• « Le Minotaure planétaire » de Yanis Varoufakis passe le test de la page 99 - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-minotaure-planetaire-de-yanis-varoufakis-passe-le-test-de-la-page-99_165

    Le livre


    Le Minotaure planétaire c’est avant tout une référence à une date-clé dans l’économie mondiale pour Yanis Varoufakis : 1971. Après les accords de Bretton Woods en 1944 définissant un nouvel ordre mondial au sortir de la guerre, et le plan de relance de George Marshall en 1947, Washington tape encore un grand coup en 1971 en abandonnant « l’étalon-or », la convertabilité du dollar en or.

    Une rupture dans l’ordre mondial et une nouvelle période qui s’ouvre à laquelle Varoufakis donne le nom de « Minotaure planétaire ». « Un ogre à la fois tuteur et cannibale de l’économie mondiale portant en lui sa propre destruction, le Minotaure planétaire tombera sous les coups de la nouvelle déréglementation bancaire aux Etats-Unis et de la cupidité redoublée de la finance internationale, provoquant le Krach de 2008 ».

    #Varoufakis #Grèce

  • « V pour Varoufakis » : la vidéo allemande de heavy metal sur le plan de sauvetage grec — RT en Français
    http://francais.rt.com/lemonde/747-v-pour-varoufakis-video
    –26 févr. 2015
    https://www.youtube.com/watch?v=Afl9WFGJE0M#t=228

    Alors que le ministre grec des Finances affronte l’UE et son homologue allemand sur la dette qu’Athènes doit rembourser à la troïka des créanciers internationaux, une émission allemande a composé une ode heavy metal au ministre grec.

    « Il est le fils perdu de Zeus avec un cœur de pierre ! » … « Son corps appelle au sexe »… « Sa veste en cuir est faite des peaux de chiots de bergers allemands » « Il ne négocie pas, il botte les fesses ». Voici les paroles du tube « V pour Varoufakis » qui fait sensation sur la toile. La vidéo a été vue par près de 6 300 personnes en quatre heures sur YouTube.
    La vidéo, imaginée par Now Magazine Royale, énumère, avec fierté et un ton carrément moqueur, les prouesses des Allemands – positives (comme l’économie, les grands réserves d’or etc) et négatives (comme avoir commencé deux Guerres mondiales et les avoir « presque » gagnées).

    #Varoufakis #Grèce #satire

  • Le sort de la Grèce : entre les mains d’Angela Merkel ?
    Par Shawn Tully. Article paru dans Fortune, le 20 février 2015 : Greece’s fate : In Angela Merkel’s hands ? [traduction : JFG-QuestionsCritiques].
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/230215/le-sort-de-la-grece-entre-les-mains-d-angela-merkel

    L’économiste James Galbraith a récemment passé une semaine avec le ministre des finances grec Yanis Varoufakis. Il partage avec le magazine Fortune ce qu’il a appris en observant de l’intérieur la crise fiscale de cette nation.

    (...)
    Le 18 février, Varoufakis a présenté une demande officielle à l’Eurogroupe pour une extension de l’accord de prêt accordé à la Grèce. Une fois encore, les réponses divergentes ont laissé Galbraith perplexe.

    « Jean-Claude Juncker [le président de la commission] a dit que c’était un bon début », dit Galbraith. Il fait également remarquer que le vice-Chancelier allemand, Sigmar Gabriel, a dit que la lettre demandant l’extension du prêt était un « point de départ » pour négocier. Mais Schaüble a contredit Gabriel, rejetant la demande comme n’étant « pas une position substantielle ».

    « Je n’en croyais pas mes yeux », dit Galbraith. « C’est l’Allemagne, le gouvernement le plus puissant d’Europe ! ».

    Pour Galbraith, Les divisions en Allemagne, et entre les nations elles-mêmes, ont clairement montré que les dirigeants européens sont de piètres négociateurs. « Ils ont commis l’erreur de montrer à Yanis qu’ils jouent un jeu très dur, mais qu’ils ne jouent pas très bien, en ce qui concerne les aptitudes politiques de base ». Il rejète l’idée selon laquelle la position grecque est confuse. « Je pense que les Européens veulent prétendre qu’ils s’y perdent, mais c’est dans leur esprit que se trouve la confusion, pas dans la position grecque ».

    Pour Varoufakis et Galbraith, la politique mesquine l’emporte sur la saine économie. « Les acteurs institutionnels – le FMI, l’UE et la BCE – ont été constructifs », dit Galbraith. « Mais les créanciers, les acteurs actifs, sont les ministres des finances, et ils sont divisés et hostiles ».

    Le camp qui s’oppose fermement à un compromis comprend l’Espagne, le Portugal et la Finlande. « Leurs dirigeants vont bientôt être confrontés à des élections où l’opposition monte », dit Galbraith. « Ils sont terrifiés à l’idées que leurs opposants puissent être encouragés par la position grecque ». Par conséquent, rester au pouvoir à plus d’importance pour eux que sauver la zone euro.

    #Varoufakis #Grèce #Galbraith

  • Yanis Varoufakis: How I became an erratic Marxist | News | The Guardian
    http://www.theguardian.com/news/2015/feb/18/yanis-varoufakis-how-i-became-an-erratic-marxist

    Yet my aim here is to offer a window into my view of a repugnant European capitalism whose implosion, despite its many ills, should be avoided at all costs. It is a confession intended to convince radicals that we have a contradictory mission: to arrest the freefall of European capitalism in order to buy the time we need to formulate its alternative.

    • “The lesson Thatcher taught me about the capacity of a long‑lasting recession to undermine progressive politics, is one that I carry with me into today’s European crisis. It is, indeed, the most important determinant of my stance in relation to the crisis. It is the reason I am happy to confess to the sin I am accused of by some of my critics on the left: the sin of choosing not to propose radical political programs that seek to exploit the crisis as an opportunity to overthrow European capitalism, to dismantle the awful eurozone, and to undermine the European Union of the cartels and the bankrupt bankers.

      Yes, I would love to put forward such a radical agenda. But, no, I am not prepared to commit the same error twice. What good did we achieve in Britain in the early 1980s by promoting an agenda of socialist change that British society scorned while falling headlong into Thatcher’s neoliberal trap? Precisely none. What good will it do today to call for a dismantling of the eurozone, of the European Union itself, when European capitalism is doing its utmost to undermine the eurozone, the European Union, indeed itself?

      A Greek or a Portuguese or an Italian exit from the eurozone would soon lead to a fragmentation of European capitalism, yielding a seriously recessionary surplus region east of the Rhine and north of the Alps, while the rest of Europe is would be in the grip of vicious stagflation. Who do you think would benefit from this development? A progressive left, that will rise Phoenix-like from the ashes of Europe’s public institutions? Or the Golden Dawn Nazis, the assorted neofascists, the xenophobes and the spivs? I have absolutely no doubt as to which of the two will do best from a disintegration of the eurozone.

      I, for one, am not prepared to blow fresh wind into the sails of this postmodern version of the 1930s. If this means that it is we, the suitably erratic Marxists, who must try to save European capitalism from itself, so be it. Not out of love for European capitalism, for the eurozone, for Brussels, or for the European Central Bank, but just because we want to minimise the unnecessary human toll from this crisis.”

    • “My final confession is of a highly personal nature: I know that I run the risk of, surreptitiously, lessening the sadness from ditching any hope of replacing capitalism in my lifetime by indulging a feeling of having become agreeable to the circles of polite society. The sense of self-satisfaction from being feted by the high and mighty did begin, on occasion, to creep up on me. And what a non-radical, ugly, corruptive and corrosive sense it was.

      My personal nadir came at an airport. Some moneyed outfit had invited me to give a keynote speech on the European crisis and had forked out the ludicrous sum necessary to buy me a first-class ticket. On my way back home, tired and with several flights under my belt, I was making my way past the long queue of economy passengers, to get to my gate. Suddenly I noticed, with horror, how easy it was for my mind to be infected with the sense that I was entitled to bypass the hoi polloi. I realised how readily I could forget that which my leftwing mind had always known: that nothing succeeds in reproducing itself better than a false sense of entitlement. Forging alliances with reactionary forces, as I think we should do to stabilise Europe today, brings us up against the risk of becoming co-opted, of shedding our radicalism through the warm glow of having “arrived” in the corridors of power.”

  • V pour Varoufakis : parce qu’une autre spéculation est possible
    http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-feher/150215/v-pour-varoufakis-parce-quune-autre-speculation-est-possible

    Quelle que soit l’issue de la confrontation entre le gouvernement grec et les institutions européennes, elle aura au moins permis de dessiner le profil d’une gauche adéquate aux enjeux du capitalisme financiarisé. En la personne de Yanis Varoufakis, le ministre des finances du gouvernement d’Alexis Tsipras, ce profil a même trouvé son premier nom propre. Car jusqu’ici, l’électorat de gauche n’a eu le choix qu’entre deux options : des partis socialistes qui, pour paraître modernes, épousent, plus ou moins hardiment, tous les mots d’ordres néolibéraux, et des formations demeurées fidèles à leurs idéaux d’antan, mais qui, pour leur redonner vie, attendent, plus ou moins patiemment, l’improbable retour du monde fordiste.

    #financiarisation #dette #spéculation #post-fordisme #Varoufakis

  • Bill Black: The #BBC Dismisses a Real Greek Economist as a Sexy “#Ideologue
    http://www.nakedcapitalism.com/2015/02/bill-black-bbc-dismisses-real-greek-economist-sexy-ideologue.html

    In its web version, the BBC “News” has you click on a tease titled “Yanis Varoufakis, charismatic ideologue” to access a story dated February 13, 2015 entitled “Profile: Yanis #Varoufakis, Greek bailout foe.” http://www.bbc.com/news/world-europe-31452402
    Neither the tease nor the title make any sense. Varoufakis is the Greek finance minister. Except, of course, we’re reading this in the BBC, so the description actually reads “Greece’s left-wing Finance Minister Yanis Varoufakis.” Funny, the BBC never describes the head of the ECB as “the ultra-right-wing” economist Mario Draghi or Jeroen Dijsselloem, the Dutch Finance Minister and troika hit man as the “ultra-ultra-right-wing” non-economist.

    The BBC “profile” is not unremittingly hostile to Varoufakis – it simply refuses to take him seriously. Varoufakis is a highly competent academic economist. His policy views have proven correct, as even the BBC (back-handedly) concedes by calling him Greece’s “Cassandra.” So why does the BBC treat Varoufakis as a sexy leftist and Dijsselboem as the respected spokesperson for the troika even though Dijsselboem is a fanatic ideologue who has caused massive human misery because of the intersection of his inflexible ideology and economic incompetence?

    Varoufakis’ views on the self-destructive nature of austerity as a response to the Great Recession are mainstream economic views. He certainly is a leftist, but his policy views arise from different ideological traditions most people would find antagonistic. That makes him a non-ideologue as the term is defined. The troika, by contrast, is led entirely by ideologues. The primary difference is that they are exceptionally bad economists and exceptionally indifferent to the human misery they inflict on the workers of the periphery that they despise and ridicule. The BBC, the New York Times, and the Wall Street Journal will never write a “profile” of the troika’s leadership that makes any of these points. The BBC profile is another example of what I call “revealed biases.” “Journalists” and media organs routinely reveal and betray their biases – biases that they hotly deny but rarely escape.

  • « La Grèce peut forcer l’Europe à changer »
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20150120trib9ab84d48e/la-grece-peut-forcer-l-europe-a-changer.html

    Le Parti socialiste français a une lourde responsabilité dans la façon dont la zone euro s’est structurée. Il y a, depuis le début des années 1990, la volonté du PS de capturer la Bundesbank pour permettre à la France d’être riche au-delà de ses propres limites. Cette volonté - qui prend ses racines dans la première proposition d’union monétaire qui date de 1964 - a mené à une « danse de la mort » entre Paris et Francfort et qui a fait du PS le complice de tous les développements de la zone euro. En réalité, la France est en guerre avec l’Allemagne, et cela conduit à une véritable vassalisation de la France, à la création de ce que j’appelle un « Vichy post-moderne. » Et le seul à profiter de cette situation, c’est le Front National...

    #Grèce #Varoufakis #BCE #dette #Vichy

  • Bon j’y comprends goutte... for the reccord disons... si quelqu’un a un avis aussi...

    Meet the new Greek government | Open Europe
    http://openeurope.org.uk/blog/meet-the-new-greek-government

    [C’est #Varoufakis, le ministre des finances grec qui parle :]

    We owe our European partners €280bn. Fine: we will issue new bonds worth this amount, with exactly the same repayment schedule that we had agreed – but linked to nominal, not real, GDP growth. The IMF and the ECB claim that our nominal GDP will grow by 7% per year for the next 20 years. If this is the case, we will pay back the money they lent us. But if nominal GDP grows by between 5% and 7%, we will pay back a third of the money we committed to repay. And if [it grows] by less than 5%, we won’t pay anything back that year. In 2038, these bonds will expire. We will have repaid what we could. What we couldn’t repay, we wouldn’t. It is about making debt repayments conditional on progress in the real economy.

    El Mundo: “Si Grecia no crece, un gobierno de SYRIZA no pagará la deuda” (21 January 2015)

  • SYRIZA : « Nous allons détruire de système oligarchique grec »
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/240115/syriza-nous-allons-detruire-de-systeme-oligarchique-grec

    Yanis Varoufakis , donné comme nouveau ministre des Finances de Syriza, est interviewé à Athènes par Paul Mason de Channel4(23 janvier 2015). (Transcription et traduction : JFG-QuestionsCritiques).

    Voir la vidéo sur le site de Channel 4 : ICI : http://www.channel4.com/news/we-are-going-to-destroy-the-greek-oligarchy-system

    Aujourd’hui, Yanis Varoufakis est professeur d’économie ; à partir de lundi prochain il pourrait être le ministre des Finances de Syriza. L’auteur du « Minotaure planétaire » et de la « Modeste proposition pour résoudre la crise de l’euro » répond aux questions de Paul Mason, chef de la rubrique économie de Channel 4, la grande chaîne de télévision indépendante britannique.

    Paul Mason : Que ferait un gouvernement Syriza dans les 100 premiers jours ?

    Yanis Varoufakis : Trois mesures. Premièrement, nous devons nous occuper de la crise humanitaire. Il est grotesque qu’en 2015, nous ayons des gens qui avaient un travail, une maison – certains avaient une boutique, il y a encore quelques années – et qui dorment dans la rue, le ventre vide. Il est inacceptable que des écoliers fassent leurs devoirs à la lueur d’une bougie parce que l’électricité a été coupée du fait que l’Etat a été mal inspiré de décider de taxer la propriété à travers les factures d’électricité. Ce sont des choses qui coûtent très peu d’argent et qui ont un impact symbolique, social et moral majeur. C’est l’une des trois pièces [de notre politique]. La deuxième chose que nous devons faire dans ce pays est de le réformer. Réformer en profondeur et réformer d’une façon qui s’attaque à ce que l’on appelle le « triangle criminel ». En Grèce, le triangle criminel [ou « triangle des combines » – NdT] comprend la partie achats de l’Etat, où vous avez des fournisseurs de l’Etat à la recherche de profits indus qui lui font payer des fortunes – par exemple, une autoroute grecque coûte trois fois plus cher à construire qu’une autoroute française, ce qui est inacceptable. Deuxièmement, la deuxième partie du triangle est formée des banquiers sans scrupules qui extorquent le maximum d’argent. Et troisièmement, les mass media qui sont tout le temps en faillite. Il faut donc se poser les bonnes questions, comme se demander comment ils parviennent à joindre les deux bouts quand ils n’ont jamais montré le moindre bénéfice.

    PM : On pourrait presque entendre les centristes européens s’écrier, « il y a là un parti de gauche qui touche à la liberté d’expression ! »

    YF : C’est le contraire. Nous sommes absolument attachés à la liberté d’expression, et la liberté d’expression en Grèce a été compromise par cette alliance contre nature entre des banquiers sans scrupules, des promoteurs et des propriétaires de médias qui deviennent la voix de ceux qui veulent parasiter les efforts productifs de tous les autres et vivre à leurs crochets.(...)