk, réclame 600 000 $ à l’université.

      Le médecin hygiéniste intérimaire du comté de Haldimand-Norfolk poursuit l’Université Queen’s et le directeur de la Faculté de médecine pour des déclarations « malveillantes, condescendantes et diffamatoires » formulées à son endroit. Le montant qu’il réclame s’élève à 600 000 $, selon des documents de cour dont Radio-Canada a obtenu copie.


      Le Dr Matthew Strauss est le médecin hygiéniste intérimaire du comté de Haldimand-Norfolk dans le Sud de l’Ontario. Photo : Haldimand-Norfolk Health Unit

      Le Dr Matthew Strauss explique que la façon dont l’Université Queen’s et le Dr Stephen Archer l’ont traité à la suite de ses commentaires sur la COVID-19 l’a obligé à démissionner du poste qu’il occupait au sein de l’établissement, après un congédiement qu’il qualifie d’“implicite”.

      À en croire l’avis de poursuite, le Dr Stephen Archer, qui était jusqu’à récemment le superviseur du Dr Strauss à la Faculté de médecine de Queen’s, l’aurait constamment réprimandé pour avoir critiqué en public les mesures de la santé publique au sujet de la COVID-19.

      Aucune des allégations du Dr Strauss n’a été prouvée devant un tribunal et aucune date d’audience n’a été fixée pour entendre la cause, puisque sa plainte a été déposée devant la Cour supérieure de l’Ontario le 20 octobre.

      Selon les documents de cour, les faits reprochés contre le Dr Archer et l’Université Queen’s se seraient déroulés d’août à octobre 2020, puis de décembre 2020 à février 2021, pour les propos du Dr Strauss sur les réseaux sociaux et dans la presse.

      Il y est notamment écrit que “le ton et la teneur des communications du Dr Archer ont bouleversé le Dr Strauss et l’ont rendu anxieux” au point de prendre congé de son programme de doctorat.

      Le Dr Strauss soutient qu’il a été congédié de manière implicite lorsqu’on lui a fait savoir que son contrat ne serait pas renouvelé comme prévu jusqu’au 30 juin 2022.

      Il affirme qu’il a été accusé d’agir de manière “dangereuse et trompeuse”, de “mettre en danger des patients” par sa conduite et de faire des “commentaires publics inexacts” et de la “désinformation”.

      Le Dr Strauss ajoute que le Dr Archer a fait fi de sa liberté d’expression et de sa liberté d’enseignement et qu’il l’a menacé de révoquer ses privilèges ou a insinué que son permis de pratique risquait d’être suspendu s’il continuait à exprimer ses opinions au sujet de la COVID-19.
      . . . . . . La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1931802/poursuite-diffamation-liberte-expression-academique-covid-universit

      #censure #bâillon #santé #médecine #covid-19 #coronavirus #sante #travail #santé_publique #hôpital #médecins #pandémie

  • #Covid, Contre-enquête sur les effets indésirables des #Vaccins / Partie 1
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/covid-contre-enquete-sur-les-effets-indesirables-des-vaccins-partie-1-jJP

    La question des effets secondaires des vaccins anti-covid conduit à des polémiques passionnés entre pro et anti-vaccin. Du « rien à signaler » à l’hécatombe annoncée, il y a peu de place pour la nuance et la rationalité. Blast tente d’y voir plus clair…

    #Pass_vaccinal
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-covid-contre-enquete-sur-les-effets-indesirables-

  • #Covid, Contre-enquête sur les effets des #Vaccins / Partie 1
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/covid-contre-enquete-sur-les-effets-des-vaccins-partie-1-jJP0QKrYSkGlwgNM

    La question des effets secondaires des vaccins anti-covid conduit à des polémiques passionnés entre pro et anti-vaccin. Du « rien à signaler » à l’hécatombe annoncée, il y a peu de place pour la nuance et la rationalité. Blast tente d’y voir plus clair…

    #Pass_vaccinal
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-covid-contre-enquete-sur-les-effets-des-vaccins-p

  • Paludisme : un nouveau vaccin qui pourrait changer le monde - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-62834803

    Les résultats d’essais portant sur 409 enfants à Nanoro, au Burkina Faso, ont été publiés dans le Lancet Infectious Diseases . Il montre que trois doses initiales suivies d’un rappel un an plus tard donnent jusqu’à 80% de protection.

    Source : Efficacy and immunogenicity of R21/Matrix-M vaccine against clinical malaria after 2 years’ follow-up in children in Burkina Faso : a phase 1/2b randomised controlled trial - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00442-X/abstract

    Résumé en français : https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S1473-3099(22)00442-X/attachment/e2da2b83-1c59-4224-946a-3e724912d6be/mmc1.pdf

    #paludisme #vaccination #vaccins #santé

  • Study finds #Omicron hospital risk 10 times higher in unvaccinated | CIDRAP
    https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2022/09/study-finds-omicron-hospital-risk-10-times-higher-unvaccinated

    […] and 2.5 times higher in those who were vaccinated but received no booster than in booster recipients, according to a new study.

    And in a second large study during the Omicron period, older people, men, and residents of nursing homes or in low-income areas were most at risk for post-booster COVID-19 death in England, but the risk was very low.

    #vaccination #vaccins

  • U.S. to end purchase of COVID-19 vaccines as industry pivots to commercial market
    https://finance.yahoo.com/news/us-to-end-purchase-of-covid-19-vaccines-as-industry-pivots-to-commerc

    Vaccine makers have been working on a transition to a commercial market in the U.S. by next year, as White House COVID-19 Response Team coordinator Dr. Ashish Jha said Tuesday the U.S. government will stop buying treatments, tests and vaccines by this fall.

    #advienne_que_pourra #vaccins

  • La vaccination contre la variole du singe en France voisine interdite aux Suisses RTS - Anouk Pernet/jop
    https://www.rts.ch/info/suisse/13306180-la-vaccination-contre-la-variole-du-singe-en-france-voisine-interdite-a

    Alors que la Suisse tarde à autoriser des premiers vaccins contre la variole du singe, de nombreuses personnes cherchent à aller se faire vacciner à l’étranger. Mais en France, les centres de vaccination proches de Genève refusent de vacciner les Suisses, a appris la RTS.

    Non loin de Genève, à Saint-Julien-en-Genevois, Grenoble ou Annecy, les centres de vaccination contre la variole du singe sont submergés d’appels depuis la Suisse. Mais la réponse est toujours la même : ils ne vaccinent que leurs propres résidents, afin d’économiser les doses.


    Pourtant, au nord de la France, les Belges peuvent, eux, passer la frontière pour recevoir une injection à Lille. Ils représentent même parfois jusqu’à 90% des vaccinations quotidiennes. Selon le service de prévention-santé de la métropole de Lille, il s’agit simplement de solidarité envers les voisins européens.

    Solidarité européenne
    « Dans un premier temps, une recommandation a été donnée de prioriser les publics vivant sur le territoire national, sans pour autant exclure le reste des demandeurs », détaille le centre de vaccination dans une réponse à la RTS. Par la suite, le ministère français de la Santé a indiqué qu’en raison de « la solidarité avec nos voisins européens, les centres sont invités à ne pas prioriser les publics cibles par leur lieu de résidence ».

    Mais autour de Genève, aucune instruction de la sorte n’a été transmise. Au contraire, les institutions de soin ont pour directive de demander la carte vitale pour avoir une preuve de résidence. Les centres de vaccination soulignent que les doses ne suffisent déjà pas à la demande locale. Le centre de Saint-Julien, par exemple, n’en dispose que d’une quinzaine par semaine.

    Inégalité d’accès aux soins
    Pour Loïc Michaud, infirmier responsable du Checkpoint de l’association Dialogai à Genève, ces restrictions locales sont compréhensibles, mais elles créent des inégalités. « Il existe des centres de vaccination qui ne demandent, jusqu’à maintenant, pas d’identité. Mais ce sont des centres beaucoup plus éloignés, comme à Paris, ou dans d’autres pays d’Europe. Et cela crée une inégalité d’accès aux soins », déplore-t-il.

    Les associations LGBT demandent donc un partenariat transfrontalier. Interrogé, l’Etat de Genève explique qu’il est en discussion avec ses équivalents français pour trouver une solution de collaboration, comme il l’a fait pour la vaccination contre le Covid. Tout dépendra du moment où le canton obtiendra des doses.

    Genève a récemment fait part de sa volonté d’acquérir des doses au plus vite, même sans l’aval de la Confédération. Début août, Swissmedic indiquait n’avoir pas encore reçu de demande d’autorisation du produit.

    #Suisse #France #lgbt #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • #Lille #Variole_du_singe : 90% des personnes vaccinées samedi à Lille étaient des Belges Marine Lambrecht - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/variole-du-singe-la-majorite-des-personnes-vaccinees-samedi-a-lille-etaient-des

    Samedi, un peu moins de 500 injections, avec ou sans rendez-vous, du vaccin contre la variole du singe ont été administrées à Lille. « Environ 90% des personnes vaccinées ce samedi venaient de Belgique » , a indiqué à Belga lundi la Ville de Lille.

    Ces vaccinations ont eu lieu au Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) de Lille, où se tenait samedi une journée exceptionnelle d’ouverture entre 9h et 17h. Il s’agissait uniquement de primo-injections.
    #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • Mediapart prône le choix de l’acteur rationnel (pour sa gueule) contre la santé publique : Vaccination : jusqu’où doit aller l’altruisme ? Lise Barnéoud (multirécidiviste)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290722/vaccination-jusqu-ou-doit-aller-l-altruisme

    En demandant aux plus jeunes de se faire vacciner contre le Covid, il s’agit moins de les protéger eux-mêmes que de protéger les plus fragiles, à commencer par les personnes âgées. Mais peut-on légitimement leur faire prendre des risques, même minimes, pour autrui ? Premier article de notre série sur les leçons de la pandémie.

    C’est l’une des questions les plus épineuses soulevées durant cette pandémie, une question éminemment éthique : faut-il vacciner les plus jeunes contre le Covid ? Ce virus n’a pas d’appétence pour les enfants. Au point qu’à l’échelle individuelle, ces injections offrent très peu de bénéfice direct pour leur santé, voire aucun.
    En revanche, « ce sont des transmetteurs, j’en suis l’exemple vivant », avait déclaré le premier ministre, Jean Castex, en décembre 2021, expliquant que sa fille de 11 ans lui avait donné le virus. « Donc oui, en concluait-il, la vaccination des enfants est une nécessité ».

    En France, les moins de 15 ans représentent 17 % de la population. Dans un pays comme le Nigéria, c’est 43 %. Des millions d’individus qui, forcément, jouent un rôle dans la dynamique épidémique. En les vaccinant massivement, on peut légitimement espérer diminuer la circulation du virus. Et ainsi réduire l’incidence des cas de Covid et les hospitalisations. Mais jusqu’où doit aller l’altruisme en matière vaccinale ? Peut-on demander aux adolescent·es et aux enfants de se faire vacciner pour protéger la collectivité ?

    Une vaccination altruiste, explique Steven Kraaijeveld, de l’université de Wageningue, aux Pays-Bas, « c’est lorsqu’on décide soi-même de se faire vacciner pour le bien des autres ». C’est le cas par exemple quand l’entourage d’un nouveau-né décide de se faire vacciner contre la coqueluche pour protéger le nourrisson avant ses premières injections.

    En revanche, dès lors que cette notion de libre choix disparaît, les éthicien·nes préfèrent parler de « vaccination paternaliste » (lorsque ce sont les parents qui décident pour leurs enfants) ou de « vaccination indirecte » (lorsque les mesures mises en place par un gouvernement nécessitent une vaccination pour poursuivre une vie normale). Dans le cas de la vaccination anti-Covid des jeunes, il s’agirait donc plutôt de vaccination indirecte ou paternaliste, selon l’âge et le contexte familial. 

    Comparées aux vaccinations classiques qui visent d’abord à protéger la personne vaccinée, ces stratégies, qu’elles soient dites altruistes, indirectes ou paternalistes, soulèvent de nombreuses questions. À commencer par celle-ci : quel risque fait-on prendre aux jeunes pour protéger la collectivité contre le Covid ? Quand bien même les risques graves d’une vaccination sont minimes, dès lors que l’on immunise des centaines de milliers de personnes, des effets indésirables sévères surviennent.

    Signaux faibles non détectés

    On pourrait croire que lorsque les bénéfices d’un traitement sont incertains, on met le paquet sur les essais cliniques pour s’assurer que les risques soient vraiment infimes. Raté : les essais cliniques chez les moins de 18 ans portent sur un nombre ridiculement faible de participant·es.
    Dans le premier essai clinique de Pfizer par exemple, seuls 3 014 enfants de moins de 17 ans participaient à l’étude. Dans un second essai spécifiquement dédié aux 12-15 ans, à peine 2 260 adolescent·es ont participé, dont 1 131 qui recevaient le vaccin.

    Impossible de détecter des signaux faibles avec de tels effectifs. Autrement dit, les premiers pays à autoriser les vaccinations des jeunes (notamment les États-Unis et Israël) l’ont fait sans savoir si les risques l’emportaient sur les avantages. À l’époque, certains chercheurs avaient d’ailleurs critiqué ces autorisations d’utilisation d’urgence pour cette raison.
    À l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans.

    Aujourd’hui, les données de pharmacovigilance permettent d’avoir un peu plus de recul, notamment sur les vaccins à ARN messager utilisés majoritairement chez les jeunes. Seul risque identifié (au-delà des douleurs localisées et de la fièvre) : de rares cas de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardites (inflammation de la membrane qui entoure le cœur), en particulier chez les garçons entre 12 et 24 ans. Ce risque apparaît plus important avec le vaccin Moderna qu’avec celui de Pfizer.

    Ces effets secondaires entraînent le plus souvent une hospitalisation de très courte durée (de 1 à 4 jours en moyenne selon les études), essentiellement en vue d’un diagnostic et d’une surveillance, mais ils ne laissent ensuite aucune séquelle d’après les retours disponibles.
    Après ces découvertes, à l’automne 2021, plusieurs pays, dont la France, ont décidé de suspendre ou déconseillé l’administration de Moderna aux moins de 30 ans (Suède, Norvège, Finlande, France) ou aux moins de 18 ans (Danemark). Les autorités recommandent à la place le vaccin Pfizer.

    En France, l’excès de cas de myocardite chez les garçons âgés de 12 à 17 ans a été estimé à 1,9 pour 100 000 doses de Pfizer et à 3,2 pour 100 000 doses de Moderna. Ce sur-risque atteint son maximum dans le groupe d’hommes âgés de 18 à 24 ans après la deuxième injection, où l’on compte 4,7 myocardites en excès pour 100 000 doses de Pfizer et 17 pour 100 000 doses de Moderna. Ce risque diminue ensuite avec l’âge.

    Un risque variable avec l’âge

    De l’autre côté de la balance, quels sont les bénéfices cliniques de cette vaccination ? Pour comparer des choses qui peuvent l’être, prenons les hospitalisations que l’on pourrait éviter grâce à ces injections.

    En France, chez les 10-19 ans, le record de taux hebdomadaire de nouvelles hospitalisations s’établit à 6,7 pour 100 000 personnes au début de l’année 2022. Depuis fin février, ce taux est redescendu sous la barre des 2,5 pour 100 000. Chez les 0-9 ans, ce taux atteignait 14 hospitalisations pour 100 000 début 2022. Il est désormais autour de 5 pour 100 000.

    Autrement dit, parmi les mineur·es, ce sont les moins de 10 ans qui bénéficieraient le plus d’une vaccination car leur taux d’hospitalisation liée au Covid est le plus élevé, notamment du fait des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (PIMS) qui surviennent essentiellement chez les 6-10 ans.
    Imaginons que soit vaccinés aujourd’hui la totalité des 767 000 enfants nés en 2004 (18 ans cette année). En faisant l’hypothèse que la vaccination empêche toutes les formes graves, on peut s’attendre à 17 hospitalisations pour cause de Covid évitées, mais environ 20 hospitalisations engendrées par les myocardites post-vaccinales (18 chez les hommes et 2 chez les femmes). La balance est donc légèrement négative pour les hommes de 18 ans.

    Les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales.

    Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé
    Le même scénario chez les 818 000 enfants nés en 2014 (8 ans) donne 4 hospitalisations évitées contre 2 ou 3 hospitalisations à cause des myocardites post-vaccinales (d’après les données de pharmacovigilance américaines sur cette tranche d’âge). La balance est légèrement favorable au vaccin.

    En revanche, en prenant les données d’incidence de janvier 2022, le pic de la vague chez les jeunes, on évite beaucoup plus d’hospitalisations : 50 chez les enfants de 18 ans et 114 chez ceux de 8 ans. À ce moment-là, la balance penchait du bon côté. Même si, avec plus de nuance, on s’aperçoit qu’elle reste encore très serrée pour les jeunes hommes entre 12 et 24 ans.

    « Cette comparaison est un peu trompeuse, prévient toutefois Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de santé. Car les hospitalisations liées au Covid ne sont pas du même ordre que les hospitalisations liées aux myocardites post-vaccinales. » 
    De fait, environ 10 % des hospitalisations pédiatriques pour cause de Covid se soldent par un passage en soin critique, beaucoup moins dans le cas des myocardites post-vaccinales. « En outre, il faudrait prendre en compte aussi les bénéfices de cette vaccination en termes de vie sociale, notamment vis-à-vis de la scolarisation », ajoute le spécialiste.

    Le joker du bénéfice « psychosocial »

    Ce bénéfice « psychosocial », impossible à chiffrer, a commencé à gonfler après le premier rapport du Comité consultatif national d’éthique sur la vaccination des enfants et des adolescents publié en juin 2021. Pour cette commission indépendante, qui étrillait au passage l’annonce gouvernementale d’ouverture de la vaccination aux adolescent·es faite avant la publication de son avis sur la question, « la première condition qui permettrait d’ouvrir la vaccination aux enfants et adolescents serait le bénéfice individuel direct ». 

    « Après avoir principalement insisté sur la dimension altruiste de la vaccination des plus jeunes, les autorités ont trouvé un nouveau joker avec ce bénéfice “psychosocial” », analyse François Alla, professeur de santé publique à l’université de Bordeaux, qui a démissionné du Haut Conseil de la santé publique en janvier 2022. « Mais jamais on ne nous a présenté les balances bénéfice-risque pour les jeunes, on nous affirme qu’elles sont positives, c’est tout. »
    Pour Rachel Gur-Arie, qui fait partie d’un groupe d’éthicien·nes sur les maladies infectieuses associé à l’université d’Oxford-Johns-Hopkins, « il y a eu une focalisation sur l’altruisme qui a fermé la porte à toutes discussions nuancées sur les balances bénéfice-risque ».

    Pour cette jeune chercheuse américaine, « en adoptant une perspective d’éthique en santé publique, nous estimons qu’il est problématique de promouvoir une vaccination systématique contre le Covid chez les mineurs en bonne santé ». Après avoir publié ce point de vue sur la plateforme de publications en libre accès Wellcome Open Research, la jeune femme et les autres coauteurs ont reçu de nombreuses critiques, les traitant d’antivax ou d’égoïstes.
    Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes.
    Rachel Gur-Arie, éthicienne

    Dans cet article, les chercheurs soulignent d’autres éléments en défaveur d’une vaccination généralisée des enfants. « Généralement, les arguments éthiques en faveur de la vaccination des jeunes en bonne santé pour le bénéfice d’autrui insistent sur le fait que l’immunité collective représente l’un des seuls moyens de protéger les groupes à risque », écrivent-ils.
    C’est le cas par exemple avec la rougeole, car les personnes immunodéprimées, très vulnérables à ce virus, ne peuvent pas recevoir le vaccin qui contient des germes entiers vivants. Ils dépendent donc de la vaccination de leur entourage pour éviter de croiser la route de ce virus.

    Autre exemple : le vaccin contre la grippe est peu efficace chez les personnes âgées, alors qu’elles en sont les principales victimes. D’où l’importance de la vaccination du personnel des Ehpad pour protéger leurs patient·es fragiles par exemple. Mais tel n’est pas le cas ici.
    Les vaccins à ARN messager contre le Covid restent efficaces chez les personnes âgées et peuvent être administrés aux personnes immunodéprimées, chez qui l’efficacité est certes moindre qu’en population générale mais tout de même significative (77 %, contre 90 % chez les immunocompétent·es, d’après une étude américaine).
    Autour du vaccin, « une position idéologique » 

    Autre argument en défaveur de cette « stratégie altruiste » : si certains vaccins diminuent bel et bien le risque de transmission (le vaccin contre la rougeole par exemple), les vaccins anti-Covid ne brillent pas dans ce domaine. Ils protègent efficacement contre les formes graves, mais moins bien contre l’infection elle-même. Selon les études, entre 20 % et 60 % des personnes vaccinées peuvent tout de même attraper le virus et donc le transmettre.
    Il n’empêche, même cette efficacité médiocre contre l’infection permet de diminuer la circulation du virus : selon certaines modélisations, une baisse de 10 % des taux de transmission en population générale permet de réduire de 40 % le pic d’admissions hospitalières.

    « Ce qui nous interpelle, c’est l’idée que la vaccination des enfants puisse servir à compenser la faible couverture vaccinale des adultes. De notre point de vue, ce n’est pas acceptable. Cette histoire d’altruisme est vraiment et uniquement dirigée vers et pour les adultes… », estime Rachel Gur-Arie, qui souligne par ailleurs que la plupart des enfants sont aujourd’hui naturellement immunisés contre ce virus, donc participent à l’immunité collective.
    Pour Anne-Marie Moulin, médecin spécialiste en immunologie et agrégée de philosophie, « nombre de décisions ne reposent pas sur la prise en compte des données, mais sur des a priori de principe ». Comme l’idée qu’un vaccin est nécessairement bénéfique, où que ce soit, pour qui que ce soit.

    « C’est vrai qu’il existe un réflexe un peu magique autour du vaccin en France, abonde François Alla, une position idéologique, presque religieuse, en faveur des vaccins, renforcée par une gouvernance très centralisée. C’était extrêmement difficile de remettre en question ces choix, même lorsque les données scientifiques ont commencé à montrer qu’il n’était pas possible d’atteindre une immunité collective avec ces vaccins. »

    Ce qui a vraiment manqué, disent finalement tous ces experts, c’est une politique de la nuance. Une nuance basée sur des faits et des observations.

    #vaccins #vaccination #laisser_faire