• Covid-19 : l’Angleterre met fin à la quarantaine pour les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis et dans l’UE, à l’exception de la France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/covid-19-l-angleterre-met-fin-a-la-quarantaine-pour-les-voyageurs-vaccines-a

    Covid-19 : l’Angleterre met fin à la quarantaine pour les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis et dans l’UE, à l’exception de la France. La présence du variant Beta sur le territoire français préoccupe les autorités britanniques, qui ont choisi d’exclure le pays de la liste des pays concernés par cette mesure très demandée par les expatriés.
    La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas bénéficier de cet assouplissement. Les voyageurs complètement vaccinés contre le Covid-19, dans l’Union européenne (UE) ou aux Etats-Unis, seront désormais exemptés de quarantaine en Angleterre, a annoncé, mercredi 28 juillet, le gouvernement britannique. Cette mesure, ardemment réclamée par les expatriés et par le secteur touristique, entrera en vigueur à partir de lundi à 5 heures, heure française, a précisé le ministère britannique des transports. Mais elle ne s’appliquera pas aux arrivées de France. Pour les voyageurs venus de pays classés « orange », soit la grande majorité des destinations touristiques, dont l’UE et les Etats-Unis, le Royaume-Uni impose une quarantaine d’au moins cinq jours, ainsi que de coûteux tests. Le pays avait déjà exempté de quarantaine les arrivants vaccinés par le service de santé britannique, mais pas ceux vaccinés à l’étranger, au grand désespoir des expatriés britanniques dans ces pays, pour lesquels tout retour à la maison est très difficile. Désormais, l’Angleterre appliquera la même mesure aux personnes vaccinées dans l’Union européenne ou aux Etats-Unis, pour les arrivées de tous les pays de la liste orange, sauf la France, en raison de la présence du variant Beta, répertorié pour la première fois en Afrique du Sud. « Des règles distinctes vont continuer de s’appliquer pour les arrivées de France », a affirmé le ministère dans un communiqué. Les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis devront, eux, prouver en plus qu’ils sont résidents aux Etats-Unis. Un test PCR restera obligatoire deux jours après leur arrivée. En outre, ces mesures ne concernent pas les pays classés « rouge » par Londres, comme l’Inde, les Emirats arabes unis, ou les pays d’Amérique du Sud. Seuls les résidents du Royaume-Uni peuvent en revenir, en observant une coûteuse quarantaine à leurs frais, dans des hôtels réservés à cet effet.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#france#etatsunis#sante#vaccination#variant#quarantaine#expatrie#UE#frontiere#circulation

  • Covid-19 : Tous les voyageurs internationaux interdits d’entrée aux États-Unis
    https://www.seneweb.com/news/International/covid-19-tous-les-voyageurs-internationa_n_353300.html

    Covid-19 : Tous les voyageurs internationaux interdits d’entrée aux États-Unis. Alors que le variant Delta progresse rapidement aux États-Unis, la Maison Blanche a annoncé, lundi, que, pour l’heure, les frontières américaines restaient fermées à tous les voyageurs internationaux, qu’ils soient vaccinés ou en mesure de produire un test négatif.
    Testés ou vaccinés, les voyageurs internationaux devront prendre leur mal en patience pour se rendre aux États-Unis. Les frontières américaines restent pour l’heure fermées aux visiteurs, a annoncé, lundi 26 juillet, la Maison Blanche en invoquant la propagation rapide du variant Delta, ce malgré les appels à la réciprocité des Européens notamment. « Nous maintenons à ce stade les restrictions existantes aux voyages », a dit la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, justifiant cette décision en particulier par la propagation rapide du variant Delta « ici et à l’étranger ».
    Tandis que les pays de l’Union européenne ont décidé de rouvrir leurs propres frontières aux Américains, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19 ou présentent un test négatif, les voyageurs en provenance de l’espace Schengen, du Royaume-Uni et d’Irlande ne peuvent, eux, plus entrer aux États-Unis depuis mars 2020. Cette fermeture des frontières est vivement critiquée par les professionnels du tourisme en Europe, mais aussi par le patronat américain. Le Canada a lui aussi décidé de rouvrir sa frontière à partir du 9 août pour les citoyens américains et les résidents permanents vivant aux États-Unis pleinement vaccinés, là aussi sans réciprocité. Washington avait annoncé, début juin, la constitution de groupes de travail avec le Canada, le Mexique, l’Union européenne et le Royaume-Uni pour se pencher sur la question des voyages internationaux, laissant espérer un assouplissement des restrictions.
    Non seulement cela n’aura pas lieu, mais les États-Unis multiplient par ailleurs les avertissements à leurs ressortissants tentés de voyager à l’étranger.Après avoir déconseillé, il y a une semaine, de se rendre au Royaume-Uni, les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique américaine, ont ajouté le Portugal et l’Espagne, entre autres, à la liste des destinations à éviter.
    Pour ces pays de niveau 4, soit le niveau le plus élevé d’alerte sanitaire, les États-Unis recommandent aux voyageurs d’être complètement vaccinés avant le départ et avertissent que même dans ce cas, ils courent un « risque ».
    Le pays fait face, comme une bonne partie de la planète, à une nette hausse des contaminations sous l’effet du variant Delta, le plus contagieux depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19.Avec 521 800 contaminations enregistrées quotidiennement dans le monde la semaine dernière, l’indicateur a fortement accéléré (+9 % par rapport à la semaine précédente), selon un bilan de l’AFP arrêté jeudi dernier. La pandémie gagne du terrain depuis la mi-juin, après avoir fortement ralenti pendant presque deux mois. Le président Joe Biden et son administration, mais désormais également un nombre grandissant de responsables politiques de l’opposition, multiplient les appels pour relancer un processus de vaccination qui a ralenti pendant l’été.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#UE#canada#grandebretagne#sante#variant#vaccination#paysarisque#circulation#frontiere

  • L’Algérie durcit sévèrement les mesures anti-Covid pour enrayer la reprise de la pandémie
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/26/l-algerie-durcit-severement-les-mesures-anti-covid-pour-enrayer-la-reprise-d

    L’Algérie durcit sévèrement les mesures anti-Covid pour enrayer la reprise de la pandémie
    En Algérie, les autorités ont sévèrement durci dimanche 25 juillet les mesures de lutte anti-Covid et promis d’accélérer le taux de vaccination face à la recrudescence des contaminations provoquée par la propagation rapide du variant Delta. Salles de sport, maisons des jeunes, centres culturels, espaces récréatifs et surtout les plages seront fermés dans les 35 préfectures concernées. Cafés et restaurants ne pourront plus servir à table et devront se limiter uniquement à la vente à emporter. Enfin, les transports urbains publics et privés seront suspendus durant les week-ends sur l’ensemble du territoire.
    Le président Abdelmadjid Tebboune a préconisé « l’augmentation du taux de vaccination dans les wilayas à forte densité démographique, étant les premiers foyers de contamination », précise le communiqué. Il a enjoint au gouvernement de parvenir à « l’objectif immédiat de vacciner 2,5 millions de personnes à Alger et 50 % des populations des wilayas d’Oran, Constantine, Sétif et Ouargla », les régions les plus touchées.
    L’Algérie a reçu à ce jour 7,7 millions de doses de vaccins – russe (Spoutnik V), suédo-britannique (AstraZeneca) et chinois (Sinovac et Sinopharm) – pour une population de 44 millions d’habitants.Les épidémiologistes estiment qu’il faudrait vacciner au moins 20 millions d’Algériens pour arriver à l’immunité collective. Selon le ministère de l’industrie pharmaceutique, l’Algérie devrait commencer à produire localement le vaccin chinois Sinovac. Des experts chinois sont arrivés vendredi afin d’inspecter les équipements et les matériels destinés à la production du Sinovac dans une usine du groupe pharmaceutique étatique Saidal, à Constantine (nord-est). Il y a quelques mois, Alger avait annoncé que le vaccin russe Spoutnik V allait être produit sur le territoire à partir de septembre.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#chine#sante#vaccination#industriepharmaceutique#sinovac#spounikV#circulationtherapeutique#variant

  • The Coronavirus Variants Don’t Seem to Be Highly Variable So Far - Scientific American
    https://www.scientificamerican.com/article/the-coronavirus-variants-dont-seem-to-be-highly-variable-so-far

    No doubt you’ve heard about the novel coronavirus variants that are evolving around the world. There now appear to be more than a dozen versions of SARS-CoV-2, which are of varying degrees of concern because some are linked to increased infectivity and lethality while others are not. It’s easy to be overwhelmed by this diversity and to fear that we’ll never achieve herd immunity. Yet evidence is growing that these variants share similar combinations of mutations. This may not be the multifront war that many are dreading, with an infinite number of new viral versions.
    I am an evolutionary microbiologist who studies how bacteria and viruses adapt to new environments or hosts. Like many microbiologists, my colleagues and I have turned our attention to understanding how SARS-CoV-2 is evolving adaptations for reproducing and transmitting in humans. Our favorite laboratory method is experimental evolution, where we grow multiple populations of microbes started from the same strain under identical conditions for weeks or months. We study problems like how antibiotic resistance evolves and how infections become chronic. The power of this method is that using multiple populations allows us to “replay the tape of life” and study how repeatable and ultimately predictable evolution might be.
    One pattern we see is called convergent evolution, where the same trait emerges in different independent lineages over time, usually as they adapt to similar environments. Some of the best examples of convergent evolution include the sandy color of diverse desert animals; lobed swimming fins for whales, walruses, and manatees (which are actually distantly related); and even the ability for humans to digest lactose into adulthood, which arose several times in geographically isolated populations.

    In the case of SARS-CoV-2, the complete genome sequences of viruses from thousands of patients enable us to look for convergent patterns. While most mutations are one-offs that go extinct, some establish new lineages that become more frequent as the virus succeeds in replicating and infecting many people. If the same part of the virus repeatedly mutates in different samples around the world and becomes more frequent, this mutation very likely encodes an adaptation that helps the virus reproduce and transmit.
    With the benefit of increased genome surveillance of the coronavirus, several recent studies have identified signatures of convergent evolution. Here in the U.S. our laboratory found at least seven genetically independent lineages that acquired a mutation at one particular spot on the virus’s infamous spike protein, the one it uses to latch onto human cells. Spike has a sequence of linked amino acids, and the mutation occurs at position number 677. In the original SARS-CoV-2 this is the amino acid glutamine, abbreviated as Q.

    In six lineages, this Q mutated to another amino acid, histidine (H) and is called 677H. In the seventh lineage, Q mutated to another amino acid, proline (P). Each lineage also has a mutation called S:614G, which was the first notable change in the virus to be identified several months ago and spread so widely it is now found in 90 percent of all infections. We named these seven U.S. lineages after common birds—“robin,” for example, and “pelican” —to help us distinguish and track them, and also to avoid creating prejudice by naming them after the areas where they were first detected.

    Lineages outside the U.S. have also acquired 677H, including in Egypt, Denmark, India and a large cluster in Macedonia. A new variant of concern called B.1.525 also has 677H, as do several lineages that descended from B.1.1.7, one of the first worrisome versions to be spotted. The coincident, global emergence of S:677 mutations and their fivefold gain in prevalence offers strong evidence that these changes must improve viral fitness in some way. We don’t know how yet, but it is noteworthy that S:677 borders a region of the spike protein that helps the virus enter and infect human cells. 

    This is far from the only example of convergence in SARS-CoV-2. Mutations in at least eight different positions in the spike protein are simultaneously on the rise around the world, appearing in B.1.1.7 and in other major variants of concern known as B.1.351, P.1 and P.3. These variants share combinations of mutations at positions 18, 69–70, 417, 452, 501, 681 and a particularly concerning E484K mutation that evades neutralizing antibodies. For this reason, two of the leading scientific websites (http://covariants.org and http://outbreak.info) that track variants now report these shared, defining mutations to simplify and consolidate our attention. The U.S. Centers for Disease Control and the media have been slow to follow the importance of these key mutations, but this is changing, because it is these changes that likely alter virus functions such as contagiousness or the ability to evade vaccines.

    One way to envision this type of convergent evolution is as a game of Tetris, where a limited number of building blocks can be assembled in different ways, in different combinations, to achieve the same winning structures. For example, it is now known that the combination of mutations in B.1.1.7 make it especially contagious, and that the B.1.351 lineage can evade antibodies because of E484K.
    Because many newly discovered variants appear to be resampling the mutations found in other established variants, we can speculate that the virus is beginning to run out of new, major adaptations. But this doesn’t mean that that the forces of evolution will stop as we begin to approach herd immunity and loosen restrictions. History tells us that viruses can evolve rapidly to evade barriers to transmission, especially when infections remain numerous. We must remember that the more infections there are, the more chance mutations will occur, and those that best help the virus to survive will proliferate. This is why stopping new infections is key. These viral adaptations are already rewriting our biology textbooks on convergent evolution; let’s strive to limit new material.

    It’s also critical that we make significant investments in building an early-warning system to detect new #SARS-CoV-2 variants as well as many other emerging pathogens, both known and yet to be discovered. Viral genome surveillance and sequencing is the key. The reason why many variants have been detected in the U.K. is because of visionary investments by researchers and public health officials in these technologies.
    In the U.S., a significant influx of money to the CDC from the new federal stimulus package is already increasing the frequency with which researchers can sequence and analyze virus samples. This must be sustained by building the public health expertise and research infrastructure to decode genetic changes in the virus and anticipate the need for future vaccine modifications. It was basic science that provided hope in this pandemic through new vaccine technology; and given renewed support it will also be our guardian against future threats.

    #séquençage #variants

    • #Covid-19 : Alpha, Beta, Gamma, Delta, #Epsilon… l’émergence sans fin des variants, Marc Gozlan
      https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/07/08/covid-19-alpha-beta-gamma-delta-epsilon-lemergence-sans-fin-des-variants

      Certaines équipes ont, elles, choisi de développer des modèles visant à prédire quelles seront les trajectoires évolutives des #variants émergents. En d’autres termes, il s’agit d’anticiper la nature des mutations qui pourraient être hébergées par de futurs variants à partir des données de séquençage en temps réel.

      Prédire quel sera le parcours mutationnel qu’empruntera le virus SARS-CoV-2 pour évoluer est évidemment un énorme défi. Les chercheurs peuvent néanmoins s’appuyer sur la vaste base de connaissances existante (et qui ne cesse de s’enrichir) sur l’impact des mutations de la protéine spike.

      « L’intégration des données obtenues et celles issues des séquences émergentes du SARS-CoV-2 pourrait faciliter la détection automatisée de variants potentiellement préoccupants à faible fréquence (c’est-à-dire avant qu’ils ne se propagent largement) », estiment les virologistes moléculaires et microbiologistes évolutionnistes des universités de Glasgow, de Cambridge et d’Édimbourg. L’objectif serait donc de détecter l’émergence de virus possiblement capables d’échapper à la réponse anticorps neutralisants, ou plus transmissibles, afin de rapidement mettre en œuvre des mesures de contrôle ciblées, tout en orientant la poursuite des recherches en laboratoire. Une partie importante de ce processus consistera éventuellement à préparer des vaccins actualisés, adaptés aux variants émergents.

      Une équipe américaine, composée de généticiens, virologues, mathématiciens et spécialistes en intelligence artificielle, assure dans un preprint paru le 22 juin 2021 sur le site medRxiv (article non relu par les pairs) avoir développé une méthodologie qui aurait pu permettre d’identifier, avec précision et avec quatre mois d’avance, les mutations qui ont finalement diffusé au cours des différentes phases de la pandémie.

      Les chercheurs de la société Vir Biotechnology (San Francisco), en association avec des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT), rapportent avoir déterminé sur une période donnée que la fréquence de la mutation R346K avait augmenté de 7 fois en Suisse, de 8 fois en Autriche et de 21 fois au Chili. De même, ils ont établi que la diffusion géographique la plus large concernait la mutation P681K, qui a augmenté de plus de 5 fois dans quinze pays et de plus de 20 fois dans sept pays. Cette mutation se situe dans la protéine spike à proximité du site de clivage de la furine, qui joue un rôle majeur dans la fusion entre les membranes virale et cellulaire. Cette mutation P681K est aujourd’hui présente dans les trois variants identifiés en Inde, à savoir Delta (B.1.617.2), Kappa (B.1.617.1) et B.1.617.3. À en croire les chercheurs californiens, ils auraient détecté ces augmentations de la fréquence de cette mutation « bien avant la vague actuelle » due au variant préoccupant (VOC) qui sévit en Inde.

      Leur méthodologie repose sur des variables épidémiologiques, des données immunologiques, de même que sur la dynamique évolutive du virus et sur la nature des modifications en acides aminés induites par les mutations présentes dans le génome viral.

      Les chercheurs ont également analysé la diffusion de mutations à travers les États-Unis. C’est ainsi que la plupart des mutations présentes dans les variants Alpha et Epsilon ont diffusé dans 14 États, en particulier dans le Michigan, la Floride et le Texas. La mutation T478K a notamment augmenté sur la période considérée de plus de 60 fois au Texas et d’au moins 10 fois dans l’Etat de Washington, en Californie et en Oregon. Cette mutation augmente l’expression de la protéine spike et la liaison au récepteur cellulaire ACE2.

      Surtout, Cyrus Maher, Amalio Telenti et leurs collègues indiquent qu’il aurait été possible de prévoir l’apparition de mutations lors de la deuxième vague et de la troisième vague. Selon eux, concernant les variants indiens Delta, Kappa (B.1.617.1) et B.1.617.3, on aurait pu prévoir dès juillet 2020 que la mutation L452R allait gagner en fréquence. Même chose, pour la mutation P618R qui, selon eux, aurait pu être prévisible en octobre 2020. En revanche, concernant la mutation E484Q, présente dans le variant Kappa et B.1.617.3, elle n’aurait pas pu être prévue avant mars 2021.

      Selon ces chercheurs, leur approche est donc, rétrospectivement, « assez robuste pour prédire, plusieurs mois à l’avance, des mutations clés lors de la deuxième et troisième vague de la pandémie ». Ils en concluent qu’il aurait été possible d’alerter précocement sur la montée en puissance de ces mutations avant qu’elles n’atteignent des niveaux inquiétants à l’échelle globale.

      [...]

      Il apparaît donc que la situation actuelle, caractérisée par une couverture vaccinale encore largement insuffisante dans les pays qui vaccinent, favorise l’émergence de variants dont on ne sait pas s’ils seront toujours sensibles aux vaccins actuels. En effet, on ne peut totalement exclure la possibilité, dans un futur plus ou moins proche, de survenue d’#infections_post-vaccinales (breakthrough infections) imputables à des variants devenus capables de contourner l’immunité vaccinale. Des cas d’infections post-vaccinales liées au variant Delta ont été rapportés dans un article paru le 4 juillet 2021 sur le site medXriv, chez six personnes qui avaient assisté à un mariage à Houston (Texas) et qui étaient complètement vaccinés (Pfizer, Moderna, Coxavin).

      Les données actuellement disponibles semblent néanmoins montrer que le risque d’un échappement immunitaire post-vaccinal total est bien moins important que celui d’une transmissibilité accrue. Pour autant, certains virologues évolutionnistes estiment qu’une résistance, au moins partielle, aux vaccins actuels est inévitable, une prédiction qui ne peut être négligée ou ignorée, rappellent Roberto Burioni (Università Vita-Salute San Raffaele, Milan) et Eric Topol (Scripps Research Institute, La Jolla, Californie) dans un éditorial paru le 21 juin dans la revue Nature Medicine. « En tout état de cause, une chose est sûre : l’émergence de variants capables d’échapper aux vaccins, si cela a lieu, sera rendu plus probable si le virus diffuse et se réplique », ajoutent ces chercheurs.

      Il importe donc de rester en alerte afin d’être en mesure de détecter une éventuelle émergence de variants résistants à la vaccination et, le cas échéant, d’y faire face en développant rapidement des vaccins conçus en tenant compte des mutations problématiques observées.

      On l’a compris, il est donc crucial de maintenir le nombre d’infections au plus bas niveau possible partout dans le monde, pas seulement dans les pays riches mais également dans les pays en voie de développement. En effet, l’histoire de ce virus nous a vite appris qu’il ne connaît aucune frontière. Enfin, dans ce contexte pandémique, il n’est absolument pas souhaitable que chacun d’entre nous apprenne la totalité des 24 lettres de l’alphabet grec.

      #échappement_vaccinal #vaccins

  • Unprotected by Choice: America’s Latest Challenge

    The US is entering a “pandemic of the unvaccinated,” as demand for jabs slows and the Delta variant whips through unprotected populations, CDC chief Rochelle Walensky warned Friday.

    As cases among the unvaccinated rise—and as more hospitalizations and deaths inevitably follow—she urged holdouts to get vaccinated for the sake of their communities and young children who can’t yet be vaccinated themselves, The New York Times reports.

    99.5% of COVID-19 deaths occur among people who have not been vaccinated, according to Surgeon General Vivek Murthy, CNN reports.

    Warning signs: In 48 states, case numbers are 10% higher than the previous week. LA County cases are up 300% since July 4. In Alabama—which has among the lowest vaccination rates—just 11 people turned up to a 3.5 hour vaccination event.

    Although numbers are moving up, overall US hospitalizations are a seventh of what they were mid-January.

    But zooming in on some localities with low vaccination rates, it seems the worst is yet to come, reports The Atlantic’s Ed Yong.

    COVID-19 wards may be less packed, but patients are trending younger and sicker.

    For health workers, the hamster wheel of exhausting routines continues: constantly adjusting ventilators, entire teams regularly flipping patients onto and off of their backs, nurses “drenched in sweat” from bulky PPE.

    The difference: Treating the willfully unvaccinated is a new strain of demoralizing.

    I’m losing a little bit of faith in mankind. But you can’t just not go to work,” said Missouri nurse Tracy Hill.

    (newsletter de Johns Hopkins)

    • Les États-Unis entrent dans une "pandémie des non vaccinés" , alors que la demande de vaccins ralentit et que la variante Delta traverse des populations non protégées, a averti vendredi la chef du CDC, Rochelle Walensky. Alors que les cas parmi les non vaccinés augmentent - et que de plus en plus d’hospitalisations et de décès suivent inévitablement - elle a exhorté les réfractaires à se faire vacciner pour le bien de leurs communautés et des jeunes enfants qui ne peuvent pas encore être vaccinés eux-mêmes, rapporte le New York Times. 99,5% des décès dus au COVID-19 surviennent chez des personnes qui n’ont pas été vaccinées , selon le Surgeon General Vivek Murthy, rapporte CNN. Signes d’avertissement : dans 48 États, le nombre de cas est supérieur de 10 % à celui de la semaine précédente. Les cas du comté de LA ont augmenté de 300 % depuis le 4 juillet.

      voilà qui donne une vague idée de ce qui va se passer au niveau mondial, et ici, faute de production massive de vaccins débarrassés de leurs brevets...
      et comme la preuve du pudding c’est qu’on le mange, comme disait l’autre, ça pourrait (mieux qu’un passe sanitaire liberticide, inapplicable et contre productif) contribuer à calmer un peu le scepticisme sur les vaccins à #arn-m

      #covid-19 #vaccins #vaccinations #variant_delta

    • Oui, ça donne une bonne idée de combien ces gens, au pouvoir, n’ont pas d’autres boussoles que « après moi, le déluge ».

      A la fac, on rigolait en lisant les théories de Malthus. On n’y croyait pas vraiment que des déblatérations aussi simplistes et cruelles avaient pu être énoncées sérieusement.

      Et découvrir que ce qui parle à l’oreille des gouvernants est désormais encore plus crétin que Malthus. Et que ces gouvernants sont encore plus simplistes et malfaisants, mais quelle tristesse !

      J’ai lu les Dépossédés la semaine dernière. Très agréable comme lecture. Mais très pessimiste aussi. Mais quelle actualité ! Un vrai classique dans ce monde capitaliste, qui n’a pas perdu une once de son horreur depuis 1974, époque de l’écriture du roman.

  • Une synthèse d’une étude chinoise sur le potentiel de transmission du variant delta et sur sur sa capacité à engendrer des mutations.

    Covid-19 : une étude chinoise souligne l’ampleur de la charge virale à la phase précoce de l’infection par le variant Delta – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/07/17/covid-19-une-etude-chinoise-souligne-lampleur-de-la-charge-virale-a-la-phase

    Sur le plan épidémiologique, les chercheurs ont observé une différence notable avec les infections dues à la souche historique de Wuhan et d’autres variants préoccupants. Ils ont en effet observé un raccourcissement du temps moyen entre deux contaminations dans une chaîne de transmission, c’est-à-dire le temps qu’il faut pour qu’une personne nouvellement infectée en infecte une autre. Plus cet intervalle (appelé intervalle sériel) est court, plus la dynamique de l’épidémie est rapide. L’intervalle sériel n’était que de 2,3 jours en moyenne alors qu’il était, selon les études, compris entre 5,5 et 7,5 jours à Wuhan en 2020.

    Yan Li, Jun Yuan, Jianfeng He, Jing Lu et leurs collègues ont ensuite évalué le niveau des charges virales lors du premier test PCR positif. Ils révèlent que les charges virales ont été 1 260 fois plus élevées que celles enregistrées lors des infections par les souches historiques 19A et 19B le jour où le SARS-CoV-2 a été pour la première fois détecté*

    .../...

    À partir des données du séquençage génomique, les chercheurs chinois ont évalué la diversité intra-hôte qui traduit la coexistence chez un même individu, à côté du virus dominant, de virus génétiquement distincts, appelés variants minoritaires. Ceci a été recherché chez 126 patients infectés lors de cette flambée épidémique d’une durée de vingt-six jours.

    .../...

    Les résultats obtenus montrent que des variants minoritaires (iSNV, pour intrahost single nucleotide variants) ont rapidement émergé, à bas niveau, lors de cette flambée épidémique. Quatre mutations (sur les 31 identifiées) ont été fixées dans la population des virus circulant lors de cette flambée épidémique. La transmission de ces variants minoritaires a été observée d’un sujet infecté à un autre. Elle a également été observée plusieurs fois entre un donneur et plusieurs receveurs. Dans un tel cas, la possibilité existe d’une transmission d’un virus doté d’une très forte transmissibilité ou capable d’échappement immunitaire, avec le risque que ces variants se pérennisent lorsque le virus est capable de diffuser rapidement et que l’épidémie n’est pas contrôlée.

    #SARS-Cov2 #variants #charge_virale #intervalle_sériel

  • Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/17/covid-19-la-france-impose-des-tests-de-moins-de-vingt-quatre-heures-a-l-entr

    Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens. Dès dimanche, ces mesures concerneront les voyageurs non vaccinés en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas.
    Alors que les contaminations au Covid-19 continuent d’augmenter rapidement en France, sous l’effet du très contagieux variant Delta, Matignon a annoncé, samedi 17 juillet, que des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur le territoire allaient être imposés en provenance de six pays européens.
    La France va imposer des tests du Covid-19 de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas, où la circulation du virus est jugée préoccupante. Cette mesure, qui concerne les voyageurs non vaccinés, entrera en vigueur dimanche à minuit, selon un communiqué du premier ministre, Jean Castex.Les personnes arrivant du Royaume-Uni étaient soumises jusqu’à présent à la présentation d’un test de moins de quarante-huit heures. Le délai est de soixante-douze heures pour celles venant d’Espagne, du Portugal, de Chypre, des Pays-Bas et de Grèce. « Dans le même temps, et parce que les vaccins sont efficaces contre le virus, et notamment son variant Delta, les contraintes pesant sur les voyageurs bénéficiant d’un schéma vaccinal complet avec un vaccin reconnu par l’Agence européenne du médicament (Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Janssen) seront levées à compter de ce samedi 17 juillet, quel que soit le pays de provenance », poursuit Matignon. Jean Castex confirme, par ailleurs, que le schéma vaccinal est désormais considéré comme complet sept jours après l’injection d’une seconde dose, ou d’une dose pour les personnes ayant déjà contracté le virus, contre quatorze jours précédemment. Toutefois pour le vaccin monodose Janssen, le schéma demeure complet vingt-huit jours après l’injection. Enfin, le vaccin Covishield, issu d’un transfert de technologie d’AstraZeneca, « est désormais reconnu pour le passe sanitaire ». Les services du premier ministre confirment également l’élargissement de la liste des pays « rouges » à la Tunisie, au Mozambique, à Cuba et à l’Indonésie.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#vaccination#COVAX#circulation#frontiere#passesanitaire#schemavaccinal#variant#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : une étude chinoise souligne l’ampleur de la charge virale à la phase précoce de l’infection par le variant Delta – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/07/17/covid-19-une-etude-chinoise-souligne-lampleur-de-la-charge-virale-a-la-phase

    Une vaste étude décrit la première chaîne de transmission du variant Delta du SARS-CoV-2 en Chine. Celle-ci date du 21 mai 2021. Au total, 167 infections ont été détectées à Guangzhou (province de Guangdong) puis rattachées au cas index à partir de données épidémiologiques ou génétiques. Les chercheurs chinois révèlent que les charges virales associées aux infections par le variant Delta étaient environ mille fois supérieures à celles observées avec les souches virales (19A, 19B) qui circulaient lors de l’épidémie initiale de 2020.

    À la suite de la découverte du cas index, la population de Guangzhou a été testée. Environ trente millions de tests PCR ont été réalisés entre le 26 mai et le 8 juin 2021. Un contact tracing a été réalisé avec mise en quarantaine/isolement des cas positifs.

    Les chercheurs du Centre de contrôle et prévention des maladies de Guangzhou ont analysé les données des personnes placées en quarantaine et les ont comparées à celles observées lors de l’épidémie de 2020 causées par les souches historiques 19A et 19B.

    Sur le plan épidémiologique, les chercheurs ont observé une différence notable avec les infections dues à la souche historique de Wuhan et d’autres variants préoccupants. Ils ont en effet observé un raccourcissement du temps moyen entre deux contaminations dans une chaîne de transmission, c’est-à-dire le temps qu’il faut pour qu’une personne nouvellement infectée en infecte une autre. Plus cet intervalle (appelé intervalle sériel) est court, plus la dynamique de l’épidémie est rapide.

    Dès la confirmation d’un cas, une enquête épidémiologique a été menée. Les sujets contacts ont été identifiés par interrogatoire, images de caméra de surveillance ou traçage via des applications mobiles. Ces cas contacts ont ainsi été immédiatement tracés et isolés. Un test PCR a ensuite été réalisé quotidiennement chez ces personnes placées en quarantaine, ce qui a permis aux chercheurs de déterminer l’intervalle entre l’exposition du virus et la première détection d’une charge virale au test PCR. Un séquençage génomique a enfin été réalisé à partir de l’ARN extrait des prélèvements oropharyngés.

    Publiés le 7 juillet sur le site virological.org, puis sous forme de preprint le 12 juillet sur le site medRxiv, les résultats montrent que cet intervalle, qui était de six jours (pic à 5,6 jours) lors de l’épidémie de 2020, est de seulement quatre jours (pic à 3,7 jours) en 2021. Ce paramètre est déterminant dans la mesure il indique un risque très précoce de transmission du virus. Au vu de ces éléments, les autorités sanitaires locales ont alors imposé aux personnes désireuses de quitter la ville de Guangzhou, par avion, train ou bus, de présenter un test PCR négatif non plus de 72 heures mais de moins de 48 heures.

    Charges virales 1260 fois plus élevées qu’avec les souches historiques

    Yan Li, Jun Yuan, Jianfeng He, Jing Lu et leurs collègues ont ensuite évalué le niveau des charges virales lors du premier test PCR positif. Ils révèlent que les charges virales ont été 1 260 fois plus élevées que celles enregistrées lors des infections par les souches historiques 19A et 19B le jour où le SARS-CoV-2 a été pour la première fois détecté*.

    Ces résultats se sont traduits par le fait que plus de 80 % des prélèvements oropharyngés réalisés chez des patients présentant une infection par le variant Delta renfermaient plus de 6 x 105 copies d’ARN viral/mL. Seulement 19 % des prélèvements provenant de personnes infectées par les souches historiques 19A ou 19B contenaient une charge virale aussi élevée. Ces résultats indiquent donc que le variant Delta semble plus infectieux au cours de la phase précoce de l’infection virale.

    #variant_Delta_du_SARS-CoV-2 #covid-19 #charge_virale #effet_dose #contagiosité

  • Covid-19 : l’île Maurice rouvre ses frontières aux vaccinés en manque de soleil
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/15/covid-19-l-ile-maurice-rouvre-ses-frontieres-aux-vaccines-en-manque-de-solei

    Covid-19 : l’île Maurice rouvre ses frontières aux vaccinés en manque de soleil. Presque totalement fermé aux voyageurs internationaux depuis mars 2020, l’Etat confetti de l’océan Indien permet, sous conditions, aux vacanciers de revenir.L’île Maurice, Etat confetti de l’océan Indien, rouvre ce jeudi 15 juillet ses frontières, presque totalement fermées depuis le début de la pandémie en mars 2020, aux voyageurs internationaux. Mais le bain de soleil a un prix. Non seulement les vacanciers doivent être vaccinés et porteurs d’un test PCR négatif, mais il leur faudra en plus se soumettre à une quarantaine de quatorze jours, dans une « bulle hôtelière ».
    George Lepoigner, chauffeur de taxi dans la capitale mauricienne Port-Louis, a hâte de voir les touristes revenir vers les plages paradisiaques et les eaux turquoise de son île. « Sans les touristes dans le pays, nous n’avons pas de devises étrangères qui rentrent. Nous n’avons pas les fonds pour continuer à vivre », affirme M. Lepoigner, 55 ans et père de deux enfants.
    La pandémie a durement touché l’île Maurice, dont une part importante de l’économie repose sur les revenus générés par le secteur du tourisme. Avant l’irruption de l’épidémie sur l’île en mars 2020, le tourisme et l’hôtellerie totalisaient environ 24 % du PIB et près d’un quart des emplois. Mais au cours de la dernière année fiscale, l’économie tout entière s’est contractée de 15 %. Et le pays s’impatiente de voir revenir ses précieux touristes.
    En juin, le ministre des finances Renganaden Padayachy annonçait l’objectif « d’atteindre 650 000 touristes dans les douze prochains mois », précisant que le rétablissement serait « progressif et continu ». Il ajoutait que l’autorité en charge du tourisme allait être dotée de quelque 420 millions de roupies mauriciennes (8,3 millions d’euros) pour promouvoir le pays dans ses marchés clés, comme la Chine, l’Europe et l’Afrique du Sud.
    Mais les professionnels du tourisme devront cependant attendre avant de ressentir un rebond : la réouverture complète des frontières, sans les restrictions, n’est en effet prévue que le 1er octobre. En attendant, les touristes pourront jouir de leur complexe hôtelier et de la plage, mais ne pourront pas profiter du reste de l’île pendant leur quarantaine, pas plus que de certains services, comme les spas.
    Selon Le Mauricien, l’un des principaux journaux locaux, 600 touristes étaient attendus jeudi, en provenance d’Europe et de Dubaï. Gilbert Espitalier-Noel, directeur général des hôtels New Mauritius, un acteur important du secteur, note avec morosité ne pas s’attendre à une reprise avant le dernier trimestre 2021.Les revenus de ses hôtels ont plongé à 940 millions de roupies (18,6 millions d’euros) sur la période allant de juin 2020 à mars 2021, contre 7,6 milliards de roupies (150 millions d’euros) pour la période de juin 2019 à mars 2020. « Bien que nous ayons pris des mesures pour réduire les dépenses, à travers des réductions de salaire, des départs en retraite volontaires et en maintenant les dépenses opérationnelles à leur minimum, l’entretien des hôtels reste significatif », précise-t-il.
    Les effets de la crise ne se sont pas limités au tourisme, mais se sont fait sentir dans les transports, l’agriculture ou encore la vente. Evoquant les effets d’entraînement au-delà du secteur touristique, l’économiste Rama Sithanen souligne que « Maurice n’est pas sorti de ce choc brutal et immense ».Comme d’autres pays dans le monde, l’île, qui a enregistré quelque 2 190 cas d’infections et 20 décès pour une population totale de 1,2 million d’habitants, se bat désormais contre des variants plus virulents du virus, dont le Delta.Mais pour M. Lepoigner, le retour des touristes ne peut plus attendre. « Même s’il y a un risque de contamination avec le nouveau variant, soit nous mourons de faim, soit nous mourons du Covid. Je choisirai le Covid puisque 99,9 % des Mauriciens ont survécu au virus depuis l’année dernière », lâche-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#maurice#sante#variant#vaccination#tourisme#economie#contamination

  • Covid-19 en France : un test exigé pour les non-vaccinés de retour d’Espagne et du Portugal, informations sanitaires intégrées aux billets d’avion…
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2021/07/15/un-test-covid-19-de-moins-de-vingt-quatre-heures-demande-en-france-pour-les-

    Covid-19 en France : un test exigé pour les non-vaccinés de retour d’Espagne et du Portugal, informations sanitaires intégrées aux billets d’avion…Ces deux grandes destinations touristiques sont confrontées à une recrudescence de l’épidémie. Air France va proposer à ses clients d’intégrer à leur billet les données sanitaires leur permettant de voyager, afin de fluidifier les passages à l’aéroport.« Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, quand ils reviennent d’Espagne et du Portugal, parce que la situation dans ces pays est difficile, un test de moins de vingt-quatre heures est à faire », a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, précisant que « la mesure devrait entrer en vigueur ce week-end ». En revanche, la France n’exigera pas d’isolement obligatoire pour les entrants en provenance de pays européens, a-t-il ajouté.
    Jusqu’ici, il fallait un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures ou un test antigénique de quarante-huit heures pour entrer en France en provenance d’Espagne et du Portugal. Ces deux grandes destinations touristiques estivales sont confrontées depuis quelques semaines à une recrudescence de l’épidémie de Covid-19, due au variant Delta.
    Le 8 juillet, Clément Beaune avait conseillé aux Français « d’éviter l’Espagne et le Portugal », en raison de la très forte hausse des cas de Covid-19 dans ces deux pays. Son message avait ensuite été tempéré par le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a simplement appelé les Français à se faire vacciner avant de traverser les Pyrénées.Mais ses propos ont suscité à la fois inquiétude et désapprobation en Espagne, où le tourisme contribue à hauteur de 13 % au PIB. Les professionnels espagnols du tourisme se sont inquiétés mercredi d’un « coup de frein » sur les réservations après les mises en garde de la France et de l’Allemagne, qui a classé la péninsule ibérique « zone à risque ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#portugal#espagne#sante#zonearisque#test#variant#quarantaine#vaccination#frontiere#tourisme

  • Coronavirus: 3 new imported cases in Hong Kong, including 2 people fully vaccinated against Covid-19 | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3141061/coronavirus-3-new-imported-cases-hong-kong

    Coronavirus: 3 new imported cases in Hong Kong, including 2 people fully vaccinated against Covid-19. The three infections involved a 53-year-old man arriving from Namibia, a 42-year-old woman from Cyprus and a 37-year-old man from Ghana.All were found to have the L452R mutation, which is linked to the more infectious Delta variant.
    The man from Namibia had received two shots of the BioNTech vaccine
    , and the woman had also been vaccinated with two doses of the Russian-made Sputnik V jab. Both received their second shots in April, making them fully vaccinated.The city’s total number of confirmed infections stood at 11,955, with 212 related deaths. On Tuesday, the Centre for Health Protection revealed that an airport porter, whose infection was confirmed on Sunday, was linked to four earlier imported cases from Russia. Health authorities suspected the man, who had spent several hours inside a cargo plane one of the four cases worked on, was infected by an undiagnosed cabin crew member.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#casimporte#vaccination#circulation#chypre#namibie#ghana#variant#frontiere

  • A Madagascar, le secteur du tourisme est laminé par la crise sanitaire
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/13/a-madagascar-le-secteur-du-tourisme-est-lamine-par-la-crise-sanitaire_608817

    A Madagascar, le secteur du tourisme est laminé par la crise sanitaire. La fermeture des frontières, prolongée tous les quinze jours par le gouvernement, prive les opérateurs de toute perspective de rebond.
    Assis dans la salle de son restaurant du quartier d’Isoraka, dans le centre d’Antananarivo, Dominique (un prénom d’emprunt) balaie du regard la rue morne et désertée. Dans une autre vie, ce coin était l’un des plus fréquentés de la ville par les résidents mais aussi par les touristes. « Le paysage a changé, beaucoup d’endroits ont fermé en l’espace d’un an, soupire le restaurateur qui possède aussi un bar et un hôtel dans la capitale malgache et fait travailler en temps normal une cinquantaine de personnes. On a survécu car on avait de la trésorerie, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Depuis l’arrivée du coronavirus il y a presque un an et demi, le secteur touristique subit de plein fouet la crise économique. Les vacanciers ont déserté Madagascar, dont les frontières sont restées fermées quasiment sans interruption depuis le 19 mars 2020. Et, alors que le variant Delta est désormais présent dans plusieurs îles voisines, comme La Réunion et les Seychelles, le conseil des ministres a décidé, le 6 juillet, d’encore différer leur réouverture pour une durée indéterminée.
    Un nouveau coup dur pour l’industrie touristique. Hors crise sanitaire, celle-ci représente environ 7 % du PIB, selon les chiffres 2019 de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), génère 44 000 emplois directs et fait vivre environ 1,5 million de personnes si l’on considère toute la chaîne de valeur. Toutes les petites mains du secteur ont donc elles aussi été impactées.
    Depuis le début de la pandémie, l’Etat n’a versé aucune aide au secteur touristique, pourtant laminé. « Chaque fois qu’on annonce un couvre-feu, des fermetures de régions, le problème grossit… 90 % des travailleurs sont au chômage technique » sur les 44 000 emplois formels, détaille Johann Pless, président de la FHORM, qui chiffre à presque un milliard d’euros les pertes sur toute la branche en seize mois. Pour l’économie insulaire, en particulier le tourisme, la réouverture des frontières est la condition sine qua non d’une reprise. Or, depuis un an et demi, aucune date n’est fixée. Le gouvernement prolonge la fermeture de quinzaine en quinzaine, empêchant les entrepreneurs de se projeter. Dimanche 11 juillet, le premier ministre, Christian Ntsay, a assuré que le gouvernement allait examiner « les moyens pour soutenir le tourisme », sans donner plus de précisions.

    #Covid-19#migrant#migration#madagascar#sante#frontiere#circulation#tourisme#variant#economie

  • Covid-19 : que sait-on du variant Delta (et des autres) ?
    https://theconversation.com/covid-19-que-sait-on-du-variant-delta-et-des-autres-163611

    Comme tous les êtres vivants, le virus SARS-CoV-2 évolue. Au cours de chaque infection sont produits des milliards de nouvelles particules virales. Parmi ces nouveaux virus, certains sont porteurs de mutations.

    Ce processus d’évolution et cette génération de mutants ont été étudiés en détail. On sait aujourd’hui que dans la majorité des cas, ces virus SARS-CoV-2 mutants sont soit non transmis à de nouveaux hôtes, soit « neutres », c’est-à-dire que les infections qu’ils causent sont semblables à celles causées par les virus non mutants (aussi appelé « sauvages » ou « historiques »).

    Mais parfois certains de ces mutants se propagent et prennent le pas sur les virus existants. Les exemples les plus récents ont pour noms variants Alpha, Bêta, Gamma, et maintenant Delta. Ils ont émergé pour la première fois respectivement au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil ou en Inde. Pourquoi ? Que sait-on de leurs propriétés ? Que sait-on de leurs capacités à échapper à la vaccination ?

    #virus #variants #SARS_Cov2 #pandémie #covid19

  • #Delta #Covid #variant: Most fully vaccinated infected people are asymptomatic, WHO says
    https://www.cnbc.com/2021/07/12/most-fully-vaccinated-people-who-get-covid-delta-infections-are-asymptomatic-w

    Some studies have shown that those infected with Covid after vaccination produce much less virus than those who are unvaccinated, reducing the risk of passing the virus to others. WHO officials said that more studies are needed to understand the vaccines’ impact on transmissibility.

  • #Covid: Children’s extremely low risk confirmed by study - BBC News
    https://www.bbc.com/news/health-57766717

    Lead researcher Prof Russell Viner said complex decisions around vaccinating and shielding children required input from many sources - not their work alone.

    But he said if there were adequate vaccines, their research suggested certain groups of children could benefit from receiving Covid jabs.

    He added: “I think from our data, and in my entirely personal opinion, it would be very reasonable to vaccinate a number of groups we have studied, who don’t have a particularly high risk of death, but we do know that their risk of having severe illness and coming to intensive care, while still low, is higher than the general population.”

    He said further vaccine data - expected imminently from other countries, including the US and Israel - should be taken into account when making the decision.

    Dr Elizabeth Whittaker, from the Royal College of Paediatrics and Child Health and Imperial College London, said […] “[a]lthough this data covers up to February 2021, this hasn’t changed recently with the #Delta #variant. We hope this data will be reassuring for children and young people and their families.”

    #enfants #vaccination

  • L’Afrique face au Covid-19 : en Tunisie, « le système de santé s’effondre »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/07/09/l-afrique-face-au-covid-19-en-tunisie-le-systeme-de-sante-s-effondre_6087713

    L’Afrique face au Covid-19 : en Tunisie, « le système de santé s’effondre »

    La situation sanitaire est « catastrophique » en Tunisie, qui enregistre ces dernières semaines un nombre record de contaminations au Covid-19, a annoncé, jeudi 8 juillet, Nissaf Ben Alaya, la porte-parole du ministère de la santé, reconnaissant que « le système sanitaire du pays s’est malheureusement effondré ». Selon Mme Ben Alaya, qui s’exprimait lors d’un entretien accordé à une radio tunisienne, il est désormais difficile de trouver un lit disponible ou d’avoir la quantité nécessaire d’oxygène dans les hôpitaux du pays : « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe [sanitaire] va empirer. »
    Les hôpitaux tunisiens connaissent depuis deux semaines un important afflux de patients durant cette vague de propagation du coronavirus qui atteint des niveaux inédits. Mardi, la Tunisie a enregistré 9 823 cas (dont 134 décès) en une journée, des chiffres jamais atteints depuis mars 2020, alors que le pays voit se propager les variants Alpha et Bêta. Au total ont été recensés 473 229 cas de contamination au Covid-19, dont 15 861 décès, pour environ 12 millions d’habitants. Sur plus 3 millions de personnes inscrites pour se faire vacciner, seulement 608 332 ont reçu les deux doses.
    Face à la situation, la Libye voisine a décidé jeudi de fermer ses frontières et de suspendre les vols avec la Tunisie pour une semaine. Les autorités tunisiennes ont, elles, ordonné le confinement de la population dans six gouvernorats, dont Tunis et sa banlieue, jusqu’au 31 juillet et l’interdiction des déplacements entre régions.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#libye#sante#frontiere#variant#systemesante#vaccination#situationepidémique#confinement#deplacementinterne

  • Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/08/covid-19-clement-beaune-recommande-d-eviter-le-portugal-et-l-espagne-cet-ete

    Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Clément Beaune a justifié sa recommandation en invoquant les risques posés par le variant Delta du Covid-19 dans ces pays.
    Le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a recommandé jeudi 8 juillet aux Français de ne pas se rendre au Portugal et en Espagne pour leurs vacances estivales en raison des risques posés par le variant Delta du coronavirus dans ces pays.
    « Ceux qui n’ont pas encore réservé leurs vacances, évitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations. C’est une recommandation sur laquelle j’insiste », a déclaré sur France 2 Clément Beaune.
    « Nous suivons particulièrement la situation des pays où la flambée est très rapide, le Portugal, l’Espagne, en particulier la Catalogne où nombre de Français se rendent pour faire la fête. Attention, très grande prudence (…). Nous pourrons avoir des mesures renforcées », a-t-il ajouté. Ces recommandations n’ont été confirmées par aucun autre membre du gouvernement. « A ma connaissance, ce matin, je n’ai pas de recommandation à faire », a déclaré sur CNews, jeudi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « Quel que soit le lieu où l’on se rend en vacances, il faut évidemment faire très attention, respecter les gestes barrière, être vigilant », a-t-il insisté.
    Parmi les pays en première ligne du regain de la pandémie de Covid-19 provoqué par le variant Delta, notamment en Europe, le Portugal a vu le nombre de nouveaux cas quotidiens dépasser le seuil des 2 000.Pour freiner les contagions, le gouvernement socialiste a décidé la semaine dernière de réimposer un couvre-feu nocturne dans les 45 municipalités les plus touchées, dont la capitale, Lisbonne, et Porto, deuxième agglomération du pays.Reconnaissant que la situation sanitaire de son pays s’était « aggravée », le ministre des affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a fait valoir que « les inquiétudes d’un Etat ami comme la France » étaient « compréhensibles ». « Il s’agit d’un conseil », a-t-il souligné dans une déclaration à l’agence Lusa, en précisant que les membres de la communauté portugaise de France pouvaient venir rendre visite à leur famille, car ces voyages figurent parmi les déplacements jugés essentiels.
    Contaminations incontrôlables en Espagne
    En Espagne, le système de vaccination assez rigide pourrait être à l’origine d’un rebond de l’épidémie. A la différence d’autres pays européens, qui ont ouvert il y a plusieurs semaines la vaccination aux jeunes adultes et aux adolescents, Madrid a débuté cet hiver sa campagne avec les personnes âgées de plus de 80 ans et est arrivé progressivement à la tranche des 30-39 ans.Mais avec l’arrivée de l’été et des vacances, les fêtes étudiantes dans les bars, les discothèques et les appartements se multiplient, alors même que le port du masque n’est plus obligatoire en plein air. Conséquence inéluctable : le nombre de contaminations est devenu incontrôlable depuis une dizaine de jours dans cette catégorie d’âge. Mardi, l’incidence était ainsi de 717 cas pour 100 000 personnes sur quatorze jours pour les 20-29 ans, soit plus du triple de l’incidence moyenne pour l’ensemble de la population (225).
    Jeudi, Clément Beaune est, par ailleurs, revenu sur la situation sanitaire partout en Europe, invitant les pays de l’Union européenne à la plus grande prudence. « On a vu des moments préoccupants, des stades en Hongrie où il n’y avait plus de jauge (…). Il faut être prudent (…). La pandémie n’est pas finie », a-t-il estimé. « Un pays comme la Grèce, qui avait sans doute fait preuve d’un peu de laxisme ces dernières semaines, a renforcé son dispositif de contrôle à l’entrée, tant mieux », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#espagne#portugal#grece#variant#circulation#frontiere#tourisme#sante#test##vaccination#

  • Why the #delta #variant is causing an explosion of cases among the unvaccinated | PBS NewsHour
    https://www.pbs.org/newshour/health/why-the-delta-variant-is-causing-an-explosion-of-cases-among-the-unvaccinated

    De la nécessité de vacciner massivement beaucoup plus rapidement,

    In counties where COVID rates are currently the highest, there is a direct correlation to the fact that the vast majority of residents are unvaccinated. More than 99 percent of the people who died from COVID-related causes in June were unvaccinated, Dr. Anthony Fauci said on Sunday, and the rise of delta means “we are seeing increased hospitalizations and deaths among unvaccinated individuals,” CDC director Dr. Rochelle Walensky said Thursday.

    [...]

    Data suggest this variant is three times as infectious as the original coronavirus strain, according to Dr. Tom Frieden, former CDC director who founded Resolve to Save Lives. But it remains unclear if this virus is deadlier or leads to more severe illness, said Dr. Yvonne Maldonado, chief of the Division of Pediatric Infectious Diseases at Stanford University School of Medicine. Some data suggest that symptoms associated with a delta variant infection — a runny nose and sore throat — may be slightly different than earlier in the pandemic. For example, the loss of one’s sense of smell is being reported less frequently.

    [...]

    Some estimates suggest that roughly 10 percent of the world’s population is currently immunized. In most countries, health care workers and at-risk populations are still exposed to potential infection, hospitalization and death due to the virus. A scenario health experts fear is that eventually, if transmission continues unfettered in many parts of the world, another variant could emerge that evades the highly effective vaccines we currently have.

    To meet demand, Frieden said companies must share their intellectual property and technical know-how more broadly so that more countries around the globe can have access to vaccines, prevent deaths and reduce the virus’ spread.

    “We need to move much faster than what we’re doing,” he said.

    [...]

    For the coming weeks and months ahead, Frieden warned of a dynamic we’re already seeing: “a tale of two countries — vaccinated and unvaccinated.” #COVID-19 infections will remain low, with occasional upticks, in highly vaccinated places. But in communities where most people remain unvaccinated, Frieden said, “you’re already seeing much higher rates — five, 10, 20 times higher.” He noted that’s lower “compared to the deadly spring,” but that cases are increasing rapidly.

    “What the delta variant does is it shortens the fuse between the beginning of spread and explosive spread,” Frieden said.

    “This variant is like tinder sitting in a dry forest” waiting for a spark among the unvaccinated, said Dr. F. Perry Wilson, an epidemiologist who directs the Clinical and Translational Research Accelerator at the Yale School of Medicine.

    #vaccins #vaccination #variants

  • Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-dans-le-monde-du-portugal-au-canada-les-mesures-de-restrictions-vis

    Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes. Pour séjourner dans un hôtel au Portugal, il faudra désormais fournir une preuve de vaccination ou bien un test négatif. Le Canada, pour sa part, ne rouvrira pas ses frontières aux touristes non vaccinés avant « un bon moment ».
    La situation sanitaire est « catastrophique » en Tunisie, qui enregistre ces dernières semaines un nombre record de contaminations au Covid-19, a annoncé, jeudi, la porte-parole du ministère de la santé, évoquant l’« effondrement » du système sanitaire.

    Selon Mme Ben Alya, il est désormais difficile de trouver un lit disponible ou d’avoir la quantité nécessaire d’oxygène dans les hôpitaux du pays. « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe va empirer », a-t-elle mis en garde.Les hôpitaux tunisiens connaissent depuis deux semaines un important afflux de patients durant cette vague de propagation du Covid-19, qui atteint des niveaux inédits. Mardi, le pays a enregistré 9 823 cas dont 134 décès en une journée, des chiffres jamais atteints depuis mars 2020. Au total, la Tunisie a connu 464 914 cas dont 15 735 décès, pour environ 12 millions d’habitants.
    Malte a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux voyageurs non vaccinés, espérant ainsi juguler une recrudescence des nouveaux cas de Covid-19. « A partir du mercredi 14 juillet, toute personne arrivant à Malte doit présenter un certificat de vaccination reconnu : un certificat maltais, un certificat britannique ou un certificat de l’Union européenne, a annoncé le ministre de la santé, Chris Fearne, au cours d’une conférence de presse. Nous serons le premier pays en Europe à prendre cette mesure. »
    Sur fond de difficultés à enrayer une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus, le Portugal a mis en place, jeudi, des restrictions sanitaires plus strictes pour les touristes, demandant aux vacanciers – qu’ils soient portugais ou étrangers – de présenter un test négatif, une preuve de vaccination contre le Covid-19 ou une preuve de guérison pour pouvoir séjourner dans les hôtels. Les nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur samedi, concernent aussi les autres types d’hébergements provisoires comme Airbnb.
    Le nombre quotidien de nouvelles infections au Portugal a continué de croître ces dernières semaines, atteignant des niveaux recensés pour la dernière fois en février, période lors de laquelle le pays faisait face à la pire flambée épidémique au monde et avait imposé un confinement strict. Près de 90 % des nouvelles contaminations sont dues au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde, et considéré comme plus contagieux que la souche originelle du coronavirus.Un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison seront aussi demandés le week-end à l’entrée des restaurants, pour le service en salle, dans 60 municipalités à haut risque dont la capitale, Lisbonne, et Porto.
    Le Canada a commencé à assouplir les restrictions de voyage pour ses citoyens, mais le premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé, jeudi, que les voyageurs étrangers non vaccinés ne seront pas autorisés à rentrer au pays avant « un bon moment ».« Je peux vous dire maintenant que ça ne sera pas en vigueur avant longtemps », a répondu Justin Trudeau à une question de la presse. « Nous devons continuer à nous assurer de la sécurité des Canadiens et que les sacrifices de tant de gens dans les derniers mois n’aient pas été faits pour rien », a-t-il dit.

    #Covid-19#migration#migrant#malte#canada#portugal#espagne#sante#frontiere#circulation#test#vacination#variant#restrictionsanitaire

  • Mass infection is not an option : we must do more to protect our young https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01589-0/fulltext

    Editorial d’un groupe de scientifiques britanniques qui s’oppose à l’incroyable décision du gouvernement du #Royaume-Uni

    Parmi 5 raisons,

    […] preliminary modelling data suggest the government’s strategy provides fertile ground for the emergence of vaccine-resistant #variants. This would place all at risk, including those already vaccinated, within the UK and globally.

    #covid-19 #SARS-CoV-2

  • #COVID-19 aux #États-Unis | Les cas de nouveau en hausse, le #variant Delta dominant | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-07-07/covid-19-aux-etats-unis/les-cas-de-nouveau-en-hausse-le-variant-delta-dominant.php

    La pandémie aura désormais « deux visages différents » aux États-Unis, a dit à l’AFP Amesh Adalja, du centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire. Elle restera « un problème dans les endroits avec un grand nombre de personnes non vaccinées », mais ailleurs, « elle sera davantage traitée comme un virus respiratoire ordinaire ».

    Ainsi, dans les endroits avec de forts taux de vaccination, on constatera selon lui de plus en plus une « dissociation » entre le nombre de cas de COVID-19, et des courbes d’hospitalisations et de décès en baisse.

  • #Covid-19 : au #Royaume-Uni, la flambée des cas ne s’accompagne pas d’une hausse des hospitalisations
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/02/covid-19-au-royaume-uni-la-flambee-des-cas-ne-s-accompagne-pas-d-une-hausse-

    L’explication se trouve du côté de l’efficacité de la campagne de #vaccination menée outre-Manche puisque « moins d’une personne sur dix acceptées à l’hôpital à cause du variant Delta a reçu deux doses de #vaccin », se félicite le ministère de la santé britannique. Début juillet, 84 % des adultes britanniques ont reçu au moins une dose et 63 % deux doses de vaccin – un tiers avec le vaccin de Pfizer et deux tiers avec celui d’AstraZeneca.

    Cette constatation britannique est confirmée par l’Agence européenne du médicament (AEM). Son responsable de la stratégie vaccinale, Marco Cavaleri, a affirmé, jeudi 1er juillet, que les « données émergentes provenant de preuves concrètes montrent que deux doses de vaccin protègent contre le #variant Delta » avec « les quatre vaccins approuvés dans l’Union européenne ».