• Doxing, harcèlement en masse, menaces de mort : Toufik de Planoise ciblé par l’extrême droite – Radio BIP 96.9FM | Média Indépendant à Besançon
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    Cela fait déjà 4 jours que Toufik de Planoise reçoit des milliers de messages d’insultes, de menaces de mort et de doxing. Cela a commencé avec une vidéo postée par une jeune membre du collectif « Nemesis », collectif raciste, xenophobe, islamophobe, où l’on voit Toufik de Planoise arracher quelques affiches qui venaient d’être collées par les membres du collectif. Sur l’affiche on pouvait voir la photo de Thomas, le lycéen de 16 ans – assassiné dans la nuit du 18 au 19 novembre d’un un coup de couteau, lors d’une fête de village – avec la mention « Tué par des barbares ». L’agression, vu que certains des assaillants auraient été identifiés comme venant du quartier de la Monnaie, est vue par l’extrême droite comme « une nouvelle preuve de l’ensauvagement de la société française ».

    [...]

    La première personne qui a lancé le #doxing est un compte Twitter avec le nom « Les Ratons ». Dans leurs message (qui est à ce jour toujours visible sur le réseau #X) ils essaient à plusieurs reprises d’interpeler des personnes avec des appels sur Twitter « Qui veut son adresse, c’est gratuit et ça fait plaisir« . Sans trop de succès et comme personne ne répond, ils vont aller écumer le réseau Twitter, pour publier des réponses à des messages de harcèlement ou de menaces de mort ou d’agression, en postant l’adresse postale et le nom de Toufik de Planoise. Ils vont publier son adresse privé à raison d’au moins 17 publications sur Twitter et sur plusieurs comptes Telegram. Parmi les personnes qui ont indiqué connaître l’adresse de Toufik de Planoise figure aussi un certain Théo Giacone

    Chose intrigante, la personne qui le doxe, publie une photo d’un papier ou l’on voit l’adresse de Toufik de Planoise.

    Cependant, parce-que la photo a été prise avec un téléphone en utilisant le flash, un texte apparaît sur le recto du papier. Et aussi incroyable que cela puisse être, on retrouve le nom de « Théo Giaccone » visible sur le recto du papier pris en photo. Très rapidement, nous avons retrouvé la source de ce document.

    Il s’agit d’une plainte de Toufik de Planoise contre Theo Giacone pour agression, à la sortie du tribunal de grande instance de Besançon qui date de 11/10/2022. Le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteau, avait classé sans suite l’affaire et malgré la demande explicite de Toufik de Planoise de ne pas partager l’adresse de son domicile avec son agresseur présumé, son adresse sera tout de même partagée sur le document et envoyée à son agresseur présumé. Le même document a été donc envoyé à la victime présumée et à l’agresseur présumé par le procureur de la République, et grâce à ce document, l’utilisateur qui gère le compte « Les Ratons » a lancé une importante campagne de doxing contre le #journaliste_indépendant sur les réseaux sociaux.

    #extrême_droite #Nemesis #Éric_Naulleau #Uni #Morandini #Valeurs_Actuelles #Boulevard_Voltaire #RN

  • Réactions françaises. Enquête sur l’extrême droite littéraire, de François Krug (Seuil, 224 p.)

    #Michel_Houellebecq, #Sylvain_Tesson et #Yann_Moix, chacun de ces auteurs a réécrit, à sa manière, La Lettre volée (1844), d’Edgar Allan Poe. Ecrivains en vogue, ils ont cultivé des accointances avec l’extrême droite. Ces faits sont connus, mais, dans le débat public, une forme de pudeur persiste avant de les évoquer. Dans une enquête haletante, #François_Krug lève le voile sur ces relations. Journaliste indépendant, il collabore régulièrement au Monde et à « M Le magazine du Monde ».

    C’est sur Sylvain Tesson que François Krug nous en apprend le plus. Son récit Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016) vient d’être adapté au cinéma avec Jean Dujardin dans le premier rôle. Le succès a permis à Sylvain Tesson de parfaire son personnage d’écrivain bourlingueur, usant sa bohème à maudire la modernité. Il marche dans les pas de Jean Raspail, amant lui aussi du voyage et auteur du Camp des saints (Robert Laffont, 1973), un roman imaginant une France envahie par une horde d’immigrés. Depuis son premier voyage, en 1993, jusqu’à la mort de Raspail, Tesson correspond avec lui. Il était également proche de #Dominique_Venner, père de l’extrême droite d’après-guerre. François Krug démontre d’ailleurs que l’émission « Un été avec Homère », animée par Sylvain Tesson, sur France Inter, en 2017, offrait une interprétation de l’Iliade et de l’Odyssée étrangement proche de celle développée par Venner.

    Sinistre cohérence

    Pour sa part, Michel Houellebecq accompagne depuis longtemps la carrière de jeunes pousses de l’ultradroite journalistique et littéraire. #Geoffroy_Lejeune arrive à la direction de la rédaction de #Valeurs_actuelles alors qu’il n’a pas encore 30 ans, et, très rapidement, il reçoit le soutien de Houellebecq.

    En 2010, le Goncourt remporté par le romancier pour La Carte et le territoire (Flammarion, 2010) lui ouvre les portes de l’Elysée. Michel Houellebecq répond à l’invitation à dîner de Nicolas Sarkozy, en se rendant au palais présidentiel accompagné des animateurs d’un ancien site de la fachosphère (Sur le ring), #David_Kersan et #Laurent_Obertone – auteur de La France Orange mécanique (Ring, 2013), un essai dénonçant le prétendu « ensauvagement » de notre pays.

    En 1996, Sébastien Lapaque et Luc Richard, jeunes membres de l’Action française, sont séduits par la poésie antilibérale de Michel Houellebecq et réalisent, avec lui, une interview pour Immédiatement, la revue monarchiste qu’ils viennent de créer. Michel Houellebecq continue de fréquenter l’#Action_française.

    En 2019, la presse avait révélé comment Yann Moix avait créé et distribué des fanzines antisémites lorsqu’il était étudiant. Par la suite, il s’est lié d’amitié avec Paul-Eric Blanrue, auteur d’un documentaire élogieux sur le négationniste #Robert_Faurisson. Pour Tesson, Houellebecq et Moix, ces rencontres ne relèvent pas de l’accident de parcours, mais d’une sinistre cohérence, que reconstitue, avec soin, le journaliste.

    (Le Monde)

    #extrême_droite #écrivains #curious_about

  • « Pour un retour de l’#honneur de nos gouvernants » : 20 #généraux appellent Macron à défendre le #patriotisme

    (attention : toxique)

    À l’initiative de #Jean-Pierre_Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé un appel pour un retour de l’honneur et du #devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d’engagement de ces hommes attachés à leur pays.

    Monsieur le Président,
    Mesdames, Messieurs du gouvernement,
    Mesdames, Messieurs les parlementaires,

    L’heure est grave, la #France est en #péril, plusieurs #dangers_mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

    Nos #drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la #tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « #Honneur_et_Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du #délitement qui frappe notre #patrie.

    – Délitement qui, à travers un certain #antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une #haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de #racialisme, d’#indigénisme et de #théories_décoloniales, mais à travers ces termes c’est la #guerre_raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa #culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

    – Délitement qui, avec l’#islamisme et les #hordes_de_banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des #dogmes contraires à notre #constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la #République ne s’appliquent pas.

    – Délitement, car la haine prend le pas sur la #fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les #forces_de_l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en #gilets_jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

    Les #périls montent, la #violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la #Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

    Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’#éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos #silences coupables.

    Comme le disait le #cardinal_Mercier, primat de Belgique : « Quand la #prudence est partout, le #courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la #sauvegarde_de_la_nation.

    Par contre, si rien n’est entrepris, le #laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une #explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de #protection de nos #valeurs_civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

    On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce #chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la #responsabilité, se compteront par milliers.

    Les généraux signataires :

    Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

    https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellen

    La une :

    #appel #généraux #valeurs_actuelles #lettre #lettre_ouverte #armée #soldats

    ping @isskein @karine4

    • 2022 : « l’étrange défaite » qui vient

      Pour Marc Bloch, auteur de L’Étrange défaite, la cause de la débâcle de juin 1940 n’était pas seulement militaire mais d’abord politique. De la même façon, le désastre annoncé de printemps 2022 n’est pas seulement de nature électorale. La débâcle de la démocratie se construit depuis des mois par une sorte de capitulation rampante et générale face à l’extrême droite.

      « Un jour viendra, tôt ou tard, où la France verra de nouveau s’épanouir la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s’ouvriront ; les brumes, qu’autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l’ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu . »

      Ainsi s’ouvre L’Étrange défaite écrite par Marc Bloch au lendemain de la capitulation de l’armée française en juin 1940. « À qui la faute ? », se demande-t-il. Quels mécanismes politiques ont conduit à ce désastre et à l’effondrement d’une République ? Si les militaires, et surtout l’état-major, sont aux premières loges des accusés, nul n’échappe à l’implacable regard de l’historien : ni les classes dirigeantes qui ont « préféré Hitler au Front Populaire », ni la presse mensongère, ni le pacifisme munichois, ni la gauche qui n’a pas eu besoin de ses adversaires pour ensevelir ce Front populaire qui fit si peur aux bourgeois.

      Les « brumes », l’aveuglement et la soumission passive aux récits des futurs vainqueurs ont conduit inexorablement à une #capitulation_anticipée. Comment ne pas y reconnaître la logique des moments sombres que nous vivons sidérés.

      La banalisation de la menace factieuse

      Sidérés, nous le sommes à coup sûr quand il faut attendre six jours pour qu’une menace de sédition militaire (http://www.regards.fr/politique/societe/article/lettre-des-generaux-un-texte-seditieux-qui-menace-la-republique) signée le 21 avril 2021 par une vingtaine de généraux en retraite, mais aussi par de nombreux officiers, commence à faire un peu réagir.

      Sidérés, nous le sommes par la légèreté de la réponse gouvernementale. Un tweet de la ministre des Armées (https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/04/25/la-gauche-s-insurge-contre-une-tribune-de-militaires-dans-valeurs-actuelles-) ne parle que « d’#irresponsabilité » de « généraux en retraite ». Pour #Florence_Parly le soutien que leur apporte Marine Le Pen « reflète une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des armées ». N’y aurait-il à voir que de l’irresponsabilité militaire et de l’incompétence politique ?

      Il faut attendre le lundi 26 avril pour que Agnès Runacher secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances s’avise (https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/un-quarteron-de-generaux-en-charentaises-la-tribune-de-militaires-dans-v) que le texte a été publié jour pour jour 60 ans après l’appel des généraux d’Alger. En parlant de « quarteron de généraux en charentaises », elle semble considérer que la simple paraphrase d’une expression de l’allocution de De Gaulle, le 23 avril 1961 suffira à protéger la démocratie. Ce dernier, plus martial, en uniforme, parlait surtout de « putsch » et d’un « groupe d’officiers ambitieux et fanatiques ».

      Sidérés, nous le sommes par le #silence persistant, cinq jours après la publication du texte factieux, de l’essentiel les leaders de la droite, du centre, de la gauche et des écologistes.

      Sidérés, nous sommes encore de l’isolement de ceux qui appellent un chat un chat tels Éric Coquerel, Benoît Hamon ou Jean Luc Mélenchon. Ce dernier rappelle au passage que l’article 413-3 du code pénal prévoit cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende pour provocation à la désobéissance des militaires.

      Sidérés, nous le sommes enfin, pendant une semaine, de la #banalisation de l’événement par des médias pourtant prompts à se saisir du buzz des « polémiques ». Le 25 avril (https://rmc.bfmtv.com/emission/tribunes-de-militaires-les-gens-n-ont-pas-confiance-dans-les-politiques-m), RMC/BFM, dans les Grandes Gueules, n’hésite pas à présenter l’appel sur fond de Marseillaise, à moquer « la gauche indignée » en citant Jean Luc Mélenchon et Éric Coquerel, et à débattre longuement avec l’initiateur du texte, Jean-Pierre Fabre-Bernadac. Jack Dion, ancien journaliste de L’Humanité (1970-2004), n’hésite pas à écrire (https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/malgre-ses-relents-putschistes-la-tribune-des-ex-generaux-met-le-doigt-la-) dans Marianne le 28 avril : « Malgré ses relents putschistes, la tribune des ex généraux met le doigt là où ça fait mal. » Il faut croire donc que cet appel factieux et menaçant ne fait pas polémique après l’appel à l’insurrection de Philippe de Villiers dont on oublie qu’il est le frère aîné d’un autre général ambitieux, Pierre de son prénom, chef d’état-major des armées de 2010 à 2017.

      Qui sont donc les ennemis que ces militaires appellent à combattre pour sauver « la Patrie » ? Qui sont les agents du « délitement de la France » ? Le premier ennemi désigné reprend mot pour mot les termes de l’appel des universitaires publié le 1 novembre 2020 sous le titre de « #Manifeste_des_100 » (https://manifestedes90.wixsite.com/monsite) : « un certain antiracisme » qui veut « la guerre raciale » au travers du « racialisme », « l’indigénisme » et les « théories décoloniales ». Le second ennemi est « l’islamisme et les hordes de banlieue » qui veulent soumettre des territoires « à des dogmes contraires à notre constitution ». Le troisième ennemi est constitué par « ces individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre » dont ils veulent faire des « boucs émissaires ».

      Chacune et chacun reconnaîtra facilement les islamo-gauchistes, les séparatistes et les black blocs, ces épouvantails stigmatisés, dénoncés, combattus par le pouvoir comme par une partie de l’opposition. Ce texte a au moins une vertu : il identifie clairement la nature fascisante des diatribes de Jean-Michel Blanquer, Gérald Darmanin ou Frédérique Vidal. Il renvoie à leur responsabilité celles et ceux qui gardent le silence, organisent le débat public autour de ces thématiques sur la scène médiatique, s’abstiennent à l’Assemblée sur des textes de loi à la logique islamophobe – quand ils ne votent pas pour –, signent des tribunes universitaires pour réclamer une police de la pensée. Il renvoie à ses responsabilités le Bureau national du Parti socialiste qui, dans sa résolution du 27 avril (https://partisocialiste92.fr/2021/04/27/resolution-du-bureau-national-a-la-suite-dune-tribune-de-militaire), persiste à affirmer « qu’il serait absurde de chercher à nier ces sujets qui nous font face » comme « ces #minorités_agissantes » qui prônent la « #désaffiliation_républicaine ».

      Baromètre incontesté des dérives intellectuelles, l’omniprésent #Michel_Onfray, aujourd’hui obsédé par la décadence de la France, ne partage-t-il pas le diagnostic des factieux ? Sa sentence du 27 avril dans la matinale d’Europe 1 (https://www.europe1.fr/societe/sur-le-terrorisme-la-parole-presidentielle-est-totalement-devaluee-estime-on), « l’intérêt de l’#islamo-gauchisme est de détruire la nation, la souveraineté nationale, la France, l’histoire de France, tout ce qui constitue la France », est immédiatement reprise par Valeurs actuelles (https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-michel-onfray-linteret-de-lislamo-gauchisme-est-de-detruire-l). Quelques jours plus tôt, dans une envolée digne de Gérald Darmanin, il assénait au Point (https://www.lepoint.fr/debats/michel-onfray-on-a-un-seul-probleme-en-france-c-est-que-la-loi-n-est-pas-res) : « On a un seul problème en France, c’est que la loi n’est pas respectée ». Mais de quelle loi parle Michel Onfray quand il ajoute, à propos du verdict en appel du procès des jeunes de Viry-Châtillon : « Il y a des gens à qui on dit : […] peut-être que vous faites partie de ceux qui auraient pu tuer, mais la preuve n’est pas faite, on est pas sûr que c’est vous, allez, vous pouvez rentrer chez vous. L’affaire est terminée pour vous. » Pour Michel Onfray, le scandale n’est pas la mise en accusation délibérée d’innocents par une police en quête désespérée de coupables mais un principe de droit : la présomption d’innocence elle-même !

      La capitulation rampante

      Voilà où nous en sommes. Voilà pourquoi il est pour beaucoup si difficile de se scandaliser d’un appel factieux quand les ennemis désignés sont ceux-là même qui sont désignés à longueur d’antenne et de déclaration politique dans ce désastreux consensus « républicain » réunissant l’extrême droite, la droite et une partie de la gauche.

      Chacune et chacun y va de sa surenchère. #Anne_Hidalgo (https://www.nouvelobs.com/edito/20201125.OBS36577/derriere-la-gueguerre-entre-hidalgo-et-les-ecolos-la-pomme-de-discorde-de) enjoint les Verts « d’être au clair avec la République » à propos de la laïcité alors même que #Yannick_Jadot (https://www.lepoint.fr/politique/loi-contre-le-separatisme-la-gauche-denonce-un-texte-qui-ne-regle-rien-07-02) demande de « sortir de toute naïveté et de toute complaisance », pour « combattre l’islam politique », proposant de « contrôler les financements des associations » et de « renforcer tous les dispositifs sur le contrôle des réseaux sociaux ».

      La discussion et le vote de la loi sur le « séparatisme », puis les débats hallucinants sur l’organisation de « réunions non mixtes » au sein du syndicat étudiant Unef nous en a fourni un florilège. Pour le communiste #Stéphane_Peu (http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2021/02/separatisme-une-loi-equilibree-se-serait-attachee-a-renforc) comme pour le socialiste #Olivier_Faure (https://www.europe1.fr/politique/projet-de-loi-contre-les-separatismes-olivier-faure-craint-une-surenchere-40), la question n’est pas de combattre sur le fond la notion de « #séparatisme » mais de rester dans une « loi équilibrée » qui « renforce la #République » (Peu) et d’éviter « la surenchère » (Faure). L’un comme l’autre et comme nombre de députés de leurs groupes, s’abstiendront lors du vote à l’Assemblée nationale. Seule La France insoumise a sauvé l’honneur et dénoncé, notamment par la voix de #Clémentine_Autain (https://www.lepoint.fr/politique/loi-contre-le-separatisme-la-gauche-denonce-un-texte-qui-ne-regle-rien-07-02) dès le 16 février, une loi qui « ouvre la boîte de Pandore pour des idées qui stigmatisent et chassent les musulmans » et « nous tire vers l’agenda de l’extrême droite ».

      Si le débat parlementaire gomme un peu les aspérités, l’affaire des réunions « non mixtes » au sein de l’Unef est l’occasion d’un déferlement de sincérité imbécile. On n’en attendait pas moins de #Manuel_Valls (https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-22-mars-2021) qui s’empresse de poser l’argument clef de la curée : « Les réunions "racialisées" légitiment le concept de race ». Le lendemain #Marine_Le_Pen (https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/video-il-faut-poursuivre-l-unef-un-syndicat-qui-commet-des-actes-racist) le prend au mot et réclame des poursuites contre ces actes racistes. Anne Hidalgo (https://www.europe1.fr/politique/reunions-non-mixtes-a-lunef-cest-tres-dangereux-juge-anne-hidalgo-4032954) apporte sa voix contre une pratique qu’elle considère comme « très dangereuse » au nom de « ses convictions républicaines ». Olivier Faure (https://www.youtube.com/watch?v=rifRSrm7lpU

      ), moins « équilibré » que sur la loi contre le « séparatisme » renchérit comme « une dérive incroyable ».

      Quelle « dérive » ? Tout simplement « l’idée que sont légitimes à parler du racisme les seules personnes qui en sont victimes », alors que « c’est l’inverse qu’il faut chercher ». Dominés restez à votre place, nous parlerons pour vous ! Aimé Césaire dans sa lettre à Maurice Thorez (https://lmsi.net/Lettre-a-Maurice-Thorez), dénonçait ce qu’il nommait le « #fraternalisme » : « Un grand frère qui, imbu de sa supériorité et sûr de son expérience, vous prend la main pour vous conduire sur la route où il sait se trouver la Raison et le Progrès. » Or, ajoutait-il, « c’est très exactement ce dont nous ne voulons plus » car « nous ne (pouvons) donner à personne délégation pour penser pour nous. »

      Olivier Faure revendique un « #universalisme » que ne renierait pas le candidat communiste à la présidentielle, #Fabien_Roussel pour qui « les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, ça divise le combat ». Le PCF (https://www.pcf.fr/actualite_derri_re_les_attaques_contre_l_unef_une_d_rive_autoritaire_et_antid_mo) n’hésite pas à défendre en théorie l’Unef tout en se joignant cœur réactionnaire des condamnations de ses pratiques.

      #Audrey_Pulvar (https://www.lci.fr/politique/demander-a-une-personne-blanche-de-se-taire-dans-une-reunion-non-mixte-pulvar-cr) cherchant peut-être un compromis dans la présence maintenue mais silencieuse d’un blanc dans une réunion de personnes racisées, se prend une volée de bois vert du chœur des bonnes âmes universalistes. La « dilution dans l’universel » est bien « une façon de se perdre » comme l’écrivait encore Aimé Césaire en 1956.

      Ce chœur hystérisé, rien ne le fera taire, ni le rappel élémentaire d’#Eric_Coquerel (https://www.facebook.com/watch/?v=773978356575699) que les #groupes_de_parole sont « vieux comme le monde, comme le mouvement féministe, comme les alcooliques anonymes », ni la prise du conscience de l’énormité morale, politique et juridique des positions prises ainsi dans une émotion révélatrice.

      Refuser de comprendre que la parole des dominées et dominés a besoin de se constituer à l’abri des dominants, c’est nier, de fait, la #domination. Ce déni de la domination, et de sa #violence, est une violence supplémentaire infligée à celles et ceux qui la subissent.

      Au passage, une partie de la gauche a par ailleurs perdu un repère simple en matière de liberté : la liberté de réunion est la liberté de réunion. Elle n’est plus une liberté si elle est sous condition de surveillance par une présence « hétérogène ». À quand les réunions de salariés avec présence obligatoire du patron ? Les réunions de femmes avec présence obligatoire d’un homme ? Les réunions d’étudiants avec présence obligatoire d’un professeur ? Les réunions de locataires avec présence obligatoire du bailleur ? Les réunions d’antiracistes avec présence obligatoire d’un raciste ?

      Ces héritiers et héritières d’une longue tradition politique liée aux luttes sociales révèle ainsi leur déconnexion avec les mobilisation d’aujourd’hui, celles qui de #MeToo à Black Lives Matter ébranlent le monde et nous interrogent sur quelle humanité nous voulons être au moment où notre survie est officiellement en question. Ces mouvements de fond martèlent, 74 ans après Aimé Césaire, que « l’heure de nous-mêmes a sonné. »

      Nul doute, hélas, que ce qui fait ainsi dériver des femmes et des hommes issus de la #gauche, c’est le poids pas toujours avoué, mais prégnant et souvent irrationnel, de l’#islamophobie. Cette adhésion générale à un complotisme d’État (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/041220/l-etat-t-il-le-monopole-du-complotisme-legitime) touche plus fortement les espaces partisans, voire universitaires, que le monde associatif. On a pu le constater lors de la dissolution du #Collectif_contre_l’islamophobie_en_France (#CCIF) fin 2020 quand la fermeté les protestations de la Ligue des droits de l’Homme (https://blogs.mediapart.fr/gabas/blog/031220/ldh-dissolution-politique-du-ccif) ou d’Amnesty international (https://www.amnesty.fr/presse/france-la-fermeture-dune-association-antiraciste-e) n’a eu d’égale que la discrétion de la gauche politique. La palme du mois d’avril revient sans conteste à #Caroline_Fourest (https://twitter.com/i/status/1384567288922259467) qui lors du lancement des États Généraux de la Laïcité a pu déclarer sans frémir que « ce mot islamophobie a tué les dessinateurs de Charlie Hebdo et il a tué le professeur Samuel Paty ».

      Oui voilà ou nous en sommes. La menace d’une victoire du #Rassemblement_national ne se lit pas que dans les sondages. Elle se lit dans les #renoncements. Elle s’enracine dans la banalisation voire le partage de ses thématiques disciplinaires, de ses émotions islamophobes, de son vocabulaire même.

      L’évitement politique du réel

      Il faut vraiment vivre dans une bulle, au rythme de réseaux sociaux hégémonisés par l’extrême droite, loin des réalités des quartiers populaires, pour considérer que l’islam et les réunions non mixtes sont les causes premières du délitement des relations collectives et politiques dans ce pays.

      Quelle République, quelle démocratie, quelle liberté défend-on ici avec ces passions tristes ? Depuis plus d’un an, la réponse gouvernementale à l’épreuve sanitaire les a réduites à l’état de fantômes. L’#état_d’urgence sanitaire est reconduit de vague en vague de contamination. Notre vie est bornée par des contrôles, des interdictions et des attestations. Les décisions qui la règlent sont prises par quelques-uns dans le secret délibératif d’un Conseil de défense. Nous vivons suspendus aux annonces du président et de quelques ministres et, de plus de plus en plus, du président seul, autoproclamé expert omniscient en gestion de pandémie. Nous n’avons plus prise sur notre vie sociale, sur nos horaires, sur notre agenda, sur notre avenir même très proche. Nous n’avons plus de lieu de délibération, ces lieux qui des clubs révolutionnaires de 1789 aux ronds-points des gilets jaunes, en passant par la Place Tahrir et la Puerta Del Sol en 2011 sont l’ADN de la #démocratie.

      La violence de la menace létale mondiale que font peser sur nous le Covid et ses variants successifs nous fait espérer que cette épreuve prendra fin, que la parenthèse se refermera. Comme dans une période de guerre (https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/070221/stephane-audoin-rouzeau-nous-traversons-l-experience-la-plus-tragique-depu), cet espoir toujours déçu se renouvelle sans fin à chaque annonce moins pessimiste, à chaque communication gouvernementale sur les terrasses jusqu’à la déception suivante. Cette #précarité sans fin est un obstacle collectif à la #résistance_démocratique, à la critique sociale, idéologique et opératoire de cette période qui s’ouvre et sera sans doute durable. C’est bien dans ce manque politique douloureux que s’engouffrent tous les complotismes de Q-Anon à l’islamophobie d’État.

      Depuis le printemps 2020 (www.regards.fr/politique/societe/article/covid-19-un-an-deja-chronique-d-une-democratie-desarticulee), les partis d’opposition ont cessé d’être dans l’élaboration et la proposition politique en lien avec la situation sanitaire. Le monologue du pouvoir ne provoque plus sporadiquement que des réactions, jamais d’alternative stratégique ni sur la réponse hospitalière, ni sur la stratégie vaccinale, ni sur l’agenda des restrictions sociales. Même l’absence de publication, des semaines durant début 2021, des avis du Conseil scientifique n’émeut pas des politiques beaucoup plus préoccupés par les réunions non mixtes à l’Unef.

      Attac (https://france.attac.org/spip.php?page=recherche&recherche=covid) n’est pas beaucoup plus proactif malgré la publication sur son site en novembre 2020 d’un texte tout à fait pertinent de Jacques Testard sur la #démocratie_sanitaire. En général les think tanks sont plutôt discrets. L’Institut Montaigne est silencieux sur la stratégie sanitaire tout comme la Fondation Copernic qui n’y voit pas l’occasion de « mettre à l’endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers ». Si le think tank Économie Santé des Échos déplore le manque de vision stratégique sanitaire, seule Terra Nova semble avoir engagé un véritable travail : une cinquantaine de contributions (https://tnova.fr/ckeditor_assets/attachments/218/terra-nova_dossier-de-presse_cycle-coronavirus-regards-sur-une-crise_2020.pdf), des propositions (https://tnova.fr/revues/covid-19-le-think-tank-terra-nova-fait-des-propositions-pour-limiter-les-conta) sur l’organisation de la rentrée scolaire du 26 avril 2021, des propositions sur la stratégie vaccinale…

      Pourquoi cette #inertie_collective sur les choix stratégiques ? Ce ne sont pas les sujets qui manquent tant la stratégie gouvernementale ressemble à tout sauf à une stratégie sanitaire. Sur le fond, aucun débat n’est ouvert sur le choix entre stratégie de cohabitation avec la maladie ou d’éradication virale. Ce débat aurait eu le mérite d’éclairer les incohérences gouvernementales comme la communication sur le « tester/tracer/isoler » de 2020 qui n’a été suivie d’aucun moyen opérationnel et humain nécessaire à sa mise en œuvre. Il aurait permis de discuter une stratégie vaccinale entièrement fondée sur l’âge (et donc la pression hospitalière) et non sur la circulation active du virus et la protection des métiers à risque. Cette stratégie a fait battre des records vaccinaux dans des territoires aux risques faibles et laissé à l’abandon les territoires les plus touchés par la surmortalité comme la Seine-Saint-Denis.

      Pourquoi cette inertie collective sur la démocratie sanitaire ? Les appels dans ce sens n’ont pourtant pas manqué à commencé par les recommandations du Conseil Scientifique dès mars 2020 : le texte de Jacques Testard (https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-25-automne-2020/debats/article/la-covid-la-science-et-le-citoyen), un article de The Conversation (https://theconversation.com/debat-quelles-lecons-de-democratie-tirer-de-la-pandemie-140157) au mois de juin 2020, l’excellent « tract » de #Barbara_Stiegler, De la démocratie en pandémie, paru chez Gallimard en janvier 2021 et assez bien relayé. Des propositions, voire des expérimentations, en termes de délibération et de construction collective des mesures sanitaires territorialisées, des contre expertises nationales basées sur des avis scientifiques et une mobilisation populaire auraient sans doute mobilisé de façon positive la polyphonie des exaspérations. On a préféré laisser réprimer la mobilisation lycéenne (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/181120/sommes-nous-aux-portes-de-la-nuit) pour de vraies mesures sanitaires en novembre 2020.

      Bref la construction de masse d’une alternative à l’incapacité autoritaire du pouvoir aurait pu, pourrait encore donner corps et usage à la démocratie, aujourd’hui désarticulée (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/160321/covid-un-deja-chronique-d-une-democratie-desarticulee), qu’il nous faut essayer de défendre, pourrait incarner la République dans des exigences sociales et une puissance populaire sans lesquelles elle risque toujours de n’être qu’un discours de domination.

      Une autre élection est-elle encore possible ?

      Entre cet étouffement démocratique de masse et l’immensité des choix de société suggérés au quotidien par la crise sanitaire, le grain à moudre ne manque pas pour des courants politiques héritiers d’une tradition émancipatrice. Leur responsabilité est immense quand l’humanité est mise au pied du mur de sa survie et de l’idée qu’elle se fait d’elle-même. Mais ces partis préfèrent eux aussi considérer la situation sanitaire comme une simple parenthèse à refermer, se projetant sur les échéances de 2022 comme pour oublier 2020 et 2021. Il est ahurissant de penser que, après 14 mois de pandémie, la politique sanitaire ne soit pas au centre des élections territoriales de ce printemps, sinon pour une question d’agenda.

      En « rêvant d’une autre élection » comme d’autres ont rêvé d’un autre monde, la gauche permet tout simplement au président en exercice de s’exonérer de son bilan dramatique : un système de santé et des soignantes et soignants mis en surchauffe des mois durant, une mise en suspens de milliers de soins parfois urgents, des dizaines de milliers de Covid longs, plus de 100.000 morts, des territoires et des populations délibérément sacrifiés, des inégalités devant la mort et la maladie largement calquées sur les inégalités sociales et les discriminations, une vie sociale dévastée, une démocratie en miettes, une faillite biopolitique structurelle.

      Comment lui en faire porter la responsabilité si on ne peut lui opposer aucune alternative ? Le pouvoir s’en réjouit d’avance et, renversant la charge de la preuve, semaine après semaine, somme chacune et chacun de présenter un bilan sur l’agenda qu’il déroule sans rencontrer beaucoup de résistance : les politiques sécuritaires et l’islamophobie d’État. Or, ce concours électoraliste du prix de la « laïcité », de la condamnation de l’islamisme, de la condamnation des formes contemporaines de lutte contre les discriminations, nous savons qui en sera la championne incontestée : elle en maîtrise à merveille les thématiques, le vocabulaire comme la véhémence.

      Voici ce que les sondages, jour après jour, mesurent et nous rappellent. Dans ces conditions, l’absence de dynamique unitaire à gauche n’est pas la cause de la défaite annoncée, elle est déjà le résultat d’une perte majoritaire de boussole politique, le résultat d’une sorte d’évitement du réel, le résultat d’un abandon.

      « L’étrange défaite » de juin 1940 a pris racine dans le ralliement des classes dirigeantes à la nécessité d’un pouvoir policier et discriminatoire. Nous y sommes. « L’étrange défaite » s’est nourrie de la pusillanimité d’une gauche désertant les vrais combats pour la démocratie, de la défense de l’Espagne républicaine au barrage contre un racisme aussi déchaîné qu’expiatoire. Nous y sommes sur les enjeux de notre temps. « L’étrange défaite » a été la fille du consensus munichois et de la capitulation anticipée. Nous y sommes. « L’étrange défaite » a été suivie de la mort d’une République. L’appel militaire du 21 avril en fait planer la menace.

      À l’exceptionnalité de la période traumatique qui bouleverse depuis 14 mois en profondeur nos repères politiques, sociaux et vitaux, s’ajoute l’exceptionnalité de l’échéance institutionnelle du printemps 2022. Il est dérisoire d’y voir la énième occasion de porter un message minoritaire, dérisoire de donner le spectacle d’une querelle d’egos, dérisoire de jouer à qui sera responsable de la défaite. Le salut ne sera pas dans un compromis défensif sans principe mais dans un sursaut collectif d’ambition.

      Il est temps de prendre la mesure du temps que nous vivons, car il est toujours temps de résister. Comme concluait Marc Bloch en septembre 1940, « peut-être est-ce une bonne chose d’être ainsi contraints de travailler dans la rage », car « est-ce à des soldats qu’il faut, sur un champ de bataille, conseiller la peur de l’aventure ? » Il ajoutait que « notre peuple mérite qu’on se fie à lui et qu’on le mette dans la confidence ».

      http://www.regards.fr/idees-culture/article/2022-l-etrange-defaite-qui-vient
      #non-mixité

  • –-#MEDIAS

    –-2008 -... : Les médias et la « crise » économique - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/-2008-Les-medias-et-la-crise-economique-

    Il est vrai que les résultats époustouflants des politiques de dérégulation financières, de libre-échange et d’austérité constatés depuis 2007 permettent au moins aux orthodoxes de faire l’économie de l’humilité...

    –-
    Les disqualifiés, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

    -Favilla (Les Echos) : « Toute voix dissonante, fût-elle timidement sociale-démocrate, en rappelant les vertus d’un minimum de régulation publique, passait pour rescapée de Jurassic Park. Et voici que tout à coup la vérité apparaît. L’autorégulation du marché est un mythe idéologique. » ;

    –Joffrin : « Depuis plus d’une décennie, les talibans du divin marché financier ont rejeté tous les avertissements, méprisé tous les contradicteurs et récusé toute tentative de régulation (8). » ;

    –"Il est vrai qu’en matière de « réalité » [Elie] Cohen est un expert : « Dans quelques semaines, le marché se reformera et les affaires reprendront comme auparavant », écrit-il le 17 août 2007" ;

    –"De tout cela finalement, qui se soucie ? Les girouettes tournent folles mais empêchées par rien. A de rarissimes exceptions près, tous ces gens que Favilla, dans son éditorial bizarrement éclairé, nomme « chefs d’entreprise, universitaires, éditorialistes, responsables politiques » ont organisé leurs débats entre eux et sans que la moindre contradiction sérieuse ne s’y immisce. Il faudrait bien de la naïveté, dans ces conditions, pour s’étonner qu’il n’y ait nulle part dans le système la moindre force de rappel, pas même un commencement de régulation de la décence, la plus petite possibilité de sanction pour de si formidables contradictions, ni de ridicule pour de si gigantesques bouffonneries, dès lors que tous en sont convaincus et choisissent logiquement de s’en absoudre collectivement.

     Et contradictoirement pourtant, ayant dit cela que la lucidité impose de toute manière, il faut bien de la tempérance pour ne pas s’ahurir de l’état de cette chose si dégradée qu’ils persistent, par une ironie sans doute involontaire, à appeler « la démocratie », et pour résister à la violente impulsion de leur demander ce que la dignité leur commanderait, s’ils en avaient deux sous : prendre des vacances. Et peut-être même disparaître."

    Mille gosiers pour une penséepar Samuel Gontier, lundi 29 novembre 2021
    https://www.acrimed.org/Mille-gosiers-pour-une-pensee

    Europe : DiEM perdidi, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 16 février 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-02-16-DiEM-perdidi

    -"Fidèle à la tradition oulipienne, on pourrait généraliser l’exercice et demander de faire une phrase en interdisant certains mots ou groupes de mots (lipolexe ? liporème ? liposyntagme ?). Par exemple demander à Yves Calvi de faire une phrase sans « réforme », ou à Laurent Joffrin sans « moderne », Christophe Barbier sans « logiciel » (« la gauche doit changer de logiciel » – on notera au passage cet indice du désir constant de l’éditocratie que la gauche devienne de droite que jamais personne n’enjoint la droite de « changer de logiciel »), etc.(...) La langue altereuropéiste elle aussi fait face à ses propres défis lipolexiques. Qu’il ne lui soit plus permis de dire « repli national » et la voilà à son tour mise en panne." ;
    –"La « catastrophe », voilà alors le destin systématiquement promis à ceux qui oseraient.

    À DiEM, pas moins qu’ailleurs, on n’est pas feignant de l’évocation apocalyptique – « le cataclysme qu’entrainerait la sortie de l’euro », prophétise l’économiste Julien Bayou . Il n’est pas une année depuis le début de leur crise où l’on n’ait averti les Grecs du « désastre » qui les attendait si jamais leur venait l’idée de s’extraire. Mais au juste, comment pourrait-on nommer la situation où ils ont été rendus selon les règles européennes… sinon un désastre ? 25% d’effondrement du PIB, 25% de taux de chômage, plus de 50% chez les moins de 25 ans, délabrement sanitaire, misère, suicides, etc., est-ce que ce ne serait pas par hasard le portrait-type du désastre ?" ;

    "La grande force de l’ordre en place, c’est qu’il tolère les désastres accomplis dans les règles, selon ses conventions, et qu’en réalité le pire désastre n’y recevra jamais la qualification de désastre – celle-là on la réserve à toute expérience alternative et à la première difficulté qu’elle rencontrera. L’ordre en place peut avoir échoué pendant des décennies, on n’en réclamera pas moins de la politique qui rompt avec lui qu’elle réussisse dans le trimestre, sous le regard distordu des médias bien sûr, certificateurs asymétriques des « désastres »." ;

    –"Le travail politique a aussi pour effet de le déplacer, en faisant voir comme anormal ce que l’idéologie en place donne pour normal, comme… désastreux ce qu’elle donne pour habituel, comme contingent ce qu’elle donne pour naturel. Et surtout comme possible ce qu’elle donne pour impossible.

    On n’a d’ailleurs jamais si belle attestation du mensonge de l’impossibilité que lorsque c’est l’ordre en place lui-même qui, pour se sauver de l’écroulement, révoque d’un coup ses propres partages allégués du faisable et de l’infaisable. Ainsi à l’automne 2008, où l’on ne compte plus les choses faites qui quelques mois à peine auparavant auraient été déclarées délirantes – procédures extraordinaires des banques centrales, nationalisations flash et massives, oubli soudain du droit européen des aides d’Etat, etc. Mais si tout peut de nouveau être envisagé quand il s’agit pour le système de se sauver lui-même, pourquoi tout ne pourrait-il pas l’être quand il s’agit de le congédier ?"


    –-Les médias et la crise (2) : Après « Vive la crise ! », c’est « Vive l’Etat ! » - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Les-medias-et-la-crise-2-Apres-Vive-la-crise-c-est-Vive-l-Etat

    -"Septembre 2008. A la veille de la plus grosse crise financière que le capitalisme ait connue, les commentateurs des médias sont unanimes : les caisses de l’Etat sont vides, les impôts sont encore trop lourds et les fonctionnaires trop nombreux. Dès le début de la pandémie les mêmes sont de nouveau unanimes : cet Etat-là doit sauver le capitalisme. Mais comment le pourrait-il puisque les caisses sont vides, et les impôts déjà trop lourds ? C’est à n’y plus rien comprendre…" ;

    –"La Cour des comptes, qui trouve que l’Etat ne va pas assez loin, note dans son « rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques » présenté le 25 juin 2008, que la réduction des effectifs à raison du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est une rustine : « Le gain net [à l’horizon 2011] pour les finances publiques serait donc limité à 1,8 Md€ » (p.80). A mettre en parallèle avec le même rapport qui précise que « les baisses d’impôts intervenues depuis 2004 font perdre chaque année 22 Md€ à l’Etat » (p.36). La prétendue gabegie de la fonction publique a bon dos..." ;

    –"Récapitulons. « Les caisses sont vides », l’Etat trop « obèse » ne peut pas se permettre de les remplir en s’endettant ou en augmentant les impôts, car « trop d’impôts tue l’impôt », et doit inéluctablement procéder à « une diminution drastique » du nombre de fonctionnaires. Merci à tous. Mais ne partez pas.
    Politique de sauvetage : vive l’Etat !...
    En pleine bourrasque financière, les gardiens médiatiques de la pensée, toujours les mêmes, ont la tête qui tourne. Ils sont obligés de se résigner et en appellent aujourd’hui à l’intervention massive de l’Etat pour sauver le marché dont ils acclament l’autorégulation bienfaitrice depuis des lustres." ;

    –"Pour résumer, l’Etat social, celui des politiques publiques, coûte toujours trop cher, mais l’Etat pompier, celui qui sauve les sociétés financières, n’est jamais assez riche. Emprunter ou augmenter les impôts pour mener une politique de relance keynésienne : non. Emprunter ou augmenter les impôts pour sauver des banquiers malveillants : oui. Trois fois oui."

    #Médias #Orthodoxie #Discours_orthodoxes

    Ces débats médiatiquement corrects, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 1999)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1999/03/HALIMI/2851

    -"La censure à laquelle ils s’adonnent, ce n’est plus le silence, mais la noyade de l’intelligence sous les flots de l’insignifiance." ;
    –"Il n’existe pas un espace ouvert à tous ceux qui le veulent, mais des agents qui décident en fonction des lois propres de fonctionnement du champ journalistique, ce qui mérite ou non d’être porté à la connaissance de publics" ;
    –"Admettons cependant que l’intervenant dissident consente au risque de caution démocratique d’un système journalistique moulé par l’arbitraire de quelques gardes-barrière. Comment pourra-t-il résumer une pensée non conforme s’il est interrompu par ceux-là mêmes qui bénéficient d’un accès permanent au forum médiatique ? Car, quand l’orthodoxie s’exprime, elle le fait sans vis-à-vis." ;
    –"Presque chaque matin, le directeur de la rédaction d’un grand quotidien parisien se croyait ainsi en mesure d’éditorialiser sur un sujet différent, comme s’il disposait d’une compétence sacrée lui permettant de dire le sage et le vrai." ;
    –"Quand, moins formés à l’art de contourner par des périphrases l’expression de la violence, certains manifestants pro-nucléaire de la Cogema, chasseurs et agriculteurs exprimèrent leur point de vue avec rudesse, ils établirent néanmoins que l’ère du débat décontracté n’avait pas sonné pour tout le monde. Et là les folliculaires marquèrent un dégoût unanime, une révulsion dont on eût cherché en vain la trace lorsque l’écrivain mondain précédemment évoqué aligna, mais avec une distinction prétendument littéraire, des injures que ne motivaient, dans son cas, ni la peur ni la colère." ;
    –" Son registre est celui des affrontements dérisoires, de l’impertinence onctueuse, des engagements sans risque."

    –-"Médias : continuons la concentration !" - Politis
    http://www.politis.fr/Medias-continuons-la-concentration,32570.html

    "Le Figaro", "Libé", "l’Obs"... qui possède la presse française ? - L’Obs
    http://tempsreel.nouvelobs.com/infographies/20151015.OBS7723/le-figaro-libe-l-obs-qui-possede-la-presse-francaise.html

    Niel, Pigasse et Capton vont lever 500 millions d’euros pour racheter plusieurs médias
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/9799-medias-pigasse-capton-lever-millions-euros-racheter.html

    Médias : quelques îlots résistent…, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/11/HALIMI/54154

    L’étrange silence de Nicolas Beytout : qui finance L’Opinion ? - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2013/05/14/letrange-silence-nicolas-beytout-finance-lopinion-242289

    Libération, L’Opinion, et les enquêtes sur les actionnaires de presse - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2014-06-19/Liberation-L-Opinion-et-les-enquetes-sur-les-actionnaires-de-presse-

    Slate : actionnaires riches, discrets... et proches de Bolloré ? (BFMTV) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-01-16/Slate-actionnaires-riches-discretset-proches-de-Bollore-BFMTV-id1961

    L’ère de l’info Bonux, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juin 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/RIMBERT/55726

    Médias français : qui possède quoi, par Marie Beyer & Jérémie Fabre (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/ppa


    http://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi
    #Médias #Ploutocratie #Médias_propriété

    Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française - Basta ! PAR AGNÈS ROUSSEAUX
    https://www.bastamag.net/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-pre

    Histoire de l’asphyxie de l’audiovisuel public : « la honte »… pour qui ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Histoire-de-l-asphyxie-de-l-audiovisuel-public-la
    #Services_Publics #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie

    « Une stratégie du démantèlement, consistant à détruire patiemment [1], pour ensuite crier au scandale en clamant que rien ne fonctionne. Une stratégie inéluctable, étant donné les contraintes financières ? Certainement pas ! Il existe en effet des alternatives. Dont celles que défend Acrimed. »

    –-Jeudi d’Acrimed : « Les médias et la crise », avec Frédéric Lordon, 5 février - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Jeudi-d-Acrimed-Les-medias-et-la-crise-avec-Frederic-Lordon-5-fevrier

    "J’ai théorisé ma condition de cocu de l’histoire" - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2152

    Critique des médias, critique dans les médias, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, août 2009) #Médias
    http://blog.mondediplo.net/2009-08-17-Critique-des-medias-critique-dans-les-medias


    Dassault n’aime pas la dette (mais les subventions, si) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-01-02/Dassault-n-aime-pas-la-dette-mais-les-subventions-si-id19567

    « Chaque entreprise doit pouvoir décider de ses horaires avec ses salariés, en fonction de son carnet de commandes (les heures supplémentaires intervenant après 39heures), sans que les syndicats politisés puissent s’y opposer. »

    Il va de soi que S.Dassault n’est pas politisé mais fait partie de cette aristocratie de sages-éclairés-réalistes-courageux-briseurs-de-tabous etc etc

    ""Quant à notre dette, nourrie par un déficit budgétaire galopant, elle a augmenté de 71milliards cette année et dépasse maintenant les 2100milliards, soit 97,6% du PIB. (...) Voilà où mène le manque de courage et de lucidité !"
    Serge Dassault oublie de rappeler qu’en certaines occasions, la dépense publique est utile à ses intérêts. D’abord, l’industriel ne précise pas quelle part de cette dette est imputable à des dépenses publiques dans le domaine de la défense, qu’il connaît bien : en 2015, la mission « Défense » était la quatrième politique publique la plus coûteuse en ressources étatiques.
    Dassault omet ensuite de dire que s’il n’aime pas la dette, il n’est pas contre les subventions (ainsi que le rappellent de manière grinçante certains twittos). Cela fait en effet deux ans de suite (en 2013 puis 2014) que Le Figaro est classé premier de la liste des publications qui reçoivent le plus d’aides financières de l’État français."

    Cet avion qui émerveille « Le Figaro », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2016)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/HALIMI/55236

    "Son travail est ingrat : annoncer les bonnes nouvelles, même quand elles sont mauvaises ; faire reluire les comptes de l’entreprise ; minorer le poids de l’argent public et du favoritisme politique dans les résultats d’un avionneur milliardaire, sénateur de l’Essonne, qui ne cesse néanmoins, comme Le Figaro, de vilipender à la fois les dépenses de l’Etat et le poids de l’« assistanat »."

    "au fil des mois, le contrat s’évanouit. Le reste de la presse relève l’échec commercial de l’avion à l’exportation et le coût croissant qu’il représente pour le budget français, obligé de se substituer aux acheteurs étrangers défaillants. Même le quotidien économique Les Echos, propriété de M. Arnault, bien disposé envers M. Dassault, annonce en septembre 2010 : « Rafale : l’absence de contrat à l’étranger va coûter 800 millions au budget de l’Etat »."

    La plume dans la paie, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55951

    Serge Dassault - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/+-Serge-Dassault-+

    Lire : Éditocrates sous perfusion : les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie, de Sébastien Fontenelle - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lire-Editocrates-sous-perfusion-les-aides-publiques-a-la-presse-trente-ans-

    Éditocrates sous perfusion : une gabegie « oubliée » par les médias dominants - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Editocrates-sous-perfusion-une-gabegie-oubliee-par-les-medias-dominants

    Aides à la presse, un scandale qui dure, par Sébastien Fontenelle (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/FONTENELLE/50945

    C’est officiel : Le Point renonce aux aides à la presse… - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/C-est-officiel-Le-Point-renonce-aux-aides-a-la-presse

    Assisté par l’État, Le Point dénonce le « scandale » des assistés - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes

    Combien Le Point coûte-t-il à la nation française ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Combien-Le-Point-coute-t-il-a-la-nation-francaise

    « Closer » écrase « Le Monde diplomatique » (Le Monde diplomatique, 19 décembre 2013)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-12-19-aides

    Aides à la presse : qui touche le plus ?
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/aides-a-la-presse-qui-touche-le-plus_4411883_4355770.html
    http://s1.lemde.fr/image/2006/02/03/644x322/737527_3_b522_u

    « Le Monde diplomatique » disparaît… (Le Monde diplomatique, 9 mai 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-05-09-le-diplo-disparait

    Aides à la presse : le poids des euros, le choc des critères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/HALIMI/50948

    Attends, Christophe Barbier : Tu Donnes Des Leçons D’Économie Au Monde Entier Et Tu Accumules 86 Millions D’Euros De Déficit En Huit Ans ? - Politis
    http://www.politis.fr/Mais-Dis-Donc-Christophe-Barbier,32559.html
    http://www.politis.fr

    Le clan des milliardaires accapare les aides à la presse
    par Frédéric Lemaire, lundi 5 juillet 2021
    https://www.acrimed.org/Le-clan-des-milliardaires-accapare-les-aides-a-la

    –-Hommage aux gens courageux qui osent "briser des tabous" au risque de leur vie :

    "France 2 en campagne contre le Code du travail et l’impôt progressif"
    http://television.telerama.fr/television/france-2-en-campagne-contre-le-code-du-travail-et-l-impot-progre

    "Loi El Khomri : les médias contre les mouvements sociaux" (en vidéo) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Loi-El-Khomri-les-medias-contre-les-mouvements

    "Horreur : des « pas concernés » sont dans la rue contre la loi El Khomri !" - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Horreur-des-pas-concernes-sont-dans-la-rue-contre

    « Pas concernés », par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, avril 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/04/RIMBERT/58533

    "« Mais vous n’êtes pas menacé, puisque ce sera pour les futurs embauchés », rétorque à un délégué Solidaires, unitaires, démocratiques (SUD) l’éditorialiste Éric Brunet — auteur d’Être riche, un tabou français (« Radio Brunet », RMC, 14 mars)."

    "Offensive contre le code du travail
    Combien de pages valez-vous ?"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/BALBASTRE/50961

    Nada-info.fr » épandage #13
    http://nada-info.fr/site/epandage-13

    "À « C dans l’air », on assume (enfin) son parti-pris ultra-libéral" - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/A-C-dans-l-air-on-assume-enfin-son-parti-pris-ultra-liberal

    "Philippe Légé : « Le pouvoir politique a intériorisé les demandes du Medef »"
    http://www.regards.fr/web/article/philippe-lege-le-pouvoir-politique

    Comment se trahir soi même :" Un « argument » reposant exclusivement sur les résultats d’un sondage : pratique trop connue pour ne pas être questionnée, voire dénoncée, tant on sait que les sondages de ce type agrègent des opinions fort disparates (« réformer le code du travail » peut ainsi signifier plus ou moins de droits pour les salariés) et construisent des « opinions » mobilisables en fonction des objectifs des sondeurs et/ou des commentateurs." ;

    "pour « C dans l’air », si Badinter, l’Institut Montaigne et Terra Nova sont d’accord, alors c’est que « droite » et « gauche » sont d’accord. Et si droite et gauche sont d’accord, c’est – évidemment – que le peuple français est d’accord. CQFD.

    Haro sur le statut de la fonction publique dans les JT de France 2 - par Denis Perais, Joachim Lé Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Haro-sur-le-statut-de-la-fonction-publique-dans-les-JT-de-France-2
    #Médias

    Michel Sapin confirme que la dégressivité des indemnités chômage n’est pas un "tabou". Par Jean-Baptiste Duval. #PS
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/01/indemnite-chomage-michel-sapin-degressivite-pole-emploi_n_9129706.htm

    France 2 et BFMTV font la course à la compétitivité - Ma vie au poste - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/television/france-2-et-bfmtv-font-la-course-a-la-competitivite,138542.php

    Ce "totem" qui serait intouchable et responsable de nombreux maux :
    35 heures : la loi El Khomri, dernière d’une longue série d’assouplissements. Par Valentin Pasquier et Anne-Aël Durand
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/19/35-heures-la-loi-el-khomri-derniere-d-une-longue-serie-d-assouplissements_48

    « Si les 35 heures, instaurées par la gauche à travers deux lois, en 1998 et 2000, n’ont cessé d’être décriées par la droite et le patronat »

    ... et de nombreux commentateurs.

    -"Il y a d’abord eu la loi d’orientation et d’incitation relative à la réduction du travail, dite loi Aubry I, votée le 13 juin 1998 :
    elle fixe à 35 heures la durée légale du travail hebdomadaire au 1er janvier 2000 pour les entreprises privées de plus de vingt salariés" ; "le vote, dix-huit mois plus tard, de la loi Aubry II relative à la réduction négociée du temps de travail :
    cette loi fixe le cadre de la semaine des 35 heures, obligatoire dans toutes les entreprises au 1er janvier 2002" ; "Le 15 octobre 2002, un décret assouplit et unifie le régime des heures supplémentaires, et relève le contingent annuel de 130 heures par an et par salarié à 180 heures, ce qui permet aux entreprises de faire travailler leurs salariés plus de 39 heures par semaine." ; "Toujours sans toucher à la durée légale, le gouvernement Fillon, avec la loi sur la démocratie sociale et la réforme du temps de travail, adoptée le 20 août 2008 (qui modifie aussi les règles de représentativité des syndicats), renforce l’autonomie des entreprises en matière de gestion du temps de travail" ; "L’avant-projet de loi, tel qu’il a été présenté au Conseil d’Etat, instaure notamment :
    un poids accru de la négociation au sein des entreprises au détriment des accords de branche ;
    une durée du travail, qui pourra passer de 10 à 12 heures par jour, et donc aller jusqu’à 60 heures par semaine en cas de « circonstances exceptionnelles » ;
    des forfaits jours encore étendus pour les petites entreprises ;
    des majorations pour les heures supplémentaires qui ne seront plus décidées par un accord de branche, et pourront être réduites à 10 %."

    Travailler plus et gagner moins | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/social/travailler-plus-et-gagner-moins-201602252029-00003101.html

    Le Stagirite : #Documentaires #Vidéos
    "Briser les tabous : pesanteurs et privilèges"
    https://www.youtube.com/watch?v=ASR010T4drs

    "Briser les tabous : le politiquement correct"
    https://www.youtube.com/watch?v=2AIREsYtwsc

    #Novlangue #Discours_orthodoxes

    Les Résistants ne s’accordant aucun jour de repos :
    "Université : NKM pour augmenter les frais de scolarité et la sélection à l’entrée"
    http://actu.orange.fr/france/universite-nkm-pour-augmenter-les-frais-de-scolarite-et-la-selection-a-l

    "Dans cette tribune intitulée « Libérons l’Université française de ses tabous »"

    "Lire : Les briseurs de tabous", de Sébastien Fontenelle - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lire-Les-briseurs-de-tabous-de-Sebastien-Fontenelle

    –-
    Naturalisation, technicisation, euphémismes, dépolitisation, transformation du sens des mots... les coproducteurs de "l’actu" rabâchent le discours orthodoxe en permanence depuis un bout de temps : "baisser les dépenses", "déficits" ; "coût du travail" ;"re-baisser les dépenses", "compétitivité", "flexibilité", "les réformes structurelles", "sérieux budgétaire", "réalisme" ; "pragmatisme" ; "compétitivité" ; "LA réforme", "TINA", "assistanat", "avantages acquis", "re-re-baisser les dépenses parce que TINA qu’on t’as dit !!", "état-mama" etc etc. Mais visiblement, se victimiser en se faisant passer pour minoritaires et entourés de médias bobo-gaucho-socialo-trotsko-crypto-cocos est assez répandu chez des groupies de Brunet, VA, Sarko, Copé, l’UMP and co (il faut entretenir l’illusion). Je suppose que P.Lamy, M.Valls,P.Moscovici, DSK, Delors, Hollande, sont de dangereux communistes aussi... Rien que le TSCG et le traité transatlantique prouvent le contraire, sans parler des conseillers comme E.Macron ou L.Boone par exemple.

    Illustrations de cette novlangue :

    Lexique pour temps de grèves et de manifestations (version 2010) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-pour-temps-de-greves-et-de-manifestations-version-2010

    Lexique pour temps de grèves et de manifestations - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-pour-temps-de-greves-et-de-manifestations

    Lexique médiatique pour mauvais temps politique - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Lexique-mediatique-pour-mauvais-temps-politique

    Langues de bois #1 - Faire de la pédagogie - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=1kBy0NhalGw


    Langues de bois #2 - Les réformes nécessaires - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Mb_OtDoMybg

    TINA, by Orthodoxes (avertissement, il faut avoir un doctorat pour maîtriser ce discours sophistiqué, complexe, nuancé, réaliste, pragmatique, raisonnable, responsable, de vérité et courag... m... mais... put.. mer.. je m’enflaaaamme !!! Je n’aurais pas dû me frotter à ce savoir supérieeeur !!!)
    There is no alternative, florilège de la pensée unique - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/there-is-no-alternative-florile

    Mr Propagande - [EXTRAIT] Requiem For The American Dream...
    https://www.facebook.com/Mr.Propagande.page/videos/783506321832569/?hc_ref=ARQtYSiuMvbvNNPFfgCn_a633aV3zVZSO-WRoM4ccg70AJpjlAJwlNiEN4AHZ4DJFa
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t15.0-10/22733257_783522871830914_5660757464379817984_n.jpg?oh=12d6
    https://www.facebook.com/Mr.Propagande.page/videos/783506321832569
    #Austérité_Privatisations #Privatisations #Discours_orthodoxes_TINA_La_Boucle

    Langues de bois #6 - Le dialogue social - YouTube #Novlangue
    https://www.youtube.com/watch?v=KXVu-5qTW6I

    Click to Watch > LDB #7 - Te plains pas, au moins tas un travail in HD
    http://yt2fb.com/ldb-7-te-plains-pas-au-moins-tas-un-travail

    LDB #8 - Y’en a marre d’être pris en otage ! - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=E4kpR8NLFXQ

    « Cadeau fiscal » : un langage d’ « ultra-gauche » selon Éric Brunet - Acrimed | Action Critique Médias Pauline Perrenot 13 Septembre 2018
    https://www.acrimed.org/Cadeau-fiscal-un-langage-d-ultra-gauche-selon

    "L’enjeu de la bataille médiatique réside précisément dans la naturalisation de la doxa libérale dans la bouche des éditocrates, et, plus largement, des dominants. Que dire des désormais canoniques « plans sociaux » ou « plans de sauvegarde de l’emploi » ? Du fameux « dialogue social », de la « masse salariale », du « coût du travail » et autres « charges sociales » ? Autant d’expressions largement connotées qui se sont imposées comme les seules possibles – tout à la fois normales et neutres – à force d’avoir été rabâchées dans les médias dominants et qui, par leur omniprésence, ont contaminé les discours et les représentations du monde social"

    Une notion omniprésente… et si commode
    Résilience partout, résistance nulle part
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/PIEILLER/63082

    « La grogne » : dans le bestiaire des mobilisations sociales - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/La-grogne-dans-le-bestiaire-des-mobilisations

    Réforme de la SNCF (1) : premiers tirs de barrage médiatiques - Acrimed | Action Critique Médias par Frédéric Lemaire, Pauline Perrenot
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-1-premiers-tirs-de-barrage

    "Comme à l’accoutumée, le quotidien – qui fait mine de découvrir l’eau tiède – use d’un ton solennel pour justifier la suite de son argumentation : puisque « nul ne peut plus ignorer » cet état de fait, il faut réformer. Mais réformer selon ce que dit le gouvernement : il n’y a pas d’autre voie… Et de brandir l’étendard de la dette et de la dépense publique (nous y reviendrons également) comme autant d’arguments d’autorité qui justifient qu’« il-ne-peut-en-être-autrement »"

    Réforme de la SNCF (2) : débats télévisés ou guets-apens pour syndicalistes ? - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-2-debats-televises-ou-guets
    Réforme de la SNCF (3) : quand les « Grandes Gueules » s’en mêlent - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-3-quand-les-Grandes-Gueules-s
    Réforme de la SNCF (5) : la valse des sondages à gages - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-5-la-valse-des-sondages-a

    « Moins de 2 % des habitants de province utilisent régulièrement les trains régionaux TER car en province la majeure partie des déplacements se font en voiture. Du coup, un certain nombre de ces trains TER circulent presque à vide. Pourtant ces trains TER coûtent chaque année aux régions 4 milliards d’euros, c’est-à-dire presque autant que le budget consacré aux lycées. Certains disent qu’il vaudrait alors mieux remplacer les lignes ferroviaires de TER qui ont très peu de trafic par des lignes d’autocars, ce qui permettrait de réduire fortement les impôts régionaux. Vous-même y seriez-vous favorable ? (sic !) »

    Réforme de la SNCF (7) : les gardiens du consensus sont de retour - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Reforme-de-la-SNCF-7-les-gardiens-du-consensus

    "Quant aux rentiers de la presse, profitant des aides publiques qui maintiennent artificiellement à flot les titres qui les font vivre, Pierre-Antoine Delhommais n’a pas un mot pour eux…"

    "Giesbert ne dit pas autre chose : « Ce qui est intéressant, c’est la désinformation."

    La réforme de la SNCF jugée salutaire à l’unanimité des éditorialistes - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/la-reforme-de-la-sncf-jugee-salutaire-a-lunanimite-des-editorialistes,n5504

    "Au nom d’un remarquable principe, l’égalité : il serait trop injuste que les cheminots ne puissent jouir de la précarité des salariés du privé."

    « Il faut aller vite et éviter qu’il y ait un enlisement du conflit, répète Brice Teinturier. Quand Emmanuel Macron dit au Salon de l’agriculture : “Y a des agriculteurs qui n’auront pas de retraite et des cheminots qui ont des régimes spéciaux et ce n’est pas normal”, là, il cible juste. »

    "« Les syndicats menacent de nous prendre en otage dans des conditions scandaleuses, uniquement pour défendre leur statut et pas pour défendre le service public. » Une prise d’otage, passe encore, on est habitué, mais dans des conditions scandaleuses, c’est… « C’est scandaleux de même envisager de prendre les Français en otage. » Le seul fait d’y penser devrait valoir la prison."

    " « 45 millliards de dette, ça fait beaucoup. » Là, ce sont les mots de Bernard Vivier. « Rapporté à chaque Français, ça fait 700 euros. »"

    "« Comme il y a eu des ordonnances pour la réforme du droit du travail, plaide Irène Inchauspé, je trouve assez normal que si le privé, qui en prend tout le temps plein la tronche, le privé, il faut qu’il soit mobile, qu’il soit agile, il est délocalisé, on licencie… » Irène Inchauspé sait de quoi elle parle, elle est elle-même salariée du privé. « … Et on ne touche jamais au secteur public. Donc s’il fait des ordonnances pour le secteur public, c’est un peu d’équité sociale. »"

    "« Le 14 mars, note Carl Meeus, les Français ne seront plus en vacances. Il ne va pas y avoir de prise d’otages de Français sur des lieux de vacances et qui ne pourraient pas en revenir. »"

    SNCF : la grève, c’est mauvais pour la santé - Télévision - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/television/sncf-la-greve,-cest-mauvais-pour-la-sante,n5561357.php

    « Quand on voit effectivement ce qui s’est passé, les gens qui rentrent par les fenêtres, les deux blessés, vous dites : on est prêt à faire trente-six jours de cette grève-là ?

    –« Enfin, s’étonne Christophe Barbier, il est quand même curieux de voir les cheminots se battre pour un statut qu’ils vont conserver, qui ne leur sera pas appliqué, et de voir des étudiants bloquer des facs pour une sélection qui ne leur sera pas appliquée puisqu’ils sont déjà en fac ! » Ces gens sont vraiment des demeurés, ils se battent pour des principes, par solidarité avec leurs futurs pairs… Ils ne pourraient pas plutôt cultiver leur intérêt privé, à l’instar de leur tuteur ?

    –Hervé Gattegno a une idée : « ll faut expliquer cette réforme aux Français. Il y a une grande perplexité des Français, qui vient d’une insuffisance de pédagogie du gouvernement. »

    Autre florilège de leur #Novlangue, un jour sans fin...
    Les temps modernes (2/2), par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 17 avril 2016)
    http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2

    Le Monde maquille un interrogatoire de Philippe Martinez. Par par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Le-Monde-maquille-un-interrogatoire-de-Philippe
    #Discours_orthodoxes #Novlangue

    "Jean-Pierre Elkabbach : « Il y a deux stratégies, la vôtre et celle de la CFDT. D’un côté il y a la négociation, le compromis, la recherche des réformes, et la contestation de rue, qui va l’emporter ? Pourquoi ne pas aller vers le compromis et la réforme ? Pourquoi ne pas faire de la CGT un syndicat réformiste, qui ne considère pas que la minorité a toujours raison sur la majorité ? »"

    Le Monde ("La Réalité") selon les "Réalistes"
    « Benoît Hamon le rêveur » : un cauchemar pour les éditorialistes - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Benoit-Hamon-le-reveur-un-cauchemar-pour-les
    #Discours_orthodoxes #Novlangue

    Roland Barthes le défricheur, par Anthony Burlaud (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BURLAUD/54391

    "En revanche, celui de la décennie 1950, sarcastique, brechtien, ouvertement politique, semble relégué à l’arrière-plan. C’est dommage : subtil et irrévérencieux, il s’employait à écailler les mythologies sociales, à ruiner les fausses évidences qui cadenassent la pensée (8). Ennemi déclaré du « langage un peu poisseux de la doxa, du naturel, de l’évidence, du bon sens, du “cela va de soi” (9) », il aurait encore fort à faire aujourd’hui."

    Le téléspectateur est-il otage de la pensée néolibérale ? / France Inter
    http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-le-telespectateur-est-il-otage-de-la-pensee-neolibe

    Démontage de l’a-pensée orthodoxe dont la qualité est inversement proportionnelle à sa prétention (et dont des questionnements basiques d’un enfant athée suffisent à démontrer l’indigence).

    « Les Bourses mondiales dévissent. C’est obscur, mais ça fait les titres du matin. Quoique, si on y réfléchit, tous les jours, nos journaux s’achèvent par un tour à la Bourse de Paris. C’est ainsi. Les marchés ont droit au dernier mot de l’info. Et pas que. Dette, gabegie, productivité, prix, pouvoir d’achat, cour des comptes, coût du travail sont autant de vocables servis à longueur de JT et de Magazines. Bref, on se fait engueulé toute la journée parce que la France s’enfonce, qu’on ne peut la réformer et qu’on entrave sa compétitivité.

    Un catéchisme néolibéral, trompeur, dévastateur, selon Eloi Laurent. »

    Flexibilité, compétitivité... Les quatre mythologies économiques de la “loi travail” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/idees/flexibilite-competitivite-les-quatre-mythologies-economiques-de-la-loi-trav

    "Comme la loi Macron avant elle, la loi El Khomri propose au fond de sacrifier une partie du bien-être des salariés pour relancer une croissance économique poussive par des « réformes structurelles » présentées comme bienfaisantes. On mesure l’inversion vertigineuse qui est à l’œuvre : il ne s’agit plus de mettre la croissance économique au service du bien-être au travail mais de faire exactement l’inverse. Il est donc urgent d’abandonner le PIB comme étalon de l’action publique et d’adopter comme indicateur final le bien-être humain, ce qui évitera ce genre de confusion."

    « C’est confirmé : je suis plus utile au chômage » - Basta !
    http://www.bastamag.net/C-est-confirme-je-suis-plus-utile-au-chomage

    -"Notre société est obnubilée par un seul objectif : le plein emploi. Qu’importe si les activités créées sont utiles ou pas à la société, voire nuisibles. Donner du sens au travail semble devenu très secondaire. « Du point de vue des gens "modernes" comme monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit aux crochets d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre société », explique Jérôme Choain, un ingénieur qui a décidé de vivre et travailler autrement." ;
    –"J’ai essayé d’imaginer des façons d’exercer ce type d’activité tout en pouvant en vivre dans le système actuel. Je n’ai pas trouvé. Je pense notamment à l’éducation populaire au numérique qui me semble un chantier astronomique et essentiel. C’est évidemment sans espoir. On va vers une fermeture de notre bureau de Poste, l’école est menacée de perdre une classe, partout les budgets sont restreints, il parait qu’il faut être « réaliste », alors mes lubies d’émancipation citoyenne, ce n’est pas exactement une priorité."

    #Médias #Discours_orthodoxes #Novlangue #Orthodoxie #Médias_Discours_orthodoxes #Documentaires #Vidéos

    –"Tabous" : http://zinc.mondediplo.net/messages/7395

    « Crise des dettes » ? « Notre hymne à la rigueur », par les experts médiatiques - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Crise-des-dettes-Notre-hymne-a-la-rigueur-par-les-experts-mediatiques

    Le Figaro/Coe Rexecode (http://zinc.mondediplo.net/messages/4161) :
    https://www.facebook.com/Monde.diplomatique/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153219200626688/?type=3
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-9/12651290_10153219200626688_6307843808575247224_n.png?oh=12
    La surtaxation du capital mine l’économie française
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/02/08/20002-20160208ARTFIG00363-la-surtaxation-du-capital-mine-l-economie-francai

    « Après avoir dénoncé en 2010 le retard de compétitivité pris par la France par rapport à l’Allemagne, l’institut économique COE-Rexecode a souhaité mettre la question de la surtaxation tricolore du capital, largement taboue, sur la table à l’approche de la présidentielle. »

    Encore un tabou.

    Ces mots qui font accepter l’inacceptable, par François Brune (Le Monde diplomatique, mai 1995)
    http://www.monde-diplomatique.fr/1995/05/BRUNE/6268
    #Novlangue

    "il s’agit d’un langage qui empêche de prendre conscience d’un ordre sociopolitique dont l’analyse pourrait conduire à la révolte. « L’orthodoxie, c’est l’inconscience », disait George Orwell (3).

    Très généralement, la dépolitisation par le discours s’effectue selon trois modalités : le langage de la nature, le langage de la morale, le langage de la fonction."

    "Présenter les choses comme naturelles est un moyen éprouvé pour dissimuler leur caractère politique"

    " Le recours à la « nature », comme Roland Barthes l’a montré dans son essai Mythologies (4), est un artifice idéologique qui vise à innocenter des réalités qui n’ont rien de naturel.

    Cette naturalisation du politique s’effectue souvent par le biais des métaphores."

    "Le discours technocratique, quant à lui, traduit ses options, dont les conséquences sont toujours humaines, en termes d’autant plus inattaquables qu’ils semblent purement fonctionnels. Déréglementation, délocalisation, logique économique, flexibilité, restructuration et, plus généralement, les termes propres à l’économisme ambiant ont pour objet d’enfermer les choix politiques, les réalités sociales, dans une vision technicienne du monde."

    "A ce langage appartiennent les chiffres, les statistiques, les pourcentages qui dépossèdent les citoyens de ce qu’on peut appeler une conscience existentielle de la situation politique. On peut en dire autant de l’abus des sigles en tous genres, qui déréalisent les choses humaines en alignant des lettres abstraites ?"

    Néfastes effets de l’idéologie politico-médiatique, par François Brune (Le Monde diplomatique, mai 1993)
    https://www.monde-diplomatique.fr/1993/05/BRUNE/45324

    "L’exagération médiatique des « contraintes » qui interdiraient d’agir et la fabrication d’une réalité télévisée sans rapport avec la vie des téléspectateurs ont accéléré la dépolitisation de l’opinion. Comment réagir quand l’occultation de l’essentiel et l’amplification de l’accessoire conjuguent leurs effets narcotiques ?"

    "La soumission à l’événement et à l’époque est le premier effet idéologique. La chaîne des événements, la rythmique dominante dans laquelle leur avalanche nous entraîne, produisent un « effet d’époque » qui nous rend purement spectateurs"

    "les lanceurs de produits, les créateurs de spectacles, les acteurs sociaux le savent : ils jouent tous à l’événement, pour s’imposer comme réalité du jour, de la semaine ou du mois."

    "Deuxième effet, la dépossession du réel, paradoxalement, s’inscrit dans la logique de cette surabondance."

    "Cette dépossession du réel induit un effet global de perte des repères. Tantôt le citoyen désarmé réagira par l’abstention et le dégoût ; tantôt il se ralliera à ce qu’on lui dit être l’"opinion de tous".

    "L’idéologie publicitaire est à l’origine de cette vision des choses. C’est elle qui apprend à ne juger du produit que par le spectacle du produit et, à partir de là, apprend à l’enfant à ne juger du monde que par le spectacle du monde. [...] C’est elle encore qui apprend à tout consommer aux uns, comme elle ordonne aux autres de ne penser qu’à « se vendre »"

    "S’y ajoutent deux grands sophismes dont nos responsables n’ont cessé d’abuser : le sophisme de l’inéluctable et l’intimidation majoritaire."

    "La plupart des sondages sont commandés ou commentés par des payeurs qui veulent dégager (artificiellement) des opinions majoritaires, pour rallier les indécis, les isolés. La télévision en amplifie les résultats ; ceux-ci sont ensuite brandis devant les hommes politiques et devant les citoyens comme étant la vox populi."

    "« Les Français estiment que » (8). Coup de force sémantique, chaque jour, la minorité est enrégimentée contre son gré dans ce qui est présenté comme le choix de tous."

    Petit guide de déradicalisation économique à usage électoral | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/eric-berr/blog/260217/petit-guide-de-deradicalisation-economique-usage-electoral

    L’interrogatoire de trois syndicalistes par Jean-Pierre Elkabbach (avec vidéo) - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/L-interrogatoire-de-trois-syndicalistes-par-Jean-Pierre-Elkabbach-avec-vide

    Grève à la SNCF : les usagers des médias pris en otage par les éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/Greve-a-la-SNCF-les-usagers-des-medias-pris-en-otage-par-les-editocrates?re

    35 heures : décryptons le décrypteur. Par Jérôme Latta - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/35-heures-decryptons-le-decrypteur

    -"lui et ses semblables peuvent psalmodier leurs mantras et les présenter comme la seule "réalité" qui vaille, la seule vérité disponible dans le débat public. Leur discours bénéficie de l’infaillibilité des textes sacrés, le crédit qu’on leur accorde est celui des "experts" qui condescendent à nous délivrer la bonne parole (et dieu sait que les écritures sont confuses, sans l’intercession des ministres du culte). Écoutez avec quelle onction, quelle bienveillance ils parlent à leurs ouailles." :
    –"Dans un monde qui rendrait un minimum justice au débat contradictoire, à l’examen critique des arguments, jamais la chronique de Vincent Giret ne pourrait s’appeler "décryptage". Au mieux, on la baptiserait "opinion", "tribune", voire "sermon".

    Mais voilà, quand on est assis du côté de l’opinion dominante, l’idéologie, c’est toujours les autres. Vincent Giret le dit d’ailleurs en introduction de la chronique en question : « Tentons de nous situer au-delà de vieilles querelles idéologiques »." ;
    –"Pour ceux qui l’ignoreraient, la "fin de l’histoire" a atteint l’économie avant toutes les autres sciences humaines – ni la politique ni l’histoire n’y ont plus de place."

    Distinguer les voeux de #Multinationales des #Discours_orthodoxes d’éditorialistes et autres experts habitués de #Médias n’est pas toujours chose aisée.

    Davos : "Il faut lutter contre l’idée qu’un emploi précaire est mauvais", estime Maurice Lévy, patron de Publicis
    http://www.rtl.fr/actu/economie/davos-il-faut-lutter-contre-l-idee-qu-un-emploi-precaire-est-mauvais-estime-maur

    -""Tout le monde est affolé à cause des emplois précaires. Mais quand on regarde ce qu’il se passe en Angleterre, aux États-Unis et en Allemagne, on constate que le taux de chômage de ces pays est entre 4,5 et 5,5%. J’aime quand il y a beaucoup d’emplois précaires plutôt que quand il y a beaucoup de chômage. il faut lutter contre l’idée qu’un emploi précaire est mauvais, mais plutôt se dire qu’il peut devenir stable. Il y a plusieurs France, celle qui agit et avance et celle qui est conservatrice"" ;
    –""Les syndicats commettent l’erreur de dire ’je protège ceux qui ont des droits’ au lieu de se dire ’je vais participer à l’effort national"""

    "je vais participer à l’effort national"...
    Pourquoi Publicis Omnicom group choisit les Pays-Bas - La Croix
    http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Pourquoi-Publicis-Omnicom-group-choisit-les-Pays-Bas-2013-07-29-992360 #Fraude/Evasion_fiscale

    –-Voir le récit dominant, voire unique au moins les premières années post-subprimes, disant que le problème en zone euro ce sont l’endettement et les déficits excessifs résultant de dépenses publiques trop dispendieuses.

    Idem sur la campagne anti-grecs visant à légitimer le crime de « l’austérité » commis dans ce pays.
    Les gens qui crient aux médias gauchos prouvent malgré eux la faible présence des hétérodoxes de gauche, alter-mondialistes ou autres dans ces médias (en fait les médiacrates co-producters de l’"actu" ; qui ne sont que la minorité ultra-visible des « journalistes »), puisqu’ils ne semblent pas connaître ces « gauches ». C’est mignon cette victimisation, quand on se rappelle du traitement des « actualistes » (hormis les reportages donc, que ceux-là ignorent, l’actu les considérant comme ne méritant pas d’être relayés ?) des suites de la faillite de L.Brothers et des subprimes, des sauvetages bancaires puis des soi-disant crises des dettes publiques, de l’austérité imposée au mépris de la démocratie et des droits fondamentaux. Si les plateaux étaient remplis de gens gauche, il est sûr que les débats et les thématiques faisant « l’actu » n’auraient absolument rien eu à voir avec ce qu’il en a été. Non, vraiment c’est drôle. (Ca aurait pu donner plus de débats réels comme celui-ci : http://rutube.ru/video/5696dd70668de863d5fd6ae6ca749144 )

    – Mais beaucoup de gens ont beau jeu de dire que tout ce qui est un peu "soixante-huitard sur le "sociétal" est de gauche, et veulent donc faire croire que les médias de masse sont de gauche. Victimisation de Valeurs Actuelles ou de Sarkozy qui prétendent être contre "la pensée unique". Bon, que dire à ce niveau.
    – La « crise » financière et celles qui lui ont succédé auraient dû ouvrir un boulevard aux « Indignés », au lieu de ça, c’est un Tea Party qui apparaît comme le courant émergeant et défendant le « petit peuple » de la « dictature socialiste », se payant le luxe de se faire passer comme rebelle contre la « pensée unique » des médias « bobo-gaucho-trotsko-socialo-communistes ».
    – Et on pourrait ajouter tous les sujets magnifiquement ignorés par "l’actu". Il y a des reportages peut-être classables à gauche, sur Arte, France 5 ou France TV comme "cash investigation" ou un reportage comme "Le Monde selon Monsanto", ou Brussel Business", mais tout cela ne fait jamais les "unes", n’est pas débattu chez Calvi et autres plateaux d’éditocrates ou dans les jt (sauf catastrophes et exceptions isolées). On peut aussi évoquer le cas des "économistes à gages" évoqués dans "Les Nouveaux Chiens de Garde" notamment. http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476 http://www.acrimed.org/article3916.html

    –-« Valeurs actuelles », le cabinet noir de la droite dure
    par Ali Watani
    https://www.lesinrocks.com/actu/valeurs-actuelles-cabinet-noir-droite-dure-114267-12-11-2013

    France Télévisions : un management qui prétend faire mieux avec moins - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/France-Televisions-Un-management-qui-pretend-faire-mieux-avec-moins
    #Médias_télévision_publique #Médias

    Encore un comble :
    VOS MÉDIAS PRÉFÉRÉS FONT PASSER DES PUBS POUR DES ARTICLES
    Bienvenue dans le monde de la "publicité native"
    https://www.arretsurimages.net/articles/vos-medias-preferes-font-passer-des-pubs-pour-des-articles

    Maux médiatiques : « Polémique ». par Pauline Perrenot, Philippe Merlant, Sophie Eustache, vendredi 5 novembre 2021
    https://www.acrimed.org/Maux-mediatiques-Polemique

    • #Economie #Orthodoxie #Discours_orthodoxes #Bêtisier

      –"Conflits d’intérêts et connivences médiatiques
      https://seenthis.net/messages/906111

      "Une planète grisonnante
      Tuez-les tous"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/A/49159

      "Les Français trop payés ?"
      http://www.valeursactuelles.com/economie/les-francais-trop-payes-38678

      "Le Monde a son chroniqueur esclavagiste"
      http://www.humanite.fr/le-monde-son-chroniqueur-esclavagiste-583585

      "Les joies de l’écriture automatique"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/RIMBERT/52912

      La crème (avec modération) :

      Leparmentier : -"un SMIC trop élevé, des salaires qui progressent trop, des prud’hommes lents et imprévisibles, une Cour de cassation « rouge », une formation professionnelle gaspillée, des indemnités de chômage trop longues. Il faudrait que le marché du travail redevienne un marché, où l’on peut embaucher, licencier et retrouver un emploi rapidement"

      L’Huma : "(Leparmentier) appelle en renfort Patrick Artus, économiste en chef chez Natixis pour lui faire dire ceci sans autre précision : « le SMIC est à 63% du salaire médian. S’il était à 43%, ce qui correspond à la moyenne internationale, on augmenterait de moitié l’emploi non qualifié"

      David Victoroff (V.Actuelles) : "en appellent au contraire à notre courage pour nous inciter à davantage de sacrifices. Parmi ceux-ci, Huw Pill, chef économiste de Goldman Sachs, suggère une solution radicale : « La France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers »" ; " En suggérant une diminution de la masse salariale d’un tiers, l’économiste ne fait que constater la nécessité de remédier à la perte de compétitivité de l’économie française."

      DIPLO Facebook
      https://www.facebook.com/lemondediplo/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153687405141688/?type=3&theater
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14192678_10153687405141688_6697813388961258313_n.png?oh=fc

      Mort pour 60 euros d’économies chez Orange | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/mort-pour-60-euros-deconomies-chez-orange-632126

      –-
      Radios Médef - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Radios-Medef-846.html

      -"je mesurais toute la puissance de leur appareil idéologique, tous les bastions qu’ils détiennent pour faire la pluie et le beau temps dans les cerveaux.
      Car cette loi, je ne la découvrais pas via une interview du député. Pas davantage grâce à un journaliste, qui en aurait détaillé le contenu. Encore moins par le billet d’un rédacteur d’Alternatives économiques, par exemple, qui en approuverait la logique fiscale.
      Non, cette loi, je la découvrais d’emblée par ses adversaires.
      Par un porte-voix du capital.
      Par sa face supposée noire – plutôt que par ses raisons d’être.
      La partie, dans les esprits, était sinon perdue, du moins mal engagée."

      Partage de la valeur ajoutée : le hold-up tranquille - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Partage-de-la-valeur-ajoutee-le.html

      -"Depuis 1983, l’INSEE évalue à 9,3 % du PIB les richesses qui ont glissé de la poche des salariés à celle des actionnaires"

      –"Même avec des estimations basses, le seuil des cent milliards d’euros est largement dépassé. Soit plus de dix fois le « trou » de la Sécurité sociale en 2007 (dix milliards, l’année d’avant la crise), cinq fois celui de 2009 (22 milliards d’euros, crise oblige). Une vingtaine de fois celui des retraites (7,7 milliards d’euros). Des « trous » amplement médiatisés, tandis qu’on évoque moins souvent celui, combien plus profond, creusé par les actionnaires dans la poche des salariés…"

      La part des salaires dans la valeur ajoutée baisse depuis 30 ans - 07/12/2012 - ladepeche.fr
      http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/07/1508738-la-part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-baisse-depuis-30-ans.h

      Partage des richesses, la question taboue, par François Ruffin (Le Monde diplomatique, janvier 2008)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507

      Les Voleurs de débat (1) : François Lenglet. Par Adrien Levrat, Franck Dépretz, François Ruffin, 29/02/2012 , N°54 (mars-avril 2012) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Les-Voleurs-de-debat-1-Francois.html

      -"La Banque des Règlements Internationaux, qui réunit les banquiers centraux, note ainsi : « La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’a pas de précédent dans les 45 dernières années » (Working papers, juillet 2007). Et les chercheurs poursuivaient sur les « hauts niveaux de la part du profit inhabituellement répandus aujourd’hui », sur cette « marge d’une importance sans précédent », sur cette « preuve à la fois graphique et économétrique d’un fait particulier concernant le partage des revenus dans les pays industrialisés : une poussée à la hausse de la part des profits au milieu des années 80, ou son pendant : une poussée à la baisse de la part des revenus » et ainsi de suite sur vingt-trois pages.

      De même, qui redoute le pire ? « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires », car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer », et « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre […] une montée du ressentiment, aux États-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché. » C’est Alan Greenspan, l’ancien directeur de la Fed aux USA, qui livre ses inquiétudes au Financial Times, et repris par La Tribune.

      Cette évidence, François Lenglet s’applique à la nier. Et ce, sur une question majeure, centrale, décisive : le partage de la richesse" ;

      –"le travail est, en moyenne, grevé aux alentours de 50 % – contre la moitié, 25-30 % pour le capital." ;

      –"Malgré son parti-pris, ses erreurs volontaires, ses approximations toujours dans le même sens – qui vaudraient aussitôt à un anti-libéral le discrédit –, les médias en faisaient une « nouvelle star » (Marianne2). Et l’intronisaient en expert quasi-neutre "

      Les Voleurs de débat (2) : Yves Calvi - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Les-voleurs-de-debat-2-Yves-Calvi.html

      -"le journaliste Stéphane Paoli lance cette tirade sur France Inter : « La question, elle est très intéressante et très complexe, avons-nous d’autre choix ? Je veux dire, avons-nous d’autre choix qu’une certaine forme de rigueur ? Une certaine forme de retour, 1, au réel, arrêter de croire à des choses qui n’existent pas, et 2, de rigueur dans la gestion au quotidien ? Est-ce qu’on peut encore échapper à ça ? Comme si la croissance ne passait pas aussi par une certaine forme de rigueur, comme si on ne pouvait pas concilier les deux ? »" ;

      –"« Le grand problème français, c’est celui de la compétitivité. »
      C’est Jean-Marie Colombani, diplômé de Sciences-Po Paris, qui lâche ce poncif, ce dimanche matin, sur France Inter.(...) « Quiconque a jamais dirigé une entreprise sait que le niveau des charges sociales est un obstacle à l’emploi, et cet obstacle, il faut le déverrouiller, sinon on va être à la fin de l’année 2012 dans une situation de chômage beaucoup plus grave… »
      À ses côtés, Dominique Reynié, politologue, diplômé de Science-Po Paris et enseignant à Science-Po Paris, approuve : « La TVA sociale est possiblement une voie plus juste.
      – C’est objectivement une arme pour restaurer la compétitivité, confirme Jean-Marie Colombani. L’Allemagne, qui l’a fait, qui l’a augmentée de trois points, en a tiré un bénéfice de compétitivité… »" ;

      –"Comme dans les traités européens, la quête de « compétitivité » est posée comme un préalable, un dogme que partagent tous les intervenants." ;

      –"« Il est des réformes incontournables sur lesquelles il ne devrait pas y avoir de débat ».
      Le Cercle des économistes – dont les membres, Jean-Hervé Lorenzi (Rotschild), Patrick Artus (Natixis), Olivier Pastré (ImBank), etc. squattent les plateaux de LCI, les studios de Radio France, les colonnes de Libération, voire conseillent François Hollande – affiche avec franchise son ambition (...) « La rigueur n’est pas un choix »… « La priorité, c’est de réduire la dépense, et ce de manière enfin radicale » … « Les difficultés économiques de la France » sont dues « aux rigidités introduites par le poids d’un État omniprésent »…
      La crise est « l’occasion de renoncer aux illusions sur l’État protecteur et de faire enfin le pari audacieux en faveur du marché »… Dans notre pays,
      « il y a un problème d’offre (coûts salariaux excessifs, profitabilité insuffisante, pertes de parts de marché) ».
      Et sur tous ces points, donc, « il ne devrait pas y avoir de débat ».

      En voilà, au moins, que la campagne en cours ravit. Car sur ces orientations décisives, sur les traités européens, sur la compétitivité, sur le règlement de la dette, etc., Nicolas Sarkozy (ancien maire de Neuilly et passé par Science-Po) et François Hollande (lycéen à Neuilly et diplômé de Sciences-Po) ne se déchirent pas..." ;

      –"rien de tout cela ne sera évoqué. Le présentateur cite trois sondages en moins de deux minutes. Une heure durant, ses invités vont se chicaner sur « François Hollande ne cesse de décliner, et le Président a sans doute besoin de pousser son avantage au moment où son adversaire ressent quelques faiblesses, etc. »
      Du vide." ;

      –"on s’est habitués à cette vacuité."

      #Médias #Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Sondages

      Medef : la croissance comme évidence (4) Par Antoine Dumini, François Ruffin, 18/04/2014 , N°56 (juillet-septembre 2012) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
      http://www.fakirpresse.info/Medef-la-croissance-comme-evidence.html

      -"C’est l’indice d’une victoire : le langage courant a fusionné avec la langue patronale. « C’est le propre du discours dominant : il a un effet anesthésiant, remarque Josette Lefèvre." ;
      –" « Quand vous lisez ça, remarque la chercheuse, la croissance n’est pas interrogée. C’est un bien en soi. C’est presque un être vivant. Et ça pourrait être un titre du Medef. En quelques lignes, vous avez un concentré des renoncements... »"

      Les Etats européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise - L’Express L’Expansion
      http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux

      -"Les aides d’Etat accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques."

      "Europe : 1 600 milliards d’euros d’aides pour le secteur financier entre 2008 et 2011" | Mediapart
      http://www.mediapart.fr/journal/international/211212/europe-1-600-milliards-d-euros-d-aides-pour-le-secteur-financier-entre-
      #Médias #Ploutocratie #Sauvetages_bancaires

      CAC 40 : les dividendes des actionnaires ont augmenté trois fois plus vite que les salaires - Basta ! PAR ANNE-SOPHIE SIMPERE
      https://www.bastamag.net/CAC-40-les-dividendes-des-actionnaires-ont-augmente-trois-fois-plus-vite-q

      2019 : France 2 célèbre les dividendes record du CAC40 - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/france-2-celebre-les-dividendes-record-du-cac40,n6086841.php
      #Discours_orthodoxes #Bêtisier

      "« C’est la question de la redistribution qui se pose forcément. » « Eh oui, voilà, soupire Eric de Riedmatten. On s’imagine que ça va faire causer sur les rond-points des Gilets jaunes. Parce qu’une entreprise qui est bénéficiaire, c’est formidable, c’est très bien. » Mais les Gilets jaunes sont trop bêtes pour le comprendre. « Les entreprises réinvestissent, rachètent des actions… » Pour près de 11 milliards, c’est merveilleux, car « cela permet de faire grimper leur valeur », rapporte Anne-Sophie Lapix… sans préciser les risques et les nuisances de cette pratique, assimilable à une destruction de valeur. « Mais la lecture qui sera faite par ceux qui ne comprennent pas ce principe du capitalisme, regrette le chroniqueur de CNews, c’est que ces résultats n’ont pas permis de créer d’emplois suffisamment pérennes ni d’augmenter suffisamment les salaires. » Il faut vraiment ne rien comprendre aux principes du capitalisme pour se plaindre du niveau des salaires ou de celui du chômage."

      Oxfam s’est trompé, les inégalités sont un bienfait pour l’humanité - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/oxfam-sest-trompe,-les-inegalites-sont-un-bienfait-pour-lhumanite,n6102388.

      « Dernier élément, intime Pascal Perri, allez visiter ce site, Philanthropy. C’est The Giving Pledge, ce sont les promesses de dons de toutes les personnes ou des familles qui ont une immense fortune et qui se sont engagés à en céder plus de la moitié pour des causes économiques, humanitaires, éducatives, tout ce que vous voulez. » Au lieu de réclamer la justice fiscale, mieux vaut miser sur le retour en grâce de la charité. « La particularité de ces milliardaires américains, c’est aussi qu’ils sont très généreux. » Pourvu que leurs patrimoines continuent à augmenter, leur générosité n’en finira plus de ruisseler.

      –Les disqualifiés, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

      –2008 -... : Les médias et la « crise » économique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-2008-Les-medias-et-la-crise-economique-

      –Les médias et la crise (2) : Après « Vive la crise ! », c’est « Vive l’Etat ! » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-medias-et-la-crise-2-Apres-Vive-la-crise-c-est-Vive-l-Etat
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2775
      http://zinc.mondediplo.net/messages/1775
      http://zinc.mondediplo.net/messages/10678
      http://zinc.mondediplo.net/messages/9951
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3965
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3866#message4118
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4352#message10163
      #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Austérité

      Le téléspectateur est-il otage de la pensée néolibérale ? / France Inter
      http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-le-telespectateur-est-il-otage-de-la-pensee-neolibe

      Démontage de l’a-pensée orthodoxe dont la qualité est inversement proportionnelle à sa prétention (et dont des questionnements basiques d’un enfant athée suffisent à démontrer l’indigence).

      « Les Bourses mondiales dévissent. C’est obscur, mais ça fait les titres du matin. Quoique, si on y réfléchit, tous les jours, nos journaux s’achèvent par un tour à la Bourse de Paris. C’est ainsi. Les marchés ont droit au dernier mot de l’info. Et pas que. Dette, gabegie, productivité, prix, pouvoir d’achat, cour des comptes, coût du travail sont autant de vocables servis à longueur de JT et de Magazines. Bref, on se fait engueulé toute la journée parce que la France s’enfonce, qu’on ne peut la réformer et qu’on entrave sa compétitivité.

      Un catéchisme néolibéral, trompeur, dévastateur, selon Eloi Laurent. »

      #Vidéos

      https://www.facebook.com/infocomcgt/videos/vb.457316367752668/711849198966049/?type=2&theater

      « Eloi Laurent, économiste, professeur à Sciences Po et à Stanford, dans son nouvel ouvrage, détruit 15 mythes économiques qui gouvernent les politiques. »

      Flexibilité, compétitivité... Les quatre mythologies économiques de la “loi travail” - Idées - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/idees/flexibilite-competitivite-les-quatre-mythologies-economiques-de-la-loi-trav

      "Comme la loi Macron avant elle, la loi El Khomri propose au fond de sacrifier une partie du bien-être des salariés pour relancer une croissance économique poussive par des « réformes structurelles » présentées comme bienfaisantes. On mesure l’inversion vertigineuse qui est à l’œuvre : il ne s’agit plus de mettre la croissance économique au service du bien-être au travail mais de faire exactement l’inverse. Il est donc urgent d’abandonner le PIB comme étalon de l’action publique et d’adopter comme indicateur final le bien-être humain, ce qui évitera ce genre de confusion."

      « C’est confirmé : je suis plus utile au chômage » - Basta !
      http://www.bastamag.net/C-est-confirme-je-suis-plus-utile-au-chomage

      -"Notre société est obnubilée par un seul objectif : le plein emploi. Qu’importe si les activités créées sont utiles ou pas à la société, voire nuisibles. Donner du sens au travail semble devenu très secondaire. « Du point de vue des gens "modernes" comme monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit aux crochets d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre société », explique Jérôme Choain, un ingénieur qui a décidé de vivre et travailler autrement." ;
      –"J’ai essayé d’imaginer des façons d’exercer ce type d’activité tout en pouvant en vivre dans le système actuel. Je n’ai pas trouvé. Je pense notamment à l’éducation populaire au numérique qui me semble un chantier astronomique et essentiel. C’est évidemment sans espoir. On va vers une fermeture de notre bureau de Poste, l’école est menacée de perdre une classe, partout les budgets sont restreints, il parait qu’il faut être « réaliste », alors mes lubies d’émancipation citoyenne, ce n’est pas exactement une priorité."

      La loi Travail : un débat historique ? - Ce soir (ou jamais !) - 04/03/16 (1/5) - YouTube
      https://www.youtube.com/results?search_query=La+loi+Travail+%3A+un+d%C3%A9bat+historique+%3F+-+Ce+s

      Le mythe du “petit patron qui galère” ou comment le “soutien au TPE-PME” sert le grand patronat – Intouchables entreprises privées, épisode II
      https://www.frustrationmagazine.fr/le-mythe-du-petit-patron-qui-galere-ou-comment-le-soutien-au-tpe

      « #Dette Covid » : faites ce que vous voulez, mais remboursez !par Pauline Perrenot, Philippe Merlant, vendredi 21 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Dette-Covid-faites-ce-que-vous-voulez-mais

      "Un chômeur indemnisé touche entre 15.000 et 20.000 euros par an" ? | France info
      http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2015-2016/un-chomeur-indemnise-touche-entre-15-000-et-20-000-euros-par-14-01-2016-1

      La leçon d’économie de Patrick Artus et Jean-Hervé Lorenzi. GÉRARD LE PUIL | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/la-lecon-deconomie-de-patrick-artus-et-jean-herve-lorenzi-594843

      "« La fiscalité des produits à risques, notamment des actions, doit être sensiblement inférieure à celle des revenus du travail et à celle des revenus de l’investissement sans risque », plaident les deux avocats de la spéculation permanente. L’Humanité de ce même 6 janvier dénonce la directive européenne qui autorise les banques à piocher dans les comptes de leurs clients après avoir spéculé de manière irresponsable. Artus et Lorenzi proposent que l’on augmente aussi les impôts payés par les honnêtes gens pour récompenser les traders et leurs employeurs malhonnêtes chaque fois qu’ils prennent des risques insensés."

      #Discours_orthodoxes #Ploutocratie #Finance #Multinationales

      Médias et travail : le journalisme social en miettes (4/4)par Pauline Perrenot, Sophie Eustache, lundi 22 novembre 2021
      https://www.acrimed.org/Medias-et-travail-le-journalisme-social-en-6407

      Leçons médiatiques de disqualification économique, par Maxime Friot, mercredi 8 décembre 2021
      https://www.acrimed.org/Lecons-mediatiques-de-disqualification-economique

      Quand le Medef coanime une émission sur la présidentielle, par Sophie Eustache, jeudi 9 décembre 2021
      https://www.acrimed.org/Quand-le-Medef-coanime-une-emission-sur-la

      Effet miroir : "Aides publiques : ne sachant plus quoi faire de son argent, le CAC40 rachète en masse ses propres actions, 30 novembre 2021 par Mélissandre Pichon, Olivier Petitjean"
      https://basta.media/Allo-Bercy-entreprises-aides-publiques-le-cac40-rachete-ses-propres-actions

    • Médias : Personnalisation politicienne au quotidien... et "erreur" de transcription.
      "Libération et la Fête de l’Huma : petites manipulations, le retour" - Acrimed |
      http://www.acrimed.org/Liberation-et-la-Fete-de-l-Huma-petites-manipulations-le-retour

      "À ce propos, il n’est pas inintéressant de relire ce que nous écrivions il y a déjà dix ans :

      « Le temps qu’il fit, les menus qu’on y servit, les incidents qu’on y découvrit : c’est à peu près tout ce que les médias dominants préfèrent retenir chaque année de la Fête de L’Humanité. Ce n’est pourtant pas faire preuve d’une allégeance particulière à ce journal et au parti qui le soutient que de constater que cette fête est d’abord un gigantesque rassemblement populaire qui mêle des publics aux motivations variées et où se mènent d’innombrables débats : ceux-là mêmes que les « grands » journalistes préfèrent ignorer, convaincus que le débat démocratique est exclusivement celui qu’ils orchestrent. Cette année encore, la fête de trois jours a fait l’objet d’une couverture médiatique « exemplaire ». Et Libération s’est surpassé. »"

      #Médias

      « Sommet pour un Plan B en Europe » : morgue et mépris médiatiques.par Mathias Reymond - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sommet-pour-un-Plan-B-en-Europe-morgue-et-mepris-mediatiques

      -"les rares journaux et sites qui en ont parlé résument les rencontres en quelques lignes avant de ne s’intéresser qu’à ce qui les préoccupe : l’élection présidentielle et la candidature de Jean-Luc Mélenchon." ;
      –"Les thèmes des discussions ? Les sujets des tables rondes ? Il n’en est pas question. Les autres invités présents ? On n’en dira rien. En revanche, on glose sur l’absence de l’ancien ministre grec des Finances, qui préoccupe le quotidien vespéral : « Yanis Varoufakis a fait faux bond »." ;
      –"Les années passent et rien ne change dans le microcosme du journalisme politique… qui se passionne encore et toujours pour les « grands » candidats des « grands » partis, ostracise les « petits », et privilégie le jeu politique (avec la personnalisation à outrance) au détriment des enjeux politiques."

      Des "journalistes" font mumuse avec le marronnier remaniement : http://zinc.mondediplo.net/messages/8648#message14199

      Retour vers le Futur :
      (Ne suivant pas "l’actu" à cette époque, je suis... sur le cul de voir à quel point les éléments de langages des gardiens du temple orthodoxe n’ont pas bougé d’un iota. Pour des gens qui se veulent modernes ça la fout mal quand même, c’en est presque gênant pour eux.)
      "Les médias et les gueux", par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, janvier 1996)
      http://www.monde-diplomatique.fr/1996/01/HALIMI/5159
      #Discours_orthodoxes #Novlangue #Médias #Orthodoxie

      "Juppé, forcément... : le retour" - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Juppe-forcement-le-retour

      Quand la presse hebdomadaire favorise la quête de popularité d’un candidat à l’élection présidentielle... Illustration visuelle de la construction médiatique de « l’incontournabilité » d’Alain Juppé.

      L’art d’ignorer les pauvres, par John Kenneth Galbraith (Le Monde diplomatique, octobre 2005)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH/12812

      -"la compassion pour les pauvres, affichée au coup par coup, masque mal que de tout temps des penseurs ont cherché à justifier la misère – en culpabilisant au besoin ses victimes – et à rejeter toute politique sérieuse pour l’éradiquer." ;

      –"Ce n’est là que l’application d’une loi de la nature" ;

      –"Des quatre ou peut-être cinq méthodes en cours pour garder bonne conscience en la matière, la première est le produit d’un fait incontestable : la plupart des initiatives à prendre en faveur des pauvres relèvent, d’une manière ou d’une autre, de l’Etat. On fait alors valoir qu’il est par nature incompétent, sauf quand il s’agit de gérer le Pentagone et de passer des marchés publics avec des firmes d’armements. Puisqu’il est à la fois incompétent et inefficace, on ne saurait lui demander de se porter au secours des pauvres : il ne ferait que mettre davantage de pagaille et aggraverait encore leur sort." ;

      –"Nous vivons une époque où les allégations d’incompétence publique vont de pair avec une condamnation générale des fonctionnaires, à l’exception, on ne le dira jamais assez, de ceux travaillant pour la défense nationale.(...) en particulier dans les activités relevant de la protection sociale. Nous avons de grandes bureaucraties d’entreprises privées, regorgeant de bureaucrates d’entreprise, mais ces gens-là sont bons. La bureaucratie publique et les fonctionnaires sont mauvais." ;

      –"la condamnation actuelle de toute action et administration gouvernementales est en réalité l’un des éléments d’un dessein plus vaste : refuser toute responsabilité à l’égard des pauvres." ;

      –"La deuxième méthode (...) consiste à expliquer que toute forme d’aide publique aux indigents serait un très mauvais service à leur rendre." ;

      –"Troisième méthode (...) : affirmer que les aides publiques ont un effet négatif sur l’incitation à travailler. Elles opèrent un transfert de revenus des actifs vers les oisifs et autres bons à rien(...). L’économie dite de l’offre est la manifestation moderne de cette thèse. (...) Mais qui peut croire que la grande masse des pauvres préfère l’assistance publique à un bon emploi ? Ou que les cadres dirigeants des grandes entreprises – personnages emblématiques de notre époque – passent leur temps à se tourner les pouces au motif qu’ils ne sont pas assez payés ? Voilà une accusation scandaleuse contre le dirigeant d’entreprise américain, qui, de notoriété publique, travaille dur. "

      ...Dans une version plus démagogique, dans l’hexagone : http://www.valeursactuelles.com/sites/default/files/styles/va-article/public/valeurs4037_001.jpg?itok=8IqSgikS

      Ou encore, pour le plaisir : http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes ; http://www.acrimed.org/Assiste-par-l-Etat-Le-Point-denonce-le-scandale-des-assistes

      Voir évidemment les discours moralisateurs enjoignant à la soumission ("assistanat", "grévistes preneurs d’otages" etc vs bons travailleurs discrets et silencieux) quand cela arrange les docteurs ès pragmatismes, les mêmes qui, pour certains, raillent une gauche moralisatrice et lui reprochent de vouloir le nivellement par le bas. Le tout en y ajoutant un simplisme économique démagogique (indigne du réalisme et du sérieux de ces thuriféraires de l’ordo-libéralisme et d’autres innovations financières dont la crise dite des dettes publique démontre le génie) amenant à décrire ; pardon à décrypter et à analyser ; des aides sociales ramenées à un coût, une économie réduite à de la comptabilité et à des additions/soustractions, sans tenir compte, par exemple, des interactions entre acteurs, ou de l’existence de systèmes.

      http://blogs.mediapart.fr/blog/jolemanique/170414/syndrome-du-larbin

      -"La liberté, c’est le droit de dépenser à sa guise, et de voir l’Etat prélever et dépenser le minimum de nos revenus. Ici encore, le budget de la défense nationale mis à part. Pour reprendre les propos définitifs du professeur Milton Friedman (1), « les gens doivent être libres de choisir »." ;

      –" quand il s’agit des pauvres, on n’établit plus aucune relation entre leurs revenus et leur liberté" ;

      –"Chacun conviendra pourtant qu’il n’existe pas de forme d’oppression plus aiguë, pas de hantise plus continue que celles de l’individu qui n’a plus un sou en poche. On entend beaucoup parler des atteintes à la liberté des plus aisés quand leurs revenus sont diminués par les impôts, mais on n’entend jamais parler de l’extraordinaire augmentation de la liberté des pauvres quand ils ont un peu d’argent à dépenser. "

      #Utilitarisme #Discours_orthodoxes

      #Médias #Capitalisme
      Derrière la subjectivité des journalistes, par Alain Accardo (Le Monde diplomatique, mai 2000)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2000/05/ACCARDO/2288

      Les Petits Soldats du journalisme de François Ruffin (présentation par l’auteur) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-Petits-Soldats-du-journalisme-de-Francois-Ruffin-presentation-par-l-aut

      "« On s’en fout du fond », « Tant pis si c’est de la merde », « On vend du papier comme on vend des poireaux », « Imaginez un magazine en fonction du marché publicitaire »." ; "je m’étais concocté un sujet de rechange : le nucléaire. « Vendant » cette idée, je la raccroche tant bien que mal à l’actualité : dans trois jours doivent défiler des manifs, à Paris, Lille, Lyon, Rennes, Marseille, Bordeaux. « C’est trop tôt par rapport à l’actu, tranche l’intervenant (de France Info). De toute façon, les grèves, tous les autres vont en parler. On ne peut pas faire l’impasse dessus, l’AFP sort déjà des "urgents"." ; "« Quand même, quand même, tu aurais pu faire un effort... je viens d’écouter LCI, eh bien y avait des gens qui se plaignaient. Qui se sentaient pris en otage ». Une autre prof, de France Info, conseillera à un camarade : « Tu aurais dû dire à tes voyageurs : "Bon, maintenant on le refait, mais vous êtes en colère" »."

      (Dé)formation de journalistes : le programme consternant d’un stage du CFPJ, par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/De-formation-de-journalistes-le-programme-consternant-d-un-stage-du-CFPJ

      "la formation consiste en réalité en une série de leçons de marketing éditorial qui visent à « adapter ses angles et son écriture à la cible jeune ». Sur ces bases, le programme du stage alterne les questionnements les plus saugrenus (« Économie : faut-il que la crise soit drôle pour qu’elle intéresse les jeunes ? »), des propositions de sujets les plus rebattus par un certain journalisme faisant commerce de sa frivolité (« sujets de société décalés »)" ; "Mais c’est surtout à un journalisme de divertissement et d’opinion, superficiel et standardisé, qui abdique toute ambition pour gagner un public supposé abêti, que renvoie la présentation du stage : « écrire court, dense et simple pour une génération habituée aux messages express », « une écriture privilégiant la mise en scène et la forme », « les genres prisés par les jeunes : ceux qui favorisent le processus d’identification et permettent de raconter une histoire », « Vocabulaire : mêler "parler jeune" et autorité du discours journalistique », « goût pour des angles éditorialisants ou impliquant la subjectivité », ou encore, last but not least, « focus sur le gonzo journalisme »"

    • Hmmm... c’est donc ça qu’ils appellent liberté ? Ou bien est-ce l’esprit Charlie ?

      "CANAL+ : DOCUMENTAIRE CENSURÉ PAR BOLLORÉ (SOCIETY/MEDIAPART)"
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-07-29/Canal-documentaire-censure-par-Bollore-Society-Mediapart-id19112

      "Enquête censurée par Canal + : le réalisateur nous raconte ce qui fait peur au Crédit mutuel" - Télévision - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/enquete-censuree-par-canal-le-realisateur-nous-raconte-ce-qui-fa

      "Canal #Bolloré a (aussi) enterré une enquête sur la BNP" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/articles/2015-10-19/Canal-Bollore-a-aussi-enterre-une-enquete-sur-la-BNP-id8140

      ""Direct Matin" (Bolloré) adore le nouveau "Grand Journal" sauce Bolloré"
      http://www.ozap.com/actu/-direct-matin-bollore-adore-le-nouveau-grand-journal-sauce-bollore/478377

      Et pour rire :

      Son arrivée au « Grand Journal » cette saison après quatre années au « Supplément » le dimanche « marque l’entrée de la journaliste dans la cour des grands ».

      ====>"Ariane Massenet au « Grand journal » de Canal + : le degré zéro de l’interview politique" http://www.acrimed.org/Ariane-Massenet-au-Grand-journal-de-Canal-le-degre-zero-de-l-interview?rech
      #Médias #Ploutocratie

      La garde à vue de Bolloré ? Silence radio sur CNews
      https://www.arretsurimages.net/articles/la-garde-a-vue-de-bollore-silence-radio-sur-cnews
      Mise en examen de Bolloré : la fin de “Vincent Tout-Puissant” ?
      https://www.courrierinternational.com/article/mise-en-examen-de-bollore-la-fin-de-vincent-tout-puissant

      La macronie en marche pour mettre les médias au pas - Acrimed | Action Critique Médias #Macron
      http://www.acrimed.org/La-macronie-en-marche-pour-mettre-les-medias-au

      "BOLLORÉ : ET MAINTENANT, MAÏTENA BIRABEN..."
      Par Daniel Schneidermann
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-09-25/Bollore-et-maintenant-Maitena-Biraben-id19287

      Médias le Mag, l’interview l Fabrice Arfi : "Maïtena Biraben ne dit pas la vérité"
      http://www.ozap.com/actu/medias-le-mag-l-interview-l-fabrice-arfi-maitena-biraben-ne-dit-pas-la-verite/479016

      Témoignage sur la censure :
      "Bolloré et Hollande ont un intérêt conjoint à étouffer l’investigation" - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/emissions/2016-02-12/Bollore-et-Hollande-ont-un-interet-conjoint-a-etouffer-l-investigati

      Reporters sans frontières dénonce le système Bolloré
      https://basta.media/reporters-sans-frontieres-denonce-le-systeme-bollore

      GATTEGNO VIRÉ : ARRÊTER BOLLORÉ !
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/gattegno-vire-arreter-bollore

      Humour noir sur la guerre à France Inter : sacrilège dans le temple du Bien - Rue89 - L’Obs
      http://rue89.nouvelobs.com/2016/02/19/humour-noir-guerre-a-france-inter-sacrilege-temple-bien-263208

      "La lourde mainmise des industriels sur les médias mainstream, et l’explosion virale du complotisme en ligne, ne sont pas simplement deux événements concomitants. Ils sont étroitement liés. C’est parce que la presse des oligarques français se soumet de plus en plus au « circulez, y a rien à voir », que se développent dans les marges le Cercle des volontaires, et les autres. Plus se restreindront les espaces d’investigation professionnelle, plus les citoyens se tourneront vers les alternatives les plus douteuses. Pourtant, a-t-on entendu un politique, un seul, s’indigner de ce que révélait Rivoire sur notre plateau ? A-t-on entendu une phrase, une seule, s’inquiéter de cet attentat contre la liberté de l’information ? En a-t-on entendu un seul écho dans la bande de Patrick Cohen, si angoissée de la montée du complotisme ? Poser la question, c’est y répondre."

      #Vidéos (à actualiser ?) avec des sources en lien sur : Bolloré, son empire en 10 minutes : Françafrique, médias, censure et petits papiers - Blabla #08 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=VbGmUWHMIcg


      #Médias #Multinationales

      Complément d’enquête - Vincent Bolloré un ami qui vous veut du bien - 7 avril 2016 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=S5Xede2FhRE


      #Documentaires

      Grève à i-Télé : la brutalité de Vincent Bolloré et de ses affidés - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Greve-a-i-Tele-la-brutalite-de-Vincent-Bollore-et

      "le cas de Vincent Bolloré est à ce titre exemplaire [5], les médias ne sont pas le « cœur d’activité » de ces « capitaines d’industrie », qui leur appliquent des logiques strictement comptables et des méthodes de management inspirées de leurs autres sphères d’activité, quitte à avoir recours à des cost killers sans aucune connaissance du travail journalistique, et qui vont jusqu’à considérer « leurs » médias comme une simple vitrine pour le groupe"

      –Aude Lancelin virée de L’Obs : un chef-d’œuvre de management très politique. Par Henri Maler - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Aude-Lancelin-viree-de-L-Obs-un-chef-d-oeuvre-de

      -« Quand on respecte son lecteur, on ne lui impose pas d’idées. Aude Lancelin donne la parole à Nuit debout ! Cela la regarde, mais ce n’est pas la ligne du journal ». ;

      –"- Claude Perdriel s’exprime à son tour pour flatter, s’insurger et menacer : « Aude Lancelin a beaucoup de talent, il faut bien le dire. J’ai une grande estime pour sa culture, et une admiration certaine pour son intelligence. C’est une journaliste reconnue. Elle pourrait même m’intéresser. Mais là, elle est en faute avec la charte qu’elle a signée en arrivant à L’Obs. Notre journal est d’inspiration sociale-démocrate. Or, elle publie des articles anti-démocratiques dans ses pages. Je ne resterai pas actionnaire d’un journal qui défend des idées, une éthique, une morale, qui me cassent le cœur. »
      – Pierre Bergé enfonce le clou : « Il faut respecter la ligne de ce journal, qu’il arrive que je ne reconnaisse plus. »
      Les actionnaires, c’est dit, sont donc les garants de « la ligne » !
      Jusqu’alors manquaient les preuves irréfutables du licenciement politique. Mais désormais la cause est entendue : le parti de la presse dominante se renforce en s’épurant ! C’est du moins ce que semblent croire ses tenanciers."

      –Envoyé spécial : le bras de fer continue - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-09-07/Envoye-special-le-bras-de-fer-continue-id20130

      Lactalis obtient l’interdiction de rediffusion d’une partie d’un reportage d’« Envoyé spécial »
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/10/27/lactalis-obtient-l-interdiction-de-rediffusion-d-une-partie-d-un-reportage-d

      Chantage médiatique contre NDA : “Quel intérêt de nous dire ça ?”
      http://www.les-crises.fr/chantage-mediatique-contre-nda-quel-interet-de-nous-dire-ca/#!prettyPhoto

      Canal+ : le patron du Zapping bientôt évincé ? (PureMédias) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-10-16/Canal-le-patron-du-Zapping-bientot-evince-PureMedias-id19370

      Le groupe Bolloré acquiert la totalité de l’institut de sondage CSA- 15 juillet 2008 - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/medias-pouvoirs/20080710.OBS2328/le-groupe-bollore-acquiert-la-totalite-de-l-institut-de-sondage

      Direct Matin, Autolib et Bolloré, une année d’autopromotion. Par Vincent Bollenot - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Direct-Matin-Autolib-et-Bollore-une-annee-d-autopromotion


      #Conflits_d'intérêts #Bêtisier

      –-
      La presse indépendante en danger - Politis
      http://www.politis.fr/La-presse-independante-en-danger,32938.html

      Mediapart et Arrêt sur images dans la tourmente
      http://www.acrimed.org/Mediapart-et-Arret-sur-images-dans-la-tourmente

      Qui veut la peau de la presse libre ?
      http://www.acrimed.org/Qui-veut-la-peau-de-la-presse-libre

      Tentative de bâillonner la critique des sondages : un observatoire menacé - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Tentative-de-baillonner-la-critique-des-sondages-un-observatoire-menace
      #Médias #Sondages

      Quand Bolloré veut faire taire Bastamag (et la presse) | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/02/quand-bollore-veut-faire-taire-bastamag-et-la-presse-34085
      #UE #Multinationales

      "Le groupe français est coutumier des procès contre la presse, alors que l’on parle d’introduire le fameux « secret des affaires » au niveau européen."

      Loi travail : les médias contre les libertés, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55956

      "Les médias de masse n’accordent leur bienveillance qu’aux mouvements qui consentent à ne jamais franchir un certain nombre de lignes rouges préalablement tracées par eux : ne pas faire grève (ou alors sans déranger personne), ne pas interrompre des examens, ne pas bloquer les transports, les ports, les raffineries, ne pas troubler l’ordre public, les représentations théâtrales, le Tour de France… ."

      "Mais que représentent au juste Giesbert, Elkabbach, Aphatie ? Peut-on réduire le journalisme à ses chefferies, elles-mêmes mises en place et maintenues par les actionnaires, alors que la profession compte officiellement près de 36 000 praticiens ?"

      " le rapport de forces s’est à ce point infléchi en faveur du propriétaire qu’on ne compte plus les dirigeants éditoriaux désavoués par une majorité écrasante de leurs équipes et néanmoins maintenus à leur poste par l’actionnaire. Rien qu’entre le 11 mai et le 10 juin 2016, les directions de L’Obs, de France Télévisions et d’i-Télé ont essuyé une motion de défiance. Sans aucun effet. En octobre 2015, la rédaction de L’Express, titre fraîchement racheté par M. Patrick Drahi, retirait massivement sa confiance à son directeur Christophe Barbier. En dépit d’un bilan accablant, celui-ci est toujours en place. En 2011, Nicolas Demorand avait également été confirmé par le propriétaire de Libération malgré un vote de rejet des journalistes."

      " le sénateur de droite Serge Dassault s’était déjà assuré que ses démêlés avec la justice soient traités avec discrétion (voire pas du tout), que la signature de ses contrats d’armements soit saluée avec émotion (11) et que les États acheteurs de Rafale soient ménagés — « Nous n’avons plus le droit de parler en mal des pays dans lesquels Dassault fait du business », avouait un journaliste"

      "Alors que Croissandeau parle d’une « décision managériale », M. Perdriel la justifie politiquement. Il laisse échapper que Lancelin, trop proche du mouvement Nuit debout, aurait transgressé la ligne « sociale-démocrate » du journal qu’il a fondé en publiant dans les pages dont elle avait la charge des « articles antidémocratiques »"

      "Bas les masques (16). On savait les médias acquis aux priorités néolibérales ; on mesure à l’accueil chaleureux qu’ils réservent au démantèlement du code du travail (17) que cette adhésion sera réitérée perinde ac cadaver (18), aussi étendus que puissent être les désastres politiques et sociaux occasionnés par de telles orientations. On savait les médias français peu soucieux de démocratie sitôt que le suffrage populaire contrarie leurs desseins fédéralistes européens. Avec leur accompagnement bienveillant de l’état d’urgence, avec leur nonchalance devant la mise en cause, inédite depuis plus d’un demi-siècle, du droit des principales confédérations syndicales à manifester dans la capitale, une étape supplémentaire vient d’être franchie."

      Informer librement, disent-ils, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/HALIMI/54372

      -"le New York Times publiait une enquête sur l’état des médias espagnols. Un éditorialiste d’El País y confiait que les dettes accumulées par la presse créaient « une situation de dépendance qui portait un tort considérable au crédit des médias »." ;
      –"Le quotidien L’Opinion, au tirage confidentiel mais aux moyens importants"

      ...et disposant d’une exposition télévisuelle importante, exposition respectant en revanche une pudeur touchante quant à la rétention d’information que fait ce "journal" (y compris en contournant l’esprit du droit si je me souviens bien) à propos de l’origine des fonds ayant appuyé sa création. http://zinc.mondediplo.net/messages/4159#message9505

      –-
      Les Dassault fêtent la vente du Rafale. par Jérémie Fabre- Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-Dassault-fetent-la-vente-du-Rafale

      Valls s’acharne contre Dassault. r François d’Orcival | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/valls-sacharne-contre-dassault-43055

      Libération condamné par la justice après ses propos contre Serge Dassault | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/liberation-condamne-par-la-justice-apres-ses-propos-contre-serge-d

      Valeurs actuelles - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Valeurs-actuelles-+
      http://zinc.mondediplo.net/messages/14428#message14428

      Les Inrocks - "Valeurs actuelles", le cabinet noir de la droite dure
      http://www.lesinrocks.com/2013/11/12/actualite/valeurs-actuelles-cabinet-noir-droite-dure-11443114

      -"Yves de Kerdrel, l’homme qui titrera plus tard “L’invasion qu’on cache”, préconise une solution choc : “relancer l’immigration qui est source de richesses et donc de croissance”. Six ans plus tard, Jacques Attali garde le souvenir d’un “garçon ultralibéral tant du point de vue économique que social”. Yves de Kerdrel nous assure aujourd’hui que tous ses amis sont des sociaux-démocrates, et qu’il est proche d’Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

      Une simple étude marketing

      Le renouveau du titre part d’une simple étude marketing, la première action qu’a menée Yves de Kerdrel à la tête de son nouveau journal." ;
      –"Yves de Kerdrel hésite pendant trente longues secondes quand on lui présente la une de Minute “L’Arbre rom qui cache la forêt arabe”. Aurait-il fait la même ? Trente secondes de gêne pendant lesquelles on mesure la porosité entre les deux titres. “Nous sommes sur une ligne de crête, reconnaît de Kerdrel. Il ne faut pas basculer dans l’excès mais en même temps, il faut être suffisamment attractif, séduisant.”"

      –Poursuite bâillon : l’Observatoire des sondages suspend son activité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/poursuite-baillon-l-observatoire-des-sondages-suspend-son

      -"Ce n’était toutefois pas l’IFOP mais le financier de son baromètre politique, Fiducial, première entreprise française de conseil fiscal et son patron Christian Latouche, qui déposaient une plainte" ;
      –"L’Observatoire s’interrogeait sur le sens d’une association entre sondeur et entreprise. En l’occurrence, le patron de cette dernière était signalé comme ayant des « affinités idéologiques avec l’extrême droite ». Pour cette assertion, Christian Latouche avait déjà assigné Rue89 et avait été débouté. Le grief fut d’ailleurs abandonné au cours de l’audience. La plainte ne se basait plus que sur l’accusation d’avoir « truqué » un sondage. Grief d’autant plus absurde que la société Fiducial n’est pas un sondeur." ;
      –"L’incriminé - dont la vérité des propos a été établie – a donc dû payer personnellement 4200 euros pour avoir « contribué à l’intérêt général » (substitut du Procureur de la République). Il est ainsi facile pour une entreprise riche ou un particulier fortuné de faire taire un chercheur."

      –Le retour de bâillon, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 28 janvier 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-01-28-Le-retour-de-baillon

      « Je ne veux pas parler des polémiques parfois assourdissantes qui défraient l’actualité mais de libertés élémentaires, si petites qu’elles n’attirent pas beaucoup l’attention. La menace prend d’autres formes, plus subtiles et, une fois encore, habitué à reprendre les vieux et bruyants combats, on est souvent aveugle aux nouvelles formes que prennent les menaces. Il faut donc les exposer. »

    • Ma vie au poste, le blog de Samuel GontierSur CNews, Jean-Pierre Elkabbach et Frédérique Vidal s’allient contre les islamo-gauchistes
      https://www.telerama.fr/ecrans/sur-cnews-jean-pierre-elkabbach-et-frederique-vidal-sallient-contre-les-isl

      « Islamo-gauchistes » : une chasse aux sorcières médiatiquepar Frédéric Lemaire, Maxime Friot, Pauline Perrenot, vendredi 30 octobre 2020
      https://www.acrimed.org/Islamo-gauchistes-une-chasse-aux-sorcieres

      Zemmour : un artéfact médiatique à la Une. par Pauline Perrenot, mardi 5 octobre 2021
      https://www.acrimed.org/Zemmour-un-artefact-mediatique-a-la-Une

      Blanchir Zemmour : mode d’emploi médiatique
      https://www.acrimed.org/Blanchir-Zemmour-mode-d-emploi-mediatique

      Sandrine Rousseau, la candidate qui n’a pas plu aux médias. par Sophie Eustache, lundi 4 octobre 2021
      https://www.acrimed.org/Sandrine-Rousseau-la-candidate-qui-n-a-pas-plu

    • « Critique des médias sur France Culture : la parole est (encore) à l’Ifrap » par Martin Coutellier
      http://www.acrimed.org/Critique-des-medias-sur-France-Culture-la-parole-est-encore-a-l-Ifrap

      « Agnès Verdier-Molinié, une ultra-libérale de choc » PAR YVES FAUCOUP
      http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-faucoup/160415/agnes-verdier-molinie-une-ultra-liberale-de-choc

      -"On réservera toutefois la palme de la mauvaise foi à Brice Couturier, qui, à Daniel Schneidermann remarquant qu’Agnès Verdier-Molinié n’était pas exactement « tricarde dans tous les médias », répondit : « Elle vend 40 000 exemplaires de son bouquin, donc peut-être c’est normal à un moment que les médias s’y intéressent. »"

      –"Ainsi, après avoir précisé « on a l’impression en ce moment que ça devient un sujet très très très important, mais je crois pas que ce soit vraiment quelque chose qui puisse faire bondir », et après avoir pris le soin de saluer les médias « absolument incroyables » que sont devenus BFMTV, BFMBusiness et RMC depuis leur rachat par Alain Weil, ainsi que le « sauvetage » de plusieurs médias par de grands patrons, Agnès Verdier-Molinié établit que « l’indépendance des rédactions, c’est ça le sujet ». Et son diagnostic est sans surprise, et sans appel : « J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas dire sur l’État, sur la gestion publique »."
      #Bêtisier
      –""Pour travailler au quotidien avec la presse économique je vois bien que quand on veut leur mettre sous le nez des difficultés budgétaires, le fait qu’on continue à augmenter la dépense publique, le fait que sur les impôts on est pas du tout au bout de nos peines des augmentations, que sur la baisse des dotations on va avoir aussi des augmentation de taxes locales etc., c’est très difficile à faire passer, donc il y a aussi une autocensure..."

      Ah, l’auto-censure des journalistes économiques tremblant de s’attaquer à la Dépense publique !"

      –"D’abord, Agnès Verdier-Molinié se fait passer pour économiste, ce qu’elle n’est pas. "

      –"’elle prétende ne pas être "militante libérale", disant croire ni à la droite ni à la gauche, mais seulement en ceux qui veulent réformer."

      –" Non seulement elle ne conteste jamais les libéralités de l’Etat en faveur du grand patronat (tout en faisant l’impasse sur le CICE et le Pacte de responsabilité), mais elle en réclame davantage. Bien évidemment, il ne lui vient pas à l’idée qu’il y a quelque contradiction à militer pour cet "assistanat" des entreprises dans un système qui se voudrait libéral, et alors qu’elle ne cesse de stigmatiser les bénéficiaires d’aides sociales."

      –" c’est ainsi que, dans son livre, elle répète que partout des pontes lui confieraient qu’ils comptent sur l’iFrap pour dire tout haut ces vérités qu’ils n’osent pas aborder publiquement."

      Agnès Verdier-Molinié, l’économiste atterrante - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/agnes-verdier-molinie-l-economiste-atterrante,156764.php
      https://www.youtube.com/watch?v=TX72JIJf5qc

      « son think tank libéral est aussi financé... par l’argent public »

      L’Ifrap : think tank ultra-libéral à l’aise sur France 2, et ailleurs. Par Martin Coutellier
      https://www.acrimed.org/L-Ifrap-think-tank-ultra-liberal-a-l-aise-sur-France-2-et-ailleurs

      L’iFRAP : Reconnue d’inutilité publique
      http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/68-reconnue-d-inutilite-publique

      L’Ifrap d’Agnès Verdier-Molinié : faux institut de recherche et vrai lobby ultra-libéral. Par Étienne Girard

      "Sur son site, l’Ifrap se targue de ne recevoir aucun subside public, ce qui renforcerait son indépendance : « la Fondation Ifrap est intégralement financée par la générosité privée ; ceci la rend totalement libre de parole, de ses axes de recherche et de ses propositions de réformes »"

      "l’Ifrap ne donne aucune indication sur ses mécènes"

      "Grâce à la reconnaissance d’"utilité publique" accordée par un décret de François Fillon en 2009, ces mystérieux financeurs peuvent même soutenir ce lobby... tout en bénéficiant d’une remise de 66% de leurs dons sur leurs impôts sur le revenu ou de 75% de leur IFI (le nouvel ISF). A la différence d’un parti politique, ces dons ne sont d’ailleurs aucunement limités à 7.500 euros par an."

      L’iFRAP fait-elle de la recherche scientifique ? 06.11.2011 par Franck Ramus
      http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/lifrap-de-recherche-scientifique

      « Puisque les chercheurs de l’IFRAP détiennent la vérité sur les inégalités de revenu aux USA, puisqu’ils ont raison contre Piketty et Saez, pourquoi ne cherchent-ils pas à faire progresser la science pour le bénéfice de tous, pourquoi ne portent-ils pas leurs analyses à la connaissance de tous les économistes du monde, en publiant leurs travaux dans le seul forum pertinent pour cela, celui des revues scientifiques à comité de lecture ? »

      « On ne voit donc pas pourquoi l’iFRAP ne devrait pas être évaluée de la même manière que tout autre institut de recherche. A fortiori lorsqu’elle se permet de critiquer des travaux publiés dans une revue internationale d’économie, il serait anormal que les auteurs de la critique ne soient pas soumis aux mêmes exigences de rigueur scientifique et aux mêmes critères d’évaluation que les auteurs de l’article ciblé. »

      Sur France 2, une économiste ultralibérale refuse son contradicteur. Par Luc Peillon
      http://www.liberation.fr/ecrans/2015/03/10/sur-france-2-une-economiste-ultraliberale-choisit-son-contradicteur_12179

      ISF : SEUX, ET L’ÉCLAT DE RIRE DES SPÉCIALISTES
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/chronique/isf-seux-et-leclat-de-rire-des-specialistes

    • Pierre Bourdieu : L’opinion publique n’existe pas, 1972.
      http://www.homme-moderne.org/societe/socio/bourdieu/questions/opinionpub.html
      Le 1 hebdo - L’opinion publique n’existe pas
      http://le1hebdo.fr/numero/126/l-opinion-publique-n-existe-pas-1864.html

      Sondologie et sondomanie : Sondages en tous genres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-Sondologie-et-sondomanie-Sondages-en-tous-genres

      Observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org

      Micro-trottoirs - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Micro-trottoirs-+

      Pénombre, dossier : Palmarès et classements
      http://www.penombre.org/34/index.htm

      La consternante passion des médias pour les « palmarès » en tous genres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-consternante-passion-des-medias-pour-les-palmares-en-tous-genres

      Le classement de Shanghai des universités : une pernicieuse addiction médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-classement-de-Shanghai-des-universites-une

      Pierre Bourdieu un hommage : Publications de Pierre Bourdieu : à propos des Sondages (L’opinion publique n’existe pas)
      http://pierrebourdieuunhommage.blogspot.fr/2012/02/en-ligne-pierre-bourdieu-propos-des.html

      -"Le sondage d’opinion est, dans l’état actuel, un instrument d’action politique ; sa fonction la plus importante consiste peut-être à imposer l’illusion qu’il existe une opinion publique"

      –"On sait que tout exercice de la force s’accompagne d’un discours visant à légitimer la force de celui qui l’exerce"

      –"L’équivalent de « Dieu est avec nous », c’est aujourd’hui « l’opinion publique est avec nous ». Tel est l’effet fondamental de l’enquête d’opinion : constituer l’idée qu’il existe une opinion publique unanime, donc légitimer une politique et renforcer les rapports de force qui la fondent ou la rendent possible."

      –"effet de consensus. La première opération, qui a pour point de départ le postulat selon lequel tout le monde doit avoir une opinion, consiste à ignorer les non-réponses."

      –"il n’existe pratiquement pas de problème omnibus ; pas de question qui ne soit réinterprétée en fonction des intérêts des gens à qui elle est posée, le premier impératif étant de se demander à quelle question les différentes catégories de répondants ont cru répondre. Un des effets les plus pernicieux de l’enquête d’opinion consiste précisément à mettre les gens en demeure de répondre à des questions qu’ils ne se sont pas posées. "

      Les sondages sont-ils fiables ? Tout comprendre en 10 minutes - Blabla #18 - Osons Causer - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=MUJFKcr4bFY&feature=iv&src_vid=Qw8hhv-rHSY&annotation_id=annotation

      Sondages : qui s’en sert, leurs effets, quels antidotes ? - Blabla #21 - Osons Causer - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=Qw8hhv-rHSY


      #Sondages #Médias_Sondages #Vidéo

      Fillon/ Le Pen : quand les sondages nous coûtent
      https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/fillon-le-pen-quand-les-sondages-nous-coutent


      #Dette #Dette_publique_France

      Un reportage du magazine Envoyé spécial (France 2) révèle qu’en 2016, près de la moitié des…
      http://zinc.mondediplo.net/messages/59636
      #Bêtisier
      Envoyé spécial - Secrets de sondages - 13 avril 2017 France 2 - YouTube #Documentaires
      https://www.youtube.com/watch?v=zxRlJTmxunY

      Un tout petit monde - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/un-tout-petit-monde
      #Conflits_d'intérêts #Sondages

      Les sondologues, piliers de l’éditocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-sondologues-piliers-de-l-editocratie

      « Un pognon de dingue » : les médias tombent dans le panneau de la communication élyséenne - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Un-pognon-de-dingue-les-medias-tombent-dans-le

      "« Pour éviter que les oppositions se coagulent contre les économies budgétaires, il était prévu qu’aucune donnée chiffrée ne devrait sortir avant que l’opinion soit préparée par des sondages opportuns et par une communication gouvernementale justifiant par avance ces mesures. Au nom de l’efficacité et de la nécessaire réforme. »"

      "Dans notre article « Le pouvoir des médias : entre fantasmes, dénis et réalités », nous pointions certains des pouvoirs que les médias exercent réellement. Parmi ceux-ci, nous relevions le pouvoir d’agenda, puisqu’ « en déterminant quelles informations sont dignes d’être traitées, les médias définissent les événements qui font ’’l’actualité’’, suggérant au public non pas ce qu’il doit penser, mais ce à quoi il faut penser » ; et le pouvoir de cadrage découlant du fait que « les médias ont le pouvoir de suggérer sous quel angle doivent être abordées les questions dont ils traitent et comment il faut y penser »."

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - par Jérémie Fabre, Julien Salingue Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage

      "Régionales 2015 : l’intox continue" - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/regionales-2015-l-intox-continue

      -"Comme tout sondage d’intentions de vote, en France les déclarations des sondés ne sont jamais publiées en tant que telles. Les intentions publiées subissent avant publication un "traitement" du sondeur (propre à chaque entreprise de sondage) traitement que les sondeurs refusent toujours de rendre public avec la bénédiction de la commission des sondages et du Conseil d’Etat.

       Aucune trace d’abstention. Personne ne peut croire sérieusement qu’une élection à part dans les régimes autoritaires, mobilise la totalité du corps électoral. C’est devenu pourtant une habitude bien ancrée chez les sondeur, qui justifient, parfois, cette absence par la difficulté de l’évaluation. Autrement dit quand le problème est difficile à mesurer on le fait disparaître." ;

      –"Le pourcentage des sondés refusant d’indiquer leur intention de vote s’établit selon les régions testées entre 29% (Ile de France et Paca) et 39%" " ;

      –"Chaque semaine un sondage sensationnel est censé nous surprendre. Les éditorialistes en piaffent d’impatience, comme Yves Thréard jeudi 22 octobre sur I>télé annonçant « en avant-première » des chiffres " ;

      –" titres sensationnalistes"

      Fonctionnaire : l’éternel tête de Turc - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/fonctionnaire-l-eternel-tete-de-turc

      -"le couple de doxosophes renoue encore avec la logique du ressentiment primaire du « pourquoi eux et pas nous ? » (OpinionWay-Le figaro, 23 septembre 2015)."

      –"On obtient forcément un avis favorable escompté - les fonctionnaires étant minoritaires dans l’échantillon - comme n’importe quel autre groupe social sur lequel on aurait interrogé en évoquant quelque chose que "les autres" n’ont pas. Mais si on ne le fait pas pour "les autres", on le fera et le refera pour les fonctionnaires."

      #Sondages

      Sonder des ignorants, pourquoi ? - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/sonder-des-ignorants-pourquoi

      Même les estimations étaient fausses - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/meme-les-estimations-etaient-fausses

      « Ce n’est pas très grave sinon pour les commentateurs qui ont bavardé sur des chiffres faux. De toute façon, c’est déjà oublié. »

      Plus c’est gros, plus ça passe :

      "Odoxa : un nouvel OpinionWay" - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/odoxa-un-nouvel-opinionway

      ""Sondage : les réformes ne font pas peur aux Français", titre Le Parisien (3 avril 2015)."

      "SONDAGE. Les Français favorables à une accélération des réformes"- 6 novembre 2014 - L’Obs #Novlangue
      http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20141106.OBS4294/sondage-les-francais-favorables-a-une-acceleration-des-reformes

      Près de deux Français sur trois veulent une baisse de la dépense publique
      http://www.lesechos.fr/journal20161025/lec1_france/0211426188734-pres-de-deux-francais-sur-trois-veulent-une-baisse-de-la-depe
      http://www.lesechos.fr/medias/2016/10/25/2037619_0211426751443_web.jpg

      Encore un bel exemple de rigueur et de professionnalisme. En posant la question, "Que vous soyez favorable ou opposé à ces mesures, quelles sont celles qui auraient selon vous le plus d’impact sur l’économie ? ».", la "journaliste" en déduit que "Près de deux Français sur trois veulent une baisse de la dépense publique", et d’ajouter que "Les Français sont demandeurs dans leur grande majorité d’une baisse substantielle de la dépense publique. C’est l’un des principaux enseignements d’un sondage Odoxa pour « Les Echos » et Radio Classique. Selon cette enquête, pour 62 % des sondés, la baisse du budget de l’Etat est la mesure qui aurait le plus de répercussions économiques."

      Soyez généreux, pour les fêtes, offrez un dictionnaire.

      "Sondage : 40% des Français favorables à un gouvernement autoritaire" | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/societe/sondage-40-des-francais-favorables-a-un-gouvernement-autoritaire-5

      -"les Français qui réclament du changement et seraient davantage enclins à remettre leur destin entre les mains d’un gouvernement « d’experts », plus technocratique. Ainsi, deux tiers d’entre eux (67%) voudraient que la direction du pays soit confiée à des experts non élus qui réaliseraient les réformes nécessaires mais impopulaires. « Ce regard sur l’urgence de mener des réformes impopulaires se voit aussi dans les sondages qui disent que les hommes politiques ne sont pas courageux », abonde Jérôme Fourquet, directeur du département opinion publique à l’Ifop."

      "40% des Français seraient tentés par un gouvernement autoritaire"
      http://www.lefigaro.fr/politique/2015/11/03/01002-20151103ARTFIG00077-40-des-francais-seraient-tentes-par-un-gouverneme

      "De belles questions pour promouvoir la dictature"
      http://www.observatoire-des-sondages.org/de-belles-questions-pour-promouvoir-la-dictature

      http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2015/12/Odoxa-pour-le-Parisien-Aujourdhui-en-France-Sondage-post-r%C3%A9gionales.pdf

      « Si la gauche, le centre et la droite parlementaire (Les Républicains et l’UDI) se rapprochaient pour faire des propositions communes pour notre pays, diriez-vous plutôt que ce serait : » -Une mauvaise chose car
      les partis perdraient leur identité ; Une bonne chose car ce serait une démarche constructive

      94% des Français pour la déchéance de nationalité des terroristes binationaux
      http://www.bfmtv.com/politique/sondage-elabe-bfmtv-94percent-des-francais-pour-la-decheance-de-nationalite-d

      -"L’opinion publique verrait toutefois d’un bon oeil la constitution d’un gouvernement d’union nationale." ;
      –"L’unité nationale règne dans l’opinion publique française." ;
      –"94% des Français soutiennent la proposition de déchoir de la nationalité française les personnes condamnées pour terrorisme. A condition qu’elle dispose d’une autre nationalité. 78% des sondés se disent même « tout à fait favorables » à cette disposition." ;
      –"La mesure permettant d’assigner à résidence ceux qui reviendraient de Syrie ou d’Irak, votée jeudi dans le cadre du projet de loi prolongeant l’état d’urgence, obtient le même nombre d’opinions favorables." ;
      –"88% sont également favorables à la prolongation de l’état d’urgence, 87% à une révision de la Constitution pour créer un « régime civil d’état de crise »." ;
      –"77% des personnes interrogées se disent « favorables » à un gouvernement d’union nationale regroupant tous les partis de gauche, du centre et de droite. Les plus enclins à la mise en place d’un tel dispositif sont les sympathisants de la droite et du centre (81%). 75% des partisans du Parti socialiste approuvent également cette idée."

      Déchéance de nationalité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/decheance-de-nationalite

      -"De qui ? Des Français bien sûr selon les sondeurs qui ont besoin de le croire malgré les récurrentes critiques sur la représentativité de leurs échantillons en ligne" ;
      –"était-il besoin d’interroger des gens dont on pouvait attendre un score soviétique en ce climat de peur du terrorisme ? Dans ces sondages pousse-au-crime on sait que l’émotion, la peur, la colère font fi de toute considération minimalement informée sur les aspects sérieux, juridiques, politiques et même éthiques, bref sur toute compétence et réflexion. Réponse massive à question d’évidence. Dans un autre siècle, on disait que c’était la foule qui s’exprimait ainsi (Gustave Le Bon, Gabriel Tarde). Pas un peuple."

      Juppé, forcément... : le retour - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Juppe-forcement-le-retour?recherche=jupp%C3%A9
      Juppé candidat préféré des Français pour 2017 selon un sondage - leJDD.fr
      http://www.lejdd.fr/Politique/Juppe-candidat-prefere-des-Francais-pour-2017-selon-un-sondage-756407

      Alain Juppé, seul candidat pour 2017 souhaité par une majorité de Français
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/02/alain-juppe-candidat-2017-sondage-majorite-francais_n_8904218.html

      « Alain Juppé est la seule personnalité politique dont les Français souhaitent majoritairement qu’il soit candidat (56% contre 42%). A noter qu’il est en tête chez les sympathisants de droite hors FN (71%, devançant de 20 points Nicolas Sarkozy) mais aussi chez ceux de gauche (62%) »

      D’un côté, si ces sondeur classent Valls et Moscovoci à gauche, faut-il s’en étonner ?

      Puis, Macron, forcément ? (=>http://zinc.mondediplo.net/messages/11330#message14295)

      « les Français souhaitent qu’il y ait un renouvellement du personnel politique (56%), actuellement insuffisant à leurs yeux (88%). Le jeune ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, est celui qui incarne le mieux le renouvellement en politique, selon 55% des personnes interrogées (contre 43%). Il est le seul à obtenir une approbation majoritaire, aussi bien à gauche qu’à droite hors FN. »

      Donc, 56% des français souhaitent un renouvellement des têtes (quant aux idées et aux pratiques, pas de questions ?) , 55% pensent que Macron incarne le mieux ce renouvellement (pourquoi ?) et 56% des français souhaitent tout de même que Juppé se présente (quels motifs expliquent leurs choix ?). Les sondeurs et journalistes en mal de sujet intéressants dans ce monde si monotone s’amusent toujours en 2016, merci pour eux.

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - par Jérémie Fabre, Julien Salingue Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage

      "En résumé, Valeurs actuelles et L’Opinion ont sciemment publié un faux sondage, avant de bénéficier de la clémence de la Commission des sondages – qui ne cherche même pas à connaître l’identité du payeur et qui n’a pris aucune sanction contre les deux titres. Sur leurs sites, Valeurs actuelles et L’Opinion se sont contentés – sans retirer l’article et les « résultats » du sondage bidon – de cette « mise au point » : « En application de la loi du 19 juillet 1977, et en l’absence de tout élément permettant d’établir l’existence de ce sondage et, a fortiori, de contrôler la qualité des méthodes retenues pour obtenir les résultats diffusés, la commission des sondages, saisie par un militant écologiste et par le Parti socialiste, appelle l’attention de l’opinion publique sur l’absence de fiabilité de ces résultats ».
      Même pas un mea culpa, en somme, ce qui confirme que cette grossière manipulation médiatique jette une lumière crue sur l’état de la déontologie de certaines rédactions et sur les ravages de la folie sondagière."

      –2016 : Qui pour jouer un rôle politique ? - CQFD - Ce Qu’il Fallait Décrypter – iTELE
      http://www.itele.fr/magazines/cqfd-ce-quil-fallait-decrypter/2016-qui-pour-jouer-un-role-politique-148042

      Les "décrypteurs"-sondologues font mumuse au fil de leurs questions débiles, et finissent en beauté : "Avec qui aimeriez-vous passer le réveillon ?"

      –J’imagine les rédactions trépignant d’impatience à l’idée de spéculer sur le futur "casting" et de commenter le style vestimentaire des ministres lors du défilé de prise de fonctions.
      Les Français veulent un nouveau gouvernement, mais avec Valls
      http://www.latribune.fr/economie/france/les-francais-favorables-a-un-remaniement-ministeriel-mais-avec-valls-54529 #Idiocracy #Idiocratie
      (surprise... Hulot, Aubry etc le jeu a déjà commencé depuis plusieurs jours, peut-être même plus, et, souvent, tout est centré sur les jeux politiciens, quant aux très éventuelles conséquences sur le fond, ça ne les intéresse pas, comme ici, pour ne rendre qu’un exemple au hasard en plongeant simplement la main sous l’eau : http://www.bfmtv.com/politique/hollande-et-valls-annulent-des-deplacements-en-fin-de-semaine-949983.html)

      –Les Français et leur envie de lire Sarkozy
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/23/97001-20160123FILWWW00069-les-francais-et-leur-envie-de-lire-sarkozy.php

      -"1 Français sur 10 aurait envie de lire le nouveau livre de Nicolas Sarkozy La France pour la vie et 86% pensent que le souhait de l’ex-chef de l’Etat de revenir sur le terrain est un « coup de communication », selon un sondage Odoxa pour iTélé et Paris Match." ;
      –"Quant à sa volonté de revenir sur le terrain, 86% des Français estiment qu’il s’agit d’un « ’coup de communication’ visant à améliorer sa cote de popularité » contre 12% pour qui au contraire il s’agit d’une « démarche sincère, visant à mieux connaître l’état d’esprit des Français ». "

      Ah oui quand même, il existe des gens pour répondre ça...

      –Le JDD publie des sondages sur les préjugés ethniques et religieux qui font hurler les internautes
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/31/jdd-sondage-prejuges-ethnique-religieux-_n_9124722.html

      Sondage : le JDD se prend les pieds dans les préjugés - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-01/Sondage-le-JDD-se-prend-les-pieds-dans-les-prejuges-id19643

      "Une formulation abrupte, et des réponses orientées par les choix possibles : pas de catégorie « athées », ni de « personnes d’origine française », sans même parler de la catégorie des « Ne répond pas » ; un mélange hasardeux entre origines géographiques et confessions, et au final une question à laquelle, en pratique, il est à peu près impossible de répondre (il est rare de demander à son agresseur de décliner ses origines et sa confession)."

      –Bavardage sur sondage : à propos du « Baromètre » sur la « confiance dans les médias ». par Denis Souchon, Henri Maler - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Bavardage-sur-sondage-a-propos-du-Barometre-sur-la-confiance-dans-les-media

      -"Rien n’a changé depuis la publication de l’article que nous avions consacré à ce sondage en 2001 : « Le baromètre “Confiance dans les médias” ou l’arroseur arrosé ». Ce « baromètre » est tout sauf scientifique : sa fabrication aboutit à une transformation des taux d’audience des différents médias en taux de satisfaction de ces mêmes médias au moyen de l’extorsion de réponses à des sondés auxquels TNS Sofres pose des questions qu’ils ne comprennent pas tous de la même manière et qu’ils ne se posaient pas nécessairement avant d’être contactés par cette entreprise (à but lucratif) de sondages." ;
      –"Qu’importe alors si ce baromètre n’est même pas en mesure d’indiquer le temps qu’il fait : l’essentiel, c’est qu’il offre l’occasion de parler de la pluie et du beau temps, d’opiner sur des agrégats d’opinions hétérogènes, de réaliser un micro-twittoir et de consoler un journaliste." ;
      –"Il faut le souligner : ce sondage n’est pas un sondage de comportement qui, portant sur des pratiques effectives, pourrait fournir de précieux indices, mais un sondage d’opinion qui agrège des « réponses » dont les significations sont hétérogènes. (...) Ainsi, le sondage soulève des questions si générales que chercher une signification aux « réponses » n’a guère de sens. Et que dire de la surenchère qui consiste, pour les besoins du commentaire, à donner des interprétations générales, à partir d’agrégats de « réponses » (parfois incommensurables entre elles tant la compréhension d’une question peut connaître de fortes variations d’un sondé à l’autre) générales et à attribuer une opinion aux « Français » ou à globaliser les médias ou certains d’entre eux" ;
      –"Les sommets de l’insignifiance et du grotesque sont atteints quand Thomas Sotto, visiblement à cours de questions, ponctue l’entretien par la lecture à l’antenne de tweets d’auditeurs, qui ne sont que l’expression de mouvements d’humeur (parfois sans le moindre lien avec le « thème » de l’interview), et ne peuvent qu’alimenter un flot de propos de comptoir " ;
      –"Thomas Sotto : « Parce qu’on peut nous reprocher d’être de mauvais journalistes, mais on est indépendants, on fait ce qu’on veut, on dit ce qu’on veut, on le fait peut-être mal et chacun a le droit de l’apprécier, mais c’est quand même un fantasme qui est très répandu… »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/8099#message8164

      -"Je pense qu’il y a une vision fausse en France de la figure du journaliste, on pense que le journaliste est surpayé, alors on pense que le journaliste dîne tous les soirs avec les grands patrons."

      "Les commentaires de ce sondage ressemble à s’y méprendre aux débauches de bavardages qui accompagnent les résultats d’un scrutin quand on prétend y découvrir, en parlant à leur place, les « messages » adressés par les électeurs."


      –Sondage - Centrafrique : 64% des Français contre l’intervention de l’armée française – metronews
      http://www.metronews.fr/info/sondage-centrafrique-64-des-francais-contre-l-intervention-de-l-armee-francaise/mmlf!7XRcCogzA6k

      "Enfin, « les Français connaissent peu la Centrafrique et les enjeux de cette intervention », note le sondeur."

      D’où l’intérêt journalistique de créer une opinion sur le sujet...

      "Après avoir séduit ses homologues africains, « papa Hollande », comme le surnommait la presse malienne, doit encore, chez lui, user de sa pédagogie."

      https://www.scribd.com/fullscreen/189875105?access_key=key-1daf8j7ketec269d2ays&allow_share=true&escape=false&

      « Etes-vous (...) favorable (...) à une intervention (...) en Centrafrique ? »

      Et c’est là que j’ai vraiment envie de rire : NSP...1%.

      Centrafrique : moins d’un Français sur deux soutient l’intervention militaire - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/centrafrique-moins-d-un-francais-sur-deux-soutient-l-intervention-militaire
      Sondage. Centrafrique : un Français sur deux soutient l’intervention
      http://www.ouest-france.fr/monde/centrafrique/sondage-centrafrique-un-francais-sur-deux-soutient-lintervention-253904

      –Lu sur l’Express.fr : popularité sondagière de Valls et Hollande à la fois en hausse et en baisse - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Lu-sur-l-Express-fr-popularite-sondagiere-de
      #Bêtisier

      –« Grand entretien » d’Emmanuel Macron : misères de la sondologie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grand-entretien-d-Emmanuel-Macron-miseres-de-la

      –"Huit Français sur 10 complotistes" : pourquoi ce sondage est problématique
      https://www.marianne.net/societe/huit-francais-sur-10-complotistes-pourquoi-le-sondage-de-l-ifop-est-proble
      #Médias #Sondages #Bêtisier

      "Même chose pour le jugement sur la « compromission des médias » : les Français estimant que les médias ont « une marge de manœuvre limitée » car subissant « des pressions du pouvoir politique et de l’argent », ou ceux jugeant que « travaillant dans l’urgence, ils restituent l’information de manière déformée et parfois fausse », se retrouvent au beau milieu d’une enquête où l’on demande par ailleurs si les traînées blanches des avions relèvent d’un complot chimique… Un parallèle qui a mis en rage le chercheur Frédéric Lordon. Dans Le Monde diplomatique, lui critique une « étude qui accole les 75% de la population manifestant une défiance envers les médias avec le reste de la benne à complotistes, l’idée étant de suggérer, comme il se doit, que douter des médias et battre la campagne conspirationniste, c’est tout un »."

      Les « Fake News » : un problème lourd pour les Français qui attendent une loi sur le sujet - Odoxa : Odoxa
      http://www.odoxa.fr/sondage/fake-news-probleme-lourd-francais-attendent-loi

      "Assez logiquement dès lors, 8 Français sur 10 (79%) jugent que la loi contre les Fake News est une bonne initiative

      Emmanuel Macron, pourrait en profiter pour ne pas avoir « la main qui tremble » et légiférer fortement sur le sujet car rarement une loi n’aura bénéficié d’un contexte d’accueil aussi favorable dans l’opinion."

      Encore du très très lourd... :
      « Tribune des généraux » : LCI et la construction sondagière de « l’opinion publique »par Pauline Perrenot, vendredi 14 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Tribune-des-generaux-LCI-et-la-construction

      –Parisot ne veut pas céder l’Ifop
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/24/97002-
      Ifop - L’IFOP en quelques lignes
      http://www.ifop.com/?option=com_in_brief
      Europe 1 et RTL s’offrent des patrons - Acrimed | Action Critique Médias. Par Denis Perais
      http://www.acrimed.org/Europe-1-et-RTL-s-offrent-des-patrons

      "Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef intègrent ainsi l’équipe de « polémistes » de l’émission « On refait le monde » sur RTL ; la troisième réussissant le tour de force de se faire aussi embaucher par Europe 1, pour une chronique hebdomadaire le samedi"

      Sondages : http://zinc.mondediplo.net/messages/8648

      #Sondages ou emplois fictifs ?
      Sarkozy est déjà en campagne, selon les Français - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/sarkozy-est-deja-en-campagne-selon-les-francais-10-06-2016-2045908_20.php

      « Sarkozy est déjà en campagne, selon les Français
      Un sondage Odoxa montre qu’une grande majorité de Français pense que le président des Républicains a entamé sa campagne pour la primaire de la droite. »

      BVA - Sondages : LES FRANÇAIS FACE À LA MENACE TERRORISTE - JUILLET 2016
      http://www.bva.fr/fr/sondages/questions_d_actualite_bva_-_orange_-_itele/les_francais_face_a_la_menace_terroriste_-_juillet_2016.html

      « 78% considèrent ainsi que même si on s’en donne les moyens, on ne peut pas empêcher tous les attentats.
      Un Français sur cinq (21%) estime toutefois que si on s’en donne vraiment les moyens, on peut empêcher de tels actes. »

      Après « Ouest-France », d’autres médias ont-ils renoncé à participer à « la grande manip » des sondages ?. 2021
      https://www.liberation.fr/checknews/apres-ouest-france-dautres-medias-ont-ils-renonce-a-participer-a-la-grand

    • Pourquoi « le sujet le plus important du monde » ne fait presque jamais la une des newsmagazines français - Basta !
      http://www.bastamag.net/Pourquoi-le-sujet-le-plus-important-du-monde-ne-fait-presque-jamais-la-une

      "L’engouement médiatique pour les discours « climato-sceptiques » déborde largement vers la presse « social-démocrate » : Le Nouvel Observateur du 3 décembre 2009 qui, bien que placé sous le patronage de Daniel Cohn-Bendit, le montre bien à travers un article hallucinant de trois pages intitulé : « l’Église de Sciencécologie ». On y apprend que « l’écologie est devenue la nouvelle religion », celle « des Khmers verts et des talibios, des bonimenteurs et des climastrologues », « prophètes du réchauffement climatique [qui] nous promettent l’apocalypse ». Face à eux, tout « pourfendeur de l’écologiquement correct » est condamné comme « hérétique »… L’inquisition écolo règne."

      " moins d’une centaine de multinationales portent à elles seules la responsabilité de deux tiers des émissions cumulées de gaz à effet de serre depuis le début de la révolution industrielle"

      "Bien loin de l’engagement éditorial du Guardian, à chaque fois que les hebdomadaires français ont publié un dossier consacré au climat, ils ont permis à des géants de la pollution d’y intercaler des pages de publicités vantant leurs « innovations » et autres « initiatives » en faveur de la planète. Si ce greenwashing est possible, s’il ne choque pas le lecteur, c’est parce que les contenus éditoriaux contribuent eux-mêmes largement à dépolitiser les enjeux liés au changement climatique."

      #Environnement #Climat #Médias

    • Les discours démago anti-impôts, anti fonctionnaires et anti-état martelés dans les médias prouvent certainement que ceux-ci sont "gauchos"... Comme lorsqu’ils évoquent les coûts des services publics sans évoquer les coûts privés qui les remplaceraient en cas de privatisation par exemple. Sans parler de leur unanimité dans la condamnation des « prises d’otages » des grévistes, ou dans leur participation au concert de louanges suite à la mort de De Margerie. Idem quant au silence assourdissant de « l’actu » (bien qu’il y ait des articles dessus), sur, par exemple, TAFTA, CETA, TISA et les mécanisme ISDS, ou sur x situations de conflits d’intérêts ou de collusions scandaleuses vues dans des reportages (joyeusement ignorés par ceux qui font l’actu, et donc l’agenda du débat politique), depuis x années.
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4221
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3622

    • "RSA : deux parlementaires veulent sanctionner les fraudeurs et obliger les bénéficiaires à travailler" | Public Sénat
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/rsa-deux-parlementaires-veulent-sanctionner-fraudeurs-obliger-beneficiai

      Dans l’esprit des deux parlementaires de droite, ceux qui ont fraudé devront « rembourser ». Ils pourront même payer « des pénalités ». L’exposé des motifs de la PPL parle « d’amendes réellement dissuasives, car proportionnées au montant de la fraude. (…) Plus la fraude est élevée, plus la sanction doit être sévère ».

      « Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude » - Philippe Warin (politologue)
      http://www.lagazettedescommunes.com/137865/%C2%AB-le-non-recours-aux-prestations-sociales-est-bien-superi

      « Quelles sont les causes de ce non recours ?
      Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant a véhiculé une norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse. »

      La face cachée de la fraude sociale, par Philippe Warin (Le Monde diplomatique, juillet 2013)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/WARIN/49351

      « Un scandale d’autant plus grand que ceux qui renoncent à leurs droits les financent néanmoins »

      Alerte à la fraude aux cotisations sociales
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/16/alerte-a-la-fraude-aux-cotisations-sociales_4488438_823448.html

      "Selon ces nouveaux chiffres, ce sont près de 5 % des recettes de la « Sécu » qui manqueraient chaque année dans les caisses. Il faut rappeler que le « trou » de la Sécu devrait être de 13,4 milliards d’euros en 2014. Résoudre la fraude aux prélèvements permettrait donc de résorber immédiatement le déficit.

      Le problème est que la lutte contre la fraude est dramatiquement insuffisante, alors que celle-ci ne cesse de se développer. « La fraude transnationale, la sous-traitance en cascade, les faux statuts, les circuits de financement occultes compliquent la tâche des agents chargés du contrôle des cotisations »"

      =>http://zinc.mondediplo.net/messages/11053

      La face cachée de la fraude sociale par Philippe Warin
      https://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/WARIN/49351

      #Chômage, le mythe des emplois vacants
      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/CLOUET/52623par Hadrien Clouet

      « Il suffit de traverser la rue… » : la ritournelle des emplois non pourvus
      https://theconversation.com/il-suffit-de-traverser-la-rue-la-ritournelle-des-emplois-non-pourvu

      Thomas Guénolé sur la mixité sociale : "La... - Ce soir ou jamais

      « La question identitaire est un piège à cons pour les pauvres ».

      https://www.facebook.com/439831852701846/videos/1091329567552068/?pnref=story

      Faux privilégiés, vrais nantis, par Pierre Bitoun (Le Monde diplomatique, mars 2002)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2002/03/BITOUN/8805

      -"Pour ces riches et ultra-riches, le traitement médiatique s’avère singulièrement moins vindicatif que pour les fonctionnaires. Certes, on dénonce bien leur suffisance, leurs prébendes, leurs gains boursiers phénoménaux ou l’on met en cause les plus corrompus d’entre eux. Mais en même temps, à coups de portraits flatteurs du « manager de l’année » ou de reportages télévisés sur leurs habitudes de luxe, on entretient, par-dessus tout, la fascination de l’opinion pour leur argent et leurs privilèges. On cultive également le leurre de la transparence, sans autre effet que la transparence elle-même. Enfin on sait omettre, quand il le faut, quelques données particulièrement gênantes.

      Tel est le cas des cumuls de postes de direction et d’administration des grandes entreprises. Régulièrement abordé par la presse, grand public ou spécialisée, le sujet peut sembler rebattu. Or il n’en est rien car la présentation journalistique ne fournit jamais que la partie émergée de l’iceberg (5)."

      (L’émission "Capital" sur M6 avait traité le sujet des cumuls dans les conseils d’administration il y a peut-être une décennie de ça. )

      –-
      Un autre classique du diviser pour mieux régner :
      Le nivellement par le bas au nom de l’équité (et même de l’égalité), tellement génial ! Haro sur les fonctionnaires nantis et égoïstes, les musulmans sanguinaires, les roms mendiants, les chômeurs assistés, les grév...euh preneurs d’otage : ces personnes veulent votre perte braves gens !! Ecoutez CAC 40 Télé, TINA qu’on vous dit !! Etc etc. Les médias de masse ont réussi à bien rentrer l’orthodoxie, le fatalisme et la haine de certains autres dans le crâne des spectateurs. C’est quand même consternant de voir des gens suivre ces médias dans ces haines en imaginant les membres du Siècle ou de l’European Round Table se tordre de rire face à ce spectacle. Personnellement je me demande pourquoi tous les travailleurs français ne devraient pas avoir le même traitement que ceux de Chine, d’Ethiopie ou du Bangladesh. Bah oui quoi, c’est quoi ces privilèges bande de feignasses privilégiées ?!
      Un autre fait marrant est que l’on entend beaucoup moins certaines personnes se scandaliser de situation de conflits d’intérêts et de pantouflages, des milliards de la fraude fiscale, ou de la mise en concurrence de modèles sociaux. Quant aux agissements de grandes entreprises vis-à-vis des droits humains ou de la démocratie, c’est à croire qu’ils n’existent qu’en infime quantité. Non vraiment la fixation systématique sur l’AME plutôt que sur ces sujets découle probablement d’un malheureux hasard....

      RSA vs Smic : non, on ne gagne pas autant sans travailler, comme le prétend « Valeurs actuelles » - Libération
      http://www.liberation.fr/desintox/2016/08/31/rsa-vs-smic-non-on-ne-gagne-pas-autant-sans-travailler-comme-le-pretend-v

      « Première remarque : il semble que Valeurs Actuelles ait du mal à lire son propre tableau. »

      VALEURS ACTUELLES N°4161 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4161.html
      VALEURS ACTUELLES N°4159 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4159.html

      Lettre ouverte de la présidente d’ATD Quart Monde au directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles – ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde
      https://www.atd-quartmonde.fr/lettre-ouverte-de-claire-hedon-presidente-datd-quart-monde-a-yves-de-

      "Vous écrivez que la CMU-C est « fréquemment piratée ». Savez-vous que la fraude à la CMU-C s’élève à 700 000 euros par an selon le Fonds CMU, pour environ 5 millions de bénéficiaires ? Cela équivaut à une fraude annuelle moyenne de 14 centimes par bénéficiaire. Vous parlez de fraude « massive »…"

      "Des allégations telles que « la France est devenue la patrie mondiale de l’assistanat », « les prestations sociales encouragent à gagner plus en travaillant moins », « la France, championne du monde de la création d’impôts et de taxes », « les bénéficiaires ont des droits mais aucun devoir », « un assisté peut dissimuler un fraudeur », « une telle générosité attire les plus démunis de la planète », « les demandeurs d’asile sont choyés » et « des étrangers qui n’ont jamais travaillé en France touchent des retraites plus élevées que des millions de petits retraités » sont des discours erronés que nous décortiquons en détail, aux côtés de 109 autres, dans notre livre En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, dont je me permettrai de vous adresser la troisième édition à la fin de ce mois."

      Tout en étant consciente, je suppose, que son destinataire n’en a que faire, étant donné qu’il s’agit plus probablement pour lui de vendre ses abrutis de lecteurs à des annonceurs, et/ou son torchon à ses lecteurs, l’info étant le cadet de ses soucis.

      Quels pauvres types, les riches ! par Politis | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/09/quels-pauvres-types-les-riches-35354

      "Cette affaire n’est pas sans rappeler la passe d’armes entre ATD et Le Point, qui avait publié le 24 octobre 2013 un dossier du même acabit : « Les assistés. Comment la France les fabrique ». Les préjugés ont la peau dure. ATD aussi."

      –David Pujadas et LCI s’impatientent de la disparition des fonctionnaires
      https://www.telerama.fr/ecrans/david-pujadas-et-lci-simpatientent-de-la-disparition-des-fonctionnaires-686

    • #Bêtisier, stratégie du choc, inclassable ?
      Attentats : Gattaz appelle à « ne pas laisser partir à vau-l’eau les dépenses publiques »
      http://www.20minutes.fr/economie/1732225-20151117-attentats-gattaz-appelle-a-ne-laisser-partir-a-vau-l-eau-

      « Mais il faut absolument continuer l’optimisation de la sphère publique. On ne peut pas laisser partir à vau-l’eau les dépenses publiques », a-t-il ajouté.
      « Il faut faire des économies par ailleurs, faire mieux avec moins », a-t-il insisté.
      « Il faut être vigilant sinon on va de nouveau asphyxier l’économie française, je dis attention », a encore déclaré le numéro un du Medef, qui s’est dit « pas à l’aise » avec les propos de François Hollande qui a dit lundi que « le pacte de sécurité (l’emportait) sur le pacte de stabilité » budgétaire.
      M. Gattaz a appelé à « ne pas perdre de vue » l’objectif de baisser les dépenses publiques de 57% du produit intérieur brut à 50% d’ici à 2020.

      –La couverture des attentats dans les journaux télévisés : compassion ou voyeurisme ? par Mathias Reymond - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-couverture-des-attentats-a-la-television-compassion-ou-voyeurisme

      -"Et force est de constater que la télévision française ressemble de plus en plus à celle des États-Unis où la mise en scène spectaculaire des images violentes (le sang, les fusillades, les poursuites) et des émotions (larmes des proches, angoisse des passants, recueillement) relèvent souvent du voyeurisme, mais surtout évincent toute analyse : le commentaire de l’action primant sur la réflexion." ;
      –"Où est le journalisme quand le récit du drame se transforme en une succession de scènes de désarroi ? La presse est-elle dans son élément quand la légitime compassion se métamorphose en voyeurisme ?" ;
      –"La première chaîne revint ensuite « sur le film des évènements », en décrivant le parcours des terroristes dans les rues de Paris à la manière… d’un film." ;
      –"Mais surtout, ce voyeurisme médiatique ne serait pas possible sans l’exhibition numérique." ;
      –"Les aspects les plus contestés des réseaux sociaux déteignent ainsi sur les grands médias : rapidité des flux (avec Twitter) et étalage de la vie privée (avec Facebook). La précipitation et le racolage sont les deux mamelles du journalisme « en temps réel ». "

      –« Avec nous, ou avec les terroristes » : les éditorialistes-faucons sont de retour, par Colin Brunel - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Avec-nous-ou-avec-les-terroristes-les-editorialistes-faucons-sont-de-retour

      -"Les « islamo-gauchistes », les « amis de Daech » ou encore les « crétins », sont en fait, selon Franz-Olivier Giesbert des « marxo-pétainistes ». L’éditorialiste du Point développe sa réflexion (19 novembre 2015) : « En état de soumission devant l’ennemi, ils se prononcent contre toute mesure "sécuritaire" et tentent de terroriser tous ceux qui sortent des clous. » Drôle de vision des choses, quand on voit la difficulté que peuvent avoir certains à exprimer un point de vue dissonant… Puis, pour rendre complète son analyse, Giesbert ajoute que « ces maîtres-censeurs [sont] (…) les meilleurs alliés de Marine Le Pen. » Nous avions compris." ;
      –"réfléchir, comprendre, expliquer, ce n’est pas justifier. Il serait temps que certains le comprennent pour ne pas répéter éternellement les mêmes erreurs en faisant régner une terreur intellectuelle qui, sous couvert de défense de la liberté, tend à ruiner encore un peu plus les conditions élémentaires du débat démocratique."

      –Etre ou ne pas être « Charlie » ?, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, février 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/RIMBERT/52660

      -"Voici chacun sommé non seulement de choisir son camp, mais surtout d’accepter l’évidence de cette ligne de démarcation." ;
      –"L’écart vertigineux entre ce qu’« être Charlie » signifiait pour les uns (la concorde universelle) et pour quelques autres (les Arabes dehors !) ôtait toute consistance à la catégorie si l’on y réfléchissait un peu. Mais peut-on réfléchir en régime d’information continue ?" ;
      –"La bataille s’engage non plus après mais pendant l’événement, pour en fixer le sens." ;
      –"la « communauté des éditeurs » de presse constituée de dix syndicats patronaux déclare solennellement qu’elle « ne cédera jamais aux menaces et aux intimidations faites aux principes intangibles de la liberté d’expression » ; le même jour, le milliardaire Patrick Drahi, déjà copropriétaire de Libération, confirme son intention d’acquérir les magazines L’Express et L’Expansion." ;
      –"Nicolas Baverez entonnait un air bien connu : « L’union nationale doit être prolongée pour lutter contre l’islamisme mais aussi pour mettre en œuvre les réformes économiques et sociales », au nombre desquelles « la libéralisation du marché du travail, qui a fait ses preuves partout ailleurs »"

      –Attentats du 13 novembre : « Des paroles et des actes » se penche sur « la France d’après », par Benjamin Lagues, Olivier Poche - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Attentats-du-13-novembre-Des-paroles-et-des-actes-se-penche-sur-la-France-d

      –« A force de lantiponner... », par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54367

      « Chez les professionnels de la raison, de la rigueur et du recul, les digues ont parfois cédé après les massacres perpétrés à Paris le 13 novembre dernier. »

      –L’art de la guerre imbécile, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/HALIMI/54355

      "Bernard-Henri Lévy expliquait : « La Libye, contrairement à ce qu’annonçaient les Cassandres, n’a pas éclaté en trois entités confédérées. (…) La loi des tribus n’a pas prévalu sur le sentiment d’unité nationale. (…) Pour l’heure, le fait est là : la Libye, comparée à la Tunisie et l’Egypte, fait figure de printemps réussi — et ceux qui l’ont aidée peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait (6). »"

      –Etat d’urgence éditoriale, par Pierre Rimbert (toujours au top) (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/RIMBERT/54452

      "Les pays européens où l’on compte le plus de candidats au djihad sont aussi très précisément ceux qui consacrent le plus d’argent aux dépenses sociales », observe Pierre-Antoine Delhommais, éditorialiste au Point (3 décembre 2015)"

      –Loi Macron, obscur objet du désir, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mars 2015)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/RIMBERT/52714

      "A en croire l’extralucide Nicolas Baverez, cette pulsion impérieuse serait même le véritable motif des manifestations. « Le 11 janvier 2015, écrit-il, les Français ont adressé au monde et à leurs dirigeants un message de dignité et de courage, dont l’esprit est clair : sortir du déni, lever les tabous, passer des paroles aux actes. Ces principes (...) ne seront crédibles que s’ils s’appliquent aussi à la réforme économique et sociale » (Le Point, 12février 2015). Sur les pancartes « Je suis Charlie », il fallait en réalité lire « Je suis Macron ».

      Profiter d’un événement traumatique pour imposer des décisions impopulaires : cette « stratégie du choc » séduit aussi Pierre-Antoine Delhommais. L’éditorialiste a déjà planifié l’étape suivante. « Le gouvernement de Manuel Valls se retrouve aujourd’hui en position de force pour passer outre aux braillements des frondeurs, aux lamentations des syndicats et de tous ceux qui s’opposent aux réformes d’envergure dont la France a besoin pour vaincre ses archaïsmes et débloquer son économie, par exemple touchant à l’organisation du marché du travail ou aux trente-cinq heures. Pour renforcer ce souffle libéral qui a inspiré la loi Macron et pour aller bien plus loin (...). Il faut seulement souhaiter pour la France que M. Valls ne laisse pas passer cette “chance” économique unique que la tragédie des attentats terroristes lui offre » (Le Point, 5 février 2015)"

      –Lapasset : « les attentats ne sont pas un frein à Paris 2024 » - Fil infos - JO 2024 - Jeux Olympiques
      http://sport24.lefigaro.fr/jeux-olympiques/jo-2024/fil-infos/lapasset-les-attentats-ne-sont-pas-un-frein-a-paris-2024-788295

      http://zinc.mondediplo.net/messages/11012#message11013 => voir #Terrorisme #Stratégie_du_choc sur l’exécutif Hollande-Valls

      –Retours sur une grande hypocrisie : http://blog.mondediplo.net/2015-01-12-D-etranges-defenseurs-de-la-liberte-de-la-presse
      https://www.les-crises.fr/indecense-rendons-hommage-a-charlie
      https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/100115/refusons-cette-manifestation-hypocrite
      http://www.politis.fr/Ils-ont-ete-Charlie,33588.html
      http://zinc.mondediplo.net/messages/2838#message3625
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3029#message3048
      http://zinc.mondediplo.net/messages/8099#message8164

      –Et puisqu’"on" en est là, ou plutôt qu’ils en sont là : La sociologie excuse-t-elle les terroristes ? | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/en-direct-de-la-recherche/la-sociologie-excuse-t-elle-les-terroristes-201512011020-00002614.html

      –Les Inrocks - Pourquoi Philippe Val est l’ennemi de la sociologie. par Jean-Marie Durand
      http://www.lesinrocks.com/2016/01/04/idees/les-regles-de-la-methode-sociologique-11795583

      “La sociologie provoque la colère de tous ceux qui ont intérêt à faire passer des vessies pour des lanternes : des rapports de forces et des inégalités historiques pour des états de fait naturels, et des situations de domination pour des réalités librement consenties.”

      Confondant recherche des causes et attribution des fautes, ces discours anti-sociologiques font appel au bon sens (ce sont les terroristes qui sont responsables des attentats ; qui oserait les contredire ?). Or, si comprendre n’est pas juger, “juger (et punir) n’interdit pas de comprendre”. ;
      –"Elle tend à cet éclaircissement à travers une triple opération : “contextualiser, historiciser, relier”. C’est ainsi que la sociologie aide à “rompre avec les fausses évidences”. Elle historicise des états de faits tenus pour naturels ; elle “déssentialise” les individus qui ne sont devenus ce qu’ils sont que “reliés à toute une série d’autres individus, de groupes et d’institutions” ; elle compare et met en lumière les transformations de phénomènes considérés comme éternels ou invariants. La sociologie pense au fond “relationnellement” ce qui est généralement pensé “substantiellement” par la perception préscientifique du monde. Bref, elle défait les discours d’illusion."

      #Sciences_humaines_Sociologie #Média #Terrorisme

      Au passage, le 28/12/2015, répondant à Claude Askolovitch sur I-Télé, Florian Philippot dit à sa manière que ceux qui sont contre la déchéance de nationalité veulent aider des terroristes, propos qui se retrouvent aussi sur les réseaux sociaux, c’est dire si ces manoeuvres visent exclusivement le "cerveau reptilien".
      Un point positif peut-être à long terme : le PS risque de ne bientôt plus avoir aucune branche à laquelle se raccrocher pour encore prétendre être de gauche.

      –94% des Français pour la déchéance de nationalité des terroristes binationaux
      http://www.bfmtv.com/politique/sondage-elabe-bfmtv-94percent-des-francais-pour-la-decheance-de-nationalite-d

      -"L’opinion publique verrait toutefois d’un bon oeil la constitution d’un gouvernement d’union nationale." ;
      –"L’unité nationale règne dans l’opinion publique française." ;
      –"94% des Français soutiennent la proposition de déchoir de la nationalité française les personnes condamnées pour terrorisme. A condition qu’elle dispose d’une autre nationalité. 78% des sondés se disent même « tout à fait favorables » à cette disposition." ;
      –"La mesure permettant d’assigner à résidence ceux qui reviendraient de Syrie ou d’Irak, votée jeudi dans le cadre du projet de loi prolongeant l’état d’urgence, obtient le même nombre d’opinions favorables." ;
      –"88% sont également favorables à la prolongation de l’état d’urgence, 87% à une révision de la Constitution pour créer un « régime civil d’état de crise »." ;
      –"77% des personnes interrogées se disent « favorables » à un gouvernement d’union nationale regroupant tous les partis de gauche, du centre et de droite. Les plus enclins à la mise en place d’un tel dispositif sont les sympathisants de la droite et du centre (81%). 75% des partisans du Parti socialiste approuvent également cette idée."

      –Déchéance de nationalité - observatoire des sondages
      http://www.observatoire-des-sondages.org/decheance-de-nationalite
      #Sondages
      #OEI #Médias #Terrorisme #Médias_Idiocracy #Bêtisier #Médias_Idiocratie #Médias_Indécence #Le_Point

      –Journalisme au rabais pendant les soldes Par Olivier Poche, Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journalisme-au-rabais-pendant-les-soldes

      la presse ne ménage pas ses efforts pour exhorter le lecteur à profiter des « bonnes affaires ».

      Et le vainqueur toutes catégories :

      "- Les Français ont-ils la tête à dépenser ? Est-ce que cela leur fera du bien après une année 2015 éprouvante ?

      […] Je ne pense pas que les Français n’ont pas la tête à dépenser. C’est un moyen cathartique de passer à autre chose. Oui, je pense que cela leur fera du bien. Après les attentats, on culpabilise, même si ce n’est pas notre faute. Consommer permet d’accéder à ce phénomène de « rebirth » [de renaissance] cher aux Britanniques, qui permet de renaître après avoir vécu un traumatisme. […]

      – Est-ce que la consommation est une forme de résistance ? Une consolation ? La preuve que l’on existe ?

      Ce sont les valeurs qui caractérisent l’acte même de consommer."

      Attentat de Nice : la nuit où la télé française a sombré | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/121065/attentat-nice-nuit-tele-francaise-sombre
      Attentat de Nice : France 2 dérape (et s’excuse) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-07-15/Attentat-de-Nice-France-2-derape-et-s-excuse-id20041

      "France 2. Quelques minutes plus tard, la chaîne diffuse l’interview (dont une partie est visible ici) d’un homme, assis à côté du cadavre de sa femme. « C’est fini pour moi, mon fils est mort. J’ai perdu les deux d’un coup. Ma femme et mon fils sont venus voir la fête. Voilà, c’est ça la fête. »"



      –Etat d’urgence
      Ce que nous pouvons, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 30 novembre 2015)
      http://blog.mondediplo.net.rockhe.com/2015-11-30-Ce-que-nous-pouvons

      –Des fiches pour tout le monde | Le blog d’un odieux connard
      http://unodieuxconnard.com/2015/11/30/des-fiches-pour-tout-le-monde

      –L’indignité nationale | Le blog d’un odieux connard
      http://unodieuxconnard.com/2016/01/13/lindignite-nationale

      –De mieux en mieux... Je commence à comprendre pourquoi ce type veut assimiler toute réflexion à de la complicité à l’égard du terrorisme.
      Manuel Valls veut prolonger l’état d’urgence « jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’EI » http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/22/manuel-valls-s-alarme-du-danger-que-fait-peser-sur-l-europe-la-crise-des-mig
      #PS
      – [C’étaient les Guignols] LA PEUR (“Nos attentats, c’est votre sécurité”)
      http://www.les-crises.fr/cetaient-les-guignols-la-peur-nos-attentats-cest-votre-securite

      –’Une loi veut supprimer l’égalité de temps de parole des candidats à la présidentielle, Par Eugénie Bastié
      http://www.lefigaro.fr/politique/2015/12/16/01002-20151216ARTFIG00146-une-loi-veut-supprimer-l-egalite-de-temps-de-paro

      Afin d’en finir avec des règles héritées de vieilles idées allant dans le sens de la démocratie, deux membres du PS endossent généreusement un sacerdoce et partent en croisade contre les archaïsme baroques en vue de répandre la sagesse et les lumières de leur modernité : 

      -"Une proposition de loi déposée par Bruno Le Roux et Jean-Jacques Urvoas sur la « modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle »" ;
      –" La fin de l’égalité stricte de temps de parole
      Au cœur de la proposition, cette mesure veut mettre fin « aux règles baroques » (Urvoas)(...) . Selon la règle en vigueur, tous les candidats, de Nicolas Sarkozy à Jacques Cheminade, doivent avoir le même temps de parole médiatique cinq semaines avant l’élection. « Quand Jacques Cheminade fait 0,25 % des voix au moment du vote décisif (de l’élection présidentielle de 2012, Ndlr), il ne me paraît pas anormal qu’il n’ait pas exactement le même traitement » a argumenté Jean-Jacques Urvoas (...).
      En février 2012, neuf directeurs de rédaction de chaînes de radio et de télévision avaient adressé une lettre ouverte au président du Conseil constitutionnel pour demander que la période de stricte égalité du temps de parole soit réduite à deux semaines. Cette proposition avait été reprise par la Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, présidée par l’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin en 2012.
      La règle d’égalité stricte sera donc remplacée par un « principe d’équité », fondée sur « la représentativité de chaque candidat » et sa « contribution à l’animation du débat électoral ». La règle d’égalité stricte sera réservée aux deux dernières semaines avant l’élection."

      Prime au statut-quo et aux candidats ayant déjà accès aux "grands" médias donc. C’est Aphatie et consorts qui vont être soulagés.

      "La loi prévoit également de « ramener d’un an à six mois la période pendant laquelle les candidats à l’élection présidentielle doivent faire figurer leurs recettes et leurs dépenses électorales dans leur compte de campagne ». Une mesure qui devrait avantager les gros candidats, qui bénéficieront de structures partisanes conséquentes pouvant prendre en charge la campagne avant cette période de six mois. En réalité, cette proposition pourrait permettre de doubler les budgets de campagnes des gros candidats."

      #PS #Démocratie #PS_Démocratie
      La Transition - Ça suffit !
      http://la-transition.fr/Actualite/Fiche/item/ca_suffit__-20
      modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle. Proposition de loi et proposition de loi organique de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle - Panorama des lois - Actualités - Vie-publique.fr
      http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/proposition-loi-proposition-loi-organique-modernisation-regles-applicab

      Présidentielle 2017 : c’est (mal) parti. Par Olivier Poche - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielles-2017-c-est-mal-parti

      –Le CSA vole au secours d’Alain Finkielkraut : un exemple à suivre - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-csa-vole-au-secours-d-alain-finkielkraut-un-exemple-a-suivre,

      « La semaine dernière, les conseillers du CSA ont donc adressé à France 2 un salutaire rappel à l’ordre, reprochant aux journalistes de l’émission Des paroles et des actes du 21 janvier de n’avoir pas précisé qu’une intervenante, Wiam Berhouma, était liée à un groupuscule islamo-gauchiste – les Indigènes de la République –, David Pujadas l’ayant présentée comme une enseignante musulmane sans affiliation partisane. »

      ... ==> http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161
      Nuit debout : Micro-bavard tendu à Véronique Genest - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-Micro-bavard-tendu-a-Veronique-Genest

      –Autre gardien du #Pluralisme et de la déontologie :
      Brice Couturier, gardien de la « diversité intellectuelle » à France Culture - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Brice-Couturier-gardien-de-la-diversite

      -"Brice Couturier, au cours d’une émission dans laquelle il officie chaque matin depuis des années, considérant qu’il lui est impossible de s’exprimer dans les conditions qui lui sont proposées, le signale et quitte le plateau. Attitude parfaitement respectable… ou plutôt qui le serait si elle témoignait d’une position de principe que Brice Couturier aurait à cœur de respecter en tout temps, sur tous les sujets, valable pour lui-même comme pour ses invités." ;
      –"Le 7 mars dernier, l’émission recevait Gilles Finchelstein, publicitaire chez Havas et directeur général de la Fondation Jean Jaurès (« boîte à idées » du PS), Pierre Cahuc, économiste intervenant « en tant que scientifique pour soutenir le projet de loi El Khomri » [9] et Benjamin Lucas, du mouvement des Jeunes Socialistes, seul critique du projet de loi présent jour-là. Subtilement titrée « Loi El Khomri : la gauche se trahit-elle en réformant ? », l’émission se déroulait donc à 2 contre 1, et même à 3 contre 1 en comptant … Brice Couturier" ;
      –"Cette fois encore, Brice Couturier ne semble pas avoir trop souffert du consensus qui se dégageait de la discussion, « entre gens raisonnables ». L’expression utilisée ici par Brice Couturier"

      #Médias_pluralisme

      L’éditocratie unanime : haro sur les grèves ! par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-editocratie-unanime-haro-sur-les-greves

      -"Le JT de France 2 débute sur une note moins caricaturale. Un sujet fait le point sur les blocages, il est conclu par un David Pujadas à la mine sombre : « Et nous apprenons à l’instant que le personnel du terminal pétrolier du Havre, qui représente 40% de nos importations, vote pour la grève. » Allons-nous en savoir plus sur les enjeux ou les revendications de ces grèves ? Non" ;
      –"Nathalie Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, tient son explication [1]. Elle dénonce « une radicalisation tous azimuts » de la CGT, qui « paralyse un pays" ;
      –"Éric Brunet, dont la fureur confine au délire. L’éditorialiste explique que la CGT, minoritaire, n’aurait pas été capable de bloquer les raffineries sans « envoyer des élus CGT, parfois des élus de la fonction publique payés avec l’argent du contribuable, des permanents, des salariés de la CGT ». Et de conclure que « ça n’est pas une grève et c’est illégal ». C’est Jean-Jacques Bourdin qui tentera de lui faire entendre raison (!) : les salariés ont bien voté la grève, par exemple au Havre. « Un cas singulier » répond l’éditocrate avec une mauvaise foi confondante.
      Laurent Neumann n’est pas en reste : « La CGT ne défend pas les salariés : elle défend la CGT. » Il évoque le tract présenté par Nathalie Saint-Cricq, sur lequel figure un bâton de dynamite : « Est-ce que c’est de bon goût, en plein état d’urgence, après la séquence attentat que la France a vécu en novembre dernier ? » En revanche l’évocation d’une « prise d’otage » du pays par Manuel Valls, Michel Sapin et Myriam El Khomri ne semble pas lui poser problème – il est vrai que ce vocabulaire, qui surprenait Gilles Bouleau dans la bouche d’un « gouvernement de gauche », fait depuis longtemps partie du lexique éditocratique par temps de grève. Moins courante – mais peut-être promise à un bel avenir – l’inculpation des grévistes pour « terrorisme social », selon le titre de l’éditorial figaresque de Gaëtan de Capèle (23 mai), n’a pas non plus suscité l’indignation de nos experts en « bon goût »."

      « La grogne » : dans le bestiaire des mobilisations sociales - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-grogne-dans-le-bestiaire-des-mobilisations

      Quand Causeur et Valeurs actuelles s’essaient à la critique des médias - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Causeur-et-Valeurs-actuelles-s-essaient-a

      Pénurie de carburant ou pénurie d’information(s) ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Penurie-de-carburant-ou-penurie-d-information-s

      Pour France 2, la “radicalisation” de la CGT est vouée à l’échec - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/pour-france-2-la-radicalisation-de-la-cgt-est-vouee-a-l-echec,14

      -"« Alors, qui contrôle ces barrages ?, interroge David Pujadas. S’agit-il uniquement des salariés des dépôts ou des raffineries ? » J’espère bien, sinon, ce ne serait pas du jeu. Le reportage démarre sur l’image d’une femme en train de faire la quête aux abords d’un blocage de site pétrolier indéterminé. « Elle n’a rien à voir avec l’industrie pétrolière. » Non, pas possible ? « C’est une retraitée, ancienne aide-soignante, elle participe au blocage. » Scandale ! Une usurpatrice ! « Je suis une militante syndicale, je suis retraitée et je suis là pour mes enfants, mes petits-enfants. » Incroyable ! Si tout le monde manifeste avec n’importe qui, c’est la chienlit." ;
      –"« Je ne cache pas mon souci face à la dérive de la CGT », estime le Premier ministre, qui parle aussi de « radicalisation »… Un peu comme un présentateur du JT."

      Journaliste de France 2 ou éditorialiste du Figaro ? Nathalie Saint-Cricq face à la CGT - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journaliste-de-France-2-ou-editorialiste-du

      Tribunaux médiatiques pour syndicalistes « radicalisés ». par Frédéric Lemaire, Julien Salingue - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Tribunaux-mediatiques-pour-syndicalistes

      Trois mois de couverture médiatique des mobilisations contre la « Loi Travail ».par Julien Salingue, Lundi 6 Juin 2016 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Trois-mois-de-couverture-mediatique-des

      Stigmatisation des grèves et des manifestations : France info appelle l’Europe à la rescousse - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Stigmatisation-des-greves-et-des-manifestations

      -"Ce qui est le plus frappant ici, c’est la prétention à présenter le « point de vue allemand ». La journaliste de la ZDF représente-t-elle toute l’Allemagne ? Et, question subsidiaire : les Allemands pensent-ils tous la même chose ? Deux problèmes qui ne semblent pas gêner la journaliste de France info, qui considère peut-être que l’Allemagne est un « paradis » sur Terre où tout le monde pense miraculeusement la même chose, et où les désaccords sont aussi fréquents qu’une licorne en liberté." ;
      –" le problème n’est pas ici le parti pris des deux journalistes (qui ont le droit de penser ce qu’elles veulent), mais le fait qu’elles soient présentées comme les représentantes, voire même les porte-parole, de pays entiers."

      Loi travail : les médias contre les libertés, par Serge Halimi & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/HALIMI/55956

      "La France est soumise aujourd’hui à deux menaces qui, pour être différentes, n’en mettent pas moins en péril son intégrité : Daech et la CGT. »"

      "Comme l’admet Giesbert, les médias n’observent pas : ils mènent un « combat ». Et agissent comme une force politique."

      (note perso : donner le twitter d’Aphatie à FOG)

      "« Démagogie debout » (27 avril), « Rétablir l’ordre » (18 mai), « Terrorisme social » (24 mai), « Dictature cégétiste » (26 mai), « Les vandales de la République » (18 juin) : que les éditoriaux du Figaro"

      "Nathalie Saint-Cricq perçoit dans l’exercice somme toute ordinaire du droit de grève une " radicalisation tous azimuts""

      "Dans son ouvrage Le Degré zéro de l’écriture (1953), le sémiologue Roland Barthes observait à propos de la logomachie stalinienne que « l’écriture a finalement pour fonction de faire l’économie d’un procès » ; elle vise « à donner le réel sous sa forme jugée, imposant une lecture immédiate des condamnations »"

      "« Une partie de ces casseurs, chauffés à blanc par la haine et encouragés par l’impunité judiciaire, pourra être tentée de basculer dans le terrorisme, prévient l’écrivain Pascal Bruckner. Nous devons nous inquiéter de leur jonction éventuelle avec les fous de Dieu »"

      "Bas les masques (16). On savait les médias acquis aux priorités néolibérales ; on mesure à l’accueil chaleureux qu’ils réservent au démantèlement du code du travail (17) que cette adhésion sera réitérée perinde ac cadaver (18), aussi étendus que puissent être les désastres politiques et sociaux occasionnés par de telles orientations. On savait les médias français peu soucieux de démocratie sitôt que le suffrage populaire contrarie leurs desseins fédéralistes européens. Avec leur accompagnement bienveillant de l’état d’urgence, avec leur nonchalance devant la mise en cause, inédite depuis plus d’un demi-siècle, du droit des principales confédérations syndicales à manifester dans la capitale, une étape supplémentaire vient d’être franchie."

      Le Monde maquille un interrogatoire de Philippe Martinez. Par par Frédéric Lemaire - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Monde-maquille-un-interrogatoire-de-Philippe
      #Discours_orthodoxes #Novlangue

      -"Jean-Pierre Elkabbach : « Il y a deux stratégies, la vôtre et celle de la CFDT. D’un côté il y a la négociation, le compromis, la recherche des réformes, et la contestation de rue, qui va l’emporter ? Pourquoi ne pas aller vers le compromis et la réforme ? Pourquoi ne pas faire de la CGT un syndicat réformiste, qui ne considère pas que la minorité a toujours raison sur la majorité ? »" ;
      –"Françoise Fressoz : « La violence est partout, on l’a vu en Grande-Bretagne avec le débat sur le Brexit qui se termine par un mort. Est-ce que vous, vous dites il faut arrêter, avec un mort on ne peut pas continuer comme ça [sic]. »"

      Faut-il limoger François Lenglet (et David Pujadas) ? - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/faut-il-limoger-francois-lenglet-et-david-pujadas,143322.php

      Avec, notamment, ce grand classique de la "pédagogie" :

      "Brice Teinturier, brillant sondologue de l’Ifop, livre une analyse aussi pertinente que celle du journaliste du JT : « Cette loi est rejetée parce qu’elle n’est pas comprise… » Traduction : les gens sont trop cons pour comprendre. « … Parce qu’elle suscite des inquiétudes [irrationnelles, ndlr]"

      -"Affirmer que « 67 % des Français ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez » s’apparente donc à une grossière manipulation. Mais ça prenait trop de temps de dire : « Si l’on retire les 32 % de Français qui ne se prononcent pas, 67 % ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez. »" ;
      –"Alors, quand un micro-trottoir a pour objet de vérifier auprès des « Français » les opinions exprimées dans les sondages par les « Français », c’est le degré zéro au carré."

      « 67% des Français ont une mauvaise opinion de Philippe Martinez », vraiment ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/67-des-Francais-ont-une-mauvaise-opinion-de

      –Pierre Cahuc : « il faut dépolitiser les débats économiques »
      http://bfmbusiness.bfmtv.com/observatoire/pierre-cahuc-il-faut-depolitiser-les-debats-economiques-1034440.h

      "Avec son collègue du CNRS André Zylberberg, l’économiste Pierre Cahuc publie « Le négationnisme économique », véritable pamphlet conte la prise en otage de la théorie économique par les idéologies."

      ""En France il y a la culture de l’intellectuel sartrien anticapitaliste qui pense qu’il est nécessaire de critiquer l’idéologie dominante, ce qui pollue le débat", répond Pierre Cahuc. « On le voit bien, dès qu’il y a un débat sur un sujet il faut qu’il y ait quelqu’un de gauche et quelqu’un de droite. Il faut dépolitiser les débats économiques »"

      ""Aujourd’hui tous les travaux empiriques sur le sujet montrent qu’augmenter le coût du travail au niveau des bas salaires a des effets négatifs sur l’emploi. On peut même le quantifier"

      Quant aux dumpings sociaux organisées : passez votre chemin bande d’idéologues !

      Ces "négationnistes" qui ruinent la science économique - Le Point
      http://www.lepoint.fr/economie/ces-negationnistes-qui-ruinent-la-science-economique-02-09-2016-2065348_28.p

      "s’en prennent au « négationnisme économique »*. Comprendre des contre-vérités économiques pourtant reprises par nombre d’observateurs et médias"

      On pense aux mêmes ?

      « Les baisses de charges, oui, mais uniquement sur les bas salaires »

      Qui a parlé de trappes ? Qu’il ou elle se dénonce !

      « À coups de descriptions d’expériences économiques scientifiques, Pierre Cahuc et André Zylberberg dénoncent ainsi nombre d’idées reçues, complaisamment relayées par les journalistes guidés par leur souci d’équilibrer leurs articles entre tous les points de vue. Des nuisances supposées de la finance aux bénéfices du partage du travail, nombre d’affirmations portées par les Économistes atterrés sont passées à la moulinette. »

      Mort aux médias gauchos !

      « Le consensus économique sur l’opportunité d’une relance par l’augmentation des dépenses publiques ou d’une taxe sur les transactions financières, réclamée par les Économistes atterrés, est moins tranché. »

      Consensus observable dans C Dans L’Air ?

      « Oui, un tel prélèvement est possible, mais il ne doit pas être un prétexte pour lever des fonds pour de nobles causes comme la lutte contre le sida en Afrique »

      "prétexte" ??

      « Quant aux dépenses publiques, elles peuvent bel et bien servir à relancer la croissance, mais pas à n’importe quelles conditions : il faut que la politique monétaire facilite l’accès au crédit, que ces dépenses soient cantonnées à des domaines très précis (infrastructure, transferts vers les plus défavorisés), mais il faut aussi que l’appareil productif puisse . En d’autres termes, elles ne dispensent pas des fameuses réformes structurelles (marché du travail, etc.) honnies par les Économistes atterrés. »

      "En d’autres termes", "s’adapter à l’augmentation des commandes" égal "réformes structurelles" : nickel.

      "Confrontés à la critique de la faillite des économistes à prévoir la crise financière de 2008 [c’est vrai qu’il eut été facheux d’oublier ce point de détail de l’histoire], les auteurs ne se démontent pas : « Le fond du problème est de nature différente : la science économique n’est simplement pas capable de prévoir le futur d’un monde très complexe, où une multitude de facteurs interagissent, en particulier lorsqu’il s’agit d’événements rares ne survenant qu’une ou deux fois par siècle. De la même manière, la médecine n’est pas capable de prévoir la prochaine grande pandémie et même s’il y en aura une. »"

      (Liste des crises monétaires et financières — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_crises_mon%C3%A9taires_et_financi%C3%A8res)

      "Négationnisme économique" : ce pamphlet est ignoble. C’est un appel direct à l’épuration. Par Henri Sterdyniak - le Plus
      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1558440-negationnisme-economique-ce-pamphlet-est-ignoble-c-est-un-

      « Cahuc et Zylberberg n’hésitent pas à assimiler les économistes critiques à des scientifiques dévoyés soumis à des lobbies. Ils oublient complètement qu’une partie importante des économistes mainstream sont effectivement financés par des industriels ou par la finance.
       
      Ils oublient que certains des travaux appelant à réduire toujours plus les cotisations sur le salaire minimum ont été financés par la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution ou par la Fédération professionnelle des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre opérationnelle. Ils oublient que des économistes sont financés par des assurances pour soutenir la retraite par capitalisation contre la répartition. Ils oublient le développement des chaires universitaires financées par des entreprises, des banques, des assurances.

      Cahuc et Zylberberg croient pertinent de dénoncer les quelques interventions des économistes critiques dans les médias. Les grands médias sont aujourd’hui entre les mains de sept groupes financiers ou industriels. Ils font intervenir massivement des économistes non universitaires, qui n’ont jamais rien publié dans des revues scientifiques, à la solde des banques ou des industriels, ou des journalistes travaillant dans des journaux économiques destinés aux milieux d’affaires.

      Cela ne gêne pas nos deux inquisiteurs. Non, ils dénoncent des interventions d’économistes universitaires, qu’ils veulent déconsidérer car ils ne partagent pas leur aveuglement scientiste. »

      Quand Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent la science | AlterEco+ Alterecoplus
      http://www.alterecoplus.fr/quand-messieurs-cahuc-et-zylberberg-decouvrent-la-science/00012139

      L’économie « pure », nouvelle sorcellerie, par Samir Amin (Le Monde diplomatique, août 1997)
      https://www.monde-diplomatique.fr/1997/08/AMIN/4886

      De l’art d’ignorer le peuple, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/ROBERT/56457

      "On est loin des préoccupations comptables qui obsèdent jusqu’à l’absurde la classe dirigeante actuelle. Combien de pays du tiers-monde, du Kenya à la Côte d’Ivoire, ont-ils d’ailleurs sombré dans le chaos peu après avoir reçu leur brevet de « bonne gouvernance » de la part des institutions financières internationales ? On se souvient également de M. Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du Fonds monétaire international, saluant la Tunisie de M. Zine El-Abidine Ben Ali en 2009 par des mots qui laissaient peu entrevoir la révolution de janvier 2011"

      "Symbole, passé relativement inaperçu, de ce hiatus : le 19 janvier 2006, le Parlement européen avait voté une résolution demandant qu’on trouve un moyen de contourner les #référendums français et néerlandais sur le traité constitutionnel européen…"

      #Reéférendum
      C Dans l’Air http://zinc.mondediplo.net/messages/4221

      Le Monde ("La Réalité") selon les "Réalistes"
      « Benoît Hamon le rêveur » : un cauchemar pour les éditorialistes - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Benoit-Hamon-le-reveur-un-cauchemar-pour-les
      #Discours_orthodoxes #Novlangue

      Sur BFM TV, la percée « irrationnelle » de Mélenchon et l’« irrespect » de Poutou
      https://www.vivelacri.se/Sur-BFM-TV-la-percee-irrationnelle-de-Melenchon-et-l-irrespect-de-Poutou

      « Sur l’aspect affaires, je n’ai pas grand chose à dire [...] c’est sur son comportement tout au long du débat, à la fois on a l’impression que c’est un candidat qui a un pied dedans un pied dehors, qui va voir ses supporters pendant le débat, qui refuse d’être sur la photo, qui emploie des mots lorsqu’il parle de la police "qui fait chier les jeunes", je trouve que c’est un candidat qui par moment n’a pas le respect pour être candidat à la présidence. »

      "Il y a un irrespect dans sa posture de bout en bout, et une forme d’indignité par rapport à la solennité d’un débat présidentiel"

      "c’est vrai que ce qui apparaît comme paradoxal, c’est que son projet maintenant deviendrait presque à l’égal de celui d’Emmanuel Macron, et même devant celui de François Fillon, comme le meilleur projet ! Je pense que beaucoup de français n’ont pas totalement regardé le projet... ou alors la société française est en train de basculer vraiment vers l’envie d’une sixième république, l’envie d’idées assez... mais peut-être, hein, je m’interroge sur cette forme d’irrationnalité qui fait que la forme prend le pas sur le fond"

      Copé préconise de baisser les dépenses sociales pour financer l’"effort de guerre" - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/cope-preconise-de-baisser-les-depenses-sociales-pour-financer-l-effort-de-gu

      Humour umpiste :

      -"Augmenter la dette, c’est [...] mettre en cause notre souveraineté financière, puisque la majorité de nos créanciers sont étrangers"

      - « Nous devons structurellement réorienter le budget de l’État vers le financement de sa mission première : assurer la protection de nos concitoyens. J’assume de dire qu’il faut plus de régalien et moins de social », développe-t-il. L’« effort de guerre » ne doit « être financé ni par le déficit ni par les impôts, mais par plus de travail et moins de dépenses sociales [qui représentent 32 % de notre PIB] »

      #MEDEF #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Multinationales #Lobbying #Dette_publique #Dette_publique_France #Dette #Austérité #UMP

      Gattaz, Sophie De Menton, et les #Paradis_Fiscaux. #MEDEF
      Insoumis France - A chaque fois qu’une banque gagne 4 euros, il y...
      https://www.facebook.com/insoumisfrance/videos/1416228588435654/?fref=mentions

      Florilège de leur #Novlangue, un jour sans fin...
      Les temps modernes (2/2), par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 17 avril 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2

      "Une planète grisonnante
      Tuez-les tous"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/06/A/49159

      "Les Français trop payés ?"
      http://www.valeursactuelles.com/economie/les-francais-trop-payes-38678

      "Le Monde a son chroniqueur esclavagiste"
      http://www.humanite.fr/le-monde-son-chroniqueur-esclavagiste-583585

      "Les joies de l’écriture automatique"
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/RIMBERT/52912

      La crème (avec modération) :

      Leparmentier : -"un SMIC trop élevé, des salaires qui progressent trop, des prud’hommes lents et imprévisibles, une Cour de cassation « rouge », une formation professionnelle gaspillée, des indemnités de chômage trop longues. Il faudrait que le marché du travail redevienne un marché, où l’on peut embaucher, licencier et retrouver un emploi rapidement"

      L’Huma : "(Leparmentier) appelle en renfort Patrick Artus, économiste en chef chez Natixis pour lui faire dire ceci sans autre précision : « le SMIC est à 63% du salaire médian. S’il était à 43%, ce qui correspond à la moyenne internationale, on augmenterait de moitié l’emploi non qualifié"

      David Victoroff (V.Actuelles) : "en appellent au contraire à notre courage pour nous inciter à davantage de sacrifices. Parmi ceux-ci, Huw Pill, chef économiste de Goldman Sachs, suggère une solution radicale : « La France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers »" ; " En suggérant une diminution de la masse salariale d’un tiers, l’économiste ne fait que constater la nécessité de remédier à la perte de compétitivité de l’économie française."

      DIPLO Facebook
      https://www.facebook.com/lemondediplo/photos/a.102820101687.103444.34398236687/10153687405141688/?type=3&theater
      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14192678_10153687405141688_6697813388961258313_n.png?oh=fc
      Oups ! => http://zinc.mondediplo.net/messages/4352#message10163
      http://zinc.mondediplo.net/messages/12237

      Le « journalisme post-politique » éparpillé façon puzzle par Frédéric Lordon - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-journalisme-post-politique-eparpille-facon
      Politique post-vérité ou journalisme post-politique ?, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 novembre 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-11-22-Politique-post-verite-ou-journalisme-post

      "Tout y est, et notamment que « la presse » ne se reconnaît aucune responsabilité depuis vingt ans dans la consolidation idéologique des structures du néolibéralisme, qu’elle n’a jamais réservé la parole à ceux qui en chantaient les bienfaits, qu’elle n’a jamais réduit à l’extrême-droite tout ce qui, à gauche, s’efforçait d’avertir de quelques inconvénients, de la possibilité d’en sortir aussi, qu’elle n’a jamais fait de l’idée de revenir sur le libre-échange généralisé une sorte de monstruosité morale, ni de celle de critiquer l’euro le recommencement des années trente, qu’elle n’a jamais pédagogisé la flexibilisation de tout, en premier lieu du marché du travail, bref qu’elle n’a jamais interdit, au nom de la « modernité », du « réalisme » et du « pragmatisme » réunis, toute expression d’alternative réelle, ni barré absolument l’horizon politique en donnant l’état des choses comme indépassable — oui, celui-là même qui produit de la Rust Belt dans tous les pays développés depuis deux décennies, et fatalement produira du Trump avec. Mais non, bien sûr, la presse n’a jamais fait ça."

      "On sait qu’on se rapproche de ces points lorsque, résultat nécessaire de la prohibition des différences, la confusion s’accroît, nourrie par le commentaire médiatique, lui-même de plus en plus désorienté"

      –Les enseignants aux bons soins du patronat, par Renaud Lambert & Sylvain Leder (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/LAMBERT/56790
      #UE #Grèce #Lobbying #Conflits_d'intérêts

      "les enseignants ne seront pas seuls : « En complément de votre action, l’entreprise a une contribution majeure à apporter pour défendre et illustrer les bienfaits de l’Europe, qui n’est pas seulement un projet économique, mais bel et bien un projet politique, un projet de société. » Lequel ? Il faudra le déduire des mérites de Bruxelles célébrés à la tribune. Ainsi, son intervention auprès de la Grèce aurait, selon le directeur du Trésor à la Commission, M. Benjamin Angel, démontré la capacité de l’Union à la « solidarité »"

      "[...]quand on se plaint de la façon dont l’école fait les yeux doux aux patrons, on s’entend répondre : “Il faut bien préparer les enfants au monde de l’entreprise ! Vous, vous ne créez que des chômeurs”, comme nous l’a répliqué l’ancien directeur de l’académie de Paris, Claude Michelet, il y a deux ans. »"

      "De retour dans l’amphithéâtre, on retrouve la préoccupation des intervenants pour l’Europe. Une Europe menacée par « la recrudescence de la menace terroriste, la montée des populismes et des discours protectionnistes », selon M. Huillard, qui met tous ces « dangers » sur un pied d’égalité"

      "Son unique échec ? L’Europe politique. Car le Vieux Continent souffrirait d’un excès de démocratie. L’eurodéputée Sylvie Goulard s’en amuse"

      Heureux les pauvres (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/A/57882
      #Allemagne #Sociaux-Démocrates

      « Nous fournissons aux employeurs un matériel humain bon marché. »

      Sur France 2, le JT a 70 ans et tous les talents - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/sur-france-2,-le-jt-a-70-ans-et-tous-les-talents,n6295731.php

      Des élus de droite ne veulent pas de Greta Thunberg à l’Assemblée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/07/22/des-deputes-de-droite-protestent-contre-la-venue-de-greta-thunberg-a-l-assem

      "Liaisons dangereuses avec Taubira" : Plainte d’Anticor contre Le Figaro - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-11-10/Liaisons-dangereuses-avec-Taubira-Plainte-d-Anticor-contre-Le-Figaro

      Juste pour rire :

      #Le_Figaro veille à la "transparence", et contre "la confusion des genres". Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, se serait quant à lui fait le défenseur du principe de séparation des pouvoirs (oui, oui).

      Le foutage de gueule du Figaro - Le Petit Journal du 11/11 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1329463
      (à partir de 30mn)

      "Cris de joie dans le 93" : encore une intox...
      http://www.marianne.net/cris-joie-93-encore-intox-100238061.html

      « Je n’ai pas de source personnelle, c’est un tweet d’un journaliste de Montpellier », explique de son côté @luciole4064, auteur de messages similaires. Ce journaliste, Alexandre Mendel, qui a notamment collaboré à Valeurs actuelles, a en effet tweeté ce message à 23h46 : « cris de joie dans les banlieues du 94 (Vitry, Ivry...) et du 93 ». A-t-il entendus lui-même ces fameux « cris de joie » ? Peu probable, puisqu’il habite à Montpellier, comme indiqué sur son profil Twitter. Contacté, il n’a pas répondu à nos sollicitations.

      Valeurs Actuelles porte plainte contre les aides à la presse françaises | EurActiv.fr
      http://www.euractiv.fr/sections/societe-de-linformation/valeurs-actuelles-porte-plainte-contre-aides-la-presse-francaises

      -"Deux conditions : ne pas dépasser les 300.000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années." ;
      –"Le groupe Valmonde, éditeur de Valeurs Actuelles, a adressé lundi « une plainte formelle » contre la France « pour aide d’État incompatible avec le Traité de l’Union européenne », et qui causerait un « préjudice grave, massif et immédiat » à l’hebdomadaire." ;
      –"Cette aide d’État « procure un avantage sélectif à certaines entreprises » et « faussera gravement la concurrence du fait de la fragilité du secteur de la presse politique », selon la lettre envoyée par Valmonde au commissaire à la concurrence, la Danoise Margrethe Vestager."

      Sur les aides à la presse, «  Valeurs actuelles  » s’oppose à Fleur Pellerin. Par Alexis Delcambre et Alexandre Piquard
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/11/20/fleur-pellerin-et-valeurs-actuelles-s-opposent-sur-le-terrain-des-aides-a-la

      -"Le fait que ce renforcement des aides directes ne touche pas les titres ayant fait l’objet de condamnation a fait rapidement réagir. Mardi 17 novembre, Valeurs actuelles s’en est pris au système d’aide dans sa globalité en indiquant avoir « adressé une plainte formelle contre la France pour aide d’Etat incompatible avec le Traité de l’Union européenne dans le secteur de la presse d’information politique et générale de diffusion nationale »." ;
      –"le ministère rappelle que cette aide au pluralisme ne représente qu’une faible partie de l’ensemble des aides directes et indirectes (via les aides postales notamment). En 2014, un titre d’extrême droite comme Présent a touché 362 745 euros d’aides au total (dont 226 888 euros d’aides directes). Valeurs Actuelles a touché 961 026 euros d’aides à son transport postal mais zéro aide directe. Minute et Rivarol n’ont rien touché."

      Pellerin veut priver Valeurs actuelles et Minute d’aides à la presse. Louis Hausalter
      http://www.marianne.net/pellerin-veut-priver-valeurs-actuelles-minute-aides-presse-100237730.html

      Le Point, canard anti-système, a trouvé son poulain révolutionnaire. (C’est le 1er avril tous les jours avec certains).
      La bibliothèque - Le Point
      http://www.lepoint.fr/versions-numeriques

      Emmanuel Macron, star d’un « événement » organisé par Challenges et Sciences et Avenir - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Emmanuel-Macron-star-d-un-evenement-organise-par

      Le candidat des #Médias, par Marie Bénilde (Le Monde diplomatique, mai 2017)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BENILDE/57494
      #Novlangue #Discours_orthodoxes

      "Après « La bombe Macron » en septembre 2014, L’Express inaugurait sa nouvelle formule, en mars 2016, avec ce titre : « #Macron : “Ce que je veux pour 2017” ». « C’est lui qui incarne le plus l’esprit de réforme en France aujourd’hui, avec modernité », insistait Christophe Barbier"

      "Le Point a multiplié les couvertures : « Et pourquoi pas lui ? », « L’homme qui dérange »"

      "Mais l’avantage accordé par la presse à M. Macron tient moins à ce qui se dit qu’à ce qui se tait. Dans le domaine des « affaires » — les 120 000 euros de frais de bouche à Bercy, l’impôt sur la fortune ou l’évaluation de son patrimoine révélés par Le Canard enchaîné"

      Pour Emmanuel Macron, la télé cultive sa déférence - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/pour-emmanuel-macron-la-tele-cultive-sa-deference,157896.php

      "« Le politique s’est exprimé, progressiste, social et libéral en même temps. » Ça, c’est fait. « Mais l’homme reste une énigme. » La politique ayant été évacuée d’une phrase, parlons maintenant du vrai sujet : sa personnalité."

      Et c’est ainsi qu’Emmanuel Macron est grand - Ma vie au poste - Télérama.fr #Vidéos
      http://television.telerama.fr/television/et-c-est-ainsi-qu-emmanuel-macron-est-grand,157961.php

      Choose France et make #Macron great again - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/choose-france-et-make-macron-great-again,n5454865.php

      "« Parce qu’Emmanuel Macron entame les réformes dont le monde entier rêvait pour la France. »"

      "Emmanuel Lechypre célèbre « un atout majeur, notre crédit impôt recherche qui attire tous les chercheurs"

      "Pas plus que BFMTV, David Pujadas ne mentionne ces généreuses subventions"

      "« La France devient une place financière, l’industrie du capital risque a levé plus de fonds en France qu’au Royaume-Uni. »"

      "Laurence Parisot conseille : « Allez regarder ce qui se passe ailleurs, et surtout en Chine. L’intelligence artificielle, c’est en Chine qu’elle se fait. » « Et elle est déjà utilisée dans les rues de Pékin, abonde Dominique Seux, puisqu’il y a de la reconnaissance faciale à peu près partout… Ça va très vite ! »"

      "« pdg mondial du constructeur. A ses yeux, l’élection d’Emmanuel Macron a changé la donne ». « C’est beaucoup mieux, Hollande était quand même un socialiste style ancien."

      "« On s’emballe, tempère Laurence Parisot. Il faut raison garder. » Ouf, la voix de la raison. « J’insiste. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Sur le plan des compétences, de l’employabilité… Si on se compare à l’Asie… »"

      " « … Avec des allègements spécifiques de cotisations sociales voire d’impôts pour les plus hauts dirigeants qui s’installent. » Chouette, ça fera d’autant plus de ruissellement dans notre paradis (fiscal)"

      "Elle salue toutefois la « modernité » d’Emmanuel Macron : « “Make the planet great again” a été un coup de booster fantastique. »"

      "stabilité politique, un président qui fait mouvement, le leadership sur les questions de demain, les questions climatiques"

      –Donc, avant le second tour, vote blanc ou abstention = vote FN de gros facho-collabo : appel à "faire barrage". 

      Puis ensuite, sous la plume de

      , vote Macron = vote d’adhésion à l’UE.

      –Adhérez au Mouvement On prend les mêmes (ficelles) et on recommence ! *

      *une consommation excessive peut entraîner des effets officiellement indésirables et totalement inédits, telle qu’une montée du FN ou d’un vilain dérivé après quelques années d’accoutumance.

      Notre dernière collection en question :

      Coulisses de Bruxelles - L’élection de Macron tranche la question européenne - Libération.fr
      http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/05/09/lelection-de-macron-tranche-la-question-europeenne

      « Réduire cette élection à un vote anti-Front national, ce qu’il fut aussi, serait une erreur : c’était aussi un plébiscite en faveur d’une France européenne. »

      « Si Jean-Luc Mélenchon, qui a l’europhobie en partage avec le FN (même si elle plus discrète), avait été qualifié pour le second tour face à Macron, le résultat aurait sans doute été le même, n’en déplaise à ses lieutenants. »

      « Et le triomphe du plus européen des candidats, celui en qui tous les commentateurs voyaient une bulle prête à éclater le confirme. Les Français ont massivement (c’est l’un des présidents les mieux élus de la Ve République) rejeté le Frexit qui, ils l’ont bien compris, était un saut dans le vide. »

      « la question européenne est tranchée en France et bien tranchée. »

      –Déstockage, tout doit partir !!
      Cette semaine, le doigt tremblant et le regard indigné d’un pompier-pyromane, ou "résistant", de la première heure :
      (sous forme d’un recyclage copier/coller conforme au label vert de l’actu promouvant la circulation circulaire des commandements orthodoxes au sein de circuits (très) courts, en tout cas plus que ce greenwashing d’artifice) http://zinc.mondediplo.net/messages/11330#message14039 )

      –Le Mediascope » (Vidéo) Canal + « Il faut une nouvelle république » Clémentine Autin ( Grand Journal)
      http://lemediascope.fr/video-canal-il-faut-une-nouvelle-republique-clementine-autin-grand-jour

      De mémoire :
      Dans le contexte de "l’affaire" Cahuzac, C.Autain affirme qu’il ne s’agit pas, contrairement à ce que certains disaient (sur le plateau ?) d’un fait isolé mais qu’il s’agit d’un problème plus large qui appelle à un changement d’institution (VIème République ?). Duhamel agite alors son doigt accusateur (faisant ici office de crocs des chiens de garde) dans sa direction en lui faisant les gros yeux et l’accuse de tenir le discours du FN.
      Personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu le FN remettre en question la Vème République et son côté monarchie de droit divin, c’est à dire son fonctionnement sur le mode de l’homme ou de la femme providentiel(lle).
      A en croire cette séquence, tout ce qui remet en cause l’ordre institutionnel (et bien souvent il en va de même pour l’ordre économique) existant est assimilable à un discours FN. Cela confère donc à ce dernier le monopole de toute contestation du conservatisme ou de l’orthodoxie => l’attitude de Duhamel est une campagne en faveur du FN qu’il prétend combattre.

      Le Monde d’Arnaud Leparmentier macronise la démocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Monde-d-Arnaud-Leparmentier-macronise-la

      « Malheur à qui oserait prétendre que les vingt et quelque millions d’électeurs ayant glissé un bulletin Macron dans l’urne n’étaient pas tous convaincus par son projet européen qui, il est vrai, entérine le Traité. »

      L’investiture de “Chéri” et “Bibi”, une “épopée romanesque” (mais pas sexiste) - Ma vie au poste - Télérama.fr #Idiocracy
      http://television.telerama.fr/television/l-investiture-de-cheri-et-bibi-une-epopee-romanesque-mais-pas-se 

      « On franchit un stade supplémentaire dans la modernisation »
      « Maryse Burgot pour décrypter cette image en direct de la cour de l’Elysée. »
      « Le huitième président de la Ve République qui fait la bise à Anne Hidalgo, c’est une information. »

      Edouard Philippe, un boxeur barbu et “un véritable espoir pour les Français” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/edouard-philippe-un-boxeur-barbu-et-un-veritable-espoir-pour-les

      "Gilles Bouleau, qui accueille le Premier ministre en plateau. « Parmi vos passions, il y a la boxe, trois entraînements par semaine. Vous savez que Manuel Valls a aménagé une salle de boxe à Matignon, vous allez continuer ? Par ailleurs et dans tous les sens du terme, est-ce que vous êtes prêt à prendre des coups ? »"

      « Incarner le renouveau » : programme politique ou marotte journalistique ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Incarner-le-renouveau-programme-politique-ou

      Quand l’AFP étouffe des informations gênantes pour le nouveau pouvoir (SNJ-CGT) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-l-AFP-etouffe-des-informations-genantes

      Appel au don : pour abréger les souffrances de cet éditocrate en phase terminale de ridicule, donnez.
      Mélenchon, Ruffin, Corbière et Autain... Les nouvelles stars de l’Assemblée nationale - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/politique/melenchon-ruffin-corbiere-et-autain-les-nouvelles-stars-de-l-assemblee-na

      « Parce que la France insoumise est aujourd’hui la seule force capable, dans la France d’aujourd’hui, de fédérer les mécontents de l’ancien monde, souverainistes et populistes, immobilistes et anticapitalistes, et les mener au pire du » jusqu’au boutisme ""

      (de loin ma préférée =>)
      « Remarquant un drapeau européen trônant là, aux côtés du drapeau tricolore, le nouveau député n’a pu s’empêcher de dénoncer ce beau symbole de l’union entre les peuples d’Europe »

      « Le drapeau européen, ce n’est pas la vierge Marie, c’est 70 ans de paix. »

      « le virage souverainiste touchant à l’identitaire nationaliste n’était pas une illusion née des étranges ambiguïtés de la post-campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, entre refus d’appeler à voter clairement pour Emmanuel Macron et fausse hostilité à Marine Le Pen »

      « On devine le spectacle d’avance. Les séances de question au gouvernement vont tourner au bêbête-show. La démocratie représentative sera dénigrée. »

      Alerte : les Insoumis annexent la télé ! - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-06-23/Alerte-les-Insoumis-annexent-la-tele-id9989

      Bonne nouvelle : Emmanuel Macron ne fait pas de politique - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/bonne-nouvelle-emmanuel-macron-ne-fait-pas-de-politique,n5629900.php
      #Novlangue #Discours_orthodoxes

      "« J’attends de vous que vous soyez des entrepreneurs de l’État, dit le président. Le mot d’entrepreneur ne se réduit pas à l’entreprise. C’est le fait de faire. » Faire quoi, au fait ? Qu’importe. Devant le Conseil d’État : « La performance ne saurait être un tabou du service public. » Quelle performance, et mesurée comment ?"

      "« Gilles Le Gendre, ex-entrepreneur et député de la majorité, revendique une culture du résultat au nom de l’efficacité. » Efficacité à faire quoi, mesurée comment ? Le député m’éclaire. « Une entreprise qui se transforme, elle explique qu’elle va mettre le client au centre. » Et le salarié au pas. « Nous devons nous inspirer de ça. » Puisque le privé est synonyme d’efficacité, appliquons au public les principes de concurrence, d’audit, de flexibilité, de sous-traitance, pardon, d’externalisation, pardon, d’outsourcing."

      "« Emmanuel Macron emporterait en politique certains codes et usages de l’entreprise et notamment plus de pragmatisme. » Ah, le pragmatisme ! Et le bon sens, aussi, n’est-ce pas ?"

      "« Ruth, à quel moment vous êtes vous dit que ce personnage entrait dans votre radar politique ? », demande Jean-Baptiste Boursier à Ruth Elkrief lors du débat qui suit la diffusion inédite du documentaire-choc. « En juillet 2016, pendant les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, à sa manière de saluer avec application tous les gens autour de moi », se flatte la journaliste, sans préciser qu’elle n’y était pas pour BFMTV mais pour effectuer un ménage."

      "moi je ne fais pas de politique ». Mais bien sûr. Philippe Besson est écrivain et, même s’il « parle politiquement parlant » pendant une heure dans un talk-show politique, il ne fait pas de politique. Pas plus que Ruth Elkrief, Laurent Delahousse… ou Emmanuel Macron."

      Les éditocrates éblouis par Macron... et en rage contre les gilets jaunes - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Les-editocrates-eblouis-par-Macron-et-en-rage

      David Pujadas stupéfait : les conclusions du Grand Débat sont “macronistes” - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/david-pujadas-stupefait-les-conclusions-du-grand-debat-sont-macronistes,n62
      « Grand débat », grosses malhonnêtetés - Mémoire des luttes
      http://www.medelu.org/Grand-debat-grosses-malhonnetetes
      Grand débat : une contribution sur deux a été zappée
      https://lesjours.fr/obsessions/gilets-jaunes/ep37-grand-debat-arnaque

      Guillaume Peltier (LR) et « l’augmentation des salaires de 20% » : désinformation à l’AFP. par Pauline Perrenot, mercredi 28 avril 2021
      https://www.acrimed.org/Guillaume-Peltier-LR-et-l-augmentation-des

      Cravate. Par Sophie de Menthon | #Valeurs_actuelles (lien obsolète)
      http://www.valeursactuelles.com/cravate-50662

      Nicolas Sarkozy part à la (re) conquête des Français | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/nicolas-sarkozy-part-a-la-re-conquete-des-francais-58402

      « Urgence. Alors que les sondages placent de plus en plus haut le candidat à la primaire de la droite Alain Juppé, le président des Républicains Nicolas Sarkozy, a décidé de partir à la rencontre des Français. »

      VALEURS ACTUELLES N°4128 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4128.html

      Torchon toujours prompt à défendre le p’tit peuple :
      VALEURS ACTUELLES N°4129 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4129.html
      VALEURS ACTUELLES N°4133 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4133.html

      Yves de Kerdrel ن sur Twitter : "Sûrement un pur hasard : au moment où #Sarkozy remonte dans les sondages le voilà mis en examen. La précipitation des juges est suspecte...!"
      https://twitter.com/ydekerdrel/status/699683510521589760

      Quand « Valeurs actuelles » fabrique des scènes de guérilla dans les quartiers - La Voix du Nord
      http://www.lavoixdunord.fr/54277/article/2016-10-04/quand-valeurs-actuelles-fabrique-des-scenes-de-guerilla-dans-les-quarti

      "Quant à l’expression « guérilla urbaine », on invite Valeurs Actuelles à se rapprocher des correspondants de guerre qui ont écumé la Colombie des FARC ou le Liban du Hezbollah pour se faire expliquer ce qu’est une guérilla."

      "Enfin, pour la photo, La Voix du Nord a publié une photo d’archives des pompiers en intervention place Verlaine à Arras. Rien à voir avec la photo du magazine, faite par l’AFP à Paris en juin lorsqu’un véhicule de la RATP et des Autolib avaient été incendiés place de la République. D’ailleurs, au fait, où est-il question de véhicule brûlé place Verlaine dans l’article ? Nous cherchons encore le lien entre le texte et la photo."

      Cette info est bidon, Valeurs Actuelles, RT et 7sur7 manipulent l’information #Journalisme
      http://nordpresse.be/cette-info-bidon-valeurs-actuelles-rt-7sur7-manipulent-linformation-journ

      VA, "les médias" et les "sondages" : VALEURS ACTUELLES N°4175 - Anciens Numéros
      http://abo.valeursactuelles.com/anciens-numeros/valeurs-actuelles-n-4254.html
      “Sausage party” : le dessin-animé trash et vulgaire doit-il être retiré des cinémas ? | Valeurs Actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/sausage-party-le-dessin-anime-trash-et-vulgaire-doit-il-etre-retir

      C’est dans l’ire, sur France 5 | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/fabrice-arfi/blog/290916/c-est-dans-l-ire-sur-france-5
      Financement libyen : un journaliste de « Mediapart » révèle l’ignorance de Catherine Nay - Libération
      http://www.liberation.fr/direct/element/financement-libyen-un-journaliste-de-mediapart-revele-lignorance-de-cathe

      Jean-Pierre #Elkabbach au service de Laurence Parisot. Par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Jean-Pierre-Elkabbach-au-service-de-Laurence-Parisot

      L’interrogatoire de trois syndicalistes par Jean-Pierre Elkabbach (avec vidéo). Par Henri Maler, Naïma Benhebbadj, Yannick Kergoat - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-interrogatoire-de-trois-syndicalistes-par-Jean-Pierre-Elkabbach-avec-vide
      #Europe_1

      « Xavier Beulin, vous êtes, pieds et mains liés, du côté des industriels ». Gaspard D’Allens
      http://www.reporterre.net/Xavier-Beulin-vous-etes-pieds-et-mains-lies-du-cote-des-industriels
      #Agriculture #Lobbying

      "« Face à toute nouvelle tentative de Zad, on n’attendra pas les forces de l’ordre, on ira nous-mêmes les déloger », a déclaré Xavier Beulin, président du groupe agro-industriel Avril et président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles)."

      Hâte de voir la teneur de la prochaine interview du dirigeant de la FNSEA par Jean-Pierre Elkabbach.
      (Indice ? Le grand rendez-vous du 22/02/2015 par Jean-Pierre ELKABBACH - Replay - Europe 1
      http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/le-grand-rendez-vous/sons/le-grand-rendez-vous-xavier-beulin-2380211)
      Autres indices =>> http://zinc.mondediplo.net/messages/4161#message18455

      De la neutralité :
      TF1 et France 2 au secours des mal-aimés de la police - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/TF1-et-France-2-au-secours-des-mal-aimes-de-la

      Evo Morales « corrompu » : François Lenglet ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe. par Jean Pérès - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Evo-Morales-corrompu-Francois-Lenglet-ne-ment-pas

      Interpellations Veilleurs / Loi Travail : une intox d’Eric Brunet (Libé/Marianne) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-05-19/Interpellations-Veilleurs-Loi-Travail-une-intox-d-Eric-Brunet-Libe-M

      Manifestation de la police : les chaînes d’info co-écrivent l’histoire avec les syndicats de policepar Pauline Perrenot, lundi 24 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Manifestation-de-la-police-les-chaines-d-info-co

      Sur LCI, André Bercoff vent debout contre les éoliennes, Nicolas Doze rayonnant pour le nucléaire
      https://www.telerama.fr/ecrans/sur-lci-andre-bercoff-vent-debout-contre-les-eoliennes-nicolas-doze-rayonna

      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/RIMBERT/63257Poussée d’encensoir, retour d’ascenseur

      Aux oblats qui lui doivent tout, #BHL pardonnera tout. À l’été 2019, L’Express (26 août) révélait le passé négationniste et raciste de l’écrivain Yann Moix. Collaborateur dans les années 1990 d’un fanzine antisémite, l’actuel chroniqueur de l’émission « Balance ton post ! » sur C8 s’amusait à faire le salut nazi dans un camp de concentration. « La Shoah nous mettait en verve ! », explique-t-il (Paris Match, 20 mai 2021). D’ordinaire prompt à disqualifier ses adversaires idéologiques en leur collant sans le moindre fondement l’étiquette d’antisémites (2), BHL avait cette fois pris la plume pour accorder son « pardon » à l’ex-admirateur d’Adolf Hitler. « Il est juste, jugeait-il, de lui tendre loyalement la main

    • Idiocracy et foutages de gueule en vrac

      –Bernard Tapie revient en politique
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/12/20/bernard-tapie-revient-en-politique-et-veut-contrer-le-front-national_4835339

      "Motivé par « le résultat des régionales » qu’il perçoit comme « un signal d’alarme » pour « tous ceux qui ont l’envie et la compétence d’apporter des réponses aux problèmes du pays », il veut « faire quelque chose » contre le Front national" ; "Il détaille ainsi dans le JDD son « plan Tapie 2016 » dont la mesure phare est justement l’« interdiction du chômage des jeunes », financée « en réinvestissant tous les fonds actuellement engloutis dans des formations et programmes inefficaces »." ; "L’annonce de son retour intervient alors que la justice l’a tout récemment condamné à rembourser l’argent reçu à la suite d’un arbitrage privé dans le cadre de son contentieux avec le Crédit lyonnais."

      –Karl Lagerfeld : Son étonnante déclaration sur la situation en #Grèce ! | Non Stop People
      http://www.non-stop-people.com/actu/mode/karl-lagerfeld-son-etonnante-declaration-sur-la-situation-en-grece-

      (déclaration filmée à retrouver)

      « Les Grecs ont triché pour entrer dans l’Europe et, maintenant, ils se voient comme des victimes. Non mais, ça va bien ! »

      Karl Lagerfeld soupçonné d’avoir soustrait 20 millions d’euros au fisc, selon « L’Express »
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/06/karl-lagerfeld-soupconne-d-avoir-soustrait-20-millions-d-euros-au-fisc-selon

      Guy Roux : Serge Aurier "devrait aller en prison"
      http://www.europe1.fr/sport/guy-roux-aurier-devrait-aller-en-prison-2668641

      Compte en Suisse : Guy Roux est « en règle avec le fisc français »
      http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/2016/02/18/27001-20160218ARTFIG00092-guy-roux-je-suis-en-regle-avec-le-fisc-fr

      « Je ne souhaite pas exposer mes affaires privées en public », nous a-t-il confié vendredi matin avant d’ajouter « Je suis tout à fait en règle avec le fisc français. »

      Comment UBS Suisse a orchestré un vaste système d’évasion fiscale en France. Par Simon Piel, Fabrice Lhomme et Gérard Davet
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/02/17/comment-ubs-suisse-a-orchestre-un-vaste-systeme-d-evasion-fiscale-en-france_
      http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/02/17/comment-ubs-suisse-a-orchestre-un-vaste-systeme-d-evasion-fiscale-en-france_
      #Fraude fiscale #Finance

      "Alors que l’ex-entraîneur de football Guy Roux, qui a fini par rapporter en France 3,1 millions d’euros, est considéré par le fisc comme ayant eu un rôle « actif » dans la dissimulation de ses avoirs. Contactés par Le Monde, tous disent être désormais en règle avec le fisc français."

      Affaire UBS : Guy Roux et Lizarazu avaient des millions d’euros cachés en Suisse | Economie - lesoir.be
      http://www.lesoir.be/1125355/article/economie/2016-02-18/affaire-ubs-guy-roux-et-lizarazu-avaient-des-millions-d-euros-caches-en-suiss

      "L’ancien entraîneur de football Guy Roux est quant à lui considéré comme un fraudeur « actif ». Celui-ci a intentionnellement caché 3,1 millions d’euros sur un compte UBS, qu’il a ensuite rapatrié en France."

      #Fraude/ évasion_fiscale
      Depardieu ne veut pas payer d’impôts "à des cons qui pensent qu’ils font le bien"
      https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/depardieu/la-france-est-devenue-une-petite-chose-dont-on-ne-parle-plus-selon-depa

      Il estime que l’Etat "n’a pas besoin de politicien à [sa] tête". "Ce qu’il nous faut, c’est un grand gestionnaire, un grand VRP qui nous représente à l’étranger", un rôle dans lequel excelle Nicolas Sarkozy, selon Gérard Depardieu. L’ancien président "a trouvé la paix avec Carla, 

      –Accueil | La Gauche Moderne
      http://www.lagauchemoderne.com

      Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/04/07/le-nouveau-mouvement-d-emmanuel-macron-salue-par-le-medef-et-a-droite_489772

      "Emmanuel Macron a espéré, mercredi, parvenir à « construire quelque chose d’autre », à « essayer d’avancer » face aux « blocages de la société ». Pour ce faire, il a précisé que son mouvement serait « ouvert », « pas à droite, pas à gauche »."

      #Novlangue
      L’occasion de poster cette prestation de T.Guénolé, sans commentaire (à partir de (5mn 50s) :
      La communication politique a-t-elle tué la politique ? (2/6) - Ce soir (ou jamais !) - 11/04/2014 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x1np53m_la-communication-politique-a-t-elle-tue-la-politique-2-6-ce-soi

      Le changement, c’est maintenant ! Clip Officiel François Hollande - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=HYlKhpWVQ5Y

      Lettre aux familles nobles des 7 royaumes | Gouvernement.fr
      http://www.gouvernement.fr/lettre-aux-familles-nobles-des-7-royaumes

      La "loi Travail" vous parle sur Twitter - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-02-25/La-loi-Travail-vous-parle-sur-Twitter-id19695

      Seine-Saint-Denis : l’UDI parodie "Game of Thrones" pour un clip de campagne
      http://www.rtl.fr/actu/politique/seine-saint-denis-l-udi-parodie-game-of-thrones-pour-un-clip-de-campagne-7769459

      Avec "Hé oh la gauche !", Stéphane Le Foll veut défendre le bilan de François Hollande
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/24/stephane-le-foll-bilan-francois-hollande-politique_n_9767614.html

      Prochains slogans, "Si tu votes #PS, t’auras un Kinder !", "Avac Sarko, la France c tro bo !" ?

      Du moisi à Béziers par Politis | Politis
      http://www.politis.fr/articles/2016/06/du-moisi-a-beziers-34816

      "Robert Ménard a profité de l’occasion pour lancer son mouvement « Oz ta droite ! »"

      –Bruno Le Maire fait le show - Le Petit Journal du 07/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1369862

      #Les_Républicains chez Gilles Bouleau - Le Petit Journal du 09/03 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1370555
      #UMP_LR
      La jeunesse Sarkosienne - Le petit Nicolas Sarkozy illustré
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1736005566611696&id=1462975137248075

      http://zinc.mondediplo.net/messages/10802#message16143
      UE :
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message17611
      http://zinc.mondediplo.net/messages/14296

      Nouvelle Gauche : pourquoi le groupe PS ne s’appelle plus socialiste ? - Le Point
      http://www.lepoint.fr/politique/nouvelle-gauche-pourquoi-le-groupe-ps-ne-s-appelle-plus-socialiste-27-06-201
      Franck Riester nommé co-président du groupe des « constructifs » au côté d’un UDI
      http://www.lefigaro.fr/politique/2017/06/27/01002-20170627ARTFIG00142-franck-riester-nomme-co-president-du-groupe-des-c
      Avec Le Maire, le "renouveau, c’est Bruno" à Bercy
      http://www.europe1.fr/politique/avec-le-maire-le-renouveau-cest-bruno-a-bercy-3333698
      et aussi

      « Gérald Darmanin, [...] ministre de l’Action et des Comptes publics. »

      http://www.lesrepliques.com/photo/art/default/17352483-21863119.jpg?v=1506583911

      http://www.lesrepliques.com/photo/art/default/17392014-21894140.jpg?v=1506781047
      http://www.lesrepliques.com/La-tribune-de-Benoit-Hamon-contre-la-loi-de-securite-interieure_a2003.

      -[ ]
      Sport, gestion d’image :
      Solution éprouvée pour passer du statut de gros blaireau à celui de bienfaiteur : 1) Se rendre à un match de football 2)Se faufiler de manière à atteindre l’arbitre 3)Le bousculer 4)Clamer votre innocence et affirmer en avoir une preuve filmée quand bien même toues les images diffusées dans les médias prouvent le contraire (technique dite du foutage de gueule décomplexé) 5)Attendre la décision d’une sanction de la FFF 6) Attaquer la FFF pour avoir entravé votre parcours professionnel du fait de ladite sanction 7)Attendre que la FFF se décide à négocier puis à verser 20 000 euros aux Restos du Coeur 8)Faire un gros bras d’honneur aux gosses qui respectent les arbitres (faut vraiment être con pour avoir des principes de ce genre dans le milieu du foot)

      Affaire Leonardo : la FFF verse 20 000 € aux Restos - SO FOOT.com
      http://www.sofoot.com/affaire-leonardo-la-fff-verse-20-000-e-aux-restos-213924.html

      Joueur talentueux mais en quête de notoriété, vous désirez disposer de foules acclamant votre nom, s’arrachant votre maillot et réclamant votre transfert dans un plus grand club ? Solution simple et éprouvée agréée par le label "J’emmerde-le-monde" (qui prouve sa fiabilité chaque jour dans les secteurs politiques et médiatiques) : 1)Frauder le fisc alors que vous êtes millionnaire, de préférence dans un pays qui a subi la "crise" des subprimes et ses répliques de plein fouet (bonus si une partie de la population s’est faite expulsée de son domicile en raison de ses dettes envers un secteur bancaire renfloué par les deniers publics, bonus AAA si cette expulsion n’annule pas la dette des ménages mis à leur porte) 2)Négocier avec le fisc après que celui-ci ait ouvert une enquête 3)Commander un blason du label "J’emmerde-le-monde" et le faire coudre à la place de celui de votre club sur votre maillot 4)Faire un gros bras d’honneur à vos fans qui vous acclameront d’autant plus.

      Mascherano empêtré dans une affaire de fraude fiscale ?
      http://www.ecofoot.fr/mascherano-fraude-fiscale-253
      Justice - Une enquête pour fraude ouverte contre Javier Mascherano (Barça)
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Une-enquete-pour-fraude-ouverte-contre-javier-mascherano-barca/594485
      Justice - Javier Mascherano a accepté d’être condamné pour fraude fiscale
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Javier-mascherano-a-accepte-d-etre-condamne-pour-fraude-fiscale/626798
      Justice - Le procès pour fraude fiscale de Messi débutera le 31 mai
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-proces-pour-fraude-fiscale-de-messi-debutera-le-31-mai/626423
      #Bêtisier #Divers #Football #Fraude_fiscale

      –Taxe à 75 % : bataille d’arguments entre politiques et professionnels
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/31/bataille-d-arguments-sur-la-taxe-a-75-dans-le-foot_3506435_823448.html

      Joueurs moyens surpayés, même dans les grilles de salaires du football professionnel, clubs français incapables de battre des clubs comme Esbjerg, Limassol, l’Hapoel Tel-Aviv ou Nicosie (de mémoire) cette saison là, mais un mot d’ordre : cette taxe va nuire à la compétitivité des clubs français...

      Valenciennes épinglé dans un reportage de France 2 sur le transfert de Carlos Sanchez - France 3 Nord Pas-de-Calais
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2013/09/12/valenciennes-le-vafc-epingle-dans-un-reportage-de-franc

      –L’émission de sport selon D8 :
      Qui a la plus grosse ? - TPMS - 07/01/2016 - D8 - La nouvelle grande chaîne
      http://www.d8.tv/d8-sport/pid8340-d8-touche-pas-a-mon-sport.html?vid=1348428
      #Idiocratie #Idiocracy #Médias_Idiocratie #Médias_Idiocracy

      –Jeter de l’huile sur le feu en instrumentalisant l’anti-racisme : Le Graet est bien dans la lignée de nombre de dirigeants crétins et abjects. Peut-être un trait d’époque.
      https://www.facebook.com/lequipedusoir/videos/993378684067844/?comment_id=993403167398729
      http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

      « Mais quand les cyniques manquent ce sont les imbéciles qui prolifèrent. Le néolibéralisme aura été leur triomphe : ils ont été partout. Et d’abord au sommet. »

      Bleus - Noël Le Graët juge « stupides » les attaques d’Eric Cantona contre Didier Deschamps
      http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Noel-le-graet-juge-stupides-les-attaques-d-eric-cantona-contre-didier-deschamps/684144

      L’arroseur arrosé.

      -"Le président de la FFF Noël Le Graët a qualifié de « stupides » les propos d’Eric Cantona, qui a accusé Didier Deschamps de ne pas avoir retenu Karim Benzema et Hatem Ben Arfa pour l’Euro 2016 en raison de leurs « origines nord-africaines »." ;
      –"Je ne peux pas imaginer un seul instant que les sélections sont faites en raison de critères qui ne sont pas sportifs », a-t-il ajouté au sujet de cette « attaque minable »."

      Propos minables, on est bien d’accord, et dangereux même.

      Bon, apparemment les cons aussi volent en escadrilles. Après Eric The minable, Jamel (très malheureusement), c’est maintenant Benzema qui montre toute sa classe (http://www.francetvsport.fr/football/euro/euro-2016/propos-de-benzema-noel-le-graet-soutient-didier-deschamps-337711). Petits rappels :

      Benzema n°1 malgré le fait d’avoir abandonné l’équipe en plein match de coupe du monde,

      France - Nigeria (2-0), les notes : Avec ce Valbuena, il ne peut rien leur arriver - Coupe du monde 2014 - Football - Eurosport
      http://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/france-nigeria-2-0-les-notes-avec-ce-valbuena-il-ne-peut-rien-leur-arriver_sto4308949/story.shtml

      « Agaçant et désinvolte à gauche. Benzema n’avait visiblement pas envie de jouer sur l’aile et il a tout fait pour le montrer. Il ne s’est pas contenté de rater tout ce qu’il entreprenait offensivement, il ne s’est jamais replié en défense laissant des boulevards à gauche et exposant Evra qui s’en est plaint à Deschamps à l’heure de jeu. Une attitude négative comme à ses plus sombres heures en Bleu. Son passage dans l’axe l’a complètement relancé notamment après cette combinaison parfaite avec Griezmann (69e) ou une tête vicieuse (79e) qui aboutit au corner victorieux. »

      Et un gros passage à vide, même s’il n’était pas le seul concerné, loin de là.

      Karim Benzema, 1010 minutes sans marquer en équipe de France entre 2012 et 2013 - Qualif. Coupe du monde 2014 2014 - Football - Eurosport
      http://www.eurosport.fr/football/world-cup-qualification-uefa/2014/karim-benzema-1010-minutes-sans-marquer-en-equipe-de-france-entre-2012-et-2013_sto3684804/story.shtml

      Plus, évidemment, la "sextape" :
      La question (qui peut fâcher) du week-end - Deschamps soutient-il trop Benzema ? - France Football
      http://www.francefootball.fr/news/Didier-deschamps-soutient-il-trop-karim-benzema/642554

      Les manipulateurs comme Benzema ou Cantona font le jeu des racistes (des vrais, j’entends) bien plus qu’ils ne les combattent.
      Valeurs Actuelles et N.Morano doivent trépigner à l’idée de leurs prochaines sorties.

      –Affiche de DSK à Toulon : Mourad Boudjellal voulait « choquer les cons »
      http://www.20minutes.fr/sport/1116039-20130311-20130311-affaire

      "« Les femmes dont la préoccupation première aujourd’hui est de savoir qui est le successeur de Benoît XVI, ont pu évidemment être choquées ! Mais les autres non, j’en suis persuadé. Ce n’est que de l’amusement (…). Quand je pense à un truc amusant, je ne me soucie pas beaucoup de l’avis des cons. Sinon je ne ferais rien. Accessoirement, quand j’arrive à choquer un peu les cons, j’ai réussi ce que je voulais faire. »"

      Mourad Boudjellal : "Oui, le rugby français est raciste"
      http://www.sudouest.fr/2012/01/24/mourad-boudjellal-oui-le-rugby-francais-est-raciste-614287-773.php

      « Dans le rugby, je pense que tout ça (ses origines, ndlr) ne me donne pas la même respectabilité que d’autres présidents. J’en suis intimement convaincu », ajoute le président toulonnais qui dit avoir été victime d’"insultes racistes dans les stades" et recevoir « régulièrement du courrier dans lequel on (le) traite de ’sale Bougnoule’ ».

      Mercredi, le président de Toulon est convoqué devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR), pour avoir parlé de « sodomie arbitrale » à la suite de la défaite de son équipe à Clermont (25-19) le 8 janvier. Il risque de 60 jours de suspension à la radiation.

      « Cette convocation démontre les limites du rugby (...). Pour moi, les gens qui sont choqués par le mot ’sodomie’ sont des vieux cons et je n’ai pas envie d’être un vieux con », affirme le dirigeant du RCT"

      RC Toulon : la charge misogyne de Boudjellal contre une journaliste de RTL
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/rc-toulon-la-violente-charge-de-boudjellal-contre-une-journaliste-de-rtl-

      Avec ce genre d’"ennemis" dans le monde du sport, l’extrême droite n’a pas besoin de faire campagne.

      Ah oui, aussi, surtout en fait, dans Des Paroles et des Actes (de mémoire), pour apporter la contradiction à Marine Le Pen, David Pujadas n’a rien trouvé de plus intelligent que de faire appel à un personnage aussi crédible que le président du RCT.
      #Médias

      Et les Aulas, Labrune, Domenech, Courbis(-Montanier), Zidane(-Benzema)...

      Benzema à l’Euro ? Entre Zidane et Hollande, la France balance - BRP HD - Le sport, plein écran
      http://blog.lefigaro.fr/football/bruno_roger-petit/2016/01/zidane-a-deux-qualites.html

      « Maintenant, ce qui m’importe, c’est que je ne vois pas Karim plus préoccupé que cela lorsqu’il est sur le terrain »"

      Real Madrid : Zidane en a assez de l’affaire Benzema
      http://www.footmercato.net/breves/real-madrid-zidane-en-a-assez-de-l-affaire-benzema_171961

      « J’en ai marre. Lui encore plus. Il veut parler de foot, se concentrer sur ça, son travail au quotidien. Il ne manque pas grand-chose pour que l’on oublie cette affaire. Je l’espère ».

      –Bachelot, les caïds immatures et les gamins apeurés | Video MYTF1News | Wat.Tv
      http://www.wat.tv/video/bachelot-caids-immatures-gamins-2wknl_2exyh_.html
      Venant de l’UMP...

      –Plus léger :
      Contre la vidéo  : "L’universalité du football"

      Juventus adulte blanc noir - Decathlon
      https://www.decathlon.fr/juventus-adulte-blanc-noir-id_8363779.html
      https://www.decathlon.fr/media/836/8363779/big_48a267e28cd34a918a60191221ee0e18.jpg
      BUT STADIUM - Wesco Family
      http://www.wesco-family.fr/47215171-but-stadium.html?gclid=Cj0KEQjw2fLGBRDopP-vg7PLgvsBEiQAUOnIXHU
      http://www.wesco-family.fr/media/catalog/product/cache/2/small_image/100x100/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/4/7/47215_P_47215_P@P2@XL.jpg
      Location d’arbitres ? De stade ?

      La rupture de la continuité du jeu :

      Résultats Google Recherche d’images correspondant à http://www.toolito.com/wp-content/uploads/2014/12/pires-simulations-football-plongeon.jpg
      https://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.toolito.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F12
      http://www.toolito.com/wp-content/uploads/2014/12/pires-simulations-football-plongeon.jpg

      Le romantisme, ces faits qui "font partie du foot" (et tant pis pour le http://img.fifa.com/mm/photo/worldfootball/general/70/02/48/700248_full-lnd.jpg)


      http://md1.libe.com/photo/111933-image-tv-de-la-main-de-thierry-henry-contre-l-irlande-le-18-novembr

      Mondial 2010, Brésil - Kaka expulsé ! - Goal.com
      http://www.goal.com/fr/news/758/coupe-du-monde-2010/2010/06/20/1986649/mondial-2010-br%C3%A9sil-kaka-expuls%C3%A9

    • #Idiocratie #Idiocracy #Médias_Idiocratie #Médias_Idiocracy

      Contre « le cirque politico-médiatique établi et sa logique de spectacularisation du monde » (tribune) Alain Accardo 28 Décembre 2017 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Contre-le-cirque-politico-mediatique-etabli-et-sa

      "Le capitalisme est à cet égard non seulement une vaste entreprise de spoliation et d’asservissement des masses plébéiennes par des oligarchies richissimes mais encore une entreprise de crétinisation systématique"

      "En toute logique on devrait s’attendre à ce que la critique des médias institutionnels soit une préoccupation prioritaire de tous les opposants à l’ordre établi."

      "Aujourd’hui l’activité politique tient à peu près toute dans les effets d’annonce, « la comm’ », aussi sonore que creuse. Le vrai pouvoir, moins racoleur mais nettement plus efficace, est aux mains des multinationales"

      http://www.vibrationclandestine.com/wp-content/uploads/2015/01/140113_la-revue-dessinee-18-BFM-priere-polemique-de-merde-72.j

      –Souvenirs...

      –Tout en finesse
      iTELE HD - Générique ÉDITION SPÉCIALE (2015) - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x38jx5a_itele-hd-generique-edition-speciale-2015_news

      –Toujours informer sur l’essentiel...
      Dans les hebdos, la dramaturgie électorale plutôt que le mouvement social - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Dans-les-hebdos-la-dramaturgie-electorale-plutot

      –Arnaud Montebourg au Mont Beuvray - Le Petit Journal du 17/05 - CANALPLUS.FR #PS
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1392071
      –Horreur : des « pas concernés » sont dans la rue contre la loi El Khomri ! - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Horreur-des-pas-concernes-sont-dans-la-rue-contre

      –Insoutenable attente du renouveau :
      Hollande : le dernier combat - 12/02/2016 - News et vidéos en replay - C dans l’air - France 5
      http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/diffusions/12-02-2016_458974

      « François Hollande a mis fin hier à un long suspense : le remaniement gouvernemental, annoncé depuis plusieurs semaines, a enfin eu lieu »

      –Un élu du Front national remporte la Star Academy, par Julien Salingue - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-elu-du-Front-national-remporte-la-Star-Academy

      –Pour y voir plus clair, le journalisme politique au prisme de la « lunettologie ». par Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Pour-y-voir-plus-clair-le-journalisme-politique-au-prisme-de-la-lunettologi

      –Hollande - Gayet - Trierweiler : un vaudeville écrit et mis en scène par les médias ? par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hollande-Gayet-Trierweiler-un-vaudeville-ecrit-et-mis-en-scene-par-les-medi

      –Le lundi de la déprime (minute 22 et suivantes). Le Petit Journal du 19/01 - Avec Sandrine Kiberlain - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1352837
      #Idiocracy médiatique et #Sciences

      –Noël, son sapin et ... ses marronniers ! par Nima Kargar | StreetPress
      http://www.streetpress.com/sujet/118609-noel-son-sapin-et-ses-marronniers

      –Euro 2016 : TF1 troque l’information contre son partenariat avec l’Équipe de France - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Euro-2016-TF1-troque-l-information-contre-son

      –JT de France 2 : bref, Adama Traoré est mort - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/JT-de-France-2-bref-Adama-Traore-est-mort

      "Il faut dire qu’au soir de la manifestation de soutien à Adama Traoré, de plus âpres affaires ont retenu l’attention de la rédaction de France 2, des affaires jugées plus importantes au regard de la hiérarchisation des sujets balayés par cette édition du soir, et dont les téléspectateurs ne sauraient être privés [1]. Parmi ceux-ci, l’immanquable chassé-croisé estival a eu non seulement le privilège d’ouvrir le journal mais aussi d’être décliné, sur un peu plus de sept minutes – apprécions la disproportion – en divers « reportages », allant des éternelles fenêtres sur automobilistes immobilisés au « carnet de route » pour vivre les bouchons en direct : « Nous sommes à Valence, il est huit heures. L’objectif pour nous c’est d’aller à Narbonne, on va voir si on y arrive. »"

      –Autre classique : Grève des agents SNCF : Le Parisien s’assure que ses lecteurs n’ont rien compris - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Greve-des-agents-SNCF-Le-Parisien-s-assure-que

      "Si les raisons de la grève sont rapidement expédiées et très partiellement évoquées, la journée des usagers est, elle, abondamment documentée ! Jugez plutôt :
      – Deux vidéos de témoignages d’usagers, dans lesquelles la sempiternelle « prise en otage  » est évidemment évoquée
      – Un diaporama original montrant les usagers montant difficilement dans les trains ou attendant sur les quais (« la galère des usagers franciliens »)
      – Un article sur les suites du mouvement au titre suggestif (« Le pire est-il à venir ? »)"

      –Remaniement : la course aux (fausses) infos de BFM TV et iTélé (VIDEO)
      http://www.programme-tv.net/news/tv/50657-remaniement-la-course-aux-fausses-infos-de-bfm-tv-et-itele-video

      –Comment le “retour” de Nicolas Sarkozy a “surpris” BFMTV - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/comment-le-retour-de-nicolas-sarkozy-a-surpris-bfmtv,146512.php

      "« L’actualité politique marquée par Nicolas Sarkozy, avec un jogging improvisé à la mi-journée. »"

      "« Et ceux-là, ce qu’ils attendent, c’est un discours très musclé [encore ? attention au claquage] sur ces sujets que sont l’immigration, les valeurs, l’identité, l’islam. » Et il serait dommage de ne pas répondre à leurs attentes (suscitées par qui ? par quoi ?) à propos de l’immigration-les-valeurs-l’identité-l’islam."

      "« C’est bien sûr le J1 de cette campagne pour la primaire des Républicains de Nicolas Sarkozy. » Un reporter, Julien Arnaud, annonce une grande première : « C’est la première fois qu’il vient ici, à son QG de campagne, vous le voyez (...) On a pu apercevoir à travers les vitres fumées, dans le hall, à l’accueil, un comptoir avec écrit en gros “Tout pour la France”, c’est le titre du livre de Nicolas Sarkozy. » Encore un scoop que BFMTV n’aura pas."

      "Soudain, Julien Arnaud s’illumine : « Nicolas Sarkozy qui est en train d’arriver ici à son QG. On va vivre cette image en direct. »"

      "« C’est ce qu’il sait faire de mieux, Nicolas Sarkozy, c’est être sur l’avant-scène médiatique. Il a l’intention d’occuper tout l’espace. Il veut que l’on parle de lui. » Heureusement, BFMTV ne tombe pas dans ce piège. Pas plus que France 5, qui a invité Yves Thréard à C dans l’air pour prendre du recul et parce que Christophe Barbier était déjà invité la veille."

      "« Aujourd’hui, interdiction pour les journalistes d’entrer dans les locaux, reprend la journaliste. Mais on a quand même réussi à y rentrer. » Bravo ! Bel exemple d’investigation journalistique ! Du coup, le scoop d’iTélé est confirmé : le comptoir de l’accueil porte bel et bien l’inscription « Tout pour la France »."

      –Michel Drucker lance “L’école des fans”… de France Télévisions - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/michel-drucker-lance-l-ecole-des-fans-de-france-televisions,1466

      "« Bienvenue sur franceinfo :. Il est 10 heures, à la une de ce nouveau journal, ce coup de tonnerre dans le basket tricolore, c’en est terminé pour Tony Parker. » Je suis conquis. Aucun doute, la chaîne info du service public se distinguera par la qualité de sa hiérarchie de l’information.
      « Il y a des grandes signatures qui nous rejoignent, de grands éditorialistes, se réjouit Michel Drucker. Il y a Jean-Michel Aphatie"

      –La fabuleuse démission d’Emmanuel Macron (et le mystère de la navette fluviale) - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/la-fabuleuse-demission-d-emmanuel-macron-et-le-mystere-de-la-nav

      "« Mais avec une structure de popularité aberrante, en tout cas très composite puisqu’il était plus populaire à droite qu’à gauche, il avait une structure sociale de popularité qui était celle d’un ministre de droite. »"

      "Amandine Bégot demande : « Est-ce que c’est le genre de phénomène, Macron, qui peut faire “pschitt” ? » « Oui, tout à fait. » Et même « prout » s’il mange trop d’artichauts. « C’est un produit politique nouveau et très attrayant. » Là-dessus, tout le monde est d’accord (à la télé). « Mais quand on passe aux intentions de vote, il y a très peu de concrétisation. » Les intentions de vote font preuve d’un manque de discernement exaspérant. « C’est assez étonnant, quand on observe ce que veulent les Français, reprend Amandine Bégot, qui bénéficie d’une ligne directe avec lesdits Français. Ils nous parlent de changement, d’envie de changement et malgré tout, on voit que ceux qui incarnent une vraie modernité, une vraie nouveauté, ils ont du mal à décoller. » Et voilà, c’est toujours pareil, les vilains archaïsmes étouffent la vraie modernité."

      "L’envoyé spécial à Bercy récapitule : « Emmanuel Macron va s’exprimer publiquement en conférence de presse. C’est la phase 3 de cette journée. La phase 1, ça a été une réunion avec les membres de son cabinet ; la phase 2, ça a été un départ de Bercy en navette fluviale que vous avez pu suivre en direct sur BFMTV. » Ah non, je l’ai ratée. Heureusement, elle est rediffusée en boucle pour me permettre d’admirer indéfiniment la prouesse de communication fluviale."

      "TF1 a organisé une croisière au long cours pour le démissionnaire. Trente minutes lui sont entièrement consacrées, seulement dix pour les restes de l’actualité."

      Emmanuel Macron superstar médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Emmanuel-Macron-superstar-mediatique

      " Macron à la plage, à Henri IV, à l’ENA, Macron banquier d’affaires, à Davos, Macron décontracté, qui se défend d’être « du sérail »… mais aussi Macron au casino, à Rungis, Macron et son épouse, à l’anniversaire de Line Renaud avec Johnny Halliday et Vanessa Paradis. Et le journaliste de s’émerveiller : « Macron fait parler, Macron fait vendre, on ne compte plus les "unes" de journaux qui lui sont consacrés »"

      "pour lui Macron « a réussi à incarner une forme de modernité […] en se présentant comme celui qui dit les vérités qui fâchent, on l’a vu sur l’ISF, sur les 35h, tout ça lui a attiré la sympathie de nombreux Français, celle des entrepreneurs en particulier »"

      "Le peu de temps restant sera consacré à l’accord dans le secteur laitier, l’amende infligée à Apple et la sortie d’une comédie, Un petit boulot. Pas un mot sur l’accord transatlantique ; pas un mot sur la condamnation de la France par l’ONU."

      Sur France 2, la “fusée” Macron “prend la mer” et le journalisme se noie à l’atterrissage - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/sur-france-2-la-fusee-macron-prend-la-mer-et-le-journalisme-se-n

      "La journaliste estime le futur candidat « ni de droite ni de gauche mais très anglo-saxon », et l’on entend ce dernier prononcer : « What we need is much more flexibility. »"

      "Guillaume Daret, vous avez en main les dernières intentions de vote. » Chouette, une analyse à base de sondages, ça change des éditos à base de sondages. L’expert cite « une étude réalisée par l’institut Kantar-Sofres » (qui est un institut comme Emmanuel Macron est une fusée) selon laquelle le futur candidat gagne au premier tour contre Hollande comme contre Valls. « Emmanuel Macron apparaît donc bien comme le meilleur candidat de la gauche réformiste. »"

      "« il couvre tout le champ politique à l’exception des extrêmes ». Et l’extrême centre alors ? "

      " David Pajadas appelle une envoyée spéciale « devant le QG d’Emmanuel Macron. Qu’a-t-il fait ces dernières heures ? Est-il toujours présent ? » Ça m’étonnerait, il a rattrapé François Hollande à Marrakech. « Oui, il est a priori toujours dans son nouveau QG. »"

      " France 2 a d’autres importantes révélations à faire, notamment sur « les fausses promesses des SAV ». Un véritable scandale, qui relègue aux oubliettes la moindre évocation des fumeuses élucubrations d’un homme d’affaires douteux sur un site tendancieux à propos de l’incertain financement de la campagne d’un ancien président de la République à nouveau candidat à la présidence. La dure loi de l’actualité… "

      L’Obs observe Emmanuel Macron... jusqu’à L’Obsession ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-Obs-observe-Emmanuel-Macron-jusqu-a-L-Obsession

      À Challenges, une voix s’élève contre le Macron-bashing médiatique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/A-Challenges-une-voix-s-eleve-contre-le-Macron?var_mode=recalcul

      "« [leur] vision crypto complotiste du phénomène Macron ne mériterait sans doute pas qu’on s’en préoccupe autant ». Mais on croit comprendre que d’où qu’elle vienne, l’hypothèse d’une focalisation, disons, disproportionnée de la plupart des médias français sur la personnalité d’Emmanuel Macron ne mériterait que le qualificatif infamant et disqualifiant, quand bien même le préfixe « crypto » lui serait accolé, de « complotiste »."

      "si Emmanuel Macron s’est imposé à la presse (et pas l’inverse), c’est parce que « les Français semblent [l’]entendre et se satisfaire » de lui"

      Quand deux économistes étrillent la vision et le bilan économique de Macron - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/economie/quand-deux-economistes-etrillent-la-vision-et-le-bilan-economique-de-macr

      « On voulait montrer que derrière les phrases chocs qui paraissent de bon sens, ses raisonnements économiques n’ont rien de nouveau. Ils sont mis en place depuis pratiquement une trentaine d’années et ne donnent aucuns résultats »

      "L’analyse se fonde sur une méthode simple : la confrontation des idées de Macron à l’épreuve des décisions économiques prises depuis 1945 et les résultats qu’elles auraient démontré en France et dans le monde. « C’est important de le faire car la mémoire concernant les effets des politiques appliquées semble de plus en plus courte », ajoute Thomas Porcher."

      ""L’Etat doit continuer à donner plus de souplesse au marché du travail", assène l’ex-ministre de l’Economie"

      Propos d’un iconoclasme confondant dans le monde de "l’actu" en effet... (https://fr.wikipedia.org/wiki/Iconoclasme)

      ""Une analyse de ces trente dernières années montre au contraire que 17 réformes visant à flexibiliser le marché du travail français ont été mises en place entre 2000 et 2013, sans que le chômage ne recule", rétorquent les deux auteurs. Ils rappellent au passage qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur la corrélation entre flexibilité du marché de l’emploi et niveau de chômage."

      ""Si j’étais chômeur je n’attendrais pas tout de l’autre""

      "cette représentation du chômeur paresseux ne tient pas sauf à penser qu’il y a des périodes d’épidémie de paresse, notamment au moment des crises de 1929 et 2008"

      "Des déclarations comme "toute autre politique est un mirage" ou "le FN est un Syriza à la française" montrent selon eux, que l’ex ministre a une vision binaire du monde : "ouverture vs repli", "pro-européen vs eurosceptique", "nucléaire contre le retour à la bougie". "Ce schéma qui interdit la réflexion est clairement un danger pour la démocratie »"

      Et, il faut le répéter, d’une originalité éclatante à l’opposé des mantras altermondialistes que les éditorialistes, tous de gauche, cela va de soi, nous assènent à longueur d’années.

      "Sur le bilan du ministre, les deux auteurs ne sont pas plus tendres : « Une pâle copie de ce qui s’est fait quelques années plus tôt en Italie et en Espagne », tranchent-ils. La loi Macron est en effet selon eux un duplicate de la loi italienne Libéralisation et promotion de la concurrence et de la compétitivité, conduite, elle aussi par « un gouvernement dit de gauche », celui de Romano Prodi. Le genre de réforme grégaire dans la droite mouvance d’une Europe libérale qui fait de Macron "un élève modèle de la commission européenne (...) « incapable de faire autrement de suivre l’air du temps »."

      " « Les problèmes d’une entreprise, quel que soit le secteur, ne peuvent provenir, pour lui, que d’un manque de compétitivité/coût et plus précisément d’un compromis social trop généreux avec le salarié »"

      autres exemples de modernité top tendance : http://zinc.mondediplo.net/messages/17118#message32557
      #Médias #Discours_orthodoxes #Novlangue

      Dans les hebdos, la dramaturgie électorale plutôt que le mouvement social - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Dans-les-hebdos-la-dramaturgie-electorale-plutot?recherche=dramaturgie

      "l’essentiel est ailleurs ; car quel que soit le résultat de cette course à l’échalote, quelle meilleure façon de dicter l’agenda politique, social et économique, du moment et à venir, que d’offrir, chaque semaine, une nouvelle tête de gondole politique en majesté ?
      Au gré des « unes » et du dernier visage promu, se dessine inéluctablement ce dont il faut parler… et ce dont on ne parlera pas, ou si peu, ou si mal. Imposer les problématiques qui s’imposent, orienter le regard du lecteur davantage vers les jeux d’appareils et les stratégies politiciennes que vers les questions d’intérêt général et les luttes collectives en cours, telle est la redoutable tâche de ces magazines"

      "C’est un des effets les plus profonds mais les plus inaperçus de ce journalisme politique paresseux : à orchestrer si minutieusement la ronde de candidats interchangeables, la politique se trouve vidée de sa substance, réduite qu’elle est à une affaire de personnes et de querelles personnelles. Exalter la compétition comme forme à la fois normale et ultime de la démocratie en affichant chaque semaine un individu toujours semblable et toujours différent en couverture, c’est mettre en scène la vie politique sur le modèle d’une course hippique et accepter tacitement – sinon encourager – qu’il en soit ainsi."

      "L’amour inconditionnel de nombreux journalistes « politiques » pour cette dramaturgie électorale explique, en outre, leur incompréhension devant certains mouvements non-identifiés, et, partant, leur incompétence à en rendre compte. Le corollaire de cette dépolitisation paradoxale, qui appréhende essentiellement la politique par le petit bout de la lorgnette électorale, est la personnalisation à outrance de la vie politique. Qu’on le veuille ou non, se concentrer sur une poignée d’individus, c’est faire des ambitions personnelles l’enjeu majeur des temps présents et à venir, au mépris des questions d’intérêt général."

      "Peu importe, au fond, tant qu’ils parviennent, à coups de « unes » saisissantes, à orchestrer les débats et à en délimiter le périmètre. Nul besoin de censure directe et brutale : cette focalisation persistante et disproportionnée sur le cirque électoral entretient les apparences démocratiques, tout en occultant efficacement certaines thématiques « sensibles » car éminemment politiques."

      Alain Juppé : et si ce n’était pas lui ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Alain-Juppe-et-si-ce-n-etait-pas-lui


      Pseudo-journalisme politique au Parisien : ça va durer encore longtemps ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Pseudo-journalisme-politique-au-Parisien-ca-va

      Hollande renonce : les journalistes-pronostiqueurs avaient vu juste ! - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hollande-renonce-les-journalistes-pronostiqueurs

      Laurent Delahousse prouve sa pugnacité face à Alain Juppé - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/laurent-delahousse-prouve-sa-pugnacite-face-a-alain-juppe,147219
      http://images.telerama.fr/medias/2016/09/media_147219/laurent-

      "« Et le grand témoin politique de ce soir, réapparaît Laurent Delahousse, c’est Alain Juppé. Il y a une question ce soir qui agite tous les Français : que doit-on faire de ces personnes fichées S ? » Merci Laurent Delahousse, je me trouvais justement très agité pour un dimanche soir, j’en ai maintenant l’explication, c’est juste que je me souciais des personnes fichées S"

      "« Malgré tout, Emmanuel Macron a bien l’intention de multiplier dans les prochaines semaines ce genre de déplacements. » Et France 2 a bien l’intention de multiplier les reportages à chaque « immersion en chaussures de ville mais sans cravate »."

      Agression de Kim Kardashian : BFMTV dénonce l’insécurité du 8e arrondissement - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/agression-de-kim-kardashian-bfmtv-denonce-l-insecurite-du-8e-arr

      “Une ambition intime”, la première émission de politique-affliction - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/une-ambition-intime-la-premiere-emission-de-politique-affliction

      Sur iTélé, la leçon de journalisme de Jean-Marc Morandini - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/sur-i-tele-la-lecon-de-journalisme-de-jean-marc-morandini,148995
      http://images.telerama.fr/medias/2016/10/media_148995/sur-itele-la-lecon-de-journalisme-de-jean-marc-morandini,M382690.jpg

      "« Morandini Live, c’est donc parti, l’actualité décryptée par les médias. » Les médias sont ici représentés par Jean-Marc Morandini. « Notre dossier va s’intéresser à Stéphane Plaza, l’animateur star de M6. Quel est son secret ? »"

      "L’animateur enchaîne : « Dans un instant, Morandini Zap, le zapping, c’est ici et nulle part ailleurs. »"

      "« … j’ai entendu qu’il y avait un grand projet secret sur les 30 ans de M6. C’est vrai ? » « Je devrais être en duo avec Karine Le Marchand, oui. » « Information exclusive que nous donne Stéphane ce soir !, réagit immédiatement Jean-Marc Morandini, qui n’a rien perdu de ses réflexes journalistiques."

      "« Il nous a révélé en exclusivité qu’il préparait les 30 ans de M6, il nous a également révélé en exclusivité qu’il allait sans doute faire un an de pause au théâtre, récapitule Jean-Marc Morandini en exclusivité. Deux informations exclusives qu’on vous a apprises ce soir dans Morandini Live. »"

      "« 14 millions ! 14 millions de téléspectateurs, c’est le record de Cyril Hanouna pour ses trente-cinq heures d’antenne sur C8. »"

      Indépendance, au-delà d’un mot creux, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/HALIMI/56794

      "Pas pour M. Nicolas Sarkozy, vieil ami de M. Bolloré : « S’agissant de nos groupes de communication, débarrassons-nous d’abord d’une idée particulièrement fausse, celle de la prétendue trop grande concentration. C’est tout le contraire. Nos groupes sont trop disséminés, trop petits, pas assez internationaux. (…) Il faudra donc complètement revoir les règles propres à ce secteur, en encourageant au lieu de dissuader la constitution de grandes entreprises de communication multimédia (2). » Même si un tel engagement est au moins aussi capital que celui d’interdire le burkini sur les plages, il a été infiniment moins commenté."

       ??

      « On en est au point, en France, où le directeur de Libération, Laurent Joffrin, un vieux compère de M. Hollande, est suspecté de collaborer à la rédaction de certains de ses discours, sans que cela l’empêche ensuite de les commenter un peu partout. »

      Un exemple de journalisme sportif : les commentaires du premier débat de la « primaire de gauche » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-exemple-de-journalisme-sportif-les

      JMA, toujours au top !
      Les prescriptions journalistiques du (bon) Docteur Aphatie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-prescriptions-journalistiques-du-bon-Docteur
      http://www.acrimed.org/+-Jean-Michel-Aphatie-+

      “L’émission politique, la suite” : ni de droite ni de gauche, comme Macron - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/lemission-politique,-la-suite-ni-de-droite-ni-de-gauche,-comme-macron,n5654

      « Vous voulez dire que les Français sont devenus pragmatiques aussi, ils sont moins idéologiques ? »

      A la pointe de l’innovation idiologique (et de l’emploi fictif)
      Lu au FigaroVox : quand on coupe le son de la télé, on entend moins bien - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Lu-au-FigaroVox-quand-on-coupe-le-son-de-la-tele

      Comment le sondologue et le communicant ont-ils procédé pour étudier la « communication non-verbale » ? Tout simplement en… coupant le son. Non ? Si : « nous avons déployé un protocole innovant [sic] forçant nécessairement le trait, qui visait à répondre à une question : si nous demandons à deux échantillons de sujets identiques de regarder un débat avec pour seule différence que l’un d’entre eux seulement ait l’image et le son tandis que l’autre doit se contenter [de l’image] [4], comment seraient jugés les intervenants ? ».

      La boule de cristal hallucinogène de Paris Match - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-boule-de-cristal-hallucinogene-de-Paris-Match
      #Sondages

      "Cet article publié après l’annonce de la non candidature de François Bayrou comporte une conclusion… renversante : « Les scores des autres candidats ne sont pas bouleversés. François Bayrou est crédité de 5,5% d’intentions de vote (=) […]. La décision de François Bayrou de tendre la main à Emmanuel Macron, annoncée en fin d’après-midi, n’était pas encore connue au moment où notre étude a été réalisée. Elle pourrait modifier les résultats dans les jours à venir. »"

      Présidentielle 2017 : Des journalistes sportifs au bord du ring de TF1 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielle-2017-Des-journalistes-sportifs-au

      "Toute la journée, sur LCI, la succursale de TF1 qui organisait la compétition, rien ne nous fut épargné : ni la visite du plateau, ni celle des loges, ni les passages par les QG. Les préparatifs des compétiteurs furent longuement décrits. On spécula sur leur style et leurs atouts rhétoriques"

      "Il ne restait plus qu’à s’interroger sur l’impact possible du physique des candidats. La palme de la réflexion la plus acérée revient sans nul doute à Thierry Arnaud : « Si vous me permettez de dire les choses brutalement, faut pas qu’il apparaisse comme un gamin ce soir Emmanuel Macron. Il y a ce côté juvénile dans son apparence et peut-être que ça jouera en sa faveur, mais on ne peut pas exclure totalement le risque que ça joue aussi en sa défaveur ce soir. »"

      « Grands » journalistes contre « petits » candidats - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grands-journalistes-contre-petits-candidats

      "« Évidemment que oui. Si on veut un débat sérieux, un débat où on aborde les vrais thèmes, il faut se concentrer sur les candidats qui peuvent prétendre vraiment gouverner le pays. Vous savez, avec onze candidats, dont un complotiste, deux trotskistes et celui qui veut coloniser la planète Mars, ce n’est plus un débat, c’est un jeu télévisé."

      "Il est vrai que pour éviter de « confondre la démocratie et la cacophonie », Hervé Gattegno n’envisage pas de limiter les temps d’antenne des éditocrates et leurs bavardages inspirés, notamment sur les chaînes d’information en continu !"

      Présidentielle 2017 : Le « grand débat » à onze disséqué par l’éditocratie - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Presidentielle-2017-Le-grand-debat-a-onze

      « je m’interroge sur cette forme d’irrationalité qui fait que la forme prend le pas sur le fond »

      MAM a fait la réponse parfaite à Alain Duhamel qui l’attaquait sur son âge
      http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/16/mam-a-fait-la-reponse-parfaite-a-alain-duhamel-qui-lattaquait-s_a_218

      Jean-Michel Aphatie s’étonne pour rien. Étonnant, non ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Jean-Michel-Aphatie-s-etonne-pour-rien-Etonnant

      France 3 enquête : « Emmanuel Macron a bien reçu ses chaussettes » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/France-3-enquete-Emmanuel-Macron-a-bien-recu-ses

      Avec LCI, distinguez la gauche de droite de la droite de gauche (et de Rokhaya Diallo) - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/avec-lci,-distinguez-la-gauche-de-droite-de-la-droite-de-gauche-%28et-de-ro

      "« Ça m’intéresse peu de savoir si machin est de #Gauche ou de droite, confie Jean-Luc Mano avant de prouver le contraire. Moi, je pense que Schröder, c’était la gauche, Tony Blair, c’était la gauche. Jeter en dehors de la gauche ceux qui ne sont pas la gauche de la gauche, considérer que Manuel #Valls, c’est pas la gauche… eh ben si, c’est la gauche ! » La gauche d’extrême centre droit. « C’est pas à nous de donner des brevets de gauche ou de droite. » Il suffit que Manuel Valls se proclame de gauche pour le croire."

      #PS #Sociaux_Démocrates

      En 2018, Emmanuel Macron sera plus à gauche (que Georges Marchais) - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/en-2018,-emmanuel-macron-sera-plus-a-gauche-%28que-georges-marchais%29,n542
      #Sondages

      "« De toute façon, c’est un phénomène mondial, note Brice Teinturier. Les enquêtes qu’on réalise au niveau mondial montrent que 78 % des 30 pays sondés [soit 23,4 pays, ndlr] considèrent qu’il y a de plus en plus d’immigrés. » La sondologie ne cesse de faire des progrès : après avoir questionné des individus, puis « les Français », elle est maintenant capable d’interroger les « pays ». « C’est bien normal, on est dans un monde beaucoup plus ouvert. Après, il faut gérer les peurs, voire les fantasmes. » En demandant aux gens s’ils ont peur — dans des sondages de niveau mondial."

      "Bruce Toussaint relaie une nouvelle question : « Brigitte Macron sera-t-elle plus présente en 2018 ? C’est intéressant parce qu’elle fascine les Français. » Oups, pardon, j’ai failli oublier : je suis fasciné. « Et au-delà de la France, assure Christophe Barbier."

      "Macron lors de ses vœux : « Le peuple français est un grand peuple qui parfois sous-estime ses propres ressorts intimes. » Ça alors, comment connaît-il les ressorts de mon intimité ? Peut-être que Brice Teinturier les lui a révélés. « Plusieurs d’entre-vous, ce soir, sont seuls. Alors, à nos concitoyens qui sont dans cette situation, je veux dire qu’ils appartiennent à une grande nation et que les mille fils tendus qui nous tiennent sont plus forts que leur solitude. » Mille fils tendus ? Alors là, bravo ! Ça va faire une chouette couverture pour les sans-abris qui sont seuls ce soir dans le vent glacial."

      "Emmanuel Macron devrait-il mettre un terme à la tradition des vœux présidentiels ? Marie-Pierre de la Gontrie ? » « Non, pourquoi ?, répond la sénatrice socialiste. C’est un rituel auquel les gens sont attachés. » Surtout les gens qui en font l’exégèse sur les plateaux télé."

      "De toute façon, rappelle François de Closets, « c’est un engagement qu’on ne peut pas prendre, étant donné qu’il y a une pression qui fait que si vous créez les abris, les logements pour les sans-abris, vous en avez d’autres qui arriveront. » C’est ce qu’on appelle les générations spontanées de sans-abris."

      –Merci l’artiste.
      Situation de la France : Hazanavicius recadre Brunet - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/x2antm1_situation-de-la-france-hazanavicius-recadre-brunet_news

      –Il y a quelques années, sur France 4, une émission prétendait dénicher les jeunes talents politiques qui feront l’avenir. Et qui de mieux pour cette tâche de renouvellement que (non, ce n’est pas un infaux du Gorafi) Michèle Cotta, Catherine Nay, Alain Duhamel et...Jean-Pierre Elkabbach. Sans surprise, le vainqueur était une caricature des politiques actuels. http://www.programme-tv.net/news/tv/22198-marc-olivier-fogiel-lance-un-tele-crochet-de-la-politique

      #Médias #Bêtisier #C_Dans_L'Air
      "Politique : autrement ! Avec les mêmes.." (04/01/2016).
      Pour en parler, autour d’Yves Calvi :
      Claude Weill, Yves Thréard (qui, après avoir évoqué la question du renouvellement du personnel politique, affirme que les gens sont moins idéologisés et veulent du pragmatisme), Catherine Nay, et Brice Teinturier.

      Du neuf ?, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 4 janvier 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-01-04-Du-neuf

      « Il n’est pas sans saveur d’entendre alors dialoguer sur l’évidence de ce désir de changement des Français un éditorialiste, permanent nomade des plateaux, et un permanent sédentaire, animateur de télévision. Il faut donc de nouvelles têtes, assurent-ils de conserve. L’exigence de réflexivité n’effleurant guère les auteurs de la suggestion, on pourrait ironiser sur l’ampleur du changement proposé. De nouvelles têtes sur les plateaux ? Ils n’y penseraient pas. »

      Entre personnalisation et disqualification, la politique selon « C dans l’air » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Entre-personnalisation-et-disqualification-la

      10mn 20s ; 13mn30s ; 24mn28s : Le Petit Journal du 20/01 - Franz-Olivier Giesbert raconte les années Chirac - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1353233

      L’interview de Macron par Delahousse, “une révolution incroyable qui marque l’Histoire” - Télévision - Télérama.fr
      http://www.telerama.fr/television/linterview-de-macron-par-delahousse,-une-revolution-incroyable-qui-marque-l

      Eric Brunet : "« Ceux qui ne l’ont pas vue devront la regarder parce qu’elle marque l’Histoire. »"

      "Delahousse essaie de lui faire sortir des choses du côté de la pédagogie, et il y arrive ! » Rappelons que la « pédagogie » est l’appellation révolutionnaire de ce que l’on nommait « propagande » dans l’ancien monde."

      Anna Cabana "salue « la modernité de la réalisation parce qu’honnêtement ça fera date, il y aura un avant et un après »"

      Soutiens à Delahousse : la célébration journalistique d’un journalisme aux ordres - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Soutiens-a-Delahousse-la-celebration

      –Le prochain numéro de cette prétendue émission d’histoire (en fait celle du récit à la gloire des "grands" personnages et des ragots de trous de serrures sur le mode de la presse people)
      Secrets d’histoire : Et si Henri III n’était pas mignon - série TV - télé-loisirs
      http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/r6071-secrets-d-histoire/7152858-et-si-henri-iii-n-etait-pas-mignon/#serie-header

      « Secrets d’histoire », le magazine royaliste de France 2 ? Par Blaise Magnin - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Secrets-d-histoire-le-magazine-royaliste-de-France-2#nh1

      « Secrets d’Histoire » sur France 2 : de Gaulle couronné, de Gaulle sanctifié, de Gaulle peopolisé. Par Rémi Lépinay - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Secrets-d-Histoire-sur-France-2-de-Gaulle-couronne-de-Gaulle-sanctifie-de

      Stéphane Bern, propagande ou audimat ? – Veni Vidi Sensi
      https://venividisensivvs.wordpress.com/2015/06/15/stephane-bern-propagande-ou-audimat
      Stéphane, roi de l’audimat (vidéo) – Veni Vidi Sensi
      https://venividisensivvs.wordpress.com/2015/10/11/stephane-roi-de-laudimat-video

      Vu - Spécial Henri III - Le Petit Journal du 20/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid7560-vu.html?vid=1353224

      –21/01/16 : après avoir relayé une image du livre de Sarkozy (une preuve de plus que ces médias complotent contre lui...), I-Télé informe le téléspectateur que celui-là a fait un footing, images à l’appui.

      –Le Mediascope » (Vidéo) Canal + « Il faut une nouvelle république » Clémentine Autin ( Grand Journal)
      http://lemediascope.fr/video-canal-il-faut-une-nouvelle-republique-clementine-autin-grand-jour

      De mémoire :
      Dans le contexte de "l’affaire" Cahuzac, C.Autain affirme qu’il ne s’agit pas, contrairement à ce que certains disaient (sur le plateau ?) d’un fait isolé mais qu’il s’agit d’un problème plus large qui appelle à un changement d’institution (VIème République ?). Duhamel agite alors son doigt accusateur (faisant ici office de crocs des chiens de garde) dans sa direction en lui faisant les gros yeux et l’accuse de tenir le discours du FN.
      Personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu le FN remettre en question la Vème République et son côté monarchie de droit divin, c’est à dire son fonctionnement sur le mode de l’homme ou de la femme providentiel(lle).
      A en croire cette séquence, tout ce qui remet en cause l’ordre institutionnel (et bien souvent il en va de même pour l’ordre économique) existant est assimilable à un discours FN. Cela confère donc à ce dernier le monopole de toute contestation du conservatisme ou de l’orthodoxie => l’attitude de Duhamel est une campagne en faveur du FN qu’il prétend combattre.

      Un raisonnement de fou, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, juin 2011)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/HALIMI/20653

      "Quiconque vilipende les privilèges de l’oligarchie, la vénalité croissante des classes dirigeantes, les cadeaux faits aux banques, le libre-échange, le laminage des salaires au prétexte de la concurrence internationale se voit taxer de « populisme » (1). Il fait, ajoute-t-on, « le jeu de l’extrême droite »."

      –Autre exemple de ce type d’usage de l’anathème, ici par FOG (et Jean-Hervé Lorenzi), qui reproche à Christophe Deloire une explication "trop simple" (et il faut le savoir, FOG n’aime pas les propos simplistes...) relevant du complotisme
      Christophe Deloire - Politicus Circus - Ce soir ou jamais 7 fevrier 2012 - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=lo0Niy7OSA8


      #UE #Ploutocratie #Conflits_d'intérêts #Lobbying

      Ou encore : La « passion rouge-brune » de Bernard-Henri Lévy, par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, mars 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/BREVILLE/50212

      Tous nazis !, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, novembre 2007)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2007/11/HALIMI/15356

      –Indécente bêtise :
      Journalisme au rabais pendant les soldes Par Olivier Poche, Thibault Roques - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Journalisme-au-rabais-pendant-les-soldes

      la presse ne ménage pas ses efforts pour exhorter le lecteur à profiter des « bonnes affaires ».

      Et le vainqueur toutes catégories :

      "- Les Français ont-ils la tête à dépenser ? Est-ce que cela leur fera du bien après une année 2015 éprouvante ?

      […] Je ne pense pas que les Français n’ont pas la tête à dépenser. C’est un moyen cathartique de passer à autre chose. Oui, je pense que cela leur fera du bien. Après les attentats, on culpabilise, même si ce n’est pas notre faute. Consommer permet d’accéder à ce phénomène de « rebirth » [de renaissance] cher aux Britanniques, qui permet de renaître après avoir vécu un traumatisme. […]

      – Est-ce que la consommation est une forme de résistance ? Une consolation ? La preuve que l’on existe ?

      Ce sont les valeurs qui caractérisent l’acte même de consommer."

      "Non contents d’accorder aux soldes une place démesurée – eu égard à celle chichement consentie à des questions pourtant plus cruciales –, les grands médias (dont certains sont adossés à des grands groupes qui y ont quelque intérêt) reprennent à leur compte la logique purement marchande qui préside à cet « événement » biannuel, en produisant des articles dont le contenu informatif ne se distingue guère de celui d’une page publicitaire."

      Les leçons de bonheur du Parisien. par Jean Pérès - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-lecons-de-bonheur-du-Parisien

      "c’est encore à la crise, mais aussi aux attentats de 2015 et leurs conséquences sur le moral des Français que Le Parisien veut nous apprendre à faire face ; et sans complexes : « Entre la crise et les attentats, on se sentirait presque coupable de chercher la joie… » Et il n’hésite pas, en ce 26 janvier, jour de grève dans l’enseignement et les transports aériens (et de manifestations des taxis), à associer les grévistes aux catastrophes qui accablent les citoyens : « Et si les statistiques s’étaient améliorées ces dernières années, ce n’est pas la séquence épouvantable que le pays vient de vivre qui va nous guérir de notre légendaire sinistrose collective. D’ailleurs, combien d’entre nous vont encore soupirer, stresser et s’énerver en ce jour de grève et de grand bazar prévisible ? » On appréciera la désinvolture, sinon l’indécence, de ce « d’ailleurs » qui associe négligemment des attentats terroristes et une journée de grève. Les grèves sont même mises en exergue dans le titre du premier article du dossier : « En cette journée marquée par les grèves, et qui promet d’être galère, voici des recettes antidéprime. » Certes, les grévistes sont régulièrement taxés – avec la même impudence – de preneurs d’otages [2]. Les unir aux auteurs d’attentats terroristes parmi les causes d’une prétendue « sinistrose collective », c’est tout de même franchir un cap dans l’abjection."

      Rescapé du Bataclan, ce cheminot en grève en a assez d’être qualifié de "preneur d’otages"
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/06/09/greve-otages-cheminot-bataclan-video_n_10377670.html?ncid=fcbklnkfrhp

      –Les nouvelles frontières du crétinisme, par Alain Garrigou (Les blogs du Diplo, 4 mai 2016)
      http://blog.mondediplo.net/2016-05-04-Les-nouvelles-frontieres-du-cretinisme

      –Emmanuel Macron, “Nuit debout”… même combat ! Par Renaud Dély
      http://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-nuit-debout-meme-combat-par-renaud-dely
      http://www.les-crises.fr/wp-cont

      Macron, c’est bidon ! - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-04-14/Macron-c-est-bidon-id8655

      Le « Trombinoscope » béatifie Emmanuel Macron - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-Trombinoscope-beatifie-Emmanuel-Macron

      –Nuit debout : Alain Finkielkraut agressé place de la République - Le Point
      http://www.lepoint.fr/societe/nuit-debout-alain-finkielkraut-agresse-place-de-la-republique-17-04-2016-203

      Le Point ajoute que "Le lynchage (a été) évité de justesse" sans le démontrer.

      Leçons de démocratie et d’ouverture d’esprit par les indignés des plateaux de télévision....
      Nuit debout : il faut (encore) sauver le soldat Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-il-faut-encore-sauver-le-soldat

      "De toute évidence, il y a « violence » et « violence », et l’éditocratie est beaucoup plus prompte à s’indigner, à protester et à médire lorsqu’un philosophe médiatique ou une chemise sont prises pour cibles par des mouvements de contestation sociale que lorsque les classes populaires ou les militants sont victimes de la violence, qu’elle soit patronale ou d’État." ;

      "Certains s’inquiètent de la liberté d’expression d’Alain Finkielkraut, se posant soudain en gardiens d’un pluralisme dont ils n’ont cure le reste de l’année"

      Nuit debout : le crachat de Michel Onfray pour défendre Alain Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Nuit-debout-le-crachat-de-Michel-Onfray-pour

      « De fil en aiguille et de crachat en rasoir, nous voilà arrivés aux camps de concentration. Voilà qui vaudra sans doute à l’auteur de cette indécente comparaison une récompense lors de la prochaine remise des prix de l’amalgame outrancier. »

      Et toujours dans Le Point...

      Fisc : salauds de contribuables ! PAR JEAN NOUAILHAC - Le Point
      http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/fisc-salauds-de-contribuables-09-12-2014-1888061_2428.php

      « Si l’on avait voulu transformer la France en un gigantesque camp de concentration fiscal, avec des miradors à chaque coin de l’Hexagone, on ne s’y serait pas pris autrement. »

      –Le CSA vole au secours d’Alain Finkielkraut : un exemple à suivre - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-csa-vole-au-secours-d-alain-finkielkraut-un-exemple-a-suivre,

      « La semaine dernière, les conseillers du CSA ont donc adressé à France 2 un salutaire rappel à l’ordre, reprochant aux journalistes de l’émission Des paroles et des actes du 21 janvier de n’avoir pas précisé qu’une intervenante, Wiam Berhouma, était liée à un groupuscule islamo-gauchiste – les Indigènes de la République –, David Pujadas l’ayant présentée comme une enseignante musulmane sans affiliation partisane. »

      ... ==> http://zinc.mondediplo.net/messages/4159
      http://zinc.mondediplo.net/messages/4161

      Les indignés du CSA se rebellent contre David Pujadas - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-indignes-du-CSA-se-rebellent-contre-David

      « Après examen, le Conseil a regretté que le journaliste qui menait le débat n’ait pas fait état des éléments permettant de considérer que l’intervenante avait un engagement militant sur le sujet abordé lors du débat, alors qu’une telle information, dans le cadre d’une émission politique abordant des sujets controversés, aurait été utile pour la bonne compréhension des enjeux par le téléspectateur.

      En conséquence, le CSA a demandé aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, prévues à l’article 35 de son cahier des charges. »

      –François Hollande, beaucoup trop à gauche pour France 2 - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/francois-hollande-beaucoup-trop-a-gauche-pour-france-2,141118.ph
      #Sondages

      –La droitisation de la télé, “un phénomène qu’on peut mesurer” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/la-droitisation-de-la-tele-un-phenomene-qu-on-peut-mesurer,12667

      -"« L’autre grand marqueur de la droitisation tourne autour du mot “assistanat” », assure le reporter. Ou « parasitisme »" ;
      –"Ces gens-là n’ont pas envie de travailler, ils travailleront jamais. » « Les gens qui touchent 1 600 sans travailler, ça motive pas, renchérit une jeune femme. Nous on se lève tous les matins et on touche moins qu’eux. »"

      Mais d’où pourraient donc bien provenir de telles idées..?

      -"La partie « enquête » du micro-trottoir consiste à extrapoler celui-ci à l’ensemble de la population française en interrogeant des sommités « tous bords confondus »." ;
      –"« Eh bien les chiffres confirment ce que nous venons d’entendre. » Et ce que nous venons d’entendre confirme les chiffres. Une nouvelle fois, pas la peine de préciser les conditions de réalisation de l’enquête, et allons-y pour transformer les sondés en « les Français »." ;
      –"85 % pensent qu’il faut “un vrai chef pour remettre de l’ordre en France”." ;
      –"« Vous brandissez l’étendard de la xénophobie pour interdire tout débat sur le fond, s’insurge le journaliste de Valeurs actuelles. Aujourd’hui, il faut être sacrément courageux pour aller sur un plateau face à vous. »"

      Le syndicalisme, dernier obstacle au “choc entrepreneurial” de François Fillon - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/le-syndicalisme-dernier-obstacle-au-choc-entrepreneurial-de-fran

      "« Maintenant qu’il va y avoir des réformes ambitieuses, comment on fait pour que les syndicats ne soient pas là pour empêcher la réforme ? » Je ne sais pas. On supprime le droit de grève ? Ça pourrait faire partie de « cette réforme du syndicalisme à la française » qu’Agnès Verdier-Moliné appelle de ses vœux. « Ça va être un défi du prochain quinquennat parce que cette question est centrale. » « Les experts de l’économie étaient avec nous, merci, salue Laurent Delahousse."

      "Enfin, veillant à la représentation de toutes les sensibilités politiques, France 2 reçoit deux représentants de la gauche, Julien Dray pour le Parti socialiste et un porte-parole du mouvement “En marche” d’Emmanuel Macron. Puis Laurent Delahousse clôt la soirée en invitant à passer sur la chaîne Franceinfo. Ce que je fais. Pour apprendre « le décollage de la fusée Fillon ». La fusée Fillon ? Mais il y avait déjà « la fusée Macron » !! Pas de doute, la France est en train de rattraper son retard dans le domaine de la conquête spatiale."

      BFMTV, dernier rempart contre ma droitisation - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/bfmtv-dernier-rempart-contre-ma-droitisation,150537.php

      "Invité de C dans l’air, sur France 5, un chroniqueur de BFM Business, l’économiste Jean-Marc Daniel, met en doute le caractère « ultra-libéral » prêté au programme de François Fillon, qui « ne se pose pas la question du périmètre de l’Etat »."

      " Françoise Fressoz, du Monde, rappelle qu’il n’y a pas le choix, « il faut diminuer » les dépenses de l’Etat puisque « on a quand même 100 % de dette publique, on a quand même beaucoup de dépenses publiques, beaucoup de prélèvements obligatoires »."

      "Le quatrième invité de C dans l’air est Bruno Jeudy, du Journal du dimanche, dont l’hommage à Nicolas Sarkozy (jugé « touchant » lors de sa « très belle sortie »), la veille, m’avait ému presque autant que celui de Christophe Jakubyszyn dans le 13 heures de TF1 (saluant « un nouvel adieu avec un très beau discours, extrêmement sincère »)"

      "je zappe sur BFMTV pour retrouver… Eugénie Bastié, du Figaro (et d’Actuality, sur France 2). « [...]Alain Juppé ne représente qu’une seule droite, une droite qui est de gauche. »"

      " « A gauche, François Hollande peaufine son calendrier, Manuel Valls est en embuscade. Il y a de l’eau dans le gaz entre les deux hommes. »"

      " « A gauche, Emmanuel Macron publie son programme via un livre intitulé Révolution. » Toute cette « gauche », d’un coup, ça m’écœure."

      Benoît Hamon, un “trumpiste” au programme “dadaïste” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/benoit-hamon-un-trumpiste-au-programme-dadaiste,153070.php

      "Jusqu’à présent, c’est toujours les sociaux-démocrates qui l’emportaient, là c’est quelqu’un de social-populiste."

      " « La social-démocratie est malade, et la seule solution proposée, c’est une sorte de social-populisme, de trumpisme de gauche. » Quelle horreur ! Un trumpiste social-populiste… « On va mettre des murs partout ! Le souverainisme ! Un programme économique totalement surréaliste sinon dadaïste ! »"

      On s’attaque au CETA ? « […] Les 28 Européens ont estimé que c’était équilibré. Donc, on peut craindre qu’il y ait beaucoup de théorie complotiste dans la dénonciation de l’accord » (24 octobre 2016).

      Affaire Fillon : les accusations du “Canard enchaîné” menacent la démocratie - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/affaire-fillon-les-accusations-du-canard-enchaine-menacent-la-de

      "« Une dernière question, Louis-Marie Horeau, je parle au journaliste et aussi au citoyen. Est-ce que vous avez l’intention de feuilletonner encore longtemps une forme de poison lent qui va influer sur le déroulement de l’élection présidentielle ? » Ce journalisme de caniveau menace la démocratie. Ce n’est pas Ruth Elkrief qui influerait sur l’élection car, outre son irréprochable éthique, elle possède une émouvante sensibilité féministe, exprimée dimanche dernier lors du meeting de François Fillon où il exhibait son épouse assise au premier rang : « Comme femme, je ressens une forme de solidarité au sens où elle n’a pas demandé à se retrouver au milieu de cette tempête et elle est assez bouleversée. »"

      Mélenchon, c’est “l’URSS des années 50” (pour Ruth Elkrief) - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/melenchon-c-est-l-urss-des-annees-50-pour-ruth-elkrief,156690.ph

      « Pour les analyser, quatre experts de la gauche : Jérôme Béglé, du Point, Cécile Cornudet, des Echos, François Miquet-Marty, l’indispensable sondeur (de Vivoice) et Jean-Sébastien Ferjou »

      Maximilien Ilitch Mélenchon : l’homme à abattre - Le Vent Se Lève
      http://lvsl.fr/maximilien-ilitch-melenchon-lhomme-a-abattre

      « Nous avons déjà dit ici, en son temps, combien le projet de « constituante » de Mélenchon était par nature porteur de grand danger pour la démocratie »

      « La VIe République voulue par M. Mélenchon suppose ni plus ni moins un coup d’Etat »

      Panique médiatique : 48h de pilonnage anti-Mélenchon
      https://www.vivelacri.se/Panique-mediatique-48h-de-pilonnage-anti-Melenchon

      Les éditocrates contre Jean-Luc Mélenchon (bis repetita) ? - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Les-editocrates-contre-Jean-Luc-Melenchon-bis

      "Bruno Jeudy tremble : « Il y a une part d’irrationalité dans sa montée [dans les sondages] (...) son projet deviendrait maintenant presque à l’égal de celui d’Emmanuel Macron, et même devant celui de François Fillon, comme le meilleur projet !"

      "« Les investisseurs, les chefs d’entreprises, les marchés réagissent vis à vis du projet de Jean-Luc Mélenchon comme ils l’ont fait jusqu’ici vis à vis du programme de Marine Le Pen ? » Réponse effrayée de Nicolas Doze : « Oui, et c’est parfaitement normal (…). Dans les deux cas vous avez un refus des lois universelles de l’économie. »"

      "Et Doze ajoute, épouvanté : « Plus de la moitié aujourd’hui de la population est séduite par des offres qui vous disent que la terre est plate. »"

      "Dominique Seux s’énerve : « Jean-Luc Mélenchon défend un projet insensé que peu de gens ont apparemment lu. »"

      "Dans quelques décennies, quel regard un historien de la vie politique portera-t-il sur cette période lorsqu’il se penchera sur son traitement médiatique ?"

      Mélenchon, sans-culotte ou sans c... ? - L’Obs
      http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170426.OBS8589/melenchon-sans-culotte-ou-sans-c.html

      "EDITO. Macron, Le Pen ou vote blanc ? Le leader des « insoumis » refuse d’exprimer un choix de second tour. Il révèle ainsi la nature antidémocratique de son projet."

      "Pas de consigne de vote. Débrouillez-vous. Le guide des « insoumis » s’est évanoui"

      « refuse de choisir. Et ce faisant, il choisit. Il confirme son inclination populiste et démagogique, sa fascination pour une culture politique violente, fondamentalement hostile au compromis et la nature antidémocratique de son projet. »

      Présence des "petits candidats", pour FOG : "Ca débilise le débat". Voilà...
      Les-Crises - Encore un très grand moment de Démocratie : pour ces...
      https://www.facebook.com/les.crises/videos/1266326856797393

      Les éditorialistes, des tuteurs de choix pour le lierre rampant des mélenchonistes - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/les-editorialistes-des-tuteurs-de-choix-pour-le-lierre-rampant-d

      "Christophe Barbier : « L’éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s’élever », a-t-il déclaré au JDD"

      Traitements (hum, hum...) médiatiques de la Grèce et de Syriza, florilège (à noter que…
      http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message3645


      https://twitter.com/quatremer/status/615873419142258688/photo/1

      –Un Michael Jackson et deux ouvriers : la cote de la mort selon RTL - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Un-Michael-Jackson-et-deux-ouvriers-la-cote-de-la-mort-selon-RTL?recherche=
      Avec, en bonus :

      "Jean-Michel Aphatie n’hésitait pas à absoudre par avance le journalisme, quel qu’il soit : « Dans une société de libre débat, le journalisme et ceux qui en font n’ont aucun pouvoir. Ils n’orientent ni ne déterminent l’opinion publique. Ceux qui construisent les esprits et impriment les consciences, ce sont les acteurs. »"

      –Bon, p’tit coup d’oeil à une émission faisant la fierté du journalisme hexagonal, le 29/08/16 : C Dans L’Air, "Droite : la guerre est déclarée" (encore du commentaire politicien à l’horizon), avec Brice Teinturier, Catherine Nay, Yves Thréard et Christophe Barbier

      –Trump et le spray à cheveux... - Mr Mondialisation
      https://www.facebook.com/M.Mondialisation/videos/1344

      –A vérifier :
      Nuit Debout : entre SDF poignardé et suicide de la presse traditionnelle | Mr Mondialisation
      https://mrmondialisation.org/nuit-debout-entre-sdf-poignarde-et-suicide-de-la-presse-traditionn

      -"Pierre Bourdieu disait déjà en 1996 à ce sujet : « Poussées par la concurrence pour les parts de marché, les télévisions recourent de plus en plus aux vieilles ficelles des journaux à sensation, donnant la première place, quand ce n’est pas toute la place aux faits divers ou aux nouvelles sportives… » ce à quoi il ajoutait « La télévision a une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d’une partie très importante de la population. »" ;
      –"Sans surprise, les pontes de la fachosphère se sont nourris aveuglément des médias mainsteams pour accentuer ce fait divers en exagérant davantage ses liens avec NuitDebout. On citera notamment Boulevard Voltaire qui, entre deux articles pro Marine Lepen et anti-féminisme, affirme « l’auteur des coups de couteaux est un participant au mouvement » sans se soucier des données de l’AFP. Naturellement, on pouvait compter sur Valeurs Actuelles pour distiller la haine de ce mouvement populaire. Ceux-ci osent titrer « Un homme poignardé lors d’un rassemblement « Nuit debout » » jouant donc sur une similarité temporelle hors sujet." ;
      –"Une haine naturellement portée vers « le gauchiste » (mot fourre-tout à la mode), caricature du militant humaniste qui n’est pourtant pas au pouvoir, le tout amalgamé à la politique très à droite du gouvernement actuel qui n’a plus de gauche que le nom. En résumé, nous baignons dans la plus parfaite confusion. Et si c’était le but recherché ?

      Reste une interrogation : comment une presse subventionnée à hauteur de plusieurs millions de fonds publics chaque année peut-elle publier des articles du niveau d’un tabloïd à sensation ? "

      Vol Egyptair : « Ne pas céder au journalisme de sensation au mépris du journalisme d’information » - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Crash-du-vol-Egyptair-Ne-pas-ceder-au-journalisme

      -"Aujourd’hui, je ne suis plus la correspondante au Caire du journal Le Soir. Hier, suite à la disparition de l’avion Egyptair entre Paris et Le Caire, on m’a demandé de ne pas proposer d’article « factuel », mais d’insister sur la « tristesse des familles » et de parler (remettre en cause) la sécurité de la compagnie aérienne égyptienne. J’ai refusé en expliquant n’avoir eu aucun accès aux familles (elles ont refusé de parler aux médias), puis que, la cause de l’accident n’étant pas connue (nous n’avons même pas d’indices), je ne pouvais accuser ni suggérer la responsabilité d’Egyptair." ;
      –"Ce genre de demande de leur part, insister sur « l’excitation » plutôt que sur les faits, n’était pas une première, mais concernait des sujets moins graves et où j’ai donc « laissé couler »"

      –La Rue des allocs : M6 ouvre un boulevard aux préjugés | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/la-rue-des-allocs-m6-ouvre-un-boulevard-aux-prejuges-613529
      Le CSA saisi par des téléspectateurs après la diffusion de "La Rue des allocs" sur M6
      http://www.huffingtonpost.fr/2016/08/18/la-rue-des-allocs-m6-csa-television-medias_n_11582494.html?ncid=fcbkl

      –Direction des Ressources Heureuses, par Julien Brygo & Olivier Cyran (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/BRYGO/56417
      #Management #Santé

      "l’émission « Happy boulot » sur la chaîne BFM Business — « tous nos conseils pour bien démarrer votre journée de travail » — choisissait un traitement décalé de l’actualité sociale en s’inquiétant des excès de générosité auxquels en sont réduits les employeurs."

      "Au centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse, où le souci de rentabiliser les soins a conduit la direction à se convertir au « toyotisme », quatre membres du personnel infirmier se sont donné la mort au cours de cet été."

      "Le gouvernement français s’abreuve à bonne source, lui qui a favorisé l’extension de ce régime à près d’un million de travailleurs. Tenus de payer eux-mêmes leurs cotisations sociales et livrés au bon vouloir d’employeurs « clients » qui n’ont pas à répondre de leur sort, les autoentrepreneurs se trouvent aux avant-postes d’un salariat de plus en plus fragmenté, atomisé"

      Yves Calvi, ou la panoplie du chien de garde - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Yves-Calvi-ou-la-panoplie-du-chien-de-garde

      Misère du documentaire politique - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Misere-du-documentaire-politique

      "L’occasion de constater une nouvelle fois l’inanité et l’inutilité sans frontière médiatique du journalisme politique dominant qui, même lorsqu’il dispose d’un format non contraint pour s’exprimer, de temps et de moyens pour travailler, ne sait rendre compte de la vie politique que comme une suite de « coups », et plus particulièrement de « coups de comm’ », joués par une poignée de responsables de premier plan. Dans un tel schéma, les pronostics sondagiers, les anecdotes et les bons mots, la psychologie (de comptoir) des protagonistes, sont censés éclairer les coulisses de la course pour le pouvoir et tiennent lieu d’information."

      (octobre 2018) : Dans ce-monde-en-pleine-mutation angoissant pour les bloqueurs inaptes/réfractaires à la nécessaire réforme/modernisation/mutation/changement de logiciel/grande transformation de la vieille France, les archaïques peuvent se raccrocher à une boussole, la permanence du #Bêtisier de l’"Actu’" :
      Le jour où Edouard Philippe n’a pas démissionné
      https://www.facebook.com/arretsurimages.net/videos/316922475774297/?__xts__[0]=68.ARD2uLrEfR6h2aFL0Ab-M26xut90IKvxhT52rScyfkK1VFfxAP2U3_a-U1q
      L’imminent remaniement retient son nouveau souffle - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/limminent-remaniement-retient-son-nouveau-souffle,n5845366.php

      Editocrate en roue libre. Et oui, forcément, ça débite beaucoup de conneries.
      Bruno Jeudy traque les « faux » gilets jaunes (BFM-TV) - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Bruno-Jeudy-traque-les-faux-gilets-jaunes-BFM-TV

      « vous parlez comme un militant politique »

      « Vous ne servez pas la cause de ceux qui, sur les ronds-points, se battent pour leurs fins de mois, se battent sans réfléchir… se battent sans penser... sans remettre en cause la démocratie »

      C’est tout de même bien plus brillant qu’un beauf en jaune, l’éditocratie...

      Emmanuel Macron reprend la main avec une épine dans le pied - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/emmanuel-macron-reprend-la-main-avec-une-epine-dans-le-pied,n6076010.php

      "A peine 2018 entamée, France 5 prédisait déjà le « virage social » salué par les éditorialistes ces dernières semaines. Aussi, je ne vais pas rater les prophéties de cette nouvelle année. Caroline Roux se félicite d’abord de la bipédie retrouvée d’Emmanuel Macron : « Sur la forme, on peut donc encore innover pour des vœux. » « Oui, salue Christophe Barbier, et c’était plutôt réussi. » Bien mieux que des vœux assis. « Des vœux debout, une posture pour incarner l’autorité, le dynamisme, la volonté, la pugnacité… » A l’opposé des vœux allongés. « C’était assez sobre, assez simple et assez percutant. » Ne parlons pas des vœux accroupis. « Des vœux nourris, riches, y avait du fond, y avait des annonces, des mystères… » Des vœux mystères ? « Une lettre à tous les Français mais on n’a pas le contenu ni la date de ce courrier. » C’est l’énigme de la lettre mystère."

      "« C’était réussi intellectuellement, assure l’intellectuel de service (Christophe Barbier). Il y a beaucoup de choses à débattre, y a beaucoup de nourriture politique apportée par le président. On débat sur les bases de ce qu’il a dit hier, donc il a repris la main. » CQFD. C dans l’air organise un débat sur ce que le président a dit hier pour constater que le président a dit ce dont on parle dans le débat, preuve qu’il a repris la main sur le débat dans lequel on parle de ce qu’il a dit… Ce manège rappelle celui dont les passagers sont restés prisonniers d’une nacelle pendant neuf heures. Christophe Barbier, lui, est bloqué dans la grande roue de C dans l’air depuis des années."

      "« On s’interroge beaucoup sur la forme de cette lettre… » Surtout sur BFMTV. « … Parce qu’on a assez peu d’informations. » D’où la nécessité de s’interroger. "

      "« Il va falloir faire beaucoup de pédagogie et marteler aux Français les plus modestes qu’ils vont retrouver du pouvoir d’achat. » Ça finira bien par leur rentrer dans le crâne, à ces demeurés. « Il va falloir qu’ils en fassent beaucoup en matière de com et qu’ils fassent beaucoup, beaucoup de pédagogie. »"

      Débat Schiappa-Hanouna : plutôt sexiste que politique, espère CNews - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/debat-schiappa-hanouna-plutot-sexiste-que-politique,-espere-cnews,n6105814.

      "« Une émission dans laquelle vous serez co-animatrice avec Cyril Hanouna, poursuit Laurence Ferrari, et où il y aura des Français, des retraités, des infirmiers, des demandeurs d’emploi, enseignants, agriculteurs… C’est un débat qui ne se veut pas politique. »"

      "« Ma volonté, explique Marlène Schiappa, c’est de dire aux centaines de milliers de personnes qui regardent Cyril Hanouna : regardez, c’est simple de faire un débat, de discuter et d’échanger sur la démocratie, la justice fiscale, et de faire des propositions. » Mais sans faire de politique, attention."

      Luc Ferry, philosophe de la répression - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/luc-ferry,-philosophe-de-la-repression,n6127909.php

      "« Autre violence, enchaîne le présentateur, l’incendie du domicile de Richard Ferrand. » Qui inspire à Luc Ferry un audacieux rapprochement. « Les djihadistes de Daech n’avaient qu’une envie, c’est d’organiser la guerre civile en France et de répandre la terreur. C’est ce qu’on est en train de faire avec nos propres moyens. » Le terrorisme des Gilets jaunes a remplacé celui des djihadistes de Daech."

      Gloire à Macron, l’immortel poète de BFMTV - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/gloire-a-macron,-limmortel-poete-de-bfmtv,n6123073.php

      "Nicolas Domenach l’admet, « c’est vrai qu’il a gagné contre tous ». François Asselineau, Benoît Hamon, Jean Lassalle, etc. « Et aussi contre les journalistes politiques qui l’envoyaient aux gémonies. »"
      "« Y a un mystère qu’on cherche à percer, explique Nicolas Domenach. Son origine politique, elle est à gauche, c’est Chevènement d’un côté, Michel Rocard de l’autre. »"
      "« Mais, quand vous ressentez un animal politique, vous voyez si la faille est en train de l’engloutir ou si au contraire il a cette énergie que nous n’avons pas, nous, les mortels. »"

      Pour Yves Calvi, la France des Gilets jaunes, c’est le Venezuela - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/pour-yves-calvi,-la-france-des-gilets-jaunes,-cest-le-venezuela,n6139449.ph

      "ceux qui voudront faire la différence entre les bons et les méchants sont désormais tous complices."

      "Un nouveau reportage s’intéresse à « la fachosphère française », le présentateur interroge : « Qu’est-ce qu’on fait ? A quel moment peut-on demander des comptes ? N’importe quel journaliste sait qu’il a une carte professionnelle qui le contraint. » Tel Yves Calvi choisissant avec discernement de comparer la situation française à celle du Venezuela. « Mais face aux fake news et à ceux qui peuvent balancer n’importe quoi notamment pour faire des morts, on n’a pas de réponse. »"

      Violences policières : l’ONU dans le viseur des éditocrates - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Violences-policieres-l-ONU-dans-le-viseur-des

      "Le complot issu de l’axe « LFI – Bachelet – Venezuela » aura donc été mis à jour par LCI, sous le patronage de David Pujadas, à une heure de grande écoute. Nul doute que si nous avions été en période électorale, la loi anti-fake news aurait permis d’épingler l’émission de David Pujadas. Nul doute, non plus, que nos sondeurs anti-complotistes iront tout prochainement sonder l’éditocratie française, et que leurs résultats seront repris par tous les grands médias."

      Laurent Delahousse donne une leçon de journalisme à François Hollande - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/laurent-delahousse-donne-une-lecon-de-journalisme-a-francois-hollande,n6195

      "François Hollande explique que leur relation a évolué depuis sa présidence. « Il suivait la politique que je fixais. Et aujourd’hui il fixe la sienne. » « Qui est très différente », juge le présentateur. « C’est son droit. » « Elle est clairement très différente de la vôtre. » Le CICE et la Loi travail, la privatisation de l’aéroport de Toulouse, le dépeçage d’Alstom… Une politique clairement très différente de celle d’Emmanuel Macron."

      "« Faut jamais oublier Ségolène Royal quand on parle de la gauche. » Puisqu’elle est autant de gauche que François Hollande est socialiste. « Elle est venue sur ce plateau, on lui a posé cette question très journalistique. » Archive : « Est-ce que vous avez définitivement renoncé à ne pas devenir un jour présidente de la République ? Oui ou non ? » Passionnant."

      Les belles histoires de Marlène Schiappa, Cyril Hanouna (chez papy Le Pen) et BFMTV - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/les-belles-histoires-de-marlene-schiappa,-cyril-hanouna-%28chez-papy-le-pen

      "Puisque Marlène Schiappa déplore le “populisme” d’“Envoyé spécial” et réclame de “belles histoires”, j’ai boycotté France 2 pour partager les facéties de Cyril Hanouna avec Jean-Marie Le Pen et l’amour de BFMTV pour Emmanuel Macron. De bien belles histoires, en effet."

      A Nice, une manifestante blessée de son plein gré - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/a-nice,-une-manifestante-blessee-de-son-plein-gre,n6187177.php

      "En revanche, nous ne disposons pas d’images d’Ogossagou, au Mali, où des dizaines de villageois peuls ont vécu l’enfer au point de ne pas y survivre. Aussi, nous ne vous en parlerons pas."

      "« A Notre-Dame-des-Landes, dans des manifestations anti-Davos avec Attac », complète Philippe Michel-Kleisbauer, député Modem. Qui fait le lien avec la blessée de Nice : « On nous a appris que cette dame relevait d’Attac, qui n’est pas forcément pacifiste à chacune de ses sorties. »"

      Christine Lagarde, patronne de la BCE et “superstar” de LCI - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/christine-lagarde,-patronne-de-la-bce-et-superstar-de-lci,n6325905.php

      "« Parti-pris : Lagarde superstar ! », affiche un bandeau tout en nuances. « Madame Lagarde était au FMI au moment de la crise grecque, vante la journaliste. Le #FMI et la #BCE ont joué un rôle-clé pour sauver l’euro et remettre sur pied la #Grèce. » Surtout pour sauver les banques françaises et allemandes. « … Même si le remède a souvent été jugé brutal par les Grecs. » Peu importe s’ils courbent l’échine, leur pays est remis sur pied. « Christine Lagarde était aux commandes, elle est jugée extrêmement crédible. » Les Grecs lui savent gré de son héroïque fait d’armes."

      Des gazeuses pour les manifestants et des dattes pour Claude Guéant - Télévision - Télérama.fr
      https://www.telerama.fr/television/des-gazeuses-pour-les-manifestants-et-des-dattes-pour-claude-gueant,n632272

      "Cet allongement de la durée de cotisation, c’est donc la facture des Gilets jaunes. »"


      Très drôle quand on voit les unes du point, ou encore FOG, chez qui, en bon gardien de la doxa qu’il est, l’injure et les anathèmes (répétitifs en plus) font office d’argumentation : "cons", "archaïque" ou..."“gauche pétainiste”" :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/RIMBERT/54367

      Le Point attaque @si pour injure publique (si si) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2015-12-24/Le-Point-attaque-si-pour-injure-publique-si-si-id8332

      https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xft1/v/t1.0-9/10277425_675097452558805_2426500548474510659_n.jpg?oh=df71

      Le Point attaque ASI : le débat se poursuit (sur Twitter) - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-12-26/Le-Point-attaque-ASI-le-debat-se-poursuit-sur-Twitter-id19555

      Un autre poète du Poing : http://zinc.mondediplo.net/messages/3645#message4639

      Tant qu’à se marrer :
      Le Point - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/-Le-Point-178-
      Franz-Olivier Giesbert - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/+-Franz-Olivier-Giesbert-+

      Du lourd : => http://zinc.mondediplo.net/messages/11221#message11422

      Grèce : et si Jean Nouailhac, du Point, se fichait de nous ? par Nils Solari - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Grece-et-si-Jean-Nouailhac-du-Point-se-fichait-de-nous

      "en lui attribuant d’avoir « […] sans doute, en plus, trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos » [9], ce qui s’apparente à de la diffamation."

      #Le_Point http://zinc.mondediplo.net/messages/11221#message11422

      Même les meilleurs sketchs finissent par lasser... : http://zinc.mondediplo.net/messages/24359 via mdiplo

      https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13327606_1113000575436956_6611447388074987951_n.png?oh=38d
      https://scontent-ams3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/13343059_1160595874005265_699011147509930206_n.jpg?oh=680c

      Daech, CGT, Benzema, inondations : rapprochements hasardeux - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2016-06-02/Daech-CGT-Benzema-inondations-rapprochements-hasardeux-id19930

      Tout va bien dans cet asile qu’est "l’actu" :
      L’éditocrate (Franz-Olivier Giesbert) et le syndicaliste (Jean-Pierre Mercier) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/L-editocrate-Franz-Olivier-Giesbert-et-le

      BFMTV endigue l’esprit anti-police, France 2 prône la réduction des allocations chômage - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/bfmtv-endigue-l-esprit-anti-police-france-2-prone-la-reduction-d

      « Au Royaume-Uni, explique le reporter, tout est conçu pour pousser un chômeur à ne pas le rester. » Mais pas en France, où la gauche de la gauche pousse les chômeurs à rester des assistés pour conserver son fonds de commerce. Le correspondant loue enfin l’exemplarité de la justice britannique. « Une chômeuse-globe-trotteuse qui avait effectué seize voyages à l’étranger [avec une allocation de 400 euros par mois maximum, elle est très douée, ndlr] a écopé de trois ans de prison ferme. » En voilà une idée : pour éradiquer le fonds de commerce de la CGT, envoyons les chômeurs en prison.

      –-Cnews 23 09 2021 praud dit qu on insulte zemmour de fasciste de manière scandaleuse, mais que pour Mélenchon, la qualification d islamo gauchiste c’est la vérité... Bons ce n’est probablement qu’une goutte d’eau dans l’océan.

      Zemmour partout (2/2) : quand la star de CNews devient la superstar de BFMTV
      https://www.telerama.fr/ecrans/zemmour-partout-22-le-debat-qui-fait-debat-6977982.php

      Sonia Mabrouk, militante
      par Denis Perais, Mathias Reymond, Sophie Eustache, vendredi 24 septembre 2021
      https://www.acrimed.org/Sonia-Mabrouk-militante

      Présidentielle 2022 : Soirée mondaine entre éditocrates sur France 2par Pauline Perrenot, vendredi 8 avril 2022
      https://www.acrimed.org/Presidentielle-2022-Soiree-mondaine-entre

    • Le code du #Travail, garant de l’emploi, par Rachel Saada (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/SAADA/54456

      -"En réalité, ceux qui se plaignent de la multiplication des textes y ont eux-mêmes contribué, puisque, depuis le début des années 1990, les employeurs ont réclamé et obtenu dérogation sur dérogation, soit autant de pages supplémentaires. Quant à l’idée selon laquelle les licenciements d’aujourd’hui feraient les emplois de demain, il y a plus de trente ans que le patronat colporte cette fable. Déjà, dans les années 1980, M. Yvon Gattaz, président du Conseil national du patronat français (CNPF) — l’ancêtre du Mouvement des entreprises de France (Medef), que dirige aujourd’hui son fils, M. Pierre Gattaz —, avait demandé et obtenu la suppression de l’autorisation administrative de licencier. Il clamait urbi et orbi que si les entreprises n’embauchaient pas, c’était parce qu’elles devaient demander à l’inspection du travail l’autorisation de licencier. Depuis 1986, plus besoin d’autorisation… mais pas d’embauches pour autant." ;
      –"un record de ruptures conventionnelles chaque année (plus d’un million en 2014) et pas d’embauches en contrat à durée indéterminée (CDI) pour compenser (6). Au contraire : on remplace ces derniers par des contrats à durée déterminée (CDD), qui représentent 85 % des embauches. Et qui, jugés trop compliqués, sont désormais à leur tour dans le collimateur : l’idéal serait de les remplacer par des contrats de mission, aussi précaires, mais plus longs.

      Martelant un discours qui n’est jamais décortiqué par les médias, les patrons répètent qu’ils veulent moins de lois, tout en réclamant et en obtenant une protection forte de l’Etat quand il s’agit de valider leurs plans de licenciements" ;
      –"contrairement à ce qu’assurent Robert Badinter et Antoine Lyon-Caen dans leur ouvrage Le Travail et la loi, aucun lien entre protection des travailleurs et taux de chômage n’a jamais pu être démontré.

      Le professeur de droit du travail Pascal Lokiec relève que ces polémiques dénotent « un changement profond dans la problématique du droit du travail ». On est en train, dit-il, « de sortir de l’opposition entre salariés et employeurs au profit d’une opposition entre travailleurs et chômeurs, entre travailleurs précaires et permanents »"

      Filmer la misère du journalisme politiquepar Pauline Perrenot, lundi 10 mai 2021
      https://www.acrimed.org/Filmer-la-misere-du-journalisme-politique

      CNews, première chaîne d’intox de France… avec le soutien de l’Élysée
      https://www.telerama.fr/ecrans/cnews-premiere-chaine-dintox-de-france...-avec-le-soutien-de-lelysee-687576

      Ariane Chemin explique que Bruno Roger-Petit, « le “M. Triangulation” de l’Élysée, scrute depuis longtemps CNews, qui relaie souvent les obsessions de l’extrême droite et a pour lui le même avantage que Valeurs actuelles : cliver l’opinion en deux camps sans laisser beaucoup de place à d’autres courants de pensée ».

      Ainsi, le pouvoir actuel, et jusqu’à son plus haut sommet, utilise et protège un délinquant d’extrême droite propagateur de fausses nouvelles.

      Le RN est-il davantage invité que les autres partis dans les matinales des radios et chaînes d’info ?
      https://www.liberation.fr/checknews/le-rn-est-il-davantage-invite-que-les-autres-partis-dans-les-matinales-de

      Macron giflé (1/2) : cachez cette extrême droite que l’on ne saurait blâmer
      https://www.telerama.fr/ecrans/macron-gifle-12-cachez-cette-extreme-droite-que-lon-ne-saurait-blamer-69031

      « Des fans mélenchoniens commettent des attentats, simplement on veut pas en parler. » Un bain de sang mélenchoniste est passé sous silence par les médias complices.

      Franz-Olivier Giesbert sur France Inter : la fête du journalisme
      par Pauline Perrenot, vendredi 18 juin 2021
      https://www.acrimed.org/Franz-Olivier-Giesbert-sur-France-Inter-la-fete

      Régionales : des éditorialistes clairvoyants pour des abstentionnistes bêtes et méchants
      https://www.telerama.fr/ecrans/regionales-des-editorialistes-clairvoyants-pour-des-abstentionnistes-betes-

      "Amine El Khatmi annonce sur CNews : « Dimanche, comme beaucoup d’électeurs de gauche, je voterai Valérie Pécresse » (et même pas Laurent Saint-Martin, sans doute trop à gauche) pour faire barrage à « l’extrême gauche indigéniste, racialiste et anti-républicaine »"

      " « Depuis que je suis sur ce plateau, se plaint Johanna Rolland, maire de Nantes, on a passé plus de temps à parler de la présidentielle que des départementales. » La faute aux Français obnubilés par la présidentielle"

      Régionales : Laurent pourfend le storytelling médiatique, Delahousse en fait la promotion
      https://www.telerama.fr/ecrans/regionales-laurent-pourfend-le-storytelling-mediatique-delahousse-en-fait-l

      Triptyque rhétorique d’extrême droite, novlangue orthodoxe, idiocratie sondagière

      -« … Quand elle dit qu’elle n’a pas de problème avec l’islam… » Malheur, une islamo-complice. « Vous avez une uniformisation de l’offre politique, la seule distinction, vous allez la trouver chez les écolo-décroissants ou chez les Insoumis islamo-gauchistes… »

      –« Dites-nous tout, d’abord sur l’état d’esprit des Français face aux réformes. » Des sondés. Brice Teinturier répond : « Les Français… » Les sondés. « … Ils sont favorables aux réformes, ils nous disent toujours qu’il faut qu’il y ait des réformes. » Peu importe lesquelles, chacun sait qu’elles sont nécessaires (surtout si elles sont libérales). 

      – Le sondologue poursuit : « 43 % des Français souhaitent un remaniement complet en changeant de Premier ministre. » Et les Français de gauche veulent Xavier Bertrand à Matignon, si j’ai bien suivi. « Seulement 42 % des Français souhaitent que le président de la République prenne la parole dans le cadre d’une intervention télévisée. » 

      « UNE AMBITION INTIME », C’EST TOUJOURS AUSSI GÊNANT
      https://www.arretsurimages.net/articles/articles/une-ambition-intime-toujours-aussi-genant

    • Médias en Argentine : les grandes manœuvres de Macri. Par Nils Solari - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Medias-en-Argentine-les-grandes-manoeuvres-de-Macri

      En Argentine, les médias passent sous la férule du nouveau gouvernement de droite | Jeremy Rubenstein
      http://jeremy-rubenstein.gotoandclick.com/fr/article/en-argentine-les-medias-passent-sous-la-ferule-du-no

      « La réactivité de la presse internationale pour relayer ou dénoncer toute intervention de l’Etat dans le fonctionnement des médias en Amérique latine durant la longue décennie des gouvernements progressistes tranche singulièrement avec le silence des médias français sur les agissements du nouveau gouvernement argentin. »

      #Médias #Argentine

    • Sur Sarkozy (et/ou l’#UMP) et des #Médias (et pour les sarkolâtres assimilant tout ce qui n’est pas du zèle extrême dans le cirage de pompes, l’obséquiosité, à de l’acharnement de médias "gauchistes"...) :

      Aides à la presse : qui touche le plus ?
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/aides-a-la-presse-qui-touche-le-plus_4411883_4355770.html#

      « Entre 2008 et 2013, les aides directes à la presse avaient été multipliées par deux, suscitant de vives critiques de la Cour des comptes l’an dernier. Cette hausse faisait suite à un plan d’aide massif mis en place sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, déployé entre 2009 et 2011. »

      Avant 2012,

      Sarkozy-Jésus et ses journalistes-apôtres [INTERACTIF] | Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/50699/photo-connivence-sarkozy-journalistes

      Sarkozy et les médias, les médias face à Sarkozy - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozy-et-les-medias-les-medias-face-a-Sarkozy

      Omniprésence chiffrée du clan Sarkozy dans les journaux télévisés de l’été 2007 - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Omnipresence-chiffree-du-clan-Sarkozy-dans-les-journaux-televises-de-l-ete-

      Après 2012,

      La presse est unanime : Nicolas Sarkozy - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/La-presse-est-unanime-Nicolas-Sarkozy

      Le retour de Sarkozy ? Réception sur France 2… et censure d’un reportage sur France 3 (communiqués) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Le-retour-de-Sarkozy-Reception-sur-France-2-et-censure-d-un-reportage-sur

      Censure suite : quand la direction de France Télévisions se prend les pieds dans le tapis rouge (SNJ) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Censure-suite-quand-la-direction-de-France-Televisions-se-prend-les-pieds-d

      Interview de Nicolas Sarkozy : Jean-Pierre Elkabbach mis en examen pour trafic de connivence - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Interview-de-Nicolas-Sarkozy-Jean-Pierre-Elkabbach-mis-en-examen-pour-trafi

      Quand Valeurs actuelles et L’Opinion publient sciemment un faux sondage - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Quand-Valeurs-actuelles-et-L-Opinion-publient-sciemment-un-faux-sondage?rec

      Copé : à peine revenu, déjà candidat ?
      http://www.marianne.net/cope-peine-revenu-deja-candidat-100240310.html

      « L’ancien patron de l’UMP devrait annoncer sa candidature à la primaire au journal de France 2 dimanche soir. En face, sur TF1, s’exprimera un certain... Nicolas Sarkozy ! »

      Hommage à David Pujadas et Léa Salamé, journalistes intransigeants - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Hommage-a-David-Pujadas-et-Lea-Salame

      Victimisation :

      Finkielkraut, Copé, Sarkozy : la compétition des souffre-douleur - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-25/Finkielkraut-Cope-Sarkozy-la-competition-des-souffre-douleur-id8416

      "Ces dominants, porte-parole des dominants, porte-voix des dominants, défenseurs des intérêts des dominants, qui s’échinent à occuper sur l’avant-scène la place des dominés, des parias, des rejetés, des souffre-douleur de la récré. Cette compétition de qui aura la plaie la plus saignante (..). Vous pensiez que Copé était l’ex-chef de la droite ? Non. Il n’est que le papa meurtri d’une petite Faustine, six ans -"elle en avait quatre à l’époque", qui s’est fait « un énorme oeil au beurre noir » quand papa a été débarqué de l’UMP. Et les divans du service public s’ouvrent à ces extravagances -si vous croyez que j’exagère, regardez donc la chronique de Didier Porte.
      Il ne manquait de Sarkozy, qui s’efforce à son tour de recoller au peloton des éclopés."

      Les livres, seule solution pour occuper le terrain médiatique quand on est dissident face à la pensée unique : Les dédicaces d’Alain Juppé - Le Petit Journal du 27/01 - CANALPLUS.FR
      http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-petit-journal/pid6515-le-petit-journal.html?vid=1355826

      "Dissidents" hors UMP mais gravitant autour :
      à coucher dehors - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/chroniques/2016-01-29/a-coucher-dehors-id8434

      « Des paroles et des actes » et ses « deux France » (2) : il faut sauver le soldat Finkielkraut - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Des-paroles-et-des-actes-et-ses-deux-France-2-il-faut-sauver-le-soldat

      Nicolas Sarkozy : « Nous devons combattre la pensée unique » | Valeurs actuelles
      http://www.valeursactuelles.com/politique/nicolas-sarkozy-nous-devons-combattre-la-pensee-unique-55326

      « Il y aujourd’hui une nouvelle pensée unique qui voudrait nous dicter les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas, les propositions qu’on peut entendre et celles qui n’ont pas leur place dans le débat », écrit-il. Pour l’ancien président de la République, « nous devons la combattre parce qu’elle fait le jeu des extrêmes ».

      Comment le “retour” de Nicolas Sarkozy a “surpris” BFMTV - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/comment-le-retour-de-nicolas-sarkozy-a-surpris-bfmtv,146512.php

      "« L’actualité politique marquée par Nicolas Sarkozy, avec un jogging improvisé à la mi-journée. »"

      "« Et ceux-là, ce qu’ils attendent, c’est un discours très musclé [encore ? attention au claquage] sur ces sujets que sont l’immigration, les valeurs, l’identité, l’islam. » Et il serait dommage de ne pas répondre à leurs attentes (suscitées par qui ? par quoi ?) à propos de l’immigration-les-valeurs-l’identité-l’islam."

      "« C’est bien sûr le J1 de cette campagne pour la primaire des Républicains de Nicolas Sarkozy. » Un reporter, Julien Arnaud, annonce une grande première : « C’est la première fois qu’il vient ici, à son QG de campagne, vous le voyez (...) On a pu apercevoir à travers les vitres fumées, dans le hall, à l’accueil, un comptoir avec écrit en gros “Tout pour la France”, c’est le titre du livre de Nicolas Sarkozy. » Encore un scoop que BFMTV n’aura pas."

      "Soudain, Julien Arnaud s’illumine : « Nicolas Sarkozy qui est en train d’arriver ici à son QG. On va vivre cette image en direct. »"

      "« C’est ce qu’il sait faire de mieux, Nicolas Sarkozy, c’est être sur l’avant-scène médiatique. Il a l’intention d’occuper tout l’espace. Il veut que l’on parle de lui. » Heureusement, BFMTV ne tombe pas dans ce piège. Pas plus que France 5, qui a invité Yves Thréard à C dans l’air pour prendre du recul et parce que Christophe Barbier était déjà invité la veille."

      "« Aujourd’hui, interdiction pour les journalistes d’entrer dans les locaux, reprend la journaliste. Mais on a quand même réussi à y rentrer. » Bravo ! Bel exemple d’investigation journalistique ! Du coup, le scoop d’iTélé est confirmé : le comptoir de l’accueil porte bel et bien l’inscription « Tout pour la France »."

      Nicolas Sarkozy et “L’Emission politique” victimes des “amalgames” - Ma vie au poste - Télérama.fr
      http://television.telerama.fr/television/nicolas-sarkozy-et-l-emission-politique-victimes-des-amalgames,1

      "il avait asséné à la journaliste que lui décrit « la réalité que vivent les Français et non pas la réalité bobo dans un certain nombre de milieux »."

      "Arrive François Lenglet et sa séquence consacrée aux questions économiques, baptisée « Demandez le programme ». Comme à son habitude, l’expert exprime sa hantise du déficit public, seule question qui l’intéresse quand il détaille les mesures fiscales du candidat (suppression de l’impôt sur la fortune, baisse de 10% de l’impôt sur le revenu), dont la particularité est pourtant de favoriser les plus aisés. Il lui reproche encore d’avoir renoncé à inscrire dans la Constitution l’obligation de présenter des budgets à l’équilibre… Puis se ravise au sujet de la dégressivité des allocations chômage : « On a l’impression que vous voulez punir les chômeurs de longue durée. — Vous vouliez réduire le déficit et, quand je propose une solution, ça ne vous va pas ! », a beau jeu de rétorquer Nicolas Sarkozy."

      Sarkozy et les médias : tout pour le secteur privé et le reste pour le secteur public - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozy-et-les-medias-tout-pour-le-secteur-prive

      "Dans un ouvrage à succès qui passera peut-être pour le « chef d’œuvre » littéraire de la rentrée – Tout pour la France – Nicolas Sarkozy dévoile ses intentions [1] : favoriser les concentrations, renforcer le contrôle politique, étrangler le secteur public"

      "Une loi sera nécessaire pour adapter toutes ces règles et permettre à nos groupes de s’imposer comme des champions européens, voire mondiaux."

      Vas-y minot !
      http://www.ipsos.fr/sites/default/files/article-importes/pizza.jpg

      "Son militantisme ne fait que reprendre à son compte des propositions formulées par l’élue UMP/Les Républicains Danièle Giazzi dans le rapport qu’elle lui avait remis en septembre 2008 [4]. L’objectif était déjà d’ « assurer la rentabilité et la compétitivité de nos entreprises de médias et faire naître des champions internationaux capables de rivaliser avec les nouveaux géants de l’Internet »"

      "La dérision, la polémique, l’investigation racoleuse ont trop souvent pris le pas sur la découverte, la science, la culture."

      Sarkozyx le Gaulois contre les médias (SNJ-CGT) - Acrimed | Action Critique Médias
      http://www.acrimed.org/Sarkozyx-le-Gaulois-contre-les-medias

      "lors d’un dîner-débat avec des lecteurs de Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy s’est lâché : « Ceux qui réussissent plus que les autres sont attaqués parce que la réussite est suspecte. Moi, je veux une capacité de réussite pour chacun d’entre nous. C’est compliqué dans un pays comme le nôtre car ça va demander du courage, et certainement des médias orientés un peu plus comme Valeurs actuelles et un peu moins comme France Télévisions ! »"

      "La campagne électorale est d’ores et déjà indigne d’un pays qui se réclame encore des Lumières. Les arguments les plus scandaleux ont cours et, les échéances s’approchant, on peut craindre le pire (s’il n’est pas déjà atteint)."

      "Sarkozy souhaite aussi une loi pour favoriser la concentration dans le secteur des médias ! Il écrit aussi « La dérision, la polémique, l’investigation racoleuse ont trop souvent pris le pas sur la découverte, la science, la culture »"

      –- <http://seenthis.net/messages/10802#message16143>

  • Affaire Duhamel : Jean Veil, l’ami avocat qui savait tout - Potins glauques de la 5ème
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/27/affaire-duhamel-jean-veil-l-ami-avocat-qui-savait-tout_6067714_3224.html

    Ce pénaliste de renom, connu pour avoir défendu Dominique Strauss-Kahn, est un intime du politologue Olivier Duhamel, accusé d’inceste. Il admet avoir eu connaissance des faits, et peine à dessiner sa défense.

    Il savait tout. Il n’a rien dit. Il a laissé filer et il assume. « Secret professionnel » : sa ligne de défense tient en ces deux mots et confine au verrouillage. Bravache et sacrément « ancien monde », quand on parle d’un crime tel que l’inceste, imposé selon la victime plusieurs années durant par son ami et associé Olivier Duhamel à son beau-fils, alors âgé de 13 ou 14 ans. C’est ainsi chez l’avocat Jean Veil : pas de place pour la morale, le doute ou l’apitoiement ; le droit, rien que le droit.

    Il savait depuis au moins dix ans. « C’était entre 2008 et 2011 », raconte-t-il au Monde. A 73 ans, Me Veil consigne encore soigneusement tous ses rendez-vous, au quart d’heure près, dans des agendas rangés près de lui. Mais pour celui-là, aujourd’hui si important, il reste dans le flou. Dans son souvenir, l’actrice Marie-France Pisier était venue « au bureau ou à déjeuner, je ne sais plus ». Depuis qu’elle a appris que son neveu a été abusé sexuellement, une vingtaine d’années plus tôt, par Olivier Duhamel, mari de sa sœur Evelyne, elle veut crier sa colère au Tout-Paris et au célèbre avocat. « La conversation sur ce sujet a duré peu de temps, témoigne Me Veil. Je n’ai pas trouvé opportun d’en parler avec Olivier. Je ne suis pas un type curieux ; dans les drames de famille, je n’aime pas être indiscret. »

    L’actrice n’a pas choisi n’importe quel interlocuteur. Voilà un demi-siècle que Jean Veil et Olivier Duhamel se fréquentent. Tous deux sont des enfants de ministres du même bord, centristes et européens. Ils se sont connus adolescents dans des salons remplis de gens importants où régnaient leurs parents, Simone et Antoine d’un côté, Jacques et Colette de l’autre – un mélange très français de politique, d’affaires et de culture . L’avocat fut d’abord l’ami de Jérôme, l’aîné des Duhamel. A la mort de ce dernier dans un accident de voiture, en juillet 1971, son amitié se cristallise sur Olivier, le frère cadet.

    Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du secret
    Jusqu’à son troisième mariage, en 1987, Jean Veil a passé tous ses étés à Sanary, dans la propriété varoise des Duhamel. « Amis absolus », c’est ainsi qu’il a un jour désigné Olivier et son autre intime, feu le constitutionnaliste Guy Carcassonne. Un trio pour lequel il n’y avait pas de secrets, où les services se rendaient sans poser de questions. A la vie à la mort, comme dans les clans, et bouche cousue.

    Fidèle à ces principes, Jean Veil a excusé la faute sans voir le délit ou le crime, ni rien changer à ses habitudes ou prendre ses distances. Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du #secret, jusqu’à la tête de ce qu’il y a de plus sélect et de plus fermé chez les élites intellectuelles françaises : la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (#FNSP) puis celle du #Siècle, ce club qui réunit tous les mois le gratin du pouvoir.

    Les deux hommes ont partagé jusqu’au plaisir d’écrire à quatre mains. Ce livre, notamment : La Parole est à l’avocat, sorti chez Dalloz en 2014 et réédité en 2020, l’année où Jean Veil publie pour sa part, chez L’Archipel, un recueil « des plus belles citations sur le courage ». Dans le dictionnaire du duo Veil-Duhamel, les entrées « enfant », « inceste », « #viol », « consentement » et « #famille » sont absentes.

    Leur première collaboration, c’est encore Olivier Duhamel qui en parle le mieux. En 2018, alors qu’il préside la FNSP, il consacre un « roman vrai » ["Colette et Jacques", Plon] à son père et à sa mère, Colette, une femme de caractère qui, après la mort de son mari, en 1977, épousa Claude Gallimard, patron de la prestigieuse maison d’édition. Celui-ci est vite gagné par la maladie. Colette, redoutable femme d’affaires, le conseille sur sa succession. Parfois, elle rêve tout haut et se dit que le meilleur pour diriger pareille institution serait son propre fils, Olivier. Mais puisqu’il faut un héritier Gallimard à la tête de la maison, elle affiche ses préférences : Antoine plutôt que son frère Christian.

    Etranges méthodes de persuasion

    « Colette voulait que Gallimard édite la revue Pouvoirs », créée par son fils Olivier en 1977, nous confie ce même Christian Gallimard, fondateur de la maison d’édition Calligram et désormais installé en Suisse. « J’avais deviné que c’était un moyen de le faire entrer dans la maison », poursuit-il. Il croit deviner des manœuvres et compte bien s’y opposer. Colette s’en émeut auprès d’Olivier, qui la rassure : « Ne t’inquiète pas, maman chérie, je vais trouver le moyen de le faire taire. » Dans la foulée, il appelle Jean Veil, lequel tente d’intervenir auprès des avocats de Christian.

    La suite, c’est Olivier Duhamel en personne qui l’écrit, dévoilant au passage d’étranges méthodes de #persuasion. Face à Christian Gallimard, il décide d’employer ce qu’il appelle les « grands moyens ». Son récit, façon polar, se passe de commentaires :

    « Tu arrêtes, sinon je te ferai taire, lance l’auteur à l’héritier Gallimard (…).

    – C’est une menace ?, répond ce dernier.

    – Absolument, répond alors Duhamel. J’ai un ami dans le grand banditisme. S’il le faut, j’embaucherai un tueur à gages.

    – Tu plaisantes ?

    – Pas le moins du monde. Si tu n’arrêtes pas, dans un mois tu es mort », écrit encore Olivier Duhamel, en concluant son récit par ces deux mots : « Il arrêta. »

    Jean Veil assure n’avoir pas lu le livre de son ami, mais il se souvient, en riant, que pour sa petite intervention dans ce dossier le groupe l’avait rémunéré « avec une collection complète de “La Pléiade” ».

    Ce cynisme rigolard et blasé, Jean Veil en a longtemps fait sa marque de fabrique. Emporté par la tourmente publique de cette affaire d’inceste, il peine encore à y résister. Reste qu’à l’heure de #metoo, il est des proximités difficilement défendables, même recouvertes de l’habit de l’amitié. Ses propres enfants, notamment sa fille, journaliste, sont furieux – effet de génération. Son frère cadet, Pierre-François, associé dans son cabinet, le soutient sans états d’âme apparents, mais à côté, combien de regards qui se détournent ?

    La récente publication chez Seuil de La Familia grande, de Camille Kouchner, sœur jumelle de l’adolescent abusé, a changé la donne. Pourquoi n’avoir rien dit ? Jean Veil n’exprime aucun remords. « Que fallait-il faire ? La victime ne parlait pas, Camille Kouchner me demandait des conseils sur son avenir de juriste, j’ai su que son jumeau s’était marié et avait eu des enfants. Au passage, la gémellité est importante dans cette histoire. »

    Pour la première fois de sa vie, il assume sa défense et non celle des autres ; et ses arguments glacent souvent au lieu de convaincre. Et puis, rien n’est clair dans cette affaire… A-t-il vraiment assuré au directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, alerté au sujet des agissements d’Olivier Duhamel, que cette histoire d’inceste n’était qu’un pur racontar ? L’avocat confirme ce témoignage si utile à l’institution, elle aussi critiquée. « C’est vrai, Frédéric Mion est venu à mon bureau. Je lui ai caché la vérité. » Il y a quelques jours, il s’est excusé, par SMS, auprès de l’intéressé « de ne pas avoir pu lui dire ».

    Le 15 janvier, nouveau coup de projecteur sur lui : il démissionne avec fracas du Siècle. La fille du fondateur du club, Marianne Bérard-Quelin, a osé lui demander ses intentions après le départ d’Olivier Duhamel et du préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume. Cette simple question l’a mis hors de lui. « J’ai été assez désagréable, convient-il, ça m’arrive souvent. Et je suis parti. » Il joue maintenant au fier en expliquant que, de toute façon, il allait bientôt atteindre la limite d’âge, et que, « franchement, on s’emmerde beaucoup au Siècle. Au conseil d’administration, il y a désormais la parité, on ne peut plus blaguer. »

    Habile manœuvrier

    Les pirouettes, il en a l’habitude. En janvier 2017, tout juste sacré avocat « le plus puissant de l’année » par le magazine GQ, il est invité à la télévision. Question d’une journaliste : « Ne faut-il pas mentir quand on est avocat ? » Esquive du pénaliste : « Il ne faut pas être pris quand on ment. » Trois ans plus tard, en pleine affaire Duhamel, l’habile manœuvrier ne peut plus s’en tirer par des parades. Avec Jacques Chirac, Dominique Strauss-Kahn ou Jérôme Cahuzac, il s’était pourtant rodé à défendre les puissants lorsqu’ils mordaient la poussière…

    Ses grandes années professionnelles commencent en 1998. Cette année-là, alors qu’il n’est pas encore une puissance du barreau, l’occasion se présente de sortir du rang. Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’économie, est rattrapé par une vieille histoire : des honoraires perçus de la MNEF, une mutuelle étudiante proche du #PS et pour laquelle, comme avocat, il a – un peu… – travaillé. Alors qu’on parle d’une prochaine mise en examen de DSK, Jean Veil appelle son épouse, Anne Sinclair. « Je peux peut-être rendre service à Dominique ? »

    Le voici désormais dans une autre sphère. En marge de ce dossier, il perfectionne une méthode bien à lui. Règle de base : toujours s’entendre en amont avec les juges, souvent sensibles à son statut de fils de Simone Veil. Rester dans l’ombre et empêcher la diffusion d’images de ses clients à l’arrière de leur voiture et, pour cela, décaler, au dernier moment, les dates d’audition. Trouver pour ces occasions des entrées discrètes. Ne pas hésiter à monter au front avant le combat judiciaire, rechercher des soutiens, parfois intimider.

    DSK lui a trouvé un allié : Ramzi Khiroun, un jeune homme rencontré à Sarcelles (Val-d’Oise), qui, à force de débrouillardise, a vite su se rendre indispensable. « Jean, voilà ton cauchemar, lui lance DSK. Il ne fait pas ce que tu fais, tu ne fais pas ce qu’il fait. Ensemble, on va s’en sortir plus facilement. » A 49 ans, Ramzi Khiroun est aujourd’hui le principal conseiller d’Arnaud #Lagardère et membre du comité exécutif du groupe de communication dont Jean Veil a longtemps été l’un des avocats. Depuis un an, les deux hommes sont brouillés. « Nous nous sommes séparés sur des désaccords stratégiques », élude M. Khiroun. Jusqu’à l’affaire du Sofitel, en mai 2011, puis du procès du Carlton, le duo avait pourtant travaillé harmonieusement sur les diverses affaires concernant DSK.

    A gauche comme à droite, la palette des amitiés de Jean Veil est impressionnante. Mais c’est bien là, en Strauss-Kahnie, qu’il a trouvé ses meilleurs dossiers. En 2013, il hérite ainsi de celui de Jérôme Cahuzac, ce ministre du budget détenteur d’un compte en Suisse. Il travaille de nouveau avec une autre alliée : la communicante Anne Hommel, déjà sollicitée après l’arrestation de #DSK dans l’affaire du Sofitel de New York. Ensemble, pour le protéger, ils ont orchestré des campagnes pour discréditer ou affaiblir le témoignage de victimes d’agressions. Anne Hommel pense aussi que, dans son boulot, « la vérité n’est pas un sujet ».

    Aveux de Cahuzac, chute politique de DSK, Jean Veil en a déjà beaucoup vu quand, en 2013, il déjeune avec son vieil ami Duhamel, désormais associé à son cabinet. Ce jour-là, le politologue lui avoue, « sans détails » d’après lui, son « histoire avec le fils d’Evelyne ». Et pose une question : « Si ça éclate, seras-tu mon avocat ? » Jean Veil sait que cela ne sera pas possible, sans imaginer que ce pas de côté ne suffira pas à le protéger, à l’heure de la déflagration.

    « J’ai répondu que nous étions beaucoup trop proches pour que je puisse avoir de l’autorité sur lui, que je serais trop dans l’affect, précise-t-il. J’ai dû aussi essayer de le rassurer. » Ce jour-là, autour de la table, les deux amis soupèsent les chances de voir le scandale éclater. S’interrogent-ils aussi sur la manière de l’empêcher ? Jean Veil sort une fois de plus son joker : « secret professionnel », une formule magique censée le protèger même lorsqu’il ôte sa robe d’avocat.

    #pédigrées

    Comment Olivier Duhamel, accusé d’inceste, a cultivé son art du secret
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/14/olivier-duhamel-l-art-du-secret_6066184_3224.html

    Qui savait ? L’onde de choc des accusations d’inceste contre le politiste rattrape certains de ses proches. Notre enquête montre comment il a longtemps réussi à faire régner le silence en contrôlant ses réseaux.

    21 avril 2017. Les amis parisiens d’Evelyne Pisier sont réunis dans l’hôtel particulier qui abrite le Centre national du livre, le CNL, pour célébrer la mémoire de l’universitaire, deux mois après sa mort. La fin du quinquennat de François Hollande approche et le président est passé se joindre au groupe des fidèles de celle qui pilota la direction du livre du temps de Jack Lang. Avant de s’asseoir à ses côtés, le politiste et juriste Olivier Duhamel, l’époux de la défunte, a passé son bras au-dessus de l’épaule du chef de l’Etat, comme pour signer leur complicité. C’est lui qui chante le plus fort et tape des mains avec le plus d’entrain lorsque Teo Saavedra, un Chilien emprisonné sous Pinochet, prend sa guitare pour entonner Hasta Siempre, ce chant révolutionnaire cher à « Evelyne », qui, au milieu des années 1960, aima Fidel Castro quatre ans durant.

    Olivier Duhamel tient la main de Nadia Marik, la veuve de l’ancien directeur de Sciences Po Richard Descoings, qui passe désormais l’été dans la maison de vacances d’« Olivier », à Sanary-sur-Mer (Var). Le politiste paraît insouciant. Bien sûr, il a aperçu les regards des trois enfants de sa femme (nés de son premier mariage, avec Bernard Kouchner) se détourner quand il les a croisés, mais, en ce jour particulier, il est le veuf, et c’est lui qu’on réconforte. Ce soir, plus que jamais, il se sent intouchable.

    Depuis qu’en 2008 les trois enfants d’Evelyne Pisier (une fille et deux garçons) sont venus dire à leur mère que ce beau-père autrefois admiré avait abusé sexuellement du plus jeune des garçons lorsque celui-ci avait 13 ou 14 ans, Duhamel vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Jusque-là, ses beaux-enfants sont restés dans l’ombre et le silence. Sa réputation et sa surface sociale le protègent plus sûrement qu’un bouclier, mais quelques mots dans la presse pourraient couper net cette carrière si soigneusement bâtie.

    Jeux d’influence

    Qui le sait ? Une semaine exactement après la cérémonie d’avril 2017, Olivier Duhamel se retrouve à la table de la salle à manger de Sciences Po avec le directeur, Frédéric Mion, et Brigitte Macron. Depuis des mois, il distribue conseils et notes à son mari qui, maintenant il en est sûr, sera bientôt élu. Duhamel fait déjà la bise à Ismaël Emelien, le conseiller politique du futur président, qui a été son élève ici même, rue Saint-Guillaume. « Mon meilleur poulain », répète le politiste. En cette fin avril, chacun, devant Brigitte Macron, dresse à son tour le portrait-robot du premier ministre idéal. Un jeu, bien sûr, mais Duhamel en est.

    Les présidents changent, les ministres passent. Olivier Duhamel est déjà du côté du nouveau pouvoir. Il a été à bonne école. Dans le vaste appartement parisien de son père, Jacques, plusieurs fois ministre de Pompidou, des kyrielles d’hommes politiques, comme Edgar Faure, viennent déguster avenue Raymond-Poincaré le koulibiac de Benita, la cuisinière des Duhamel. Plus tard, Olivier Duhamel aimait lui-même aller jouer au poker et partager un whisky en bord de Seine dans la maison de Boissise-la-Bertrand (Seine-et-Marne) de l’ancien président du conseil – un as de toutes les combinaisons de la IVe et de la Ve.

    En ce printemps 2017, personne ne devine qu’avec la disparition d’Evelyne Pisier l’une des chaînes qui enserrent le secret d’Olivier Duhamel vient de sauter. Lui-même en a-t-il conscience ? Depuis des années, il n’a pas été vraiment inquiété. En 2009, lorsque la rumeur de relations sexuelles avec le plus jeune des fils d’Evelyne a commencé à circuler, l’incrédulité générale a été sa meilleure protection. « Un inceste ? Lui ? Impossible », répondaient les nouveaux initiés. Comment imaginer pareil comportement d’un homme qui dit le droit toute la journée ? L’inceste traverse toutes les couches sociales, mais, dans son monde, cercle de sociologues, de juristes, de médecins, de psys, de cinéastes et de journalistes, on semble encore l’ignorer. La révolution #metoo n’a pas encore fait basculer ces esprits soixante-huitards et féministes qui ont accompagné la révolution sexuelle et ne jurent que par la « liberté ».

    Les ficelles du régime

    Rares sont ceux – des femmes, en majorité – qui ont osé affronter Olivier Duhamel directement. C’est un détail oublié de cette histoire : l’homme n’est pas facile. Il a pourtant l’air cool, avec ses bracelets brésiliens, son briquet pendu par un cordon autour du cou et ses éternels polos. Même aux dîners du Siècle, ce club où se croise l’élite du pouvoir, il refuse la cravate, pourtant longtemps obligatoire. D’un côté, il cultive son allure anti-establishment ; de l’autre, il navigue avec une belle aisance au cœur de la nomenklatura. Il est puissant et influent ; ses colères sont intimidantes, sa façon d’humilier écrasante, ses blagues et ses remarques souvent liées au sexe.

    Il adore arranger des couples ou parrainer les nouvelles unions. Dans la vie professionnelle, il a la passion du piston. Devant lui, on a toujours un peu l’impression de passer un examen. Suis-je bon ? Serais-je invité dans son émission ? Il est le prof, toujours, malgré – ou peut-être à cause de – la menace d’opprobre qui plane au-dessus de lui. Au lieu de rentrer la tête, il continue d’échafauder des plans de carrière. Il « regrette », assurait sa femme, qui le soutenait sans réserve. « Tu sais, il n’arrête pas de se torturer », a-t-elle ajouté un jour devant son jeune fils. Pourtant, dans le même temps, il juge sa carrière entravée par les reproches de ses beaux-enfants. Julien Kouchner, l’aîné, entend même sa mère soupirer : « A cause de tout ça, Olivier a dû renoncer à être membre du Conseil constitutionnel. »

    Entrer au Conseil « constit », c’est le Graal de Duhamel. Superviser les lois, censurer les gouvernements, surplomber les partis, imprimer sa marque par-delà les alternances, voilà, à ses yeux, la quintessence du pouvoir. Il a été, en 2001, l’un des initiateurs de l’inversion du calendrier entre législatives et présidentielle, puis l’un des concepteurs des primaires socialistes. A défaut des couloirs feutrés du siège des gardiens de la Constitution, il tient au Palais-Royal les conférences de rédaction de sa revue, Pouvoirs, qu’il codirige un temps avec son ami Marc Guillaume, un conseiller d’Etat aussi agile que lui pour tisser sa toile. Lorsqu’ils sont ensemble, ces spécialistes de la chose politique et des institutions ont l’impression de tenir les ficelles du régime.

    Dans des cercles qui leur sont parfois communs, il arrive que Bernard Kouchner éreinte publiquement ce « salaud » de Duhamel. Informé en 2009 par son fils des abus sexuels subis vingt ans plus tôt, l’ancien ministre et son épouse, la journaliste Christine Ockrent, se sont rangés au souhait du jeune homme de ne pas porter plainte, mais ils aimeraient qu’on ne déroule pas pour autant le tapis rouge au politiste.

    Des dizaines de personnes entendent ainsi, par eux, parler des agissements de Duhamel, comme le conseiller Alain Minc – « Il y a trois ans ; depuis, je ne lui ai plus serré la main » –, le communicant Jacques Séguéla – « En 2011 » – et la patronne de France Culture, Sandrine Treiner, la même année – contrairement à ce qu’elle a affirmé le 7 janvier aux auditeurs devant la médiatrice de la chaîne. Dès ce moment, la directrice s’arrange pour que le politologue ne soit plus convié à l’antenne : « Je faisais explicitement part de mes préventions devant mes équipes. Cela a créé une zone de vigilance. »

    Un appétit d’ogre pour le pouvoir

    A l’extérieur, la statue qu’Olivier Duhamel s’est acharné à construire se lézarde, mais tient encore parfaitement debout. Le politiste reçoit l’admiration et la reconnaissance que, dans son cercle familial, ne lui offrent plus ses beaux-enfants. Depuis 2009, ceux-ci ne descendent plus passer l’été dans le Var, comme autrefois. A Paris ou à Sanary, une nouvelle bande les remplace un temps, sans savoir ni comprendre ce qui se joue dans l’intimité : la chercheuse Géraldine Muhlmann, élève chérie d’Evelyne, les journalistes Ali Baddou et Nicolas Demorand, qui aiment taper le carton avec le constitutionnaliste. Chaque sujet d’actualité chasse l’autre. Olivier Duhamel défend Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol à New York, Richard Descoings, retrouvé mort dans un parfum de scandale, ou le réalisateur Roman Polanski. Toujours dissocier l’homme de l’artiste…

    Il approche les 70 ans mais conserve un appétit d’ogre pour le pouvoir. Boulimique de jetons de présence et d’honneurs, il empile les titres de manière étourdissante. Il est déjà, depuis 2016, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), institution au cœur de Sciences Po, et directeur de collection chez #Dalloz, la maison d’édition juridique. Il a aussi pris la présidence du conseil d’administration de Teach for France, une association créée par Nadia Marik. On le compte encore au sein du Club des juristes, et, depuis 2010 et sa retraite de professeur, il émarge comme avocat associé au sein du cabinet de son vieux complice Me Jean Veil.

    Au-dessus du seuil d’alerte

    Professeur honoraire à Sciences Po, Olivier Duhamel est devenu une diva. Outre sa retraite de professeur, il a obtenu de la FNSP, en 2018, une rémunération mensuelle de 3 000 euros brut, alors que ses prédécesseurs ne bénéficiaient que d’un défraiement de quelques centaines d’euros. Les conseils d’administration qu’il préside sont animés par ses blagues, auxquelles tout le monde rit bruyamment, et les rentrées scolaires par ses conférences inaugurales. Dans la salle à manger de l’institut d’études politiques, il trône comme aux banquets de Sanary, lâchant ses volutes de fumée malgré les interdictions.

    Il se grise aussi de #médias : en plus de « Mediapolis », son émission hebdomadaire sur Europe 1, lui, l’homme de gauche, a décroché une chronique à #Valeurs_actuelles. C’est comme si la mort de son épouse, en 2017, avait fait tomber les ultimes garde-fous. Ce n’est jamais assez. « Au moins, cache-toi », conseillent pourtant les rares qui osent lui parler, mais il n’écoute plus personne. En janvier 2020, il accepte, pour deux ans, la présidence du Siècle. Et prend tous les risques, dont le plus gros : la télévision. Deux fois par semaine, le voici sur LCI, distribuant d’un ton péremptoire éloges et mauvais points.

    Pendant des années, le prof de droit public a martelé dans son cours de droit constitutionnel ces phrases de L’Esprit des lois, de Montesquieu : « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Personne ne lui applique l’adage. Il pointe à plusieurs conseils d’administration, prend des actions dans une maison de production à Marseille, se montre de plus en plus gourmand pour ses conférences : en 2020, il demandait – sans succès – 10 000 euros pour une intervention sur les questions prioritaires de constitutionnalité.

    Il ne s’est pas retiré à Sanary, comme il le dit à la presse, mais a conservé un petit studio au cœur de Paris, afin de courir conseils d’administration et médias. Et, désormais, les enterrements. Le 18 septembre 2020, au cimetière parisien du Père-Lachaise, les amis entourent le producteur de documentaires Michel Rotman, qui vient de perdre sa femme, Josée. Une nouvelle fois, Olivier Duhamel est au centre, juste derrière le micro, appuyé sur une tombe. Personne ne l’entend interroger l’un de ses neveux occupé à l’éviter : « Pourquoi une telle distance ? »

    C’est la énième alerte qu’Olivier Duhamel prend pour la première fois au sérieux. Il ignore encore que sa belle-fille Camille Kouchner a déjà bouclé le manuscrit de son livre La Familia grande (Seuil, 208 pages, 18 euros) et qu’il va bientôt entraîner dans sa chute tous ceux qui, jusque-là, s’inclinaient devant son pouvoir.

    #macronie

    • L’Elysée et l’entourage d’Edouard Philippe tentent de tenir « l’affaire Olivier Duhamel » à distance, Potins de la 5ème
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/25/l-elysee-et-l-entourage-d-edouard-philippe-tentent-de-tenir-l-affaire-olivie

      Le constitutionnaliste, accusé d’inceste, était proche du PS avant de se rapprocher d’Emmanuel Macron et de son premier ministre. Depuis que « l’affaire » a éclaté, l’Elysée la surveille de près.

      Depuis que « l’affaire Olivier Duhamel » a éclaté, début janvier, Emmanuel Macron surveille chacun de ses rebondissements comme le lait sur le feu. Le président de la République a pu mesurer combien le livre de Camille Kouchner, La Familia grande, récit de l’inceste pratiqué à la fin des années 1980 par le juriste Olivier Duhamel sur son beau-fils, alors âgé de 13 ou 14 ans, scandalise les Français. « Ces témoignages, ces paroles, ces cris, plus personne ne peut les ignorer », a reconnu le chef de l’Etat dans une vidéo publiée samedi 23 janvier. « Le silence construit par les criminels et les lâchetés successives, enfin, explose », a ajouté Emmanuel Macron sans mâcher ses mots.

      Son épouse, Brigitte Macron, s’était déjà exprimée en faveur d’une évolution de la législation sur le sujet. « On doit regretter qu’il y ait eu une telle omerta pendant toute cette période. Que ceux qui ont su et ne l’ont pas dit aient honte. Qu’ils aient vraiment pleinement honte », avait aussi lancé sur RTL le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Quant à Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne et proche d’Emmanuel Macron, il avait expliqué le 12 janvier à Libération que son ami Olivier Duhamel lui avait « dit qu’il avait fait des choses “affreuses”, c’est le mot qu’il a employé ». Une manière de montrer que la Macronie avait déjà renié ce compagnon de route.

      L’opprobre qui s’est unanimement abattu sur l’ex-président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et la recherche des complices du silence qui a entouré son comportement ont imposé une mise à distance aussi urgente que stratégique. Les descriptions dans la presse de l’étendue des réseaux d’Olivier Duhamel ont tétanisé aussi bien l’Elysée que l’ancien locataire de Matignon Edouard Philippe. Homme de pouvoir, le constitutionnaliste, naguère proche du Parti socialiste, avait en effet tissé sa toile jusqu’à l’Elysée et Matignon. Avant de fêter la qualification d’Emmanuel Macron pour le second tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017, à la brasserie La Rotonde, il avait fait passer plusieurs notes au candidat et participé à quelques meetings de campagne.

      Fébrilité

      Olivier Duhamel ne s’est pas arrêté là. Après la victoire, l’ancien député européen se passionne pour ce jeune président « et de droite et de gauche ». Dans sa revue, Pouvoirs, il le compare au général de Gaulle et fait la leçon aux médias qui ont le tort de le surnommer « Jupiter ». Il prend aussi la plume avec Laurent Bigorgne pour analyser la doctrine présidentielle dans un livre, Macron, et en même temps (Plon, 2017). Olivier Duhamel se vante aussi de ses rendez-vous au « Château ». Selon nos informations, il a été consulté sur la première mouture d’un plan de lutte en faveur de la laïcité – le futur projet de loi contre le séparatisme – dans le cadre d’entrevues organisées par l’Institut Montaigne et Laurent Bigorgne, encore lui. Dans son numéro du 20 janvier, Paris Match racontait que le juriste a même donné quelques conseils sur la gestion de l’« affaire Benalla », à l’été 2018.

      Olivier Duhamel déjeune alors régulièrement avec son amie la garde des sceaux Nicole Belloubet, longtemps membre du comité de rédaction de Pouvoirs aux côtés du secrétaire général du gouvernement, Marc Guillaume. Encore un expert du droit, encore un proche. Marc Guillaume a par exemple fourni des arguments juridiques à Olivier Duhamel pour nourrir une tribune vengeresse contre le Conseil constitutionnel, publiée en mai 2019 dans Le Monde. L’institution était coupable selon lui d’avoir ouvert la voie à un référendum d’initiative partagée contre la privatisation d’ADP (Aéroports de Paris) décidée par le gouvernement.

      Le président de la FNSP disposait d’autres portes d’entrée autour de l’ancien premier ministre Edouard Philippe. Thierry Solère, conseiller politique et ami du juppéiste, est un proche : c’est Olivier Duhamel qui l’a parrainé au Siècle, dont il était le président. Le constitutionnaliste conseillait le député des Hauts-de-Seine lorsqu’il organisait la primaire de la droite, en 2016. Deux autres intimes d’Edouard Philippe l’ont aidé à se propulser à la tête de la FNSP. Le premier, Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, est le parrain d’un des enfants de l’ex-chef du gouvernement, un de ses camarades du Conseil d’Etat. Quant à Marc Guillaume, que Jean Castex a débarqué du poste de secrétaire général du gouvernement à son arrivée à Matignon, en juillet 2020, c’est un ami de longue date de M. Philippe. Il est présent à tous ses anniversaires.

      Un indice de la fébrilité qui a gagné l’équipe du désormais maire du Havre ? Le 13 janvier, Charles Hufnagel, l’ancien communicant d’Edouard Philippe à Matignon, aujourd’hui à la tête de la communication de Carrefour, décroche son téléphone. C’est lui qui annonce à l’Agence France-Presse (AFP) que Marc Guillaume, désormais préfet d’Ile-de-France, abandonne sa place dans les deux conseils d’administration de Sciences Po et du Siècle. Frédéric Mion, de son côté, s’est choisi comme conseiller en communication de crise Laurent Glépin, ex-conseiller de Jacques Chirac à l’Elysée, et juppéiste de cœur.

    • Les règles arrivent au moment de la puberté, généralement entre 10 et 16 ans, chez les personnes qui ont un utérus. Ces saignements (du sang coule depuis l’utérus jusqu’à la sortie du vagin) ont lieu 1 fois/mois et durent généralement quelques jours. En pratique, ça peut être très différent selon les personnes : certains vont avoir des cycles très réguliers, d’autres non, certaines vont avoir des règles qui durent 4 jours, d’autres 7…
      Quand une personne a ses règles, ça signifie que son utérus peut accueillir une grossesse, donc qu’elle peut être enceinte. Ça veut dire qu’à partir du moment où tu as eu tes premières règles, le jour où tu souhaites avoir des relations sexuelles, il est important de te renseigner sur les moyens de contraception et de t’en procurer pour ne pas tomber enceint.e sans l’avoir voulu (ce n’est pas le cas pour tous les types de relations sexuelles, mais c’est toujours bien d’être informé.e au maximum !)
      Aujourd’hui, on parle peu des règles en public, c’est encore un sujet tabou, alors que ce n’est ni sale ni honteux ! Parfois, quand les règles arrivent et que personne ne nous a expliqué comment ça fonctionne, ça peut être impressionnant, on peut se sentir seul.e. Si tu as des questions mais que ne te sens pas à l’aise pour en parler à ta famille, tu peux t’adresser à l’infirmier.e scolaire, ou encore appeler le numéro vert gratuit 0800 08 11 11.
      Même si avoir ses règles est rarement agréable, le côté positif c’est qu’aujourd’hui, plein de protections périodiques différentes existent, il y a plus d’options qu’avant pour choisir celles qui te conviennent le mieux : les serviettes jetables ou lavables, les tampons, les culottes et les coupes menstruelles, les éponges, le flux instinctif libre… Tu peux faire ton choix en fonction de la situation, de si tu es plus à l’aise ou non avec le sang et le fait de mettre tes doigts dans ton vagin, du prix, de l’envie de faire moins de déchets pour la planète… Quoi que tu choisisses, renseigne-toi bien sur les produits et la manière de les utiliser car il y a des précautions à prendre pour ta santé !
      Plein d’info avec Sexy soucis ici : https://www.facebook.com/watch/?v=659175124786150

  • Un conseiller d’Emmanuel Macron a déjeuné secrètement avec Marion Maréchal en octobre à Paris
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/12/27/un-conseiller-d-emmanuel-macron-a-dejeune-secretement-avec-marion-marechal-e


    Marion Maréchal et Bruno Roger-Petit ont tous deux confirmé avoir déjeuné ensemble en octobre.

    Bruno Roger-Petit, conseiller mémoire du chef de l’Etat, a invité la nièce de Marine Le Pen et figure de l’extrême droite identitaire dans un restaurant parisien.

    Le déjeuner a eu lieu le 14 octobre, à la brasserie Le Dôme, à Paris. Bruno Roger-Petit, l’un des plus anciens collaborateurs d’Emmanuel Macron à l’Elysée, et Marion Maréchal, ex-députée du Vaucluse, ont partagé un repas, dans le petit salon confidentiel de cette brasserie de Montparnasse où l’on peut entrer par l’arrière de l’établissement et s’attabler loin des regards indiscrets. C’est là d’ailleurs que François Mitterrand donnait rendez-vous à sa fille, Mazarine, dans les années 1980, après l’école, lorsque le grand public ignorait encore son existence.
    Selon un habitué du restaurant, qui n’avait pas vu la petite-fille de Jean-Marie Le Pen entrer, le déjeuner s’est terminé à 14 heures. Le conseiller du président a payé l’addition, et ni le compte rendu des échanges ni la tenue de cette rencontre n’ont filtré hors de l’Elysée.

    • Ancien admirateur de François Mitterrand, Bruno Roger-Petit, lui, a suivi la campagne présidentielle d’Emmanuel #Macron pour le magazine Challenges avant d’entrer à l’Elysée. Depuis, il pousse le président à « trianguler », comme il dit. Avant la prochaine présidentielle, il veut piocher des propositions dans les thèmes fédérateurs des uns et des autres et transgresser les clivages traditionnels pour séduire des électeurs du camp adverse, ou ceux qui ne sont pas acquis naturellement.
      Il évoquait même sa curieuse formule dans une note adressée au président de la République, le 15 novembre 2019, dont Le Monde a eu connaissance. Roger-Petit lui proposait de « #trianguler avantageusement les positions de tous [ses] adversaires » en célébrant le 200e anniversaire de la mort de Napoléon, en mai 2021, en compagnie de Vladimir Poutine – manière selon lui d’« obliger » les pro-Russes français, présents à droite et à gauche, à « saluer l’initiative ».

      Décourager droite et gauche traditionnelles

      « BRP » entretient d’ailleurs des liens assez privilégiés avec Geoffroy Lejeune, ami très proche de Marion Maréchal et directeur de la rédaction de #Valeurs_actuelles https://seenthis.net/messages/876106, l’hebdomadaire de la #droite_identitaire, depuis que, encore journaliste, le conseiller l’avait rencontré sur un plateau de la chaîne i-Télé (devenue #Cnews en 2017).
      Le conseiller de l’Elysée a d’ailleurs l’habitude de tester des formules sur son ami de Valeurs. L’idée, c’est d’installer dans l’opinion un tête-à-tête entre la « Macronie » et l’#extrême_droite, afin de décourager droite et gauche traditionnelles avant la prochaine présidentielle. C’est encore Roger-Petit qui, en octobre 2019, avait organisé l’entretien du président de la République avec Valeurs afin d’évoquer, pour la première fois, la laïcité, le droit d’asile, l’immigration et l’islam. C’est aussi le conseiller élyséen qui avait organisé avec Geoffroy Lejeune la remise de la Légion d’honneur de Michel Houellebecq à l’Elysée, en avril 2019.

      On avait eu le « progressisme » et l’"émancipation". Quant à une réhabilitation de Pétain qui picore à droite et à l’extrême droite, le copyright est en attente. Idem pour la touche souverainiste du « Nous, Français » qui est le slogan actuel de campagne de cet ex-chevenementiste.

      Alain Minc : « Désormais chacun sait où se situe Macron, c’est un chevènementiste européen »

      https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/alain-minc-desormais-chacun-sait-ou-se-situe-macron-c-est-un-chevenementist

      Tout ça montre que pour l’instant le capitalisme français n’a pas d’autre canasson. Même si des fuites en provenance du groupe Canal + attribuent à Bolloré l’intention d’utiliser Cnews pour faire gagner MLP.

      #cuisine

  • Valeurs actuelles : une légitimation médiatique de (très) longue date - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Valeurs-actuelles-une-legitimation-mediatique-de

    Valeurs actuelles vilipendé, puis Valeurs actuelles… recruté ! En septembre 2020, aux critiques visant un (énième) article raciste succèdent une exposition et une assise accrues de l’hebdomadaire dans les grands médias. Indignation, digestion, recyclage. Il y a un an, Éric Zemmour suivait une trajectoire similaire. C’est que, comme lui, Valeurs actuelles est solidement installé dans le paysage médiatique. On pourrait parfois croire ses journalistes marginaux ; ce serait oublier qu’ils évoluent au contraire dans la cour des grands (bourgeois), qu’elle soit médiatique ou politique.

    Entre 2012 et 2014 VALEURS ACTUELLES a obtenu 2 995 404€ d’aides à la presse.
    Plus d’info sur : https://www.politologue.com/aides-a-la-presse/aide-presse.VALEURS-ACTUELLES.qnx
    https://seenthis.net/messages/881978
    L’emprise de Valeurs Actuelles par Abdellali Hajjat
    https://seenthis.net/messages/887875

    Réflexion sur les mécanismes de l’hégémonie de l’extrême-droite, en se focalisant sur le rôle joué par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles (VA) et sa forte intégration dans l’espace médiatique. Loin d’être une publication confidentielle recrutant des journalistes et chroniqueurs eux aussi confidentiels, la « surface médiatique » de VA révèle un phénomène méconnu de circulation des personnes et des idées. Ce phénomène favorise un certain #entre-soi journalistique et l’universalisation du cadrage idéologique d’extrême-droite.

    Entre 2000 et 2020, les plus grosses participation à la rédaction d’articles pour la presse qui pue :
    éric brunet : 3 242 articles
    sophie de menton : 1 594
    catherine nay : 3 041
    françois d’orcival : 1 492
    guillaume roquette : 2 073

    #extrême_droite #jeunesses_identitaires #valeurs_actuelles #acrimed

  • Qui est complice de qui ? Les #libertés_académiques en péril

    Professeur, me voici aujourd’hui menacé de décapitation. L’offensive contre les musulmans se prolonge par des attaques contre la #pensée_critique, taxée d’islamo-gauchisme. Celles-ci se répandent, des réseaux sociaux au ministre de l’Éducation, des magazines au Président de la République, pour déboucher aujourd’hui sur une remise en cause des libertés académiques… au nom de la #liberté_d’expression !

    Je suis professeur. Le 16 octobre, un professeur est décapité. Le lendemain, je reçois cette menace sur Twitter : « Je vous ai mis sur ma liste des connards à décapiter pour le jour où ça pétera. Cette liste est longue mais patience : vous y passerez. »

    C’est en réponse à mon tweet (https://twitter.com/EricFassin/status/1317246862093680640) reprenant un billet de blog publié après les attentats de novembre 2015 (https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/161115/nous-ne-saurions-vouloir-ce-que-veulent-nos-ennemis) : « Pour combattre le #terrorisme, il ne suffit pas (même s’il est nécessaire) de lutter contre les terroristes. Il faut surtout démontrer que leurs actes sont inefficaces, et donc qu’ils ne parviennent pas à nous imposer une politique en réaction. » Bref, « nous ne saurions vouloir ce que veulent nos ennemis » : si les terroristes cherchent à provoquer un « conflit des civilisations », nous devons à tout prix éviter de tomber dans leur piège.

    Ce n’est pas la première fois que je reçois des #menaces_de_mort. Sur les réseaux sociaux, depuis des années, des trolls me harcèlent : les #insultes sont quotidiennes ; les menaces, occasionnelles. En 2013, pour Noël, j’ai reçu chez moi une #lettre_anonyme. Elle recopiait des articles islamophobes accusant la gauche de « trahison » et reproduisaient un tract de la Résistance ; sous une potence, ces mots : « où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent, les traîtres seront châtiés. » Je l’analysais dans Libération (https://www.liberation.fr/societe/2014/01/17/le-nom-et-l-adresse_973667) : « Voilà ce que me signifie le courrier reçu à la maison : on sait où tu habites et, le moment venu, on saura te trouver. » J’ajoutais toutefois : « l’#extrême_droite continue d’avancer masquée, elle n’ose pas encore dire son nom. » Or ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, les menaces sont signées d’une figure connue de la mouvance néonazie. J’ai donc porté #plainte. C’est en tant qu’#universitaire que je suis visé ; mon #université m’accorde d’ailleurs la #protection_fonctionnelle.

    Ainsi, les extrêmes droites s’enhardissent. Le 29 octobre, l’#Action_française déploie impunément une banderole place de la Concorde : « Décapitons la République ! »

    C’est quelques heures après un nouvel attentat islamiste à Nice, mais aussi après une tentative néofasciste avortée en Avignon. Avant d’être abattu, l’homme a menacé d’une arme de poing un commerçant maghrébin. Il se réclamait de #Génération_identitaire, dont il portait la veste avec le logo « #Defend_Europe », justifiant les actions du groupe en Méditerranée ou à la frontière franco-italienne ; un témoin a même parlé de #salut_nazi (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/avignon/avignon-homme-arme-couteau-abattu-policiers-1889172.htm). Le procureur de la République se veut pourtant rassurant : « c’est un Français, né en France, qui n’a rien à voir avec la religion musulmane ». Et de conclure : « nous avons plus affaire à un #déséquilibré, qui semble proche de l’extrême droite et a fait des séjours en psychiatrie. Il n’y a pas de revendication ». « Comme dans le cas de l’attentat de la mosquée de Bayonne perpétré par un ancien candidat FN en octobre 2019 » (https://www.mediapart.fr/journal/france/281019/attentat-bayonne-l-ex-candidat-fn-en-garde-vue?onglet=full), note Mediapart, « le parquet national antiterroriste n’a pas voulu se saisir de l’affaire ». Ce fasciste était un fou, nous dit-on, pas un terroriste islamiste : l’attaque d’Avignon est donc passée presque inaperçue.

    Si les #Identitaires se pensent aux portes du pouvoir, c’est aussi que certains médias ont préparé le terrain. En une, l’#islamophobie y alterne avec la dénonciation des universitaires antiracistes (j’y suis régulièrement pointé du doigt) (https://www.lepoint.fr/politique/ces-ideologues-qui-poussent-a-la-guerre-civile-29-11-2018-2275275_20.php). Plus grave encore, l’extrême droite se sent encouragée par nos gouvernants. Le président de la République lui-même, qui a choisi il y a un an de parler #communautarisme, #islam et #immigration dans #Valeurs_actuelles, s’inspire des réseaux sociaux et des magazines. « Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’#ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste. » Selon Le Monde du 10 juin 2020, Emmanuel Macron vise ici les « discours racisés (sic) ou sur l’intersectionnalité. » Dans Les Inrocks (https://www.lesinrocks.com/2020/06/12/idees/idees/eric-fassin-le-president-de-la-republique-attise-lanti-intellectualisme), je m’inquiétais alors de cet #anti-intellectualisme : « Des sophistes qui corrompent la jeunesse : à quand la ciguë ? » Nous y sommes peut-être.

    Car du #séparatisme, on passe aujourd’hui au #terrorisme. En effet, c’est au tour du ministre de l’Éducation nationale de s’attaquer le 22 octobre, sur Europe 1, à « l’islamo-gauchisme » qui « fait des ravages à l’Université » : il dénonce « les #complices_intellectuels du terrorisme. » « Qui visez-vous ? », l’interroge Le JDD (https://www.lejdd.fr/Politique/hommage-a-samuel-paty-lutte-contre-lislamisme-blanquer-precise-au-jdd-ses-mesu). Pour le ministre, « il y a un combat à mener contre une matrice intellectuelle venue des universités américaines et des #thèses_intersectionnelles, qui veulent essentialiser les communautés et les identités, aux antipodes de notre #modèle_républicain ». Cette idéologie aurait « gangrené une partie non négligeable des #sciences_sociales françaises » : « certains font ça consciemment, d’autres sont les idiots utiles de cette cause. » En réalité, l’intersectionnalité permet d’analyser, dans leur pluralité, des logiques discriminatoires qui contredisent la rhétorique universaliste. La critique de cette assignation à des places racialisées est donc fondée sur un principe d’#égalité. Or, à en croire le ministre, il s’agirait « d’une vision du monde qui converge avec les intérêts des islamistes. » Ce qui produit le séparatisme, ce serait donc, non la #ségrégation, mais sa dénonciation…

    Si #Jean-Michel_Blanquer juge « complices » celles et ceux qui, avec le concept d’intersectionnalité, analysent la #racialisation de notre société pour mieux la combattre, les néofascistes parlent plutôt de « #collabos » ; mais les trolls qui me harcèlent commencent à emprunter son mot. En France, si le ministre de l’Intérieur prend systématiquement le parti des policiers, celui de l’Éducation nationale fait de la politique aux dépens des universitaires. #Marion_Maréchal peut s’en féliciter : ce dernier « reprend notre analyse sur le danger des idéologies “intersectionnelles” de gauche à l’Université. »


    https://twitter.com/MarionMarechal/status/1321008502291255300
    D’ailleurs, « l’islamo-gauchisme » n’est autre que la version actuelle du « #judéo-bolchévisme » agité par l’extrême droite entre les deux guerres. On ne connaît pourtant aucun lien entre #Abdelhakim_Sefrioui, mis en examen pour « complicité d’assassinat » dans l’enquête sur l’attentat de #Conflans, et la gauche. En revanche, le ministre ne dit pas un mot sur l’extrême droite, malgré les révélations de La Horde (https://lahorde.samizdat.net/2020/10/20/a-propos-dabdelhakim-sefrioui-et-du-collectif-cheikh-yassine) et de Mediapart (https://www.mediapart.fr/journal/france/221020/attentat-de-conflans-revelations-sur-l-imam-sefrioui?onglet=full) sur les liens de l’imam avec des proches de #Marine_Le_Pen. Dans le débat public, jamais il n’est question d’#islamo-lepénisme, alors même que l’extrême droite et les islamistes ont en commun une politique du « #conflit_des_civilisations ».

    Sans doute, pour nos gouvernants, attaquer des universitaires est-il le moyen de détourner l’attention de leurs propres manquements : un professeur est mort, et on en fait porter la #responsabilité à d’autres professeurs… De plus, c’est l’occasion d’affaiblir les résistances contre une Loi de programmation de la recherche qui précarise davantage l’Université. D’ailleurs, le 28 octobre, le Sénat vient d’adopter un amendement à son article premier (https://www.senat.fr/amendements/2020-2021/52/Amdt_234.html) : « Les libertés académiques s’exercent dans le respect des #valeurs_de_la_République », « au premier rang desquelles la #laïcité ». Autrement dit, ce n’est plus seulement le code pénal qui définirait les limites de la liberté d’expression des universitaires. Des collègues, désireux de régler ainsi des différends scientifiques et politiques, appuient cette offensive en réclamant dans Le Monde la création d’une « instance chargée de faire remonter directement les cas d’atteinte aux #principes _épublicains et à la liberté académique »… et c’est au nom de « la #liberté_de_parole » (https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-) ! Bref, comme l’annonce sombrement le blog Academia (https://academia.hypotheses.org/27401), c’est « le début de la fin. » #Frédérique_Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le confirme sans ambages : « Les #valeurs de la laïcité, de la République, ça ne se discute pas. »


    https://twitter.com/publicsenat/status/1322076232918487040
    Pourtant, en démocratie, débattre du sens qu’on veut donner à ces mots, n’est-ce pas l’enjeu politique par excellence ? Qui en imposera la définition ? Aura-t-on encore le droit de critiquer « les faux dévots de la laïcité » (https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/101217/les-faux-devots-de-la-laicite-islamophobie-et-racisme-anti-musulmans) ?

    Mais ce n’est pas tout. Pourquoi s’en prendre aux alliés blancs des minorités discriminées, sinon pour empêcher une solidarité qui dément les accusations de séparatisme ? C’est exactement ce que les terroristes recherchent : un monde binaire, en noir et blanc, sans « zone grise » (https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/260716/terrorisme-la-zone-grise-de-la-sexualite), où les musulmans feraient front avec les islamistes contre un bloc majoritaire islamophobe. Je l’écrivais dans ce texte qui m’a valu des menaces de décapitation : nos dirigeants « s’emploient à donner aux terroristes toutes les raisons de recommencer. » Le but de ces derniers, c’est en effet la #guerre_civile. Qui sont donc les « #complices_intellectuels » du terrorisme islamiste ? Et qui sont les « idiots utiles » du #néofascisme ?

    En France, aujourd’hui, les #droits_des_minorités, religieuses ou pas, des réfugiés et des manifestants sont régulièrement bafoués ; et quand des ministres s’attaquent, en même temps qu’à une association de lutte contre l’islamophobie, à des universitaires, mais aussi à l’Unef (après SUD Éducation), à La France Insoumise et à son leader, ou bien à Mediapart et à son directeur, tous coupables de s’engager « pour les musulmans », il faut bien se rendre à l’évidence : la #démocratie est amputée de ses #libertés_fondamentales. Paradoxalement, la France républicaine d’Emmanuel #Macron ressemble de plus en plus, en dépit des gesticulations, à la Turquie islamiste de Recep Tayyip Erdogan, qui persécute, en même temps que la minorité kurde, des universitaires, des syndicalistes, des médias libres et des partis d’opposition.

    Pour revendiquer la liberté d’expression, il ne suffit pas d’afficher des caricatures ; l’esprit critique doit pouvoir se faire entendre dans les médias et dans la rue, et partout dans la société. Sinon, l’hommage à #Samuel_Paty serait pure #hypocrisie. Il faut se battre pour la #liberté_de_la_pensée, de l’engagement et de la recherche. Il importe donc de défendre les libertés académiques, à la fois contre les menaces des réseaux sociaux et contre l’#intimidation_gouvernementale. À l’heure où nos dirigeants répondent à la terreur par une #politique_de_la_peur, il y a de quoi trembler pour la démocratie.

    https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/011120/qui-est-complice-de-qui-les-libertes-academiques-en-peril
    #Eric_Fassin #intersectionnalité #SHS #universalisme #Blanquer #complicité

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    Pour compléter le fil de discussion commencé par @gonzo autour de :
    Jean-François Bayart : « Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’Etat en France »
    https://seenthis.net/messages/883974

    ping @isskein @karine4 @cede

    • Une centaine d’universitaires alertent : « Sur l’islamisme, ce qui nous menace, c’est la persistance du déni »

      Dans une tribune au « Monde », des professeurs et des chercheurs de diverses sensibilités dénoncent les frilosités de nombre de leurs pairs sur l’islamisme et les « idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales », soutenant les propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’islamo-gauchisme ».

      Tribune. Quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty, la principale réaction de l’institution qui est censée représenter les universités françaises, la Conférence des présidents d’université (CPU), est de « faire part de l’émotion suscitée » par des propos de Jean-Michel Blanquer sur Europe 1 et au Sénat le 22 octobre. Le ministre de l’éducation nationale avait constaté sur Europe 1 que « l’islamo-gauchisme fait des ravages à l’université », notamment « quand une organisation comme l’UNEF cède à ce type de choses ». Il dénonçait une « idéologie qui mène au pire », notant que l’assassin a été « conditionné par des gens qui encouragent cette #radicalité_intellectuelle ». Ce sont des « idées qui souvent viennent d’ailleurs », le #communautarisme, qui sont responsables : « Le poisson pourrit par la tête. » Et au Sénat, le même jour, Jean-Michel Blanquer confirmait qu’il y a « des courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’#enseignement_supérieur qui commettent des dégâts sur les esprits. Et cela conduit à certains problèmes, que vous êtes en train de constater ».

      Nous, universitaires et chercheurs, ne pouvons que nous accorder avec ce constat de Jean-Michel Blanquer. Qui pourrait nier la gravité de la situation aujourd’hui en France, surtout après le récent attentat de Nice – une situation qui, quoi que prétendent certains, n’épargne pas nos universités ? Les idéologies indigéniste, racialiste et « décoloniale » (transférées des campus nord-américains) y sont bien présentes, nourrissant une haine des « Blancs » et de la France ; et un #militantisme parfois violent s’en prend à ceux qui osent encore braver la #doxa_antioccidentale et le prêchi-prêcha multiculturaliste. #Houria_Bouteldja a ainsi pu se féliciter début octobre que son parti décolonial, le #Parti_des_indigènes_de_la_République [dont elle est la porte-parole], « rayonne dans toutes les universités ».

      La réticence de la plupart des universités et des associations de spécialistes universitaires à désigner l’islamisme comme responsable de l’assassinat de Samuel Paty en est une illustration : il n’est question dans leurs communiqués que d’« #obscurantisme » ou de « #fanatisme ». Alors que le port du #voile – parmi d’autres symptômes – se multiplie ces dernières années, il serait temps de nommer les choses et aussi de prendre conscience de la responsabilité, dans la situation actuelle, d’idéologies qui ont pris naissance et se diffusent dans l’université et au-delà. L’importation des idéologies communautaristes anglo-saxonnes, le #conformisme_intellectuel, la #peur et le #politiquement_correct sont une véritable menace pour nos universités. La liberté de parole tend à s’y restreindre de manière drastique, comme en ont témoigné récemment nombre d’affaires de #censure exercée par des groupes de pression.

      « Nous demandons à la ministre de prendre clairement position contre les idéologies qui sous-tendent les #dérives_islamistes »

      Ce qui nous menace, ce ne sont pas les propos de Jean-Michel Blanquer, qu’il faut au contraire féliciter d’avoir pris conscience de la gravité de la situation : c’est la persistance du #déni. La CPU affirme dans son communiqué que « la recherche n’est pas responsable des maux de la société, elle les analyse ». Nous n’en sommes pas d’accord : les idées ont des conséquences et les universités ont aussi un rôle essentiel à jouer dans la lutte pour la défense de la laïcité et de la liberté d’expression. Aussi nous étonnons-nous du long silence de Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, qui n’est intervenue le 26 octobre que pour nous assurer que tout allait bien dans les universités. Mais nous ne sommes pas pour autant rassurés.

      Nous demandons donc à la ministre de mettre en place des mesures de #détection des #dérives_islamistes, de prendre clairement position contre les idéologies qui les sous-tendent, et d’engager nos universités dans ce combat pour la laïcité et la République en créant une instance chargée de faire remonter directement les cas d’atteinte aux principes républicains et à la liberté académique. Et d’élaborer un guide de réponses adaptées, comme cela a été fait pour l’éducation nationale.

      Premiers signataires : Laurent Bouvet, politiste, professeur des universités ; Jean-François Braunstein, philosophe, professeur des universités ; Jeanne Favret-Saada, anthropologue, directrice d’études honoraire à l’Ecole pratique des hautes études ; Luc Ferry, ancien ministre de l’éducation nationale (2002-2004) ; Renée Fregosi, politiste, maîtresse de conférences HDR en science politique ; Marcel Gauchet, philosophe, directeur d’études émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales ; Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche au CNRS ; Gilles Kepel, politiste, professeur des universités ; Catherine Kintzler, philosophe, professeure honoraire des universités ; Pierre Nora, historien, membre de l’Académie française ; Pascal Perrineau, politiste professeur des universités ; Pierre-André Taguieff, historien des idées, directeur de recherche au CNRS ; Pierre Vermeren, historien, professeur des universités

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      Liste complète des signataires :

      Signataires

      Daniel Aberdam, directeur de recherches à l’INSERM – Francis Affergan, professeur émérite des Universités – Alya Aglan, professeur des Universités – Jean-François Agnèse, directeur de recherches IRD – Joëlle Allouche-Benayoun, chargée de recherche au CNRS – Éric Anceau, maître de conférences HDR – Julie d’Andurain, professeur des Universités – Sophie Archambault de Beaune, professeur des Universités – Mathieu Arnold, professeur des Universités – Roland Assaraf, chargé de recherche au CNRS – Philippe Avril, professeur émérite des Universités – Isabelle Barbéris, maître de conférences HDR – Clarisse Bardiot, maître de conférences HDR – Patrick Barrau, maître de conférences honoraire – Christian Bassac, professeur honoraire des Universités – Myriam Benarroch, maître de conférences – Martine Benoit, professeur des Universités – Wladimir Berelowitsch, directeur d’études à l’EHESS – Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherche au CNRS – Maurice Berger, ancien professeur associé des Universités – Marc Bied-Charrenton, professeur émérite des Universités – Andreas Bikfalvi, professeur des Universités – Jacques Billard, maître de conférences honoraire – Jean-Cassien Billier, maître de conférences – Alain Blanchet, professeur émérite des Universités – Guillaume Bonnet, professeur des Universités – ​Laurent Bouvet, professeur des Universités – Rémi Brague, professeur des Universités – Joaquim Brandão de Carvalho, professeur des Universités – Jean-François Braunstein, professeur des Universités – Christian Brechot, professeur émérite des Universités – Stéphane Breton, directeur d’études à l’EHESS – Jean-Marie Brohm, professeur émérite des Universités – Michelle-Irène Brudny, professeur honoraire des Universités – Patrick Cabanel, directeur d’études, École pratique des hautes études – Christian Cambillau, directeur de recherches émérite au CNRS – Belinda Cannone, maître de conférences – Dominique Casajus, directeur de recherches émérite au CNRS – Sylvie Catellin, maître de conférences – Brigitte Chapelain, maître de conférences – Jean-François Chappuit, maître de conférences – Patrick Charaudeau, professeur émérite des Universités – Blandine Chelini-Pon, professeur des Universités – François Cochet, professeur émérite des Universités – Geneviève Cohen-Cheminet, professeur des Universités – Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS – Cécile Cottenceau, PRAG Université – Philippe Crignon, maître de conférences – David Cumin, maître de conférences HDR – Jean-Claude Daumas, professeur émérite des Universités – Daniel Dayan, directeur de recherches au CNRS – Chantal Delsol, membre de l’Académie des sciences morales et politiques – Gilles Denis, maître de conférences HDR – Geneviève Dermenjian, maître de conférences HDR – Albert Doja, professeur des Universités – Michel Dreyfus, directeur de recherche au CNRS – Philippe Dupichot, professeur des Universités – Alain Ehrenberg, directeur émérite de recherche au CNRS – Marie-Claude Esposito, professeur émérite des Universités – Jean-Louis Fabiani, directeur d’études à l’EHES – Jeanne Favret-Saada, directrice d’études honoraire à l’EPHE – Laurent Fedi, maître de conférences – Rémi Ferrand, maître de conférences – Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale – Michel Fichant, professeur émérite des Universités – Dominique Folscheid, professeur émérite des Universités – Nicole Fouché, chercheuse CNRS-EHESS - Annie Fourcaut, professeur des Universités – Renée Fregosi, maître de conférences HDR retraitée – Pierre Fresnault-Deruelle, professeur émérite des Universités – Marc Fryd, maître de conférences HDR – Alexandre Gady, professeur des Universités – Jean-Claude Galey, directeur d’études à l’EHESS – Marcel Gauchet, directeur d’études à l’EHESS – Christian Gilain, professeur émérite des Universités – Jacques-Alain Gilbert, professeur des Universités – Gabriel Gras, chargé de recherche au CEA – Yana Grinshpun, maître de conférences – Patrice Gueniffey, directeur d’études à l’EHESS – Éric Guichard, maître de conférences HDR – Jean-Marc Guislin, professeur émérite des Universités – Charles Guittard, professeur des Universités – Philippe Gumplowicz, professeur des Universités – Claude Habib, professeur émérite des Universités – François Heilbronn, professeur des Universités associé à Sciences-Po – Nathalie Heinich, directrice de recherche au CNRS – Marc Hersant, professeur des Universités – Philippe d’Iribarne, directeur de recherche au CNRS – François Jost, professeur émérite des Universités – Olivier Jouanjan, professeur des Universités – Pierre Jourde, professeur émérite des Universités – Gilles Kepel, professeur des Universités – Catherine Kintzler, professeur honoraire des Universités – Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS – Bernard Labatut, maître de conférence HDR – Monique Lambert, professeur des Universités – Frédérique de La Morena, maître de conférences – Philippe de Lara, maître de conférences HDR – Philippe Larralde, PRAG Université – Dominique Legallois, professeur des Universités – Anne Lemonde, maître de conférences – Anne-Marie Le Pourhiet, professeur des Universités – Andrée Lerousseau, maître de conférences – Franck Lessay, professeur émérite des Universités – Marc Levilly, maître de conférences associé – Carlos Levy, professeur émérite des Universités – Roger Lewandowski, professeur des Universités – Philippe Liger-Belair, maître de conférences – Laurent Loty, chargé de recherche au CNRS – Catherine Louveau, professeur émérite des Universités – Danièle Manesse, professeur émérite des Universités – Jean-Louis Margolin, maître de conférences – Joseph Martinetti, maître de conférences – Céline Masson, professeur des Universités – Jean-Yves Masson, professeur des Universités – Eric Maulin, professeur des Universités – Samuel Mayol, maître de conférences – Isabelle de Mecquenem, PRAG Université – Ferdinand Mélin-Soucramanien, professeur des Universités – Marc Michel, professeur émérite des Universités –​ Jean-Baptiste Minnaert, professeur des Universités – Nathalie Mourgues, professeur émérite des Universités – Lion Murard, chercheur associé au CERMES – Franck Neveu, professeur des Universités – Jean-Pierre Nioche, professeur émérite à HEC – Pierre Nora, membre de l’Académie française – Jean-Max Noyer, professeur émérite des Universités – Dominique Ottavi, professeur émérite des Universités – Bruno Ollivier, professeur des Universités, chercheur associé au CNRS – Gilles Pages, directeur de recherche à l’INSERM – Marc Perelman, professeur des Universités – Pascal Perrineau, professeur des Universités – Laetitia Petit, maître de conférences des Universités – Jean Petitot, directeur d’études à l’EHESS – Béatrice Picon-Vallin, directrice de recherches au CNRS – René Pommier, maître de conférences – Dominique Pradelle, professeur des Universités – André Quaderi, professeur des Universités – Gérard Rabinovitch, chercheur associé au CNRS-CRPMS – Charles Ramond, professeur des Universités – Jean-Jacques Rassial, professeur émérite des Universités – François Rastier, directeur de recherche au CNRS – Philippe Raynaud, professeur émérite des Universités – Dominique Reynié, professeur des Universités – Isabelle Rivoal, directrice de recherches au CNRS – Jean-Jacques Roche, professeur des Universités – Pierre Rochette, professeur des Universités – Marc Rolland, professeur des Universités – Danièle Rosenfeld-Katz, maître de conférences – Bernard Rougier, professeur des Universités – Andrée Rousseau, maîtresse de conférences – Jean-Michel Roy, professeur des Universités – François de Saint-Chéron, maître de conférences HDR – Jacques de Saint-Victor, professeur des Universités – Xavier-Laurent Salvador, maître de conférences HDR – Jean-Baptiste Santamaria, maître de conférences – Yves Santamaria, maître de conférences – Georges-Elia Sarfati, professeur des Universités – Jean-Pierre Schandeler, chargé de recherche au CNRS – Pierre Schapira, professeur émérite des Universités – Martine Segalen, professeur émérite des Universités – Perrine Simon-Nahum, directrice de recherche au CNRS – Antoine Spire, professeur associé à l’Université – Claire Squires, maître de conférences – Marcel Staroswiecki, professeur honoraire des Universités – Wiktor Stoczkowski, directeur d’études à l’EHESS – Jean Szlamowicz, professeur des Universités – Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS – Jean-Christophe Tainturier, PRAG Université – Jacques Tarnero, chercheur à la Cité des sciences et de l’industrie – Michèle Tauber, maître de conférences HDR – Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférences HDR – Alain Tedgui, directeur de recherches émérite à l’INSERM – ​Thibault Tellier, professeur des Universités – Françoise Thom, maître de conférences HDR – André Tiran, professeur émérite des Universités – Antoine Triller, directeur de recherches émérite à l’INSERM – Frédéric Tristram, maître de conférences HDR – Sylvie Toscer-Angot, maître de conférences – Vincent Tournier, maître de conférences – Christophe Tournu, professeur des Universités – Serge Valdinoci, maître de conférences – Raymonde Vatinet, professeur des Universités – Gisèle Venet, professeur émérite des Universités – François Vergne, maître de conférences – Gilles Vergnon, maître de conférences HDR – Pierre Vermeren, professeur des Universités – Nicolas Weill-Parot, directeur d’études à l’EPHE – Yves Charles Zarka, professeur émérite des Universités – Paul Zawadzki, maître de conférences HDR – Françoise Zonabend, directrice d’études à l’EHESS

      https://manifestedes90.wixsite.com/monsite

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-
      #manifeste_des_cents #manifeste_des_100 #décolonial #ESR #enseignement_supérieur

    • De la liberté d’expression des « voix musulmanes » en France

      Le traumatisme né de l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020 impose une réflexion collective profonde, aussi sereine que possible. L’enjeu est fondamental pour la société française qui, d’attentat revendiqué par une organisation constituée en attentat mené par un « loup solitaire », de débat sur le voile en débat sur Charlie, et de loi antiterroriste en loi contre le « séparatisme » s’enferre depuis plusieurs décennies dans une polarisation extrêmement inquiétante autour des questions liées à l’islam.

      Le constat de la diffusion, au sein des composantes se déclarant musulmanes en France, de lectures « radicales » et qui survalorisent la violence est incontestable. L’idéologie dite « djihadiste » demeure certes marginale, mais possède une capacité d’adaptation manifeste, liant les enjeux propres au monde musulman avec des problématiques françaises. Internet lui offre une caisse de résonance particulière auprès des plus jeunes, générant du ressentiment, mais aussi des frustrations. La #prison et la #délinquance, sans doute autant que certaines mosquées et associations cultuelles, constituent d’autres espaces de #socialisation à cette vision mortifère du monde.

      En revanche, les interprétations des racines de cette diffusion divergent, donnant lieu à des #controverses_scientifiques et médiatiques qui n’honorent pas toujours les personnes concernées. Il est manifeste que face à un problème complexe, l’analyse ne saurait être monocausale et ne se pencher que sur une seule variable. L’obsession pour la part purement religieuse du phénomène que légitiment certains chercheurs et qui est au cœur des récentes politiques du gouvernement français fonctionne comme un #écran_de_fumée.

      S’attaquer par des politiques publiques aux « #prêcheurs_de_haine » ou exiger la réforme d’un Islam « malade » sans autre forme de réflexion ou d’action ignore la dimension relationnelle de la #violence et des tensions qui déchirent la France.

      Quand les « islamo-gauchistes » doivent rendre des comptes

      Cette perspective revient à négliger l’importance de la #contextualisation, oubliant d’expliquer pourquoi une interprétation particulière de l’islam a pu acquérir, via sa déclinaison politique la plus fermée, une capacité à incarner un rejet de la société dominante. En somme cette lecture méconnaît comment et pourquoi une interprétation radicale du #référent_islamique trouve depuis quelques années une pertinence particulière aux yeux de certains, et pourquoi ce serait davantage le cas en #France qu’ailleurs en Europe. Elle revient surtout à oublier la nature circulaire des dynamiques qui permet à un contexte et à une idéologie de s’alimenter mutuellement, désignant alors de façon simpliste celui qui « aurait commencé » ainsi que — et c’est là une funeste nouveauté des derniers mois — ses « collabos » affublés du label « islamo-gauchiste » et qui devraient rendre des comptes.

      Beaucoup a ainsi été écrit et dit, parfois trop rapidement. En tant que chercheur et citoyen, je ressens autant de la lassitude que de la tristesse, mesurant combien mon champ professionnel développe de façon croissante une sorte d’incommunicabilité, entrainant des haines tenaces et donnant de plus en plus souvent lieu à de la diffamation entre ses membres. Il m’apparait que la perspective faisant toute sa place à la #complexité des phénomènes politiques et sociaux a, d’une certaine manière, perdu la partie. Marginalisée dans les médias, elle devient manifestement de plus en plus inaudible auprès d’institutions publiques en quête de solutions rapides et brutales, faisant souvent fi du droit. L’approche nuancée des sciences sociales se trouve reléguée dans des espaces d’expression caractérisés par l’entre-soi politique, scientifique ou, il faut le reconnaitre, communautaire (ce dernier parfois prompt à tordre le discours et à le simplifier pour se rassurer).

      « Liberté d’expression », mais pas pour tout le monde

      Cette mécanique de parole complexe reléguée ne concerne pas uniquement les chercheurs. Ma frustration de « perdant » n’a au fond que peu d’importance. Elle renvoie toutefois à un enjeu beaucoup plus fondamental qui concerne l’espace de représentation et d’expression des musulmans français. Dans un contexte de fortes tensions autour de la question musulmane, il s’agit là d’un blocage récurrent dont les pouvoirs publics et une grande partie des médias se refusent à percevoir la centralité. La faiblesse des espaces offerts aux voix qui se revendiquent musulmanes et sont reconnues comme légitimes par leurs coreligionnaires constitue un angle mort que les tenants de la « liberté d’expression » auraient tout intérêt à aborder. Autant que le contrôle policier et la surveillance des appels à la haine sur Internet et dans les mosquées, c’est là un levier nécessaire pour contenir la violence et lutter contre elle.

      La liberté d’expression n’a jamais été totale, et certains tabous légitimes demeurent ou évoluent avec le temps. Pensons à la pédocriminalité dans les années 1970, ou aux caricatures sur les juifs et l’argent dans les années 1930. Parmi les tenants d’une laïcité intégrale, qui a déjà discuté avec une femme voilée ? Partons tout d’abord du principe que l’ignorance de l’Autre et de sa propre histoire constitue une racine de la #polarisation grave de la société française. Admettons ensuite qu’il est important pour chacun d’avoir une perception juste de ses concitoyens et aussi, en démocratie, de se sentir correctement et dignement représenté à une variété d’échelons.

      La figure de #Hassen_Chalghoumi, imam d’origine tunisienne d’une mosquée en Seine–Saint-Denis très fréquemment mobilisé dans les grands médias, symbolise un dysfonctionnement patent de ce mécanisme de #représentation. Sa propension à soutenir des positions politiques à rebours de ses « ouailles » supposées, en particulier sur la Palestine, mais surtout son incapacité à s’exprimer correctement en français ou même à avoir un fond de culture générale partagée ne constitue aucunement des caractéristiques rédhibitoires pour faire appel à lui quand un sujet en lien avec l’islam émerge. Pire, il semblerait même parfois que ce soit exactement le contraire comme quand Valeurs actuelles, alors accusé d’avoir caricaturé la députée Danièle Obono en esclave, a fait appel à lui pour défendre la liberté d’expression et l’a placé, détail sans doute potache, mais tellement symptomatique de mépris affiché, devant une plaque émaillée « Licence IV » (autrefois utilisée pour désigner les débits de boissons alcoolisées).

      Pour les millions de Français d’origine musulmane dont l’élocution française est parfaite et qui partagent les mêmes références culturelles populaires que la majorité des Français, reconnaissons qu’il est parfaitement humiliant d’avoir l’impression que les médias n’ont pas d’autre « modèle » à mobiliser ou à valoriser pour entendre une voix décrite comme musulmane. Comment dès lors ne pas comprendre la défiance envers les médias ou la société dans son ensemble ?

      L’ère du #soupçon

      Certes, il revient aux musulmans au premier chef de s’organiser et de faire émerger des figures représentatives, dépassant ainsi la fragmentation qui est celle de leur culte, ainsi que la mainmise exercée par les États d’origine, Maroc, Algérie et Turquie en tête. Les luttes internes sont elles-mêmes d’une grande violence, souvent fondées sur le « narcissisme des petites différences » de Sigmund Freud. Toutefois, reconnaissons que l’expérience démontre que les restrictions ne sont pas seulement internes à la « communauté ». Il y a plus de vingt ans déjà, le sociologue #Michel_Wieviorka avait pointé du doigt l’incapacité de la société française à accueillir les voix se revendiquant comme musulmanes :

      "Plutôt que d’être perçus comme des acteurs qui inventent et renouvellent la #vie_collective — avec ses tensions, ses conflits, ses négociations —, les associations susceptibles de passer pour « ethniques » ou religieuses […] sont couramment ignorées, soupçonnées de couvrir les pires horreurs ou traitées avec hostilité par les pouvoirs publics. […] À force de rejeter une association sous prétexte qu’elle serait intégriste et fermée sur elle-même, à force de lui refuser toute écoute et tout soutien, on finit par la constituer comme telle."

      De la chanteuse #Mennel (candidate d’origine syrienne à une émission sur TF1 et qui alors portait le foulard) à #Tariq_Ramadan (certes de nationalité suisse) en passant par l’humoriste #Yassine_Belattar et le #Comité_contre_l’islamophobie_en_France (CCIF), les occasions d’exclure les voix endogènes qui revendiquent une part d’#islamité dans leur discours et sont à même de servir de référence tant cultuelle que politique et culturelle ont été nombreuses. Parfois pleinement légitimes lorsque des accusations de viols ont été proférées, des dispositifs de contrôle imposent de « montrer patte blanche » au-delà de ce qui devrait légitimement être attendu. Non limités à l’évaluation de la probité, ils rendent en plus toute critique adressée à la société française et ses failles (en politique étrangère par exemple) extrêmement périlleuses, donnant le sentiment d’un traitement différencié pour les voix dites musulmanes, promptes à se voir si facilement criminalisées. Dès lors, certaines positions, pourtant parfaitement raisonnables, deviennent indicibles.

      Revendiquer la nécessité de la #lutte_contre_l’islamophobie, dont l’existence ne devrait pas faire débat par exemple quand une femme portant le foulard se fait cracher dessus par des passants fait ainsi de manière totalement absurde partie de cette liste de tabous, établie sans doute de manière inconsciente par des années d’#injonctions et de #stigmatisations, héritées de la période coloniale.

      Une telle mécanique vient enfin légitimer les logiques d’#exclusion propres au processus de #radicalisation. Elle s’avère dès lors contreproductive et donc dangereuse. Par exemple, dissoudre le CCIF dont l’action principale est d’engager des médiations et de se tourner vers les institutions publiques est à même de constituer, en acte aux yeux de certains, la démonstration de l’inutilité des #associations et donc l’impossibilité de s’appuyer sur les institutions légales. C’est une fois encore renvoyer vers les fonds invisibles de l’Internet les #espaces_d’expression et de représentation, c’est ainsi creuser des fossés qui génèrent l’#incompréhension et la violence.

      Il devient impérieux d’apprendre à s’écouter les uns les autres. Il demeure aussi nécessaire de reconnaitre que, comme l’entreprise a besoin de syndicats attentifs et représentatifs, la société dans son ensemble, diverse comme elle est, a tout à gagner à offrir des cadres d’expression sereins et ouverts à ses minorités, permettant aussi à celles-ci de revendiquer, quitte à ne pas faire plaisir à moi-même, à la majorité, ou au patron.

      https://orientxxi.info/magazine/de-la-liberte-d-expression-des-voix-musulmanes-en-france,4227
      #religion

    • « La pensée “décoloniale” renforce le narcissisme des #petites_différences »

      80 psychanalystes s’insurgent contre l’assaut des « #identitaristes » dans le champ du savoir et du social

      « Les intellectuels ont une mentalité plus totalitaire que les gens du commun » écrivait Georges Orwell (1903-1950), dans Essais, Articles et Lettres.

      Des militants, obsédés par l’#identité, réduite à l’#identitarisme, et sous couvert d’antiracisme et de défense du bien, imposent des #idéologies_racistes par des #procédés_rhétoriques qui consistent à pervertir l’usage de la langue et le sens des mots, en détournant la pensée de certains auteurs engagés dans la lutte contre le racisme qu’ils citent abondamment comme #Fanon ou #Glissant qui, au contraire, reconnaissent l’#altérité et prônent un nouvel #universalisme.

      Parmi ces militants, le Parti des indigènes de la République -dit le #PIR- qui s’inscrit dans la mouvance « décoloniale ».

      La pensée dite « décoloniale » s’insinue à l’Université et menace les sciences humaines et sociales sans épargner la psychanalyse. Ce phénomène se répand de manière inquiétante et nous n’hésitons pas à parler d’un #phénomène_d’emprise qui distille subrepticement des idées propagandistes. Ils véhiculent une idéologie aux relents totalitaires.

      Réintroduire la « #race » et stigmatiser des populations dites « blanches » ou de couleur comme coupables ou victimes, c’est dénier la #complexité_psychique, ce n’est pas reconnaître l’histoire trop souvent méconnue des peuples colonisés et les traumatismes qui empêchent la transmission.

      Une idéologie qui nie ce qui fait la singularité de l’individu, nie les processus toujours singuliers de #subjectivation pour rabattre la question de l’identité sur une affaire de #déterminisme culturel et social.

      Une idéologie qui secondarise, voire ignore la primauté du vécu personnel, qui sacrifie les logiques de l’#identification à celle de l’identité unique ou radicalisée, dénie ce qui fait la spécificité de l’humain.

      Le livre de Houria Bouteldja, porte-parole du PIR, intitulé Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire (La Fabrique, 2016), soutenu par des universitaires et des chercheurs du CNRS, prétend défendre les #victimes - les « indigènes » - alors qu’il nous paraît en réalité raciste, antisémite, sexiste et homophobe et soutient un islamisme politique. L’ensemble du livre tourne autour de l’idée que les descendants d’immigrés maghrébins en France, du fait de leurs origines, seraient victimes d’un “#racisme_institutionnel” - voire un #racisme_d’Etat-, lequel aboutirait à véritablement constituer des “#rapports_sociaux_racistes”.

      L’auteure s’adresse aux « Juifs » : « Vous, les Juifs » : des gens qui pour une part seraient étrangers à la « blanchité », étrangers à la « race » qui, depuis 1492, dominerait le monde (raison pour laquelle elle distingue les « Juifs » des « Blancs »), mais qui pour une autre part sont pires que les « Blancs », parce qu’ils en seraient les valets criminels.

      Fanon, auquel les décoloniaux se réfèrent, ne disait-il pas : « Quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l’oreille, on parle de vous ».

      Le #racialisme pousse à la #position_victimaire, au #sectarisme, à l’#exclusion, et finalement au #mépris ou à la #détestation du différent, et à son exclusion de fait. Il s’appuie sur une réécriture fallacieuse de l’histoire qui nie les notions de #progrès de #civilisation mais aussi des racismes et des rivalités tout aussi ancrés que le #racisme_colonialiste.

      C’est par le « #retournement_du_stigmate » que s’opère la transformation d’une #identité_subie en une #identité_revendiquée et valorisée qui ne permet pas de dépasser la « race.

      Il s’agit là, « d’#identités_meurtrières » (#Amin_Maalouf) qui prétendent se bâtir sur le meurtre de l’autre.

      Ne nous leurrons pas, ces revendications identitaires sont des revendications totalitaires, et ces #dérives_sectaires, communautaristes menacent nos #valeurs_démocratiques et républicaines en essentialisant les individus, en valorisant de manière obsessionnelle les #particularités_culturelles et en remettant à l’affiche une imagerie exotique méprisante que les puissances coloniales se sont évertuées à célébrer.

      Cette idéologie s’appuie sur ce courant multiculturaliste états-unien qu’est l’#intersectionnalité en vogue actuellement dans les départements des sciences humaines et sociales. Ce terme a été proposé par l’universitaire féministe américaine #Kimberlé_Crenshaw en 1989 afin de spécifier l’intersection entre le #sexisme et le #racisme subi par les femmes afro-américaines. La mouvance décoloniale peut s’associer aux « #postcolonial_studies » afin d’obtenir une légitimité académique et propager leur idéologie. Là où l’on croit lutter contre le racisme et l’oppression socio-économique, on favorise le #populisme et les #haines_identitaires. Ainsi, la #lutte_des_classes est devenue une #lutte_des_races.

      Des universitaires, des chercheurs, des intellectuels, des psychanalystes s’y sont ralliés en pensant ainsi lutter contre les #discriminations. C’est au contraire les exacerber.

      #Isabelle_de_Mecquenem, professeure agrégée de philosophie, a raison de rappeler que « emprise » a l’avantage de faire écho à l’article L. 141-6 du #code_de_l'éducation. Cet article dispose que « le service public de l’enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique (…) ». Rappelons que l’affaire Dorin à l’Université de Limoges relève d’une action sectaire (propagande envers les étudiants avec exclusion de toute critique).

      Il est impérieux que tout citoyen démocrate soit informé de la dangerosité de telles thèses afin de ne pas perdre de vue la tension irréductible entre le singulier et l’universel pour le sujet parlant. La #constitution_psychique pour Freud n’est en aucun cas un particularisme ou un communautarisme.

      Nous appelons à un effort de mémoire et de pensée critique tous ceux qui ne supportent plus ces logiques communautaristes et discriminatoires, ces processus d’#assignation_identitaire qui rattachent des individus à des catégories ethno-raciales ou de religion.

      La psychanalyse s’oppose aux idéologies qui homogénéisent et massifient.

      La psychanalyse est un universalisme, un humanisme. Elle ne saurait supporter d’enrichir tout « narcissisme des petites différences ». Au contraire, elle vise une parole vraie au profit de la singularité du sujet et de son émancipation.
      Signataires
      Céline Masson, Patrick Chemla, Rhadija Lamrani Tissot, Laurence Croix, Patricia Cotti, Laurent Le Vaguerèse, Claude Maillard, Alain Vanier, Judith Cohen-Solal, Régine Waintrater, Jean-Jacques Moscovitz, Patrick Landman, Jean-Jacques Rassial, Anne Brun, Fabienne Ankaoua, Olivier Douville, Thierry Delcourt, Patrick Belamich, Pascale Hassoun , Frédéric Rousseau, Eric Ghozlan, Danièle Rosenfeld-Katz, Catherine Saladin, Alain Abelhauser, Guy Sapriel, Silke Schauder, Kathy Saada, Marie-José Del Volgo, Angélique Gozlan, Patrick Martin-Mattera, Suzanne Ferrières-Pestureau, Patricia Attigui, Paolo Lollo, Robert Lévy, Benjamin Lévy, Houria Abdelouahed, Mohammed Ham, Patrick Guyomard, Monique Zerbib, Françoise Nielsen, Claude Guy, Simone Molina, Rachel Frouard-Guy, Françoise Neau, Yacine Amhis, Délia Kohen, Jean-Pierre Winter, Liliane Irzenski, Jean Michel Delaroche , Sarah Colin, Béatrice Chemama-Steiner, Francis Drossart, Cristina Lindenmeyer, Eric Bidaud, Eric Drouet, Marie-Frédérique Bacqué, Roland Gori, Bernard Ferry, Marie-Christine Pheulpin, Jacques Barbier, Robert Samacher, Faika Medjahed, Pierre Daviot, Laetitia Petit, David Frank Allen, Daniel Oppenheim, Marie-Claude Fourment-Aptekman, Michel Hessel, Marthe Moudiki Dubreuil, Isabelle Floch, Pierre Marie, Okba Natahi, Hélène Oppenheim-Gluckman, Daniel Sibony, Jean-Luc Gaspard, Eva Talineau, Paul Alerini, Eliane Baumfelder-Bloch, Jean-Luc Houbron, Emile Rafowicz, Louis Sciara , Fethi Benslama, Marielle David, Michelle Moreau Ricaud, Jean Baptiste Legouis, Anna Angelopoulos, Jean-François Chiantaretto , Françoise Hermon, Thierry Lamote, Sylvette Gendre-Dusuzeau, Xavier Gassmann, Guy Dana, Wladi Mamane, Graciela Prieto, Olivier Goujat, Jacques JEDWAB, Brigitte FROSIO-SIMON , Catherine Guillaume, Esther Joly , Jeanne Claire ADIDA , Christian Pierre, Jean Mirguet, Jean-Baptiste BEAUFILS, Stéphanie Gagné, Manuel Perianez, Alain Amar, Olivier Querouil, Jennifer Biget, Emmanuelle Boetsch, Michèle Péchabrier, Isabel Szpacenkopf, Madeleine Lewensztain Gagna, Michèle Péchabrier, Maria Landau, Dominique Méloni, Sylvie Quesemand Zucca

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/25/la-pensee-decoloniale-renforce-le-narcissisme-des-petites-differences_601292

      #pensée_décoloniale #psychanalyse #totalitarisme

    • Les sciences sociales contre la République ?

      Un collectif de revues de sciences humaines et sociales (SHS) met au défi le ministre de l’éducation nationale de trouver dans ses publications des textes permettant de dire que l’intersectionnalité inspire le terrorisme islamiste.

      Dans le JDD du 25 octobre, le ministre de l’éducation nationale déclarait qu’il y avait, dans les universités, un combat à mener. Contre l’appauvrissement de l’enseignement supérieur ? Contre la précarité étudiante ? Contre les difficultés croissantes que rencontrent tous les personnels, précaires et titulaires, enseignants et administratifs, à remplir leurs missions ? Contre la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), qui va amplifier ces difficultés ? Non : contre « une partie non négligeable des sciences sociales françaises ». Et le ministre, téméraire : face à cette « #gangrène », il faut cesser la « #lâcheté ».

      On reste abasourdi qu’un ministre de l’#éducation_nationale s’en prenne ainsi à celles et ceux qui font fonctionner les universités. Mais pour aberrants qu’ils soient, ces propos n’étonnent pas tout à fait : déjà tenus, sur Europe 1 et au Sénat, ils prolongent ceux d’Emmanuel Macron, en juin 2020, dans Le Monde, qui accusait les universitaires d’ethniciser la question sociale et de « casser la République en deux ». Plutôt que de se porter garant des libertés académiques, attaquées de toutes parts, notamment dans le cadre du débat parlementaire actuel, Jean-Michel Blanquer se saisit de l’assassinat d’un professeur d’histoire et géographie pour déclarer la guerre aux sciences sociales, qui défendraient des thèses autorisant les violences islamistes ! Sa conviction est faite : ce qui pourrit les universités françaises, ce sont les « thèses intersectionnelles », venues des « universités américaines » et qui « veulent essentialiser » les communautés.

      Ignorance ministérielle

      Le ministre « défie quiconque » de le contredire. Puisque les revues scientifiques sont, avec les laboratoires et les universités, les lieux d’élaboration des sciences sociales, de leurs controverses, de la diffusion de leurs résultats, c’est à ce titre que nous souhaitons mener cette contradiction, ses propos révélant son ignorance de nos disciplines, de leurs débats et de leurs méthodes.

      La démarche scientifique vise à décrire, analyser, comprendre la société et non à décréter ce qu’elle doit être. Les méthodes des sciences sociales, depuis leur émergence avec Emile Durkheim dans le contexte républicain français, s’accordent à expliquer les faits sociaux par le social, précisément contre les explications par la nature ou l’essence des choses. A ce titre, elles amènent aussi à rendre visibles des divisions, des discriminations, des inégalités, même si elles contrarient. Les approches intersectionnelles ne sont pas hégémoniques dans les sciences sociales : avec d’autres approches, que, dans leur précieuse liberté, les revues font dialoguer, elles sont précisément l’un des outils critiques de la #désessentialisation du monde social. Néologisme proposé par la juriste états-unienne Kimberlé Crenshaw à la fin des années 1980, le terme « intersectionnalité » désigne en outre, dans le langage actuel des sciences sociales, un ensemble de démarches qui en réalité remontent au XIXe siècle : il s’agit d’analyser la réalité sociale en observant que les #identités_sociales se chevauchent et que les logiques de #domination sont plurielles.

      Dès 1866, Julie-Victoire Daubié, dans La Femme pauvre au XIXe siècle, montre la particularité de la situation des ouvrières, domestiques et prostituées obligées de travailler pour survivre, faisant des femmes pauvres une catégorie d’analyse pour le champ de la connaissance et de la politique, alors que lorsqu’on parlait des pauvres, on pensait surtout aux hommes ; et que lorsqu’on parlait des femmes, on pensait avant tout aux bourgeoises.

      Une politique répressive de la pensée

      Plus près de nous, l’équipe EpiCov (pour « Epidémiologie et conditions de vie »), coordonnée par la sociologue Nathalie Bajos et le démographe François Héran, vient de publier des données concernant l’exposition au Covid-19 à partir de critères multiples parmi lesquels la classe sociale, le sexe, le lieu de naissance. Une première lecture de ces données indique que les classes populaires travaillant dans la maintenance (plutôt des hommes) et dans le soin (plutôt des femmes) ont été surexposées, et que, parmi elles, on compte une surreprésentation de personnes nées hors d’Europe. Une analyse intersectionnelle cherchera à corréler ces données, entre elles et avec d’autres disponibles, pour mieux comprendre comment les #discriminations s’entrelacent dans la vie des personnes. Où sont l’essentialisation, l’encouragement au communautarisme ? Pour les chercheurs et chercheuses en sciences sociales, il s’agit simplement, à partir de données vérifiées par des méthodes scientifiques, validées entre pairs et ouvertes à la discussion, de faire leur travail.

      L’anathème que le ministre lance traduit une politique répressive de la pensée. Nous mettons M. Blanquer au défi de trouver un seul texte publié dans la bibliothèque ouverte et vivante de nos revues qui permette de dire que l’intersectionnalité inspire le #terrorisme_islamiste. Se saisir d’un mot, « intersectionnalité », pour partir en guerre contre les sciences sociales et, plus généralement, contre la liberté de penser et de comprendre la société, est une manœuvre grossière. Si elle prend, nos universités devront troquer la liberté de chercher (qui est aussi la liberté de se tromper) pour rien moins qu’une science aux ordres, un obscurantisme ministériel. On voit mal comment la République pourrait en sortir grandie.

      Le collectif des revues en lutte, constitué en janvier 2020 autour de l’opposition aux projets de LPPR et de réforme des retraites, rassemble aujourd’hui 157 revues francophones, pour l’essentiel issues des sciences humaines et sociales.

      https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/11/02/les-sciences-sociales-contre-la-republique_6058195_1650684.html

    • Academic freedom in the context of France’s new approach to ’separatism’

      From now on, academic freedom will be exercised within the limits of the values ​​of the Republic. Or not.

      For months, France has been severely weakened by a deepening economic crisis, violent social tensions, and a health crisis out of control. The barbaric assassination of history professor Samuel Paty on October 16 in a Paris suburb and the murder of Vincent Loquès, Simone Barreto Silva, Nadine Devillers in the Notre-Dame basilica in Nice on October 29 have now plunged the country into terror.

      Anger, bewilderment, fear and a need for protection took over French society. French people should have the right to remain united, to understand, to stay sharp, do everything possible not to fall into the trap set by terrorists who have only one objective: to divide them. It is up to politics to lead the effort of collective elaboration of the mourning, to ensure the unity of the country. But that’s not what is happening. Politics instead tries to silence any attempt at reflection tying itself in knots to point the finger at the culprit, or, better yet, the culprits.

      In the narrative of the French government, there are two direct or indirect sources responsible for the resurgence of terrorism: abroad, the foreign powers which finance mosques and organizations promoting the separatism of Islamic communities, and consequently - as is only logical on the perpetually slippery slope of Macronist propaganda - terrorism; at home, it is the academics.

      It is true that the October attacks coincided with tensions which have been increasing for months between France and Turkey on different fronts: Syria, Libya, Nagorno-Karabakh, and above all the Eastern Mediterranean. And it is also true that the relationship between international tensions and the resurgence of terrorism needs to be explored. However, the allusion to the relationship between the role of academics and these attacks is simply outrageous and instrumental, aimed only at discrediting the category of academics engaged in recent weeks in a desperate struggle to prevent the passing of a Research programming law, which violently redefines the methods of funding and management of research projects, the status, the prerogatives as well as the academic freedom of university professors.
      Regaining control?

      “A teacher died and other teachers are being blamed for it" wrote the sociologist Eric Fassin, alluding to a long series of attacks that have been reiterated in recent months on the French university community – a community guilty, according to Macron and his collaborators, of excessive indulgence in the face of “immigration, Islam and integration”.

      “I must regain control of these subjects”, said Emmanuel Macron a year ago to the extreme right-wing magazine Valeurs Actuelles. A few months later, in the midst of a worldwide struggle against racism and police violence, Macron, scandalized by the winds of revolt – rather than by racism and police violence in themselves – explained to Le Monde that "The academic world has been guilty. It has encouraged the ethnicization of social issues, thinking that this was a good path to go down. But the outcome can only be secessionist.” The Minister of National Education Jean-Michel Blanquer, presenting in June 2020 to the Senate’s commission of inquiry on Islamist radicalization, had evoked for his part, “the permeability of the academic world with theories that are at the antipodes of the values of the Republic and secularism”, citing specifically “the indigenist theories”.

      A few days after the homicide of Samuel Paty, in an interview with Europe 1, the minister accused academics of “intellectual complicity with terrorism”, adding that “Islamo-leftism wreaks havoc in the University”… “favoring an ideology that only spells trouble”. Explaining himself further in Le Journal Du Dimanche, on October 24, Blanquer reiterated these accusations, specifying: "There is a fight to be waged against an intellectual matrix coming from American universities and intersectional theses that want to essentialize communities and identities, at the antipodes of the Republican model, which postulates the equality between human beings, independently of their characteristics of origin, sex, religion. It is the breeding ground for a fragmentation of societies that converges with the Islamic model”.
      A Darwinian law

      Such accusations and interferences have provoked many reactions of indignation, including that of the Conférence of University Presidents. However, nothing was sufficient to see the attack off. On Friday evening, after the launch of a fast-track procedure that effectively muzzled the debate, the Senate approved the research programming law. In many respects, this is the umpteenth banal neo-liberal, or, more exactly, admittedly Darwinian, reform of the French university: precarisation of the work of teachers, concentration of the funds on a limited number of “excellent” poles and individuals, promotion of competition between individuals, institutions and countries, strengthening of the managerial management of research, weakening of national guarantee structures and, more generally, weakening of self-governance bodies.

      But this law also contains a clear and astounding plan to redefine the respective roles of science and politics. The article of the law currently in force, which very effectively and elegantly defined the meaning of academic freedom:

      “Teacher and researchers enjoy full independence and complete freedom of expression in the exercise of their teaching functions and their research activities, subject to the reservations imposed on them, in accordance with university traditions and the provisions of this code, the principles of tolerance and objectivity”, has been amended by the addition of this sentence:

      “Academic freedoms are exercised with respect for the values ​​of the Republic”

      This addition which is in itself an outrage against the principles of the separation of powers and academic freedom has been joined by an explicit reference to the events of these days:

      “The terrible tragedy in Conflans-Sainte-Honorine shows more than ever the need to preserve, within the Republic, the freedom to teach freely and to educate the citizens of tomorrow”, states the explanatory memorandum. "The purpose of this provision is to enshrine this in law so that these values, foremost among which is secularism, constitute the foundation on which academic freedoms are based and the framework in which they are expressed.”

      The emotion engendered by the murder of innocent people was therefore well and truly exploited in an ignoble manner to serve the anti-democratic objective of limiting academic freedoms and setting the choices of the subjects to be studied, as well as the “intellettual matrix” to be adopted under the surveillance today of the presidential majority and tomorrow, who knows?

      To confirm this reading of the priorities of the majority and the fears it arouses, on Sunday November 1, Thierry Coulhon, adviser to the President of the Republic was appointed, through a “Blitzkrieg”, head of the Haut Council for the Evaluation of Research and Higher Education (Hceres), the national body responsible for the evaluation of research.

      A few details of this law, including the amendment on the limits of research freedom, may still change in the joint committee to be held on November 9. But the support of academics, individuals, organizations, scholarly journals, for the Solemn appeal for the protection of academic freedom and the right to study is now more urgent and necessary than ever.

      https://www.opendemocracy.net/en/can-europe-make-it/academic-freedom-in-the-context-of-frances-new-approach-to-separatism

    • Les sciences sociales contre la République ?

      Le 2 novembre 2020, l’AG des Revues en Lutte a répondu dans Le Monde au ministre J.-M. Blanquer qui entend combattre « une partie non négligeable des sciences sociales françaises », au prétexte de la lutte anti-terroriste.

      Cette tribune, que nous reproduisons ci-dessous, rejoint de très nombreuses prises de position récentes, contre l’intervention de J.-M. Blanquer, mais aussi contre E. Macron qui accuse les universitaires de « casser la République en deux » et contre deux amendements ajoutés à la LPPR (déjà parfaitement délétère) au Sénat : « les libertés académiques s’exercent dans le respect des valeurs de la République » et « les trouble-fête iront en prison ».

      Voici quelques-unes de ces prises de position :

      - Appel solennel pour la protection des libertés académiques et du droit d’étudier, sur Academia : https://academia.hypotheses.org/27287
      - Libertés académiques : des amendements à la loi sur la recherche rejetés par des sociétés savantes, dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/02/libertes-academiques-des-amendements-a-la-loi-sur-la-recherche-rejetes-par-d
      – Lettre ouverte aux Parlementaires, par Facs et labos en lutte, RogueESR, Sauvons l’Université et Université Ouverte : rogueesr.fr/lettre-ouverte-lpr/
      - Communiqué de presse : retrait de 3 amendements sénatoriaux à la LPR, par le collectif des sociétés savantes académiques : https://societes-savantes.fr/communique-de-presse-retrait-de-3-amendements-senatoriaux-a-la-lpr
      – « Cette attaque contre la liberté académique est une attaque contre l’État de droit démocratique », dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/02/cette-attaque-contre-la-liberte-academique-est-une-attaque-contre-l-etat-de-
      - Communique de presse national, par Facs et labos en lutte, RogueESR, Sauvons l’Université et Université Ouverte : rogueesr.fr/communique_suspendre_lpr/
      - Intersectionnalité : Blanquer joue avec le feu, par Rose-Marie Lagrave : https://www.liberation.fr/debats/2020/11/03/intersectionnalite-blanquer-joue-avec-le-feu_1804309
      - Qui est complice de qui ? Les libertés académiques en péril, par Eric Fassin : https://blogs.mediapart.fr/eric-fassin/blog/011120/qui-est-complice-de-qui-les-libertes-academiques-en-peril
      - Les miliciens de la pensée et la causalité diabolique, par Seloua Luste Boulbina : https://blogs.mediapart.fr/seloua-luste-boulbina/blog/021120/les-miliciens-de-la-pensee-et-la-causalite-diabolique
      - L’islamo-gauchisme : comment (ne) naît (pas) une idéologie, par Samuel Hayat : https://www.nouvelobs.com/idees/20201027.OBS35262/l-islamo-gauchisme-comment-ne-nait-pas-une-ideologie.html
      – Après Conflans : gare aux mots de la démocratie, par Olivier Compagnon : https://universiteouverte.org/2020/10/27/apres-conflans-gare-aux-mots-de-la-democratie
      – Toi qui m’appelles islamo-gauchiste, laisse-moi te dire pourquoi le lâche, c’est toi, par Alexis Dayon : https://blogs.mediapart.fr/alexis-dayon/blog/221020/toi-qui-mappelles-islamo-gauchiste-laisse-moi-te-dire-pourquoi-le-la
      - « Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’État en France », par Jean-François Bayart : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/jean-francois-bayart-que-le-terme-plaise-ou-non-il-y-a-bien-une-islamophobie

      On peut également mentionner les nombreux numéros de revues académiques, récents ou à venir, portant sur l’intersectionnalité, cœur de l’attaque du gouvernement. Les Revues en Lutte en citent plusieurs dans un superbe fil Twitter (https://twitter.com/RevuesEnLutte/status/1321861736165711874?s=20).

      Un collectif de revues de sciences humaines et sociales (SHS) met au défi le ministre de l’éducation nationale de trouver dans ses publications des textes permettant de dire que l’intersectionnalité inspire le terrorisme islamiste.

      Tribune

      Dans le JDD du 25 octobre, le ministre de l’éducation nationale déclarait qu’il y avait, dans les universités, un combat à mener. Contre l’appauvrissement de l’enseignement supérieur ? Contre la précarité étudiante ? Contre les difficultés croissantes que rencontrent tous les personnels, précaires et titulaires, enseignants et administratifs, à remplir leurs missions ? Contre la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), qui va amplifier ces difficultés ? Non : contre « une partie non négligeable des sciences sociales françaises ». Et le ministre, téméraire : face à cette « gangrène », il faut cesser la « lâcheté ».

      On reste abasourdi qu’un ministre de l’éducation nationale s’en prenne ainsi à celles et ceux qui font fonctionner les universités. Mais pour aberrants qu’ils soient, ces propos n’étonnent pas tout à fait : déjà tenus, sur Europe 1 et au Sénat, ils prolongent ceux d’Emmanuel Macron, en juin 2020, dans Le Monde, qui accusait les universitaires d’ethniciser la question sociale et de « casser la République en deux ». Plutôt que de se porter garant des libertés académiques, attaquées de toutes parts, notamment dans le cadre du débat parlementaire actuel, Jean-Michel Blanquer se saisit de l’assassinat d’un professeur d’histoire et géographie pour déclarer la guerre aux sciences sociales, qui défendraient des thèses autorisant les violences islamistes ! Sa conviction est faite : ce qui pourrit les universités françaises, ce sont les « thèses intersectionnelles », venues des « universités américaines » et qui « veulent essentialiser » les communautés.
      Ignorance ministérielle

      Le ministre « défie quiconque » de le contredire. Puisque les revues scientifiques sont, avec les laboratoires et les universités, les lieux d’élaboration des sciences sociales, de leurs controverses, de la diffusion de leurs résultats, c’est à ce titre que nous souhaitons mener cette contradiction, ses propos révélant son ignorance de nos disciplines, de leurs débats et de leurs méthodes.

      La démarche scientifique vise à décrire, analyser, comprendre la société et non à décréter ce qu’elle doit être. Les méthodes des sciences sociales, depuis leur émergence avec Emile Durkheim dans le contexte républicain français, s’accordent à expliquer les faits sociaux par le social, précisément contre les explications par la nature ou l’essence des choses. A ce titre, elles amènent aussi à rendre visibles des divisions, des discriminations, des inégalités, même si elles contrarient. Les approches intersectionnelles ne sont pas hégémoniques dans les sciences sociales : avec d’autres approches, que, dans leur précieuse liberté, les revues font dialoguer, elles sont précisément l’un des outils critiques de la désessentialisation du monde social. Néologisme proposé par la juriste états-unienne Kimberlé Crenshaw à la fin des années 1980, le terme « intersectionnalité » désigne en outre, dans le langage actuel des sciences sociales, un ensemble de démarches qui en réalité remontent au XIXe siècle : il s’agit d’analyser la réalité sociale en observant que les identités sociales se chevauchent et que les logiques de domination sont plurielles.

      Dès 1866, Julie-Victoire Daubié, dans La Femme pauvre au XIXe siècle, montre la particularité de la situation des ouvrières, domestiques et prostituées obligées de travailler pour survivre, faisant des femmes pauvres une catégorie d’analyse pour le champ de la connaissance et de la politique, alors que lorsqu’on parlait des pauvres, on pensait surtout aux hommes ; et que lorsqu’on parlait des femmes, on pensait avant tout aux bourgeoises.
      Une politique répressive de la pensée

      Plus près de nous, l’équipe EpiCov (pour « Epidémiologie et conditions de vie »), coordonnée par la sociologue Nathalie Bajos et l’épidémiologiste Josiane Warszawski, vient de publier des données concernant l’exposition au Covid-19 à partir de critères multiples parmi lesquels la classe sociale, le sexe, le lieu de naissance. Une première lecture de ces données indique que les classes populaires travaillant dans la maintenance (plutôt des hommes) et dans le soin (plutôt des femmes) ont été surexposées, et que, parmi elles, on compte une surreprésentation de personnes nées hors d’Europe. Une analyse intersectionnelle cherchera à corréler ces données, entre elles et avec d’autres disponibles, pour mieux comprendre comment les discriminations s’entrelacent dans la vie des personnes. Où sont l’essentialisation, l’encouragement au communautarisme ? Pour les chercheurs et chercheuses en sciences sociales, il s’agit simplement, à partir de données vérifiées par des méthodes scientifiques, validées entre pairs et ouvertes à la discussion, de faire leur travail.

      L’anathème que le ministre lance traduit une politique répressive de la pensée. Nous mettons M. Blanquer au défi de trouver un seul texte publié dans la bibliothèque ouverte et vivante de nos revues qui permette de dire que l’intersectionnalité inspire le terrorisme islamiste. Se saisir d’un mot, « intersectionnalité », pour partir en guerre contre les sciences sociales et, plus généralement, contre la liberté de penser et de comprendre la société, est une manœuvre grossière. Si elle prend, nos universités devront troquer la liberté de chercher (qui est aussi la liberté de se tromper) pour rien moins qu’une science aux ordres, un obscurantisme ministériel. On voit mal comment la République pourrait en sortir grandie.

      https://universiteouverte.org/2020/11/03/les-sciences-sociales-contre-la-republique

    • Islamisme : où est le déni des universitaires   ?

      Dans une tribune publiée par « le Monde », une centaine de professeurs et de chercheurs dénoncent les « idéologies indigénistes, racialistes et décoloniales » de leurs pairs, lesquelles mèneraient au terrorisme. Les auteurs rejouent ainsi la rengaine du choc des cultures qui ne peut servir que l’extrême droite identitaire.

      Comment peut-on prétendre alerter sur les dangers, réels, cela va sans dire, de l’islamisme en se référant aux propos confus et injurieux de Jean-Michel Blanquer ? Or, une récente tribune du Monde (https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-), au lieu de contribuer à une nécessaire clarification, n’a pas d’autre fonction que de soutenir un ministre qui, loin de pouvoir se prévaloir d’une quelconque expertise sur les radicalités contemporaines, mène en outre une politique régressive pour l’école, c’est-à-dire indifférente à la reproduction des inégalités socio-culturelles dont s’accommode l’idéologie méritocratique. Faire oublier cette politique en détournant l’attention, d’autres que lui l’ont fait. Il convient seulement de ne pas être dupe.

      Car que disent les auteurs (certains d’entre eux, fort estimables, ont probablement oublié de relire) ? Que « l’islamo-gauchisme », ni défini ni corrélé au moindre auteur, est l’idéologie « qui mène au pire », soit au terrorisme. Ceux qui la propagent dans nos universités, « très puissants dans l’enseignement supérieur », commettraient d’irréparables dégâts. Et l’on invoque pêle-mêle l’indigénisme, le racialisme et le décolonialisme, sans le moindre souci de complexification, ni même de définition, souci non utile tant le symptôme de la supposée gangrène serait aisément repérable : le port du voile.

      Plus de trente ans après l’affaire de Creil, et quantité de travaux sociologiques, on n’hésite donc toujours pas à nier l’équivocité de ce signe d’appartenance pour le réduire à un outil de propagande. Chercher à comprendre, au lieu de condamner, serait une manifestation de l’esprit munichois. Que la Conférence des présidents d’université (CPU) proteste contre les déclarations du ministre, en rappelant utilement la fonction des chercheurs, passe par pertes et profits, l’instance que l’on ne peut soupçonner d’un quelconque gauchisme étant probablement noyautée par des islamistes dissimulés !

      Cette tribune rejoue, une fois encore, une vieille rengaine, celle du #choc_des_civilisations : « haine des Blancs », « doxa antioccidentale », « #multiculturalisme » (!), voilà les ennemis dont les universitaires se réclameraient, ou qu’ils laisseraient prospérer, jusqu’à saper ce qui fait le prix de notre mode de vie. Au demeurant, les signataires de la présente tribune sont profondément attachés aux principes de la République et, en l’espèce, à la liberté de conscience et d’expression. C’est au nom de celle-ci qu’ils se proposent de dénoncer les approximations de leurs collègues.

      Choisir le #débat plutôt que l’#invective

      Concernant l’#indigénisme, sa principale incarnation, le Parti des indigènes de la République (PIR) a totalement échoué dans sa volonté d’être audible dans nos enceintes universitaires. Chacun sait bien que l’écho des thèses racistes, antisémites et homophobes d’#Houria_Bouteldja est voisin de zéro. Quant au #décolonialisme, auquel l’indigénisme se rattache mais qui recouvre quantités d’autres thématiques, il représente bien un corpus structuré. Néanmoins, les études sur son influence dans nos campus concluent le plus souvent à un rôle marginal. Et, quoi qu’il en soit, ses propositions méritent débat parce qu’elles se fondent sur une réalité indiscutable : celle de l’existence d’injustices « épistémiques », c’est-à-dire d’#injustices qui se caractérisent par les #inégalités d’accès, selon l’appartenance raciale ou de genre, aux positions académiques d’autorité.

      D’une façon générale, il ne fait aucun doute que la communauté scientifique a, dans le passé, largement légitimé l’idée de la supériorité des hommes sur les femmes, des Blancs sur les Noirs, des « Occidentaux » sur les autochtones, etc. Mais, à partir de ce constat, les décoloniaux refusent la possibilité d’un point de vue universaliste et objectif au profit d’une épistémologie qui aurait « une couleur et une sexualité ». Ce faisant, ils oublient #Fanon dont pourtant ils revendiquent l’héritage : « Chaque fois qu’un homme a fait triompher la dignité de l’esprit, chaque fois qu’un homme a dit non à une tentative d’asservissement de son semblable, je me suis senti solidaire de son acte. En aucune façon je ne dois tirer du passé des peuples de couleur ma vocation originelle. […] Ce n’est pas le monde noir qui me dicte ma conduite. Ma peau noire n’est pas dépositaire de valeurs spécifiques. » Nous devons choisir le débat plutôt que l’invective.

      L’obsession antimulticulturaliste

      Quant à l’obsession antimulticulturaliste (« #prêchi-prêcha », écrivent-ils), elle est ignorante de ce qu’est vraiment ce courant intellectuel. A de nombreux égards, ce dernier propose une conception de l’#intégration différente de celle cherchant à assimiler pour égaliser. Il est donc infondé de le confondre avec une vision ethno-culturelle du lien politique. Restituer à l’égal sa différence, tel est le projet du multiculturalisme, destiné en définitive à aller plus loin dans l’instauration de l’#égalité que n’était parvenue à le faire la solution républicaine classique. Le meilleur de ce projet, mais non nécessairement sa pente naturelle, est sa contribution à ce que l’un de nous nomme la « #décolonisation_des_identités » (Alain Renaut), conciliation que les crimes de la #colonisation avaient rendue extrêmement difficile. Bref, nous sommes très éloignés du « prêchi-prêcha ».

      Enfin, un mot sur la « #haine_des_Blancs ». Cette accusation est non seulement stupéfiante si elle veut rendre compte des travaux universitaires, mais elle contribue à l’#essentialisation « racialiste » qu’elle dénonce. En effet, elle donne une consistance théorique à l’apparition d’un nouveau groupe, les Blancs, qui auparavant n’était pas reconnu, et ne se reconnaissait pas, comme tel. Dès lors, en présupposant l’existence d’une idéologie racialiste anti-française, anti-blanche, on inverse les termes victimaires en faisant de la culture dominante une culture assiégée. Ce tour de passe-passe idéologique ne peut servir que l’extrême droite identitaire.

      Toutes nos remarques critiques montrent qu’au lieu d’amorcer un nécessaire débat, la tribune ici analysée témoigne du déni dont pourtant des intellectuels non clairement identifiés sont accusés. Comment interpréter ce « manifeste » autrement que comme un appel à censurer ?

      https://www.liberation.fr/debats/2020/11/04/islamisme-ou-est-le-deni-des-universitaires_1804439

    • « Les libertés sont précisément foulées aux pieds lorsqu’on en appelle à la dénonciation d’études et de pensée »

      Environ deux mille chercheurs et chercheuses dénoncent, dans une tribune au « Monde », l’appel à la police de la pensée dans les universités signé par une centaine d’universitaires en soutien aux propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’islamo-gauchisme ».

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/04/les-libertes-sont-precisement-foulees-aux-pieds-lorsqu-on-en-appelle-a-la-de

    • Open Letter: the threat of academic authoritarianism – international solidarity with antiracist academics in France

      A critical response to the Manifesto signed by over 100 French academics and published in the newspaper Le Monde on 2 November 2020, after the assassination of the school teacher, Samuel Paty.

      At a time of mounting racism, white supremacism, antisemitism and violent far-right extremism, academic freedom has come under attack. The freedom to teach and research the roots and trajectories of race and racism are being perversely blamed for the very phenomena they seek to better understand. Such is the contention of a manifesto signed by over 100 French academics and published in the newspaper Le Monde on 2 November 2020. Its signatories state their agreement with French Minister of Education, Jean-Michel Blanquer, that ‘indigenist, racialist, and “decolonial” ideologies,’ imported from North America, were responsible for ‘conditioning’ the violent extremist who assassinated school teacher, Samuel Paty, on 16 October 2020.

      This claim is deeply disingenuous, and in a context where academics associated with critical race and decolonial research have recently received death threats, it is also profoundly dangerous. The scholars involved in this manifesto have readily sacrificed their credibility in order to further a manifestly false conflation between the study of racism in France and a politics of ‘Islamism’ and ‘anti-white hate’. They have launched it in a context where academic freedom in France is subject to open political interference, following a Senate amendment that redefines and limits it to being ‘exercised with respect for the values of the Republic’.

      The manifesto proposes nothing short of a McCarthyist process to be led by the French Ministry for Higher Education, Research and Innovation to weed out ‘Islamist currents’ within universities, to take a clear position on the ‘ideologies that underpin them’, and to ‘engage universities in a struggle for secularism and the Republic’ by establishing a body responsible for dealing with cases that oppose ‘Republican principles and academic freedom’. The ‘Islamogauchiste’ tag (which conflates the words ‘Islam’ and ‘leftists’) is now widely used by members of the government, large sections of the media and hostile academics. It is reminiscent of the antisemitic ‘Judeo-Bolshevism’ accusation in the 1930s which blamed the spread of communism on Jews. The ‘Islamogauchiste’ notion is particularly pernicious as it voluntarily confuses Islam (and Muslims) with Jihadist Islamists. In other words, academics who point out racism against the Muslim minority in France are branded allies of Islamist terrorists and enemies of the nation.

      This is not the only contradiction that shapes this manifesto. Its signatories appear oblivious to how its feverish tone is redolent of the antisemitic witch-hunts against so-called ‘Cultural Marxists’ that portrayed Jewish intellectuals as enemies of the state. Today’s enemies are Muslims, political antiracists, and decolonial thinkers, as well as anyone who stands with them against rampant state racism and Islamophobia.

      Further, when seen in a global context, the question of who is in fact ‘importing’ ideas from North America is worth considering. The manifesto comes on the back of the Trump administration’s executive order ‘on Combating Race and Sex Stereotyping’ which effectively bans federal government contractors or subcontractors from engaging what are characterised as ideologies that portray the United States as ‘fundamentally racist or sexist’. Quick on Trump’s heels, the British Conservative Party moved to malign Critical Race Theory as a separatist ideology that, if taught in schools, would be ‘breaking the law’.

      We are concerned about the clear double standards regarding academic freedom in the attack on critical race and decolonial scholarship mounted by the manifesto. In opposition to the actual tenets of academic freedom, the demands it makes portray any teaching and research into the history or sociology of French colonialism and institutionalised racism as an attack on academic freedom. In contrast, falsely and dangerously linking these scholarly endeavours to Islamic extremism and holding scholars responsible for brutal acts of murder, as do the signatories of the Manifesto, is presented as consistent with academic freedom.

      This is part of a global trend in which racism is protected as freedom of speech, while to express antiracist views is regarded as a violation of it. For the signatories of the manifesto – as for Donald Trump – only sanitised accounts of national histories that omit the truth about colonialism, slavery, and genocide can be antiracist. In this perverse and ahistorical vision, to engage in critical research and teaching in the interests of learning from past injustices is to engage in ‘anti-white racism’, a view that reduces racism to the thoughts of individuals, disconnecting it from the actions, laws and policies of states and institutions in societies in which racial socioeconomic inequality remains rife.

      In such an atmosphere, intellectual debate is made impossible, as any critical questioning of the role played by France in colonialism or in the current geopolitics of the Middle East or Africa, not to mention domestic state racism, is dismissed as a legitimation of Islamist violence and ‘separatism’. Under these terms, the role of political and economic elites in perpetuating racism both locally and on a global scale remains unquestioned, while those who suffer are teachers and activists attempting to improve conditions for ordinary people on the ground.

      In the interests of a real freedom, of speech and of conscience, we stand with French educators under threat from this ideologically-driven attack by politicians, commentators and select academics. It is grounded in the whitewashing of the history of race and colonialism and an Islamophobic worldview that conflates all Muslims with violence and all their defenders with so-called ‘leftist Islamism’. True academic freedom must include the right to critique the national past in the interests of securing a common future. At a time of deep polarization, spurred by elites in thrall to white supremacism, defending this freedom is more vital than ever.

      https://www.opendemocracy.net/en/can-europe-make-it/open-letter-the-threat-of-academic-authoritarianism-international-sol

    • Qui pour soutenir les « coupables de dérives intellectuelles idéologiques dans les universités » ?

      Mercredi 25 novembre 2020 : deux députés demandent la « création d’une mission d’information sur les dérives intellectuelles idéologiques dans les milieux universitaires », et le font publiquement savoir par un communiqué de presse.

      Ni la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ni la Conférence des présidents d’université, ni l’Udice, l’association autoproclamée des dix plus grandes « universités de recherche » françaises, ne bougent le petit doigt.

      Jeudi 26 novembre 2020 : l’un des deux députés précédents, un certain Julien Aubert, se sentant pousser des ailes, décide d’aller plus loin, et dresse une liste de sept universitaires, dont un président d’université, qui ont en commun d’avoir dit sur les réseaux sociaux le dégoût que leur inspire l’idée même de « dérives intellectuelles idéologiques ». Publiant leurs photos de profils et leurs comptes Twitter personnels, le député jubile, avec le message suivant :

      « Les coupables s’autodésignent. Alors que la privation du débat, l’ostracisation et la censure est constatée par nombre de professeurs, étudiants ou intellectuels, certains se drapent dans des accusations de fascisme et de maccarthysme. »

      La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, la Conférence des présidents d’université et l’Udice ne bougent pas davantage le petit doigt.

      Vendredi 27 novembre 2020 : L’Auref, l’Alliance des universités de recherche et de formation, qui regroupe rien de moins que 35 universités, décide de sortir du bois, et il faut la saluer. Il faut dire, aussi, que l’un de ses membres, le président de l’université de Bordeaux Montaigne, figure par les « coupables » désigné par le député Aubert. Le communiqué choisit de rester tout en rondeur : il « appelle à plus de calme et de retenue dans les propos, de dignité et de respect de l’autre dans le légitime débat public, de mobilisation sur les vrais enjeux de la France et de son université ». Mais il a le mérite, lui, d’exister.

      L’université de Rennes 2, de son côté, annonce se réserver « le droit de donner une suite juridique à cette dérive grave ». C’est en effet une vraie question, à tout le moins sur le terrain de la diffamation.

      Du côté de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de la Conférence des présidents d’université et de l’Udice, en revanche, rien. Toujours rien. Désespérément rien.

      Ils bougeront un jour, c’est sûr, il le faudra bien, comme ils avaient bougé après les propos de Jean-Michel Blanquer sur l’islamo-gauchisme. Mais bouger comme ils le font, à la vitesse d’escargots réticents, ce n’est pas un soutien résolu et indéfectible dans la défense des libertés académiques. Ces gens ne sont tout simplement pas à la hauteur de l’Université.

      https://academia.hypotheses.org/29081

    • Chasse aux sorcières. Un député contre-attaque

      Loi recherche, libertés académiques et furie parlementaire..
      Comme elles venaient cette fois de députés, j’ai demandé au Président de l’@AssembleeNat de se saisir des attaques personnelles contre des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche.
      Rien ne va plus.

      https://twitter.com/Sebastien_Nadot/status/1332350483437150209


      https://academia.hypotheses.org/29133

      #Sébastien_Nadot

    • La liste des coupables s’allonge. Au tour des universités ?

      Au Journal officiel de ce 3 décembre 2020, on trouve le décret portant dissolution d’un « #groupement_de_fait », l’« Association de défense des droits de l’homme – #Collectif_contre_l’islamophobie_en_France » (https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=-nWvo0jS6QqmBjWn9EPe_u_AvWkqbw3aGTWSBldcbDg=). Cette association était plus connue sous le nom de « #CCIF ».

      Ce décret de #dissolution inhabituellement long – trois pages – a déjà largement été commenté et dénoncé1. Academia se permet néanmoins d’insister sur un point : il est important de lire avec attention l’argumentation de ce décret — ce qu’en droit, on nomme les motifs — et d’observer par quels sautillements logiques le gouvernement en arrive aux pires conclusions. C’est même crucial pour la communauté de l’ESR, dans un contexte bien particulier d’attaques contre les libertés académiques. Certes, ce n’est pas la même artillerie qui est déployée contre le CCIF, d’un côté, et contre les universités et les scientifiques, de l’autre ; mais les petits bonds logiques qui y conduisent présentent de très fortes ressemblances.

      Prenons le premier des motifs du décret :

      « En qualifiant d’islamophobes des mesures prises dans le but de prévenir des actions terroristes et de prévenir ou combattre des actes punis par la loi, [le CCIF] doit être regardé comme partageant, cautionnant et contribuant à propager de telles idées, au risque de susciter, en retour, des actes de haine, de violence ou de discrimination ou de créer le terrain d’actions violentes chez certains de ses sympathisants ».

      Et voyons à quelle conclusion ce motif conduit :

      « Considérant que par suite, [le CCIF] doit être regardé comme provoquant à la haine, à la discrimination et à la violence en raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, à une race ou à une religion déterminée et comme propageant des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence ».

      Voilà donc un raisonnement qui se déploie de manière très décomplexée. Voir de l’islamophobie dans certaines évolutions arbitraires et discriminatoires de l’action anti-terroriste, c’est, première conséquence, prendre le « risque » de susciter du terrorisme ; et dans tous les cas, cela doit, seconde conséquence, être regardé comme une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence en raison de l’origine, de l’appartenance à une ethnie, à une race ou à une religion déterminée et comme une propagation des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence.

      Ce mode bien particulier de raisonnement appelle deux remarques.

      La première remarque a trait au choix bien précis des mots qui sont employés dans le décret de dissolution du 2 décembre 2020. Ce décret fait référence, en réalité, à deux infractions pénales :

      - Il suggère d’abord l’infraction de provocation directe à des actes de terrorisme. Au terme de l’article 421-2-5 du code pénal, en effet, « le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000€ d’amende ».
      - Il suggère ensuite l’infraction d’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale. Au terme de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, en effet, « ceux qui auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement ».

      Mais le décret ne fait que suggérer ces infractions : il en reprend des formules, mais il ne dit pas qu’elles ont été commises par le CCIF. Il ne le dit pas parce que ces infractions n’ont pas été commises. Si elles l’avaient été, des poursuites pénales auraient immédiatement été engagées. Les outils de la police administrative — ici la dissolution d’une association — viennent donc suppléer les outils de la répression pénale, en singeant ces derniers : puisque le CCIF n’était pas sérieusement attaquable devant le juge pénal, le pouvoir exécutif choisit de l’attaquer par la voie administrative, et pour cela, il mime le vocabulaire pénal, tout en s’affranchissant, évidemment, de toutes les garanties qui caractérisent le procès pénal.

      La seconde remarque est, pour les universités, la plus importante. La dissolution du CCIF est largement justifiée par des propos tenus par l’association et ses dirigeants, au titre de leur liberté d’expression et sans qu’aucune infraction pénale n’ait été commise. La Ligue des droits de l’homme l’a bien identifié dans son communiqué : avec ce décret « le gouvernement s’engage sur la voie du délit d’opinion », un délit qui, précisément, n’existe pas. Un des motifs retenus dans le décret est, de ce point de vue, significatif :

      « sous couvert de dénoncer les actes de discriminations commis contre les musulmans, [le CCIF] défend et promeut une notion d’islamophobie particulièrement large, n’hésitant pas à comptabiliser au titre des ‘actes islamophobes‘ des mesures de police administrative, voire des décisions judiciaires, prises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ».

      Ainsi donc, qualifier des pans de la lutte contre le terrorisme d’actes « islamophobes » est désormais interdit. Ce n’est pas interdit sur le plan pénal ; mais c’est sanctionné par le pouvoir exécutif, qui use pour cela de ses outils de police administrative.
      Quels enseignements pour l’enseignement supérieur et la recherche ?

      Ces petits bonds logiques grâce auxquels Emmanuel Macron, Jean Castex et Gérald Darmanin, les trois signataires du décret, justifient des atteintes à la libre expression sont évidemment inquiétants quant à l’état général des droits et libertés en France. Or, on observe quelques tressaillements du même ordre du côté de l’enseignement supérieur et de la recherche, et c’est sur ce point que nous aimerions insister à présent. Bien sûr, la situation du CCIF et celle de l’ESR restent incomparables, dans la mesure où, du côté de l’ESR, la grande machinerie de la police administrative n’a pas été mise en branle comme elle l’a été pour le CCIF. En revanche, des petits bonds logiques du même ordre que ceux dont le CCIF a été victime se multiplient jusqu’au sein des plus prestigieux établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Plus inquiétant encore, ils se diffusent dans des cercles de plus en plus officiels au parlement et au gouvernement.

      L’établissement de relations entre des recherches scientifiques, d’un côté, et des qualifications pénales, de l’autre, sans pour autant que le moindre début de délit ne puisse être établi, se retrouve désormais couramment sous la plume de certain·es universitaires. Nathalie Heinich, directrice de recherche CNRS (classe exceptionnelle), membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (CNRS/ EHESS), s’y prête allègrement par exemple : comme elle l’a récemment déclaré au Times Higher Education2, « les affirmations des universitaires sur le ‘racisme systématique’ et le ‘racisme d’État’ sont un encouragement direct au terrorisme ». Un encouragement direct au terrorisme, dit-elle : la référence à l’article 421-2-5 du code pénal, évoqué plus haut, est à nouveau explicite. À l’instar de ce que fait le pouvoir exécutif dans le décret de dissolution du CCIF, le vocabulaire du droit pénal est appelé à la rescousse pour attaquer certaines formes d’expression, sans, pour autant, qu’aucun début d’infraction pénale ne puisse être mobilisé.

      Ces références mal contrôlées au droit pénal auxquelles se livrent certain·es universitaires ne sont pas sans effets. Elles sont désormais reprises non sans opportunisme par certaines des plus hautes autorités de l’État. C’est le cas du député Julien Aubert qui, après avoir appelé avec le président du groupe des Républicains de l’Assemblée nationale à la mise en place d’une « mission d’information sur les dérives intellectuelles idéologiques dans les milieux universitaires », dresse des listes d’universitaires qu’il désigne comme « coupables ». C’est le cas, aussi, du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer lorsqu’il parle, à propos des universités, de « complicité intellectuelle du terrrorisme ».

      Quand un parlementaire et un ministre, l’un et l’autre de premier plan, décident de mobiliser du vocabulaire pénal et de parler de « culpabilité » et de « complicité » à propos d’universitaires, il y a lieu d’être inquiet·es. Pour Jean-Michel Blanquer, agrégé de droit public, ces références pénales se font en toute connaissance de cause, d’ailleurs, si l’on veut bien se souvenir que, dans son autre vie, il a publié des travaux très sérieux au sujet des relations entre responsabilité pénale et responsabilité politique. Notons que l’un de ses ouvrages s’appelait La responsabilité des gouvernants, ce qui, c’est le moins qu’on puisse dire, est un titre qui résonne aujourd’hui étrangement concernant le ministre Blanquer.

      Dans un tel contexte, le décret de dissolution du CCIF est riche d’enseignements et justifie ce long billet d’Academia. Résumons les choses : si le CCIF a été dissout, ce n’est pas sur la base d’infractions pénales, puisqu’il n’était pas sérieusement possible d’actionner ces infractions, alors même qu’on n’a cessé d’en étendre le champ depuis vingt ans. Si le CCIF a été dissout, c’est par des références abusives à des infractions pénales, sur la base de quoi des mesures de police administrative ont été actionnées par le pouvoir exécutif, dont les motifs, nous l’avons vu, se situent d’abord et avant tout sur le terrain de la liberté d’expression.

      Que peut-on dans ces conditions craindre pour l’enseignement supérieur et la recherche ? Dès lors que l’on observe, aujourd’hui, que des collègues et du personnel politique de premier plan singent eux aussi des infractions pénales pour critiquer des recherches scientifiques, on peut légitimement craindre qu’un mouvement de terrain du même ordre que celui dont le CCIF a été la victime se réalise s’agissant des universités. Tout y mène.

      L’exclusion du champ académique

      Ce risque ne viendra sans doute pas du droit pénal lui-même, en tout cas pas dans un premier temps. Certes, on se souvient que la loi de programmation de la recherche a déjà étendu brusquement le champ du droit pénal universitaire, avec le nouveau délit d’atteinte au bon ordre et à la tranquillité des établissements. Mais on peut espérer que ce délit ne sorte pas sans dommage du contrôle du Conseil constitutionnel ; surtout, il ne suffira pas pour attaquer les recherches qui représentent « un encouragement direct au terrorisme », pas plus que la législation pénale anti-terroriste n’a suffi pour s’attaquer aux propos du CCIF. C’est donc vers de nouvelles formes juridiques de contraintes, autres que celles que propose le droit pénal, que le débat est en train de se déplacer plus ou moins consciemment, comme il s’est déplacé pour le CCIF. La voie la plus simple, pour cela, consiste à inventer de nouvelles limites à la libre expression des enseignant·es et des chercheur·ses, afin d’exclure du champ académique, et donc du champ des libertés académiques, certains propos et certain·es collègues.

      Cette démarche d’exclusion hors du champ des libertés académiques, dont les fondements épistémologiques ne sont pas neufs3, a pris une dimension professionnelle particulière depuis quelques années. Épistémologiquement, il s’agit de « faire coupure » entre ce qui est bonne science et mauvaise science, selon un principe médical de l’amputation pour éviter la propagation de la gangrène au corps entier : certain·es rappellent ainsi régulièrement que les sciences sociales critiques ne sont pas des sciences militantes, l’invocation du « militantisme » disqualifiant la légitimité épistémologique des travaux menés par des hommes et des femmes engagé∙es. Olivier Beaud, voix écoutée et reconnue de l’association Qualité de la science française, s’exprimait ainsi dans Le Monde du 2 décembre :

      « Je refuse l’inquisition politique mais je refuse aussi le silence qui serait de la lâcheté intellectuelle et reviendrait à cautionner des universitaires dont la pratique serait de surdéterminer leurs recherches censément scientifiques (donc objectives) par des considérations lourdement idéologiques, fût-ce au motif de défendre telle ou telle minorité ».

      L’article du Monde précise ensuite les propos d’Olivier Beaud : selon lui, des universitaires « radicaux » auraient délaissé la distinction opérée par Max Weber entre le « jugement de fait », qui fonde leurs recherches, et le « jugement de valeur », qui fonde leurs opinions.

      En se référant ainsi à la « neutralité axiologique » de Max Weber, Olivier Beaud tord la pensée d’un homme profondément engagé dans la construction de l’État prussien par les sciences économiques et sociales. Par chance pour notre démonstration, la traduction commandée à Julien Freund par Raymond Aron et parue en 1963 dans un contexte de guerre froide, a fait récemment l’objet de plusieurs éditions critiques qui retraduisent en français le texte original Du métier de savant (Wissenschaft als Beruf, 1917)4. Pour celles et ceux qui ont eu accès au texte de Weber par la seule traduction française, la lecture de cette traduction révisée est très éclairante : l’universitaire, pour faire science, a besoin d’une « inspiration », qui donne un sens à son travail, notamment ses tâches calculatoires ; cette inspiration a partie liée avec une question éthique, intime et indispensable : « quelle est la vocation de la science pour l’ensemble de la vie de l’humanité ? Quelle en est la valeur ? ».

      De nos jours, il est fréquent que l’on parle d’une « sciences sans présupposés, écrit Max Weber. Une telle science existe-t-elle ? Tout dépend ce que l’on entend par là. Tout travail scientifique présuppose la validité des règles de la logique et de la méthode, ces fondements universels de notre orientation dans le monde. Ces présupposés-là sont les moins problématiques du moins pour la question particulière qui nous occupe. Mais on présuppose aussi que le résultat du travail scientifique est important au sens où il mérite d’être connu. Et c’est de là que découlent, à l’évidence, tous nos problèmes. Car ce présupposé, à son tour, ne peut être démontré par les moyens de la science. On ne peut qu’en interpréter le sens ultime, et il faut le refuser ou l’accepter selon les positions ultimes que l’on adopte à l’égard de la vie
      — Weber, 1917 [2005], p. 36

      Les problèmes que Max Weber5 repérait hier sont les nôtres aujourd’hui : certains ou certaines disqualifient le travail scientifique de leurs collègues, non à l’aune de leur qualité scientifique intrinsèque, reposant sur la qualité de la réflexion, de la documentation, de l’analyse, mais par les présupposés qui ont initié la recherche.

      Ces derniers mois, les choses sont devenues très claires de ce point de vue : il y a des recherches dont certain·es ne veulent plus.

      C’est leur scientificité même qui est déniée : ces recherches sont renvoyées à de la pure « idéologie », sans qu’aucune explication précise ne soit jamais donnée, si ce n’est la référence à une autre idéologie, qu’il s’agisse des « valeurs de la République » ou de « l’unité de la nation ». « L’unité de la nation », c’est ce à quoi renvoyait l’association Qualité de la science française dans un récent communiqué : « il fait peu de doute que se développent dans certains secteurs de l’université des mouvances différentialistes plus ou moins agressives, qui mettent en cause l’unité de la nation, et dont l’attitude envers les fondamentalismes est ambiguë ». La comparaison sémantique avec les textes académiques prônant le maccarthysme est à ce titre très éclairante, même si leur rédaction doit être replacée dans le contexte de la guerre froide6 : le caractère scandaleux de toute opération de « chasse aux sorcières » se mesure, considère-t-on alors, à l’aune des risques encourus par la nation.

      Quelle va être la suite ? Va-t-on exclure ces savant∙es contemporain∙es de l’université, qui repose pourtant sur le principe de la pluralité et du dissensus ? Va-t-on les exclure en leur déniant tout travail de production et de transmission des connaissances scientifiques, pour les rejeter du côté de la simple expression des opinions ? Le risque, derrière ce feu qu’allument certain∙es universitaires, est connu : c’est évidemment que le pouvoir politique s’en saisisse, pour en tirer des conséquences juridiques.

      Nous nous trouvons très précisément au seuil d’un mouvement de ce type aujourd’hui en France. On y a échappé de peu lors des débats sur la loi de programmation de la recherche, avec l’amendement subordonnant les libertés académiques au respect des valeurs de la République auquel la ministre Vidal avait donné, on ne le rappellera jamais assez, un « avis extrêmement favorable ».

      Dans un contexte aussi pesant, c’est avec beaucoup d’appréhension, désormais, que l’on attend, du côté de la rédaction d’Academia, l’examen du « projet de loi renforçant les principes républicains » (plus connu sous le nom de « projet de loi Séparatismes »). Plusieurs collègues ont en particulier alerté Academia sur le fait qu’un collectif dénommé Vigilance Universités échange à propos de ce projet de loi avec la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, pour introduire les universités dans le champ de celui-ci. Nous craignons le pire. Cela fait plusieurs années maintenant que ces mêmes collègues propagent le sentiment d’une immense insécurité physique et de grands dangers intellectuels dans les universités, sans vouloir reconnaître qu’en conséquence de leurs propos, des personnalités politiques de premier rang, à droite et à l’extrême droite, appellent désormais à combattre les « dérives intellectuelles idéologiques » et dresse des listes de « coupables ».

      Peut-être est-il temps maintenant, pour elles et eux, de prendre conscience de leur responsabilité historique dans le mouvement de rétraction des libertés académiques en cours, à défaut d’avoir accepté de prendre la moindre position critique, lors des débats sur la loi de programmation de la recherche, sur la pénalisation des universités à laquelle ils et elles ont directement contribué par leurs propos et leurs actions.

      Il est surtout temps que l’ensemble des collègues prennent la juste mesure du danger. Il est temps que nous prenions, collectivement et clairement, position sur ce que défendre l’université veut dire.

      https://academia.hypotheses.org/29291

    • Antiracisme : la guerre des facs n’aura pas lieu

      Depuis la fin de l’automne 2018, par poussées de fièvre belliqueuse, surgissent périodiquement les tribunes, appels, articles qui mettent en garde contre un nouvel ennemi de la République : les « décoloniaux », qui « mènent la guerre des facs », écrit par exemple Étienne Girard dans Marianne, le 12 avril 2019. Des dizaines d’autres intellectuels, journalistes, personnalités publiques, ont pris la plume pour dénoncer « les obsédés de la race à la Sorbonne » (Charlie Hebdo 23 janvier 2019), les « énervés de la race » qui « martèlent leurs fameuses théories sur la race » (Le Canard Enchaîné, 24 juin 2020). Ils mettent en accusation la « stratégie hégémonique » du « décolonialisme » (Le Point, 28 novembre 2018) qui se lance « à l’assaut de l’université » (Le Nouvel Obs, 30 novembre 2018), qui « menace la liberté académique » (Le Monde, 12 avril 2019) et qui, « nouveau terrorisme intellectuel », « infiltre les universités » (La Revue des deux Mondes, 18 avril 2019) par une « grande offensive médiatique et institutionnelle » (L’Express, 26 décembre 2019), traduisant « une stratégie décoloniale de radicalité » (Le Monde, blog, 06 juillet 2020) en même temps qu’une « quête de respectabilité académique » (L’Express, 26 décembre 2019).

      La rhétorique est guerrière – et l’ennemi, puissant, organisé, déterminé, mobilisant des méthodes de guérilla, voire de « terrorisme », est déjà en passe de l’emporter, au point qu’il faut « appeler les autorités publiques, les responsables d’institutions culturelles, universitaires, scientifiques et de recherche, mais aussi la magistrature, au ressaisissement » (Le Point, 28 novembre 2018) et « sanctionner la promotion de l’idéologie coloniale » (Marianne, 26 juin 2020).

      Mais de quoi parle-t-on exactement ? Comme cela a déjà été souligné, si stratégie hégémonique il y a, elle est remarquablement peu efficace : aucun poste ni aucune chaire, dans aucun domaine de sciences humaines et sociales, n’a jamais été profilé « études postcoloniales ou décoloniales » à l’université ; pas de revue spécialisée, pas de maison d’édition ni même de collection de presses universitaires dans le domaine. Une analyse sociologique fine menée en termes de « correspondances multiples » sur plusieurs années et croisant plusieurs variables (publications, visibilité, lieux institutionnels, etc.) démontre que

      « les travaux sur la question minoritaire, la racialisation ou le postcolonial demeurent des domaines de niche […] bénéficiant d’une faible audience dans le champ académique comme dans l’espace public »
      — Inès Bouzelmat, « Le sous-champ de la question raciale dans les sciences sociales », Mouvements, 12 février 2019.

      Si guerre il y a, les deux camps en présence témoignent d’un « rapport de forces inégal » où la puissance, sinon l’hégémonie, est bien du côté du savoir contesté par « la mouvance post ou décoloniale » (L’Obs, 11 janvier 2020), qui fait figure de David contre le Goliath de l’universalisme républicain.

      De plus, il est remarquable que les combats de l’université, comme récemment contre la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche, dont le projet a été rendu public le 7 juin et qui est sur le point d’être adoptée en dépit de l’opposition explicite, massive et continue de la communauté universitaire, troublent généralement bien peu les penseurs institutionnels et les personnalités publiques. On compte sur les doigts d’une main les journalistes qui ont relayé les inquiétudes des universitaires : la vraie guerre est ailleurs. Pour les gardiens du temple, les « décoloniaux » menacent bien davantage l’université que la remise en cause des statuts des enseignants-chercheurs, la précarisation des personnels, la diminution accrue de financement récurrent et la mise en concurrence généralisée des institutions, des laboratoires et des individus. Ce n’est pas la disparition programmée du service public qui doit appeler « à la plus grande mobilisation » de la communauté universitaire (Marianne, 26 juin 2020), c’est la diffusion de « l’idéologie décoloniale ».

      C’est que cette guerre-là ne touche pas seulement l’université – sinon, qui s’en soucierait ? Comme l’a affirmé Emmanuel Macron dans des propos rapportés le 10 juin 2020 dans Le Monde, « le monde universitaire a été coupable », « il a encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon » et une telle stratégie « revient à casser la République en deux ». Voilà le véritable enjeu : les décoloniaux, par opportunisme et sens du « postcolonial business » (L’Express, 26 dec. 2019) ou par désir de promouvoir la haine et la division de la communauté politique, ou peut-être enfin par incompréhension et ignorance des vraies fractures sociales – par cynisme, par gauchisme ou par bêtise -, sont accusés de chercher à provoquer une « guerre des races » qui brisera la République. Ils sont ceux qui guident « les jeunes » dans les manifestations contre le racisme et les violences policières, ceux qui suscitent le déboulonnage des statues et les changements de noms des rues et places qui rendent hommage aux héros du colonialisme, ceux qui plaident pour l’introduction de statistiques ethniques afin de visibiliser les phénomènes de discrimination… C’est pourquoi, dans ces lignes de front qui se tracent, c’est bien eux qu’on prend à partie via ce « vous » populaire qu’ils incarnent comme une avant-garde : « J’exige de vous le respect. Sinon ce sera la guerre » (Marianne, 9 juillet 2020).
      Cette déclaration de guerre repose sur une confusion, un renversement et un double mensonge.

      La confusion est évidente : sont rassemblés sous une étiquette mal taillée des chercheurs et chercheuses aux positions épistémologiques précises et parfois en désaccord, qui travaillent depuis des années sur des objets dont l’importance n’est pas encore vraiment reconnue. Leur recherche, selon les règles d’usage de la discussion académique, exige de se confronter lors de séminaires, colloques et conférences où entrent en conversation les tenants de positions différentes avec les outils académiques de l’argumentation logique, de la distinction conceptuelle et de l’érudition textuelle. La « mouvance post ou décoloniale » n’existe pas. Et pour cause : les études décoloniales sont d’abord menées par des chercheuses et chercheurs latino-américains, parfois caribéens, qui diffèrent des courants postcoloniaux indiens ou, surtout, étasuniens, selon trois critères désormais bien établis : géopolitique, disciplinaire et généalogique1. Décoloniaux et postcoloniaux ne partagent ni les mêmes influences intellectuelles ni les mêmes contextes socio-économiques et culturels ; ils et elles mobilisent des outils méthodologiques différents pour poser des problèmes théoriques ou normatifs différents. Les désaccords scientifiques traversent aussi les disciplines, y compris entre celles et ceux qui sont persuadés de l’importance de s’intéresser au passé colonial pour comprendre le présent : historiens de l’esclavage et de la colonisation s’affrontent sur les aires géographiques pertinentes, sur les méthodologies de l’histoire globale ou locale, sur les sources archivistiques ou leur absence, etc. Bien loin de mettre en place des stratégies hégémoniques de domination académique, les universitaires échangent du savoir, de la connaissance, du raisonnement, avec humilité, rigueur et ténacité. Ils et elles travaillent et soumettent leurs hypothèses au test de l’évaluation par les pairs : ils font leur métier.

      Le renversement de perspective est tout aussi massif. Tout se passe comme si s’efforcer de mettre au jour les effets de domination historiquement fondés sur des rapports de race traduits dans l’organisation coloniale du monde, puis hérités de cet ordre sans être réellement déconstruits, revenait à créer ces effets de domination. Lorsque les chercheuses et chercheurs parlent de racialisation ou racisation, on leur oppose que le mot est « épouvantable » (Jean-Michel Blanquer, dans Libération, 21 novembre 2017). C’est un néologisme qui, selon la critique, ne permet pas de révéler une réalité sociale, mais qui produit, dans un geste performatif, la réalité qu’il prétend désigner.

      Or parler de groupe racisé consiste bien à nommer une réalité sociale : la catégorisation et la hiérarchisation de groupes sociaux, dans des contextes précis, en raison de facteurs visuels ou généalogiques réels ou fantasmés2. Il s’agit de chercher à expliquer, et non pas excuser, la construction, les mécanismes, les processus de reproduction de cette réalité. Parler de racialisation permet précisément de souligner que la race n’existe pas en tant que réalité biologique, de l’historiciser, la désessentialiser et la dénaturaliser. Il s’agit de produire de nouvelles ressources épistémiques pour dénoncer la hiérarchisation et l’inégalité raciales tout en évitant de reproduire les interprétations obsolètes et racistes du monde social.

      Sous la plume de ceux qui veulent « sanctionner » « l’idéologie coloniale », « supprimer les références racialistes », effacer la « nuée de concepts » qui traitent de la question raciale — non seulement dans la législation et la Constitution, mais aussi à l’université — une telle mise sous silence permettrait de supprimer le mal. Ces mots « réactivent l’idée de race » et « détournent des valeurs de liberté, égalité, fraternité qui fondent notre démocratie », affirment-ils (Le Point, 28 novembre 2018) : cessons d’utiliser ces mots abominables, et la « question sociale » sera enfin désethnicisée, la République réparée. Ils estiment sans doute qu’en France régnait l’égalité réelle jusqu’à ce que certains se mettent à dénoncer la domination raciale dont ils font l’expérience, et d’autres parviennent à admettre le privilège racial dont ils bénéficient.

      C’est là nier le travail des chercheuses et chercheurs qui, décrivant et évaluant les dominations raciales, s’efforçant de poser un diagnostic clair sur la nature et l’ampleur des inégalités qui traversent notre société, non seulement ne les créent pas, mais espèrent même contribuer à les faire disparaître. Vouloir les faire taire, c’est contribuer au racisme ordinaire en lui permettant d’avancer sous la « cape d’invisibilité » que procure l’étendard du républicanisme bafoué.

      Enfin le mensonge est double : d’une part, il consiste à faire semblant de croire qu’une poignée d’universitaires peut entraîner à elle seule les mouvements sociaux d’ampleur inédite qui ont vu le jour après le confinement pour dénoncer le racisme institutionnel et réclamer justice. C’est trop d’honneur. Trop de mépris, aussi, pour le travail de terrain des mouvements antiracistes et les associations de défense des droits qui mènent la lutte au quotidien auprès des victimes de stigmatisation et discrimination raciales. C’est enfin, surtout, être aveugle à la lame de fond qui nous emporte, à la transformation sociale massive que vit notre vieux modèle. Car d’autre part, le mensonge réside dans l’accusation selon laquelle les manifestant·es qui protestent contre le racisme et les discriminations, et réclament une participation égale et un statut paritaire dans le récit national, veulent « casse[r] la République en deux ». Or cela a été amplement souligné : les hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, racisé·es ou non, qui défilaient pour condamner les violences policières racistes en juin dernier3 chantaient ensemble La Marseillaise ; celles et ceux qui proposent de déplacer les statues des héros de la colonisation pour les muséifier le font au nom d’un hommage que la république pourrait rendre, sur ses places publiques, à d’autres héroïnes et d’autres héros français oubliés ou trop longtemps traités en objets et non en sujets politiques. La république peut être inclusive et réparée ; l’universel peut être visé — un universel concret, construit à partir des particularités et non pas en négation de celles-ci. Ce sont les fondations d’un nouvel universalisme possible qui sont en train d’être posées. Le mensonge consiste à prétendre que Cassandre veut la guerre.
      Et si ce n’était pas une guerre, mais une révolution ?

      Ce à quoi on assiste, et qui provoque la panique morale des puissants, peut se comprendre, c’est l’hypothèse faite ici, à la fois comme une révolution scientifique et comme une révolution politique, parce que les deux sont indissociables dans les sciences humaines et sociales. C’est à la fois un tournant copernicien ou changement de paradigme4, une nouvelle manière de façonner les problèmes et les solutions dans un processus discontinu de production du savoir, et le mouvement du « passage de l’idée dans l’expérience historique », la « tentative pour modeler l’acte sur une idée, pour façonner le monde dans un cadre théorique »5.

      L’ancien modèle théorique s’essouffle : les énigmes se multiplient, les exceptions ou anomalies ne confirment plus la règle mais s’accumulent pour miner l’autorité du vieux cadre interprétatif colorblind de notre monde social. Trop d’injustices sociales débordent le modèle de la lutte des classes, les inégalités socio-économiques à elles seules n’expliquent pas toutes les différences de trajectoire collective ou individuelle, les différences culturelles se naturalisent, l’écart se creuse et se visibilise entre les idéaux de la république et la réalité sociologique de leur mise en œuvre – y compris institutionnelle. L’épaisseur de l’histoire esclavagiste et coloniale pèse sur le mythe du contrat social républicain établi entre des partenaires égaux consentant librement à « faire peuple », ensemble. Ce qui est requis, ce n’est donc pas simplement une nouvelle grille de lecture à appliquer sur des données par ailleurs bien connues : c’est la manière même de voir le monde qui change, ce sont de nouveaux positionnements, de nouvelles perspectives, de nouvelles perceptions, la mise au jour de nouvelles archives, les témoignages de nouvelles voix, qui produisent des données jusque là méconnues ou ignorées, et qui entraînent l’exigence de renouveler le paradigme.

      La résistance de la vieille garde est d’autant plus désespérée que les sujets producteurs de ces nouvelles connaissances sont aussi des agents usuellement dominés et discrédités dans les circonstances « normales » du discours public. Ce sont des agents dont les idées, les ressources théoriques, les productions cognitives, souffrent d’un déficit de crédibilité dû soit à des biais ou stéréotypes négatifs qui conduisent à mettre en doute leur capacité à produire un discours valide, rationnel et raisonnable, sur leurs expériences singulières, soit à un excès de crédibilité accordé à d’autres agents dissonants, au témoignage ou à l’analyse desquels on a tendance à accorder une confiance supérieure. Racialisation, discrimination systémique, privilège blanc, stigmatisation raciale, parmi d’autres, sont des concepts et des ressources épistémiques précieuses pour décrire des expériences sociales, les partager, les interpréter, les évaluer, et peut-être transformer le monde où elles ont cours. Le monde universitaire n’est pas une armée de terroristes qui infiltre les lieux de savoir et casse la République en deux : le monde universitaire est l’espace institutionnel inclusif où ces agents producteurs de connaissance inédits et inaudibles peuvent participer à la production de savoirs qui nous concernent tous parce que tous, nous sommes la république. La guerre des facs n’aura pas lieu, parce que le monde d’après est déjà là : les monstres, et leurs derniers gémissements, disparaissent avec le clair-obscur.

      https://academia.hypotheses.org/29341

    • Academic Freedom Under Attack in France

      For many years, in what now seems the distant past, France was known as the nation that welcomed refugees from authoritarian countries; revolutionary activists, artists, exiled politicians, dissident students, could find sustenance and support in the land of liberty, equality, and fraternity. It is also the country whose philosophers gave us many of the tools of critical thinking, including perhaps the very word critique. In recent years—at least since the bicentennial of the French Revolution in 1989—that image has been replaced by a more disturbing one: a nation unable to decently cope (and increasingly at war) with people of color from its former colonies (black, Arab, Muslim) as well as Roma; a nation whose leaders are condemning critical studies of racial discrimination and charges of “Islamophobia” in the name of “the values of the Republic.”

      The years since the bicentennial have seen a dramatic increase in discrimination against a number of groups, but Arab/Muslims, many of them citizens (according to the settlement that ended the Algerian War) have been singled out. The charge against them has been that they practice their religion publicly, in violation of laïcité, the French version of secularism, the separation of church and state. Enshrined in a 1905 law, laïcité calls for state neutrality in matters of religion and protects individual rights of private religious conscience. Although the state is extremely supportive of Catholic religious practices (state funds support churches as a matter of preserving the national heritage, and religious schools, the majority of them Catholic, in the name of freedom of educational choice; the former president, Nicolas Sarkozy has insisted that Catholicism is an integral aspect of laïcité), Islam has been deemed a threat to the “values” upon which national unity is based.

      National unity is a peculiar concept in France, at least from an American perspective. The nation “one and indivisible” is imagined as culturally homogeneous. Anything that suggests division is scrupulously avoided. Thus there is no exact calculation of the numbers of Muslims in the French population because no official statistics are kept on racial, ethnic, or religious difference. To make those very real differences visible is thought to introduce unacceptable divisions in the representation of the unity of the national body.

      The presence of an estimated 6 to 10 million Muslims (in a country of some 67 million) has become a potent political weapon. Initially claimed by the far Right National Front party (now renamed the Rally for the Republic), the “Muslim problem” has become a concern of parties across the spectrum (in differing degrees from Right to Left). In 2003, in the face of increasing electoral success on the far Right, the conservative government of Jacques Chirac commissioned a report that redefined laïcité for the twenty-first century’s “clash of civilizations.” Titled “The New Laïcité, “ it extended the demand for neutrality from the state to its individual citizens, forbidding any display of religious affiliation in public space. Although said to be universally applicable, everyone understood this to be a policy aimed at Muslims. Thus the hijab (the Islamic headscarf) is prohibited in public schools; women are fined for wearing the niqab (the full face covering) on the streets of their towns; veiled women are prevented from serving as witnesses at weddings conducted in city halls; burkini clad women were forced to undress on some beaches in the summer of 2016….the list goes on. Women were the target of these rules and regulations (for reasons I have analyzed in my The Politics of the Veil (2007), but men, too, experience economic and social discrimination, as well as violent police surveillance in their homes and on the streets.

      In the wake of a number of horrific terrorist attacks in the name of Islam in French cities—the assassinations of the Charlie Hebdo journalists and the murders at the Bataclan theater in 2015, and most recently, in 2020, the beheading of a school teacher, Samuel Paty—all Muslims are increasingly defined as a threat to the security of the nation. The Interior Minister, Gérald Darmanin, has effectively declared war, defining not religion but Islamist ideology as “an enemy within.” Despite this careful distinction, a wartime, ethno-nationalist mentality has identified Muslims as a dangerous class. Antipathy to Muslims has become evidence of patriotism; those who argue that not all Muslims are terrorists and that discrimination against them might contribute to their radicalization, have been met with denunciations and vehement attacks. University professors are among these groups, and they have faced particularly nasty accusations of treason. The campaigns being mounted against them don’t just target individuals; in their insistence that teaching cannot deviate from “the values of the Republic,” the charges amount to a sustained attack on academic freedom.

      The call to rally around the Republic has come not only from the expected quarters—politicians and publicists on the Right—but also from the current (neo-) liberal administration and from within the academy itself. Historians, sociologists, and anthropologists who work on the history of colonialism, on issues of ethnic and racial discrimination, and who seek to account, within the problematics of their disciplines, for the inequalities evident in French society, have been labelled “islamo-gauchistes” for their presumed support for or identification with Muslims. The term is used as an insult, and it is employed regularly by intellectuals such as the philosopher Elisabeth Badinter and the feminist writer Caroline Fourest, neither of whom are considered to be on the Right. In 2018, following a conference at the University of Paris, 7, on “Racism and racial discrimination in the university,” some 80 intellectuals signed a letter condemning as “ideological” the increasing number of “racialist” university events and they called upon “the authorities” to put an end to their “use against the Republic.”

      The “authorities” have responded. In 2020, the Minister of Education, Jean-Michel Blanquer declared that anti-racist intellectuals were “complicit” in Samuel Paty’s murder. He accused “islamo-gauchistes” of “wreaking havoc” in the university. Those employing ideas of “intersectionality,” he denounced as “intellectual accomplices of terrorism.” He deemed intersectionality a pernicious import from multicultural America that “essentializes communities and identities, the antithesis of our model of the Republic.” If Muslims were “separatists,” these intellectuals were too. President Emmanuel Macron charged that “The academy is guilty. It has encouraged the ethnicization of the social question, thinking it’s a good subject to study. But, the outcome can only be secessionist. It will rebound to split the Republic in two.” In October, a bill was proposed in the Senate stating that “academic freedom must respect the values of the Republic.” And Frédérique Vidal, the Minister of Higher Education and Research, whose portfolio most directly pertains to the academy, asserted that “the values of laïcité, of the Republic, are not open for debate.”

      Although no one has yet been fired from a university position, the warning signs are clear. If the nation is at war with Islam, those who struggle to find alternatives to this divisiveness are, ironically, accused of dividing the nation. When professor of sociology (University of Paris 8) Eric Fassin was threatened on Twitter with decapitation for his “islamo-gauchiste views” by a right-wing extremist, his university president offered support (as did academic collectives from Turkey to Brazil), but there was no comment from those higher up in the education ministries. [Fassin sued and won a ruling against the man, but the court treated him not as member of a domestic, neo-Nazi, terrorist network (which he is), but as a lone aberrant individual.] Calls to rein in teachers who address racism and discrimination are widespread, and the threats of disciplinary action are particularly severe against the still relatively rare academics of color, many of whom hold junior, therefore vulnerable positions. State surveillance of research can make it difficult for those studying discrimination, as well as aspects of Islamic culture, to get access to the archives and repositories of data that they need. And then there is the self-policing that inevitably accompanies state surveillance and disapproval.

      But the resistance is impressive. There is no national organization equivalent to the AAUP in France, yet faculty have nonetheless mobilized. Courses continue to be taught, books and articles published, and conferences held on race and discrimination, and these are rightly justified as realizing the values of the Republic—those that stand for liberty and equality above all. There is a site, Université Ouverte where information on protests and other activities can be found, as well as the blog Academia with in-depth critical analyses. In response to a denunciation of their work by 100 intellectuals as “racializing” (racialiste) because it allegedly taught students to “hate whites and France,” more than 2000 academics replied this way in Le Monde: “To call the approach that examines, among other things, the impact of social, sexist, and racist oppression, ‘racialist,’ is despicable. [Racialist] signifies racist thought and regimes based on a supposed hierarchy of race….[But our] sociological and critical approach to racial questions, as the intersectional approaches so often attacked, do the opposite by exposing oppression in order to combat it.” An international letter of support for these efforts was circulated in November, 2020. It makes the case very clear: an increasingly ethno-nationalist politics is posing a dire threat to French academic freedom.

      As I write this in early 2021, the old slogan from May ’68 in France sums up the state of things: La lutte continue (the struggle goes on).

      https://academeblog.org/2021/01/05/academic-freedom-under-attack-in-france
      #Joan_Scott

    • Comment les militants décoloniaux prennent le pouvoir dans les universités
      https://seenthis.net/messages/900839

      ... où on parle notamment de ce nouveau site web :
      L’#Observatoire_du_décolonialisme_et_des_idéologies_identitaires :

      Ce site propose un regard critique, tantôt profond et parfois humoristique, sur l’émergence d’une nouvelle tendance de l’Université et de la Recherche visant à « décoloniser » les sciences qui s’enseignent. Il dénonce la déconstruction revendiquée visant à présenter des Institutions (la langue, l’école, la République, la laïcité) comme les entraves des individus. Le lecteur trouvera outre une série d’analyses et de critiques, une base de données de textes décoloniaux interrogeable en ligne, un générateur de titre de thèses automatique à partir de formes de titres, des liens d’actualités et des données sur la question et un lexique humoristique des notions-clés.

      Cet observatoire n’a pas pour but de militer, ni de prendre des positions politiques. Il a pour but d’observer et d’aider à comprendre, à lire la production littéraire, scientifique et éditoriale des études en sciences humaines ou prétendument scientifiques orientées vers le décolonialisme. Il veut surtout aider à comprendre la limite entre science et propagande.

      L’équipe :


      http://decolonialisme.fr

    • La France contaminée par les idées venues des campus américains

      Entre l’Élysée et la presse outre-Atlantique, la controverse ne s’arrête plus : « Les idées américaines menacent-elles la cohésion française ?? » s’interroge le New York Times. Le prestigieux quotidien américain revient sur une série d’observations et de déclarations entendues en France à la suite du discours d’Emmanuel Macron contre les séparatismes le 2 octobre.

      Ce jour-là, le président français avait mis en garde les universités contre « certaines théories en sciences sociales totalement importées des États-Unis d’Amérique ». L’Hexagone, affirme le New York Times, se sentirait menacé par « les idées progressistes américaines - notamment sur la race, le genre, le post-colonialisme ». Certains « politiciens, d’éminents intellectuels et nombre de journalistes français » craignent qu’elles soient « en train de saper leur société ».

      Il y a eu les déclarations de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, qui avait parlé d’un « combat à mener contre une #matrice_intellectuelle venue des universités américaines », et aussi le livre de deux éminents spécialistes des sciences sociales françaises, #Stéphane_Beaud et #Gérard_Noiriel, critiquant le principe d’#études_raciales. La virulence des réactions antiaméricaines étonne le NYT. Il note cependant :

      D’une certaine manière, c’est un combat par procuration autour de questions qui sont parmi les plus brûlantes au sein de la société française, celles notamment de l’#identité_nationale et du #partage_du_pouvoir."

      Car si, dans les universités françaises, la jeune génération de chercheurs n’est plus sur la même ligne que la précédente, la contestation de certains volets du #modèle_français est arrivée dans la société. Le journaliste américain cite plusieurs exemples, à commencer par les manifestations contre les violences policières suscitées par l’assassinat de George Floyd de juin 2020.

      [Celles-ci] remettaient en cause la non-reconnaissance institutionnelle de la race et le racisme systémique. Une génération #MeToo de féministes s’est dressée à la fois contre le pouvoir masculin et contre les féministes plus âgées. La répression qui a suivi une série d’attaques islamistes a soulevé des interrogations sur le modèle français de laïcité et l’intégration des immigrés des anciennes colonies de la France."

      Il se peut bien, estime le NYT en citant le chercheur français Éric Fassin, que derrière les attaques du gouvernement contre les universités américaines « se cachent les tensions d’une société où le pouvoir établi est bousculé ».

      https://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-la-france-contaminee-par-les-idees-venues-d

    • Will American Ideas Tear France Apart? Some of Its Leaders Think So

      Politicians and prominent intellectuals say social theories from the United States on race, gender and post-colonialism are a threat to French identity and the French republic.

      The threat is said to be existential. It fuels secessionism. Gnaws at national unity. Abets Islamism. Attacks France’s intellectual and cultural heritage.

      The threat? “Certain social science theories entirely imported from the United States,’’ said President Emmanuel Macron.

      French politicians, high-profile intellectuals and journalists are warning that progressive American ideas — specifically on race, gender, post-colonialism — are undermining their society. “There’s a battle to wage against an intellectual matrix from American universities,’’ warned Mr. Macron’s education minister.

      Emboldened by these comments, prominent intellectuals have banded together against what they regard as contamination by the out-of-control woke leftism of American campuses and its attendant cancel culture.

      Pitted against them is a younger, more diverse guard that considers these theories as tools to understanding the willful blind spots of an increasingly diverse nation that still recoils at the mention of race, has yet to come to terms with its colonial past and often waves away the concerns of minorities as identity politics.

      Disputes that would have otherwise attracted little attention are now blown up in the news and social media. The new director of the Paris Opera, who said on Monday he wants to diversify its staff and ban blackface, has been attacked by the far-right leader, Marine Le Pen, but also in Le Monde because, though German, he had worked in Toronto and had “soaked up American culture for 10 years.”

      The publication this month of a book critical of racial studies by two veteran social scientists, Stéphane Beaud and Gérard Noiriel, fueled criticism from younger scholars — and has received extensive news coverage. Mr. Noiriel has said that race had become a “bulldozer’’ crushing other subjects, adding, in an email, that its academic research in France was questionable because race is not recognized by the government and merely “subjective data.’’

      The fierce French debate over a handful of academic disciplines on U.S. campuses may surprise those who have witnessed the gradual decline of American influence in many corners of the world. In some ways, it is a proxy fight over some of the most combustible issues in French society, including national identity and the sharing of power. In a nation where intellectuals still hold sway, the stakes are high.

      With its echoes of the American culture wars, the battle began inside French universities but is being played out increasingly in the media. Politicians have been weighing in more and more, especially following a turbulent year during which a series of events called into question tenets of French society.

      Mass protests in France against police violence, inspired by the killing of George Floyd, challenged the official dismissal of race and systemic racism. A #MeToo generation of feminists confronted both male power and older feminists. A widespread crackdown following a series of Islamist attacks raised questions about France’s model of secularism and the integration of immigrants from its former colonies.

      Some saw the reach of American identity politics and social science theories. Some center-right lawmakers pressed for a parliamentary investigation into “ideological excesses’’ at universities and singled out “guilty’’ scholars on Twitter.

      Mr. Macron — who had shown little interest in these matters in the past but has been courting the right ahead of elections next year — jumped in last June, when he blamed universities for encouraging the “ethnicization of the social question’’ — amounting to “breaking the republic in two.’’

      “I was pleasantly astonished,’’ said Nathalie Heinich, a sociologist who last month helped create an organization against “decolonialism and identity politics.’’ Made up of established figures, many retired, the group has issued warnings about American-inspired social theories in major publications like Le Point and Le Figaro.

      For Ms. Heinich, last year’s developments came on top of activism that brought foreign disputes over cultural appropriation and blackface to French universities. At the Sorbonne, activists prevented the staging of a play by Aeschylus to protest the wearing of masks and dark makeup by white actors; elsewhere, some well-known speakers were disinvited following student pressure.

      “It was a series of incidents that was extremely traumatic to our community and that all fell under what is called cancel culture,’’ Ms. Heinich said.

      To others, the lashing out at perceived American influence revealed something else: a French establishment incapable of confronting a world in flux, especially at a time when the government’s mishandling of the coronavirus pandemic has deepened the sense of ineluctable decline of a once-great power.

      “It’s the sign of a small, frightened republic, declining, provincializing, but which in the past and to this day believes in its universal mission and which thus seeks those responsible for its decline,’’ said François Cusset, an expert on American civilization at Paris Nanterre University.

      France has long laid claim to a national identity, based on a common culture, fundamental rights and core values like equality and liberty, rejecting diversity and multiculturalism. The French often see the United States as a fractious society at war with itself.

      But far from being American, many of the leading thinkers behind theories on gender, race, post-colonialism and queer theory came from France — as well as the rest of Europe, South America, Africa and India, said Anne Garréta, a French writer who teaches literature at universities in France and at Duke.

      “It’s an entire global world of ideas that circulates,’’ she said. “It just happens that campuses that are the most cosmopolitan and most globalized at this point in history are the American ones.’’

      The French state does not compile racial statistics, which is illegal, describing it as part of its commitment to universalism and treating all citizens equally under the law. To many scholars on race, however, the reluctance is part of a long history of denying racism in France and the country’s slave-trading and colonial past.

      “What’s more French than the racial question in a country that was built around those questions?’’ said Mame-Fatou Niang, who divides her time between France and the United States, where she teaches French studies at Carnegie Mellon University.

      Ms. Niang has led a campaign to remove a fresco at France’s National Assembly, which shows two Black figures with fat red lips and bulging eyes. Her public views on race have made her a frequent target on social media, including of one of the lawmakers who pressed for an investigation into “ideological excesses’’ at universities.

      Pap Ndiaye, a historian who led efforts to establish Black studies in France, said it was no coincidence that the current wave of anti-American rhetoric began growing just as the first protests against racism and police violence took place last June.

      “There was the idea that we’re talking too much about racial questions in France,’’ he said. “That’s enough.’’

      Three Islamist attacks last fall served as a reminder that terrorism remains a threat in France. They also focused attention on another hot-button field of research: Islamophobia, which examines how hostility toward Islam in France, rooted in its colonial experience in the Muslim world, continues to shape the lives of French Muslims.

      Abdellali Hajjat, an expert on Islamophobia, said that it became increasingly difficult to focus on his subject after 2015, when devastating terror attacks hit Paris. Government funding for research dried up. Researchers on the subject were accused of being apologists for Islamists and even terrorists.

      Finding the atmosphere oppressive, Mr. Hajjat left two years ago to teach at the Free University of Brussels, in Belgium, where he said he found greater academic freedom.

      “On the question of Islamophobia, it’s only in France where there is such violent talk in rejecting the term,’’ he said.

      Mr. Macron’s education minister, Jean-Michel Blanquer, accused universities, under American influence, of being complicit with terrorists by providing the intellectual justification behind their acts.

      A group of 100 prominent scholars wrote an open letter supporting the minister and decrying theories “transferred from North American campuses” in Le Monde.

      A signatory, Gilles Kepel, an expert on Islam, said that American influence had led to “a sort of prohibition in universities to think about the phenomenon of political Islam in the name of a leftist ideology that considers it the religion of the underprivileged.’’

      Along with Islamophobia, it was through the “totally artificial importation’’ in France of the “American-style Black question” that some were trying to draw a false picture of a France guilty of “systemic racism’’ and “white privilege,’’ said Pierre-André Taguieff, a historian and a leading critic of the American influence.

      Mr. Taguieff said in an email that researchers of race, Islamophobia and post-colonialism were motivated by a “hatred of the West, as a white civilization.’’

      “The common agenda of these enemies of European civilization can be summed up in three words: decolonize, demasculate, de-Europeanize,’’ Mr. Taguieff said. “Straight white male — that’s the culprit to condemn and the enemy to eliminate.”

      Behind the attacks on American universities — led by aging white male intellectuals — lie the tensions in a society where power appears to be up for grabs, said Éric Fassin, a sociologist who was one of the first scholars to focus on race and racism in France, about 15 years ago.

      Back then, scholars on race tended to be white men like himself, he said. He said he has often been called a traitor and faced threats, most recently from a right-wing extremist who was given a four-month suspended prison sentence for threatening to decapitate him.

      But the emergence of young intellectuals — some Black or Muslim — has fueled the assault on what Mr. Fassin calls the “American boogeyman.’’

      “That’s what has turned things upside down,’’ he said. “They’re not just the objects we speak of, but they’re also the subjects who are talking.’’

      https://www.nytimes.com/2021/02/09/world/europe/france-threat-american-universities.html?searchResultPosition=5

    • Le manifeste des 100 repris par la tribune des généraux qui appellent Macron à défendre le #patriotisme...

      Qui sont donc les ennemis que ces militaires appellent à combattre pour sauver « la Patrie » ? Qui sont les agents du « délitement de la France » ? Le premier ennemi désigné reprend mot pour mot les termes de l’appel des universitaires publié le 1 novembre 2020 sous le titre de « Manifeste des 100 » : « un certain antiracisme » qui veut « la guerre raciale » au travers du « racialisme », « l’indigénisme » et les « théories décoloniales ». Le second ennemi est « l’islamisme et les hordes de banlieue » qui veulent soumettre des territoires « à des dogmes contraires à notre constitution ». Le troisième ennemi est constitué par « ces individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre » dont ils veulent faire des « boucs émissaires ».

      https://seenthis.net/messages/912643
      Et plus précisément : https://seenthis.net/messages/912643#message913950

    • « Islamo-gauchisme » à l’université : la ministre Frédérique Vidal accusée d’abus de pouvoir devant le Conseil d’Etat

      Six enseignants-chercheurs ont déposé en avril un #recours devant le #Conseil_d’Etat. La ministre de l’enseignement supérieur va devoir justifier sa décision d’ouvrir une enquête sur l’« islamo-gauchisme à l’université ».

      Qu’est devenue l’enquête sur l’ « islamo-gauchisme à l’université » voulue par la ministre de l’enseignement supérieur ? Le 14 février, Frédérique Vidal annonçait sur CNews qu’elle allait demander, « notamment au CNRS », de mener une enquête portant sur « l’ensemble des courants de recherche » en lien avec « l’islamo-gauchisme » à l’université. Deux jours plus tard, à l’Assemblée nationale, elle confirmait la mise en place d’ « un bilande l’ensemble des recherches » en vue de « distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme et de l’opinion .

      Quatre mois ont passé et c’est le silence complet. Sollicité par Le Monde à de multiples reprises, l’entourage de la ministre refuse d’indiquer si une enquête a été lancée et, le cas échéant, à qui a été confié le soin de la mener, le CNRS ayant décliné la demande.

      C’est désormais sur le terrain juridique que se joue l’affaire, six enseignants-chercheurs attaquant la ministre pour #abus_de_pouvoir. Une procédure de référé et un recours en annulation ont été introduits le 13 avril devant le Conseil d’Etat par les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth. Les requérants demandent à Frédérique Vidal de renoncer officiellement et définitivement à cette enquête « qui bafoue les libertés académiques et menace de soumettre à un contrôle politique, au-delà des seules sciences sociales, la recherche dans son ensemble .

      Le 7 mai, le Conseil d’Etat qui a rejeté le référé a transmis la requête en annulation au ministère pour l’interroger sur sa position. « La ministre de l’enseignement supérieur dispose désormais de deux mois pour démontrer que sa décision ne constitue pas un détournement des pouvoirs et des attributions qui lui sont confiés », indiquent MM. Bourdon et Brengarth. « Info ou intox ? Les masques vont tomber. Quand on a suscité un tel émoi, il est essentiel que la ministre assume soit la décision, soit le rétropédalage », ajoute William Bourdon.

      « Police de la pensée »

      Si le Conseil d’Etat s’est déclaré incompétent, il demande au ministère des explications, souligne Fabien Jobard, l’un des requérants, chercheur au CNRS, spécialiste des questions pénales. « Il agit comme une commission d’accès aux documents administratifs en demandant à Mme Vidal de nous dire ce qu’il en est. Soit oui, une commission existe avec tel et tel membre, soit non c’est le plus probable , il n’y a pas de commission d’enquête », projette-t-il.

      Pour la requérante Fanny Gallot, maîtresse de conférences en histoire à l’université Paris-Est-Créteil, « ce recours marque le fait que les bornes ont été largement dépassées. Aujourd’hui, l’offensive est très forte et elle est autorisée par Frédérique Vidal . Ainsi, « mener des recherches sur les discriminations ethnoraciales quand on est soi-même racisé est d’emblée considéré comme se faire le porte-parole des minorités. Mener des recherches quand on est féministe, comme moi, peut être utilisé par certains pour remettre en question la scientificité de mes recherches », illustre-t-elle.

      Des étudiants de deuxième année de master qui voulaient s’inscrire en thèse hésitent à travailler sur certains sujets, notamment liés à l’intersectionnalité (qui consiste à croiser divers mécanismes de domination, liés au genre, à l’âge ou encore à la couleur de peau). « C’est une #intimidation, même s’il n’y a pas eu véritablement de commission d’enquête. Pour pouvoir assumer de parler de certains sujets, il faut être un enseignant en poste, sinon c’est trop risqué », confirme Caroline Ibos, maîtresse de conférences en science politique à l’université Rennes-II.

      Les effets sont donc « très concrets » et vont « dans le sens d’une #police_de_la_pensée », alors que sont en question des savoirs déjà marginalisés en France. « Il y a peu d’endroits où l’on peut se former en études de genre et un seul Paris-VIII qui décerne des doctorats en études de genre en France, décrit la chercheuse. Il n’y a pas de section au CNRS, ni au CNU [Conseil national des universités], c’est un champ particulièrement sous-financé et aujourd’hui le gouvernement décide de le livrer à la vindicte populaire ? »

      Fanny Gallot décrit « un climat d’angoisse » depuis les déclarations de la ministre. « Il y a des moments d’échanges académiques qui sont empêchés », comme lors d’une table ronde au mois de mars consacrée à l’intersectionnalité qui s’est déroulée dans une ambiance « électrique », rapporte-t-elle. « Je pense que je n’ai pas dit exactement ce que j’aurais dit si nous n’avions pas été trois semaines après les propos de Frédérique Vidal. Nous nous autocensurons dans une certaine mesure parce que nous avons #peur. Dans des conférences Zoom où on ne sait pas toujours qui est présent, on redoute des trolls. On ne sait plus ce que l’on peut dire en classe ou dans les séminaires », confie Fanny Gallot.

      Une #suspicion constante

      « Nous souhaitions mettre la ministre face à ses responsabilités, explique Nacira Guénif, professeure de sociologie à Paris-VIII, également requérante. On ne peut pas faire n’importe quelle déclaration sans que cela ait des implications. » Née en France de parents algériens, Nacira Guénif « travaille depuis longtemps dans ces conditions de suspicion.

      « J’ai eu un procès en imposture avant même d’avoir mon poste à l’université », narre-t-elle. Dans les années 1990, auprès de la direction des populations et des migrations, qui finançait une recherche obtenue par la jeune chercheuse après un appel d’offres, elle fait face à une « curée générale . « Je ne collais pas aux stéréotypes de la beurette, qui était précisément le sujet de ma thèse. On me reprochait de ne pas dire ce qu’on attendait de moi et cela s’est transformé en déloyauté de ma part », poursuit Nacira Guénif.

      Depuis, la suspicion de militance est constante, les promesses non tenues d’invitations dans des colloques se poursuivent et les prises à partie également. Dans la volonté de la ministre, Fabien Jobard voit « au mieux un doublon inutile et au pire, une volonté du gouvernement de substituer ou d’ajouter aux procédures scientifiques habituelles une procédure dérogatoire .

      Car, pour faire des enquêtes, il existe des commissions dans chacun des établissements, tel le comité national au CNRS, chargé d’évaluer les collègues et de recruter les nouveaux chercheurs. « C’est le principe de l’évaluation de l’action scientifique par les pairs, rappelle-t-il. Si un collègue au CNRS présente un projet visant à nous dire que le prolétariat nouveau est constitué d’islamistes et exige que le politique mette genou à terre devant lui, alors je suis suffisamment grand pour émettre un avis d’alerte sur ce collègue », illustre celui qui a siégé au comité national dans la section science politique entre 2004 et 2008.

      Lui aussi témoin d’effets concrets après l’annonce de Mme Vidal, Fabien Jobard cite le cas d’une collègue chargée de suivre plusieurs sujets pour le compte du gouvernement. « Dans le cadre de ses missions, elle travaille avec des militaires et, alors qu’elle voulait organiser un colloque, l’un d’eux s’est opposé à ce qu’il se tienne à La Sorbonne, "à cause des problèmes d’islamo-gauchisme" », relate Fabien Jobard, qui s’inquiète du discrédit jeté sur les travaux de recherche. « J’essaye de maintenir une crédibilité, mais si mes interlocuteurs habituels que sont les procureurs, les policiers et les gendarmes s’effraient de mon travail, ma relation en sera-t-elle grillée ? Vont-ils travailler uniquement avec des universités et organismes qui feront le voeu de ne pas être islamo-gauchistes ? »

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/10/islamo-gauchisme-a-l-universite-la-ministre-frederique-vidal-accusee-d-abus-

    • Ces attaques répétées contre le monde universitaire sont un chiffon rouge agité devant une opinion surchauffée par le #confusionnisme d’extrême droite qui se nourrit des frustrations sociales en les exacerbant « en même temps » avec des fantasmes identitaires et une volonté de renouer avec une certaine « grandeur » tout aussi fantasmée, lesquels fantasmes ont malheureusement contaminé une partie de la gauche nostalgique de « l’esprit des lumières » et d’une vision biaisée de la #laïcité. C’est une logique hégémonique de #reconquista pour conforter les « valeurs » mortifères héritées de l’occident gréco-romain puis chrétien. Cette logique hégémonique procède des mêmes intentions que le nazisme avec l’antisémitisme et le fantasme « judéo-bolchevique ». Quelques années après le deuxième conflit mondial, on a pu voir outre-atlantique se développer un anti-communisme propulsé par le sénateur Joseph McCarthy et plus récemment, cette logique était également à la manœuvre pendant le mandat de Trump avec pour conséquence la résurgence des mouvances issues du #suprémacisme_blanc.

      Make the Christian Occident great again ! ...

      #propagande_d'état

      (Mon propos est certainement synthétique mais c’est pourtant cela qu’évoquent les analyses d’ #Éric_Fassin)

    • #Caroline_Fourest sur LCP, 02.07.2021 :

      Journaliste : La société se racialise. A ce point-là ?
      Caroline Fourest : « En France, je peux vous dire, dans nos universités, à commencer par nos universités... regardez la façon dont les chercheurs ont réagi à une interpellation, certes peut-être trop directe et pas tout à fait bien choisie de la ministre de l’enseignement supérieur, mais il y a un corporatisme violent qui est en train de protéger le déni. D’abord, aujourd’hui quand on parle de questions qui fâchent ceux qui vous attaquent le plus violemment ce sont des chercheurs du CNRS. C’est un problème que l’alerte soit interdite. Que le fait de penser soit interdit de la part de gens qui sont des chercheurs du CNRS. Et puis il y a une très forte attraction du modèle américain qui passe évidemment par toutes les plateformes culturelles de ce modèle-là et aussi qui attire à l’université qui manque de moyen. »
      Journaliste : « Donc il y a vraiment une perméabilité »
      Caroline Fourest : « Tout le monde s’identitarise. »
      Journaliste : « Les combats idéologiques sont toujours menés par des minorités, mais est-ce que c’est toute la société ? »
      Caroline Fourest : « Toute la société s’identitarise. Version d’extrême droite évidemment ça peut donner des jeunes blancs déclassés qui vont désormais dire blancs au lieu de se dire pauvres et de se mettre ne mouvement pour essayer de lutter contre les inégalités. ça va donner des jeunes qu’au lieu de se dire ’On va lutter contre les inégalités’ se mettent à lutter par identité à l’extrême gauche »

      https://twitter.com/LCP/status/1411024030296064004

    • Un article d’avril 2021 :

      #Stéphane_Troussel : ’La République ne sait que faire des différences physiques ou des couleurs de peau multiples’

      Refusant l’affrontement qu’imposent la droite et l’extrême droite sur les réunions non mixtes, le président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis appelle, dans une tribune au « Monde », la gauche à s’extraire d’une polémique stérile et dangereuse pour lutter véritablement contre les discriminations qui fracturent la société.

      La polémique est repartie, le brouhaha médiatique ne retombe pas. Après les outrances et les manipulations de la droite et de l’extrême droite, c’est maintenant au Sénat de surenchérir en adoptant un amendement à l’exposé des motifs caricatural au projet de loi dit « contre les #séparatismes » [celui-ci permettrait de dissoudre les associations qui organisent des réunions non mixtes racisées]. A en croire certains, sommant tous les autres de choisir leur camp, la République pourrait bien vaciller.

      Au fond, de quoi s’agit-il ? Des personnes se rassemblent pour échanger sur leurs expériences sociales douloureuses, les #discriminations vécues à partir d’un critère physique, d’une #orientation personnelle... Caractéristiques qui leur sont régulièrement renvoyées en pleine face comme une insulte : #sexisme, #racisme, #homophobie, etc. Il s’agit de paroles de victimes de racisme, de discrimination, d’inégalités. Il faut les prendre comme telles et, bien évidemment, je refuse que cela enferme les personnes concernées dans une « #victimisation » et que cela devienne une #parole_politique autrement que par son intégration unifiée contre toutes les formes de discrimination.

      Mais peu importe pour celles et ceux (Jean-Michel Blanquer, des députés et sénateurs LR, l’extrême droite...) qui ont lancé, puis alimenté la polémique. Toutes celles et tous ceux qui expriment, même avec nuance ou avec des réserves, une quelconque approbation de ces démarches, de ces expérimentations militantes, souvent transitoires, consistant à permettre de libérer la parole, sont accusés de « #dérive_séparatiste », « racialisante ».

      Artifices antiracistes

      Les gros mots sont de sortie. Les voilà lancés, jetés à une foule de commentateurs qui les voient comme un affront fait à une République censée être aveugle à la #couleur_de_peau, à la religion réelle ou supposée, au sexe... L’affrontement est en place, les camps bien délimités, chacun est sommé de choisir le sien et de laisser les nuances au vestiaire : les #racialistes d’une part, les #universalistes de l’autre. « Il faut choisir son camp, crient les repus de la haine », écrivait Albert Camus, dans son Pour une trêve civile, en 1956, en pleine guerre d’Algérie, condamnant à égalité les massacres de civils du FLN et les massacres répressifs de l’armée française.

      Cela semble ne poser de problème à personne que cette #polémique permette, à un an de la présidentielle, à la chef de l’extrême droite de se parer d’artifices antiracistes et de tenter de cohabiter, avec d’autres, dans le camp universaliste. Ici se situerait donc le débat politique de notre temps, la nouvelle #fracture : je m’y refuse. Je m’y refuse, parce que, si nous en sommes là, c’est que la gauche est tombée dans le piège tendu par la droite la plus réactionnaire et l’extrême droite qui, désormais, fixent les termes du débat et l’agenda politiques de notre pays.

      Je m’y refuse parce que, justement, la bonne question, celle qui devrait animer unanimement une gauche solidaire, droite dans ses bottes, fière de ses valeurs, cette question-là, la gauche française n’a pas su, ou pas suffisamment su, quelle réponse y apporter. Pourquoi, en France, les dispositifs républicains de lutte concrète contre les discriminations et les inégalités qui fracturent notre société piétinent ou ne s’imposent qu’au forceps (#loi_SRU [Solidarité et renouvellement urbain], #testing, #CV_anonyme, récépissé de contrôle d’identité, #droit_de_vote des étrangers aux élections locales, conventions ZEP-Sciences Po, mariage pour tous, droits des femmes...) ? Celles et ceux qui, à droite et à l’extrême droite, hurlent avec les loups ont combattu chacune de ces avancées.

      Pourtant, il n’y a qu’à se baisser pour constater le chemin qu’il reste à parcourir dans la lutte contre les #inégalités_femmes-hommes, le racisme, l’homophobie ou le #passé_colonial et ses conséquences pour les descendants des ex-pays colonisés.

      Il faudrait interdire les organisations qui reprendraient à leur compte des solutions avancées par la gauche libérale américaine, fondée sur le multiculturalisme et la valorisation des identités plurielles ? Ou bien faut-il se demander pourquoi n’opposer qu’un discours « il faut réduisons les inégalités socio-économiques pour que tout le monde ait sa chance » - ou qu’un slogan « la République, rien que la République » ? qui sonne de plus en plus creux aux oreilles de celles et ceux qui restent au bord du chemin, alors que les inégalités sociales et territoriales explosent dans notre société.

      L’#égalité_réelle

      Voilà mon explication. Oui, sans aucun doute, la République a un problème avec le #corps des individus, elle ne sait que faire de ces #différences_physiques, de ces #couleurs multiples, de ces orientations diverses, parce qu’elle a affirmé que pour traiter chacun et chacune également, elle devait être #aveugle.

      Mais, sans aucun doute également, d’autres dans la République ont détourné cette promesse d’une #égalité_républicaine, politique et donc sociale, pour exclure. Exclure les #femmes d’abord, les #pauvres ensuite, les #ouvriers, ces « classes laborieuses donc classes dangereuses », puis les #étrangers, la « #racaille » et ses « #sauvageons », venus d’ailleurs, emmenant leurs religions, leurs mémoires et leurs histoires. Et la gauche ne verrait pas cela. Elle passerait à côté de ce détournement, voire y inscrirait ses pas, au lieu de saisir le problème à bras-le-corps.

      Au lieu d’affirmer que dans ce pays, où a été défendue la République, puis la République sociale, il faut maintenant défendre la #République_citoyenne_et_universelle, la #République_métissée, la #République_de_l'égalité_réelle, en tentant de comprendre son passé, ses erreurs et ses oublis, pour regarder ensemble, tous et toutes ensemble, plus sereinement son avenir.

      Note(s) :

      Stéphane Troussel est président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/07/stephane-troussel-la-republique-a-un-probleme-avec-le-corps-des-individus-el

      #non-mixité

  • « Valeurs actuelles », le faux pas des jeunes loups, Ariane Chemin et François Krug
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/09/08/valeurs-actuelles-le-faux-pas-des-jeunes-loups_6051441_4500055.html

    En gros plan, Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles.En haut, Charlotte d’Ornellas et Laurent Dandrieu, membres de la rédaction.À droite, de haut en bas, les figures historiques François d’Orcival et Raymond Bourgine. Enfin, Charles Villeneuve, conseillé de l’actuel propriétaire du titre. Camille Durand/M Le magazine du Monde à partir de photos de Vincent Isore/IP3, JP B​altel/Sipa, Bruno Levy/Divergence-Images, Didier Goupy / Signatures, Frédéric Reglain/Gamma-Rapho, John Spencer/Sipa [Pas moins]

    Un entretien exclusif avec Macron, une présence régulière sur les chaînes d’info… L’arrivée de Louis de Raguenel à Europe 1 aurait pu être une étape de plus dans la course à la respectabilité menée par l’hebdo réactionnaire. Mais la parution d’une fiction mettant en scène Danièle Obono en esclave est venue compliquer ce dessein.

    Louis de Raguenel n’a pas de chance. Voilà plusieurs mois que le journaliste de Valeurs actuelles cherchait à rejoindre un « grand » média. Pour la rentrée, on lui proposait la tête du service politique d’Europe 1. Dans une vie précédente, le jeune homme de 33 ans a travaillé au ministère de l’intérieur sous Claude Guéant et fréquenté un cercle préparant la réélection de Nicolas Sarkozy. Il s’y était lié d’« amitié » avec Sylvain Fort, futur proche conseiller d’Emmanuel Macron.

    En octobre 2019, lors d’une tournée dans l’Océan indien, le chef de l’État l’avait convié à bord de l’Airbus présidentiel et lui avait accordé une longue interview sur l’immigration et l’islam. Une victoire pour Valeurs actuelles et une ligne de plus à son CV : Raguenel n’est plus seulement spécialiste des questions de défense ou de police, il a accès direct à l’Élysée. Son départ pour la radio était acté, son passé militant ne semblait pas poser problème. Quand, patatras, le voilà rattrapé malgré lui par un de ces scandales qui font l’ADN de son ancien journal, contraignant la direction d’Europe 1 à un bras de fer avec sa rédaction.
    L’histoire commence fin août. L’illustrateur Pascal Garnier vient de recevoir un e-mail de Valeurs actuelles. Danièle Obono ? Il n’a jamais entendu parler de cette députée qu’on lui demande de dessiner « enchaînée ». La commande, une dizaine de dessins au total, doit être livrée en quelques jours, juste à temps pour le bouclage du numéro du 27 août. Garnier, 60 ans, est un professionnel reconnu, au trait soigné et réaliste. Il collabore aussi au quotidien économique Les Échos.

    Une série d’été

    Depuis huit ans, il illustre la série d’été de Valeurs, ­toujours consacrée à des récits de politique-­fiction. Cette année, l’hebdomadaire immerge des personnalités contemporaines dans le passé, Nicolas Hulot au temps de Charlemagne, Éric Zemmour à Waterloo… Comme d’habitude, Garnier sort ses crayons sans avoir lu l’article. Il doit se contenter d’un « brief », comme on dit dans le métier, avec des consignes parfois elliptiques : « Hulot affamé au cachot », ou « Napoléon au chevet de Zemmour sur son lit de douleur ».

    Cette fois, il est question d’une députée La France insoumise plongée dans son Afrique natale au XVIIIe siècle. Elle est réduite en esclavage et vendue par d’autres Africains avant d’être sauvée par un missionnaire et des religieuses français. Pour guider le dessinateur, l’auteur de l’article a envoyé par e-mail des photos de l’élue sous tous les angles, face, profil, ainsi que des « suggestions de découpe d’images ».

    Garnier nous en lit la liste au téléphone : « Un chef africain ou un conseil de village », « un sultan fumant un narguilé », « des négresses à plateaux » (des bouts de bois fichés dans la bouche chez les femmes de certains peuples). On lui réclame surtout une « Danièle Obono enchaînée à d’autres femmes ». Il traduit ces consignes en images « le plus fidèlement possible ».

    Une couverture anodine

    Dans la petite bande de trentenaires qui dirige Valeurs actuelles, on se flatte de posséder « un radar à bad buzz ». Pourtant, aucun n’imagine que ce numéro du 27 août va faire un tel scandale. En couverture, une photo d’incidents à Paris après la défaite du PSG en finale de la Ligue des champions, pour illustrer l’« ensauvagement » et recenser les faits divers de l’été : « 60 jours dans la France des nouveaux barbares ».

    Une couverture anodine, sur le baromètre de Valeurs actuelles. Une fois le journal en kiosque, les réseaux sociaux s’emparent des dessins de Danièle Obono, en particulier celui la représentant nue, de profil, un collier de fer au cou. Puis ils décortiquent l’article lui-même, « Obono l’Africaine », une histoire de méchants noirs et de gentils blancs signée d’un certain Harpalus, le pseudonyme collectif des auteurs de la série, emprunté à un personnage de l’Antiquité.

    C’est par défaut que Danièle Obono a été ciblée. Valeurs actuelles voulait profiter de cet exercice de fiction pour dénoncer une mouvance « racialiste » et, selon lui, dangereuse. « On s’est demandé qui étaient les porte-parole médiatiques de ce mouvement, nous raconte Geoffroy Lejeune, le directeur de la rédaction. On avait pensé à Omar Sy, mais cela aurait été malhonnête intellectuellement : son truc, c’est plutôt les violences policières. » L’équipe songe ensuite à Lilian Thuram, l’ancien footballeur, mais il avait déjà eu droit à une couverture en 2019 sous le titre « Les racistes anti-blancs ». Le choix se porte finalement sur la députée de Paris, une femme, née au Gabon, « moins connue, mais tout de même députée de la nation ».

    Un jeune directeur

    Geoffroy Lejeune donne rendez-vous, coïncidence, le jour de ses 32 ans. Aux murs de son bureau, ce fils d’un officier de l’armée de terre a accroché le portrait d’un légionnaire et un autre de Zinédine Zidane. Dans les rayonnages de la bibliothèque, les livres d’Éric Zemmour côtoient une statuette de la Vierge. Sorti d’une école de journalisme à la fin des années Sarkozy, Lejeune rêve de travailler au Point. Il atterrit dans un hebdomadaire plus confidentiel et endormi, Valeurs actuelles, qui va se réveiller sous la présidence de François Hollande.

    Quatre ans après son arrivée, Lejeune est promu directeur de la rédaction, à 27 ans seulement. « Un des signes du basculement culturel et générationnel en cours », se félicite Alexandre Devecchio, aujourd’hui responsable du site FigaroVox et consultant pour LCI, dans Les Nouveaux Enfants du siècle, un ouvrage-manifeste publié au Cerf.
    Changement de statut, et de look. Finis, la coupe de cheveux bien dégagés derrière les oreilles, les chemises et les vestes. Lejeune porte les cheveux mi-longs et des sweats à capuche. « Gamin, on me coupait les cheveux avec une tondeuse qui ne faisait pas dans la dentelle. J’ai fait une crise capillaire un peu tardive », s’amuse-t-il. C’est avec ce nouveau look qu’il intervenait sur les plateaux de LCI, avant que l’article sur Danièle Obono ne conduise la chaîne d’info à le remercier.

    De « Valeurs » à « V.A. »

    C’est aussi à ses cheveux qu’on le reconnaît depuis la rentrée parmi les chroniqueurs de « Balance ton post ! », une émission du bateleur Cyril Hanouna sur C8. Lejeune se définit lui-même comme « réac », mais sait vivre avec son temps. Les vieux compagnons de route de Valeurs actuelles appelaient affectueusement leur journal « Valeurs », tout court. Lui préfère les initiales « V.A. ». Plus court, plus percutant, plus adapté à la génération hashtag.

    La politique-fiction est un genre bien pratique. Il permet de libérer inconscient et obsessions. Derrière la littérature, on y lâche quelques secrets politiques, on pousse certains candidats, on en flingue d’autres.
    Le grand public le découvre en 2015 quand il fait la promo d’Une élection ordinaire, un roman publié aux éditions Ring dans lequel il imagine l’arrivée d’Éric Zemmour à la présidence de la République. Une fiction dans laquelle il glisse quelques mots sur son Valeurs actuelles : « Le magazine était coutumier des titres racoleurs. Ses patrons surfaient sur un succès factice et radicalisaient leur ton au gré des ventes qui ne cessaient d’augmenter. La presse tombait systématiquement dans le panneau, reprenant leurs couvertures les plus hardcore pour en faire des scandales. »

    La politique-fiction est un genre bien pratique. Il permet de libérer inconscient et obsessions. L’une des plus vieilles rubriques du journal est « La Lettre de M. de Rastignac ». Chaque semaine, un personnage balzacien raconte à un cousin de province la « comédie contemporaine » de la capitale. Derrière la littérature, on y lâche quelques secrets politiques, on pousse certains candidats, on en flingue d’autres.
    Ce pseudo a longtemps caché Alexis Brézet, à l’époque journaliste à Valeurs actuelles, aujourd’hui directeur des rédactions du Figaro. Désormais, c’est le directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Vincent Trémolet de Villers, qui tient la rubrique sur son temps libre, croquant « M. de Marville » (Emmanuel Macron), « Mme du Halga » (Marine Le Pen) ou « Paul-Mathieu Méricourt », alias Jean-Luc Mélenchon.

    Des gaullistes, des libéraux, des étatistes, un ami du Likoud…

    Geoffroy Lejeune est l’héritier d’une longue histoire. Valeurs actuelles naît en 1966. C’est en réalité la nouvelle formule d’un vieux journal boursier, Aux écoutes de la finance, devenu Finance. Dès son premier numéro, Valeurs actuelles s’ouvre à toutes les droites, même celle qu’on n’entend plus depuis la Libération.

    Le fondateur, Raymond Bourgine, a milité pour l’Algérie française, mais finit par rejoindre les héritiers du général de Gaulle et est élu sénateur RPR. Dans les couloirs, on croise des gaullistes, des libéraux, des étatistes, des amis de la haute finance, un ami du Likoud et même un rocardien, mais officiellement, personne d’extrême droite. Seul un petit milieu sait que le critique de cinéma de l’époque, François Vinneuil, est en réalité l’écrivain antisémite et collaborationniste Lucien Rebatet, condamné à mort à la Libération avant d’être gracié.

    « C’est un journal de droite et, selon les moments et les auteurs, il l’a été plus ou moins, mais tous les autres qualificatifs sont excessifs », défend l’ancien patron et toujours chroniqueur François d’Orcival, 78 ans, encore un nom de plume. Lui-même a milité, jeune homme, dans l’extrême droite la plus radicale, avant d’évoluer vers un conservatisme bon teint. Dans les locaux du 16e arrondissement de Paris, il est devenu le gardien de la mémoire.

    L’émergence de la « droite décomplexée »

    Les mécènes de droite se sont succédé au capital, le financier Marc Ladreit de Lacharrière, la famille Dassault, puis l’industriel du médicament et de la cosmétique Pierre Fabre, qui s’est lassé de combler les pertes. En 2012, un journaliste du Figaro, Yves de Kerdrel, est chargé de redresser le journal. Il commande une étude de lectorat à la Sofres. Sa conclusion : « Pour les lecteurs, c’était un journal de droite donnant l’impression d’être fait par des gens qui avaient honte d’être de droite. » La nouvelle formule consacre l’émergence en politique du concept de « droite décomplexée ». Chaque semaine, la couverture doit provoquer un électrochoc chez les « bien-pensants ».

    En septembre 2013, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, assouplit les naturalisations. En conférence de rédaction, on se creuse la tête. Un journaliste se souvient d’une Marianne voilée sur une couverture du Figaro Magazine, en 1991. Valeurs actuelles pique l’idée pour dénoncer « l’invasion qu’on nous cache ». Il est condamné en première instance et en appel pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » à l’égard des musulmans.

    En 2017, la Cour de cassation estime finalement qu’il n’a pas dépassé « les limites admissibles de la liberté d’expression ». Kerdrel ne renie pas cette couverture restée dans les mémoires : « Ce n’est pas ce qu’on a fait de mieux, mais elle ne méritait pas cet excès d’indignité. » Cette même année 2013, le journal publie un dossier « Roms, l’overdose », qui lui vaut cette fois une condamnation définitive.

    Kerdrel n’est pourtant pas un excité. Ce libéral s’entend à merveille avec le jeune secrétaire général de l’Élysée, Emmanuel Macron, rencontré à la commission Attali sous le quinquennat précédent. Il affirme avoir été parmi les premiers adhérents secrets d’En marche !, « carte numéro 007 », aime-t-il à raconter. « Je faisais un journal conservateur mais pas extrême », plaide-t-il. La diffusion payée du journal grimpe à plus de 120 000 exemplaires.

    De quoi susciter des convoitises lorsque les héritiers de Pierre Fabre le mettent en vente. L’armateur franco-libanais Iskandar Safa l’emporte, conseillé par deux anciennes éminences de TF1, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve. Un an plus tard, en 2016, Geoffroy Lejeune est promu directeur de la rédaction. Sa mission : faire oublier les excès. Sur la forme, au moins. Lejeune était un des auteurs du dossier sur « l’overdose » de Roms, mais il renie cette période.

    De l’anticommunisme à la Manif pour tous

    Finies, les Marianne voilées. Cela n’empêche pas de titrer en couverture sur « les islamo-gauchistes » ou, variante, « les islamo-­collabos », en diffusant auprès du grand public le vocabulaire et les concepts de l’extrême droite. On peut aussi draguer les complotistes et réjouir les antisémites avec une couverture sur le « milliardaire » George Soros, « le financier mondial de l’immigration et de l’islamisme ». On se découvre aussi de nouveaux ennemis, en racontant « comment les féministes sont devenues folles » ou en dénonçant « la terreur vegan ».

    À “Valeurs”, on préfère “Marion” à “Marine”, on croyait en Fillon, on suit de près Retailleau. « Nous sommes des orphelins politiques, ce qu’on incarne n’existe pas. » Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction
    Lejeune ne s’en cache pas : il est un intime de Marion Maréchal, l’un des espoirs de cette génération qui a trop vu de candidats défendant des idées ultraconservatrices s’user et échouer à la présidentielle. « Je la connais depuis que j’ai 16 ans, raconte-t-il. C’est une de mes amies les plus chères. Mais il y a une frontière étanche, je ne suis pas à son service. Elle fait partie de l’univers dans lequel on évolue, comme Villiers ou Zemmour, mais on ne se positionne pas par rapport à elle. » À Valeurs, on préfère « Marion » à « Marine », on croyait en Fillon, on suit de près Retailleau. « Nous sommes des orphelins politiques, ce qu’on incarne n’existe pas. »

    Naguère, c’était l’anticommunisme qui fédérait la rédaction de Valeurs acctuelles. La génération de La Manif pour tous est désormais aux commandes. Raphaël Stainville, rédacteur en chef du service politique après un passage au Figaro Magazine, en a même écrit l’épopée, Et la France se réveilla (Éditions du Toucan, 2013), avec son beau-frère Vincent Trémolet de Villers. Derrière les pancartes « Un papa, une maman » des manifestants émerge selon eux une relève politique.

    Valeurs de l’Occident versus islam

    Le catholicisme, surtout celui qui défend les valeurs de l’Occident contre l’islam, est un ciment des recrues du journal. Valeurs actuelles entretient d’ailleurs des liens étroits avec SOS Chrétiens d’Orient, une ONG proche de l’extrême droite. Un ancien pigiste signant sous pseudonyme, Pierre-Alexandre Bouclay, autre auteur du fameux dossier sur les Roms, figure dans l’organigramme. Et l’une des nouvelles stars du journal, Charlotte d’Ornellas, 34 ans, siège au conseil d’administration de l’association.
    D’Ornellas a débuté sur le site Boulevard Voltaire, créé par Robert Ménard, aujourd’hui maire extrême droite de Béziers. Elle est aussi passée par la chaîne en ligne TV Libertés et le mensuel L’Incorrect, deux autres médias d’extrême droite. Et a fondé un éphémère magazine, France, avec Damien Rieu, ancien porte-parole de Génération identitaire, un groupe si radical que même Marine Le Pen s’en méfie.

    D’Ornellas est volontairement absente des réseaux sociaux, mais très présente sur les plateaux des talk-shows, encore un marqueur de la jeune équipe. « Investissez les médias », c’est le conseil que leur avait donné en 2012 le spin doctor de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, après la défaite de son champion. Depuis la rentrée, sa collègue Solange Bied-Charreton, 38 ans, intervient sur BFM-TV dans l’émission « 22h max ».
    Lejeune a recruté comme adjoint à la direction de la rédaction son copain Tugdual Denis, 38 ans, spécialiste de la droite à L’Express puis au Point. « Tu peux nous passer au détecteur de mensonges ou nous faire examiner chez tous les neurologues, on n’a rien de raciste », dit-il. Il vient de publier La Vérité sur le mystère Fillon (Plon), un récit empathique dans lequel il revient sur la campagne présidentielle de l’ancien premier ministre. Il se définit d’ailleurs comme « filloniste ».

    Les lecteurs de Valeurs actuelles l’ignorent : le « père Danziec », qui tient depuis peu une chronique religieuse, n’est autre que son jeune frère, le chanoine Alban Denis, membre de la communauté traditionaliste de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre.

    Dans la rédaction, le courant « tradi » est aussi incarné par un aîné, Laurent Dandrieu, 57 ans, chargé de la culture. Un bon connaisseur des arcanes du Vatican. Dans son dernier livre, Église et immigration. Le grand malaise, publié en 2017 aux Presses de la Renaissance, il s’en prend à « l’angélisme » du pape François face aux migrants. Leur « afflux », écrit-il, ne fera « qu’accroître le vivier d’illuminés, de fanatiques ou de déçus de la société occidentale où la barbarie islamiste puisera demain de nouveaux auxiliaires meurtriers ».

    Un exercice raté

    Dandrieu, Lejeune, Denis, Stainville et d’autres, les piliers de la rédaction se sont partagé les épisodes de la série d’été. Lejeune protège l’anonymat de l’auteur de celui consacré à Danièle Obono, pour garantir sa sécurité. Il présente l’article comme une erreur : selon lui, un texte relu et validé trop rapidement, en pleines vacances, un exercice raté puisque incompris par les lecteurs.

    Lejeune ressuscite des arguments rodés depuis 2014. Cette année-là, la polémique portait sur une couverture titrée « L’ayatollah », consacrée à Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre socialiste de l’éducation nationale. « Il n’était pas question de parler de ses origines », « je regrette l’interprétation qui en a été faite », explique à l’époque Lejeune. Ou encore : « On est tombés de l’armoire », la même expresssion qu’aujourd’hui.

    Le lendemain de la parution de l’article sur Danièle Obono, la députée de Paris reçoit un message de Tugdual Denis, qu’elle a conservé. Il récuse aussi tout racisme : « Si tel nous avait paru le cas, nous n’aurions jamais publié. Libre à chacun d’apprécier ce texte, mais ce texte, de par sa nature fictionnelle, vise justement à décrire l’horreur qu’a pu être l’esclavage en allant loin dans la description, argumente-t-il. Après, là où nous ne serons pas d’accord, c’est que nous pensons qu’une lecture seulement indigéniste de l’esclavage est partiale et partielle. Et c’est cela que ce texte remet en cause. »

    Une grave crise

    Valeurs actuelles est habitué aux polémiques, mais, cette fois, la crise est grave. Le parquet de Paris a ouvert de lui-même une enquête préliminaire pour « injures à caractère raciste ». Le président Macron a laissé un message vocal à Danièle Obono pour lui exprimer « tout son soutien » et « condamner toute forme de racisme », nous confirme l’élue, qui prépare elle aussi sa plainte. Valeurs actuelles a dû recruter des vigiles, après l’incursion dans ses locaux de militants de la Ligue de défense noire africaine, un de ces petits groupes décrits par le journal comme « racialiste ».

    Le propriétaire de Valeurs actuelles, Iskandar Safa, n’a pas réagi officiellement. Contacté par M, il renvoie au PDG, Erik Monjalous, président du directoire de son groupe de presse. Celui-ci nous assure que Lejeune et son équipe gardent sa confiance. Mais, en privé, un proche de l’actionnaire fulmine : « Tout le travail qui avait été fait était de réaffirmer qu’on était un journal de droite conservateur, pas un journal d’extrême droite, et cette connerie nous fait revenir en arrière. » Depuis l’élection d’­Emmanuel Macron en mai 2017, la diffusion du journal avait chuté, autour de 90 000 exemplaires, mais elle repartait enfin à la hausse.

    Avec cette nouvelle polémique, même certains catholiques engagés comme eux dans les combats sur la famille et la bioéthique lâchent la bande de Valeurs actuelles. Comme le jeune intellectuel Gaultier Bès, militant de la première heure de La Manif pour tous et de son satellite Les Veilleurs, cofondateur de la revue écolo-droitiste Limite. « Quand on dénonce l’ensauvagement, on ferait bien de se comporter soi-même avec civilité : tous les coups ne sont pas permis, lâche-t-il sur Twitter. Il y a des voyous partout, et la racaille de plume ne vaut pas mieux que celle de rue. J’espère que les catholiques qui, pour des raisons que j’ai de plus en plus de mal à comprendre, restent lecteurs de @valeurs, vont commencer à ouvrir les yeux sur cette entreprise. »

    De Villiers, Onfray et Zemmour à la rescousse

    C’est toutefois la réaction d’Emmanuel Macron qui atteint le plus le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles. Entre le président de la République et lui se joue depuis deux ans un étrange pas de deux. La rédaction a toujours reçu un très bon accueil à l’Élysée. Au printemps 2019, Macron avait convié Lejeune et D’Ornellas à la remise de Légion d’honneur de l’ami Michel Houellebecq, une cérémonie en très petit comité. Et à l’automne, donc, il avait accordé un long entretien à Louis de Raguenel, dont l’arrivée sur Europe 1 est aujourd’hui contestée par la quasi-totalité de la rédaction de la station.

    Lejeune se console en apprenant sur Twitter que son chroniqueur religieux, le père Danziec, l’a recommandé à Dieu dans sa « prière ». Il sait surtout que, pour le public de Valeurs actuelles, les voix de Philippe de Villiers, de Michel Onfray et d’Éric Zemmour pèsent bien davantage que celle du chef de l’État. Les trois vendeurs de best-­sellers viennent de voler publiquement au secours du journal.

    En plein procès de l’attentat contre Charlie Hebdo, Villiers compare l’article accusé de racisme aux dessins de Mahomet, avançant que « la liberté de penser et de caricaturer est menacée ». Le fondateur du Puy du Fou invite Lejeune à ne rien céder à ceux qui l’attaquent : « Tiens bon, Geoffroy, t’es juste en avance ! »

    • Vendredi, les journalistes d’Europe 1 ont appris le recrutement de Louis de Raguenel, ancien rédacteur en chef de “Valeurs actuelles” et longtemps engagé à l’UMP, pour diriger leur service politique. Conséquence : levée de boucliers, dans une radio déjà fragilisée par la chute des audiences et les rumeurs de vente à Vincent Bolloré. Elise Racque
      https://www.telerama.fr/radio/un-ancien-de-valeurs-actuelles-recrute-a-europe-1-la-redaction-veut-sauver-
      https://lesjours.fr/obsessions/hors-serie/ep2-raguenel

      « On a reçu plein de messages de confrères choqués par cette décision, et même de la part de certains politiques… raconte un reporter. On en est à se demander si ce recrutement n’est pas une étape vers une future prise de pouvoir de #Vincent_Bolloré sur la station, qui en ferait le pendant radiophonique de #CNews et sa ligne éditoriale de plus en plus marquée à droite, et à l’extrême droite. »

      En effet, cette embauche sur les terres de #Valeurs_actuelles, dont les journalistes défilent sur le plateau de CNews, fait écho au cynique feuilleton de l’été : les tractations entre #Arnaud_Lagardère – plombé par ses mauvais résultats financiers –, #Bernard_Arnault et Vincent Bolloré, lequel lorgne sur #Europe_1. « Ces rumeurs, c’est pénible pour nous. On ne va pas se mentir, on en a peur. Il n’y a qu’à écouter nos confrères passés par CNews pour savoir que notre indépendance journalistique ne serait plus vraiment garantie si un tel scénario se réalisait, déplore un journaliste. On se sent un peu comme dans une cage plongée sous l’eau au milieu des requins. Les barreaux sont très fins, et on ne sait pas s’il y a un requin mieux qu’un autre.

      Vous en voulez encore ? et bien voici du bourdin
      Bourdin face à Danièle Obono : le temps des sommations
      https://www.acrimed.org/Bourdin-face-a-Daniele-Obono-le-temps-des
      #zemmourisation #racisme

  • THREAD Valeurs Actuelles de + en + visible et agressif dans l’espace médiatique, by DocteurGonzo4 – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1299523904361426945.html

    ⚠️Ce journal est la propriété d’un marchand d’armes libanais véreux soutenu par l’Etat, qui fabrique des navires de guerre sur ses chantiers de Cherbourg, et les vend à des dictatures pétrolières.

    Iskandar Safa a combattu dans les milices lors de la sanglante guerre civile qui a déchiré le Liban au milieu des années 70.

    #Valeurs_actuelles #Iskandar_Safa #Gardiens_du_cèdre

  • Une leçon d’humiliation – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/8886

    Un coup dans l’eau pour Valeurs actuelles. La pseudo-fiction illustrée dépeignant Daniele Obono en esclave dans l’Afrique du 18e siècle a suscité un tollé. Parmi de nombreuses réactions, le président de la République et le premier ministre ont assuré la députée de la France insoumise de leur soutien. L’expression de cette indignation était nécessaire, car contrairement à ce que pense l’historien Pierre Nora, la radicalité aujourd’hui n’est pas à gauche, mais à droite. Entre émergence d’un terrorisme suprémaciste blanc, infiltration des services de police par l’extrême-droite, contamination de la gauche républicaine par le racisme islamophobe, c’est bien du côté d’une pensée de l’affrontement des civilisations que se joue aujourd’hui la recomposition des forces politiques. Dans ce paysage, la partition assurée par le magazine consiste à multiplier les ballons d’essais et à banaliser les idées qui s’élaborent dans les coulisses de la fachosphère.


    #racisme #négationisme

  • Benjamin Stora - A propos d’un article paru dans le hors-série de « Valeurs actuelles », octobre 2019.
    https://benjaminstora.univ-paris13.fr/index.php/actualit%C3%83%C2%A9s/627-a-propos-d-un-article-dans-le-hors-serie-de-valeurs-a
    https://benjaminstora.univ-paris13.fr/images%2Ffb%2Flogo.jpg

    C’est une attaque fondée sur une description de mon physique. Ma prise de poids, notion qui revient à trois reprises dans l’article, s’explique non par les épreuves traversées dans ma vie (la perte de mon fille victime d’un cancer, mes crises cardiaques, ou les violentes agressions venant du monde intégriste dans les années 1990), mais par ma progression dans les couloirs du pouvoir. Cette obsession sur mon poids suggère l’expression d’un enrichissement, qui peut également se lire dans la presse antisémite, appliquée par exemple à Adolphe Crémieux ou Léon Blum.

    https://www.politis.fr/articles/2019/11/benjamin-stora-cible-dattaques-antisemites-de-valeurs-actuelles-41059

  • La manière de posé une question selon que vous serez faible ou puissant.


    Chez liberation on se demande ;

    Alain Finkielkraut a-t-il appelé à « violer les femmes » lors d’un débat sur LCI ?

    et

    Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Alors que libé aurais tout aussi bien pu se demander :

    Pourquoi Alain Finkielkraut a-t-il appelé à violer les femmes lors d’un débat sur LCI ?

    ni

    Est-ce que le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Pourtant Finkielkraut a bien fait appel au viol et apologie du viol avec circonstances aggravante de viol par conjoint. Il est donc passible de poursuite pour appel au crime contre un groupe discriminé.
    Mais Libé prend la défense de Finkielkraut qui est plus puissant que les femmes et Mme De Haas réunis.

    Dans la vidéo de 16 secondes intégrée à ce tweet, on entend juste Alain Finkielkraut, phallosophe, dire à Caroline De Haas, militante féministe : « Je dis aux hommes : "Violez les femmes !" D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs. » Le montage de cette vidéo ne permet pas de saisir la dimension « ironique » des propos du philosophe, qu’on comprend en écoutant l’intégralité de la séquence.

    Non seulement c’est un délit d’appeler au crime mais Finkielkraut par sa fonction d’académicien à une portée officiel. Ses propos engagent la république puisque ce délinquant misogyne et raciste est subventionné grassement par nos impôts.

    Pour l’ironie ca ne change rien, la loi ne dit pas que l’ironie autorise les appels au crime.

    Rappel de la loi :

    Seront punis des peines prévues à l’alinéa précédent (un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ) ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ou de leur handicap ou auront provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.

    #humour #culture_du_viol #violophilie #masculinisme #appel_au_viol #académie_française #sexisme_d'état #phallosophe

    • Oui @martin4 d’où mon tag #sexisme_d'etat
      J’ajoute que le ministère de la culture recrute depuis 10 ans son personnel féminin avec une épreuve scatologique. Or après les signalements ni ce ministère si Sciappa n’ont désapprouvé et même après les révélation de la presse, le ministère ne récuse pas cette politique de recrutement et Sciappa ne répond pas plus. Je sais pas ce qu’en penserait Dreyfus mais je sais que si Libé dénonce d’un coté les féminicides et médiatise la politique de recrutement du ministère de la culture, #en_même_temps Libé trouve super drôle ce que dit Finkielkraut tout en oubliant étrangement de rappeler les limites que la loi pose à la #liberté_d'expression . Pour Finki, le minimum serait qu’après de tels propos, il soit viré de l’académie française.

    • Pour Finkielkraut (et d’autres) je pense qu’il est important de parler de « #Militant_pédophile_d'extrême_droite »

      Sur Finkielkraut et son militantisme pédophile :
      - Sur l’affaire Polanski, il ne cesse de minimiser le caractère enfantin de la victime (il compte les mois « 13 ans et 9 mois », il s’intéresse aux menstruations de la victime, il souligne qu’elle avait un « petit ami » (de son age) avec qui elle avait eu une ou deux relations sexuelles)
      - En 1977 avec Pascal Bruckner, il soutien Tony Duvert qui fait l’apologie de la pédophilie et considère que dès 10 ans un enfant peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sans problème.

    • Amusant de constater qu’il y a une page consacrée au « gauchisme » sur Wikipédia.

      Gauchisme — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme

      Au milieu des années 1970 des provocations sociétales touchant à la pédophilie ont été lancées mais dans les milieux et cénacles littéraires et mondains, par des auteurs distincts du gauchisme, les écrivains Tony Duvert et Gabriel Matzneff, quasiment au même moment. Le seul gauchiste à leur emboiter directement le pas sera Daniel Cohn-Bendit, même si en 1977 Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut, dans Le Nouveau Désordre amoureux62,63, vont aller jusqu’à déplorer en 1977 la réprobation déclenchée par le livre de Tony Duvert, allant jusqu’à inciter à le lire.

    • Le cas est un peu tendancieux puisqu’il se défend justement d’appeler à violer en mettant en scène sa caricature appelant à violer. Une chose est sûre, le récit par Libé, aussi complaisant soit-il, est déjà gerbant : des mecs du côté du manche défendent le droit de marcher sur les personnes de groupes sociaux minoritaires ou minorisés. Et tous les mecs qui défendent sur Twitter avec des super arguments : « Mais c’est de l’humouuureuh ! »

      Ça n’est pas de l’humour, l’humour étant destiné à faire rire alors que cette énonciation un peu tordue avait pour but de choquer Caroline De Haas (je suis trop loin de mes études de linguistique pour dire de quoi il s’agit mais des énonciations ambiguës ne font pas une blague ni réciproquement, c’est autre chose).

      J’ai un peu hésité et puis j’ai fini par rapporter les faits au CSA. Justement, et ça a fini de me convaincre, parce que le CSA ne prend pas les plaintes pour des propos interdits par la loi mais pour tout ce qui passe en-deçà et témoigne d’un manque du respect basique pour les gens et leur intégrité corporelle et mentale dans cette société. Parce que c’est le public qui attribue des fréquences, voire des subventions, donc on peut estimer que le public a droit de regard sur ce genre de salauderie.

      D’autre part j’ai noté ici https://seenthis.net/messages/806932 que Finkielkraut est le premier à se plaindre de gérontophobie quand on s’attaque à sa situation de mâle en fin de carrière et au sommet de son pouvoir (ici de sa capacité de nuisance). Il comprend très bien ce qu’a de toxique la haine pour un groupe... à condition qu’il en fasse partie !

    • Je ne voie pas ce qui pourait faire pensé que Finki ne viol pas sa compagne tous les soirs. C’est plutot inimaginable qu’une femme consente à du sexe avec ce sphincter incontinent. J’en profite pour dire aux femmes de châtrer les hommes et de commencer par Finki, ca le fera surement bien rigoler.

    • Question de budget ? Dans l’émission sur le vieillissement où ils sont entre mâles à se féliciter de leur grande sagesse et que la société (dont la recherche médicale) soit à leur service, ils avouent que leur sexualité est sous perfusion de Viagra.

      Cette sortie ne signifie ni que Finkielkraut viole ni qu’il ne viole pas sa femme, mais bien qu’il s’en fiche et qu’il souhaite garder le privilège de ne pas y réfléchir. Elle m’a fait penser au début de Coïts (Intercourse) d’Andrea Dworkin. Elle raconte que Léon Tolstoï hait le sexe mais que de temps en temps il est submergé par sa libido, qu’il n’imagine pas satisfaire autrement qu’en violant sa femme. Il se vidange dans son corps comme si c’était une chose, sa chose, puis la regarde comme un tas de merde... jusqu’à la prochaine fois. Non, il ne la viole pas tous les soirs mais il la viole et tout le monde s’en fiche à part une poignée de féministes et pro-féministes.

      Tous les mecs de cette émission se sont comportés comme de merdes assises sur leur privilège de blesser les autres. Ce sont des raclures et pas un n’est venu à l’aide de Caroline De Haas qui ne représentait pas que le féminisme mais aussi la simple décence.

    • Lorsqu’il lance à la cantonade "Violez, violez, violez ! Je dis aux hommes : violez. D’ailleurs, je viole ma femme tous les soirs", Alain Finkielkraut sait qu’il s’adresse à une victime de viol. Il sait aussi qu’à l’instant où il prononce - éructe - cette phrase, des dizaines de milliers de victimes de viol le regardent.
      ...
      La parole est « normatrice », elle est un agent actif sur la société. Elle agit sur les mentalités et sur les comportements. Je suis très étonnée depuis mercredi de voir des journalistes m’expliquer que c’était du 2nd degré donc au final, ce n’est pas si grave. Ces personnes travaillent pour des médias. Ils passent leurs journées à écrire et, pour certain.e.s, à parler à la radio ou à la télé.

      Ils n’ont pas conscience de la puissance d’un mot, d’un écrit, d’une parole ?

      Les mots, qu’ils soient prononcés au 1er ou 2ème degré, agissent. Différemment, sans doute. Mais ils agissent quand même. Quand un homme se moque à la télévision d’une militante féministe qui rappelle le nombre de femmes victimes de viol en France, il ne se moque pas seulement d’elle. Il se moque de ses propos. Il se moque du sujet. Il se moque du viol.

      Il légitime au final l’oncle ou le neveu qui expliquera lors d’un prochain repas de famille que franchement, « on parle trop de cette question », que « ça va deux minutes », que « y a pas tant de viols que ça en France ». Et Alain Finkielkraut, volontairement ou pas, participe de fait à verrouiller un peu plus ce secret qu’on essaye, contre vents et marées, de lever.

      https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/151119/le-viol-alain-finkielkraut-et-le-deni

    • Merci Antonin de citer l’analyse qu’a fait Dworkin de l’hypocrisie sexuelle de Tolstoï (à partir de ses propres écrits et de ceux, plus discrets mais plus émouvants de Sophie Andreievna Tolstoi). COïTS met également en scène d’autres viols iconiques dans les écrits d’écrivains mâles couronnés : Tennessee Williams, Isaac Bashevis Singer, Diego Rivera, James Baldin, Kôbô Abé et beaucoup d’autres. (https://scenesdelavisquotidien.com/2019/03/06/dworkin-aujourdhui-a-propos-de-sa-preface-a-intercourse-coit)

    • « Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, Danièle Obono, députée de Paris, Uga Bernalicis, députée du Nord et Bénédicte Taurine, députée de l’Ariège du groupe la France insoumise ont saisi aujourd’hui [vendredi] la procureur de la République de Paris sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, pour les propos tenus par l’époux de Sylvie Topaloff le 13 novembre 2019 lors de l’émission La grande confrontation sur LCI », expliquent-ils.

      http://www.leparisien.fr/societe/propos-de-finkielkraut-sur-le-viol-quatre-deputes-lfi-saisissent-le-procu

      Les quatre Insoumises « considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 » portant sur la provocation « à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ».

    • Je trouve significatif que les hommes de droite - ce qu’est clairement Finkielkraut malgré une réputation acquise à gauche - instrumentalisent aussi cavalièrement les femmes, pas seulement la leur, mais celles de tous leurs auditeurs. Relire Dworkin ("Les Femmes de droite") à propos de la fausse sécurité promise aux femmes par les idéologues conservateurs-trices. « Il était une pomme » en a fait une série de vidéoclips : https://www.youtube.com/watch?v=yPkEd7vd0lI

    • Merci pour « il etait une pomme » @martin4

      Ici une déclaration sur les enfants de 16 ans malléables et influencables :

      « Je trouve lamentable que des adultes s’inclinent aujourd’hui devant une enfant. Je crois que l’écologie mérite mieux, et il est clair qu’une enfant de 16 ans, quel que soit le symptôme dont elle souffre, est évidemment malléable et influençable.

      https://www.ladepeche.fr/2019/09/20/alain-finkielkraut-tire-a-boulets-rouges-sur-greta-thunberg,8427127.php

      et ici une déclaration répété chez pujadas par le même sur les adultes de 13 ans et 9mois

      J’ai rappelé les faits, (...) cette jeune fille, qui avait en l’occurence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami (...)

      Ce qui implique que si une fille est pubère il ne peu plus y avoir de viol. Ca implique aussi que si une fille pubère est consentante un jour pour du sexe avec un garçon ou un homme alors elle est consentante pour toute pratique sexuelle avec n’importe quel homme n’importe quand, n’importe ou. C’est encore plus grave que ce que les analyses en disent. Ce que Finki défend comme idée c’est qu’une fille qui a passé la puberté n’est pas violable, une fille qui as un petit ami non plus... Il pense exactement comme les talibans qu’il prétend combattre.

      En 2009 il ajoutai aussi :

      « C’était une adolescente qui posait dénudée pour Vogue homme. Et Vogue homme n’est pas un journal pédophile.
      C’est quand même une chose à prendre en considération. »

      Sinon je me demande si Finki rigolerais dans le cas ou un antisémite noroire s’amusait à dire « Je dit aux goys, gazez, gazez, gazez les juifs. D’ailleurs je gaze un juifs chaque soirs. » pour se dédouaner d’être antisémite. Mais pas de pbl pour dire de la misogynie pour se défendre d’être misogyne. Ca me rappel mon ancien proprio qui me disait « Je suis pas raciste moi, je loge une négresse au 3eme ! »

      Par rapport à l’ironie et au 2nd degrès. Ce mode de communication exige une connivence entre les parties communicantes. Pour que le second degrés sois compris il faut de la connivence avec la ou les personne·s à qui s’adresse ce discours.

      https://www.youtube.com/watch?v=F9IOU0lB8j8

      Or Finki prétend faire de l’ironie sur le viol avec une victime de viol qui est face à lui, et il sais qu’il est regardé par des milliers de victimes de viol il ne peu donc absolument pas se faire valoir d’une connivence avec ses interlocutrices, les seuls avec qui il pourrait avoir de la connivence ce sont les agresseurs sexuels et leurs complices. Pour que Finki ai le droit à l’ironie, il faudrait qu’il n’ai jamais tenu de propos sexistes par le passé, qu’il n’ai jamais défendu de violeurs et qu’il prouve qu’il n’as jamais violé. Or Finki est un habitué du discours misogyne pro viol. Il a défendu le fait que toute fille qui passe la puberté ne peu plus refusé son consentement (ainsi que toute fille pubère qui a un petit ami ou/et qui a posé nu sur une photo un jour) et enfin vu sa conception du viol (une fois pubère les femmes n’ont plus le choix) il est plus que probable que Mme Topaloff en ai déjà subi de nombreux.

    • @tintin les sources sont multiples, mais je n’ai pas pu vérifier dans le livre écrit par Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner (en soit, ces deux noms accolés c’est déjà un film d’horreur) dans « Le Nouveau Désordre amoureux » en 1977 et ré-édité en poche récemment. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Finkielkraut#La_%C2%AB_pens%C3%A9e_68_%C2%BB,_le_progressisme_et Le lien de Big Grisly https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme#Les_provocations_soci%C3%A9tales semble provenir de la même source c’est à dire #Michel_Onfray (personne que je trouve tout autant critiquable que Finkielkraut) dans son livre « L’autre pensée 68 : Contre-histoire de la philosophie ». Onfray écrit :

      https://books.google.fr/books?id=261ODwAAQBAJ&lpg=PT18&dq=Pascal%20Bruckner%2C%20p%C3%A9tition%

      "Loin de l’empire des adultes sur le sexes des enfants, le narrateur tient ce propos dont on peut imaginer qu’il est celui de l’auteur du livre : « Aimer un enfant, c’est lui permettre d’accéder sans heurt, par la voie de l’affection et du savoir, à une émotion, à une sensibilité et à une conscience dont l’amour ne saurait se passer pour rayonner de cette humanité à laquelle nos sociétés lui permettent rarement de parvenir » (75) — nous sommes loin des thèses de #Pascal_Bruckner et #Alain_Finkielkraut qui, dans "Le Nouveau Désordre amoureux" (1977), invitaient à ce que leurs lecteurs s’inspirent des livres du pédophile #Tony_Duvert dont ils déploraient qu’ils « provoquent le scandale : ils devraient susciter des vocations, dessiller les yeux » (au Seuil, page 266). En 1979, dans "Au coin de la rue, l’aventure", les deux compères [Bruckner et Finkielkraut] récidivent en écrivant : « Désirez-vous connître l’intesité des passions impossibles ? Éprenez-vous d’un(e) enfant » (ibid, 91)..."

      Et samedi dernier encore, tranquillement lors de son émission Répliques où il avait invité #Laurent_Dandrieu (de #Valeurs_Actuelles) et #Antoine_Guillot (de #France_Culture) :

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

      Alain Finkielkraut :
      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      Laurent Dandrieu :
      « Je pense qu’en fait le seul cas où on pourrait, éventuellement, repousser et rejeter une oeuvre artistique en raison des comportements scandaleux de son auteur, serait le cas où l’oeuvre sert justement à l’auteur pour justifier son comportement scandaleux. Un pédophile qui fairait une oeuvre qui fasse l’apologie de la pédophilie, là effectivement, il y aurait un problème évident à apprécier cette selon des critères purements artistiques. Il me semble absolument évident que dans le cas de Woody Allen on n’est absolument pas dans ce cas de figure là. »

      Alain Finkielkraut :
      « Alors il est vrai que, quand même, nous avons beaucoup changé de contexte parce qu’il y a un auteur qui a fait ça, très admiré dans les années 1970, et peut-être pas tout à fait pour rien, c’était Tony Duvert. Tony Duvert dans "Quand mourut Jonathan" a fait en effet l’apologie de la pédophilie. Mais bon, voilà, c’était... autres temps autres moeurs. »

      Ou encore dans l’ouvrage de #Malka_Marcovich dans son livre « L’autre héritage de 68. La face cachée de la révolution sexuelle » (Albin Michel)

      https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus

      "D’ailleurs les « nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux)."

    • Concernant la « définition de la pédophilie selon Alain Finkielkraut » on peut noter sa constance depuis au moins 1977 à défendre ce que nous appelons la pédophilie mais lui appelle des « relations sexuelles avec des jeunes filles pubères ».

      Pour moi Alain Finkielkraut procède à une réification des filles puisqu’il réduit celles-ci à un assemblage mécanique, la puberté , il nie la pertinence de la prise en compte de leur développement moral, psychologie, émotionnel, cognitif, intellectuel et social pour définir leur enfance.

      Alain Finkielkraut va ainsi à l’encontre

      – de la définition de l’ONU formalisée dans l’article 1er de "La Convention relative aux droits de l’enfant" :

      « _Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ._ »

      https://www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf

      – de la définition légale française https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/minorite.php

      "la « minorité ». est le nom donné au statut juridique que la loi attache à la situation juridique de la personne qui, en France, n’a pas atteint l’âge de 18 ans."

      La majorité sexuelle étant acquise à partir de 15 ans : https://www.planning-familial.org/fr/majorite-sexuelle-quelle-majorite-sexuelle-446

      ""Le fait, par un majeur, d’exercer SANS violence, contrainte, menace NI surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende"

      – Je n’ai pas trouvé de définition claire de l’enfance selon l’Organisation Mondiale de la Santé, mais voici comment l’ OMS définie la petite enfance :
      https://www.who.int/social_determinants/themes/earlychilddevelopment/early_child_dev_ecdkn_fr.pdf

      « Le présent document fait la synthèse des connaissances sur les possibilités d’améliorer la situation relative au développement de la petite enfance (DPE) à l’échelle mondiale. Conformément aux normes politiques inter-
      nationales, nous définissons la petite enfance comme la période allant du développement prénatal jusqu’à l’âge de huit ans. Ce que vivent les enfants durant leurs premières
      années sert de pierre angulaire pour le reste de leur vie. Cela s’explique par le fait que le DPE — dont les aspects physiques, sociaux, émotionnels, du langage et cognitifs — exerce une grande influence sur l’apprentissage de base, la réussite scolaire, la participation économique, la citoyenneté sociale et la santé. »

      On peut donc dire qu’en souhaitant restreindre l’enfance à la période avant la puberté (et donc potentiellement avant 13 ans et 9 mois mais aussi avant 11 ans) et donc la pédophilie aux relations sexuelles avec des enfants impubère, dans la situation actuelle, et compte tenu de ses valeurs sur d’autres sujets : Alain Finkielkraut est bien un militant pédophile d’extrême droite.

      Positions qu’il a exprimer à plusieurs reprises :

      9 octobre 2009 8h20

      « Polanski n’est pas pédophile ! Sa victime, la plaignante, qui a retiré sa plainte, qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits ! C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour vogue homme ! Et vogue homme n’est pas un journal pédophile ! »

      https://archive.org/details/finkielkrautpolanskipedophilie2009

      Mercredi 13 novembre 2019

      Cette jeune fille qui avait en l’occurrence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami. Elle a eu cette relation avec Polanski, il a été accusée de viol.

      https://archive.org/details/alainfinkielkraut-lagrandeconfrontation-lci

      Samedi 16 novembre 2019

      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

    • « il faut utiliser le vocabulaire qui convient » nous tance l’Académicien. Si les règles de la bienséance ne bâillonnaient pas celles qui partagent un plateau avec cet homme, il se ferait servir des propos inconvenants mais parfaitement justifiés. Car enfin, n’est-il pas obscène que l’Académie française, les grosses pointures du cinéma français et des émissions de grande écoute soient ainsi mobilisées par la défense d’un pleutre ? Polanski n’a rien d’un héros : il a sodomisé à deux reprises une adolescente de 13 ans après l’avoir subornée et droguée avec des Quaaludes. Il a reconnu ces actes et est, depuis, un fugitif de la justice, profitant des pays qui n’ont pas d’entente d’extradition avec les USA. Je trouve obscène qu’on l’ait laissé s’accaparer l’héroïsme d’Émile Zola pour tenter de se laver les mains.

    • Pour les pédosexuels académiciens on retrouve D’Ormesson chez les supporters de Matzneff

      Ainsi Jean d’Ormesson pouffe, dans « le Point », en 1993 :
      "« Notre ami Gabriel parle un joli français. A voir le nombre des enfants qui sont pendus à ses basques, on se dit que rien n’est perdu pour notre langue bien-aimée. »"

      https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20191226.OBS22783/gabriel-matzneff-ce-paria-tres-aime-qui-fait-l-apologie-de-la-pedophilie.
      le nouvel obs qui fait comme si le magazine avait été précurseur dans la dénonciation, se plaçant avant Denise Bombardier et ne fait aucune autocritique, comme si le nouvel obs n’avait jamais publié de contenu pro-pedoviol.

      Il n’y a guère que Guy Sitbon, dans « le Nouvel Obs », pour dénoncer, en 1990, le « mépris » de Matzneff « pour les enfants qu’il baise », et menacer : « Que Gab ne tombe pas un jour sur un père. Qu’il ne tombe pas sur un homme. » La même année, Josyane Savigneau prend la défense de l’auteur de « Mes amours décomposés » : « Matzneff ne viole personne, ne force aucune de ces jeunes femmes à partager sa vie amoureuse. » Et la critique s’offusque des accusations portées contre l’écrivain par Denise Bombardier dans l’émission « Apostrophes », quelques semaines plus tôt. Sur le plateau, l’essayiste canadienne a asséné :
      "« Monsieur Matzneff nous raconte qu’il sodomise des petites filles de 14 ans, 15 ans ; que ces petites sont folles de lui. […] On sait que les vieux messieurs attirent les petits enfants avec des bonbons, M. Matzneff, lui, les attire avec sa réputation. »"

      Elle ajoute qu’en France « la littérature sert d’alibi à ce genre de confidences ». En somme, peu importe les actes, pourvu que l’écrivain ait du style. Et du style, Gabriel Matzneff, avec ses costumes Arnys et son usage de mots rares, se targue d’en avoir.

      Je me demande si Finki ne fait pas partie des soutiens de Matzneff

  • Au sommet : "Pour « démilitariser » les relations avec la presse", la #com' de l’#Élysée confiée à un Sylvain Fort qui manque de temps pour son projet de... Dictionnaire amoureux de l’armée française.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/11/sylvain-fort-le-retour-d-un-fidele-de-macron-pour-demilitariser-les-relation

    Sylvain Fort, le retour d’un fidèle de Macron pour « démilitariser » les relations avec la presse, Ariane Chemin et François Krug, LE MONDE | 11.09.2018
    Jusqu’à présent chargé des discours, ce spécialiste de l’opéra va diriger le nouveau pôle communication de l’Elysée pour tenter de restaurer l’image du chef de l’Etat.

    Soudain, sa voix déraille, grimpe vers le ciel, ses yeux avec. Depuis une heure et demie, Emmanuel Macron expose son projet aux 15 000 personnes réunies au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Mais au moment de conclure, le voilà qui se met à hurler d’une voix qu’on ne lui connaissait pas, hors portée, comme puisée en deçà de lui-même : « Ce que je veux, c’est que vous, partout, vous alliez le faire gagner ! Parce que c’est notre prooojet ! »

    Ce 10 décembre 2016, le candidat novice tient son premier grand meeting. Pour son équipe, c’est l’épreuve du feu. En coulisses, on croise sa jeune bande du ministère de l’économie et de nouvelles recrues aux parcours moins technocratiques. Comme Alexandre Benalla, le jeune patron du service d’ordre. Ou Sylvain Fort, le communicant catalogué « intello de droite » : un normalien agrégé de lettres classiques passé par la finance , un passionné d’opéra auteur de plusieurs livres salués par les connaisseurs.

    Devant sa télévision, un chanteur d’opéra suit justement avec attention les envolées d’Emmanuel Macron. Le baryton Jean-Philippe Lafont s’est produit à la Scala de Milan comme au Festival de Bayreuth. Quelques jours plus tôt, Sylvain Fort lui a proposé de devenir le coach vocal de son candidat. La rencontre est organisée au siège de campagne la veille du meeting. Lafont conseille à Macron de ne pas se laisser « submerger par la foule ». Après sa prestation, le candidat accepte le « programme de travail » que lui propose le chanteur.

    Conseiller discours et mémoire

    C’est aussi en se rendant utile aux moments-clés d’une campagne que, souvent, on gagne sa place à l’Elysée. Au soir de la victoire, le 7 mai 2017, le président de la République n’a plus besoin de baryton, mais Sylvain Fort a su une nouvelle fois se rendre précieux. Quelle version de l’Hymne à la joie pour accompagner la marche du vainqueur de la présidentielle à travers la cour carrée du Louvre ? Pendant que, hors du champ des caméras, Alexandre Benalla guide les pas d’Emmanuel Macron le long de la pyramide, Sylvain Fort impose sa baguette de chef d’orchestre à la cérémonie. Il choisit sans hésiter l’interprétation d’Herbert von Karajan, auquel il a consacré une biographie juste avant le lancement de la campagne présidentielle.

    Un an plus tard, alors qu’Alexandre Benalla a été chassé de l’Elysée et que la rentrée s’annonce difficile, c’est sur Sylvain Fort qu’Emmanuel Macron compte pour restaurer son image. Pendant la campagne, l’amateur d’opéra avait affronté la presse en duo avec Sibeth Ndiaye, une communicante venue de Bercy. Une fois à l’Elysée, il lui a volontiers cédé cette tâche. Il a repris sa plume et s’est installé dans un petit bureau du palais avec le titre de conseiller discours et mémoire .

    C’est à ce père de famille de 46 ans qu’on doit les discours qui ont marqué le début du quinquennat, comme celui destiné à rassurer les catholiques de France, au collège des Bernardins , ou les hommages aux personnalités défuntes, de Simone Veil à Jean d’Ormesson : le crayon posé par le président sur le cercueil de l’académicien dans la cour des Invalides, c’est lui qui est allé l’acheter le matin même chez Gibert, dans le Quartier latin.

    « On ne va pas finir dans un abri antiatomique »

    L’affaire Benalla a obligé l’Elysée à se réorganiser. Côté communication, exit Bruno Roger-Petit, l’ancien journaliste recruté comme porte-parole, une des têtes de Turc de Sylvain Fort. C’est lui qui avait été envoyé au feu au lendemain des révélations du Monde sur le comportement d’Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, lisant laborieusement devant les caméras un texte préparé par le cabinet du chef de l’Etat.

    Dans les prochains jours, Sylvain Fort doit reprendre du service, chapeautant l’ensemble de la communication présidentielle. Il promet un changement de ton. Finies, à l’entendre, les engueulades avec la presse. « On ne pas va finir le quinquennat dans un abri antiatomique, explique Sylvain Fort au Monde. Il faut démilitariser notre communication. »

    C’est pourtant un homme prompt aux philippiques et aux croisades que racontent beaucoup de ceux qui l’ont croisé pendant la campagne, et surtout bien avant. Dans le petit monde de l’opéra, Sylvain Fort s’est fait connaître par des éditoriaux passionnés sur le site Forum Opéra, un webzine fondé en 1999 et qu’il a rejoint cinq ans plus tard en contactant ses fondateurs par e-mail. Il en est devenu rédacteur en chef avant de démissionner en 2007, après une première polémique provoquée par un article sur « la nouvelle école du chant français ».

    En 2015, il étrille dans un feuilleton à clés le directeur de l’Opéra de Paris, Stéphane Lissner, élégamment baptisé « Stephanov Sifilissner », et son numéro deux, Jean-Philippe Thiellay, alias « Fistule ». Trois ans après, Sylvain Fort ne comprend toujours pas l’émoi des intéressés. « De la pure satire dans la veine de Pétrone, balaie l’agrégé. Si on ne s’amusait pas la vie serait trop triste… »

    Fin 2015, nouvelle bagarre contre le directeur de l’Opéra. Stéphane Lissner a décidé d’installer des cloisons amovibles dans les loges historiques du Palais Garnier. Colère de Sylvain Fort. La pétition qu’il lance sur le site internet Change.org réunit 34 000 signataires. Même le New York Times s’y intéresse. Le communicant prouve qu’il sait ferrailler, mener des batailles d’opinion et des guerres d’influence. Des talents utiles à l’Elysée, lorsque l’expérience politique est à la fois brève et récente.

    Liens étroits

    La politique, il ne s’y est vraiment mis qu’en 2011, lorsque, « à raison d’une fois par mois », il fréquente le ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, qui s’est lancé quelques mois plus tôt dans sa bataille contre « le cancer de l’assistanat » . La même année, il participe au groupe Fourtou , un club de réflexion informel formé en 2011 par Jean-René Fourtou, patron de Vivendi, pour préparer la réélection de Nicolas Sarkozy. « A l’époque, je travaillais chez Michel Calzaroni, le fondateur du cabinet de conseil en communication DGM. Le groupe se réunissait dans nos locaux, ça m’intéressait d’écouter. »

    Il y croise de jeunes espoirs de l’UMP, comme Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, sympathise avec la plume de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Camille Pascal, qui lui rend hommage dans les remerciements du roman qu’il vient de publier. « Fort est conservateur comme moi car il est attaché à une culture qui n’est plus la culture dominante », explique cet autre amateur d’opéra. De cette époque datent aussi les liens étroits de Sylvain Fort avec un autre membre du groupe, Charles Villeneuve, ancienne star du magazine « Le Droit de savoir » sur TF1, au point de se lancer ensemble dans la rédaction d’un Dictionnaire amoureux de l’armée française pour Plon, projet aujourd’hui en suspens.

    Avec un autre ancien du groupe Fourtou, le journaliste Etienne Mougeotte, Charles Villeneuve a organisé la prise de contrôle par l’homme d’affaires d’origine libanaise Iskandar Safa de #Valeurs_actuelles, un hebdomadaire où Sylvain Fort compte des amis, comme Louis de Raguenel, ancien du cabinet de Claude Guéant au ministère de l’intérieur et désormais rédacteur en chef.

    « Le premier d’entre eux, c’est Sylvain Fort »

    A Normale Sup, vingt ans plus tôt, Sylvain Fort penchait alors pour Jean-Pierre Chevènement tout en se faisant remarquer pour sa voix de baryton, qu’il travaille au Club opérette. Agrégé de lettres classiques, germaniste, il enseigne durant huit ans. A 27 ans, il décroche sa propre collection à L’Arche, une maison d’édition théâtrale réputée. Outre ses traductions de l’allemand (Schiller) et de l’italien (Leonard de Vinci), il a signé une dizaine de livres bien accueillis par la critique. Parmi eux, une Leçon littéraire sur l’amitié aux Presses universitaires de France, un Puccini préfacé par le ténor Roberto Alagna chez Actes Sud ou en 2017, un livre sur Saint-Exupéry publié par la discrète et droitière maison Pierre-Guillaume de Roux. Quand L’Obs interrogera le candidat Macron sur les écrivains qui l’entourent durant sa campagne (Erik Orsenna, Philippe Besson), il répondra : « Le premier d’entre eux, c’est Sylvain Fort. »

    A l’université, le jeune homme finit par s’ennuyer. En 2002, il offre ses services au président de la banque BNP-Paribas, Michel Pébereau, longtemps un des parrains du monde des affaires français. « Le système académique ne me convenait pas, il est peu méritocratique, je suis devenu la plume de Pébereau comme tant de normaliens qui ne savent pas quoi faire de leurs dix doigts », élude Sylvain Fort.

    Il part en Italie participer au rachat de la banque BNL. Six ans plus tard, il est temps de changer à nouveau de carrière. Il entre donc chez DGM, le cabinet de communicants qui conseille des géants comme LVMH ou Bolloré. Et au printemps 2013, il crée finalement sa propre structure Steele & Holt. Un nom de cabinet anglo-saxon, mais en réalité une blague. C’est une référence à la série américaine des années 1980 qui a révélé Pierce Brosnan, Les Enquêtes de Remington Steele, mettant en scène un voleur devenu détective et son associée, Laura Holt.

    Spécialisée dans la finance, Steeve & Holt vise les gestionnaires d’actifs et les banquiers d’affaires, peu à l’aise avec les médias. La société a aussi des activités plus exotiques. On le voit à Genève, en 2016, lors des négociations sous l’égide de l’ONU sur la Syrie, aux côtés de l’opposition démocratique, qu’il conseille. En 2014, Steeve & Holt est recruté par les Saoudiens pour améliorer l’image du royaume en France, où on ne jure que par le Qatar. En janvier 2015, le cabinet se charge ainsi d’attirer les journalistes à un festival d’art contemporain à Djedda. Après le départ de son fondateur pour l’Elysée, Steele & Holt a continué à assurer la communication en France du prince héritier, Mohammed Ben Salman, et celle de son ministre de la culture, venu justement signer en avril un accord de partenariat avec l’opéra de Paris.

    Référence wagnérienne

    A l’été 2016, nouveau changement de cap, grâce à Emmanuel Macron. Sylvain Fort prend ses distances avec sa société. Sur le papier, d’abord, cédant la gérance de Steele & Holt à une société créée pour l’occasion et dont il reste le propriétaire. Cette fois, pas de blague sur les séries américaines : il la baptise Nibelungen, une référence wagnérienne, qu’il finira par dissoudre en novembre 2017, une fois installé à l’Elysée. Il a rencontré Emmanuel Macron au printemps 2016 grâce à un ami, collaborateur de Publicis, qui lui a soufflé que son patron Maurice Lévy cherchait un communicant pour un candidat à la présidentielle.

    « Le duel Sarko-Hollande, très peu pour moi. Je n’étais pas spécialement réjoui par le bilan du président socialiste et je trouvais le système rouillé. » Macron le convoque une seconde fois le jour où il annonce sa démission de Bercy. « Il m’a dit : assieds-toi là. La machine est partie, je n’en suis jamais redescendu. »

    Mieux, il y a pris goût et selon ses adversaires, il saurait parfois marier le pouvoir et sa passion pour la musique. Le 14 juillet, en clôture du défilé parisien, la soprano Julie Cherrier devait interpréter La Marseillaise et L’Hymne à l’amour de Piaf devant le président et des millions de téléspectateurs – un programme arrêté avec le gouverneur militaire de Paris depuis le printemps.

    Quelques jours avant le défilé, sa prestation est annulée sur décision de l’Elysée. La soprano vient justement d’épouser le chef d’orchestre Frédéric Chaslin qui a imprudemment partagé sur Facebook un message critiquant la campagne menée par Sylvain Fort contre le directeur de l’Opéra de Paris. Fort dément toute vengeance, mais assume l’annulation de la prestation : « La séquence a sauté car elle n’était pas au niveau. Et puis, on ne peut pas sortir quelqu’un de l’anonymat un 14-Juillet, une date pour une Jessye Norman ou un Roberto Alagna. »

    Pour qui voudrait s’en prendre au "Bastion social" où à la nouvelle librairie faf du 5eme
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-librairie-d-extreme-droite-a-l-assaut-du-quartier-latin_2034002.html

    ou encore se solidariser avec des étrangers démunis autant savoir de quels appuis peuvent bénéficier les fachos au sommet de l’état.

    Après l’affaire Benalla, Macron réorganise l’Elysée, LE MONDE | 11.09.2018, Cédric Pietralunga

    Le chef de l’Etat va nommer un directeur général des services pour chapeauter les 822 salariés de la présidence. Un cabinet de conseil a également audité le fonctionnement du Château.

    Les macronistes le martèlent depuis des semaines, refusant d’y voir une « affaire d’Etat », mais plutôt une simple « affaire d’été ». Révélée le 18 juillet par Le Monde, l’affaire Benalla, du nom de ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron mis en examen pour des violences commises en marge du défilé parisien du 1er-Mai, pourrait en tout cas rebondir et se transformer en « affaire d’automne ».

    Alors que la commission d’enquête mise en place par l’Assemblée nationale s’est sabordée, à la suite d’un désaccord entre majorité et opposition sur la liste des personnes à entendre, celle du Sénat a décidé de reprendre ses auditions après la pause estivale, avec le risque, pour le chef de l’Etat, de braquer à nouveau le projecteur sur les dysfonctionnements de l’Elysée. Mercredi 12 septembre, François-Xavier Lauch, chef de cabinet du président, le général Eric Bio-Farina, commandant militaire de l’Elysée, et Maxence Creusat, commissaire à la Préfecture de police de Paris, seront ainsi entendus par les sénateurs de la commission des lois.

    Plus explosif, Alexandre Benalla lui-même devrait être auditionné. Une convocation lui a été adressée pour le 19 septembre. Ce sera la première fois qu’il répondra – sous serment – aux questions des parlementaires, dubitatifs sur les explications de l’exécutif. « La thèse officielle d’un employé qui se consacrait uniquement à une fonction d’organisation sans prendre part à la protection du président nous paraît pour le moins fragile », a estimé Philippe Bas, le président (LR) de la commission des lois du Sénat, dans Le Figaro du 6 septembre.

    A l’Elysée, l’entourage d’Emmanuel Macron se dit pourtant « serein » face à la reprise de ces auditions et de l’attention médiatique qui va de pair. Alexandre Benalla « a été sanctionné par l’Elysée dès le lendemain [des faits]. Il n’a pas été protégé. (…) On n’a rien caché. Il n’y a pas eu obstruction de la justice, je vous le dis les yeux dans les yeux », a lui-même assuré le président de la République, apostrophé le 7 septembre par un passant lors d’une promenade sur le Vieux-Port, à Marseille, à l’issue d’un dîner avec la chancelière allemande, Angela Merkel.

    Eviter que les dysfonctionnements ne se reproduisent

    Mais pas question de rester les bras ballants en attendant les conclusions du Sénat, dont le rapport ne devrait pas être rendu avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après avoir longtemps hésité sur le calendrier, l’Elysée a décidé d’engager, la semaine prochaine, un vaste chantier de réorganisation des services de la présidence de la République, moyen de répondre aux interrogations de l’opinion publique. Les mauvais sondages qui se succèdent pour le chef de l’Etat en cette rentrée soulignent le trouble provoqué par l’affaire.

    Cette réorganisation commencera par la nomination d’un directeur général des services (DGS) chargé de chapeauter les salariés de l’Elysée. Selon nos informations, le choix d’Emmanuel Macron s’est porté sur Jérôme Rivoisy, actuel directeur général adjoint de Pôle emploi. L’homme n’est pas un inconnu pour le président de la République : MM. Macron et Rivoisy se sont côtoyés à l’ENA, au sein de la fameuse promotion Senghor de 2004, et sont tous les deux membres de l’Inspection générale des finances.

    Ce nouveau DGS travaillera sous l’autorité de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet du président. Mis en cause lors de l’affaire Benalla, cet ancien préfet était annoncé sur le départ – il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 6 octobre –, mais Emmanuel Macron, qui déteste se voir imposer le choix des hommes, lui a demandé de rester à son poste.

    Les quatorze services qui composent la présidence de la République (intendance, presse, protocole, décorations, conservation des résidences, etc.) et où travaillent 822 personnes devraient être également restructurés. Objectif : « homogénéiser la manière dont on travaille et améliorer la transversalité entre les services », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. Un moyen surtout d’éviter que les dysfonctionnements révélés par l’affaire Benalla – le chargé de mission s’était, faute de contrôle, octroyé des pouvoirs sans commune mesure avec son poste – ne puissent se reproduire.

    Cette réorganisation doit s’étaler jusqu’à la fin de l’année et devrait débuter par la communication. Les services s’occupant de l’image du chef de l’Etat seront ainsi regroupés pour « unifier la manière dont le président de la République s’adresse aux Français ». Ce pôle sera dirigé par Sylvain Fort, un fidèle du président de la République, qui avait été son directeur de la communication lors de la campagne présidentielle et qui occupe actuellement le poste de conseiller discours et mémoire à l’Elysée.

    Sibeth Ndiaye, la conseillère presse et communication de M. Macron, sera son adjointe. En revanche, la fonction de porte-parole « sera supprimée » mais l’ancien journaliste Bruno Roger-Petit, qui occupe le poste depuis un an, « restera au cabinet comme conseiller », précise l’Elysée.

    Mission lancée en octobre 2017

    Paradoxalement, cette réorganisation est le fruit d’une réflexion engagée bien avant l’affaire Benalla. Instruit des errements de François Hollande lors du précédent quinquennat, Emmanuel Macron avait, dès le début de son mandat, conscience de devoir adapter le fonctionnement de l’Elysée, qu’il considérait comme « archaïque ». Dès octobre 2017, une mission avait été confiée en ce sens au contrôleur de gestion de l’Elysée afin de faire un état des lieux du fonctionnement de la présidence.

    « Il a rencontré une cinquantaine de personnes, et le constat a été que, si les employés de l’Elysée ont un fort attachement à ce qu’ils appellent eux-mêmes la “première maison de France”, leur fonctionnement n’était plus adapté », assure un membre du cabinet de M. Macron. De nombreux cas d’épuisement auraient été aussi rapportés. « Les gens sont fiers de travailler à l’Elysée mais il y a de la souffrance », reconnaît-on.

    Fort de ce constat, Emmanuel Macron a décidé, en janvier, de confier à Eurogroup Consulting, un cabinet de conseil en organisation, une « revue des missions » des services de l’Elysée. Objectif : proposer un nouveau mode de fonctionnement de la présidence. Durant six mois, trois consultants ont écumé les couloirs du Château pour « objectiver les choses ». Leur rapport a été rendu début juillet, avant que n’éclate l’affaire Benalla. « Cela nous a renforcés dans la conviction qu’il fallait faire bouger les choses », explique un proche du chef de l’Etat.

    Reste à savoir si cette réorganisation changera réellement le fonctionnement de l’Elysée. A son arrivée, en 2007, Nicolas Sarkozy avait tenté de structurer davantage les services de la présidence. Début 2008, il avait lui aussi nommé un directeur général des services, Charles-Edouard Tollu. Mais l’expérience avait tourné court au bout de deux ans. « On se détestait tellement dans l’entourage qu’il y avait des clans et de la rétention d’information partout, se souvient Emmanuelle Mignon, alors directrice de cabinet du chef de l’Etat. Pour que l’Elysée fonctionne, il faut de la fluidité et de la confiance dans le premier cercle. Et que le président accepte qu’on lui dise les choses, même si elles lui déplaisent

    . »

  • A Mandelieu, un promoteur, vendeur d’armes, en affaire avec la famille du maire
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080318/mandelieu-un-promoteur-vendeur-d-armes-en-affaire-avec-la-famille-du-maire

    Sébastien Leroy, maire de #Mandelieu-la-Napoule depuis novembre 2017. © DR #Iskandar_Safa est marchand d’armes, extrêmement fortuné, propriétaire de #Valeurs_actuelles et, selon les informations de Mediapart, associé en affaires à la famille du maire de Mandelieu-la-Napoule. Cela tombe bien : c’est dans cette ville de la Côte d’Azur qu’il espère obtenir l’autorisation de bâtir un immense projet immobilier.

    #France #Sébastien_Leroy

  • Journalistes, excusez-vous!
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150217/journalistes-excusez-vous

    Faut-il demander aux journalistes de s’excuser ? Cette idée bruisse depuis le début de l’affaire Fillon. L’histoire montre pourtant que sans une #presse indépendante, il n’y a point de saine #démocratie.

    #France #affaire_dreyfus #affaire_Fillon #Emile_Zola #François_Fillon #Histoire #Le_Canard_enchaîné #médias #Valeurs_actuelles

  • #extrême_droite : « Le projet de Ménard ne peut marcher que si la droite éclate »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290516/extreme-droite-le-projet-de-menard-ne-peut-marcher-que-si-la-droite-eclate

    Robert Ménard, le 1er décembre 2015, lors d’un meeting du #FN à Toulon, pendant les régionales. © Reuters #Robert_Ménard a réuni ce week-end à #Béziers les droites dures pour lancer son mouvement "Oz ta droite !", tout en suscitant la colère de plusieurs dirigeants frontistes. Pour le chercheur Jean-Yves Camus, cette initiative ne menace pas le #Front_national, dont l’histoire a été ponctuée par « l’échec des scissions » car « rien ne se fait en dehors du FN ».

    #France #colloque #Florian_Philippot #Louis_Aliot #Marion_Maréchal-Le_Pen #Oz_ta_droite #Valeurs_actuelles

  • L’ex-navigatrice #Maud_Fontenoy rejoint #Valeurs_Actuelles
    http://www.francetvinfo.fr/economie/medias/l-ex-navigatrice-maud-fontenoy-rejoint-valeurs-actuelles_1400617.html

    Une nouvelle casquette pour Maud Fontenoy. L’ancienne navigatrice devenue déléguée à l’environnement pour le parti Les Républicains a rejoint la rubrique Environnement-Santé de Valeurs Actuelles, a indiqué l’hebdomadaire de droite, lundi 11 avril.

    Le premier article de Maud Fontenoy pour le magazine conservateur doit paraître dans la prochaine édition du journal, le jeudi 14 avril. Celle qui est aussi ambassadrice de l’Unesco pour les océans se veut le porte-étendard d’une « écologie pragmatique et réaliste », « une écologie différente » de celle « victime d’un hold-up de l’extrême gauche », comme elle l’avait déclaré lors d’une interview sur RMC en 2015.

  • L’appel de 16 députés : Il faut « désoixantuitardiser » la France ! | Valeurs actuelles toujours aussi frais
    http://www.valeursactuelles.com/appel-de-16-deputes-il-faut-d%C3%A9soixantuitardiser-la-France-508

    Le 7 janvier 2015, les enfants de Mai 68 ont enfin ouvert les yeux. Antiraciste, droit-de-l’hommiste, naturellement méfiante à l’égard de l’ordre et des frontières, cette génération a longtemps nié les problèmes liés à l’immigration, à l’insécurité et à la dislocation du modèle familial conservateur qu’elle a contribué à dynamiter. Elle qui proclamait “Il est interdit d’interdire” a consacré sa domination en se claquemurant dans une pensée unique. Les Zemmour, Finkielkraut ou Houellebecq en savent quelque chose. Nous n’interdisons plus : nous bâillonnons. Nos inquisiteurs modernes appliquent le droit cathodique, et le tweet bashing a opportunément remplacé les cailloux pour les lapidations publiques.

    Symboliquement, ses représentants les plus talentueux — héritiers des lanceurs de pavés voltairiens et libertaires — ont été assassinés avec leurs adversaires historiques — les “flics” — dans une même frappe aveugle. Et c’est ainsi que la France est descendue dans la rue autant pour clamer “Il est interdit d’interdire” que pour ressusciter des choses oubliées : la Marseillaise, le goût d’être ensemble, et même pour applaudir la police. Quel paradoxe !

    En testant au paroxysme l’esprit de Mai 68, celui-ci s’est placé devant ses propres contradictions et a entamé inexorablement son déclin. Il subsiste encore quelques digues, par exemple celle de “réfuter les amalgames” par peur de verser dans “l’islamophobie” ou le “racisme”. Nier l’altérité ne suffit pas à oublier la complexité : effectivement, tous les musulmans ne sont pas des terroristes en puissance mais il faut bien constater que tous ces assassins se proclamaient musulmans. Les musulmans de France ne se sentent pas solidaires des terroristes, mais comment se sentiraient-ils à 100 % Charlie, à partir du moment où certains dessins les insultent ? Au coeur de cette différence d’appréciation, il y a bel et bien un choc culturel sur la notion de sacré, entre un Occident qui dans sa jeunesse a proclamé “Dieu est mort” et pour qui le blasphème moderne est le crime contre l’humanité, et l’islam où l’homme se soumet à son créateur.

    Députés cosignataires : Julien Aubert (Vaucluse) ; Sylvain Berrios (Val-de-Marne) ; Édouard Courtial (Oise) ; Jean-Pierre Decool (Nord) ; Nicolas Dhuicq (Aube) ; Sauveur Gandolfi-Scheit (Haute-Corse) ; Annie Genevard (Doubs) ; Claude Goasguen (Paris) ; Philippe Gosselin (Manche) ; Arlette Grosskost (Haut-Rhin) ; Sébastien Huyghe (Nord) ; Geneviève Levy (Var) ; Jean-François Mancel (Oise) ; Philippe Meunier (Rhône) ; Charles de La Verpillière (Ain) ; Philippe Vitel (Var).

    #valeurs_actuelles #mai_68 #conservation #je_sèche

  • Retour de Nicolas Sarkozy : exercice de doxosophie sur C dans l’air - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Retour-de-Nicolas-Sarkozy-exercice.html

    Comme Valeurs Actuelles, L’Opinion ou Le Figaro, l’émission « C dans l’air » a constamment affiché ses faveurs pour Nicolas Sarkozy. Admettons que ce soit son droit quoique cette émission télévisée soit logée sur une chaîne publique, France 5. Ce n’est pas à ce titre que nous nous intéressons à elle mais comme archétype de l’émission spécialisée dans la doxosophie, l’interprétation, l’exégèse de ce que sont censés penser les Français. Sondeurs et journalistes quasi inamovibles à l’appui. Peut-être d’ailleurs un signe de l’épuisement d’une formule lassante et de plus en plus creuse (si cela est encore possible).

    Le retour de Nicolas Sarkozy devait donc occasionner les propos laudatifs des membres permanents de l’émission. Comme prévu, le retour de l’ancien président de la République est une réussite. Les doxosophes « maison » l’ont donc accueilli conformément à la ligne politique de son animateur-producteur. 

    C dans l’air, 22 septembre 2014, (extraits) :

     Yves Calvi : « Est-ce que c’est réussi ce retour ? »

     Christophe Barbier (L’Express) : « oui c’est réussi pour ceux qui souhaitaient retrouver un Nicolas Sarkozy inchangé, c’est à dire ce cœur de militants de l’UMP ».

     Brice Teinturier (Ipsos) : « Moi je trouve que c’est réussi parce que je trouve qu’il a coché les trois cases importantes. Sur la personnalité, il a pris des gages d’emblée » : « je ne veux pas blesser », « j’ai pris du recul », « j’ai muri ». « Sur le positionnement : il va transcender les clivages. Et puis sur le bilan il s’est débrouillé pour remettre la crise de 2008 et François Hollande comme responsables si ce n’est de manière convaincante, de manière habile. Au bout du bout, je pense qu’il s’est positionné non pas comme un homme providentiel mais comme un homme exceptionnel...c’était plutôt pas mal joué ».

     Roland Cayrol (ex-dirigeant de CSA) : « j’avais trouvé assez beau le texte de Facebook, j’avais trouvé que c’était un bon texte politique, là je reste sur ma faim. J’ai trouvé qu’il était au coeur de contradictions qu’il ne résolvait pas. il faut être un rassembleur comme le disait bien son texte sur Facebook, le positionnement du rassembleur ce n’est pas tout à fait le positionnement du cogneur au coin du ring »......

    #Nicolas_Sarkozy
    #doxosophie
    #C_dans_l’air
    #Yves_Calvi
    #Valeurs_Actuelles
    #L’Opinion
    #Le_Figaro