• Le Venezuela à l’Université d’Été des Mouvements sociaux et des Solidarités
    Bordeaux – dimanche 24/08 – 13h45-16h

    Le Collectif de solidarité avec le peuple du Venezuela (CSPV), avec le Centre d’études et d’initiatives internationales (CEDETIM) et l’Union syndicale Solidaires, organise à l’Université d’Été des Mouvements sociaux et des Solidarités, qui a lieu à Bordeaux du 23 au 26 août 2025, un atelier intitulé « Soutenir les luttes pour la démocratie et contre tous les impérialismes au Venezuela« , le dimanche 24 août 2025 de 13h45 à 16h.

    Cet atelier consistera en deux moments :
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/11/declaration-du-collectif-de-solidarite-internationale-avec-le-peuple-du-venezuela/#comment-67772

    #international #venezuela

  • Aux Etats-Unis, la Cour suprême autorise la révocation du statut légal de plus de 500 000 immigrés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/31/aux-etats-unis-la-cour-supreme-autorise-la-revocation-du-statut-legal-de-plu

    Aux Etats-Unis, la Cour suprême autorise la révocation du statut légal de plus de 500 000 immigrés
    Le Monde avec AFP
    La Cour suprême des Etats-Unis a donné provisoirement son aval, vendredi 30 mai, à la politique d’expulsions massives de Donald Trump en l’autorisant à révoquer le statut légal d’immigrés vénézuéliens, cubains, nicaraguayens et haïtiens. Le statut accordé par l’administration Biden a permis à quelque 532 000 d’entre eux de s’installer aux Etats-Unis.
    En mars, la secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, a mis fin à un programme spécial institué sous le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden. Il autorisait les ressortissants de ces quatre nationalités à résider aux Etats-Unis pour deux ans en raison de la situation des droits humains dans leurs pays respectifs. Mais une juge fédérale de Boston, dans le nord-est du pays, avait suspendu le 14 avril la décision de l’administration Trump. La Cour suprême à majorité conservatrice, saisie en urgence par l’administration Trump, lève vendredi cette suspension, le temps qu’une cour d’appel se prononce sur le fond.
    La Cour ne motive pas cet arrêt mais une des trois juges progressistes – sur neuf juges au total – Ketanji Brown Jackson, exprime son profond désaccord, reprochant à ses collègues de la majorité d’avoir « loupé leur analyse » de l’opportunité de suspendre la décision des juridictions inférieures. Elle leur reproche de « sous-estimer les conséquences dévastatrices d’autoriser le gouvernement à bouleverser radicalement la vie et les moyens de subsistance de près d’un demi-million d’étrangers pendant que leurs recours légaux sont en cours », dans un avis écrit auquel se joint une autre juge progressiste, Sonia Sotomayor.
    Adelys Ferro, directrice du Venezuelan American Caucus, une organisation de soutien à la communauté vénézuélienne, déplore dans un communiqué que « l’intention de cette administration ait toujours été de pousser les gens dans la clandestinité pour pouvoir justifier leur expulsion, sans tenir compte du fait qu’ils sont entrés par des voies légales ».La juge de première instance avait considéré en avril que l’administration Trump avait interprété la loi de manière erronée en appliquant une procédure d’expulsion accélérée visant les étrangers entrés illégalement dans le pays aux immigrés protégés par des programmes gouvernementaux. Le 19 mai, la Cour suprême avait également autorisé le gouvernement à révoquer provisoirement le statut de protection temporaire qui lui interdisait d’expulser quelque 350 000 Vénézuéliens.
    La secrétaire à la sécurité intérieure a en effet annulé une prolongation de dix-huit mois de ce statut pour les Vénézuéliens, en raison du caractère jugé « autoritaire » du régime de Nicolas Maduro, décidée par son prédécesseur démocrate Alejandro Mayorkas, et qui devait entrer en vigueur début avril.
    Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une « invasion » des Etats-Unis par des « criminels venus de l’étranger » et communiquant abondamment sur les expulsions d’immigrés. Mais son programme d’expulsions massives a été contrecarré ou freiné par de multiples décisions de justice, y compris de la part de la Cour suprême, notamment au motif que les personnes visées devaient pouvoir faire valoir leurs droits. Son gouvernement accuse systématiquement les magistrats qui s’opposent à ses décisions d’« empiéter » sur les prérogatives du pouvoir exécutif

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#venezuela#cuba#nicaragua#haiti#droit#sante#politiquemigratoire

  • Aux Etats-Unis, la Cour suprême bloque le recours à une loi du XVIIIᵉ siècle pour expulser des immigrés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/17/aux-etats-unis-la-cour-supreme-bloque-le-recours-a-une-loi-du-xviii-siecle-p

    Aux Etats-Unis, la Cour suprême bloque le recours à une loi du XVIIIᵉ siècle pour expulser des immigrés
    Le Monde avec AFP
    La Cour suprême des Etats-Unis a de nouveau rejeté, vendredi 16 mai, une demande de l’administration Trump de l’autoriser à expulser des immigrés vénézuéliens en vertu d’une loi d’exception.
    « La Cour suprême des Etats-Unis ne me laisse pas faire ce pour quoi j’ai été élu », s’est plaint en réponse Donald Trump. « Cette décision aura pour conséquence de laisser entrer davantage de criminels dans notre pays, ce qui portera gravement préjudice à nos chers concitoyens américains », a écrit le président sur son réseau Truth Social. Il regrette que « pour expulser [ces criminels] de notre pays, on [doive] en passer par un processus long et fastidieux ».
    Plusieurs tribunaux et cours d’appel fédéraux − ainsi que la Cour suprême elle-même, le 19 avril − avaient déjà bloqué provisoirement le recours à l’Alien Enemies Act, une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers », jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.
    Donald Trump avait invoqué cette législation dans une déclaration présidentielle publiée le 15 mars au sujet du gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation « terroriste » par Washington, le jour même de l’expulsion vers le Salvador de quelque 250 personnes, en grande majorité des Vénézuéliens accusés d’appartenir à ce gang. Plus de la moitié l’ont été en vertu de la loi de 1798.
    Dans sa décision, vendredi, par sept voix – celles de quatre juges conservateurs et de trois progressistes, contre celles des deux magistrats les plus conservateurs –, la Cour prolonge jusqu’à nouvel ordre l’interdiction qu’elle avait prononcée le 19 avril.La plus haute juridiction américaine renvoie le dossier à une cour d’appel fédérale pour déterminer la légalité du recours à cette loi ainsi que les conditions dans lesquelles les personnes visées peuvent contester en justice leur expulsion. Au total, ce sont quelque 300 immigrés qui ont été expulsés vers le Salvador, où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité connue pour la dureté de ses conditions de détention.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#salvador#politiquemigratoire#expulsion#droit#sante#venezuela

  • Venezuela : Répression brutale depuis l’élection présidentielle

    Parmi les abus figurent des meurtres, des disparitions forcées et la détention arbitraire de détracteurs du gouvernement

    Les autorités vénézuéliennes et des groupes armés pro-gouvernementaux ont commis des abus généralisés depuis l’élection présidentielle du 28 juillet 2024 ; les autorités avaient alors proclamé la victoire de Nicolás Maduro, malgré des preuves substantielles du contraire.
    Le gouvernement vénézuélien a tué, torturé, détenu et fait disparaître de force des personnes qui plaidaient pour des changements démocratiques, et de nombreuses autres personnes ont fui le pays.
    Les autres gouvernements devraient soutenir les efforts visant la reddition de comptes pour les graves violations des droits humains au Venezuela ; elles devraient appeler les autorités vénézuéliennes à libérer les personnes détenues arbitrairement et à révéler le lieu de détention des victimes de disparitions forcées ; enfin, elles devraient élargir l’accès à la protection internationale pour les Vénézuéliens fuyant la répression.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/11/declaration-du-collectif-de-solidarite-internationale-avec-le-peuple-du-venezuela/#comment-66684

    #international #venezuela

  • Aux Etats-Unis, un juge suspend le plan de l’administration Trump qui vise à abroger la protection d’immigrés vénézuéliens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/01/un-juge-suspend-le-plan-trump-qui-vise-a-abroger-la-protection-d-immigres-ve

    Aux Etats-Unis, un juge suspend le plan de l’administration Trump qui vise à abroger la protection d’immigrés vénézuéliens
    Le Monde avec AFP
    Un juge a suspendu, lundi 1ᵉʳ avril, le plan de l’administration Trump visant à abroger le statut de protection temporaire qui empêche des centaines de milliers d’immigrés vénézuéliens d’être expulsés des Etats-Unis.L’abrogation « menace d’infliger un préjudice irréparable à des centaines de milliers de personnes dont la vie, les familles et les moyens de subsistance seront gravement perturbés, de coûter aux Etats-Unis des milliards en termes d’activité économique et de nuire à la santé et à la sécurité publiques », a résumé Edward Chen dans sa décision, rendue à San Francisco. Cette suspension prononcée est un soulagement pour 350 000 Vénézuéliens, dont le statut de protection temporaire (TPS) devait expirer le 7 avril. Elle est effective le temps que l’affaire soit examinée sur le fond.
    Le TPS protège d’une expulsion et octroie un droit de travail. Ce statut est accordé aux immigrés dont la sécurité n’est pas assurée s’ils rentrent dans leur pays en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou d’autres conditions « extraordinaires ». Il a largement été accordé aux Vénézuéliens sous Joe Biden, car Washington considère le Venezuela de Nicolas Maduro comme un régime autoritaire.Donald Trump a tenté de mettre fin à leur protection quelques jours après son retour au pouvoir, le 20 janvier. Le président républicain a fait campagne sur l’idée que les Etats-Unis sont victimes d’une « invasion » de migrants « criminels » et pointe régulièrement du doigt les Vénézuéliens.
    « La généralisation de la criminalité à l’ensemble des détenteurs vénézuéliens du TPS est sans fondement et sent le racisme », a estimé le juge dans sa décision de lundi, en soulignant que le taux de criminalité parmi ces immigrés est « plus bas que celui de la population générale ».Selon lui, les groupes de défense des migrants qui contestent l’action du gouvernement en justice « parviendront probablement à démontrer » que les mesures prises pour abroger le TPS pour les Vénézuéliens « ne sont pas autorisées par la loi, sont arbitraires et capricieuses, et motivées par un esprit anticonstitutionnel ». Outre les détenteurs de TPS, l’administration de Donald Trump communique largement sur son action contre l’immigration vénézuélienne. Elle a récemment expulsé plus de 200 Vénézuéliens accusés d’être des membres de gang vers une prison du Salvador, en invoquant une loi d’exception utilisée jusqu’alors uniquement en temps de guerre.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#venezuela#protection#politiquemigratoire#droit#sante#expulsion

  • « On va attendre des jours meilleurs, que Dieu ouvre le cœur de Donald Trump » : à Mexico, la désillusion des migrants après la fermeture de la frontière des Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/29/a-mexico-la-desillusion-des-migrants-devant-la-fermeture-de-la-frontiere-des

    « On va attendre des jours meilleurs, que Dieu ouvre le cœur de Donald Trump » : à Mexico, la désillusion des migrants après la fermeture de la frontière des Etats-Unis
    Par Anne Vigna (Mexico, correspondante)
    Partis du Venezuela, de Cuba ou d’ailleurs, des hommes, des femmes et des enfants qui se dirigeaient vers le nord, but d’un long périple, hésitent entre retourner dans leur pays d’origine ou demander un « visa humanitaire » au Mexique.
    Dès le petit matin, une file se forme devant l’ambassade du Venezuela au Mexique, dans le quartier chic de Polanco, dans l’ouest de Mexico. Ceux qui la composent ont quitté leur pays depuis parfois plus d’une décennie et veulent désormais y retourner. Beaucoup poursuivaient le « rêve américain », comme ils le définissent, jusqu’au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier, et jusqu’à la fermeture de la frontière.
    « Nous sommes épuisés de cette vie, nous voulons revoir nos familles, raconte Honorio Gutierrez, 29 ans, un enfant de deux ans dans les bras. Nous sommes restés huit ans en Colombie, puis nous avons pris la route jusqu’au Mexique, beaucoup à pied, un peu en bus. » La famille avait bien obtenu un rendez-vous fin janvier pour demander l’asile aux Etats-Unis, sur la défunte application CBP One de la police aux frontières américaine (US Customs and Border Protection), annulée par décret le 20 janvier. « Nous avons perdu les billets d’avion pour Ciudad Juarez et nous sommes restés à Mexico », ajoute son épouse de 26 ans.
    Ils savent pourtant qu’ils ont aujourd’hui de la chance : l’ambassade vénézuélienne a mis l’enfant et sa mère dans un prochain « vol humanitaire » qui rapatrie gratuitement et sans passeport ces migrants qui n’ont plus ni argent ni papiers d’identité – perdus en chemin ou qu’ils n’ont jamais possédés. Mais seuls deux avions ont décollé de Mexico vers Caracas depuis le 20 janvier, rapatriant au total 553 personnes. Le Venezuela ne livre aucun chiffre sur le nombre de demandes de rapatriement mais, devant son ambassade au Mexique, la file d’attente s’allonge tous les jours.
    Osmin Chirinos est arrivé la veille à Mexico et s’est rendu, à son réveil, à l’ambassade. A la différence des autres, il vient des Etats-Unis – il montre comme preuve son permis de conduire californien. Mais, après huit mois au pays du « rêve », il a déchanté, raconte-t-il au jeune Abraham qu’il vient de rencontrer, appuyé sur le panneau de l’ambassade. « Livreur pour un salaire de misère, un lit superposé dans une maison avec dix personnes pour 600 dollars [556 euros] par mois, de quel rêve parle-t-on ?, interroge-t-il. Je connais de nombreux Vénézuéliens aux Etats-Unis qui veulent aussi rentrer. »
    Honorio Gutierrez, avec son épouse et sa fille, devant l’ambassade du Venezuela, dans le quartier de Polanco, à Mexico, le 20 mars 2025.
    Osmin n’a jamais eu de passeport, il est parti à pied depuis la Colombie. Mais, pour rentrer en avion au Venezuela, il en a besoin : « Sans ambassade vénézuélienne aux Etats-Unis, la seule solution était de traverser par la frontière terrestre à Tijuana et de reprendre un bus jusqu’à Mexico. » Abraham n’en croit pas ses oreilles, lui qui a beaucoup sacrifié pour ce « rêve ». Il est parti à 16 ans du Venezuela et a vécu en Equateur, au Pérou et au Chili, avant de tenter le voyage jusqu’aux Etats-Unis. Il a été renvoyé quatre fois dans le sud du Mexique par la police migratoire mexicaine, alors qu’il était déjà proche de la frontière américaine. A 21 ans, il se dit aussi épuisé et, surtout, veut revoir sa famille : « Je ne leur ai encore rien dit, car je ne suis pas sûr d’y arriver, mais c’est mon projet. »
    Devant les escaliers de l’ambassade, Pedro Soto, 44 ans, attend sa sœur, qui a obtenu un entretien. Il l’a accompagnée jusqu’au Mexique pour ne pas la laisser voyager seule avec sa fille de 4 ans, atteinte du syndrome de Down (dénommé aussi trisomie 21). Il ne voulait pas quitter le Venezuela. « On est pauvres mais on vit bien », dit-il dans un sourire. Sa sœur et sa nièce pourraient être rapatriées « prochainement », mais, pour lui, c’est plus difficile.
    Mille dollars pour rentrer
    Les hommes en bonne santé, comme Osmin, Abraham et Pedro, ne sont pas prioritaires, expliquent les deux employés de l’ambassade à la porte d’entrée. A tous, ils proposent de s’inscrire au programme Vuelta a la Patria (« retour à la patrie »), en scannant un QR code collé sur le mur ; ils leur conseillent aussi de demander un passeport : 312 dollars et au moins quarante jours d’attente. « Rentrer sans l’aide du Venezuela coûte plus de 1 000 dollars, peste Osmin. Cela signifie des mois à Mexico, à chercher du travail et un endroit pour dormir. » Il tient comme un trésor son permis de conduire américain, qui peut lui éviter bien des problèmes avec la police. Dans cette petite foule, aucun n’a de résidence légale au Mexique. Pour l’obtenir, il faut demander l’asile au Mexique, alors que les migrants réservaient jusqu’ici cette demande pour les Etats-Unis.
    Désormais, un cortège mêlant Haïtiens, Honduriens, Vénézuéliens, Cubains, Brésiliens… se forme tous les jours devant la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés (Comar), installée à Naucalpan de Juarez, dans l’Etat de Mexico. Deux Vénézuéliens abordent les nouveaux venus avant qu’ils parviennent au bâtiment : « Notez vos noms et vos numéros de téléphone dans ce cahier. Vous pourrez revenir dans trois semaines, on vous préviendra. » Ce n’est pas l’institution mexicaine mais de jeunes volontaires qui organisent la file, en échange d’un « pourboire », précise le plus jeune : « Avant qu’on s’en occupe, les gens dormaient sur place pour ne pas perdre leur place.
    La plupart des demandeurs n’en sont pas à leur premier séjour dans cette périphérie du nord-est de la capitale, dangereuse et mal desservie par les transports publics. Ils connaissent déjà le parcours du combattant pour obtenir ce « visa humanitaire » que délivre la Comar : des mois d’attente, puis il faut se rendre tous les dix jours dans le sud de Mexico, cette fois, pour attester de sa présence ; une manière pour les autorités migratoires de s’assurer qu’ils ne partent pas au Nord.
    « Rester au Mexique n’a jamais été une option, mais rentrer à Cuba n’est plus envisageable », raconte un médecin cubain rencontré dans la file, qui travaille dans un marché de Mexico, pour une paie bien inférieure au salaire minimum mexicain. « Il faut remercier cependant le Mexique, sinon, je ne sais pas où on irait », ajoute son épouse. Pour partir de l’île, ils ont vendu tous leurs biens, dont leur maison, afin de réunir 6 000 dollars, le prix des billets d’avion de Cuba jusqu’au Nicaragua. Juste derrière eux, deux sœurs et un adolescent vénézuéliens ont vécu sept ans au Pérou, avant le Mexique. L’une des sœurs était infirmière, et l’autre gérante d’une banque au Venezuela. Elles vendent désormais du poulet dans la périphérie de Mexico. « On va attendre des jours meilleurs, que Dieu ouvre le cœur de Donald Trump, dit l’aînée, Genesis Fernandez. Nos parents continuent de vivre de notre aide, ils ne me disent pas de rentrer. »
    Les migrants installés sur la place de la Soledad n’imaginent pas non plus de retour au pays ou n’ont plus la force de continuer. Ce campement de tentes et de quelque 200 minuscules cabanes – une structure en bois recouverte de bâches en plastique – existe depuis trois ans dans le centre historique de Mexico. Certains ont transformé leur cabane en échoppe et sont devenus barbiers, épiciers, cuisiniers. Juste devant le campement, le départ des bus pour le Chiapas (dans le sud du Mexique) dispose de douches et de toilettes payantes mais accessibles. La ville a installé un robinet d’eau, les enfants peuvent jouer devant l’église – des aspects qui ont compté pour s’installer ici. Le campement est désormais aussi organisé par un « leader », en échange, pour les « commerçants », d’un très modeste loyer. Des organisations évangéliques apportent chaque semaine des repas et des vêtements. Tout le monde vivote de cette charité ou parvient à se faire employer à la journée, chargeant des marchandises sur des diables, vendant des babioles chinoises qui encombrent les trottoirs du quartier de la Merced. « Parfois, on ne nous paie pas, on ne peut pas protester, personne n’a de papiers, ici », raconte une résidente vénézuélienne.
    Le campement serait désormais menacé de démolition, selon ses résidents – une information que la ville se refuse à commenter. Mexico en a déjà détruit plusieurs, en fonction des plaintes des voisins, comme le 12 mars, près de la centrale de bus du Nord. La ville propose des places dans ses refuges et dans ceux gérés par des ONG ou des volontaires. La Casa Tochan, créée en 2011, a 54 places pour les hommes ; la Casa Frida s’occupe exclusivement de la population LGBTI depuis 2020. Ces refuges ont des services légaux pour accélérer les démarches auprès de la Comar et permettre à leurs pensionnaires de s’installer au plus vite, et au moins pour un temps, au Mexique.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#venezuela#expulsion#retour#politiquemigratoire#sante

  • Panama : une fillette meurt dans le naufrage d’un bateau de migrants refoulés des Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/23/panama-une-fillette-meurt-dans-le-naufrage-d-un-bateau-de-migrants-refoules-

    Panama : une fillette meurt dans le naufrage d’un bateau de migrants refoulés des Etats-Unis
    Le Monde avec AFP
    Une fillette vénézuélienne est morte et vingt autres personnes ont été secourues après le naufrage, au large du Panama, d’un bateau transportant des migrants qui se rendaient en Colombie, après avoir été refoulés des Etats-Unis, a annoncé, samedi 22 février, la police aux frontières panaméenne. Le Service national des frontières du Panama (Senafront) a indiqué que le naufrage s’était produit dans la nuit de vendredi à samedi au large de la province côtière indigène de Guna Yala, au nord-est du Panama, « en raison d’une forte houle causée par le mauvais temps ». Le Fonds des Nations unies pour l’enfance a déploré la mort de l’enfant et a appelé les autorités à assurer le retour des migrants en toute sécurité.
    L’embarcation transportait dix-neuf migrants originaires du Venezuela et de Colombie, dont l’enfant de 8 ans, ainsi que deux passeurs, selon un communiqué du Senafront, chargé des opérations de sauvetage. Ils revenaient du Mexique et d’autres pays d’Amérique centrale par cette route pour éviter la dangereuse jungle du Darien, à la frontière avec la Colombie, après avoir été empêchés d’entrer aux Etats-Unis par les politiques d’expulsion du président Donald Trump.
    Un collaborateur de l’Agence France-Presse a capturé des images du départ vendredi de plusieurs embarcations avec des dizaines de migrants à bord depuis le quai rudimentaire de la ville de Carti, d’où est parti le bateau naufragé. « Qu’aurions-nous pu faire d’autre que de rentrer parce que nous ne pouvions plus continuer. Cela fait plus de quinze jours que nous sommes dans cette situation, que nous faisons tout le chemin depuis le Mexique jusqu’ici », pour rentrer, a déclaré un migrant vénézuélien, qui a préféré ne pas s’identifier, vendredi dans le port. Le Senafront a indiqué qu’au départ, trois bateaux devaient entamer ensemble le voyage vers La Miel, à Puerto Obaldia, dans l’est du pays, la dernière ville panaméenne à la frontière avec la Colombie, mais que deux d’entre eux ont suspendu le voyage en raison de « conditions défavorables ». « L’un des conducteurs a ignoré l’avertissement et a poursuivi sa route. Cette décision a conduit à l’incident malheureux », a ajouté la police aux frontières. Depuis Puerto Obaldia, les migrants allaient prendre un autre bateau pour continuer leur voyage vers la Colombie, et certains Vénézuéliens vers leur pays. Après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, des centaines de migrants sud-américains ont pris le chemin du retour, en passant par des refuges dans plusieurs pays, à pied, en bus ou en bateau.

    #Covid-19#migrant#migration#panama#etatsunis#expulsion#frontiere#mortalite#sante#politiquemigratoire#venezuela#colombie#mexique

  • #Sanctions américaines : des effets dévastateurs pour les peuples, mais pas sur les régimes
    https://lvsl.fr/sanctions-americaines-des-effets-devastateurs-pour-les-peuples-mais-pas-sur-les

    Touchant 27% des pays du monde, les sanctions économiques imposées par les #Etats-Unis sont devenues le moyen privilégié pour écraser leurs adversaires. Dénoncées par le droit #International, elles ont des impacts délétères sur les populations des Etats visés, plus que sur leurs régimes.

    #Cuba #Droit_International #finance #Iran #néocolonialisme #Russie #Sud_global #Union_Européenne #Venezuela

  • Donald Trump promulgue une loi prévoyant la détention automatique d’immigrés illégaux qui ont été condamnés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/29/donald-trump-promulgue-une-loi-prevoyant-la-detention-automatique-d-immigres

    Donald Trump promulgue une loi prévoyant la détention automatique d’immigrés illégaux qui ont été condamnés
    Le Monde avec AP et AFP
    Donald Trump a promulgué, mercredi 29 janvier, le Laken Riley Act, une loi anti-immigration en mémoire de l’étudiante Laken Riley, premier texte à recevoir sa signature depuis son retour à la Maison Blanche. « Son nom… vivra à jamais dans les lois de notre pays, cette loi est très importante », a déclaré le président, après avoir signé le texte. Le projet de loi a été baptisé du nom de cette étudiante de 22 ans tuée en février 2024 en Géorgie par un immigré vénézuélien en situation irrégulière. Avant ce meurtre, José Antonio Ibarra, 26 ans, avait été arrêté pour un vol à l’étalage, mais l’Immigration and Customs Enforcement (ICE, service de l’immigration et des douanes) n’avait pas émis d’arrêt contre lui et il n’avait pas été placé en détention. Il a depuis été condamné à une peine de prison à perpétuité incompressible.
    Le texte a été voté par le Congrès seulement deux jours après l’investiture de Donald Trump. Il a été adopté par la Chambre des représentants (à majorité républicaine) avec 263 voix pour et 156 contre. Une quarantaine d’élus démocrates ont voté pour le texte, signe des tendances mouvantes sur le sujet de l’immigration au sein de la classe politique américaine.
    Le meurtre de Laken Riley avait créé d’importants remous lors de la campagne électorale et avait été abondamment relayé par Donald Trump et les républicains, qui imputaient ce meurtre à la politique laxiste, selon eux, de l’administration Biden en matière de contrôle des frontières. Ils avaient réclamé que le président démocrate présente des « excuses » à la famille de Laken Riley.Cette loi obligera l’ICE à placer en détention les sans-papiers accusés, arrêtés ou reconnus coupables d’actes de « cambriolage, vol, larcin ou vol à l’étalage ». Lors de son discours d’investiture, M. Trump a promis de « renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels là d’où ils viennent ». « Les clandestins étrangers criminels doivent être détenus, expulsés, et JAMAIS autorisés à revenir dans notre pays », a enchaîné, sur la plateforme X, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.
    Avant de promulguer ce texte, le président a dit vouloir que la prison militaire américaine de Guantanamo se prépare à accueillir jusqu’à 30 000 migrants sans papiers. « Je vais signer aujourd’hui un décret demandant aux ministères de la défense et de la sécurité intérieure de préparer un centre pour 30 000 migrants à Guantanamo Bay », a déclaré de la Maison Blanche le président américain, en ajoutant qu’il s’agirait de « criminels » en situation irrégulière.La Maison Blanche a ensuite publié le texte, qui n’est pas un « décret » mais un « mémorandum ». Il prévoit de porter à « pleine capacité » un centre de rétention de migrants déjà existant sur la base pour y enfermer « des criminels étrangers présents de manière illégale » sur le territoire américain.
    « Sous forme d’acte brutal, le nouveau gouvernement américain annonce l’incarcération à la base navale de Guantanamo, située en territoire cubain illégalement occupé, de milliers de migrants qu’il expulse de force », a déclaré sur X le président cubain, Miguel Diaz-Canel. Il a ajouté que ces sans-papiers seraient détenus à côté de « prisons connues pour leur torture et détention illégale » de détenus accusés de terrorisme. « La décision du gouvernement américain d’incarcérer des migrants à la base navale de Guantanamo, dans l’enclave où il a créé des centres de torture et de détention illimitée, témoigne d’un mépris pour la condition humaine et le droit international », a ajouté sur X le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodriguez.
    La prison de Guantanamo a été ouverte en 2002, à l’intérieur d’une base militaire américaine située sur l’île de Cuba, dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » déclarée par l’ex-président George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a vu défiler des centaines de prisonniers, dont certains membres d’Al-Qaida, et a provoqué de vifs débats aux Etats-Unis, à cause de ses conditions de détention extrêmes et de son recours à la torture. Les ex-présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama ont tous deux formé le vœu de fermer la prison, sans jamais y arriver pendant leurs mandats respectifs.
    En septembre 2024, le New York Times a obtenu des documents gouvernementaux montrant que la base de Guantanamo était également utilisée depuis des décennies par les Etats-Unis pour incarcérer certains migrants interceptés en mer. Selon le journal, les migrants sont placés en détention dans un espace séparé de la prison où sont incarcérés les détenus accusés de terrorisme.
    Certaines associations dénoncent leur traitement sur place, sur la base de témoignages expliquant que les migrants sont surveillés lorsqu’ils appellent un avocat, qu’ils sont forcés de porter des lunettes occultantes lors de leurs transports, et que des rats sont attirés par les conditions d’hygiène déplorables de l’endroit.
    En outre, l’administration Trump a rapporté mercredi avoir annulé la prolongation du statut de protection temporaire dont bénéficient plus de 600 000 Vénézuéliens aux Etats-Unis et qui les protège d’une expulsion. « Les habitants de ce pays veulent que ces ordures soient expulsées. Ils veulent que leurs communautés soient en sécurité », a déclaré la nouvelle ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem, en annonçant la décision. « Nous allons suivre la procédure, évaluer tous ces individus qui se trouvent dans notre pays », a-t-elle ajouté sur la chaîne Fox News.
    Le « statut de protection temporaire » (TPS) de ces Vénézuéliens avait été prolongé pour dix-huit mois par Joe Biden, quelques jours avant l’arrivée de son successeur à la Maison Blanche pour un nouveau mandat. Cette protection temporaire, qui protège d’une expulsion et octroie un droit de travail, est accordée aux citoyens étrangers dont la sécurité n’est pas assurée s’ils rentrent dans leur pays en raison de conflits, de catastrophes naturelles ou d’autres conditions « extraordinaires ». Durant son premier mandat entre 2017 et 2021, Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale, l’un de ses chevaux de bataille, avait déjà abrogé la protection temporaire de milliers de Salvadoriens, d’Haïtiens ou de Nicaraguayens notamment. De retour à la Maison Blanche depuis le 20 janvier, le républicain a promis de lancer « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », en utilisant les forces armées si nécessaire.
    En réaction, la coalition de l’opposant vénézuélien Edmundo Gonzalez Urrutia s’est dite « préoccupée par le bien-être de centaines de milliers de nos compatriotes honnêtes et travailleurs qui ont été contraints d’émigrer en raison de la crise humanitaire complexe que traverse notre pays ». « Malheureusement, des millions d’entre nous dans le monde sont obligés de fuir le régime de Nicolas Maduro », a ajouté la Plateforme unitaire dans un communiqué. Selon le Pew Research Center, 1,2 million de personnes bénéficiaient du statut de protection temporaire aux Etats-Unis ou y étaient éligibles en mars 2024. Les Vénézuéliens étaient la première nationalité concernée.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#politiquemigratoire#venezuela#expulsion#immigration#guantanamo#droit#sante

  • #Colombie : les enfants disparus de la #frontière

    Keider, Jordan, Miguel et Ander, quatre adolescents vénézuéliens, ont décidé de rejoindre Bogota à pied en franchissant illégalement la frontière avec la Colombie en empruntant des chemins de #contrebande appelés « #Trochas ».

    Systématiquement rackettés par des #gangs pendant dix jours de marche, ils ont fini par trouver #refuge dans le gîte de #Marta_Duque, qui accueille dans sa maison les migrants de passage.

    12.000 #mineurs_non_accompagnés auraient franchi seuls cette frontière, considérée comme l’une des plus dangereuses au monde. Quand ils ne disparaissent pas, ils sont recrutés de force par des groupes #paramilitaires ou des #mafias locales. Ils deviennent #enfants_soldats, esclaves dans des champs de coca ou proies des réseaux de #prostitution. Les autorités locales et les ONG tentent d’agir, mais semblent impuissantes.

    https://www.arte.tv/fr/videos/108352-000-A/colombie-les-enfants-disparus-de-la-frontiere
    #enfants #disparitions #enfance #Vénézuela
    #film #documentaire #film_documentaire

  • Déclaration du Collectif de Solidarité internationale avec le peuple du Venezuela

    Nous, partis politiques, syndicats et associations, nous unissons dans le Collectif de Solidarité internationale avec le peuple du Venezuela afin de soutenir les initiatives, actions et mobilisations visant à faire prévaloir la lutte des Vénézuéliennes et Vénézuéliens pour le respect de leur dignité, de leurs droits fondamentaux et de leur volonté démocratique face à l’usurpation des résultats des élections présidentielles du 28 juillet 2024. Aujourd’hui, 10 janvier 2025, alors que Nicolás Maduro prétend inaugurer un nouveau mandat présidentiel au mépris de la volonté populaire exprimée dans les urnes, nous déclarons que :

    Le peuple vénézuélien connaît depuis 2014 une véritable tragédie : le PIB a chuté de 74% entre 2014 et 2020, le salaire minimum stagne à quelques dollars par mois, les services publics élémentaires font défaut, plus des quatre cinquième des Vénézuélien¢nes vivent sous le seuil de pauvreté et environ 7,9 millions – soit plus du quart de la population – ont quitté leur pays...

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/01/11/declaration-du-collectif-de-solidarite-interna

    #international #vénézuéla

  • Etats-Unis : près d’un million de migrants autorisés par le gouvernement américain à rester dix-huit mois de plus
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/01/11/etats-unis-pres-d-un-million-de-migrants-autorises-par-le-gouvernement-ameri

    Etats-Unis : près d’un million de migrants autorisés par le gouvernement américain à rester dix-huit mois de plus
    Le Monde avec AFP
    Le gouvernement américain a annoncé, vendredi 10 janvier, que près d’un million d’immigrants venus du Salvador, du Soudan, de l’Ukraine et du Venezuela seraient autorisés à rester légalement aux Etats-Unis pendant dix-huit mois supplémentaires. Le ministère de la sécurité intérieure (DHS) a fait savoir qu’il prolongeait pour cette durée le régime spécial protégeant 232 000 Salvadoriens, 1 900 Soudanais, 600 000 Vénézuéliens et 103 700 Ukrainiens. Ce statut spécial est accordé aux personnes dont la sécurité n’est pas garantie en cas de retour dans leur pays d’origine, à cause de la guerre, de catastrophes naturelles ou d’autres raisons « extraordinaires ».
    Cette annonce intervient dix jours avant l’investiture du président élu Donald Trump, qui a promis de procéder à une expulsion massive de migrants après sa prise de fonction. Donald Trump avait essayé de mettre fin à ce programme lors de son premier mandat entre 2017 et 2021, sans y parvenir.
    Les Salvadoriens, qui bénéficient de ce régime spécial pour des raisons environnementales, pourront ainsi se réenregistrer en mars et rester aux Etats-Unis jusqu’en septembre 2026, a précisé le DHS. Les Soudanais jouissent du même droit car leur pays est frappé depuis vingt mois par une guerre dévastatrice. Une situation similaire aux Ukrainiens, après l’invasion de leur pays par la Russie en février 2022. Quant aux Vénézuéliens, leur statut spécial est prolongé en raison de la « grave situation humanitaire que le pays continue à connaître, à cause de la crise politique et économique sous le régime inhumain de Nicolas Maduro », a souligné le DHS. Le président Maduro a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans. Les Etats-Unis, qui ne reconnaissent pas son élection, ont dénoncé le « simulacre » et le caractère « illégitime » de son investiture, et imposé de nouvelles sanctions.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#ukraine#venezuela#salvador#soudan#immigration#politiquemigratoire#droit#sante

  • Elijah J. Magnier 🇪🇺 on X: “Protected under the UN flag and convoy, Several embassies evacuated #Damascus this morning: #Venezuela, #Chile, #Cuba, #Argentina, #Greece and #Spain. All left #Syria for fear of the unexpected, mainly the Israeli intentions towards the country.” / X
    https://x.com/ejmalrai/status/1866069488040358299

    Protected under the @UN
    flag and convoy, Several embassies evacuated #Damascus this morning: #Venezuela, #Chile, #Cuba, #Argentina, #Greece and #Spain. All left #Syria for fear of the unexpected, mainly the Israeli intentions towards the country.

  • Raúl Zibechi : Une représentation a été définitivement brisée

    « Si le Caracazo de 1989 avait brisé l’image d’un Venezuela riche en pétrole et d’une démocratie prétendument stable, la défaite électorale de Maduro en 2024 et l’éphémère soulèvement populaire qui s’en est suivi ont brisé le pilier symbolique de ce que nous appelons le chavisme », conclut Emiliano Terán Mantovani, après avoir analysé la réalité de la contestation sociale dans son pays. Sociologue à l’Université centrale du Venezuela, Terán Mantovani a collaboré à des initiatives telles que l’Atlas de la justice environnementale et le Panel scientifique pour l’Amazonie.

    + Humberto Márquez : L’opposition mise au repos forcé

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/17/une-representation-a-ete-definitivement-brisee

    #international #venezuela

  • L’agitation s’intensifie alors que Maduro s’accroche au pouvoir

    Des manifestations continuent d’éclater dans tout le Venezuela à la suite de l’élection présidentielle contestée du 28 juillet. Les manifestants ont dû faire face à des gaz lacrymogènes et à des tirs de grenaille. Au 30 juillet, les ONG de défense des droits de l’homme avaient enregistré au moins 11 morts. Tarek William Saab, le procureur général du Venezuela, affirme que 749 personnes ont été arrêtées, que les détenus sont tous des « délinquants » et qu’ils seront poursuivis pour terrorisme et incitation à la haine.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/08/venezuela-un-regime-civilo-militaire-policier/#comment-62315

    #international #venezuela

  • Thomas Posado : Venezuela : la fuite en avant autoritaire
    https://laviedesidees.fr/Venezuela-la-fuite-en-avant-autoritaire

    En complément possible :
    Venezuela. Un régime « civilo-militaire-policier »
    Entretien avec Emiliano Terán Mantovani conduit par Raúl Zibechi
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/08/venezuela-un-regime-civilo-militaire-policier
    Venezuela : le peuple sait ce qui s’est passé !
    Venezuela : Répression brutale de manifestations suite à l’élection présidentielle
    La violence contre les votes au Venezuela
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/06/venezuela-le-peuple-sait-ce-qui-sest-passe
    Patrick Guillaudat & Pierre Mouterde : Comprendre la crise au Venezuela de Maduro
    Élections présidentielles au Venezuela : Tentative de coup d’État ou fraude ? Entretien avec Reinaldo Iturriza
    Federico Fuentes : Que s’est-il passé lors des élections présidentielles au Venezuela ?
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/02/comprendre-la-crise-au-venezuela-de-maduro
    Ana C. Carvalhaes & Luis Bonilla : La gauche pro-Maduro tourne le dos aux travailleurs et au peuple du Venezuela
    Lancement d’une campagne pour la libération des personnes emprisonnées pour avoir manifesté
    Les gauches disent au reste du monde : au Venezuela tout le monde sait ce qui s’est passé
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/26/la-gauche-pro-maduro-tourne-le-dos-aux-travail
    Alejandro Velasco : Quelle est la prochaine étape pour la gauche au Venezuela ?
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/20/quelle-est-la-prochaine-etape-pour-la-gauche-a
    Mónica Baltodano : Venezuela, une autre révolution trahie
    Déclaration du Front démocratique populaire (Fredepo)
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/15/venezuela-une-autre-revolution-trahie-declarat
    Les clés de la crise post-électorale au Venezuela
    Entretien avec Luz Mely Reyes et Andrés Caleca Par Pablo Stefanoni
    Venezuela : le régime de Nicolás Maduro n’incarne plus la gauche (Août 2024)
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/12/les-cles-de-la-crise-post-electorale-au-venezu
    Pablo Stefanoni : Venezuela. « Difficile à croire »
    Solidarité avec les revendications démocratiques du peuple vénézuélien
    Élections contestées au Venezuela (communiqué du Bureau National de France Amérique Latine)
    Au Venezuela, « Maduro a choisi la voie de l’autoritarisme »
    Le chercheur Thomas Posado revient sur l’écart entre les débuts du chavisme et la « répression sélective » exercée aujourd’hui par le régime de Maduro sur les oppositions et les mouvements sociaux. Celui-ci vient d’être réélu après une élection au résultat contesté.
    https://www.europe-solidaire.org/spip.php?Article71552
    Dignité, espoir et organisation pour récupérer la démocratie au Venezuela
    sans les procès-verbaux, il n’y a pas de légalité dans l’élection présidentielle
    https://www.aporrea.org/medios/a332970.html
    Dan Davison : L’agitation s’intensifie alors que Maduro s’accroche au pouvoir
    https://newpol.org/turmoil-deepens-as-maduro-clings-to-power

    #international #venezuela

  • #Venezuela : la fuite en avant autoritaire
    https://laviedesidees.fr/Venezuela-la-fuite-en-avant-autoritaire

    La crise politique vénézuélienne connaît un nouvel épisode avec une élection présidentielle frauduleuse par laquelle Nicolás Maduro tente de se maintenir au pouvoir au prix d’un nouveau saut en avant autoritaire. La répression étatique atteint des sommets sans précédent.

    #International #dictature
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240917_venezuela.pdf

  • Venezuela. Un régime « civilo-militaire-policier »

    Entretien avec Emiliano Terán Mantovani conduit par Raúl Zibechi

    Emiliano Terán Mantovani est l’une des voix critiques les plus influentes et les plus indépendantes au Venezuela, aujourd’hui. Sociologue à l’Université centrale du Venezuela, Emiliano Terán Mantovani a collaboré à des initiatives telles que l’Atlas de la justice environnementale et le Groupe scientifique pour l’Amazonie. Il n’a pas été facile d’organiser cet entretien, car il doit agir avec une extrême prudence face à la militarisation écrasante que connaît le pays.

    Raúl Zibechi : Comment caractériseriez-vous le gouvernement de Maduro ?
    Emiliano Terán Mantovani : Depuis le 28 juillet 2024, une fraude électorale a été réalisée au Venezuela dont on parlera beaucoup quand on se souviendra des plus grandes fraudes électorales de l’histoire contemporaine de l’Amérique latine, comme la « chute du système » au Mexique [1] celle d’Alberto Fujimori [en 2000] au Pérou, ou quelques cas insolites en Amérique centrale. Aujourd’hui, une reconfiguration du régime politique est proposée afin de pouvoir gouverner dans des conditions d’illégitimité sociale, politique et internationale complète. Il s’agit d’une reconfiguration dangereuse car elle vise à pousser la répression et le contrôle social à des niveaux inusités.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/08/venezuela-un-regime-civilo-militaire-policier

    #international #venezuela

  • Venezuela : le peuple sait ce qui s’est passé !
    Venezuela : Répression brutale de manifestations suite à l’élection présidentielle
    Andrew Stroehlein : La violence contre les votes au Venezuela

    Aujourd’hui, un mois après le raz-de-marée électoral qui a débouché, le 28 juillet, sur le choix d’un président, la démocratie au Venezuela semble être suspendue pour une période indéterminée. On veut interdire la vérité. Le pouvoir a fait son lit sur un tissu de mensonges. En recourant à des pratiques de terrorisme d’État, de contrôle et d’assujettissement des institutions et en instituant un nouveau cadre juridique, le gouvernement fait subir des restrictions atroces à la liberté et à la défense des droits. Les gens sont réduits au silence. En dépit de cela, le peuple sait ce qui s’est passé.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/06/venezuela-le-peuple-sait-ce-qui-sest-passe

    #international #venezuela

  • Patrick Guillaudat & Pierre Mouterde : Comprendre la crise au Venezuela de Maduro
    + Élections présidentielles au Venezuela : Tentative de coup d’État ou fraude ? Entretien avec Reinaldo Iturriza
    + Que s’est-il passé lors des élections présidentielles au Venezuela ?

    Pour tenter de comprendre ce qui se joue en 2024 au Venezuela de Nicolas Maduro, et pour en juger en toute connaissance de cause, il ne suffit pas de s’arrêter aux résultats des dernières élections de juillet et à la façon dont ils ont été, selon bien des probabilités, maquillés [1]. Il ne suffit pas non plus de prendre en compte la seule hostilité agressive des USA vis-à-vis de la révolution bolivarienne initiée par Hugo Chavez, ou encore de rappeler la saignée migratoire que le Venezuela a connue dans le sillage de difficultés économiques grandissantes [2]. Il ne suffit pas aussi d’évoquer l’apparente dérive autoritaire qu’il a parrainée depuis 2015 tout comme les manœuvres frauduleuses qu’il aurait entérinées pour coûte que coûte se maintenir au pouvoir.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/02/comprendre-la-crise-au-venezuela-de-maduro

    #international #venezuela

  • Les gauches disent au reste du monde : au Venezuela tout le monde sait ce qui s’est passé

    Caracas, 28 août 2024
    Aujourd’hui, à un mois de l’avalanche électorale qui a exprimé le choix d’un nouveau président le 28 juillet, la démocratie au Venezuela semble être entièrement suspendue. On prétend interdire la vérité, le mensonge s’est installé comme un régime de facto. Au moyen du terrorisme d’État, du contrôle et de la sujétion des institutions et d’un nouvel échafaudage juridique, le Gouvernement impose des restrictions cruelles à la liberté et à la défense des droits des citoyens. Il s’agit d’imposer le silence. Il n’empêche, tout le monde sait ce qui s’est passé....
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/26/la-gauche-pro-maduro-tourne-le-dos-aux-travailleurs-et-au-peuple-du-venezuela/#comment-62035

    #international #venezuela

  • La gauche pro-Maduro tourne le dos aux travailleurs et au peuple du Venezuela (+ campagne pour la libération des personnes emprisonnées)

    Contrairement à ce qui s’est passé lors des 25 dernières élections au Venezuela – et il y en a eu des dizaines depuis la victoire d’Hugo Chávez en 1998 – cette fois-ci, après le vote du 28 juillet, la gauche latino-américaine dans son ensemble, y compris toute la base du « progressisme », s’est divisée de fond en comble.

    Un secteur chaque fois plus réduit, mais encore important avec de nombreux intellectuels, reprend l’argument du Forum de São Paulo [1], selon lequel, pour sauver le Venezuela et la région de l’impérialisme américain, il faut soutenir à tout prix le gouvernement de Nicolás Maduro. Et dans ce prix se trouve inclut, bien sûr, la possibilité que, contrairement aux fois précédentes, Maduro n’ait pas gagné les élections car, après tout, il se refuse jusqu’à présent, de présenter les preuves de sa victoire.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/26/la-gauche-pro-maduro-tourne-le-dos-aux-travail

    #international #venezuela

  • Quelle est la prochaine étape pour la gauche au Venezuela ?

    Pour que la révolution renoue avec les succès au Venezuela, ses partisans, dans le pays et à l’étranger, doivent d’abord reconnaître qu’ils ont perdu.

    Au premier coup d’œil, la situation semble par trop familière. Une nouvelle élection âprement disputée au Venezuela, une nouvelle victoire du gouvernement chaviste assiégé depuis longtemps, une nouvelle série d’allégations de fraude de la part de l’opposition soutenue par les États-Unis.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/20/quelle-est-la-prochaine-etape-pour-la-gauche-a

    #international #venezuela

  • Venezuela, une autre révolution trahie [+ Déclaration du Front démocratique populaire (Fredepo)]

    Si Maduro a perdu, c’est parce qu’il a récolté la rupture et le désenchantement de la majorité du peuple. Ni Ortega ni Maduro ne sont les victimes de plans impérialistes.

    Avec des millions de militant·es de gauche dans le monde, le projet populaire bolivarien, mené par Hugo Chávez, nous a rempli·es d’espoir. Arrivé au pouvoir sans encombre lors des élections de 1998, il a eu l’audace de faire adopter une constitution très avancée, qui consacrait la démocratie politique, économique et sociale et établissait de larges espaces de participation citoyenne, y compris des plébiscites pour la révocation des mandats, auxquels il s’est soumis à plusieurs reprises, et qui ont été incontestablement soutenus par le vote populaire. On peut reprocher à Chávez la dérive caudilliste et personnaliste de son leadership et d’autres erreurs de politique économique, mais jamais d’avoir volé des élections pour se maintenir au pouvoir.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/15/venezuela-une-autre-revolution-trahie-declarat

    #international #venezuela