• TDoR, Jour du souvenir trans
    https://ricochets.cc/TDoR-Jour-du-souvenir-trans-8849.html

    Le jeudi 20 novembre ce sera de TDoR, Transgender Day of Remembrance qu’on peut traduire en français par Journée du souvenir trans. C’est une journée pour célébrer,dans le monde entier, pour se souvenir des personnes trans tuées par la haine, qu’elles aient été assassinées, suicidées, mortes par absence de soins ou précarité financière. C’est aussi une journée pour célébrer la vie. La vie qui a été celle des adelphes qui ne sont plus là mais aussi la vie de celleux qui restent. N’oublions (...) #Les_Articles

    / #Crest, #Vallée_de_la_Drôme

  • Verso il #25_novembre: giornata internazionale contro la violenza maschile sulle donne e le violenze di genere
    https://radioblackout.org/2025/11/verso-il-25-novembre-giornata-internazionale-contro-la-violenza-masch

    Il governo attacca l’educazione sessuoaffettiva nelle scuole, in particolare attraverso il Ddl sul consenso informato che, all’esame dell’Aula, è stata occasione per lo svolgersi di un teatrino imbarazzante..

    #L'informazione_di_Blackout #ddl_consenso_informato #non_una_di_meno #valditara #violenza_di_genere
    https://radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/11/Nudm-25-nov-2025_11_13_2025.11.13-09.00.00-escopost.mp3

  • Mobilisation : rendre visibles les violences faites aux enfants et ados : 15 nov
    https://ricochets.cc/Mobilisation-rendre-visibles-les-violences-faites-aux-enfants-et-ados-15-n

    Journée de mobilisation visant à rendre visibles les violences faites aux enfants et aux adolescent·es, à porter leur parole et à affirmer collectivement la responsabilité de notre société à les protéger. 9h à 12h : Porteur de paroles dans le centre ville 15h : Départ Déambulation du Parc du Bosquet jusqu’au centre scolaire Armorin, pour faire entendre nos voix dans la ville À partir de 16h30 : Crêpes party sur la place de l’église #Les_Articles

    / #Crest, #Vallée_de_la_Drôme

  • Vers des #collectivités libres

    Les collectivités et administrations diverses sont-elles définitivement soumises aux desiderata de #Microsoft ? Une dynamique s’enclenche pour basculer vers le libre, avec à la clé une #souveraineté retrouvée, de substantielles économies et un #impact_écologique largement amoindri.

    Pour des collectivités ou des administrations, la facturation des mises à jour de sécurité de Windows peut avoir des conséquences économiques lourdes. Microsoft, en effet, n’y va pas avec le dos de la souris : la firme entend les faire payer 53 euros par poste la première année, tout en prévenant que le prix doublerait à chaque année supplémentaire. Étudions un cas au hasard : prenons une petite ville… disons en Isère… au pif, #Echirolles. Cette municipalité de 38 000 habitants, située au sud de Grenoble, s’appuie sur un parc d’environ 1 500 ordinateurs. Mettre à jour toutes ses machines lui coûterait environ 80 000 euros la première année – sans compter les bouzins trop anciens pour supporter #Windows_11 et qu’il faudrait donc renouveler. Les prix doublant année après année, elle aura déboursé plus d’un demi-million d’euros au bout de trois ans, uniquement pour ces mises à jour. Juste parce que des petits génies du service commercial de Microsoft ont eu l’idée de faire payer ce qui était gratuit jusque-là.

    Panique sur l’Hôtel de ville échirollois ? Au contraire, calme olympien ! « Nous ne paierons aucune mise à jour », nous certifie, voix paisible, presque amusée, le directeur de la stratégie et de la culture numériques de la commune, Nicolas Vivant. Avouons-le maintenant, nous n’avons pas du tout choisi Échirolles par hasard : c’est l’une des communes françaises les plus en pointe dans le passage à #Linux et au #logiciel_libre. Une transition démarrée en 2021 avec l’adoption, à l’unanimité du conseil municipal, du schéma directeur « Échirolles numérique libre », établissant une ligne directrice jusqu’aux prochaines municipales de 2026.

    Logiciels libres et services publics

    Comme son nom l’indique, ce document acte notamment la volonté de s’orienter vers du logiciel libre. Moins, d’ailleurs, par souci économique que pour être en cohérence avec les #valeurs défendues par le conseil municipal de cette mairie historiquement communiste. « C’est sûr que si on veut être cohérents, il vaut mieux éviter de donner notre argent à une multinationale américaine », s’amuse Nicolas Vivant. Le document adopté observe : « Travail collaboratif au service de toutes et tous, transparence, une recherche de profit qui, quand elle existe, n’est que secondaire et orientée vers la réussite d’un projet commun… Les valeurs liées aux logiciels libres sont proches de celles du service public ». En outre, ces logiciels « sont et seront l’une des garanties de notre souveraineté numérique et d’une utilisation raisonnée des ressources informatiques ». Quatre ans plus tard, la manœuvre de Microsoft rend malgré elle hommage à la clairvoyance de ces élu·es… La volonté politique étant clairement établie, il restait à la traduire en actes. Basculer du jour au lendemain sur du libre, un particulier peut le faire, pas une collectivité. « On a commencé par travailler sur tout ce qui était invisible par les utilisateurs, par exemple tout ce qui est serveurs de fichiers, précise Nicolas Vivant. Que ces serveurs tournent avec Windows ou Linux, tout le monde s’en fout, pourvu que les fichiers soient accessibles et permettent de travailler en équipe. » La messagerie, l’intranet, la visioconférence… Toute l’infrastructure fonctionne désormais grâce à des logiciels libres.

    « J’ai une visibilité »

    Les choses deviennent un peu plus sensibles lorsqu’il s’agit de toucher aux ordinateurs des agents. Il y a souvent des peurs qu’il faut lever, un certain confort à utiliser des logiciels qu’on connaît déjà. Ce n’est pas pour rien que Microsoft biberonne la planète avec ses logiciels, allant jusqu’à les offrir à l’Éducation nationale ou à des organismes de formation. « On est sur une démarche de migration qui est lente, progressive, pragmatique », indique Nicolas Vivant, l’idée générale étant de basculer d’abord tous les logiciels sur du libre, afin qu’au final, le passage de Windows à Linux soit totalement indolore. Le changement du système d’exploitation est donc la dernière étape du processus. 6 % des postes ont déjà franchi la ligne, avec l’objectif de multiplier ce chiffre par trois dans les deux prochaines années.

    Le chemin vers la liberté est long, mais porte rapidement ses fruits : sur un budget informatique d’un million d’euros, l’utilisation massive de logiciels libres permet déjà à Échirolles d’économiser environ 350 000 euros par an ! « Et j’ai une visibilité sur le budget des années à venir, car je ne suis pas à la merci des décisions de Microsoft », ajoute Nicolas Vivant.
Pour Bertrand Maes, adjoint en charge du numérique à la mairie de Lyon, elle aussi engagée dans une migration vers le libre, ces économies ne doivent pas constituer une fin en soi. « Le temps de faire la bascule, on a décidé de ne pas lésiner sur l’accompagnement des agents. Car si le changement se fait mal, que les agents se sentent mal accompagnés, ça peut vite générer de la grogne et inciter les politiques suivants à revenir en arrière. »
    La roue de la croissance infinie…

    Dans cette municipalité dirigée par un maire EELV, « deux des grands axes que nous nous sommes fixés en matière de numérique sont la sobriété et la souveraineté. La façon de cocher ces deux cases, c’est d’aller vers du logiciel libre », exprime Bertrand Maes. Car le libre, et in fine Linux, permet aussi d’allonger considérablement la durée de vie des ordinateurs. Windows réclame en effet de plus en plus d’espace et de puissance, et finit par saturer la machine. Linux est nettement plus sobre. « Derrière Microsoft, il y a aussi les fournisseurs de processeurs, de cartes graphiques, les Intel, Invidia, etc, qui ont besoin d’énormes capacités d’investissements, donc de vendre beaucoup de puces et de processeurs. Ils poussent à faire des logiciels plus gourmands », et c’est la roue de la croissance infinie et de la catastrophe environnementale qui continue de tourner, observe Bertrand Maes.

    Cette roue qui mènera immanquablement à Windows 12, lequel sera certainement encore plus gourmand que son prédécesseur. L’arrivée de l’intelligence artificielle pourrait marquer un nouveau bond des capacités requises et donc rendre encore plus d’ordinateurs obsolètes… Selon l’élu lyonnais, on se trouve donc « à un moment où les choix des collectivités vont être particulièrement engageants. Par exemple au moment de renouveler du matériel : est-ce qu’il faut dès maintenant prévoir des ordinateurs très puissants qui pourront peut-être supporter Windows 12, ou rompre avec cette logique du toujours plus ? »

    https://lagedefaire-lejournal.fr/vers-des-collectivites-libres
    #collectivités_territoriales

    –-

    ajouté à la Métaliste sur les institutions et municipalités qui claquent les portes à #Microsoft :
    https://seenthis.net/messages/1143366

  • Réunion Publique : Faire Bloc, Faire Peuple - à #Crest le 15 novembre
    https://ricochets.cc/Reunion-Publique-Faire-Bloc-Faire-Peuple-a-Crest-le-15-novembre-8839.html

    A l’occasion du double anniversaire des révoltes de 2005 et des Gilets Jaunes, un appel national Faire Bloc, Faire Peuple a été lancé pour unir les classes populaires et faire face au fascisme et au capitalisme. Cette première réunion publique est une réponse à cet appel : que peut-on envisager ensemble pour faire bloc et faire peuple ici ? Apéro-partagé et discussions. Une date, deux révoltes, deux anniversaires Les 20 ans des émeutes des banlieues et les 7 ans des gilets jaunes. (...) #Les_Articles

    / Crest, #Vallée_de_la_Drôme, #Luttes_sociales, #anti-racisme_et_anti-validisme, #Antifascisme

    https://faireblocfairepeuple.org

  • #Diella, première #ministre artificielle en #Albanie : le #piège de la #féminisation des #IA

    Pour la première fois dans l’histoire, une intelligence artificielle a fait en Albanie son entrée au sein d’un #gouvernement. Au-delà des questionnements sur la place des IA dans la #décision_publique, la nomination de Diella comme ministre chargée des #marchés_publics suscite des interrogations sur la féminisation quasi systématique des avatars IA. Cette pratique trompeuse qui entretient les #stéréotypes de #genre perpétue l’#objectification des femmes et facilite la #manipulation.

    Le gouvernement albanais vient de créer la surprise en nommant Diella, une intelligence artificielle (IA), au poste de ministre des marchés publics. Présentée comme un atout dans la lutte contre la #corruption, Diella serait chargée d’analyser les #appels_d’offres, repérer les #conflits_d’intérêts et garantir l’#impartialité des #décisions_publiques.

    Cette initiative inédite marque une étape historique. Pour la première fois, une IA entre officiellement dans un gouvernement, ici, sous les traits d’un #avatar_numérique féminin. Mais au-delà du coup médiatique, et des questionnements éthiques que peut soulever cette nomination – peut-on vraiment gouverner avec une IA ?, elle suscite des interrogations fondamentales sur la féminisation quasi systématique des agents IA.

    Pourquoi Diella est-elle une #femme artificielle ? Et quelles sont les implications de cette féminisation de l’IA ?

    Diella : un cas d’école problématique

    L’IA a déjà été utilisée comme outil de gouvernance. Certaines villes se servent, par exemple, des #algorithmes pour optimiser les #transports ou pour détecter la #fraude. Mais en nommant une IA au rang de ministre, l’Albanie franchit une étape symbolique majeure : plus qu’un outil, elle devient une #figure féminine publique, censée incarner des #valeurs de #transparence et de #justice.

    La #promesse est séduisante : même si une IA peut reproduire ou amplifier les #biais de ceux qui l’ont programmée, une machine ne peut, en théorie, ni accepter de pots-de-vin ni favoriser des proches. Elle paraît offrir une garantie d’impartialité dans un pays où les scandales de corruption entachent la vie politique. L’Albanie est, en effet, classée 80e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption, selon Transparency International.

    Mais cette vision occulte un problème central : les conséquences éthiques de la féminisation de l’IA sont loin d’être anodines.

    Pourquoi les IA sont-elles presque toujours féminines ?

    Depuis #Siri (Apple), #Alexa (Amazon) #Cortana (Microsoft) ou encore #Sophia, le premier robot ayant obtenu la nationalité saoudienne en 2017, la plupart des assistants virtuels et robots intelligents ont été dotés d’une voix, d’un visage, d’un corps ou d’un prénom féminins. Ce n’est pas un hasard.

    Dans une première recherche sur la question, nous avons montré que nous percevons les bots féminins comme plus chaleureux, plus dignes de confiance, voire même plus humains que leurs équivalents masculins.

    Pourquoi ? Parce que les femmes sont, en moyenne, perçues comme plus chaleureuses et plus susceptibles d’éprouver des #émotions que les hommes… et ces qualités font défaut aux machines. La féminisation des objets en IA contribue donc à humaniser ces objets.

    Cette féminisation s’appuie sur des stéréotypes bien ancrés : la femme serait « naturellement » plus douce, attentive et empathique. En dotant leurs machines de ces attributs, les concepteurs compensent la froideur et l’artificialité des algorithmes et facilitent leur acceptation et leur adoption.

    Quand la féminisation devient #manipulation

    Mais cette pratique soulève des problèmes éthiques majeurs, que j’ai développés dans un article récent publié dans les pages du Journal of Business Ethics.

    Cet article compare les implications éthiques de l’usage d’attributs genrés et sexués féminins dans deux contextes. D’un côté, la #publicité, où l’on recourt depuis longtemps à des #représentations_féminines idéalisées pour séduire les consommateurs. De l’autre, les agents IA, qui reprennent aujourd’hui ces mêmes codes. Cette mise en parallèle permet de montrer que, dans les deux cas, la féminisation engendre trois dangers majeurs : #tromperie, #objectification, et #discrimination.

    - La tromperie et la manipulation

    Attribuer artificiellement des caractéristiques humaines et féminines à des machines exploite nos réactions inconscientes et automatiques aux traits néoténiques (caractéristiques juvéniles associées aux traits féminins comme les yeux ronds, des traits arrondis) qui évoquent inconsciemment l’innocence et, donc, l’honnêteté et la sincérité.

    Cette manipulation subtile pourrait faciliter l’acceptation de décisions algorithmiques potentiellement problématiques. Une IA féminisée fait croire qu’elle est plus humaine, plus empathique, plus « digne de confiance ». Or, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un programme informatique, sans émotions ni conscience – question qui commence à être discutée –, dont les décisions peuvent être biaisées voire instrumentalisées.

    – L’objectification littérale

    Contrairement à la publicité qui compare métaphoriquement les femmes à des objets, l’intelligence artificielle va plus loin : elle transforme littéralement la femme en objet programmable (une machine, un algorithme). Les IA féminines réduisent les attributs féminins à de simples outils de service : des machines obéissantes, disponibles en permanence. Cette mécanisation de la féminité reproduit et amplifie les logiques publicitaires d’objectification, mais avec une dimension inédite : l’interactivité.

    Résultat, des chercheurs relèvent la persistance de propos agressifs et à caractère sexuel dans les interactions avec ces assistantes, normalisant ainsi des comportements abusifs envers les « femmes-machines » qui risquent de se reporter sur les vraies femmes… In fine, l’humanisation et la féminisation de l’IA peut paradoxalement conduire à une déshumanisation accrue des femmes.

    - La perpétuation de stéréotypes

    À première vue, Diella pourrait apparaître comme une victoire symbolique : une femme – même virtuelle – accède à un poste de ministre. Dans un pays où la politique reste dominée par les hommes, et alors que la plupart des IA féminines sont des assistantes, certains y verront un signe d’égalité.

    Mais cette lecture naïve et optimiste occulte un paradoxe. Alors que les femmes réelles peinent à accéder aux plus hautes fonctions dans de nombreux gouvernements, c’est une femme artificielle qui incarne l’intégrité au pouvoir. Surnommée « la servante des marchés publics », c’est en réalité une femme sans pouvoir d’agir. On retrouve ici un vieux schéma : « l’Ève artificielle », façonnée pour correspondre à un idéal de docilité et de pureté. Une ministre parfaite, car obéissante et inaltérable… et qui ne remettra jamais en cause le système qui l’a créée.

    L’IA au féminin, sainte dévouée ou Ève manipulatrice

    La féminisation des IA repose en réalité sur deux tropes profondément enracinés dans notre imaginaire, qui réduisent l’identité féminine à l’archétype de la sainte dévouée ou de l’Ève manipulatrice.

    La #sainte_dévouée, c’est l’image de la femme pure, obéissante, entièrement tournée vers les autres. Dans le cas de Diella, elle se manifeste par une promesse de transparence et de loyauté absolue, une figure de vertu incorruptible au service de l’État et de son peuple.

    La représentation visuelle de Diella rappelle d’ailleurs fortement l’iconographie de la Vierge Marie : visage doux, regard baissé, attitude humble, et voile blanc. Ces codes esthétiques religieux associent cette IA à une figure de pureté et de dévouement absolu. Mais en faisant de l’IA une figure féminine idéalisée et docile, on alimente un sexisme bienveillant qui enferme les femmes réelles dans ces mêmes stéréotypes.

    L’Ève manipulatrice : dans la culture populaire, la confiance accordée à une IA féminisée se transforme en soupçon de tromperie ou de danger. Exemple emblématique : le film de science-fiction Ex Machina, dans lequel le héros est dupé par une IA dont il tombe amoureux.

    Si Diella venait à servir d’instrument politique pour justifier certaines décisions opaques, elle pourrait elle aussi être perçue sous ce prisme : non plus comme une garante de transparence, mais comme une figure de dissimulation.

    Ces deux représentations contradictoires – la vierge sacrificielle et la séductrice perfide – continuent de structurer nos perceptions des femmes et se projettent désormais sur des artefacts technologiques, alimentant une boucle qui influence à son tour la manière dont les femmes réelles sont perçues.

    Pour une IA non humanisée et non genrée

    Plutôt que d’humaniser et de genrer l’IA, assumons-la comme une nouvelle espèce technologique : ni homme ni femme, ni humaine ni divine, mais un outil distinct, pensé pour compléter nos capacités et non pour les imiter. Cela suppose de lui donner une apparence et une voix non humaines, afin d’éviter toute confusion, toute tromperie et toute manipulation.

    Le développement des IA devrait s’appuyer sur une transparence totale, en représentant l’IA pour ce qu’elle est vraiment, à savoir un algorithme.

    Enfin, les concepteurs devraient rendre publics la composition de leurs équipes, les publics visés, les choix de conception. Car, derrière l’apparente neutralité des algorithmes et de leur interface, il y a toujours des décisions humaines, culturelles et politiques.

    L’arrivée de Diella au gouvernement albanais doit ouvrir un débat de fond : comment voulons-nous représenter l’IA ? Alors que ces technologies occupent une place croissante dans nos vies, il est urgent de réfléchir à la façon dont leur représentation façonne nos démocraties et nos relations humaines.

    https://theconversation.com/diella-premiere-ministre-artificielle-en-albanie-le-piege-de-la-fem
    #AI #intelligence_artificielle

  • #Valence, banalisation du régime policier sécuritaire : contrôle et fouille d’élèves devant un lycée
    https://ricochets.cc/Valence-banalisation-du-regime-policier-securitaire-controle-et-fouille-d-

    Avec les caméras, les portiques, les flics devant les établissements scolaires pour des contrôles et fouilles, la militarisation de la jeunesse avec interventions de l’armée ou de la police etc, la société sécuritaire s’incruste dans l’univers des adolescents et jeunes adultes. La Préfète de la #Drôme communique : Opération de contrôle d’identité devant le lycée professionnel Amblard | à Valence Ce mardi matin 14 octobre 2025, la Direction Interdépartementale de la Police Nationale de (...) #Les_Articles

    / Valence, Drôme, #Fichage,_contrôle_et_surveillance

    https://www.franceinfo.fr/faits-divers/attaque-dans-un-lycee-a-nantes/attaque-au-couteau-dans-un-lycee-a-nantes-quatre-questions-sur-l-installa
    https://www.franceinfo.fr/societe/education/pres-de-1-000-controles-de-sacs-ont-ete-effectues-dans-les-etablissements
    https://www.leclubdesjuristes.com/societe/fouille-des-sacs-des-eleves-quel-cadre-juridique-9604

  • Analyse à chaud : l’annonce du Premier ministre concernant la réforme des retraites
    http://blogs.alternatives-economiques.fr/zemmour/2025/10/14/analyse-a-chaud-l-annonce-du-premier-ministre-concern

    Michaël Zemmour 14/10/2025

    L’annonce du Premier Ministre laisse prévoir un décalage du calendrier de la réforme de 2023, d’environ 3 mois pour les générations 1964 à 1968 (3,5 m de personnes). La cible des 64 ans et 172 annuité continuerait d’être poursuivie au même rythme, décalé d’une année de naissance.

    • Si le morceau est trop gros à faire avaler, tu le découpes en petits bouts que tu éparpilles en proposant de former des équipes pour chaque échantillon.
      Puis tu appelles le PS pour qu’ils fanfaronnent dans les médias sur cette belle réussite.

    • On peut en déduire que les personnes nées en avril 1965 partiront à 63 ans et 171 trimestres. Puis la réforme poursuivra son cours ordinaire (on peut même imaginer que ça aille plus vite).

      je savais bien qu’il y avait une embrouille. Le PS qui se macronise ou l’inverse d’office ça sent pas bon.

    • Le « pari risqué » du Parti socialiste lui profitera-t-il ?
      https://f24.my/BV27

      Comme l’a reconnu le chef de file des députés socialistes, Boris Vallaud, à la tribune de l’Assemblée nationale, le #Parti_socialiste, en acceptant de ne pas censurer le gouvernement, fait un « pari ». Au risque de s’isoler du reste de la gauche ou d’être qualifié de « sauveur de la #macronie » par l’extrême droite.

      « Je suis heureux pour les 3,5 millions de personnes qui pourront partir à la retraite plus tôt. [...] Quand on fait de la politique, on le fait pour changer la vie des gens. En tout cas c’est ma conception », s’est justifié le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, mardi au 20 heures de TF1, estimant que « provoquer une dissolution, ça ne change pas la vie des gens » et se disant « déterminé à arracher d’autres victoires ».

      à l’instar de la main droite atrophiée de Boris, Olivier à des petits pieds.
      https://seenthis.net/messages/1141048

    • En sauvant la Macronie, le P"S" n’a pas pu éviter la dégradation de la note sur la dette de la France par S&P (AAA —> A+) mais ça c’est sûr, ça va « changer la vie des gens », enfin, surtout celle des rentiers ...
      https://www.ouest-france.fr/economie/budget-collectivites-etat/degradation-de-la-dette-francaise-qui-perd-et-qui-gagne-si-les-taux-rem

      « Cela va demander des efforts » (Roland Lescure, ministre de l’économie)

    • Quelques nouvelles d’une vieille baderne issue de la « mouvance » des droitards « raisonnables », histoire de se mettre en jambe pour cette nouvelle semaine de merdasse médiatique ...
      https://www.lepoint.fr/politique/la-taxe-zucman-est-a-la-croissance-ce-que-l-hydroxychloroquine-etait-au-covi

      Ça fait quand même plus d’un demi-siècle qu’ils nous pourrissent la vie ces vieux salopards.

      #croissance #valeur_travail (avec des guillemets) #loi_de_l'offre #emploi (ou plutôt #bullshit_job) #lois_du_marché (libre et non-faussé, mon cul) #dette_publique #dogmes #horreur_économique

    • @sombre pour Le Point ça fait 53 ans qu’il brosse son lectorat dans le sens du poil. Un poil de CSP+
      Claude Imbert , l’un des fondateurs, fut le premier à occuper le poste de rédac chef. Sa vision a profondément marqué le magazine au cours de ses premières années. Plus tard, Franz-Olivier Giesbert et Étienne Gernelle ont respectivement pris les rênes de l’hebdo.
      L’ère numérique a également vu émerger des figures comme Florent Barraco et Jérôme Béglé , qui ont su adapter Le Point à l’évolution du paysage médiatique et faire concurrence, voire alliance avec un autre torche cul Valeurs Actuelles .
      https://www.viapresse.com/abonnement-magazine-le-point-qui-est-le-directeur-du-magazine-le-point
      Où est Géraldine ?
      https://seenthis.net/messages/1125915

    • « Volte-face » ? Le PS n’a pas « trahi », c’est la France Insoumise qui l’a fait passer pour un allié
      https://www.revolutionpermanente.fr/Volte-face-Le-PS-n-a-pas-trahi-c-est-la-France-Insoumise-qui-l-

      En refusant de voter la censure contre Lecornu, le Parti socialiste a une nouvelle fois sauvé le macronisme. Une « trahison » que Jean-Luc Mélenchon et LFI feignent de découvrir. Pourtant, elle s’inscrit dans la droite lignée de 50 années d’attaques antisociales lancées par le PS.

      Alors que les débats battent leur plein à l’Assemblée nationale, le tandem Macron-Lecornu semble avoir trouvé un chemin pour faire passer leur copie du budget 2026 et imposer une nouvelle austérité brutale. Une stabilisation relative que la macronie doit à la bonne volonté du Parti socialiste, toujours prêt à collaborer pour sauver un régime en difficulté. Les socialistes ont ainsi offert leur soutien à un gouvernement illégitime en échange de l’arnaque de la « suspension », ainsi que de pseudo-concessions qui pourraient bien ne jamais voir le jour étant donné que le budget pourrait passer par ordonnance.

      Cette politique de sauvetage de la macronie par le PS n’est une surprise pour personne. Il suffit en effet de remonter au mois de janvier, lorsque le PS refusait de censurer le gouvernement Bayrou et validait en échange du conclave sur les retraites les coupes brutales du budget 2025. Une séquence que les responsables insoumis ont vraisemblablement oubliée puisque, depuis deux semaines, ils n’ont plus de mots pour dénoncer ce qui est à leurs yeux une terrible « trahison » du PS. Mélenchon, dans deux notes de blog publiées le 23 et 25 octobre, fustige notamment ce « changement de ligne » du PS comme « une caricature de l’opportunisme et du cynisme en politique ».

      Le dirigeant insoumis explique même que cette « volte-face politique » constitue un revirement stratégique total de la part du PS : abandonnant le projet du NFP, Faure et ses lieutenants miseraient désormais sur une « grande coalition » avec le centre macroniste sur le modèle des autres grands partis de la social-démocratie européenne. Un changement si profond qu’il serait de l’ordre des « ondes longues de l’histoire politique des partis en France », souligne-t-il. Un discours d’une profonde hypocrisie : Mélenchon feint d’ignorer que le PS n’a, depuis Mitterrand et le tournant de la rigueur, jamais cessé d’être un parti bourgeois qui, au pouvoir en alternance avec la droite, a joué un rôle central dans à la mise en œuvre des politiques austéritaires, anti-ouvrières et racistes des dernières 50 années.
      Une trahison, vraiment ? Le PS, un parti bourgeois intégré au régime

      Dès lors, parler de « trahison » du Parti Socialiste comme le font les insoumis participe à l’illusion que le PS ferait partie de « notre camp social ». Non, les responsables socialistes n’ont pas été « roulés dans la farine » par les macronistes, et ne sont pas tombés dans l’« amateurisme » comme l’affirme LFI. Ils n’ont pas non plus « changé de ligne » comme cherche à le souligner Mélenchon pour mieux se dédouaner de ses responsabilités dans la résurrection de ce parti. Bien loin de « trahir », le PS ne fait que jouer le rôle qu’il a joué historiquement : se faire élire en donnant l’illusion que cela permettra d’obtenir des concessions sociales, puis imposer certaines des plus graves politiques anti-ouvrières, racistes et autoritaires de la Vème République.

      Cela a notamment commencé avec la victoire de Mitterrand en 1981. Il faudra alors seulement attendre deux ans pour que le PS s’adapte aux exigences politiques de la bourgeoisie française et opère le « tournant de la rigueur ». Au programme : gel des salaires, coupes drastiques dans les services publics, privatisations. Cette brusque offensive anti-ouvrière sur fond d’adaptation à l’agenda néolibéral se poursuivra à chaque séjour des socialistes à Matignon ou à l’Élysée. Sous la « gauche plurielle » de Jospin, le PS s’empressera en effet de privatiser à tour de bras : France Télécom, Air France, le Crédit Lyonnais, Thomson ou encore l’aérospatial y passent. Et l’on ne saurait bien sûr oublier les innombrables attaques contre les travailleurs de la présidence de François Hollande, à commencer par la loi Travail dite « El-Khomri » de 2016. Autant d’illustrations de l’intégration profonde du PS au régime au service de l’offensive néo-libérale.

      Tout au long de son histoire, le PS a su démontrer qu’il se plaçait du côté des patrons, dont il s’est toujours efforcé de garantir et de protéger les profits. Dès les premiers mois de son mandat, Hollande offrait au patronat le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), un cadeau de 100 milliards d’euros, prolongé en 2014 par le Pacte de responsabilité, qui acte une baisse drastique des cotisations payées par les entreprises et préfigure la politique de l’offre menée par les macronistes aujourd’hui. On ne peut donc guère s’étonner du fait que le PS de Faure se prépare déjà à renoncer à la « Taxe Zucman », qui n’était déjà qu’une bien maigre mesure, pour lui préférer une « Taxe Zucman Light ». De l’avis de Zucman lui-même, celle-ci serait absolument indolore pour le grand patronat en permettant notamment à des milliardaires comme Bolloré et Bernard Arnault d’échapper à cet impôt.

      En plus d’avoir rendu de fiers service à la bourgeoisie française, le rôle du PS au service du renforcement répressif de la Ve République est tel qu’il ferait même pâlir la droite traditionnelle. À commencer par la Loi Chevènement et la Loi sur la sécurité quotidienne, promulguées sous Jospin, la première contre les droits des personnes étrangères et la seconde renforçant les moyens policiers et la surveillance de masse. Cette offensive a été continuée et largement étendue sous Hollande, avec notamment l’inscription du délit d’apologie du terrorisme dans le droit commun, le débat sur la déchéance de nationalité, etc.

      Que ce soit dans ses attaques contre les travailleurs et les étrangers ou dans sa politique pro-patronale, la ligne historique du PS est en symbiose avec la politique menée depuis désormais huit ans par Macron, ancien ministre socialiste. Si ses deux mandats ont encore radicalisé les attaques initiées sous Hollande, le soutien du PS à ces offensives n’en reste pas moins l’orientation politique naturelle de ce parti bourgeois, profondément intégré au régime.
      La résurrection du PS, fruit de la stratégie institutionnelle de LFI

      Pour Mélenchon, qui continue de revendiquer une grande partie du bilan du mitterrandisme, l’histoire du PS est avant tout celle d’une force politique au service de l’émancipation, qui aurait connu quelques errements à partir des années 2000. Ainsi, de son point de vue, le « volte-face » actuel conduit le parti à un retour à ces errements, « à la grande tradition de l’arnaque à la François Hollande », et clôturerait la parenthèse durant laquelle le PS était redevenu un authentique « parti de gauche » à travers sa collaboration aux alliances électorales impulsées par LFI, la Nupes en 2022 et le NFP en 2024.

      Mais cette manière de présenter les choses mystifie la réalité : ce sont précisément ces alliances électorales qui ont produit l’illusion d’un revirement à gauche du PS, permettant ainsi à un parti sorti exsangue du quinquennat de Hollande de se refaire une santé et de se réhabiliter comme force politique d’opposition. Loin de toute rupture avec la période hollandiste, après 2017 les socialistes ont simplement été contraints de mettre en sourdine leurs aspects les plus anti-ouvriers et racistes pour éviter leur disparition politique.

      Si Mélenchon est bien conscient que sans l’union de la gauche aux législatives le PS aurait « été instantanément rayé de la carte électorale » [1], c’est bien qu’il pensait pouvoir imposer son hégémonie sur le PS tout en s’appuyant sur son ancrage national. Une opération de réhabilitation du PS qui s’est retournée contre son initiateur et vient à nouveau illustrer les limites stratégiques de LFI. Cherchant à multiplier les alliances et combines électorales pour combler ses problèmes d’implantation locale sur le territoire, LFI a remis en scelle le PS en lui permettant d’appuyer les politiques macronistes. Les insoumis ont donc une part de responsabilité dans l’impasse que constitue la situation actuelle et le sauvetage du régime mis en œuvre par le PS.

      Cette politique de réhabilitation du PS est le produit de la stratégie institutionnelle de LFI. Comme Mélenchon le rappelle dans Faites mieux, les élections sont pour lui l’alpha et l’oméga de la politique : « La conviction démocratique, les élections sont la forme nécessaire de la mobilisation politique capable d’inverser le cours des choses non seulement par la conquête du pouvoir politique mais par l’implication populaire à construire et à maintenir ensuite ». Une orientation qui conduit LFI à raisonner, non pas sur le terrain de la lutte de classe, mais en termes de réserves potentielles de voix dans l’optique de remporter l’élection présidentielle, cœur névralgique de cette stratégie.

      Loin donc de constituer un changement de cap, le soutien actuel du parti d’Olivier Faure au gouvernement Lecornu illustre simplement qu’après avoir été ressuscité le PS n’a plus besoin de la bouée de sauvetage qu’a constitué LFI et n’hésite plus à réaffirmer sa vocation originaire : stabiliser le régime et appuyer les politiques réactionnaires de la macronie. De ce point de vue, la Nupes et le NFP n’ont été que le tremplin qui a permis à ce parti bourgeois de se refaire une santé et de se replacer au centre du jeu politique pour retrouver tout son pouvoir de nuisance.

      De plus, malgré l’hostilité désormais ouverte et affichée du PS envers LFI, qui se prépare à présenter des candidats socialistes contre les députés insoumis sortants aux prochaines élections, Mélenchon refuse toujours de reconnaître le PS comme un ennemi, mais seulement un adversaire qui peut devenir un partenaire de lutte. Lors d’une récente émission, Mélenchon a en effet prévenu : « Si nous commençons à jeter des pierres aux socialistes, ça va nous défouler c’est clair. Les chefs socialistes que nous voyons nous inspirent un mépris incroyable […] Ne tombez pas dans le piège, il faut fraterniser avec les socialistes de terrain, de la base, il faut s’unir dans l’action ». S’il semble avoir perdu l’illusion de se lier à la direction nationale du parti, il ne désespère pas de continuer à s’allier avec certaines sections locales du PS.

      Face à l’impasse de telles stratégies institutionnelles, il est urgent de défendre une autre ligne, loin des combines électorales, pour chercher à reconstruire une gauche révolutionnaire qui critique inlassablement les manœuvres et attaques de tous les partis bourgeois. Une gauche révolutionnaire, qui lutte sur les lieux de travail, dans les quartiers et sur les facs, pour construire les mobilisations qui traversent le pays, sans nourrir d’illusions dans les mécanismes de la Ve République ou dans une hypothétique réforme des institutions. Une gauche qui fait de la lutte des classes son centre de gravité, en totale indépendance politique d’avec les partis du régime comme le PS.

  • Aaron Rupar sur X : "Jared Kushner in Tel Aviv: “Instead of replicating the barbarism of the enemy, you chose to be exceptional, you chose to stand for the values that you stand for, and I couldn’t be prouder to be a friend of Israel.”"
    https://x.com/atrupar/status/1977067105833877952

    Jared Kushner à Tel Aviv : « Au lieu de reproduire la #barbarie de l’ennemi, vous avez choisi d’être exceptionnels, vous avez choisi de défendre les #valeurs que vous représentez, et je ne pourrais être plus fier d’être un ami d’Israël. »

  • Du 13 au 17 octobre, RDV TOUS LES SOIRS À 18h au pont Mistral à Crest
    https://ricochets.cc/Du-13-au-17-octobre-RDV-TOUS-LES-SOIRS-A-18h-au-pont-Mistral-a-Crest-8766.

    Après les rassemblements qui ont eu lieu toute la semaine du lundi 6 octobre, RDV à nouveau TOUS LES SOIRS du 13 au 17 octobre à 18h sur la passerelle du pont Mistral à Crest. Et le vendredi 17 octobre, apéro et soupe populaire, amène ton légume à cuisiner, ton bol et ta cuillère, de quoi grignoter, tes instruments de musique... Marre de se faire balader par Macron et toute la clique.

    Du centre et de droite les ministres se suivent et se ressemblent, avec l’extrême droite en embuscade (...) #Les_Articles

    / #Vallée_de_la_Drôme

  • #Virginia_Eubanks : « La dégradation de la #protection_sociale produit des expériences traumatiques »
    https://lvsl.fr/virginia-eubanks-la-degradation-de-la-protection-sociale-produit-des-experience

    Après Automating Inequality. How High-Tech Tools Profile, Police and Punish the Poor (2018), consacré à la façon dont, sous couvert d’objectivité, les technologies déployées dans l’État social américain excluent et surveillent les pauvres, la journaliste et universitaire Virginia Eubanks interroge aujourd’hui de manière plus intime l’organisation sociale du #soin. Entre recueil d’histoires orales de personnes […]

    #Mirages_numériques #Société #Validisme

    • La fin des années 1960 aux États-Unis coïncide avec l’émergence d’un mouvement social massif autour de l’accès aux droits, à l’œuvre principalement de femmes noires ou afro-américaines, souvent des mères seules, ces femmes que des règles discriminatoires ont longtemps privées de leurs droits. Le mouvement a accru l’accès aux droits de manière vertigineuse : on passe de 3,2 millions de bénéficiaires des allocations familiales en 1961 à près de 10 millions en 1971. Et c’est là que la technologie entre en jeu. Le « problème » à résoudre par l’automatisation n’était autre que celui de l’égalité. Ce « problème », c’est que des personnes accédaient à leurs droits.

      [...]

      On est passés d’un modèle basé, même si de manière imparfaite, sur le care (le soin, l’accompagnement, l’attention aux personnes) à un modèle de data processing (le traitement d’informations). Les nouvelles générations de travailleurs sociaux ne comprennent même plus leur travail comme un travail de relation humaine, mais seulement comme une tâche administrative, un traitement automatisé de cas. Et les nouveaux outils facilitent cette transformation du travail social.

      #digital_poorhouse #pauvres #mérite #austérité #société_punitive #discipline #soin #numérisation #droits_collectifs #tri #scores_de_vulnérabilité #automatisation #inégalités #dette #indus #technocratie #contrôle_social

  • A partir de ce lundi 6 octobre, RDV TOUS LES SOIRS À 18h au pont Mistral à Crest
    https://ricochets.cc/A-partir-de-ce-lundi-6-octobre-RDV-TOUS-LES-SOIRS-A-18h-au-pont-Mistral-a-

    A partir de ce lundi 6 octobre, RDV TOUS LES SOIRS À 18h sur la passerelle du pont Mistral à Crest. Marre de se faire balader par Macron. Du centre et de droite les ministres se suivent et se ressemblent, avec l’extrême droite en embuscade et un soutien inconditionnel au génocide du peuple palestinien. Ces gouvernements bourgeois et violents nous attaquent toutes et tous, avec leurs politiques racistes, homo et transphobes, destructrice de l’environnement et anti-sociales. STOP au (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, Luttes (...)

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales
    https://contre-attaque.net/2025/10/06/apres-la-demission-de-lecornu-exigeons-celle-de-macron

  • #Crest 21 septembre : Fête pour la fin de la monarchie présidentielle !
    https://ricochets.cc/Crest-21-septembre-Fete-pour-la-fin-de-la-monarchie-presidentielle-8701.ht

    En écho à 1792 (abolition de la royauté), mettons fin à la monarchie présidentielle et aux oligarchies ! A partir de 14h : farandole déambulatoire Chants de la Carmagnole (remise au goût du jour) musiques et chants jeux en extérieur (chamboule tout et autres) Accessoire recommandé : balais ! Voir aussi l’appel « national » au 21 septembre : fête de la fin de la monarchie : du balais ! Car malgré la révolution française, il n’y a toujours pas de démocratie réelle, les bourgeois ont (...) #Les_Articles

    / #Politique,_divers, Crest, Chansons & musiques, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme

    #Chansons_&_musiques #Démocratie_directe,_communes_libres...
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Proclamation_de_l%27abolition_de_la_royaut%C3%A9

  • Parking Day Samedi 20/09 #Valence
    https://ricochets.cc/Parking-Day-Samedi-20-09-8697.html

    Pour une utilisation plus intelligente de l’espace urbain. Nos villes méritent mieux que tous ces parking ! La ville n’est pas faite pour stationner ! La ville est faite pour se déplacer, pour commercer, pour se distraire, etc. La ville est faite pour vivre ! Voilà pourquoi, samedi 20 septembre 2025, jour mondial du parking, nous, groupe citoyen militant, occupons ces places de stationnement pour montrer un autre usage de la ville, plus convivial, plus ludique, plus créatif et plus (...) #Les_Articles

    / Valence

  • IA en Europe : réguler ne suffit plus, il faut désormais innover - Polytechnique Insights
    https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/digital/ia-en-europe-reguler-ne-suffit-plus-il-faut-desormais-innove

    Valérie Peugeot
    professeure affiliée à Sciences-Po Paris, spécialiste des communs numériques
    En bref

    Les États-Unis détiennent un monopole dans le domaine du numérique grâce à des investissements massifs et à des choix technologiques stratégiques.
    L’Europe investit aujourd’hui dans le numérique par le biais de la recherche, notamment à travers ses programmes-cadres et les réglementations adoptées.
    Cependant, l’exemple du Health Data Hub illustre le fait que l’Europe a mis trop de temps à prendre conscience de sa forte dépendance au numérique américain.
    Pour combler son retard, le paradigme des communs numériques est une solution possible : en France, le secteur public s’y intéresse de plus en plus.
    Les communs numériques permettent de renforcer l’autonomie stratégique, de tirer parti de l’intelligence collective et de favoriser une dynamique de coproduction avec les usagers.

    « Arrê­tons de con­som­mer améri­cain ! » Ce mot d’ordre, assez tranché, sem­ble avoir un tant soit peu cir­culé à la suite des annonces de tar­ifs douaniers de Don­ald Trump : 20 % pour les impor­ta­tions en prove­nance de l’Europe. Les marchés ont vive­ment réa­gi et les pro­duc­teurs du vieux con­ti­nent se sont inquiétés. L’Union européenne s’est par ailleurs empressée de réa­gir, mis­ant sur des négo­ci­a­tions jugées encore pos­si­bles. En sus­pens pour quelques mois, la sit­u­a­tion a tout de même mis en avant un cer­tain déséquili­bre com­mer­cial entre les deux alliés his­toriques. Les Améri­cains achè­tent bien plus de pro­duits européens que les Européens n’achètent de pro­duits améri­cains — avec un excé­dent com­mer­cial à hau­teur de 227 mil­liards de dol­lars1. Coca-Cola, ou McDonald’s par exem­ple, des emblèmes améri­cains, ont la plu­part de leur pro­duc­tion en Europe. Dif­fi­cile donc pour les États-Unis de rétor­quer sur des tar­ifs douaniers dans les négociations.

    Notre dépen­dance vis-à-vis du marché améri­cain est plus sub­tile, elle se niche dans l’immatériel : le numérique. Main­tenant que nous avons pu voir en quoi cette dépen­dance s’est instal­lée jusqu’à influ­encer nos poli­tiques internes, Valérie Peu­geot, pro­fesseure affil­iée à Sci­ences Po Paris, dont les travaux por­tent notam­ment sur les com­muns numériques, nous pro­pose des clefs de réflex­ion pour se détach­er de ce qua­si-mono­pole. « Sur le numérique, nous avons lais­sé le boule­vard ouvert aux États-Unis, chez qui il y a eu des investisse­ments con­séquents autour de choix tech­nologiques stratégiques, explique-t-elle. Cela dès le début d’Internet, et l’histoire peu con­nue de Louis Pouzin2le démon­tre. »
    « L’Europe régule, les États-Unis innovent » ?

    L’économie du numérique a suivi une tra­jec­toire pour le moins sin­gulière, sus­ci­tant, dans un pre­mier temps, la méfi­ance des investis­seurs. Le cas d’Amazon le mon­tre bien, avec des années de pertes finan­cières qui ont finale­ment amené à l’émergence d’une des entre­pris­es les plus puis­santes au monde. Ce mod­èle de crois­sance ne vise pas une rentabil­ité immé­di­ate, il est plutôt fondé sur le principe du « win­ner takes all » qui per­met d’asseoir une dom­i­na­tion à long terme. Ceci pour­rait expli­quer le désen­gage­ment des pou­voirs publics européens : « Pour le numérique, à l’inverse de ce qui a pu être fait avec des sociétés comme Air­bus, il y a eu un manque de poli­tique indus­trielle de la part de l’Europe, estime Valérie Peu­geot. Car même si his­torique­ment, les États-Unis ont tou­jours été con­sid­érés comme les chantres du libéral­isme économique, en réal­ité, il y a tou­jours eu des investisse­ments mas­sifs dans le numérique de la part des pou­voirs publics. Der­rière Inter­net, par exem­ple, il y avait la DARPA3et ses 25 mil­lions de dol­lars investis dans l’ARPANET de 1966 à 1975 – l’ancêtre du Web. »

    Tout cela amène à l’idée, très répan­due et ample­ment réfutée par la chercheuse, que les États-Unis finan­cent l’innovation pen­dant que l’Union européenne régule. « D’une part, l’Europe investit aus­si mas­sive­ment dans la recherche, à tra­vers ses pro­grammes-cadres. Par ailleurs, tous les règle­ments européens adop­tés récem­ment, comme l’AI Act (régu­la­tion des intel­li­gences arti­fi­cielles), le DGA (règle­ment sur la gou­ver­nance des don­nées), le DMA (règle­ment sur les marchés numériques) ou encore le DSA (règle­ment européen sur les ser­vices numériques) illus­trent, certes, une volon­té européenne de réguler ce marché, de résis­ter notam­ment à sa ten­dance monop­o­lis­tique, tout en par­tic­i­pant à créer de la sécu­rité juridique. Car le droit est aus­si un élé­ment de sécu­rité pour entre­pren­dre. »
    Le Health Data Hub, un exemple français

    Il sem­blerait tout de même que l’Europe ait mis trop de temps à se ren­dre compte de son « ultra-dépen­dance » au numérique améri­cain. L’exemple util­isé par Valérie Peu­geot pour appuy­er cette impres­sion est celui du Health Data Hub, qui a pour mis­sion de récupér­er les don­nées de san­té des patients, pour les ren­dre acces­si­bles à la recherche médi­cale, tout en assur­ant leur sécu­rité et pro­tégeant la vie privée des per­son­nes. « Ce ser­vice pub­lic de la don­née de san­té a été présen­té à la CNIL dès 2019–2020. Il a directe­ment été ques­tion d’utiliser la solu­tion Azure de Microsoft, ce qui a vive­ment fait réa­gir la Com­mis­sion : com­ment envis­ager de con­fi­er à un acteur soumis au droit états-unien des don­nées aus­si sen­si­bles ? se remé­more la chercheuse. Cepen­dant, en met­tant de côté la ques­tion de la pro­tec­tion de la vie privée, la ques­tion de la poli­tique indus­trielle reste posée : pourquoi le gou­verne­ment, dès le début de ce beau pro­jet, n’a pas choisi de fléch­er cet argent pub­lic vers une solu­tion européenne, certes cer­taine­ment bien moins puis­sante que celle de Microsoft, mais ce qui aurait per­mis pro­gres­sive­ment de réduire cet écart ? La com­mande publique comme levi­er d’autonomie stratégique a été sous-util­isée. »

    Tout l’argent investi dans une société états-uni­enne aurait pu l’être dans un acteur européen.

    Bien que Valérie Peu­geot sem­ble encore amère quant au choix ini­tial du gou­verne­ment, elle ne peut que se réjouir de la loi SREN, adop­tée en 2024, stip­u­lant que les don­nées de san­té des Français doivent être hébergées sur un cloud sou­verain et européen. « Avec cette loi, le Health Data Hub se décide, 5 ans plus tard, à chercher des solu­tions européennes, explique-t-elle. Mal­heureuse­ment, cela sig­ni­fie égale­ment une perte de temps. Tout l’argent investi dans une société états-uni­enne aurait pu l’être dans un acteur européen. Cette perte de temps n’a pu qu’accentuer notre retard à cet égard, les GAFAM générant des revenus qui leur per­me­t­tent de con­tin­uer à creuser l’écart qual­i­tatif qui nous enferme dans un cer­cle vicieux. »Aujourd’hui, le Health Data Hub devra trou­ver une solu­tion de tran­si­tion pour com­mencer à migr­er vers un acteur européen.
    Les communs numériques

    Mais alors, com­ment sor­tir de ce cer­cle vicieux ? Com­ment rat­trap­er le retard con­séquent dans lequel l’Europe s’est pro­gres­sive­ment enfon­cée ? Pour l’enseignante-chercheuse, la solu­tion pour­rait se trou­ver dans un choix osé, mais struc­turant : adopter un tout autre par­a­digme, celui des com­muns numériques. « Aujourd’hui, il y a trois manières de gér­er une ressource, con­sid­ère-t-elle. Il y a la pro­priété privée, la pro­priété publique et les com­muns, qui ne relèvent ni du privé ni du pub­lic et qui organ­isent des droits d’usages autour de la ressource. Les com­muns restent encore assez mar­gin­aux dans nos sociétés actuelles. » Cette notion ne date pour­tant pas d’hier. Les com­muns étaient un mode de ges­tion des ter­res, des forêts, des puits, des lavoirs ou encore des fours à pain extrême­ment répan­du jusqu’à la révo­lu­tion indus­trielle. Sans pour autant totale­ment élim­in­er le droit de pro­priété privée, il exis­tait un décou­plage entre la pro­priété du fonci­er et les droits d’usage : les paysans, notam­ment les plus pau­vres, avaient le droit de ramass­er du bois, de glan­er, d’amener leurs bêtes à paître sur les ter­res appar­tenant au Roi ou à la noblesse.

    « Cette ges­tion com­mu­nau­taire par les vil­la­geois a fini par dis­paraître sous l’influence de dif­férents penseurs libéraux à par­tir du 18e siè­cle : John Locke, Thomas Hobbes, Adam Smith, etc., explique Valérie Peu­geot. Ces penseurs ont pro­mu l’idée que la pro­priété est la con­di­tion sine qua non d’une économie et d’une société floris­santes. Cela, cou­plé à la révo­lu­tion indus­trielle, a con­duit à la pri­vati­sa­tion des ter­res gérées jusque-là en com­muns, ce qu’on appelle des enclo­sures. » Mais les com­muns revi­en­nent au goût du jour, portés entre autres par les tech­nolo­gies numériques, qui facili­tent la ges­tion partagée de ressources dématéri­al­isées et la con­sti­tu­tion de com­mu­nautés déter­ri­to­ri­al­isées. L’exemple le plus con­nu de com­mun numérique est bien enten­du Wikipé­dia, mais on peut citer aus­si Open­StreetMap, des logi­ciels libres comme Nextcloud (alter­na­tive alle­mande à Google Dri­ve, Drop­box ou iCloud), Peer­Tube (alter­na­tive française à YouTube) ou encore Mastodon (alter­na­tive alle­mande à X), etc. « Au cœur même d’Internet et du Web, il y a du com­mun. Les pro­to­coles de ces infra­struc­tures (TCP/IP, HTTP, HTML, CSS…) sont ouverts, non pro­prié­taires. C’est notam­ment ce qui a ren­du pos­si­ble l’explosion ful­gu­rante du Web en quelques années, assure-t-elle. N’importe qui, n’importe où, a pu créer un site web sans pay­er de rede­vance à qui que ce soit ! »

    C’est une manière de trans­former le ser­vice pub­lic, en pas­sant d’une logique descen­dante à une dynamique de copro­duc­tion avec les usagers.

    En France, le secteur pub­lic s’intéresse de plus en plus aux com­muns numériques. La DINUM (Direc­tion inter­min­istérielle du numérique) dis­pose d’une direc­tion « open source et com­muns numériques » ; le min­istère de l’éducation nationale a ouvert une « forge des com­muns numériques édu­cat­ifs » pour que la com­mu­nauté enseignante puisse partager out­ils et con­tenus péd­a­gogiques ; l’ADEME lance son troisième « appel à com­muns » pour encour­ager la résilience des ter­ri­toires ; l’IGN sou­tient les géo­com­muns, comme Panora­max (alter­na­tive française à Google Street View), sans par­ler des ini­tia­tives des col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales. « Plusieurs raisons jus­ti­fient l’intérêt de la puis­sance publique pour ce qu’on appelle des parte­nar­i­ats pub­lic-com­muns (PPC), insiste Valérie Peu­geot. Les com­muns sont d’abord une façon de gag­n­er en autonomie stratégique, de ne plus dépen­dre de four­nisseurs non européens. C’est ensuite une manière de béné­fici­er de l’intelligence des foules, celles des con­tribu­teurs à ces com­muns por­teurs d’une inno­va­tion au plus près des besoins col­lec­tifs. C’est enfin une manière de trans­former la cul­ture même du ser­vice pub­lic, en pas­sant d’une logique descen­dante à une dynamique de copro­duc­tion avec les usagers. »

    « Les com­muns con­stituent ain­si une résis­tance à un cap­i­tal­isme infor­ma­tion­nel car­ac­térisé par une accu­mu­la­tion et une con­cen­tra­tion de cap­i­tal sans équiv­a­lent dans l’histoire indus­trielle et plus récem­ment par une intru­sion sur la scène poli­tique », con­clut-elle. Ces alter­na­tives mon­trent donc qu’un autre par­a­digme est pos­si­ble : celui d’une inno­va­tion ascen­dante soutenue par la puis­sance publique, gou­vernée col­lec­tive­ment, et capa­ble de réduire pro­gres­sive­ment l’écart avec les géants du numérique sans pour autant les imiter.
    Pablo Andres

    1Don­nées offi­cielles du U.S. Cen­sus Bureau (cen​sus​.gov)↑
    2Louis Pouzin : l’homme qui n’a pas inven­té Inter­net – Le Monde↑
    3La Defense Advanced Research Projects est une agence du départe­ment de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développe­ment des nou­velles tech­nolo­gies des­tinées au départ à un usage mil­i­taire.↑

    #Economie_numérique #Communs_numérique #Stratégie_industrielle #Valérie_Peugeot

  • « Bloquons tout » à #Valence le 18 septembre
    https://ricochets.cc/Bloquons-tout-a-Valence-le-18-septembre-8686.html

    (Cette page sera mise à jour en fonction des infos reçues) Pour Valence, un message public circule sur divers réseaux « Bloquons tout » : 📣 Jeudi 18 septembre – Journée de mobilisation à Valence 🔸 7h – Parking KFC Valence Sud : réunion publique pacifique 🔸 7h – À vélo au parking Decathlon Valence plateau des couleures : réunion publique pacifique 🔸 10h – Fontaine Monumentale : Assemblée générale, lieu déclaré par les syndicats (Village des luttes de 10h à 18h avec des stands d’infos, (...) #Les_Articles

    / Valence, #Drôme, Révoltes, insurrections, débordements..., #Luttes_sociales, #Mouvement_du_10 septembre_2025

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...

  • Les échos du mouvement social du 10 septembre sur Radio Saint Ferréol
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    Radio Saint Fé ouvre l’antenne entre 17 et 19h à toutes les personnes mobilisées le mercredi 10 septembre. Si vous souhaitez vous exprimer, venez en studio, tout en haut de la Maison des Assos, place de l’église à Crest... ou laissez un message avant 16h sur notre répondeur au 09 52 23 61 17. Tout sera ensuite diffusé sur les ondes du 94.2 ou en streaming sur radiosaintfe.com. #Les_Articles

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  • #Finances_publiques : où est passé l’argent ?

    Les visages changent, les mêmes #mensonges restent : cette semaine, le ministre de l’Economie Eric Lombard a annoncé que l’Etat devait trouver de toute urgence « 40 à 50 milliards d’euros » (pour la précision, on repassera) pour freiner le #déficit_public. Ce chiffre sorti du chapeau et annoncé dans l’urgence, relayé par #François_Bayrou qui compare l’#endettement de la France à une dette de 50 000 euros par citoyen, alors que les deux n’ont techniquement rien à voir est devenu un classique de la propagande bourgeoise au XXIe siècle mais se base sur un fait réel : le niveau de #dépenses de l’État est considérable mais nous n’en voyons pas la couleur. Tous ces gens aux commandes du pays depuis trente ans s’accusent mutuellement des déficits publics, s’en déresponsabilisent et surtout les exagèrent pour alimenter leurs #politiques_antisociales. Mais ce coup-ci, les faits sont là : de l’argent a été massivement dépensé durant sept ans, creusant considérablement la #dette_publique. Or, cet argent n’a pas servi à améliorer nos conditions de vie, par exemple via des #services_publics de qualité. Au contraire, ces derniers se sont considérablement dégradés. Alors où est passé l’argent ? Puisque le journalisme mainstream a la mémoire courte, retour chronologique sur les principaux vols commis par le #macronisme en sept ans, pendant lesquels l’argent est passé de nos poches à celles des possédants.

    2017 : tout juste arrivé au pouvoir, Macron réduit considérablement nos #recettes_fiscales… pour rien

    Un #budget, tout le monde le vit au quotidien, est composé de recettes et de dépenses. Macron a réduit les premières et a considérablement augmenté les secondes, tout en rognant celles dont on avait le plus besoin. À l’automne 2017, le premier budget voté par la majorité macroniste, alors écrasante, a comporté une #réforme_fiscale d’ampleur :

    – Suppression de la partie financière de l’#impôt_de_solidarité_sur_la_fortune (#ISF), transformé en #impôt_sur_la_fortune_immobilière (#IFI). Cette mesure fait perdre chaque année 4 milliards d’euros aux contribuables. Son rétablissement a été demandé, en vain, par les Gilets jaunes.

    – Mise en place d’un #prélèvement_forfaitaire_unique à 30% (ou #flat_tax) qui est venu réduire considérablement l’#imposition_du_capital. En effet, les plus riches étaient taxés de façon bien supérieure (jusqu’à 45%) et désormais tout le monde paye le même taux sur ses #dividendes, plus-values de cession de valeurs mobilières, l’#assurance-vie… Comment s’étonner dès lors que selon le ministère des #Finances, 44% de cette baisse ait profité aux 1% les plus riches ?

    Au total, la suppression de l’ISF et la mise en place de la flat tax rapportent 1,5 million d’euros par an à chacun des cent foyers les plus riches, toujours selon Bercy.

    Oui mais l’objectif était de pousser les riches à investir dans notre économie en les libérant du fardeau de nos impôts, non ? Objectif complètement raté, alors. #France_Stratégie, organisme gouvernemental rattaché au Premier ministre, a publié son rapport sur l’effet de ces deux mesures il y a un peu plus d’un mois : l’effet est nul. “L’observation des grandes variables économiques – croissance, investissement, flux de placements financiers des ménages, etc. – avant et après les réformes ne suffit pas pour conclure sur l’effet réel de ces #réformes”, estime le rapport. “Il ne sera pas possible d’estimer par ce seul moyen si la suppression de l’ISF a permis une réorientation de l’#épargne des contribuables concernés vers le financement des entreprises”. Bref, ces deux mesures fiscales ont été des cadeaux purs et simples pour les plus riches.

    2017-2024 : Dans la droite lignée de Hollande, Macron réduit l’imposition et les cotisations des #entreprises privées… sans rien demander en retour

    Retour en 2014 : #François_Hollande est président, #Arnaud_Montebourg ministre de l’Economie. En cœur, ils annoncent un vaste de plan de réduction d’impôts et de #cotisations_patronales pour les entreprises. Cela s’appelle « #pacte_de_responsabilité_et_de_solidarité » : en échange de ces #aides qui coûtent des milliards aux finances publiques, le #patronat doit créer des #emplois. C’est ce que le #MEDEF promet à l’époque, en défilant sur les plateaux télé avec un badge “#un_million_d’emploi”. Mais il ne signe aucun accord formel.

    Mise en œuvre par le nouveau ministre de l’Economie #Emmanuel_Macron, cette réforme réduit les “charges” des entreprises. Devenu président de la République, Macron fait voter à l’automne 2018, dans le budget de la sécurité sociale, la pérennisation de ce dispositif censé être limité dans le temps. Les entreprises ne payent désormais plus aucune #cotisation_patronale sur les bas salaires (coût : plus de 20 milliards d’euros par an). Leur #taux_d’imposition a été considérablement réduit (coût : 11,5 milliards d’euros par an). C’est une perte sèche pour le budget de l’Etat : en effet, la loi prévoit que les baisses de cotisations qui bénéficient à la #sécurité_sociale soient compensées par le budget de l’Etat. Autrement dit, ce que les entreprises privées ne payent plus, ce sont les contribuables qui le payent à leur place, ainsi que les usagers des services publics sur lesquels des économies ont été faites pour financer ces cadeaux.

    Au total, ces nombreux dispositifs visant à aider les entreprises représentent 200 milliards d’euros par an à notre charge. Ils sont donc, pour commencer, composés des réductions de cotisations patronales payées par les entreprises. C’est le cas de la #réduction_Fillon, mise en place sous #Nicolas_Sarkozy, qui exonère de cotisations patronales les salaires payés entre 1 et 1,6 SMIC. Vient ensuite la baisse pérenne de #cotisations_sociales, mise en place en 2019, qui exonère de cotisations jusqu’à 2,6 SMIC. Ensuite, il y a des #crédits_d’impôts comme le #Crédit_impôt_recherche (#CIR), mis en place dans les années 1980 puis sans cesse étendu et simplifié, qui donne des crédits d’impôt aux entreprises qui déclarent des dépenses de recherche et développement (quelles qu’elles soient), et enfin le #Pacte_de_responsabilité, donc. La dernière mesure en date est la suppression progressive de la #Cotisation_sur_la_valeur_ajoutée_des_entreprises (#CVAE), 4,3 milliards d’euros perdus chaque année. Chaque gouvernement, depuis le début des années 2000, a ajouté des dizaines de milliards d’euros transférés des ménages (les contribuables) vers les entreprises – mais c’est Macron qui en a fait le plus.

    « Nous estimons l’impact de la réforme sur l’#emploi, la #valeur_ajoutée et l’#investissement. Aucun impact n’est détecté sur ces variables. Les entreprises ayant fortement recours au CICE n’ont pas embauché plus, après 2019 que les entreprises ayant peu recours au CICE. »
    Rapport de l’Institut des Politiques Publiques, 2022

    Des #cadeaux, vraiment ? Ce genre de mesure ne vient-il pas renforcer la “#compétitivité” des entreprises françaises en réduisant le “#coût_du_travail” ? Et non : toutes les études, y compris ministérielles, sur les effets de ces 200 milliards d’euros annuels dépensés pour les #entreprises_privées montrent que les effets sont faibles, voire inexistants. En 2022, l’Institut des politiques publiques disait de la transformation du CICE en baisse pérenne de cotisations patronales : « Nous estimons l’#impact de la réforme sur l’emploi, la valeur ajoutée et l’investissement. Aucun impact n’est détecté sur ces variables. Les entreprises ayant fortement recours au CICE n’ont pas embauché plus, après 2019, que les entreprises ayant peu recours au CICE. »

    Le dernier gros rapport en date, celui de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), n’y va pas par quatre chemins : “L’#efficacité des #allègements du #coût_du_travail se trouve sans doute ailleurs : dans le soutien apporté aux marges des entreprises”, nous dit-il… et ces marges, les entreprises en font bien ce qu’elles veulent. Et ça n’a pas servi à créer de l’emploi, ni à relocaliser notre industrie, mais bien à augmenter les #dividendes des #actionnaires.

    Ces aides aux entreprises représentent 25% du budget de l’État dépensés chaque année – un montant supérieur au budget de l’Éducation nationale, et nous n’en voyons pas la couleur. Ils sont absorbés ailleurs. Et on appelle cela « l’économie de marché », « la loi du marché », « le capitalisme globalisé » ? La vérité, c’est que nous #subventionnions les entreprises privées à hauteur de 10 milliards d’euros par an en 1980, nous renseigne ce même rapport, contre au moins 200 milliards en 2024.

    2019 : la #prime_d’activité pour faire payer les contribuables à la place des actionnaires

    En décembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes dévaste les beaux quartiers de Paris après avoir pris son envol sur les ronds-points partout dans le pays. Ce mouvement sans leader ni parti inquiète le gouvernement, Macron prépare même un hélicoptère pour pouvoir échapper à la foule en colère le 8 décembre.

    “On bosse mais on ne s’en sort pas” : les manifestants qui se sont d’abord mobilisés contre la tentative de hausse de la #taxe_sur_le_carburant ont fini par réclamer la fin des cadeaux pour les entreprises et le retour de l’ISF. Le gouvernement a finalement – pour la première fois depuis longtemps – cédé face au mouvement social, en renonçant à sa taxe injuste. Il a en outre proposé une amélioration des revenus des plus modestes.

    Pour cela, il n’a pas augmenté le #SMIC et ainsi mis à contribution le patronat et les actionnaires. Non, il a augmenté la prime d’activité, dispositif créé sous Hollande et qui permet aux salariés aux revenus modestes de bénéficier d’un complément de revenu versé par l’Etat, c’est-à-dire nous. Après les Gilets jaunes, les salariés au SMIC ont touché 90 euros de plus, ce qui n’est pas négligeable. Mais en refusant de faire contribuer le patronat, le gouvernement dépense chaque année 10 milliards d’euros pour compenser la faiblesse des salaires versés par les entreprises.

    2022 : le scandale #McKinsey révèle la ruine quotidienne de l’Etat au profit des copains

    Début 2022, peu avant la campagne présidentielle qui allait permettre la réélection de Macron avec l’aide de son joker Le Pen, on apprenait que l’Etat français aurait payé au moins 1 milliard d’euros par an à des #cabinets_de_conseil pour concevoir sa politique, en doublon de l’administration publique et pour des missions dont l’intérêt n’est pas facile à saisir (et le mot est faible). De l’argent public balancé par les fenêtres ? Oui, et principalement en faveur d’une entreprise, McKinsey, dont on a appris en mars de la même année qu’elle ne payait absolument aucun impôt en France. L’homme en charge de la passation de contrat de ce cabinet de conseil avec l’Etat n’est autre qu’un ami du président, #Karim_Tadjeddine, qui partage avec lui une vision de l’Etat « en mode start up ».

    En 2021, le poids croissant de ces consultants dans la gestion des affaires publiques ayant fait un peu de bruit, le groupe communiste au Sénat avait mis en place une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur cette nouvelle tendance. Le rapport qui en a résulté est particulièrement riche car il se base sur des dizaines d’heures d’audition des principaux acteurs de l’affaire, des consultants eux-mêmes aux ministres qui ont fait appel à eux.

    On y apprend d’abord que les dépenses de cabinet de conseil ont doublé au cours du quinquennat, pour atteindre la somme d’un milliard d’euros en 2021. Pour comparaison, le budget annuel consacré à l’égalité femmes-hommes est de 50 millions d’euros. Donner de l’argent aux cabinets privés semble être la véritable « grande cause du quinquennat », à en croire le rapport, qui souligne le recours de plus en plus systématique à leurs services, majoritairement en doublons de compétences existantes dans l’administration publique. Les rapporteurs précisent que la somme d’un milliard d’euros annuelle est « une estimation minimale car les dépenses des opérateurs sont en réalité plus élevées. Si la commission d’enquête a interrogé ceux dont le budget était le plus important (Pôle emploi, Caisse des dépôts et consignations, etc.), l’échantillon ne représente que 10 % du total des opérateurs » (p.8). La somme d’un milliard d’euros est donc TRÈS sous-estimée.

    Pour quoi faire ? Parfois rien du tout : le rapport documente ainsi une facture de 496 800€ de McKinsey pour une mission de réflexion sur « l’avenir du métier d’enseignant » qui n’a pas abouti. Enfin si, ça a abouti à un rapport de deux cent pages qui enfonce des portes ouvertes – soit 2 480€ la page. Mais aussi 558 900€ pour le cabinet #Boston_Consulting_Group (#BCG pour les intimes), pour l’organisation d’une “#convention_des_managers_de_l’Etat”… qui n’a jamais eu lieu.

    Ce mois-ci, l’émission Cash Investigation est venue confirmer ce qui se dessinait il y a deux ans : oui, les consultants de McKinsey ont bien travaillé gratuitement pour le candidat Macron en 2017, ce qui explique pourquoi l’Etat a eu autant recours à leur service depuis son élection.

    On pourrait parler aussi de l’explosion du budget du palais de l’Elysée ou de la façon dont le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a aidé les propriétaires du Paris-St-Germain à éviter de payer des impôts lors du transfert de Neymar en 2017… Les exemples ne manquent pas pour montrer la façon dont Macron et ses sbires ont dilapidé notre argent.

    2023 : la barre d’un million d’apprentis donnés quasi gratuitement au patronat est franchie

    En 2018, la loi dite « #pour_la_liberté_de_choisir_son_avenir_professionnel » a permis de profonds changements alors qu’elle est passée, sur le moment, inaperçue. C’est parce que cette loi existe que le gouvernement a pu affaiblir brutalement l’#assurance-chômage. C’est cette loi qui a libéralisé la #formation_professionnelle et provoqué l’augmentation des arnaques pour les salariés en désir de reconversion. Et c’est cette loi qui a provoqué l’augmentation considérable du nombre d’apprentis en France. Les #apprentis sont des jeunes qui, pour obtenir un diplôme, se forment en #alternance, c’est-à-dire en travaillant pour une entreprise sensée les former et accompagnés par un organisme de formation. Entre 2017 et 2022, le nombre de nouveaux contrats d’#apprentissage signés est passé d’un peu plus de 320 000 à 837 000. En 2023, on aurait donc atteint le million.

    Cette augmentation a principalement été obtenue grâce à de la distribution d’argent public au patronat français : pour chaque contrat signé, la première année, les entreprises privées ont touché entre 5 000 et 8 000 euros d’aides à partir de 2020. Désormais, une aide unique de 6 000 euros leur est octroyée. Concrètement, et puisque la rémunération des apprentis est très basse, cela signifie qu’embaucher un apprenti de moins de 18 ans ne coûte pas un centime aux entreprises la première année : le contribuable paye tout à la place du patron. Sur ce site de promotion de l’apprentissage, on apprend ainsi que la dépense publique permet au patronat de dépenser un minimum pour rémunérer ses apprentis. Même la troisième année, cela coûte nettement moins cher que d’embaucher un salarié au SMIC. Il faut ajouter à ça le fait que les contrats d’apprentissage sont largement exonérés de cotisations patronales : concrètement, ça ne coûte quasi plus rien d’embaucher un apprenti.

    Nous ne sommes pas passés de 300 000 à un million d’apprentis en six ans simplement parce qu’un beau matin de nombreux patrons se sont découvert une vocation pédagogique. Toutes les études, notamment celle de la Cour des Comptes, montrent que c’est bien la prise en charge par l’Etat de l’apprentissage qui a provoqué un effet d’aubaine et incité les employeurs à recourir à cette main d’œuvre gratuite. Après tout, pourquoi s’en priver ?

    Et puisque les critères sont inexistants et que le seul encadrement provient d’organismes de formation souvent privés et peu scrupuleux (et cogérés par le patronat via les Chambres de commerce et d’industrie, dans le cas des CFA), les abus explosent. Selon une étude de l’Observatoire de l’alternance, un organisme patronal, 27% des alternants sondés déclarent ne pas avoir eu de tuteur pendant leur contrat de travail, ce qui est totalement illégal. Et seules 40% des entreprises sondées déclarent former leur tuteur. Une proportion qui chute à 28% dans le commerce. L’apprentissage n’est pas une chance pour la jeunesse. D’abord, c’est une nouvelle réserve de main d’œuvre gratuite ou à prix cassé pour le patronat. Ensuite c’est une main d’œuvre docile, que l’on forme à devenir les salariés soumis du futur. Des salariés qui n’auront pas pu choisir leur vie et dont la formation très spécialisée les enchaîne à un secteur professionnel.

    En 2024, le coût de l’apprentissage pourrait avoisiner les 25 milliards d’euros pour les contribuables ! Et pour quels effets durables ? Potentiellement catastrophiques, au point que l’OFCE parle, dans une étude récente, de “#bulle_de_l’apprentissage”. « Il y a beaucoup d’emplois artificiels, explique Bruno Coquet, économiste, au journal La Tribune. La Dares et l’OFCE avaient estimé leur nombre entre 200 000 et 250 000, il y a deux ans. Tous ces emplois pourraient disparaître. Certains emplois en apprentissage se sont substitués à des contrats en CDD ou CDI, car ils coûtaient moins cher. Ces effets de substitution ont été estimés à 200 000. »

    2025 : la contribution des grandes entreprises est écourtée

    Lors du budget préparé par #Michel_Barnier (éphémère Premier ministre du gouvernement putschiste de l’automne 2024) prévoyait un certain nombre de micro-reculs dans cette politique pro-actionnaires. Ce budget prévoyait la réduction des #aides_aux_entreprises dans le cadre de l’apprentissage et, dans sa version parvenue à l’après-dissolution, comportait un projet de surtaxe sur le bénéfice des grandes entreprises, pendant deux ans. Aussitôt annoncée, cette mesure a provoqué la colère de #Bernard_Arnault. Le patron de #LVMH n’a pas supporté cette mini-contribution au redressement des finances publiques et a rappelé à Macron son unique mandat : continuer de gaver les capitalistes. La surtaxe a donc été réduite à une seule année, comme l’a confirmé le ministre de l’Economie Eric Lombard ; le même jour, il annonçait la nécessité de trouver 40 milliards de plus en réduisant les dépenses publiques… Cet abandon va nous coûter 4 milliards d’euros, qui vont donc rester dans la poche des actionnaires. C’était évidemment insuffisant pour un rééquilibrage budgétaire mais cela ouvrait la porte au débat sur l’état et l’origine des recettes de l’État : elles sont de plus en plus faibles car Macron a pour mission d’exonérer les riches d’impôts.

    Une #dette creusée… contre nous

    Une dette importante, ce n’est pas un problème en soi, comme nous l’avons montré à plusieurs reprises. Ce qui est un problème, c’est que cette dette-là n’a servi à rien : elle n’est pas un #investissement dans l’avenir, elle est constituée de multiples cadeaux aux plus fortunés. Et ces cadeaux se sont révélés tout bonnement improductifs : ils ont servi à accumuler, pas à investir.

    Les preuves sont là : la fortune des 500 familles les plus riches de France a été multipliée par 3,1 en 10 ans. C’est normal : les dividendes ont régulièrement augmenté ces dernières années, pas tant parce que nos entreprises sont plus performantes que parce qu’elles sont beaucoup moins imposées et davantage aidées. Or, aucune de ces aides n’est conditionnée : les entreprises en font ce qu’elles veulent. Le patronat a visiblement décidé d’attribuer une bonne part de ces gains aux actionnaires. Or, 96 % des dividendes sont attribués à 1 % de l’ensemble des foyers fiscaux, selon France Stratégie.

    Ces gens enrichis vont-ils un jour investir et entretenir une saine croissance qui pourrait, à terme, bénéficier à nos emplois et nos salaires ? C’est que les macronistes ont affirmé pendant des années, sans le moindre effet. Désormais, ils ne prennent même plus la peine de nous le faire croire. Leur dictature bourgeoise n’a plus besoin de motifs. Le vol est de toute façon trop caractérisé.

    Pendant que quelques-uns accumulaient, l’état du reste de la société s’est considérablement dégradé. Tout le monde a pu constater le délabrement des services publics – ce patrimoine commun des moins fortunés. De façon encore plus nette, la pauvreté a augmenté ces dernières années. La crise inflationniste, dont nous avons montré à quel point elle profitait aux possédants, est venue augmenter cette tendance.

    Macron nous a bel et bien pillé. Début juillet, les électeurs ont décidé de lui retirer le pouvoir de continuer, en votant majoritairement NFP et RN. Qu’à cela ne tienne : avec son coup d’Etat, il a décidé de continuer ce #vol_en_bande_organisée… Jusqu’à ce que nous le stoppions par d’autres moyens.

    https://frustrationmagazine.fr/finances-publiques-ou-est-largent
    #France #pillage #à_lire

    signalé aussi par @monolecte
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