• Khrys’presso du lundi 2 octobre 2023
    https://framablog.org/2023/10/02/khryspresso-du-lundi-2-octobre-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • If earthworms were a country, they’d be the world’s fourth largest producer of grain | Science | AAAS
    https://www.science.org/content/article/if-earthworms-were-country-they-d-be-world-s-fourth-largest-producer-grain

    Earthworms do many things to make soil more fertile. By feeding on dead plant matter, they release nutrients much faster than soil microbes would by themselves. They also improve the physical structure of soil. As worms digest plant matter, they excrete tiny, stable clumps of particles. Together with the earthworm burrows, these aggregates make soil more porous. This allows rainwater to soak in and enables roots to grow more easily.

    #sols #vers_de_terre #grains

  • En cours de lecture du cycle de Mars, de KSR (Kim Stanley Robinson). Mars la rouge, la verte, la bleue, écrit dans les années 90, et terriblement d’actualité, l’actualité du capitalisme, de la féodalité instituée par les transnationales... L’histoire des premiers martiens en quête d’une autre humanité, loin de la Terre et de ses problèmes sans solutions. J’en suis à la moitié, et l’auteur n’a pas encore réussi à laisser espérer un happy end.

  • Nach Pannenwahl: Berlin bekommt Landeswahlamt, um weitere Desaster zu verhindern
    https://www.berliner-zeitung.de/news/nach-pannenwahl-berlin-bekommt-landeswahlamt-um-weitere-desaster-zu
    Na geht doch ! Ein bestehendes Amt kommt mit seiner Aufgabe nicht klar und schuppdiwupp wird ein neues, vermutlich besser ausgestattetes und qualifiziertes geschaffen. Das wünschen sich die Berliner Taxifahrer auch, eine Aufsichtsbehörde, die mit ihrer Aufgabe nicht überfordert ist. Na dann los, macht mal.

    26.9.2023 - Obwohl im Haushaltsentwurf kein Geld dafür vorgesehen war, bekommt die Hauptstadt ein Landeswahlamt und ständige Bezirkswahlämter. Das beschloss der Senat am Dienstag.

    Die Pannenwahl in Berlin beschäftigt weiterhin Politik und Justiz. Um ein weiteres Desaster wie vor zwei Jahren zu verhindern, sollen unter anderem neue Strukturen geschaffen werden. So soll die Hauptstadt zum neuen Jahr ein Landeswahlamt und ständige Bezirkswahlämter bekommen. Wie die Senatskanzlei mitteilte, sei die Errichtung dieser Ämter in einer Senatssitzung am Dienstag auf den Weg gebracht worden. Landeswahlleiter Stephan Bröchler sprach von einer „wichtigen Weichenstellung“, um funktionierende Wahlen sicherzustellen.

    Die Vorlage wird nun erst dem Rat der Bürgermeister zur Stellungnahme übermittelt. Dann werde der Senat abschließend entscheiden, erklärte die Senatskanzlei. In Berlin war nach der von Pannen geprägten Bundestags- und Abgeordnetenhauswahl vom September 2021 eine Expertenkommission eingesetzt worden. Diese empfahl im Juli 2022 ein Landeswahlamt, zwei Monate später beschloss der Senat der Senatskanzlei zufolge, dass die Empfehlungen im Grundsatz umgesetzt werden sollten.

    Noch vor einigen Tagen aber kritisierte Landeswahlleiter Bröchler im Rundfunk Berlin-Brandenburg, dass im Haushaltsentwurf kein Geld für feste Stellen in den Bezirkswahlämtern vorgesehen sei. Auch die Grünen in Berlin mahnten das an. Nun freute sich Bröchler „besonders“, dass der neue Beschluss die Finanzierung dieser Stellen sichere.

    „Wir packen die Ursachen der Ereignisse bei den Wahlen im Jahr 2021 an, schaffen klare Strukturen und Verantwortlichkeiten in der Berliner Wahlorganisation“, erklärte Berlins Innensenatorin Iris Spranger (SPD).

    Die Wahl zum Abgeordnetenhaus war im Februar dieses Jahres wiederholt worden, nachdem das Landesverfassungsgericht sie für ungültig erklärt hatte. Seit Ende April regieren nun CDU und SPD zusammen in der Hauptstadt, Regierender Bürgermeister ist Kai Wegner (CDU).

    Im November 2022 beschloss der Bundestag, dass auch die Bundestagswahl in Berlin teilweise wiederholt werden muss. Darüber entscheidet aber erst noch das Bundesverfassungsgericht in Karlsruhe. Nach dessen Urteil müsste eine Wahlwiederholung innerhalb von 60 Tagen stattfinden.

    #Berlin #Verwaltung #Wahlen

  • Khrys’presso du lundi 25 septembre 2023
    https://framablog.org/2023/09/25/khryspresso-du-lundi-25-septembre-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
    https://mamot.fr/system/media_attachments/files/111/108/457/811/141/107/original/8c6863d70bea0497.mp4


    https://mamot.fr/system/cache/media_attachments/files/111/101/295/687/629/620/original/defd6c646819d57c.mp4

  • #urbanisme_tactique cycliste et crise sanitaire
    https://metropolitiques.eu/Urbanisme-tactique-cycliste-et-crise-sanitaire.html

    Pendant la crise sanitaire, les pouvoirs publics ont accompagné le développement de la pratique du vélo par une multiplication d’aménagements cyclables temporaires dans les villes. S’appuyant sur de nombreuses photographies, une équipe de recherche analyse le déploiement et la pérennisation de cet urbanisme tactique cycliste. Dossier : Les #mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? Au printemps 2020, la pandémie de la #Covid-19 a incité les pouvoirs publics à repenser l’utilisation de #Terrains

    / mobilité, Covid-19, #espace_public, #aménagement, #voirie, #politiques_publiques, #vélos, urbanisme tactique, (...)

    #photographie
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/dossier_mobilite_ortar_etal.pdf

  • #Geovelo

    Objectif du gouvernement français : devenir la destination cyclotouristique numéro 1 au monde d’ici 2030. 💚

    Cette carte a été générée grâce aux 50 000 voyages réalisés cet été avec Geovelo, mettant ainsi en lumière le vaste réseau de #véloroutes en France.

    https://twitter.com/geovelofr/status/1704763826401341672

    #Geovélo #vélo #cartographie #visualisation #itinéraires_cyclables #cyclotourisme #app

    • J’ai une posture par rapport au cyclotourisme que j’ai du mal à déconstruire et dont j’ai du mal à me défaire : j’oppose le cyclotourisme au vélo de déplacement. Certains diraient « commute », « faire ses courses », « remplacer la voiture »...
      Je vois bien passer dans le suivi de l’ADAV (une asso vélo par chez moi), ces projets cyclotouristiques : véloroutes, axes verts...
      Mais même si je suis très content que de l’argent soit mis dans le vélo, je trouve que ça l’accapare loin des villes et surtout loin des agglomérations, qui sont mal traitées et qui pourtant appellent à corps et à cri des efforts de restructurations dans les banlieux française, en terme de cyclabilité. Qu’on nous permettre de contre balancer ce qui s’y trouve etre une gene pour le cycle : les axes autoroutiers, les ponds routiers, les MIN, les axes 70... tous ces trucs d’un autre temps qui sont des freins au développement du vélo en banlieue.
      Alors c’est peut être transitoire et ca viendra.
      Mais ces 10 dernières années les efforts se sont porté sur les centres ville. A présent sur la rase campagne « touristiquement interessante ». Mais l’entre deux est négligé, à mes yeux.

      Donc je n’applaudis que faiblement.

    • Je suis d’accord avec toi, @sandburg, j’ai le même malaise, alors qu’en réalité l’un ne devrait pas exclure l’autre : construire des infrastructures pour le « cyclotourisme », mais aussi des infrastructures pour le vélo de tous les jours, dans les centres-villes comme dans les banlieues...

  • Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
    https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/vendangeurs-mal-nourris-mal-loges-une-affaire-d-esclavagisme-moderne-deco

    Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
    Sophie Constanzer
    Mardi 19 septembre 2023 à 18:17
    Par France Bleu Champagne-Ardenne , France Bleu
    Le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement collectif de vendangeurs dans la Marne, où étaient logés dans des conditions insalubres des travailleurs sans papiers, sans contrats de travail et également mal nourris. C’est suite à un contrôle de l’inspection du travail que le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement à Nesle-le-Repons qui ne respectait pas la règlementation en matière d’hébergement collectif. À l’intérieur, des dizaines de travailleurs sans papiers, employés par un prestataire de service pour faire les vendanges en Champagne, mal logés et mal nourris. La CGT de la Marne en dénombre au total 52, d’origine sénégalaise, malienne ou encore mauritanienne.
    L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. « Ils étaient dans un dortoir qui ressemble plutôt à l’intérieur d’un hangar, avec des tapis de piscine, pas de couvertures, pas de toiture au-dessus de la tête, de la laine de verre », détaille Sabine Dumesnil, secrétaire départementale de la CGT dans la Marne, qui a rencontré les vendangeurs. Dans son arrêté portant fermeture d’hébergement collectif de travailleurs saisonniers, la préfecture note « la présence d’au moins 60 couchages, de literies de fortunes, d’absence de nettoyage et de désinfection, d’état répugnant des toilettes, des sanitaires et des lieux communs (...) et de l’existence d’un risque électrique par contact direct avec des pièces nues sous tension ». Pour seule nourriture, ils n’avaient qu’un sac de riz et du raisin, selon des propos récoltés par des membres de la CGT qui ont rencontré les travailleurs, depuis relogés par la préfecture de la Marne dans un hôtel et dans les locaux d’une association. Le contrôle de l’inspection du travail a également permis de mettre à jour l’absence de contrats de travail. Et si le prestataire de service agricole qui les a logés, une société nommée ANAVIM basée à Paris, est connu, on ne connaît pas à ce jour le donneur d’ordre, la maison de Champagne pour laquelle ils travaillaient. Eux ne le savent pas. « La dérive, elle est à plusieurs niveaux, l’État qui autorise n’importe qui à être prestataire, et il y a la complicité des donneurs d’ordres, parce qu’on pense que ce ne sont pas des petites maisons de Champagne qui sont derrière ça », dénonce Sabine Dumesnil.
    Le parquet de Châlons-en-Champagne confirme à ce stade l’ouverture d’une enquête pour traite d’êtres humains. En 2020, le procès de plusieurs prestataires de services pour une affaire d’esclavagisme moderne avait fait grand bruit.

    #Covid-19#migrant#migration#france#travailleurmigrant#esclavagemoderne#agriculture#agriculture#champagne#sanspapier#economie#droit

  • Gruppenvergewaltigung im Görlitzer Park: Die Tatverdächtigen dürften gar nicht hier sein
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/gruppenvergewaltigung-im-goerlitzer-park-die-tatverdaechtigen-duerf


    Wo einst Züge fuhren war lange wildes Brachland. Kein Ort für friedliches Flanieren. Der Ort schreit nach Belebung, nach geschäftiger Bebauung.

    Im Wald da sind die Räuber. In Zeiten der Not tun sie sich zusammen und meucheln ahnungslose Gäste des Wirtshaus im Spessart. Polizei und Gerichte können nichts tun. Immer wenn eine Bande gehenkt wird, ist die nächste schon zur Stelle.

    Woher kommen sie? Sie sind die brutalsten Landlosen und Verstoßenen. Nach Krieg, Zerstörung und Enteignung ihres Lands haben sie sich zusammengefunden. Erst Zeit und bessere Verhältnisse lassen sie verschwinden.

    Sie sind zurück, die wir von Schiller und Neuss kannten. Ganz unromantisch und gar nicht komisch.

    Reisende, geht des Nachts nicht durch den Wald, warnten freundliche Stimmen vor zweihundert Jahren. Hört auf sie auch heute im Görlitzer Park.

    20.9.2023 von Andreas Kopietz - Gegen drei Männer, die im Görlitzer Park eine Frau vergewaltigt haben sollen, hat die Berliner Staatsanwaltschaft die Ermittlungen abgeschlossen. Dies bestätigte eine Sprecherin der Anklagebehörde am Mittwoch.

    Die Tat in der Nacht zum 21. Juni 2023 hatte großes Aufsehen erregt und eine Debatte über die Sicherheit in Berlin ausgelöst.

    Eine 27-Jährige und ihr gleichaltriger Ehemann hatten sich gegen 4 Uhr im Görlitzer Park aufgehalten und Kokain gekauft. Das aus Georgien stammende Ehepaar ging zu einer abgelegenen Stelle und hatte Sex. Plötzlich wurden die beiden von fünf Männern angegriffen. Einige hielten den Mann fest, schlugen auf ihn ein und entrissen ihm eine Bauchtasche mit Geld. Währenddessen vergewaltigen Mittäter die Frau.

    Im Juli und August wurden drei der Tatverdächtigen nacheinander festgenommen. Sie sitzen seither in Untersuchungshaft.

    Kai Wegners Sicherheitsgipfel: Das richtige Format, um Berlin endlich sicherer zu machen?

    Die Anklageschrift hat die Staatsanwaltschaft inzwischen an die Anwälte der Beschuldigten verschickt. Nach Angaben der Neuen Zürcher Zeitung (NZZ), der der Schriftsatz vorliegt, stammen die drei jungen Männer aus Afrika. Demnach ist Osman B. 21 Jahre alt und kommt aus Somalia. Er hat keinen festen Wohnsitz, dafür zehn Alias-Identitäten. Er ist seit sieben Jahren in Deutschland. Seine Aufenthaltsgestattung ist erloschen. Sein Strafregister enthalte sieben Eintragungen, berichtet die NZZ.

    Boubacar B. stammt dem Bericht zufolge aus Guinea und ist ungefähr 22 Jahre alt. Er hat vier Alias-Identitäten und ist seit sechseinhalb Jahren in Deutschland. Sein Asylantrag ist abgelehnt, seine Aufenthaltsgestattung ebenfalls erloschen. Er hat neun Eintragungen im Strafregister. 2020 bekam er wegen Drogenhandels eine Jugendstrafe von einem Jahr, erst auf Bewährung, die später widerrufen wurde. 2021 wurde er erneut verurteilt, wieder wegen Drogenhandels.

    Der dritte Mann, Mountaga D., ist 22 und stammt ebenfalls aus Guinea. Sein Asylantrag wurde abgelehnt, er hat eine Duldung. Er wohnt in Neukölln in einer Einrichtung für betreutes Wohnen. Seit sechs Jahren lebt er in Deutschland. Im Bundeszentralregister finden sich drei ihn betreffende Einträge. Jedes Mal wurde von Verfolgung abgesehen. Alle drei Männer sitzen jetzt in Untersuchungshaft.
    Vergewaltigung „aus ermittlungstaktischen Gründen“ nicht gemeldet

    Alle drei Männer, die vom Aufenthaltsstatus her eigentlich gar nicht in Deutschland sein dürften, entstammen den Ermittlungen zufolge der Szene der Drogendealer in dem Park.

    Unter anderem anhand ihrer DNA konnte die Polizei die Tatverdächtigen identifizieren, da sie an der Frau Spermaspuren hinterlassen hatten. Die Polizei hatte über die Gruppenvergewaltigung lange Zeit nichts mitgeteilt – „aus ermittlungstaktischen Gründen“.

    Der Görlitzer Park ist seit Jahren ein Drogen- und Kriminalitätshotspot. Im vergangenen Jahr registrierte die Polizei dort 1567 Straftaten, darunter 192 Körperverletzungen und 310 Raub- und Diebstahlsdelikte.

    #Berlin #Kreuzberg #Görlitzer_Ufer #Wiener_Straße #Spreewaldplatz #Skalitzer_Straße #Görlitzer_Straße #Görlitzer_Bahnhof #Kriminalität #Raub #Vergewaltigung

  • ne pourrait jamais le confesser sur les réseaux sociaux, ça, par exemple : elle ne pourrait jamais dire qu’elle vient de lire « L’Inondation » de Zamiatine (traduction française de Nasaroff) et que... qu’elle n’a pas été plus emballée que ça. Attention, hein, elle culpabilise grave parce qu’objectivement c’est un (très) bon texte, c’est (très) vite lu, le personnage central (Sophia) est très subtilement dépeint — c’est même étonnant qu’un auteur mââââââle parvienne à un tel niveau de finesse, ça confère à l’histoire une dimension presque féministe — et puis il y a l’atmosphère, la fabuleuse atmosphère de Leningrad (1) qui est davantage qu’une protagoniste elle aussi, mais pas la Leningrad des dorures ou de la Perspective Nevski, non, la Leningrad des gueuses(-eux), la Leningrad de l’Île Vassilievski telle qu’elle pouvait l’être au début du siècle dernier, la Leningrad toute en flotte et en camaïeu de gris, le gris de la Neva, celui du Golfe de Finlande, celui du ciel par lequel arrivent les catastrophes.

    Alors quoi, qu’est-ce qui ne va pas là-dedans ? Bah, la vieille Garreau ne saurait dire... Peut-être a-t-elle trouvé que ce récit était tout de même légèrement surcoté : toutes les critiques qu’elle a pu en lire étaient dithyrambiques, or elle elle est un peu restée sur sa faim. Mais il est possible que ce soit simplement dû au format : alors qu’elle est la première à affirmer qu’un texte est TOUJOURS trop long pour une fois celui-ci est beaucoup trop court, on voudrait pouvoir s’enfoncer plus profondément dans l’âââââââme de « l’héroïne » comme dans celle de la ville, il y avait là une matière phénoménale et ça laisse l’impression que l’on n’a fait que l’effleurer.

    Bon, en même temps il est vrai que c’est plutôt bien de finir une lecture en se disant « Déjà ? » plutôt que « Ouf, ce n’est pas trop tôt ».

    Oh et puis ne faites pas attention à ce qu’elle dazibaote, de toute façon la Garreau n’est jamais contente.

    –-------------------
    (1) En bonne bolchevique primaire votre dictateuse favorite préférerait crever qu’appeler Leningrad « Saint-Pétersbourg » ; rien que d’y penser ça lui fait saigner le clavier.

  • Secret des sources : une journaliste de Disclose placée en garde à vue
    https://disclose.ngo/fr/article/secret-des-sources-une-journaliste-de-disclose-placee-en-garde-a-vue

    Une perquisition est en cours depuis 6h00, ce mardi 19 septembre, au domicile personnel d’Ariane Lavrilleux, journaliste de Disclose et co-autrice de la série d’enquêtes « Egypt Papers ». Accompagnés d’un juge d’instruction, des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont placé la journaliste en garde à vue dans le cadre […] Lire l’article

  • Ventes à perte : « cela risque de provoquer des faillites », prévient l’économiste Mathieu Plane | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/ventes-a-perte-cela-risque-de-provoquer-des-faillites-previent-leconomiste-

    La Première ministre a annoncé ce week-end « qu’à titre exceptionnel sur le #carburant et sur une période limitée de quelques mois », le gouvernement va lever l’interdiction de #vente_à_perte en place depuis 1963. C’est donc une mesure économique extraordinaire que s’apprêtent à vivre les distributeurs comme les stations-service. Le spécialiste des politiques publiques Mathieu Plane à l’Observatoire français des conjonctures économiques livre sa première réaction.

    #paywall #concentration #grande_distribution

  • « La Subsistance. Une perspective écoféministe » par Veronika Bennholdt-Thomsen & Maria Mies
    https://topophile.net/savoir/la-subsistance-une-perspective-ecofeministe-par-veronika-bennholdt-thomse

    Voici un ouvrage exceptionnel, particulièrement bien traduit par Annie Gouilleux, qui ne peut laisser indifférent quiconque recherche la plus large autonomie pour chacune et chacun dans le plus grand respect envers le vivant. Maria Mies (1931-2023) est une sociologue, ayant cosignée avec Vandana Shiva, Écoféminisme,traduit en français chez L’Harmattan en 1999, Veronika Bennholdt (née en... Voir l’article

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

    • A Marseille, le narcobanditisme, ses fusillades devenues courantes et ses victimes, directes ou « collatérales »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/13/a-marseille-le-narcobanditisme-poursuit-sa-moisson-de-victimes-directes-et-c

      Une jeune femme de 24 ans a été tuée par une « balle perdue » alors qu’elle était chez elle. Quarante-quatre personnes ont été tuées depuis le début de l’année dans des affaires liées au trafic de drogue dans la cité phocéenne.

      [...]

      Le narcobanditisme, ses fusillades – une tous les trois jours –, ses #morts – quarante-quatre, avec la jeune femme de Saint-Thys, auxquels il faut ajouter 109 #blessés à mi-septembre –, ses violences subies par les petites mains du #trafic et endurées par des populations prises en otage, envahissent, ces jours-ci, l’actualité marseillaise. La procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, a créé la surprise en inventant, dans un récent communiqué, le terme « narchomicide », afin de qualifier les 94 #assassinats et tentatives liés à des guerres de la drogue ou des #vendettas entre leurs barons, commis depuis le 1er janvier.

      Dans ce contexte de haut niveau de violences, le nombre des victimes collatérales, telle la jeune femme de la cité Saint-Thys, ne peut qu’augmenter. Depuis le début du phénomène, il y a une quinzaine d’années, des « balles perdues » ont régulièrement tué ou blessé des passants. « Aujourd’hui, les chefs, les leaders des équipes du #narcobanditisme se tiennent loin de #Marseille, parfois à l’étranger et ne sont pas présents sur les plans stups, explique-t-on au palais de justice. Les équipes adverses se rabattent sur des attaques des points de deal pour semer la terreur, empêcher qu’un nouveau n’ouvre et on tire un peu dans le tas. » A l’image de cartels sud-américains, les trafics et les règlements de comptes se préparent et s’ordonnent aussi depuis la prison.

      Il faut à cela ajouter l’inexpérience des auteurs, « des jeunes gens de 17 à 20 ans qui peuvent être recrutés sur les réseaux sociaux et s’immiscent dans ce système de “contrats”, analyse un spécialiste du narcobanditisme marseillais. Ces nouveaux tueurs à gages apprennent au dernier moment sur qui ils doivent tirer, comme dans un monde virtuel proche du jeu vidéo. Sans compter de grossières erreurs dans la manipulation des #fusils_d’assaut, qui sont de véritables armes de destruction massive. »

      La liste des victimes collatérales s’allonge donc inexorablement, associant des prénoms et des lieux. Marwane, 15 ans, tué par des tirs de fusil d’assaut le 26 juin 2022 alors qu’il rentrait chez lui avec des amis dans le quartier Griffeuille, à Arles (Bouches-du-Rhône). Trois mises en examen ont eu lieu en mars, un Arlésien, un Marseillais et un homme originaire de Sarcelles (Val-d’Oise), impliqués, selon le parquet, dans un réseau de trafic de stupéfiants actif à Arles. Sarah, 19 ans, touchée par une balle en pleine tête, le 11 octobre 2020, à l’entrée de la cité du Moulin de Mai, à Marseille (3e), alors qu’elle se trouvait dans une voiture avec son petit ami et une copine. « C’était un gros bébé, elle est partie pour rien, je ne sais même pas à qui m’en prendre », pleure sa mère devant le juge d’instruction. En septembre 2022, quatre hommes âgés de 18 à 22 ans ont été mis en examen.

      « Que chacun joue sa partition »

      Djamel Dahmani, l’entraîneur adjoint de l’Aubagne FC, un club de foot de National 2, est toujours en colère. Le 23 décembre 2022, alors qu’il rendait visite à ses amis d’enfance de la cité HLM Méditerranée, à Marseille (14e), Adel Santana Mendy, 22 ans, un joueur prometteur, était pris dans une fusillade et décédait à l’arrivée des secours. « Adel était né dans un quartier difficile, il n’a jamais eu de problèmes avec qui que ce soit. C’était un beau sportif de haut niveau, la vie lui tendait les bras », témoigne Djamel Dahmani. Pour cet éducateur sportif, « il faut en finir avec ces dégâts collatéraux et il faut donc que chacun joue sa partition, l’Etat en premier lieu, pour accompagner les parents et les jeunes ».
      C’est le sens d’une initiative de l’association Conscience et d’une cinquantaine d’habitants des #quartiers_nord qui, par le biais d’une procédure de référé liberté, avaient demandé au tribunal administratif d’enjoindre au préfet des Bouches-du-Rhône de prendre en urgence tout une série de mesures à même de mettre fin aux violences à Marseille, comme la réouverture des services publics dans les quartiers prioritaires de la ville, le redéploiement d’une véritable police de proximité ou encore « d’investir massivement dans les transports en commun en vue de désenclaver les quartiers nord de la ville ».
      Les juges administratifs ont pris des gants pour rejeter, le 7 septembre, cette requête, au motif que « les mesures sollicitées sont d’ordre structurel et ne peuvent être mises en œuvre à très bref délai ». Conscience vient de déposer un nouveau référé liberté : « Cette fois-ci, nous mettons en demeure le préfet de prendre toutes mesures nécessaires pour mettre un terme à la situation de violence et à la recrudescence des homicides », explique Capucine Edou, vice-présidente de l’association.
      La multiplication de ces assassinats ou tentatives d’assassinat étouffe le travail d’enquête policier. Au rythme actuel, le nombre des nouvelles saisines des différents groupes de la brigade criminelle approchera les 120 à la fin de l’année. Contre 100 en 2022, ce qui était déjà un record. Avec un nouveau dossier tous les trois jours, la #police_judiciaire ne peut plus faire face, déplorent les juges chargés de la lutte contre le narcobanditisme. Selon un récent décompte, la police judiciaire marseillaise aurait à interpeller 300 personnes identifiées au terme d’enquêtes, mais elle n’y parvient pas , laissant les victimes dans une interminable attente de la mise en examen de personnes suspectées d’avoir blessé ou tué.

      #fusillades #deal #drogues

  • Le centre-ville d’Agen interdit aux cyclistes !
    Agen :les cyclistes vent debout contre une mesure inique et dangereuse | Fédération française des usagers de la bicyclette
    https://www.fub.fr/fub/actualites/agen-cyclistes-vent-debout-contre-mesure-inique-dangereuse

    L’argument de la cohabitation avec les piétons constitue le nouveau paravent pour des collectivités qui n’accordent pas plus d’attention à la sécurité des piétons qu’à celle des cyclistes. Leur objectif : le statu quo, pour le plus grand bonheur de l’automobile. Les bilans annuels de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) le rappellent chaque année : ce ne sont pas les cyclistes qui tuent et blessent les piétons. La quasi-totalité des piétons tués l’ont ainsi été dans une collision avec une personne conduisant une voiture, un poids lourd ou une camionnette. Entre 2018 et 2021, 0,6% des piétons tués l’ont été dans une collision avec une personne circulant à vélo.

  • « L’aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme », Stéphane Foucart

    Il n’est pas possible de décrire en quelques lignes l’état de sidération dans lequel l’été qui s’achève a plongé les chercheurs en sciences du climat. A l’impressionnante succession de catastrophes visibles et d’événements extrêmes qui ont frappé (et continuent de frapper) les populations des deux hémisphères se sont ajoutés des phénomènes bien plus discrets, qui n’ont pas généré d’images spectaculaires, mais qui ont fortement impressionné les scientifiques.

    L’envolée des températures de l’Atlantique Nord, le défaut de reconstitution des glaces de mer autour de l’Antarctique, notamment, ont suscité chez nombre d’observateurs une terreur teintée d’incrédulité. Au premier coup d’œil sur les courbes de températures de l’océan, un chercheur confie avoir eu le réflexe de penser que les radiomètres du système de surveillance par satellite Copernicus étaient peut-être défectueux. Ce n’était – hélas – pas le cas.

    Cette aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme dans la conversation publique. Très marqués sur les réseaux sociaux ces derniers mois, les discours niant la réalité du changement climatique et/ou ses causes anthropiques seraient sur une pente ascendante depuis quelques années. Une enquête d’opinion internationale, coordonnée par EDF et l’institut Ipsos, suggère un essor du climatoscepticisme dans plusieurs grands pays entre 2019 et 2022. En France, selon ce sondage, environ 37 % de la population serait climatosceptique en 2022, en augmentation de huit points par rapport à l’année précédente.

    Mille nuances de scepticisme

    D’autres enquêtes, comme celle publiée en 2022 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), suggèrent des chiffres supérieurs : 43 % des Français estimeraient que la contribution humaine au réchauffement est nulle ou non déterminante. A l’inverse, le baromètre annuel de l’Ademe, mené avec l’institut OpinionWay, ne retrouve pas un tel niveau de défiance et évaluait l’an dernier à environ 81 % la proportion de Français convaincus par la réalité et les causes humaines du réchauffement. Fait remarquable : à l’inverse des précédentes études, ce baromètre met en évidence, ces dernières années, un accroissement de la confiance des Français dans le consensus scientifique sur la réalité et les causes du changement climatique.

    Une part de ces divergences s’explique probablement par la forme des questions posées, l’ordre dans lequel elles sont posées, le contexte général de chaque enquête, etc. Et même, peut-être, par la météo du jour, lorsque les participants ont répondu aux questionnaires. Aucune enquête d’opinion, si bien menée soit-elle, ne permet d’épuiser la question du climatoscepticisme. Et, si l’on étend sa définition à ce qu’elle devrait être – c’est-à-dire en tenant aussi compte de la perception de l’échelle des dégâts prévisibles du réchauffement et l’ampleur des transformations socio-économiques à accomplir pour les atténuer –, il est probable que le climatoscepticisme soit, en réalité, à peu près généralisé dans la société.

    Le monde politique en est le reflet. Il n’y existe aujourd’hui presque plus de déni pleinement assumé sur le sujet. Néanmoins, il persiste, à travers tout l’échiquier politique, une variété de prises de position ou de déclarations trahissant mille nuances de scepticisme. A commencer par le président de la République, qui, dans ses vœux pour l’année 2023, marquée par des températures caniculaires et la pire sécheresse depuis quatre siècles en Europe, s’est interrogé : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires, cet été dans notre pays ? » Ce n’est pas un lapsus.

    Un tel texte n’a pas été prononcé sans avoir été méticuleusement relu par les collaborateurs d’Emmanuel Macron : que cette phrase, ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique, ait pu être énoncée suggère une forme inconsciente de climatoscepticisme, non seulement chez le chef de l’Etat, mais dans tout son entourage.

    Déclarations convenues

    Ce qui est vrai à l’Elysée l’est aussi à tous les niveaux de responsabilité, et à travers presque tout le spectre politique. De l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui attribue la crise climatique à la démographie africaine, au député (RN) du Loiret Thomas Ménagé, qui estime que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) « exagère ». Dans des communes de la « banlieue rouge » de Paris, on fait arracher des arbres centenaires – un des meilleurs remparts contre les îlots de chaleur urbains – pour des aménagements urbains contingents, comme si la prochaine canicule était la dernière.

    Quant à Carole Delga, la présidente (PS) du conseil régional d’Occitanie, elle assure placer très haut la question climatique dans l’ordre de ses priorités, tout en soutenant l’abattage de centaines d’arbres et le bétonnage de plus de 300 hectares de terres agricoles pour construire l’A69, entre Castres et Toulouse.

    Faire de la politique, c’est bien sûr faire des choix et les assumer, en dépit de ce que peut être l’état de la connaissance. Mais ces arbitrages trahissent chez ceux qui les prennent, au-delà des déclarations convenues, un for intérieur profondément sceptique sur la réalité de la menace et tout son potentiel d’aggravation.

    « Nous sommes tous climatosceptiques », déclarait le philosophe australien Clive Hamilton, en 2018, dans un entretien au Monde. Deux records, tombés cet été, en offrent une saisissante illustration. Juillet a été le plus chaud jamais mesuré à la surface de la planète et, le 6 de ce mois-là, l’aviation commerciale battait son record, avec 134 386 liaisons effectuées au cours de cette seule journée.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/l-aggravation-recente-des-effets-du-rechauffement-coincide-et-c-est-une-autr

    #déni #climat #réchauffement_climatique #écologie #climatoscepticisme #capitalocène

    • « Nous sommes tous des climatosceptiques », 2018.

      Pour le philosophe australien Clive Hamilton, il est « presque impossible d’accepter toute la vérité sur ce que nous avons fait subir à la Terre ».

      Pourquoi est-il si compliqué d’agir contre le changement climatique ?

      L’une des raisons réside dans le déni de la réalité scientifique. Aux Etats-Unis, le climatoscepticisme a été inventé et propagé par l’industrie des énergies fossiles dans les années 1990. Mais ensuite, la science climatique, à la fin des années 2000, a été intégrée à une guerre culturelle qui n’a plus rien à voir avec les faits ou les preuves.

      Pour les conservateurs, rejeter la science est devenu l’expression de leur identité. Ils considèrent que la science climatique est promue par l’#écologie_politique. Or ils combattent l’écologie, au même titre que tous les progrès sociaux survenus dans les années 1960 (l’émancipation des femmes, le mouvement des droits civiques, les mouvements LGBT ou encore le pacifisme) qui, selon eux, sapent les bases d’une société chrétienne. Pour les faire évoluer sur le changement climatique, il faudrait changer leur identité, leur conception d’eux-mêmes en tant qu’êtres politiques, ce qui est extrêmement difficile.


      Donald Trump montre, avec sa main, la faiblesse du réchauffement climatique qui est, selon lui, en cours, alors qu’il annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, le 1er juin 2017 à Washington. KEVIN LAMARQUE / REUTERS
      Le problème vient donc surtout des climatosceptiques américains ?

      Il serait facile de seulement rejeter la faute sur les climatosceptiques et sur le président américain Donald Trump, mais la réalité est que nous sommes tous climatosceptiques. Il est presque impossible d’accepter toute la vérité sur ce que nous avons fait subir à la Terre . C’est si radical, si choquant, qu’il est très difficile de vivre avec tous les jours, cela nous en demande trop d’un point de vue émotionnel. J’ai vu des gens vivre avec cette idée au quotidien, ils ont développé une forme de folie.

      Accepter la totalité du message des scientifiques sur le climat signifierait abandonner le principe fondamental de la modernité, c’est-à-dire l’idée d’un progrès. Cela signifie renoncer à l’idée selon laquelle le futur est toujours une version améliorée du présent, ce qu’il ne sera plus à l’avenir. Il faudrait au contraire se résigner à un changement de vie radical. Or même ceux qui critiquent le capitalisme en sont dépendants.
      https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/11/19/nous-sommes-tous-des-climatosceptiques_5385641_1652612.html
      https://justpaste.it/czmpt

      #climatologie #vérité #capitalisme

    • Accepter la totalité du message des scientifiques sur le climat signifierait abandonner le principe fondamental de la modernité, c’est-à-dire l’idée d’un progrès. Cela signifie renoncer à l’idée selon laquelle le futur est toujours une version améliorée du présent, ce qu’il ne sera plus à l’avenir. Il faudrait au contraire se résigner à un changement de vie radical. Or même ceux qui critiquent le capitalisme en sont dépendants.

      #progressisme #parle_pour_toi :p

    • @RastaPopoulos, un article pour toi :

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/hartmut-rosa-la-logique-moderne-est-intrinsequement-agressive_6188676_3232.h

      Dans Pourquoi la démocratie a besoin de la religion, vous considérez que notre société est captive de « l’accélération » et qu’elle a « perdu le sens du mouvement ». Quelle est la nature de la « situation de crise » qui en découle ?

      Cette formule renvoie à notre expérience quotidienne. Depuis le XVIIIe siècle, la conviction que demain serait meilleur qu’hier guidait chacun : nous allions vers plus de liberté, de savoir, de confort. La sensation d’aller de l’avant dérivait de trois facteurs, que sont la croissance économique, l’accélération technologique et l’innovation culturelle. C’est cette combinaison qui donne la caractéristique première de nos sociétés que j’appelle la « stabilisation dynamique », c’est-à-dire qu’elles sont vouées à accélérer pour maintenir leur équilibre. Nous devons nous développer, innover toujours plus vite pour rester exactement là où nous sommes, coincés dans ce que j’appelle une « immobilité frénétique ». A l’exception de notre société moderne, née au XVIIIe siècle, aucune civilisation n’a jamais vécu dans un tel schéma.
      Lire aussi l’entretien (2016) Hartmut Rosa : « Plus on économise le temps, plus on a la sensation d’en manquer »

      Longtemps, cet imaginaire du progrès a justifié de travailler dur pour que ses enfants aient une vie meilleure. Désormais, cet élan est perdu. Je situerais le point de rupture autour de l’an 2000. Les données montrent que l’écrasante majorité des Américains, des Européens, mais aussi des Coréens et des Japonais avaient perdu la foi de leurs parents. L’objectif est alors devenu que la situation de ses enfants ne recule pas.

      La nouveauté de cette crise n’est donc pas l’accélération, intrinsèque à la modernité, mais la perte du « sens du mouvement », autrement dit du sentiment d’aller de l’avant. Ainsi, les automobiles sont nocives pour l’environnement, mais nous continuons à en fabriquer toujours plus, car le système économique allemand repose sur cette industrie. Nous avons suffisamment de voitures, d’ordinateurs et de vêtements, mais nous devons continuer à en concevoir pour ne pas nous effondrer : sans cela, nous ne pouvons pas maintenir les hôpitaux, payer les retraites, financer les écoles.

    • Hartmut Rosa, penseur de l’accélération : « L’accélération conduit à un état d’agressivité, particulièrement sensible chez les individus des sociétés occidentales »
      https://justpaste.it/ava7d
      in Le Monde des religions et des spiritualités
      heureusement qu’on trouve des gens intelligents pour nous expliquer autrement que "nous ne pouvons pas maintenir les hôpitaux, payer les retraites, financer les écoles" sans le capitalisme.

      #foi #résonance

    • #qui_aurait_pu_predire : que cette phrase, ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique, ait pu être énoncée suggère une forme inconsciente de climatoscepticisme, non seulement chez le chef de l’Etat, mais dans tout son entourage.

      Forme inconsciente ??? Ça euphémise carrément au Monde.

    • la chose foireuse dans cette phrases c’est le timing (3 décennies, on rigole). quant à la puissance du déni, du refus de reconnaître la réalité d’une perception, d’un savoir, d’un fait traumatisants, c’est un mécanisme de défense du moi, bien ordinaire.
      qu’il s’agisse de la pandémie, du réchauffement climatique ou, plus proche de ce qui se manifeste ici même, de l’antisémitismedegauche, le mensonge s’impose pour sauver le moi et pas simplement comme fruit d’un calcul, comme tant de mensonges. nos maîtres sont des gens biens ordinaires, dans une aliénation transcendantale qui tutoie la folie.

  • #VendrediLecture

    #Islamophobie. France :
    Une « nouvelle laïcité » toujours plus répressive.

    Texte de Rafik Chekkat + nombreuses ressources en description 👀
    https://archive.org/details/nouvelle-laicite-repressive


    (vaut mieux cliquer sur ce lien plutôt que le lecteur pour avoir accès aux ressources "pour aller plus loin")

    lien direct de l’article : https://seenthis.net/messages/1016117

    Merci pour vos écoutes et vos partages 🙏