L’ère de Léon XIV - Quoi qu’il en coûte
via ▻https://diasp.eu/p/17616808
▻https://teresitadussartgmailcom.substack.com/p/lere-de-louis-xiv
L’ère de Léon XIV - Quoi qu’il en coûte
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C’est un poulain de François. Mais en même temps, il est beaucoup plus intellectuel, plus articulé, que son prédécesseur, sans être un théologien à la façon de Benoit XVI. Il parle cinq langues : anglais, français, espagnol, italien, latin. Ses années en Amérique Latine apporteront certainement une empreinte, dans la continuité de François, mais probablement, sans les disruptions sociétales de ce dernier, sur les questions d’idéologie de genre et d’autres mesures rupturistes. Tel que l’ordination de femmes. Sa première apparition au balcon du #Vatican, revêtu de tout l’apparat papal, dont la croix en or, donne à penser qu’il ne cédera pas à l’hubris de l’humilité stridente de François et sera plus respectueux des traditions.
Sur le plan politique, le fait de nommer un Pape américain, crée une situation au regard des conflits en cours. En particulier sur le génocide à Gaza. C’est aussi un défi au regard des Eglises #évangéliques américaines. Il aurait répondu le 3 février 2025 à J.D. Vance, lequel affirmait que Jésus commande de hiérarchiser l’amour des autres, du plus proche au plus lointain. J.D. Vance est un converti au #catholicisme. Mais sa souche est celle des imprécations évangélistes. Ceci aurait créé une première friction avec le vice-président de Trump avant même que le nouveau pape soit nommé. “J.D. Vance se trompe. Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres “ répond #Prévost, en rappelant la nature “universelle et inconditionnelle de l’amour pour les autres.’ Très différent de l’amour tribal proposé par d’autres cultes.
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Mort du pape François : un pontificat marqué par un long combat en faveur des migrants
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/22/mort-du-pape-francois-un-pontificat-marque-par-un-long-combat-en-faveur-des-
Le long combat du pape François pour défendre les migrants
Par Julia Pascual
C’est à Lampedusa, confetti italien de 20 kilomètres carrés en mer Méditerranée, que le pape François, mort lundi 21 avril à l’âge de 88 ans, avait effectué, le 8 juillet 2013, le premier voyage de son pontificat. Et c’est depuis cette île proche des côtes tunisiennes, assimilée à une porte de l’Europe, qu’il avait fustigé « l’indifférence » du monde au sort des migrants lors d’une messe suivie par plus de 10 000 personnes dans le petit stade de l’île.
« Dans ce monde de la mondialisation, nous sommes tombés dans la mondialisation de l’indifférence », avait-il lancé, évoquant « des immigrés morts en mer, sur ces bateaux qui, au lieu d’être un chemin de l’espérance, ont été une route vers la mort ». « Ne permettons pas que la “mare nostrum” ne se transforme en une désolante “mare mortum” », avait encore déclaré François. Depuis 2014, près de 32 000 personnes ont disparu en essayant de rejoindre le continent européen par la mer.
« Ensemble, en tant qu’une unique famille humaine, nous sommes tous des migrants », considérait encore ce fils et petit-fils de migrants arrivés du Piémont en Argentine en 1929. « Au fil des ans, il a constamment plaidé pour un accueil digne et humain des migrants, condamnant fermement les politiques de rejet et qualifiant même de “péché grave” les tentatives systématiques de repousser les migrants », rappelait Marcela Villalobos Cid, coordinatrice pastorale de réseaux au sein de la Conférence des évêques de France, dans un texte paru en février.
L’Argentin a martelé son message d’ouverture aux exilés, plaçant la question migratoire au cœur de son « programme pontifical » et multipliant les gestes symboliques. En 2016 et en 2021, il s’est rendu sur l’île grecque de Lesbos, autre porte d’entrée vers le continent et théâtre de nombreux naufrages. La première fois, après avoir prôné la solidarité, il était reparti avec, dans son avion, douze réfugiés syriens qui avaient bénéficié de couloirs humanitaires grâce à la communauté laïque Sant’Egidio.
En 2016, il s’était également déplacé à Ciudad Juarez, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis − en février, il s’était encore attiré les foudres de la Maison Blanche en condamnant, dans une lettre adressée aux évêques américains, les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump −, et, en septembre 2023, lors de sa venue à Marseille en clôture des Rencontres méditerranéennes, il avait dénoncé le « fanatisme de l’indifférence » face aux naufrages, remerciant les humanitaires qui sauvent des vies en mer, condamnant les politiques prompts à les en empêcher.
« Ceux qui risquent leur vie en mer n’envahissent pas, ils cherchent un accueil », avait-il encore affirmé, ramenant la migration à un simple « fait de société ». Dans la troisième encyclique de son pontificat, Fratelli tutti, parue en octobre 2020, le pontife argentin était longuement revenu sur le traitement réservé aux migrants, marqué par le repli sur soi et le manque de fraternité. Il avait alors dénoncé les chrétiens qui considèrent que les migrants sont « dotés de moins d’humanité », faisant « prévaloir certaines préférences politiques sur les convictions profondes de leur foi : la dignité inaliénable de chaque personne indépendamment de son origine, de sa couleur ou de sa religion ». Il y affirmait qu’« une ouverture saine ne porte jamais atteinte à l’identité », car « une culture vivante ne copie pas ou ne reçoit pas simplement, mais intègre les nouveautés à sa façon ».
Des positions qui n’ont pas manqué de froisser une partie des catholiques. « S’il y a un domaine où le discours du pape dérange plus que tout autre, c’est probablement celui de l’immigration où l’Eglise est souvent restée confinée au registre de l’assistance et de la charité », écrivait le politologue Vincent Geisser dans la revue trimestrielle Migrations société en 2017 (« François, pape des migrants ? »). Il considère que François voit dans le migrant « l’incarnation par excellence de la figure du pauvre ».
« Il a toujours regardé le monde par le bas, à partir des plus pauvres », corrobore Valérie Régnier, vice-présidente de Sant’Egidio, qui a développé son programme de couloirs humanitaires à partir de l’homélie de Lampedusa. Depuis sa mise en place en 2016, plus de 8 000 réfugiés ont été accueillis, à travers des voies légales, en Italie, en France et en Belgique.
« Quand le pape a dénoncé la mondialisation de l’indifférence, il nous a encouragés à réfléchir face à une culture du repli, du rejet des autres », retrace Mme Régnier. « C’est une boussole dans nos actions, abonde le président du Secours catholique, Didier Duriez. Nous prônons un accueil inconditionnel depuis 1946 et nous recevons beaucoup de migrants dans nos 80 accueils de jour, dont celui de Calais. Donc, quand le pape rappelle ce devoir d’accueil, c’est important. »
#Covid-19#migrant#migration#vatican#pape#mondialisation#droit#sante#protection
Le pape François critique la politique migratoire de l’administration Trump
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/14/le-pape-francois-critique-la-politique-migratoire-de-l-administration-trump_
Le pape François critique la politique migratoire de l’administration Trump
Par Sarah Belouezzane
L’atmosphère déjà tendue entre une partie de la hiérarchie de l’Eglise catholique américaine et l’administration de Donald Trump ne risque pas de s’apaiser de sitôt. En cause, un désaccord majeur sur le traitement réservé aux migrants sans papiers, que les évêques catholiques entendent défendre contre la politique d’expulsion massive annoncée par le 47e président américain dès sa prise de fonctions. Mardi 11 février, le pape François lui-même s’est lancé dans la controverse en rendant publique une lettre adressée aux évêques américains.
Dans cette missive, le pape argentin, qui n’a eu de cesse de soutenir les migrants et les réfugiés durant son pontificat, critique les mesures prises par Donald Trump à leur égard et les interventions de son vice-président, le catholique J. D. Vance. Il qualifie la situation des migrants aux Etats-Unis de « crise majeure » qui, selon lui, « finira mal ».S’il reconnaît le droit à une nation « de se défendre » et de « protéger ses communautés », le chef de l’Eglise catholique estime que « le fait d’expulser des personnes qui, dans de nombreux cas, ont quitté leur pays pour des raisons d’extrême pauvreté, d’insécurité, d’exploitation, de persécution ou de grave détérioration de l’environnement » porte atteinte « à la dignité de nombreux hommes et femmes, et de familles entières ». Jésus-Christ, lui-même, rappelle-t-il, a connu « l’expérience difficile d’être expulsé de son propre pays en raison d’un risque imminent pour sa vie [et celle] d’avoir à se réfugier dans une société et une culture étrangères à la sienne ».
Pour François, la politique migratoire de l’administration Trump n’est pas seulement nocive pour les sans-papiers. Un « authentique Etat de droit », écrit-il, se vérifie « précisément » dans le traitement « digne que méritent toutes les personnes, en particulier les plus pauvres et les plus marginalisées ». Sans jamais citer le nom du vice-président, le pape lui répond cependant sur un point précis. J.D. Vance a invoqué « l’ordo amoris » (« l’ordre de la charité »), un concept de la théologie morale chrétienne antique et médiévale selon lequel, a déclaré le républicain, « la compassion de chacun » doit se diriger d’abord vers « la famille et les concitoyens », les personnes plus éloignées passant après. « Cherchez sur Google ! », avait-il recommandé sur X. « Le vrai ordo amoris qu’il faut promouvoir est celui que nous découvrons en méditant constamment la parabole du bon Samaritain, c’est-à-dire en méditant l’amour qui construit une fraternité ouverte à tous, sans exception », répond le pape dans sa lettre aux évêques américains.
L’administration Trump n’a pas tardé à réagir par la voix de Tom Homan, son responsable (catholique) de la politique de l’immigration, surnommé par Donald Trump le « tsar des frontières ». « Je voudrais que [le pape François] se concentre sur l’Eglise catholique et qu’il nous laisse nous occuper des frontières, a-t-il déclaré. Il veut nous attaquer parce que nous sécurisons notre frontière ? Le Vatican n’a-t-il pas un mur autour de lui ? » Les détracteurs américains du pape rappellent, en outre, que la cité léonine a émis, en décembre 2024, un décret punissant d’un à quatre ans de prison toute personne qui entrerait illégalement sur son territoire, sans se soumettre aux contrôles de sécurité obligatoires
#Covid-19#migrant#migration#etatsunis#vatican#politiquemigratoire#frontiere#expulsion#droit#sante
Dès fin mars l’on pourra déguster la « glace du Jubilé » au vatican Raphaël Zbinden - cath.ch/newsf _
On ne connaît pas encore sa saveur, mais juste son nom : « Alléluia » sera la glace européenne de l’année 2025, une démarche conjointe à l’Année sainte de l’Église catholique. Elle sera mise en vente le 24 mars prochain, à l’occasion de la « Journée des glaces » (le seul aliment auquel le Parlement européen consacre une journée depuis 2012).
Dès le 23 mars, une grande dégustation de glace « Alléluia » aura lieu près de la basilique Saint-Pierre, sponsorisée par le Vatican et le ministère italien de l’Agriculture et de l’Alimentation. La manifestation sera accompagnée d’une collecte de fonds caritative sur la Piazza Pio XII, près de Saint-Pierre, rapporte le site tuttopromo.com.
La recette « d’Alléluia » sera déterminée au terme du concours dans le cadre du salon SIGEP, qui se déroule chaque année à Rimini, en 2025 du 18 au 22 janvier. L’événement compte parmi les plus importants salons internationaux dans les domaines de la glace artisanale, de la pâtisserie, de la boulangerie, du chocolat et du café.
À partir du 24 mars, la « glace de l’espérance » sera proposée dans toutes les ‘gelaterias’ européennes qui participent à cette journée d’action.
#glace #vatican #Alimentation #Europe #religion
Source : ▻https://www.cath.ch/newsf/des-fin-mars-lon-pourra-deguster-la-glace-du-jubile
Jubilé 2025
▻https://www.iubilaeum2025.va/fr.html
Allez, vous pouvez racheter vos péchés, c’est comme un black friday pour assassins mais pendant toute une année et seulent au Vatican. Attentention, ce n’est pas pour les pauvres.
Le Jubilé commence ...
Calendrier des événements
24 décembre 2024
Ouverture Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre
24 - 26 janvier 2025
Jubilé du Monde de la Communication
8 - 9 février 2025
Jubilé des Forces Armées, de la Police et des Agents de Sécurité
Ils en ont sacrément besoin.
Les autres n’ont que le Dictionnaire du diable pour se débarrasser de leurs remords .
▻https://seenthis.net/messages/1087725
Par exemple :
FORMA PAUPERIS. [Latin] In the character of a poor person—a method by which a litigant without money for lawyers is considerately permitted to lose his case.
▻https://en.m.wikipedia.org/wiki/In_forma_pauperis
In the United States, the IFP designation is given by both state and federal courts to someone who is without the funds to pursue the normal costs of a lawsuit or a criminal defense. The status is usually granted by a judge without a hearing, and it entitles the person to a waiver of normal costs, and sometimes in criminal cases the appointment of counsel. While court-imposed costs such as filing fees are waived, the litigant is still responsible for other costs incurred in bringing the action such as deposition[citation needed] and witness fees. However, in federal court, a pauper can obtain free service of process through the United States Marshal’s Service.
Conclusion : sans fric tu perds, pour toi les portes du ciel et les portes de prison resteront fermées. On s’en serait douté. Il fallait en parler car il y a toujours un milliard de pauvres âmes qui croient au dieux catholique. Va savoir pourquoi.
Plus efficace : Jubilee de Derek Jarman
▻https://www.youtube.com/watch?v=SpgzXMZbeBE
#tourisme #religion #catholicisme #Vatican #Rome #acab #droit #USA #pauvreté
How the Vatican helped legitimise the autocracy in #Azerbaijan
▻https://irpimedia.irpi.eu/en-how-the-vatican-helped-legitimize-the-autocracy-in-azerbaijanen
Relations with Baku are emblematic of how the Holy See is trying to gain credit in the Caucasus as a peace mediator. With some privileged relations L’articolo How the Vatican helped legitimise the autocracy in Azerbaijan proviene da IrpiMedia.
Come il #Vaticano ha contribuito a legittimare l’autocrazia degli Aliyev
▻https://irpimedia.irpi.eu/thebakuconnection-vaticano-relazioni-azerbaijan-aliyev
Le relazioni con Baku sono emblematiche di come la Santa Sede stia cercando di accreditarsi in Oriente come interlocutore per la pace. Con qualche relazione privilegiata L’articolo Come il Vaticano ha contribuito a legittimare l’autocrazia degli Aliyev proviene da IrpiMedia.
#religion #religieux Cologne : des membres de l’archidiocèse tentent de voir des sites pornos Bernard Hallet - cath.ch
Le cardinal Rainer Maria Voelki, l’archevêque de Cologne, a confirmé que des membres du clergé et du personnel avaient tenté de consulter des sites à caractère pornographique à partir de leurs ordinateurs professionnels. Un membre du clergé de haut rang figure parmi les personnes identifiées.
L’archevêché a déclaré que les informations mentionnées dans la presse allemande avaient été recueillies lors d’un contrôle de la capacité de sa sécurité informatique à bloquer l’accès à des sites qui « présentent un risque (violence, pornographie, drogue, etc.) ». Environ 1’000 tentatives de consultation de sites à accès restreint ont été enregistrées. La majorité des activités suspectes concernaient des sites pornographiques, rapporte le Kölner Stadt-Anzeiger, le 18 août.
« J’ai été déçu d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques à l’aide d’ordinateurs que l’archevêché a mis à leur disposition pour leur service », a déclaré le cardinal Rainer Maria Woelki. L’archevêque a déclaré qu’il avait ordonné l’ouverture d’une enquête qui viserait à traiter les cas concernés. « Il est important pour moi que tout le monde ne soit pas placé sous le coup d’un soupçon général. Nous avons un grand nombre de collaborateurs engagés et fiables. »
Le site Katholisch.de a indiqué que, parmi les 15 personnes identifiées, les procureurs enquêtaient sur un laïc soupçonné de posséder des « contenus criminels ». L’archidiocèse a déclaré qu’il coopérait « pleinement avec les autorités de l’État » et que la personne concernée n’était « plus active » au sein de l’institution.
Cette affaire fait suite à une série de scandales qui ont éclaboussé le plus grand archidiocèse d’Allemagne, qui compte plus de deux millions de membres. Un rapport publié en 2021 avait révélé qu’il y avait eu plus de 200 abuseurs et plus de 300 victimes – pour la plupart âgées de moins de 14 ans – entre 1975 et 2018 dans la région de l’archevêché de Cologne.
L’année dernière, le cardinal Woelki a présenté sa démission au pape. Rome n’a pas encore pris la décision de l’accepter ou non. (cath.ch/ksa/kath.de/bh)
Le cardinal Rainer Woelki s’est dit « déçu » d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques | © www.erzbistum-koeln.de
#internet #hypocrisie #surveillance #réalité #prêtres s’informer sur la #violence la #pornographie la #drogue
Source : ▻https://www.cath.ch/newsf/cologne-des-membres-de-larchidiocese-ont-tente-de-voir-des-sites-pornos
Le Vatican, nid d’espions ? Raphaël Zbinden - cath.ch
Le « procès Becciu », dont la dernière phase doit se dérouler fin août 2023 au Vatican, se veut la vitrine du « grand nettoyage » de l’administration du petit Etat. La procédure a toutefois révélé une véritable « culture de l’espionnage », dont le solide ancrage au sein de la Curie apparaît problématique.
« Je l’ai fait, et je le referais si nécessaire ». La phrase lancée en mars 2023 lors du procès dit « de l’immeuble de Londres » par l’actuel substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, Mgr Edgar Pena Parra, a provoqué des froncements de sourcils chez de nombreux observateurs. Le haut fonctionnaire du Vatican voulait parler de ses activités investigatives douteuses dans le cadre de l’affaire de malversation financière qui agite le micro-Etat depuis quelques années. Des démarches comprenant notamment des surveillances illégales de personnes impliquées.
L’image du Vatican en jeu
Mais pourquoi le prélat vénézuélien de 58 ans, nommé par le pape François en 2018, paraît-il si serein et confiant sur ses manquements aux réglements internes ? Il ne l’a certes pas expliqué, le procès ne portant pas sur cet aspect particulier de l’affaire.
Mais les rapports des nombreuses heures d’auditions ont donné un éclairage inédit sur les modes de fonctionnement au sein de l’administration vaticane. Ils esquissent un univers où bien souvent « la fin justifie les moyens », et où le cadre légal apparaît au mieux comme une ligne de conduite à appliquer seulement « en temps normal ».
« Le procès a produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de ‘foyer d’espionnage’ »
Le Vatican est, depuis des décennies, connu pour ses scandales de corruption. Un phénomène à mettre bien sûr en relation avec l’environnement italien dans lequel le micro-Etat est inséré. Le tissu socio-économique dans certaines parties de la Péninsule intègre, encore de nos jours, des fonctionnements « alternatifs » au regard de l’Etat de droit. Le Vatican a naturellement subi cette influence. Mais « la tête de l’Eglise » a le devoir d’être un modèle de moralité, également sur le plan financier. Le rétablissement de cette image est l’une des missions endossées par François en montant sur le Trône de Pierre.
Procès « vitrine »
Le « procès Becciu », qui a mis pour la première fois des hauts fonctionnaires du Vatican sur le banc des accusés, est censé ainsi être le fer de lance de cette nouvelle « tolérance zéro » sur les malversations financières.
Ouvert en juillet 2021, la procédure vise dix personnes, dont le cardinal Angelo Becciu, ancien substitut de la Secrétairerie d’Etat. Les dix personnes ont été inculpées pour avoir utilisé « l’argent du pape » dans des investissements opaques concernant un immeuble de Sloane Avenue, à Londres.
Le procès en est à sa dernière pause, avant que les avocats de la défense ne fassent leurs plaidoiries après les vacances d’août et que les juges ne se réunissent pour examiner leur verdict.
Espionnage tous azimuts
Mais, alors que les juges et les avocats sont préoccupés par les éléments liées à des actes d’accusation tentaculaires, le procès a également produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de « foyer d’espionnage », remarque le vaticaniste américain Ed Condon dans une analyse du média The Pillar.
L’une des histoires les plus saillantes concerne un « ping-pong » d’accusations d’espionnage entre d’un côté le premier auditeur général du Vatican, Libero Milone, et de l’autre le cardinal Becciu et le chef de la Gendarmerie vaticane, Domenico Gianni. Libero Milone, qui se décrit comme celui qui a « découvert le pot aux roses », a été remercié par son chef de l’époque, Angelo Becciu, en 2017. Le cardinal a expliqué son licenciement par le fait que l’auditeur aurait espionné les affaires financières privées de hauts fonctionnaires du Vatican, dont lui-même.

Mgr Edgar Pena Parra, substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, a admis avoir espionné d’autres membres de la Curie romaine | capture d’écran/Imparcial | RD
Une accusation que Libero Milone a démentie, affirmant qu’il ne faisait que « suivre l’argent », selon le mandat que lui avait confié le pape de réorganiser les finances curiales et mettre fin aux décennies de corruption et de scandales qui avaient entaché les pontificats précédents.
Libero Milone a assuré que son bureau était sur écoute et que les ordinateurs et les téléphones de son équipe étaient sous surveillance. Des observations qu’il a signalées à la police de la Cité du Vatican, sans obtenir de réponse. Une passivité qu’il a expliquée par le fait que le chef de la police, Domenico Gianni, était lui-même visé par son enquête. Ce dernier a ensuite démissionné pour des raisons indépendantes de l’affaire.
Les méthodes « peu catholiques » du cardinal
Le cas a mis en lumière, entre autres, que le cardinal Becciu n’était pas complexé de faire appel à des réseaux de renseignements personnels. Cette orientation a même pris un tour rocambolesque avec les informations délivrées sur Cecilia Marogna. Cette analyste géopolitique autoproclamée a travaillé pendant des années comme « agent secret privé » du cardinal. Elle aurait notamment agi comme intermédiaire pour la libération d’une religieuse enlevée au Mali. Une opération prétendument approuvée par le pape. Ce qui a été démenti à la fois par les services de renseignement italiens et par le pape François.
« La réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé »
Ed Condon
Cecilia Marogna a également déclaré avoir constitué pour le prélat sarde des « dossiers » sur les manquements moraux privés de hauts fonctionnaires du Vatican. Travail pour lequel ni elle ni le cardinal n’ont fourni de justification légale, note Ed Condon. L’Italienne a également, au cours du procès, fait des déclarations digne de romans de gare, en affirmant avoir des liens avec des affaires aussi diverses que la « Loge P2 », la disparition d’Emmanuela Orlandi, ou encore les ‘Vatileaks’.
Au cours du procès, il a en outre été découvert que le cardinal Becciu avait organisé des enregistrements secrets du pape lui-même discutant de secrets d’État – un crime grave en vertu des lois sur la sécurité nationale de la Cité du Vatican.
Les substituts se suivent et se ressemblent
Autant de relents « sulfurés » qui ont fini par arriver aux narines du Saint-Père, provoquant la démission d’Angelo Becciu, en 2018. Le pape l’a alors remplacé au poste de substitut de la Secrétairie d’Etat par l’archevêque Edgar Peña Parra. Il était plutôt logique, à ce moment-là d’imaginer le Vénézuélien en grand chevalier blanc redresseur de tort. Or, ce dernier « semble avoir suivi de près les traces de son prédécesseur », relève The Pillar.

Des méthodes peu orthodoxes de Mgr Parra, qui n’est pas sur le banc des accusés, sont en effet apparues dans le processus d’enquête sur l’immeuble de Londres. Sans entrer dans les détails de cette affaire très complexe, il est apparu que l’actuel substitut aurait engagé des prestataires extérieurs pour le protéger d’une éventuelle enquête interne et pour organiser la surveillance électronique extra-légale d’autres fonctionnaires à des fins de représailles.
Mais plutôt que de nier ces allégations ou de présenter une excuse pour avoir agi en dehors de la loi, le Vénézuélien a totalement assumé ses agissements, assurant même être prêt à les réitérer.
Quel Etat de droit ?
Ed Condon s’étonne ainsi que, pour le moment, aucune mesure n’ait été prise ni aucun chef d’accusation retenus contre le substitut, ni contre les autres « maîtres espions » de la Curie. « Qu’est-ce que cela nous dit sur l’état de l’État de droit au Vatican ? », s’interroge ainsi le journaliste américain. Dans le cas d’Angelo Becciu, il est possible que l’accusation estime avoir déjà suffisamment de charges contre le cardinal et qu’il faille laisser le procès en cours se dérouler avant de décider d’en ajouter de nouvelles.
« Tant que des fonctionnaires pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, certains concluront que rien n’a réellement changé au Vatican »
Ed Condon
« Mais la réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé, d’écoutes illégales et de mépris désinvolte de l’État de droit au plus haut niveau du pouvoir au Vatican », commente Ed Condon. Et tout cela dans une « relative impunité ».
Test fondamental
Alors que de nombreux observateurs du Vatican ont qualifié le procès « d’historique » et de test fondamental du système judiciaire de la cité-État, la culture de l’espionnage mise en lumière par le procès « soulève de réelles questions quant à la crédibilité du gouvernement dirigé par le Saint-Siège », relève le vaticaniste.
Si les procureurs parviennent à obtenir des condamnations, en particulier à l’encontre du cardinal Becciu, certains considéreront cela comme la preuve que la réforme et la responsabilité sont enfin arrivées au Vatican. « Mais tant que des fonctionnaires comme Edgar Peña Parra pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, d’autres en concluront que rien n’a réellement changé au Vatican », conclut Ed Condon. (cath.ch/thepillar/ec/arch/rz)
#vatican #espionnage #surveillance #immobilier #malversation #finances #culture
Texas : un évêque menace d’excommunier des carmélites Raphaël Zbinden - cath.ch
Mgr Michael Olson, évêque de Fort Worth (Texas), a déclaré le 18 août 2023 qu’une ou plusieurs carmélites du couvent d’Arlington pourraient subir une excommunication après avoir rejeté son autorité. Le dernier développement d’une dispute sur fond d’accusations de rupture de chasteté et d’usage de drogue.
« C’est avec une profonde tristesse que je dois informer les fidèles du diocèse de Fort Worth que Mère Teresa Agnes pourrait encourir l’excommunication latae sententiae (c’est-à-dire par ses propres actions schismatiques) », a écrit Mgr Olson le 19 août 2023, rapporte le média américain The Pillar. L’évêque a brandi cette menace en référence à une déclaration publiée la veille sur le site du couvent d’Arlington, dans la banlieue de Dallas. Le texte des religieuses affirme que Mère Teresa Agnes Gerlach et le groupe de direction du monastère « ne reconnaissent plus l’autorité de l’actuel évêque de Fort Worth ou de ses représentants et ils ne peuvent plus avoir de relations avec eux ».
Vœu de chasteté violé ?
Il s’agit en fait du dernier développement d’un conflit qui dure depuis plusieurs mois entre Mgr Olson et les moniales de la Très Sainte Trinité. L’évêque a ouvert en mai 2023 une enquête canonique sur la supérieure, Mère Teresa Agnes Gerlach, qui aurait admis avoir violé son vœu de chasteté avec un prêtre. Cette dernière a nié les faits, invoquant avoir fait ces aveux sous l’emprise de médicaments pris suite à une intervention chirurgicale.
La plus grande partie des moniales ont pris fait et cause pour leur supérieure. Elles ont réagi aux allégations en intentant une action civile d’un million de dollars contre l’évêque, alléguant notamment que Mgr Olson avait volé leurs biens en saisissant leurs téléphones et leurs ordinateurs lors d’une perquisition dans le couvent. Les religieuses affirment que les actions de l’évêque étaient motivées par des raisons financières et qu’il cherchait notamment à obtenir la liste de leurs donateurs.
#Marijuana et #crucifix
Le 31 mai, sur sa demande, le Vatican a nommé Mgr Olson « commissaire pontifical » pour le monastère et a annulé rétroactivement tous les problèmes de procédure canonique soulevés par les actions antérieures de l’évêque concernant le monastère.
Le jour suivant, l’évêque a restreint aux soeurs l’accès à la messe et à la confession jusqu’à ce qu’elles retirent leur plainte. Il leur a rendu l’accès aux sacrements le 1er juin, tout en publiant dans le même temps un décret renvoyant Sœur Teresa Agnes.
Dans le courant du mois de juin, le diocèse a également déclaré être en communication avec la police locale concernant de sérieuses inquiétudes sur « l’utilisation de marijuana et de drogues comestibles au monastère ». Le diocèse a même publié des photos provenant prétendument de l’intérieur du monastère semblant montrer des tables jonchées d’attirail de drogue, de produits de marijuana, de bongs et d’un crucifix.
Les moniales ont fait plusieurs appels à Rome, arguant notamment que Mgr Olson avait fait usage de prérogatives réservées à une enquête canonique criminelle, alors que les actions présumées de la mère supérieure – bien que considérées comme un péché – ne constituent pas un crime selon le droit canonique.
Le conflit s’est donc encore aggravé le 18 août lorsque les religieuses ont publié une déclaration inattendue rejetant l’autorité de l’évêque, et alléguant des mois « d’ingérence sans précédent, d’intimidation, d’agression, d’humiliation privée et publique et de manipulation spirituelle comme résultat direct des attitudes et des ambitions de l’actuel évêque de Fort Worth ».
Mgr Vigano en soutien
Elles ont publié en même temps une déclaration de soutien apparemment rédigée par l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, l’archevêque Carlo Maria Vigano. Le prélat italien, qui s’est plusieurs fois opposé au pape François, invite « à soutenir la courageuse résistance des carmélites d’Arlington (…) pour envoyer un signal clair à ceux qui, dans l’Église, croient détenir un pouvoir absolu, jusqu’à contredire impunément l’autorité du Christ, chef du corps mystique ».
On ne sait pas si l’évêque Olson a l’intention d’engager une procédure pénale administrative pour déterminer clairement si les religieuses sont excommuniées ou non, ou si la question restera latente. Mais il apparaît qu’il s’efforce de désolidariser les religieuses de leur Mère supérieure. Il a ainsi ordonné que le couvent d’Arlington « reste fermé au public jusqu’à ce que le Carmel désavoue publiquement les actions scandaleuses et schismatiques de Mère Teresa Agnes ». (cath.ch/thepillar/rz)

#religieuses #immobilier #Femmes #sexualité #drogue #excommunication #chasteté #prêtre #carmélites
Source : ▻https://www.cath.ch/newsf/texas-un-eveque-menace-dexcommunier-des-carmelites
Le Vatican pourrait perdre 116 millions d’euros dans la vente d’un immeuble à Londres
▻https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-vatican-pourrait-perdre-116-millions-d-euros-dans-la-vente-d-un-immeuble
Le Vatican va perdre plus de 100 millions d’euros dans la vente d’un immeuble londonien au cœur d’un scandale financier, selon le quotidien britannique Financial Times. Selon le journal, qui cite des sources anonymes, cette vente au fonds américain Bain Capital avoisinera les 200 millions de livres (233 millions d’euros), soit environ 116 millions d’euros de moins que les quelque 350 millions investis par le Vatican en 2014. Sollicité par l’AFP, le Vatican n’a pas souhaité réagir.
Cet immeuble de luxe, situé dans le quartier chic londonien de Chelsea, est actuellement au cœur d’un vaste procès financier au Vatican. Dix personnes, dont l’influent cardinal Becciu, ancien bras droit du pape, sont jugées notamment pour fraude, détournement de fonds, abus de pouvoir et blanchiment, soupçonnées de financement opaque, via des hommes d’affaires italiens.
Cette acquisition à un prix surévalué - via des montages financiers hautement spéculatifs - a mis en évidence l’utilisation imprudente du Denier de Saint-Pierre, la grande collecte annuelle de dons dédiés aux actions caritatives du pape, générant des pertes substantielles pour les finances du Vatican. Cette affaire a porté un rude coup à la réputation de l’Église et du pape François, qui a accéléré ces derniers mois les réformes financières internes pour lutter contre la corruption.
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Le pape François limite la messe en latin qui appelle les Juifs à se convertir Ben Sales
▻https://fr.timesofisrael.com/le-pape-francois-limite-la-messe-en-latin-qui-appelle-les-juifs-a-
La décision revient sur un décret antérieur du Pape Benoît XVI ; la messe en latin appelle à la conversion des juifs et, jusqu’en 2008, faisait référence à la "cécité" des juifs
JTA – Le pape François a restreint l’utilisation de la messe en latin, une forme de liturgie privilégiée par les catholiques traditionalistes qui appelle à la conversion des Juifs et qui, jusqu’en 2008, faisait référence à la « cécité » des Juifs.
La déclaration de François vendredi est un désaveu d’un décret antérieur de son prédécesseur, le pape Benoît XVI, qui, en 2007, avait facilité l’utilisation de la messe en latin. À l’époque de cette déclaration, des groupes juifs avaient exprimé leur inquiétude parce que la messe en latin récitée le Vendredi saint comprenait une « prière pour les Juifs » qui appelait à leur conversion au christianisme et faisait référence à leur « aveuglement ».
À l’époque, les groupes juifs s’inquiétaient du fait que la décision de Benoît XVI signifiait un recul par rapport au Concile Vatican II, ou Vatican II, qui avait déclaré en 1965, dans un document connu sous le nom de « Nostra Aetate », que les Juifs n’étaient pas coupables d’avoir tué Jésus et avait condamné l’antisémitisme.
Les accusations selon lesquelles les Juifs ont tué Jésus ont longtemps motivé les attaques antisémites.
En 2008, Benoît XVI a réaffirmé son engagement envers Nostra Aetate et a supprimé le mot « aveuglement » de la prière du Vendredi saint. Selon l’Associated Press, François a déclaré qu’il restreignait l’utilisation de la messe en latin par crainte que ceux qui la favorisent rejettent également Vatican II.
Le concile Vatican II a apporté un certain nombre de changements radicaux aux rituels et pratiques catholiques, notamment en autorisant la récitation de la messe en langue vernaculaire. Une faction de catholiques qui s’est séparée de l’Église après Vatican II avait continué à réciter la messe en latin avant la déclaration de Benoît XVI. Désormais, pour pouvoir utiliser la messe en latin, les prêtres doivent obtenir l’autorisation de leur évêque local, qui doit également s’assurer que ceux qui utilisent la messe en latin acceptent Vatican II.
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Le Vatican intervient contre un projet de loi italien contre l’homophobie, une première | Le HuffPost
▻https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-vatican-intervient-contre-un-projet-de-loi-italien-contre-lhomopho
VATICAN - Le #Vatican s’est formellement opposé à la formulation d’un projet de loi italien consacré à la lutte contre l’#homophobie, jugeant qu’il portait atteinte à la liberté d’expression des catholiques, dans une très inhabituelle intervention diplomatique dans les affaires italiennes.
Le projet de loi vise à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence contre les gays, les lesbiennes, les transgenres et les handicapés.
Le journal Corriere della Sera a révélé dans son édition de ce mardi 22 juin qu’une “note verbale” diplomatique a été remise par Mgr Paul Gallagher -en charge au Vatican des relations avec les autres États- à l’ambassade italienne auprès du Saint-Siège le 17 juin. Cette remise de document a été confirmée à l’AFP par le porte-parole du Vatican.
La note, non signée, affirme que certaines parties du projet de loi italien contreviennent aux accords bilatéraux en vigueur entre l’#Italie et le Saint-Siège, car elles “réduisent la liberté de l’Église catholique” en matière d’organisation et d’exercice du culte, ainsi que “la pleine liberté” d’expression et de pensée consentie aux fidèles et aux associations catholiques.
“La note verbale appelle à une modulation différente du projet de loi”, peut-on lire sur le portail officiel des médias du Vatican, qui donne la parole à un juriste qui fut président de la Cour constitutionnelle italienne.
Ce dernier, Cesare Mirabelli, explique que le Vatican ne souhaite aucunement “empêcher la prérogative de l’État de légiférer”. Mais il souhaite signaler le risque d’atteinte, à travers de nouvelles sanctions pénales, à “la libre expression des convictions” ainsi qu’à “la liberté éducative” des écoles et des parents. Ce qui n’a rien à voir “ni avec des agressions, ni avec de la violence, ni avec une incitation à la haine”, ajoute-t-il.
Le projet de loi n’exempte pas les écoles catholiques italiennes d’une obligation de participer à des activités pour la journée nationale contre l’homophobie, qui sera fixée au 17 mai.
Le texte sur “les mesures de prévention et de lutte contre les discriminations et la violence pour un motif basé sur le sexe, sur le genre, sur l’orientation sexuelle, sur l’identité de genre et sur le handicap”, porté par le député du Parti démocrate (centre-gauche) Alessandro Zan, a été approuvé à la Chambre des députés en novembre. Il est actuellement débattu au Sénat.
Alessandro Zan a rejeté les arguments du Vatican, en estimant dans un tweet qu’“il ne peut y avoir aucune ingérence externe dans les prérogatives d’un parlement souverain” et que “le texte ne restreint d’aucune manière la liberté d’expression ou la liberté religieuse”.
Atteinte à “la laïcité”
L’association italienne “Arcigay” a vivement critiqué la démarche “sans précédent” de la diplomatie vaticane qui doit être traitée par le gouvernement italien comme “une ingérence inacceptable” et une atteinte à “la laïcité”.
“Nous voulons comprendre ce que le Vatican est en train de dire, que les écoles privées défendent le droit d’être homophobe ?”, attaque l’association dans un communiqué, ajoutant que “le devoir de notre pays est de protéger les citoyens italiens de la violence et de la discrimination”.
Voici un an, l’épiscopat italien avait déjà fermement contesté une proposition qui “risquerait d’ouvrir la voie à des dérives liberticides, des discriminations”, alors que l’Italie est déjà dotée selon lui d’instruments juridiques adéquats.
“Soumettre par exemple à une procédure pénale ceux qui estiment que la famille exige un père et une mère, et non la duplication de la même figure, reviendrait à introduire un délit d’opinion”, s’était insurgée la Conférence épiscopale italienne (CEI).
Le Saint-Siège laisse habituellement à la CEI le soin de réagir sur la législation italienne, évitant de s’immiscer publiquement dans la vie politique italienne.
L’Italie et le Saint-Siège avaient normalisé leurs relations avec les accords de Latran en 1929, après soixante ans de crise. Ils comprennent un concordat qui fut révisé en 1984 pour mettre fin notamment au statut particulier de la religion catholique, qui n’est désormais plus la religion d’État en Italie.
L’unification italienne achevée en 1870 avait marqué le démantèlement des États pontificaux, qui furent rattachés au Royaume d’Italie. Six décennies plus tard, en 1929, l’État de la Cité du Vatican, le plus petit au monde, était notamment créé par les accords de Latran.
Le pape François exhorte la communauté internationale à un partage plus équitable des vaccins contre le Covid-19
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/04/le-pape-francois-exhorte-la-communaute-internationale-a-un-partage-plus-equi
Le pape a jugé « scandaleux » dimanche 4 avril, dans son traditionnel message de Pâques, la poursuite des guerres et de la course à l’armement dans le contexte de la pandémie et exhorté la communauté internationale à partager les vaccins contre le Covid-19 avec les pays les plus pauvres.
François a consacré son allocution pascale, précédant la bénédiction urbi et orbi (à la ville de Rome et au reste du monde), aux plus vulnérables, les malades souffrant du Covid-19, les migrants, les personnes précipitées dans la précarité par la pandémie et les populations victimes des guerres en Syrie, au Yémen, en Libye et en Afrique.
#Covid-19#migrant#migration#sante#vatican#eglisecatholique#vaccination#migrant#inclusion#vulnerabilite
Irak, Kurdistan, et la formule « Habemus Papam » | KEDISTAN
▻https://www.kedistan.net/2021/03/08/irak-kurdistan-formule-habemus-papam
▻https://kozanoztra.bandcamp.com/track/habemus-papam
L’ex-président de la BCE Mario Draghi nommé membre d’une académie pontificale
▻https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-ex-president-de-la-bce-mario-draghi-nomme-membre-d-une-academie-pontifica
Le pape François a nommé l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, a annoncé vendredi le Vatican dans un communiqué. L’Académie pontificale des sciences sociales « a pour objectif de promouvoir les études et le progrès des sciences sociales, économiques, politiques et juridiques, offrant à l’Eglise les éléments qu’elle peut utiliser dans l’étude et le développement de sa doctrine sociale » , indique le site internet de l’académie. Deux autres personnalités, deux professeurs de sociologie, ont également été nommés membres de cette académie, précise le Vatican.
Le banquier italien est resté huit ans à la tête de la BCE, jusqu’à l’automne dernier. Souvent dépeint en penseur solitaire enclin à imposer ses visions, quitte à brusquer ses propres équipes, Mario Draghi reste crédité d’avoir sauvé l’euro en pleine crise de la dette.
#mario_draghi #pape #social #bce #académie #vatican le #paradis pour les #criminels #catholicisme et #pognon #ue #union_européenne
Vatican seeks more help for Venezuelan refugees during pandemic
#Covid-19#migrant#migration#Vatican#Venezuelien#aide
▻https://www.catholicnews.com/services/englishnews/2020/vatican-seeks-more-help-for-venezuelan-refugees-during-pandemic.cfm
BOGOTA, Colombia (CNS) — The Vatican’s leading diplomat has warned that Venezuelan migrants and refugees are facing a “humanitarian disaster” as lockdowns in host nations leave them without jobs and force some to return home in grueling conditions.
Assisting Internally Displaced People - Vatican Issues New Guidelines - ZENIT - English
#Covid-19#migrant#migration#Monde#Vatican#deplace_interne
▻https://zenit.org/articles/assisting-internally-displaced-people-vatican-issues-new-guidelines
Migrants and Refugees Section Identifies “New Challenges Posed by Present Global Scenario” & Suggests ‘Adequate Pastoral Responses’
Pope Backs Migrant Farm Workers as Italy Mulls Legalization - The New York Times
#Covid-19#migrant#migration#Vatican#regularisation#agriculture#travail
▻https://www.nytimes.com/aponline/2020/05/06/business/bc-eu-rel-vatican-migrant-workers.html
ROME — Migrant farm workers must be treated with dignity, Pope Francis said Wednesday, issuing his appeal as Italy weighs whether to legalize the workers amid a shortage of seasonal farmhands due to the coronavirus crisis.
Le Vatican serait impliqué dans des malversations Afp - 20 Octobre 2019 - L’essentiel
▻http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/le-vatican-serait-implique-dans-des-malversations-31918980
Une enquête a été ouverte par la justice de l’État papal, ce dernier étant soupçonné d’avoir mis en place un montage financier complexe via notamment le Luxembourg.
La justice vaticane enquête sur le circuit d’achat opaque d’un immeuble de luxe londonien financé grâce aux dons à l’Église. Gestion discutable des dons destinés aux pauvres ou règlements de comptes au sommet du Vatican ? L’enquête, commencée durant l’été, pointe « de graves indices de malversations, fraude, abus de fonction et blanchiment », selon le mandat de perquisition publié dimanche par le magazine italien L’Espresso. Elle semble confirmer que le pape François a des difficultés à imposer sa réforme de transparence financière au sommet du Saint-Siège. La justice vaticane avait procédé le 1er octobre à des saisies de documents dans les bureaux mêmes de la Secrétairie d’Éta, le cœur du gouvernement du Vatican, où travaille la garde rapprochée du pape, et de l’Autorité d’information financière (AIF), un gendarme financier indépendant.
Dans le viseur des enquêteurs aujourd’hui, selon les documents de l’Espresso : les 650 millions d’euros de fonds à disposition de la Secrétairie d’État (en 2019) « provenant en majeure partie des dons reçus par le Saint-Père pour des œuvres de charité et le fonctionnement de la Curie romaine », dont le célèbre « Denier de Saint-Pierre ». Environ 500 millions d’euros de cette cagnotte ont été confiés ces dernières années à la banque Crédit Suisse, chargée de les réinvestir. L’enquête est partie d’un signalement de l’Institut pour les œuvres religieuses (IOR), la « banque du Vatican », à qui la Secrétairie d’État demandait sans trop d’explications en 2018 un versement de 150 millions d’euros pour boucler le rachat final d’un immeuble dans le quartier londonien de Chelsea. Opération d’un coût total de 200 millions d’euros, documente encore L’Espresso.
Une première participation avait été prise dans le projet en 2014 via un fond luxembourgeois géré par la holding d’un homme d’affaires italien, Raffaele Mincione, qui au final aurait fait une plus-value juteuse. La gestion financière peu avantageuse, via la Suisse et le Luxembourg, a incité le Vatican quatre ans plus tard à y mettre fin, en rachetant l’ensemble de l’immeuble londonien, et en cédant ensuite le contrôle à un autre financier basé à Londres, Gianluigi Torzi, selon des éléments de l’enquête. L’IOR a été secouée dans le passé par des scandales et accusée d’avoir été utilisée par la mafia, mais un grand nettoyage lancé par Benoît XVI (2005-2013) et poursuivi par son successeur François a conduit à la fermeture de près de 5 000 comptes suspects.
#vatican #suisse #luxembourg #curie_romaine #IOR #finance #Londres #AIF #carambouille #paradis_fiscaux
El Papa inaugura, después del Ángelus, una escultura en honor a los migrantes en la plaza de San Pedro
Francisco ha desvelado la obra escultórica durante la Jornada Mundial del Migrante y del Refugiado
“Quería este trabajo artístico aquí para que pueda recordar a todos el desafío evangélico de dar la bienvenida”
Francisco pide a los cristianos que no se olviden de los migrantes: “No podemos permanecer con el corazón anestesiado”
▻https://www.vidanuevadigital.com/2019/09/29/el-papa-inaugura-despues-del-angelus-una-escultura-en-honor-a-los-
#monument #migrations #asile #réfugiés #Piazza_San_Pietro #Vatican #Angel_Unwares #accueil #Eglise_catholique
Unveiling Monument to Migrants, Pope Francis Urges Compassion for Refugees
Pope Francis has always urged compassion and charity toward the refugees of the world. But on Sunday, during a special Mass on the 105th World Day of Migrants and Refugees, he unveiled a monument to migration in St. Peter’s Square as a homage to the displaced.
The work, “Angels Unaware,” by the Canadian artist Timothy P. Schmalz, depicts 140 migrants and refugees from various historical periods traveling on a boat, and includes indigenous people, the Virgin Mary and Joseph, Jews fleeing Nazi Germany and those from war-torn countries.
It was requested by the Vatican’s Office of Migrants and Refugees and funded by the Rudolph P. Bratty Family Foundation.
Francis said the statue had been inspired by a passage in “Letter to the Hebrews,” from the New Testament: “Do not forget to show hospitality to strangers, for by so doing some people have shown hospitality to angels without knowing it.”
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The pope said Sunday he had wanted the statue in St. Peter’s Square “so that all will be reminded of the evangelical challenge of hospitality.”
The sculpture was unveiled as bells pealed in the square. A multiethnic choir sang during the Mass, wearing T-shirts that read, “It is not just about migrants.”
In his message, Francis said that it was “the poorest of the poor and the most disadvantaged who pay the price” of wars, injustice, economic and social imbalances, both local and global. He called on the Roman Catholic Church and the faithful to respond to the challenges of contemporary migration with four words.
“Welcome, protect, promote and integrate,” he said, adding that the church’s mission should also extend to “all those living in the existential peripheries.”
“If we put those four verbs into practice,” the pope told thousands of people, including many migrants, gathered in St. Peter’s Square for the special Mass, “we will promote the integral human development of all people.”
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Migration has become a flash point around the world in recent years, as millions of people have been displaced by wars in Syria and Afghanistan and economic deprivation in Africa, many seeking a better future in Europe.
Immigration has spurred a bitter backlash as nations seek to put up fences and walls, and it has prompted debate in the United States over how to handle asylum seekers from Central America. In Asia, the oppression and dispersion of the Rohingya minority in Myanmar has become a humanitarian crisis.
Even as the pope spoke, Italian news outlets reported that at least seven migrants had drowned in a shipwreck off Morocco over the weekend and others were missing off the Libyan coast, the latest of thousands who have died trying to reach Europe. According to the International Organization for Migration, there have been more than 2,300 migrant fatalities worldwide this year alone.
Francis has emerged as a champion of refugees and migrants. Soon after his election in 2013, he denounced the “globalization of indifference” in a landmark visit to the Mediterranean migrant hub of Lampedusa. Since the European migrant crisis of 2015, the pontiff has consistently promoted the need to welcome refugees, who he believes have been exploited by nationalists.
In his address on Sunday, the pope said that individualism and a utilitarian mentality had produced a “globalization of indifference” in which “migrants, refugees, displaced persons and victims of trafficking have become emblems of exclusion” and are “considered the source of all society’s ills.”
He warned that fear of the unknown, of “migrants and refugees knocking on our door in search of protection, security and a better future,” could lead to intolerance, closed-mindedness and racism.
He said the presence of migrants and refugees, and of those considered vulnerable, offered an opportunity “to recover some of those essential dimensions of our Christian existence and our humanity that risk being overlooked in a prosperous society.” In showing concern for migrants, he said, “we also show concern” for all others.
It was unclear how long Mr. Schmalz’s sculpture would remain in St. Peter’s Square. He is perhaps best known for his work depicting Jesus as a homeless person sleeping on a bench, which the pope admired when it was shown at the Vatican during the Jubilee of Mercy in 2016.
The artist said on Sunday that he was honored to have a work in St. Peter’s Square, describing it as an instrument that could “enforce and celebrate human compassion.”
The work includes “every group of persons who has ever traveled,” Mr. Schmalz said. At the center, two angel wings emerge, “suggesting that there could be an angel within any stranger,” he said.
When the statue was unveiled, the pope examined it closely, at times patting a figure or two. He also spoke to the artist. When asked about the pope’s comments, Mr. Schmalz grinned.
“I don’t speak Italian so I am not sure what he said,” he said. “But he put his hand to his heart and pointed to it. I read that as him saying that he likes it.”
▻https://www.nytimes.com/2019/09/29/world/europe/pope-francis-migrants-sculpture.html?smtyp=cur&smid=tw-nytimesworld
Exhumation de Franco : Madrid dénonce une « ingérence » du Vatican Le Figaro - 1 er Juillet 2019
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/exhumation-de-franco-madrid-denonce-une-ingerence-du-vatican-20190701
Le gouvernement socialiste espagnol va officiellement protester auprès du Vatican pour « ingérence » après des propos du représentant du Saint-Siège en Espagne critiquant le projet d’exhumation du dictateur Franco, a annoncé ce lundi sa vice-présidente. « Aujourd’hui, au plus tard demain, l’Etat du Vatican va recevoir une protestation formelle de l’Etat espagnol pour une ingérence de cette nature », a déclaré Carmen Calvo à la radio Cadena Ser.
La numéro deux du gouvernement réagissait aux propos rapportés dans la presse espagnole du nonce apostolique Mgr Renzo Fratini qui a accusé l’exécutif de Pedro Sanchez de vouloir exhumer le dictateur de son mausolée monumental pour des « motifs surtout politiques ». « Ils ont ressuscité Franco. Il aurait été mieux de le laisser en paix, la majorité des gens, des politiciens pense cela. Il est mort depuis 40 ans, il a fait ce qu’il a fait, Dieu jugera », a affirmé celui qui a le rang d’ambassadeur du Vatican en Espagne.
Carmen Calvo l’a appelé à « ne pas rentrer dans les affaires intérieures d’un Etat, et encore moins sur des sujets aussi importants ». L’exécutif socialiste essaie depuis un an, sans succès, d’exhumer le dictateur de sa tombe située dans une immense basilique non loin de Madrid que Franco avait fait lui-même construire, pour le réinhumer dans un lieu plus discret. L’affaire a tourné au bras de fer judiciaire entre le gouvernement et les descendants du dictateur qui dirigea l’Espagne d’une main de fer de 1939 à sa mort en 1975.
Le Vatican, qui a autorité sur la basilique, . . . . . .
#vatican #dictateurs #dictatures #violence #violences #religion #catholicisme #pape #culture_du_viol #religions #église #eglise #église_catholique #histoire
J’ai décidé de participer à la grande souscription nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Ne riez pas. En fait j’ai été ému par le geste de François Pinault qui a déclaré faire un chèque de cent millions d’euros. J’ai donc calculé le pourcentage que représentaient cent millions d’euros par rapport à son patrimoine et j’ai appliqué le même pourcentage par rapport à mon patrimoine : 43,10 euros.
De cette générosité spontanée des grands capitalistes, je vais derechef en parler à mon proprio : il aurait besoin d’un peu de cash pour faire réparer la maison qu’il nous loue : toitures, isolation, huisseries, chauffage, évacuation des eaux usées, etc ...
Pinault aura certainement son nom gravé sur une plaque sur Notre-Dame pour avoir volé, spéculé, échappé à l’impôt. Moi il ne m’émeut pas, ou pas dans le même sens que toi @philippe_de_jonckheere
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pinault
#philanthrocapitalisme
@odilon mon ironie était-elle à ce point imperceptible ?
Quand mon ami Emmanuel Adely a sorti Je paie il y a deux ans, livre somme (pour ainsi parler) qui fait le détail de toutes ses dépenses pendant quinze ans (dit comme ça cela n’a pas l’air tout à fait passionnant, pourtant ça l’est ▻http://desordre.net/bloc/ursula/2017/index_076.htm), il y avait à la fin de chaque année le compte annuel de toutes les dépenses, je ne sais plus quelle année, la dernière je crois, les dépenses d’Emmanuel étaient égales à 13.000 euros (souvenir approximatif), ce qui avait valu à Frédéric Beigbeder dans sa chronique du livre que cela correspondait à ce que lui dépensait en une seule soirée.
Ce rapport proportionnel est ce que j’essaye de dire dans ce petit billet de Seenthis . Dit différemment, chaque fois que je dépense 45 euros (par exemple pour une séance de psy ou d’orthophonie pour mes enfants), Pinault, lui, aurait le loisir d’une petite dépense de cent millions d’euros.
Et puisque le contexte est donc la reconstruction de Notre-Dame de Paris, je ne peux m’empêcher de repenser à la parabole du mendiant : une femme donne quelques pièces de bronze à un mendiant de rue, puis un homme opulent passant devant le même mendiant lâche ostensiblement une grosse pièce d’argent, comme un des apôtres le fait remarquer à Jésus comme un geste munificent, Jésus fait remarquer à cet apôtre naïf que le geste de l’homme opulent est insignifiant au regard de celui de la femme de peu de moyens.
Pour ma part je remarque que Jésus est un peu un pur esprit si vous me passez l’expression parce que pour le mendiant la grosse pièce d’argent le dépannera plus longtemps sans doute.
« L’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a estimé… il faut… réduction d’impôt de 90%… a ajouté le directeur général de la collection Pinault ».
Souscriptions, collectes, fiscalité, des « mesures exceptionnelles » pour rebâtir Notre-Dame de Paris
▻https://www.bfmtv.com/economie/dons-a-notre-dame-aillagon-reclame-desmesures-exceptionnelle-1674030.html
« Il faut que l’Etat fasse rapidement voter une loi faisant de Notre-Dame un ’Trésor national’ afin que les dons versés pour sa reconstruction bénéficient de la réduction d’impôt de 90% prévue dans ce cas par la loi de 2003 sur le mécénat », a poursuivi Jean-Jacques Aillagon, auteur de cette loi. « J’aimerais que la France engage très rapidement cette restauration. C’est presque une question de dignité nationale », a ajouté le directeur général de la collection Pinault.
C’est un petit peu le #désespoir, que de constater qu’#on_en_est_là. Les mécènes se pressent et se font la compétition pour être celui qui donnera le plus... et... on se retrouve à discuter réductions d’impôts. Et... Bon.
Il manque tout de même, pour être tout à fait raccord avec notre époque, le prochain Loto du Patrimoine - édition spéciale Notre Dame, afin de pouvoir participer à sa restauration, tout en ayant l’opportunité de devenir millionnaire (et d’avoir ENFIN la possibilité de bénéficier de la loi sur le mécénat).
@biggrizzly Oui, on est dans le retournement du sens permanent au point qu’il ne soit pas exclu qu’un jour les mots aient de nouveau le sens qu’ils doivent avoir. Et qui pour les comprendre encore alors ?
Arnault a semble-t-il doublé la mise : deux cents millions d’euros pour lui. Ces deux-là ! Un vrai concours de bites.
La réduction d’impôt Aillagon de 90% ▻https://twitter.com/aillagon/status/1117870663891476480
Que l’État décrète vite Notre Dame « Trésor national » de façon à ce que les dons faits pour sa reconstruction bénéficient de la réduction d’impôt de 90% prévues par la la loi sur le mécénat dite loi Aillagon
edit Jean-Jacques Aillagon est directeur de Pinault Collection (qui rassemble les oeuvres d’art de François Pinault),
#impôt #réduction_d'impôt #mécénat #culture #blanchiment_de_fraude_fiscale
Je ne voudrais pas paraître ergoter pour quelques millions, mais si Arnault et Pinault (et d’autres) bénéficient de 90% de réductions d’impôts sur leurs dons si généreux et grassouillets, est-ce que cela ne serait pas en fait, plus rentable, de dire, merci mais non, merci, en fait payez vos impôts, on fera le reste.
Mais j’avoue que je ne comprends pas toujours de genre de raisonnements.
Sinon mon chèque part à la poste dès que je trouve l’adresse.
« Exigeons leurs impôts ! »
Humiliante course à l’échalote entre Bernard Arnault et François Pinault, qui au lieu de payer leurs impôts en France et nous permettre de préserver nos trésors nationaux, defiscalisent à tout va pour se donner bonne conscience.
Humiliante « souscription nationale » macrono-bernienne qui signe l’impéritie d’un modèle laissant partir en cendres huit siècles de patrimoine. Que revienne l’Etat et que cesse cet affligeant pathos. Qui a défailli et pourquoi ?
Il y a trois bâtiments qui incarnent plus que tout la France : le Louvre, la Tour Eiffel et Notre-Dame. En est-on arrivés à un tel niveau de pillage que l’on se montre incapables de les protéger ?
Que la rage suive les larmes. Et que cesse enfin l’impunité.
Il y a des responsables politiques dans ce pays. Chargés de s’assurer que nos bâtiments soient protégés, que les services publics soient assurés et que les normes qu’ils adoptent soient respectées. Huit siècles d’Histoire dévastés. Qu’ils payent !
La surenchère d’Arnault sur Pinault à 12h près n’a qu’un objectif : alimenter une querelle d’égo délirante qui se joue depuis trente ans à notre détriment, détruisant des régions entières (les Vosges se souviennent encore du dépeçage de Boussac) et affaiblissant notre État.
Qu’il n’y ait aucun doute sur leurs intentions : rappelons comment Arnault rachetait l’hôtel particulier de Lagardère à peine son cadavre enterré pour humilier sa veuve. Ces êtres sont la prédation. Les 0,23% de fortune de don de M. Arnault n’ont rien de désintéressé.
Rappelons qu’Arnault tentait il y a peu encore d’obtenir la nationalité belge pour moins payer d’impôts, tandis que le groupe de Pinault, était épinglé pour avoir fraudé le fisc à hauteur de milliards d’euros. De ces milliards sont nés huits siècles en fumée.
ALors cessons d’alimenter leur égo. Rejetons ce modèle philantrophique anglosaxon, fait pour soulager leur conscience de pillards au détriment de notre bien commun. Condamnons les appels à la solidarité nationale de M. Macron. Réclamons le retour à la responsabilité.
Par la réduction de la place de l’Etat au sein des politiques publiques, nos dirigeants ont créé un système d’impunité où toute catastrophe devient opportunité à communiquer.
Ne soyons pas leurs prisonniers. Exigeons leurs impôts. Et rejetons leur pitié.
Juan Branco
Dons pour Notre-Dame de Paris : « C’est la collectivité publique qui va prendre en charge l’essentiel du coût »
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/dons-pour-notre-dame-de-paris-c-est-la-collectivite-publique-qui-va-prendre-
(...) Les dons pour la reconstruction de la cathédrale, émanant notamment de plusieurs grandes fortunes françaises issues du secteur du luxe, devraient ouvrir droit à des réductions d’impôts de 60 %, au titre de la niche fiscale sur le mécénat. Autrement dit, « c’est la collectivité publique qui va prendre l’essentiel [des frais de reconstruction] en charge !, déplore Gilles Carrez, député Les Républicains (LR) et rapporteur spécial du programme patrimoine pour la commission des finances de l’Assemblée nationale. Sur 300 millions d’euros, 180 millions seront financés par l’Etat, au titre du budget 2020 ». (...)
Or, pour les entreprises, la niche mécénat offre 60 % de réduction sur l’impôt sur les sociétés (et 66 % de réduction d’impôt sur le revenu pour les particuliers), plafonné à 0,5 % du chiffre d’affaires, avec la possibilité de bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur cinq ans. M. Carrez souligne ainsi :
« Là, on n’a pas le choix, on peut s’en réjouir. Mais dès lors que cet argent viendra en déduction des impôts [qu’auraient dû payer les donateurs], ce sont des sommes qu’il va falloir trouver. C’est tout le problème de ce genre de dispositif : ça peut poser un problème budgétaire. »
Cette niche fiscale sur le mécénat d’entreprise est régulièrement décriée. Stratégique pour les secteurs concernés (musées, expositions, patrimoine) elle coûte plus de 900 millions d’euros à l’Etat. Dans un rapport publié à l’automne, la Cour des comptes avait appelé à « mieux encadrer » le mécénat d’entreprise, multiplié par dix en quinze ans. Dans un rapport de 2015, l’Inspection générale des finances avait souligné que la France était la seule à proposer une réduction d’impôt, et pas une déduction de l’assiette imposable. M. Carrez, auteur d’un rapport sur le sujet fin 2017, avait plaidé pour son amoindrissement à l’automne dernier, lorsque Bercy cherchait – déjà – des marges de manœuvre budgétaire. « Nous avons eu l’accord du gouvernement pour faire des propositions dans le cadre du budget 2020, afin de rendre cette niche plus efficace », rappelle M. Carrez.
« Emotion n’est pas raison »
Alors que les niches fiscales sont dans le viseur du gouvernement, qui aurait dû annoncer ses mesures fiscales de sortie du grand débat lundi 15 avril au soir, le débat a donc rebondi à la faveur de l’incendie de Notre-Dame. (...)
« Nous allons voir avec le gouvernement quel dispositif spécifique nous mettons en œuvre, mais bien évidemment, l’Etat sera là auprès de tous nos compatriotes pour reconstruire » et il « assumera ses responsabilités », a assuré l’actuel ministre Franck Riester, sur France Inter mardi. « Ne peuvent être décrétés “trésor national” que les biens risquant de quitter la France », expliquait-on mardi matin au ministère de la culture. « A priori, les Français n’ont pas besoin de déduction fiscale pour donner pour Notre-Dame. Même les plus riches ! », s’agaçait-on à Bercy.
Le sujet devait être évoqué mardi en fin de matinée à l’occasion d’une réunion interministérielle à Matignon, avec notamment les ministres Franck Riester (culture) et Gérald Darmanin (comptes publics), destinée à préparer un « plan de reconstruction » de Notre-Dame de Paris.
Laurent Chemla :
Haha c’est génial : plus ils filent du blé pour leurs oeuvres plus ils mettent le reste de la population dans la merde. J’adore.
▻https://twitter.com/laurentchemla/status/1118166441088487424
On attend toujours des nouvelles de la prise en charge du #Vatican...
@odilon ça vaut le coup de citer le tweet du Monde auquel se réfère Laurent Chemla :
Dons pour #NotreDame : sur les 600 millions d’euros qui émanent des grandes fortunes, c’est 360 millions d’euros qui viendront du budget 2020 de l’Etat. Ce qui peut finir par causer quelques ennuis budgétaires
L’article
(edit : évidemment déjà signalé par colporteur j’avais pas vu) :
Dons pour Notre-Dame de Paris : « C’est la collectivité publique qui va prendre en charge l’essentiel du coût »
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/dons-pour-notre-dame-de-paris-c-est-la-collectivite-publique-qui-va-prendre-
le chapeau :
Dans l’opposition comme dans la majorité, des voix s’élèvent pour dénoncer la réduction d’impôts dont devraient bénéficier les donateurs pour la reconstruction de la cathédrale.
Comme quoi finalement la fièvre du samedi après-midi...
fin de l’article du Monde :
« Les ministres travaillent à des propositions pour arrêter le régime fiscal qui sera appliqué aux dons. C’est le président qui tranchera », se contentait-on d’indiquer, à l’issue, au cabinet de Gérald Darmanin.
le président … et le parlement dont c’est (juste) un peu l’une des missions de déterminer l’impôt.
Entrée en scène en forme de lapsus
Une diplomatie des excuses ? Le #Saint-Siège et le #Rwanda
Le 25 mars 1998, le président Bill Clinton se rendait à l’aéroport de Kigali et, sans en sortir, présentait ses excuses pour l’inaction des États-Unis au cours du génocide. Deux années plus tard, le Premier ministre Guy Verhofstadt présentait à son tour les excuses officielles de la Belgique lors de la commémoration officielle du génocide au site de Gisozi. Il réitérait ses propos en 2004 à l’occasion de la dixième #commémoration du #génocide au stade Amahoro. D’autres pays, en premier lieu la France, ont toujours refusé de participer à cette « diplomatie des #excuses 1 » (à ce sujet, voir Rosoux ; Gibney & Howard-Hassmann).
Depuis 1994, des associations de rescapés ainsi que les autorités rwandaises réclamaient des excuses officielles de l’#Église_catholique rwandaise et du #Vatican pour leurs rôles dans le #génocide des #Tutsi. Vingt-trois années après ces premières demandes, et après bien des controverses, le pape François a officiellement imploré en mars 2017 « le pardon de Dieu » pour les échecs de l’Église au Rwanda.
Afin de comprendre ce geste politique, il est nécessaire de revenir sur les débats relatifs à la responsabilité de l’Église catholique au Rwanda avant et pendant le génocide ainsi que sur les étapes ayant conduit aux excuses officielles.
▻https://www.memoires-en-jeu.com/inprogress/une-diplomatie-des-excuses-le-saint-siege-et-le-rwanda
#mémoire #Eglise
L’appel surprise du pape François et du roi du Maroc Mohamed VI pour Jérusalem
De notre envoyé spécial au Maroc Jean-Marie Guénois Publié le 30/03/2019
▻http://www.lefigaro.fr/international/2019/03/30/01003-20190330ARTFIG00052-l-appel-surprise-du-pape-francois-et-du-roi-du-ma
DOCUMENT - Le souverain pontife est arrivé samedi au Maroc. Les deux chefs d’État appellent à « conserver » et « promouvoir le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité culturelle particulière de Jérusalem ».
Le secret a été bien gardé. Comme Le Figaro l’avait annoncé ce samedi, le pape François, en visite de deux jours au Maroc, s’est entretenu dès son arrivée de la question de Jérusalem avec le roi du Maroc Mohammed VI. La publication en revanche, samedi après-midi, juste après leur rencontre à Rabat d’un appel commun sur le statut de la ville de Jérusalem, est une surprise. Elle ne sera pas du goût des autorités israéliennes.
Voici ce que dit ce court appel solennel :
« Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.
Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité culturelle particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif.
Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient pleinement garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem / Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».
Maroc : le pape et Mohammed VI signent une déclaration commune sur Jérusalem
Par RFI Publié le 30-03-2019 Modifié le 31-03-2019 à 03:19
▻http://www.rfi.fr/afrique/20190330-maroc-pape-mohammed-vi-signent-une-declaration-commune-jerusalem
Dans une lettre reçue le 14 février par le gouvernement espagnol, le secrétaire d’État du Vatican, Pietro Parolin, assure qu’il ne s’opposera pas à l’exhumation du dictateur Franco et insiste pour que le prieur de l’abbaye, où il repose, accepte les décisions juridiques.
Dans sa bataille pour exhumer les restes du dictateur Francisco #Franco, enterré dans le mausolée du Valle de los Caidos, le gouvernement socialiste espagnol a reçu le soutien important du Vatican. Le 14 février Madrid a reçu une lettre du secrétaire d’État du Vatican, Pietro Parolin, adressée à la vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo, dans laquelle, pour la seconde fois, le secrétaire d’État du #Vatican, lui indique qu’il ne s’opposera pas à l’exhumation. « Je tiens à réaffirmer ce que je vous avais déjà indiqué lors de notre réunion au Vatican, le 29 octobre dernier, à savoir que l’Église ne s’opposera pas à l’exhumation des restes du général Franco, si l’autorité compétente en décide ainsi ».
« si la justice espagnole autorise finalement l’exhumation, un recours pourra être déposé au Tribunal européen des droits de l’homme à Strasbourg ».
je ne pensais pas que le bulletin paroissial LaCroix était aussi drôle.
▻https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Le-Vatican-soutient-Madrid-exhumer-restes-Franco-2019-02-21-1201004102?fro
El silencio de otros
1977. Deux ans après la mort de Franco, dans l’urgence de la transition démocratique, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques mais interdit également le jugement des crimes franquistes.
Les exactions commises sous la dictature et jusque dans les années 1980 (disparitions, exécutions sommaires, vols de bébés, torture) sont alors passées sous silence.
Mais depuis quelques années, des citoyens espagnols, rescapés du franquisme, saisissent la justice à 10.000 kilomètres des crimes commis, en Argentine, pour rompre ce « pacte de l’oubli » et faire condamner les coupables.
▻http://www.premiere.fr/index.php/film/Le-Silence-des-autres
#documentaire #Espagne
Il Vaticano presenta il #summit sugli abusi: pronti ad affrontare il “mostro” della pedofilia
Il comitato organizzatore illustra evento del 21-24 febbraio. Focus sulle violenze ai minori, a margine la questione omosessualità. Scicluna: «La Santa Sede renderà note le statistiche». Incontro con le associazioni di vittime prima del vertice